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DKLé. Le magazine des consomm'acteurs en Nouvelle-Calédonie.

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Votre magazine en ligne sur

www.dkle.nc

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est une publication de

AWA COMMUNICATION

16 rue d’Austerlitz - 98 800 Nouméa

Tél. : 23 27 00 • Fax : 28 30 20

[email protected]

N° ISSN : 2107-3554

Directrice de publication

Anne-Karin HOLMSEN

Rédacteur en chef

Mathurin Derel • Tél. : 87 35 06

Secrétariat de rédaction

Isabelle Lurton

Rédaction

Sandrine Chopot, Coralie Cochin,

Aurélie Cornec, A. G.,

Virginie Grizon, Charlotte Mannevy,

Charlotte Mestre, Théo Rouby ,

Marie Jeanne Stevaux

Création graphique & PAO

Aleksandra Vedrenne

Dessins

Jilème

Photographie de Une

Eric Dell’Erba

Bandeau de Une

Kuby

Photographies

Patrick Chalas,

Marc Le Chélard

Niko Vincent

Correction

Point virgule

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Régie Publicitaire

Sarl AWA communication

Service commercial

Anne-Karin • Tél. : 79 63 51

Caroline • Tél. 82 80 84

Pauline • Tél. : 94 48 01

Annie • Tél. : 74 17 10

Secrétariat

Tél. : 23 27 00

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Hip, hip, hip… Hop !

Voyous, vauriens, délinquants… Le hip-hop, ça a longtemps été

ça… Une foule de lieux communs faisant passer tous les jeunes

à capuche pour de mauvais garçons. Toutes ces idées reçues,

fausses le plus souvent, ont même parfois été colportées dans

un but bassement électoraliste, pour surfer sur la vague de

l’insécurité.

Il faut toujours un coupable et quoi de mieux que ces jeunes,

dans la rue, avec des marqueurs dans les mains et se roulant

par terre. Le mouvement hip-hop est à des années lumière de

tout ça. Les différentes disciplines qu’il regroupe sont autant

de pratiques artistiques qui permettent à nos jeunes – et moins

jeunes – de s’affirmer et de crier leur existence à une société

qui a une fâcheuse tendance à ne pas les écouter. À rabâcher

que ce sont eux l’avenir mais sans leur ouvrir de perspectives

dignes de leurs potentiels. Les chiffres de suicide chez les moins

de 25 ans nous rappellent tristement ce mal-être.

Mouvement de revendication, les jeunes du mouvement hip-

hop se sont pris en main et transforment les problèmes auxquels

ils sont confrontés en énergie positive. Ils se battent pour s’en

sortir et y parviennent. Certains sont devenus champions de

base-ball et jouent en métropole, d’excellents danseurs au

sein de compagnies, ont monté des structures d’événementiel,

passent à la télé. D’autres ont tout simplement réussi leur vie

sans tomber du mauvais côté.

Cette jeunesse a une arme : son talent qu’elle exprime de plus

en plus. Et, signe qu’on l’écoute peut-être davantage, Le Rex a

désormais son émission de radio, Planète Rex, sur NC première.

Comme le Kaneka il y a trente ans, le hip-hop trouve sa place

petit à petit et parvient à sortir des quartiers en s’imposant

comme un véritable mouvement artistique. Big Up !

Mathurin Derel

Rédacteur en chef

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Votre magazine en ligne sur

Retrouvez-nous sur Facebook :

Magazine DKLÉdoniens 10 800 J’AIME

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6 Les bons plans DKLÉ

9 On mange koi ?

13 Production lokale

14 Vert de terre

16 J’aime

Mémoire vive

16 Ça m’énerve

Très chère vie chère

Mais qui a écrit les paroles ?

18 DOSSIER Hip-hop : la voie

de la jeunesse

25 Santé/Beauté

Le pouvoir des fleurs

26 C’est décidé, demain je vapote

28 Les masseurs se fédèrent

Maison de beauté Lavilla

29 Le fitness qui marche sur l’eau

Et si on swimmait in english ?

30 Sexo

Passez à la casserole !

32 Famille

Une année sans fausse note

33 Un nouveau spot pour les jeunes

34 Kulture

36 C net

#0020 - Mars-Avril 2014

40 Shopping DKLÉ

43 Associations

44 Sport/loisirs

Deux bons points de chute

46 Art’i’flam : Les dompteurs de feu

47 Mains en l’air !

48 Décollez DKLÉ

Japon : Les ressources de Kanagawa

50 Ouvéa : Côté vert

52 Fiche métier

Isabelle Marlier : Ambulancière

54 Ça flotte

Bien choisir sa motomarine

55 Ohé ! Ohé ! Capitaine bien informé

57 Ça roule spécial MOTO

L’esprit Endfield à Nouméa

58 L’art de rouler en duo

14 Les DEEE dans les bons bacs

Un jardinier sachant composter

15 Les bergers veillent au lagon

La vie plus claire à l’anse Vata

Un vent nouveau sur les écoles du Caillou

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Bons plans

Kéanou, c’est 100 % CaillouPar Sandrine Chopot – Photos Stéphane Mérion

Vous rêviez de sortir du sempiternel calendrier et de pouvoir offrir à vos proches des produits tendance aux cou-leurs du Caillou ? C’est fait. C’est new, c’est 100 % de chez nous, c’est Kéanou. Aux commandes de cette jeune société d’édition et de création de produits sou-venirs, Sébastien Mérion, photographe

professionnel et son épouse, Anoëlla L’Étoile-Mérion, proposent des créations originales à partir de photos inédites à l’effigie de la Nouvelle-Calédonie. Photos panoramiques pour habiller vos murs, blocs et cadres photo et bientôt toute une gamme de nouveaux produits tels que calendriers, porte-monnaie, agen-das, coffrets-cadeaux, etc. Et si votre ordinateur affiche grise mine, Kéanou propose aussi de télécharger gratuite-ment son kalendécran (fonds d’écran) mensuel. Un voyage, en un clic, aux portes du paradis, ça vous dit ?

Les yeux dans les yeuxPar Mathurin Derel

Vous l’avez sûrement déjà croisé quelque part… À l’occasion d’un reportage ou d’un concert, mais Jules Hmaloko, pho-tographe de Lifou, a bien d’autres talents et notamment celui de la photo studio qu’il pratique depuis des années. Il vient d’ouvrir son propre studio à la Vallée-du-Tir au mois de janvier. Portrait, photo de famille et même nu artistique, domaine dans lequel il excelle (il a d’ailleurs réalisé plusieurs expositions sur le sujet). Tout est possible et Jules, véritable passionné de la photo, saura mettre en image vos envies et saisir l’instant unique. Très à l’écoute, le photographe voit avant tout la photo comme un partage, au-delà des différences ethniques qui sont en fait une richesse.

Pour prendre rendez-vous ou pour plus d’informations, contactez Jules Hmaloko au 94 15 65. Les tarifs sont variables en fonction des demandes, mais à titre indicatif, il faut compter environ 10 000 F pour une séance

Relais-colis du Web

Par Charlotte Mestre

Si vous êtes un lecteur assidu de Dklé, vous savez que plusieurs sites de frin-gues, de bijoux et même de déco nous livrent jusqu’ici. Hélas, ce n’est qu’une petite partie du Web et les sites les plus connus comme le sacro-saint « vente-privée » s’échinent à refuser de nous ouvrir leurs portes. Adieu veaux, vaches, chemises et petits tops à -70 %. Mais ça, comme dirait l’autre, c’était avant. Aujourd’hui, des âmes charitables et un peu intéressées proposent d’être notre relais en métropole. Moyennant une commission, on fait livrer nos colis à l’adresse qu’ils nous donnent et ils se chargent de nous les réexpédier. Les tarifs sont fixés en fonction du nombre de paquets ou de leur poids.

Plus d’infos sur www.shop-iles.fr et www.outremercolis.com

Kéanou éditionsTél. : 83 42 47Produits disponibles dans les curios et magasins souvenirs du territoire ou sur www.keanou.nc

© Toya Hmaloko

© Toya Hmaloko

6 Mars-Avril 2014 #0 020

Page 7: Magazine dkle 20

Bons plans

Birdies fait son nid au Quartier Latin

Shopping sucré

Lola Flowers déménage

Par Charlotte Mestre

Par Aurélie Cornec

Par Charlotte Mestre

Les flamands roses en Calédonie, c’est rare. Au Quartier Latin encore plus. Alors quand un flamand rose dé-barque, forcément, ça intrigue. Ren-seignements pris, ce joli pioupiou fluo est l’emblème de Birdies, une nouvelle boutique installée au bout de la ga-lerie Moana Center mi-janvier. Dans ce nid douillet à la déco minimaliste, on trouve des fringues funs et bigar-rées, des bijoux mignons, des sacs mi-aztèques, mi-Thanksgiving et plein d’autres articles de mode dénichés es-pecially for you en Thaïlande. Le tout à

Ouverte en août dernier, la boutique Bonbon de miel propose de nombreux et adorables vêtements et articles de décoration pour enfants. Tout est entiè-rement réalisé par les mains de Vanessa, la gérante : tours de lit, gigoteuses, mobi- les, tapis à langer, jouets en tissu, dou-dous, couvertures, bavoirs, chaussons... « L’idée est de permettre aux jeunes parents, ou aux personnes qui souhaitent offrir des cadeaux originaux de choisir un tissu pour réaliser le produit qu’ils veulent. Cela offre aux clients une vraie liberté de choix. » La boutique est éga-lement ouverte au dépôt-vente avec dif-férentes créations artisanales à découvrir.

Si vous passez souvent par le rond-point de l’Ancre de marine, vous avez sûrement remarqué le panneau rose de Lola Flowers. La boutique a quitté la rue

des prix plus que corrects. Et pour une fois, nom de Zeus ! on trouve aussi des VRAIES grandes tailles qui font pas mé-mère. Alors rue-toi ami ornithophile, rue-toi !

Le flamand rose est ton ami et t’accueille du lundi au samedi de 8 h 30 à 17 h 30

Bonbon de miel11, rue G. Clémenceau, Nouméa

Lamartine il y a quelques mois pour plus de visibilité en baie de l’Orpheli-nat. La recette est toujours la même, des vêtements et des accessoires à prix raisonnables, des tons plutôt clairs et de la qualité. Coup de cœur spécial pour les bracelets « Calédonie » en pla-qué or et en argent qui font un souvenir très sympa pour vos amis métros.

La boutique est ouverte du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 15 h à 18 h, et le samedi de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h. Pour plus d’infos, appelez le 73 22 63.

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© Marc Le Chélard

#00 20 Mars-Avril 2014 7

PRÊT-À-PORTER HOMMES & FEMMES

28 40 17

ICÔNE est un magasin mixte, ou se mêlent toutes les envies de mode pour Homme et pour femmes, à prix doux ou plus haut de gamme mais toujours un choix de vêtements chaussures et accessoires très stylés : suivre au plus près les tendances est le mot d’ordre de cet espace loft dédié à la mode. Avec IKKS, Bel Air, An’ge, Eva Kayan, Daniel Hechter, Hope and Life…et bien d’autres surprises. Toutes et tous peuvent se retrouver, dans toutes les tailles, les plus classiques comme les looks très rock et sexy, la pièce rare et les belles matières seront au rendez-vous.

ICÔNE, votre nouvelle adresse à découvrir absolu-ment si vous ne l’ avez déjà fait, à La Promenade, à l’Anse Vata, au pieds du Hilton face à la mer.

IcôneTél. : 28 40 17

Page 8: Magazine dkle 20

Bons plans

Par Aurélie Cornec

Depuis janvier dernier, une grande nou-veauté vient enrichir le dispositif de la « continuité pays ». Après la baisse des tarifs des billets d’avion pour les rési-dents des îles Loyauté et de l’île des Pins en 2012, c’est au tour du bateau. La continuité pays s’étend donc au transport maritime, avec 8 allers-retours

vers les Loyauté au prix de 5 000 F. Par ailleurs, la délivrance de la carte conti-nuité pays 2014 est simplifiée : elle sera délivrée lors la première réservation au guichet Air Calédonie, en échange de l’ancienne carte, d’une photo d’identité et d’un justificatif de résidence. Les tarifs aériens vers les îles restent inchangés.

Ça bouge à l’aquariumPar Virginie Grizon

L’exposition sur les tortues a débuté le 15 mars à l’Aquarium des lagons. C’est l’occasion de plonger dans un univers reptilien et de découvrir ces animaux fascinants en voie d’extinction. Docu-mentaires et panneaux interactifs sont à découvrir toute la semaine pendant sept mois. Des animations sur les tortues sont également proposées les mercredis et le week-end au cours du premier trimestre. À partir d’avril, l’aquarium change de thème et proposera des animations sur les requins. Les Calédoniens pourront

découvrir, en avant-première, un docu-mentaire inédit réalisé par une quinzaine d’aquariums métropolitains et celui de Nouméa. Autre nouveauté cette année, les poissons accueillent le public en nocturne, chaque deuxième vendredi du mois.

Sur un arbre perché… Par Marie Jeanne Stevaux

Ce n’est pas la fable de La Fontaine, pas de renard ni de corbeau donc, mais une tente équipée, suspendue à un mètre et parfois beaucoup plus du sol. Conçue par des professionnels de la grimpe d’arbres, fabriquée en Bretagne, Plum’arbre est un produit breveté et absolument sécurisé. L’architecture de la tente est obtenue grâce à un anneau de 2,40 m de diamètre en inox cintré démontable, une toile acrylique renfor-cée, avec câble et tendeurs et un deu-xième tube avec des attaches sur une platine. Étanche, confortable, chaque Plum’arbre est équipée d’un matelas

recouvert d’un drap-housse et de deux oreillers. Le duvet n’est pas fourni. C’est la société Loisirs Concept qui vous permettra de tenter l’expérience du côté du parc de la Rivière bleue. Cinq tentes sont disponibles et sont capables d’accueillir un couple et un enfant de moins de 12 ans. Il existe une formule combinant la nuit en tente et la location de VTT permettant d’être totalement autonome.

Pour plus de renseignements, contacter Loisirs Concept au 74 78 37 ou sur leur site Internet : www.loisirsconcept.com

© Aquarium des lagons

DR

Pas cher le mal de mer

© Aquarium des lagons

DR

8 Mars-Avril 2014 #0 020

Page 9: Magazine dkle 20

On mange oi ?

Tous les ingrédients sont réunis pour faire du Petit Bistrot la nouvelle bonne adresse des gourmets : une cuisine de terroir revisitée, un important choix de vins et une bonne dose de convivialité.

Par Aurélie Cornec – photos Niko Vincent

Ouvert depuis le 14 décembre dernier, le Petit Bistrot séduit par la simplicité et la qualité de sa carte. « Nous proposons une cuisine de terroir que le chef revi-site, avec des associations originales et une présentation plus moderne, résume Xavier Gruffaz, le patron. Nous nous engageons par ailleurs à travailler au maximum avec les producteurs locaux pour la viande, le poisson ou encore les fruits et légumes. » L’ardoise change

chaque jour et propose 4 ou 5 plats maximum, gage de qualité pour les connaisseurs. La carte est d’ailleurs mise en ligne chaque fin de matinée sur la page Facebook du restaurant, ce qui ne manque pas de mettre en appétit les internautes… La carte des vins est également prometteuse et Xavier, som-melier de formation, se fait un plaisir de proposer le juste accord entre mets et vin. Le choix déjà large – plus de 80 références – est voué à se dévelop - per. La fraîcheur et la qualité semblent donc être les maîtres mots du Petit Bis-trot, tout comme l’accueil des clients, qui se sentent un peu « comme à la maison ». « Nous n’assurons qu’un seul service le midi et le soir. Cela permet de privilégier le service et le travail des assiettes. » En résumé, une vraie ambiance bistrot parisien, la vue sur mer en plus !

