nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°

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mars 2019

ÉGLISE La beauté sauvera le monde

SOCIÉTÉLa Création, un chant d’amour du Père

MÉDITATIONContempler sa beauté

De toute Beauté

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En images

1 AGAPE Tous en scène 2019 !2 Centre Espoir Burkina Faso

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sommaire

nuance Mensuelprotestantréforméévangéliquen°

293

mars 2019

ÉGLISELa beauté sauvera le monde

SOCIÉTÉMiroir, mon beau miroir, qui est la plus belle ?

MÉDITATIONContempler sa beauté

De toute Beauté

ACTUALITÉS NATIONALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

JEUNESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

DOSSIER

ÉGLISE La beauté sauvera le monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 SOCIÉTÉLa Création, un chant d’amour du Père . . . . . . . . . . . . . . 10

CULTUREArtistes de nos églises : l’appel est lancé ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

TÉMOIGNAGEVoir l’invisible en couleurs . . . . . . . . . . . . . . 14

MÉDITATIONContempler Sa beauté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

ANNONCES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Lorsque nous parlons de Beauté nous ne parlons pas tous de la même chose . Certaines personnes ont une beauté plastique extraordinaire mais leur cœur est sale et d’une lai-deur effrayante . Et, lorsque nous nous en rendons compte, nous sommes malheureux d’avoir été fascinés et trompés . C’est la même chose pour tous ceux qui parlent bien et dont les paroles sont belles . Vous savez, ce sont des personnes qui sont capables de nous faire croire que le fruit que Dieu a interdit est beau et bon à manger… et, comme elles parlent bien, nous finissons par les écouter ! Nous connaissons le résultat de cette séduc-tion . Nous devons donc être vigilants . D’autant que, même lorsqu’il est question de la beauté de la Création, nous savons qu’il est possible, devant cette beauté, d’adorer la créa-ture (et la Création) au lieu d’adorer le Créateur . Alors que faire ? Faut-il se méfier de tous ceux qui sont beaux comme on se méfie parfois de ceux qui sont riches ? Non, puisqu’il ne suffit pas d’être laid pour être bon, comme il ne suffit pas d’être pauvre pour être honnête ! Nous ne devons pas non plus nous méfier de la beauté en général puisque certaines beau-tés viennent directement de Dieu . Alors que faire ? Et si nous décidions de contempler la beauté de Dieu (au lieu de passer trop souvent à côté d’elle sans même nous en rendre compte), pour dire enfin notre gratitude et notre émerveillement ? Et si nous décidions de ne pas rester sous la dictature de la Beauté, telle que la décrit notre monde troublé ? Et si nous comprenions qu’un seul a prononcé des belles et bonnes paroles ? Et si nous réalisions qu’UN seul a porté en lui la beauté de Dieu (sans attirer pourtant le regard des « juges » de son époque) . Avec lui, nous comprenons que c’est l’amour de Dieu qui peut revêtir et transformer la laideur de ce monde . Finalement, comme le dit la chanson (!) « L’amour, ça rend beau les laids . L’amour, ça rend les laids beaux » . Puissions-nous être sûrs de son amour… et sa beauté couvrira notre laideur .

Pascal Gonzalez, Rédacteur en chef

ÉditorialPascal GONZALEZ Rédacteur en chef

L’amour, ça rend beau les laids

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Crédits photos : Couverture : Beautiful lady with hydrangea © Soup Studio - N°fichier : 71778255 © licence Adobe Stock ; p.2 : mur d’images – Agape « Tous en scène » © Ruben Audras et Guillaume de Saleon T. – Centre Espoir au Brikina Faso © SIM France Belgique ; p.4 : affiche © Iniatiatives ; p.5 : St-Nicolas dans les Yvelines © Paroisse de Houilles et Carrières-sur-Seine et affiche Biennale 2019 © Atelier d’Iza creation – Alès pour l’Unépref ; p.6 : Projet Bénin 2019 Vauvert © Joël Gonzalez et Camille Calvot - Projet Benin Madagascar 2015 © Benjamin E.; p.8 : statue © Jean-Michel Picon ; p.10 et 11 : violoniste et artiste © Catching eye by Nina Pavan ; p.12 et 13 : BD Hasard © AUDERSET – sablier L’art du temps © Aron n°322314 ; p.14 et 15 : travail personnel artiste peintre et graphiste © Orianne Hervé ; p.16 et 17 : paysage © Charles Nicolas ; p. 18 : Eglise Evangélique baptiste © eebnîmes.org – Centre Espoir © SIM ; p.19 : Fleur de pissenlit © Jean-Michel Picon - montage verset Caroline Caston © Barcelona&co ; p.20 : Mission découverte 2019 © réalisation sim.org – pour l’image de fond marin © Freely libre de droit et graphisme divers © Jarin Bontrager.; Supplément : p.1 : Temple de Vauvert © L’oratoire ; p. 9 : croix gammée sur vosage Simone Veil © Jacques Demarthon pour AFP ; antisemitisme © Christian Guemy ; p.10 : © Nelly Vos et p.11 : Rassemblement devant l’assemblée nationale, fev 2004 © Remi Ochlik / IP3 Press / MaxPPP.

est édité par l’association

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4P.

