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MANUEL DES ENTRAINEURS NIVEAU 1 FORMATION DES ENTRAINEURS DE BADMINTON

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MANUEL DES ENTRAINEURS

NIVEAU 1

FORMATION DES ENTRAINEURS DE BADMINTON

REMERCIEMENTSLa BWF exprime ses sincères remerciements aux individus et organisations ayant contribué de manière significative à l’élaboration du présent document, ainsi qu’à celle des autres composantes de son cours de formation des entraineurs de Badminton, niveau 1. AUTEUR

• Mike Woodward

EDITEUR

• Ian Wright

TRADUCTEUR

• Fabrice Vallet

CONFEDERATIONS CONTINENTALES

• Badminton Afrique www. badmintonafrica.org • Badminton Asie www. badmintonasia.org • Badminton Europe www. badmintoneurope.com • Badminton Amérique www. badmintonpanam.org • Badminton Oceanie www.oceaniabadminton.org

POUR PLUS D’INFORMATIONS

Les documents destinés aux entraîneurs de la BWF, niveau 1, sont disponibles en plusieurs langues. Ils peuvent être téléchargés sur le site internet de la BWF.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala LumpurMalaysia

Tel +603 2141 7155Fax +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

TABLE DES MATIERES

MODULE 1APERÇU01. Le cadre de formation de la BWF 102. Le contenu de la formation 203. Les vidéos 304. Notions de base sur le badminton 405. Le but du jeu 506. Les règles du jeu 507. Pourquoi le badminton est-il en plein essor? 508. Le niveau Elite au badminton 609. Un sport présent aux jeux olympiques 610. Les origines du badminton 711. Organe régulateur du badminton sur le plan mondial 712. Vision, mission et objectifs de la BWF 8

MODULE 2LES PRINCIPES D’ENTRAINEMENT01. Introduction 902. Les avantages de la pratique du badminton 903. Encourager les expériences positives 904. Le rôle de l’entraîneur 1005. Les responsabilités des entraîneurs 1006. L’importance d’une philosophie de l’entraînement 1107. Développer votre philosophie de l’entraînement 1208. Les différents styles d’entraînement 1209. Résumé 1310. Questions d’auto-évaluation 14

MODULE 3LE PROCESSUS D’ENTRAINEMENT01. Introduction au processus d’entraînement 1502. 1e étape: la planification 16 a. Pourquoi planifier? « Ne pas planifier c’est planifier l’échec » 16 b. L’évaluation des risques 17 c. Le recueil des informations sur les joueurs 18 d. Un registre 19 e. L’observation et l’analyse 20 f. Fixer des objectifs 21 g. Planification des séances d’entraînement 2303. 2eme étape: Conduite de la séance 24 a. Des séances efficaces d’entraînement au badminton 24

b. Les styles d’apprentissage 25 c. la communication en face à face 26 d. Poser des questions 27 e. Le feedback 28 f. Les démonstrations 29 g. Les méthodes de développement des habiletés 30 h. Les étapes de l’apprentissage moteur 31 i. La gestion des exercices pratiques 32 j. La gestion d’un groupe 33 k. La conception d’exercices pratiques progressifs 33 l. Les aptitudes à la distribution 35 m. Tenir le volant 36 n. La distribution à la main 36 o. La distribution en main basse 37 p. La distribution rapide plate 37 q. La distribution en main haute 38 r. La distribution à la raquette : le multi-volant 38 s. La distribution à la raquette: les échanges 3804. 3ème étape: Le passage en revue et 4ème étape – L’évaluation de la manière d’entraîner 3905. Résumé et auto-évaluation: Le processus d’entraînement 4106. Auto- évaluation 42

MODULE 4L’ENTRAINEMENT DES ENFANTS01. Introduction 4402. Les enfants Se Developpent De manière différente 4403. L’importance de la « poussée de croissance » 4504. Adapter le sport 4505. Résumé 4606. Questions d’auto-évaluation 46

MODULE 5LES FACTEURS DE PERFORMANCE01. La performance au badminton 4702. L’importance de « prendre le volant tôt » au badminton 4703. Les facteurs influençant la performance au badminton 4804. Les étapes de la progression d’un joueur 4805. Questions d’auto-évaluation 50

MODULE 61ER FACTEUR DE PERFORMANCE SUR LE PLAN TECHNIQUE: LES HABILETES MOTRICES01. Introduction 5102. Les composantes des déplacements au badminton 5103. La reprise d’appui 5304. L’approche et le replacement 5705. Les déplacements associés aux frappes 6106. Les modèles de déplacements 6407. Résumé 7008. Auto-évaluation habiletés motrices 71

MODULE 72EME FACTEUR DE PERFORMANCE SUR LE PLAN TECHNIQUE:LES TECHNIQUES DE FRAPPE01. Introduction 7302. Introduction aux techniques de frappe pour les enfants et les débutants 7403. Les principes biomécaniques 7404. Attraper et lancer 7505. Les jeux consistant à attraper et lancer 7606. Développer les techniques de frappe 7707. Frapper avec la main 7708. Frapper en employant une prise très courte 7809. Frapper en employant une prise longue 7810. Les coups de base 8411. Introduction au service 85 a. Le service tendu en revers 86 b. Le service court en revers 88 c. Le service tendu en coup droit 90 d. Le service court en coup droit 92 e. Le service long en coup droit 9412. Introduction aux coups de l’avant-court 96 a. L’amorti au filet en revers 97 b. L’amorti au filet en coup droit 99

c. Le lift en revers 101 d. Le lift en coup droit 103 e. L’attaque au filet (kill) en revers 105 f. L’attaque au filet (kill) en coup droit 10713. Introduction aux coups du mi-court 109 a. Le block 110 b. Le drive en revers 112 c. Le drive en coup droit 114 14. Introduction aux coups du fond de court 116 a. Le dégagement en coup droit 117 b. Le smash en coup droit 119 c. L’amorti en coup droit 121 d. L’amorti en coup droit en retard 123 e. Le dégagement en revers 125 f. L’amorti en revers en retard 12715. Résumé: 1er facteur de performance sur le plan technique: les techniques de frappe 12916. Auto-évaluation: techniques de frappe 130

MODULE 83EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LA TACTIQUE

01. Définition du badminton 13202. Les « situations tactiques » au badminton 13203. L’importance de « prendre le volant tôt » au badminton 13204. Définition de la tactique 13305. L’entraînement des habiletés tactiques 13406. Les aptitudes à poser des questions 13407. La position de base 13508. La tactique en simple 13609. La tactique en double 14810. La tactique en double mixte 17011. Questions d’auto-évaluation 180

MODULE 94EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LE FACTEUR PHYSIQUE

01. Introduction 18202. La condition physique 18203. Les composantes motrices de la condition physique 18404. L’échauffement 18505. Les exercices destinés à accélérer le rythme cardiaque 18606. Les exercices de mobilité 18707. L’équilibre 18908. La rapidité/vitesse 19109. La pratique de quelques balles 19310. La récupération 19411. Résumé 19612. Questions d’auto-évaluation 197

MODULE 105EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LA PSYCHOLOGIE DU SPORT01. Introduction 19902. La psychologie du sport: les domaines clés 20003. L’engagement 20104. La confiance 20205. Le contrôle 20206. La concentration 20207. La cohésion 20308. Résumé 20309. Questions d’auto-évaluation 204

MODULE 116EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LE MODE DE VIE

01. Introduction 20502. Les aspects du mode de vie 20503. La prévention des blessures 20604. La gestion des blessures 20705. La procédure RGCS 20706. Questions d’auto-évaluation 208

MODULE 12LES COMPETITIONS

01. Introduction 20902. Les compétitions à élimination directe 20903. Les compétitions type «ligue» 21104. Les montantes descendantes 21205. Les compétitions en pyramide 21306. Les compétitions internes 214

MODULE 1APERÇU

01. Le cadre de formation de la BWF 102. Le contenu de la formation 203. Les vidéos 304. Notions de base sur le badminton 405. Le but du jeu 506. Les règles du jeu 507. Pourquoi le badminton est-il en plein essor? 508. Le niveau Elite au badminton 609. Un sport présent aux jeux olympiques 610. Les origines du badminton 711. Organe régulateur du badminton sur le plan mondial 712. Vision, mission et objectifs de la BWF 8

01. LE CADRE DE FORMATION DE LA BWFVoici le manuel des entraîneurs de la BWF, niveau 1. Il a été conçu comme support pour les candidats au diplôme des entraîneurs de la BWF, niveau 1. Ce diplôme s’inscrit dans un cadre décrit dans le tableau ci-dessous.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

COURS /DIPLOME

CERTIFICAT D’ENSEIGNEMENT DU BADMINTON

ENTRAINEUR NIVEAU 1

ENTRAINEUR NIVEAU 2

ENTRAINEUR NIVEAU 3

ENTRAINEUR NIVEAU 4

FORMATEURS D’ENTRAINEURS/ TUTEURS

CIBLE

Formateurs exerçant déjà ou en formation /professeurs d’éducation physique

Candidats motivés ayant une pratique et des notions élémentaires de badminton/ professeurs d’éducation physique titulaires d’un diplôme d’enseignement du badminton

Entraîneurs niveau 1 ou équivalents Joueurs avec une pratique nationale ou internationale du badminton.

Entraîneurs niveau 2 ou équivalent exerçant depuis au moins 3 ans.

Entraîneurs ayant une très grande expérience et de l’expertise dans la gestion des programmes.

Entraîneurs ayant expérience réelle de la formation des entraîneurs, ou entraîneurs très expérimentés ayant des compétences reconnues.

PRESENTATION

Un jour de formation de huit heures ou huit modules d’une heure chacun.

Formation de 9 jours ou 2 x 2 jours de formation avec une pratique de l’entraînement en alternance.

Au minimum 6 jours de conduite d’entraînement aidée par un tuteur. Ainsi que la conduite et la planification de séances d’entraînement fixées et contrôlées par le du tuteur.

Modules générales et spécifiques avec tuteurs.Etude approfondie d’un domaine de recherche déterminé pour démontrer des compétences

Niveau licence ou master de la spécialité choisie (12 mois minimum).

La durée de la formation est adaptée au niveau du certificat.

PROGRAMME

Aptitudes et connaissances élémentaires sur le badminton- éléments techniques, physiques et tactiques-, méthodes pour donner aux enfants des séances de badminton sans danger et ludiques.

Principes élémentaires de l’entraînement. Que doit-on enseigner à l’entraînement –niveau 1- éléments techniques, tactiques et physiques.Comment entraîner -niveau 1- méthodologie de l’entraînement de base.Planifier et conduire des séances d’entraînement progressives.

Les principes de l’entraînement.Comment entraîner -niveau 2- les habiletés d’entraînement.Que faut-il enseigner à l’entraînement ? –niveau 2- des éléments techniques, tactiques et physiques, ainsi que des éléments reposant sur des principes et des savoirs scientifiques.Planifier et donner un programme annuel d’entraînement et de compétition individualisé pour des joueurs de badminton.

Planification avancée et conduite de séances d’entraînement pour un public particulier : - enfants, - joueurs de niveau « élite » - formation d’entraîneurs

Planification, direction et gestion avancée et à long terme dans le domaine d’expertise choisi. Application des données, recherches et expériences scientifiques novatrices.

Relatif au niveau du certificat : par exemple o Formateurs de badminton dans les écoles o Entraîneur de badminton dans les écoles o Professeur d’entraîneurs de niveau 1

RESULTATS/EVALUATION

Les formateurs sont capables de planifier et de diriger des activités et des séances de badminton sans risques, structurées et ludiques. L’évaluation sera faite par des formateurs.

Faire preuve de compétences élémentaires d’entraînement par la planification, la conduite, le passage en revue et l’évaluation de séances d’entraînement liées entre elles. L’évaluation sera faite par un formateur

Capacité à concevoir et à donner des séances d’entraînement et un programme de compétition annuels.Des programmes d’entraînement individuel basés sur des principes des sciences du sport. Gestion effective de groupes de joueurs jusqu’au niveau « élite ».L’évaluation sera faite par un formateur.

Faire preuve d’une profonde maîtrise du domaine de spécialité choisi. Capacité à gérer et intégrer d’autres entraîneurs et experts à vos programmes sur le court et en dehors du court.Evaluation faite par un jury composé par des experts compétents en entraînement.

Démontrer son savoir-faire dans le développement des programmes et la planification dans un domaine spécifique incluant l’utilisation de la recherche scientifique. Rédiger un mémoire dans le domaine de spécialité.Evaluation faite par un jury externe d’entraîneurs compétents et de scientifiques sportifs ayant une expérience en badminton.

Capable d’enseigner à des entraîneurs adultes et à des professeurs et des professeurs d’éducation physique avec différents styles d’apprentissage en employant diverses techniques d’enseignement. Grande maîtrise de la communication.L’évaluateur sera externe.

02. LE CONTENU DE LA FORMATION Le programme de la formation est détaillé dans la table des matières du présent manuel. Cependant, le tableau ci-dessous donne un bref résumé du programme des modules.

03. LES VIDEOS Des vidéos sont disponibles pour compléter le programme des modules 6, 7, 8 et 9.Le tableau ci-dessous répertorie les titres des 47 vidéos ainsi que le module et le contenu auquel elles se rapportent.

Ces vidéos peuvent être consultées et téléchargées sur internet : www.bwfbadminton.org

Facteur de performance n°5 : la psychologie du sport

Facteur de performance n°6: le mode de vie

Les compétitions

Un bref aperçu de la psychologie du sport et de son emploi dans la préparation et les compétitions.

Les facteurs du mode de vie influençant la performance sur le court.

Les principaux types de compétition: les compétitions à élimination directe, les compétitions type « ligue », les montantes descendantes, les compétitions en pyramide et les compétitions internes.

MODULE 10

MODULE 6 1ER FACTEUR TECHNIQUE DE PERFORMANCE : LES HABILETES MOTRICES

MODULE 72EME FACTEUR TECHNIQUE DE PERFORMANCE : LES HABILETES DE FRAPPES- LES COUPS

MODULE 83EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LA TACTIQUE

MODULE 94EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LE FACTEUR PHYSIQUE

• Introduction• Le cycle des déplacements: la phase de démarrage• Le cycle des déplacements: la phase de démarrage• Le cycle des déplacements: la phase de frappe• Le cycle des déplacements: la phase de replacement• Les modèles de déplacements: les coups en coup droit de l’avant court• Les modèles de déplacements: les coups en revers de l’avant court• Les modèles de déplacements: les coups en coup droit du fond de court• Les modèles de déplacements: les coups en revers du fond de court

• Introduction• La biomécanique• Les prises de raquette• Le service court en coup droit• Le service tendu en coup droit• Le service long en coup droit• Le service court en revers• Le service tendu en revers• L’amorti au filet en coup droit• Le lift en coup droit• L’attaque au filet (kill) en coup droit• L’amorti au filet en revers• Le lift en revers • L’attaque au filet (kill) en revers• Le block• Le drive en revers• Le drive en coup droit• Le dégagement en coup droit• Le smash en coup droit• L’amorti en coup droit • L’amorti en coup droit en retard• Le dégagement en revers• L’amorti en revers en retard

• Présentation de la tactique• Présentation du jeu en simple• Le service et le retour au jeu en simple• Les échanges en simple• Présentation du jeu en double• Le service et le retour en double dames• Les échanges en double dames• Le service et le retour en double hommes • Les échanges en double hommes• Présentation du jeu en double mixte• Le service et le retour en double mixte• Les échanges en double mixte

• Les composantes de la forme physique• L’échauffement• Le retour au calme

MODULE 11

MODULE 12

MODULE TITRE BREVE DESCRIPTION

MODULE 1 Aperçu Aperçu du cadre de formation et de quelques notions sur le badminton.

MODULE 2 Les principes d’entraînement Le rôle de l’entraîneur, la philosophie de l’entraînement, les styles d’entraînement.

MODULE 3 Le processus d’entraînement Planifier, conduire, passer en revue et évaluer des séances et séquences d’entraînement.

MODULE 4 L’entraînement des enfants Entraîner les enfants, le développement et l’adaptation du sport pour les enfants.

MODULE 6 Facteur de performance n°1 : Les modèles et techniques de déplacement au badminton. la technique: les habiletés motrices Vidéos sur les habiletés motrices.

MODULE 7 Facteur de performance n°2 : la technique: les techniques de frappes

Facteur de performance n°3: la tactique

Facteur de performance n°4: le physique

Tous les coups élémentaires du badminton ainsi que les techniques et les situations dans les lesquelles ils sont les plus employés. Vidéos sur les services et sur les coups dans l’avant court, à mi-court et en fond de court.

Combiner les éléments techniques du jeu aux éléments tactiques : les stratégies pour gagner. Vidéos sur la tactique en simple, en double et en double mixte.

Les exigences physiques du badminton et la préparation au jeu. Vidéos sur les composantes de la forme physique, de l’échauffement et du retour au calme.

MODULE 8

MODULE 9

MODULE 5 Les facteurs de performance Les facteurs influençant la performance au badminton.

Des vidéos sont disponibles pour compléter le programme des modules 6, 7, 8 et 9.

Ces vidéos peuvent être consultées et téléchargées sur le site internet de la BWF www.bwfbadminton.org.

Ces vidéos montrent des éléments techniques du badminton étudiés au niveau 1 : les habiletés motrices, les techniques de frappe, la tactique et les éléments physiques du badminton.

MODULE/PROGRAMME TITRE DE LA VIDEO

04. NOTIONS DE BASE SUR LE BADMINTONLe programme de la formation est détaillé dans la table des matières du présent manuel. Cependant, le tableau ci-dessous donne un bref résumé du programme des modules.

05. LE BUT DU JEULe but du jeu est de marquer des points en :

• en faisant tomber le volant dans la partie adverse du court.

• forçant l’adversaire à frapper le volant hors des limites du court.

• forçant l’adversaire à frapper le volant dans le filet.

• touchant l’adversaire avec le volant.

06. LES REGLES DU JEULa liste complète des règles régissant ce sport peut être téléchargée sur le site internet de la BWF : www.bwfbadminton.org

07. POURQUOI LE BADMINTON EST-IL EN PLEIN ESSOR?

Le badminton est :

• un jeu nécessitant un filet.

• joué sur un court rectangulaire.

• C’est un jeu dans lequel les frappes sont effectuées à la volée avec des échanges commençant par des services en main basse.

• Un jeu ayant cinq disciplines : le simple homme, le simple dame, le double homme, le double dame et le double mixte.

Le badminton en simple implique un service en diagonale dans une longue zone de service. L'échange continue ainsi sur un court long ayant pour limite la ligne de côté de simple.

Le volant est servi en diagonale dans la zone de service des adversaires.

En double, le service est effectué en diagonale dans une zone de service plus

courte et plus large.

Le badminton en double implique un service en diagonale dans une zone de service moins longue et plus large que celle du badminton en simple. Après le service, l’échange est effectué sur la totalité du court.

Pour les joueurs en situation de handicap, les dimensions du court sont adaptées à leurs catégories, en fonction du système de classification. Pour plus de détails à ce propos, téléchargez les règles du badminton sur le site internet de la BWF

La partie en jaune montre les limites du court en simple. Lorsque le volant sort de cette zone, le point

est gagné ou perdu suivant le cas.

En double, après le service, les échanges sont effectués sur la totalité du court.

Le badminton peut être pratiqué à tous âges et à tous niveaux. Il permet, sans risques, de se faire rapidement plaisir avec des échanges disputés, même sans un grand niveau d’expertise technique.

A plus haut niveau, c’est un sport très dynamique avec un volant frappé à plus de 300 km/h et des athlètes démontrant de très grandes qualités physiques.

Le badminton est :

• accessible aussi bien aux garçons qu’aux filles, aux hommes et qu’aux femmes.• Un sport sans danger, non traumatisant pour les enfants et les adultes.• Il développe les aptitudes physiques fondamentales des enfants, donne un excellent niveau d’aérobie et, est très exigeant physiquement au plus haut niveau.• Accessible à tous types de personnes qui pourront ainsi développer des habiletés qui leur permettront de jouer au badminton toute leur vie. • Accessible aux personnes en situation de handicap. Il existe des règles régissant le para-badminton en fonction des handicaps, permettant ainsi des compétitions loyales et sans risques.

08. LE NIVEAU ELITE AU BADMINTON

Pratiqué au plus haut niveau, le badminton demande d’exceptionnelles qualités physiques, de grandes habiletés techniques, des aptitudes à traiter l’information, à anticiper ainsi que des temps de réactions extrêmement rapides.

Les joueurs au plus haut niveau ont besoin d’extraordinaires qualités physiques telles que:

• de l’endurance aérobie,• de l’agilité, de la force, • une puissance explosive,• de la vitesse.

Au plus haut niveau, le badminton est un sport très technique, réclamant un haut niveau de coordination motrice, une maniabilité de raquette experte et précise même sous pression. Le badminton est également un jeu où la tactique et l’utilisation des feintes sont prédominantes.

09. UN SPORT PRESENT AUX JEUX OLYMPIQUES

10. LES ORIGINES DU BADMINTONBien que les origines exactes du badminton ne soient pas bien connues, des jeux avec un volant et une raquette étaient joués en Chine, au Japon, en Inde, au Siam et en Grèce il y a plus de 2000 ans.

C’est entre 1856 et 1859, au château de badminton, propriété du Duc de Beaufort en Angleterre, qu’un jeu appelé « battledore and shuttlecock » (raquette de jeu de volant et volant) a évolué pour devenir le badminton moderne.

Des jeux similaires étaient pratiqués à Poona, en Inde à cette époque et des règles du badminton ont été établies en 1877.

Le but du jeu de volant joué au château de Badminton était de garder le volant en l’air le plus longtemps possible en se l’envoyant entre deux ou plusieurs personnes. Aujourd’hui, l’on observe plutôt le contraire. Le but aujourd’hui est de terminer l’échange le plus tôt possible en marquant des points contre l’adversaire.

En 1893, l’association de badminton en Angleterre a été fondée pour superviser le jeu sur le plan international, depuis l’Angleterre.

11. ORGANE REGULATEUR DU BADMINTON SUR LE PLAN MONDIAL La Fédération internationale de badminton (IBF) a été fondée en 1934 et était constituée de neuf membres fondateurs : les associations de badminton du Canada, du Danemark, de l’Angleterre, de la France, de l’Irlande, des Pays-Bas, de la Nouvelle-Zélande, de l’écosse et du pays de Galles.

En 2006, l’IBF a changé de nom pour devenir la Fédération mondiale de badminton (BWF).

La BWF est l’organe régulateur du sport du badminton. Il est reconnu par le Comité olympique international (CIO).

Les membres de la BWF sont, à quelques exceptions près, des organes régulateurs du badminton au sein des pays. Ils sont organisés en cinq confédérations sous le système du CIO, chaque confédération représentant l’un des cinq anneaux olympiques: l’Afrique, l’Asie, l’Europe, l’Océanie et l’Amérique.

LES CONFEDERATIONS CONTINENTALES • Badminton Afrique www.badmintonafrica.org • Badminton Asie www.badmintonafrica.org • Badminton Europe www.badmintonafrica.org • Badminton Amérique www.badmintonafrica.org • Badminton Océanie www.oceaniabadminton.org

• le simple homme,• le simple dame,• le double homme,• le double dames,• le double mixte.

Des joueurs de badminton originaires de tous les continents (Asie, Afrique, Europe, Océanie, Amérique) prennent part aux Jeux Olympiques.

Depuis 1992, des joueurs originaires de la Chine, de la Corée, de la Malaisie, du Danemark, de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas ont gagné des médailles lors des jeux olympiques.

12. VISION, MISSION ET OBJECTIFS DE LA BWFLa BWF travaille en proche collaboration avec les associations nationales de badminton et les cinq confédérations continentales de badminton. Elle promeut, présente, développe et régule ce sport à travers le monde.

LA VISION• Le badminton est un sport mondial, l’un des sports ayant le plus d’adeptes, de supporters et de couverture médiatique.

LA MISSION• Diriger et inspirer tous les acteurs et produire des évènements de niveau international et des initiatives novatrices d’évolution pour que le badminton devienne le premier sport du monde.

LES OBJECTIFSLes objectifs de la BWF sont les suivants :

• Diffuser et promouvoir les lois et principes de la BWF.

• Encourager l’adhésion de nouveaux membres, renforcer le lien entre les membres et résoudre les différends existant entre eux.

• Contrôler et réguler le jeu d’un point de vue international dans tous les pays et continents.

• Promouvoir et faire connaître le badminton à travers le monde.

• Soutenir et encourager l’évolution du badminton en tant que sport pour tous.

• Organiser, diriger et présenter des compétitions de badminton de niveau international.

• Maintenir un programme anti-dopage et s’assurer de sa conformité avec le code de l’agence mondiale anti- dopage (AMA).

MODULE 2LES PRINCIPES D’ENTRAINEMENT

01. Introduction 902. Les avantages de la pratique du Badminton 903. Encourager les expériences positives 904. Le rôle de l’entraîneur 1005. Les responsabilités des entraîneurs 1006. L’importance d’une philosophie de l’entraînement 1207. Développer votre philosophie de l’entraînement 1308. Les différents styles d’entraînement 1409. Résumé 1510. Questions d’auto-évaluation 16

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :• d’identifier les avantages de la pratique du badminton,• d’expliquer le rôle de l’entraîneur dans la création d’expériences positives en badminton;• de citer les rôles et responsabilités des entraîneurs de la BWF;• d’identifier leurs propres philosophies de l’entraînement,• de comparer les caractéristiques des styles d’entraînement autoritaire et démocratique.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

01. INTRODUCTIONLe badminton a le potentiel pour apporter beaucoup de satisfaction à ses pratiquants. Les entraîneurs jouent un rôle très important dans la création d’un environnement propice au développement de ces aspects positifs.Cependant, pour y parvenir, les entraîneurs doivent avoir une bonne connaissance de leurs rôles et de leurs responsabilités.

Les entraîneurs compétents sont conscients de leur philosophie de l’entraînement et de leur style, mais ils peuvent également les adapter pour répondre aux besoins des joueurs.

03. ENCOURAGER LES EXPERIENCES POSITIVES

02. LES AVANTAGES DE LA PRATIQUE DU BADMINTONLe badminton peut être pratiqué tout au long de la vie. Il comporte un grand nombre d’avantages qui peuvent être d’ordre physique, social, émotionnel et intellectuel.

LES AVANTAGES DU BADMINTONSUR LE PLAN PHYSIQUE

• la santé et des avantages sur le plan de la forme physique

• l’amitié• des expériences collectives• le travail en groupe

• l’amusement• le sens de la réussite• la confiance• un comportement loyal

• la résolution des problèmes• le développement d’habiletés.

SUR LE PLAN SOCIAL

SUR LE PLAN EMOTIONNEL

SUR LE PLAN INTELLECTUEL

Le badminton a le potentiel pour apporter beaucoup de satisfaction à Malheureusement, tout comme dans les autres sports, il est possible que le badminton ait des effets négatifs sur les individus. Ce sont par exemple, les blessures, un comportement obsessionnel, un manque de confiance, un comportement déloyal.

Bien que certains de ces facteurs puissent être contrôlés par le joueur, l’entraîneur a une influence importante sur le fait que l’expérience du badminton soit positive ou négative.

Respecter des temps d’échauffement et de retour au calme, privilégier le développement personnel sur la victoire à tout prix en encourageant un comportement sportif, la création d’un cadre où tout le monde travaille ensemble, sont des moyens utilisés par l’entraîneur pour renforcer les aspects positifs du badminton.

• Traiter les individus de manière équitable quels que soient leur genre, leur race, leur potentiel de jeu, leur couleur, leur orientation sexuelle, leur statut économique, leur âge, leur handicap, etc.• Promouvoir les droits des joueurs, y compris des aspects tels que la confidentialité, la consultation pour la prise de décisions et l’équité des procédures.• Travailler avec les autres de manière à permettre aux joueurs de garder leur dignité.• Etablir un soutien mutuel entre les entraîneurs, les responsables, les joueurs, les enseignants et les membres des familles.

04. LE ROLE DE L’ENTRAINEURUn entraîneur efficace doit exercer un certain nombre de rôles interdépendants. Le diagramme ci-dessous montre des rôles caractéristiques que tout entraîneur doit jouer.

06. L’IMPORTANCE D’UNE PHILOSOPHIE DE L’ENTRAINEMENT

05. LES RESPONSABILITES DES ENTRAINEURSLes entraîneurs occupent une position leur donnant beaucoup d’autorité et ont de ce fait, d’importantes responsabilités. Ces responsabilités sont de différentes natures et peuvent être regroupées comme suit :

LE RESPECT DES JOUEURS

ENTRAINER DE MANIERE RESPONSABLE

LE RESPECT DES JOUEURS

Les entraîneurs doivent considérer que chaque individu a sa valeur et mérite d’être respecté.

PRINCIPE

BATIR ET ENTRETENIR DES RELATIONS

RESPECTER LE SPORT

ENTRAINER DE MANIERE RESPONSABLE

RESPECTER LE SPORT

BATIR ET ENTRETENIRDES RELATIONS

Les entraîneurs doivent entreprendre des activités qui maximiseront les avantages et diminueront les risques pour la société en général et pour les joueurs en particulier.

Les entraîneurs doivent reconnaitre, améliorer et promouvoir la valeur du badminton pour les joueurs et pour la société en général.

Les entraîneurs sont censés bâtir et entretenir de véritables relations.

PRINCIPE

PRINCIPE

PRINCIPE

• Agir dans l’intérêt du développement de l’athlète en tant que personne.• Reconnaitre le pouvoir inhérent au rôle d’entraîneur. • Etre conscient de leurs valeurs personnelles et de la manière dont elles affectent leur pratique de l’entraînement.• Reconnaitre leurs limites.• Prendre la responsabilité de travailler avec d’autres entraîneurs et d’autres professionnels du sport.• S’engager à s’améliorer continuellement sur le plan professionnel (formation continue) afin de maintenir une connaissance moderne de l’entraînement.• Développer la collaboration avec ses collègues entraîneur en échangeant ses connaissances et expériences avec d’autres personnes du domaine.

• Réfléchir sur leur philosophie de l’entraînement et sur ses conséquences dans leurs interactions avec les autres personnes dans le sport.• Communiquer de manière franche et ouverte avec les joueurs, les participants, les parents et d’autres entraîneurs.• Tenir leurs engagements. • Eviter d’exploiter les relations d’une manière limitant leur capacité à agir dans l’intérêt des autres .• Déclarer les conflits d’intérêts et chercher à les gérer de manière à respecter l’intérêt des personnes impliquées.• Encourager les joueurs à bâtir et à maintenir de véritables relations avec les autres.

• Garder un niveau élevé de présentation personnelle et une conduite irréprochable.• Décourager la consommation de drogues, de substances euphorisantes ou destinées à augmenter les performances.• Pratiquer et promouvoir des valeurs positives liées à l’entraînement en général et au badminton en particulier telles que le fair play, l’autodiscipline, l’intégrité, la progression personnelle et les défis personnels.• Respecter la lettre et l’esprit des lois régissant le badminton et promouvoir la même approche de respect entre les joueurs, les parents, les enseignants et les autres entraîneurs.• Respect des responsables et des autres entraîneurs.

Une philosophie de l’entraînement peut être définie comme :

«Un ensemble de principes personnels et de convictions sur lesquels se base votre manière d’entraîner.

Par exemple, lorsque vous entrainez, vous pouvez avoir à la base un principe personnel d’honnêteté.

LE RÔLE DE L’ENTRAÎNEUR

ENTRAÎNEUR

PROFESSEUR

MOTIVATEUR

SUPPORTEUR

ORGANISATEUR

CONSEILLER

INSTRUCTEUR

MENTOR

EVALUATEUR

CONSEIL, SOUTIEN

07. DEVELOPPER VOTRE PHILOSOPHIE DE L’ENTRAINEMENTLes réponses aux questions suivantes peuvent vous aider à développer clairement votre philosophie de l’entraînement.

• Décrivez les principes et convictions personnelles qui vous guident dans la vie. • Comment décririez-vous votre style d’entraînement? Comment est-il influencé par vos principes et convictions personnelles ? • Que disent les autres à propos de vos principes personnels et de votre style d’entraînement ? • Comment communiquez-vous votre philosophie de l’entraînement à d’autres personnes dans le cadre du sport (joueurs, parents, etc.) ? • Quelles sont vos points forts lorsque vous entraînez ? • Quelles sont les faiblesses dans votre manière d’entraîner et comment comptez vous les surmonter ? • Quels sont les besoins des personnes que vous entraînez ? Quels sont leurs objectifs au badminton ? • Comment adaptez-vous vos principes personnels et votre style d’entraînement pour répondre aux besoins des autres ?

09. RESUME Le badminton peut comporter de nombreux avantages pour les joueurs de tout âge. Les entraîneurs de badminton jouent un rôle important dans la création et le maintien d’un climat positif.

Afin d’instaurer ce climat positif, les entraîneurs de la BWF doivent agir en conformité avec le code de conduite des entraîneurs de la BWF évoqué dans la partie sur les rôles et les responsabilités.

Dans le but de s’améliorer, les entraîneurs de la BWF doivent :

08. LES STYLES D’ENTRAINEMENTIl existe divers styles d’entrainement, mais ils ont tendance à se situer entre deux extrêmes : les styles autoritaire et démocratique.

Le style autoritaire implique que l’entraîneur détermine ce qui doit être fait et comment le faire. Dans ce style, l’entraîneur donne beaucoup d’ordre et le joueur n’est pas impliqué dans la prise de décision. Les avantages de cette approche pour l’entraîneur sont qu’elle est plus facile et souvent plus rapide à contrôler.

Tous les entraîneurs ont une philosophie de l’entraînement, des principes personnels résultant de leur personnalité, de la manière dont ils ont été élevés, de leur instruction et des expériences de la vie.

Pour de nombreux entraineurs, cette philosophie de l’entraînement existe de manière inconsciente. Elle est là, mais l’entraîneur n’apprécie pas à sa juste valeur le degré d’influence qu’elle a sur sa façon d’entraîner ; en effet, l’entraîneur a peu de Recul sur sa pratique, peu de « conscience de soi ».

• Lorsqu’un entraîneur manque de «conscience de soi», il est probable qu’il n’est pas conscient des points forts et des points faibles de sa manière d’entraîner.

Ceci implique qu’il sera moins à même de tirer le meilleur parti de ses points forts et ne cherchera pas à combler ses lacunes.

• Un entraîneur manquera de capacité à prendre des décisions conscientes pour adapter son style. Ceci constitue une faiblesse, étant donné que tous les joueurs, parents et entraîneurs ne sont pas impliqués dans le badminton pour les mêmes raisons. L’entraîneur doit être capable de s’adapter pour répondre aux besoins des personnes impliquées dans le sport, des joueurs en particulier.

Pour le joueur, l’inconvénient est le suivant : cette approche ne favorise pas le développement de ses habiletés pour la résolution de problèmes et la prise de décisions.

Avec le style d’entraînement démocratique, l’entraîneur permet au joueur de décider de l’aspect qu’il a besoin de développer et de la manière de le faire. L’avantage de cette approche est qu’elle développe la confiance en soi chez les joueurs, les met sur la bonne voie pour résoudre leurs problèmes et développe des habiletés pour la de prise de décisions. L’inconvénient est que cette approche est plus lente et plus difficile à gérer pour l’entraîneur. Elle implique qu’il soit plus flexible et emploie plus ses aptitudes à poser des questions.

Plusieurs styles différents pourraient être employés selon la taille du groupe, l’expérience des joueurs et la situation.

• savoir qu’il existe divers styles d’entrainement ; • développer la conscience de soi en considérant leur philosophie personnelle. • adapter leur style d’entraînement aux besoins des différents participants.

Prendre le temps de vous décider sur votre philosophie de l’entraînement peut vous aider à :

• augmenter votre « conscience de soi »; • apprécier vos points forts et travailler pour combler vos lacunes ; • adapter votre manière d’entraîner aux différents besoins des joueurs.

Tout ceci peut contribuer à faire de vous un meilleur entraîneur.

10. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION1 Les éventuels avantages sociaux du badminton sont :

La confiance en soi

L’amitié, des expériences collectives, le travail en groupe.

La santé et une bonne forme physique

L’amusement

Le respect des participants

Entrainer de manière responsable.

Le respect du sport.

Demander aux joueurs de se mettre en tête qu’il faut gagner à tout prix.

Identifier les points forts de votre manière d’entraîner.

Faire savoir aux joueurs ce que vous voulez.

Identifier les points faibles de votre manièred’entraîner.

Améliorer la conscience de soi.

L’entraîneur contrôle tout.

Les joueurs développent la confiance en soi.

L’entraîneur dit aux joueurs ce qu’ils doivent faire.

L’entraîneur contrôle les moyens d’atteindre lesobjectifs.

2 Cochez 3 des propositions suivantes qui décrivent les domaines de responsabilité d’un entraîneur.

3 Cochez 3 des propositions suivantes qui décrivent les avantages de développer une philosophie de l’entraînement.

4 Cochez un des avantages du style d’entraînement démocratique.

MODULE 3 LE PROCESSUS D’ENTRAINEMENT

01. Introduction au processus d’entraînement 1502. 1e étape: la planification 16 a. Pourquoi planifier? « Ne pas planifier c’est planifier l’échec » 16 b. L’évaluation des risques 17 c. Le recueil des informations sur les joueurs 18 d. Un registre 19 e. L’observation et l’analyse 20 f. Fixer des objectifs 21 g. Planification des séances d’entraînement 2303. 2ème étape: Conduite de la séance 24 a. Des séances efficaces d’entraînement au badminton 24 b. Les styles d’apprentissage 25 c. la communication en face à face 26 d. Poser des questions 27 e. Le feedback 28 f. Les démonstrations 29 g. Les méthodes de développement des habiletés 30 h. Les étapes de l’apprentissage moteur 31 i. La gestion des exercices pratiques 32 j. La gestion d’un groupe 33 k. La conception d’exercices pratiques progressifs 33 l. Les aptitudes à la distribution 35 m. Tenir le volant 36 n. La distribution à la main 36 o. La distribution en main basse 37 p. La distribution rapide plate 37 q. La distribution en main haute 38 r. La distribution à la raquette : le multi-volant 38 s. La distribution à la raquette: les échanges 3804 3ème étape: Le passage en revue et 4ème étape – L’évaluation de la manière d’entraîner 3905. Résumé et auto-évaluation: Le processus d’entraînement 4106. Auto- évaluation 42

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :• d’expliquer l’objectif du modèle du processus d’entraînement ;• de citer dans l’ ordre les éléments du modèle du processus d’entraînement ;• de décrire les compétences employées pour chaque élément du modèle du processus d’entraînement.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

ÉVALUATION

PASSER EN

REVUE

DONNER UN

ENTRAÎNEMENT

PLANIFICATION

ÉVALUATION

PASSER EN

REVUE

DONNER UN

ENTRAÎNEMENT

PLANIFICATION

01. INTRODUCTION AU PROCESSUS D’ENTRAINEMENTLe processus d’entraînement est un modèle à quatre étapes qui aide l’entraîneur à :

• planifier des séances efficaces.• conduire des séances efficaces.• passer en revue les séances données.• évaluer la qualité de la séance donnée.

a. Pourquoi planifier ? « Ne pas planifier c’est planifier l’échec»

Une bonne planification apporte les avantages suivants :

• Elle définit des objectifs à partir desquels la réussite d’une séance ou d’une série de séances sera évaluée.• Elle identifie les ressources nécessaires au succès.• Elle améliore la gestion du temps pendant les séances.• Elle donne des alternatives.• Elle améliore la sécurité.• Elle peut être employée par d’autres entraîneurs.

Cette approche s’applique à tous les joueurs, y compris aux joueurs en situation de handicap.

02. 1E ETAPE: LA PLANIFICATION

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Adresse email

Je me décrirai comme originaire de :

Suivez-vous actuellement un traitement dont Votre entraîneur devrait être mis au courant? Si oui, lequel ?

Pensez-vous que vous avez un handicap physique ou un trouble de l’apprentissage ? Si oui, veuillez donner plus d’informations.

Si vous avez répondu par l’affirmative à l’une des questions ci-dessus, consultez votre médecin avant de prendre part à toute activité, et conformez-vous à son avis.

J’ai lu, compris le présent formulaire et donné. les informations demandées ci-dessus.

Signature

Si vous avez répondu par la négative à toutes les questions, vous pouvez immédiatement jouer au badminton. Cependant, si vous n’êtes pas habitué(e) à faire de l’exercice physique, allez-y progressivement.

Si votre état de santé change et que vous répondez par l’affirmative à l’une des questions ci-dessus, veuillez informer l’entraîneur et/ou votre médecin immédiatement.

Etes-vous enceinte ou avez-vous accouché au cours des 6 derniers mois?

Contact en cas d’urgence: Cette partie doit être remplie seulement si le joueur concerné est âgé de moins de 16 ans.

Nom complet Lien avec le joueur

Adresse (si elle est différente de celle du dessus) Téléphone (fixe)

Téléphone (mobile)

Adresse email

Existe-t-il une autre raison pour laquelle vous ne devriez pas faire d’exercice physique? Si oui, laquelle ?

Un médecin a-t-il déjà dit que vous aviez un problème cardiaque et que vous ne devriez pas pratiquer une activité physique sans avis médical ?

Ressentez-vous une douleur dans la poitrine lorsque vous faites un exercice physique ?

Ressentez-vous une douleur dans la poitrine lorsque vous ne faites aucun exercice physique ?

Avez-vous déjà ressenti que vous alliez vous évanouir ou avez-vous déjà été pris de vertiges ?

Avez- vous un problème d’articulations qui pourrait s’aggraver si vous faisiez de l’exercice?

Vous a-t-il déjà été dit que vous souffrez d’hypertension?

Prénom (s) Titre

Téléphone (fixe)

Téléphone (mobile)

Numéro de téléphone à appeler en cas d’urgence

M/F? Date de naissance

Nom du club/groupe

c. Le recueil des informations sur les joueurs

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d. Un registre (relevé de présence)

Un registre (relevé de présence) est nécessaire pour plusieurs raisons, notamment :

• la sécurité (lors d’une évacuation en cas d’incendie, vous emporterez le registre).• la sélection (lorsque vous basez votre sélection sur la présence aux entraînements).• les finances (si vous employez le registre pour le contrôle du paiement des frais de séances).

Remarquez la colonne ayant le signe (***) : les noms des joueurs ayant des problèmes de santé doivent y être discrètement inscrits.

COURS/GROUPE

ENTRAINEURS

LIEU

NOM DU RESPONSABLE DE LA STRUCTURE (ET NUMERO DE TELEPHONE)

NOM DU JOUEUR *** DATE DE PRESENCE

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ANAL

YSE

Avant le 24 avril 2010, le joueur sera capable de

réaliser de façon consistante, un amorti droit au filet en coup

droit avec une distribution à une

distance d’environ une raquette du filet dans

une situation prévisible

ENREGISTRÉ : l’objectif est écrit

pour aider l’entraîneur et le

joueur à se focaliser

ENVIRONNEMENT : le joueur devra être capable de réaliser l’habileté dans une situation prévisible

DATÉ : l’objectif devra

être réussi à une date déterminée

RÉALISTE : l’objectif doit être réalisable sinon il

est démotivant

ACCEPTÉ : l’investissement du

joueur sera plus grand s’il est d’accord avec l’objectif fixé

MESURABLE : la distance par rapport au filet.

Consistant peut être défini comme 7/10

SPÉCIFIQUE : précis au sujet de

l’habileté à réaliser

OBS

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f. Fixer des objectifs

Après l’observation et l’analyse de la performance du joueur, vous devez déterminer certains aspects prioritaires à améliorer et fixer des objectifs. Se fixer des objectifs est important parce que cela aide à :

• Focaliser l’entraînement sur certains points • Motiver • Suivre les progrès du joueur • Contrôler l’efficacité de l’entraînement

Voici deux conseils importants pour libeller les objectifs :

• Commencer chaque objectif par «d’ici à (précisez la date/la période) le joueur devra être capable de ………..» Assurez-vous que votre objectif emploie un verbe d’action tel que faire preuve de, démontrer, expliquer, comparer, choisir, construire, etc.

Les objectifs pertinents ont généralement les caractéristiques décrites dans le diagramme ci-dessous.

Ce tableau inclut des objectifs spécifiques écrits après l’évaluation d’un joueur. Lorsque vous fixez des objectifs pour un groupe, vous devrez peut-être donner la priorité aux objectifs bénéficiant au groupe tout entier.

PASSER EN REVUE

EVALUER

ÉVALUATION

PASSER EN

REVUE

DONNER UN

ENTRAÎNEMENT

PLANIFICATION

g. La planification des séances

Après avoir déterminé l’objectif ou les objectifs à atteindre, nous devons réfléchir à la manière de les atteindre. Nous le faisons en planifiant des séances. Ci-dessous, un exemple de planification de séance. Vous devez donner autant de détails que possible, pour qu’un autre entraîneur puisse diriger la séance en utilisant votre planification. Les objectifs que vous avez fixés pour chaque séance doivent permettre au joueur de travailler pour la période d’entraînement.

TITRE OBJECTIF N°

DUREE :DESCRIPTION

DATE : HEURE : DUREE

EQUIPEMENT SUPPLEMENTAIRE

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GROUPE/ CLUB/INDIVIDU

CONTROLE DE SECURITE (NOTER LES ACTIONS)

SeaofTranquility,clubdebadminton

Individu

Echauffement

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Liftderevers-concentrationsurlahauteurdulift

Liftderevers-faireuneerupturevolontairedel’échange.

Retouraucalmeetrésumé

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2 15min

2 15min

10min

Courtessériesdejogging/paschassés/mouvementsdepascroisés-arrière.Flexionsd’amplitudeprogressive,évolutionversunefente,mettreunvolantenéquilibresurlatêteafind’assurerunebonneposition.

Liftdereverssurunvolantdistribuéàlamainpourunbonalignementgenou/piedAugmentationprogressivedunombredemouvementspourcecoupsilaqualitédelafenteestmaintenue

Unpartenairedistribueunvolantàlamainàpartirdel’avantcourt,lejoueurlelifte(engardantunebonnepositionpourlafente).Lelanceurretourneattraperlevolantenfonddecourt.Lejoueurdiminueprogressivementlahauteurduliftpourqu’ilsoitplusdifficilepourledistributeurd’attraperlevolant.

Deuxjoueursfontdesamortisaufiletpastropprèsdufilet.Lejoueureffectuantdesamortisaufiletenreverspeutdéciderdumomentoùlifter(droitoucroisé).Unefoislelifteffectué,continuerl’échange.Lejoueurquiliftemarque3pointss’ilgagnel’échangeparsesdeuxprochainscoups.Parlerdesavantages/inconvénientsdesdiverseshauteursdulift.

Joggingavecétirementdesbrasenmêmetemps.Etirementsdubasducorpsenpositionassisesurlesolpendantladiscussionsurlaséance.

• L’échauffementétaitpluslong(10min)• Lelangagecorporeldesjoueursétaitpositif.• Lefeedbackdel’exercicepratiquesurdel’échangejouéétaitpositif.

• Lespartenaireslorsdelapratiquedoiventêtrechangésrégulièrementafind’aiderlesmembresdugroupeà travaillerensemble.• Posezplusdequestionsouvertespourencouragerlesjoueursàréfléchireux-mêmes.

Aucunproblème

23/02/25:19.00:Uneheure

OBJECTIFS DE LA SEANCEA la fin de la séance, les joueurs doivent être capables de :• Faireunefentecorrecteetstableavecunebonnepositiondugenouetdupiedlorsqu’ilsfrappentunvolantdistribuéàlamain.• D’apprécierl’utilisationdelahauteurafindecréerdesopportunitésd’attaquelorsduliftaufiletcôtérevers.

a. Des séances efficaces d’entraînement au badminton

Conduire des séances efficaces d’entraînement au badminton nécessite de nombreuses compétences en matière d’entraînement :

• la prise en considération des styles d’apprentissage des joueurs.• Des compétences communicationnelles.• Le feedback.• Des aptitudes à poser des questions.• Le développement des compétences.• La gestion du temps.• La gestion d’un groupe.• Des aptitudes à la distribution.

Un entraîneur mettra toutes ces compétences à contribution pour répondre aux besoins des joueurs, quelles que soient leurs capacités physiques ou mentales.

03. 2E ETAPE: CONDUITE DE LA SEANCE

RECEVOIR DE L'INFORMATION

DONNER DE L'INFORMATION

COMMUNICATIONS« FACE À FACE »

Para-verbale : le ton et la vitesse du

discours. Utiliser pour contrôler la

situation, rassurer, la discipline, calmer,

motiver NON-VERBALE : posture, gestuelle,

expressions du visage. Utiliser pour contrôler

la situation, la discipline, rassurer,

clamer, motive

OBSERVATION : depuis des endroits

différents. Utiliser pour prendre de

l’information, motive

ECOUTE : être totalement attentif. Utiliser pour prendre de l’information, construire

une relation, motive

VERBALE : courte, long, positive,

simple etc…Utiliser pour expliquer, donner

des instructions, donner du feedback, poser des questions

b. Les styles d’apprentissage

Pour qu’un entraînement soit efficace, il est important de considérer le style d’apprentissage préféré des joueurs. Il existe divers modèles de styles d’apprentissage, mais un modèle simple qui s’applique facilement au sport est le modèle «VAK» qui comprend :

CONSEIL INCLU

L’étude de la manière dont les gens apprennent, s’applique aussi aux joueurs en situation de handicap. Efforcez-vous de découvrir le meilleur moyen d’aider les joueurs à apprendre : demandez-leur ce qu’ils préfèrent et adaptez votre manière d’entraîner en conséquence.

CONSEIL INCLU

Pour répondre aux besoins des joueurs malentendants, articulez normalement et assurez-vous qu’ils vous voient pendant les explications afin qu’ils puissent :

• lire sur vos lèvres. • Voir vos expressions et votre langage corporel. • Vous voir faire une démonstration ou montrer des techniques.

c. La communication en «face à face»

Les aptitudes à la communication en face à face constituent la base sur laquelle se construit une séance d’entraînement efficace. La communication est un processus allant dans les deux sens. Le diagramme ci-dessous cite les différents aspects de la communication qui pourraient être employés, ainsi que des conseils pour le faire efficacement.

JOUEUR KINESTHESIQUE

JOUEUR AUDITIF

JOUEUR VISUEL

CARACTERISTIQUES

CARACTERISTIQUES

CARACTERISTIQUES

CE QU’IL FAUT FAIRE PENDANT L’ENTRAINEMENT

CE QU’IL FAUT FAIRE PENDANT L’ENTRAINEMENT

CE QU’IL FAUT FAIRE PENDANT L’ENTRAINEMENT

• Apprend par la pratique• Aime bouger• Le sport est intéressant pour ce groupe

• Répond bien aux instructions verbales• Aime et répond bien aux explications.

• Apprend en regardant les autres faire• Il se visualise bien en train de faire quelque chose.

• Donner de nombreuses opportunités de faire des exercices pratiques.• Encourager les expériences pratiques.

• Donner des explications courtes mais précises• Associer des mots clés aux habiletés.• Associer une technique correcte au son d’un volant bien frappé.• Employer le style question- réponse• Encourager les discussions

• Fournir des démonstrations exactes. • Faire des démonstrations silencieuses. • Encourager à regarder des vidéos• Employer des images pour renforcer les points sur lesquels porte l’entraînement• Encourager les joueurs à se visualiser en train de faire un geste technique• Employer des miroirs si possible • Ecarter les autres distractions visuelles.

• Les joueurs visuels • Les joueurs auditifs • Les joueurs kinesthésiques

Des informations supplémentaires sur les caractéristiques de ces joueurs sont incluses dans le diagramme ci-dessous.

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e. Le feedback

Le feedback peut être défini comme:

«Des informations données concernant les résultats d’un processus ou d’une activité».

L’importance du feedback pour l’entraînement peut être appréciée dans ce principe bien connu «sans feedback, il n’y a pas d’apprentissage».

Le feedback est de deux ordres : intrinsèque et extrinsèque.

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LE FEEDBACK INTRINSEQUE

LE FEEDBACK EXTRINSEQUE

Une fois qu’un joueur a des connaissances de base sur une habileté, il a alors une image visuelle de ce que doit être l’action et de ce qu’il doit ressentir. Lorsqu’il s’essaie à cette habileté, ses mouvements sont presque comparables à ce « modèle idéal » sur le plan visuel et du ressenti.

Dès que possible, les entraîneurs doivent aider les joueurs à employer ce type de feedback pour se corriger parce qu’il encourage le joueur à se prendre en charge lui-même sans être dépendant de l’entraîneur. Le principal point de cet exemple est que l’entraîneur encourage le joueur à développer l’aptitude à s’auto-corriger au lieu de lui faire des remarques tout le temps.

Ce type de feedback est externe parce qu’il ne vient pas du joueur lui-même. S’il est préférable d’améliorer la capacité d’un joueur à développer l’utilisation du feedback interne, il y a des moments où l’entraîneur doit ajouter des remarques externes.

Prenons comme exemple un débutant n’ayant pas un modèle mental de ce que doit être l’action et qu’il doit ressentir et qui ne peut donc pas y comparer sa performance. Pour donner un donner un feedback externe efficace.

• observer l’exercice à partir de positions différentes.• Donner du temps au joueur pour se servir d’abord de son feedback interne.• Poser des questions pour encourager le joueur à se servir d’abord de son feedback interne.• Limiter le feedback à un ou deux points simples et précis. Donner le feedback de manière positive, par exemple en:

• faisant un commentaire positif (par exemple, «vous levez vraiment bien le bras»). • Donnant un feedback constructif (par exemple : «si vous faites davantage de rotation de l’avant-bras, vous pourrez frapper plus fort»). • Faisant un commentaire positif (“continuez de lever le bras aussi bien, vous avez fait de grands progrès dans ce domaine».

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METHODE D’ENTRAINEMENT

LE SHAPING

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L’ENCHAINEMENT

DESCRIPTION

• L’habileté technique entière est montrée aux joueurs et ils essaient ensuite de la reproduire.• L’entraîneur donne des conseils pour les ajustements, mais il permet aux joueurs de faire la totalité de l’exercice.

• L’habileté technique entière est montrée aux joueurs et ils essaient ensuite de la reproduire.• L’entraîneur choisit un élément de l’habileté à exécuter.Le joueur exécute cet élément.• Les éléments sont réinsérés dans la totalité de l’habileté. • Les joueurs essaient de reproduire la totalité de l’habileté.

Une habileté technique est montrée aux joueurs, puis les éléments de cette habileté sont ajoutés progressivement et chronologiquement.

EXEMPLE

• L’entraîneur démontre un coup frappé du revers en main haute.• Le joueur essaie de faire l’exercice.• L’entraîneur incite le joueur à se concentrer sur la rotation du bras (en haut et en bas) lorsqu’il frappe le coup.

• L’entraîneur montre une reprise d’appui, un pas chassé, puis une fente et un pas chassé comme moyen pour frapper les coups coté coup droit dans l’avant court. Les joueurs essaient de le reproduire.• L’entraîneur isole le pas chassé et l’exécute avec les joueurs.• L’ensemble de l’habileté technique est pratiquée à nouveau.

• Un coup frappé en main haute côté coup droit est enseigné en se focalisant seulement sur le mouvement du bras.• La position sur les côtés y est ajoutée.• Le transfert du poids y est ajouté.• Le mouvement arrière après le coup est ajouté • Le mouvement en avant après le coup est ajouté.

AVANTAGE

Maintient la fluidité de la totalité de l’habileté technique. Elle est utile quand les éléments de l’habileté sont si liés que la subdiviser briserait sa fluidité.

Permet aux joueurs de se concentrer sur un élément particulier.

Une manière utile de développer les habiletés motrices nécessaires pour frapper un coup.

INCONVENIENT

Pourrait emmener le joueur à penser à beaucoup de choses en même temps.

Si les éléments de l’habileté technique sont trop interdépendants, sa fluidité peut être interrompue.

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g. Les méthodes de développement des habiletés techniques

Il existe de nombreuses méthodes d’entraînement pouvant être employées pour le développement des habiletés. Le tableau ci-dessous répertorie les méthodes les plus employées.

SECTION

I INTRODUCTION

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A ACTIVITE

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PROGRAMME

Une très brève introduction sur l’habileté technique en question. Celle-ci se limitegénéralement à donner son nom.

Faire une démonstration exacte du coup, en frappant le volant.

Faire une démonstration silencieuse de la frappe, sans volant (shadow).

Une explication brève mettant en relief 1 ou 2 points clés puis vérifier que les joueurs savent ce qu’il faut faire.