Un air de Panam à la BD

FILET DE PERROQUET À LA CRÈME DE GINGEMBRE

polenta aux noix et flan de potiron

INGRÉDIENTS

Filet de perroquet

POUR LA CRÈME : gingembre,

carottes, poireaux, bouquet

garni, ail, oignons, échalotes,

crème fraîche entière,

vin blanc.

POUR LA POLENTA : lait,

beurre, parmesan, noix.

POUR LE FLAN :

œufs, crème, ail

PRÉPARATION

En utilisant la carcasse/les arêtes du poisson, réalisez un fumet avec les carottes,

poireaux, bouquet garni, ail, oignons. Incorporez ensuite le gingembre et les échalotes

puis le vin blanc à froid. Réduisez au maximum puis mixez le tout avec la crème.

LA POLENTA

Chauffez le lait et le beurre, puis ajoutez le parmesan et les noix en fin de cuisson.

Étalez sur une plaque recouverte de papier sulfurisé puis coupez en forme de disque.

LE FLAN

Faites cuire le potiron coupé en morceaux à l’eau salée, puis égouttez-le bien car ce

légume rend beaucoup d’eau. Mixez-le avec des œufs et des jaunes d’œufs, de la crème

et de l’ail. Faites cuire au bain-marie pendant 15 minutes.

Présentez aussi le flan en forme de disque.

Faites cuire le filet de perroquet sur la peau,

unilatéralement et doucement pour

qu’il reste fondant.

Terminez par le dressage : flan et polenta

superposés et le filet au-dessus. Ajoutez

de la fleur de sel et quelques herbes

pour la touche de couleur.

beurre, parmesan, noix.

POURPOURPOU LE FLAN :

œufs, crème, ail

légume rend beaucoup d’eau. Mixez-le avec des œufs et des jaunes d’œufs, de la crème

et de l’ail. Faites cuire au bain-marie pendant 15 minutes.

Présentez aussi le flan en forme de disque.

Faites cuire le filet de perroquet sur la peau,

unilatéralement et doucement pour

qu’il reste fondant.

Terminez par le dressageTerminez par le dressageTsuperposés et le filet au-dessus. Ajoutez

de la fleur de sel et quelques herbes

pour la touche de couleur.

Petit BistrotBaie des Citrons - Tél. : 28 11 56Page Facebook : Le Petit BistrotFermeture le dimanche soir et le lundi

#00 20 Mars-Avril 2014 9

Page 10: Magazine dkle 20

On mange oi ?

Recipay.com, cuisinez, postez, empochezPar Charlotte Mestre

Et si on gagnait de l’argent en postant des recettes sur Internet ? C’est ce que propose le site www.recipay.com. Pour ça, il faut répondre à l’une des offres postées sur le site. Chaque offre com-porte une condition : un produit à utili-ser dans la recette, un thème à respec-ter, un plat à décliner… On souscrit à l’offre, on cuisine, on prend des photos

et on poste. Si la recette est validée, on peut se faire entre 1 200 et 1 800 F par recette en fonction de l’offre que l’on a choisie. Petit bémol, le site est métro, les produits imposés sont donc parfois introuvables sur le Caillou ou à des prix dissuasifs. Mais il reste les offres théma-tiques tout aussi alléchantes, alors à vos fourneaux !

Les courses de la deuxième chance

Par Mathurin Derel

Vous vous demandez ce que deviennent les produits une fois qu’ils ont quitté les rayons des supermarchés ? Eh bien ne vous posez plus la question. Terminé la poubelle, pour certains, ils atterris-sent désormais au Dock du surgelé et Destock NC qui se trouvent à la Ziza, zone industrielle à l’entrée de Païta. Tout le monde y gagne et l’on évite le gaspil lage. Les distributeurs trouvent une

nouvelle façon d’écouler leurs produits et les consommateurs peuvent bénéfi-cier de réduction de prix allant de 50 % à 80 % ! On y trouve de tout, sauf du périmé. Destockage, produits en fin de date limite de consommation optimale, rebut… Lait, pâtes ou encore confiseries sont à des prix défiant toute concurrence (100 F les 3 kg de confiture), la seule différence avec un distributeur classique

La Rhumerie chamboule toutPar Virginie Grizon

Elle a 10 ans et annonce une foule de changements. La Rhumerie du Faubourg, nichée à l’étage du restaurant A passage to India, se modernise et s’agrandit. Nouveau salon, nouveau bar, nouvelles fresques et une enseigne lumineuse en cours de réalisation, le changement est radical. Mais la plus grande nouveauté est inscrite sur la carte puisque l’établisse-ment sert désormais de la bière en verre ou en pichet. Que les amateurs de rhum se rassurent, ils peuvent toujours siro-

ter leurs cocktails préférés, de nouvelles saveurs sont même proposées. Enfin, l’éta - blissement organise chaque semaine des concerts de groupes locaux. Pour se tenir informé de la programmation, il suffit de faire un tour sur le nouveau Facebook : La Rhumerie du Faubourg. Ouvert du lundi au samedi de 18 h à minuit.

© Virginie Grizon

Stéphane Mballandi, le nouveau chargé de projet (à gauche) et Eugène Bain, le responsable.

et on poste. Si la recette est validée, on peut se faire entre 1recette en fonction de l’offre que l’on a choisie. Petit bémol, le site est métro, les produits imposés sont donc parfois introuvables sur le Caillou ou à des prix dissuasifs. Mais il reste les offres thématiques tout aussi alléchantes, alors à vos four

c’est que les rayons sont approvisionnés en fonction des arrivages. On ne trouve donc pas de tout, tout le temps. À vos caddies !

Le Dock du surgelé et Destock NCLot. 2 la Ziza à Païta - Tél. : 43 41 12

10 Mars-Avril 2014 #0 020

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On mange oi ?

Péché de gourmandisePar Sandrine Chopot

Qui a dit que la gourmandise est un vilain défaut ? Certainement pas Isabelle et Pierre-Alain Pantz, deux fins gourmets et gourmands. Après Saveurs du lagon, les éditions Solaris publient Saveurs sucrées, un magnifique ouvrage de cuisine aux photos alléchantes. Réalisé avec la com-plicité des professeurs et élèves du lycée Escoffier, vous y découvrirez une soixan-taine de recettes pâtissières, originales ou revisitées dans l’esprit du Caillou. Que vous soyez débutant ou cuisinier che-vronné, cet opus donne tous les ingré-dients pour acquérir, en un tour de main,

savoir-faire et créativité. Si je vous susurre à l’oreille charlotte aux fruits du pays, délice à la mandarine, mousse chocolat noir gingembre, crème de corossol, ome-

lette norvégienne banane ananas ou encore éclairs au café de Sarra-méa, pensez-vous pouvoir résister à la tentation ? Moi j’ai craqué. Saveurs sucrées est un vrai délice au pays des merveilles !

Saveurs sucrées en librairie et grandes surfaces, à partir de 3 000 F

© Pierre-Alain Pantz

Tout rond, tout bonPar Sandrine Chopot

Petites rondeurs sucrées, tendres à l’inté-rieur, croquantes à l’extérieur, aux cou-leurs acidulées, « qui n’ont que quelques grammes pour mettre tous nos sens en émoi ». Le macaron se voit doté d’une nouvelle boutique. Passion Macarons propose plus d’une vingtaine de parfums sucrés allant des plus classiques aux plus osés : fraise, framboise, praliné, vanille,

malabar, thé vert matcha, réglisse, ana-nas, pomme liane... Dans son laboratoire, David Chatagnon, pâtissier profession-nel, élabore ces purs délices à partir de produits locaux, sans arôme artificiel et naturellement sans gluten. Les gâteaux individuels ou verrines composés de maca - rons sauront séduire les inconditionnels de la pâtisserie. Et pour sublimer le tout, le packaging emballe. Vous rêvez de sur-

méa, pensez-vous pouvoir résister à la tentationSaveurs sucréesau pays des merveilles

S

© Pierre-Alain Pantz

prendre vos invités ? On vous conseille la pyramide de macarons à composer selon vos goûts et couleurs que vous pourrez faire remplir en magasin à tout moment. Passion Macarons , mon péché mignon !

Passion Macarons33, rue Louis Boucher (face au collège Tuband)Tél. : 28 31 31Ouvert du mardi au samedi en continu de 8 h 30 à 18 h - Le macaron individuel : 180 F

© Patrick Chalas

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Cœurd’épices

2, rue Arthur Pelletier - Faubourg Blanchot - Tél. : 76 20 66 - [email protected] au vendredi 9 h-12 h / 14 h-17 h 30 et samedi 9 h-12 h

- Toutes préparations sucrées, chaudes, froides ou cuisinées- Diminution de la sensation de faim (diffusion lente et progressive dans le corps)- Diminution du stockage des graisses- Qualités nutritionnelles exceptionnelles (minéraux, antioxydants, vitamines B)

Le sucre de cocoUNE RÉVOLUTION EN MATIÈRE DE SANTÉ ET D’ÉCONOMIE

Ce sucre extrait de la fl eur de coco possède de nom-breuses qualités, dont un faible indice de glycémie reconnu par les nutritionnistes et les diabétiques du monde entier. Ce sucre complet, véritable trésor naturel, au goût légèrement caramélisé, peut être substitué au sucre habituel.

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On mange oi ?

Du veau bio et en lignePar Aurélie Cornec

Dix mille francs la caissette de 5 kilos de veau bio, c’est ce que propose un éleveur de Boulouparis du domaine de Puen. Il s’agit du premier et unique éle-vage de viande biologique de Nouvelle-Calédonie, certifié Bio Pacifika depuis mars 2012. L’absence de transport et la minimisation de la contention – peu d’immobilisation pour les soins vétéri-naires – permettent de limiter le stress des bêtes et proposer ainsi un produit de qualité. La viande de veau, de race limousine, est proposée en rôti avec os, blanquette, escalopes, côtelettes et osso bucco suivant la disponibilité. Pour se procurer quelques kilos de cette alléchante victuaille, il suffit de se rendre sur www.bioattitude.nc afin de vérifier la disponibilité de la viande puis de com-

mander en ligne. La caissette est ensuite à récupérer sous 48 h à la Boucherie de Rivière-Salée, muni de sa facture (reçue par mail et à imprimer). Chaque réfé-rence est emballée sous vide, étiquetée avec la date limite de consommation (DLC). La quantité de viande étant limi-tée et ponctuelle, il est possible de rece-voir une notification par mail de la mise à jour des stocks.

Trucs pour bien conserver ses fruits et légumes Par Mathurin Derel

Avec la chaleur, il n’est pas toujours évi-dent de conserver ses fruits et légumes. Le problème, c’est que le frigo n’est pas la panacée pour les conserver. Papayes, bananes, mangues, oranges ou encore kiwis se conservent en extérieur (atten-tion à les mettre à l’abri de la lumière). Ce n’est pas le cas en revanche des ananas ou des pommes-lianes. Pour eux, le bac à légumes sera parfait, au même titre que les pommes et la grande majorité des légumes tels que les carottes, navets et autres choux. Pour les légumes feuilles (choux kanak par exemple), vous les conserverez mieux après les avoir

lavés et égouttés puis enveloppés dans du papier journal. On peut bien sûr faire la même chose avec la salade. Il faut également savoir que tous les fruits et légumes ne se mélangent pas n’importe comment. Les pommes et les mangues dégagent de l’éthylène qui fera plus vite mûrir vos autres fruits. À éviter donc de stocker des bananes avec des mangues. Dernier petit truc si vous en avez marre des moucherons qui survolent votre cor-beille de fruits : il suffit de prendre un bouchon de liège, le couper en deux et mettre les deux parties dans la corbeille. Cela repoussera ces indésirables.

12 Mars-Avril 2014 #0 020

Page 13: Magazine dkle 20

Production lo ale

Depuis le 14 février dernier, un nouvel étal fait la joie des chalands du marché de Nouméa : Les olives à nous. Valérie et Bernard y proposent un grand choix de recettes provençales concoctées à partir d’olives vertes et noires. Petite visite du laboratoire de ces passionnés de produits de leur terroir natal.

C’est avec leur accent chantant du sud de la France que Valérie et Bernard nous accueillent chaleureusement dans leur la-boratoire de Motor Pool. Ils nous racon- tent l’épopée des olives qu’ils sont en train de transformer avant d’aller les vendre tous les week-ends au marché de Moselle. « L’idée m’est venue il y a 3 ans, livre Valérie. J’étais comptable et mon mari commercial, nous nous désolions de ne pas trouver de véritables olives provençales à déguster après sept ans de vie à Nouméa. Alors j’ai commencé à m’imaginer jouer à la marchande ! » Le rêve est aujourd’hui devenu réalité mais il a fallu de l’énergie et beaucoup de per-sévérance pour y arriver car les oliviers ne font malheureusement pas partie des nombreuses espèces endémiques du Caillou ! « C’est en 2013 que nous avons

décidé de passer à l’action, lâche Bernard, nous avons pris contact avec un ami originaire de Hyères qui vend des olives sur les marchés depuis près de 20 ans. Nous sommes allés en métropole à la fin de l’année dernière, et lui et sa femme nous ont formés au dessalage et à la fabrication de différentes recettes. » En effet, les olives une fois cueillies ne sont pas comestibles telles quelles, une longue préparation est nécessaire pour atténuer l’amertume du produit brut.

Parcours administratifDans le même temps, notre couple avait entamé des démarches pour obtenir une place au marché de Nouméa, trouver un laboratoire conforme à la fabrication de denrées alimentaires et surtout, des four-nisseurs sérieux. C’est donc depuis Toulon

Production lo ale

que les Picholines et autres Colos sales débutent leur périple pour arriver sur nos tables. Après un mois de mer, elles arrivent enfin à Nouméa où Valérie et Bernard les travaillent consciencieuse-ment : « L’étape du dessalage est pri-mordiale, confie Bernard, elle varie selon la nature de l’olive (de 12 à 48 heures selon les variétés), et demande plusieurs changements de bain d’eau froide. Une fois égouttées elles sont mises dans de la saumure douce qui agit comme conservateur naturel. »

Épices et créationsLà, le chef s’en donne à cœur joie, la valse des épices et aromates peut alors commencer. « Je pars souvent d’une recette existante et j’y ajoute ma touche personnelle, poursuit-il, j’adore concoc-ter de nouvelles saveurs que je fais ensuite goûter à mes amis qui valident ou non mes expériences ! » Rien qu’à l’évocation des noms des préparations, les papilles se mettent à frétiller : Sici-liennes, Algériennes, Picholines au piment, kémias fortes ou douces, tapenades verte et noire… Près de 15 recettes se bous-culent sur l’étal des Olives à nous. Mais la Provence recelant d’autres trésors, Valérie a mis un point d’honneur à proposer de l’ail confit, de l’anchoïade, du pistou ou encore des graines de lupins et du caviar de tomates séchées.

NouveautésAprès un mois de présence au marché, nos Provençaux, sensibles aux desiderata de leur clientèle, ont décidé d’élargir leur gamme. Dès la fin du mois d’avril, les citrons confits et les câpres feront leur entrée en fanfare aux côtés d’autres délices que nous vous laissons le plaisir de découvrir… Ce qui est certain, c’est que les effluves du Sud n’ont pas fini d’embaumer le marché.

