management et responsabilité2

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    DEFINITION

    Le management

    Le management est l'ensemble des techniques d'organisation qui sont mises enoeuvre pour l'administration d'une entit. Le verbe manage vient de l'italienmaneggiare (contrler) influenc par le mot franais mange (faire tourner un chevaldans un mange). A cette notion il faut aussi ajouter la notion de "mnage" (grer lesaffaires du mnage) qui consiste grer des ressources humaines et des moyensfinanciers (le majordome "chef de la maison" avait en charge de grer les quipesainsi que les moyens comme les stocks des produits alimentaires). Il faut galementajouter aux origines du mot management la notion de mnagement, car on ne peutrellement manager les quipes et les ressources, que si on sait les mnager (qui veut

    voyager loin, mnage sa monture).

    Le management est une discipline relativement rcente. Cest vers la fin duXIXe sicle que le concept dorganisation scientifique du travail est apparu. Celui-cirepose sur la dcomposition du travail en gestes lmentaires chronomtrs etorganiss rationnellement pour former une chane de production. On parle alorsd'administration moderne, qui fut alors la base de tout manuel de gestion. Il amneles concepts de systmatisation du travail du dirigeant, de la prvision jusqu'aucontrle en passant par la dcision. On reconnat alors les principes de gestion :

    prvoir, organiser, commander, coordonner et contrler. Aujourd'hui, on reconnatplutt ces termes sous le PODC: Planifier, Organiser, Diriger et Contrler .

    La responsabilit

    Le mot responsabilit peut s'analyser deux niveaux :1) Sur la base du verbe latin respondere , sens de rpondre, la responsabilit sedfinit comme une obligation de rpondre de ses actes devant une autorit quidemande des comptes . Nanmoins, cette dfinition s'arrte au premier niveau de

    l'tymologie du mot responsabilit.2) Une analyste tymologique plus pousse du verbe respondere on trouvedonc les ides de promettre, de s'engager, de se porter garant. Une personneresponsable, c'est une personne qui on peut se fier, car elle est en mesure dedominer la situation, de s'en porter garante, parce qu'elle dispose de la matrise de sesactes.Donc, de cette double tymologie, on retiendra que la responsabilit dcoule d'unengagement dont on doit le cas chant rpondre.Rpondre, c'est faire connatre, oralement ou par crit, en retour une question, unedemande, une remarque, ce qu'on a dire.Rpondre de mes actions, de mes dcisions, c'est donc rpondre aux questions,

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    dire pourquoi et en vue de quoi j'ai choisi ceci et pas cela ; cela revient les

    reconnatre comme miennes, donc les assumer. Je suis alors capable d'noncer

    la cause et la finalit de mon action.

    En fait, la responsabilit s'apprcie plus au regard de l'intention que de l'action elle-

    mme ; ne suis-je pas responsable parfois de ne pas agir ? Il s'agit bien des cas denon-assistance personne en danger ou, d'un point de vue entrepreneurial, ce seraitde ne pas exploiter une information cruciale pour l'entreprise.La responsabilit est galement fortement corrle la preuve et l'preuve de lalibert. Je ne peux rpondre que de ce qui relve de mon libre choix je ne suispas responsable de ce que j'ai excut sous la contrainte ou en tat de dmence.Par ailleurs, de quelles consquences suis-je responsable ?La question de la responsabilit par rapport aux consquences est particulirementcomplexe. Jusqu'o sommes-nous responsables ? Il y a des effets non voulus outrs lointains qui sont trs difficiles voire impossibles anticiper et

    apprhender.

    "Agis de telle sorte quil existe encore une humanit aprs toi et aussilongtemps que possible".

    I- La Responsabilit Sociale de LEntrepriseRSE

    Les nouvelles rgles du commerce mondial exigent de lentreprise internationale lacapacit de prouver son engagement dans une dmarche socialement responsable.

    Dou est apparu La responsabilit sociale dentreprise (RSE) comme tant unenouvelle approche qui intgre des considrations conomiques, sociales etenvironnementales dans un cadre commercial.

    1- Dfinition de la RSELe concept de Responsabilit Sociale de lEntreprise (RSE) est issu du concept duDveloppement Durable qui a t officialis lors du Sommet de la Terre, Rio deJaneiro (Brsil), en 1992.

    Le Dveloppement Durable est lune des proccupations majeures des entreprisesdaujourdhui, cest une nouvelle conception de la Responsabilit Sociale, traverslaquelle lentreprise exprime par des actes concrets et quotidiens ce quelle souhaitedployer vis--vis de parties prenantes dfinies de manire extensive (au-del delactionnaire).

    Lentreprise est ainsi soumise une obligation de prise de conscience de saresponsabilit. Celle concernant limpact que produit son activit sur sonenvironnement : Environnement conomique, environnement cologique et

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    La responsabilit sociale est devenue une proccupation majeure, non seulement desentreprises prives, mais galement des organismes officiels internationaux,nationaux voire gouvernementaux. Ceux-ci ont mme rdig leur norme, leur guidede RSE.

    2-La certification de la RSE

    Les normes sociales sont actuellement issues dinitiatives prives comme SA8000Cre en 1997 par SAI (Social Accountability International) , pour construire uncadre dans lequel les entreprises pourront sengager de faon volontaire pourentraner leurs filire de production et voire mme leurs marchs.

    La norme SA8000 vise lamlioration des conditions de travail partout dans lemonde. Elle est inspire des principales conventions et recommandations de lOIT

    (Organisation Internationale du Travail) relatives aux droits fondamentaux destravailleurs. Sont galement prises en compte les principales conventionsinternationales (ONU) concernant plus prcisment celles sur les Droits Universelsde lHomme, des Droits de lEnfant et ceux de la Femme.

    Base sur les mthodologies daudit des normes ISO, la norme SA8000 offre unecertification valable pour une priode de 3 ans raison dun audit de suivi tous les 6mois. Elle est mondialement reconnue comme tant la seule norme existante capabledauditer lensemble de la chane dapprovisionnement, c'est--dire les fournisseurset les sous-traitants de lentreprise.

    La SA 8000 est considre, aujourdhui, par un certain nombre dacteurs (grandsgroupes dindustriels, de manufacturiers, ONG, syndicats, certificateurs) comme la normalisation des rgles devant prvaloir dans les changes industriels etcommerciaux mondiaux.

    3-Les avantages de la RSE

    La responsabilit sociale dentreprise (RSE) est une approche qui intgre desconsidrations conomiques, sociales et environnementales dans un cadre

    commercial, elle offre aux entreprises, et aux parties prenantes, loccasiondacqurir un avantage concurrentiel long terme. Bien que la crdibilit de cetengagement dpend de :-La capacit de prouver cet engagement social par une reconnaissance (lacertification) ;

    - Lintervention de tierces parties qui mneront de faon indpendante des audits deconformit par rapport aux engagements exprims, et par rapport la norme deresponsabilit sociale choisie pour cette certification (organismes certificateurs),- La prsence dauditeurs sociaux performants, spcialement forms laudit de

    systmes de management de RSE.

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    La RSE est aujourdhui largement accepte par diffrentes organisations, lesentreprises ladoptent, dabord parce que cest un engagement vis--vis delenvironnement, des employs et de la socit en gnral, et aussi, parce quelle leur

    procure beaucoup davantages.

    Cest ce qua rvl un sondage qui a t men auprs de 1200 dirigeants dentreprisede partout dans le monde, qui prvoyaient profiter de la mise en uvre de stratgieset de politiques dans le domaine de la RSE.

    Les six principaux avantages mentionns taient :- La capacit dattirer des clients ;-Une plus grande valeur pour les actionnaires ;

    -Une rentabilit accrue ;-La capacit de grer les risques ;

    -Des produits et des processus de meilleure qualit ;-La capacit recruter des employs de premier choix.

    3- Le rle des employs dans une RSE

    Les opinions des employs peuvent aussi profiter normment aux entreprises quicherchent amliorer leur rendement en matire de RSE, du moment que ce sont euxles plus touchs par les proccupations dune RSE tels la sant, la scurit du travail,les droits de la personne, les normes du travail, etc.

    Toutefois, le mme principe sapplique aussi aux questions qui nont pas uneincidence directe et immdiate sur les employs, comme lenvironnement.Cest en fait dans le domaine de la performance environnementale que les employs

    peuvent offrir le plus dassistance aux entreprises, ils reprsentent souvent une sourcevalable dides nouvelles quant la faon de minimiser la consommation nergtiqueet de rduire les achats et les dchets. La raison est simple : ce sont les employs quisoccupent des activits journalires et qui comprennent o se trouvent les meilleuresoccasions dconomie dnergie et de rduction des dchets. Il est bien dembaucher

    un spcialiste de lenvironnement, mais les entreprises ne doivent pas sous-estimerou ignorer les solutions proposes par les employs cet gard. Il en va de mme ence qui concerne les politiques, les employs peuvent fournir des perspectivesintressantes lors de llaboration dune politique environnementale ou dunestratgie de dveloppement durable lchelle de lentreprise.Ce nouveau concept de RSE est apparu en Amrique du Nord, lEurope sen est

    saisie au dbut des annes 2000, notamment avec la publication du Livre Vert delUnion Europenne. Ce qui motive cette nouvelle proccupation pourrait trersum dans la formule de Renaud Sainseaulieu : "lentreprise est une affaire de

    socit".

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    En effet, la mondialisation a transform la relation de lentreprise avec la socit,surtout quavec laccroissement des liberts dentreprendre travers le monde, et lataille gigantesque de certaines firmes multinationales, on assiste la mobilisationcroissante de nombreux acteurs soucieux des consquences sociales et

    environnementales de l'activit productive. Les entreprises, les institutions publiques,les ONG, les syndicats, par eux-mmes ou au travers de leurs interactions, fontmerger de nouvelles interrogations, de nouvelles politiques, de nouvelles maniresde grer les entreprises.

    II- Le systme de managementenvironnemental (SME)

    Mettre en place une dmarche environnementale, c'est mettre en place des mthodesqui permettront l'entreprise de rduire ses impacts sur l'environnement. C'est uninvestissement pour l'avenir un niveau choisi par l'entreprise qui permet derpondre efficacement aux pressions lies aux questions d'environnement.