• L’activité commence. • L’entraîneur observe.• L’entraîneur évalue• Un retour est fait aux individus ou au groupe.

L’entraîneur ajuste la difficulté des exercices comme il convient. L’entraîneur rassemble les joueurs pour une discussion sur l’exercice.

EXEMPLE

«Nous allons apprendre à faire un amorti au filet côté revers».

L’entraîneur, un joueur compétent ou une vidéo démontre un amorti au filet côté revers pour que les joueurs puissent voir la trajectoire du volant.

L’entraîneur ou un joueur compétent fait une démonstration sans volant d’un amorti au filet pour que les joueurs se fassent une image mentale de la forme de la frappe.

• «concentrez-vous sur la prise avec le pouce et sur le mouvement de poussée».• «travailler à deux: une personne distribue à la main et l’autre frappe».• «Quels sont les deux points sur lesquels vous vous concentrez»?

• L’entraîneur vient renforcer en : o demandant à deux joueurs de reproduire les deux points principaux de la situation pédagogique. o faisant une démonstration sans volant pour un joueur.• Ajuster la pratique des quatre meilleurs joueurs afin qu’ils pratiquent des frappes dans un échange.

L’entraîneur pose des questions :• Quels étaient les points clés de la situation pédagogique?• Qu’ont-ils essayé d’autre ? Cela a-t-il marché?• S’ils devaient refaire ce même exercice que voudraient-ils faire différemment?

NOM DE LA PHASE

COGNITIVE

ASSOCIATIVE

AUTONOME

DESCRIPTION DE LA PHASE

• La phase des « débutants ».• Une courte phase d’apprentissage.• Le joueur visualise «ce qu’il doit faire» dans son esprit.• Cette étape s’achève lorsque : o le joueur a élaboré une image mentale de l’habileté. o lorsqu’il est capable d’exécuter une forme basique de l’habileté technique.

• La phase du niveau intermédiaire.• La phase la plus longue de l’apprentissage.• Le joueur se base sur l’image mentale qu’il a d’une habileté technique en se concentrant sur la forme et la fluidité.

• La phase automatique, celle des experts.• Une tâche peut être exécutée sans y prêter trop d’attention.• Le joueur est capable de prêter attention à d’autres aspects tels que la position de l’adversaire pendant l’exécution de la tâche.

INFORMATIONS D’ENTRAINEMENT

Dans la phase cognitive :

• Simplifier les choses.• Fournir des démonstrations exactes• Choisir le minimum de points à enseigner, juste le nécessaire.• Employer des explications courtes et précises.• Donner un feedback positif.

• Donner des exercices pratiques progressifs qui gagneront en complexité et en vitesse.• Ne passer à la pratique de l’exercice que si la qualité de reproduction est constante.• Encourager les joueurs à évaluer leur performance (feedback interne). L’entraîneur donnera un feedback externe si nécessaire.

• Donner des exercices difficiles comportant une reproduction des habiletés techniques : o au cours d’exercices de simulation de matchs. o avec la rapidité requise lors d’un match entier.

i. La gestion des exercices pratiques

Il existe plusieurs manières de gérer la pratique. Pour commencer, vous pouvez appliquer la structure proposée ci-dessous. Avec plus d’expérience et de confiance, vous pourrez en expérimenter une autre.

h. Les étapes de l’apprentissage moteur

L’apprentissage moteur peut être défini comme «le processus par lequel les individus acquièrent des habiletés motrices».

Il existe diverses théories sur l’acquisition des habiletés motrices. Des connaissances sur ces théories peuvent être utiles pour les entraîneurs afin qu’ils adaptent leur manière de donner des entraînements aux besoins d’apprentissage du joueur.

L’un des modèles de base décrivant les étapes de l’apprentissage moteur a été élaboré par Fitts et Posner (1967). Ils ont subdivisé l’apprentissage de nouvelles tâches motrices en trois étapes. Ces étapes sont décrites dans le tableau ci-dessous avec des exemples de modifications éventuelles de l’entraînement en fonction des étapes d’apprentissage.

Source:Fitts, P.M. and Posner, M.I. (1967) Human Performance. Oxford, England : Brooks and Cole

Progression

Faire l’ensemble des mouvements du coup, sans volant (shadow), en imitant l’entraîneur.

Faire l’ensemble des mouvements du coup, sans volant, sans être dirigé par l’entraîneur.

Travailler le geste de frappe avec un volant suspendu (à une potence).

Travailler le geste de frappe en frappant un volant distribué à la main.

Travailler le geste de frappe sur un volant distribué à la raquette.

En utilisant un volant distribué à la raquette, augmenter le nombre de déplacements avant et après le coup.

Effectuer le coup dans un échange prévisible (sans incertitudes).

Effectuer le coup dans un échange imprévisible (avec incertitudes)

Concevoir une séance de pratique où l’échange est joué jusqu’à ce que le coup principal soit frappé. L’échange est alors conclu.

Jouer en donnant des points de bonus lorsque le coup est gagnant ou permettant au joueur de remporter l’échange par un autre coup.

Prévisible

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Lent

Rapide

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Complexe

j. La gestion d’un groupe

Les directives suivantes vous aideront à entraîner des groupes de la manière la plus efficace possible.

k. La conception d’exercices pratiques progressifs

Les exercices pratiques de badminton doivent toujours être donnés dans un contexte tactique. Ceci signifie que lorsque vous enseignez des habiletés techniques, il existe un lien évident entre leur apprentissage et leur adaptation au jeu proprement dit. Ainsi, les joueurs auront une meilleure compréhension et seront plus motivés. Le contexte tactique peut être donné par : • explication, • démonstration, • essai.

LA PREPARATIONUne séance bien préparée peut aider à maintenir la concentration au sein du groupe.

LES REGLES DU GROUPEEtablir une série de règles pour que les joueurs connaissent les limites des comportements acceptables et inacceptables. Une attention particulière doit être portée sur : • la sécurité. • le respect de tous. • le fair play et un comportement loyal. • l’engagement à 100%.Assurez-vous que les joueurs ont bien compris les conséquences du non respect du code de conduite (par exemple, en faisant un temps mort sur les côtés du court).

RASSEMBLER LES MEMBRES DU GROUPE • Choisissez un même lieu pour rassembler les membres du groupe afin de discuter.• Mettez un accent sur l’importance de se rassembler rapidement afin de ne pas perdre de temps : élaborer un exercice dans cette optique.• Rassemblez le groupe seulement lorsqu’il y a un message commun à délivrer.

LES DEMONSTRATIONS• Positionnez le groupe de façon à éviter les distractions pendant qu’il regarde les démonstrations.• Pour la maniabilité, essayer de positionner le groupe du côté de la raquette (cependant, considérez s’il est important de permettre aux joueurs de regarder à partir de divers angles).

SOYEZ ATTENTIF AUX STYLES D’APPRENTISSAGE AU SEIN DU GROUPE• Soyez conscient du fait que le groupe sera composé de joueurs ayant chacun une préférence pour l’un des styles d’apprentissage : visuel, auditif ou kinesthésique.• Mettez l’accent sur le «voir» et le «faire».

LA DYNAMIQUE DU GROUPE• Changez régulièrement de partenaire pour la pratique afin que les membres du groupe s’habituent à s’entraider.• Lorsqu’un joueur maitrise un geste technique, désignez-le pour faire une démonstration. Cela augmente la confiance du joueur et est source de motivation pour les membres du groupe («s’il peut le faire, alors j’en suis capable moi aussi»). • Pensez à donner plus de responsabilités aux enfants ayant tendance à perturber les séances.• Inciter tout le monde à participer: associez les joueurs handicapés aux séances.

EQUILIBRE DU GROUPE / BESOINS INDIVIDUELS• Donnez la même attention à tous les membres du groupe.• Aidez les joueurs à travailler à des niveaux différents.

• du simple au complexe • du lent au rapide • du prévisible à l’imprévisible

La liste suivante pourrait vous donner un certain nombre d’idées quant au développement progressif d’une compétence.

La vitesse de progression des joueurs dépend de la rapidité avec laquelle ils apprennent. La clé est de ne pas aborder la situation suivante avant qu’ils soient raisonnablement compétents à chaque niveau.

Il est également à noter que lorsqu’il entraîne un groupe, un bon entraîneur pourra proposer au groupe de travailler la même habileté technique, certains joueurs utilisant des situations différentes en fonction de leur niveau de maîtrise : C’est la différenciation.

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l. Les aptitudes à la distribution

La distribution peut être définie comme:

«La capacité à distribuer un volant d’une manière à donner au joueur des possibilités d’exécutions réelles».

Les différents types de distribution:

• La distribution à la main• La distribution à la raquette : le multivolant.• La distribution à la raquette : les échanges.

Quel que soit le type de distribution utilisé, il y a des aspects à prendre en compte.

Pour tenir plusieurs volants, l’une des méthodes les plus efficaces est de faire une pile dans la main libre pour lancer les volants, comme le montre l’image ci-contre. Remarquez que les volants sont tenus avec le bouchon pointé vers le bas.

Pour le lancer, la main peut être placée en dessous du volant. Dans ce cas, assurez-vous que les doigts maintiennent l’ensemble du volant (y compris le bouchon) afin de le contrôler.

Pour le lancer, la main peut également être placée au-dessus du volant.

m. Tenir le volant

n. La distribution à la main

LA SECURITEAfin d’éviter les blessures, celles des yeux en particulier, assurez-vous que la distribution est faite à partir d’un endroit ne comportant aucun risque. Ceci signifie que parfois, vous aurez à vous déplacer un peu pour la distribution.

LA TRAJECTOIREAssurez-vous que les trajectoires de distribution soit le plus possible semblables à celles retrouvées dans le jeu. Par exemple, lancer par-dessus la tête depuis le fond de court pour simuler la trajectoire d’un amorti de fond de court.

LA VITESSEIl est impossible de lancer un volant à la même vitesse qu’un volant frappé avec une raquette. Utiliser donc une distribution à la raquette dès qu’il y a un besoin de vitesse.

LA DUREE DU VOLAssurez-vous que la durée du vol est suffisante pour pratiquer l’habileté requise. Par exemple, pendant l’apprentissage, lorsque qu’un joueur s’avance progressivement pour faire un amorti au filet, le lanceur devra reculer pour lui donner le temps nécessaire.

LE RYTHME DE LA DISTRIBUTIONAssurez-vous le rythme de la distribution est suffisamment lent pour que les joueurs aient le temps nécessaire pour : • réfléchir sur ce qu’ils ont entrepris précédemment. • se préparer de manière adéquate pour la prochaine action.

LE POINT FORT DE LA DISTRIBUTIONLe lanceur détient les volants que le joueur frappe. Il peut donc contribuer à renforcer son message d’entraînement en ne lançant pas le volant tant qu’un point particulier de la technique n’est pas correct (prise de raquette correcte, etc.).

Lorsque le lanceur fixe du regard le point incorrect, cela peut constituer une méthode très efficace pour encourager le joueur à s’auto-corriger.

AVANTAGES DE LA DISTRIBUTIONA LA MAIN

• Elle est généralement plus facile que la distribution à la raquette.• Elle donne au joueur de nombreuses opportunités de s’exercer en peu de temps• Elle offre la possibilité d’imiter les frappes à trajectoire descendante (lancer en main haute) et les frappes à trajectoire montante (lancer en main basse).• Avec un peu d’entraînement ; les joueurs peuvent arriver à bien distribuer les volants.• Le lancer main haute peut favoriser l’acquisition de la technique en main haute

INCONVENIENTS DE LA DISTRIBUTIONA LA MAIN

• Il est difficile de donner de la vitesse au volant.• Le joueur n’a pas la possibilité de lire la trajectoire d’un volant distribué à la raquette.• Distribuer le volant à la main pour travailler un coup en main haute est difficile à faire. • Distribuer le volant à la main en vue de la pratique d’un coup en main haute réduit la possibilité d’intercepter la trajectoire du volant.• Peut obliger le lancer de plusieurs volants.

o. La distribution en main basse

p. La distribution rapide «plate»

Employer la distribution à main haute pour simuler des coups en main haute.

Employer la distribution en main haute pour aider à développer de bonnes habitudes pour les frappes en main haute, telles que : • la position de profil. • charger la jambe arrière. • le transfert du poids du corps de la jambe arrière vers la jambe avant (ramener les hanches en avant). • aller chercher haut.

q. La distribution en main haute

r. La distribution à la raquette : le multivolant

La distribution en main basse se fait par un long mouvement vers l’avant

Pour gagner en hauteur et en précision pour la pratique des coups en main haute :

• Tenez-vous les jambes écartées.• Fléchissez les genoux, puis redressez-vous.• Lancer en utilisant l’épaule avec un long mouvement.• Positionner le volant en l’air.• Finir avec la main levée.

Les lancers rapides «plats» sont généralement plus faciles à faire avec la main placée au-dessus du volant.

s. La distribution à la raquette : les échanges

Bien que le multivolant puisse être utilisé de manière intéressante pour un entraînement, le badminton se joue avec un seul volant, donc il faut s’assurer qu’une bonne partie de l’entraînement se fasse avec un volant.

Varier la vitesse en fonction du niveau d’apprentissage du joueur, par exemple lors de l’apprentissage d’un smash frappé au corps.

Varier la hauteur du lancer, lorsque par exemple, le joueur apprend des modèles de déplacements.

Introduire progressivement un élément de doute. Par exemple:

• Le joueur fait un lift droit.• L’entraîneur fait un amorti droit (de fond de court).• Cela continue jusqu’à ce que l’entraîneur fasse un dégagement.• Le joueur renvoie le volant par un dégagement.• Les amortis et les lifts se succèdent jusqu’à ce que l’entraîneur fasse le prochain dégagement.

Mettre les volants en pile comme précédemment décrit.

Prendre le premier volant par le bouchon en utilisant le pouce et l’index.

Placer le volant devant le corps ou sur le côté. « armer » le poignet.

Frapper le volant.

ÉVALUATION

PASSER EN

REVUE

DONNER UN

ENTRAÎNEMENT

PLANIFICATION

Le passage en revue et l’évaluation contribuent en grande partie à la formation d’un entraîneur, étant donné que ces éléments l’aident à savoir quels sont les aspects de l’entraînement qui ont été une réussite et quels sont ceux qui nécessitent d’être améliorés.

Ceci aide les entraîneurs à donner des séances d’entraînement de plus en plus pertinentes en gagnant en expérience. Le passage en revue et l’évaluation peuvent avoir lieu à la fin des séances ou à la fin du programme d’entraînement.

LE PASSAGE EN REVUE

Voici quelques conseils pour un passage en revue efficace.

• Décrire simplement ce qui s’est passé pendant la séance, jugement positif ou négatif.• Les principaux commentaires doivent porter sur : o ce qui a été enseigné. o ce qu’ont fait les joueurs. o votre rôle d’entraîneur.• Noter de brefs commentaires dans la colonne réservée au passage en revue.

L’EVALUATION

Voici quelques conseils pour une évaluation efficace.

• Les objectifs de la séance ont-ils été atteints ?• Comment changerez-vous le programme de la séance à l’avenir ?• Comment changeriez-vous votre conduite de l’entraînement ?• Eviter des qualificatifs tels que « mauvais », « bon », « médiocre », « excellent », qui n’apportent en réalité aucune information utile.

04. 3E ETAPE: PASSAGE EN REVUE ET 4E ETAPE – EVALUATION DE VOTRE MANIERE D’ENTRAINER

PASSER EN REVUE

EVALUER

EXEMPLE DE PASSAGE EN REVUE ET D’EVAUATION A LA FIN D’UNE SEANCE

TITRE OBJECTIF N°

DUREE :DESCRIPTION

DATE : HEURE : DUREE

EQUIPEMENT SUPPLEMENTAIRE

LIEU

GROUPE/ CLUB/INDIVIDU

CONTROLE DE SECURITE (NOTER LES ACTIONS)

SeaofTranquility,clubdebadminton

Individu

Echauffement

Leliftderevers—concentrationsurlafente

Liftderevers-concentrationsurlahauteurdulift

Liftderevers-faireuneerupturevolontairedel’échange.

Retouraucalmeetrésumé

1 5min

1 15min

2 15min

2 15min

10min

Courtessériesdejogging/paschassés/mouvementsdepascroisés-arrière.Flexionsd’amplitudeprogressive,évolutionversunefente,mettreunvolantenéquilibresurlatêteafind’assurerunebonneposition.

Liftdereverssurunvolantdistribuéàlamainpourunbonalignementgenou/piedAugmentationprogressivedunombredemouvementspourcecoupsilaqualitédelafenteestmaintenue

Unpartenairedistribueunvolantàlamainàpartirdel’avantcourt,lejoueurlelifte(engardantunebonnepositionpourlafente).Lelanceurretourneattraperlevolantenfonddecourt.Lejoueurdiminueprogressivementlahauteurduliftpourqu’ilsoitplusdifficilepourledistributeurd’attraperlevolant.

Deuxjoueursfontdesamortisaufiletpastropprèsdufilet.Lejoueureffectuantdesamortisaufiletenreverspeutdéciderdumomentoùlifter(droitoucroisé).Unefoislelifteffectué,continuerl’échange.Lejoueurquiliftemarque3pointss’ilgagnel’échangeparsesdeuxprochainscoups.Parlerdesavantages/inconvénientsdesdiverseshauteursdulift.

Joggingavecétirementdesbrasenmêmetemps.Etirementsdubasducorpsenpositionassisesurlesolpendantladiscussionsurlaséance.

• L’échauffementétaitpluslong(10min)• Lelangagecorporeldesjoueursétaitpositif.• Lefeedbackdel’exercicepratiquesurdel’échangejouéétaitpositif.

• Posezplusdequestionsouvertespourencouragerlesjoueursàréfléchireux-mêmes.• Lesjoueursontatteintlesobjectifsfixés.

Aucunproblème

23/02/25:19.00:Uneheure

OBJECTIFS DE LA SEANCEA la fin de la séance, les joueurs doivent être capables de :• Faireunefentecorrecteetstableavecunebonnepositiondugenouetdupiedlorsqu’ilsfrappentunvolantdistribuéàlamain.• D’apprécierl’utilisationdelahauteurafindecréerdesopportunitésd’attaquelorsduliftaufiletcôtérevers.

ÉVALUATION

PASSER EN

REVUE

DONNER UN

ENTRAÎNEMENT

PLANIFICATION

Le processus d’entraînement est divisé en quatre étapes : planifier, donner l’entraînement, passer en revue et évaluer. Correctement employé, le processus d’entraînement aidera les entraîneurs à :

• concevoir des séances progressives favorisant les progrès des joueurs.

• améliorer leur pratique de l’entraînement.

Chaque étape amène les entraîneurs à employer diverses compétences résumées dans le tableau ci-dessous.

Un bon entraînement est basé sur le fait de répondre aux besoins des joueurs. Les entraîneurs devraient appliquer ce principe à tous les joueurs, y compris aux joueurs en situation de handicap, en adaptant leur pratique de l’entraînement aux besoins.

05. RESUME ET AUTO-EVALUATION: LE PROCESSUS D’ENTRAINEMENT

06. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION

PLANIFER DONNER L’ENTRAINEMENT

PASSER EN REVUE EVALUER

• L’évaluation des risques• Le recueil d’informations sur les joueurs• Tenir un registre.• Le processus de planification.• L’observation et l’analyse.• Fixer des objectifs.• La planification des séances.

• Les styles d’apprentissage.• Les compétences communicationnelles.• L’aptitude à poser des questions)• Le feedback. • Les démonstrations.• Le développement des habiletés techniques.• La gestion de la pratique.• La conception de séances pratiques progressives.• La gestion d’un groupe• Les aptitudes à la distribution

Réfléchir et décrire ce qui s’est passé:• Le programme de la séance.• Ce qu’ont fait les joueurs.• Ce qu’a fait l’entraîneur.

Déterminer : • si les objectifs ont été atteints.

• Comment changeriez-vous le programme des séances ?

• Comment changeriez-vous votre manière d’entraîner ?

1 Les quatre composantes du processus d’entraînement dans l’ordre correct sont :

2 Les 3 principaux types de joueurs:

3 Des messages peuvent être donnés par:

4 Les questions ouvertes ont tendance à :

5 Les techniques sont mieux développées en allant :

6 Le point fort de la distribution :

Planifier, donner l’entraînement, évaluer et passer en revue.

Passer en revue, planifier, donner l’entraînement et évaluer.

Donner l’entraînement, passer en revue, planifier et évaluer.

Planifier, donner l’entraînement passer en revue et évaluer.

Visuels, kinesthésiques et copieurs

Auditifs, visuels et kinesthésiques.

Qui aiment l’action, auditifs, kinesthésiques.

Auditifs, qui écoutent, et qui aiment l’action.

Communication non-verbale.

Communication para-verbale.

Communication verbale

Tous les moyens ci-dessus

Entrainer des réponses par « oui » uniquement

Entrainer une grande variété d’éventuelles réponses

Entrainer des réponses par «non » uniquement

Entrainer des réponses par « oui » ou par «non ».

Du simple au complexe, du lent au rapide, du prévisible à l’imprévisible.

Du complexe au simple, du lent au rapide, du prévisible à l’imprévisible.

Du simple au complexe, du rapide au lent, du prévisible à l’imprévisible.

Du simple au complexe, du lent au rapide, de l’imprévisible au prévisible.

Accélérer la distribution pour que les joueurs travaillent encore plus.

Tenir le volant avec le pouce tourné vers l’intérieur.

Ralentir le rythme de la distribution.

Reporter le service jusqu’à ce qu’un aspect technique soit effectué correctement.

7 Un entraîneur encourageant un joueur à se servir de son feedback intrinsèque :

8 La phase autonome d’apprentissage est :

9 Passer une séance en revue implique:

10 Evaluer une séance implique:

Aide ce joueur à réfléchir lui-même. Donne beaucoup d’instructions verbales au joueur. Dit au joueur ce qu’il doit faire. Donne beaucoup d’explications.

La phase des experts de l’apprentissage.

La phase des débutants La phase qui nécessite que le joueur se concentre beaucoup sur sa manière de faire un coup. La phase intermédiaire de l’apprentissage.

Faire une liste des points positifs de la séance.

Décrire ce qui s’est passé lors d’une séance.

Déterminer ce qu’il faudra faire différemment la prochaine fois.

Faire une liste des points négatifs de la séance.

Faire une liste des points positifs de la séance. Décrire ce qui s’est passé lors d’une séance.

Déterminer ce qu’il faudra faire différemment la prochaine fois.

Faire une liste des points négatifs de la séance.

MODULE 4L’ENTRAINEMENT DES ENFANTS

01. Introduction 4402. Les enfants se développent de manière différente 4403. L’importance de la « poussée de croissance » 4504. Adapter le sport 4505. Résumé 4606. Questions d’auto-évaluation 46

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :• de mesurer l’influence que les entraîneurs peuvent avoir sur le développement d’un enfant.• d’identifier les différences éventuelles entre des enfants se développant de manières différentes.• de mesurer l’importance de “la poussée de croissance “ dans le développement des enfants.

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© Badminton World FederationPremière édition : 2013

01. INTRODUCTIONLorsque vous entraînez des enfants, il est important d’avoir conscience de la position de force qu’a l’entraîneur. L’entraîneur doit employer le badminton comme moyen d’avoir un impact positif sur les enfants en les aidant à se développer physiquement, émotionnellement, socialement et intellectuellement. L’entraîneur peut avoir une très grande influence sur le développement grâce au badminton.

C’est un exercice intéressant d’étudier le profil des enfants évoqués ci-dessus et de réfléchir à une approche différenciée de l’entraînement en fonction des informations obtenues.

02. LES ENFANTS SE DEVELOPPENT DE MANIÈRE DIFFÉRENTE

Les parents de l’enfant A ont une taille au-dessus de la moyenne, mais il est plus petit que la moyenne et pas particulièrement fort.

L’enfant A est plus intelligent que la plupart des enfants de son âge.

L’enfant A n’est presque pas développé sur le plan émotionnel. L’enfant A se vexe facilement lorsqu’il n’arrive à maitriser des techniques du premier coup.

L’enfant A est plutôt socialement développé : il travaille bien au sein d’un petit groupe d’amis, avec persuasion. Il réagit positivement lorsqu’il faut travailler avec des personnes n’appartenant pas à ce groupe.

L’enfant A s’entraine régulièrement depuis 1 an.

L’enfant B a une croissance rapide et est grand de taille, mais n’a pas beaucoup d’équilibre.

L’enfant B est aussi intelligent que les autres enfants âgés de 12 ans.

L’enfant B est émotionnellement développé; il a un bon niveau de confiance en soi et de maitrise de soi lors des compétitions et des entraînements.

L’enfant B est socialement très développé, il se fait facilement des amis et coopère bien avec les autres dans toutes sortes de groupes.

L’enfant B s’entraine régulièrement depuis 3 ans.

Les entraîneurs doivent savoir que les enfants se développent de manière différente et ce facteur doit influencer leur manière de les entraîner. Par exemple, le tableau ci-dessous montre deux joueurs ayant le même âge et se trouvant à des étapes différentes de leur développement physique, intellectuel, émotionnel et social. Remarquez que nous avons indiqué « l’âge d’entraînement ».

DOMAINE DE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT

PHYSIQUE

EMOTIONNEL

SOCIAL

INTELLECTUEL

EXEMPLE RELATIF AU BADMINTON

Le badminton peut être employé afin d’aider les enfants à être en bonne santé et à garder leur forme physique, mais aussi pour leur donner de bonnes habitudes pour préparer leur vie future.

Le badminton peut être employé pour développer l’estime de soi, la confiance et l’autodiscipline.

Les enfants peuvent bâtir des relations d’amitié, mais aussi développer le sens du travail en groupe et la loyauté grâce au badminton.Les compétences pour la résolution des problèmes peuvent être facilement développées par les aspects tactiques du badminton.

AGE REEL

AGE PHYSIQUE

AGEINTELLECTUEL

AGEEMOTIONNEL

SUR LE PLANSOCIAL

AGE EN MATIERE `D’ENTRAINEMENT

ENFANT A

12

ENFANT B

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03. L’IMPORTANCE DE LA « POUSSEE DE CROISSANCE »Entre 10 et 16 ans, les enfants connaissent une période de croissance rapide. Elle correspond à la puberté et est appelée “poussée de croissance ». Des facteurs importants peuvent alors avoir une influence sur l’entraînement:

• Chez certains enfants, le début de la poussée de crois sance aura lieu plus tôt (à 10 ans) ou plus tard (à 14 ans). • La poussée de croissance débute plus tôt chez les filles que chez les garçons. • Les 2 ou 3 années précédant la poussée de croissance constituent une période pendant laquelle des progrès significatifs peuvent être faits dans le développement des aptitudes sportives grâce à la relative stabilité du corps de l’enfant et à un meilleur développement de leur système nerveux.

Voici les principaux points du présent module :

• Lorsqu’on entraine des enfants, il est très important d’être conscient du fait que l’entraineur a une grande responsabilité. Un entraineur de badminton peut contribuer de manière positive au développement physique, émotionnel, intellectuel et social d’un enfant. • Les enfants se développent de manière différente et il est important de prendre ce facteur en compte pour adapter l’entrainement au développement de chaque enfant. • Les enfants les plus âgés connaissent une poussée de croissance qui peut affecter leur enthousiasme et leurs progrès. Une attention particulière de la part de l’entraineur peut aider l’enfant à garder son enthousiasme, réduire les risques de blessures et contribuer à son développement futur.

• Pendant la poussée de croissance, les enfants peuvent avoir des problèmes d’équilibre et de coordination. Il est important de les rassurer sur le caractère temporaire de cette phase. • Les enfants peuvent être plus sujets aux blessures pendant la période de croissance : o La diminution de l’équilibre et de la coordination implique des chutes ou l’incapacité à pratiquer correctement une habileté technique. o Les cartilages de conjugaison se trouvant dans les os, sont des cartilages mous qui peuvent être sujets aux blessures. o Les enfants perdent leur flexibilité souplesse.

Les entraineurs peuvent aider les joueurs pendant la poussée de croissance en:

• faisant preuve de patience. • encourageant une technique correcte. • évitant des répétitions excessives pendant les exercices pratiques. Elles pourraient entrainer des blessures dues à un surentrainement. • encourageant le travail de la souplesse. • jouant autant que possible sur des surfaces appropriées.

05. RESUME

04. ADAPTER LE SPORTLorsqu’ils commencent un sport, les enfants prennent du plaisir lorsqu’ils réussissent. Pas nécessairement la réussite due à la victoire, mais la réussite de l’apprentissage effectif de nouvelles habiletés.

Le badminton peut être adapté de plusieurs manières afin d’aider les jeunes enfants à apprendre des habiletés de manière plus efficace. En voici quelques unes.

06. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION

ADAPTATION

DES RAQUETTES PLUS COURTES

UN FILET PLUS BAS

RALENTIR LA VITESSE

DE L’OBJET FRAPPECHANGER LES REGLES

AVANTAGES

• Il est plus facile de contrôler un levier plus court.• L’objet frappé est plus près du centre de gravité du corps, ce qui sera plus facile pour les enfants.

• Les coups au filet peuvent être frappés avec la même gestuelle technique qu’à l’âge adulte (par exemple, les amortis au filet à environ la hauteur de l’épaule).• Les enfants ont plus de possibilités de frapper vers le bas.

• Pour les premières étapes, frapper des balles permet aux enfants de réussir et d’avoir du temps pour penser aux prises de raquettes, aux changements de prises de raquettes et à la gestuelle des coups (par exemple, rotation de l’avant-bras).

• Changer les règles de manière occasionnelle peut aider les joueurs à acquérir une technique de manière plus efficace. Voici quelques exemples: o Servir chacun son tour pour que chaque enfant ait un nombre égal de service à faire. o Donner la permission de faire un second service permet aux enfants d’avoir “un autre essai” au cas où le premier n’a pas réussi. o Donner des points de bonus lorsqu’un joueur gagne un échange par un coup particulier.

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1 Lorsqu’un enfant résout un problème d’ordre tactique en simple, sur quel plan est-il en train de se développer grâce au badminton ? 2 Quelle est la proposition fausse ?

3 Les cartilages de conjugaison qui sont parfois sujets aux blessures pendant la poussée de croissance sont : 4 L’âge émotionnel d’un enfant prend en considération :

5 Afin d’aider les enfants, le badminton peut être adapté en :

PhysiqueSocialEmotionnel IntellectuelLes garçons se développent généralement plus rapidement que les filles.La « poussée de croissance » peut causer une perte de la souplesse.L’équilibre peut être affecté lors de la « poussée de croissance ». Les séances pratiques excessives et répétitives peuvent causer des blessures dues au surentrainement.Des musclesDes osDes ligamentsDes cartilagesSon niveau d’intelligence par rapport à celui des enfants ayant le même âge.Sa taille par rapport à celle des enfants ayant le même âge.Son ancienneté à l’entraînementSon humeur, son caractère par rapport à ceux des enfants du même âge que lui. Utilisant des raquettes plus courtes.Baissant le filet.Changeant les règles du jeu.Appliquant toutes les propositions ci-dessus.

MODULE 5LES FACTEURS DE PERFORMANCE

01. La performance au badminton 4702. L’importance de « prendre le volant tôt » au badminton 4703. Les facteurs influençant la performance au badminton 4804. Les étapes de la progression d’un joueur 4805. Questions d’auto-évaluation 50

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :

• de définir les cinq facteurs de performance qui favorisent la réussite au badminton ;• d’identifier les différentes étapes de la progression d’un joueur.

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01. LA PERFORMANCE AU BADMINTONPour être performant au badminton, les joueurs doivent gérer trois grands types de situations :

• l’attaque, • les situations neutres, • la défense.

Ces situations dépendent de la hauteur du volant au moment de la frappe. Ces situations sont illustrées ci-dessous.

02. L’IMPORTANCE DE « PRENDRE LE VOLANT TOT » AU BADMINTONFrapper le volant « tôt » en terme de hauteur et de proximité du filet permet au joueur d’:• Etre plus souvent en situations d’attaque en créant plus d’occasions de faire descendre le volant dans la partie adverse du court.• Etre capable de créer davantage de pression sur les adversaires en leur donnant moins de temps.• Avoir plus de choix de coups à jouer.

03. LES FACTEURS INFLUENÇANT LA PERFORMANCE AU BADMINTON

Au badminton, les facteurs de performance peuvent être définis comme :« Les éléments de l’entrainement qui influencent la capacité du joueur à réaliser une performance ».Afin de se développer de manière optimale, un joueur doit gérer cinq principaux facteurs de performance.

04. LES ETAPES DE LA PROGRESSION D’UN JOUEURPour qu’un joueur puisse progresser autant que possible, il est important de prendre en compte les cinq facteurs de performance, mais également les étapes de la progression du joueur. Un modèle prenant en compte les cinq facteurs de performance et les étapes du développement du joueur a été précédemment présenté.

Ce document est important pour l’entraineur parce qu’il lui permet d’identifier les facteurs prioritaires à chaque phase de la progression.

Prendre en compte les facteurs de la performance contribue à organiser l’entraînement dans ces cinq secteurs différents, toutefois ils restent liés entre eux. Par exemple:

• l’endurance requise pour un match long (facteur physique) nécessite une alimentation correcte (fac teur du mode de vie). • de meilleurs déplacements et frappes (technique) améliorent vos options d’attaque (tactique). • s’adapter aux frappes de l’adversaire (tactique) nécessite de la concentration et du calme en situation de pression (psychologie).

LES FACTEURS DE PERFORMANCE

LA TECHNIQUE

LA TACTIQUE

LE FACTEUR PHYSIQUE

LA PSYCHOLOGIE

LE MODE DE VIE

EXEMPLES

Comment se déplacer et frapper le volant.

La prise de décisions en fonction de la situation à gérer.

La force, la vitesse, l’endurance, la souplesse, etc.

Confiance en soi, contrôle, concentration, engagement.

L’équilibre des activités, la gestion du temps, les parents, la nutrition, la gestion des blessures.

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ionn

el.

• év

olut

ion

prog

ress

ive

vers

l’ent

rain

emen

t phy

siqu

e

riodi

que.

prog

ram

me

d’en

train

emen

t

indi

vidu

alis

é.•

impl

icat

ion

éven

tuel

le d

es

ex

perts

en

mat

ière

de

forc

e et

de m

ise

en fo

rme.

PSYC

HO

LOG

IE

Intro

duct

ion:

• au

x rè

gles

élém

enta

ires

du je

u•

à l’é

thiq

ue d

u je

u.

déve

lopp

er u

ne a

ttitu

de

po

sitiv

e en

vers

:

• so

i-mêm

e •

les

autre

s pe

rson

nes

prat

iqua

nt le

mêm

e

sp

ort.

Le s

port

lui-m

ême.

• pr

épar

atio

n m

enta

le

im

plic

ite in

clus

e da

ns

la

pra

tique

.

• ac

cent

sur

le

velo

ppem

ent d

e

l’e

ndur

ance

. •

sout

ien

pour

:o

le c

ontrô

le

o la

con

fianc

eo

la c

once

ntra

tion

o l’e

ngag

emen

t

• ex

posi

tion

prog

ress

ive

à un

ent

rain

emen

t

psyc

holo

giqu

e pl

us

ex

plic

ite p

roba

blem

ent

do

nné

par d

es

sp

écia

liste

s.

LE M

OD

E D

E VI

E

• ac

cent

sur

les

pare

nts

- int

rodu

ctio

n

au

x rè

gles

sim

ples

et

à

l’éth

ique

du

spor

t.

• pr

ogra

mm

e de

form

atio

n de

s

pa

rent

s (p

roje

ts

à

long

term

e, le

s

les

des

pare

nts,

de l’

entra

îneu

r et d

u

jo

ueur

,

com

mun

icat

ion,

etc

.)

• de

plu

s en

plu

s

d’

atte

ntes

rela

tives

au fa

it qu

e le

s

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ueur

s so

ient

resp

onsa

bles

du

choi

x et

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cont

rôle

de le

ur m

ode

de v

ie

(u

n tra

nsfe

rt se

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des

pare

nts

au

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ueur

).

• le

joue

ur p

rend

le

le p

rinci

pal d

ans

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choi

x et

la

ge

stio

n du

mod

e

de

vie

(alim

enta

tion,

gest

ion

du

te

mps

, équ

ilibre

du

doub

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t spo

rt-

éd

ucat

ion)

,

cale

ndrie

r

d’en

train

emen

t,

pl

anifi

catio

n de

s

to

urno

is,

éq

uipe

men

t, et

c.

• pr

ogra

mm

es d

’ent

rain

emen

t pér

iodi

sés

et in

divi

duel

s.

05. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION

1 Combien de facteurs influencent la performance au badminton?

2 Quel est l’ordre des phases de la progression ? Numérotez-les de 1 à 4

4

6

5

3

Entrainement pour gagner.

Entrainement pour la compétition.

Apprendre à jouer.

L’entrainement pour entrainer.

MODULE 61ER FACTEUR DE PERFORMANCE SUR LE PLAN TECHNIQUE : LES HABILETES MOTRICES

01. Introduction 51 02. Les composantes des déplacements au badminton 5103. La reprise d’ appui 5304. L’approche et le replacement 5705. Les déplacements associés aux frappes 6106. Les modèles de déplacements 6407. Résumé 7008. Auto-évaluation- Habiletés motrices 71

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :

• de citer les composantes d’un déplacement correct au badminton.• d’organiser les composantes d’un déplacement efficace en employant le modèle du cycle des déplacements.• de décrire les exercices destinés à entraîner les composantes des déplacements de badminton.• d’associer les composantes des déplacements de badminton pour construire des modèles. de décrire les méthodes d’entraînement aux modèles de déplacements.

01. INTRODUCTIONLe badminton est un sport pratiqué à grande vitesse sur un court relativement petit contre un adversaire qui tente entre autre, de vous déséquilibrer et de vous mettre hors de position. De ce fait, les joueurs de badminton doivent être capables de se déplacer rapidement et efficacement pour réussir dans les compétitions sportives.

02. LES COMPOSANTES DES DEPLACEMENTS AU BADMINTONSi vous regardez un match de badminton de haut niveau en vous concentrant sur les déplacements effectués par les joueurs, vous constaterez que les mêmes déplacements se répètent. Les composantes de ces déplacements sont citées ci-dessous.

• la reprise d’appui• le pas couru.• le pas chassé. • le pas croisé. • le saut sur la même jambe/ le pivot• la fente.• le saut. • la réception de saut.

Entrainer ces composantes de manière isolée est utile, au final, il est nécessaire de les associer pour que le joueur se déplace de façon fluide et efficace. L’une des façons les plus utiles d’associer ces composantes est le « cycle des déplacements» montré plus haut. Le cycle des déplacements comporte quatre parties :

• LE DEMARRAGE, effectué en réponse à la frappe de l’adversaire, il permet de se déplacer en direction du volant.• L’APPROCHE : les méthodes employées pour traverser le court en direction du volant.• LA FRAPPE, ou plus précisément les mouvements effectués par le corps pendant la frappe.• LE REPLACEMENT : les méthodes employées pour se déplacer dans une direction pouvant préparer au renvoi de l’adversaire.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

Notez que des déplacements sont communs à l’APPROCHE et au REPLACEMENT.

03.

LA R

EPR

ISE

D’A

PPU

I

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La re

pris

e d’

appu

i

La re

pris

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i ser

t à:

• as

soci

er le

s dé

plac

emen

ts,

à

chan

ger d

e di

rect

ion

;•

se d

épla

cer r

apid

emen

t

en ré

pons

e à

la fr

appe

de

l’adv

ersa

ire.

DES

CR

IPTI

ON

DU

DEP

LAC

EMEN

T

Un

lége

r sau

t jus

te a

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que

l’ad

vers

aire

ne

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e le

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ant.

Cec

i per

met

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ur d

’util

iser

le re

bond

et

de s

e dé

plac

er p

lus

rapi

dem

ent à

la ré

cept

ion

du

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.

Une

fois

au

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écar

ter l

es ja

mbe

s et

fléc

hir l

es

geno

ux.

Cet

te p

ositi

on a

ide

le jo

ueur

à re

ster

en

équ

ilibre

. La

réce

ptio

n de

sau

t s’e

ffect

ue

sim

ulta

ném

ent à

la fr

appe

ou

peu

aprè

s.

Rel

âche

r le

haut

du

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s, le

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ds ré

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s pi

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avec

une

légè

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exio

n de

s ha

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s ve

rs

l’ava

nt.

Rép

artir

le p

oids

du

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s en

tre le

s pi

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perm

et d

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ilibré

. Em

ploy

er u

ne p

ouss

ée

expl

osiv

e à

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cept

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et fa

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n so

rte q

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mps

de

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act a

vec

le s

ol s

oit l

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oins

long

po

ssib

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uvoi

r se

dépl

acer

rapi

dem

ent.

Les

repr

ises

d’a

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peu

vent

être

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s da

ns

n’im

porte

que

lle p

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du

cour

t en

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de

l’end

roit

où v

ous

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trou

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lors

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ersa

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e le

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ant.

Une

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ise

d’ap

pui p

eut ê

tre fa

ite a

vec

les

deux

pi

eds

au m

ême

nive

au.

Avec

le p

ied

gauc

he e

n av

ant.

Avec

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ied

droi

t en

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t.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

Cou

rir d

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la s

alle

de

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t en

fais

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es

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ises

d’a

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à in

terv

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s do

nnés

. Se

ser

vir

des

ligne

s po

ur g

uide

r vot

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appu

i.

Pour

des

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ons

d’éq

uilib

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l peu

t être

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tére

ssan

t d’e

nsei

gner

la re

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i com

me

une

réce

ptio

n de

sau

t sur

les

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jam

bes.

Mai

s en

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ité, l

’un

des

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s to

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le s

ol a

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l’a

utre

. Le

pied

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touc

he le

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rem

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onne

la

dire

ctio

n da

ns la

quel

le le

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ur v

a se

dép

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r.

• Le

pie

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touc

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en

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ier p

our

se

dép

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r ver

s la

dro

ite.

• Le

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d dr

oit t

ouch

e le

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en

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our s

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plac

er v

ers

la g

auch

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L’av

ant d

u pi

ed to

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le s

ol e

n pr

emie

r pou

r

se

dép

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s l’a

rrièr

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Le ta

lon

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en

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ier p

our s

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plac

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l’ava

nt.

Not

er q

u’il

n’ex

iste

pas

de

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ise

d’ap

pui

perm

etta

nt d

e se

dép

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r de

man

ière

s si

mila

ires

dans

tout

es le

s di

rect

ions

.

Avec

de

l’exp

érie

nce,

les

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urs

appr

enne

nt à

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es re

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es d

’app

ui q

ui le

ur p

erm

ette

nt d

e ré

pond

re à

la p

lupa

rt de

s fra

ppes

.

ILLU

STR

ATIO

N

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

DÉM

AR

RA

GE

: R

EPR

ISE

D’A

PP

UI

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

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XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES D

E R

EPR

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D’A

PPU

I

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

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XER

CIC

ES P

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IQU

ES D

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D’A

PPU

I

ILLU

STR

ATIO

NS

ILLU

STR

ATIO

NS

EXER

CIC

E

Rep

rise

d’ap

pui s

ur

plac

e.

Rep

rise

d’ap

pui e

n fo

nctio

n de

la

fra

ppe

du

vola

nt.

EXER

CIC

E

Rep

rise

d’ap

pui e

n se

ser

vant

de

s lig

nes

de c

ôté.

Rep

rise

d’ap

pui p

our

attra

per l

e vo

lant

.

L’en

train

eur f

ait u

ne re

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e d’

appu

i (a

vec

les

pied

s au

mêm

e ni

veau

).

Le jo

ueur

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une

repr

ise

d’ap

pui

(ave

c le

s pi

eds

au m

ême

nive

au).

L’en

train

eur f

rapp

e le

vol

ant

deva

nt lu

i.

Le jo

ueur

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une

repr

ise

d’ap

pui

(ave

c le

s pi

eds

au m

ême

nive

au).

Lors

que

l’ent

rain

eur t

ape

le v

olan

t ave

c la

raqu

ette

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rect

emen

t dev

ant l

ui, l

es

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urs

doiv

ent f

aire

une

L’en

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ait u

ne re

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appu

i (a

vec

un p

ied

en a

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)

Le

joue

ur fa

it un

e re

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appu

i (a

vec

un p

ied

en a

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).

L’en

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rapp

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vol

ant

d’un

côt

é.

Le jo

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fait

une

repr

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d’ap

pui

(ave

c le

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d dr

oit e

n av

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Lors

que

l’ent

rain

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rapp

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sa g

auch

e, le

s jo

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s do

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t fa

ire u

ne re

pris

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appu

i ave

c le

pie

d dr

oit e

n av

ant.

L’en

train

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ait u

ne re

pris

e d’

appu

i (a

vec

l’aut

re p

ied

en a

vant

).

Le jo

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fait

une

repr

ise

d’ap

pui

(ave

c l’a

utre

pie

d en

ava

nt).

L’en

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rapp

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ant d

e l’a

utre

côt

é.

Le jo

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fait

une

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d’ap

pui

(ave

c le

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d ga

uche

en

avan

t).

Lors

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l’ent

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rapp

e à

droi

te, l

es jo

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s do

iven

t fai

re

une

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d’ap

pui a

vec

le

pied

gau

che

en a

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.

L’en

train

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arch

e.

Le jo

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mar

che.

L’en

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ient

la ra

quet

te

et le

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ant.

Le jo

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Le g

roup

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e su

r pla

ce.

L’en

train

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st e

n fa

ce

d’eu

x, te

nant

une

raqu

ette

et

un v

olan

t.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

Don

ner a

ux jo

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s l’o

ccas

ion

de fa

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des

dém

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ratio

ns d

eux

à de

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’un

entra

inan

t l’a

utre

, ou

bien

que

l’un

des

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s fa

sse

les

dém

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ns p

our l

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oupe

, pas

l’en

train

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Ces

ges

tes

peuv

ent ê

tre d

ével

oppé

s en

pe

rmet

tant

aux

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urs

de s

e dé

plac

er

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s la

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d’ap

pui.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Bi

en q

ue c

et e

xerc

ice

doit

être

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lent

emen

t au

débu

t, en

cour

ager

les

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urs

à le

faire

le p

lus

rapi

dem

ent

po

ssib

le, l

e pl

us tô

t pos

sibl

e.

• Im

agin

er q

ue le

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est

cha

ud p

eut

pa

rfois

perm

ettre

aux

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urs

de ré

duire

la d

urée

du

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act a

vec

le s

ol.

• Le

s jo

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s do

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t app

rend

re à

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cet e

xerc

ice

en s

e dé

plaç

ant v

ers

l’ava

nt e

t ver

s l’a

rrièr

e.•

Lors

qu’ils

trav

aille

nt d

eux

par d

eux,

l’un

des

joue

urs

peut

crie

r le

mot

« c

hang

e »

ou ta

per d

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ses

mai

ns lo

rsqu

’il ve

ut

qu

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rtena

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e de

dire

ctio

n.

• At

trape

r dev

ant l

ui a

vec

les

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mai

ns

pe

rmet

au

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ur d

e ne

pas

se

penc

her,

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s d’

utilis

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es ja

mbe

s po

ur s

e

po

sitio

nner

rapi

dem

ent

• Pl

us ta

rd, l

e jo

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pou

rra a

ttrap

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vola

nt a

vec

une

mai

n su

r l’u

n de

s cô

tés.

Cep

enda

nt, i

l fau

drai

t s’a

ssur

er q

ue:

o

la re

pris

e d’

appu

i est

mai

nten

ue,

o

Le h

aut d

u co

rps

ne s

oit p

as tr

op

penc

hé v

ers

l’ava

nt.

1

Faire

une

repr

ise

d’ap

pui

avec

le p

ied

droi

t en

avan

t et

atte

rrir d

ans

le c

oulo

ir. L

e jo

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doi

t res

ter é

quilib

sur s

es a

ppui

s (p

oids

ent

re

les

appu

is) e

t pou

sser

ave

c la

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rrièr

e.

A B

• Le

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ur A

se

tient

en

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du

joue

ur B

.•

Le jo

ueur

A ti

ent u

n vo

lant

en m

ain.

2

Dép

lace

r le

pied

gau

che

et le

pl

acer

ent

re le

s de

ux li

gnes

de

cou

loir,

prè

s du

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d dr

oit.

A B

• Le

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lanc

e le

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ant

en

mai

n ba

sse

vers

le c

ôté

du jo

ueur

B.

• Le

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ur B

fait

une

repr

ise

d’

appu

i et p

ouss

e su

r les

jam

bes

pour

inte

rcep

ter l

e

vo

lant

.

3

Dép

lace

r le

pied

dro

it e

n de

hors

des

lign

es d

e cô

té.

A B

• Le

joue

ur B

fait

un p

as

ch

assé

pou

r se

dépl

acer

.

4

Faire

un

lége

r sau

t et u

n pi

vot d

ébou

chan

t sur

une

no

uvel

le re

pris

e d’

appu

i, av

ec le

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d ga

uche

ent

re

les

ligne

s de

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é.

A B

• Le

joue

ur B

attr

ape

le

vo

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dev

ant l

ui a

vec

les

deux

mai

ns.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

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XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES D

E R

EPR

ISE

D’A

PPU

I

ILLU

STR

ATIO

NS

EXER

CIC

E

Rep

rise

d’ap

pui s

ur la

lo

ngue

ur d

e la

sa

lle.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

Réd

uire

pro

gres

sive

men

t la

duré

e d

e la

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sitio

n en

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d’ap

pui,

dem

ande

r un

cour

t mom

ent d

e co

ntac

t ave

c le

sol

et u

n dé

plac

emen

t rap

ide.

04.

L’AP

PRO

CH

E ET

LE

REP

LAC

EMEN

T

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

L’AP

PRO

CH

E ET

LE

REP

LAC

EMEN

T

De

nom

breu

x dé

plac

emen

ts

empl

oyés

pou

r app

roch

er le

vo

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son

t les

mêm

es q

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ceux

em

ploy

és p

our s

e re

plac

er

aprè

s le

frap

pe. I

l est

bén

éfiqu

e d’

être

cap

able

d’e

ffect

uer c

es

dépl

acem

ents

ver

s l’a

vant

, ver

s l’a

rrièr

e et

sur

le c

ôté.

DES

CR

IPTI

ON

DÉP

LAC

EMEN

T

Le p

as c

ouru

Le p

as c

hass

é.

• U

n pi

ed c

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e l’a

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mai

s n’

arriv

e

pr

esqu

e ja

mai

s à

le ra

ttrap

er.

• Le

s pa

s ch

assé

s pe

uven

t être

effe

ctué

s

av

ec le

s pi

eds

à 90

°. •

Les

pas

chas

sés

peuv

ent ê

tre e

ffect

ués

avec

les

pied

s pa

rallè

les

(pas

effe

ctué

s

su

r le

côté

). •

Lors

qu’il

est b

ien

effe

ctué

, un

pas

chas

sé p

erm

et a

u jo

ueur

de

rase

r

rapi

dem

ent l

e so

l.

Le p

as c

rois

é

• La

jam

be o

ppos

ée a

u br

as ra

quet

te

pa

sse

derri

ère

la ja

mbe

du

mêm

e cô

qu

e le

bra

s ra

quet

te.

C

loch

e-pi

ed /

pivo

ts

• Le

s cl

oche

-pie

d so

nt d

e pe

tits

saut

s

co

nsis

tant

à s

oule

ver u

n pi

ed e

t se

réce

ptio

nner

sur

le m

ême

pie

d. A

u

ba

dmin

ton,

ce

mou

vem

ent e

st a

ssoc

à

un m

ouve

men

t de

pivo

t.

En a

vant

En a

rrièr

e

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Po

ur le

pas

cou

ru a

vant

:

o le

s pi

eds

touc

hent

le s

ol le

talo

n en

pr

emie

r.

Le

s pa

s on

t ten

danc

e à

être

plu

s lo

ngs.

Pour

le p

as c

ouru

arri

ère:

o

s’ap

puye

r sur

les

orte

ils.

o

les

pas

sont

plu

s ra

pide

s et

plu

s co

urts

.

• D

eman

der d

e co

urts

mom

ents

de

cont

act

av

ec le

sol

, com

me

s’il

étai

t cha

ud.

• C

hois

ir un

poi

nt s

itué

sur l

e m

ur e

n fa

ce

su

r leq

uel s

e co

ncen

trer.

Si le

poi

nt re

ste

imm

obile

, c’e

st q

ue la

tête

du

joue

ur e

st

re

stée

à la

mêm

e ha

uteu

r, lu

i per

met

tant

de

rase

r le

sol.

• Le

s pa

s ch

assé

s se

font

soi

indi

vidue

llem

ent,

soit

à de

ux, d

onc

gard

er

ce

la à

l’es

prit

lors

des

exe

rcic

es p

ratiq

ues.

Faire

des

pas

cha

ssés

sur

de

long

ues

dist

ance

s (la

dia

gona

le d

u co

urt p

ar

ex

empl

e) c

onst

itue

une

mét

hode

len

te e

t ne

devr

ait p

as ê

tre e

ncou

ragé

e.

Il es

t trè

s ra

re d

’effe

ctue

r deu

x pa

s cr

oisé

s su

cces

sifs

.

Les

cloc

he-p

ied

peu

vent

être

effe

ctué

s po

ur

gagn

er d

e la

hau

teur

, mai

s ils

son

t sou

vent

ef

fect

ués

pour

cou

vrir

une

dist

ance

, en

parti

culie

r lor

squ’

un c

loch

e-pi

ed e

st c

ombi

né à

un

piv

ot.

ILLU

STR

ATIO

N

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

REP

LAC

EMEN

T :A

PP

RO

CH

E :

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES P

OU

R L

’APP

RO

CH

E ET

LE

REP

LAC

EMEN

T

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES P

OU

R L

’APP

RO

CH

E ET

LE

REP

LAC

EMEN

T

Tous

les

exer

cice

s ci

-des

sous

peu

vent

être

incl

us d

ans

la p

hase

d’é

chau

ffem

ent.

Tous

les

exer

cice

s ci

-des

sous

peu

vent

être

incl

us d

ans

la p

hase

d’é

chau

ffem

ent.

ILLU

STR

ATIO

NS

ILLU

STR

ATIO

NS

EXER

CIC

E

Mou

vem

ent d

u br

as p

our l

a co

urse

.

Elév

atio

n ra

pide

des

ge

noux

.

EXER

CIC

E

Cou

rir e

n av

ant e

t en

arriè

re.

Pas

chas

sé e

n se

ser

vant

des

lig

nes

de c

ôté.

• M

arch

er s

ur p

lace

.•

Posi

tionn

er le

s m

ains

de

telle

sor

te q

ue le

s br

as

fa

ssen

t un

angl

e de

90°

.•

Les

paum

es d

e m

ain

tour

nées

ver

s l’in

térie

ur.

• Le

s ép

aule

s dé

tend

ues.

• Fa

ire u

n m

ouve

men

t alte

rnat

if de

s br

as.

• M

aint

enir

l’ang

le d

e l’é

paul

e à

90°.

• La

mai

n se

trou

vant

en

avan

t atte

int l

e ni

veau

des

yeu

x.•

La m

ain

se tr

ouva

nt e

n ar

rière

s’a

rrête

au

nive

au d

es h

anch

es.

• Se

pla

cer a

u ni

veau

des

lign

es d

e fo

nd e

n se

tena

nt d

e pr

ofil.

• C

ourir

ver

s la

lign

e de

ser

vice

cou

rt.•

Rep

artir

en

cour

ant e

n ar

rière

ver

s le

s lig

nes

de fo

nd.

• D

onne

r une

légè

re c

ourb

e à

la d

irect

ion

pour

avo

ir un

e po

sitio

n

de

côt

é.

Dan

s ce

tte s

ectio

n d’

élév

atio

n ra

pide

de

s ge

noux

, un

pied

doi

t s’é

leve

r au-

dess

us d

e la

hai

e, e

t l’a

utre

doi

t res

ter

en d

esso

us, c

’est

-à-d

ire q

ue le

s de

ux

pied

s fo

nt u

n m

ouve

men

t mai

s l’u

n de

s pi

eds

est a

u-de

ssus

de

la h

aie

et

l’aut

re s

ur le

côt

é.

• M

arch

er v

ers

l’ava

nt.

• Ap

rès

trois

pas

, lev

er ra

pide

men

t

un

gen

ou e

n l’a

ir à

45°.

La m

ain

oppo

sée

doit

être

levé

e en

mêm

e

te

mps

.

Faire

une

repr

ise

d’ap

pui a

vec

le p

ied

droi

t en

avan

t et p

rès

de la

deu

xièm

e lig

ne d

e cô

té.