Senteurs de Provence au marché

Par A.G. Photos Mathurin Derel

Production lo ale

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Vert de terre

Les DEEE dans les bons bacsPar Mathurin Derel

Après les piles, les batteries, les véhicules hors d’usage, les huiles, le verre, les jour-naux et les canettes, c’est maintenant au tour des DEEE d’être recyclés. Les DEEE, ce sont tous ces déchets d’équipements électriques et électroniques. Après le premier plan de gestion de 5 ans entamé en 2008, Trecodec, l’éco-organisme qui se charge de la mise en place des filières de traitement des déchets, va passer la vitesse supérieure avec les DEEE qui nécessitent la création de cinq nouvelles filières : l’électroménager froid (frigo) et hors froid, le matériel informatique et télécommunication, le matériel d’éclai-rage, les écrans et les distributeurs auto-matiques.

Le « un pour un »Votée par la Province sud en novem-bre 2013, la réglementation devrait être appliquée d’ici au mois de mai, après une campagne provinciale d’évacuation des stocks de ces DEEE. À cette échéance, toutes les déchetteries seront équipées

d’espaces permettant de stocker ces déchets et une soixantaine de points d’apport volontaire seront également installés. Le « un pour un », c’est-à-dire la possibilité de rapporter son frigo lorsque l’on en achète un neuf est en cours de discussion avec les profes-sionnels afin qu’ils soient capables de stocker les déchets. Aujourd’hui, les DEEE représentent entre 5 000 et 6 000 tonnes de matériel importé chaque année. Les objectifs de traitement sont de 5 % la première année, puis de 15, 20, 25 et enfin 30 % à la fin du plan de gestion.

Un jardinier sachant composterPar Sandrine Chopot

Vous souhaitez participer à la réduction de vos déchets pour protéger l’environ-nement, éviter le recours à des produits chimiques et apporter à votre jardin un engrais idéal ? La Province sud en parte-nariat avec l’Ademe (Agence de l’envi-ronnement et de la maîtrise de l’énergie) vient d’éditer un dépliant sur les bonnes pratiques du compostage. « L’objectif de cette brochure est d’abord de conforter

et d’améliorer les pratiques existantes. Le compostage est abordé sous l’angle jardinage », explique Romain Gueyte, chargé de mission à la Direction de l’environnement de la Province sud. Haute en couleurs, à l’effigie de Tonton Marcel, vous découvrirez dans cette brochure toutes les vertus du compos-tage, le type de déchets à privilégier, les trois règles d’or à respecter pour un compost « en vers et contre tous », des astuces ainsi qu’un éclairage sur la différence entre le compost en tas ou en bac auto-fabriqué. « Selon une étude réalisée en 2013, 30 % des foyers de la province Sud disposant d’un jardin pratiquent déjà partiellement le compost de leurs déchets organiques et 70 % pratiquent le compost en tas », note le chargé de mission. Alors vous aussi, pensez à jardiner malin !

Pour vous procurer le guide, contactez votre commune.

© Province sud

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Vert de terre

Les bergers veillent au lagon

Par Aurélie Cornec

« Pallier l’absence d’une police en haute mer pour faire respecter les lois de pro-tection des océans et de la vie marine ». Tel est l’objectif de Sea Sheperd. Atten-due depuis plusieurs années, l’antenne

calédonienne de cette organisation non gouvernementale a été créée en octobre dernier. La première assemblée géné-rale, qui s’est déroulée le 23 janvier, a permis d’identifier plusieurs missions à mettre en œuvre dès 2014. Animation de stands, projection de films ou encore mise en place d’un projet de préserva-tion des requins sont au programme. Si pour l’heure aucune action de terrain n’est prévue, les « bergers de la mer » comptent bien lever des fonds et se faire entendre pour protéger le milieu marin.

Plus d’infos sur la page Facebook SEA Sheperd Nouvelle-Calédonie

La vie plus claire à l’Anse Vata

Les amateurs de bio ne peuvent que s’en réjouir, un nouveau magasin a ouvert ses portes du côté de l’Anse Vata. La Vie Claire, un des leaders du marché en métropole (créé il y a presque 70 ans !) dispose désor- mais d’un second point de vente avec celui de l’avenue de la République inauguré en 2004. Le choix est un peu plus restreint que dans la boutique du centre-ville mais on y trouve tout de même un très large assortiment de produits sur 90 m2 et notam ment des plats cuisinés, bien pra-tiques pour ceux qui n’ont pas le temps ou qui ne cuisinent pas du tout. On y retrouve également les produits classiques comme les huiles, les farines, les graines et même des produits cosmétiques.

La Vie ClaireComplexe La Promenade - Tél. : 28 31 71Regardez également leur page Facebook, lavieclairenoumea, où sont régulièrement données des infos sur les boutiques

Un vent nouveau sur les écoles du Caillou Par Sandrine Chopot

Sensibiliser les scolaires aux énergies renouvelables et à la maîtrise de l’éner-gie, telle est la volonté de Synergie* qui vient d’élaborer trois outils péda-gogiques à destination des établisse-ments scolaires : un film d’animation

didactique, une maquette 3D ainsi qu’un quizz interactif. Pour prêcher la bonne parole, l’association vient d’embaucher une personne qui, pendant six mois, sillonnera les routes calédoniennes du nord au sud à la rencontre du plus grand nombre (scolaires, institutions, collectivi-tés, tribus, etc.). Les énergies renouve-lables enfin à la portée de tous !

Pour visionner le film d’animation, rendez-vous sur Facebook Association-Synergie

© Synergie

* Créée en 2009, l’association regroupe les principales entreprises de Nouvelle-Calédonie engagées dans les énergies renouvelables et la maîtrise de l’énergie.

Par Mathurin Derel

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Ça m’énerve ! Rubrique de libre expression

Mais qui a écrit les paroles ?C’est la saison des élections et comme à chaque saison, les pro-messes électorales mûrissent. Elles sont d’ailleurs sur le point de tomber de l’arbre. La surenchère est bien sûr de mise, chacun y va de son : « Moi maire, moi élu, moi prési-dent… ». Bon, depuis le temps que ça dure, les candidats sont peut-être tous seuls à croire en leurs fameuses promesses. Car peut-on croire encore qu’en 5 ou 6 ans on va vraiment changer les choses quand on voit le temps que nécessite la promulgation d’une seule et unique loi du pays.

Même les policiers municipaux de la ville de Nouméa ne sem-blent pas jouer le jeu pour une

fois. D’habitude, en cette saison, ils sont moins prompts à sortir le carnet de PV. Pas cette fois… En une heure de centre-ville, on se ramasse plus de papillons qu’en faisant un aller Koné-Koumac de nuit.Et malheureusement, comme les papil-lons de nuit, la grande majorité des promesses de ces élections ne verront pas le jour. Ce qui n’est pas grave mais bien dommage, car si l’on n’y croit plus, les rendez-vous électoraux sont le moment pour les citoyens et les élus, qui sont aussi des citoyens, d’imaginer la société différemment et de la faire progresser. De s’attarder un moment sur ce qui ne va pas et d’envisager de nouvelles solutions, réalistes si pos-sible. Sans vouloir jouer les mouches du coche, on attend encore…

Très chère vie chèreDécidément, la vie chère a de beaux jours devant elle. Cela fait plus de vingt ans que certains syndicats dénoncent le problème. Et aujourd’hui ? On a un gel des prix général, un observatoire, des obligations de double étiquetage. Oui, mais… Le gel, on se demande bien sur quoi il porte, à quoi sert l’observa-toire et quel miracle pourrait permettre la véritable mise en place du double étiquetage, même si le gouvernement a annoncé qu’il allait prendre des mesures. Bref, tout va bien, surtout que les bouchers ont obtenu une dérogation

pour obtenir une augmentation du prix de vente de la viande et que certains locataires ont reçu dans leur boîte aux lettres un petit courrier leur indiquant que leur loyer allait lui aussi augmenter. Eh oui, si les prix des biens et services sont gelés, ce n’est pas le cas des loyers qui ne font pas partie des accords. Et c’est bien entendu sans parler de la TGA qui devait permettre de régler une partie du problème mais qui, après mûre, très mûre réflexion, les aurait fait augmenter. Rassurez-vous donc, puisque l’on vous dit que tout va bien.

Mémoire vive Par Mathurin Derel

Se souvenir pour ne pas répéter les erreurs du passé. C’est le credo du Centre pour le destin commun qui a vu le jour et que l’on peut retrouver sur Internet (www.destincommun.org et sur Facebook). Le directeur du centre est Daryl Morini, un doctorant en relations internationales à l’université du Queensland, qui fait également des recherches sur l’histoire des Événements calédoniens. L’ONG fait appel aux témoignages pour éclairer les plus jeunes mais elle poursuit également d’autres buts, celui d’améliorer la qualité des débats de politiques publiques en Calédonie, aussi bien sur le plan institutionnel que social. En cette période charnière, on ne peut qu’applaudir cette initiative.

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Publi-reportage

La maison intelligente vous simplifie la vieDepuis deux ans, l’entreprise Omegatech propose aux particuliers et professionnels des solutions globales et sur mesure d’intégration domotique. Une technologie unique qui permet de gérer votre maison à distance et de garder l’esprit tranquille lors de vos absences.

La domotique, encore méconnue en Calédonie, permet de rendre un espace intelligent pour en améliorer le confort, le rendement, la sécurité ou réaliser des économies d’énergie avec la gestion de la lumière et de la climatisation. Ce type de technologie peut être installé partout pour contrôler et superviser en temps réel votre maison. « Concrètement, une maison intelligente est une maison pour laquelle nous n’avons plus besoin d’intervenir, tout se fait automatique-ment en s’adaptant à notre mode de vie, à travers la mise en place d’un ou de plusieurs scenarios », explique Alexandre Christ, le gérant.

La technologie à votre serviceUne infinité de configurations est donc envisageable. Celle de « bienvenue » par exemple, dès que vous ouvrez la porte, votre maison sait que vous êtes

de retour et se prépare à vous accueillir en actionnant elle-même les volets rou-lants, stores, éclairages et peut même jouer votre musique préférée ou allu-mer la TV sur votre chaîne favorite. À l’inverse, lorsque vous quittez le domi-cile, une simple pression sur un bouton vous garantit que les lumières et la clima-tisation sont éteintes, les stores fermés et l’alarme activée. Le scénario « départ » constitue quant à lui un dispositif effi-cace contre les cambriolages : « Grâce à la simulation de présence, votre mai-son rejoue vos habitudes de vie et les reproduit à l’identique. À tout moment, partout dans le monde, vous pouvez visualiser votre maison sur votre tablette ou votre Smartphone grâce à la vidéo-surveillance et recevoir un e-mail en cas de problème. »

Un service sur mesureChaque projet est étudié afi n d’obtenir l’entière satisfaction du client sur les aspects design, technique et financier, sans négliger le côté évolutif car les besoins et les envies changent. L’étude de faisabilité permet également d’identi-fi er ce qui est possible de réaliser avec le matériel électrique existant – certaines modifi cations de branchement peuvent en effet être nécessaires.Omegatech propose ainsi plusieurs prestations complémentaires :• conseils sur les nouvelles technologies ;• études, recherche et développement d’une solution personnalisée, créative et évolutive de votre projet d’intégration domotique ;• coordination et assistance technique à l’installation des équipements ;• installation.Tout le matériel est garanti 1 an.

Des références internationalesLes produits proposés par Omegatech sont reconnus dans le monde entier. Une grande partie des produits utilisés sont de manufacture américaine et extrême-ment fiable – ces marques sont notam-ment installées à la Maison Blanche ! Alexandre Christ quant à lui, dispose de 10 ans d’expérience dans le domaine de la domotique et présente la plus haute certification de la marque Crestron, n° 1 mondial de ce secteur.

Une exclu Omégatech !L’entreprise importe des enceintes Waterfall. Outre leur design épous-toufl ant, ces bijoux de technologie ne vibrent pas, garantissant la resti tution la plus pure possible de l’acoustique.OMEGATECH7, rue Henri-Gaspard – N’Géa – 98800 NouméaTél. : 84 80 18 – [email protected] : www.omegatech.nc

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DOSSIER

Hip-HopUne voie de la jeunesse

Arrivé dans les années 80, le mouvement hip-hop est longtemps resté confidentiel avant d’exploser au début des années 2000. Il fédère désormais des centaines de jeunes au travers des disciplines qui le composent et leur offre une possibilité de s’exprimer dans une société qui a parfois du mal à les écouter.

Textes et photos Mathurin Derel

> DOSSIER

Henri Citré, dit Astro, est un des grands frères du mouvement. Il est devenu le MC officiel des grands rendez-vous du hip-hop et on l’appelle dorénavant pour animer des événements

qui n’ont rien à voir comme le Island Riff sound festival.

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DOSSIER

H-I-P, H-O-P. Six lettres à prononcer « à chiper à choper » et qui ont marqué un tournant pour la jeunesse des années 80. Cette émission de télévision mythique, animé par Sidney et diffusée sur TF1, a rendu visible un mouvement jusque-là bien caché et permis à des jeunes de trouver des exemples chez ces dan-seurs, rappeurs, Dj’s ou graffeurs qui apportaient une bouffée d’air frais au milieu de la pop et du rock new wave omniprésents. C’est aussi grâce à cette émission que le hip-hop est arrivé en Calédonie. Tout comme en France, le mouvement s’est endurci contre les clichés qui lui ont longtemps mené la vie dure. Délinquance, manque de respect, dégradations… En somme, les jeunes du mouvement ont longtemps été assimilés à des voyous. Si le hip-hop est désormais reconnu, cela aura été au prix d’un long combat. En Calédonie comme ailleurs, le hip-hop a reçu ses lettres de noblesse, comme vecteur d’intégration mais sur-tout comme source de création artis-tique ; une culture à part entière.

Se faire connaître et reconnaîtrePour la petite définition, le hip-hop est constitué de la danse, du rap, du graff, du dj’ing et du beat box. Autrement dit, de la danse qui comprend un nombre de styles incalculable, de l’écriture, de la peinture et de la musique. Mais ce qui fait du hip-hop un mouvement, c’est le style de vie qui va avec. Les pratiquants parlent hip-hop, dansent hip-hop, res-pirent hip-hop. La plupart du temps, ils ne pratiquent d’ailleurs pas seulement la

Le hip-hop calédonien se porte bien. La preuve, Gégé, Bboy du crew Résurrection s’est rendu au début du mois de mars au Chelles battle pro afin de participer au championnat du monde des moins de 12 ans. Une étoile qui monte...

danse, le rap ou le graff, mais les deux voire les trois ensemble. Si les codes et les références sont communs à tous les pays, le mouvement calédonien a ses petites spécificités. « Il a pris la forme du pays, explique Vincent Lépine, réalisateur qui a tourné les premiers clips de rap et trois documentaires sur le hip-hop. Ici, on ne retrouve pas trop le côté contes-tataire. Il y a des revendications mais sans dimension politique. Comme dans le rap d’Ybal et de Kydam, il y a sur-tout la reconnaissance d’une identité. » Une identité métissée et multiforme de jeunes peu écoutés et souvent incompris qui cherchent à se regrouper. « La notion de tribu est importante dans la construc-tion de l’adolescence, estime Kuby, graf-feur marseillais de M7R, qui a posé ses bombes en Calédonie. Je connais peu

de gars qui pratiquent seul, qui ne font pas partie d’un crew (groupe, ndlr). Le hip-hop suit les principes du Zulu Nation qui parle de partage, d’amour », de prise de conscience aussi. Le hip-hop calédo-nien a beau ne pas mettre en avant le côté contestataire, il permet aux jeunes de s’ouvrir et d’affûter leur esprit critique au travers du groupe.