    *Un moyen de rpondre aux pressions supportes par l'entrepriseEn plus des pressions rglementaires, lentreprise doit - de plus en plus -faire face

    aux exigences dacteurs externes :- Les donneurs dordres et plus gnralement les clients industriels qui redoutent lesatteintes qui pourraient tre portes lenvironnement a cause des produits de leurfournisseur ;- Les collectivits qui sont devenues sensibles aux questions denvironnement ;- Les consommateurs exigeants sur les questions denvironnement ;- Les employs qui se sentent concerns par les impacts environnementaux de leurentreprise ;- Les assurances qui fixent des primes leves en cas de risque de dommages

    environnementaux ;- Les investisseurs et les banquiers qui vitent dinvestir dans les entreprises qui prsentent un risque de passif environnemental.

    *Un niveau d'engagement choisi par l'entrepriseLintgration de lenvironnement au sein de lentreprise peut se faire de faon

    progressive : Dans un premier temps, l'entreprise peut mettre en place de bonnes

    pratiques pour rduire son impact sur l'environnement.Si l'entreprise souhaite s'impliquer davantage, elle peut intgrer la gestion de

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    l'environnement dans son systme de management en mettant en place un "systmede management de l'environnement" galement appel SME.Une fois le systme mis en place, l'entreprise pourra faire reconnatre son SME parune certification, cest dire obtenir la reconnaissance de sa conformit avec la

    norme internationale ISO 14001 ou le rglement europen EMAS.

    1- Dfinition du Systme de managementenvironnemental (SME)

    Le SME est un systme de management qui permet d'amliorer en continu sesperformances environnementales. Il se traduit par un travail portant sur la gestion del'environnement, le processus de production, la communication interne et externe. Ilinclut la structure organisationnelle, les activits de planification, les diffrentes

    pratiques, les procdures, les ressources

    1-1-Qui peut mettre en place un SME ?Toute entreprise peut mettre en place un systme de management de l'environnement,il n'est pas rserv aux grandes entreprises.Il est conseill de faire appel un bureau d'tudes spcialis pour mener un audit etmettre en place le systme de management au sein de lentreprise. Mais le recours

    une socit extrieure doit tre limit llaboration technique du systme demanagement environnemental, elle ne peut pas se substituer totalement lentreprise.

    1-2-Les bnfices du SME pour l'entreprise

    Pour lentreprise, le management environnemental permet notamment de matriserles cots, d'intgrer les contraintes rglementaires, de satisfaire la demande desclients, d'amliorer l'image de l'entreprise et de mobiliser le personnel :

    a- Matriser les cots

    -Rduction des quantits de dchets faire traiter ;-Optimisation des consommations de matires premires ;-Diminution des consommations deau et dnergie;-Diminution des taxes et redevances en matire environnementale ;

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    annuel dun cadre moyen.Le SME peut tre certifi, dans ce cas, il doit tre contrl annuellement par

    lorganisme certificateur afin de vrifier sil satisfait toujours la norme derfrence. Ce cot de maintenance varie galement selon la taille de lentreprise, il

    faut compter en moyenne 1000 la journe sachant que laudit de maintenance dure4 6 jours pour une PME/PMI.

    2-Mise en place dun Systme demanagement environnemental (SME)

    Le systme de management environnemental est fond sur le principe de la roue deDeming qui illustre la mthode de qualit PDCA (Plan-Do-Check-Act / Planifier-

    Faire-Vrifier-Agir).La dmarche environnementale est compose de quatre tapes :- Planifier : Identification des problmes, recherche des causes, recherche desolutions avec rdaction de cahier des charges et laboration d'un planning ;- Faire : Dveloppement et ralisation de la dmarche ;- Contrler : Vrification de l'effectivit de la mise en place des solutions, et si celles-ci sont efficaces ;- Agir/Ragir : Corriger et amliorer les solutions mises en place ; prparation d'unnouveau projet d'amlioration .

    2-1-Planifier un SME

    Planifier le SME, c'est dfinir des objectifs environnementaux atteindre. Il fautdfinir une politique, raliser une analyse et concevoir un programme.

    a- Dfinir une politique environnementaleLa politique environnementale formalise la volont de l'entreprise dorganiser la

    mise en place d'un SME. Elle nonce les principes sur lesquels vont tre fondes lesactions en matire de protection de lenvironnement.Llaboration de la politique environnementale doit tre confie un groupe detravail qui runit la personne charge de la mise en place du systme de managementenvironnemental et le cas chant le responsable qualit de l'entreprise.

    La politique doit faire des rfrences explicites aux activits, produits et servicesinclus dans le champ dapplication du SME. Elle doit tre crite, date et signe par

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    la direction, comprhensible, accessible tous en interne et en externe. Cette mise disposition nimplique pas une obligation de communication. Cependant, toute

    personne extrieure lentreprise qui le souhaite doit pouvoir en avoir connaissance.Les moyens lectroniques actuels peuvent apporter une solution efficace cette

    exigence.

    b- Raliser une analyse environnementaleEtape cl dans la mise en place d'un SME, l'analyse environnementale permet dedresser un tat des lieux, d'affiner la politique environnementale et de proposer desobjectifs environnementaux. Cette analyse permet de faire un inventaire del'ensemble des impacts environnementaux de l'entreprise, d'en dgager les plussignificatifs et de dterminer les exigences lgales et autres qui s'appliquent l'entreprise.

    Certains documents internes l'entreprise peuvent aider l'analyse : facture d'eau,facture d'lectricit, bordereau de suivi des dchets, autorisation de dversement,convention de dversement, tude d'impact, tude de dangers

    *Reprer des flux entrants et sortants

    La premire tape consiste dresser un tat des lieux des flux entrants et sortants delentreprise.

    *Recenser leurs impacts et vrifier la conformit larglementation

    Pour chaque flux entrant et sortant, il faut recenser les impacts sur l'environnementet vrifier la conformit la rglementation (seuils, prescriptions techniques, etc).

    *Dterminer les impacts significatifs

    Afin d'amliorer ses performances environnementales, l'entreprise doit slectionnerles impacts significatifs sur lesquels elle pourra agir techniquement etconomiquement. Pour cela, l'entreprise doit procder une hirarchisation des

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    http://www.environnement.ccip.fr/dechets/savoir/bsdd.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/eau/entreprise/raccordement-autorisation.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/eau/entreprise/raccordement-convention.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/icpe-sites/icpe-creation/procedure-autorisation.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/dechets/savoir/bsdd.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/eau/entreprise/raccordement-autorisation.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/eau/entreprise/raccordement-convention.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/icpe-sites/icpe-creation/procedure-autorisation.htm
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    impacts reprs grce l'analyse environnementale. Aucune mthode n'est impose l'entreprise.Cependant, trois critres sont gnralement pris en compte pour la cotation desimpacts :

    - Le niveau d'importance ;- Le niveau de matrise ;- Le niveau de sensibilit de l'environnement.Afin de respecter le principe d'amlioration continue, les impacts significatifs doiventdiminuer chaque anne.

    *Rdiger l'analyse environnementaleLe document prsentant l'analyse environnementale peut tre structur ainsi :

    - Prsentation de la socit (statuts, activits et produits, plan dtaill desinstallations, historique du site) ;- Caractristiques de l'environnement du site (localisation, gologie et hydrologie,

    paysage, faune, flore, monuments et sites historiques, climatologie, rseaux publics) ;

    - Evaluation des entrants et sortants (nergie, eau, matires premires et fournitures) ;- Analyse rglementaire ;- Impacts sur l'environnement des activits du site en situation normale et anormale(sol, sous-sol, eaux souterraines, eaux superficielles, air, cosystmes, paysage) ;- Planification des nouveaux produits et des services ;- Information, formation, communication (du personnel mais aussi des fournisseurs,

    des sous-traitants et des clients).

    c- Concevoir un programme environnementalL'analyse environnementale permet de concevoir le programme qui dtaillera lesactions mettre en place et les chances. Le programme dcrit :- Les objectifs atteindre (les indicateurs de performance et les tableaux de bord desuivi sont essentiels pour la mise en oeuvre des mesures d'amlioration de

    performance) ;- Les mesures prises ou envisages pour atteindre ces objectifs ;- Les chances prvues pour la mise en uvre.Il doit renseigner sur "Qui fait quoi ? Avec quels moyens ? Dans quels dlais ?".Aucun niveau de performance n'est exig, le principe tant l'amlioration continue.

    2-2-Mise en oeuvre dun SME

    Aprs avoir conu le programme environnemental, sa mise en oeuvre doit treconfie une personne, un groupe de travail ou un consultant extrieur. Il faut alorssensibiliser et former le personnel de l'entreprise, communiquer les actions et

    performances environnementales et enfin mettre en place un systme dedocumentation.

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    a-Sensibilisation et formation du personnel

    Lensemble du personnel doit tre sensibilis la dmarche environnementale. Cette

    sensibilisation permettra chacun d'amliorer ses gestes au quotidien.Les personnes dont le travail peut avoir un impact significatif sur l'environnementdoivent recevoir une formation spcifique, y compris les intrimaires, stagiaires etsous-traitants travaillant sur le site.

    b- Communication des actions et performancesenvironnementales

    *Communication interne

    La mobilisation du personnel dans la dmarche environnementale est une conditionessentielle de sa russite. Elle se ralise travers :- Limplication du personnel en organisant des runions d'information ;- Lannonc des actions menes par lentreprise ;-La communication d'tat d'avancement de la dmarche (via des panneauxd'affichage, un "Journal environnement", etc) ;- La mobilisation du personnel chacune des tapes de la dmarche.