Amen

er le

s jo

ueur

s à

gard

er le

bu

ste

équi

libré

.

Faire

un

lége

r sau

t et u

n pi

vot

débo

ucha

nt s

ur u

ne n

ouve

lle

repr

ise

d’ap

pui,

avec

le p

ied

entre

les

ligne

s de

côt

é.

Dép

lace

r le

pied

gau

che

et le

pl

acer

ent

re le

s de

ux li

gnes

de

côté

, prè

s du

pie

d dr

oit.

Dép

lace

r le

pied

dro

it e

n de

hors

des

lign

es d

e cô

té.

Le p

as c

hass

é

• C

ourir

le lo

ng d

’une

sér

ie d

e pe

tites

haie

s.•

L’un

des

pie

ds tr

avai

lle le

long

des

hai

es.

• L’

autre

trav

aille

au-

dess

us d

es h

aies

.•

Faire

une

élé

vatio

n ra

pide

des

gen

oux

et

un

mou

vem

ent p

uiss

ant d

es b

ras.

• Al

ler d

ans

la d

irect

ion

oppo

sée

pour

faire

trava

iller l

es d

eux

pied

s.

• C

ourir

le lo

ng d

’une

sér

ie d

e pe

tites

haie

s.•

Faire

une

élé

vatio

n ra

pide

des

gen

oux

et

un

mou

vem

ent p

uiss

ant d

es b

ras.

• U

tilis

er l

a m

ême

jam

be to

ut le

long

la

m

ême

jam

be s

’élè

ve à

cha

que

fois

au-

dess

us d

e la

hai

e.•

Rec

omm

ence

r en

chan

gean

t de

jam

be.

Cec

i peu

t éga

lem

ent ê

tre fa

it en

pos

ition

ass

isse

.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

Mal

gré

le fa

it qu

e le

s pa

s co

urus

ne

soi

ent p

as tr

op s

ouve

nt

utilis

és p

our l

es fr

appe

s, il

s de

vrai

ent ê

tre e

ffect

ués

de

man

ière

aus

si e

ffica

ce q

ue

poss

ible

en

cas

de b

esoi

n. U

n m

ouve

men

t cor

rect

des

bra

s co

ntrib

ue à

cet

te e

ffica

cité

.

Cet

exe

rcic

e fa

cilit

e un

e él

évat

ion

rapi

de e

t effi

cace

des

ge

noux

, ce

qui e

st im

porta

nt p

our

l’acc

élér

atio

n de

la p

hase

de

cour

se. C

et e

xerc

ice

s’ap

pliq

ue

vrai

men

t au

badm

into

n où

une

ac

célé

ratio

n es

t néc

essa

ire p

our

se d

épla

cer.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• La

cou

rse

en a

vant

néc

essi

te

de

plu

s lo

ngue

s en

jam

bées

que

la c

ours

e en

arri

ère.

• Bi

en q

ue c

et e

xerc

ice

doit

être

fait

lent

emen

t au

débu

t,

en

cour

ager

les

joue

urs

à le

faire

le p

lus

rapi

dem

ent

po

ssib

le, l

e pl

us tô

t pos

sibl

e.

• Im

agin

er q

ue le

sol

est

cha

ud

pe

ut p

arfo

is p

erm

ettre

aux

joue

urs

de ré

duire

la d

urée

du

cont

act a

vec

le s

ol.

• Le

s jo

ueur

s do

iven

t app

rend

re

à

faire

cet

exe

rcic

e en

se

dépl

açan

t ver

s l’a

vant

et v

ers

l’arri

ère.

• Lo

rsqu

’ils tr

avai

llent

deu

x pa

r

deux

, l’u

n de

s jo

ueur

s pe

ut

cr

ier l

e m

ot «

cha

nge

» ou

tape

r dan

s se

s m

ains

lors

qu’il

veut

que

son

par

tena

ire

ch

ange

de

dire

ctio

n.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES P

OU

R L

’APP

RO

CH

E ET

LE

REP

LAC

EMEN

T

Tous

les

exer

cice

s ci

-des

sous

peu

vent

être

incl

us d

ans

la p

hase

d’é

chau

ffem

ent.

ILLU

STR

ATIO

NS

EXER

CIC

E

Le p

as c

rois

é.

Pivo

t/sau

t su

r la

mêm

e ja

mbe

• Po

ser u

n pi

ed s

ur u

ne m

arqu

e (re

prés

enté

e ci

-des

sus

par

le

cer

cle

vert)

.•

Pose

r sur

le s

ol tr

ois

vola

nts

pouv

ant ê

tre a

ttein

ts e

n

fa

isan

t une

fent

e.•

Se b

aiss

er e

t ram

asse

r un

vola

nt, p

uis

faire

un

pivo

t /

cl

oche

-pie

d au

tour

du

pied

situ

é su

r la

mar

que.

• Po

ser l

e vo

lant

sur

le s

ol.

• Fa

ire u

n pi

vot p

our r

etou

rner

pre

ndre

le p

roch

ain

vola

nt.

• R

ecom

men

cer j

usqu

’à c

e qu

’il n’

y ai

t plu

s de

vol

ant.

Se d

épla

cer s

ur la

long

ueur

du

cour

t en

form

ant d

es «

Z »

grâ

ce a

ux p

as c

rois

és.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Lo

rsqu

e ce

t exe

rcic

e es

t

effe

ctué

en

face

du

filet

, fixe

r

la b

ande

pou

r gar

der l

a tê

te

im

mob

ile.

• S’

assu

rer q

ue l’

exer

cice

est

effe

ctué

en

avan

t et e

n ar

rière

.•

Bien

qu’

au c

ours

des

écha

nges

, c’e

st p

resq

ue

to

ujou

rs le

pie

d ra

quet

te q

ui

es

t cro

isé

derri

ère,

pen

dant

l’ent

rain

emen

t et

l’é

chau

ffem

ent,

il es

t con

seillé

trava

iller l

es d

eux

côté

s.

• C

et e

xerc

ice

peut

être

trans

form

é en

une

cou

rse

entre

les

joue

urs.

• Le

s jo

ueur

s pe

uven

t se

pass

er le

s vo

lant

s au

lieu

de

les

ram

asse

r.•

Appr

endr

e à

faire

un

pivo

t sur

les

deux

jam

bes

et d

ans

les

deux

dire

ctio

ns (d

ans

le s

ens

et d

ans

le s

ens

cont

raire

des

aigu

illes

d’un

e m

ontre

).

05.

LES

DEP

LAC

EMEN

TS A

SSO

CIE

S AU

X FR

APPE

S

QUE

FAU

T-IL

ENS

EIG

NER

Les

dépl

acem

ents

ass

ocié

s au

x fra

ppes

.

DES

CR

IPTI

ON

FAIR

E U

NE

FEN

TE

• La

fent

e ré

sulte

d’u

ne

lo

ngue

enj

ambé

e. L

es

im

ages

de

droi

te

m

ontre

nt o

ù et

qua

nd

fa

ire u

ne fe

nte

sur l

e

co

urt.

• La

plu

part

des

fent

es

se

font

ave

c la

jam

be d

u

m

ême

côt

é qu

e le

bra

s

ra

quet

te, m

ais

quel

ques

-une

s so

nt

ef

fect

uées

ave

c la

jam

be

op

posé

e.

NO

TIO

NS

ELEM

ENTA

IRE

SUR

LES

SAU

TS

Un

saut

peu

t être

défi

ni

com

me

un m

ouve

men

t im

pliq

uant

une

pha

se

d’él

évat

ion

dan

s le

s ai

rs

avec

ext

ensi

on, l

es d

eux

pied

s d

écol

lés

du s

ol.

Les

saut

s pe

uven

t être

com

posé

s en

troi

s ph

ases

: la

pré

para

tion,

le

vol

et l

a ré

cept

ion.

LES

VAR

IATI

ON

S D

ES

SAU

TS

En d

ehor

s du

sau

t de

base

co

nsis

tant

à s

’éle

ver d

ans

les

airs

et à

se

réce

ptio

nner

, il

exis

te d

’aut

res

varia

tions

.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Le

pie

d av

ant s

e di

rige

vers

le

vo

lant

.•

Le g

enou

et l

e po

int d

e co

ntac

t

du p

ied

avan

t von

t dan

s la

mêm

e di

rect

ion

afin

de p

roté

ger

le

s ar

ticul

atio

ns d

u ge

nou

et d

e

la

che

ville

.•

Tour

ner l

e pi

ed a

rrièr

e ve

rs

l’e

xtér

ieur

pou

r l’é

quilib

re e

t

l’am

plitu

de d

u m

ouve

men

t.•

Fléc

hir l

e ge

nou

arriè

re a

fin

d’

évite

r les

risq

ues

de fo

ulur

e.•

Tend

re le

bra

s ar

rière

pou

r avo

ir

de

l’éq

uilib

re.

• Il

est i

mpo

rtant

d’a

ppre

ndre

à

s’

accr

oupi

r cor

rect

emen

t, ét

ant

do

nné

que

ce d

épla

cem

ent a

ide

dans

la te

chni

que

du s

aut.

• Le

s pi

eds

tour

nés

vers

l’ava

nt, l

es

ta

lons

au

sol.

• S’

asse

oir,

fléch

ir le

s ch

eville

s, le

s

ge

noux

et l

es h

anch

es.

• Le

bus

te h

aut.

• Fa

ire q

ue le

dos

et l

e tib

ia s

oien

t

para

llèle

s.

Tous

les

saut

s pe

uven

t se

faire

da

ns 3

dire

ctio

ns :

• d’

un c

ôté

à un

aut

re,

• en

ava

nt e

t en

arriè

re,

• en

rota

tion.

Les

cloc

he-p

ied

peu

vent

être

ef

fect

ués

pour

gag

ner d

e la

hau

teur

, m

ais

ils s

ont s

ouve

nt e

ffect

ués

pour

co

uvrir

une

dis

tanc

e, e

n pa

rticu

lier

lors

qu’u

n cl

oche

-pie

d es

t com

biné

à

un p

ivot

.

Au fi

let,

pour

les

atta

ques

au

filet

, les

am

ortis

au

filet

et l

es

lifts

.

• Fl

échi

r les

che

ville

s,

le

s ge

noux

et l

es

ha

nche

s afi

n de

pré-

étir

er le

s m

uscle

s,

co

ntrib

uant

ain

si à

la

pr

oduc

tion

de fo

rce.

• Ba

lanc

er e

n m

ême

tem

ps le

s br

as e

n

ar

rière

et v

ers

le b

as.

• G

arde

r le

bust

e ha

ut.

12

34

Prop

ulsi

on

sur d

eux

pied

s,

réce

ptio

n su

r de

ux p

ieds

.

Prop

ulsi

on

sur

deux

pi

eds,

cept

ion

sur

un p

ied.

Prop

ulsi

on

sur u

n pi

ed e

t ré

cept

ion

sur

deux

pie

ds.

Prop

ulsi

on

sur u

n pi

ed e

t ré

cept

ion

le

mêm

e pi

ed.

Prop

ulsi

on s

ur u

n pi

ed e

t réc

eptio

n su

r l’a

utre

pie

d (b

ond)

.

• Ba

lanc

er le

s br

as

en

ava

nt e

t ver

s le

haut

.•

Etire

r les

han

ches

,

les

geno

ux e

t les

chev

illes.

• D

irige

r la

forc

e

ve

rs le

bas

, au

sol.

• Et

irer

co

mpl

ètem

ent

to

utes

les

artic

ulat

ions

.

• Se

réce

ptio

nner

sur l

a pl

ante

des

pied

s•

Lors

de

la

cept

ion,

fléc

hir

le

s ch

eville

s,

le

s ge

noux

et

le

s ha

nche

s a

fin

d’

abso

rber

la

fo

rce.

• G

arde

r le

bust

e

ha

ut.

A m

i-cou

rt, lo

rsqu

e le

vo

lant

se

trouv

e su

r le

côté

du

corp

s.

En fo

nd d

e co

urt,

lors

que

le

vola

nt s

e tro

uve

derri

ère

le

joue

ur v

oula

nt e

ffect

uer l

a fra

ppe.

ILLU

STR

ATIO

N

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

FRA

PP

E :

FEN

TE, S

AU

T

12

910 87

45

112

1

3

6

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES D

E FE

NTE

S

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES D

E R

EPR

ISE

D’A

PPU

I

DES

CR

IPTI

ON

S

ILLU

STR

ATIO

NS

EXER

CIC

E

Con

stru

ire u

ne

fent

e.

Faire

une

fent

e av

ec u

ne

bonn

e po

stur

e.

Faire

une

fent

e et

atte

indr

e le

vo

lant

.

Faire

une

fent

e et

frap

per.

• Ec

arte

r les

jam

bes.

• M

ettre

les

orte

ils d

u pi

ed a

vant

con

tre

un

mur

.•

Plac

er le

pie

d ar

rière

à 9

0° d

u pi

ed

av

ant.

• Te

ndre

le b

ras

arriè

re p

our a

voir

de

l’é

quilib

re.

• Se

teni

r deb

out a

vec

les

pied

s jo

ints

.•

Met

tre u

n vo

lant

en

équi

libre

sur

la

te.

• Se

pla

cer e

n fa

ce d

u pa

rtena

ire

d’

entra

inem

ent e

n te

nant

un

vola

nt.

• Le

joue

ur s

e tie

nt a

vec

les

pied

s à

90°.

• Le

par

tena

ire s

e tie

nt e

n fa

ce e

n

te

nant

le v

olan

t.

• Se

bai

sser

en

fléch

issa

nt le

s de

ux

ge

noux

.•

Leve

r lég

èrem

ent l

e ta

lon

du p

ied

arriè

re.

• Fa

ire u

n pa

s en

ava

nt p

our s

e

re

trouv

er e

n po

sitio

n de

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e.

• G

arde

r le

vola

nt s

ur la

tête

.•

Les

deux

joue

urs

font

une

fent

e ve

rs

l’a

vant

et s

e pa

ssen

t le

vola

nt.

• Le

vol

ant e

st la

ncé

douc

emen

t.•

Le jo

ueur

fait

une

fent

e en

ava

nt p

our

fra

pper

le v

olan

t.

Pour

une

mei

lleur

e fe

nte,

com

men

cer l

e m

ouve

men

t ave

c le

s pi

eds

côte

à c

ôte

et m

ettre

un

pied

en

avan

t pou

r la

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e,

puis

se

repl

acer

.

• Se

rem

ettre

en

posi

tion

initi

ale.

• G

arde

r le

vola

nt s

ur la

tête

.

• R

even

ir à

la p

ositi

on in

itial

e et

reco

mm

ence

r ave

c l’a

utre

jam

be.

• Le

par

tena

ire a

ttrap

e le

vol

ant.

• Le

joue

ur re

pren

d sa

pos

ition

initi

ale.

EXER

CIC

E

Les

saut

s à

la p

endu

le.

Saut

er e

n se

ser

vant

des

ligne

s de

côt

é.

Saut

er e

t at

trape

r.

Saut

et

pivo

t.

• Se

teni

r au

cent

re d

’une

pen

dule

imag

inai

re d

élim

itée.

• S’

accr

oupi

r pou

r se

prép

arer

à s

aute

r.

• Fa

ire fa

ce à

un

parte

naire

prè

s de

s

lig

nes

de c

ôté

du c

ourt.

• S’

accr

oupi

r pou

r se

prép

arer

à s

aute

r.

• D

eux

joue

urs

se fo

nt fa

ce.

• L’

un d

’ent

re e

ux ti

ent u

n vo

lant

.

• Le

joue

ur s

e tie

nt le

s

pi

eds

join

ts s

ur

le

s lig

nes

de fo

nd e

n

re

gard

ant l

e fil

et.

• Fa

ire u

n pa

s en

arri

ère

pour

pren

dre

appu

i sur

la ja

mbe

arriè

re.

• Le

pie

d ar

rière

doi

t se

trouv

er à

90°

du

pied

ava

nt.

• Sa

uter

et f

aire

une

rota

tion

en l’

air.

• Le

s pi

eds

chan

gent

de

plac

e.

• Le

pie

d ar

rière

à la

réce

ptio

n

es

t cel

ui q

ui é

tait

à l’a

vant

en

posi

tion

initi

ale.

• Le

pie

d ar

rière

est

réce

ptio

nné

à 90

° du

pied

ava

nt.

• L’

entra

ineu

r dit

une

heur

e (3

heu

res,

par e

xem

ple)

.•

Le jo

ueur

sau

te d

ans

cette

dire

ctio

n.

• Le

s de

ux jo

ueur

s sa

uten

t

laté

rale

men

t

au

-des

sus

des

ligne

s de

côt

é.•

Se s

ervi

r cor

rect

emen

t des

bra

s.

• Le

joue

ur la

nce

le v

olan

t hau

t afin

que

son

parte

naire

sau

te e

t l’a

ttrap

e à

deux

mai

ns.

• L

’ent

rain

eur d

it «

cent

re »

.•

Le jo

ueur

sau

te a

u ce

ntre

de

la p

endu

le.

• Se

réce

ptio

nner

sur

les

plan

tes

des

pied

s.•

Fléc

hir l

es c

hevi

lles,

les

geno

ux e

t les

hanc

hes

pour

con

trôle

r la

réce

ptio

n. •

Se ré

cept

ionn

er s

ur la

pla

nte

des

pied

s.•

Fléc

hir l

es c

hevi

lles,

les

geno

ux e

t les

hanc

hes

pour

con

trôle

r la

réce

ptio

n.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Se

ser

vir d

’un

mur

per

met

de

ne

pa

s av

ance

r le

geno

u tro

p lo

in.

• Fa

ire tr

ois

fent

es a

vec

un p

ied,

puis

troi

s av

ec l’

autre

.

• C

et e

xerc

ice

est a

mus

ant.

• G

arde

r le

vola

nt e

n éq

uilib

re s

ur

la

tête

am

ène

le jo

ueur

à g

arde

r le

bust

e d

roit.

• D

eman

der q

ue le

s ja

mbe

s so

ient

droi

tes

pend

ant q

ue la

fent

e es

t

form

ée.

• D

eman

der u

ne b

onne

am

plitu

de

du

mou

vem

ent

• D

eman

der u

ne p

ositi

on d

roite

du

bust

e.•

Dem

ande

r que

le b

ras

arriè

re s

oit

ét

endu

pou

r des

rais

ons

d’éq

uilib

re.

• C

et e

xerc

ice p

eut ê

tre fa

it du

côt

é

co

up d

roit

ou d

u cô

té re

vers

. •

Il pe

ut ê

tre e

mpl

oyé

pou

r

trava

ille la

fent

e av

ant o

u la

fent

e

de

côt

é.•

Il pe

ut ê

tre fa

it su

r le

cour

t au-

dess

us d

u fil

et.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• Pl

usie

urs

varia

tions

son

t pos

sibl

es.

• Es

saye

r les

diff

éren

ts s

auts

sur

un

et d

eux

pied

s.•

Les

joue

urs

doiv

ent r

egar

der

to

ujou

rs e

n fa

ce o

u se

reto

urne

r

pend

ant l

e sa

ut.

• Le

s jo

ueur

s pe

uven

t tra

vaille

r deu

x

pa

r deu

x ou

en

grou

pes.

• Es

saye

r les

diff

éren

ts s

auts

sur

un

et d

eux

pied

s.•

Pour

com

pliq

uer l

’exe

rcic

e, s

aute

r

au- d

essu

s de

s lig

nes

de fo

nd.

• Es

saye

r cet

exe

rcic

e av

ec le

s

di

ffére

nts

saut

s su

r un

et d

eux

pied

s.•

Lanc

er s

ur u

n m

odèl

e pr

évis

ible

,

puis

impr

évis

ible

.•

Lanc

er u

n ba

llon

au p

arte

naire

ou

cont

re u

n m

ur c

onst

itue

un m

oyen

effic

ace

de re

ndre

cet

exe

rcic

e pl

us

in

tére

ssan

t.

12

910 87

45

112

1

3

6

12

910 87

45

112

1

3

6

06.

LES

MO

DEL

ES D

E D

EPLA

CEM

ENTS

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

MO

DEL

ES D

E D

EPLA

CEM

ENT

Pour

se

dépl

acer

de

man

ière

ef

ficac

e su

r le

cour

t, il

est n

éces

saire

d’a

ssoc

ier

les

com

posa

ntes

des

plac

emen

ts p

our f

orm

er

des

mod

èles

spé

cifiq

ues.

C

es m

odèl

es p

euve

nt

être

ass

ez p

erso

nnel

s et

pend

ent s

ouve

nt d

es

situ

atio

ns d

ans

lesq

uelle

s se

trou

ve le

joue

ur. c

ette

pa

rtie

ne p

rése

nte

pas

tous

le

s m

odèl

es m

ais

les

plus

co

uran

ts d

’ent

re e

ux.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

MO

DEL

ES D

E D

EPLA

CEM

ENTS

Pour

se

dépl

acer

de

man

ière

effi

cace

sur

le

cour

t, il

est n

éces

saire

d’

asso

cier

les

com

posa

ntes

de

s dé

plac

emen

ts e

n m

odèl

es s

péci

fique

s. C

es

mod

èles

peu

vent

être

ass

ez

pers

onne

ls e

t dép

ende

nt

souv

ent d

es s

ituat

ions

dan

s le

sque

lles

se tr

ouve

le jo

ueur

. ce

tte p

artie

ne

prés

ente

pas

to

us le

s m

odèl

es m

ais

les

plus

cou

rant

s d’

entre

eux

.

DES

CR

IPTI

ON

Dép

lace

men

t po

ur u

n co

up d

u cô

té re

vers

dan

s l’a

vant

cou

rt.

DES

CR

IPTI

ON

Dép

lace

men

t po

ur u

n co

up d

u cô

té re

vers

en

fond

de

cour

t.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

La ja

mbe

opp

osée

au

bras

raqu

ette

est

en

avan

t.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Pas

chas

sé.

Pas

cour

u.

Clo

che-

pied

/ pi

vot

auto

ur d

e la

jam

be

oppo

sée

au b

ras

raqu

ette

.

Pivo

t ou

saut

sur

la

mêm

e ja

mbe

opp

osée

au

bra

s ra

quet

te.

Pas

cour

u ar

rière

. Pa

s ch

assé

arri

ère.

Tour

ner l

e do

s au

file

t.

Fent

e. Fe

nte.

Fent

e.

Saut

er e

t se

reto

urne

r en

l’ai

r- fra

pper

le v

olan

t da

ns c

ette

pos

ition

.

Saut

er e

t se

reto

urne

r en

l’ai

r- fra

pper

le v

olan

t da

ns c

ette

pos

ition

. D

emi-f

ente

.

Pas

en a

rrièr

e ou

Pas

chas

sé a

rrièr

e.

Pas

chas

sé o

u pa

s en

ar

rière

.

Pas

chas

sé o

u pa

s en

ar

rière

.

Pas

chas

sé o

u pa

s co

urus

. Pa

s ch

assé

ou

pas

en

arriè

re.

Faire

un

pivo

t ou

un

petit

tour

rapi

de p

our

reto

urne

r sur

le c

ourt.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• D

eman

der u

ne c

ourte

dur

ée

de

con

tact

ave

c le

sol

pou

r le

pas

chas

sé.

• S’

assu

rer q

ue la

fent

e es

t fai

te

av

ec u

ne b

onne

am

plitu

de,

av

ec u

ne p

hase

pen

dant

laqu

elle

la ja

mbe

ava

nt e

st

dr

oite

.

• D

eman

der u

ne b

onne

pos

ture

du b

uste

.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• S’

assu

rer q

ue le

piv

ot o

u le

cloc

he-p

ied

couv

re u

ne b

onne

dist

ance

afin

de

perm

ettre

au

joue

ur d

e se

dép

lace

r ver

s le

côté

du

cour

t.

• Le

pas

cou

ru a

rrièr

e do

it

êt

re e

ffect

ué a

vec

une

légè

re

in

clin

aiso

n a

fin d

e pe

rmet

tre

au

joue

ur d

’atte

indr

e et

de

frapp

er le

joue

ur e

n ét

ant s

ur

le

côt

é.

• Pl

us le

joue

ur e

st s

ous

pres

sion

, plu

s la

fent

e es

t

pron

oncé

e lo

rsqu

’il fra

ppe.

ILLU

STR

ATIO

N

ILLU

STR

ATIO

N

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

DÉM

ARR

AGE :

FRAP

PE :

REP

LAC

EMEN

T :AP

PR

OC

HE

:

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

DÉM

ARR

AGE :

FRAP

PE :

REP

LAC

EMEN

T :AP

PR

OC

HE

:

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

MO

DEL

ES D

E D

ÉPLA

CEM

ENTS

Pour

se

dépl

acer

de

man

ière

effi

cace

sur

le

cour

t, il

est n

éces

saire

d’

asso

cier

les

com

posa

ntes

de

s dé

plac

emen

ts e

n de

s m

odèl

es s

péci

fique

s. C

es

mod

èles

peu

vent

être

ass

ez

pers

onne

ls e

t dép

ende

nt

souv

ent d

es s

ituat

ions

dan

s le

sque

lles

se tr

ouve

le jo

ueur

. C

ette

par

tie n

e pr

ésen

te p

as

tous

les

mod

èles

mai

s le

s pl

us c

oura

nts

d’en

tre e

ux.

DES

CR

IPTI

ON

Dép

lace

men

t po

ur u

n co

up d

u cô

té c

oup

droi

t da

ns l’

avan

t co

urt.

Rep

rise

d’ap

pui.

Le p

ied

situ

é du

côt

é du

bra

s ra

quet

te e

st e

n av

ant.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Le p

ied

situ

é du

côt

é du

bra

s ra

quet

te e

st e

n av

ant.

Pas

chas

sé.

Pas

cour

u.

Pas

cro

isé.

Fent

e.

Fent

e.

Fent

e.

Pas

chas

sé e

t ou

pas

en a

rrièr

e (m

ontré

). Pa

s ch

assé

et o

u pa

s en

arri

ère.

Pas

chas

sé e

t ou

pas

en a

rrièr

e.

CO

NSE

ILS

D’E

NTR

AIN

EMEN

T

• D

eman

der u

ne c

ourte

dur

ée

de

con

tact

ave

c le

sol

pou

r le

pas

chas

sé.

• S’

assu

rer q

ue la

fent

e es

t fai

te

av

ec u

ne b

onne

am

plitu

de,

av

ec u

ne p

hase

pen

dant

laqu

elle

la ja

mbe

ava

nt e

st

dr

oite

.

• D

eman

der u

ne b

onne

pos

ture

du b

uste

.

ILLU

STR

ATIO

N

LE C

YCLE

DU

D

ÉPLA

CEM

ENT

DÉM

ARR

AGE :

FRAP

PE :

REP

LAC

EMEN

T :AP

PR

OC

HE

:

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

MO

DEL

ES D

E D

ÉPLA

CEM

ENTS

Pour

se

dépl

acer

de

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ière

effi

cace

sur

le

cour

t, il

est n

éces

saire

d’

asso

cier

les

com

posa

ntes

de

s dé

plac

emen

ts e

n de

s m

odèl

es s

péci

fique

s. C

es

mod

èles

peu

vent

être

ass

ez

pers

onne

ls e

t dép

ende

nt

souv

ent d

es s

ituat

ions

dan

s le

sque

lles

se tr

ouve

le jo

ueur

. C

ette

par

tie (n

e pr

ésen

tent

pa

s to

us le

s m

odèl

es m

ais

les

plus

cou

rant

s d’

entre

eux

.

DES

CR

IPTI

ON

Dép

lace

men

t po

ur u

n co

up

du c

ôté

coup

dr

oit e

n fo

nd d

e co

urt.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Rep

rise

d’ap

pui.

Pas

croi

sé.

Pas

chas

sé.

Pas

chas

sé a

rrièr

e.

Fent

e.

Saut

er e

t fra

pper

le

vola

nt p

enda

nt q

u’on

est

en

l’ai

r. Sa

uter

et s

e re

tour

ner

en l’

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08. AUTO-EVALUATION- HABILETES MOTRICES1 Quel est l’ordre des quatre éléments composant un cycle de déplacement?

2 Deux phases du cycle de déplacement comportent des mouvements similaires :

3 Quel type de mouvement n’est pas employé dans le déplacement pour un coup du côté coup droit en avant court ?

4 Les fentes s’effectuent pour les frappes :

5 La forme d’un accroupissement bien fait implique que:

6 Une reprise d’appui:

7 «Un pied chasse l’autre mais ne le rattrape presque jamais » : cette phrase est une description du :

Frapper-approcher-démarrer- se replacer

Démarrer-frapper-approcher- se replacer

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Démarrer –approcher –frapper- se replacer

L’approche et le replacement

La frappe et le démarrage

Le démarrage et le replacement

La frappe et l’approche

Le pas couru.

Le pas chassé.

Le pivot sur la jambe opposée au bras raquette.

Le pas croisé.

En fond de court.

Dans l’avant court.

A mi-court.

Dans toutes les parties du court.

Le dos et les tibias sont parallèles.

Les talons ne touchent pas le sol.

Le poids est transféré sur les orteils.

La tête est baissée.

Implique un écartement des jambes.

Aide à associer les déplacements.

Aide activement à s’élever dans les airs.

Associe toutes les propositions ci-dessus.

Pas chassé.

Pas couru.

Pas croisés.

Saut sur la même jambe.

07. RESUME Les composantes des déplacements efficaces au badminton sont :

• la reprise d’appui. • Le pas couru. • le pas chassé. • le pas croisé. • le saut sur la même jambe/ le pivot • la fente. • le saut. • la réception de saut.

Ces composantes peuvent être organisées en un cycle de déplacement, comme le démontre le schéma ci-dessous.

Chaque cycle de déplacement est déclenché lorsque l’adversaire frappe le volant.

Un joueur peut associer les composantes de diverses manières. Ce manuel propose un certain nombre de cycles de déplacement constituant une bonne base pour commencer.

Les déplacements de badminton peuvent être enseignés:

• en travaillant sur des composantes isolées des déplacements. • en enchainant les composantes pour former un cycle de déplacement complet. • en travaillant sur l’ensemble du cycle de déplacement. • en associant les cycles de déplacement.

8 L’équilibre pour une fente dans le but de frapper au filet peut être amélioré :

9 La technique du saut peut être améliorée :

10 La phase d’approche pour un coup revers en main haute nécessite :

En tendant le bras arrière.

En gardant une petite distance entre le pied arrière et le pied avant.

En penchant le corps vers l’avant.

En gardant les deux pieds pointant vers l’avant.

En gardant les bras le long du corps pendant le saut.

En gardant les bras étendus au-dessus de la tête pendant le saut.

En balançant les bras vers l’arrière et vers le bas, puis en le étirant au-dessus de la tête.

En gardant les bras croisés pendant le saut.

Un saut sur la même jambe ou un pivot autour de la jambe opposée au bras porteur de la raquette.

Des pas courus arrière.

Une fente.

Une reprise d’appui.

MODULE 72EME FACTEUR DE PERFORMANCE SUR LE PLAN TECHNIQUE : LES TECHNIQUES DE FRAPPE

01. Introduction 7302. Introduction aux techniques de frappe pour les enfants et les débutants 7403. Les principes biomécaniques 7404. Attraper et lancer 7505. Les jeux consistant à attraper et lancer 7606. Développer les techniques de frappe 7707. Frapper avec la main 7708. Frapper en employant une prise très courte 7809. Frapper en employant une prise longue 7810. Les coups de base 8411. Introduction au service 85 a. Le service tendu en revers 86 b. Le service court en revers 88 c. Le service tendu en coup droit 90 d. Le service court en coup droit 92 e. Le service long en coup droit 9412. Introduction aux coups de l’avant court 96 a. L’amorti au filet en revers 97 b. L’amorti au filet en coup droit 99 c. Le lift en revers 101 d. Le lift en coup droit 103 e. L’attaque au filet (kill) en revers 105 f. L’attaque au filet (kill) en coup droit 10713. Introduction aux coups du mi-court 109 a. Le block 110 b. Le drive en revers 112 c. Le drive en coup droit 11414. Introduction aux coups du fond de court 116 a. Le dégagement en coup droit 117 b. Le smash en coup droit 119 c. L’amorti en coup droit 121 d. L’amorti en coup droit en retard 123 e. Le dégagement en revers 125 f. L’amorti en revers en retard 12715. Résumé : 1er facteur de performance : les techniques de frappe 12916. Auto-évaluation- techniques de frappes 130

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables de :

• citer les principes biomécaniques de base favorisant une frappe correcte.• décrire les exercices destinés à mieux attraper et lancer.• citer les différents types de prise de raquette au badminton et de décrire les situations ou exercices destinés à les améliorer.• décrire les différents coups du badminton en précisant:

o l’endroit où ils sont joués o les situations dans lesquelles ils sont joués o les raisons pour lesquelles ils sont joués o leur forme o la manière de faire des exercices pratiques qui y sont relatifs

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

01. INTRODUCTIONLa présente partie aborde :

• Les principes biomécaniques.

Nous étudierons brièvement l’importance de fléchir, d’étendre, de faire une rotation et de générer de la force pour frapper un volant au badminton.

LES TECHNIQUES POUR ATTRAPER, LANCER ET FRAPPERAvant d’apprendre à frapper un volant, les enfants doivent acquérir des habiletés pour attraper, lancer et frapper. Ceci leur permet de développer :

• des compétences efficaces en matière de lecture de trajectoire (regarder un objet approcher),• la coordination main-œil-pied qui permet d’attraper,• les techniques de lancer, favorisant les techniques de frappe développées ultérieurement• des habiletés de frappe avec la main.

LES PRISES DE RAQUETTEUne fois que les techniques basiques consistant à lancer et à attraper sont acquises, l’introduction d’une raquette implique que les enfants doivent apprendre à la tenir correctement selon les situations.

LES COUPS Cette partie présentera de nombreux coups employés au badminton. Pour chaque coup, il sera précisé:

• de et vers quel endroit l’effectuer• quand l‘effectuer• pourquoi l’effectuer• sa forme• comment l’effectuer.

Pour chaque coup, l’objectif est :

• de s’assurer que les joueurs connaissent son utilisation tactique,• de mettre en place une technique correcte,• proposer des exercices de difficultés différentes afin de les adapter au niveau des joueurs.• Proposer des exercices pratiques intéressants et motivants.

02. INTRODUCTION AUX TECHNIQUES DE FRAPPE POUR LES ENFANTS ET LES DEBUTANTSBien qu’il n’existe (aucun ordre défini pour présenter les coups, les entraineurs peuvent utiliser l’ordre suivant pour travailler avec des débutants ou des jeunes enfants.

1. Le service en revers.2. Les coups en revers de l’avant court tels que les lifts, les attaques au filet (kills) et les amortis au filet.3. Les coups en coup droit de l’avant court tels que les lifts, les attaques au filet (kills) et les amortis au filet. Les services longs en coup droit.4. Les coups en revers du mi-court (drives, blocks, et poussées).5. Les coups en coup droit du mi-court (drives, blocks, et poussées).6. Les coups en main haute en coup droit.7. Les amortis en retard en main haute en coup droit et en revers.

Les coups sont classés dans cet ordre parce que:

• les coups en revers sont étudiés en premier car les mouvements sont généralement plus courts et demande moins de coordination spécifique.• les coups de l’avant court sont frappés en main basse, ce qui constitue un point de départ plus facile ; ils préparent également les joueurs aux frappes et exercices pratiques en main haute.

03. LES PRINCIPES BIOMECANIQUESAu badminton, quatre aspects principaux servent de base aux techniques de frappe. Ce sont :

LES SWINGS ARRIERE

Afin de générer une force significative, il est nécessaire de faire un swing arrière pour frapper. Les swings arrière étirent les muscles. Ces muscles se tendent rapidement en réponse à cet étirement, ajoutant ainsi de la puissance au swing avant de la frappe.

La frappe du volant est le résultat des forces musculaires produisant une série de mouvements articulaires coordonnés.

La force finale générée est maximale quand sa production débute par l’action des grands muscles puis se termine par celle des plus petits.

LA ROTATION

Rotation de tout le corps.

LA COORDINATION DES GRANDS MUSCLES ET DES PETITS MUSCLES.

05. LES JEUX CONSISTANT A ATTRAPER ET LANCERIl existe des jeux amusants qui stimulent le développement d’habiletés pour lancer et à attraper.

04. ATTRAPER ET LANCER Faire des exercices consistant à lancer et attraper aide les enfants à développer des habiletés pour :

• observer attentivement la trajectoire d’un objet,• positionner correctement leurs corps et leurs mains afin d’intercepter cet objet.

Ces habiletés participent au développement éventuel des techniques de frappe. Le tableau ci-dessous explique quelques exercices pratiques destinés à développer des habiletés pour lancer et à attraper.

Rotation du bras.

Rotation de l’avant- bras.

LA FLEXION ET L’EXTENSION

La flexion et l’extension des articulations constituent également un aspect important des frappes. La flexion est un élément du swing arrière et l’extension, un élément du swing avant effectué pour atteindre le volant et le frapper.

FAIRE ROULER ET ARRETER

LES LANCERS EN MAIN BASSE

S’envoyer un ballon en le faisant rouler de l’un a l’autre, peut être bénéfique pour les enfants parce que cet exercice :

• les aide à apprendre l’importance de regarder un objet se dirigeant vers eux, ainsi que la manière dont ils peuvent l’attraper.• leur permet de s’exercer en appliquant différents niveaux de force pour que le ballon puisse parcourir des distances différentes.

• Lancer des objets de types et de poids différents.• Expérimenter les sensations lorsque des objets, y compris des volants sont poussés, tapés d’un petit coup ou lancés pour comparer les différents niveaux de contrôle et les trajectoires diverses obtenues.• Essayer les lancers en coup droit (avec la paume de la main en avant) et en revers (avec le dos de la main en avant).• Concevoir des jeux nécessitant des lancers en main basse vers une cible (un cerceau par exemple).

Rotation externe

Avant-bras: Supination (rotation externe)

Bras fléchi. Bras étendu.

Avant-bras: Pronation (rotation interne)

Rotation interne

ATTRAPER EN MAIN BASSE

LANCER EN MAIN HAUTE

ATTRAPER EN MAIN HAUTE

Regarder attentivement un objet approcher et l’attraper avec les paumes de main tournées vers le bas (les doigts serrés). D’abord faire attraper directement devant le corps, puis évolu-er ensuite pour attraper :

• sur les côtés du corps,• avec une main.

Encourager les enfants à apprendre les techniques correctes de lancer en main haute est très important, étant donné que ce geste constitue la base des frappes en coup droit en main haute. Améliorer cette technique en travaillant à deux et en lançant :

• assis et les pieds croisés, • à genoux, avec les fesses contre les talons,• à genoux, avec les fesses décollées des talons,• à genoux sur un seul genou (genou droit, pour les droitiers),• debout face à face, • debout sur le côté, les pieds joints, • debout sur le côté, les pieds écartés, • debout, les pieds joints, faire un pas en arrière et employer l’impulsion du pied arrière pour lancer ;• debout, les pieds joints, faire un pas en arrière et employer l’impulsion du pied en arrière pour lancer ; revenir en position initiale après le lancer ;• debout, les pieds joints, faire un pas en arrière et employer l’impulsion du pied en arrière pour lancer ; sauter en lançant, tourner et se réceptionner.

Ces exercices aident les enfants à savoir comment utiliser leur corps afin de générer de la puissance lors des lancers.

Attraper avec les paumes tournées vers le haut (les pouces joints). Commencer à attraper directement devant le corps, puis ensuite varier l’endroit :

• sur les côtés du corps,• avec une main.

• Diviser le groupe en deux équipes de cinq personnes maximum. • Travailler dans un lieu choisi d’un commun accord, chaque équipe ayant pour but de garder un volant lesté.• Il n’est pas permis aux joueurs de se toucher, et une fois qu’un joueur a attrapé l’objet, il ne peut pas se déplacer tant qu’il n’a pas lancé le volant à un autre membre de son équipe. • Ce jeu peut être utilisé afin d’améliorer les lancers en main haute en établissant des rè gles permettant d’avoir un bonne technique. Par exemple, l’équipe perd le volant lor squ’un joueur lance le volant en main haute sans être de profil.

• Deux enfants jouent l’un contre l’autre en utilisant sur une moitié de court, un volant lesté. • L’objet est lancé vers l’arrière et vers l’avant par-dessus le filet, le but étant de faire tomber l’objet dans la partie du court de l’adversaire en l’amenant à commettre une faute (dans le filet par exemple).• Une fois que l’objet a été attrapé, le joueur doit le relancer du même endroit.• Lorsque le volant se trouve dans la moitié avant du court, il doit être renvoyé par un lanc er en main basse. Dans la moitié arrière, il doit être renvoyé par un lancer en main haute. • Ce jeu peut être utilisé afin d’améliorer les lancers en main haute en établissant des règles permettant d’avoir un bonne technique. Par exemple, pour le lancer en main haute, le joueur doit effectuer une rotation en l’air pendant qu’il lance (mouvement de jambes). Lorsque ce geste n’est effectué, il perd le point.• Une version de ce jeu peut être jouée en équipes sur un court entier.

LES JEUX D’INTERCEPTION

LANCERMINTON

06. DEVELOPPER LES HABILETES DE FRAPPEPour attraper et lancer, la main interagit directement avec un objet. Pour frapper avec une raquette, le joueur doit effectuer des ajustements pour que l’objet interagisse avec le tamis qui se situe à une certaine distance de la main. Les exercices doivent donc aider le joueur à faire cette transition.

08. FRAPPER EN EMPLOYANT UNE PRISE TRES COURTEFrapper en employant une prise très courte facilite la réussite parce que l’objet à frapper reste relativement proche de la main pendant la frappe.

09. FRAPPER EN EMPLOYANT UNE PRISE LONGUE Pour les exercices d’entrainement où une prise longue est employée, consulter la partie « les prises ».

LES PRISES DE RAQUETTE : INTRODUCTIONPour jouer au badminton de manière efficace, il est essentiel de tenir la raquette correctement dans des situations très variées. Les directives suivantes sont utiles pour enseigner les prises de raquette au badminton.

• Les prises doivent être relâchées. Ceci favorise les changements de prise, donne plus de puissance, crée moins de fatigue et facilite la réalisation des feintes.

07. FRAPPER AVEC LA MAIN Frapper avec la main est la suite logique des exercices consistant à lancer et à attraper. Frapper avec la main nécessite de regarder attentivement un objet et d’ajuster les pieds et les mains afin de réussir à le frapper.

Seul, utiliser la paume de la main pour frapper un ballon mou ou gonflable en l’air. Essayer la frappe avec une main, puis avec l’autre, et alterner. Essayer de maintenir l’objet en l’air en faisant des fantaisies (s’accroupir et se relever par exemple).

Seul, utiliser le dos de la main pour frapper un ballon mou ou gonflable en l’air. Essayer la frappe avec une main, puis avec l’autre, et alterner. Essayer de maintenir l’objet en l’air en faisant des fantaisies (des flexions par exemple).

Seul, frapper un ballon mou ou gonflable en l’air en utilisant la paume et le dos des deux mains. Essayer d’enchaîner les tours complets.

Tenir un ballon mou ou gonflable au-dessus de la tête, y amener l’autre main et faire une rotation du bras de telle sorte que la paume puisse être vue.

Puis, frapper le ballon en utilisant la paume. Demander que l’action soit effectuée afin que le joueur puisse voir le dos de sa main après la frappe (pronation de l’avant-bras).

En utilisant un ballon mou ou gonflable, faire un échange avec un partenaire en employant la paume et le dos des mains. Cet exercice peut être fait assis ou debout.

• Tenir la raquette près du “T” avec le dos de la main vers le haut.

• Tenir la raquette près du « T » avec l’index en dessous du cadre.

• Tenir la raquette près du « T » avec l’index en dessous du cadre. Toucher le volant avec le cordage de la raquette.

• ramener la tête de la raquette en arrière en faisant une rotation de l’avant-bras.

• Frapper le volant en faisant une rotation de l’avant-bras (le joueur peut voir le dos de sa main).

• Garder en l’air un ballon gonflable, un ballon mou ou un volant en faisant une rotation de l’avant-bras.

• Garder en l’air un ballon gonflable, un ballon mou ou un volant en faisant une rotation de l’avant- bras.

• Une prise serrée se fera naturellement à l’impact. La prise serrée est plus utilisée pour les coups puissants (les drives par exemple) que pour les coups en toucher (les amortis au filet par exemple).

• Les prises de raquette sont constamment ajustées en fonction de l’endroit où se trouve le volant :

o devant, sur le côté ou derrière le joueur; o du coté coup droit ou du côté revers.

• Les prises peuvent également être longues ou courtes.

o Les prises longues sont privilégiées pour les coups en hauteur et la puissance. Par exemple, la plupart des coups en fond de court sont frappés en utilisant une prise longue. Pour une prise longue, le fond de la main est délicatement posé contre la base un peu plus large du manche pour que la main ne glisse pas de la raquette.

A) LA PRISE DROITE - QUE FAUT-IL ENSEIGNER

La prise droite est utilisée pour des coups où le volant est au même niveau que le joueur, en coup droit et en coup revers.

Le pouce et l’index forment un « v » sur le manche de la raquette. La position du fond du “v” est importante. Elle est montrée dans les illustrations ci-dessous. La prise droite est aussi appelée la prise « v ».

EXERCICES PRATIQUES INTRODUCTIFS POUR LA PRISE « V »- COMMENT ENTRAINER

• Garder le volant en l’air le frappant le plus de fois possible, la paume de la main tournée vers le haut.

• Garder le volant en l’air le frappant en le plus de fois possible, la paume de la main tournée vers le bas. Après chaque frappe, passer la raquette : o Autour du corps o 1 ou plusieurs fois

• Garder le volant en l’air le frappant le plus de fois possible, la paume de la main tournée vers le haut. Après chaque frappe, passer la raquette : o sous une jambe ; o sous une jambe, puis sous l’autre. • Garder le volant en l’air le frappant le plus de fois possible, la paume de la main tournée vers le haut. Frapper le volant sous une jambe, puis sous l’autre ou derrière le dos.

• En travaillant avec un partenaire, garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, la paume de la main tournée vers le haut. Chacun des joueurs frappe à son tour.

• Lors de l’entrainement avec un partenaire, se renvoyer le volant en le frappant vers l’avant et vers l’arrière par-dessus une ligne, avec la paume de la main donnant la direction.

• Frapper un objet suspendu (ballon, ballon mou ou un volant) en main haute en utilisant la prise droite. Reproduire un geste de lancer dont le but sera de frapper un volant au-dessus ou légèrement devant l’épaule côté raquette.

o Les prises courtes sont utilisées pour des mouvements rapides et nécessitant plus de contrôle.

LA PRISE DROITE : AU NIVEAU DU JOUEUR

LA PRISE DROITE : VUE DE PRES LA PRISE DROITE : LA POSITION DU « V »

C) LA PRISE PINCE - QUE FAUT-IL ENSEIGNER

La prise pince est une alternative utilisée pour les coups en revers quand le volant est au même niveau ou légèrement derrière le joueur. Parmi ces coups, figurent les drives et les blocks en revers (lorsque le volant est sur le côté du corps), les dégagements en revers, les amortis en revers et les smashes en revers.

B) LA PRISE AVEC LE POUCE - QUE FAUT-IL ENSEIGNER

La prise avec le pouce est utilisée pour frapper les coups de base en revers devant soi. Parmi ces coups, figurent les amortis au filet, les attaques au filet (kills), les services en revers et les drives en revers (quand ils sont frappés devant le corps). Le pouce est placé derrière le manche de la raquette, avec un petit espace entre la main et le manche de la raquette.

EXERCICES PRATIQUES INTRODUCTIFS POUR LA PRISE PINCE- COMMENT ENTRAINER

Avec le dos tourné au filet, frapper un objet suspendu légèrement derrière le corps, soit à la hauteur d’épaule, soit au-dessus du filet

Avec le dos tourné au filet, frapper un volant distribué à la main légèrement derrière le corps, soit à hauteur d’épaule, soit au-dessus du filet.

Distribuer un volant à la main pour que le joueur puisse le frapper légèrement derrière le corps, le dos tourné au filet.

LA PRISE AVEC LE POUCE- COMMENT ENTRAINER

EXERCICES PRATIQUES INTRODUCTIFS POUR LA PRISE AVEC LE POUCE

• Faire une prise avec le pouce sur le manche de la raquette. • Tourner la main de telle sorte que les articulations des doigts pointent vers le haut.

• Garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, le dos de la main vers le haut (le pouce sous le manche de la raquette).

• Garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, le dos de la main vers le haut (le pouce maintenu ferme sous le manche de la raquette).

• Entre chaque frappe, passer la raquette autour du corps une, deux ou trois fois !

• Garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, le dos de la main vers le haut (le pouce sous le manche de la raquette). Après chaque coup, passer la raquette : o sous une jambe; o sous une jambe, puis sous l’autre.

• Garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, le dos de la main vers le haut (le pouce sous le manche de la raquette). Entre chaque coup, se mettre sur un genou, puis sur l’autre, s’asseoir, se coucher, puis se relever pour frapper.

• Lors d’un entrainement avec un partenaire, garder le volant en l’air en le frappant le plus de fois possible, le dos de la main vers le haut (le pouce sous le manche de la raquette). Chacun des joueurs frappe à son tour.

• Lors d’un entrainement avec un partenaire, se renvoyer le volant en le frappant vers l’avant et vers l’arrière par-dessus une ligne, avec le dos de la main vers le haut (le pouce sous le manche de la raquette).

LA PRISE PINCE VUE DE LOIN LA PRISE PINCE VUE DE PRES LA PRISE PINCE LA POSITION DU POUCE

LA PRISE AVEC LE POUCE : VUE DE LOIN

LA PRISE AVEC LE POUCE : VUE DE PRES

LA PRISE AVEC LE POUCE : LA POSITION DU POUCE

D) LA PRISE REVERS - QUE FAUT-IL ENSEIGNER

La prise revers est utilisée pour :

• les coups en revers, lorsque le volant est loin derrière le joueur (les amortis en revers par exemple) ;• les coups côté coup droit lorsque le volant est loin devant le joueur (l’attaque au filet – kill par exemple)

EXERCICES PRATIQUES INTRODUCTIFS POUR LA PRISE REVERS- COMMENT ENTRAINER

Pour les exerces pratiques de prise revers au filet en coup droit, consulter les exercices pratiques pour les attaques au filet (kill).

Pour les exercices pratiques de prise revers pour les coups profonds en revers, consulter la partie sur les amortis en revers en retard.

E) EXERCICES PRATIQUES INTRODUCTIFS DE CHANGEMENTS DE PRISE- COMMENT ENTRAINER

Maintenir un volant en l’air en le frappant 5 fois en utilisant la prise droite (coup droit) et 5 autres fois en utilisant la prise avec le pouce (revers). Réduire progressivement à 4, 3, 2 et 1 frappes de telle manière qu’à la fin de l’exercice, la prise soit changée après chaque frappe.

Renvoyer un volant distribué à la main à un partenaire d’entrainement. Faire cet exercice 5 fois avec une prise droite en coup droit et 5 fois avec une prise avec le pouce en revers. Réduire progressivement à 4, 3, 2 et 1e frappe de telle manière qu’à la fin de l’exercice, la prise soit changée après chaque frappe.

Utiliser une prise droite et un geste en main haute en coup droit pour frapper un volant suspendu, puis courir en avant et frapper un volant distribué à la main en utilisant une prise avec le pouce.

Utiliser une prise droite et un geste en main haute en coup droit pour frapper un volant suspendu, puis tourner et utiliser une prise pince pour frapper le même objet en faisant une frappe en revers en main haute.

Utiliser la prise revers pour frapper au filet un volant distribué à la main (attaque au filet en coup droit). Changer cette prise pour une prise avec le pouce et frapper au filet un volant distribué à la main (attaque au filet en revers).

LA PRISE REVERS VUE DE LOIN

LA PRISE REVERS VUE DE PRES

LA PRISE REVERS POSITION DU « V » FORME LE

POINT DE RENCONTRE ENTRE LE POUCE ET L’INDEX

10. LES COUPS DE BASECette partie présentera de nombreux coups employés au badminton. Pour chaque coup, il sera précisé:

• l’endroit d’où il est joué, et dans quelle direction • les situations dans lesquelles il est effectué ;• pourquoi le jouer• sa forme (y compris la préparation, le swing arrière, le swing avant et le déroulement).• comment l’effectuer.• Les conseils et variantes (y compris les effets, les coups coupés et les possibilités de feintes).

Un tableau avec des codes de couleur sera utilisé dans toute cette partie sur les coups.

A) LES FEINTESLes feintes constituent un aspect important du badminton. Autant que possible, les coups doivent être masqués, afin de ne pas donner d’informations sur les coups qui seront frappés. Cet aspect sera abordé dans les informa-tions techniques données tout au long de cette partie.

B) LES FRAPPES ET LES DEPLACEMENTSBien que cette partie soit consacrée aux frappes proprement dites, il est important d’y associer des déplacements le plus tôt possible. Voir la partie sur le développement des habiletés pour savoir comment associer des frappes aux déplacements en accordant une attention particulière à leur enchainement.

C) LES COUPS DROITS ET LES COUPS CROISESLes coups peuvent également être droits ou croisés. Les coups croisés peuvent être effectués en :

• frappant le volant devant soi ;• en changeant de prise de raquette pour modifier la position du tamis;• en fléchissant le poignet pour modifier la position du tamis;• en coupant le volant.

LA DIRECTION DU COUP LES SITUATIONS OU UTILISERLE COUP

LES RAISONS D’UTILISER LE COUP

LA FORME DU COUP

COMMENT PRESENTER LES COUPS

LES CONSEILS ET VARIANTES

LA PREPARATION LE SWING ARRIERE LE SWING AVANT LE SUIVI DU COUP

11. INTRODUCTION AU SERVICEParce qu’il existe des règles du jeu, le serveur ne peut pas faire ce qu’il veut en matière de service. Les lois relatives au service sont citées ci-dessous.

Il est à noter que ces règles sont celles en vigueur au moment de la rédaction du manuel. Les entraineurs doivent consulter le site de la BWF afin de se tenir informés de modifications éventuelles.

Dans un service correct,

• aucune des parties ne doit retarder inutilement le service une fois que le serveur et le receveur sont prêts. Dès le premier mouvement en l’arrière de la tête de raquette du serveur, tout retard dans l’exécution du service est considéré comme un retard inutile.

• Le serveur et le receveur doivent se placer dans des zones de service diagonalement opposées, sans marcher sur les lignes.

• Une partie de chaque pied du serveur et du receveur doit rester en contact fixe avec la surface du court du début du service jusqu’à son exécution.

• La raquette du serveur doit d’abord frapper la base du volant.

• La totalité du volant doit être sous la taille du serveur lorsqu’il est frappé par sa raquette. La taille est considérée comme une ligne imaginaire du corps au niveau de la partie basse de la dernière côte du serveur.

• (Au moment de la frappe,) le manche de la raquette du serveur doit pointer vers le bas.

• Le mouvement de la raquette du serveur doit être continu vers l’avant, du début du service jusqu’à son exécution.

• La trajectoire du volant à partir de la raquette du serveur doit être ascendante pour passer par -dessus le filet, pour qu’il arrive dans la zone de service du receveur (c’est-à-dire sur ou entre les lignes) s’il n’est pas intercepté. Pendant l’exécution du service, le joueur ne doit pas manquer le volant.

Une fois que les joueurs sont prêts, le premier mouvement vers l’avant de la tête de la raquette du serveur con-stitue le début du service.

Une fois qu’il a débuté, le service est exécuté lorsque le volant est frappé par la raquette du serveur ou lorsque le joueur manque le volant en essayant de le frapper.

Le serveur ne doit pas servir avant que le receveur soit prêt. Le receveur est considéré comme prêt lorsqu’il tente un retour.

En double, pendant que le service est effectué, les partenaires peuvent prendre n’importe quelle position sur leurs parties respectives du court, sans gêner la vue du serveur ou du receveur adverse.

Les zones de service en simple (longues et minces)

Les zones de service en double (courtes et larges)

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et d

’aut

re d

u fil

et. I

ls p

lace

nt c

hacu

n un

e ci

ble

près

de

la li

gne

de fo

nd d

e le

ur z

one

de s

ervi

ce. L

es d

eux

joue

urs

font

cha

cun

(leur

) tou

r un

ser

vice

cou

rt en

reve

rs. L

e po

int e

st m

arqu

é lo

rsqu

e le

vol

ant t

ouch

e la

cib

le. A

près

une

dur

ée d

éter

min

ée (3

min

utes

par

exe

mpl

e), l

es s

core

s so

nt c

ompa

rés

pour

sign

er le

vai

nque

ur. E

n ca

s de

mat

ch n

ul, f

rapp

er le

vol

ant e

n l’a

ir. L

a di

rect

ion

qu’il

pre

nd d

ésig

ne le

vai

nque

ur. L

es v

ainq

ueur

s vo

nt d

’un

côté

de

la s

alle

, les

per

dant

s,

de l’

autre

cot

é po

ur c

herc

her u

n n

ouve

l ad

vers

aire

.