Explosion à la fin des années 2000Dès la formation des premiers crews, c’est cet esprit qui a prévalu. On le voit bien au Rex aujourd’hui, sorte de « nid » pour les pratiquants de toutes les disci-plines. Sur les 500 personnes inscrites, il est difficile d’en trouver deux qui ne se connaissent pas. Mis à part une poussée au début des années 1990, l’essor du mouvement a été lent. Il a fallu attendre le début des années 2000 et le Battle of Païta – qui fêtait ses dix ans l’année der-nière – ou le Sprite Hip-Hop tour pour que la machine s’emballe et qu’émer-gent des figures comme Émile Cahie, Astro et des crews comme Résurrection, Saïan breakers, UBC, etc. Et s’il est une date à retenir, c’est 2009. À l’époque, les jeunes se retrouvaient sur le damier de la place des Cocotiers, après avoir travaillé leurs chorégraphies dans les maisons de quartier. Cette année-là, la mairie de Nouméa et la Province sud leur donnent un sérieux coup de pouce ; l’une en don-nant un toit, le Rex, l’autre, des appuis techniques et financiers en faisant venir des professionnels et en les poussant à structurer le mouvement.

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DOSSIER

Raïssa, une danseuse récemment arrivée de Métropole anime des ateliers de « danse debout », un style nettement moins pratiqué que le break mais qui gagne du terrain. Signe du développement, Le Rex accueille cette année un événement qui lui est entièrement dédié, le Stand Up Battle.

Professionnalisation des pratiquesLe festival donne lieu à une nouvelle réflexion sur l’avenir. « Dans le hip-hop, il n’y a pas de diplôme, constate Alexia Duchesne. L’important, en plus des for-mations sur la danse, le Dj’ing ou cette année le beat-box, était de créer des partenariats sur des battles internatio-naux. » Ce qui se produit dans la foulée avec l’association Attitude, qui organise le Boty France, et l’intervention de Riyad, un des leaders des Pokemons, qui four-nit des contacts. Le crew Résurrection est le premier à partir en 2010, suivi d’UBC puis des Saïans. L’expérience est enrichis-sante et ouvre de nouveaux horizons aux danseurs calédoniens. D’autant plus que chaque année, des pointures internatio-nales comme Redouane ou Junior des Wanted Possee (vainqueur en solo du Boty international 2001), viennent aider les Calédoniens à peaufiner leurs presta-tions au Boty. La professionnalisation est en marche, en particulier pour la danse. « Il y a une effervescence, explique Enzo, danseur et animateur au Rex. Beaucoup de passerelles se créées entre les styles. Le “Dégaine ton style” à Païta, qui est un battle de différentes danses, montre bien ce mélange et cette diversité, dans le respect. Ça permet à tout le monde de progresser, d’intégrer des compagnies », et d’envisager des carrières profession-nelles.

L’expertise des prosPlus que de financer leurs projets pour se donner bonne conscience, les deux collectivités incitent les jeunes à réfléchir sur ce qu’ils souhaitent vraiment. Il en ressort le besoin de valoriser la pratique au travers d’un festival. Rapidement, les choses se mettent en place, « c’est comme ça qu’est né le premier “Pour exister” en 2009, se souvient Alexia Duchesne, chargée des actions culturelles à la Direc-tion de la culture de la Province sud. Les jeunes souhaitaient que les disciplines du hip-hop soient reconnues au même titre que les autres pratiques artistiques telles que le théâtre ou le cirque. Ils avaient aussi envie d’être jugés par des danseurs pros pour évaluer leur niveau, échanger et les aider à progresser ». La province leur en a donné l’occasion en invitant les Pokemons, un crew métropo-litain de renommée internationale. Une chance pour les danseurs mais aussi pour le grand public de découvrir un spectacle de hip-hop de niveau international au centre culturel Tjibaou. Pour le graff, c’est aussi l’heure de s’exposer pour la première fois. L’objectif est plutôt atteint. Pour l’anecdote, Vincent Lépine se sou-vient qu’à l’issue d’une projection de son premier documentaire, des mamies sont venues le voir pour le remercier : « Ça les a rassurées de savoir que leurs petits-enfants ne faisaient pas de bêtises », note le réalisateur.

L’émission Urban street sur Océane FM a permis à la nouvelle génération de MC’s de faire circuler leurs textes à la radio.

Aujourd’hui, la discipline est en plein développement et de plus en plus de soirées sont organisées.

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« On assiste à une véritable profession-nalisation, estime Manuel Touraille, le délégué général de l’Adamic qui gère le Rex. Au début, on demandait aux jeunes de faire un show en échange d’un Sprite et d’une casquette. C’est fini et c’est tant mieux. Ce n’est bon pour personne et encore moins pour la promotion de l’expression. » Venir du hip-hop devient un atout. C’est le cas de Pash, du groupe Résurrection, qui danse pour la compa-gnie Moebius, ou de Sylvain Wenethem désormais diplômé d’État en danse contemporaine et professeur au conser-vatoire de musique dans le Nord. C’est également vrai dans le graff où les contrats se multiplient dans le public, avec des ateliers et des commandes des collectivités, mais aussi dans le privé. Le crew ATM organise des stages de Nouméa à Koumac, et des graffeurs réalisent régulièrement des fresques pour les magasins et chez les particuliers. Reste le rap qui, malgré un sérieux décollage en 2013, aura du mal à faire vivre ses interprètes faute de vendre des disques.

Un mouvement par et pour ses pratiquantsMais ce qui anime les jeunes, ce n’est pas vraiment l’argent. Leur motivation : la passion, l’énergie et la volonté de faire toujours mieux. C’est dans cette optique que des associations et des crews se sont structurés, comme Street Force Attitude ou Urban Evolution (association du crew UBC) qui se chargent désormais d’orga-niser les grands événements du mouve-ment. Un objectif que la Province sud s’était fixé dès son engagement en 2008. Le crew Résurrection de Rivière-Salée a également intégré dès le départ une dimension sociale importante en insis - tant sur la transmission. En formant les jeunes (les formateurs de demain), ils assurent la relève tout en leur permettant de s’insérer, ce qui a déjà fonctionné pour pas mal d’entre-eux, notamment grâce à des événements comme l’Ecole de rue, la première école de hip-hop. Concer-nant le Boty NC, la province envisage même, à terme, qu’il soit directement porté par les acteurs du mouvement. L’âge de la maturité est pour bientôt. En attendant, place au spectacle avec la quinzaine du hip-hop, l’occasion pour tous les breakers, rappeurs, slameurs, Yamaks, beat boxeurs, Dj’s et graffeurs de montrer l’étendue de leurs talents.

© Montage : Salamandre

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YAMAK : Le mouvement, c’est tout un artIls pratiquent l’art du déplacement (ADD), une discipline qui se rapproche du mouvement hip-hop par ses valeurs et surtout ses adeptes. La plupart des Yamaks calédoniens font de l’ADD et du break. Connus pour leurs spectacles depuis quelques années, ils ont passé la vitesse supérieure en montant leur as-sociation dans l’optique de créer une école. C’est chose faite depuis avril 2013. L’Ecadd s’adresse à toutes et tous. La seule chose demandée est de « rame-ner son sourire », glisse Yann Hnautra, le président d’honneur des Yamaks et membre fondateur des mondialement célèbres Yamakasis. « Cette activité nécessite une discipline de vie et permet aux jeunes de trouver des valeurs anciennes, comme l’entraide, la cohésion de groupe, le dépassement de soi et l’ouverture d’esprit qui n’étaient plus comprises. Elles renaissent aujourd’hui de façon différente. » Valeurs que souhaite transmettre l’école à travers deux objectifs : promouvoir l’ADD et aider les jeunes en perte de repères grâce à l’insertion par le sport. Ainsi, avec le soutien des collectivités, l’Ecadd propose des initiations gratuites, des stages et des spectacles, et ne lésine pas sur la formation à la sécurité : « Nous sommes très attentifs à cela, souligne Kengy, l’un des deux formateurs diplômés de l’école. C’est en adéquation avec nos valeurs. » Ne manque plus qu’un QG. L’idéal serait un dock d’une centaine de mètres carrés avec, si possible, un loyer raisonnable. À bon entendeur…L’Ecadd accepte les élèves à partir de 6 ans. Contactez l’association au 89 78 62 ou sur la page Facebook (Yamak Pacifique). Vous pouvez également joindre l’école sur [email protected].

Zulu Nation, à l’origine du hip-hopIls ont aujourd’hui l’âge d’être grands-pères, voire arrière-grands-pères… Ils, ce sont les fondateurs de la Zulu Nation et plus particulièrement le Dj Afrika Bambaataa. Créée en 1973 dans le Bronx, l’organisation était une alternative aux gangs et prônait la canalisation de la violence par l’expression artistique, comme la musique, la danse ou la peinture. Ce sont ces valeurs qui ont donné naissance à la culture hip-hop.

Nouméa, poumon du hip-hopNouméa et plus généralement le Grand Nouméa, est LE lieu de déve-loppement du mouvement hip-hop. Mais il est très largement nourri par les Calédoniens des Îles et du Nord. Avec l’accès à Internet et les différents ateliers organisés un peu partout, des crews se montent dans le Nord, en particulier à Koné ou encore à Wé.

GRAFFLa Calédonie sous les bombesLes mentalités ont évolué depuis le « Nic Ta Clope » de Prechal, il y a une quinzaine d’années ; l’un des pre-miers graffs de Nouméa encore visible à côté de l’entrée du CHT. Désormais, ce sont les collectivités et les particuliers qui commandent des fresques sur les murs des villes, des maisons de retraite, des magasins… Reconnus comme de véritables artis-tes, quelques graffeurs du crew ATM (Artistes trop magik) ont pu, grâce au festival Pour exister, tisser des liens avec des artistes et participer à un festival international aux Pays-Bas. Mais si d’un côté, le mouvement devient visible et se structure, de l’autre, le « vandale » laisse encore des tags (signature). La motivation ? « C’est la même que les publicitaires, explique Kuby, ancien « vandale ». Les 4 par 3 nous sont imposés. Les badauds n’ont rien demandé à per-sonne mais on leur impose ces pubs. Le graffiti, c’est le même principe. On pose son nom, il faut qu’il soit vu le plus possible. Ici, ça a pris de l’ampleur peut-être parce qu’il y a un gros besoin de reconnaissance. Mais c’est ambigu parce que l’on parle de délinquance, alors que les tagueurs ne cassent rien. Ils peignent seule-ment. » Pour Kuby, ce sont bien des ateliers dans les quartiers qui l’ont mis dans le droit chemin : « Quatre heures de moins à traîner dehors ; j’ai appris ce qu’était le travail et surtout, ça m’a éveillé la conscience. »Vous pouvez joindre le crew ATM par mail à [email protected] ou par téléphone au 95 38 82 (Gaëtan). Kuby de Calegraff peut être joint au 99 16 58 ou sur son Facebook. Kuby est également rappeur, certains de ses morceaux peuvent être écoutés sur You Tube.

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DOSSIERLE REXLa nurserie du mouvement hip-hopD’un simple toit, le Rex est devenu le point de ralliement du mouvement, même si le hip-hop reste très pratiqué en dehors, notamment les mercredis au kiosque de la place des Cocotiers. La structure peut accueillir 500 personnes et, contrairement à ce que beaucoup de jeunes pensent, le Rex ne s’occupe pas que des meilleurs. Il ne s’intéresse pas qu’au hip-hop non plus. Les Bgirls et Bboys ont fait de la place à d’autres styles, comme le ragga dance-hall, la danse contemporaine et même le karaoké. Tous styles, toutes disciplines, toutes ethnies, toutes classes sociales confondues… Et, véritable opportunité, la struc-ture communale offre la possibilité de réaliser des vidéos, d’enregistrer de la musique et d’être en contact avec des artistes des plus grandes compagnies de danses calédoniennes qui viennent s’y entraîner. Pour s’inscrire au Rex, vous avez besoin de 1 000 francs, de deux photos d’iden-tité et de la signature des parents pour les mineurs. L’inscription donne accès aux ateliers, aux animations et à un carnet de chèques culture. Contact sur Facebook à « LeRex Nouméa » ou par téléphone au 28 26 29.

RAPLa musique en plein beatDidier Mindia, Ybal Khan, Kydam, Vandal Position, La relève, Dj SE… Le rap calédonien est encore plutôt underground mais révèle déjà ses grands noms et vend ses disques dans les bacs ou sous les manteaux. Une nouvelle généra-tion de MC’s a débarqué, entendue sur Océane FM lors des Open Mic Urban Street (session où les musiciens chantent librement) animés par Keb en 2012-2013. Le collectif Ina Di Street draine la plupart des nouveaux acteurs du rap local. Des soirées clash (sorte de battle en rap où les adversaires s’envoient des moqueries) et freestyle bag (impro autour d’objets tirés au hasard d’un sac) sont organisés à l’Imprévu, à Koumac ou plus simplement dans la rue autour d’un « guetto blaster ». Au Rex, les ateliers d’écriture proposés par l’asso-ciation 10versCités se combinent à ceux de musique assistée par ordinateur (MAO). « Mais ce qui change vraiment, note Paul Barri, alias PaBlö, rappeur, membre fondateur d’Ina Di Street et animateur au Rex, c’est l’arrivée de beat maker. Avant, on reprenait des sons et on rappait dessus. Maintenant, on peut créer la musique du début à la fin. Les beat makers postent leurs créations sur la page Facebook d’Ina Di Street que les MC’s récupèrent ensuite pour poser leurs voix. » Cette année, la quinzaine du hip-hop mettra en avant le rap et plus précisément le beat-box. Juice, beat-boxeur mondialement connu, en sera l’invité de marque. Pour plus de renseignements sur les ateliers, contactez PaBlö au Rex.

Un doc pour tout savoirSi le mouvement vous intéresse, visionnez le documentaire de Vin-cent Lépine alias 120. Sur votre moteur de recherche, tapez Pour exister ou allez sur You Tube. Vin-cent Lépine a également réalisé deux autres documentaires sur le mouvement qui pourraient être diffusés prochainement.

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Santé/Beauté

Le pouvoir des fleurs

Par Aurélie Cornec

Après les bains de soleil et de mer estivaux, ma peau a bien besoin de faire place nette. Rien de tel qu’un bon gommage qui, en éliminant les cellules mortes, va affiner le grain de peau, uni-fier le bronzage et stimuler le renouvel-lement cellulaire. Ayant entendu parler, avec beaucoup d’éloges, du « gom-mage aux fruits et pétales de fleurs » de l’Aqua Royal Spa, je cours prendre rendez-vous pour tester ce soin « hydra-tant et relaxant ». Ça débute par un

gommage tout doux, très agréable pour ma peau sensible. « Ce gommage doux convient à tous les types de peau, assure Jessica, la responsable du Spa. L’idéal est de le combiner avec un masque cor-porel aux fleurs d’hibiscus. »

Produits 100 % naturelsL’exfoliant est composé de pulpe d’ana-nas, d’avocat, de pétales d’hibiscus, de rose et d’ylang-ylang. Une odeur et une texture divines. Après la douche, trois types d’hydratants sont proposés : un sérum, un velouté ou une crème, plus riche. Le résultat est immédiat : ma peau est plus lisse, plus douce. Après cette vraie pause bien-être, on peut continuer à se prélasser dans l’espace détente avec une bonne boisson. Il faut comp-ter 5 000 F pour ce soin de 35 mn mais retrouver, à 30 ans passés, une peau de bébé : ça n’a pas de prix !

Aqua Royal SpaComplexe Château Royal - 140, promenade Roger-Laroque - Val Plaisance Tél. : 29 64 44 - Fax : 29 64 45Lundi au vendredi : 8 h/20 h - Samedi : 8 h/18 h Dimanche : 9 h/18 h

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Santé/Beauté

C’est décidé, demain je vapoteElles promettent de se débarrasser des méfaits du tabagisme, tout en gardant le plaisir de « fumer ». Les cigarettes électroniques, ou vapoteuses, ont envahi les rayons des magasins spécialisés comme ceux des stations-service. Petit guide pratique pour bien choisir sa e-cigarette.