    *Communication externe

    La communication externe permet d'augmenter les parts de march, de fidliser lesclients, d'amliorer les relations de voisinage, de faire parler de l'entreprise dans la

    presse, de valoriser une action, etc. Elle se ralise travers :-Lidentification des parties intresses par la dmarche environnementale (clients,

    populations voisines, mdias, autorits institutionnelles, associations, assurances, banques,

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    -Le choix du bon argumentaire pour chacune des parties (ajout de l'aspect "protectionde l'environnement" l'argumentaire de vente, communication sur les solutionsapportes aux problmes de voisinage, etc).

    c- Mise en place dun systme de documentationUn systme de management de lenvironnement ncessite une formalisation criteminimum appele documentation. Lintrt est de conserver une trace formaliseet organise de son propre systme, ainsi que de prsenter et prouver des tiers sonexistence.De ce fait la rdaction dun manuel qui dcrit le systme de management delenvironnement et nonce la politique, les objectifs et programmesenvironnementaux est ncessaire.Le systme documentaire comprend galement une description des procdures, cest dire les manires spcifies daccomplir une activit. Les procdures doivent tredclines en instructions d'application. Enfin, les documents d'enregistrement doiventtre archivs pour assurer un suivi de la qualit.

    2-3- Suivie et contrle des performances du SME

    a- LEnregistrement des rsultats et le suivie des

    performances

    Afin de suivre les performances, il faut :- Enregistrer rgulirement les rsultats obtenus (quantits entrantes et sortantes)dans un tableau de bord ;- Comparer les rsultats aux indicateurs de performance dfinis ;- vrifier que les objectifs fixs sont atteints.

    b-Lvaluation du SME

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    Le SME doit tre rgulirement valu afin de juger de l'efficacit du systme etdes ventuelles rorientations de la politique environnementale.Cette valuation doit avoir lieu lors d'une runion impliquant la direction gnralede lentreprise et les principaux acteurs ncessaires au bon fonctionnement du

    systme de management environnemental. Lors de la revue de direction, l'tatd'avancement du systme, les progrs raliss et les rsultats d'audit sont analyss.Son compte-rendu doit tre un moyen dinformation important qui doit tre diffuserdans lentreprise.

    c-Laudit du SME

    Les audits internes et externes permettent de contrler le bon fonctionnement dusystme, mais aussi de vrifier si les pratiques suivies et les actions engages dans lecadre du SME sont en adquation avec la politique environnementale dfinie.L'audit doit tre ralis soit par une personne interne (qui, dans un souci d'objectivit,ne doit pas tre implique dans les dispositifs mis en place), soit par une personneexterne. Grce aux rsultats de l'audit, lentreprise peut valuer et rexaminer la

    politique environnementale.

    3-Faire reconnatre son SME

    La certification est le moyen d'attester, par l'intermdiaire d'un tiers certificateur, de

    l'aptitude d'un organisme fournir un service, un produit ou un systme conformesaux exigences des clients et aux exigences rglementaires. L'ISO/CEI donne ladfinition suivante : Procdure par laquelle une tierce partie donne une assurancecrite qu'un produit, un processus ou un service est conforme aux exigencesspcifies dans un rfrentiel.

    3-1- La certification internationale ISO

    La famille des normes ISO correspond un ensemble de rfrentiels de bonnes pratiques de management, ports par l'organisme international de standardisation(ISO, International Organisation for Standardization). L'ISO n'a pas vocation dlivrer elle-mme les certifications. Cette tche est laisse la charge d'unorganisme certificateur tiers.

    a- La certification internationale ISO 14001

    Faire reconnatre son SME c'est obtenir une reconnaissance officielle.La norme ISO 14001 est une norme internationale rdige par l'Organisation

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    Internationale de Normalisation en 1996 et rvise en 2004. Elle s'applique tous lestypes d'organisations (entreprises industrielles, de services, ...) quelles que soient leurtaille et leurs activits.

    b- Les exigences de la norme ISO 14001 (version 2004)La norme ISO 14001 prescrit les exigences relatives la mise en place d'un systmede management de l'environnement (SME) qui permet un organisme de dfinir une

    politique environnementale et des objectifs d'amlioration de ses performancesenvironnementales. Les exigences lies la mise en place du SME sont dfinies dansle chapitre 4 de la norme.La norme n'tablit pas d'exigences en matire de niveau des performances ni de seuilrglementaire. Une entreprise peut tre certifie mme si elle n'est pas en totaleconformit avec la rglementation. Toutefois, cela ne doit pas concerner un risquemajeur pour l'environnement, la non-conformit doit avoir t dtecte et un pland'actions doit tre prvu pour remdier dans des dlais raisonnables la situation.La norme prvoit notamment qu'une politique environnementale soit mise en place.Elle doit tre approprie aux impacts sur l'environnement produits par les activits del'entreprise, et permettre une amlioration et une prvention de ces impacts. Lesengagements de l'entreprise sont communiqus l'ensemble du personnel, et ils sontdisponibles pour le public.Le programme de management environnemental dsigne les responsables de chaquefonction et niveau concern, disposant de moyens suffisants et d'un calendrier de

    ralisation dudit programme.

    c- La dlivrance du certificat ISO 14001

    Le certificat ISO 14001 est dlivr aprs la ralisation d'un audit externe par unorganisme de certification qui vrifie le respect de toutes les tapes du SME.L'organisme de certification doit tre accrdit par un organisme national.

    * La dure de vie du certificat

    Le certificat ISO 14001 est valable 3 ans. Les 2 premires annes suivant lacertification, et au minimum une fois par an, des audits de suivi sont raliss. Unaudit de renouvellement est effectu la 3me anne.

    * Le cot de la certification

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    Selon la taille de lentreprise, le cot de certification varie denviron 5 000 (moinsde 100 salaris) environ 20 000 (plus de 500 salaris). Le cot de suivi annuel estmoindre : de 1 000 5 000 pour les mmes critres.

    3-2- La certification europenne : la vrificationEMAS

    Le rglement EMAS (Eco Management and Audit Scheme), galement appel Eco-Audit, est une norme europenne rvise en 2004. Il dfinit un systme volontaire

    bas sur lamlioration continue des performances environnementales.Le systme de vrification europen, lEMAS, reconnat explicitement la norme ISO14001 depuis sa seconde version.

    Rglement (CE) n 761/2001 du Parlement Europen et du Conseil du 19 mars 2001 permettant la participation volontaire des organisations un systmecommunautaire de management environnemental et d'audit (EMAS).

    a- Les exigences d'EMAS

    Le rglement EMAS prescrit les exigences relatives la mise en place d'un systmede management de l'environnement (SME) selon une procdure dcrite en annexe durglement. Il permet un organisme de dfinir une politique environnementale et des

    objectifs d'amlioration de ses performances environnementales. EMAS prend encompte les aspects lis aux achats, aux pratiques des sous-traitants et fournisseurs,aux activits de transports, aux produits et leurs impacts sur la biodiversit.Contrairement la norme ISO 14001, le rglement EMAS oblige lentreprise qui syengage mettre la disposition des parties intresses une dclarationenvironnementale.

    * La dclaration environnementale

    Elle est compose de la politique, des programmes damliorationsenvironnementales et de la description du SME mis en place. Ces informationsdoivent tre accessibles au public, cest dire non techniques. Les moyens dediffusion peuvent tre sous format papier et lectronique. La dclaration doit contenirles lments suivants :- Une description des activits de l'entreprise sur le site concern ;- Une valuation des problmes environnementaux importants lis aux activitsconcernes ;- Un rsum des donnes chiffres portant sur les missions de polluants, la

    production de dchets, la consommation de matires premires, d'nergie, d'eau et, le

    cas chant, sur d'autres aspects environnementaux importants ;- Les autres facteurs caractrisant les rsultats en matire d'environnement ;

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    - Une prsentation de la politique, du programme et du systme de managementenvironnementaux ;- La date limite pour la prsentation de la dclaration et le nom du vrificateurenvironnemental.

    Le rglement EMAS reconnat le systme de management mis en place dans le cadred'une certification ISO 14001. Une entreprise certifie ISO 14001 doit publier unedclaration environnementale pour bnficier de la validation EMAS.Pour les entreprises non certifies, le vrificateur doit valider la conformit de sonSME aux exigences du rglement.

    b- La dlivrance de l'enregistrement EMAS

    L'enregistrement EMAS est accord aprs :- Ralisation d'un audit externe par un organisme de certification accrdit par leComit Franais d'accrditation (COFRAC) qui vrifiera que toutes les tapes duSME ont t respectes ;- Vrification de la dclaration environnementale par un vrificateur indpendantaccrdit par le COFRAC.Le demandeur adresse alors son dossier l'ACFCI (Assemble des Chambres deCommerce et d'Industrie) qui examine la recevabilit administrative de la demande.L'ACFCI transmet le dossier au Comit EMAS qui prend la dcision del'enregistrement. Les coordonnes des entreprises enregistres sont publies auJournal Officiel de l'Union Europenne.

    Une fois enregistre EMAS, l'entreprise peut apposer le logo "EMAS, informationvalide" sur ses documents (mais pas sur ses produits ni leur conditionnement).

    * La dure de vie de l'enregistrement

    L'enregistrement EMAS a une validit de 3 ans.Les 2 premires annes suivant la certification et au minimum une fois par an, desaudits de suivi sont raliss. Un audit de renouvellement est effectu la 3me anne.

    *Le cot de l'enregistrement EMAS

    Pour une entreprise dj certifie ISO 14001, le cot sera de 3 500 6 000 .Pour une entreprise non certifie ISO 14001, le cot sera de 6 000 9 000 .Conseil : si l'entreprise travaille essentiellement avec le nord de l'Europe, il est

    prfrable qu'elle se tourne vers le systme EMAS qui est particulirement bien

    reconnu dans ces pays. Si l'entreprise exporte ses produits travers le monde, il estrecommand de choisir l'ISO 14001 qui a une porte internationale.

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    4-Le management environnemental produit

    Le management environnemental "produit" est une dmarche volontaire visant rduire limpact des produits de lentreprise sur lenvironnement. Alors quelapproche site se limite au site de production de lentreprise, lapproche "produit"dpasse les murs de lentreprise. Elle prend en compte toutes les tapes du cycle devie du produit, "du berceau la tombe".Le management environnemental "produit" sarticule autour de trois axes :- une analyse du cycle de vie du produit (ACV),- lintgration de lenvironnement dans la conception du produit (co-conception),

    - la communication sur les efforts environnementaux raliss.

    4-1- Les objectifs du managementenvironnemental ddi aux produits

    Linstallation du management environnemental ddi aux produit sadresse auxproduits de tout type, quil sagisse de biens ou de services, elle permet datteindreles objectifs suivants :- La rduction des impacts environnementaux dun produit tout en prservant sa

    qualit dusage ;-Linnovation ;- Lamlioration de la comptitivit.