Faire

un

set o

ù se

uls

les

serv

ices

cou

rts e

n re

vers

son

t per

mis

.

Pens

er a

ux a

spec

ts s

uiva

nts

:•

Don

ner d

eux

essa

is a

ux jo

ueur

s, a

fin q

ue s

’ils fo

nt s

ortir

le v

olan

t ou

le fr

appe

nt d

ans

le fi

let,

ils a

ient

un

autre

ess

ai.

• Im

pose

r une

alte

rnan

ce a

ux s

ervi

ces,

afin

que

les

joue

urs

aien

t le

mêm

e no

mbr

e de

ser

vice

. •

Le re

ceve

ur s

e pl

ace

à de

s en

droi

ts d

iffér

ents

et p

lace

sa

raqu

ette

dan

s de

s po

sitio

ns d

iffér

ente

s. L

e se

rveu

r doi

t fai

re a

ttent

ion

à l’e

ndro

it où

ser

vir (

sur l

es c

otés

, au

cent

re, e

tc.).

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Sim

uler

un

serv

ice

tend

u po

ur e

mbr

ouille

r l’a

dver

saire

.•

Serv

ir pr

inci

pale

men

t au

cent

re e

n do

uble

afin

de

couv

rir d

e la

mêm

e fa

çon

les

reto

urs)

des

deu

x cô

tés.

Tou

tefo

is, i

l fau

t dév

elop

per l

’apt

itude

à v

arie

r la

dire

ctio

n du

serv

ice

vers

la p

rem

ière

lign

e de

ser

vice

faire

dou

ter l

’adv

ersa

ire e

t déj

ouer

ses

reto

urs

favo

ris.

• Fa

ire le

ser

vice

un

peu

plus

long

en

sim

ple

afin

de ré

duire

les

poss

ibilit

és d

e l’a

dver

saire

de

joue

r des

cou

ps tr

ès p

rès

du fi

let.

• En

sim

ple,

les

serv

ices

cou

rts e

n re

vers

peu

vent

être

effe

ctué

s av

ec u

ne p

rise

plus

long

ue e

t un

peu

recu

lé d

ans

le c

ourt.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Selo

n le

s rè

gles

du

jeu,

le v

olan

t do

it al

ler

d’un

e zo

ne d

e se

rvic

e à

la

zone

de

serv

ice

adve

rse

situ

ée e

n di

agon

ale.

Lor

s de

s se

rvic

es te

ndus

en

sim

ple,

le v

olan

t pe

ut a

ttein

dre

la

ligne

de

fond

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

c.

Le s

ervi

ce te

ndu

en c

oup

droi

t

Le s

ervi

ce te

ndu

en c

oup

droi

t est

ut

ilisé

au d

ébut

d’u

n éc

hang

e, e

n si

tuat

ion

défe

nsiv

e ou

neu

tre. I

ls s

ont

prin

cipa

lem

ent u

tilis

és e

n si

mpl

e da

me,

mai

s pe

uven

t l’ê

tre d

ans

n’im

porte

que

lle d

isci

plin

e.

LA P

REP

ARAT

ION

• Po

sitio

n pr

ès d

e la

lign

e m

édia

ne,

da

ns la

zon

e de

ser

vice

.•

Pris

e dr

oite

.•

Leve

r la

raqu

ette

et t

enir

le v

olan

t

en l’

air.

• Tr

ansf

érer

le p

oids

du

corp

s su

r la

jam

be a

rrièr

e.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• C

omm

ence

r à tr

ansf

érer

le p

oids

du c

orps

ver

s l’a

vant

.•

Lâch

er le

vol

ant s

ur le

côt

é o

u

de

vant

soi

.•

Bais

ser l

a ra

quet

te.

• Fl

échi

r le

poig

net e

t fai

re u

ne

su

pina

tion

de l’

avan

t-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• C

ontin

uer l

e tra

nsfe

rt du

poi

ds d

u

co

rps

sur l

e pi

ed s

itué

en a

vant

.

• Fa

ire u

n sw

ing

en a

vant

de

la

ra

quet

te.

• D

onne

r de

la v

itess

e à

la tê

te d

e

la

raqu

ette

en

faisa

nt u

ne s

upin

atio

n

de

l’av

ant-b

ras

et e

n re

dres

sant

le

po

igne

t.•

Frap

per l

e vo

lant

fort,

dev

ant s

oi

ou

sur

le c

ôté.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

amèn

e la

raqu

ette

loin

et e

n ha

uteu

r.

Le b

ut e

st d

e fo

rcer

l’ad

vers

aire

à

recu

ler e

t de

le d

ésta

bilis

er e

n si

mul

ant u

n se

rvic

e co

urt.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U S

ERVI

CE

TEN

DU

EN

CO

UP

DR

OIT

Les

serv

ices

en

coup

dro

it so

nt p

lus

diffi

cile

s qu

e le

s se

rvic

es e

n re

vers

par

ce q

ue le

vol

ant e

st fr

appé

pen

dant

qu’

il ch

ute.

Les

exe

rcic

es p

ratiq

ues

décr

its c

i-des

sous

ai

dent

à s

urm

onte

r cet

te d

ifficu

lté.

Afin

de ré

ussi

r rap

idem

ent :

• En

cour

ager

les

joue

urs

à ut

iliser

la p

rise

droi

te;

• Pl

acer

le v

olan

t con

tre le

cor

dage

de

la ra

quet

te ;

(le jo

ueur

dev

ra s

e pe

nche

r lég

èrem

ent e

n av

ant p

our l

e fa

ire) ;

• Fa

ire u

n sw

ing

arriè

re c

ourt

en p

ench

ant l

e po

igne

t ;•

Faire

un

serv

ice

tend

u en

frap

pant

le v

olan

t hor

s de

la m

ain.

• En

pet

ites

équi

pes

(de

3 pa

r exe

mpl

e), c

haqu

e jo

ueur

tien

t un

vola

nt d

ans

sa m

ain

non

frapp

euse

et a

ttend

der

rière

la li

gne

de fo

nd d

e co

urt.

• C

hacu

n le

ur to

ur, l

es jo

ueur

s co

uren

t en

avan

t ver

s un

tube

de

vola

nts

plac

é su

r le

cour

t. En

se

tena

nt d

ebou

t, le

s jo

ueur

s do

iven

t fai

re to

mbe

r le

vola

nt d

ans

le tu

be.

• Lo

rsqu

’ils m

anqu

ent l

e tu

be, i

ls ra

mas

sent

le v

olan

t et r

etou

rnen

t fai

re la

que

ue. U

ne fo

is q

ue to

us le

s vo

lant

s so

nt d

ans

le tu

be, c

elui

-ci e

st v

idé

et l’

équi

pe c

ontin

ue

l’e

xerc

ice

en e

ssay

ant d

’am

élio

rer s

on s

core

.•

Le je

u s’

arrê

te à

un

mom

ent d

éter

min

é.

Pour

les

deux

exe

rcic

es p

récé

dent

s, le

but

pou

r les

joue

urs

est d

e pr

ogre

ssiv

emen

t:•

Augm

ente

r la

dist

ance

à p

artir

de

laqu

elle

le v

olan

t est

lâch

é ;

• Au

gmen

ter l

a lo

ngue

ur d

u sw

ing

; •

Augm

ente

r le

degr

é de

tran

sfer

t du

poid

s.

Deu

x jo

ueur

s se

tien

nent

de

part

et d

’aut

re d

u fil

et. I

ls p

lace

nt c

hacu

n un

e ci

ble

près

de

la li

gne

de fo

nd d

e le

ur z

one

de s

ervi

ce. L

es d

eux

joue

urs

font

cha

cun

leur

tour

un

serv

ice

tend

u en

cou

p dr

oit.

Le p

oint

est

mar

qué

lors

que

le v

olan

t tou

che

la c

ible

. Apr

ès u

ne d

urée

dét

erm

inée

(3 m

inut

es p

ar e

xem

ple)

, les

sco

res

sont

com

paré

s po

ur

dési

gner

le v

ainq

ueur

. En

cas

de m

atch

nul

, fra

pper

le v

olan

t en

l’air.

La

dire

ctio

n qu

’il p

rend

dés

igne

le v

ainq

ueur

. Les

vai

nque

urs

vont

d’u

n cô

té d

e la

sal

le, l

es p

erda

nts,

de

l’au

tre c

oté

pour

che

rche

r un

nouv

el a

dver

saire

.

Faire

un

set

où s

euls

les

serv

ices

tend

us e

n co

up d

roit

sont

per

mis

. Pen

ser a

ux a

spec

ts s

uiva

nts

:•

Don

ner d

eux

essa

is a

ux jo

ueur

s, d

e te

lle fa

çon

que

s’ils

font

sor

tir le

vol

ant o

u le

frap

pent

dan

s le

file

t, ils

aie

nt u

n au

tre e

ssai

. •

Impo

ser u

ne a

ltern

ance

aux

pou

r les

ser

vice

s, a

fin q

ue le

s jo

ueur

s ai

ent l

e m

ême

nom

bre

de s

ervi

ce.

• Le

rece

veur

se

plac

e à

des

endr

oits

diff

éren

ts e

t pla

ce s

a ra

quet

te d

ans

des

posi

tions

diff

éren

tes.

Le

serv

eur d

oit f

aire

atte

ntio

n à

l’end

roit

où s

ervi

r (su

r les

cot

és, a

u

ce

ntre

, etc

.).

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

La p

répa

ratio

n de

s se

rvic

es c

ourts

et t

endu

s do

it se

ress

embl

er a

fin d

’em

brou

iller e

t de

désé

quilib

rer l

’adv

ersa

ire.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Selo

n le

s rè

gles

du

jeu,

le v

olan

t do

it al

ler d

’une

zon

e de

ser

vice

à la

zo

ne d

e se

rvic

e ad

vers

e si

tuée

en

diag

onal

e. L

ors

des

serv

ices

cou

rts, l

e vo

lant

reto

mbe

dan

s la

par

tie a

vant

de

la z

one

de s

ervi

ce d

e l’a

dver

saire

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

d.

Le s

ervi

ce c

ourt

en c

oup

droi

t

Il es

t prin

cipa

lem

ent u

tilis

é e

n si

mpl

e da

me

pour

com

men

cer u

n éc

hang

e da

ns u

ne s

ituat

ion

défe

nsiv

e ou

ne

utre

.

LA P

REP

ARAT

ION

• Po

sitio

n pr

ès d

e la

lign

e m

édia

ne,

da

ns la

zon

e de

ser

vice

.•

Pris

e dr

oite

.•

Teni

r la

raqu

ette

et l

e vo

lant

hau

ts.

• Tr

ansf

érer

le p

oids

du

corp

s su

r la

jam

be a

rrièr

e.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• C

omm

ence

r à tr

ansf

érer

le p

oids

du c

orps

ver

s l’a

vant

.•

Lâch

er le

vol

ant s

ur le

côt

é o

u

de

vant

soi

.•

Bais

ser l

a ra

quet

te.

• Fl

échi

r le

poig

net e

t fai

re u

ne

su

pina

tion

de l’

avan

t-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Fa

ire u

n sw

ing

en a

vant

de

la

ra

quet

te.

• G

arde

r le

poig

net fl

échi

.•

Frap

per l

e vo

lant

dev

ant s

oi o

u su

r

le c

ôté.

• Po

usse

r le

vola

nt.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• R

amen

er la

raqu

ette

en

posi

tion

d’at

tent

e.

Réd

uire

les

oppo

rtuni

tés

d’at

taqu

e de

l’a

dver

saire

.

Con

tribu

er à

cré

er d

es o

ppor

tuni

tés

d’at

taqu

e po

ur le

ser

veur

.

EXER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U S

ERVI

CE

CO

URT

EN

CO

UP

DR

OIT

Les

serv

ices

en

coup

dro

it so

nt lé

gère

men

t plu

s di

ffici

les

que

les

serv

ices

en

reve

rs p

arce

que

le v

olan

t est

frap

pé p

enda

nt q

u’il

chut

e. L

es e

xerc

ices

pra

tique

s dé

crits

ci-

dess

ous

aide

nt à

sur

mon

ter c

ette

diffi

culté

.

• Afi

n de

réus

sir r

apid

emen

t, en

cour

ager

les

joue

urs

à ut

iliser

la p

rise

droi

te e

t à p

lace

r le

vola

nt c

ontre

le c

orda

ge d

e la

raqu

ette

. Le

joue

ur d

evra

se

penc

her

gère

men

t en

avan

t pou

r le

faire

.•

Faire

un

cour

t sw

ing

arriè

re e

n flé

chis

sant

le p

oign

et e

t en

fais

ant u

ne s

upin

atio

n de

l’av

ant-b

ras.

• En

gar

dant

cet

te p

ositi

on d

u po

igne

t, le

joue

ur p

ouss

e le

vol

ant.

• En

pet

ites

équi

pes

(de

3 pa

r exe

mpl

e), c

haqu

e jo

ueur

tien

t un

vola

nt d

ans

sa m

ain

non

frapp

euse

et a

ttend

der

rière

la li

gne

de fo

nd d

e co

urt.

• C

hacu

n à

son

tour

, les

joue

urs

cour

ent e

n av

ant v

ers

un tu

be à

de

vola

nts

plac

é su

r le

cour

t. En

se

tena

nt d

ebou

t, le

s jo

ueur

s do

iven

t fai

re to

mbe

r le

vola

nt d

ans

le

tu

be.

• Lo

rsqu

’ils m

anqu

ent l

e tu

be, i

ls ra

mas

sent

le v

olan

t et r

etou

rnen

t fai

re la

que

ue.

• U

ne fo

is q

ue to

us le

s vo

lant

s so

nt d

ans

le tu

be, c

elui

-ci e

st v

idé

et l’

équi

pe c

ontin

ue l’

exer

cice

en

essa

yant

d’a

mél

iore

r son

sco

re. A

rrête

r le

jeu

à un

mom

ent

term

iné.

Pour

les

deux

exe

rcic

es p

récé

dent

s, le

but

pou

r les

joue

urs

est d

e pr

ogre

ssiv

emen

t:

o Au

gmen

ter l

a di

stan

ce à

par

tir d

e la

quel

le le

vol

ant e

st lâ

ché

;

o Au

gmen

ter l

a lo

ngue

ur d

u sw

ing

;•

En p

révi

sion

du

trans

fert

de p

oids

du

corp

s, p

ouss

er la

han

che

arriè

re v

ers

l’ava

nt, f

aire

sui

vre

de m

aniè

re fl

uide

le m

ouve

men

t en

ava

nt d

e la

raqu

ette

.

Exer

cice

s de

cib

les

• Ils

pla

cent

cha

cun

une

cibl

e de

rrièr

e la

pre

miè

re li

gne

de le

ur z

one

de s

ervi

ce.

• En

fais

ant l

e m

ouve

men

t ci-d

essu

s, p

ouss

er le

vol

ant v

ers

des

cibl

es s

ituée

s de

4 o

u 6

mèt

res

du s

erve

ur. N

e pa

s ut

iliser

de

filet

.

• D

eux

joue

urs

se ti

enne

nt d

e pa

rt et

d’a

utre

du

filet

.•

Ils p

lace

nt c

hacu

n un

e ci

ble

derri

ère

la p

rem

ière

lign

e de

leur

zon

e de

ser

vice

.•

Les

deux

joue

urs

font

cha

cun

leur

tour

un

serv

ice

cour

t en

coup

dro

it. L

e po

int e

st m

arqu

é lo

rsqu

e le

vol

ant t

ouch

e la

cib

le.

• Ap

rès

une

duré

e dé

term

inée

(3 m

inut

es p

ar e

xem

ple)

, les

sco

res

sont

com

paré

s po

ur d

ésig

ner l

e va

inqu

eur.

En c

as d

e m

atch

nul

, fra

pper

le v

olan

t en

l’air.

La

dire

ctio

n qu

’il p

rend

dés

igne

le v

ainq

ueur

. Les

vai

nque

urs

vont

d’u

n cô

té d

e la

sal

le, l

es p

erda

nts,

de

l’aut

re c

oté

pour

che

rche

r un

nou

vel

adve

rsai

re.

Faire

un

set o

ù se

uls

les

serv

ices

cou

rts e

n co

up d

roit

sont

per

mis

. Pen

ser a

ux a

spec

ts s

uiva

nts

:•

Don

ner d

eux

essa

is a

ux jo

ueur

s, d

e te

lle fa

çon

que

s’ils

font

sor

tir le

vol

ant o

u le

frap

pent

dan

s le

file

t, ils

aie

nt u

n au

tre e

ssai

. •

Impo

ser u

ne a

ltern

ance

aux

pou

r les

ser

vice

s, a

fin q

ue le

s jo

ueur

s ai

ent l

e m

ême

nom

bre

de s

ervi

ce.

• Le

rece

veur

se

plac

e à

des

endr

oits

diff

éren

ts e

t pla

ce s

a ra

quet

te d

ans

des

posi

tions

diff

éren

tes.

Le

serv

eur d

oit f

aire

atte

ntio

n à

l’end

roit

où s

ervi

r (su

r les

cot

és, a

u

ce

ntre

, etc

.).

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

La p

répa

ratio

n de

s se

rvic

es c

ourts

, ten

dus

et lo

ngs

doit

se re

ssem

bler

pou

r em

brou

iller l

’adv

ersa

ire.

• Va

rier l

es e

ndro

its à

par

tir d

esqu

els

les

serv

ices

son

t effe

ctué

s afi

n de

met

tre l’

adve

rsai

re e

n di

fficu

lté.

• En

sim

ple,

faire

le s

ervi

ce u

n pe

u pl

us lo

ng a

fin d

’em

pêch

er l’

adve

rsai

re d

e jo

uer t

rès

près

du

filet

.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Selo

n le

s rè

gles

du

jeu,

le v

olan

t do

it al

ler d

’une

zon

e de

ser

vice

à la

zo

ne d

e se

rvic

e ad

vers

e si

tuée

en

diag

onal

e. L

ors

des

serv

ices

long

s,

le v

olan

t ret

ombe

ver

tical

emen

t da

ns

la p

artie

arri

ère

de la

zon

e de

ser

vice

de

l’ad

vers

aire

. Les

ser

vice

s lo

ngs

ont

égal

emen

t ten

danc

e à

avoi

r com

me

dire

ctio

n le

cen

tre d

u co

urt,

ce q

ui

rédu

it le

s po

ssib

ilités

de

reto

ur.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

e.

Le s

ervi

ce lo

ng e

n co

up d

roit

Il es

t prin

cipa

lem

ent u

tilis

é e

n si

mpl

e po

ur c

omm

ence

r un

écha

nge

dans

une

si

tuat

ion

défe

nsiv

e ou

neu

tre.

Les

serv

ices

long

s so

nt u

tilis

és e

n si

mpl

e da

me,

et p

arfo

is e

n si

mpl

e m

essi

eurs

.

LA P

REP

ARAT

ION

• Po

sitio

n pr

ès d

e la

lign

e m

édia

ne,

da

ns la

zon

e de

ser

vice

.•

Pris

e dr

oite

.•

Leve

r la

raqu

ette

et t

enir

le v

olan

t

en l’

air.

• Tr

ansf

érer

le p

oids

du

corp

s su

r la

jam

be a

rrièr

e.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• C

omm

ence

r à tr

ansf

érer

le p

oids

du c

orps

ver

s l’a

vant

.•

Lâch

er le

vol

ant s

ur le

côt

é o

u

de

vant

soi

.•

Bais

ser l

a ra

quet

te.

• Fl

échi

r le

poig

net e

t fai

re u

ne

su

pina

tion

de l’

avan

t-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• C

ontin

uer l

e tra

nsfe

rt du

poi

ds d

u

co

rps

sur l

e pi

ed s

itué

en a

vant

.

• Fa

ire u

n sw

ing

avan

t de

la

ra

quet

te.

• D

onne

r de

la v

itess

e à

la tê

te d

e

la

raqu

ette

en

faisa

nt u

ne s

upin

atio

n

de

l’av

ant-b

ras

et e

n re

dres

sant

le

po

igne

t. •

Frap

per f

ort s

ous

le v

olan

t, de

vant

soi o

u su

r le

côté

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

amèn

e la

raqu

ette

loin

et e

n ha

uteu

r.

• En

gui

se d

e va

riant

e au

ser

vice

cour

t ou

serv

ice

tend

u).

• C

ontra

indr

e le

joue

ur à

rega

rder

plus

ver

s le

hau

t, et

à a

insi

prê

ter

m

oins

d’a

ttent

ion

à la

pos

ition

du

serv

eur.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U S

ERVI

CE

LON

G E

N C

OU

P D

RO

IT

Pour

app

rend

re le

ser

vice

long

en

coup

dro

it, il

est

reco

mm

andé

dan

s un

pre

mie

r tem

ps d

’app

rend

re à

faire

un

serv

ice

tend

u, p

uis

d’al

long

er le

sw

ing

et d

e fra

pper

le

vola

nt p

lus

en d

esso

us.

Afin

de ré

ussi

r rap

idem

ent,

enco

urag

er le

s jo

ueur

s à

utilis

er la

pris

e dr

oite

et à

pla

cer l

e vo

lant

sur

le c

orda

ge d

e la

raqu

ette

. Le

joue

ur d

evra

se

penc

her l

égèr

emen

t en

avan

t pou

r le

faire

. Fai

re u

n sw

ing

cour

t en

fléch

issa

nt le

poi

gnet

, pui

s ga

rder

cet

te p

ositi

on e

t fai

re u

n se

rvic

e te

ndu.

En p

etite

s éq

uipe

s (d

e 3

par e

xem

ple)

, cha

que

joue

ur ti

ent u

n vo

lant

dan

s sa

mai

n no

n fra

ppeu

se e

t atte

nd d

erriè

re la

lign

e de

fond

de

cour

t. C

hacu

n le

ur to

ur, l

es jo

ueur

s co

uren

t en

avan

t ver

s un

tube

de

vola

nts

plac

é su

r le

cour

t. En

se

tena

nt d

ebou

t, le

s jo

ueur

s do

iven

t fai

re to

mbe

r le

vola

nt d

ans

le tu

be. L

orsq

u’ils

man

quen

t le

tube

, ils

ra

mas

sent

le v

olan

t et r

etou

rnen

t fai

re la

que

ue. U

ne fo

is q

ue to

us le

s vo

lant

s so

nt d

ans

le tu

be, c

elui

-ci e

st v

idé

et l’

équi

pe c

ontin

ue l’

exer

cice

en

essa

yant

d’a

mél

iore

r son

sc

ore.

Le

jeu

s’ar

rête

à u

n m

omen

t dét

erm

iné.

Pour

les

deux

exe

rcic

es p

récé

dent

s, le

but

pou

r les

joue

urs

est d

e pr

ogre

ssiv

emen

t:•

Augm

ente

r la

dist

ance

à p

artir

de

laqu

elle

le v

olan

t est

lâch

é ;

• Au

gmen

ter l

a lo

ngue

ur d

u sw

ing

(de

nom

breu

x jo

ueur

s co

mm

ence

ront

pro

babl

emen

t le

swin

g en

tena

nt la

raqu

ette

en

haut

eur)

• Au

gmen

ter l

e tra

nsfe

rt du

poi

ds.

• M

arqu

er d

es c

ible

s en

fond

de

cour

t. •

Faire

des

cib

les

plus

larg

es p

our l

es jo

ueur

s le

s m

oins

per

form

ants

, et d

es p

etite

s ci

bles

pou

r les

bon

s jo

ueur

s.

Faire

un

set o

ù se

uls

les

serv

ices

long

s en

cou

p dr

oit s

ont p

erm

is. P

ense

r aux

asp

ects

sui

vant

s :

• D

onne

r deu

x es

sais

aux

joue

urs,

de

telle

faço

n qu

e s’

ils fo

nt s

ortir

le v

olan

t ou

le fr

appe

nt d

ans

le fi

let,

ils a

ient

un

autre

ess

ai.

• Im

pose

r une

alte

rnan

ce a

ux p

our l

es s

ervi

ces,

afin

que

les

joue

urs

aien

t le

mêm

e no

mbr

e de

ser

vice

. •

Le s

ervi

ce d

oit a

ttein

dre

une

certa

ine

haut

eur é

valu

ée p

ar «

un

arbi

tre d

e la

hau

teur

» o

u gr

âce

à un

poi

nt s

itué

sur l

e m

ur d

e la

sal

le d

e sp

ort.

Si l

e se

rvic

e n’

atte

int

pa

s la

hau

teur

requ

ise,

le p

oint

est

per

du.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Cer

tain

s jo

ueur

s n’

ont p

as b

esoi

n de

por

ter l

eur r

aque

tte tr

ès h

aut a

u dé

but;

ils p

réfè

rent

teni

r la

raqu

ette

bie

n en

arri

ère,

le p

oign

et fl

échi

et l

’ava

nt-b

ras

en

su

pina

tion.

12.

INTR

OD

UC

TIO

N A

UX

CO

UPS

DE

L’AV

ANT

CO

URT

Pa

rce

qu’il

exis

te d

es rè

gles

du

jeu,

le s

erve

ur n

e pe

ut p

as fa

ire c

e qu

’il ve

ut e

n m

atiè

re d

e se

rvic

e. L

es lo

is re

lativ

es a

u se

rvic

e so

nt c

itées

ci-d

esso

us.

Parm

i les

cou

ps d

e l’a

vant

cou

rt, fi

gure

nt :

• Le

s lif

ts e

n re

vers

et e

n co

up d

roit,

qui

peu

vent

être

joué

s en

atta

que,

en

défe

nse

ou e

n si

tuat

ion

neut

re (m

aint

ien

de l’

écha

nge)

.•

Les

amor

tis a

u fil

et e

n re

vers

et e

n co

up d

roit,

qui

son

t plu

tôt j

oués

en

situ

atio

n d’

atta

que.

• Le

s at

taqu

es a

u fil

et (k

ills) e

n re

vers

et e

n co

up d

roit

qui s

ont d

es c

oups

util

isés

en

situ

atio

n d’

atta

que.

Il ex

iste

bie

n en

tend

u de

s m

omen

ts o

ù ce

s co

ups

sont

joué

s à

parti

r d’a

utre

s zo

nes

du c

ourt

(par

exe

mpl

e, le

s lif

ts e

t les

am

ortis

au

filet

à p

artir

du

mi-c

ourt)

. C

epen

dant

, au

débu

t, en

tant

que

joue

ur o

u en

tant

qu’

entra

ineu

r, il

est i

mpo

rtant

de

clas

sifie

r ces

cou

ps s

ous

la ru

briq

ue “

coup

s de

l’av

ant c

ourt’

afin

de

bâtir

des

fo

ndem

ents

pou

r leu

r exé

cutio

n.C

ette

par

tie s

e fo

calis

e su

r les

ver

sion

s ba

siqu

es d

roite

s de

ces

cou

ps. C

epen

dant

, les

ver

sion

s cr

oisé

es p

euve

nt ê

tre d

ével

oppé

es e

n ap

pliq

uant

les

prin

cipe

s do

nnés

da

ns la

par

tie s

ur la

man

ière

de

frapp

er d

es c

oups

cro

isés

.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

amor

tis a

u fil

et v

ont d

e l’a

vant

co

urt v

ers

l’ava

nt c

ourt,

le p

lus

près

po

ssib

le d

u fil

et.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

a.

L’am

orti

au fi

let e

n re

vers

Dan

s l’a

vant

cou

rt, lo

rsqu

e le

vol

ant

reto

mbe

en

dess

ous

de la

hau

teur

de

la

band

e du

file

t (en

situ

atio

n dé

fens

ive

ou

neut

re).

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Fa

ire u

ne p

rise

avec

le p

ouce

relâ

chée

.•

Atte

indr

e le

vol

ant d

e m

aniè

re

re

lâch

ée.

• Fa

ire u

ne ro

tatio

n du

bra

s.•

Appr

oche

r la

tête

de

la ra

quet

te

du

vol

ant.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Se

ser

vir d

e la

vite

sse

de to

ut le

corp

s.•

Pous

ser l

e vo

lant

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• R

edre

sser

la ra

quet

te p

our

an

ticip

er le

pro

chai

n co

up.

• Po

ur fa

ire a

vanc

er l’

adve

rsai

re

et

cré

er a

insi

d’é

vent

uelle

s

op

portu

nité

s en

fond

de

cour

t.

• Po

ur c

ontra

indr

e l’a

dver

saire

à

le

ver l

e vo

lant

, don

nant

ain

si d

es

op

portu

nité

s d’

atta

que.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

L’A

MO

RTI A

U F

ILET

EN

REV

ERS

• Av

oir u

ne p

rise

avec

le p

ouce

, ave

c la

raqu

ette

tenu

e de

vant

soi

. •

Le p

arte

naire

d’e

ntra

inem

ent d

istri

bue

des

vola

nts

à la

mai

n.•

Le jo

ueur

pou

sse

légè

rem

ent l

es v

olan

ts e

n l’a

ir.•

Il do

it fa

ire re

tom

ber l

es v

olan

ts s

ur u

ne c

ible

san

s fil

et.

• Av

oir

une

pris

e av

ec le

pou

ce, l

a ra

quet

te te

nue

deva

nt s

oi.

• Le

par

tena

ire d

’ent

rain

emen

t dis

tribu

e de

s vo

lant

s à

la m

ain

par-d

essu

s un

file

t.•

Le jo

ueur

pou

sse

légè

rem

ent l

es v

olan

ts p

ar-d

essu

s le

file

t.•

Rem

ettre

la ra

quet

te e

n po

sitio

n de

dém

arra

ge.

• Le

joue

ur A

se

plac

e en

fond

de

cour

t et d

istri

bue

des

vola

nts

à la

mai

n au

joue

ur B

par

-des

sus

le fi

let.

• Le

joue

ur B

util

ise

un a

mor

ti au

file

t en

reve

rs,

dans

le b

ut d

e fa

ire re

tom

ber l

e vo

lant

dan

s l’a

vant

cou

rt.•

Le jo

ueur

A a

vanc

e po

ur a

ttrap

er le

vol

ant,

mai

s se

ulem

ent a

près

qu’

il ai

t été

frap

pé.

• Le

joue

ur B

a d

roit

à 10

ess

ais.

Il m

arqu

e un

poi

nt lo

rsqu

’il co

ntra

int l

e jo

ueur

A à

ava

ncer

dan

s l’a

vant

cou

rt et

troi

s po

ints

si l

e vo

lant

reto

mbe

dan

s l’a

vant

cou

rt.•

Afin

de fa

ire p

artic

iper

plu

s de

joue

urs,

dés

igne

r deu

x re

lanc

eurs

et d

eux

frapp

eurs

qui

joue

nt à

tour

de

rôle

.

• Le

s jo

ueur

s A

et B

font

un

écha

nge

cont

inu

par d

essu

s un

file

t, en

reve

rs u

niqu

emen

t. •

Les

joue

urs

essa

ient

de

donn

er u

n ef

fet a

u vo

lant

(spi

n), e

n ac

cent

uant

le m

ouve

men

t alla

nt d

e la

dro

ite v

ers

la g

auch

e.

• Fo

rmer

deu

x éq

uipe

s de

3 à

4 jo

ueur

s, p

ositi

onné

es d

e pa

rt et

d’a

utre

du

filet

.•

A to

ur d

e rô

le, l

es jo

ueur

s fo

nt u

n am

orti

au fi

let e

n re

vers

, et r

etou

rnen

t ver

s le

cen

tre d

u co

urt a

près

avo

ir fra

ppé.

• Le

vol

ant e

st c

onsi

déré

com

me

hors

jeu

lors

qu’il

reto

mbe

apr

ès la

lign

e de

ser

vice

cou

rt.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

SPr

oche

du

filet

, don

ner u

n ef

fet (

spin

) au

vola

nt lo

rs d

es a

mor

tis a

u fil

et re

nd le

renv

oi d

u vo

lant

diffi

cile

pou

r l’a

dver

saire

. Pou

r don

ner u

n ef

fet (

spin

) au

vol

ant,

frapp

er

la b

ase

du v

olan

t ave

c un

e tra

ject

oire

légè

rem

ent i

ncur

vée.

L’e

ffet e

st p

lus

natu

rel

lors

que

la ra

quet

te s

e dé

plac

e de

la d

roite

ver

s la

gau

che,

en

dess

ous

du v

olan

t. C

epen

dant

, un

effe

t peu

t éga

lem

ent ê

tre d

onné

au

vola

nt d

ans

l’aut

re s

ens.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

amor

tis a

u fil

et v

ont d

e l’a

vant

co

urt v

ers

l’ava

nt c

ourt,

le p

lus

près

po

ssib

le d

u fil

et.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

b.

L’am

orti

au fi

let e

n co

up d

roit

Dan

s l’a

vant

cou

rt, lo

rsqu

e le

vol

ant

reto

mbe

en

dess

ous

de la

hau

teur

de

la

band

e du

file

t (en

situ

atio

n dé

fens

ive

ou

neut

re).

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

Teni

r la

raqu

ette

dev

ant s

oi.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• At

tein

dre

le v

olan

t de

man

ière

relâ

chée

.•

Faire

une

rota

tion

du b

ras.

• Ap

proc

her l

a tê

te d

e la

raqu

ette

du v

olan

t.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Se

ser

vir d

e la

vite

sse

de to

ut le

corp

s.•

Pous

ser l

e vo

lant

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• R

edre

sser

la ra

quet

te p

our a

ntic

iper

le p

roch

ain

coup

.

• Po

ur fa

ire a

vanc

er l’

adve

rsai

re e

t

crée

r ain

si d

’éve

ntue

lles

oppo

rtuni

tés

en fo

nd d

e co

urt.

• Po

ur c

ontra

indr

e l’a

dver

saire

à le

ver

le

vol

ant,

donn

ant a

insi

des

oppo

rtuni

tés

d’at

taqu

e.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

L’’A

MO

RTI A

U F

ILET

EN

CO

UP

DR

OIT

• Av

oir u

ne p

rise

avec

le p

ouce

, la

raqu

ette

tenu

e de

vant

soi

. •

Le p

arte

naire

d’e

ntra

inem

ent d

istri

bue

des

vola

nts

à la

mai

n.

• Le

joue

ur p

ouss

e lé

gère

men

t les

vol

ants

en

l’air.

Il do

it fa

ire re

tom

ber l

es v

olan

ts s

ur u

ne c

ible

san

s fil

et.

• Av

oir

une

pris

e av

ec le

pou

ce, l

a ra

quet

te te

nue

deva

nt s

oi.

• Le

par

tena

ire d

’ent

rain

emen

t dis

tribu

e de

s vo

lant

s à

la m

ain

par-d

essu

s un

file

t.•

Le jo

ueur

pou

sse

légè

rem

ent l

es v

olan

ts p

ar-d

essu

s le

file

t. •

Rem

ettre

la ra

quet

te e

n po

sitio

n de

dém

arra

ge.

• Le

joue

ur A

se

plac

e en

fond

de

cour

t et d

istri

bue

des

vola

nts

à la

mai

n au

joue

ur B

par

-des

sus

le fi

let.

• Le

joue

ur B

util

ise

un a

mor

ti au

file

t en

coup

dro

it, d

ans

le b

ut d

e fa

ire re

tom

ber l

e vo

lant

dan

s l’a

vant

cou

rt.•

Le jo

ueur

A a

vanc

e po

ur a

ttrap

er le

vol

ant,

mai

s se

ulem

ent a

près

qu’

il ai

t été

frap

pé.

• Le

joue

ur B

a d

roit

à 10

ess

ais.

Il m

arqu

e un

poi

nt lo

rsqu

’il co

ntra

int l

e jo

ueur

A à

ava

ncer

dan

s l’a

vant

cou

rt et

troi

s po

ints

si l

e vo

lant

reto

mbe

dan

s l’a

vant

cou

rt.•

Afin

de fa

ire p

artic

iper

plu

s de

joue

urs,

dés

igne

r deu

x re

lanc

eurs

et d

eux

frapp

eurs

qui

joue

nt à

tour

de

rôle

.

• Le

s jo

ueur

s A

et B

font

un

écha

nge

cont

inu

par d

essu

s un

file

t, e

n co

up d

roit

uniq

uem

ent.

• Le

s jo

ueur

s es

saie

nt d

e do

nner

un

effe

t aux

vol

ants

, en

acce

ntua

nt le

mou

vem

ent a

llant

de

la d

roite

ver

s la

gau

che.

• Fo

rmer

deu

x éq

uipe

s de

3 à

4 jo

ueur

s, p

ositi

onné

es d

e pa

rt et

d’a

utre

du

filet

.•

A to

ur d

e rô

le, l

es jo

ueur

s fo

nt u

n am

orti

au fi

let e

n co

up d

roit,

et r

etou

rnen

t ver

s le

cen

tre d

u co

urt a

près

avo

ir fra

ppé.

• Le

vol

ant e

st c

onsi

déré

com

me

hors

jeu

lors

qu’il

reto

mbe

apr

ès la

lign

e de

ser

vice

cou

rt.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

SD

onne

r un

effe

t (sp

in)

au v

olan

t lor

s de

s am

ortis

au

filet

rend

le re

nvoi

du

vola

nt d

iffici

le p

our l

’adv

ersa

ire. P

our d

onne

r un

effe

t (sp

in) a

u vo

lant

, fra

pper

la b

ase

du v

olan

t en

ave

c un

e tra

ject

oire

légè

rem

ent i

ncur

vée.

L’e

ffet e

st p

lus

natu

rel

lors

que

la ra

quet

te s

e dé

plac

e de

la d

roite

ver

s la

gau

che,

en

dess

ous

du v

olan

t. C

epen

dant

, un

effe

t pe

ut é

gale

men

t être

don

né a

u vo

lant

dan

s l’a

utre

sen

s.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

lifts

font

alle

r le

vola

nt d

e l’a

vant

co

urt v

ers

le fo

nd d

e co

urt.

Lors

du

lift o

ffens

if, le

vol

ant p

asse

just

e au

de

ssus

de

la ra

quet

te d

e l’a

dver

saire

. Lo

rs d

u lif

t déf

ensi

f, le

vol

ant v

a pl

us

haut

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

c.

Le li

ft en

reve

rs

• Lo

rsqu

e le

joue

ur s

e tro

uve

dans

l’ava

nt

co

urt e

t que

le v

olan

t est

reto

mbé

just

e en

dess

ous

du n

iveau

de

la b

ande

la fr

appe

est f

aite

en

situa

tion

neut

re, s

e do

nnan

t

ains

i une

opp

ortu

nité

de

lift d

’atta

que.

• Da

ns l’a

vant

cou

rt, lo

rsqu

e le

vol

ant e

st

re

tom

bé b

ien

en d

esso

us d

u ni

veau

de

la

ba

nde

un lif

t déf

ensif

peu

t être

néc

essa

ire.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Aj

uste

r la

pris

e po

ur u

ne p

rise

avec

le

po

uce.

• At

tein

dre

le v

olan

t de

man

ière

relâ

chée

.•

Faire

une

pro

natio

n du

bra

s.•

Fléc

hir l

égèr

emen

t le

coud

e.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• At

tein

dre

le v

olan

t et f

aire

une

supi

natio

n du

bra

s.•

Frap

per l

e vo

lant

et a

ccom

pagn

er.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

de la

raqu

ette

am

ène

le b

ras

à fa

ire u

ne s

upin

atio

n en

se

relâ

chan

t.

• Le

s lif

ts o

ffens

ifs o

nt p

our b

ut d

e fa

ire

re

tom

ber l

e vo

lant

der

rière

l’ad

vers

aire

pour

le c

ontra

indr

e à

faire

un

renv

oi

pl

us fa

ible

.

• Le

s lif

ts d

éfen

sifs

plu

s ha

uts

font

recu

ler l

’adv

ersa

ire e

t don

nent

plu

s

de

tem

ps a

u jo

ueur

pou

r ret

rouv

er s

a

po

sitio

n et

son

équ

ilibre

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U L

IFT

EN R

EVER

S

• Fr

appe

r un

ballo

n m

ou c

ontre

un

mur

ave

c co

ntrô

le.

Lais

ser l

e ba

llon

rebo

ndir

à ch

aque

fois

, et s

e co

ncen

trer s

ur l’

utilis

atio

n du

pou

ce, s

ur la

rota

tion

du b

ras

et le

mou

vem

ent t

endu

.•

Ensu

ite, f

aire

:

1.

une

vol

ée s

ur le

bal

lon

cont

re le

mur

;

2.

une

volé

e su

r un

vola

nt c

ontre

le m

ur.

• Le

joue

ur A

se

plac

e da

ns l’

avan

t cou

rt et

dis

tribu

e de

s vo

lant

s à

la m

ain

au jo

ueur

B a

u de

ssus

du.

• Le

joue

ur B

fait

un li

ft en

reve

rs, l

e vo

lant

dev

ant r

etom

ber e

n fo

nd d

e co

urt.

• Le

joue

ur A

peu

t rec

uler

pou

r attr

aper

le v

olan

t, m

ais:

1.

se

ulem

ent d

ès q

ue le

vol

ant a

été

frap

2.

sans

tour

ner l

e do

s au

file

t. •

Le jo

ueur

B a

dro

it à

10 e

ssai

s. Il

mar

que

un p

oint

lors

qu’il

cont

rain

t le

joue

ur A

à p

oser

un

pied

ent

re le

s lig

nes

de fo

nd d

e co

urt e

t tro

is p

oint

s si

le v

olan

t ret

ombe

entre

les

ligne

s de

fond

. •

Afin

de fa

ire p

artic

iper

plu

s de

joue

urs,

dés

igne

r deu

x re

lanc

eurs

et d

eux

frapp

eurs

qui

joue

nt à

tour

de

rôle

.•

Le je

u pe

ut é

gale

men

t évo

lué

en in

clua

nt le

s lif

ts d

roits

et c

rois

és.

• Le

s éc

hang

es p

révi

sibl

es e

mpl

oyés

pou

r dév

elop

per d

es te

chni

ques

pou

r le

lift e

n re

vers

peu

vent

être

effe

ctué

s co

mm

e su

it:

1.

avec

deu

x jo

ueur

s : l

’un

d’en

tre e

ux fa

it un

lift

et l’

autre

fait

un a

mor

ti.

2.

av

ec tr

ois

joue

urs

: un

amor

ti, u

n am

orti

au fi

let,

un a

mor

ti au

file

t, un

lift

puis

reco

mm

ence

r.

3.

avec

deu

x jo

ueur

s : u

n dé

gage

men

t, un

am

orti

au fi

let,

un li

ft, p

uis

reco

mm

ence

r.

• D

eux

joue

urs

font

l’un

con

tre l’

autre

des

am

ortis

au

filet

.•

Lors

qu’il

est p

rêt,

un jo

ueur

fait

un li

ft en

reve

rs.

• L’

écha

nge

est a

lors

inte

rrom

pu.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Les

lifts

cro

isés

néc

essi

tent

un

mou

vem

ent p

lus

cour

t pou

r fra

pper

le

vola

nt s

ur le

côt

é. L

es li

fts d

roits

son

t un

peu

plus

long

s afi

n de

pla

cer l

a ra

quet

te s

ous

le

vo

lant

.•

Les

lifts

hau

ts tr

ès d

éfen

sifs

impl

ique

nt g

énér

alem

ent u

n trè

s lo

ng m

ouve

men

t et u

ne p

lus

gran

de fl

exio

n du

cou

de.

• Si

mul

er d

es a

mor

tis a

u fil

et s

i pos

sibl

e da

ns la

pré

para

tion

du c

oup.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

lifts

font

alle

r le

vola

nt d

e l’a

vant

co

urt v

ers

le fo

nd d

e co

urt.

Lors

du

lift o

ffens

if, le

vol

ant p

asse

just

e au

de

ssus

de

la ra

quet

te d

e l’a

dver

saire

. Lo

rs d

u lif

t déf

ensi

f, le

vol

ant v

a pl

us

haut

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

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P

d.

Le li

ft en

cou

p dr

oit

• Lo

rsqu

e le

joue

ur s

e tro

uve

dan

l’ava

nt

co

urt e

t que

le v

olan

t est

reto

mbé

just

e en

dess

ous

du n

iveau

de

la b

ande

la fr

appe

est

faite

en

situa

tion

neut

re, d

onna

nt a

insi

une

oppo

rtuni

té d

e lift

d’a

ttaqu

e.

• Da

ns l’a

vant

cou

rt, lo

rsqu

e le

vol

ant e

st

re

tom

bé b

ien

en d

esso

us d

u ni

veau

de la

ban

de u

n lift

déf

ensif

peu

t être

néce

ssai

re.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• At

tein

dre

le v

olan

t de

man

ière

relâ

chée

.•

Faire

une

sup

inat

ion

du b

ras.

• Fl

échi

r le

poig

net.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• R

edre

sser

le p

oign

et.

• Fr

appe

r le

vola

nt e

t acc

ompa

gner

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

de la

raqu

ette

am

ène

le b

ras

à fa

ire u

ne p

rona

tion

en s

e

re

lâch

ant.

• Le

s lif

ts o

ffens

ifs o

nt p

our b

ut d

e fa

ire

re

tom

ber l

e vo

lant

der

rière

l’ad

vers

aire

pour

le c

ontra

indr

e à

faire

un

renv

oi

pl

us fa

ible

.

• Le

s lif

ts d

éfen

sifs

plu

s ha

uts

font

recu

ler l

’adv

ersa

ire e

t don

nent

plu

s

de

tem

ps a

u jo

ueur

pou

r ret

rouv

er s

a

po

sitio

n et

son

équ

ilibre

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U L

IFT

EN C

OU

P D

RO

IT

• Fr

appe

r un

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n m

ou c

ontre

mou

con

tre u

n m

ur a

vec

cont

rôle

. La

isse

r le

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n re

bond

ir à

chaq

ue fo

is, e

t se

conc

entre

r sur

l’ut

ilisat

ion

du p

ouce

, sur

la ro

tatio

n du

bras

et l

e m

ouve

men

t ten

du. E

nsui

te, f

aire

:

1.

une

volé

e su

r le

ballo

n co

ntre

un

mur

.

2.

une

volé

e su

r un

vola

nt c

ontre

un

mur

.

• Le

joue

ur A

se

plac

e da

ns l’

avan

t cou

rt et

dis

tribu

e de

s vo

lant

s à

la m

ain

au jo

ueur

B p

ar-d

essu

s le

file

t.•

Le jo

ueur

B fa

it un

lift

en re

vers

, le

vola

nt d

evan

t ret

ombe

r en

fond

de

cour

t. •

Le jo

ueur

A p

eut r

ecul

er p

our a

ttrap

er le

vol

ant,

mai

s:

1.

seul

emen

t dès

que

le v

olan

t a é

té fr

appé

2.

sa

ns to

urne

r le

dos

au fi

let.

• Le

joue

ur B

a d

roit

à 10

ess

ais.

Il m

arqu

e un

poi

nt lo

rsqu

’il co

ntra

int l

e jo

ueur

A à

pos

er u

n pi

ed e

ntre

les

ligne

s de

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de

cour

t et t

rois

poi

nts

si le

vol

ant r

etom

be

en

tre le

s lig

nes

de fo

nd

• Afi

n de

faire

par

ticip

er p

lus

de jo

ueur

s, d

ésig

ner d

eux

rela

nceu

rs e

t deu

x fra

ppeu

rs q

ui jo

uent

à to

ur d

e rô

le.

• Le

jeu

peut

éga

lem

ent é

volu

é en

incl

uant

les

lifts

dro

its e

t cro

isés

.

• Le

s éc

hang

es p

révi

sibl

es e

mpl

oyés

pou

r dév

elop

per d

es te

chni

ques

pou

r le

lift e

n re

vers

peu

vent

être

effe

ctué

s co

mm

e su

it:

1.

avec

deu

x jo

ueur

s : l

’un

d’en

tre e

ux fa

it un

lift

et l’

autre

fait

un a

mor

ti.

2.

av

ec tr

ois

joue

urs

: un

amor

ti, u

n am

orti

au fi

let,

un a

mor

ti au

file

t, un

lift

puis

reco

mm

ence

r.

3.

avec

deu

x jo

ueur

s : u

n dé

gage

men

t, un

am

orti

au fi

let,

un li

ft, p

uis

reco

mm

ence

r.

• D

eux

joue

urs

font

l’un

con

tre l’

autre

des

am

ortis

au

filet

.•

Lors

qu’il

est p

rêt,

un jo

ueur

fait

un li

ft en

cou

p dr

oit.

• L’

écha

nge

est a

lors

joué

jusq

u’à

ce q

u’il

y ai

t un

vain

queu

r.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Les

lifts

cro

isés

néc

essi

tent

un

mou

vem

ent p

lus

cour

t pou

r fra

pper

le v

olan

t sur

le c

ôté.

Les

lifts

dro

its s

ont u

n pe

u pl

us lo

ngs

afin

de p

lace

r la

raqu

ette

sou

s le

vola

nt.

• Le

s lif

ts h

auts

très

déf

ensi

fs im

pliq

uent

gén

éral

emen

t un

très

long

mou

vem

ent e

t une

plu

s gr

ande

flex

ion

du c

oude

. •

Sim

uler

des

am

ortis

au

filet

si p

ossi

ble

dans

la p

répa

ratio

n du

cou

p.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

atta

ques

au

filet

(kills

) fon

t ra

pide

men

t alle

r le

vola

nt d

e l’a

vant

co

urt a

u m

i-cou

rt ad

vers

e av

ec

une

traje

ctoi

re d

esce

ndan

te. A

vec

les

atta

ques

au

filet

, le

vola

nt p

eut

être

diri

gé d

ans

l’esp

ace

ou s

ur

l’adv

ersa

ire.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

e. L

’atta

que

au fi

let (

kill)

en

reve

rs

Les

atta

ques

au

filet

en

reve

rs s

ont

utilis

ées

dans

l’av

ant c

ourt,

lors

que

le p

oint

d’

impa

ct a

vec

le v

olan

t est

situ

é au

-des

sus

de la

ban

de (z

one

d’at

taqu

e).

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Aj

uste

r la

pris

e po

ur u

ne p

rise

avec

le

po

uce.

• R

elev

er e

t fléc

hir l

e co

ude.

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

de l’

avan

t-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Et

endr

e le

bra

s.•

Faire

une

sup

inat

ion

de l’

avan

t-bra

s.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

de la

raqu

ette

am

ène

le b

ras

à fa

ire u

ne s

upin

atio

n en

se

relâ

chan

t. •

Red

ress

er ra

pide

men

t la

raqu

ette

pour

ant

icip

er le

renv

oi.

Les

atta

ques

au

filet

en

reve

rs s

ont

utilis

ées

pour

tent

er d

e ga

gner

l’éc

hang

e ou

pou

r con

train

dre

l’adv

ersa

ire à

pro

duire

un

renv

oi fa

ible

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

L’A

TTAQ

UE

AU F

ILET

EN

REV

ERS

• Fa

ire l’

ense

mbl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (sh

adow

) ap

rès

dém

onst

ratio

n de

l’en

train

eur,

puis

le fa

ire s

ans

être

diri

gé p

ar l’

entra

ineu

r.•

Faire

un

l’ens

embl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (sh

adow

) les

yeu

x fe

rmés

, pou

r avo

ir un

e se

nsat

ion

du c

oup.

• D

istri

buer

un

vola

nt à

la m

ain

pour

qu’

un jo

ueur

s’e

xerc

e à

faire

une

atta

que

au fi

let (

sans

file

t).•

S’as

sure

r que

le re

lanc

eur e

st e

n sé

curit

é et

que

les

joue

urs

save

nt q

u’ils

ne

doiv

ent p

as fr

appe

r le

vola

nt s

ur lu

i.•

Un

joue

ur a

yant

pou

r but

d’a

ttrap

er le

vol

ant p

eut ê

tre a

jout

é: il

attr

ape

le v

olan

t (à

l’aid

e d’

un tu

be à

vol

ants

?). A

près

avo

ir ra

ttrap

é le

vol

ant,

il le

renv

oie

imm

édia

tem

ent a

u re

lanc

eur,

et le

cyc

le re

com

men

ce.

• R

ecom

men

cer l

’exe

rcic

e ci

-des

sus

avec

un

filet

(plu

s ba

s po

ur d

es jo

ueur

s pl

us je

unes

).

• C

hang

er la

man

ière

de

dist

ribue

r, de

telle

sor

te q

ue le

s jo

ueur

s ch

oisi

ssen

t ent

re l’

atta

que

au fi

let e

t l’a

mor

ti au

file

t.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Près

du

filet

, le

mou

vem

ent e

st tr

ès c

ourt.

Lors

que

le v

olan

t est

pro

che

du fi

let,

il es

t par

fois

néc

essa

ire d

e fra

pper

en

essu

ie-g

lace

» p

our é

vite

r de

touc

her l

e fil

et.

• Pe

nser

à a

ttaqu

er a

u co

rps

de l’

adve

rsai

re, a

ussi

bie

n qu

e dr

oit e

t cro

isé.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

atta

ques

au

filet

(kills

) fon

t ra

pide

men

t alle

r le

vola

nt d

e l’a

vant

co

urt a

u m

i-cou

rt ad

vers

e av

ec

une

traje

ctoi

re d

esce

ndan

te. A

vec

les

atta

ques

au

filet

, le

vola

nt p

eut

être

diri

gé d

ans

l’esp

ace

ou s

ur

l’adv

ersa

ire.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

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P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

f. L’

atta

que

au fi

let (

kill)

en

coup

dro

it

Les

atta

ques

au

filet

en

coup

dro

it so

nt

utilis

ées

dans

l’av

ant c

ourt,

lors

que

le p

oint

d’

impa

ct a

vec

le v

olan

t est

situ

é au

-des

sus

de la

ban

de (z

one

d’at

taqu

e).

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Aj

uste

r la

pris

e po

ur u

ne p

rise

reve

rs.

• Fl

échi

r le

coud

e.•

Faire

une

sup

inat

ion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Av

ance

r le

bras

en

éten

dant

le

co

ude.

Faire

une

pro

natio

n du

bra

s et

de

l’ava

nt-b

ras.

Faire

une

frap

pe p

uiss

ante

ver

s le

bas.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• Pe

ndan

t que

le b

ras

se re

lâch

e,

la

vite

sse

de la

raqu

ette

ent

rain

e un

e

pr

onat

ion

du b

ras.

Red

ress

er ra

pide

men

t la

raqu

ette

pour

ant

icip

er le

renv

oi.

Les

atta

ques

au

filet

en

coup

dro

it so

nt

utilis

ées

pour

tent

er d

e ga

gner

l’éc

hang

e ou

pou

r con

train

dre

l’adv

ersa

ire à

pro

duire

un

renv

oi fa

ible

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

L’A

TTAQ

UE

AU F

ILET

EN

CO

UP

DR

OIT

• Fa

ire l’

ense

mbl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (sh

adow

) ap

rès

dém

onst

ratio

n de

l’en

train

eur,

puis

le fa

ire s

ans

être

diri

gé p

ar l’

entra

ineu

r.•

Faire

un

l’ens

embl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (sh

adow

) les

yeu

x fe

rmés

, pou

r avo

ir un

e se

nsat

ion

du c

oup.

• D

istri

buer

un

vola

nt à

la m

ain

pour

qu’

un jo

ueur

s’e

xerc

e à

faire

une

atta

que

au fi

let (

sans

file

t).•

S’as

sure

r que

le re

lanc

eur e

st e

n sé

curit

é et

que

les

joue

urs

save

nt q

u’ils

ne

doiv

ent p

as fr

appe

r le

vola

nt s

ur lu

i.•

Un

joue

ur a

yant

pou

r but

d’a

ttrap

er le

vol

ant p

eut ê

tre a

jout

é: il

attr

ape

le v

olan

t (à

l’aid

e d’

un tu

be à

vol

ants

?). A

près

avo

ir ra

ttrap

é le

vol

ant,

il le

renv

oie

imm

édia

tem

ent a

u re

lanc

eur,

et le

cyc

le re

com

men

ce.

• R

ecom

men

cer l

’exe

rcic

e ci

-des

sus

avec

un

filet

(plu

s ba

s po

ur d

es jo

ueur

s pl

us je

unes

).