J’AI CHOISIUN MÉTIER SOCIAL ET SOLIDAIRE PRÉPAREZ UN DIPLÔME D’ÉTAT OU UN TITRE RNCP À INITIATIVES :DIRIGEANT / EXPERT EN ÉCONOMIE SOLIDAIRETITRE RNCP NIVEAU I / NIVEAU 7 EUROPÉEN

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jinitiatives

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FACULTÉ LIBRE ÉTUDES POLITIQUES ET EN ÉCONOMIE SOLIDAIREINSTITUT SUPÉRIEUR TECHNIQUE EN TRAVAIL SOCIALMONTPELLIER / PARIS SUD / DAKAR / STRASBOURG

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SITE DE MONTPELLIER

DIRECTEUR : PHILIPPE GIRARDET

PUB_NUANCE_2019_Mise en page 1 04/02/2019 10:37 Page 1

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GRAND DÉBAT NATIONALLa consultation initiée par le Président de la République est lancée, et couvre certains sujets qui nous tiennent à cœur : justice sociale, laïcité, famille, liberté de conscience, l iberté d’expression, etc. Pour participer, connectez-vous sur le site Grand débat national. Nous vous recommandons de consulter le guide de participation édité par le CPDH.

ATTEINTES AUX LIEUX DE CULTE EN FRANCEEn février dernier, en une seule semaine, cinq églises catholiques ont été profanées en France notamment à Nîmes (Notre dame des enfants) : croix renversées, départs de feu, statues saccagées, excréments répandus sur les murs, tabernacles brisés ... Dans le Tarn, les deux adolescents (de 17 et 15 ans) qui s’en sont pris à la cathédrale de Lavaur ont été interpellés. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, 878 églises ont été profanées en 2017, soit une moyenne de deux par jour.

ÉVANGÉLISER DANS UNE SOCIÉTÉ POST-SÉCULARISÉEEvert Van de Poll, professeur à la faculté de théologie de Louvain, a e x p l i q u é a u x m em b r es d e l’assemblée plénière du CNEF du 11 décembre, que de « sécularisée », notre société évoluait vers une phase de «post sécularisation.Sans y être dominantes, les religions y sont acceptées comme des entités sociales comme les autres. Les nouveaux venus dans cette société ? Les « décrochés » de la religion, ceux qui sont nés sans jamais entendre parler de Dieu. Il faut apprendre à les aimer et à leur parler.

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DÈS LE 28 AVRILLancement d’un événement artistique

dans notre Union d’églises !

Pour participer, renseignez-vous auprès de votre pasteur ou de Nelly Vos • 06 20 37 16 13 Union Nationale des Églises protestantes

réformées évangéliques de France

National / International

Le temps d’un soupir (biennale 2019)

Alors qu’hier je réfléchissais au thème « l’Éphémère », quelques images me sont venues à l’esprit, je vous en livre quelques-unes… Le temps funambule, sur le fil, en parfait équilibre .

Le temps d’un soupir Le temps d’un regard Le temps d’un clin d’œil Le temps d’un coup de foudre Un temps pour tout Un temps pour naître Un temps pour vivre Le temps d’écrire Un temps pour mourir

La vie comme la trace éphémère du passage d’un avion dans le ciel de nos voyages, la vie comme un pont suspendu entre ciel et terre, la vie comme une étoile filante, comme une balançoire, comme un sablier !Je saisis la vie aujourd’hui, et cet aujourd’hui sera demain dépassé . Demain, sera alors l’aujourd’hui du jour précédent . Le jour éter-nel est désormais véritablement présent !

Le temps est court, c’est le temps des occasions de s’investir dans différents projets artistiques !Ils sont, pour chaque artiste en herbe ou confirmé, de mettre sur papier ou sur toile, toute à la fois, une réflexion, une intuition, une inspiration…Ne négligeons pas, au cœur de nos emplois du temps chargés, de réfléchir ensemble, commu-nauté et artistes pour refléter la beauté de Dieu et partager notre foi par un outil exceptionnel : l’Art au service de l’Église .La biennale offre une opportunité supplé-mentaire pour chaque communauté de créer ensemble, et si les œuvres sont exposées, elles disent aux autres ce que nous croyons, et surtout ce que nous vivons . La vie avec le Christ n’est-elle pas trop belle ? Pourquoi ne pas la partager ?Vos pasteurs ont reçu un dossier de présentation concernant les aspects de la biennale, que je peux aussi envoyer à chacun, il donne quelques pistes sur l’événement, sachant que le côté pratique : formulation du thème et date choisie peut être modifié, selon les besoins de la cause, l’idée étant davantage qu’en tant et qu’en temps donné, nos communautés diverses se saisissent de cette pro-position à être créatives dans un effort commun .Je profite de cet article pour vous appeler à partici-per ! En effet il semble que nous aimerions renou-veler l’expérience du calendrier de cette année en 2020 . Le thème de l’éphémère pourrait être emprunté pour cette occasion . Alors je compte sur vous pour vous manifester et partager vos créations pour la composition du futur calendrier . Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Ne gardez pas ce trésor