La jetableÀ moins de 1 200 F, son prix reste imbattable. Goût tabac, fraise, menthe ou café, avec ou sans nicotine, elle pro-met selon les modèles environ 400 bouf-fées, soit l’équivalent d’un paquet à un paquet et demi. Mais on ne peut régler ni la vapeur produite, ni changer de goût en cours d’utilisation ou réajuster le taux de nicotine. Pas vraiment écolo-gique non plus, elle est plutôt conseillée à ceux qui voudraient tester le vapotage avant de se lancer dans un achat plus coûteux.

La batterieLes vapoteurs – utilisateurs de ciga-rettes électroniques – parlent de « hit », d’ « e-liquide » ou encore d’« atomiseur, clearomiseur, cartomiseur », mais pour faire le bon choix parmi les centaines de modèles d’e-cigarettes disponibles sur le marché, « il faut d’abord se pen-cher sur la batterie, explique Alexandre Martins, gérant de La Cigaverte, à Nou-méa. Quand un client vient me voir pour acheter sa première cigarette électro-nique, je lui demande d’abord quelle est sa consommation journalière de tabac. Ça permet de choisir un modèle dont la batterie aura une autonomie suffisante pour tenir toute la journée ».

Vapeur et « hit »Là encore, le choix est aujourd’hui plé-thorique sur ce marché en pleine expan-sion. « Il y a des modèles qui produisent beaucoup de vapeur, d’autres peu. On peut opter pour la vapeur froide – qui donne plus de saveur à la bouffée

Par Charlotte Mannevy

26 Mars-Avril 2014 #0 020

ÉVALUEZ VOTRE AUDITIONDemandez conseil : Maud ESTRADEune audioprothésiste diplômée d’État à votre écoute

Cochez par oui ou non et parlez-en à votre audioprothésiste

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Santé/Beauté

inhalée –, tiède, ou chaude », poursuit Alexandre Martins. Quant au “hit“, il s’agit en fait de la perception de l’inha-lation sur la trachée, une sensation que connaissent bien les fumeurs, et dont certains ont bien du mal à se passer. C’est aussi quelque chose que l’on peut adapter en fonction des modèles. »

L’e-liquideUne fois que l’on a trouvé sa vapoteuse, il faut encore choisir son e-liquide. Si des centaines de parfums sont aujourd’hui disponibles, deux éléments majeurs doi-vent être pris en compte. D’abord la com-position. En plus de l’éventuelle nicotine, « dans un e-liquide, il doit y avoir du propylène glycol, de la glycérine végé-tale, de l’eau et de l’alcool. C’est tout », explique le gérant de La Cigaverte. Tous ces éléments doivent être clairement indiqués sur l’étiquette. S’il y a d’autres composants ou en l’absence d’étique-tage, passez votre chemin. Deuxième élément clé pour les accros au tabac, le dosage en nicotine : on trouve des fioles contenant 0, 7, 11, 18 mg de nicotine, voire plus. Si on a l’habitude de fumer 20 cigarettes par jour d’une marque à 0, 9 mg de nicotine, le calcul est le sui-vant 0,9 x 20 = 18. Un sous-dosage peut conduire à l’échec, mieux vaut donc commencer par un choix réa-liste et ne pas tenter dès le départ de diminuer son taux de nicotine journalier.

Se faire bien conseillerDe 1 200 F environ la cigarette jetable, jusqu’à 35 000 F pour un modèle titane taillé dans la masse avec nacre et or, il y a presque autant de tarifs que d’e-cigarettes. On peut aussi trouver des cigares (9 000 F environ) et des pipes électroniques (13 000 F). Pour que l’investissement soit rentable et que la e-cigarette ne reste pas au fond d’un tiroir, mieux vaut s’adresser à un vendeur spécialisé. Il doit être capable de vous guider, de l’achat de la batterie au choix de l’e-liquide, en vous interrogeant sur vos goûts et votre consommation.

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Santé/Beauté

Les masseurs se fédèrentPar Aurélie Cornec

L’association Synergia, qui regroupe des massopraticiens de bien-être et de réflexologie, a été créée en 2013. La structure tend à professionnaliser les masseurs et obtenir une certaine recon-naissance. Synergia a déjà mis en place une charte qui « représente une sorte de label calédonien des massages en 10 points fondamentaux concernant la pratique et la professionnalisation

des massages. Chaque adhérent s’en-gage à l’appliquer et à l’afficher dans son cabinet », précise Élodie, la prési-dente. Cette charte implique notam-ment que le praticien soit déclaré, assuré, diplômé et qu’il utilise un ma-tériel propre. Synergia compte aujour-d’hui 11 adhérents qui, en signant cette charte, garantissent un massage de qualité.

Plus d’infos sur la page Facebook SYNERGIA ACMPBEER

Maison de beauté LavillaPar Sandrine Chopot

Bienvenue dans l’univers de LAVILLA, dédié à la beauté et au bien-être, à deux pas de la plage de la BD. À la carte, pour elle et lui, ce temple de la beauté dispose d’un espace esthétique, ainsi que d’un salon de coiffure avec les pro-duits de l’emblématique marque Carita. Pour en finir avec cette maudite cellu-lite, une équipe de professionnels éla-bore des cures sur mesure à partir de méthodes exclusives d’amincissement

par ultrasons, radiofréquence et champ magnétique. Tout y est, espace vente de produits Carita et Skinceuticals, sauna, hammam, piscine chauffée, coin détente et relaxation, restauration minceur et détox … demandez votre carte membre VIP, elle donne accès aux offres spéciales ainsi qu’un accès illimité aux sauna, ham-mam et piscine. LAVILLA vous ouvre les portes de la Haute Beauté où tout est luxe, calme et volupté.

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Produits ECOSYSTEM Propriétés et utilités pour l’organisme

Dans notre société, l’alimentation est devenue indus-trielle ; cette transformation lui fait perdre une grande partie de son rôle, l’apport en vitamines et minéraux. De plus, un certain nombre de perturbations poten-tielles augmente les besoins en nutriments et favorise le déséquilibre vitaminique et minéral des individus ; ces perturbations peuvent être liées à des facteurs physiologiques (stress, exercices intenses, croissance, vieillesse...), des facteurs entraînant une alimentation déséquilibrée (régime, absence de motivation à cui-siner, repas en dehors du domicile), des facteurs dus à des agressions diverses (pollution, coup de froid), une baisse de la qualité des aliments (nitrates, sulfates, plomb, mercure…), tabagisme, alcool, cannabis...C’est pourquoi les compléments alimentaires sont devenus nécessaires pour compenser toutes ces carences, qui, à terme, dérèglent nos organes et affaiblissent notre organisme, et ce, toute l’année. NATURE & HARMONIE – distribué chez PROMO’COM2, Rue Paul Mourot – Portes d’argent (face à la colline des Poètes) – Tél. : 466 337 / 76 41 62 – Fax : 466 647Mail : [email protected]

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Santé/BeautéBeautéSanté/BeautéBeautéBeautéBeautéSanté/BeautéBeautéSanté/BeautéSanté/Beauté

Et si on swimmait in English ? Marie Jeanne Stevaux

Prenez une professeure d’aquagym parlant couramment la langue de Shakespeare, équipez-vous de flot-teurs, planches, frites et autres bouées, puis direction baie des Citrons pour une trempette sportive en mer d’envi-ron une heure. C’est ce que propose Claudine Jego à raison de deux à trois fois par semaine, de quatre à cinq : « Bien que ce loisir soit déjà pratiqué en mer, le concept est aussi de s’amuser autour d’un cours tout en anglais. » Et d’une brassée deux coups : on renforce sa musculature tout en améliorant son anglais. Même les moins doués dans l’apprentissage d’une langue étrangère peuvent tenter l’expérience. Rien de tel qu’un bon bain… linguistique !

Contact : 84 41 69

Le fitness qui marche sur l’eau Par Virginie Grizon

Vos fessiers vont adorer cette nouvelle activité plein air. Le fitness paddle débar-que à Nouméa et pourrait bien devenir le nouveau sport à la mode cette année. En plus d’être une alternative amusante au fitness classique, cette activité fait travailler l’équilibre et renforce le dos. Nouméa Sup School organise plusieurs cours de fitness paddle par semaine,

encadrés par une monitrice, au Kuendu Beach. Le club MD plaisir à l’Anse Vata s’y met aussi et devrait, en outre, déve-lopper des cours de yoga sur paddle.

Renseignements :Noumea Sup School – Kuendu Beach : 77 16 71ou MD plaisir – Anse-Vata : 76 59 09

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Sex

Passez à la casserole !

Sexe et cuisine font bon ménage. La première faute de l’homme ne fut-elle pas de manger le fruit défendu ? Depuis Adam et Ève, notre imagination a fait bien du chemin. Voici quelques idées pour vous mettre l’eau à la bouche.

Par Mathurin Derel

Adam et Ève, notre imagination a fait

XVIIIe siècle que l’on doit le plus en la matière. Huîtres, champagne et cho-colat se sont imposés comme des mets raffinés prompts à exciter le désir. Si les huîtres et le champagne se consomment sans artifices, il en va tout autrement pour le chocolat qui s’agrémente, se chauffe, se durcit selon les envies. Toujours au XVIIIe siècle, offrir une tasse de chocolat chaud revenait à afficher clairement ses intentions coquines… La pratique était même si courante que l’Église dut intervenir pour calmer les ardeurs des jeunes amateurs de chocolat. Désormais, le chocolat sert davantage à enduire le corps de son ou sa partenaire. Mais attention à ne pas l’appliquer trop chaud. Et pour profiter au maximum de ses bienfaits, choisissez de préférence du noir à plus de 70 % de cacao.

Péchés tout mignonsTout le contenu du frigo peut faire l’affaire, toutes les recettes sont bonnes pour se faire du bien, à commencer par les

indémodables comme la glace, la chantilly ou encore

les fraises. Les magasins spécialisés proposent également des produits par-faitement adaptés et l’on ne parle pas des préservatifs au vague goût de fraise ou de banane. On peut par exemple trouver des poudres, des huiles savou-reuses ou encore des peintures au chocolat, le tout évidemment comes-tible… Un délice. Les sex-shops ont bien changé et se sont adaptés à une clientèle qui compte beau-coup plus de couples et de femmes, précisément à la recherche de ces petits plaisirs. Alors, en dessert, vous prendrez bien un string-bonbon, une pâtisserie coquine ou un peu de gingembre confit ? Ou les trois, c’est à vous de voir, le tout est de bien finir toute votre assiette.

Passer à la casserole, pimenter sa vie sexuelle, avoir faim de l’autre, boulimie de sexe… C’est à croire que les jeux amoureux sont à eux seuls un pan de l’art culinaire. Après tout, dans la cuisine comme dans le sexe, tout passe d’abord par la bouche. On peut tout simplement commencer par faire l’amour dans sa cuisine, mais bien d’autres douceurs trouvent leur place au grand banquet, sans compter celles que l’on peut imagi-ner dans l’intimité des draps.

Tartine-moi de chocolat !L’érotisme culinaire est de toutes les époques. Déjà chez les Grecs, au cin-quième siècle avant Jésus-Christ, les poèmes foisonnaient de métaphores plus ou moins croustillantes. Mais ce sont bien aux libertins français du

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Sex

LA RECETTELe pain d’épices… Interdit au moins de 18 ansIngrédients : 3 fonds d’artichaut cuits et égouttés, ½ bâton de réglisse, 10 feuilles de menthe, 1 tasse de café fort, 75 g de miel à la gelée royale, 100 g de confiture de figues, 50 g de sucre, 150 g de farine de blé, 50 g de farine de fèves, 6 œufs de caille, ½ tasse de rhum au bois bandé, 3 cuil. à café de poudre d’épices (poivre, cannelle, muscade, giro- fle, bois bandé, ½ rhizome de gingembre frais, céleri), 10 noix concassées, 10 amandes entières, ½ sachet de levure chimique, 1 cuill. à café de bicarbonate de soude.

Préparation : Réduire en purée les fonds d’artichaut. Mélanger à feux doux la réglisse, la menthe et le café, laisser infuser 20 mn. Mélanger à feux doux dans une casserole le miel, la confiture et le sucre.Mélanger les farines avec les œufs de caille entiers. Ajouter à la matière sucrée, l’artichaut, le café, le rhum. Incorporer les épices. Faire chauffer 5 mn en alternant feu fort et feu doux. Bien mélanger et laisser reposer une nuit.Reprendre la cuisson du sirop, ajouter les noix, les amandes, la levure et le bicarbonate. Cuire 5 mn. Verser sur la farine et pétrir. Mouler et cuire 20 à 30 mn dans un four à 150° (th. 5). À conserver coupé en morceaux.

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Le oin de la famille

Une année sans fausse noteSommeil, alimentation, sport… Comment aider son ado à réussir son année scolaire ? Tout est une question de dosage et, surtout d’écoute, selon Bernard Michel, médecin psychiatre au Casado.

Par C.C

Se coucher plus tôtExit le Mobilis ou l’iPad dans le lit pour envoyer des messages aux copains. Uti-liser un écran le soir réduit la durée de sommeil et dérègle la sécrétion de méla-tonine (l’hormone de l’endormissement). Or, un sommeil insuffisant favorise l’obé-sité car il diminue la leptine, qui régule l’appétit. Encouragez votre ado à lire et à faire travailler son imagination. « Va-lorisez-le en acceptant ce qu’il devient, conseille Bernard Michel, médecin psy-chiatre au Casado. L’adolescence est le temps des émois amoureux et des ques-tionnements par rapport à son image. » Ajoutez à cela les changements hormo-naux, on comprend que l’ado soit sujet aux insomnies.

Attention aux troubles alimentairesMon ado a un appétit sans fin un jour, et cale devant son assiette le lendemain. C’est grave docteur ? Tout dépend. En cette période de croissance, les besoins nutritionnels sont importants, mais s’équilibrent sur plusieurs jours. L’essen-tiel est de lui apprendre à manger équili-bré et à ne pas sauter les repas. « Lorsque des comportements bizarres apparais-sent, comme le refus de partager le repas à table ou se servir dans le frigo la nuit, en cachette, il faut s’assurer qu’il s’agit d’un comportement passager et non organisé », prévient le Dr. Michel. Certains troubles comme l’anorexie mentale nuisent gravement à la santé. « Le manque de sodium, de potassium, de magnésium perturbent le métabo-lisme », signale le psychiatre. Perte de poids, fatigue, arrêt des règles, ongles ternes, chute de cheveux, etc. Si ces symptômes apparaissent, une consulta-tion s’impose.

Soyez sport Pour un ado, avoir une activité sportive ou artistique en dehors des heures de classe est « fondamental. Faire partie d’un groupe aide à se sociabiliser. L’ado-lescent se retrouve au contact d’un autre adulte qui lui montre une manière

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de penser différente de celle de ses parents ». Rien ne vous interdit non plus de chausser vos baskets pour aller courir ou faire une partie de foot avec votre enfant.

Moins d’écransSans en arriver à des situations extrêmes comme interdire la télé ou Facebook qui risquent de « marginaliser votre ado, il faut trouver un juste milieu » quant à l’utilisation de tous ces écrans qui envahissent notre quotidien. Deux heures par jour, c’est déjà beaucoup. Car non seulement ces objets « rem-placent notre capacité à penser », fait remarquer le médecin, mais ils ont éga-lement « un impact au niveau visuel, ils provoquent des maux de tête et perturbent l’endormissement ». Propo-sez-lui des alternatives en « éveillant sa curiosité au monde » par la lecture, les sorties nature. Cela l’aidera à déve-lopper sa créativité. N’oubliez pas non plus de vous intéresser à ce qu’il aime. C’est primordial pour un adolescent de se sentir reconnu et accepté.