• C

hang

er la

man

ière

de

dist

ribue

r, de

telle

sor

te q

ue le

s jo

ueur

s ch

oisi

ssen

t ent

re l’

atta

que

au fi

let e

t l’a

mor

ti au

file

t.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Près

du

filet

, le

mou

vem

ent e

st tr

ès c

ourt.

Lors

que

le v

olan

t est

pro

che

du fi

let,

il es

t par

fois

néc

essa

ire d

e fra

pper

en

essu

ie-g

lace

» p

our é

vite

r de

touc

her l

e fil

et.

• Pe

nser

à a

ttaqu

er a

u co

rps

de l’

adve

rsai

re, a

ussi

bie

n qu

e dr

oit e

t cro

isé.

13.

INTR

OD

UC

TIO

N A

UX

CO

UPS

DU

MI-C

OU

RTLe

s co

ups

du m

i-cou

rt so

nt d

éfini

s co

mm

e ce

ux jo

ués

à pa

rtir d

e la

zon

e co

nstit

uant

les

deux

-tier

s du

cou

rt. C

ette

zon

e es

t col

orée

en

roug

e da

ns le

dia

gram

me

ci- d

esso

us.

Un

joue

ur s

itué

sur l

a dr

oite

du

cour

t jou

era

les

coup

s du

mi-c

ourt

à pa

rtir d

e ce

tte z

one

roug

e.

Parm

i les

cou

ps d

u m

i-cou

rt ab

ordé

s da

ns la

pré

sent

e pa

rtie,

figu

rent

:

• Le

s dr

ives

en

reve

rs e

t en

coup

dro

it, q

ui p

euve

nt ê

tre jo

ués

en a

ttaqu

e, e

n dé

fens

e ou

en

situ

atio

n ne

utre

(mai

ntie

n de

l’éc

hang

e).

• Le

s bl

ocks

en

reve

rs q

ui p

euve

nt ê

tre jo

ués

en a

ttaqu

e, e

n dé

fens

e ou

en

situ

atio

n ne

utre

(mai

ntie

n de

l’éc

hang

e).

Il ex

iste

bie

n en

tend

u de

s m

omen

ts o

ù ce

s co

ups

sont

joué

s à

parti

r d’a

utre

s zo

nes

du c

ourt

(par

exe

mpl

e, le

s dr

ives

à p

artir

du

fond

de

cour

t). C

epen

dant

, au

débu

t, en

tant

qu

e jo

ueur

ou

en ta

nt q

u’en

train

eur,

il es

t im

porta

nt d

e cl

assi

fier c

es c

oups

sou

s la

rubr

ique

“ co

ups

du m

i-cou

rt’ a

fin d

e bâ

tir d

es fo

ndem

ents

pou

r leu

r exé

cutio

n.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

bloc

ks e

n re

vers

font

alle

r le

vola

nt

du m

i-cou

rt à

l’ava

nt c

ourt

ou a

u m

i-co

urt a

dver

se.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

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NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

a.

Le

bloc

k

Les

bloc

ks e

n re

vers

son

t util

isés

en

situ

atio

ns d

éfen

sive

s, e

n ré

pons

e à

un

smas

h su

r le

corp

s. Il

s so

nt p

rinci

pale

men

t ut

ilisés

en

doub

le e

t moi

ns s

ouve

nt e

n si

mpl

e.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Aj

uste

r la

pris

e po

ur u

ne p

rise

reve

rs.

• Aj

uste

r la

pris

e po

ur u

ne p

rise

avec

le p

ouce

relâ

chée

.•

Avan

cer l

e co

ude.

• Fl

échi

r le

coud

e.•

Diri

ger l

e ta

mis

ver

s le

hau

t (ro

tatio

n

du

bra

s et

de

l’ava

nt-b

ras,

fléc

hir l

e

po

igne

t).

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Et

endr

e le

cou

de.

• G

arde

r le

tam

is ve

rs le

hau

t afin

qu’

il

frapp

e lé

gère

men

t sur

le v

olan

t.•

Pous

ser l

e vo

lant

.•

Sur c

ette

pho

to, l

a jo

ueus

e ef

fect

ue

la

repr

ise

d’ap

puis

ave

c le

pie

d du

coté

du

bras

raqu

ette

(ce

n’e

st p

as

to

ujou

rs p

ossi

ble)

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

de la

raqu

ette

am

ène

le b

ras

à fa

ire u

ne s

upin

atio

n en

se

relâ

chan

t. •

Reve

nir à

la p

rise

droi

te e

t ram

ener

la

ra

quet

te d

evan

t soi

.

Les

bloc

ks e

n re

vers

peu

vent

être

utili

sés

afin

de :

• ré

duire

les

oppo

rtuni

tés

d’at

taqu

e de

l’adv

ersa

ire.

• se

don

ner u

ne o

ppor

tuni

té d

’atta

que

en e

nvoy

ant

le v

olan

t dan

s un

esp

ace

cont

raig

nant

l’adv

ersa

ire à

don

ner u

ne

tra

ject

oire

mon

tant

e à

son

cou

p su

ivant

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U B

LOC

K EN

REV

ERS

• Fa

ire l’

ense

mbl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (sh

adow

) apr

ès d

émon

stra

tion

de l’

entra

ineu

r. •

Faire

l’en

sem

ble

du c

oup

(sha

dow

) san

s êt

re d

irigé

par

l’en

traîn

eur.

• Fa

ire l’

ense

mbl

e du

cou

p sa

ns v

olan

t (s

hado

w) e

n ay

ant l

es y

eux

ferm

és: «

avoi

r la

sens

atio

n co

up »

.

• Fr

appe

r un

vola

nt d

istri

bué

à la

mai

n en

mai

n ha

ute

en fa

isan

t un

bloc

k.

• Se

renv

oyer

le v

olan

t ent

re d

eux

joue

urs

par d

es b

lock

s (s

ans

filet

).

• Le

joue

ur s

itué

dans

l’av

ant c

ourt

frapp

e su

r le

joue

ur s

itué

à m

i-cou

rt qu

i ren

voie

le v

olan

t par

un

bloc

k.•

Rép

éter

l’ex

erci

ce a

vec

quat

re jo

ueur

s se

renv

oyan

t le

vola

nt p

ar d

es b

lock

s: u

n bl

ock

croi

sé p

our r

envo

yer u

n bl

ock

droi

t, et

un

bloc

k dr

oit p

our r

envo

yer u

n bl

ock

croi

sé.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Pour

leve

r le

vola

nt, c

herc

her à

frap

per e

n de

ssou

s et

plu

s fo

rt.•

Pour

un

driv

e, fa

ire u

ne fr

appe

plu

s pl

ate

et p

lus

forte

.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

driv

es e

n re

vers

son

t des

cou

ps

plat

s qu

i fon

t alle

r le

vola

nt d

u m

i-co

urt

au m

i-cou

rt ou

au

fond

de

cour

t ad

vers

e.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

b.

Le d

rive

en re

vers

Les

driv

es e

n re

vers

son

t gén

éral

emen

t ut

ilisés

en

situ

atio

ns n

eutre

s, lo

rsqu

e le

vo

lant

n’e

st n

i ass

ez h

aut p

our a

ttaqu

er

par u

ne tr

ajec

toire

des

cend

ante

, ni a

ssez

ba

s po

ur u

tilis

er d

es c

oups

déf

ensi

fs à

tra

ject

oire

s m

onta

ntes

.

Les

driv

es e

n re

vers

son

t éga

lem

ent

utilis

és lo

rsqu

e le

vol

ant e

st d

irect

emen

t de

vant

soi

.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• M

aint

enir

la p

rise

droi

te p

our l

es

fra

ppes

sur

le c

ôté,

cha

nger

pou

r

la p

rise

avec

le p

ouce

pou

r les

frapp

es d

evan

t soi

(com

me

dans

cet

exem

ple)

. •

Leve

r le

coud

e, l’

avan

cer v

ers

l’ava

nt,

pu

is le

fléc

hir.

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Et

endr

e le

cou

de.

• Fa

ire u

ne s

upin

atio

n de

l’av

ant-b

ras.

• Fr

appe

r le

vola

nt.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• R

edre

sser

rapi

dem

ent l

a ra

quet

te p

ar

un

mou

vem

ent d

e re

bond

et s

e te

nir

pr

êt p

our l

e pr

ocha

in c

oup.

Les

drive

s en

reve

rs p

euve

nt ê

tre u

tilisé

s afi

n de

:

• ré

duire

les

oppo

rtuni

tés

d’at

taqu

e de

l’adv

ersa

ire.

• se

don

ner d

es o

ppor

tuni

tés

d’at

taqu

e

en

frap

pant

le v

olan

t dan

s un

esp

ace

libre

ou

sur l

’adv

ersa

ire.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U D

RIV

E EN

REV

ERS

• Fa

ire le

cou

p sa

ns v

olan

t (s

hado

w) e

n m

ême

tem

ps q

ue l’

entra

ineu

r.•

Faire

le c

oup

sans

vol

ant,

sans

être

diri

gé p

ar l’

entra

îneu

r.•

Fai

re le

cou

p sa

ns v

olan

t, av

ec le

s ye

ux fe

rmés

: «av

oir u

ne s

ensa

tion

du c

oup

».

• Fr

appe

r un

vola

nt s

uspe

ndu

en fa

isan

t un

mou

vem

ent d

e dr

ive

en re

vers

.

• Sa

ns fi

let,

frapp

er u

n vo

lant

dis

tribu

é à

la m

ain

en fa

isan

t un

mou

vem

ent p

lat (

s’as

sure

r que

le v

olan

t soi

t dis

tribu

é lé

gère

men

t sur

le c

ôté

du jo

ueur

qui

frap

pe, d

u

té o

ppos

é au

bra

s ra

quet

te (p

our é

vite

r que

le v

olan

t le

touc

he).

• Le

s jo

ueur

s se

renv

oien

t le

vola

nt s

ans

filet

.

• Au

file

t, le

rela

nceu

r lan

ce le

vol

ant e

n m

ain

haut

e po

ur q

u’il

reto

mbe

imm

édia

tem

ent d

erriè

re le

file

t. L

e jo

ueur

renv

oie

le v

olan

t par

un

driv

e dr

oit o

u cr

oisé

.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Il es

t pos

sibl

e de

faire

un

driv

e en

cro

isan

t le

pied

du

côté

du

bras

raqu

ette

, lor

sque

le v

olan

t est

très

loin

. •

La p

rise

pinc

e pe

ut ê

tre u

tilis

ée p

our f

aire

un

driv

e lo

rsqu

e le

vol

ant e

st s

ur le

côt

é du

joue

ur o

u lo

rsqu

e qu

e ce

lui-c

i veu

t fai

re u

n dr

ive

croi

sé.

• Lo

rsqu

e le

tem

ps e

st in

suffi

sant

, la

pron

atio

n se

ra m

oins

impo

rtant

e: l’

angl

e fo

rmé

par l

e br

as e

t la

raqu

ette

est

plu

s gr

and.

• Le

mou

vem

ent d

u dr

ive

est p

lus

cour

t lor

sque

le c

oup

est f

rapp

é de

vant

soi

.•

Réd

uire

la p

uiss

ance

de

la fr

appe

pou

r fai

re u

n bl

ock

au fi

let.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

driv

es e

n co

up d

roit

sont

des

co

ups

plat

s qu

i fon

t alle

r le

vola

nt d

u m

i-cou

rt a

u m

i-cou

rt ou

au

fond

de

cour

t adv

erse

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

c.

Le d

rive

en c

oup

droi

t

Les

driv

es e

n co

up d

roit

sont

gén

éral

emen

t ut

ilisés

en

situ

atio

ns n

eutre

s, lo

rsqu

e le

vo

lant

n’e

st n

i ass

ez h

aut p

our a

ttaqu

er

par u

ne tr

ajec

toire

des

cend

ante

, ni a

ssez

ba

s po

ur u

tilis

er d

es c

oups

déf

ensi

fs à

tra

ject

oire

s m

onta

ntes

.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• M

aint

enir

la p

rise

droi

te p

our l

es

fra

ppes

sur

le c

ôté,

cha

nger

pou

r la

pris

e re

vers

pou

r les

frap

pes

deva

nt

so

i (co

mm

e da

ns c

et e

xem

ple)

. •

Leve

r le

coud

e et

le fl

échi

r.•

Faire

une

sup

inat

ion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Fléc

hir l

e po

igne

t.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Et

endr

e le

cou

de.

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Frap

per d

evan

t soi

(pris

e re

vers

) ou

sur l

e cô

té.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

rota

tion

de l’

avan

t-bra

s co

ntin

ue

ap

rès

l’impa

ct.

• R

edre

sser

rapi

dem

ent l

a ra

quet

te e

n

pr

évis

ion

du p

roch

ain

coup

.

Les

drive

s en

cou

p dr

oit p

euve

nt ê

tre

utilis

és a

fin d

e :

• ré

duire

les

oppo

rtuni

tés

d’at

taqu

e de

l’adv

ersa

ire.

• se

don

ner d

es o

ppor

tuni

tés

d’at

taqu

e

en

frap

pant

le v

olan

t dan

s un

esp

ace

libre

ou

sur l

’adv

ersa

ire.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER- E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U D

RIV

E EN

CO

UP

DR

OIT

• Fa

ire le

cou

p sa

ns v

olan

t (s

hado

w) e

n m

ême

tem

ps q

ue l’

entra

ineu

r.•

Faire

le c

oup

sans

vol

ant,

sans

être

diri

gé p

ar l’

entra

îneu

r.•

Fai

re le

cou

p sa

ns v

olan

t, av

ec le

s ye

ux fe

rmés

: «av

oir u

ne s

ensa

tion

du c

oup

».

• Fr

appe

r un

vola

nt s

uspe

ndu

en fa

isan

t un

mou

vem

ent d

e dr

ive

en c

oup

droi

t.

• Sa

ns fi

let,

frapp

er u

n vo

lant

dis

tribu

é à

la m

ain

en fa

isan

t un

mou

vem

ent p

lat (

s’as

sure

r que

le v

olan

t soi

t dis

tribu

é lé

gère

men

t sur

le c

ôté

du jo

ueur

qui

frap

pe, d

u

té d

u br

as ra

quet

te p

our é

vite

r que

le v

olan

t le

touc

he).

• Le

s jo

ueur

s se

renv

oien

t le

vola

nt s

ans

filet

.

• Au

file

t, le

rela

nceu

r lan

ce le

vol

ant e

n m

ain

haut

e po

ur q

u’il

reto

mbe

imm

édia

tem

ent d

erriè

re le

file

t. L

e jo

ueur

renv

oie

le v

olan

t par

un

driv

e dr

oit o

u cr

oisé

.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Il es

t pos

sibl

e d’

utilis

er la

pris

e re

vers

pou

r fai

re u

n dr

ive

lors

que

le v

olan

t est

loin

dev

ant s

oi.

• Lo

rsqu

e le

tem

ps e

st in

suffi

sant

, la

pron

atio

n se

ra m

oins

impo

rtant

e: l’

angl

e fo

rmé

par l

e br

as e

t la

raqu

ette

est

plu

s gr

and.

• R

édui

re la

pui

ssan

ce d

e la

frap

pe p

our f

aire

un

bloc

k au

file

t.

14.

INTR

OD

UC

TIO

N A

UX

CO

UPS

DU

FO

ND

DE

CO

URT

Les

coup

s du

fond

de

cour

t son

t défi

nis

com

me

ceux

joué

s à

parti

r du

tiers

arri

ère

du c

ourt.

Cet

te z

one

est c

olor

ée e

n ro

uge

dans

le d

iagr

amm

e ci

- des

sous

. Un

joue

ur s

itué

sur l

a dr

oite

du

cour

t jou

era

les

coup

s du

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de

cour

t à p

artir

de

cette

zon

e ro

uge.

Parm

i les

cou

ps d

u fo

nd d

e co

urt a

bord

és d

ans

la p

rése

nte

parti

e, fi

gure

nt :

• Le

s dé

gage

men

ts e

n co

up d

roit,

qui

peu

vent

être

offe

nsifs

, déf

ensi

fs o

u ne

utre

s (m

aint

ien

de l’

écha

nge)

.•

Les

smas

hes

en c

oup

droi

t qui

son

t offe

nsifs

.•

Les

amor

tis d

e fo

nd d

e co

urt e

n co

up d

roit,

qui

peu

vent

être

offe

nsifs

, déf

ensi

fs o

u ne

utre

s (m

aint

ien

de l’

écha

nge)

. •

Les

déga

gem

ents

en

reve

rs q

ui s

ont d

éfen

sifs

.•

Les

amor

tis e

n re

tard

en

coup

dro

it et

en

reve

rs q

ui s

ont n

eutre

s (m

aint

ien

de l’

écha

nge)

.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

déga

gem

ents

font

alle

r le

vola

nt

du fo

nd d

e co

urt v

ers

le fo

nd d

e co

urt

adve

rse.

Les

déga

gem

ents

offe

nsifs

ont

un

e ha

uteu

r jus

te a

u-de

ssus

de

la

raqu

ette

de

l’adv

ersa

ire. L

a pl

upar

t de

s dé

gage

men

ts d

éfen

sifs

son

t lé

gère

men

t plu

s ha

uts.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

a.

Le d

égag

emen

t en

coup

dro

it

Les

déga

gem

ents

son

t util

isés

lors

que

le

joue

ur e

st s

itué

en fo

nd d

e co

urt.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• R

aque

tte p

rête

au-

dess

us d

e

la

tête

.•

Leve

r le

bras

situ

é en

ava

nt.

• Se

teni

r de

profi

l.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• D

épla

cer l

a ja

mbe

arri

ère

et la

met

tre

en

ava

nt.

• Po

usse

r la

hanc

he a

rrièr

e en

ava

nt.

• Le

ver e

t ava

ncer

l’ép

aule

et m

ettre

le

co

ude

en a

rrièr

e.•

Faire

une

sup

inat

ion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Le b

ras

avan

t con

trôle

la ro

tatio

n du

corp

s.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Tend

re le

bra

s po

ur fr

appe

r le

vola

nt

de

man

ière

pui

ssan

te a

u-de

ssus

ou

légè

rem

ent d

evan

t l’é

paul

e du

côt

é

du

bra

s ra

quet

te.

• La

jam

be a

rrièr

e pa

sse

deva

nt

(a

près

l’im

pact

).

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• La

vite

sse

de la

raqu

ette

am

ène

le b

ras

à fa

ire u

ne p

rona

tion

en s

e

re

lâch

ant.

• Le

pie

d ar

rière

dev

ient

le p

ied

avan

t.

Les

déga

gem

ents

font

recu

ler l

’adv

ersa

ire,

donn

ant a

insi

des

oppo

rtuni

tés

en a

vant

cou

rt.

Les

déga

gem

ents

offe

nsifs

ont

pou

r but

d’

envo

yer l

e vo

lant

der

rière

l’adv

ersa

ire, d

e le

m

ettre

sou

s pr

essio

n, e

t de

le c

ontra

indr

e à

faire

un

renv

oi p

lus

faib

le.

Les

déga

gem

ents

déf

ensif

s pe

rmet

tent

aux

jo

ueur

s qu

i le fr

appe

nt d

’avo

ir pl

us d

e te

mps

po

ur re

trouv

er d

e l’é

quilib

re e

t se

repl

acer

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER :

EXER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U D

EGAG

EMEN

T EN

CO

UP

DR

OIT

• Te

nir l

a ra

quet

te a

u «

T ».

• Te

nir l

e vo

lant

au-

dess

us o

u lé

gère

men

t dev

ant l

’épa

ule

situ

ée d

u cô

té d

u br

as ra

quet

te.

• Pl

acer

le m

anch

e de

la ra

quet

te s

ur le

côt

é du

vol

ant.

• Av

ec u

ne ro

tatio

n de

l’av

ant-b

ras,

frap

per l

e vo

lant

.

• Su

spen

dre

un v

olan

t à u

ne h

aute

ur à

laqu

elle

il p

ourra

être

frap

pé d

e m

aniè

re re

lâch

ée.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t la

pris

e dr

oite

.•

Leve

r le

bras

et p

lace

r le

tam

is s

ur le

vol

ant.

• Fa

ire u

ne ro

tatio

n de

l’av

ant-b

ras

afin

que

le m

anch

e so

it di

rigé

vers

le v

olan

t.•

Form

er u

n an

gle

entre

l’av

ant-b

ras

et la

raqu

ette

.•

Faire

une

rota

tion

en s

ens

inve

rse

(et f

rapp

er le

vol

ant).

• Su

spen

dre

un v

olan

t à u

ne h

aute

ur à

laqu

elle

il p

ourra

être

frap

pé d

e m

aniè

re re

lâch

ée.

• Te

nir l

a ra

quet

te a

vec

la p

rise

droi

te.

• pr

endr

e un

e po

sitio

n de

pro

fil e

t rel

âché

e.

• Po

usse

r la

hanc

he a

rrièr

e ve

rs l’

avan

t, le

ver e

t ava

ncer

le c

oude

, pui

s fa

ire u

ne ro

tatio

n de

l’av

ant-b

ras

pour

le d

esso

us d

u gr

ip v

ers

le v

olan

t. Fo

rmer

un

angl

e

en

tre l’

avan

t-bra

s et

la ra

quet

te.

• Fa

ire u

ne ro

tatio

n en

sen

s in

vers

e, a

ttein

dre

et fr

appe

r le

vola

nt.

• Su

spen

dre

un v

olan

t à u

ne h

aute

ur à

laqu

elle

il p

ourra

être

frap

pé d

e m

aniè

re re

lâch

ée.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t la

pris

e dr

oite

.•

Se te

nir p

rêt d

e m

aniè

re re

lâch

ée e

t fai

re u

n pa

s en

arri

ère

pour

pre

ndre

app

ui s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Pous

ser d

e m

aniè

re e

xplo

sive

en

haut

eur e

t en

avan

t sur

la ja

mbe

arri

ère.

Saut

er e

t fra

pper

le ta

mis

con

tre le

vol

ant.

• Fa

ire u

n m

ouve

men

t de

jam

bes,

pui

s se

réce

ptio

nner

sur

le p

ied

arriè

re, p

uis

pose

r rap

idem

ent l

e pi

ed a

vant

.

• R

ecom

men

cer l

’un

des

exer

cice

s ci

-des

sus

avec

un

vola

nt d

istri

bué

à la

mai

n.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Ret

arde

r ou

« te

nir »

la fr

appe

ent

re le

sw

ing

arriè

re e

t le

swin

g av

ant p

eut f

eint

er l’

adve

rsai

re e

t affe

cter

ses

dép

lace

men

ts.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

smas

hes

font

alle

r le

vola

nt d

u fo

nd d

e co

urt v

ers

le m

i-cou

rt ad

vers

e.

Les

smas

hes

peuv

ent ê

tre fr

appé

s da

ns u

n es

pace

libr

e ou

sur

l’a

dver

saire

.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

b.

Le s

mas

h en

cou

p dr

oit

Le s

mas

h es

t util

isé

pour

don

ner u

ne

traje

ctoi

re d

esce

ndan

te a

u vo

lant

à p

artir

de

la z

one

d’at

taqu

e.

LA P

REP

ARAT

ION

• PR

ISE

V•

Se te

nir p

rêt d

e m

aniè

re

re

lâch

ée.

• Fa

ire u

n pa

s en

arri

ère

pour

met

tre le

poi

ds s

ur la

jam

be

ar

rière

, se

teni

r de

profi

l.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Sa

uter

et c

omm

ence

r la

rota

tion

en

l’a

ir, re

leve

r et a

vanc

er le

cou

de, f

aire

une

supi

natio

n de

l’av

ant-b

ras

• Fo

rmer

un

angl

e en

tre le

bra

s et

la

ra

quet

te.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• C

ontin

uer l

a ro

tatio

n en

l’ai

r, él

ance

r

la tê

te d

e la

raqu

ette

de

man

ière

puis

sant

e (fa

ire u

ne p

rona

tion

de

l’a

vant

-bra

s).

• Le

ver l

e br

as p

our f

rapp

er le

vol

ant.

L’im

pact

a li

eu d

evan

t l’é

paul

e de

frapp

e.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• Te

rmin

er la

rota

tion

et s

e

cept

ionn

er.

• Le

relâ

chem

ent p

erm

et d

e co

ntin

uer

la

rota

tion

de l’

avan

t-bra

s.•

La ra

quet

te re

ste

deva

nt s

oi.

Le s

mas

h en

cou

p dr

oit e

st u

n co

up u

tilis

é po

ur te

nter

de

gagn

er l’

écha

nge

ou p

our

cont

rain

dre

l’adv

ersa

ire à

un

renv

oi tr

ès

faib

le.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

U S

MAS

H E

N C

OU

P D

RO

IT

• To

us le

s ex

erci

ces

de b

ase

pour

un

coup

en

mai

n ha

ute

ont u

n in

térê

t pou

r effe

ctue

r un

smas

h en

cou

p dr

oit.

• Su

spen

dre

un v

olan

t à u

ne h

aute

ur à

laqu

elle

il p

ourra

être

frap

pé d

e m

aniè

re re

lâch

ée.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t une

pris

e dr

oite

.•

Se te

nir p

rêt d

e m

aniè

re re

lâch

ée e

t fai

re u

n pa

s en

arri

ère

pour

pre

ndre

app

ui s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Pous

ser d

e m

aniè

re e

xplo

sive

et e

n av

ant s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Saut

er e

t lan

cer l

a tê

te d

e ra

quet

te v

ers

le v

olan

t •

Frap

per l

e vo

lant

dev

ant s

oi e

t don

ner u

ne tr

ajec

toire

des

cend

ante

au

vola

nt.

• La

ncer

la ja

mbe

ava

nt, s

e ré

cept

ionn

er s

ur le

pie

d ar

rière

, pui

s po

ser r

apid

emen

t le

pied

ava

nt.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t une

pris

e dr

oite

.•

Se te

nir p

rêt d

e m

aniè

re re

lâch

ée e

t fai

re u

n pa

s en

arri

ère

pour

pre

ndre

app

ui s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

En m

ain

bass

e, u

n re

lanc

eur l

ance

un

vola

nt h

aut e

n l’a

ir.•

Pous

ser d

e m

aniè

re e

xplo

sive

et e

n av

ant s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Saut

er e

t lan

cer l

a tê

te d

e ra

quet

te v

ers

le v

olan

t •

Frap

per l

e vo

lant

dev

ant s

oi e

t lui

don

ner u

ne tr

ajec

toire

des

cend

ante

.

• R

ecom

men

cer l

’exe

rcic

e ci

-des

sus

avec

un

vola

nt d

istri

bué

à la

raqu

ette

.•

Ajou

ter d

es c

ible

s afi

n d’

enco

urag

er fr

appe

s pl

us d

esce

ndan

tes

et p

lus

préc

ises

.

• Sm

ash

– bl

ock

– bl

ock

– lif

t.

• Fa

ire s

ets

en s

impl

e et

en

doub

le. L

orsq

ue l’

écha

nge

est g

agné

par

un

smas

h, o

u pa

r le

coup

sui

vant

le s

mas

h, le

joue

ur m

arqu

e tro

is p

oint

s au

lieu

d’u

n.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Varie

r la

vite

sse

des

smas

hs p

our f

eint

er l’

adve

rsai

re e

t cré

er u

n co

ntre

tem

ps d

ans

le re

nvoi

.•

Frap

per l

e sm

ash

dans

un

espa

ce li

bre

ou s

ur l’

adve

rsai

re.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

amor

tis fo

nt a

ller

le v

olan

t du

fond

de

cour

t ver

s l’a

vant

cou

rt ad

vers

e. A

vec

les

amor

tis p

lus

long

s,

le v

olan

t ret

ombe

just

e ap

rès

la li

gne

de s

ervi

ce c

ourt.

Ave

c le

s am

ortis

pl

us c

ourts

, le

vola

nt re

tom

be e

ntre

la

lign

e de

ser

vice

cou

rt et

le fi

let.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

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P

QU

E FA

UT-

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NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

c.

L’am

orti

en c

oup

droi

t

Les

amor

tis s

ont u

tilis

és d

ans

la z

one

d’at

taqu

e du

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de

cour

t.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te.

• R

aque

tte p

rête

au-

dess

us d

e

la

tête

.•

Leve

r le

bras

situ

é en

ava

nt.

• Se

met

tre d

e pr

ofil.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• D

épla

cer l

e pi

ed a

rrièr

e et

le m

ettre

en a

vant

.•

Pous

ser l

a ha

nche

arri

ère

vers

l’ava

nt. D

épla

cer l

’épa

ule

et le

cou

de

ve

rs l’

arriè

re.

• Fa

ire u

ne s

upin

atio

n du

bra

s et

de

l’ava

nt-b

ras.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Tend

re le

bra

s po

ur fr

appe

r le

vola

nt

de

man

ière

pui

ssan

te a

u-de

ssus

ou lé

gère

men

t dev

ant l

’épa

ule

frapp

euse

. •

Just

e av

ant l

a fra

ppe,

la ro

tatio

n du

bras

s’a

rrête

: po

usse

r le

vola

nt.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• Le

pie

d ar

rière

dev

ient

le p

ied

avan

t à

la

réce

ptio

n.

Les

amor

tis s

ont u

tilis

és p

our :

• se

don

ner d

es o

ppor

tuni

tés

en fo

nd d

e

co

urt a

dver

se.

• dé

séqu

ilibre

r l’a

dver

saire

.•

amen

er l’

adve

rsai

re à

leve

r le

vola

nt.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES A

L’A

MO

RTI E

N C

OU

P D

RO

IT

Tous

les

exer

cice

s de

bas

e po

ur u

n co

up e

n m

ain

haut

e on

t un

inté

rêt p

our e

ffect

uer u

n am

orti

en c

oup

droi

t.

• Su

spen

dre

un v

olan

t à u

ne h

aute

ur à

laqu

elle

il p

ourra

être

frap

pé d

e m

aniè

re re

lâch

ée.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t une

pris

e dr

oite

.•

Se te

nir p

rêt d

e m

aniè

re re

lâch

ée p

our u

n co

up a

u-de

ssus

de

la tê

te e

t fai

re u

n pa

s en

arri

ère

pour

pre

ndre

app

ui s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Pous

ser d

e m

aniè

re e

xplo

sive

en

haut

eur

et e

n av

ant s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Saut

er e

t ava

ncer

le ta

mis

; pu

is, r

alen

tir la

tête

de

la ra

quet

te ju

ste

avan

t de

frapp

er le

vol

ant.

• Te

nir l

a ra

quet

te e

n ut

ilisan

t la

pris

e dr

oite

.•

Se te

nir d

e m

aniè

re re

lâch

ée p

our u

n co

up a

u-de

ssus

de

la tê

te e

t fai

re u

n pa

s en

arri

ère

pour

pre

ndre

app

ui s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

En m

ain

bass

e, u

n re

lanc

eur l

ance

un

vola

nt h

aut d

ans

les

airs

.•

Pous

ser d

e m

aniè

re e

xplo

sive

et e

n av

ant s

ur la

jam

be a

rrièr

e.•

Saut

er e

t lan

cer l

a tê

te d

e ra

quet

te v

ers

le v

olan

t; pu

is, r

alen

tir la

tête

de

la ra

quet

te ju

ste

avan

t la

frapp

e.

• R

ecom

men

cer l

’exe

rcic

e ci

-des

sus

avec

un

vola

nt d

istri

bué

à la

raqu

ette

.•

Ajou

ter d

es c

ible

s afi

n d’

amen

er le

s jo

ueur

s à

faire

des

frap

pes

plus

des

cend

ante

s et

plu

s pr

écis

es.

• Am

orti

– li

ft –

amor

ti –

lift.

• Fa

ire d

es s

ets

en

sim

ple

et e

n do

uble

. Lor

sque

l’éc

hang

e es

t gag

né p

ar u

n am

orti,

ou

par l

e co

up a

près

l’am

orti,

le jo

ueur

mar

que

trois

poi

nts

au li

eu d

’un.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

L’ex

empl

e ci

-des

sus

décr

it un

am

orti

fein

té, o

ù l’e

xplo

sivi

té e

t la

rapi

dité

de

la tê

te d

e la

raqu

ette

au

cour

s de

s pr

emiè

res

étap

es d

éséq

uilib

rent

l’ad

vers

aire

en

l’am

enan

t à s

’atte

ndre

à u

n dé

gage

men

t ou

à un

sm

ash.

• Es

saye

r les

frap

pes

coup

ées

de d

roite

à g

auch

e et

de

gauc

he à

dro

ite a

fin d

’éla

rgir

la g

amm

e de

s fe

inte

s po

ur le

s co

ups

en m

ain

haut

e.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

amor

tis e

n co

up d

roit

en re

tard

fo

nt a

ller l

e vo

lant

du

fond

de

cour

t à la

pa

rtie

avan

t du

mi-c

ourt

adve

rse,

en

le

ram

enan

t ver

s le

milie

u du

cou

rt.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

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NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

d.

L’am

orti

en c

oup

droi

t en

reta

rd

Les

amor

tis e

n co

up d

roit

en re

tard

so

nt g

énér

alem

ent u

tilis

és e

n si

tuat

ions

fens

ives

, lor

sque

le v

olan

t se

trouv

e de

rrièr

e so

i, su

r le

côté

, du

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cou

p dr

oit.

LA P

REP

ARAT

ION

• Te

nir l

a ra

quet

te a

vec

la tê

te

de

la ra

quet

te a

u-de

ssus

de

la m

ain.

• Fl

échi

r le

coud

e.•

Tour

ner l

a ra

quet

te d

ans

la m

ain

pour

une

pris

e av

ec le

pouc

e (to

urne

r dav

anta

ge p

our

fra

pper

cro

isé)

.

LE S

WIN

G A

RR

IER

E

• Fa

ire u

ne s

upin

atio

n du

bra

s et

de

l’ava

nt-b

ras.

• G

arde

r le

coud

e flé

chi.

LE S

WIN

G A

VAN

T

• Et

endr

e le

bra

s (re

lâch

é).

• Fa

ire u

ne p

rona

tion

du b

ras

et d

e

l’a

vant

-bra

s.•

Che

rche

r à m

ettre

la m

ain

raqu

ette

sous

le v

olan

t.•

Just

e av

ant l

a fra

ppe,

rédu

ire la

rota

tion

du b

ras

et p

ouss

er le

vol

ant.

• Le

poi

nt d

’impa

ct e

st lé

gère

men

t

derri

ère

le jo

ueur

.

LE S

UIV

I DU

CO

UP

• Te

rmin

er le

mou

vem

ent d

e po

ussé

e

du

vol

ant.

• Se

ser

vir d

u su

ivi d

u co

up p

our s

e

re

plac

er ra

pide

men

t fac

e au

file

t.

Les

amor

tis e

n co

up d

roit

en re

tard

son

t ut

ilisés

pou

r ré

duire

la

pres

sion

en

rédu

isan

t la

capa

cité

de

l’adv

ersa

ire à

faire

un

e at

taqu

e en

:

• re

ndan

t le

jeu

près

du

filet

plu

s di

ffici

le•

Réd

uisa

nt l’

angl

e de

renv

oi d

e

l’a

dver

saire

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER: E

XER

CIC

ES P

RAT

IQU

ES IN

TRO

DU

CTI

FS A

L’A

MO

RTI

DE

CO

UP

DR

OIT

EN

RET

ARD

• Fa

ire le

cou

p sa

ns v

olan

t (s

hado

w),

en m

ême

tem

ps q

ue l’

entra

ineu

r.•

Faire

le c

oup

sans

vol

ant,

sans

être

diri

gé p

ar l’

entra

îneu

r. Fa

ire le

s m

ouve

men

ts d

u co

up s

ans

vola

nt (s

hado

w),

en a

yant

les

yeux

ferm

és: «

avoi

r une

sen

satio

n du

coup

».

• Se

teni

r de

profi

l par

rapp

ort à

un

filet

ou

un m

ur.

• Fa

ire le

cou

p, s

ans

vola

nt (s

hado

w).

• U

tilis

er le

file

t ou

le m

ur p

our m

aint

enir

la tê

te d

e la

raqu

ette

au

dess

ous

du n

ivea

u de

la m

ain

pend

ant q

u’el

le s

e te

nd v

ers

l’ava

nt.

• Su

spen

dre

un v

olan

t.•

Se te

nir d

e te

lle s

orte

que

le v

olan

t soi

t lég

èrem

ent d

erriè

re o

u à

côté

.•

Alle

r ver

s le

vol

ant e

t le

frapp

er.

• Se

repl

acer

en

posi

tion

de d

émar

rage

.

• D

istri

buer

ave

c un

e ra

quet

te u

n vo

lant

par

-des

sus

le fi

let.

• Se

reto

urne

r et s

e m

ettre

en

posi

tion

de fr

appe

. •

Frap

per l

e vo

lant

.•

Se re

tour

ner p

our s

e re

met

tre e

n fa

ce d

u fil

et.

• D

istri

buer

un

autre

vol

ant.

CO

NSE

ILS

ET V

ARIA

NTE

S•

Essa

yer d

e ch

ange

r de

pris

e po

ur fa

ire d

e tra

ject

oire

s dr

oite

s ou

cro

isée

s en

fonc

tion

de la

pos

ition

du

tam

is.

LA D

IREC

TIO

N D

U C

OU

P

Les

déga

gem

ents

en

reve

rs fo

nt a

ller

le v

olan

t du

fond

de

cour

t ver

s le

fond

de

cou

rt ad

vers

e.

LES

SITU

ATIO

NS

OU

UTI

LISE

R L

E C

OU

P

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

LES

RAI

SON

S D

’UTI

LISE

R L

E C

OU

P

e.

Le d

égag

emen

t en

reve

rs

Les

déga

gem

ents

en

reve

rs s

ont u

tilis

és e

n si

tuat

ion

neut

re o

u dé

fens

ive.

LA P

REP

ARAT

ION

• Pr

ise

droi

te o

u pr

ise

pinc

e

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15. RESUME : 1ER FACTEUR DE PERFORMANCE : LES TECHNIQUES DE FRAPPELes points abordés dans la partie sur les techniques de frappe sont les suivants :

• les principes biomécaniques de base qui sont la base d’une frappe correcte ;• les exercices destinés à améliorer la manière d’attraper et de lancer ;• les différents types de prise de raquette au badminton ainsi que la description des exercices pratiques destinés à les améliorer.• les différents coups du badminton, en précisant:

o l’endroit où ils sont joués, o les situations dans lesquelles ils sont joués, o les raisons pour lesquelles ils sont joués, o leur forme, o la manière de faire des exercices pratiques qui y sont relatifs.

Etant donné que les variantes et les feintes sont des outils tactiques très importants pour un joueur de badminton, encourager les expériences, en particulier les frappes coupées en main haute et les effets donnés au volant au filet. Les méthodes de base de présentation de ces techniques ont été données ; elles seront développées en détails dans le manuel des entraineurs de la BWF, niveau 2.

Les parties les plus étroitement liées du présent manuel sont :

• les habiletés motrices et corporelles,• la conception d’exercices pratiques progressifs.

Ci-dessous, une courte série de questions à choix multiples qui permettront d’évaluer les informations retenues dans cette partie sur les techniques de frappe.

16. AUTO-EVALUATION- TECHNIQUES DE FRAPPES

1 La prise qui doit être utilisée pour un dégagement en coup droit est :

2 Avant les frappes, les prises de raquette doivent être :

3 Au cours du swing arrière pour un coup en main haute en coup droit, le coude doit :

4 Pour les services courts, on frappe :

5 Le swing arrière pour un lift en coup droit correspond mieux à la phrase suivante:

6 Le point d’impact pour un coup en main haute en revers est :

7 La prise de raquette pour un coup en main haute en revers est :

La prise avec le pouce

La prise pince

La prise V

La prise fixe

Relâchées

Serrées

Détachées

Courtes

Rester bas

S’écarter du corps

Se déplacer autour de la tête

Aller vers le haut et avancer

Un volant hors de la main

Un volant lâché

Un volant lancé

Un volant vacillant

Swing à partir de l’épaule

Atteindre le volant, fléchir le poignet et faire une supination de l’avant-bras.

Placer la tête de la raquette derrière soi.

Pousser le volant.

Devant le joueur

Légèrement derrière le joueur

Au même niveau que le joueur

Au-dessus de la tête du joueur

La prise avec le pouce

La prise pince

La prise V

La prise fixe

8 Pour frapper un amorti au filet en coup droit, la tête de la raquette doit être :

9 Pour donner le plus d’effet au volant au filet, frapper :

10 Pour un coup en main haute en coup droit, afin d’avoir une plus grande puissance, durant la phase de préparation, se tenir :

Au même niveau que la main

Au-dessus de la tête

Sous la main

Derrière la main

De droite à gauche

De gauche à droite

De droite à gauche (en coup droit), de gauche à droite (en revers)

De gauche à droite (en coup droit), de droite à gauche (en revers)

De profil et ramener le pied arrière en avant

En position parallèle (au filet)

De profil, faire un pas en arrière pour prendre appui sur la jambe arrière.

De profil, les deux pieds immobiles

MODULE 83EME FACTEUR DE PERFORMANCE : LA TACTIQUE

01. Définition du badminton 13202. Les « situations tactiques» au badminton 13203. L’importance de «prendre le volant tôt» au badminton 13204. Définition de la tactique 13305. L’entraînement des habiletés tactiques 13406. Les aptitudes à poser des questions 13407. La position de base 13608. Les tactiques en simple 13709. Les tactiques en double 14710. Les tactiques en mixte 16711. Questions d’auto-évaluation 182

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables de:

• donner une définition du badminton, ainsi que le but de ce jeu;• définir la tactique en identifiant les concepts clés;• proposer des exercices pratiques de base afin de développer les aptitudes à comprendre les conditions tactiques et à décider de réponses appropriées:

1. le simple ; 2. le double (homme et dame) 3. le double mixte.

01. DEFINITION DU BADMINTONLe badminton est :

• un jeu avec un filet.• joué sur un court rectangulaire.• un jeu dans lequel les frappes sont effectuées de volée avec des échanges commençant par un service en main basse.

Le but du jeu est de marquer des points en :

• faisant tomber le volant dans la partie adverse du court• forçant l’adversaire à frapper le volant hors des limites de la surface du court• forçant l’adversaire à frapper le volant dans le filet • Toucher l’adversaire avec le volant

02. LES «SITUATIONS TACTIQUES» AU BADMINTONPour être performant au badminton, les joueurs doivent gérer trois grands types de situations :

• l’attaque, • les situations neutres, • la défense.

Ces situations dépendent de la hauteur du volant lors de la frappe, ainsi que de la proximité du filet. Ces situations sont représentées dans l’illustration ci-dessous.

03. L’IMPORTANCE DE « PRENDRE LE VOLANT TOT » AU BADMINTONFrapper le volant « tôt » en terme de hauteur et de distance au filet demande au joueur de :

• être le plus souvent en situations d’attaque avec plus d’opportunités d’envoyer le volant dans le court adverse avec une trajectoire descendante ;• être capable d’exercer d’avantage de pression sur l’adversaire en lui donnant moins de temps ;• avoir plusieurs possibilités de coups à jouer.

Pour réussir au badminton, les joueurs devront décider du type de coup à jouer, en fonction notamment de la situation dans laquelle ils se trouvent: situation d’attaque, situation neutre ou de défense

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

Avoir conscience de la tactique, c’est principalement être capable d’analyser chaque situation sur le court, tandis que la prise de décision est la réaction résultant de cette analyse. Les deux éléments qui constituent la tactique sont davantage détaillés dans le tableau ci-dessous.

• Utiliser efficacement la largeur• Utiliser efficacement la longueur• Utiliser efficacement la hauteur

• Ses forces • Ses faiblesses.• Connaître sa position sur le court.• Etre conscient de son état d’équilibre.

• Les décisions préalables aux matchs, par exemple la mise en place d’un plan de jeu.• Les décisions prises pendant le match, par exemple un changement de tactique en fonction du résultat des échanges précédents.• Les décisions prises pendant l’échange, par exemple sur l’anticipation du renvoi de l’adversaire.

• Ses points forts.• Ses points faibles.• Ses intentions.

• Est-ce que ma force de frappe peut me permettre de gagner ?

• Ses forces • Ses faiblesses • Quelle est sa position sur le court ?

04. DEFINITION DE LA TACTIQUE La tactique peut être définie comme:

«La capacité de prendre des décisions efficaces en fonction de la conscience qu’on a de la situation»

Cette définition nous permet de constater que la tactique comporte deux composantes liées entre elles

05. L’ENTRAINEMENT DES HABILETES TACTIQUES Il existe deux types d’entraînement très efficaces pour développer les capacités tactiques des joueurs.

LES EXERCICES DESTINES A RESOUDRE DES PROBLEMES

Pour répondre tactiquement aux défis posés par leurs adversaires, les joueurs doivent développer leur capacité à résoudre des problèmes, augmentant de la sorte leurs habiletés tactiques.Les exercices pratiques demandant aux joueurs de trouver des solutions tactiques par eux-mêmes sont dans ce domaine, très efficace.

06. LES APTITUDES A POSER DES QUESTIONSToujours donner aux joueurs des réponses à défis proposés, réduit en réalité leur capacité à se développer sur le plan tactique, car l’entraîneur résout les problèmes à leur place. Pour cela, développer les aptitudes à poser des questions permet aux joueurs d’améliorer leurs capacités à résoudre les problèmes par ce que cela les encourage à trouver eux-mêmes des réponses.

LA CONSCIENCE DE LA TACTIQUE (ANALYSER)

LA PRISE DE DECISION (REAGIR)

L’ESPACE SOI-MEME L’ADVERSAIRE LA VITESSE LE PARTENAIRE

07. LA POSITION DE BASELa «position de base» peut être définie comme :

«La position sur le court à partir de laquelle le joueur est le mieux à même de réagir aux renvois de son adversaire.»

D’autres informations clés sur la position de base :

• la position de base peut être partout sur le court, et n’est pas un point précis ; • en position de base, le joueur fait une reprise d’appui en fonction du moment où l’adversaire frappe le volant.

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bas

e, te

lles

que

l’util

isat

ion

de l’

espa

ce, l

’exp

loita

tion

de s

es p

oint

s fo

rts e

t des

faib

less

es

de l’

adve

rsai

re, e

tc. D

u fa

it de

leur

s ap

titud

es p

lus

élev

ées

en v

itess

e et

en

puis

sanc

e, le

sim

ple

hom

me

est g

énér

alem

ent p

lus

offe

nsif,

impl

iqua

nt u

ne u

tilis

atio

n m

oind

re d

es

déga

gem

ents

, la

rech

erch

e de

traj

ecto

ires

desc

enda

ntes

et l

’util

isat

ion

plus

impo

rtant

e du

ser

vice

cou

rt.

Le s

impl

e da

me

requ

iert

plus

de

patie

nce

pour

con

stru

ire d

es o

ppor

tuni

tés

d’at

taqu

e.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le re

tour

de

serv

ice

long

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le re

tour

d’u

n se

rvic

e lo

ng

Lors

que

l’on

reto

urne

un

bon

serv

ice lo

ng e

n sim

ple

dam

e, d

es d

égag

emen

ts o

ffens

ifs p

lus

plat

s, c

omm

e ce

lui jo

ué p

ar le

joue

ur é

loig

né s

ur c

ette

pho

to,

peuv

ent ê

tre u

tilisé

s po

ur p

ress

er e

t dés

tabi

liser

l’a

dver

saire

. Le

s dé

gage

men

ts d

roits

son

t plu

s fa

ciles

à s

uivr

e qu

e le

s dé

gage

men

ts c

roisé

s. L

es

déga

gem

ents

don

nent

éga

lem

ent

plus

de

tem

ps a

u re

ceve

ur p

our r

éagi

r au

pro

chai

n co

up.

Si le

ser

vice

long

est

trop

cou

rt, d

es s

mas

hs p

euve

nt

être

utili

sés

effic

acem

ent.

Les

smas

hs d

roits

son

t pl

us fa

ciles

à s

uivr

e qu

e le

s c

roisé

s.

Les

amor

tis d

e fo

nd d

e co

urt p

euve

nt é

gale

men

t être

ut

ilisés

pou

r atta

quer

un

serv

ice lo

ng tr

op c

ourt.

Les

am

ortis

cro

isés

sont

une

bon

ne v

aria

nte

au s

mas

h dr

oit.

Tout

efoi

s, il

faut

être

con

scie

nt q

u’un

e pl

us

gran

de d

istan

ce e

st re

quise

pou

r le

suivi

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n m

atch

en

sim

ple

où le

s jo

ueur

s se

rven

t cha

cun

dix

fois

. Les

éch

ange

s so

nt jo

ués

com

me

d’ha

bitu

de, m

ais

deux

poi

nts

sont

attr

ibué

s si

un

écha

nge

est r

empo

rté e

n ut

ilisan

t un

coup

par

ticul

ier (

un d

égag

emen

t dro

it pa

r exe

mpl

e) e

st u

tilis

ée p

our l

e re

tour

de

serv

ice.

Cec

i peu

t être

util

isé

pour

faire

pre

ndre

cons

cien

ce d

e l’u

tilis

atio

n ef

ficac

e de

s di

ffére

nts

reto

urs

de s

ervi

ce.

• Le

s jo

ueur

s tra

vaille

nt e

n gr

oupe

s de

troi

s et

l’un

d’e

ntre

eux

se

tient

hor

s du

cou

rt. L

es d

eux

autre

s jo

ueur

s jo

uent

en

sim

ple

norm

alem

ent j

usqu

’à c

inq

poin

ts. S

i un

joue

ur re

mpo

rte l’

écha

nge

avec

un

reto

ur d

e se

rvic

e en

sm

ash,

ou

avec

le c

oup

d’ap

rès,

il re

mpo

rte le

mat

ch. P

ar c

onsé

quen

t, le

joue

ur q

ui

se

pat

ient

e, a

ura

son

tour

si :

o l’u

n de

s jo

ueur

atte

int c

inq

poin

ts -

le p

erda

nt s

era

rem

plac

é;

o

l’un

des

joue

urs

rem

porte

l’éc

hang

e pa

r un

smas

h en

gui

se d

e re

tour

ou

par c

oup

d’ap

rès.

• Le

s jo

ueur

s ne

peu

vent

util

iser

que

deu

x co

ups

pour

le re

tour

(par

exe

mpl

e, u

n dé

gage

men

t dro

it et

un

amor

ti cr

oisé

). En

deh

ors

de c

ette

con

sign

e, le

s

jo

ueur

s jo

uent

nor

mal

emen

t. A

la fi

n, l’

entra

ineu

r dis

cute

ave

c ch

aque

joue

ur d

e l’e

ffica

cité

de

ses

reto

urs

au c

ours

du

mat

ch.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Les

serv

ices

cou

rts e

n si

mpl

e

Les

serv

ices

cou

rts, s

urto

ut le

s se

rvic

es c

ourts

en

reve

rs s

ont

beau

coup

util

isés

en

sim

ple

hom

me.

Le

s se

rvic

es c

ourts

en

coup

dro

it so

nt p

lus

utilis

és c

omm

e va

riant

e en

si

mpl

e da

me.

Les

ser

vice

s co

urts

pe

uven

t con

train

dre

l’adv

ersa

ire à

le

ver l

e vo

lant

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Les

serv

ices

cou

rts e

n si

mpl

e

Les

serv

ices

cou

rts e

n si

mpl

e so

nt g

énér

alem

ent e

ffect

ués

au c

entre

du

cour

t afin

de

rédu

ire le

s an

gles

de

reto

ur d

u re

ceve

ur.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• M

ettre

des

cib

les

des

deux

côt

és d

u fil

et, p

rès

de l’

avan

t de

la z

one

de s

ervi

ce e

t ver

s le

cen

tre d

u co

urt.

Les

joue

urs

serv

ent à

tour

de

rôle

et

le

gag

nant

est

le jo

ueur

qui

touc

he le

plu

s la

cib

le e

n tro

is m

inut

es. C

e je

u pe

ut ê

tre a

dapt

é, le

s ga

gnan

ts s

’affr

onta

nt e

ntre

eux

pou

r tro

is m

inut

es

su

pplé

men

taire

s.•

Faire

un

mat

ch e

n si

mpl

e où

seu

ls le

s se

rvic

e co

urts

son

t aut

oris

és. L

e re

ceve

ur d

oit c

omm

ence

r l’é

chan

ge à

par

tir d

e sa

pos

ition

nor

mal

e de

réce

ptio

n et

ne

pas

enfre

indr

e le

s rè

gles

en

antic

ipan

t ava

nt le

ser

vice

. Les

joue

urs

peuv

ent s

ervi

r à to

ur d

e rô

le a

fin q

ue c

haqu

e jo

ueur

pra

tique

un

nom

bre

égal

de

serv

ices

. Com

me

varia

nte,

le s

ervi

ce v

ers

le c

entre

et v

ers

le jo

ueur

doi

t être

enc

oura

gé.

Com

me

varia

nte,

les

serv

ices

cou

rts p

euve

nt ê

tre d

irigé

s ve

rs le

rece

veur

. C

eci p

eut g

êner

son

reto

ur d

e se

rvic

e fa

vori.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le re

tour

du

serv

ice

cour

t en

sim

ple

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le re

tour

du

serv

ice

cour

t en

sim

ple

Les

amor

tis a

u fil

et p

euve

nt ê

tre e

ffica

ces

pour

con

train

dre

l’adv

ersa

ire à

fa

ire u

n lif

t que

l’on

peu

t atta

quer

. Pen

ser à

:

• le

pre

ndre

tôt ;

• si

mul

er u

n lif

t ;•

donn

er u

n ef

fet a

u vo

lant

;•

utilis

er le

cen

tre p

our c

ouvr

ir le

s an

gles

de

reto

ur.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• Pl

acer

une

mar

que

à m

i-che

min

ent

re le

file

t et l

e ce

ntre

du

cour

t. Fa

ire u

n m

atch

en

sim

ple

où s

euls

les

serv

ices

cou

rts s

ont a

utor

isés

. Un

arbi

tre

di

t «fa

ute»

lors

qu’u

n re

tour

de

serv

ice

est

frapp

é ap

rès

la m

arqu

e. C

ette

situ

atio

n en

cour

age

le re

ceve

ur à

pre

ndre

le v

olan

t tôt

lors

qu’il

reto

urne

un

serv

ice

cour

t en

sim

ple.

• Fa

ire u

n m

atch

nor

mal

, mai

s ac

cord

er u

n po

int d

e bo

nus

lors

qu’u

n éc

hang

e es

t rem

porté

par

un

reto

ur d

e se

rvic

e pa

rticu

lier.

Moi

ns d

’erre

urs

sont

com

mis

es a

vec

les

reto

urs

en li

ft qu

’ave

c le

s am

ortis

au

file

t. C

herc

her à

met

tre l’

adve

rsai

re s

ous

pres

sion

en

envo

yant

le v

olan

t de

rrièr

e lu

i et d

ans

les

coin

s du

fond

de

cour

t. Po

ur y

par

veni

r•

pren

dre

le v

olan

t tôt

;•

sim

uler

un

amor

ti au

file

t ;•

utilis

er ju

ste

asse

z de

hau

teur

afin

que

l’ad

vers

aire

ne

puis

se p

as

at

tein

dre

le v

olan

t;•

vise

r les

coi

ns d

u fo

nd d

e co

urt.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Le s

ervi

ce te

ndu

en s

impl

e

Les

serv

ices

tend

us s

ont u

tilis

és

en s

impl

e co

mm

e va

riant

e,

en p

artic

ulie

r pou

r sur

pren

dre

l’adv

ersa

ire a

près

une

sér

ie d

e se

rvic

es c

ourts

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce te

ndu

en s

impl

e

Le b

ut d

u se

rvic

e te

ndu

est d

e dé

séqu

ilibre

r le

rece

veur

lors

qu’il

reto

urne

le

vola

nt.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

Faire

un

mat

ch e

n si

mpl

e où

seu

ls le

s se

rvic

es te

ndus

et c

ourts

son

t aut

oris

és, a

vec

un p

oint

de

bonu

s ac

cord

é si

l’éc

hang

e es

t rem

porté

lors

qu’u

n se

rvic

e te

ndu

a é

té e

ffect

ué a

u dé

but d

e l’é

chan

ge.

Les

serv

ices

tend

us s

ont s

ouve

nt e

ffect

ués

sur l

es c

ôtés

afin

d’e

ssay

er d

e co

ntra

indr

e l’a

dver

saire

à fa

ire u

n re

tour

dro

it pr

évis

ible

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

si

mpl

e

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

si

mpl

e

S’il

y a

désé

quilib

re e

t tra

ject

oire

des

cend

ante

, re

cher

cher

un

bon

angl

e et

bon

ne p

réci

sion

. Pou

r ce

la, r

édui

re la

pui

ssan

ce s

era

utile

et d

onne

ra

égal

emen

t au

rece

veur

plu

s de

tem

ps p

our s

e re

plac

er p

our l

e co

up d

’apr

ès.