    Lapproche produit peut constituer le volet complmentaire dune dmarche demanagement environnemental par organisme. Toutefois, le dveloppement dunSME produit ne ncessite pas au pralable de mener une dmarche demanagement ddie au site, lentreprise peut initier sa dmarche de managementenvironnemental par lune ou lautre de ces deux approches.

    4-2- La normalisation du managementenvironnemental ddi aux produits

    Les normes internationales ISO 14000 rgissent les rgles de mise en place dunSME produits. Les articles concerns sont les suivants :

    Les diffrentes tapes du SME"produits" Produits

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    http://www.environnement.ccip.fr/management/management-environnement/index.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/management/produit/acv.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/management/produit/eco-conception.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/management/management-environnement/index.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/management/produit/acv.htmhttp://www.environnement.ccip.fr/management/produit/eco-conception.htm
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    Mise en uvre d'une politiqueenvironnementale

    Intgration des aspects environnementauxdans la conception et le dveloppementde produit (ISO/TR 14062)

    Outils d'valuation Analyse de cycle de vie (ISO 14040)

    Communication tiquettes et dclarationsenvironnementales (ISO 14020)

    Terminologie Termes et dfinitions (14050)

    4-3-La mise en place dun SME produit

    a-Lanalyse de cycle de vie (ACV) : phasedvaluation

    LAnalyse de Cycle de Vie (ACV) est une mthode de comptabilit des impactsenvironnementaux. LACV comptabilise sous forme dindicateurs qualitatifs ouquantitatifs les principales caractristiques environnementales du produit considr.Elle vise dresser le profil environnemental du produit en prenant en compte toutesles tapes du cycle de vie dun produit du berceau la tombe , depuis lextractiondes matires premires la fin de vie, en passant par toutes les tapes intermdiaires :

    production, transport, consommation. Elle permet de considrer toute la chane desacteurs concerns par le produit

    b - La ralisation dune ACV

    *Faire linventaire des substances composant le produit pourconnatre ses impacts

    Dresser le profil environnemental dun produit, cest connatre ses impacts surlenvironnement. Pour cela, il faut tudier pralablement les flux crs par les

    produits.Il faut prendre en compte les flux de matire et dnergie entrants (matires

    premires, nergie) et sortants (rejets, dchets) ncessaires la fabrication du produit.Cest donc un inventaire des substances qui composent le produit et de leurs impactsngatifs sur lenvironnement. Cette collecte de renseignements est la pluscomplique, parce quelle ncessite lenvoi dun questionnaire lensemble desfournisseurs. Ensuite, lACV prend en compte lensemble des impactsenvironnementaux gnrs par les flux, sachant quun flux peut crer plusieursimpacts :

    - Pollution de l'air ;- Pollution de l'eau et eutrophisation ;- Epuisement des ressources naturelles ;- Diminution de la biodiversit ;

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    - Production de dchets ;- Augmentation de l'effet de serre.

    *La mthodologie de lACV normalise par les normes ISO

    14040 et la suivantes

    Selon la norme ISO 14040, la mthodologie de lACV est compose de quatretapes :

    - La dfinition des objectifs ;- Linventaire du cycle de vie ;- Lvaluation des impacts sur lenvironnement ;- La recherche damlioration.

    Elles sont dcrites dans la norme ISO 14044.

    ISO 14040 "Management environnemental Analyse de cycle de vie principes et cadre".Cette norme spcifie le cadre et les principes gnraux ainsique les exigences gnrales pour la ralisation dACV et lacommunication sur ses tudes

    ISO 14044 "Management environnemental - Analyse du cycle de vie -Exigences et lignes directrices".Cette norme rvise et remplace les normes ISO 14041, 14042,

    et 14043.

    c- Le cot dune ACV

    LACV est une dmarche complexe, il est donc conseill de faire appel desspcialistes.En outre, le cot varie essentiellement en fonction de lexhaustivit de lACV. Eneffet, il est possible pour lentreprise de choisir entre :

    Type

    dACVDfinitions Cots

    ACV globale Lanalyse de cycle de vie global se veut laplus exhaustive. Elle prend en compte toutesles tapes du cycle de vie du produit etsintresse tous ses aspectsenvironnementaux (nergie, type et nature

    des rejets, substances, etc.).

    Le cot sera environde 50 000*, mais cela

    peut varier beaucoupen fonction de lacomplexit du produit.

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    ACVsimplifie

    Lanalyse du cycle de vie simplifie est unemthode quantitative mais dont on a rduitle champ des aspects environnementaux. Onle limite aux phases de cycle de vie les plus

    pertinentes. Exemple : la consommationnergtique toutes les tapes deproduction.

    < 50 000*

    Evaluationsimplifie et

    quantitative ducycle de vie(ESQCV)

    LESQCV est une dmarche rduite certaines phases du cycle de vie.L'entreprise renseigne gnralement unquestionnaire balayant les phasesslectionnes selon divers critresenvironnementaux (nuisances induites

    durant la fabrication, l'utilisation ou la fin devie, prlvement des ressourcesnaturelles,...). Les rponses apportes

    permettent de positionner le produit unniveau "bon", "moyen", "faible" par rapportaux paramtres environnementaux.

    < 50 000*Accessible au PME-PMI

    Eco bilan Une ACV est assez lourde mener, c'estpourquoi certaines entreprises prfrent se

    limiter l'tape d'inventaire, appele "Ecobilan", qui leur permet d'identifier les fluxd'nergie et de matires premires, donc de

    pouvoir mener une politique de rductiondes cots et impacts des produits surl'environnement.

    < 50 000*Accessible au PME-PMI

    4-4- La mise en place de lco- conception

    a- La phase dinnovation

    A une tape ou lautre de son cycle de vie, tout produit gnre des impacts surlenvironnement. Le but de lco-conception est de rduire ces impacts tout enconservant la qualit dusage du produit. Cest donc proposer des pistesdamlioration pour rduire les impacts environnementaux recenss par lACV :- Les consommation en eau, nergie, matires premires ;

    - Les rejets dans l'air, dans l'eau ;- Les dchets ;

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    - La transformation du milieu naturel et du cadre de vie, etc.Lco-conception vise intgrer lenvironnement dans les phases de conception oudamlioration dun produit, aux cts des critres classiques que sont le cot, laqualit, la faisabilit technique, les attentes du march, etc. Cest toute la culture de

    lentreprise qui doit voluerb- La ralisation de lco-conception

    Lintgration de lenvironnement dans la conception peut se raliser de manire progressive : amlioration continue aussi bien des produits que de la dmarcheutilise.Il est conseill pour intgrer lenvironnement dans la conception des produitsdassocier le plus en amont les diffrentes comptences de lentreprise (production,recherche & dveloppement, environnement, services clientle, marketing, finances,

    etc.).Lingnieur et le designer sont les plus mme de raliser le diagnosticenvironnemental dun produit et den proposer des pistes damlioration. Leurcomplmentarit peut permettre datteindre lefficacit en termes dco-conception.Le travail du designer associ celui des ingnieurs est primordial. Ainsi une

    premire phase de recherche peut aboutir la mise en place dun prototype parfait sur le plan environnemental mais commercialement invendable, notamment par soninesthtisme ou son inconfort. Lentreprise pourra se baser sur ce prototype pourmettre en place un produit qui, tout en respectant lenvironnement, soit cohrent avec

    les attentes du march.

    c- Les diffrentes phases damlioration*La phase dvaluationLvaluation repose pour partie sur des lments bibliographiques. Cette tape vise

    mieux connatre son produit en termes d'impacts sur l'environnement. Il s'agit doncde dresser le "profil environnemental" du produit et de classer ses aspectsenvironnementaux, ceci pour :

    - Identifier le ou les impacts auxquels le produit contribue le plus ;- Identifier, pour un impact donn, la ou les tapes du cycle de vie les plus critiques ;- Identifier ses marges d'amlioration et valuer les avantages et dsavantages desdiffrentes pistes d'amlioration ;- Optimiser les efforts environnementaux (agir l o l'entreprise a les margesd'amlioration les plus facilement accessibles).

    * La phase de fabrication- Utiliser des technologies propres ;- Veiller la qualit et aux quantits de matires (slectionner avec les fournisseurs

    des matriaux et de substances moindres impacts sur lenvironnement),

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    - Optimiser les techniques de production ;- Rduire les consommations en nergie.

    * La phase de distribution- Amliorer le conditionnement (diminuer le volume, le poids) ;

    - Utiliser des moyens de transport moins polluants ;- Optimiser les emballages et la logistique ;- Concernant les thermoplastiques : les rsines ptrochimiques peuvent treremplaces par des rsines colophanes issues de la fabrication du papier, pour rduireles impacts sur lenvironnement et la sant. Ce produit se rvle plus rsistant lusage. Un emballage souple peut remplacer un seau mtallique par exemple.

    * La phase dutilisation- Augmenter la dure de vie des produits ;

    - Rduire les impacts pendant lutilisation des produits.

    d- La mthodologie de lco-conceptionnormalise par la norme ISO 14062Lco-conception est normalise au niveau international par la norme ISO 14062 quiest destine aux concepteurs et dveloppeurs de produits, elle propose des principesgnraux pour prendre en compte lenvironnement dans leur activits et, notamment,aux tapes clefs de la conception et du dveloppement.ISO 14062 suggre des voies pour favoriser ltablissement dun dialogue et dunecoopration entre les diffrents acteurs impliqus dans une dmarche dco-conception.LISO 14062 prsente des lments assimilables des tapes offrant une rponse une dmarche dco-conception :- La planification ;- La conception prliminaire ;- Essais / Prototype ;- Conception dtaille.

    5- La protection de lenvironnement auMaroc

    Le dveloppement socio-conomique, la croissance dmographique,lurbanisation effrne qua connues notre pays ont engendr un impact ngatifsur lenvironnement estim prs de 10% du PIB.

    Aussi, soucieux des consquences dcoulant des problmes lis la dgradation

    de lenvironnement et conscient de limportance dun cadre juridique adquat

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    permettant de remdier cette situation, les pouvoirs publics ont inscrit dansleur programme la mise en place dune lgislation et des normes adaptes.