Centre d’accueil et de soins pour adolescent (Casado)18, rue Jean-Baptiste DézarnauldsCentre-ville de NouméaTél. : 25 52 33 ou à [email protected]

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ou artistique en dehors des heures de classe est «d’un groupe aide à se sociabiliser. L’adolescent se retrouve au contact d’un autre adulte qui lui montre une manière : 25 52 33 ou à [email protected]

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Le oin de la famille

Un nouveau spot pour les jeunesPar Marie Jeanne Stevaux

Comment obtenir une bourse ? À qui s’adresser pour suivre une formation ? Qui contacter pour un working holi-day ? S’inscrire à l’université, vers qui se tourner ? Et la carte Jeunes ? Com-ment mieux préparer un entretien d’em-bauche ? Avec qui discuter des projets de vie ? À l’espace Jeunes, toutes ces interrogations trouveront forcément une réponse comme l’explique Joane Païdi, la responsable : « Notre rôle est d’identifier les besoins afin de pouvoir apporter l’information la plus concrète possible. Nous sommes une sorte de guichet unique : un seul

endroit pour obtenir tous les renseigne-ments pratiques, y compris ceux de la vie quotidienne. » Sur cette plate-forme de 400 m2, les jeunes accèdent à de la documentation, à un espace pour échanger des idées, à des ordinateurs connectés à Internet ; il y a même un coin pour les tout-petits pendant que maman ou papa vont à la pêche à l’info. Et pour davantage de confidentialité, des bureaux ont été prévus pour des

S’informer, rencontrer ou simplement partager des idées, l’espace Jeunes de la Province sud, c’est tout cela. Accessible aux 12-26 ans, cette plate-forme innovante a ouvert ses portes début janvier. Entrez sans frapper…

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entretiens individualisés. L’équipe com-prend six professionnels, des conseillers expérimentés jeunesse et un animateur multimédia. Cerise sur le gâteau : ate-liers, conférences, bons plans, forums et expositions sont aussi inscrits au programme.

Pour en savoir plus, l’espace Jeunes se situe au 4, rue de Sébastopol. Ouvert même le samedi matin, de 9 h à midi.

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ulture

Ça va groover !Par Aurélie Cornec

Photos Niko Vincent

Ouvert depuis janvier dernier en lieu et place du Piano Bar, le Groove séduit déjà par son ambiance feutrée et sa programmation éclectique. Entre concerts de jazz, swing, pop, blues, folk et autres musiques du monde, de beaux moments musicaux en perspective pour les mélomanes de tous bords. Avec sa cave à vin, son patio, sa petite scène ou encore sa déco soignée, le Groove a su créer une véritable atmosphère intimiste. Ambiance Jazz Club garantie !

Le Groove5, rue Jules-GarnierBaie de l’Orphelinat – NouméaTél. : 26 28 80Ouvert du mardi au samedi de 19 h 30 à 3 h du matin.

Un été au ciné fait un cartonPar Virginie Grizon

Malgré les soirées pluvieuses, la dixième édition d’Un été au ciné a remporté un véritable succès puisque 10 000 person-nes ont assisté aux projections. « L’an der-nier, il y en a eu 11 000 pour 35 séances. Cette année, il n’y en a eu que 30 donc on peut dire qu’on a battu notre record », se réjouit Christine Aïfa, chef du service du développement artistique et culturel à

la Province sud. Le film, Le Grand Bleu, diffusé sur la plage de la BD, a remporté le plus gros succès avec 1 570 spec-tateurs. « Je pense que l’an prochain, nous referons des séances sur la plage avec un écran dans l‘eau », poursuit la responsable. Les trois séances au parc forestier ont remporté un score hono-rable avec 900 entrées à chaque fois.

Caméléon fait sa rentrée !Par Aurélie Cornec

La saison 2014 proposée par la Compa-gnie du caméléon sera internationale ou ne sera pas ! Et elle a commencé fort fin février avec François Morel et Olivier Sa-ladin : Bien des choses a été joué à gui-chet fermés. Trois autres rendez-vous à ne pas manquer :

• Âme en apesanteur, du 24 mai au 1er juin au centre culturel du Mont-Dore. Une balade inspirée de Chaplin et Mar-ceau par des mimes ukrainiens.

• Hôtel Paradiso, du 27 juin au 13 juillet au centre culturel du Mont-Dore. Une comédie masquée, jouée par les Alle-mands de la famille Flöz.

• M², du 5 au 14 septembre au Théâtre de l’île. Un spectacle mêlant jonglage et arts du cirque.

Plus d’infos sur www.camaleon.nc M2

DR

SORTIR

SPECTACLE

CINÉMA

© Fabrice Verger

Hôtel Paradiso

DR

34 Mars-Avril 2014 #0 020

Page 35: Magazine dkle 20

ulture

DR

Toute l’Histoire illustréePar Sandrine ChopotDeux cent vingt pages, des textes clairs,

concis et génériques, 327 documents, 60 % de photographies, cartes et sché-mas inédits qui ont pu être exploités grâce au service des Archives de la Nou-velle-Calédonie. Fruit d’une réflexion maturée de 30 années de recherche et d’enseignement, Histoire illustrée de Nouvelle-Calédonie est le dernier livre de l’historien Frédéric Angleviel, paru aux éditions Footprint Pacifique. De l’arrivée des Austronésiens à la communauté de destin, 1100 av. J.-C./2013 ap. J.-C., cet ouvrage, accessible à tout public, offre une vision complète des hommes, des faits et des évolutions qui ont bâti la Nouvelle-Calédonie, et éclaire nos ré-flexions pour construire un avenir de paix et de prospérité.

Histoire illustrée de Nouvelle-Calédonie, en libraire et grandes surfaces, à 4 500 F.

LITTÉRATURE

© F

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Maloya, les secrets de l’océanMaloya est un ouvrage signé par Lydie Gardet, pour les illustrations, et Manuel Touraille pour les textes. C’est l’histoire d’une poupée qui découvre l’océan et ceux qui le peuplent. Salué par le prix Emergence du centre culturel Tjibaou, ce projet était à l’origine destiné au spec-tacle vivant. Mais grand bien en a pris aux auteurs de le coucher sur papier. Ce livre pour enfants vise à sensibi - liser sur la nécessité de préserver notre environnement et l’urgence d’en prendre conscience. C’est beau et ça a du sens, à découvrir absolument.

Maloya, de Manuel Touraille et Lydie Gardet, édité par L’herbier de feu.

DR

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C NetC Net

La gravure 3D débarque sur le Caillou !

Par Marie Jeanne Stevaux

Un portrait, un paysage, un bateau, un logo ou encore un signe astrologique en relief, incrusté comme par magie dans un bloc de cristal, carré, rond ou en forme de cœur, biseauté ou non, des trophées, des porte-clés personna-lisés et même des urnes mortuaires… Pacific laser 3D est la seule boutique du territoire qui propose un concept inno-vant et original : la gravure en 2D et 3D sur verre optique, façon cristal. « L’idée a jailli lors d’un séjour en Thaïlande où nous avons découvert ce type de pro-duits, explique l’un des gérants. Ce sont de beaux objets personnalisés esthé-tiques et décoratifs pour les particuliers et pourquoi pas, les entreprises. Cette activité n’existant pas jusque-là sur le

territoire, nous avons donc décidé de nous lancer. » Le principe de la 2D : à partir d’une simple photo, un fichier sur clé USB ou un mail, le document est retravaillé via un logiciel, avant d’être gravé, quasiment en deux temps trois mouvements, à l’intérieur d’un bloc de cristal par un puissant laser. Pour la 3D, si la technologie est identique, c’est le procédé de la photo de départ qui diffère. « Nous faisons nous-mêmes les clichés avec un appareil photo spécial et réalisons du relief à 180° », précise-t-il. Gravures en 2D ou 3D, les résultats sont non seulement bluffants, mais surtout aux mêmes tarifs. Alors, un cadeau original et unique ? Foncez chez Pacific laser 3D !

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© Patrick Chalas

Par Marie Jeanne Stevaux

© Patrick Chalas

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36 Mars-Avril 2014 #0 020

Page 37: Magazine dkle 20

C NetC Net

Plonger dans la 3e dimension !

Par Marie Jeanne Stevaux

Une machine qui a tout l’air d’une imprimante, plastique, titane, céra-mique ou fer pour remplacer l’encre, une plaque de verre au lieu de la feuille de papier, un mouvement de haut en bas à chaque couche de matériau déposé et l’objet prend forme, comme par magie : c’est l’impression en 3D. Conçue au départ pour le prototypage, cette technologie fait aujourd’hui des émules, auprès du grand public et des professionnels. Direction Quartier Latin, chez Gino D’Angelo, importateur et distributeur exclusif de 3D Systems : « C’est un procédé génial pour fabri-

quer ou reproduire tous les objets. Si j’importe des machines, je propose aussi de la prestation de conception de pièces. » Figurines, vaisselle, coques pour téléphones, prothèses dentaires, pièces mécaniques, plastiques, élec-troniques… le champ des possibles est immense. « Ce n’est pas de la science-fiction, mais bien la troisième révolu-tion industrielle. Dans quelques années, tout le monde aura son imprimante 3D », déclare-t-il. Il est vrai que la repro- duction des organes humains a bien avancé et on pourra peut-être même un jour imprimer… sa propre maison.

Comment ça marche ? Pour bien comprendre le procédé, le point de départ peut être un objet que l’on va scanner, ou un modèle dessiné à partir d’un logiciel, ou encore un fichier 3D disponible via des sites de partage gratuits sur Internet. Une fois que toutes les caractéristiques ont été définies (taille, densité, qualité de la texture), l’imprimante reçoit un signal pour lancer la fabrication. Et… miracle, couche après couche, la pièce est née.

#00 20 Mars-Avril 2014 37 #0020 Mars-Avril 2014 37

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C Net

Boire ou conduire… Par Aurélie Cornec

… il faut choisir, chacun le sait. Il est pourtant parfois difficile d’être sûr de pouvoir prendre la route : un verre de trop peut s’avérer fatal, selon sa situation à l’instant T. Un assureur propose, via son site Web, un simulateur de taux d’alcoo-lémie. Après avoir entré différentes infor-mations : sexe, poids, type de nourriture et nombre de verres consommés, âge, etc., le logiciel évalue les risques. Une courbe d’alcoolémie indique le nombre d’heures à attendre avant de pouvoir reprendre le volant. Un outil intéressant, à condition de penser (et pouvoir) se connecter en fin de soirée…

Infos sur www.agpm.fr

Les impôts, c’est NetPar Charlotte Mannevy

Côté sécurité, la Calédonie a fait le choix d’un compte unique d’utilisateur. Pour se connecter en toute confiance, l’utili-sateur devra fournir trois informations : le numéro du foyer fiscal, l’identifiant fiscal et le numéro de télédéclarant. « La combinaison de ces trois données permet de se connecter en toute sécu-rité, puisqu’elles sont personnellement adressées à chaque contribuable sur des supports différents », précise Olivier Faivre, chargé de projet à la Direction des services fiscaux (DSF). Les deux premiers sont inscrits sur l’avis d’imposition, le dernier – le numéro de télédéclarant – sera envoyé à chaque Calédonien par courrier. Avec le compte sécurisé ainsi

créé, on pourra par la suite, et ce, dès la fin de l’année, gérer également ses prélèvements automatiques ou son paie-ment mensualisé. Du côté de la DSF, la télédéclaration permet aux agents de se décharger des tâches répétitives (sai-sie des données, numérisation) pour se concentrer sur les dossiers plus épineux. Pour le contribuable, l’intérêt est évident, puisqu’il peut effectuer ses démarches de chez lui, quand il le souhaite, et accé-der aux informations le concernant sur le Web. En métropole, où ce service est né il y a dix ans, un tiers des déclarations se font désormais via Internet.

www.impots.nc

Depuis cette année, tous les Calédoniens peuvent déclarer leurs revenus sans bouger de leur fauteuil. Pour inciter les contribuables à déclarer en ligne, le Congrès a voté une réduction d’impôt de 5 000 F pour chaque télédéclarant. Ceux-ci bénéficieront également d’un délai allongé pour remplir leur déclaration : jusqu’au 20 mai pour les Nouméens et jusqu’au 27 mai pour les autres, soit plus d’un mois de répit supplémentaire.

38 Mars-Avril 2014 #0 020

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C Net

Le Caillou passe au 3.0Par Charlotte Mestre

Les applis locales fleurissent sur la toile au point que même les collectivités s’y mettent. Ainsi, le gouvernement a lancé une application Ile Propre pour localiser les décharges sauvages de toute la Calé-donie. Face à son succès, une nouvelle version en partenariat avec des associa-tions environnementales doit voir le jour d’ici avril. Autre domaine, autre admi-

Kikoo.nc, Connecting People

Par Charlotte Mestre

Dans la série « nouvelle qui fait du bien à vos sous ET à votre vie sociale », l’arri-vée de kikoo.nc. Ce petit site chéri per-met d’envoyer des textos gratuitement. Comme Mobitag, oui. Mais en mieux, puisque ça concerne aussi l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Vanuatu, Tahiti, Fidji, La Réunion et la Frônce. Tout ça, oui, oui. Gratuit, oui, oui. Plus aucune excuse donc, pour ne pas souhaiter une joyeuse prothèse de hanche à votre mamie de Dunkerque ou féliciter votre meilleur ami pour son Bachelor à Brisbane. Et la bonne nouvelle va aussi dans l’autre sens, puisque le site est bien sûr accessible dans tous ces pays. Alors, heureux ?

www.kikoo.nc une application les décharges sauvages de toute la Calédonie. Face à son succès, une nouvelle version en partenariat avec des associations environnementales doit voir le jour d’ici

www.kikoo.nc

nistration, l’appli LoisirSud NC. Comme son nom l’indique, elle vise tous les loi-sirs praticables en province Sud qu’ils soient sportifs, nature ou culturels. Pour chaque fiche, un descriptif et une carte pour éviter de se perdre en admirant le Fort Teremba ou sur le parcours VTT de Netcha. Les deux applis sont disponibles sur iTunes gratuitement.

© Mathurin Derel

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Ass ciations

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> CAMBODGE Sur le chemin de l’écoleIl est des pays où aller à l’école n’est pas vécu comme une punition mais comme une chance. C’est le cas du Cambodge. Depuis huit ans, la fondation Good fun*, créée par un couple de Calédoniens, aide les enfants khmers à accéder à l’éducation et la santé.

Par C.C.

Situé au bord du Mékong, à 18 kilomètres de la capitale du Cambodge, le village de Taskor peut avoir le sourire. Son école, qui était dans un état déplorable il y a encore quelques années, sert aujourd’hui de tremplin aux jeunes villageois. Le destin de ce village a changé grâce à Marie-Claude et Hubert Macé, un couple de Calédoniens, fondateurs de l’ONG (orga-nisation non gouvernementale) Good fun en 2006. « Nous avons commencé par récolter des dons qui étaient destinés à un orphelinat situé à l’extérieur de Phnom Penh », se souvient Marie-Claude. Mais dans un pays rongé par la corruption, le couple découvre que les dons ne vont pas là où ils étaient destinés. Ils frappent à la porte de plusieurs ONG. Marie-Claude apporte son savoir-faire d’infirmière, Hubert se charge de détecter l’arsenic qui se trouve à l’état naturel dans les nappes phréatiques. En voyant « tous ces enfants qui n’allaient pas à l’école dès qu’il y avait une récolte de riz à effectuer », et qui « à 8 ou 9 ans étaient encore en niveau CP », le couple comprend que sa priorité sera de « donner accès à l’éducation et à la santé ».