Les

déga

gem

ents

dro

its p

euve

nt ê

tre u

tilis

és e

n gu

ise

de re

tour

d’u

n se

rvic

e te

ndu

sur l

es c

ôtés

, en

se

conc

entra

nt s

ur la

long

ueur

de

la fr

appe

. Le

s dé

gage

men

ts d

onne

nt p

lus

de te

mps

pou

r le

repl

acem

ent.

Faire

atte

ntio

n da

ns l’

utilis

atio

n de

s re

tour

s cr

oisé

s po

ur u

n se

rvic

e te

ndu

surto

ut e

n ca

s de

séqu

ilibre

, car

il e

st d

iffici

le d

e le

s su

ivre

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• C

omm

ence

r un

écha

nge

par u

n se

rvic

e te

ndu,

un

coup

dro

it do

nt la

traj

ecto

ire e

st d

esce

ndan

te e

t un

bloc

k cr

oisé

. Ens

uite

, con

tinue

r l’é

chan

ge.

• C

omm

ence

r par

un

serv

ice

tend

u, u

n dé

gage

men

t dro

it, p

uis

cont

inue

r l’é

chan

ge.

• Fa

ire u

n m

atch

les

joue

urs

font

des

ser

vice

s te

ndus

à to

ur d

e rô

le. A

ttrib

uer d

es p

oint

s de

bon

us p

our u

n éc

hang

e re

mpo

rté p

ar u

n re

tour

parti

culie

r (pa

r exe

mpl

e un

sm

ash

droi

t). L

es re

ceve

urs

doiv

ent s

e te

nir l

eur p

ositi

on n

orm

ale

et n

e pa

s an

ticip

er. O

n pe

ut d

eman

der a

ux re

ceve

urs

de

mar

rer v

ers

l’ava

nt.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Le je

u ne

utre

en

sim

ple

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le je

u ne

utre

en

sim

ple

(1)

En s

impl

e, il

y a

des

mom

ents

d’é

chan

ges

aucu

n jo

ueur

n’e

st c

laire

men

t offe

nsif.

Pen

dant

ces

riode

s d

e je

u ne

utre

, les

deu

x jo

ueur

s do

iven

t ch

erch

er à

dép

lace

r l’a

dver

saire

sur

le c

ourt

afin

d’ex

ploi

ter t

out e

spac

e qu

’il cr

ée.

La p

atie

nce

est u

n él

émen

t im

porta

nt a

u co

urs

de c

es p

hase

s ne

utre

s de

jeu.

Dan

s l’e

nsem

ble,

les

traje

ctoi

res

droi

tes

perm

ette

nt

de re

ster

plu

s en

con

trôle

, car

le re

plac

emen

t est

pl

us p

roch

e du

lieu

de

la fr

appe

. Bie

n en

tend

u,

ceci

n’in

terd

it pa

s le

s fra

ppes

cro

isée

s, m

ais

on

doit

s’as

sure

r, lo

rsqu

’on

les

utilis

e, d

e po

uvoi

r ré

agir

au re

nvoi

de

l’adv

ersa

ire.

Util

iser

les

coin

s du

cou

rt pe

ndan

t le

jeu

neut

re a

fin

d’am

ener

l’ad

vers

aire

à s

e dé

plac

er.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• Fa

ire d

es é

chan

ges

où le

s jo

ueur

s so

nt e

ncou

ragé

s à

utilis

er u

n po

urce

ntag

e él

evé

de tr

ajec

toire

s dr

oite

s, s

uivi

s pa

r une

pér

iode

de

jeu

norm

al. E

nsui

te,

l’e

ntra

ineu

r con

duit

une

disc

ussi

on s

ur le

s po

ssib

les

avan

tage

s et

inco

nvén

ient

s de

s tra

ject

oire

s dr

oite

s et

cro

isée

s.•

Deu

x jo

ueur

s fo

nt u

n m

atch

en

sim

ple,

cha

que

joue

ur é

tant

obs

ervé

par

un

parte

naire

. L’

obse

rvat

eur n

ote

com

bien

de

frapp

es d

estin

ées

à at

tein

dre

le

fo

nd d

e co

urt (

lifts

et d

égag

emen

ts) a

urai

ent a

ttein

t le

coul

oir d

e fo

nd e

n ca

s de

non

renv

oi. L

e co

mpt

e re

ndu

est f

ait a

ux jo

ueur

s ap

rès

la re

ncon

tre (p

ar

ex

empl

e, 8

dég

agem

ents

sur

15

sont

reto

mbé

s da

ns le

cou

loir

de fo

nd).

Les

joue

urs

font

un

autre

mat

ch a

fin d

’am

élio

rer l

eurs

sco

res.

• Fa

ire u

n je

u où

des

zon

es s

ont m

arqu

ées

dans

les

coin

s du

cou

rt. F

aire

un

mat

ch o

ù le

s vo

lant

s re

tom

bant

hor

s de

ces

zon

es s

ont d

écla

rés

faut

e.

L’

entra

ineu

r déb

riefe

cet

exe

rcic

e et

évo

que

les

situ

atio

ns o

ù l’u

tilis

atio

n de

ces

zon

es p

ourra

it ne

pas

être

app

ropr

iée

(con

sulte

r la

proc

hain

e pa

rtie)

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Le je

u ne

utre

en

sim

ple

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le je

u ne

utre

en

sim

ple

(2)

Cont

re d

es jo

ueur

s qu

i ne

se re

plac

ent p

as b

ien

aprè

s ch

aque

frap

pe, p

ense

r utili

ser l

es lo

ngue

s di

stan

ces

ou d

iago

nale

s su

r le

cour

t. Fa

ire a

ttent

ion

cepe

ndan

t; ce

tte ta

ctiq

ue:

• im

pliq

ue d

es fr

appe

s cr

oisé

es, p

ar c

onsé

quen

t

s’ass

urer

de

pouv

oir c

ouvr

ir la

répo

nse

éven

tuel

le

pour

rait

ne p

as ê

tre a

ppro

prié

e fa

ce à

un

adve

rsai

re a

yant

une

bon

ne v

itess

e en

ligne

dro

ite

Amen

er le

joue

ur à

cha

nger

de

dire

ctio

n pe

ut c

onst

ituer

une

bon

ne ta

ctiq

ue p

our l

e dé

séqu

ilibre

r. C

eci p

eut i

mpl

ique

r qu’

un jo

ueur

: •

fass

e un

dép

lace

men

t à 9

0 de

grés

(com

me

ci- d

essu

s).

• re

tour

ne a

u m

ême

coin

Parfo

is, j

ouer

pré

cisé

men

t au

filet

mai

s lé

gère

men

t pl

us lo

in d

ans

le c

ourt

peut

être

util

e po

ur e

nlev

er

à l’

adve

rsai

re to

ute

poss

ibilit

é de

joue

r des

cou

ps

à ef

fet

au fi

let (

spin

). Pe

nser

à c

erta

ins

mom

ents

à

joue

r au

cent

re d

u co

urt,

afin

de p

erm

ettre

de

couv

rir le

s an

gles

de

renv

oi d

e la

mêm

e m

aniè

re.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n si

mpl

e en

tre d

eux

joue

urs.

Dem

ande

r à l’

un d

es jo

ueur

s d’

empl

oyer

une

tact

ique

qui

am

ène

l’adv

ersa

ire à

faire

aut

ant q

ue p

ossi

ble,

de

long

ues

dist

ance

s en

dia

gona

le.

Dem

ande

r à l’

autre

joue

ur d

e de

vine

r de

quel

le ta

ctiq

ue il

s’a

git e

t de

la c

ontre

r de

man

ière

adé

quat

e. A

la fi

n de

la

re

ncon

tre, l

es jo

ueur

s di

scut

ent à

pro

pos

de la

tact

ique

et d

e so

n ef

ficac

ité re

lativ

e fa

ce à

des

type

s d’

adve

rsai

res

diffé

rent

s.•

Faire

un

sim

ple

entre

deu

x jo

ueur

s. D

eman

der à

l’un

des

joue

urs

d’em

ploy

er u

ne ta

ctiq

ue q

ui a

mèn

e l’a

dver

saire

aut

ant q

ue p

ossi

ble,

à re

tour

ner

da

ns le

mêm

e co

in. D

eman

der à

l’au

tre jo

ueur

de

devi

ner d

e qu

elle

tact

ique

il s

’agi

t et d

e la

con

trer d

e m

aniè

re a

déqu

ate.

A la

fin

de la

renc

ontre

, les

joue

urs

disc

uten

t à p

ropo

s de

la ta

ctiq

ue e

t de

son

effic

acité

rela

tive

face

à d

es ty

pes

d’ad

vers

aire

s di

ffére

nts.

• Fa

ire u

n je

u en

sim

ple

où la

zon

e av

ant d

u co

urt (

du fi

let à

la li

gne

de s

ervi

ce c

ourt)

est

hor

s je

u. P

lace

r deu

x m

arqu

es s

épar

ées

d’en

viro

n 3

mèt

res

au c

entre

du

cour

t. Le

s jo

ueur

s do

iven

t exé

cute

r tou

s le

s co

ups

au fi

let d

ans

cette

zon

e. A

la fi

n de

la re

ncon

tre, l

es jo

ueur

s di

scut

ent à

pro

pos

du je

u

lo

in d

u fil

et e

t de

l’util

isat

ion

du c

entre

du

cour

t.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

L’at

taqu

e en

sim

ple

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

L’at

taqu

e en

sim

ple

Dép

lace

r un

joue

ur lo

in d

’une

zon

e de

faib

less

e,

puis

atta

quer

cet

te z

one,

peu

t être

une

tact

ique

ut

ile. D

ans

l’exe

mpl

e ci

-des

sus,

le jo

ueur

frap

pe

d’ab

ord

les

autre

s co

ins

pour

exp

loite

r la

zone

av

ant c

ôté

coup

dro

it du

cou

rt ad

vers

e.

Une

fois

qu’

une

oppo

rtuni

té d

’atta

que

a ét

é cr

éée,

la

vite

sse

de l’

écha

nge

augm

ente

très

sou

vent

.

Dan

s l’e

xem

ple

ci-d

essu

s, le

joue

ur d

u fo

nd

répo

nd à

un

lift c

ourt

par u

n dé

plac

emen

t arri

ère

rapi

de e

t une

pui

ssan

te fr

appe

à tr

ajec

toire

de

scen

dant

e.

Plus

l’ad

vers

aire

est

sou

s pr

essi

on, p

lus

il fa

ut

avan

cer s

a ba

se. D

ans

l’exe

mpl

e ci

-des

sus,

le

joue

ur a

joué

de

faço

n pr

écis

e et

pré

coce

un

amor

ti au

file

t qui

a m

is l’

adve

rsai

re s

ous

pres

sion

; pa

r con

séqu

ent,

il re

ste

vers

l’av

ant.

Un

lift d

u jo

ueur

du

fond

ser

ait t

rès

haut

et

man

quer

ait d

e pr

ofon

deur

. Le

joue

ur a

su

ffisa

mm

ent d

e te

mps

pou

r rec

uler

si b

esoi

n et

lu

i per

met

de

rest

er a

vanc

é et

de

cher

cher

une

op

portu

nité

d’a

ttaqu

e au

file

t.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

mat

ch o

ù un

poi

nt d

e bo

nus

est a

ttrib

ué e

n ca

s de

vic

toire

ave

c un

e fra

ppe

dans

une

zon

e pa

rticu

lière

du

cour

t ou

avec

le c

oup

d’ap

rès.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n fo

nd d

e co

urt e

n si

mpl

e

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se e

n fo

nd d

e co

urt e

n si

mpl

e

Lors

que

le v

olan

t se

trouv

e e

n fo

nd d

e co

urt d

erriè

re u

n jo

ueur

, un

déga

gem

ent a

vec

une

bonn

e lo

ngue

ur p

eut l

e ra

men

er d

ans

l’éch

ange

. Les

gage

men

ts c

rois

és p

euve

nt é

gale

men

t être

util

isés

, mai

s ils

son

t plu

s ris

qués

, car

plu

s di

ffici

les

à fra

pper

ave

c la

long

ueur

requ

ise

et il

est

plu

s di

ffici

le d

e se

repl

acer

pou

r le

coup

d’a

près

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Le jo

ueur

A fr

appe

le v

olan

t à p

artir

d’u

n co

in p

roch

e du

file

t, ve

rs le

joue

ur B

qui

se

trouv

e en

mi-c

ourt.

La

frapp

e es

t lé

gère

men

t cro

isée

par

rapp

ort à

la

posi

tion

du jo

ueur

B.

L’éc

hang

e co

ntin

ue a

insi

jusq

u’à

ce q

ue le

joue

ur A

déc

ide

d’ex

écut

er u

n lif

t dro

it pl

at e

n fo

nd d

e co

urt.

Le jo

ueur

B ré

pliq

ue a

lors

av

ec u

n dé

gage

men

t ou

un a

mor

ti de

fond

de

cour

t et l

’éch

ange

con

tinue

. Cet

exe

rcic

e pr

atiq

ue p

eut ê

tre a

mél

ioré

en

conc

evan

t des

déb

uts

diffé

rent

s po

ur l’

écha

nge

– to

ut c

oup

qui

am

èner

a un

joue

ur à

exé

cute

r une

frap

pe lé

gère

men

t der

rière

lui e

n fo

nd d

e co

urt.

Lors

que

le v

olan

t se

trouv

e d

erriè

re u

n jo

ueur

en

fond

de

cour

t, un

am

orti

de fo

nd d

e co

urt p

eut l

e ra

men

er d

ans

l’éch

ange

. C

eci a

l’av

anta

ge d

e ré

duire

la c

apac

ité d

e l’a

dver

saire

à a

ttaqu

er. L

’am

orti

de fo

nd d

e co

urt d

oit

être

un

peu

plus

pro

fond

afin

de

limite

r la

capa

cité

de

l’adv

ersa

ire à

joue

r pr

ès d

u fil

et. U

n am

orti

en re

vers

peu

t éga

lem

ent ê

tre u

tilis

é de

la m

ême

man

ière

. Les

am

ortis

cro

isés

peu

vent

éga

lem

ent ê

tre u

tilis

és c

omm

e va

riant

e, to

utef

ois

ils s

ont p

lus

diffi

cile

s à

suiv

re.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se à

mi-c

ourt

en s

impl

e.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se à

mi-c

ourt

en s

impl

e.

Un

bloc

k cr

oisé

pou

r déf

endr

e un

sm

ash

droi

t ren

d le

sui

vi p

lus

diffi

cile

pou

r le

joue

ur q

ui s

mas

he.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

• D

eux

joue

urs

com

men

cent

un

écha

nge

et c

réen

t une

situ

atio

n da

ns l

aque

lle le

jou

eur A

peu

t exé

cute

r un

smas

h dr

oit.

Le jo

ueur

B d

oit

pr

incip

alem

ent r

envo

yer l

e sm

ash

droi

t par

un

bloc

k cr

oisé

(pos

sibilit

é do

nnée

d’u

tilise

r occ

asio

nnel

lem

ent u

n au

tre c

oup)

. Les

joue

urs

cont

inue

nt

l’é

chan

ge p

ar la

sui

te.

• D

eux

joue

urs

com

men

cent

un

écha

nge

et c

réen

t une

situ

atio

n da

ns la

quel

le l

e jo

ueur

A p

eut e

xécu

ter u

n sm

ash

croi

sé. L

e jo

ueur

B d

oit

pr

inci

pale

men

t ren

voye

r le

sm

ash

croi

sé p

ar u

n bl

ock

droi

t (po

ssib

ilité

donn

ée d

’util

iser

occ

asio

nnel

lem

ent u

n au

tre c

oup)

. Ens

uite

, les

joue

urs

cont

inue

nt l’

écha

nge.

Un

bloc

k dr

oit p

our d

éfen

dre

un s

mas

h cr

oisé

rend

le s

uivi

plu

s di

ffici

le p

our

le jo

ueur

qui

sm

ashe

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se d

ans

l’ava

nt c

ourt

en

sim

ple

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se d

ans

l’ava

nt c

ourt

en

sim

ple

Dan

s l’a

vant

cou

rt, le

s lif

ts d

oive

nt a

voir

une

bonn

e lo

ngue

ur e

t être

suf

fisam

men

t hau

ts p

our p

asse

r par

-des

sus

la ra

quet

te d

e l’a

dver

saire

et d

onne

r as

sez

de te

mps

au

joue

ur l’

ayan

t effe

ctué

de

se re

plac

er. I

l est

plu

s fa

cile

de

se re

plac

er a

près

des

lifts

dro

its q

ue d

es li

fts c

rois

és, é

tant

don

né q

ue la

po

sitio

n de

bas

e po

ur c

ouvr

ir le

cou

p d’

aprè

s es

t plu

s pr

oche

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

mat

ch e

n si

mpl

e où

seu

ls le

s lif

ts d

roits

son

t per

mis

. Apr

ès u

n se

t, ch

ange

r et a

utor

iser

à la

fois

les

lifts

dro

its e

t les

lifts

cro

isés

. Ens

uite

, dis

cute

r à

prop

os d

e l’u

tilis

atio

n de

ces

cou

ps e

n si

mpl

e.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e da

me

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e da

me

(1)

En d

oubl

e da

me,

la s

erve

use

sert

près

du

« T

» su

r le

cour

t, ta

ndis

que

sa

parte

naire

se

tient

au

cent

re d

u m

i-cou

rt.

Les

serv

ices

cou

rts s

ont g

énér

alem

ent d

irigé

s ve

rs

le c

entre

pou

r cou

per l

es tr

ajec

toire

s po

ssib

les

de

reto

ur.

• C

omm

e va

riant

e, le

s se

rvic

es c

ourts

peu

vent

égal

emen

t être

diri

gés

vers

la re

ceve

use.

Cet

te

ta

ctiq

ue p

eut g

êner

son

reto

ur d

e se

rvic

e fa

vori.

• D

e m

aniè

re o

ccas

ionn

elle

, on

peut

ser

vir

lo

ng v

ers

les

coul

oirs

laté

raux

. Cet

te s

traté

gie

s’av

ère

plus

risq

ué é

tant

don

né q

u’el

le e

xpos

e

la

pai

re a

u se

rvic

e à

un re

tour

dro

it da

ns

l’e

spac

e lib

re.

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

Faire

un

dou

ble

dam

e où

seu

ls le

s se

rvic

es c

ourts

son

t per

mis

. Le

s re

ceve

uses

doi

vent

:

• re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

• ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;•

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt à

la tê

te d

e la

ser

veus

e) ;

• aj

uste

r leu

r pos

ition

de

réce

ptio

n (c

’est

-à-d

ire lé

gère

men

t plu

s lo

in, l

égèr

emen

t plu

s au

cen

tre) ;

• pl

acer

leur

s ra

quet

tes

dans

des

pos

ition

s d

iffér

ente

s en

pos

ition

d’a

ttent

e (p

lus

larg

e su

r en

coup

dro

it, d

evan

t soi

ou

plus

larg

e en

le re

vers

).

Les

serv

euse

s do

iven

t var

ier l

es e

ndro

its v

ers

lesq

uels

elle

s se

rven

t en

fonc

tion

des

diffé

rent

es p

ositi

ons

et d

u pl

acem

ent d

e la

raqu

ette

de

la re

ceve

use.

09.

LES

TAC

TIQ

UES

EN

DO

UBL

E

INTR

OD

UC

TIO

N

Le d

oubl

e ho

mm

e et

le d

oubl

e da

me

ont p

lusi

eurs

car

acté

ristiq

ues

com

mun

es. E

n pa

rticu

lier,

dans

les

deux

dis

cipl

ines

, les

joue

urs

se p

lace

nt l’

un d

evan

t et l

’aut

re d

erriè

re

pour

l’at

taqu

e et

côt

e à

côte

pou

r la

défe

nse.

Tou

tefo

is, l

e do

uble

hom

me

a te

ndan

ce à

être

plu

s ex

plos

if av

ec le

dég

agem

ent u

tilis

é re

lativ

emen

t rar

emen

t. L

a ca

paci

à se

rvir

et à

reto

urne

r effi

cace

men

t est

cru

cial

e en

dou

ble

hom

me.

Le

doub

le d

ame

est m

oins

exp

losi

f et c

ompo

rte p

lus

d’éc

hang

es p

atie

nts

dest

inés

à c

asse

r la

défe

nse

adve

rse.

Les

plu

s lo

ngs

écha

nges

ont

tend

ance

à s

’obs

erve

r en

doub

le d

ame.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e da

me

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e da

me

(2)

Aprè

s le

ser

vice

cou

rt, la

ser

veus

e do

it ch

erch

er à

co

uvrir

tous

les

reto

urs

au fi

let.

Elle

doi

t éga

lem

ent c

herc

her à

ant

icip

er l

es

reto

urs

pous

sés

vers

le m

i-cou

rt ou

le fo

nd d

e co

urt.

Cec

i im

pliq

ue g

énér

alem

ent l

e ch

oix

d’un

té à

cou

vrir.

La p

arte

naire

de

la s

erve

use

est r

espo

nsab

le d

e la

co

uver

ture

des

reto

urs

vers

le m

i-cou

rt et

le fo

nd

de c

ourt.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER :

EXEM

PLES

Faire

un

doub

le d

ame

où s

euls

les

serv

ices

cou

rts s

ont p

erm

is L

es re

ceve

uses

doi

vent

:

• re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

• ob

éir a

ux rè

gles

et n

e pa

s an

ticip

er la

frap

pe ;

• fa

ire d

es re

tour

s se

nsés

(par

exe

mpl

e, n

e pa

s fra

pper

fort

cont

re l

a tê

te d

e la

ser

veus

e).

Les

poin

ts s

ont a

ttrib

ués

com

me

d’ha

bitu

de. T

oute

fois

, si

l’équ

ipe

qui s

ert g

agne

l’éc

hang

e pa

r son

troi

sièm

e co

up, e

lle m

arqu

e de

ux p

oint

s.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Rec

evoi

r le

s se

rvic

es c

ourts

Le d

oubl

e da

me

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

Le d

oubl

e da

me

(1)

Lors

que

la re

ceve

use

reto

urne

un

serv

ice

au fi

let,

elle

doi

t che

rche

r à d

omin

er le

file

t et r

envo

yer l

es

proc

hain

s a

mor

tis a

u fil

et p

ar d

es a

ttaqu

es a

u fil

et.

Les

reto

urs

de

serv

ice

droi

ts d

irigé

s ve

rs le

m

i-cou

rt do

iven

t être

sui

vis

d’un

e te

ntat

ive

d’in

terc

eptio

n de

tout

3èm

e co

up d

roit.

De

la m

ême

faço

n, e

n jo

uant

un

reto

ur d

roit

vers

le

fond

de

cour

t, la

rece

veus

e do

it ch

erch

er à

in

terc

epte

r tou

t 3èm

e cou

p dr

oit.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER :

EXEM

PLES

Faire

un

doub

le d

ame

où s

eul l

e se

rvic

e co

urt e

st p

erm

is L

es re

ceve

uses

doi

vent

:

• ef

fect

uer l

es re

tour

s à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

• ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;•

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt co

ntre

la tê

te d

e la

ser

veus

e).

Les

poin

ts s

ont a

ttrib

ués

com

me

d’ha

bitu

de. T

oute

fois

, si l

’équ

ipe

qui r

eçoi

t gag

ne l’

écha

nge

par l

e 4e

cou

p, e

lle m

arqu

e de

ux p

oint

s.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Rec

evoi

r le

s se

rvic

es c

ourts

Le d

oubl

e da

me

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

en

doub

le d

ame

(2)

La re

ceve

use

pour

rait

choi

sir d

’atta

quer

au

corp

s de

la p

arte

naire

de

la

serv

euse

, auq

uel c

as, e

lle d

oit s

e pr

épar

er à

cou

vrir

les

deux

côt

és d

’un

éven

tuel

3èm

e cou

p.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n do

uble

dam

e où

seu

ls le

s se

rvic

es c

ourts

son

t per

mis

. Les

rece

veus

es d

oive

nt :

o ef

fect

uer

les

reto

urs

à p

artir

de

la p

ositi

on n

orm

ale;

o ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant

pas

le s

ervi

ce ;

o ef

fect

uer d

es re

tour

s se

nsés

(par

exe

mpl

e, n

e pa

s fra

pper

for

t co

ntre

la tê

te d

e la

ser

veus

e).

Les

poin

ts s

ont

attri

bués

com

me

d’ha

bitu

de. T

oute

fois

, si

l’équ

ipe

qui r

eçoi

t gag

ne l’

écha

nge

par

le 4

e c

oup

de l’

écha

nge,

elle

mar

que

deux

poi

nts.

• Fa

ire u

n do

uble

dam

e, m

ais

aucu

n éc

hang

e ne

doi

t alle

r au-

delà

du

5èm

e co

up. A

près

cin

q co

ups,

l’éc

hang

e es

t arrê

té e

t le

poin

t attr

ibué

à l’

équi

pe e

n

at

taqu

e/qu

i con

trôle

l’éc

hang

e. Q

uelq

ues

let p

euve

nt s

urve

nir.

Lors

que

la re

ceve

use

effe

ctue

un

reto

ur in

appr

oprié

, elle

pou

rrait

être

co

ntra

inte

à re

cule

r pou

r se

met

tre à

côt

é de

sa

parte

naire

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e da

me

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e da

me

Les

serv

ices

tend

us p

euve

nt ê

tre u

tilis

és c

omm

e va

riant

e afi

n d’

amen

er la

rece

veus

e à

recu

ler

et la

con

train

dre

à fra

pper

le v

olan

t alo

rs q

u’el

le

est d

éséq

uilib

rée.

Les

ser

vice

s su

r les

côt

é so

nt

souv

ent p

lus

diffi

cile

s à

gére

r pou

r le

rece

veur

, su

rtout

sur

le c

oup

droi

t.

Les

serv

ices

tend

us s

ur le

s cô

tés

ent

raîn

ent

souv

ent u

n re

tour

dro

it pr

évis

ible

qui

peu

t être

an

ticip

é pa

r la

parte

naire

de

la s

erve

use.

Aprè

s un

ser

vice

tend

u su

r les

côt

és q

ui a

cl

aire

men

t dés

équi

libré

la re

ceve

use,

la s

erve

use

pour

rait

choi

sir d

e re

ster

pro

che

du fi

let,

un

déga

gem

ent c

rois

é en

long

ueur

éta

nt p

eu

prob

able

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

mat

ch a

vec

un

pour

cent

age

de s

ervi

ces

tend

us s

upér

ieur

à la

nor

mal

e. D

es p

oint

s de

bon

us s

ont a

ttrib

ués

à l’é

quip

e qu

i ser

t lor

squ’

elle

rem

porte

les

écha

nges

ave

c un

ser

vice

ten

du.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

do

uble

dam

e

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

do

uble

dam

e

Si le

ser

vice

tend

u es

t effe

ctué

sur

le c

ôté

et q

ue

la re

ceve

use

est é

quilib

rée,

faire

un

smas

h su

r la

joue

use

en fa

ce o

u en

tre le

s de

ux jo

ueus

es. U

n am

orti

ent

re le

s de

ux jo

ueus

es e

st é

gale

men

t une

va

riant

e in

tére

ssan

te.

Si le

ser

vice

tend

u es

t fai

t ver

s le

cen

tre e

t que

la

joue

use

est é

quilib

rée,

faire

un

smas

h su

r la

serv

euse

qui

recu

le o

u en

tre le

s de

ux jo

ueus

es.

Un

amor

ti en

tre le

s de

ux jo

ueus

es e

st é

gale

men

t un

e op

tion.

Pour

le re

tour

d’u

n se

rvic

e te

ndu

ayan

t dé

séqu

ilibré

la re

ceve

use,

pen

ser à

em

ploy

er u

n de

mi-s

mas

h, u

n am

orti,

ou

un d

égag

emen

t dro

it,

coup

s qu

i don

nent

plu

s de

tem

ps à

la re

ceve

use

pour

retro

uver

son

équ

ilibre

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER :

EXEM

PLES

Faire

un

mat

ch a

vec

un p

ourc

enta

ge d

e se

rvic

es te

ndus

sup

érie

ur à

la n

orm

ale.

Des

poi

nts

de b

onus

son

t acc

ordé

s à

tout

e éq

uipe

qui

rem

porte

un

écha

nge

com

men

cé a

vec

un s

ervi

ce te

ndu.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e da

me

L’éc

hang

e : l

’atta

que

en fo

nd d

e co

urt

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le d

oubl

e da

me

L’éc

hang

e : l

’atta

que

en fo

nd d

e co

urt

En s

ituat

ion

d’at

taqu

e e

n do

uble

dam

e, le

prin

cipa

l de

voir

de la

joue

use

arriè

re e

st d

e :

• co

uvrir

le m

i-cou

rt et

le fo

nd d

e co

urt

• êt

re p

atie

nte,

atte

ndre

de

bonn

es o

ccas

ions

d’at

taqu

e ;

• cr

éer d

es o

ccas

ions

d’a

ttaqu

e po

ur la

joue

use

avan

t.

La jo

ueus

e ar

rière

util

ise

:

• de

s am

ortis

piq

ués

pour

faire

pre

ssio

n su

r les

adve

rsai

res.

des

coup

s di

rigés

ent

re le

s de

ux jo

ueus

es a

fin

de

rédu

ire le

s an

gles

de

renv

oi (v

oir p

hoto

ci-d

essu

s)•

des

smas

hs, l

e pl

us s

ouve

nt c

ontre

la jo

ueus

e

si

tuée

en

face

ou

vers

le m

ilieu

des

deux

joue

uses

, pou

r pro

voqu

er u

n re

nvoi

faib

le o

u

fra

pper

un

coup

gag

nant

.•

des

traje

ctoi

res

croi

sées

en

varia

nte

(am

ortis

et

de

s sm

ashs

)•

des

déga

gem

ents

en

guis

e de

var

iant

es.

Les

joue

uses

von

t cha

nger

de

posi

tion

lors

que

:

• un

e bo

nne

occa

sion

se

prés

ente

pou

r une

joue

use

de s

uivr

e so

n at

taqu

e et

que

• la

joue

use

avan

t a lu

la s

ituat

ion

et s

e dé

cale

vers

le c

entre

pou

r cou

vrir

les

autre

s zo

nes

du

co

urt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• L’

une

des

joue

uses

trav

aille

en

fond

de

cour

t, jo

uant

des

am

ortis

ent

re le

s jo

ueus

es p

lacé

es c

ôte

à cô

te. L

es d

eux

joue

uses

font

des

lifts

afin

d’a

men

er la

joue

use

qui s

e tro

uve

en fo

nd d

e co

urt à

être

dan

s le

cou

loir

de fo

nd d

e co

urt.

• Tr

avai

ller e

n de

ux c

ontre

deu

x, u

ne p

aire

ave

c un

e jo

ueus

e à

l’ava

nt e

t l’a

utre

à l’

arriè

re (

atta

que)

et

une

autre

pai

re o

ù le

s jo

ueus

es s

ont c

ôte

à cô

te

(d

éfen

se).

La p

aire

en

défe

nse

amèn

e la

joue

use

en f

ond

de c

ourt

à se

dép

lace

r. C

elle

-ci r

épon

d pa

r des

am

ortis

ent

re le

s de

ux d

éfen

seus

es. L

’une

des

défe

nseu

ses

fait

alor

s dé

libér

émen

t un

lift p

lus

cour

t do

nnan

t ain

si l

’occ

asio

n à

la jo

ueus

e en

fon

d de

cou

rt de

:

o sm

ashe

r ;

o

suiv

re e

n di

rect

ion

du fi

let.

La

joue

use

dans

l’av

ant c

ourt

se d

écal

e ve

rs l’

autre

côt

é po

ur p

erm

ettre

à la

joue

use

en fo

nd d

e co

urt d

e su

ivre

son

sm

ash.

Ens

uite

, les

joue

uses

cont

inue

nt l

’éch

ange

.•

Acco

rder

des

poi

nts

de b

onus

pou

r les

cou

ps g

agna

nts

cont

raig

nant

l’ad

vers

aire

à c

omm

ettre

une

faut

e, o

u po

ur le

s co

ups

perm

etta

nt à

la jo

ueus

e av

ant

de

rem

porte

r l’é

chan

ge p

ar le

cou

p su

ivan

t. •

Plac

er d

eux

mar

ques

sur

le fi

let d

e fa

çon

à di

vise

r le

filet

en

trois

par

ties.

Pla

cer u

ne a

utre

mar

que

au c

entre

du

filet

. ( --

-----●

------

--●---

-----●

------

---).

Faire

un m

atch

nor

mal

en

dou

ble,

tout

efoi

s, le

s am

ortis

du

côté

gau

che

du fo

nd d

e co

urt d

oive

nt p

asse

r au

trave

rs d

e la

« p

orte

» ●

------

---●,

les

amor

tis d

u cô

dr

oit d

oive

nt p

asse

r par

la «

por

te »

●---

------

● po

ur ê

tre re

cent

rés.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

L’at

taqu

e de

la jo

ueus

e av

ant (

1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

L’at

taqu

e de

la jo

ueus

e av

ant (

1)

Pour

l’atta

que

en d

oubl

e da

me,

le p

rincip

al d

evoi

r de

la jo

ueus

e av

ant e

st d

e :

• co

uvrir

le m

i-cou

rt et

l’av

ant c

ourt

;•

pren

dre

le v

olan

t tôt

;•

inte

rcep

ter l

es d

rives

et l

es c

oups

pou

ssés

;•

frapp

er d

es c

oups

gag

nant

s ;

• m

aint

enir

l’atta

que

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

• O

n at

tribu

e un

nom

bre

ou u

ne le

ttre

aux

joue

uses

(1 e

t 2 d

’un

côté

du

filet

, A e

t B d

e l’a

utre

côt

é du

file

t). T

oute

s ce

s jo

ueus

es c

omm

ence

nt p

ar la

posi

tion

côte

à c

ôte.

Auc

un v

olan

t n’in

terv

ient

dan

s ce

t exe

rcic

e. L

’ent

raîn

eur d

it un

nom

bre,

pui

s un

e le

ttre,

ens

uite

un

nom

bre,

pui

s un

e le

ttre

(par

exem

ple

1, A

, 1, B

, 2 B

, etc

.). A

l’ap

pel d

e so

n nu

mér

o, la

joue

use

se d

épla

ce s

ur u

n cô

té e

n fo

nd d

e co

urt e

t sa

parte

naire

se

plac

e en

une

pos

ition

de

“can

al d

’atta

que”

ava

nt.

La p

aire

adv

erse

doi

t aut

omat

ique

men

t se

met

tre c

ôte

à cô

te.

• Q

uatre

joue

uses

sur

le c

ourt,

deu

x de

cha

que

côté

, côt

e à

côte

. Une

joue

use

lève

vol

ant (

c’es

t-à-d

ire e

ffect

ue u

n lif

t dro

it) d

’un

côté

et l

a pa

ire q

ui re

çoit

se d

épla

ce a

utom

atiq

uem

ent e

n po

sitio

n de

“can

al d

’atta

que”

. L’é

chan

ge e

st a

lors

inte

rrom

pu.

• Il

peut

être

dem

andé

aux

joue

uses

de

faire

des

ser

vice

s co

urts

pou

r déb

uter

les

écha

nges

, ce

qui p

erm

et a

ux jo

ueus

es d

e se

met

tre «

côt

e à

côte

» e

t

en «

can

al d

’atta

que

», a

vant

de

cont

inue

r l’é

chan

ge.

Aprè

s un

lift

vers

le fo

nd d

e co

urt l

a jo

ueus

e av

ant d

oit p

rend

re u

ne

posi

tion

dans

le m

i-cou

rt du

mêm

e cô

té q

ue le

vol

ant.

Ce

« ca

nal d

’atta

que

» es

t d’u

ne p

lus

gran

de e

ffica

cité

lors

que

l’atta

que

est d

irigé

e ve

rs la

jo

ueus

e s

ituée

en

face

ou

vers

le m

ilieu,

éta

nt d

onné

qu’

elle

peu

t cré

er

une

situ

atio

n de

deu

x c

ontre

une

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

L’at

taqu

e de

la jo

ueus

e av

ant (

2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

L’at

taqu

e de

la jo

ueus

e av

ant (

2)

Lors

que

la p

arte

naire

arri

ère

utilis

e de

s am

ortis

, la

joue

use

avan

t doi

t se

dépl

acer

ver

s le

file

t pou

r int

imid

er e

t em

pêch

er to

ute

tent

ativ

e de

répl

ique

au

file

t. La

joue

use

avan

t sai

t qu’

un a

mor

ti a

été

joué

en

obse

rvan

t le

mou

vem

ent d

e la

par

tie a

dver

saire

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

• D

eux

joue

uses

se

plac

ent u

ne e

n av

ant e

t l’a

utre

en

arriè

re (a

ttaqu

e) e

t deu

x au

tres

se p

lace

nt e

n po

sitio

n dé

fens

ive,

côt

e à

côte

. L’u

ne d

es

jo

ueus

es tr

avai

lle e

n fo

nd d

e co

urt,

joua

nt d

es a

mor

tis e

ntre

les

deux

aut

res

joue

uses

pla

cées

côt

e à

côte

. Les

deu

x jo

ueus

es fo

nt s

ans

arrê

t des

lifts

pour

am

ener

la jo

ueus

e en

fond

de

cour

t à s

e dé

plac

er.

La jo

ueus

e av

ant s

e dé

plac

e un

peu

ver

s l’a

vant

pou

r cou

vrir

le fi

let c

haqu

e fo

is q

u’un

am

orti

est j

oué

(voi

r pre

miè

re p

hoto

ci-d

essu

s) e

t se

dépl

ace

légè

rem

ent v

ers

l’arri

ère

lors

que

le v

olan

t est

levé

.

• Tr

avai

ller d

eux

cont

re d

eux,

une

pai

re a

vec

une

joue

use

à l’

avan

t et l

’aut

re à

l’ar

rière

(atta

que)

et u

ne a

utre

pai

re o

ù le

s jo

ueus

es s

ont c

ôte

à cô

te

(d

éfen

se).

La p

aire

en

défe

nse

amèn

e la

joue

use

situ

ée e

n fo

nd d

e co

urt à

se

dépl

acer

. Cel

le-c

i rép

ond

par d

es a

mor

tis e

ntre

les

deux

déf

ense

uses

.

Une

des

déf

ense

uses

fait

alor

s dé

libér

émen

t un

lift p

lus

cour

t, d

onna

nt a

insi

l’o

ccas

ion

à la

joue

use

en fo

nd d

e co

urt d

e :

o sm

ashe

r

o

suiv

re e

n di

rect

ion

du fi

let

La

joue

use

situ

ée d

ans

l’ava

nt d

u co

urt s

e dé

cale

ver

s le

côt

é op

posé

pou

r per

met

tre à

la jo

ueus

e si

tuée

en

fond

de

cour

t de

suiv

re s

on s

mas

h.

En

suite

, les

joue

uses

con

tinue

nt l’

écha

nge.

Lors

que

la jo

ueus

e ar

rière

a l’

occa

sion

de

suiv

re s

on a

ttaqu

e à

mi-c

ourt

et

dans

l’av

ant c

ourt,

la jo

ueus

e av

ant p

eut m

ontre

r qu’

elle

est

prê

te e

n se

cala

nt u

n pe

u ve

rs la

lign

e m

édia

ne d

u co

urt,

ou m

ême

vers

l’au

tre m

oitié

du

cou

rt. C

eci l

ui p

erm

et d

e co

uvrir

la z

one

du c

ourt

lais

sée

par l

a jo

ueus

e ar

rière

qui

ava

nce

(équ

ipe

de g

auch

e).

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

dam

e (1

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se e

n do

uble

dam

e

En d

éfen

se e

n do

uble

dam

e, le

s jo

ueus

es s

e m

ette

nt

côte

à c

ôte.

Po

ur d

es li

fts p

lus

sur l

es c

ôtés

, la

paire

se

dépl

ace

ense

mbl

e ve

rs le

mêm

e cô

té lo

rsqu

e le

vol

ant a

été

levé

. Cec

i lui

per

met

de

mie

ux

gére

r les

renv

ois

dro

its o

u de

scen

dant

s ve

rs le

m

ilieu,

qui

son

t les

ren

vois

les

plus

fréq

uent

s.

Si u

ne a

ttaqu

ante

est

sou

s pr

essi

on d

ans

un c

oin

du fo

nd d

e co

urt,

les

deux

joue

uses

en

défe

nse

peuv

ent a

vanc

er u

n pe

u pl

us. L

a jo

ueus

e si

tuée

en

diag

onal

e pe

ut a

vanc

er u

n pe

u pl

us:

• pa

rce

que

les

coup

s cr

oisé

s m

ettro

nt p

lus

de

te

mps

pou

r arri

ver à

son

niv

eau

et e

lle a

ura

ains

i plu

s de

tem

ps p

our r

éagi

r.•

afin

d’an

ticip

er u

n am

orti

vers

le c

entre

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• At

tribu

er u

n no

mbr

e ou

une

lettr

e au

x jo

ueus

es (1

et 2

d’u

n cô

té d

u fil

et, A

et B

de

l’aut

re c

ôté

du fi

let).

Tou

tes

ces

joue

uses

com

men

cent

le je

u cô

te à

côte

. Auc

un v

olan

t n’in

terv

ient

dan

s ce

t exe

rcic

e. L

e jo

ueur

dit

un n

ombr

e, p

uis

une

lettr

e, e

nsui

te u

n no

mbr

e, p

uis

une

lettr

e (p

ar e

xem

ple

1, A

, 1, B

,

2, B

, etc

.). A

l’ap

pel d

e so

n nu

mér

o, la

joue

use

se d

épla

ce s

ur u

n cô

té d

u fo

nd d

e co

urt e

t sa

parte

naire

se

plac

e en

pos

ition

de

“can

al d

’atta

que”

avan

t. L

a pa

ire a

dver

se d

oit a

utom

atiq

uem

ent s

e m

ettre

côt

e à

côte

.

• L’

entra

îneu

r peu

t enc

oura

ger l

es jo

ueus

es c

ôte

à cô

te à

:

o se

dép

lace

r lég

èrem

ent d

u m

ême

côté

que

la jo

ueus

e si

tuée

en

fond

de

cour

t adv

erse

(voi

r deu

xièm

e ph

oto

ci-d

essu

s) ;

o en

cour

ager

la jo

ueus

e si

tuée

sur

la d

iago

nale

à a

vanc

er u

n pe

u pl

us.

• L’

une

des

joue

uses

trav

aille

en

le fo

nd d

e co

urt,

joua

nt d

es a

mor

tis e

ntre

les

joue

uses

pla

cées

côt

e à

côte

. Les

deu

x jo

ueus

es fo

nt d

es li

fts p

our

am

ener

la jo

ueus

e si

tuée

en

fond

de

cour

t à ê

tre d

ans

le c

oulo

ir de

fond

de

cour

t. L

a pa

ire c

ôte

à cô

te a

just

e sa

pos

ition

en

:

o se

dép

laça

nt e

nsem

ble

vers

le m

ême

côté

apr

ès u

n lif

t ;

o

en c

e qu

i con

cern

e la

joue

use

situ

ée s

ur la

dia

gona

le d

e la

joue

use

en fo

nd d

e co

urt,

s’av

ance

r un

peu

plus

en

fonc

tion

de la

pre

ssio

n m

ise

sur l

a jo

ueus

e en

fond

de

cour

t .

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

La d

éfen

se e

n do

uble

dam

e (2

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se e

n do

uble

dam

e (2

)

Les

défe

nseu

ses

doiv

ent e

ffect

uer d

es b

lock

s et

de

s dr

ives

dan

s l’e

spac

e afi

n de

tran

sfor

mer

la

défe

nse

en a

ttaqu

e. L

a jo

ueus

e qu

i blo

que

ou

fait

un d

rive

doit

vise

r un

endr

oit o

ù il

est p

ossi

ble

d’av

ance

r pou

r cou

vrir

le fi

let e

t for

cer u

n lif

t en

réac

tion

de s

a co

ntre

-atta

que.

Parfo

is, s

urto

ut lo

rsqu

e le

blo

ck e

st c

rois

é, il

est

m

ieux

que

la p

arte

naire

de

la jo

ueus

e ay

ant

effe

ctué

le b

lock

ava

nce.

Lors

d’u

n lif

t, qu

e ce

soi

t à p

artir

du

filet

ou

du m

i-co

urt,

pens

er à

:

• ut

iliser

des

lifts

cro

isés

pour

renv

oyer

des

cou

ps

of

fens

ifs d

roits

;•

utilis

er d

es li

fts p

our r

envo

yer d

es c

oups

offe

nsifs

cro

isés

.

Cet

te ta

ctiq

ue a

tend

ance

à a

men

er l’

équi

pe

offe

nsiv

e à

se d

épla

cer p

lus

et à

avo

ir de

s di

fficu

ltés

à m

aint

enir

l’atta

que.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n do

uble

pers

onne

n’e

st a

utor

isé

à fa

ire d

es li

fts e

t des

sm

ashs

. Les

joue

uses

doi

vent

être

cré

ativ

es p

our ê

tre e

n m

esur

e de

tran

sfor

mer

une

défe

nse

en a

ttaqu

e ;

• Fa

ire u

n m

atch

les

joue

uses

:

o pe

uven

t seu

lem

ent e

ffect

uer

des

lifts

cro

isés

pou

r ren

voye

r de

s co

ups

offe

nsifs

dro

its.

o pe

uven

t seu

lem

ent f

aire

des

lifts

dro

its p

our r

envo

yer d

es c

oups

offe

nsifs

cro

isés

. Pa

r la

suite

, l’e

ntra

îneu

r doi

t org

anis

er u

ne d

iscu

ssio

n su

r les

poi

nts

forts

et l

es p

oint

s fa

ible

s d

’une

telle

app

roch

e.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e ho

mm

e (1

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e ho

mm

e (1

)

En d

oubl

e ho

mm

e, le

ser

veur

ser

t prè

s du

« T

» s

ur

le c

ourt,

tand

is qu

e so

n pa

rtena

ire s

e tie

nt a

u ce

ntre

du

mi-c

ourt.

Les

serv

ices

cou

rts s

ont g

énér

alem

ent d

irigé

s ve

rs le

cen

tre a

fin d

e ré

duire

les

poss

ible

s an

gles

de

reto

ur.

• C

omm

e va

riant

e, le

s se

rvic

es c

ourts

peu

vent

égal

emen

t être

diri

gés

vers

le re

ceve

ur. C

ette

tact

ique

peu

t gên

er s

on re

tour

de

serv

ice

favo

ri.•

De

man

ière

occ

asio

nnel

le,

on p

ourra

it fa

ire

un

ser

vice

long

ver

s le

s co

uloi

rs la

téra

ux. C

ette

stra

tégi

e s’

avèr

e u

n ris

que

plus

éle

vé, é

tant

donn

é qu

’elle

exp

ose

la p

aire

qui

ser

t à

un

re

tour

dro

it da

ns l’

espa

ce li

bre.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

doub

le h

omm

e où

seu

ls le

s se

rvic

es c

ourts

son

t aut

oris

és

Les

rece

veur

s do

iven

t :

• re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

• ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;•

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt co

ntre

la tê

te d

u se

rveu

r) ;

• aj

uste

r leu

r pos

ition

de

réce

ptio

n (c

’est

-à-d

ire lé

gère

men

t plu

s au

cen

tre) ;

• pl

acer

leur

s ra

quet

tes

dans

des

pos

ition

s d

iffér

ente

s en

pos

ition

d’a

ttent

e (p

lus

larg

e su

r en

coup

dro

it, d

evan

t soi

ou

plus

larg

e en

le re

vers

).

Les

serv

eurs

doi

vent

var

ier l

es e

ndro

its d

’où

ils s

erve

nt e

n fo

nctio

n de

s di

ffére

ntes

pos

ition

s et

du

plac

emen

t de

la ra

quet

te d

u re

ceve

ur.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e ho

mm

e (2

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

en d

oubl

e ho

mm

e (2

)

En s

uiva

nt le

ser

vice

cou

rt, le

ser

veur

doi

t che

rche

r à

couv

rir to

us le

s re

tour

s au

file

t.Il

doit

égal

emen

t che

rche

r à a

ntic

iper

les

reto

urs

pous

sés

vers

le m

i-cou

rt et

le fo

nd d

e co

urt.

Cec

i im

pliq

ue g

énér

alem

ent l

e ch

oix

d’un

côt

é à

couv

rir.

Le p

arte

naire

du

serv

eur e

st re

spon

sabl

e de

la

couv

ertu

re d

es re

tour

s ve

rs le

mi-c

ourt

et le

fond

de

cou

rt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n do

uble

hom

me

où s

eul l

e se

rvic

e co

urt e

st p

erm

is

• Le

s re

ceve

urs

doiv

ent :

o re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

o ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;

o

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt ve

rs la

tête

du

serv

eur).

Les

poin

ts s

ont a

ttrib

ués

com

me

d’ha

bitu

de. T

oute

fois

, si l

’équ

ipe

qui s

ert g

agne

l’éc

hang

e av

ec le

3e

coup

, elle

mar

que

deux

poi

nts.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

en

doub

le h

omm

e (1

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

en

doub

le h

omm

e (1

)

Lors

que

le re

ceve

ur re

tour

ne u

n se

rvic

e pa

r un

coup

au

filet

, il d

oit c

herc

her à

dom

iner

au

filet

et

renv

oyer

les

proc

hain

s am

ortis

au

filet

par

des

at

taqu

es a

u fil

et.

Les

reto

urs

de s

ervi

ce d

roits

doi

vent

être

sui

vis

d’un

e te

ntat

ive

d’in

terc

eptio

n de

tout

3èm

e co

up

joué

dro

it.

De

la m

ême

faço

n, e

n jo

uant

un

reto

ur d

roit

vers

le

fond

de

cour

t, le

rece

veur

doi

t che

rche

r à

inte

rcep

ter t

out 3

ème

coup

joué

dro

it.

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

• Fa

ire u

n do

uble

hom

me

où s

eul l

es s

ervi

ces

cour

ts s

ont p

erm

is

• Le

s re

ceve

urs

doiv

ent :

o Ef

fect

uer l

es re

tour

s à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

o ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;

o

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt c

ontre

la tê

te d

u se

rveu

r).

Les

poin

ts s

ont a

ttrib

ués

com

me

d’ha

bitu

de. T

oute

fois

si

l’équ

ipe

qui r

eçoi

t ga

gne

l’éch

ange

par

le 4

e co

up, e

lle m

arqu

e de

ux p

oint

s.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

en

doub

le h

omm

e (2

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Rec

evoi

r les

ser

vice

s co

urts

en

doub

le h

omm

e (2

)

Le re

ceve

ur p

ourra

it ch

oisi

r d’a

ttaqu

er a

u co

rps

du p

arte

naire

du

serv

eur,

auqu

el c

as, i

l doi

t se

prép

arer

à c

ouvr

ir le

s de

ux c

ôtés

en

vue

d’un

éve

ntue

l 3è

me

coup

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n do

uble

hom

me

où s

eul l

e se

rvic

e co

urt e

st a

utor

isé.

• Le

s re

ceve

urs

doiv

ent :

o re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

o ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;

o

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt ve

rs la

tête

du

serv

eur).

Les

poi

nts

sont

attr

ibué

s co

mm

e d’

habi

tude

. Tou

tefo

is, s

i l’é

quip

e qu

i reç

oit

gagn

e l’é

chan

ge p

ar le

4e

coup

, elle

mar

que

deux

poi

nts.

• Fa

ire u

n do

uble

hom

me,

mai

s au

cun

écha

nge

ne d

oit a

ller a

u-de

là d

u 5è

me

coup

. Apr

ès c

inq

coup

s, l’

écha

nge

est a

rrêté

et l

e po

int a

ttrib

ué à

l’éq

uipe

en a

ttaqu

e/qu

i con

trôle

l’éc

hang

e. Q

uelq

ues

let p

euve

nt s

urve

nir.

Lors

que

le re

ceve

ur e

ffect

ue u

n re

tour

inco

rrect

, il p

ourra

it êt

re c

ontra

int à

re

cule

r pou

r se

met

tre à

côt

é de

son

par

tena

ire.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e ho

mm

e

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e ho

mm

e

Les

serv

ices

tend

us p

euve

nt ê

tre u

tilisé

s co

mm

e va

riant

e afi

n d’

amen

er le

re

ceve

ur à

recu

ler e

t le

cont

rain

dre

à fra

pper

le v

olan

t alo

rs q

u’il e

st d

éséq

uilib

ré.

Les

serv

ices

sur l

es c

ôtés

son

t sou

vent

plu

s di

fficil

es à

gér

er p

our l

e re

ceve

ur,

surto

ut s

ur le

cou

p dr

oit.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER :

EXEM

PLES

Faire

un

mat

ch a

vec

un p

ourc

enta

ge d

e se

rvic

es te

ndus

sup

érie

ur à

la n

orm

ale.

Des

poi

nts

de b

onifi

catio

n so

nt a

ccor

dés

à l’é

quip

e qu

i ser

t lor

squ’

elle

re

mpo

rte l’

écha

nge

avec

un

serv

ice

tend

u.

Les

serv

ices

tend

us s

ur le

s cô

tés

entra

înen

t sou

vent

un

reto

ur d

roit

prév

isib

le q

ui p

eut ê

tre a

ntic

ipé

par l

e pa

rtena

ire d

u se

rveu

r.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

do

uble

hom

me

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le re

tour

du

serv

ice

tend

u en

do

uble

hom

me

Si le

ser

vice

tend

u es

t fra

ppé

sur l

es c

ôtés

et q

ue

le re

ceve

ur e

st e

n po

sitio

n d

’équ

ilibre

, fai

re u

n sm

ash

vers

le jo

ueur

en

face

ou

entre

les

deux

jo

ueur

s. U

n am

orti

pla

cé e

ntre

les

deux

joue

urs

est é

gale

men

t une

var

iant

e in

tére

ssan

te.

Si le

ser

vice

tend

u es

t effe

ctué

ver

s le

cen

tre

et q

ue le

joue

ur e

st e

n éq

uilib

re, s

mas

her s

ur le

se

rveu

r qui

recu

le o

u en

tre le

s de

ux jo

ueur

s. U

n am

orti

pla

cé e

ntre

les

deux

joue

urs

est é

gale

men

t un

e op

tion.

Pour

un

serv

ice

tend

u ay

ant d

éséq

uilib

ré le

re

ceve

ur, p

ense

r à e

mpl

oyer

un

dem

i-sm

ash

ou

un a

mor

ti, c

oups

qui

don

nent

plu

s de

tem

ps a

u re

ceve

ur p

our r

etro

uver

son

équ

ilibre

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Org

anis

er u

n m

atch

ave

c un

pou

rcen

tage

de

serv

ices

tend

us s

upér

ieur

à la

nor

mal

e. D

es p

oint

s de

bon

us s

ont a

ccor

dés

à to

ute

équi

pe q

ui re

mpo

rte u

n

écha

nge

com

men

cé a

vec

un s

ervi

ce te

ndu.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Les

écha

nges

au

doub

le h

omm

e:

l’atta

que

en fo

nd d

e co

urt

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

Les

écha

nges

en

doub

le h

omm

e:

l’atta

que

en fo

nd d

e co

urt

Pour

l’at

taqu

e en

dou

ble

hom

me,

le p

rinci

pal

devo

ir du

joue

ur a

rrièr

e es

t de

:

• co

uvrir

le m

i-cou

rt et

le fo

nd d

e co

urt ;

être

pat

ient

, atte

ndre

de

bonn

es o

ccas

ions

d’at

taqu

e ;

• cr

éer d

es o

ppor

tuni

tés

d’at

taqu

e po

ur le

joue

ur

av

ant ;

• fra

pper

des

cou

ps g

agna

nts.

Le jo

ueur

arri

ère

utilis

e :

• de

s am

ortis

piq

ués

pour

faire

pre

ssio

n su

r les

adve

rsai

res.

des

coup

s di

rigés

ent

re le

s de

ux jo

ueur

s afi

n

de

rédu

ire le

s an

gles

de

renv

oi (v

oir p

hoto

ci-d

essu

s) ;

• de

s sm

ashs

, le

plus

sou

vent

en

dire

ctio

n

du

joue

ur s

itué

en fa

ce o

u au

milie

u de

s de

ux

jo

ueur

s, p

our p

rovo

quer

un

renv

oi fa

ible

ou

frapp

er u

n co

up g

agna

nt.