    Ladoption de normes se justifie galement par le fait que le Maroc est Partie

    plusieurs conventions internationales et rgionales se rapportant lenvironnement. Au terme de ces conventions, les Parties Contractantes dont leMaroc sengagent prendre des mesures lgislatives, rglementaires etinstitutionnelles pour honorer les engagements souscrits.

    En outre, pour faire face la mondialisation consistant lever les barriresconomiques et instaurer les barrires cologiques, le Maroc est appel assurer la mise niveau de ses entreprises notamment par la mise en place denormes environnementales. Celles-ci ont pour objectifs :- Arrter ou du moins rduire la dgradation de lenvironnement ;

    - Prparer notre tissu productif la mondialisation o le paramtreenvironnement occupe une place de choix ;- Attirer les investissements et viter en mme temps les inconvnients dunedlocalisation mal accueillie et mal accompagne au niveau national ;- Crer les conditions dune concurrence loyale entre les oprateurs ;- Assurer un haut niveau de protection pour la population en mettant en uvreles meilleures technologies disponibles un cot conomiquement acceptable ;- Prsenter une plus grande lisibilit pour tous les intervenants notamment aumoment de la conception des projets.

    Aussi, les normes en tant que valeurs limites ne pas dpasser jouent-elles unrle primordial. Il sagit de seuils chiffrs et de mesures prcises que lesintresss doivent respecter en vue de rduire la pollution et attnuer les impactsngatifs sur lenvironnement et ses ressources.

    5-1- Comite Normes et Standards (CNS)

    Depuis sa cration en juillet 1994, au sein de la Commission de la Prvention etde la Lutte contre la Pollution et les Nuisances relevant du Conseil National delEnvironnement, le Comit Normes et Standards avait pour tche dlaborer, encoordination avec les diffrents acteurs, les normes environnementales : lesobjectifs de qualit des milieux rcepteurs (normes de qualit) et les valeurslimites gnrales et sectorielles de rejets (normes de rejets), ainsi que la

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    normalisation des mthodes danalyses des pollutions dans les diffrentesmatrices. Le but escompt est la prparation de normes nationales volutives.

    Le CNS regroupe les diffrents dpartements ministriels concerns. Il comporte

    4 groupes de travail traitant chacun d'un thme : eau, air, eaux marines et sol.Ces groupes sont gnralement subdiviss en sous-groupes spcifiques.

    Les groupes relativement avancs dans leurs travaux sont les groupes de l'Eau etde l'Air qui disposent de projets de normes nationales soit adopts ou en phasedadoption. Cependant, il est important de relever que ces projets de normesrestent sans effet en raison de la non-promulgation du projet de loi relatif lalutte contre la pollution de l'air et son dcret d'application.

    5-2- stratgie juridique pour la protection et lamise en valeur de lenvironnementversion arabe

    La stratgie juridique du Ministre s'inscrit dans le cadre des missions globalesconfies ce Ministre qui est la fois un dpartement charg de la planificationspatiale et territoriale, de la gestion de la ressource eau et de la protection et del'amlioration du cadre de vie de la population. La stratgie juridique est auservice des trois grandes composantes du Ministre. Elle repose et tire sesfondements d'un constat commun aux trois secteurs confronts des dfis

    juridiques similaires : l'Amnagement du Territoire, l'Eau et l'Environnementsouffrent d'un retard important sur les plans lgislatif et rglementaire. Il nes'agit pas d'actualiser, ni de coordonner ou encore moins de moderniser un cadre

    juridique existant mais bel et bien il s'agit, le plus souvent, de crer, d'asseoir oude doter ces secteurs des fondements juridiques de leur existence. Bref lastratgie juridique dont il s'agit ici est une stratgie de base, d'infrastructure

    juridique crant les conditions de dveloppement des secteurs concerns. Lastratgie juridique du Ministre est porte par une dmarche mthodologiquedont les lments constitutifs les plus significatifs mritent d'tre prsents. Ils

    consistent, au niveau de la prparation des projets de texte, dans la crationd'quipes pluridisciplinaires formes de techniciens et de juristes d'un ct, etd'un autre ct de la concertation pralable avec l'ensemble des partiesconcernes par le texte tant en interne au sein du Ministre - qu' l'extrieurnotamment avec les professionnels concerns.

    a- Contexte juridique Actuel

    L'arsenal juridique du royaume a t renforc par la publication d'un ensemblede textes lgislatifs relatifs la protection de l'environnement et au

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    http://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/strategie-ar.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/strategie-ar.htm
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    dveloppement durable. Il s'agit de la loi n11-03 Relative la protection et lamise en valeur de l'environnement, de la loi n 12-03 sur les tudes d'impact surl'environnement et de la loi n 13-03 sur la lutte contre la pollution del'atmosphre ainsi que l'arrt portant application du plan d'urgence national qui

    ont t respectivement publis en juin et aot 2003au bulletin officiel.Pour leur application, ces lois comprennent des dispositions relatives au contrleet aux sanctions qui varient selon la nature et le degr d'infraction et d'atteinte l'environnement.

    Conformment ces dispositions, sont chargs de constater les infraction etd'atteinte ; les agents de la police judiciaire et les agents commissionns parl'administration cet effet.

    Actuellement, le contrle est quasiment inexistant et si des actions ponctuellesde contrle se sont ralises, elles ne s'effectuent que d'une manire sectoriellenotamment dans la gestion des eaux d'irrigation (police de l'eau) ou le cas de la

    protection de la fort contre le pturage et le dboisement(police de la fort),rcemment, la gendarmerie royale, par le biais des brigades de l'environnement,dresse des procs verbaux notamment l'encontre des contrevenants en matired'hygine publique.

    b- Comment le contrle s'exerce par le dpartement?

    Depuis l'apparition des trois lois environnementales, le dpartement del'environnement n'a plus le droit d'invoquer l'alibi de l'absence de cadre juridique

    pour ne rien faire en matire de contrle. Mais, il faut une dmarche cohrente etpratique pour revaloriser cette fonction. Cette dmarche pourrait s'appuyer surles actions suivantes :

    * Assermentation des agents chargs du contrle

    L'assermentation des agents chargs de la constatation des infractions etl'tablissement des Procs verbaux sera effectue conformment auxdispositions du Dahir du 1er mai 1914 relatif au serment des agentsverbalisateurs et aux procdures en vigueur.

    Il est souligner que l'assermentation est une tape pralable toute action derenforcement des capacits des agents sujets appartenir au corps d'agentschargs du contrle et d'inspection environnementale.

    * Renforcement des capacits de contrle des agentsasserments

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    Le renforcement des capacits technique et juridique des agents chargs ducontrle constituera srement un atout important pour la formation d'une unit

    pluridisciplinaire charge de la mission de contrle qui ncessite descomptences en matires scientifiques et techniques notamment en cologie,

    eco-texicologie, biologie, chimie et galement en droit. Une telle entreprise nepeut tre suffisante sans la formation continue et sur le terrain des agentschargs du contrle. A cet effet, la Division du Contrle et du Contentieuxenvisage la programmation d'une srie de missions d'inspections priodiques dessecteurs industriels du pays.

    En matire d'inspection et de contrle, l'objectif principal est l'application de lalgislation environnementale par des contrles et inspections effectus par desagents asserments du Secrtariat d'Etat charg de l'Environnement encoordination avec les corps constitus des autres dpartement ministriels.

    A cet effet, le SEE oeuvrera la mise en place d'une plate forme de coordinationdes oprations de contrle et d'change d'informations sous forme de rseauregroupant l'ensemble des dpartements ministriels et des corps constitusnotamment:- Police des eaux ;- Inspecteurs des tablissements classs ;- Police de la fort ;- Brigades de l'environnement de la gendarmerie royale ;

    - Sret Nationale ;- Protection Civile ;- Direction de la Protection des Vgtaux, Contrle Technique et Rpression desFraudes ;- Inspections Rgionales du MATEE.

    * Sensibiliser le Ministre de la Justice aux problmes del'environnement

    Les dispositions juridiques en matire d'environnement restent mconnues de lapart d'une grande majorit des dpartements et organismes senss les appliquer.Le Ministre de la Justice constitue la premire structure cible sensibiliser et

    bnficier d'une opration particulire en matire de communication. Cetteaction doit tre mene sur plusieurs fronts :

    - La participation des magistrats d'un certain nombre de tribunaux aux ateliersrgionaux de communication des lois en matire d'environnement;

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    - L'envoi l'ensemble des prsidents des tribunaux de 1re instance ainsi quedes cours d'appels des textes de lois en matire d'environnement ;- L'introduction du droit de l'environnement au niveau du cursus universitaire.

    Cadre juridique / Contrle

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    Attribution du SEE en matire de contrleConforment aux dispositions du dcret n2-99-922, le SEE est charg d'laborer et de mettre en uvre la

    politique du gouvernement dans le domaine de la gestion de l'environnement.

    A cet effet, il a pour missions d'animer, de susciter, de promouvoir et de coordonner, en relation avec lesdpartements ministriels concerns, l'action gouvernementale en matire de gestion de l'environnement eten suivre l'exercice en vue notamment :

    de mettre en place les instruments appropris de surveillance continue et de contrle de l'tat de l'environnement ;

    de procder aux contrles qui lui sont dvolus par la lgislation en vigueur et d'assister les personnes morales de droit public ou de droit priv en matire d'environnement. En vertu dudit dcret, les missions decontrle s'articulent autour des points suivants:

    Veiller, en liaison avec des dpartements et parties concerns, l'tablissement et l'application des normes et rglements relatifs la protection et l'amlioration de la qualit de l'environnement ;

    Veiller l'application de la lgislation et de la rglementation en matire d'environnement et procder

    rgulirement des contrles et inspections en collaboration avec les ministres concerns ;

    Assister les personnes morales de droit public ou droit priv dsireuses d'engager des actions de nature protger l'environnement ou qui sont confrontes une atteinte l'environnement.

    Cadre juridique / Conventions et accords

    Conventions Internationales et Rgionalesrelatives lenvironnement

    La protection de lenvironnement nest pas une affaire purement nationale. Elle dborde le plus souvent lechamp daction des Etats pris isolment.