Hygiène et cours d’anglaisAvec la complicité du directeur de l’école de Taskor, des travaux sont engagés dans l’établissement pour donner aux enfants « de bonnes conditions de travail ». Deux maîtresses de maternelle sont recrutées, avec un salaire au-dessus des 65 dollars par mois habituels. Le couple met éga-lement l’accent sur la propreté en distri-buant une trousse d’hygiène en début d’année et deux uniformes qu’ils leur apprennent à laver. Les cours d’anglais, essentiels dans un pays où le tourisme est en plein essor, remportent beau coup de succès. « Ici, 70 % de la population a moins de 25 ans, rappelle Marie-Claude. Tout le savoir a été détruit sous le régime des Khmers rouges (1975-1979 ndlr). Le leitmotiv des parents, désor mais, c’est apprendre, apprendre, apprendre. »

Vos dons pour poursuivre l’actionCeux qui étaient les plus jeunes à la création de Good fun ont aujourd’hui l’âge d’aller au collège. L’objectif de la fondation sera de les aider à poursuivre

leurs études et d’éviter, pour certains, de partir travailler à l’usine pour aider leurs parents. Good fun a également le projet de développer une salle informa-tique mais aussi un atelier de couture, qui permettra d’offrir un débouché à certains élèves. Un petit groupe s’est également initié au théâtre antique, dont le village de Taskor est le berceau. « Ils commencent à faire des représenta-tions lors de cérémonies officielles. Trois d’entre eux veulent devenir profession-nels », se réjouit Marie-Claude Macé. Good fun compte sur la générosité des Calédoniens pour poursuivre son action à Taskor mais aussi dans une autre école proche de Phnom Penh, qu’elle accom-pagne également. Chaque année, en août, la fondation organise une journée récréative à Dumbéa, avec le concours d’Isabelle de Haas, metteur en scène et marraine de l’association.

Fondation Good funMail : [email protected] Tél. : 74 78 68

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Sport/Loisirs

Deux bons points de chute

Une vue imprenable sur le lagon, un bon shoot d’adrénaline, une expérience inracontable tellement c’est bien… Un saut en parachute c’est tout ça et plus encore. En avion Simone, toi aussi tu vas faire comme l’oiseau.

Par Charlotte MestrePhotos Nouméa Skydive

Icare, Léonard de Vinci, Wouk le Cagou, ils sont nombreux à travers les âges à avoir voulu comme l’aigle royal, voler, impérial. En Calédonie, une entreprise et une association proposent des bap-têmes de parachute. L’une basée à Nouville et à Poé, et l’autre à La Foa. Avant de monter dans le piti n’avion, les gentils moniteurs nous équipent et expliquent la position à prendre pendant la chute (« tu es une banane, tu

dois te courber vers l’arrière ») et à l’atter - rissage. Et c’est parti pour 25 minutes de vol au-dessus du lagon, le temps d’en prendre plein les yeux en montant. Arri-vés tout là-haut dans le ciel, le moniteur s’accroche à moi et on bascule les pieds hors de l’avion. Dans le vide, c’est ça. Et ce n’est que le début puisqu’ensuite, le moniteur s’asseyant sur le rebord de l’avion, ce sont les fesses et tout le reste que l’on a dans le vide. Tout. Va. Bien.

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Page 45: Magazine dkle 20

Sport/Loisirs

I believe I can flyOn saute. Première sensation, le froid. Normal, on est à 3 000 mètres d’altitude. Deuxième sensation, le vent. À 200 km/h, normal aussi. Heureusement, on a des lunettes pour ne pas perdre nos yeux, très utiles pour admirer la vue. Trente à quarante secondes de chute libre, ça

paraît très court mais ça suffit largement pour oublier le vide, juste apprécier et ne jamais vouloir redescendre. Être une banane, nouveau but ultime de la vie. À 1 500 mètres, le moniteur déploie le parachute. Pas super agréable, ça serre un peu. D’où l’avantage d’être une fille. On virevolte, on plane, on s’amuse encore. Difficile de décrire le retour sur terre, on est béat, shooté à l’adréna-line avec l’impression d’y être encore et l’envie d’y retourner tout de suite. Une sensation qui dure longtemps après avoir retrouvé le plancher des vaches. Certes, à 40 000 F le baptême, tout le monde ne peut pas se l’offrir. Si vous avez quelques amis généreux ou beaucoup d’amis pauvres, c’est LE cadeau parfait.

Pour plus d’infosNouméa Skydive au 77 32 21 ou Vertical Passion au 77 66 66 / 28 12 74.

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Page 46: Magazine dkle 20

Sport/Loisirs

Art’i’flam : Les dompteurs de feu

Ils jouent avec le feu comme d’autres dribblent avec un ballon. Les jongleurs d’Art’i’flam se définissent comme des clowns, des passionnés. Chaque jeudi soir, ils communiquent leur talent aux petits nouveaux qui souhaitent s’initier.

Par Virginie Grizon

Elle grossit, elle grossit l’association Art’i’flam. « Au début, il y a trois ans, nous étions sept. Nous sommes montés jusqu’à trente mais le noyau dur est constitué d’une quinzaine de per-sonnes », explique Fox, l’un des membres fondateurs. Malgré le succès de l’activité, l’ambiance est restée fami-liale et l’envie de partager la passion du jonglage est toujours vivante. Chaque

jeudi, à partir de 18 heures, le groupe se retrouve à la Croix de Lorraine pour s’entraîner et accueillir les nouveaux. « Il y en a beaucoup qui essayent, certains restent, d’autres pas. Ça dépend de la motivation de chacun », affirme l’un des membres. L’essentiel, c’est de ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Autrement dit, il n’est pas question de jouer avec le feu dès la première séance. « Il faut d’abord maîtriser le jonglage et les outils. Ensuite, on apprend comment le feu réagit. » Les plus motivés peuvent allumer la mèche au bout d’un mois environ. « C’est comme une activité sportive, tout dépend de l’implication qu’on y met », précise Céline. Après chaque séance d’entraînement, le groupe se retrouve vers 21 h 30 devant le bar Le Bohème. C’est une façon de prolonger le plaisir et de s’exercer pour les spectacles, de plus en plus nombreux. Dernièrement, Art’i’flam était invité en première partie d’une séance d’Un été au ciné. En juin, les jongleurs seront à Maré pour un autre show. Bref, ils n’ont pas fini d’illuminer la Calédonie.

Contact Émilie, la secrétaire, au 98 15 03http://artiflam.nc

© François Romain

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46 Mars-Avril 2014 #0 02046 Mars-Avril 2014 #0020

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Sport/Loisirs

Ils ont entre 15 et 40 ans, ils sont lycéens, cadres, ingénieurs ou policiers et ils ont une passion commune : jouer au soldat… pour de faux. Ces grands enfants sont des adeptes de l’air-soft, une discipline qu’ils considèrent comme un sport même si elle n’est pas encore reconnue comme tel. Ce phéno-mène est né au Japon après la Seconde Guerre mondiale, suite à leur défaite et à l’interdiction des armes à feu dans le pays. Il faudra attendre les années 2000 pour voir l’airsoft traverser le Pacifique jusqu’en Calédonie. Aujourd’hui, cette discipline a le vent en poupe, avec trois associations (UCA, GCA, Milsim-nc) et un magasin spécialisé au Quartier Latin.

Une quatrième association (APU pour Amitié, partage et unité) devrait bientôt voir le jour sur la zone VKP avec, dans ses rangs, « pas mal de gens de KNS qui sont à la recherche de loisirs le week-end », souligne Ludovic Wongsokarto, l’un des membres fondateurs.

C’est que pour les grandsLe principe de l’airsoft ? Simuler des scènes de combat au grand air, avec des répliques d’armes à feu qui tirent des billes en plastique. Si ces armes factices sont répertoriées comme des jouets, mieux vaut éviter de se promener en ville avec ce joujou à la main car le risque de confusion avec de vraies armes est réel. Autre règle à respecter : le port de lunettes pour se protéger de l’impact des billes. L’Union calédonienne d’Air-soft (UCA), qui est le plus vieux club du pays, n’accepte pas les mineurs, comme le veut la législation métropolitaine. Une précaution plus qu’une obligation puisqu’aucun texte n’est encore en vigueur en Calédonie. Côté matériel, comptez au minimum 25 000 F pour démarrer, et 100 000 F pour un bon équipement.

Contacts À Nouméa :- Le GCA a une page Facebook et l’UCA un site Internet (www.uca.nc).- Pour Milsim-NC, renseignez-vous auprès du magasin Adrenadict au 28 28 42. À Koné : contactez [email protected]

Mains en l’air !Jouer à la guerre comme si vous y étiez, mais sans craindre d’y laisser votre peau. C’est le principe de l’airsoft, une discipline qui comptera bientôt quatre associations dans le pays.

Par C.C - Photos Mathurin Derel

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> JAPON

La région a inspiré le peintre Hokusai, on y a construit les plus grands temples du pays, avant qu’elle ne devienne le berceau des surfeurs japonais. À moins d’une heure de Tokyo, Kanagawa promet un voyage ressourçant, loin des turpitudes de la capitale.

Par Théo Rouby

Les avions calédoniens se posent à Osaka ou Tokyo avant de repartir pour la France. C’est l’occasion d’y descendre pour une escale de quelques jours. La première destination fait sérieusement de l’œil aux touristes avec la proximité du mont Fuji et de Kyoto. Mais il serait dommage de rayer de sa feuille de route la mégalo-pole tokyoïte, sans connaître les surprises qu’elle réserve à moins d’une heure de train des quartiers survoltés.

Quand vous en aurez assez de vous faire presser comme des citrons sur les trottoirs de Harajuku ou de Asakusa, si le charme de Shibuya et ses immeubles bardés d’enseignes lumineuses font place à l’oppression, alors laissez-vous aspirer par le souffle frais qui s’échappe de la Yosuka Line, en direction du Sud. Moyennant environ 1 000 F, vous voilà

au bout de la ligne. Kamakura station, sur le littoral de la préfecture de Kana-gawa, vous rejette au beau milieu d’une ville historique.

Kamakura, le sanctuaire des géantsKamakura n’était autre que la capitale politique du Japon au XIIIe siècle, comme en témoignent les nombreux temples et monuments disséminés à travers l’agglo-mération. Remontez à pied vers le nord, en traversant le quartier commerçant

dont les bâtiments bas ne manquent pas de cachet. Alternez entre les ruelles étroites et la grande avenue tracée de chaque côté d’un alignement de ceri-siers. Puis entrez dans le sanctuaire de Tsurugaoka, dieu de la guerre et sym-bole de l’ancienne capitale, qui s’étend au pied des collines. Le vaste parc abrite de nombreux étangs et les vestiges d’un ginko géant, arbre millénaire frappé par la foudre un jour de mars 2010. Il fau-dra encore gravir 61 « petites » marches pour atteindre le bâtiment principal et gagner les hauteurs de la ville. Ces collines boisées, jusqu’à la gare Kita-Kamakura, abritent de vastes temples dont certains sont le siège des écoles du bouddhisme japonais. D’ailleurs, le Grand Bouddha de Kamakura médite depuis sept siècles dans le sec- teur ouest. Difficile de rater cette sculp-ture de bronze de plus de 13 mètres de haut, qui reste le point d’attraction principal des touristes – majoritairement nippons. Après avoir suivi la piste des cinq grands temples zen et leurs reliques, laissez-vous porter le long du littoral par le sympathique train vert de l’Enoden line.

Les ressources de KanagawaLes ressources de Kanagawa

48 Mars-Avril 2014 #0 020

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Décollez

Fujisawa, un air de station balnéaireLes occasions de faire escale ne man-quent pas tout au long de la côte. Quinze stations et une dizaine de kilo-mètres plus à l’ouest, le terminus vous laisse à quelques centaines de mètres de la grande plage de Fujisawa, bor-dée de magasins de location de surf. Les conditions y sont souvent idéales pour les débutants mais il faudra par-tager les vagues avec des centaines de

surfeurs japonais. La région passe pour être le berceau de la discipline dans le pays et les spots ne manquent pas sur toute la côte. Ça n’est pas pour rien qu’elle a inspiré sa Grande Vague de Kanagawa au peintre Hokusai, détour-née en logo par une célèbre marque de vêtements australienne. Comme sur l’estampe, le mont Fuji apparaît à l’horizon quand le ciel est dégagé, sur-plombant la longue baie de sable noir

qui s’étire au sud-ouest. C’est depuis les hauteurs d’Enoshima que vous aurez le meilleur point de vue. Ses rues étroites et ses maisons anciennes, ses parcs et ses temples tranchent avec le bitume de la ville, adossée à la plage. Cette presqu’île, jadis uniquement accessible à marée basse, revêt des airs de station balnéaire. L’endroit idéal pour acheter de la porcelaine, manger des mochi tout frais ou se détendre dans l’eau d’une source thermale. Il est loin le temps où le dragon qui sommeille dans la grotte effrayait les habitants de la région.

Ofuna, voyage par-dessus la villeAprès la côte, le retour vers Tokyo vous fera prendre de l’altitude. Le « mono rail » suspendu, Shonan, vous trans-porte au-dessus des toits de Fujisawa sur près de 7 km, jusqu’à Ofuna. Cette ville bordée d’un petit massif est aussi directement accessible par la Yosuka Line, que vous avez empruntée entre To-kyo et Kamakura. Si vos jambes ont en-

core un peu d’énergie, sollicitez-les pour une dernière journée de marche sur les pentes du mont Ofuna. Un bus puis un wagon câblé vous mènent jusqu’au temple, sur les hauteurs. Si vous n’avez pas acheté des galettes de riz sucrées ou autres confiseries japonaises dans les commerces du petit village, situé au pied de la montagne, alors n’hésitez pas à avaler un copieux plat de pâtes dans un des restaurants de la grande place. Le sommet ne culmine qu’à 653 mètres mais il faut de la force pour le rejoindre en suivant l’interminable escalier taillé dans la roche. Ne vous fiez ni à la taille ni à l’âge avancé de ces pèlerins qui semblent descendre paisiblement par le chemin que vous vous apprêtez à emprunter. La première volée de marches n’est qu’un échauffement. Elles se font de plus en plus hautes et irrégulières. Après quelques heures d’efforts le long de ce chemin de vieilles pierres qui vous guide à travers une épaisse forêt, vous pourrez jeter un dernier regard sur la baie de Kanagawa.

© Théo Rouby

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Décollez

La vanilleraie est momen-tanément ferméeLa vanilleraie d’Evelyne est deve-nue un passage incontournable sur Ouvéa. Pourtant, depuis décembre, elle est fermée aux touristes. La propriétaire travaille actuellement sur l’un de ses plus vieux champs malades. Heureusement, sa vanille-raie devrait rouvrir d’ici quelques mois.

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Ouvéa n’est pas qu’une longue plage de sable blanc. Derrière ce décor hypnotique se cache une nature singulière que les habitants tentent de préserver. Sortez des sentiers battus et partez à leur rencontre.

Par Virginie Grizon

La balade aux requins ne laisse per-sonne indifférent. Si certains sont plu-tôt enthousiastes à l’idée de rencontrer les squales, d’autres, en revanche, pré-fèrent remettre le nez sous la serviette de plage. En réalité, la randonnée pro-posée par Antoine n’est ni dangereuse,

ni sensationnaliste. Elle reste néanmoins fascinante et inoubliable. Il faut dire que le guide sait y faire. Sourire aux lèvres et boutades en cascade, l’homme d’Iaaï met tout de suite à l’aise. Il n’élude aucune question, rassure les anxieux et se livre facilement lorsqu’on le lui demande.