• de

s tra

ject

oire

s cr

oisé

es e

n va

riant

e (a

mor

tis

et

des

sm

ashs

).

Les

joue

urs

chan

gent

de

posi

tions

lors

que

:

• un

e bo

nne

occa

sion

se

prés

ente

pou

r un

joue

ur

de

sui

vre

son

atta

que

avec

suc

cès

et q

ue

le jo

ueur

ava

nt a

lu la

situ

atio

n et

se

déca

le v

ers

le c

entre

pou

r cou

vrir

les

autre

s zo

nes

du c

ourt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• L’

un d

es jo

ueur

s tra

vaille

en

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de

cour

t, jo

uant

des

am

ortis

ent

re le

s de

ux jo

ueur

s pl

acés

côt

e à

côte

. Les

deu

x jo

ueur

s fo

nt d

es li

fts p

our a

men

er le

joue

ur s

itué

en f

ond

de c

ourt

à êt

re d

ans

le c

oulo

ir de

fond

de

cour

t.

• Tr

avai

ller e

n de

ux c

ontre

deu

x, u

ne p

aire

ave

c un

joue

ur à

l’a

vant

et l

’aut

re à

l’ar

rière

(atta

que)

et

une

paire

les

joue

urs

sont

côt

e à

côte

(déf

ense

). La

pai

re e

n dé

fens

e am

ène

le j

oueu

r situ

é en

fon

d de

cou

rt à

se d

épla

cer.

Cel

ui-c

i rép

ond

par d

es a

mor

tis e

ntre

les

deux

déf

ense

urs.

Un

des

défe

nseu

rs fa

it al

ors

délib

érém

ent u

n lif

t plu

s co

urt e

t sur

le c

ôté

don

nant

l’oc

casi

on a

u jo

ueur

situ

é en

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de

cour

t de

:

o sm

ashe

r ;

o

suiv

re e

n di

rect

ion

du fi

let.

Le jo

ueur

à l’

avan

t du

cour

t se

déca

le v

ers

l’aut

re c

ôté

pour

per

met

tre a

u jo

ueur

situ

é en

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de

cour

t de

suiv

re s

on s

mas

h. E

nsui

te, l

es jo

ueur

s co

ntin

uent

l’é

chan

ge.

• Ac

cord

er d

es p

oint

s de

bon

us p

our l

es c

oups

gag

nant

s, p

our c

eux

qui c

ontra

igne

nt l’

adve

rsai

re à

com

met

tre u

ne fa

ute

ou p

our l

es c

oups

per

met

tant

au jo

ueur

de

gagn

er l’

écha

nge

par l

e co

up s

uiva

nt.

• Pl

acer

deu

x m

arqu

es s

ur le

file

t de

faço

n à

divi

ser l

e fil

et e

n tro

is p

artie

s. P

lace

r une

aut

re m

arqu

e au

cen

tre d

u fil

et. (

-----

--●---

-----●

------

--●---

------

).

Fa

ire u

n m

atch

nor

mal

en

doub

le, t

oute

fois

, les

am

ortis

du

côté

gau

che

du fo

nd d

e co

urt d

oive

nt p

asse

r au

trave

rs d

e la

« p

orte

» ●

------

---●,

les

amor

tis

du

côt

é dr

oit d

oive

nt p

asse

r par

la «

por

te »

●---

------

● po

ur ê

tre re

cent

rés.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e ho

mm

e : l

’atta

que

du

joue

ur a

vant

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le d

oubl

e ho

mm

e: l’

atta

que

du

joue

ur a

vant

(1)

Pour

l’at

taqu

e en

dou

ble

hom

me,

le p

rinci

pal d

evoi

r du

joue

ur a

vant

est

de

:

• co

uvrir

le m

i-cou

rt et

l’av

ant d

u co

urt.

• pr

endr

e le

vol

ant t

ôt ;

• in

terc

epte

r les

driv

es e

t le

s co

ups

pous

sés;

• fra

pper

des

cou

ps g

agna

nts

;•

mai

nten

ir l’a

ttaqu

e.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• At

tribu

er u

n no

mbr

e ou

une

lettr

e au

x jo

ueur

s (1

et 2

d’u

n cô

té d

u fil

et, A

et B

de

l’aut

re c

ôté

du fi

let).

Tou

s ce

s jo

ueur

s co

mm

ence

nt le

jeu

côte

à c

ôte.

Aucu

n vo

lant

n’in

terv

ient

dan

s ce

t exe

rcic

e. L

’ent

raîn

eur d

it un

nom

bre,

pui

s un

e le

ttre,

ens

uite

un

nom

bre,

pui

s un

e le

ttre

(par

exe

mpl

e1, A

, 1, B

, 2

B,

de

sa le

ttre,

le jo

ueur

se

dépl

ace

sur u

n cô

té e

n fo

nd d

e co

urt e

t son

par

tena

ire s

e pl

ace

en p

ositi

on d

e “c

anal

d’a

ttaqu

e” a

vant

. La

pai

re a

dver

se d

oit

au

tom

atiq

uem

ent s

e m

ettre

côt

e à

côte

.•

Qua

tre jo

ueur

s su

r le

cour

t, de

ux d

e ch

aque

côt

é, c

ôte

à cô

te. U

n jo

ueur

lève

le v

olan

t (c’

est-à

-dire

effe

ctue

un

lift d

roit)

d’u

n cô

té e

t la

paire

qui

reço

it se

dépl

ace

auto

mat

ique

men

t en

posi

tion

de “c

anal

d’a

ttaqu

e”. L

’éch

ange

est

alo

rs in

terro

mpu

.•

Il pe

ut ê

tre d

eman

dé a

ux jo

ueur

s de

faire

des

ser

vice

s co

urts

pou

r déb

uter

les

écha

nges

, ce

qui p

erm

et a

ux jo

ueur

s de

se

met

tre «

côt

e à

côte

» e

t en

«

ca

nal d

’atta

que

», a

vant

de

cont

inue

r l’é

chan

ge.

Aprè

s un

lift

vers

le fo

nd d

e co

urt l

e jo

ueur

ava

nt d

oit p

rend

re u

ne p

ositi

on

dans

le m

i-cou

rt du

mêm

e cô

té q

ue le

vol

ant.

Ce

« ca

nal d

’atta

que

» es

t d’

une

plus

gra

nde

effic

acité

lors

que

l’atta

que

est d

irigé

e ve

rs le

joue

ur s

itué

en fa

ce o

u ve

rs le

milie

u, é

tant

don

né q

u’il

peut

cré

er u

ne s

ituat

ion

de 2

co

ntre

1.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e ho

mm

e : l

’atta

que

du

joue

ur a

vant

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le d

oubl

e ho

mm

e –

l’atta

que

du

joue

ur a

vant

(2)

Lors

que

le p

arte

naire

utili

se d

es a

mor

tis, l

e jo

ueur

ava

nt d

oit s

e dé

plac

er v

ers

le fi

let p

our i

ntim

ider

et e

mpê

cher

tout

e te

ntat

ive d

e ré

pliq

ue a

u file

t. Le

joue

ur

avan

t sai

t qu’

un a

mor

ti a

été

joué

en

obse

rvan

t le

mou

vem

ent d

e la

par

tie

adve

rse.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• D

eux

joue

urs

se p

lace

nt l’

un e

n av

ant e

t l’a

utre

en

arriè

re (a

ttaqu

e) e

t deu

x jo

ueur

s se

pla

cent

en

posi

tion

défe

nsiv

e, c

ôte

à cô

te. L

’un

des

joue

urs

trava

ille e

n fo

nd d

e co

urt,

joua

nt d

es a

mor

tis e

ntre

les

deux

aut

res

joue

urs

plac

és c

ôte

à cô

te. L

es d

eux

joue

urs

font

san

s ar

rêt d

es li

fts a

fin d

’am

ener

le jo

ueur

situ

é en

fond

de

cour

t à ê

tre d

ans

le c

oulo

ir du

fond

de

cour

t. L

e jo

ueur

ava

nt s

e dé

plac

e un

peu

plu

s ve

rs l’

avan

t pou

r cou

vrir

le fi

let c

haqu

e

fo

is q

u’un

am

orti

est j

oué

(voi

r pre

miè

re p

hoto

ci-d

essu

s) e

t se

dépl

ace

légè

rem

ent v

ers

l’arri

ère

lors

que

le v

olan

t est

levé

.

• Tr

avai

ller à

deu

x co

ntre

deu

x, u

ne p

aire

ave

c un

joue

ur à

l’av

ant e

t à l’

autre

l’ar

rière

(atta

que)

et u

ne p

aire

les

joue

urs

sont

côt

e à

côte

(déf

ense

). La

paire

en

défe

nse

amèn

e le

joue

ur s

itué

en fo

nd d

e co

urt à

se

dépl

acer

. Cel

ui-c

i rép

ond

par d

es a

mor

tis e

ntre

les

deux

déf

ense

urs.

Un

des

défe

nseu

rs

fa

it al

ors

délib

érém

ent u

n lif

t plu

s co

urt e

t sur

le c

ôté

don

nant

l’oc

casi

on a

u jo

ueur

situ

é en

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de

cour

t de

:

o sm

ashe

r

o

suiv

re e

n di

rect

ion

du fi

let

Le jo

ueur

situ

é da

ns l’

avan

t cou

rt se

déc

ale

vers

l’au

tre c

ôté

oppo

sé p

our p

erm

ettre

au

joue

ur d

u fo

nd d

e co

urt d

e su

ivre

son

sm

ash.

Ens

uite

, les

joue

urs

cont

inue

nt l’

écha

nge.

Lors

que

le jo

ueur

arri

ère

a l’o

ccas

ion

de s

uivr

e sa

pro

pre

atta

que

en m

i-co

urt e

t dan

s l’a

vant

cou

rt, le

joue

ur a

vant

peu

t mon

trer q

u’il

est p

rêt e

n se

déc

alan

t un

peu

vers

la li

gne

méd

iane

du

cour

t, ou

mêm

e ve

rs l’

autre

m

oitié

du

cour

t. C

eci l

ui p

erm

et d

e co

uvrir

la z

one

du c

ourt

lais

sé li

bre

par

le jo

ueur

arri

ère

en q

ui a

vanc

e.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

hom

me

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

hom

me

(1)

Lors

qu’il

s’ag

it de

déf

ense

en

doub

le h

omm

e, le

s jo

ueur

s se

met

tent

côt

e à

côte

. Po

ur d

es li

fts fr

appé

s pl

us s

ur le

s cô

tés,

la p

aire

se

dép

lace

ens

embl

e ve

rs le

mêm

e cô

té lo

rsqu

e le

vol

ant a

été

levé

. Cec

i lui

per

met

de

mie

ux g

érer

le

s re

nvoi

s dr

oits

ou

desc

enda

nts

vers

le m

ilieu,

qu

i son

t les

plu

s fré

quen

ts.

Si u

n at

taqu

ant e

st s

ous

pres

sion

dan

s un

coi

n du

fo

nd d

e co

urt,

les

deux

joue

urs

peuv

ent a

vanc

er

un p

eu p

lus.

Le

joue

ur s

itué

en d

iago

nale

peu

t av

ance

r un

peu

plus

:•

parc

e qu

e le

s co

ups

croi

sés

met

tront

plu

s de

tem

ps p

our a

rrive

r à s

on n

ivea

u et

il a

ura

ains

i

plus

de

tem

ps p

our r

éagi

r.•

afin

d’an

ticip

er u

n am

orti

vers

le c

entre

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• At

tribu

er u

n nu

mér

o ou

une

lettr

e au

x jo

ueur

s (1

et 2

d’u

n cô

té d

u fil

et, A

et B

de

l’aut

re c

ôté

du fi

let).

Tou

s ce

s jo

ueur

s co

mm

ence

nt l

e je

u c

ôte

à cô

te.

Au

cun

vola

nt n

’inte

rvie

nt d

ans

cet e

xerc

ice.

L’e

ntra

îneu

r dit

un n

ombr

e, p

uis

une

lettr

e, e

nsui

te u

n no

mbr

e, p

uis

une

lettr

e (p

ar e

xem

ple

1, A

, 1, B

, 2, B

,

etc.

). A

l’app

el d

e so

n nu

mér

o ou

de

sa le

ttre,

le jo

ueur

se

dépl

ace

sur

un

côté

du

fond

de

cour

t et s

on p

arte

naire

se

plac

e en

pos

ition

de

“can

al d

’atta

que”

avan

t. La

pai

re a

dver

se d

oit a

utom

atiq

uem

ent s

e m

ettre

côt

e à

côte

.

L’

entra

îneu

r peu

t enc

oura

ger l

es jo

ueur

s cô

te à

côt

e à

:

o se

dép

lace

r lég

èrem

ent d

u m

ême

côté

que

le jo

ueur

situ

é en

fon

d de

cou

rt ad

vers

e (v

oir d

euxi

ème

phot

o ci

-des

sus)

;

o

enco

urag

er le

joue

ur s

ur la

dia

gona

le à

ava

ncer

un

peu

plus

• L’

un d

es jo

ueur

s tra

vaille

en

fond

de

cour

t, jo

uant

des

am

ortis

ent

re le

s jo

ueur

s pl

acés

côt

e à

côte

. Les

deu

x jo

ueur

s fo

nt d

es li

fts p

our a

men

er le

joue

ur

si

tué

en f

ond

de c

ourt

à êt

re d

ans

le c

oulo

ir du

fond

de

cour

t. •

La p

aire

côt

e à

côte

aju

ste

sa p

ositi

on e

n :

o se

dép

laça

nt e

nsem

ble

vers

le m

ême

côté

apr

ès u

n lif

t;

o

en c

e qu

i con

cern

e le

joue

ur s

itué

sur l

a di

agon

ale

du jo

ueur

en

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de

cour

t, s’

avan

cer u

n pe

u pl

us e

n fo

nctio

n de

la p

ress

ion

exer

cée.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

hom

me

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

hom

me

(2)

Les

joue

urs

doiv

ent e

ffect

uer d

es b

lock

s et

des

dr

ives

afin

de

trans

form

er la

déf

ense

en

atta

que.

Le jo

ueur

effe

ctua

nt q

ui b

loqu

e ou

fait

un d

rive

doit

avan

cer l

e pl

us p

ossi

ble

afin

de c

ouvr

ir le

fil

et e

t de

cont

rain

dre

l’adv

ersa

ire à

faire

un

lift e

n ré

actio

n à

sa c

ontre

-atta

que

Parfo

is, s

urto

ut l

orsq

ue le

blo

ck e

st c

rois

é, il

est

m

ieux

que

le p

arte

naire

du

joue

ur a

yant

effe

ctué

le

blo

ck a

vanc

e.

Lors

d’u

n lif

t, qu

e ce

soi

t à p

artir

du

filet

ou

du m

i-co

urt,

pens

er à

:

• ut

iliser

des

lifts

cro

isés

pour

renv

oyer

des

cou

ps

of

fens

ifs d

roits

;•

frapp

er d

es li

fts d

roits

pou

r ren

voye

r des

cou

ps

of

fens

ifs c

rois

és.

Cet

te ta

ctiq

ue a

tend

ance

à a

men

er l’

équi

pe

offe

nsiv

e à

se d

épla

cer p

lus

et à

avo

ir de

s di

fficu

ltés

à m

aint

enir

l’atta

que.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n do

uble

pers

onne

n’e

st a

utor

isé

à fa

ire d

es li

fts p

our r

envo

yer l

es s

mas

hes.

Les

joue

urs

doiv

ent ê

tre c

réat

ifs p

our ê

tre e

n m

esur

e de

trans

form

er u

ne d

éfen

se e

n at

taqu

e ;

• Fa

ire u

n m

atch

les

joue

urs

:

o pe

uven

t seu

lem

ent f

aire

des

lifts

cro

isés

pou

con

trer d

es c

oups

offe

nsifs

dro

its.

o pe

uven

t seu

lem

ent f

aire

des

lifts

dro

its p

our

renv

oyer

des

cou

ps o

ffens

ifs c

rois

és.

Par l

a su

ite, l

’ent

raîn

eur d

oit o

rgan

iser

une

dis

cuss

ion

sur l

es p

oint

s fo

rts e

t poi

nts

faib

les

d’un

e te

lle a

ppro

che.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

de l’

hom

me

en d

oubl

e m

ixte

(1)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

de l’

hom

me

en d

oubl

e m

ixte

(1)

Lors

que

l’hom

me

sert

du c

ôté

droi

t du

cou

rt, la

fem

me

pre

nd p

ositi

on a

u fil

et, l

égèr

emen

t ver

s la

gau

che

dans

l’a

vant

cou

rt

Lors

que

l’hom

me

sert

du c

ôté

gauc

he d

u co

urt,

la fe

mm

e pe

ut

égal

emen

t pre

ndre

pos

ition

au

filet

gère

men

t ver

s la

gau

che

dan

s l’a

vant

cou

rt

Lors

que

l’hom

me

ser

t du

côté

ga

uche

du

cour

t, la

fem

me

peut

ég

alem

ent s

e m

ettre

légè

rem

ent v

ers

la d

roite

. Cec

i peu

t gên

er l

es re

tour

s du

rece

veur

, en

parti

culie

r lor

squ’

il ef

fect

ue b

eauc

oup

de re

tour

s dr

oits

.

Les

serv

ices

cour

ts s

ont g

énér

alem

ent

dirig

és v

ers

le c

entre

afin

de

limite

r les

po

ssib

les

angl

es d

e re

tour

s, o

u en

gui

se

de v

aria

nte,

ver

s le

rece

veur

. En

suiva

nt

le s

ervic

e, l’h

omm

e co

uvre

les

reto

urs

vers

le m

i-cou

rt et

le fo

nd d

e co

urt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

mix

te e

t var

ier l

a po

sitio

n in

itial

e de

la fe

mm

e lo

rsqu

e l’h

omm

e se

rt de

la g

auch

e. P

arfo

is, c

omm

ence

r ave

c la

fem

me

à g

auch

e, e

t pa

rfois

ave

c la

fe

mm

e à

dro

ite.

10.

LES

TAC

TIQ

UES

EN

DO

UBL

E M

IXTE

INTR

OD

UC

TIO

N

Le je

u en

mix

te p

ossè

de p

lusi

eurs

car

acté

ristiq

ues

tact

ique

s co

mm

unes

ave

c le

s do

uble

s ho

mm

es e

t dam

es. L

a pr

inci

pale

diff

éren

ce v

ient

du

fait

que

la fe

mm

e po

ssèd

e

moi

ns d

e pu

issa

nce

que

l’hom

me.

De

ce fa

it, le

s jo

ueur

s on

t pou

r obj

ectif

de

crée

r des

situ

atio

ns o

ù la

fem

me

peut

con

trôle

r l’a

vant

- cou

rt et

le m

i-cou

rt, ta

ndis

que

l’ob

ject

if de

l’h

omm

e es

t de

maî

trise

r le

mi-c

ourt

et le

fond

de

cour

t.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce c

ourt

de la

fem

me

en

doub

le m

ixte

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce c

ourt

de la

fem

me

en

doub

le m

ixte

(2)

Lors

que

la fe

mm

e se

rt, s

on p

arte

naire

se

met

au

cent

re d

u co

urt

Les

serv

ices

cou

rts s

ont g

énér

alem

ent e

ffect

ués

au c

entre

afin

de

rédu

ire le

s po

ssib

les

angl

es

de re

tour

, ou

vers

le re

ceve

ur c

omm

e va

riant

e.

Les

serv

ices

sur

les

côté

s p

euve

nt ê

tre u

tilis

és

occa

sion

nelle

men

t en

guis

e de

var

iant

e.

Aprè

s le

ser

vice

, la

fem

me

couv

re le

s re

tour

s da

ns

l’ava

nt c

ourt

et à

mi-c

ourt

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• O

rgan

iser

un

doub

le m

ixte

les

fem

mes

doi

vent

faire

seu

lem

ent d

es s

ervi

ces

cour

ts.

• Le

s re

ceve

urs

doiv

ent :

o re

cevo

ir à

parti

r de

la p

ositi

on n

orm

ale;

o ob

éir a

ux rè

gles

en

n’an

ticip

ant p

as le

ser

vice

;

o

faire

des

reto

urs

sens

és (p

ar e

xem

ple,

ne

pas

frapp

er fo

rt c

ontre

la

tête

de

la s

erve

use)

;

o

ajus

ter l

eur p

ositi

on d

e ré

cept

ion

(c’e

st-à

-dire

légè

rem

ent p

lus

loin

, dav

anta

ge a

u ce

ntre

) ;

o

plac

er le

urs

raqu

ette

s de

man

ière

s di

ffére

ntes

(plu

s la

rge

en c

oup

droi

t, de

vant

soi

, plu

s la

rge

corp

s en

reve

rs).

• Le

s se

rveu

ses

doiv

ent v

arie

r les

end

roits

d’o

ù el

les

serv

ent e

n fo

nctio

n de

s di

ffére

ntes

pos

ition

s et

du

pla

cem

ent d

e la

raqu

ette

du

rece

veur

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

u se

rvic

e co

urt p

ar la

fem

me

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

u se

rvic

e co

urt p

ar la

fem

me(

1)

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e m

ixte

- le

reto

ur d

u se

rvic

e co

urt p

ar la

fem

me

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

u se

rvic

e co

urt p

ar la

fem

me

(2)

Lors

que

la fe

mm

e ef

fect

ue u

n re

tour

en

mix

te, s

on p

arte

naire

se

met

au

cent

re d

u co

urt.

Lors

qu’e

lle e

ffect

ue u

n re

tour

dro

it ve

rs le

mi-c

ourt

ou le

fond

de

cour

t, la

fe

mm

e do

it an

ticip

er d

es 3

èmes

cou

ps d

roits

.

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

Faire

un

mat

ch o

ù se

ules

les

fem

mes

seu

lem

ent r

eçoi

vent

le s

ervi

ce. P

ense

r éga

lem

ent à

met

tre l’

acce

nt s

ur u

n ty

pe p

artic

ulie

r de

reto

ur (d

roit,

cro

isé,

en

fond

de

cour

t, et

c.).

Enco

urag

er u

ne d

iscu

ssio

n av

ec le

s pa

rtena

ires

sur l

’effi

caci

té d

es d

iffér

ents

reto

urs

et s

ur l

a re

spon

sabi

lité

de c

haqu

e jo

ueur

apr

ès

chaq

ue re

tour

.

Org

anis

er u

n m

atch

seul

es le

s fe

mm

es r

eçoi

vent

le s

ervi

ce. P

ense

r éga

lem

ent à

met

tre l’

acce

nt s

ur u

n ty

pe p

artic

ulie

r de

reto

ur (d

roit,

cro

isé,

de

fond

de

cour

t, et

c.).

Enco

urag

er u

ne d

iscu

ssio

n av

ec le

s pa

rtena

ires

sur l

’effi

caci

té d

e re

tour

s sp

écifi

ques

et s

ur la

resp

onsa

bilit

é de

cha

que

joue

ur a

près

ch

aque

renv

oi.

Lors

qu’e

lle e

ffect

ue u

n re

tour

de

serv

ice

au fi

let,

la fe

mm

e do

it se

dép

lace

r da

ns l’

avan

t cou

rt et

dom

iner

cet

te p

artie

.

Les

fem

mes

peu

vent

effe

ctue

r des

reto

urs

pous

sés

sur

le c

orps

du

parte

naire

de

la s

erve

use.

Sel

on la

qua

lité

de s

on re

tour

, elle

doi

t ess

ayer

de

couv

rir à

la fo

is le

s 3è

mes

au

filet

et l

es c

oups

pou

ssés

ver

s le

mi-c

ourt.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

u se

rvic

e co

urt p

ar l’

hom

me

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur

d’un

ser

vice

par

les

hom

mes

Lors

qu’u

n ho

mm

e re

tour

ne u

n se

rvic

e en

mix

te, s

a pa

rtena

ire s

e tie

nt g

énér

alem

ent à

côt

é de

lui.

L’ho

mm

e jo

uera

bea

ucou

p de

reto

urs

vers

le

mi-c

ourt

ou le

fond

de

cour

t ét

ant d

onné

qu’

ils lu

i lai

ssen

t le

tem

ps d

e se

dép

lace

r ver

s l’a

rrièr

e po

ur c

ouvr

ir s

on m

i-cou

rt et

son

fo

nd d

e co

urt.

Les

reto

urs

droi

ts p

euve

nt é

gale

men

t lu

i per

met

tre d

e co

uvrir

le

trois

ièm

e co

up d

e l’é

chan

ge p

lus

souv

ent.

Les

reto

urs

cour

ts a

u fil

et, l

es

reto

urs

croi

sés

et s

ur le

cor

ps d

e l’a

dver

saire

, peu

vent

être

util

isés

co

mm

e va

riant

es.

L’ho

mm

e ch

erch

e à

faire

des

re

tour

s qu

i per

met

tront

à la

fem

me

d’av

ance

r. C

epen

dant

, cel

le-c

i doi

t êt

re c

onsc

ient

e qu

’elle

pou

rrait

avoi

r à

appo

rter s

on a

ide

en fo

nd d

e co

urt.

Lors

que

le re

tour

d’u

n se

rvice

a m

is le

s ad

vers

aire

s so

us p

ress

ion,

l’hom

me

doit

rest

er d

ans

la m

ême

posit

ion

pour

es

saye

r de

term

iner

l’éch

ange

ou

pour

cr

éer u

ne b

onne

opp

ortu

nité

pou

r sa

parte

naire

de

frapp

er u

n co

up g

agna

nt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

mat

ch o

ù se

uls

les

hom

mes

reço

iven

t le

serv

ice.

Pen

ser é

gale

men

t à m

ettre

l’ac

cent

sur

un

type

par

ticul

ier d

e re

tour

(dro

it, c

rois

é, d

e fo

nd d

e co

urt,

etc.

). En

cour

ager

une

dis

cuss

ion

avec

les

parte

naire

s su

r l’e

ffica

cité

de

reto

urs

spéc

ifiqu

es e

t sur

la re

spon

sabi

lité

de c

haqu

e jo

ueur

apr

ès c

haqu

e re

tour

.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e m

ixte

.

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

Le s

ervi

ce te

ndu

en d

oubl

e m

ixte

.

Les

serv

ices

tend

us s

ur le

s cô

tés

peuv

ent ê

tre

utilis

és e

n m

ixte

, sur

tout

con

tre la

fem

me,

afin

de

la c

ontra

indr

e à

se d

épla

cer v

ers

le f

ond

de c

ourt.

Lor

sque

la fe

mm

e fa

it un

ser

vice

te

ndu,

elle

doi

t lég

èrem

ent s

e re

cule

r du

filet

. L’

impo

rtanc

e du

recu

l dép

end

de l’

effic

acité

du

serv

ice

: plu

s le

rece

veur

est

dés

équi

libré

et m

et

du te

mps

à p

rend

re le

vol

ant,

plus

la s

erve

use

peut

rest

er p

rès

du fi

let.

Les

serv

ices

tend

us v

ers

le c

entre

peu

vent

ég

alem

ent ê

tre u

tilis

és c

omm

e va

riant

e.Lo

rsqu

e l’h

omm

e fa

it un

ser

vice

tend

u, s

a pa

rtena

ire, d

oit a

utan

t que

pos

sibl

e se

met

tre

en p

ositi

on p

our r

ecev

oir u

n co

up c

rois

é. C

ette

ta

ctiq

ue lu

i acc

orde

plu

s de

tem

ps p

our g

érer

les

reto

urs

croi

sés

et lu

i per

met

de

rest

er p

lus

proc

he

du fi

let.

EXE

MPL

ES S

UR

LA

MAN

IER

E D

’EN

TRAI

NER

Org

anis

er u

n m

atch

ave

c un

pou

rcen

tage

de

serv

ices

tend

us s

upér

ieur

à la

nor

mal

e. D

es p

oint

s de

bon

us s

ont a

ccor

dés

à l’é

quip

e qu

i rem

porte

un

écha

nge

com

men

cé p

ar u

n se

rvic

e te

ndu.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

u se

rvic

e te

ndu

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER

Le d

oubl

e m

ixte

: le

reto

ur d

e se

rvic

e te

ndu

Lors

que

le s

ervic

e te

ndu

est s

ur le

côt

é, fa

ire u

ne a

ttaqu

e au

cor

ps d

u jo

ueur

en

face

ou

viser

l’esp

ace

entre

les

deux

joue

urs.

Etre

rapi

de a

près

le c

oup,

do

nne

plus

de

tem

ps p

our s

e re

plac

er. D

e m

aniè

re a

ltern

ative

, effe

ctue

r un

déga

gem

ent

en d

irect

ion

de la

fem

me.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Org

anis

er u

n m

atch

la p

ropo

rtion

de

serv

ices

tend

us e

st é

levé

e, s

urto

ut s

ur la

fem

me.

Ess

ayer

diff

éren

ts ty

pes

de re

tour

s. D

iscu

ter a

vec

son

parte

naire

et

l’en

traîn

eur d

e l’e

ffica

cité

des

diff

éren

ts re

tour

s et

des

resp

onsa

bilit

és d

e ch

aque

joue

ur a

près

le re

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(par

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mpl

e, le

s zo

nes

du c

ourt

à co

uvrir

)

En c

as d

e se

rvic

e te

ndu

frapp

é lo

in d

u co

rps

et e

n e

n tra

ject

oire

de

scen

dant

e ve

rs le

cen

tre, a

ttaqu

er e

n vi

sant

le c

entre

ou

le c

orps

de

la

fem

me.

Une

fois

de

plus

, être

rapi

de a

près

le c

oup

donn

e pl

us d

e te

mps

po

ur s

e re

plac

er. D

e m

aniè

re a

ltern

ativ

e, e

ffect

uer d

es d

égag

emen

ts

croi

sés

perm

et d

’avo

ir pl

us d

e te

mps

pou

r se

repl

acer

sur

le c

ourt.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER :

le d

oubl

e m

ixte

. L’

écha

nge

: l’a

ttaqu

e (1

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

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le d

oubl

e m

ixte

L’

écha

nge

: l’a

ttaqu

e (1

)

En a

ttaqu

e, il

est

pré

féra

ble

que

les

joue

urs

se

plac

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’un

à l’a

vant

, l’a

utre

à l’

arriè

re, l

’hom

me

couv

rant

le

mi-c

ourt

et le

fond

de

cour

t où

son

surp

lus

de p

uiss

ance

s’a

vère

util

e.

La fe

mm

e do

it ch

erch

er à

ava

ncer

et d

omin

er le

m

i-cou

rt et

l’av

ant c

ourt.

Au c

ours

des

éch

ange

s, ê

tre p

atie

nt e

t jou

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préc

isio

n et

ave

c de

s an

gles

piq

ués

; atte

ndre

un

e bo

nne

occa

sion

pou

r atta

quer

, là

plus

de

vite

sse

et d

e pu

issa

nce

peuv

ent ê

tre a

ppor

tées

.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Une

pai

re c

omm

ence

côt

e à

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; l’a

utre

pai

re c

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ave

c un

joue

ur d

evan

t et l

’aut

re d

erriè

re. L

e vo

lant

est

joué

hau

t en

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de

cour

t ver

s un

coi

n.

Ensu

ite, l

es jo

ueur

s co

ntin

uent

l’éc

hang

e. E

ncou

rage

r une

dis

cuss

ion

entre

les

paire

s et

pos

er d

es q

uest

ions

pou

r fai

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ssor

tir le

s co

mpo

sant

es d

’une

bon

ne

situ

atio

n d’

atta

que

(par

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mpl

e, la

pos

ition

des

joue

urs,

la p

atie

nce,

l’aj

out d

e v

itess

e, e

tc.)

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

L’éc

hang

e en

dou

ble

mix

te :

l’atta

que

(2)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

L’éc

hang

e en

dou

ble

mix

te/

l’atta

que

(2)

Effe

ctue

r un

plus

gra

nd n

ombr

e de

cou

ps o

ffens

ifs

dirig

és :

• ve

rs le

joue

ur s

itué

en fa

ce, q

ui a

peu

de

tem

ps

po

ur ré

agir

;

entre

les

deux

joue

urs

afin

de r

édui

re le

s

an

gles

de

renv

oi (v

oir c

i-des

sus)

.

Les

coup

s cr

oisé

s do

iven

t être

util

isés

en

guis

e de

va

riant

es.

Les

déga

gem

ents

offe

nsifs

peu

vent

être

em

ploy

és a

fin d

e co

ntra

indr

e la

fille

à a

ller e

n fo

nd d

e co

urt o

ù so

n m

anqu

e de

pui

ssan

ce

pour

ra ê

tre e

xplo

ité.

S’as

sure

r de

ne p

as tr

op «

joue

r la

fem

me

», e

n do

nnan

t l’a

ttaqu

e tro

p vi

te; c

ela

risqu

e d’

amen

er

la fe

mm

e da

ns d

es s

ituat

ions

qu’

elle

dom

ine

dans

l’a

vant

cou

rt.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Une

pai

re c

omm

ence

côt

e à

côte

; un

e au

tre p

aire

com

men

ce a

vec

un jo

ueur

dev

ant e

t l’a

utre

der

rière

. Le

vola

nt e

st jo

ué h

aut e

n fo

nd d

e co

urt v

ers

un

coin

. Ens

uite

, con

tinue

r l’é

chan

ge. E

ncou

rage

r une

dis

cuss

ion

entre

les

paire

s et

pos

er d

es q

uest

ions

pou

r fai

re re

ssor

tir le

s co

mpo

sant

es d

’une

bon

ne

situ

atio

n d’

atta

que

(par

exe

mpl

e, la

pos

ition

des

joue

urs,

la p

atie

nce,

l’aj

out d

e vi

tess

e, e

tc.)

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

mix

te

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se e

n do

uble

mix

te (1

)

Il es

t pré

féra

ble

pour

la d

éfen

se e

n do

uble

mix

te

que

les

joue

urs

se m

ette

nt c

ôte

à cô

te, a

vec

la

fem

me

en p

ositi

on c

rois

ée p

ar ra

ppor

t au

vola

nt.

S’il

faut

faire

un

lift,

alor

s la

fem

me

doit

géné

rale

men

t le

faire

cro

isé.

Cec

i dim

inue

la

prob

abilit

é qu

e le

pro

chai

n co

up o

ffens

if so

it di

rigé

cont

re e

lle. L

a fe

mm

e do

it fa

ire d

es li

fts

droi

ts s

eule

men

t com

me

alte

rnat

ive

à co

nditi

on

que

ces

lifts

dim

inue

nt la

pre

ssio

n pl

utôt

que

de

l’aug

men

ter.

Un

lift a

vec

une

bonn

e lo

ngue

ur e

t sur

le c

ôté

pour

rait

égal

emen

t per

met

tre à

la fe

mm

e d’

avan

cer u

n pl

us v

ers

le fi

let.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

Faire

un

set d

e m

ixte

la fe

mm

e es

t aut

oris

ée à

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uni

quem

ent d

es li

fts c

rois

és p

our r

envo

yer l

es a

mor

tis e

t les

sm

ashs

. Pui

s or

gani

ser u

n se

cond

set

le

s lif

ts d

roits

et c

rois

és s

ont a

utor

isés

. Le

s pa

rtena

ires

disc

uten

t ens

uite

des

ava

ntag

es lo

rsqu

e la

fem

me

fait

just

e de

s lif

ts c

rois

és, e

n do

nnan

t des

exe

mpl

es

où c

es c

oups

ne

cons

titue

nt p

as l’

optio

n ap

prop

riée.

QU

E FA

UT-

IL E

NSE

IGN

ER

La d

éfen

se e

n do

uble

mix

te (2

)

CO

MM

ENT

ENTR

AIN

ER:

La d

éfen

se e

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uble

mix

te (2

)

Les

hom

mes

font

gén

éral

emen

t des

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dro

its, c

e qu

i leur

per

met

de

rest

er s

ur

la tr

ajec

toire

d’a

ttaqu

e dr

oite

. Les

hom

mes

doi

vent

effe

ctue

r des

lift

s cr

oisé

s se

ulem

ent c

omm

e al

tern

ative

à c

ondi

tion

que

ces

lifts

dim

inue

nt la

pre

ssio

n au

lie

u de

l’aug

men

ter.

EXEM

PLES

SU

R L

A M

ANIE

RE

D’E

NTR

AIN

ER

• Fa

ire u

n se

t en

mix

te o

ù l’h

omm

e es

t aut

oris

é à

faire

uni

quem

ent

des

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dro

its p

our r

envo

yer d

es a

mor

tis e

t des

sm

ashs

(not

er q

u’ils

peu

vent

touj

ours

effe

ctue

r des

blo

cks

et d

es c

oups

pou

ssés

dro

its o

u cr

oisé

s). P

uis

faire

un

seco

nd s

et o

ù le

s lif

ts d

roits

et c

rois

és s

ont a

utor

isés

. Les

parte

naire

s en

suite

dis

cute

nt d

es a

vant

ages

lors

que

les

hom

mes

fon

t seu

lem

ent d

es li

fts d

roits

, don

nant

des

exe

mpl

es o

ù ce

s co

ups

ne c

onst

ituen

t

pas

l’opt

ion

appr

oprié

e.

• Fa

ire u

n m

atch

les

lifts

ne

sont

pas

aut

oris

és p

our r

envo

yer l

es s

mas

hs.

Les

coup

s po

ussé

s et

les

bloc

ks d

oive

nt ê

tre e

mpl

oyés

le p

lus

souv

ent

pour

renv

oyer

des

sm

ashs

, sur

tout

à m

i-cou

rt, ju

ste

derri

ère

le jo

ueur

ad

vers

e si

tué

dans

l’av

ant c

ourt,

afin

de

trans

form

er la

déf

ense

en

atta

que.

11. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION1 Afin de prendre des décisions au en simple, les joueurs doivent être conscients de 4 facteurs:

2 La position de base peut être définie comme :

3 Frapper très haut vers le fond de court adverse :

4 Plus l’adversaire est sous pression, plus il faut:

5 En double, les smashs sont généralement plus dirigés :

6 Afin de rendre le service court plus efficace, le joueur peut :

7 Afin d’aider à développer des compétences pour la résolution des problèmes tactiques, les entraîneurs doivent :

L’espace, la vitesse, l’équilibre, soi-même

L’adversaire, le partenaire, l’équilibre, la fatigue

L’espace, soi-même, l’adversaire et la vitesse

La force, l’espace, la vitesse, l’environnement

Le centre du court

La position sur le court à partir de laquelle le joueur est le mieux à même de réagir aux options de renvoi de son adversaire.

Le « T »

Le couloir de fond de court

Permet au joueur et à son adversaire de se positionner

Donne moins de temps pour se mettre en position

Donne à l’adversaire une bonne occasion d’intercepter le volant tôt

Donne moins de temps à l’adversaire pour se positionner

Se déplacer vers l’arrière

Se déplacer vers l’avant

Garder sa raquette baissée

Se mettre en diagonale

Vers le centre du court et le joueur en diagonale

Entre les deux joueurs et aussi vers le joueur en face

Vers le joueur en diagonale et vers le joueur en face

Uniquement vers le centre du court

Toujours servir au centre

Faire une variante pour faire le service le long de la ligne de service court

Toujours frapper sur les côtés

Changer d’option pour chaque coup

Donner des instructions aux joueurs autant qu’ils le peuvent

Donner des explications autant que possible

Leur donner des réponses autant que possible

Employer la technique des questions pour les amener à résoudre des problèmes

La prise de décision

L’écoute de l’entraîneur

Frapper principalement des coups droits

Attaquer à tout moment

L’homme devant, la femme derrière

Côte à côte, l’homme frappant les coups droits

La femme devant, l’homme derrière

Côte à côte, le joueur situé en diagonale de l’attaquantlégèrement en avant

Les 3èmes coups croisés vers le mi-court

Les 3èmes coups droits vers le fond de court

Les 3èmes coups croisés vers le fond de court

les 3èmes coups droits vers le filet et le mi-court

8 Les deux éléments qui entrent dans la définition de la tactique sont la prise de conscience et :

9 Il est préférable en double mixte que les joueurs se placent :

10 En double homme, après avoir retourné un service court directement vers le mi-court le receveur doit couvrir :

MODULE 94EME FACTEUR DE PERFORMANCE: LE FACTEUR PHYSIQUE

01. Introduction 18202. La condition physique 18203. Les composantes motrices de la condition physique 18404. L’échauffement 18505. Les exercices destinés à accélérer le rythme cardiaque 18606. Les exercices de mobilité 18707. L’équilibre 18908. La rapidité/vitesse 19109. La pratique de quelques balles 19310. La récupération 19411. Résumé 19612. Questions d’auto-évaluation 197

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables de:

• reconnaître les éléments clés de la condition physique pour la performance au badminton ;• d’identifier les méthodes appropriées afin d’entrainer différents groupes aux composantes clés de la condition;• de concevoir des exercices appropriés pour l’échauffement et le retour au calme.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

01. INTRODUCTIONPour être performant au badminton, les joueurs doivent gérer trois grands types de situations : Au début de l’apprentissage du badminton, les exigences physiques ne sont pas très grandes. Cependant, au fur et à mesure que les habiletés de frappe se développent, les exigences physiques augmentent rapidement. Au plus haut niveau, ces niveaux d’exigence sont très élevés, avec des matchs demandant de multiples périodes d’activités intenses pendant une heure ou plus.

Dans cette partie, il ne s’agira pas de fournir à l’entraineur les connaissances et compétences requises pour la conception et la supervision de programmes de préparation physique. Cet aspect sera développé au niveau 2. Toutefois, cette partie fournira aux entraîneurs :

• un aperçu sur les éléments de la forme physique qui sont à la base du succès au badminton ;• les connaissances nécessaires pour concevoir des exercices appropriés pour l’échauffement et le retour au calme.

02. LA CONDITION PHYSIQUELa condition physique peut être définie comme “la capacité d’un joueur à exécuter des tâches physiques ». La condition physique peut être subdivisée en plusieurs composantes (voir ci-dessous) détaillées dans le tableau de la page suivante.

Les composantes de la condition physique

• La constitution du corps• La force• La souplesse• L’endurance• La vitesse

CO

MPO

SAN

TE

DE L

A CO

NDIT

ION

PH

YSIQ

UE

DEF

INIT

ION

IMPO

RTAN

CE

AU B

ADM

INTO

NC

ON

SEIL

S D

’EN

TRAI

NEM

ENT

LA

CO

MPO

SITI

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D

U C

OR

PS

LA F

OR

CE

LA S

OU

PLES

SE

L’EN

DU

RAN

CE

LA V

ITES

SE

Ce

dont

le c

orps

est

con

stitu

é.

• LA

FO

RC

E M

AXIM

ALE

La

plu

s gr

ande

forc

e qu

e le

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ur

pe

ut g

énér

er e

n un

e se

ule

répé

titio

n.

• L’

END

UR

ANC

E D

E FO

RC

E

La c

apac

ité p

our l

es m

uscl

es

à

supp

orte

r de

forte

s co

ntra

ctio

ns

pété

es s

ans

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ue.

• LA

FO

RC

E EX

PLO

SIVE

La

cap

acité

des

mus

cles

à g

énér

er

de

la fo

rce

à un

e gr

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vite

sse

aprè

s un

pré

-étir

emen

t rap

ide.

La fo

rce

élas

tique

est

sou

vent

assi

milé

e à

la«

puis

sanc

e ».

• L’

ampl

itude

et l

a fa

cilit

é du

mou

vem

ent a

utou

r d’u

ne

ar

ticul

atio

n.

• La

cap

acité

du

corp

s à

rési

ster

à la

fatig

ue.

• L’

endu

ranc

e re

pose

sur

les

syst

èmes

car

diov

ascu

laire

et

re

spira

toire

qui

four

niss

ent l

’oxy

gène

ou le

s nu

trim

ents

et é

vacu

ent l

e ga

z

ca

rbon

ique

ou

les

déch

ets.

• La

cap

acité

à d

épla

cer r

apid

emen

t

l’ens

embl

e du

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ps (o

u le

s pa

rties

du c

orps

)

Les

joue

urs

perfo

rman

ts a

u ba

dmin

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ont u

n fa

ible

pou

rcen

tage

de

mas

se g

rass

e et

des

jam

bes

mus

clée

s qu

i leu

r per

met

tent

de

se d

épla

cer a

vec

puis

sanc

e et

rapi

dité

.

• Le

s jo

ueur

s de

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min

ton

n’on

t pas

bes

oin

d’un

e fo

rce

max

imal

e ex

trêm

e.

• To

utef

ois,

il e

st n

éces

saire

que

la fo

rce

des

jam

bes

soit

supé

rieur

e à

la m

oyen

ne, p

arce

qu’e

lle p

erm

et a

ux jo

ueur

s de

gén

érer

de

la

pu

issa

nce.

• Le

s jo

ueur

s de

bad

min

ton

doiv

ent r

épét

er le

s

m

êmes

mou

vem

ents

plu

sieu

rs fo

is a

u co

urs

d’un

mat

ch (p

ar e

xem

ple,

exé

cute

r des

fent

es,

fra

pper

le v

olan

t) d’

où l’

impo

rtanc

e de

l’end

uran

ce d

e fo

rce.

• Le

s jo

ueur

s de

bad

min

ton

ont b

esoi

n de

niv

eaux

élev

és fo

rce

expl

osiv

e •

De

puis

sant

s sw

ings

en

avan

t de

la ra

quet

te

so

nt p

récé

dés

d’ét

irem

ents

rapi

des

avec

un

swin

g ar

rière

.

Les

joue

urs

de b

adm

into

n o

nt b

esoi

n d’

une

bonn

e so

uple

sse

pour

:•

atte

indr

e le

vol

ant ;

• ga

rder

une

bon

ne te

chni

que

;•

géné

rer e

ffica

cem

ent d

e la

forc

e.•

évite

r les

ble

ssur

es.

• Ai

de le

s jo

ueur

s à

dure

r pen

dant

les

mat

chs

long

s.•

Aide

à ré

cupé

rer e

ntre

des

éch

ange

s.•

Aide

à ré

cupé

rer e

ntre

les

mat

chs

et le

s sé

ance

s

d’

entra

înem

ent.

Les

joue

urs

doiv

ent ê

tre e

n m

esur

e de

se

dépl

acer

ra

pide

men

t pou

r :o

pren

dre

le v

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t « tô

t » e

t met

tre l’

adve

rsai

re

so

us p

ress

ion;

o in

terc

epte

r les

cou

ps d

e l’a

dver

saire

.

• Le

niv

eau

de m

asse

gra

sse

est m

aint

enu

bas

par

l’as

soci

atio

n d’

un

gim

e al

imen

taire

à d

es e

xerc

ices

phy

siqu

es.

• Le

s en

traîn

eurs

doi

vent

pen

ser à

don

ner d

es c

onse

ils d

iété

tique

s,

pa

rticu

lière

men

t aux

enf

ants

et a

ux je

unes

. En

cas

de d

oute

,

dem

ande

r l’a

vis

d’un

pro

fess

ionn

el.

• En

tre 6

et 9

ans

, l’e

ntra

înem

ent d

e la

forc

e n’

est p

as u

ne p

riorit

é.•

Entre

9 e

t 13

ans,

une

fois

de p

lus,

l’ent

raîn

emen

t de

la fo

rce

n’es

t pas

une

prio

rité

maj

eure

, mai

s l’a

ccen

t doi

t être

mis

sur

:

o

une

bonn

e te

chni

que

et la

cré

atio

n de

la s

tabi

lité

dans

le c

orps

;

o

des

exer

cice

s av

ec p

oids

de

corp

s co

mpl

étés

par

des

exe

rcic

es

av

ec u

n ba

llon

suis

se, u

n m

edec

ine-

ball

et u

ne b

ande

éla

stiq

ue.

• D

e b

onne

s te

chni

ques

d’e

ntra

înem

ent a

vec

poid

s, a

vec

des

char

ges

légè

res,

peu

vent

être

intro

duite

s à

des

étap

es p

lus

avan

cées

de

la

pu

berté

.•

L’en

traîn

emen

t ave

c de

s ch

arge

s pl

us lo

urde

s do

it êt

re e

ntre

pris

uniq

uem

ent :

o

aprè

s la

fin

du p

roce

ssus

de

croi

ssan

ce ;

o

à la

fin

d’un

e pé

riode

d’e

ntra

înem

ent

tech

niqu

e sp

écifi

que

(trav

ail

avec

poi

ds).

o

sous

la s

uper

visi

on d

’une

per

sonn

e qu

alifi

ée.

• La

forc

e de

la p

artie

sup

érie

ure

du c

orps

est

un

élém

ent i

mpo

rtant

de

l’ent

raîn

emen

t che

z le

s jo

ueur

s en

cha

ises

roul

ante

s po

ur d

es ra

ison

s

te

chni

ques

et d

e pr

éven

tion

de b

less

ures

.

• L’

entra

înem

ent à

la m

obilit

é (s

oupl

esse

dyn

amiq

ue) p

erm

et d

e fa

ire

un

e gr

ande

var

iété

de

mou

vem

ents

et d

oit t

oujo

urs

être

fait.

Les

étire

men

ts d

e so

uple

sse

stat

ique

peu

vent

être

intro

duits

prog

ress

ivem

ent a

utou

r de

11 a

ns, p

uis

inté

grés

de

man

ière

perm

anen

te à

l’en

traîn

emen

t.•

Les

étire

men

ts s

tatiq

ues

doiv

ent ê

tre m

aint

enus

pen

dant

15

à 60

seco

ndes

.

• L’

entra

înem

ent f

orm

alis

é à

l’end

uran

ce s

era

plus

effi

cace

s’il

est

in

trodu

it a

utou

r de

l’âge

de

13 a

ns.

• C

ourir

et e

n se

cond

, fai

re d

u vé

lo p

enda

nt 2

0 à

40 m

inut

es, 2

à

3

fois

par

sem

aine

peu

t am

ener

des

am

élio

ratio

ns s

igni

ficat

ives

à

l’e

ntra

înem

ent.

• L’

acce

nt d

oit ê

tre m

is s

ur l’

entra

înem

ent à

la v

itess

e da

ns p

lusi

eurs

étap

es d

e l’e

ntra

înem

ent a

u ba

dmin

ton,

et d

oive

nt s

’app

uyer

sur

une

cons

truct

ion

préa

labl

e de

s ha

bile

tés

mot

rices

.

CO

MPO

SAN

TE

DE

LA C

ON

DIT

ION

PH

YSIQ

UE

SUR

LE

PLAN

MO

TEU

R

DEF

INIT

ION

IMPO

RTAN

CE

AU B

ADM

INTO

NC

ON

SEIL

S D

’EN

TRAI

NEM

ENT

L’EQ

UIL

IBR

E D

YNAM

IQU

E

LA R

APID

ITE

LA

CO

RD

INAT

ION

L’AG

ILIT

E

• La

cap

acité

pou

r un

joue

ur d

e

m

aint

enir

son

cent

re d

e gr

avité

au-d

essu

s d’

une

base

qui

chan

ge c

onst

amm

ent.

La c

apac

ité d

e ré

agir

et d

’acc

élér

er

en ré

pons

e au

cou

p de

l’ad

vers

aire

.

• La

coo

rdin

atio

n es

t la

capa

cité

à en

chaî

ner e

ffica

cem

ent l

es

m

ouve

men

ts s

ucce

ssifs

du

corp

s.

• Au

bad

min

ton,

la c

oord

inat

ion

est p

lus

conn

ue s

ous

le n

om d

e

«

coor

dina

tion

œil-

mai

n-pi

ed »

.

La c

apac

ité à

cha

nger

de

dire

ctio

n ra

pide

men

t tou

t en

gard

ant l

’équ

ilibre

.

Un

joue

ur a

yant

un

bon

équi

libre

dyn

amiq

ue e

st

capa

ble

de g

arde

r sa

stab

ilité

mêm

e lo

rsqu

’il se

plac

e ra

pide

men

t. U

n te

l jou

eur u

tilis

e m

oins

d’

éner

gie

en s

e dé

plaç

ant e

t ser

a pl

us p

erfo

rman

t te

chni

quem

ent.

De

plus

, il s

era

plus

diffi

cile

pou

r so

n ad

vers

aire

de

le d

éséq

uilib

rer.

Les

joue

urs

de b

adm

into

n do

iven

t réa

gir r

apid

emen

t à

la fr

appe

de

l’adv

ersa

ire, s

oit e

n:

Ayan

t des

app

uis

rapi

des

man

ipul

ant l

eurs

raqu

ette

s ra

pide

men

t.

Au b

adm

into

n, l

e jo

ueur

doi

t coo

rdon

ner d

iffér

ente

s pa

rties

du

corp

s :

• po

ur c

hang

er d

e po

sitio

n en

fonc

tion

de la

traje

ctoi

re d

u vo

lant

;•

pour

exé

cute

r effi

cace

men

t le

coup

sou

haité

.

Le c

ourt

rela

tivem

ent p

etit

et la

nat

ure

rapi

de e

t de

volé

e de

s fra

ppes

just

ifie

que

le b

adm

into

n de

man

de

une

gran

de a

gilit

é p

our r

éuss

ir.

• U

n en

traîn

emen

t à l’

équi

libre

dyn

amiq

ue e

st a

ppro

prié

à to

utes

les

étap

es d

u dé

velo

ppem

ent d

es jo

ueur

s.•

Les

exer

cice

s su

r une

jam

be, l

es e

xerc

ices

ave

c le

s ye

ux fe

rmés

,

les

exer

cice

s ay

ant p

our b

ut d

e ga

rder

la tê

te im

mob

ile, l

e m

aint

ien

d’un

e bo

nne

post

ure

et le

s ex

erci

ces

d’ag

ilité

prop

res

au s

port

peuv

ent a

ider

à a

mél

iore

r l’é

quilib

re d

ynam

ique

.•

Les

joue

urs

ampu

tés

ou s

ouffr

ant d

’une

infir

mité

mot

rice

céré

bral

e po

urra

ient

avo

ir de

s pr

oblè

mes

d’é

quilib

re n

éces

sita

nt

un

ent

raîn

emen

t sup

plém

enta

ire o

u de

s ad

apta

tions

d’e

xerc

ices

habi

tuel

s.

• L’

acce

nt d

oit ê

tre m

is s

ur la

rapi

dité

dan

s la

plu

part

des

étap

es d

e

l’e

ntra

înem

ent d

e ba

dmin

ton,

mêm

e si

cet

ent

raîn

emen

t doi

t

s’ap

puye

r sur

une

bon

ne te

chni

que

de b

ase

des

dépl

acem

ents

.

• L’

entra

înem

ent à

la c

oord

inat

ion

repo

se s

ur le

s m

êmes

prin

cipe

s

qu

e l’e

ntra

înem

ent t

echn

ique

(fra

ppes

et d

épla

cem

ents

).•

Entre

6 e

t 9 a

ns, i

l est

sou

haita

ble

de m

ettre

l’ac

cent

sur

les

tech

niqu

es g

énér

ales

de

coor

dina

tion

telle

s qu

e : l

ance

r, at

trape

r,

sa

uter

, ain

si q

ue s

ur le

s m

étho

des

de d

épla

cem

ent.

• E

ntre

9 e

t 13

ans,

l’ac

cent

doi

t être

mis

sur

la c

oord

inat

ion

prop

re a

u sp

ort,

afin

d’ét

ablir

tôt a

u co

urs

de le

ur p

roce

ssus

de

déve

lopp

emen

t, de

s te

chni

ques

de

frapp

e et

des

hab

ileté

s m

otric

es.

• En

tre 6

et 9

ans

, il e

st s

ouha

itabl

e qu

e le

s en

fant

s fa

ssen

t des

exer

cice

s gé

nériq

ues

telle

s qu

e s’

arrê

ter e

t dém

arre

r, ch

ange

r

de d

irect

ion,

sau

ter/s

e ré

cept

ionn

er a

insi

que

diff

éren

ts e

xerc

ices

de d

épla

cem

ent a

fin d

e po

ser l

es b

ases

d’u

n dé

velo

ppem

ent p

lus

spéc

ifiqu

e au

bad

min

ton.

• U

n en

train

emen

t plu

s sp

écifi

que

à l’a

gilit

é d

oit ê

tre a

ssoc

ié à

tout

es

le

s ét

apes

ulté

rieur

es d

u dé

velo

ppem

ent

y co

mpr

is e

n sh

adow

avec

des

mod

èles

de

dép

lace

men

ts p

ropr

es a

u ba

dmin

ton,

ain

si

qu

’en

exer

cice

s de

dép

lace

men

ts à

effe

ctue

r au

cour

s d’

écha

nges

prév

isib

les.

Ada

pter

ens

uite

les

exer

cice

s au

x éc

hang

es

im

prév

isib

les.