    Ainsi, lenvironnement bien plus que dautres domaines se prsente comme un champ de cooprationhautement privilgi. Ceci et dautant plus vrais que les problmes denvironnement se moquent desfrontires tatiques. Cet environnement marqu par linterdpendance, fait que les rgles juridiquesnationales peuvent savrer limites si elles ne sont pas compltes et appuyes par des instrumentsjuridiques internationaux ou rgionaux.

    Toutefois, ce procd normatif du droit international de lenvironnement ne va pas sans poser desinconvnients et ce pour deux raisons : la 1re tient la relativit des conventions, la seconde leur mise enapplication et leur suivi.

    En effet, le principe de base de leffet relatif des traits implique, selon les termes de larticle 34 de laconvention de Vienne sur le droit des traits du 23 mai 1969, quun trait ne cre ni obligation ni droit pourun Etat sans son consentement. Ce principe risque de contrarier la volont visant mettre en place un

    dispositif de port universelle. De mme, lapplication dune convention aux seuls Etats qui lont accepts estsusceptible de rduire les effets escompts.

    En outre, ladhsion une convention nest pas une fin en soi. Elle nest que le premier acte, qui met enbranle le processus conduisant lintroduction dune norme internationale dans lordre juridique national.Cest dire que la convention internationale pour tre applique au niveau national besoin dune srie derelais nationaux qui en font un droit rellement positif. En outre, sa concrtisation sur le terrain ncessitesouvent la mise en place de mesures institutionnelles et administratives, ressources budgtaires, normestechniques, organes de surveillances et de contrle

    De son ct, le Maroc affiche une ferme volont politique de coopration en vue de protger et grerlenvironnement et participe activement luvre de codification du droit international de lenvironnement.Cette volont se manifeste par la signature et la ratification dune soixantaine de conventions Internationaleset Rgionales en matire denvironnement.

    Etant donn que les Conventions constituent un instrument juridique trs important en matire

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    denvironnement, il parait opportun dtablir une liste comprenant les informations relatives la date designature, de ratification et ainsi que les rfrences de ces conventions au Bulletin Officiel.

    Cette liste permettra en outre de faciliter laccs pour les nombreux chercheurs et personnes intresses envue de leur permettre de connatre la position de notre pays vis vis de cette catgorie de conventions.

    Tableau dressant la liste des conventions auxquelles le Maroc a signes et ratifies ou aadhres et publies dans son bulletin officiel .

    Etudes dImpact sur lEnvironnement

    La valeur des tudes dImpact sur lEnvironnement est largement reconnue et tablie. Plusieurs pays etorganismes internationaux ont adopt des procdures de gestion des EIE(s) depuis plusieurs annes,dautres suivant dj ou suivront dans un futur proche pour se conformer aux dispositions de ladclaration de la confrence des Nations Unies sur lEnvironnement et la dveloppement durable, tenueen 1992 Rio et aux recommandations de lagenda 21.

    Au Maroc, les EIE(s), comme moyen de prvention, sont considrs comme une priorit dans lapolitique environnementale nationale. Certains projets, volontairement soumis aux tudes dimpact ds lespremiers phases de leur conception ont permis de rduire leurs incidences ngatives sur lenvironnementet daccrotre leur efficacit. Nanmoins, de nombreux projets se ralisent encore sans tenir compte deleurs impacts sur lenvironnement.

    Lun des objectifs prioritaires que le dpartement de lenvironnement sest fix est de prparer lesconditions requises pour la mise en place dune procdure dtudes dimpact sur lenvironnement etdtablir rgles standardiss.

    Dans le sens, le dpartement de lenvironnement, avec le concours du programme dassistance techniquepour la protection de lenvironnement Mditerranen (METAP), a mis en place une structure charge desEtudes dImpact sur lenvironnement (EIE) et a labor une procdure de gestion des tudes

    dimpact des projets sur lenvironnement, et un projet de loi et de dcret.

    La procdure des (EIE)(s) adopte au Maroc, a t dfinie en tenant compte des spcificits nationales eten basant sur des principes gnraux qui peuvent tre rsums comme suit :

    Ralisme : une procdure de gestion des EIE(s), place dans le contexte national se doit dtre ralistepour garantir ladhsion des diffrents partenaires concerns et son application dans les rgles de lart.

    Simplicit : la procdure des EIE(s) doit tre simple et volutive pour permettre sa radaptation et viterquelle ne constitue un blocage pour les investissement.

    Concertation : les diffrentes ressources humaines nationales doivent tre impliques et les exprienceset lexpertise capitalises. cas bureaux dtudes, des universits, des cadres et responsables des

    diffrents dpartements ministriels..etc

    Economie : les cots inhrents llaboration des EIE(s) ou la gestion de la procdure doivent tredment justifis et les termes de rfrences des EIE(s) doivent tre pertinents.

    Pratique : la procdure des EIE(s) doit constituer un outil daide la dcision et non un frein audveloppement. Elle doit permettre dassurer une meilleure intgration du projet dans son environnementet prserver les ressources biophysiques et humaines des pollutions et des nuisances.

    Malgr labsence de textes rglementaires concernant les Etudes dImpacts sur lenvironnement (EIE)(S),des EIE(s) se ralisent dj dans le contexte suivant :

    - Projet financs par un bailleur de fonds (prts ou crdits.) B.M. FODEP.- Autorisation du projet par un autre dpartement (Urbanisme, Pche Maritime, Equipement, Tourisme,

    Agriculture.etc) conditionne par loctroi dun avis favorable du dpartement de lenvironnement. ComitAd-hoc- Drogations aux orientations du Schma Directeur dAmnagement Urbain (SDAU) (ex :cas de

    29

    http://www.minenv.gov.ma/dwn/conventions_accords.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/conventions_accords.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/au%20Maroc.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/au%20Maroc.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/3_etudes_d-impact/proceie.htmhttp://www.minenv.gov.ma/3_etudes_d-impact/proceie.htmhttp://www.minenv.gov.ma/3_etudes_d-impact/proceie.htmhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/conventions_accords.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/conventions_accords.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/au%20Maroc.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/3_etudes_d-impact/proceie.htmhttp://www.minenv.gov.ma/3_etudes_d-impact/proceie.htm
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    cimenterie lafarge Ttouan)- Projet situ dans des zones non couvertes par des documents durbanisme (terrain agricoles, enmontagne ou sur le littoraletc)- Projet ayant soulev des avis contradictoires par les administrations en charge du secteur (ex :dcharge)- Projet soumis la commission Interministriel des investissements prsid par le premier Ministre ou lacommission des projets sur le littoral CICATL.A ce jour, plus de 70 tudes dimpacts sur lenvironnement ont t examines par le Dpartement delEnvironnement.

    Processus dexamen des EIE (s)

    Le dpartement de lenvironnement associe systmatiquement lexamen des EIE(s) tous lesdpartements ministriels pouvant tre concerns par le projet ; quil sagisse des dpartementsgestionnaires des milieux (eaux /Equipement, sol /Eaux et forts et Agriculture, le milieu marin /Pchemaritimeetc)ou ceux en charge de la sant ou le commerce et industrie, les collectivits locales etlintrieur. Un comit national des EIE(s) constitu dune dizaine de dpartements ministriels se runitrgulirement pour examens des EIE(s) en prsence du BET charg de la ralisation de lEIE.Particularit : Les promoteurs et son BET auteur de lEIE prennent part lexamen de lEIE dans un cadredmocratique et transparent. Trs souvent, les membres du comit dexamen des EIE(s) le promoteur etle BET collaborent ensemble pour arrter un cahier des charges auquel devra se conformer le promoteurdurant la ralisation et lexercice de son activit.

    Amlioration de la qualit des EIE(s)

    Ladoption de la loi et le dcret sur les EIE(s) va probablement entraner un accroissement du nombre desEIE(s) et une augmentation considrable des tudes examiner par le dpartement de lEnvironnementet le comit national.

    Afin dassurer lapplicabilit de ces normes, une approche participative a t adopte en impliquant toutes lespotentialits concernes y compris les collectivits locales et les industriels.

    Concernant llaboration des normes de qualit des eaux, elle se base gnralement sur des tudes relles et

    des donnes de la documentation nationale ou trangre disponible en tenant compte de lvaluation des impactsde la pollution sur les cosystmes aquatiques en gnral ou la toxicit vis vis de lhomme.

    Pour les normes gnrales de rejet liquide, elles sont fixes sur la base des objectifs de qualit des eauxpiscicoles ayant gnralement une qualit intermdiaire entre celle des eaux destines la production de leaupotable et celle des eaux destines lirrigation.

    La dmarche suivie pour llaboration des normes de rejet liquide se rsume comme suit :1- Etablir le diagnostic de la branche industrielle choisie : Inventorier les units de la branche industrielle ; Auditer les units les plus reprsentatives ; Evaluer limpact de leurs rejets sur lenvironnement.2- Identification des techniques de dpollution et damlioration des procds : Proposition de mesures appropries pour rduire les flux polluants et conomiser les matires premires, leau

    et lnergie; Inventaire des technologies de traitement disponibles et applicables au Maroc.3- Elaboration du projet de valeurs limites de rejet sectoriel :

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    Identification des paramtres indicateurs de la pollution gnre par le secteur ; Proposition de valeurs limites spcifique la branche industrielle.4- Concertation avec les oprateurs socio-conomiques concerns : Soumission du projet de normes aux industriels et aux acteurs concerns ; Runions de discussion et de concertation ; Finalisation et adoption du projet avalis et concert.5- Llaboration des textes rglementaires fixant les normes en question conformment aux dispositions

    lgislatives de base (projets de dcrets ou darrts).

    a- Eau:

    Depuis sa cration, le CNS a adopt plusieurs projets de normes de qualit et de projets de normes de rejetliquide : Les normes de qualit des eaux de surface ; Les normes de qualit des eaux piscicoles ; Les normes de qualit des eaux superficielles utilises pour la production de leau potable ; Les normes de qualit des eaux destines lirrigation.