> OUVÉA

Côté vert

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Infos pratiques La randonnée dure environ 4 heures. Tarif : 2 100 francs pour les adultes, demi-tarif pour les moins de douze ans. Contactez Antoine au 98 72 05.

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Sensibilisation à l’environnementAutrefois marié à une Bretonne, il a vécu quelques années en France. « J’étais là-bas au moment du nau-frage de l’Erika (en 1999). Ça a vrai-ment été le déclic pour moi », raconte-t-il. Choqué par les dégâts causés par la catastrophe, il participe aux travaux de nettoyage et prend conscience de la vulnérabilité de l’environnement. Quelques années plus tard, lorsqu’il revient sur son île natale, il est frap-pé par les « détritus sur le bord de la route » et la montée des eaux. Il par-tage ces inquiétudes avec les amis qui lui rendent visite et les emmènent en promenade autour de sa maison, jusqu’à la nurserie de requins, située

à environ 6 kilomètres de l’église de Saint-Joseph, au nord de l’île. Il explique à quoi ressemblait Ouvéa il y a vingt ans, raconte les histoires des vieux et détaille les multiples usages des plantes. Sans le savoir, Antoine faisait ses premiers pas comme guide touristique.

Ouvéa, les yeux au cielLa célèbre perruche endémique de l’île se porte bien, merci. Grâce aux efforts de l’Association pour la protection de la perruche d’Ouvéa (ASPO), sa population a augmenté ; et si la vigilance reste de mise, l’espèce n’est plus aussi mena-cée qu’il y a quatre ans. D’ailleurs en 2012, l’ASPO est devenu l’ASBO (Association pour la protection de la biodiversité d’Ouvéa), les membres ont élargi leurs objectifs afin de pro-téger l’ensemble des espèces végé-tales et animales. Plusieurs circuits sont organisés en forêt pour découvrir la perruche d’Ouvéa : • Benoit Tangopi accueille les gens pour un tour en forêt. Il se fera un plaisir de raconter les histoires et légendes de l’île. Tél. : 80 05 49.• Jean-Baptiste Bo : randonnée dans la grande forêt de Téouta. Il est possible de se baigner à la fin de la marche. Jean-Baptiste en profitera pour pêcher et vous faire déguster le poisson au barbecue. Tél. : 90 54 85. Tarif : 2 000 F par adulte, demi-tarif pour les 5-15 ans.

Évolution du littoralDepuis 2007, c’est devenu son activité professionnelle majeure. En observa-teur attentif, il témoigne de l’évolution du littoral. « Je dirais que depuis 2008-2009, l’eau monte plus rapidement qu’avant. » La plage se rétrécit, les talus de sable sont de plus en plus haut et les arbres se déracinent. Petit à petit, la mer grignote la terre et empiète sur la forêt. « L’eau monte mais il y a aussi les courants qui changent et puis, des fois, les tem-pêtes qui emportent tout », observe le guide. Alors que les regards des touristes se portent sur l’arbre couché, des ombres apparaissent à quelques mètres du rivage. Une pointe blanche sort de l’eau. Pas de doute, ce sont les requins. En début de saison chaude, différentes espèces se regroupent dans la lagune pour s’accoupler. Quelques mois plus tard, ils viennent y mettre bas. Ce bras de mer formé de cinq doigts s’appelle Hnimëk qui signifie « mourir demain », dans l’une des deux langues de l’île. Antoine explique que le requin, c’est l’âme des ancêtres disparus, ils doivent donc être respec-tés. L’animal est placide mais curieux, il vient et repart tel qu’il le fait depuis des millénaires. Au moment de mettre les pieds dans l’eau pour traverser le bras de mer, certains hésitent. Antoine détend l’atmosphère : « Casse pas la tête. »

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Fiche métier

Isabelle Marlier est connue pour son imposant palmarès en judo. Mais c’est désormais dans sa profession d’ambulancière qu’elle déploie toute son énergie. Un métier de passion qui nécessite d’importantes qualités relationnelles.

Par Mathurin Derel

Médaillée d’or aux Jeux du Pacifique de 1999, championne du monde de Shito Ryu en 2001… Le palmarès d’Isabelle Marlier en impose et lui a demandé des années de travail et de sacrifices. En pa-rallèle de ses activités, la sportive de haut niveau a poursuivi ses études en secré-tariat-comptabilité, filière dans laquelle elle obtient son bac pro avant d’intégrer un BTS. C’est à ce moment-là qu’elle découvre la Croix-Rouge. Elle y passe son brevet de secouriste et rencontre un ambulancier qui deviendra l’un de ses amis ; il lui présente son patron. Elle fait un essai pendant les vacances et attrape rapidement le virus d’autant plus qu’elle a une fâcheuse tendance à s’ennuyer sur les bancs de l’école malgré des résultats plutôt satisfaisants.

Elle monte sa boîteSes grands-parents ne lui imposent qu’une condition pour quitter l’école : avoir un contrat en bonne et due forme. Elle le leur présente trois jours avant la rentrée et la voilà chauffeur-ambulancier. À l’époque, le milieu compte encore très peu de femmes, hormis dans le secré-tariat. Poste où elle effectue un rempla-cement qui se passe bien. Ses initiatives incitent son patron à la garder à cheval sur les deux postes jusqu’au moment où une place se libère. Elle découvre la gestion du personnel, l’entretien des véhicules et, partie importante de ce travail qui ne s’arrête jamais, la respon-

sabilité des plannings. Mais après huit ans, la société grandit et ses aspirations aussi. Pour elle, la base du métier reste l’humain. Elle décide de tout changer, accouche de sa fille et monte sa propre société qui a la petite particularité de ne pas s’appeler « ambulance quelque chose ». « Être ambulancier, ce n’est pas faire taxi, insiste la jeune femme. Il y a la partie matérielle, la conduite mais surtout les soins que l’on apporte aux malades. Transporter ces personnes, ce n’est pas comme amener quelqu’un faire ses courses ! Les ambulances sont un maillon essentiel de la chaîne de la santé. »

Elle lutte contre l’adversitéEn 2010, le métier a connu une réforme « qui a seulement permis d’améliorer les compétences techniques », regrette Isabelle Marlier pour qui l’enseignement

AMBULANCIER

Des tatamis aux brancards

Isabelle Marlier a cessé d’envoyer les gens au tapis ; elle les transporte directement à l’hôpital !

des relations humaines aurait été un plus. À cette spécificité s’ajoute le para-doxe d’exercer une profession pouvant être assimilée à un service public tout en subissant les contraintes du privé. Des contraintes et des difficultés, les ambulanciers en croisent bien d’autres en ce moment. Manque d’un cadre réglementaire adapté pourtant réclamé depuis des années, explosion des coûts et notamment du carburant sans rapport avec l’augmentation du prix des pres-tations, absence de tarif d’astreinte qui leur permet difficilement d’équilibrer les comptes. Ce dernier point a d’ailleurs poussé la majorité des professionnels à cesser de traiter les urgences, ce qui ne va pas sans poser des problèmes. Cela n’empêche pourtant pas la gérante d’Assistance transports de continuer de travailler chaque jour, malgré les contraintes physiques, l’absence d’horai-res de travail, les embouteillages, les soucis administratifs… Tout simplement parce qu’elle aime son métier et s’y donne totalement.

Fiche métier

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Ça flotte

Bien choisir sa motomarine

Par Mathurin Derel

Depuis les années 70 où la moto marine a fait son apparition, les choses ont bien changé. Au niveau du look, bien sûr, mais surtout de la motorisation et des ac-cessoires. Désormais, le choix de son en-gin relève du casse-tête tant les modèles sont divers et variés. Au fil des années, la motomarine a su trouver sa place parmi les bateaux grâce à ses nombreux avan-tages. Nettement moins chère qu’une embarcation, elle nécessite également moins d’entretien et, ce n’est pas négli-geable, peut se ranger très facilement sur une place de parking.

Sportif ou promeneur ?Mais avant de vous jeter à l’eau, il faut bien réfléchir à l’utilisation que vous en aurez. Balade, raids, freestyle, compé-tition (même si elles restent assez rares en Calédonie) ou encore wakeboard et ski nautique... De cette réponse dépen-dra grandement l’orientation de votre choix. Pour les balades par exemple, pas question d’un jet à bras, à moins de vous appeler Hercule. Ce type de machine est taillé pour les vagues et les figures. Si vous êtes balades sportives, le monoplace est idéal. Souvent comparé à la motocross, il sera votre compagnon idéal pour les sorties toniques dans les vagues. Seul in-convénient, vous ne pouvez pas embar-quer de passager ce qui peut s’avérer un peu handicapant si vous avez une famille nombreuse. À partir du deux places, les motomarines deviennent très stables et sont parfaites pour les promenades sur le lagon. À partir du trois places, la grande majorité des engins sont puissants et su-réquipés (tableaux de bord dignes d’une voiture luxueuse, marche arrière, frein et solutions de rangement très pratiques). Si vous comptez tracter un ski nautique ou un wakeboard, c’est généralement le modèle 3 places qui est conseillé, pour des questions de puissance mais surtout de sécurité : un chauffeur, un skieur et une personne qui surveille.

Petit ou gros budget ?Il faudra aussi réfléchir à la motorisation : 4 temps ou 2 temps. Cruel dilemme... Si les moteurs 4 temps sont plus chers à l’achat, ils nécessitent moins d’entre-tien, ont plus de longévité, font moins de bruit et consomment moins (sauf si on les compare aux nouveaux moteurs 2 temps à injection directe). Le choix dépendra surtout de votre capacité à entretenir la machine et à votre porte-feuille. Autre point important à prendre en compte : la consommation de car-burant. Veillez à bien regarder les carac-téristiques techniques et la capacité du réservoir.

On trouve tous les modèles en occasion et neufs. Pour l’occasion, les prix commencent aux environs de 400 000 F. Pour le neuf, il faut compter plus de 800 000 F. L’un des prix les plus bas est par exemple 890 000 F pour le dernier Sea-Doo Spark.

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Ça flotte

Ohé ! Ohé ! Capitaine bien informé Par Charlotte Mestre

On peut être sur le lagon tous les week-ends et être une quiche en sécurité. Le gouvernement a donc lancé la campagne « La mer oui, mais dans les règles ». Certes, il y a plus punchy comme slo-gan mais la campagne est bien fichue et pratique. Elle se décline en plusieurs pla-quettes dédiées aux sports nautiques, à la trousse de secours idéale, à l’utilisation de la VHF et autres infos sécurité utiles. Chaque fiche rappelle aussi les règles de base à toute sortie en mer : vérifier le matériel et la météo avant de partir, prévoir un moyen de communication et

prévenir ses proches. Ça paraît élémen-taire, mais un petit rappel de bon sens de temps en temps, c’est toujours bon à prendre. Les guides sont dispos dans les marinas, chez les professionnels et sur www.mrcc.nc. www.mrcc.nc.

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Ça roule

L’esprit Enfield à NouméaCe sont des motos de légende, au look délicieusement rétro. On vous en avait déjà parlé, et on remet ça. Car depuis quelques mois, la marque Royal Enfield a trouvé à Nouméa un écrin à la hauteur de son style vintage, une maison coloniale du début du XXe siècle.

Par Charlotte Mannevy

Franchir la porte du magasin Royal Enfield, rue de Sébastopol à Nouméa, c’est un peu faire un saut dans le temps. Dans cette maison de 1920, à l’archi-tecture caractéristique de l’époque coloniale, trônent des motos qui sem - blent tout droit sorties d’un film d’avant- guerre ou d’une publicité des années 50. Et pourtant toutes neuves. Ancienne-ment anglaise, aujourd’hui indienne, la marque Royal Enfield est l’une des plus anciennes au monde : la première motocyclette Enfield a ainsi vu le jour… en 1901. La Bullet, née en 1933, existe toujours aujourd’hui, mais ces machi-nes au look vintage ont su entrer dans la modernité et répondent aux normes Euro 3.

RobustesRouler en Enfield, c’est avoir une certaine conception de la moto : « En plus d’avoir une histoire et de ne pas ressembler aux autres, ce sont des engins qui sont restés simples et sont très robustes, expli que Jean Quéré, cofondateur avec Jean- Marc Giuliano, de la société

Vintage Motorcycle 988. Avec une Enfield, vous allez partout, certes, peut-être pas très vite. Et comme elles ne sont pas bourrées d’électronique comme les modèles des grandes marques, elles ne sont pas difficiles à réparer. D’ailleurs,

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Ça roule

beaucoup de ceux qui ont fait des treks moto en Inde étaient en Royal Enfield. » Alors on nous promet que la Bullet (à partir de 765 000 F) ou la Classic (pro-posée à 845 000 F) ne s’arrêteront pas au premier radier venu.

RemarquablesEnfield c’est aussi une philosophie, tous les modèles sont ainsi équipés de la même motorisation, résumée dans le slogan de la marque « Faite comme un fusil, file comme une balle ». Brut, mais

efficace en somme. « C’est une moto conçue pour ceux qui ont envie de retourner à l’essentiel », mais qui n’aiment pas passer inaperçus. « La mienne, ça fait deux ans que je l’ai, pour-suit Jean Quéré, lui-même passionné de vintage, elle a été prise en photo des centaines de fois. Les gens pensent que c’est un modèle retapé. » Distribuées par Tip Services, les Royal Enfield ont débar-qué en Calédonie il y a près de trois ans, mais il fallait aller à La Foa. Depuis début décembre, elles s’exposent désormais à Nouméa, dans une maison coloniale jusque-là abandonnée qui a retrouvé son charme d’antan. « On a mis six mois à trouver le local, mais il est en total harmonie avec ce que l’on propose », se réjouit-il. Deux autres marques y ont rejoint les Enfield : l’une française, Mash (scooters 50 et 125 cm3 et motos 125 cm3), l’autre italienne, Borile (scoo-ters et motos faits à la main) ; choisies là encore par les maîtres des lieux pour « leur look rétro et leur fiabilité ».

Royal Enfield Nouméa72, rue de Sébastopol – Quartier Latin

Tél. : 78 81 01.

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Ça roule

L’art de rouler en duo

Par Aurélie Cornec

Dans le milieu motard, les passagers sont communément appelés « SDS ». Cela pourrait se traduire par « second de selle ». En réalité, ce sont des « sacs de sable ». Un bon SDS se doit d’intégrer quelques règles de base, il en va de la sécurité du duo et de la bonne humeur du pilote. Règle n°1 : toujours suivre le pilote et la moto dans les virages et les courbes. C’est simple : le pilote penche à droite, le passager penche à droite. En cas de non respect de cette règle essen-tielle, le mauvais SDS risque de causer un accident ou d’obliger le pilote à le laisser au bord de la route (si). Autres bonnes habitudes à prendre (liste non exhaustive) : à l’arrêt, mieux vaut rester immobile pour ne pas déséquilibrer la moto. Au démarrage et durant tout le trajet : bien serrer les jambes pour faire corps avec la machine et être toujours solidement accroché. Bien se tenir aux

Ça roule

Bien se protéger du bitume

Un bon SDS ne négligera pas son

équipement : casque intégral, gants,

jean, blouson et chaussures fermées.

Quant aux SDS en bas âge, ils doi-

vent être suffisamment grands pour

toucher les cale-pieds.

poignées de la moto ou d’amour du conducteur, permet bien sûr d’éviter toute perte de SDS mais aussi de ne pas cogner les casques… ce qui a le don d’agacer le pilote. En respectant ces quelques préceptes, le bon SDS pourra se voir proposer une seconde balade, qu’il pourra considérer comme un hon-neur, la plupart des motards préférant de toute façon être seul au guidon !

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