03.

LES

CO

MPO

SAN

TES

MO

TRIC

ES D

E LA

CO

ND

ITIO

N P

HYS

IQU

E En

plu

s de

la fo

rme

phys

ique

, il e

xist

e ég

alem

ent q

uatre

com

posa

ntes

de

la c

ondi

tion

phys

ique

sur

le p

lan

mot

eur q

ui, d

e m

aniè

re g

énér

ale,

s’a

ppliq

uent

plu

s au

bad

min

ton.

LES

RAI

SON

S D

E L’

ECH

AUFF

EMEN

T

LES

FAC

TEU

RS

QU

I IN

FLU

ENC

ENT

L’EC

HAU

FFEM

ENT.

LES

EXER

CIC

ES P

OU

VAN

T ET

RE

INC

LUS

DAN

S L’

ECH

AUFF

EMEN

T*

E C H A U F F E M E N T

La ré

duct

ion

des

risqu

es d

e bl

essu

res

L’au

gmen

tatio

n du

flux

san

guin

L’au

gmen

tatio

n de

la te

mpé

ratu

re d

es m

uscl

es

L’ai

de a

u dé

velo

ppem

ent d

es te

chni

ques

La p

répa

ratio

n m

enta

le d

u jo

ueur

La ré

visi

on d

es te

chni

ques

em

ploy

ées

lors

des

mat

chs

Que

l est

le c

onte

nu p

rinci

pal d

e la

séa

nce?

Que

l est

l’âg

e/l’e

xpér

ienc

e du

joue

ur ?

Com

men

t est

l’en

viro

nnem

ent ?

Que

l est

l’es

pace

dis

poni

ble

?

Que

l es

t l’é

quip

emen

t dis

poni

ble

?

Que

l est

le n

ombr

e de

joue

urs

?

Exer

cice

s de

stin

és à

faire

aug

men

ter l

e ry

thm

e ca

rdia

que

Exer

cice

s de

mob

ilisat

ion

Exer

cice

s d’

équi

libre

Exer

cice

s de

rapi

dité

Exer

cice

s d’

agilit

é

Echa

nges

TITR

E

LA C

OU

RSE

EN

AVA

NT

ET A

R

ECU

LON

S.

LES

PAS

CH

ASSE

S.

LES

PAS

CH

ASSE

E (Z

IG-Z

AG)

DES

CR

IPTI

ON

• Le

s jo

ueur

s co

uren

t en

avan

t et à

recu

lons

sur

le

co

urt,

en re

stan

t tou

jour

s fa

ce a

u fil

et.

• Fa

ce a

u fil

et, l

es jo

ueur

s fo

nt d

es p

as c

hass

és s

ur

to

ute

la la

rgeu

r du

cour

t.

• Fa

ce a

u fil

et, l

es jo

ueur

s se

dép

lace

nt v

ers

lui e

n

fo

rman

t une

sér

ie d

e «

Z ».

Un

pied

cha

sse

l’aut

re, m

ais

n’ar

rive

pres

que

jam

ais

à le

rattr

aper

.•

Met

tre l’

acce

nt s

ur «

le fa

it de

rase

r le

sol »

• Fa

ire d

es m

ouve

men

ts ry

thm

és.

• R

ecom

men

cer l

e m

ouve

men

t à re

culo

ns ju

squ’

au

fo

nd d

e co

urt.

REM

ARQ

UES

En a

jout

ant l

es m

ouve

men

ts d

es b

ras,

on

peut

obt

enir

plus

ieur

s va

riant

es. P

ense

r à fa

ire d

es g

este

s de

nat

atio

n av

ec le

s br

as, c

omm

e va

riant

e po

ur le

s en

fant

s.

Pour

aid

er à

obt

enir

un e

ffet “

rasa

nt” p

lus

rapi

de,

fixer

la b

ande

du

filet

. Es

saye

r de

s’as

sure

r que

la b

ande

ne

bou

ge p

as d

e ha

ut e

n ba

s. S

i la

band

e se

mbl

e re

ster

im

mob

ile,

alor

s, la

tête

du

joue

ur e

st re

stée

au

mêm

e ni

veau

, et

il e

st e

n tra

in d

e ra

ser l

e so

l.

05.

LES

EXER

CIC

ES D

ESTI

NES

A A

CC

ELER

ER L

E RY

THM

E C

ARD

IAQ

UE

Les

exer

cice

s de

stin

és à

acc

élér

er le

ryth

me

card

iaqu

e do

iven

t dur

er 3

à 1

0 m

inut

es e

nviro

n.

Plus

la te

mpé

ratu

re a

mbi

ante

est

cha

ude,

plu

s ce

tte p

artie

peu

t être

cou

rte.

04.

L’EC

HAU

FFEM

ENT

Le b

ut d

e l’é

chau

ffem

ent e

st d

’am

ener

le

joue

ur d

’une

situ

atio

n de

cor

ps a

u re

pos

à l’é

tat p

hysi

que

et m

enta

l req

uis

pour

être

effi

cace

pen

dant

la s

éanc

e.

• La

tota

lité

des

exer

cice

s ci

-des

sus

ne s

era

pas

effe

ctué

e à

chaq

ue s

éanc

e d’

écha

uffe

men

t. L’

entra

îneu

r doi

t con

sidé

rer c

ette

list

e co

mm

e un

men

u et

y

lect

ionn

er u

niqu

emen

t les

élé

men

ts q

ui a

mèn

eron

t le

joue

ur d

’un

état

de

repo

s à

l’ét

at p

hysi

que

et m

enta

l req

uis

pour

être

effi

cace

lors

de

la p

hase

prin

cipa

le

de

la s

éanc

e.

TITR

E

LEVE

R L

ES

TALO

NS

TALO

N

FESS

ES

LA M

ARC

HE

CO

UR

BEE

LE B

ALAN

CE-

MEN

T D

E LA

JA

MBE

TE

ND

UE

LE B

ALAN

CE-

MEN

T D

E LA

JAM

BE S

UR

LE C

OTE

LA F

ENTE

ACC

RO

UPI

S-SE

MEN

TS

RO

TATI

ON

SD

U T

RO

NC

LES

INC

LIN

AI-

SON

SLA

TER

ALES

EFFE

T

• Tr

avai

lle le

s

m

olle

ts g

râce

à

une

bo

nne

ampl

itude

du m

ouve

men

t•

Mob

ilise

les

chev

illes

• Et

irent

la fa

ce

an

térie

ure

de la

cuis

se•

Mob

ilisen

t le

geno

u

• Et

ire le

s is

chio

s•

Mob

ilise

la

ha

nche

• Et

ire la

face

post

érie

ure

de la

cuis

se (i

schi

os)

• M

obilis

e lh

anch

e

• Et

ire le

s fa

ces

inte

rne

et e

xter

ne

de

la c

uiss

e ai

nsi

qu

e le

fess

ier

• M

obilis

e

la h

anch

e

(la

téra

lem

ent)

• M

obilis

ent

les

geno

ux e

t les

hanc

hes

• C

oord

onne

nt

l’é

tirem

ent d

es

m

uscl

es d

e la

jam

be

• M

obilis

ent l

es

ge

noux

et l

es

ha

nche

s•

Coo

rdon

nent

l’étir

emen

t des

mus

cles

de

la

ja

mbe

• Et

ende

nt le

s

m

uscl

es d

u do

s•

Mob

ilisen

t la

colo

nne

ve

rtébr

ale

• Et

ende

nt le

s

m

uscl

es d

u do

s•

Mob

ilisen

t la

colo

nne

ve

rtébr

ale

NO

TES

Peut

être

pra

tiqué

en

cour

ant

vers

l’av

ant o

u le

s pi

eds

join

ts.

• Au

gmen

ter p

rogr

essi

vem

ent l

a

fle

xion

de

la h

anch

e.•

Gar

der l

e do

s pl

at (s

ortir

la

po

itrin

e)

• C

et e

xerc

ice

est e

xcel

lent

pour

le m

aint

ien

de

l’é

quilib

re d

ynam

ique

, à

co

nditi

on q

ue le

bus

te re

ste

stab

le e

t la

tête

imm

obile

.

• C

et e

xerc

ice

est e

xcel

lent

pour

le m

aint

ien

de l’

équi

libre

dyna

miq

ue, à

con

ditio

n q

ue le

haut

du

corp

s re

ste

stab

le e

t la

tête

imm

obile

.

• C

et e

xerc

ice

peut

être

rend

u

pl

us d

iffici

le e

n re

stan

t deb

out

et

en

fais

ant u

ne fe

nte

vers

l’ava

nt, p

uis

en s

e re

met

tant

à

la

pos

ition

initi

ale.

• S’

asse

oir s

ur le

s ta

lons

• Fl

échi

r les

gen

oux

ave

c un

e

bo

nne

ampl

itude

de

mou

vem

ent.

• Au

gmen

ter p

rogr

essi

vem

ent

l’a

mpl

itude

et l

a vi

tess

e du

mou

vem

ent.

• Au

gmen

ter p

rogr

essi

vem

ent

l’a

mpl

itude

et l

a vi

tess

e du

mou

vem

ent

DES

CR

IPTI

ON

• Su

r pla

ce, l

ever

alte

rnat

ivem

ent l

es ta

lons

du

sol.

• Se

teni

r deb

out,

les

pied

s éc

arté

s, le

s m

ains

aux

han

ches

.•

Se m

ettre

rapi

dem

ent e

t suc

cess

ivem

ent e

n éq

uilib

re s

ur u

n pi

ed, p

uis

sur l

’aut

re e

t ram

ener

à c

haqu

e fo

is le

talo

n du

pie

d su

r leq

uel l

e po

ids

du

co

rps

ne p

èse

pas

vers

les

fess

es.

• Pl

acer

un

pied

légè

rem

ent d

evan

t l’a

utre

.•

Gar

der l

a ja

mbe

ava

nt te

ndue

• flé

chir

le g

enou

arri

ère.

• Se

pen

cher

ver

s l’a

vant

au

nive

au d

e la

han

che

et p

lace

r les

mai

ns

br

iève

men

t sur

la fa

ce p

osté

rieur

e de

la c

uiss

e.

• G

arde

r le

dos

plat

(poi

trine

bom

bée)

.•

Alte

rner

pie

d ga

uche

et p

ied

droi

t tou

t en

avan

çant

.

• Se

teni

r sur

un

pied

ave

c le

s m

ains

sur

les

hanc

hes.

• Ba

lanc

er la

jam

be le

vée

vers

l’av

ant e

t ver

s l’a

rrièr

e.•

Gar

der

la ja

mbe

bal

ancé

e au

ssi t

endu

e qu

e po

ssib

le.

• C

omm

ence

r bas

et l

ente

men

t, aj

oute

r pro

gres

sive

men

t de

la v

itess

e et

de

l’am

plitu

de a

u m

ouve

men

t.•

Gar

der a

utan

t que

pos

sibl

e le

hau

t du

corp

s et

la tê

te im

mob

iles

en s

e

fo

calis

ant s

ur u

n po

int fi

xe.

• Se

teni

r sur

un

pied

ave

c le

s m

ains

sur

les

hanc

hes.

• Ba

lanc

er l’

autre

jam

be, q

ui d

oit ê

tre te

ndue

, de

la g

auch

e ve

rs la

dro

ite.

• G

arde

r aut

ant q

ue p

ossi

ble

le h

aut d

u co

rps

et la

tête

imm

obile

s en

se

foca

lisan

t sur

un

poin

t fixe

.

• Se

teni

r les

jam

bes

bien

éca

rtées

, une

jam

be b

ien

au-d

evan

t de

l’aut

re.

• Im

agin

er q

ue le

s pi

eds

sont

pla

cés

sur d

eux

ligne

s de

rails

. •

Bien

ouv

rir le

s br

as s

ur le

s cô

tés

pour

l’éq

uilib

re.

• D

esce

ndre

en

fléch

issa

nt le

s de

ux g

enou

x.•

Le fa

ire tr

ois

fois

, pui

s ch

ange

r de

pied

.

• Se

teni

r deb

out,

écar

ter l

es ja

mbe

s à

la la

rgeu

r des

épa

ules

.•

Se c

ourb

er lé

gère

men

t à p

artir

des

han

ches

d’a

bord

; pu

is c

ontin

uer e

n

ad

opta

nt u

ne p

ositi

on a

ccro

upie

. Pou

r y p

arve

nir,

gard

er le

s pi

eds

à pl

at

su

r le

sol t

out e

n de

scen

dant

.

• Te

nir l

a ra

quet

te d

evan

t soi

ave

c de

ux m

ains

.•

Se te

nir l

es ja

mbe

s éc

arté

es.

• G

arde

r les

han

ches

ver

s l’a

vant

.•

Faire

une

rota

tion

vers

la g

auch

e, p

uis

vers

la d

roite

.

• Te

nir l

a ra

quet

te a

u-de

ssus

de

la tê

te a

vec

deux

mai

ns

• Se

teni

r les

jam

bes

écar

tées

.•

Gar

der l

es h

anch

es v

ers

l’ava

nt.

• Fa

ire u

ne in

clin

aiso

n d’

un c

ôté,

pui

s de

l’au

tre

06.

LES

EXER

CIC

ES D

E M

OBI

LITE

Lo

rs d

es e

xerc

ices

de

mob

ilité

au c

ours

de

l’éch

auffe

men

t :•

Met

tre l’

acce

nt s

ur le

con

trôle

des

mou

vem

ents

;•

Aprè

s av

oir c

omm

encé

, aug

men

ter p

rogr

essi

vem

ent l

a vi

tess

e et

l’am

plitu

de d

u m

ouve

men

t.

LE

BALA

NC

EMEN

T D

E LA

JAM

BE

TEN

DU

E

LE

BALA

NC

EMEN

T D

E LA

JAM

BE

SUR

LE

CO

TE

LES

FEN

TES

LES

SAU

TS

• Se

teni

r sur

un

pied

ave

c le

s m

ains

sur

les

hanc

hes.

• Ba

lanc

er la

jam

be le

vée

vers

l’av

ant e

t ver

s l’a

rrièr

e.•

Gar

der l

a ja

mbe

bal

ancé

e au

ssi t

endu

e qu

e po

ssib

le.

• C

omm

ence

r bas

et l

ente

men

t, aj

oute

r pro

gres

sive

men

t de

la v

itess

e et

de

l’am

plitu

de a

u m

ouve

men

t.•

Gar

der a

utan

t que

pos

sibl

e le

hau

t du

corp

s et

la tê

te

im

mob

iles

en s

e fo

calis

ant s

ur u

n po

int fi

xe.

• Se

teni

r sur

un

pied

ave

c le

s m

ains

sur

les

hanc

hes.

• Ba

lanc

er l’a

utre

jam

be, q

ui d

oit ê

tre te

ndue

, de

la g

auch

e

ve

rs la

dro

ite.

• G

arde

r aut

ant q

ue p

ossi

ble

le h

aut d

u co

rps

et la

tête

imm

obile

s en

se

foca

lisan

t sur

un

poin

t fixe

.

• C

omm

ence

r deb

out,

les

mai

ns s

ur le

s ha

nche

s et

les

pied

s jo

ints

.•

Faire

une

fent

e en

ava

nt a

vec

un p

ied.

• R

even

ir à

la p

ositi

on in

itial

e et

reco

mm

ence

r ave

c l’a

utre

pied

.•

S’as

sure

r que

le c

orps

rest

e dr

oit.

• Pr

opul

sion

sur

2 p

ieds

, réc

eptio

n su

r 2 p

ieds

• Fa

ire d

es s

auts

en

série

s (p

ar e

xem

ple

sur l

e

té, c

omm

e ci

-con

tre)

• Se

réce

ptio

nner

sur

les

orte

ils, p

uis

pose

r le

talo

n

• Pr

opul

sion

sur

2 p

ieds

, réc

eptio

n su

r un

pied

• Pr

opul

sion

sur

un

pied

, réc

eptio

n su

r deu

x

pi

eds

• Pr

opul

sion

sur

un

pied

, réc

eptio

n s

ur l’

autre

pied

(bo

nd)

• Pr

opul

sion

sur

un

pied

, réc

eptio

n su

r le

mêm

e

pi

ed (s

aut s

ur la

mêm

e ja

mbe

)

• C

et e

xerc

ice

est e

xcel

lent

pou

r le

mai

ntie

n de

l’éq

uilib

re

dy

nam

ique

, à c

ondi

tion

que

le b

uste

rest

e st

able

et l

a tê

te

im

mob

ile.

• Ex

écut

er c

es b

alan

cem

ents

de

jam

bes

avec

diff

éren

tes

posi

tions

de

bras

, par

exe

mpl

e av

ec le

s br

as b

ien

au-

de

ssus

de

la tê

te.

• C

et e

xerc

ice

est e

xcel

lent

pou

r le

mai

ntie

n de

l’éq

uilib

re

dy

nam

ique

, à c

ondi

tion

que

le b

uste

rest

e st

able

et l

a tê

te

im

mob

ile.

• Ex

écut

er c

es b

alan

cem

ents

de

jam

bes

avec

diff

éren

tes

posi

tions

de

bras

, par

exe

mpl

e av

ec le

s br

as b

ien

au-

de

ssus

de

la tê

te.

• R

ecom

men

cer l

es fe

ntes

, mai

s av

ec d

es m

ouve

men

ts d

u

ha

ut d

u co

rps

tels

que

:

o

une

rota

tion

du tr

onc

vers

la

gauc

he o

u ve

rs la

droi

te ;

o un

e fle

xion

ver

s la

gau

che

ou v

ers

la d

roite

.•

Cec

i for

ce le

cor

ps à

mai

nten

ir un

e fe

nte

stab

le a

lors

que

la p

artie

sup

érie

ure

du c

orps

bou

ge d

e di

ffére

ntes

man

ière

s.

• Au

dép

art,

faire

une

pau

se a

près

la ré

cept

ion

pour

se

rem

ettre

en

équi

libre

.•

Au fu

r et à

mes

ure

de l’

appr

entis

sage

, réd

uire

le te

mps

de p

ause

et s

aute

r im

méd

iate

men

t apr

ès la

réce

ptio

n de

saut

.•

Les

exem

ples

pré

sent

ent u

niqu

emen

t des

sau

ts s

ur le

côté

. Les

var

iant

es q

u’il

faut

éga

lem

ent u

tilis

er s

ont l

es

su

ivan

tes

:

o

vers

l’av

ant e

t ver

s l’a

rrièr

e;

o en

tour

nant

;

o de

s co

mbi

nais

ons

07.

LES

EXER

CIC

ES D

’EQ

UIL

IBR

ELe

s ex

erci

ces

d’éq

uilib

re d

oive

nt ê

tre c

once

ntré

s su

r les

mou

vem

ents

rep

rodu

isan

t les

exi

genc

es d

u sp

ort

NO

M

EXER

CIC

E D

E

RAP

IDIT

E D

ES

PIED

S

L’EX

ERC

ICE

DE

L’EC

HEL

LE

EXER

CIC

E D

E D

EPLA

CEM

ENT

RAP

IDE

DES

PI

EDS

FRAP

PER

LE

VOLA

NT

AVEC

LA

MAI

N

CO

UC

HE,

ASS

IS,

DEP

LAC

EMEN

T!

FAIR

E U

N

SHAD

OW

DES

CR

IPTI

ON

• Fa

ce à

un

parte

naire

d’e

ntra

inem

ent,

se te

nir a

vec

les

deux

pie

ds e

ntre

les

ligne

s de

cou

loir.

A un

sig

nal (

par e

xem

ple,

bru

it d’

un v

olan

t sur

une

raqu

ette

, bat

tem

ent d

e m

ains

, etc

.,), l

es jo

ueur

s dé

plac

ent

le

urs

pied

s ho

rs d

es li

gnes

laté

rale

s tro

is fo

is d

e su

ite,

au

ssi r

apid

emen

t que

pos

sibl

e.•

Le p

rem

ier q

ui te

rmin

e l’e

xerc

ice

est v

ainq

ueur

.

• se

teni

r fac

e au

x lig

nes

de c

oulo

ir, a

vec

un p

arte

naire

à

té.

• A

un s

igna

l (pa

r exe

mpl

e, le

bru

it d’

un v

olan

t sur

une

raqu

ette

, un

batte

men

t de

mai

ns, e

tc.)

les

joue

urs

font

un

pas

à l’in

térie

ur, p

uis

à l’e

xtér

ieur

des

lign

es la

téra

les

trois

fois

de

suite

, aus

si ra

pide

men

t que

pos

sibl

e.•

Se te

nir a

vec

le p

ied

droi

t en

deho

rs d

e l’é

chel

le.

• C

hass

er le

pie

d dr

oit.

• M

ettre

le p

ied

dans

l’éc

helle

(gau

che-

droi

t).•

Met

tre le

s pi

eds

hors

de

l’éch

elle

en

com

men

çant

par

le

pi

ed g

auch

e.•

Cha

sser

le p

ied

gauc

he.

• M

ettre

les

pied

s à

l’inté

rieur

de

l’éch

elle

(le

pied

dro

it

d’

abor

d, le

gau

che

ensu

ite).

• So

rtir

les

pied

s de

l’éc

helle

en

com

men

çant

par

le p

ied

droi

t.

• Ef

fect

uer 3

mou

vem

ents

rapi

des

des

pied

s, le

s pi

eds

se

plaç

ant d

e l’in

térie

ur v

ers

l’ext

érie

ur d

es li

gnes

.•

La 3

ème

fois,

les

pied

s se

retro

uven

t en

deho

rs d

es lig

nes

laté

rale

s et

le jo

ueur

s’é

lanc

e et

cou

rt ve

rs l’

avan

t

• Se

teni

r en

face

de

l’ent

raîn

eur q

ui ti

ent 8

à 1

2 vo

lant

s.•

L’en

train

eur d

istri

bue

les

vola

nts

succ

essi

vem

ent e

t

rapi

dem

ent e

t le

joue

ur te

nte

de le

s fra

pper

ave

c sa

mai

n.

• Le

s jo

ueur

s se

cou

chen

t sur

le d

os d

ans

l’ava

nt

co

urt,

les

pied

s te

ndus

ver

s la

lign

e de

ser

vice

cour

t.•

Au s

igna

l, ils

se

lève

nt e

t cou

rent

à to

ute

vite

sse

vers

la li

gne

de fo

nd.

• C

olor

er c

erta

ins

vola

nts

• Le

s jo

ueur

s do

iven

t fra

pper

le v

olan

t bla

nc e

t se

retir

er d

e la

traj

ecto

ire d

es v

olan

ts c

olor

és.

• Pe

nser

aux

var

iant

es te

lles

que

:

o

se c

ouch

er s

ur le

dos

, les

bra

s cr

oisé

s su

r la

poitr

ine.

inte

rdire

aux

joue

urs

de s

’aid

er d

e le

urs

bras

ou

de le

urs

coud

es p

our s

e le

ver;

o se

cou

cher

sur

le v

entre

.

• Av

ant u

n m

atch

de

sim

ple,

des

dép

lace

men

ts s

ans

vola

nt (s

hado

w) d

oive

nt ê

tre fa

its s

ur to

ute

l’ét

endu

e du

cour

t.•

Lors

que

des

dép

lace

men

ts s

ans

vola

nt (s

hado

w) s

ont e

ffect

ués

avan

t une

séa

nce

d’en

train

emen

t, ils

doi

vent

être

liés

au

cont

enu

prin

cipa

l de

la s

éanc

e (p

ar e

xem

ple,

les

dépl

acem

ents

effe

ctué

s da

ns l’

avan

t cou

rt, à

mi-c

ourt,

en

fond

de

cour

t).

REM

ARQ

UES

• U

n jo

ueur

peu

t fai

re c

et e

xerc

ice

seul

, mai

s le

fait

d’êt

re e

n co

mpé

titio

n a

tend

ance

à a

ugm

ente

r la

vite

sse

d’ex

écut

ion.

• U

n jo

ueur

peu

t fai

re c

et e

xerc

ice

seul

, mai

s le

fait

d’êt

re e

n co

mpé

titio

n a

tend

ance

à a

ugm

ente

r la

vite

sse

d’ex

écut

ion.

• Le

s jo

ueur

s pe

uven

t fai

re u

n pa

s à

l’inté

rieur

, pui

s à

l’ext

érie

ur d

es li

gnes

laté

rale

s au

lieu

de

saut

er.

• di

re «

cha

ssé-

1-2-

chas

sé-1

-2-c

hass

é-1-

2 »

• R

ecom

men

cer l

’exe

rcic

e à

recu

lons

.•

Il pe

ut ê

tre fa

it sa

ns é

chel

le, e

n ut

ilisan

t uni

quem

ent l

es

lig

nes

laté

rale

s du

cou

rt.•

Plus

ieur

s au

tres

mod

èles

de

dépl

acem

ent p

euve

nt ê

tre

fa

its e

n ut

ilisan

t un

e éc

helle

ou

les

ligne

s la

téra

les.

• R

ecom

men

cer

l’exe

rcic

e, m

ais

cour

ir à

recu

lons

.

08.

LES

EXER

CIC

ES D

E R

APID

ITE/

VITE

SSE

LES

EXER

CIC

ES D

’AG

ILIT

É

LE C

ON

TEXT

E D

E L’

ECH

AUFF

EMEN

T AV

EC

VOLA

NT

LES

MAT

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La partie inférieure du mollet (muscle soléaire)

La face antérieure de la cuisse (quadriceps)

L’aine (petit adducteur)

Les fesses (fessiers)

Rotation du tronc (2)

La poitrine (les pectoraux)

Etirement de l’épaule

La partie supérieure du mollet (muscle gastrocnémien)

La face postérieure de la cuisse (muscles ischio-

jambiers)

L’aine (Long adducteur)

Rotation du tronc (1)

Inclinaison latérale

La face postérieure du bras (triceps)

11. RESUME • La condition physique d’un joueur est l’un des cinq facteurs influençant sa performance. • Il existe neuf composantes de la condition physique à développer afin de réussir au badminton, à savoir :

• Les cinq composantes de la forme condition physique (la constitution du corps, la force, la vitesse, l’endurance, la souplesse) ; • Les quatre composantes motrices de la condition physique (l’agilité, la rapidité, l’équilibre dynamique et la coordination).

• L’accent peut être mis sur les différentes composantes de la condition physique en fonction des phases du développement afin d’être optimal.

• Les échauffements doivent précéder les entraînements et les matchs. Les composantes exactes d’un échauffement peuvent varier selon:

• l’environnement ; • le niveau de développement du joueur ou du groupe ; • le programme de la partie principale (par exemple, l’entrainement, la compétition) • les équipements disponibles ; • le nombre de joueurs.

• Le retour au calme doit être fait à la fin d’un entraînement ou d’une compétition. Un retour au calme efficace :

• ramène les muscles à leur longueur normale au repos. • aide à enlever les liquides accumulés dans et autour des muscles. • réduit progressivement le rythme cardiaque et la pression artérielle ; • aide à enlever l’acide lactique (produit d’un exercice intense).

12. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION1 Les composantes du retour au calme :

2 Les 4 composantes motrices de la condition physique sont :

3 Le balancement de la jambe tendue est employé pour entrainer à :

4 « La capacité à changer de direction rapidement tout en gardant l’équilibre » est la définition de :

5 Pendant le retour au calme, les étirements statiques doivent être faits pendant :

6 L’exercice de l’échelle aide à travailler :

7 Tout comme la mobilité, le balancement de la jambe tendue peut également entrainer à :

Les étirements dynamiques, puis les étirements sur place.

Un exercice d’aérobie, puis des étirements dynamiques

Des étirements dynamiques, puis un exercice d’aérobie

Un exercice d’aérobie, puis des étirements statiques

La coordination, l’équilibre dynamique, la rapidité et l’agilité

La force, la coordination, la rapidité, l’agilité

La coordination, l’équilibre dynamique, l’endurance et l’agilité

La souplesse, la vitesse, la coordination, la rapidité

La vitesse

L’endurance

La force

La mobilité

L’agilité

La force

La souplesse

La composition du corps

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15 – 30 sec

5 – 10 sec

1 – 2 minutes

La souplesse

La force

La puissance

La rapidité

L’endurance

La force

La rapidité

L’équilibre dynamique

8 Le système aérobie sollicite la circulation sanguine pour l’apport:

9 Sur cette photo, le joueur fait un étirement :

Des lipides et des glucides

Du gaz carbonique

Des protéines et des sels minéraux

Du gaz carbonique et des vitamines

De la partie supérieure des mollets

Des triceps

De la poitrine

Des fessiers

MODULE 105EME FACTEUR DE PERFORMANCE : LA PSYCHOLOGIEDU SPORT

01. Introduction 19902. La psychologie du sport : les domaines clés 20003. L’engagement 20104. La confiance 20205. Le contrôle 20206. La concentration 20307. La cohésion 20308. Résumé 20309. Questions d’auto-évaluation 204

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs seront capables de :

• définir la psychologie du sport,• connaitre les limites des différentes applications de la psychologie du sport,• citer les domaines clés qui forment la psychologie du sport,• d’appréhender les méthodes d’utilisation de la psychologie du sport dans leur pratique de l’en trainement.

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01. INTRODUCTION La psychologie du sport peut être définie comme:

« Les processus et comportements mentaux des individus et des groupes dans le sport ».

La psychologie du sport a une grande influence sur la performance sportive, en affectant la technique, la tactique, le développement physique et l’entrainement. Les entraineurs doivent employer la psychologie du sport pour :

• aider les individus à apprécier leur pratique du sport et à améliorer la qualité de leur vie.• améliorer la performance.

Les praticiens de la psychologie du sport peuvent être répartis en 3 domaines : la psychologie clinique, la recherche en psychologie du sport et la psychologie du sport à l’entrainement. Ces domaines sont représentés dans le diagramme ci-dessus.

• La psychologie clinique est pratiquée par des personnes ayant des qualifications académiques de haut niveau et un savoir en matière de psychologie du sport. Ils possèdent entre autres, de l’expérience en matière de conseils et ont généralement l’autorisation des corps professionnels compétents. Ces professionnels sont généralement sollicités quand les joueurs ont besoin de soutien pour la résolution de troubles (émotionnels, ou de la personnalité, par exemple) les empêchant de progresser au sein du sport qu’ils pratiquent. Ce domaine ne relève pas de la compétence de l’entraineur.

• La recherche en psychologie du sport concerne l’emploi d’outils de recherche tels que l’observation, les questionnaires, les expériences, etc. afin de mieux comprendre les concepts de la psychologie du sport. Ces chercheurs travaillent souvent avec des institutions académiques telles que les universités. Les entraineurs s’impliquent dans ce type de travaux, mais ils travaillent généralement en collaboration avec des chercheurs et ne dirigent pas eux-mêmes le processus.

• La psychologie du sport à l’entrainement est mise en place par les entraîneurs par l’application des principes psychologiques de base au cours de leur pratique habituelle de l’entrainement. Les connaissances sur la psychologie du sport peuvent avoir été acquises en partie grâce à un cursus faisant partie d’un programme pour un certificat en entrainement ou grâce à des études personnelles. Les entraineurs sont parfois hésitants à utiliser la psychologie du sport et sont beaucoup plus à l’aise dans les domaines relatifs à la technique, la tactique et le développement physique. Cependant, tous les entraineurs font usage de la psychologie du sport à des degrés différents dans leur pratique de l’entrainement.

LA PSYCHOLOGIE CLINIQUE DU

SPORT

LA PSYCHOLOGIE DU SPORT À

L’ENTRAÎNEMENT

LA RECHERCHE EN PSYCHOLOGIE

DU SPORT

02. LA PSYCHOLOGIE DU SPORT : LES DOMAINES CLES Le diagramme ci-dessous cite différents concepts psychologiques et les regroupe sous les rubriques de contrôle, confiance, engagement, concentration et cohésion. Il est à noter que beaucoup de ces concepts se chevauchent et interagissent.

La formation au niveau 2 aborde les concepts ci-dessus en détail. Cependant, certains d’entre eux seront développés dans la présente partie afin de :

• montrer comment la psychologie peut être appliquée à la pratique de l’entrainement,• montrer l’interdépendance de certains concepts.

Noter qu’il est important au début, qu’un entraineur demande si « le joueur va bien ou pas ». Si la réponse est négative, vous pouvez alors choisir parmi les types d’approches psychologiques intégrés à votre pratique de l’entrainement pour aider ce joueur.

Afin de promouvoir les motivations intrinsèques, l’entraineur doit encourager les joueurs à se fixer des objectifs centrés sur le processus, objectifs sur lesquels ils peuvent exercer un contrôle. Ceci ne signifie pas que les joueurs ne se fixeront pas des objectifs centrés sur les résultats (ils le feront probablement). Cependant, l’entraineur doit se concentrer sur les processus qui :

• aident le joueur à s’améliorer ;• diminuent la pression en mettant peu l’accent sur les résultats, qui sont incontrôlables.

• Les directives suivantes pourraient être utiles : o Se servir des approches de la psychologie du sport qui sont relativement directes et avec lesquelles on est en accord. Par exemple, bon nombre d’entraineurs sont d’accord avec le fait de fixer des objectifs lorsqu’ils entrainent. o Associer autant que possible l’utilisation de la psychologie du sport à votre pratique habituelle de l’entrainement. o Eviter d’aborder les techniques de la psychologie clinique. Avec des joueurs ayant besoin d’un soutien dans ce domaine, demander l’aide d’un professionnel. o Eviter de s’essayer à la recherche en psychologie du sport à moins d’ : o avoir les qualifications et/ou l’expérience requises. o travailler avec des chercheurs qualifiés ou expérimentés.

03. L’ENGAGEMENTLorsque le « désir » de réussir provient de sources externes, l’on parle de motivation extrinsèque. Un joueur motivé de manière extrinsèque est sensible à des facteurs tels que :

• Les éloges ou l’approbation des parents, • La publicité. des entraineurs, des amis, etc. • La sélection. • Remporter des trophées • Gagner de l’argent. Lorsque le désir de réussir provient de sources internes, l’on parle de motivation intrinsèque. Un joueur motivé de manière intrinsèque est sensible à des facteurs tels que :

• Le plaisir de l’entrainement et de la compétition. • Les progrès personnels • La compagnie des amis. • L’obtention d’une bonne condition physique.

Beaucoup de joueurs ont une motivation faite de facteurs extrinsèque et intrinsèque. Des problèmes peuvent cependant survenir lorsque les motivations extrinsèques sont plus nombreuses. Etant souvent hors du contrôle du joueur, cela peut rendre la situation très stressante. Par exemple, quelqu’un peut être un très bon joueur et perdre des matchs. Un joueur motivé de manière intrinsèque est moins stressé parce qu’il a un bon contrôle sur les objectifs qu’il essaie d’atteindre. Ici, l’objectif de l’entraineur est de promouvoir la motivation intrinsèque.

Se fixer des objectifs constitue une méthode efficace pour motiver les joueurs et pour développer des facteurs intrinsèques contrôlables. Dans la partie sur le processus d’entrainement contenue dans le présent manuel, nous avons abordé la manière de se fixer des objectifs pertinents en se focalisant sur certains points. Cependant, le type d’objectifs fixés aura une influence majeure sur le fait que le joueur soit motivé de manière intrinsèque ou extrinsèque. Les objectifs peuvent être classifiés en fonction du fait qu’ils sont centrés soit sur le processus, soit sur les résultats.

LES OBJECTIFS CENTRES SUR LE PROCESSUS

Ce sont des objectifs ayant un rapport avec l’amélioration personnelle des facteurs techniques, physiques, tactiques, psychologiques et du mode de vie. Ce sont généralement des objectifs à court terme favorisant le développement des motivations

intrinsèques.

CONTROLABLESLes objectifs centrés sur le processus sont très

contrôlables, et peuvent être employés pour fixer des buts participant à la progression d’un joueur.

EXEMPLEA la fin de la séance, je dois être capable de

faire correctement un amorti droit en main haute en revers à partir d’une distribution à la main

prévisible.

Pendant ce tournoi, je respirerai profondément entre les points.

LES OBJECTIFS CENTRES SUR LES RESULTATS

Ce sont des objectifs ayant un rapport avec la victoire et le fait d’avoir de meilleures performances que quelqu’un d’autre. Ce sont généralement des objectifs à long terme favorisant le développement

des motivations extrinsèques.

NON CONTROLABLESLes objectifs centrés sur les résultats ne sont

pas contrôlables parce qu’ils dépendent d’autres personnes. Ils concernent généralement, la

sélection, la victoire, le fait d’occuper un certain rang, etc.

EXEMPLED’ici à septembre 2013, je dois être le champion

national en simple.

04. LA CONFIANCE Les joueurs attendent beaucoup d’eux-mêmes, et souvent les entraineurs, les parents et les enseignants contribuent à accentuer (involontairement) ce phénomène. Le problème avec les attentes c’est qu’elles :

• sont généralement liées aux résultats,• impliquent que le joueur évalue continuellement son jeu (gagné/perdu, bon/mauvais, etc.),• augmentent la pression, • diminuent la confiance.Les entraineurs peuvent aider les joueurs à devenir plus confiants en les amenant à se détacher des attentes et à se concentrer sur les processus, éléments sur lesquels ils peuvent avoir le contrôle.

05. LE CONTROLEPendant les matchs, les joueurs peuvent devenir nerveux et anxieux. Cela est particulièrement vrai lorsque le joueur a beaucoup d’attentes par rapport à lui-même. Un tel joueur aura tendance à continuellement évaluer sa performance et celle de son adversaire. L’une des manières d’améliorer cette situation est d’employer des techniques qui peuvent permettre au joueur de se détendre après avoir marqué un point.

Respirer profondément peut avoir un effet apaisant. Essayer le processus suivant.

1. Se tenir debout, les bras le long du corps.2. Focaliser son attention sur le centre du corps.3. Respirer profondément à partir du ventre.4. Expirer et relâcher toute tension au niveau du haut du corps : la tête, le visage, le cou, les épaules et la poitrine.5. Recommencer le processus.6. Penser à un mot décrivant l’état à atteindre (détente, calme, etc.).

Il est important de prendre en compte les points suivants lorsque cette technique est employée :

• Apprendre et pratiquer d’abord la méthode à l’entraînement, puis l’utiliser dans un match ;• Entre les échanges, par manque de temps pour mettre en place cette méthode, une seule respiration peut être suffisante pour évacuer la pression. • Pendant l’utilisation de cette technique il est vraiment difficile de penser à autre chose; elle constitue ainsi un bon moyen de se vider l’esprit.

06. LA CONCENTRATIONL’imagerie mentale peut être employée pour aider les joueurs à se concentrer sur un aspect particulier bénéfique pour le jeu. Prenons par exemple un entraineur travaillant avec un joueur qui commet de nombreuses fautes sur les côtés du court. L’entraineur demande au joueur de matérialiser dans son esprit un court avec un couloir de côté à l’intérieur de la ligne de simple. Le joueur doit s’efforcer de visualiser ce court mentalement et utiliser ce court « imaginaire » pour jouer en simple. Ensuite, l’entraineur observe les matchs afin d’évaluer l’efficacité de cette technique d’entrainement avec le temps.

07. LA COHESIONAfin de créer un environnement d’entrainement efficace, les entraineurs doivent fréquemment employer des techniques pour amener un groupe de personnes à travailler ensemble. Par exemple,

• La création de codes de conduites du club décidé par tout le groupe, afin de choisir une approche cohérente de l’entrainement.• L’implication des parents dans le processus ci-dessus.• Le changement régulier des groupes et des partenaires lors des exercices pratiques.

08. RESUME La psychologie du sport peut être définie comme:

« Les processus et comportements mentaux des individus et des groupes dans le sport ».

La psychologie du sport peut être subdivisée en trois domaines :

• La psychologie clinique,• La recherche en psychologie du sport,• La psychologie du sport à l’entrainement.

Les entraineurs travailleront principalement dans le dernier domaine et doivent faire attention de ne pas s’impliquer dans la psychologie du sport médicale et la recherche en psychologie du sport sans formation ou l’assistance professionnelle. Cependant, les entraineurs peuvent employer les techniques de la psychologie du sport avec succès, en particulier lorsqu’elles sont intégrées à leur pratique naturelle de l’entrainement.

La psychologie du sport est un sujet vaste comportant divers théories, concepts et techniques qui sont pour la plupart interdépendants. L’une des façons de classer ces théories, concepts et techniques est de les rassembler sous les rubriques:

• Cohésion• Engagement• Concentration• Confiance• Contrôle.

09. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION1 La psychologie du sport peut être définie comme:

2 Les domaines de la psychologie du sport sont:

3 Les techniques de respiration peuvent être employées afin d’améliorer :

4 L’imagerie mentale peut être employée afin d’améliorer :

5 Le changement des partenaires d’entraînement peut être employé afin d’améliorer :

Les processus physiques et les comportements des individus au sport.

Les relations de travail entre les parents, les entraineurs et les joueurs.

Les processus et comportements mentaux des individus et des groupes au sport.

L’habileté à contrôler les attitudes sur le court.

La médecine, l’exercice, la physiologie.

La recherche, l’entrainement, la médecine.

L’exercice, l’entrainement et la recherche.

La recherche, l’entrainement, et la technique.

La cohésion

L’engagement

La confiance

Le contrôle.

L’engagement

La cohésion

La concentration

Le contrôle.

La cohésion

Le contrôle.

La confiance

L’engagement

MODULE 116EME FACTEUR DE PERFORMANCE : LE MODE DE VIE

01. Introduction 20502. Les aspects du mode de vie 20503. La prévention des blessures 20604. La gestion des blessures 20705. La procédure RGCS 20706. Questions d’auto-évaluation 208

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :

• d’identifier les aspects du mode de vie qui peuvent affecter la performance.

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01. INTRODUCTION Un joueur de badminton peut avoir des capacités techniques, tactiques, physiques et psychologiques excellentes, mais un joueur complet doit gérer également d’autres aspects de son mode de vie afin d’avoir la meilleure performance possible. Ces aspects du mode de vie sont brièvement résumés dans le tableau ci-dessous. Les aspects du mode de vie et leur influence sur la performance sont davantage développés dans le manuel de formation des entraineurs de la BWF, niveau 2.

02. LES ASPECTS DU MODE DE VIEASPECT DU MODE DE VIE

LES PARENTS

LA GESTION DU TEMPS

L’ALIMENTATION

LA PREVENTION DES BLESSURES

LA GESTION DES BLESSURES

REMARQUES

Les parents ont une influence significative sur le mode de vie de leurs enfants. Des questions tels que l’alimentation, les habitudes de sommeil, l’équilibre entre le sport et l’éducation sont tous des facteurs largement contrôlés par les parents.

S’investir dans un sport demande de planifier afin de gérer son temps de manière efficace. Il est ainsi important de faire des planifications hebdomadaires, mensuelles et annuelles pour maintenir un équilibre correct entre le sport, l’éducation, la famille, le travail, les engagements sociaux, la détente, etc.

Les principales composantes de l’alimentation (glucides, lipides,protéines, sels minéraux, vitamines et eau) doivent être équilibrés de manière adéquate afin de fournir à l’organismece dont il a besoin pour :

• la croissance et la régénérescence • la gestion du poids • le maintien de la santé • la performance sportive.

Les glucides constituent la source la plus importante d’énergie pour la performance sportive.

La meilleure façon de gérer les blessures est de prendre de nombreuses mesures pratiques préventives. Une technique correcte, l’échauffement, le retour au calme, ainsi que des vêtements et équipements appropriés permettent de prévenir les blessures. Plus de détails seront donnés dans la suite de cette partie.

Lorsque des blessures surviennent, la capacité à les gérer jusqu’à un rétablissement effectif est essentielle pour la santé et la poursuite de la pratique du sport. Plus de détails seront donnés dans la suite de cette partie.

03. LA PREVENTION DES BLESSURES

INTRODUCTIONLa meilleure façon de gérer les blessures est de prendre nombreuses mesures pratiques préventives. Dans le tableau ci-dessous, sont répertoriés des conseils utiles à ce propos.

LES CHAUSSURES

L’HABILLEMENT

LES SURVETEMENTS

LES BIJOUX

LES RAQUETTES

L’ECHAUFFEMENT

LA RECUPERATION

LE COURT

LA TECHNIQUE

• Sur le court, porter des chaussures appropriées ayant des semelles antidérapantes afin de réduire les risques de blessures survenant en cas de glissade.• Eviter de jouer avec des chaussures ayant une semelle haute, telle que les chaussures de course. Elles augmentent le risque d’entorses.• Remplacer les chaussures aussi souvent que nécessaire afin de garantir le maintien efficace du pied.• Nouer correctement les lacets et s’assurer qu’ils ne risquent pas de faire trébucher le joueur.• Si possible, essayer de mettre des chaussures neuves pendant un moment (par exemple à la maison) avant de les mettre sur le court.

• Mettre des vêtements permettant une amplitude de mouvement. En dehors du fait qu’ils inhibent la technique, les vêtements « près du corps » faits en certaines matières peuvent irriter la peau.

• Lorsqu’il fait froid, mettre un survêtement entre les matchs permet de rester au chaud ; les muscles chauds sont moins vulnérables aux blessures. • Certains pantalons de survêtements ont des fermetures sur les côtés, le long des jambes. Celles-ci aident à enlever le survêtement; cependant, il faut prêter attention à ne pas trébucher en s’échauffant en survêtement avec des « zips » mal fermés, en se prenant les pieds dedans.

• Il est permis de mettre des bijoux pendant un match, à condition qu’ils ne soient pas sources de danger. Par exemple les perles d’oreille sont acceptables, mais les longues boucles comportent incontestablement des dangers de blessures.

• Employer des couvre-manche (grip) antidérapant et les changer régulièrement. Un grip glissant peut : o représenter un risque pour le partenaire, l’adversaire ou les spectateurs; o amener à serrer la raquette plus fort, augmentant ainsi les risques de fatigue musculaire et d’épicondylite.• Vérifier que le manche de la raquette n’est pas cassé : la tête de la raquette se déplace en l’air à une vitesse atteignant jusqu’à 300Km/h. Il est donc important d’employer un manche solidaire du corps de la raquette.

• L’échauffement des muscles par des exercices généraux d’aérobie (jogging, saut à la corde) avant de jouer est nécessaire, les muscles chauds étant moins vulnérables aux blessures que les muscles froids. • Les étirements dynamiques (les fentes par exemple) nécessitant une augmentation progressive de l’amplitude et de la vitesse du mouvement sont également conseillés pendant l’échauffement. Des mouvements de flexion d’avant en arrière, sur le côté, ainsi que des mouvements de rotation peuvent être inclus.

• A la fin des matchs, un jogging léger dont on réduit progressivement la vitesse jusqu’au niveau de la marche aide les différents mécanismes du corps à revenir au repos. Les étirements en position immobile aident les muscles à revenir à leur longueur initiale, réduisant ainsi les chances d’un raccourcissement progressif avec le temps.

• Autant que possible, éviter de jouer sur des surfaces dures. Lorsque cela est inévitable, changer les exercices afin de réduire les tensions au niveau de certains muscles et articulations.• Avoir un morceau de serviette, tissu-éponge humecté d’eau) au bord du court peut être utile pour nettoyer la semelle des chaussures. Ceci peut être utile lorsqu’un sol glisse à cause de la saleté. Sécher les excès de liquides avant d’entrer sur le court. • Oter les volants épars, potentiellement dangereux (« entorses de chevilles ») du court ou des environs du court. • Pour le joueur avant en double, éviter de se retourner complètement pendant que le volant passe pour voir ce que fait le partenaire. Ce geste augmente le risque de prendre le volant dans les yeux.

• Utiliser une prise relâchée afin de réduire les risques d’épicondylite.

• Pour les fentes, diriger le pied vers le point éventuel d’impact et fléchir le genou dans la même direction.

• Apprendre à s’accroupir correctement pour des sauts et réception de sauts plus sécurisés. Prendre une position dans laquelle le dos est parallèle aux tibias.

04. LA GESTION DES BLESSURESIl existe plusieurs types de blessures pouvant survenir, et chaque type nécessite un diagnostic professionnel et un traitement adapté. Le but de cette partie est de donner un aperçu du sujet. En cas de doute pour une blessure, demander l’avis médical de personnels qualifiés.

A) LES TYPES DE BLESSURES

Les blessures peuvent être divisées en deux catégories.

• Les blessures graves ayant généralement des causes spécifiques telles que: les chutes, les entorses, les chocs provoqués par les raquettes ou les volants. Les blessures graves typiques du badminton sont les entorses à la cheville, les élongations musculaires et les chocs aux yeux.

• Les blessures chroniques sont des blessures dues au surentrainement. Elles se développent avec le temps. Au badminton, nous avons comme exemple la tendinite rotulienne (juste en dessous de la rotule) et l’épicondylite.

05. LA PROCEDURE RGCSLe conseil le plus élémentaire pour la gestion des blessures est de suivre la procédure « RGCS ».

R REPOS

G GLACE

C COMPRESSION

S SURELEVATION

Il est très important de s’arrêter dès qu’une blessure survient, parce qu’essayer de jouer « malgré tout » peut :

• aggraver la blessure • augmenter le temps de guérison, • risquer d’occasionner une autre blessure.

Mettre de la glace sur la zone affectée :

• diminue la douleur,• ralentit l’activité des cellules dans cette zone;• réduit le nombre de cellules qui pourraient mourir dans cette zone.

Ne pas appliquer de la glace directement sur la peau, ne pas non plus appliquer de la glace pendant plus de quinze minutes. Cela pourrait davantage endommager les tissus. Après la première application de glace, attendre une heure pour recommencer l’opération pour 15 minutes supplémentaires.

Une compression faite par exemple avec une bande élastique peut réduire les hématomes de manière considérable. Cet aspect est à prendre en compte parce que moins l’hématome est important, plus le temps de guérison est court.

Surélever la partie du corps blessée pour favoriser l’éloignement des liquides responsables de l’hématome.

Après avoir suivi la procédure RGCS, demander l’avis d’un médecin qualifié et s’y conformer, particulièrement en ce qui concerne les exercices de rééducation à faire sur une période donnée.

06. QUESTIONS D’AUTO-EVALUATION1 Laquelle des propositions suivantes constitue un aspect du mode de vie pouvant influencer la performance sportive ?

2 La source la plus importante d’énergie pour la performance sportive :

3 Un exemple de blessure chronique :

La tactique.

La technique.

L’entrainement physique

La gestion du temps.

Les glucides

Les lipides.

Les protéines.

L’eau.

Blessure due à un choc à l’œil.

Entorse à la cheville.

Tendinite rotulienne.

Elongation musculaire.

MODULE 12LES COMPETITIONS

01. Introduction 20902. Les compétitions à élimination directe 20903. Les compétitions type « ligue » 21104. Les montantes descendantes 21205. Les competitions en pyramide 21306. Les compétitions internes 214

LES OBJECTIFS DE L’APPRENTISSAGE

A la fin du présent module, les entraîneurs devront être capables :• d’organiser divers types de compétitions.

BADMINTON WORLD FEDERATIONUnit 17.05, Level 17Amoda Building22 Jalan Imbi55100 Kuala Lumpur

Tél. : +603 2141 7155Fax : +603 2143 [email protected]

© Badminton World FederationPremière édition : 2013

01. INTRODUCTION La pratique du badminton peut avoir de nombreux avantages parmi lesquels le plaisir, la création de liens d’amitié et la sant physique. Cependant, pour de nombreuses personnes, l’opportunité de participer à des compétitions constitue la source de motivation principale pour la pratique du sport. Cette section traite de la manière d’organiser différents types de compétitions.

02. LES COMPETITIONS A ELIMINATION DIRECTE Les compétitions à élimination directe s’appliquent lorsqu’il y a beaucoup participants et que la durée de la compétition est courte. Cependant, dans cette forme de compétition, de nombreux joueurs auront très peu d’occasions de jouer. Ce type de tournoi est facile à organiser si les participants sont au nombre de 2, 4, 6, 8, 16, 32, 64 ou128 ; les concurrents étant répartis dans un tableau après un tirage au sort au hasard.

Quelques adaptations de cette forme basique à élimination directe :

• Lorsqu’on a affaire à d’autres nombres que 2,4, 6, 8, 16, 32, 64 et 128, il est nécessaire que certains joueurs aient une exemption pour ne pas jouer le premier tour. Ainsi, lorsqu’on a 14 participants, il devra y avoir 2 exemptions pour le premier tour, afin de porter le nombre à 16. • Les meilleurs joueurs peuvent être désignés têtes de série en fonction de leurs résultats précédents. Ces joueurs sont placés dans des parties distinctes du tableau avant le tirage au sort principal. Ils ne peuvent se rencontrer que dans les dernières phases de la compétition à condition de gagner leurs premiers matchs.

Un exemple de tableau avec 14 compétiteurs et 4 têtes de séries est montré à la page suivante. Noter que :

• Les joueurs A, P, I et H sont des têtes de séries ; s’ils gagnent leurs premiers matches, ils ne se rencontreront qu’aux dernières étapes du tournoi. • Les joueurs A et P ont des exemptions pour le premier tour (c’est à dire qu’ils n’ont pas de matchs) parce qu’il y a seulement 14 participants. • Il est attribué un numéro à chaque match afin que l’organisateur du tournoi puisse programmer les matchs.

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MER

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E03. LES COMPETITIONS TYPE « LIGUE »En compétition type «ligue », tous les joueurs s’affrontent. Cette forme a l’avantage de donner le même nombre de matches à tous les joueurs. En guise d’exemple, le tableau ci-dessous montre un programme de « ligue » pour 5 joueurs.

JOUEUR AJOUEUR A

JOUEUR B

JOUEUR CJOUEUR C

JOUEUR DJOUEUR D

JOUEUR EJOUEUR E

JOU

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A

JOU

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B

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C

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Il est à noter que le joueur A est toujours placé en premier dans les séries. Les joueurs restants (y compris le joueur exempt) sont répartis dans le sens des aiguilles d’une montre afin de former de nouvelles séries de match. B est en gras et en italiques afin de mettre l’accent sur cette répartition dans le sens des aiguilles d’une montre.

Lorsqu’il y a égalité entre deux joueurs qui ont gagné le même nombre de matchs, une méthode doit être adoptée pour désigner le vainqueur. Par exemple :

• La différence entre les sets gagnés et perdus. • La différence entre les points gagnés et perdus. • Le résultat du match entre les joueurs ex aequo.

En compétition « ligue », le nombre de matchs augmente considérablement avec le nombre de participants. Le tableau ci-dessous donne un aperçu nombre de matches à jouer en fonction du nombre de compétiteurs.

Dans des « ligues » comme celui-ci, les matchs peuvent être joués comme suit :

SERIE 1

A v B

C v D

E V EXEMPT

SERIE 2

A v C

E v B

EXEMPT v V

SERIE 3

A v E

Exempt v C

D v B

SERIE 4

A V exempt

D v E

B v C

SERIE 5

A v D

B v bye

C v E

04. LES MONTANTES DESCENDANTESLe système des montantes descendantes est un type de tournoi où les joueurs sont classés en fonction de leurs niveaux de jeu, les joueurs les moins bien classés ayant la possibilité de jouer contre des joueurs mieux classés qu’eux. Lorsqu’un joueur moins bien classé gagne un match, il remplace la personne qu’il a battue. Dans l’exemple ci-dessous, le joueur D joue contre le joueur A et lorsqu’il gagne, il prend sa place.

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

1. Joueur A

2. Joueur B

3. Joueur C

4. Joueur D

5. Joueur E

6. Joueur F

7. Joueur G

8. Joueur H

9. Joueur I

3

6

10

15

21

28

36

45

55

66

78

91

3

3

5

5

7

7

9

9

11

11

13

13

2

3

4

5

6

7

9

9

10

11

12

13

05. LES COMPETITIONS EN PYRAMIDELa compétition pyramide est un type de montante descendante, mais avec un nombre de joueurs différent à chaque niveau. Les joueurs peuvent :

• affronter d’autres joueurs du même niveau qu’eux (le gagnant monte) ; • affronter des joueurs d’un niveau supérieur au leur (s’ils les gagnent, ils échangent leurs places, comme dans la montante descendante).

NOMBRE D’EQUIPES

NOMBRE TOTAL DE MATCHS

NOMBREDE TOURS

NOMBRE DE MATCHS PAR EQUIPE

1. Joueur D

2. Joueur B

3. Joueur C

4. Joueur A

5. Joueur E

6. Joueur F

7. Joueur G

8. Joueur H

9. Joueur I

JOUEUR A

JOUEUR C

JOUEUR G

JOUEUR M

JOUEUR D

JOUEUR H

JOUEUR N

JOUEUR B

JOUEUR F

JOUEUR L

JOUEUR I

JOUEUR O

JOUEUR E

JOUEUR K

JOUEUR P

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