    Les quatre projets darrts portant fixation de ces normes de qualit viennent dtre signs par les Ministresconcerns et sont en cours de publication au bulletin officiel. Les valeurs limites gnrales de rejet liquide;

    Les valeurs limites de rejet liquide des sucreries ; Les valeurs limites de rejet liquide des lvureries ; Les valeurs limites de rejet liquide des raffineries de ptrole ; Les valeurs limites de rejet liquide des tanneries ; Les valeurs limites de rejet liquide des papeteries ; Les valeurs limites de rejet liquide des industries dextraction dhuile dolive.

    Par ailleurs, il est prvu de procder au diagnostic de plusieurs branches industrielles pour la prparation desprojets de normes de rejet liquide.

    Nanmoins, il est impratif de relever que ces projets de normes de rejet restent sans effet en raison de la non-promulgation du projet de dcret relatif aux coulements, dversements, rejet, dpt direct ou indirect dans leseaux superficielles ou souterraines. Ce projet requiert une importance capitale puisquil soumet chaque rejet une autorisation, instaure le principe pollueur-payeur et prvoit la fixation des normes de rejet liquide par desarrts conjoints.

    Concernant les eaux marines, une norme de la surveillance de la qualit des eaux de baignade a t laborepar tous les dpartements concerns et promulgue et publie en 1998 (NM 03.7.200)

    b- Air:

    Concernant l'air, plusieurs projets de normes de qualit et de rejet ont t labors au sein du CNS encollaboration avec les partenaires institutionnels et les oprateurs socio-conomiques concerns. Il s'agit du: Projet de norme de qualit de l'air; Projet de valeurs limites gnrales d'mission atmosphrique; Projet de valeurs limites d'mission atmosphrique des raffineries de ptrole; Projet de valeurs limites d'mission atmosphrique des centrales thermiques;

    Projet de valeurs limites d'mission atmosphrique de l'industrie cimentiere.

    Concernant le projet de norme de la qualit de l'air, les objectifs de qualit proposs s'inspirent des normesinternationales (normes OMS, Suisses, Franaises et Allemandes) et prennent en considration les donnes dela toxicit des diffrents polluants vis vis de l'Homme et de l'environnement.

    S'agissant des valeurs limites gnrales de rejet dans l'atmosphre et en absence de donnes fiables sur laqualit de l'air ambiant, l'approche consistait fixer ces valeurs indpendamment de l'tat du milieu rcepteur ens'inspirant des normes europennes en la matire qui se basent essentiellement sur les donnes toxicologiqueset pidmiologiques y affrentes, et en tenant compte des techniques de dpollution existantes etconomiquement acceptables.

    Pour les projets de normes de rejet des polluants dans l'atmosphre des secteurs cimentier, raffinage de ptrole

    et production de l'lectricit, des tudes ont t menes en collaboration avec la GTZ (Institut Technique deCoopration Allemande). Ces tudes avaient pour objectifs : D'valuer les donnes techniques et la pollution gnre par ces secteurs;

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    D'identifier les moyens de lutte contre cette pollution; D'laborer des projets de normes d'mission en concertation avec les industriels; D'tablir un cadre juridique et rglementaire spcifique aux problmes d'mission des polluantsatmosphriques.

    Il est signaler que pour le sol, aucune norme n'a t prpare en raison de l'inactivit du groupe du sol duComit Normes et Standards. Cependant, les taches de ce groupe ont t pralablement fixs et concernant lespoints suivants: Rassembler la documentation relative aux dchets solides ; Prparer une mthodologie d'approche pour l'laboration des valeurs limites de rejets; Proposer un systme de contrle du respect des normes adoptes.

    Qualit des eaux destines l'irrigation

    Qualit des eaux superficielles utilises pour la production de l'eau potable

    Grille de qualit des eaux de surface

    Domaine public hydraulique

    Grille de qualit des eaux picicoles

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    http://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eauirrigation.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eauirrigation.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eaupotabl.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eaupotabl.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eausurface.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_hydraulique.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_hydraulique.htmhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/norm-eau%20et%20air.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/norm-eau%20et%20air.pdfhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eauirrigation.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eaupotabl.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_eausurface.htmhttp://www.minenv.gov.ma/2_cadre_juridique/norme_hydraulique.htmhttp://www.minenv.gov.ma/dwn/norm-eau%20et%20air.pdf
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    Mettre en place > La dmarche HQE

    La dmarche HQE, promue par lAssociation HQE, nest ni un label ni une norme mais une dmarchevolontaire de management de la qualit environnementale des oprations de construction ou derhabilitation des btiments.

    Cette dmarche vise matriser les impacts des btiments sur lenvironnement extrieur (amliorationde la performance nergtique, limitation des missions de polluants, rduction de la production dedchets) et crer un environnement intrieur sain et confortable. Il sagit dune rponse oprationnelle la ncessit d'intgrer les critres du dveloppement durable dans l'activit du btiment.

    Cette dmarche :- induit une prise en compte de lenvironnement toutes les tapes de llaboration et de la vie desbtiments : programmation, conception, construction, gestion, utilisation, dmolition ce qui correspond la mise en place dun systme de management environnemental de l'opration, tabli et conduit sousla responsabilit du matre d'ouvrage,- ncessite lintgration dexigences environnementales dans le projet, exigences qui sont fixes selon lecontexte et les priorits du matre d'ouvrage.

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    Afin daider les matres douvrage dans la dfinition des objectifs environnementaux, lassociation HQE adfini 14 cibles indicatives : les matres douvrages fixent en effet librement leurs objectifs.

    Matriser les impacts sur l'environnement extrieur

    Eco-construction 1. Relation harmonieuse des btiments avec leur environnement immdiat2. Choix intgr des procds et produits de construction3. Chantier faibles nuisances

    Eco-gestion 4. Gestion de lnergie5. Gestion de leau6. Gestion des dchets dactivit7. Gestion de lentretien et de la maintenance

    Crer un environnement intrieur satisfaisant

    Confort 8. Confort hygrothermique9. Confort acoustique10. Confort visuel11. Confort olfactif

    Sant 12. Qualit sanitaire des espaces13. Qualit sanitaire de lair14. Qualit sanitaire de leau

    La Dmarche HQE devrait terme faire l'objet d'une certification ce qui permettrait daboutir unrfrentiel commun et unique et dviter que la marque HQE ne soit utilise abusivement ou pour desoprations de qualit ingale.

    HQE et les normes

    Il existe deux normes intgrant la dmarche HQE. Une troisime est l'tude.

    Secteur tertiaire -Norme NF P01-020-1 Btiments - Tertiaire Dmarche HQEproposepar le CSTB.

    Habitat collectif etindividuel group

    -Norme NF Logement propose par QUALITEL

    Maison individuelle ensecteur diffus

    -Norme NF 294 Maison individuelle dmarche HQE propose parl'AFNOR, le CEQUAMI, et Qualitel

    Retour dinformation / amlioration continue

    Evaluer les rsultats par rapport aux cibles environnementales, aux

    spcifications et aux produits de rfrence

    Etapes typiques du processus deconception et de dveloppement Actions possibles relatives lintgrationdes aspects environnementaux

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    http://www.boutique.afnor.org/NEL5DetailNormeEnLigne.aspx?CLE_ART=FA123555&nivCtx%20=NELZNELZ1A10A101A107&ts=2922711http://www.boutique.afnor.org/NEL5DetailNormeEnLigne.aspx?CLE_ART=FA123555&nivCtx%20=NELZNELZ1A10A101A107&ts=2922711http://www.boutique.afnor.org/NEL5DetailNormeEnLigne.aspx?CLE_ART=FA123555&nivCtx%20=NELZNELZ1A10A101A107&ts=2922711http://www.cstb.fr/http://www.qualitel.org/pro/habitat_environnement/index.htmlhttp://www.qualitel.org/pro/habitat_environnement/index.htmlhttp://www.marque-nf.com/appli.asp?NumAppli=NF294&lang=Frenchhttp://www.marque-nf.com/appli.asp?NumAppli=NF294&lang=Frenchhttp://www.qualitel.org/pro-certification-nf-maison-individuelle.htmlhttp://www.boutique.afnor.org/NEL5DetailNormeEnLigne.aspx?CLE_ART=FA123555&nivCtx%20=NELZNELZ1A10A101A107&ts=2922711http://www.cstb.fr/http://www.qualitel.org/pro/habitat_environnement/index.htmlhttp://www.marque-nf.com/appli.asp?NumAppli=NF294&lang=Frenchhttp://www.qualitel.org/pro-certification-nf-maison-individuelle.html
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    de produit

    Planification .Conception prliminaire Brainstorming, faire des analyses orientes

    sur le cycle de vie, formuler des cibles

    mesurables, dfinir une conceptionprliminaire, respecter les exigencesenvironnementales, intgrer le tout dans lesspcifications et tenir compte des rsultats del'analyse du produit de rfrence.Appliquer les approches de conception etfinaliser les spcifications du produit enincluant les considrations sur le cycle de vie.Vrifier les spcifications par des essais sur

    les prototypes et examiner les considrationssur le cycle de vie pour le prototype.

    Production / Lancement sur lemarch

    Communiquer les informations sur les aspectsenvironnementaux, l'utilisation recommandeet l'limination du produit. Envisager uneventuelle dclaration environnementale etses exigences.

    Revue du produit Prendre en considration et valuer lesexpriences, les aspects environnementaux et

    les impacts.

    ISO35

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    De la responsabilit de la direction (management de lentreprise)

    Communiqu de pressePubli le : 29 / 10 / 2007 - Lu : 1243 fois

    [Information archive depuis le 31/12/2007]

    La prise de conscience des enjeux de la qualit totale qui existe actuellement n'est paspassagre et va se dvelopper. Cette prise de conscience, qui rvle la prsence d'unevritable menace pour la vie de l'entreprise, offre une opportunit qui est l'obligation derduire les cots de non-qualit pour survivre;c'est ainsi que l'on entend parler un peu partoutde bonne gouvernance !...

    Ayant peru ces enjeux, le dirigeant (PCA, PDG, DG, Grant, Mdecin,) doit dfinir sa politique enmatire de qualit, dclarer son engagement en la matire, fixer les objectifs gnraux, planifier lesactions, clarifier les rles et les responsabilits de tout son personnel et organiser des revues de direction(runions pour faire le point sur le projet qualit).

    Cette dcision stratgique qui appartient la direction gnrale de l'entreprise, implique une vritablemutation au sein de l'entreprise. La Qualit Totale entrane une volution de la culture d'entreprise.Changer une culture d'entreprise comporte des risques, car c'est bouleverser des habitudes, remettre encause des systmes, modifier des comportements. Implanter la qualit totale est une action enprofondeur qui demande temps et patience.

    En gnral, le management est responsable de 80% des erreurs et des dfauts de l'entreprise !... Rduireles cots de la non-qualit est rellement une dcision de la Direction car on balaie lescalier par le haut.

    La politique en matire de qualit

    Elle dcoule naturellement de la volont du dirigeant de voir son entreprise encore plus efficace grce

    une organisation et un fonctionnement optimiss. Il sagit pour lui de se placer sur le chemin de laPERFECTION pour le profit de lentreprise et la satisfaction des

    individus. Cette politique a pour principal objectif, lamlioration de faon constante de la Qualit desproduits, des Services, de lutilisation des ressources humaines et matrielles.

    Le choix du style de management a une grande influence sur la rduction drastique des cots de lanonqualit. La politique Qualit vise obtenir ladhsion du plus grand nombre. Elle a une dimensionthique pour que chacun puisse se reconnatre dans ces valeurs communes. Elle doit tre claire, simple,ambitieuse, collective, valorisante, permanente, affective, respectant la lgislation

    Objectifs qualit

    Une feuille de route est tablie sur la base de diffrents rapports, analyses et tudes. Elle prend en

    compte les objectifs qualit. Le principe de la roue de Deming PDCA doit tre correctement appliqu.

    Exemple : P= Plan = Planification des actions :Pour rduire de 10% le pourcentage des dfauts, uncertain nombre dactions a besoin dtre ralises :

    - Action 1 : modification des procdures de contrle (tche confie la fonction qualit)

    - Action 2 : cration de cartes de contrles (fonction qualit et laboratoire)

    - Action 3 : formation du personnel lauto-contrle (mission pour le service du personnel)

    Action 4 : talonnage des quipements de contrle (mission du laboratoire de contrle qualit)

    - Action 5 : cration des fiches pour lenregistrement des rsultats des contrles,

    Action 6 : sensibilisation des fournisseurs aux problmes lis la matire premire fournie. Il sagit ici

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    dun programme daction ordonnance dans le temps (chronogramme). Ce puissant outil de managementdes projets donne la garantie que les objectifs seront atteints.

    D = DO = Mise en place des action dcides :

    Les diffrents responsables doivent s'assurer que les actions sont effectivement mises en place.

    C = Check = Vrification, bilan, rsultats obtenus :

    Un bilan doit tre effectu pour valuer l'efficacit des actions engages,points forts, points faibles.

    A = Action = Actions correctives :

    Des actions correctives doivent tre dfinies pour tous les carts constats. Ces actions doivent treplanifies.

    Responsabilit, autorit et communication

    La responsabilit est une obligation morale, intellectuelle, de rparer une faute, de remplir un devoir, derespecter un engagement.

    Elle implique selon certains critres moraux, sociaux que nous acceptions et supportions les consquencesde nos actes.

    Pour assumer correctement sa responsabilit, chaque salari a besoin de :

    - Sa fiche de fonction dfinissant

    clairement ses missions et ses tches,

    - connatre sa position sur lorganigramme de lentreprise,

    - connatre sa situation par rapport ses collaborateurs (mise en place dun organigramme normalis. Lapolitique dinformation et de communication de lentreprise est source dimplication et dadhsion dupersonnel au projet dentreprise.

    La lettre dengagement, les objectifs qualit, le programme des actions qualit, le bilan des actions qualitdoivent tre connus de tous et affichs sur les tableaux daffichage, placs aux lieux de passage.

    Revue de direction :

    Le Dirigeant, lencadrement doivent organiser des runions appeles

    revues de direction pour valuer la situation qualit. Il sagit dune disposition de pilotage de projetqualit. Par cette disposition, la direction fait un point rgulier sur :

    les rapports daudit qualit

    internes,

    les informations provenant des

    clients,

    le fonctionnement interne,

    les rclamations clients,

    les retours,

    les changements pouvant affecter

    le fonctionnement de lentreprise,

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    les recommandations damlioration. la mise disposition des ressources ncessaires (humaines,financires, techniques, matrielles, etc).

    En rsum, avant de consacrer son nergie l'amlioration de la Qualit du Produit, le Chef d'entreprisedoit d'abord adapter et matriser les cots de la non-qualit, optimiser l'organisation de l'entreprise,mettre en place le management de la qualit. La qualit des produits ou des services se retrouveraamliore. Dans une dmarche Qualit Totale, l'amlioration de la qualit des produits et des services est

    du ressort de la direction gnrale. Il s'appuie sur la Fonction Management de la Qualit qui a besoind'tre dfinie

    Jacques NDEBY

    Auditeur Qualit Environnement

    Source : ICI CEMAChttp://www.icicemac.com

    Identit

    Responsabilit globale

    Implique officiellement depuis 2004 dans la responsabilit globale par l'intermdiaire de sa

    participation la Globally Responsible Leadership Initiative (GRLI-EFMD/UNGC), BEM

    propose aujourd'hui une nouvelle manire d'enseigner le Management Responsable.

    Scandales conomiques, dlocalisations inopines de socits, intgration des paradis fiscaux dans desstratgies de groupes parfois pnalisantes pour le pays d'origine... jamais il n'a paru aussi ncessaire d'adopter

    un mode de management des entreprises plus responsable.

    L'ONU est convaincue que la responsabilit peut faire l'objet d'un apprentissage et d'une diffusion systmatiqueaussi bien dans les entreprises que dans les coles. Elle s'est associe l'organisation europenne EFMD pourslectionner un groupe d'tablissements pilotes au niveau mondial. Le but de cette initiative est de construire uneplateforme sur le thme leadership globalement responsable . Ainsi l'ONU et l'EFMD ont choisi BEM, en2004, pour lancer, avec d'autres partenaires (Entreprises et grandes coles) des 5 continents, la GloballyResponsible Leadership Initiative (GRLI).

    L'objectif: Dmontrer qu'il est possible, dans l'apprentissage et la pratique des affaires, de conjuguerperformance conomique, respect des consommateurs, des salaris et des citoyens, et prservation del'environnement. Et pour cela, ce sont bien les dirigeants de demain, tudiants et mme managers d'aujourd'huien qute d'innovation dans ces domaines, qu'il convient de former.

    Une dmarche structure autour de 4 axes

    Dvelopper unepdagogie de laresponsabilit. BEM s'estdonne comme missiond'inciter, dans chacun deses ples acadmiquesetchaires, les initiativespdagogiques visant offriraux tudiants une mise enperspective du rle delentreprise et de sacontribution la socit.

    Participer lavancement des

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    http://www.icicemac.com/http://www.bem.edu/fr/Enseignement-et-Recherche/P%C3%B4les-acad%C3%A9miqueshttp://www.bem.edu/fr/Enseignement-et-Recherche/P%C3%B4les-acad%C3%A9miqueshttp://www.bem.edu/fr/Enseignement-et-Recherche/Chaireshttp://www.icicemac.com/http://www.bem.edu/fr/Enseignement-et-Recherche/P%C3%B4les-acad%C3%A9miqueshttp://www.bem.edu/fr/Enseignement-et-Recherche/Chaires
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    connaissances enmatire de leadership etde managementglobalement responsable. Le centre de recherchede BEM, le CEREBEM est

    organis autour de 3ples : "Affaires, Valeur etResponsabilit", "Dcision,Management etPerformance" et "IndustriesCratives". Tous intgrentla problmatique RG leurs travaux

    Mettre en uvre despratiques responsables.BEM sensibilise ses partiesprenantes aux enjeux de laResponsabilit Globale et

    dveloppe des pratiquesconformes audveloppement durable

    Intgrer lEcole dansles rseaux. Pour nourrirsa rflexion et amliorer sadmarche, BEM a renforcsa stratgie douverture etdchanges en matire deResponsabilit Globale,tant au niveau localquinternational

    La prise de conscience des enjeux de la qualit totale qui existe actuellement n'est pas

    passagre et va se dvelopper. Cette prise de conscience, qui rvle la prsence d'unevritable menace pour la vie de l'entreprise, offre une opportunit qui est l'obligation derduire les cots de non-qualit pour survivre;c'est ainsi que l'on entend parler un peu partoutde bonne gouvernance !...

    Ayant peru ces enjeux, le dirigeant (PCA, PDG, DG, Grant, Mdecin,) doit dfinir sa politique enmatire de qualit, dclarer son engagement en la matire, fixer les objectifs gnraux, planifier lesactions, clarifier les rles et les responsabilits de tout son personnel et organiser des revues de direction(runions pour faire le point sur le projet qualit).

    Cette dcision stratgique qui appartient la direction gnrale de l'entreprise, implique une vritablemutation au sein de l'entreprise. La Qualit Totale entrane une volution de la cultured'entreprise.Changer une culture d'entreprise comporte des risques, car c'est bouleverser des habitudes,remettre en cause des systmes, modifier des comportements. Implanter la qualit totale est une action

    en profondeur qui demande temps et patience.

    En gnral, le management est responsable de 80% des erreurs et des dfauts de l'entreprise !...Rduire les cots de la non-qualit est rellement une dcision de la Direction car on balaie lescalier parle haut.

    La politique en matire de qualit

    Elle dcoule naturellement de la volont du dirigeant de voir son entreprise encore plus efficace grce une organisation et un fonctionnement optimiss. Il sagit pour lui de se placer sur le chemin de laPERFECTION pour le profit de lentreprise et la satisfaction des

    individus.Cette politique a pour principal objectif, lamlioration de faon constante de la Qualit desproduits, des Services, de lutilisation des ressources humaines et matrielles.

    Le choix du style de management a une grande influence sur la rduction drastique des cots de lanonqualit. La politique Qualit vise obtenir ladhsion du plus grand nombre. Elle a une dimensionthique pour que chacun puisse se reconnatre dans ces valeurs communes. Elle doit tre claire, simple,

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    ambitieuse, collective,