pour vous-mêmes! Ne soyons pas timides, inter-pellons-nous les uns les autres pour avancer dans notre mission de partager ce qui nous a été confié !

Nelly VosM .A .N .N .E

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Actu jeunesse

Mission (im)possible !

WEEK-END SPORTIF 2019 À MÉJANNES-LE-CLAPLes 11 et 12 MaiPas encore inscrit ? Vite il n’est pas trop tard! appelle ton resp de groupe de jeunes de secteur.Plus d’infos auprès de Joy au 0689778173 ou envoi un mail à : wesportif@hotmail.fr

ESSENCIEL ! SAVE THE DATE !C’est essentiel ;-) et c’est à Toulouse, Les 27 et 28 septembre 2019À qui le tour ? Qui organisera les prochains week-ends EssenCiel ?

AgendaPRÊTS POUR LE GRAND SAUT ? Immergez-vous dans le monde mission-naire avec la SIM Chaque année SIM France-Belgique propose un pro-gramme « Mission Découverte » qui permet aux chré-tiens intéressés par la mission, d’aller sur le terrain pour observer et participer aux ministères à l’œuvre. Envie de voir en quoi consiste la mission ? Rejoignez notre programme Mission Découverte et immergez-vous dans le monde missionnaire en partant cet été dans l’un de nos deux projets en Asie du Sud ou au Bénin. Allez, en équipe, 3 semaines sur le terrain. Découvrez des personnes, une culture, un environnement, un ministère

et contribuez-y de manière active. Vous pourrez mieux cerner la pertinence, les défis, et les joies de la mission au loin pour faire connaître Christ à celles et ceux qui vivent et meurent sans entendre parler de Lui.

Informations et inscriptions sur www.simorg.fr/md2019 Limite des inscriptions le 23 mars.

Éclairage jeunesse…

Nous sommes 13 jeunes, issus du groupe de jeunes de l’Église évangélique de Vauvert. On se réunit environ tous les 15 jours, afin de passer un moment, une soirée ensemble et partager ce en quoi nous croyons. On est un groupe soudé qui aime monter des projets ensemble, comme on a pu réaliser lors de rassemblements de jeunes chrétiens. Du fait de notre bonne cohésion de groupe, on a décidé de se lancer dans un projet. On a décidé de partir au Bénin. On avait envie de trouver quelque chose qui nous motivait tous et où tout le monde aurait un rôle à jouer (que ce soit dans la préparation ou sur place). On voulait un projet pour aider les autres, on devait juste choisir entre un projet en France ou à l’étranger. Finalement, l’étranger nous attirait plus, on avait envie de découvrir une nouvelle culture, des paysages différents. Faire cela ensemble pour souder des liens déjà existants était une chose importante, ainsi que d’entrer dans un projet missionnaire pour annoncer la parole de Dieu. Là-bas, nous serons reçus par l’église protestante locale qui organise un camp de jeunes français et béninois pour se rencontrer, découvrir une nouvelle culture, sortir de sa zone de confort, proposer des jeux et animations auprès des enfants dans les villages voisins, effectuer des travaux

(peinture, rénovation, nettoyage...) et découvrir le pays. Le budget pour que ce projet puisse voir le jour, est de 1200€ par personne (Billet d’avion + vie sur place). Notre voyage est organisé par la SIM (Serving in Mission). La SIM est un organisme qui organise des voyages missionnaires allant de quelques semaines à plusieurs mois. Leur projet est international. Il vise à évangéliser les personnes du monde entier tout en venant en aide aux personnes dans le besoin. Comme tout projet qui se respecte, nous souhaitons être aidés et soutenus. Votre aide nous encouragerait et nous vous en serions très reconnaissants. Et il y a plusieurs façons de le faire !

Par exemple, nous vendons des bougies (3€ l’unité) ainsi que des sacs (4€ l’unité), vous pouvez donc nous les acheter, les offrir ou en parler autour de vous ! Vous pouvez également participer aux événements que l’on va organiser pour récolter des fonds. Alors n’hésitez pas à aimer notre page Facebook (Bénin 2019) pour rester au courant des dates et événements ainsi que toutes les nouveautés. Nous aurons également une cagnotte en ligne très prochainement. Sentez-vous libre de participer autant que vous le pouvez et commencez tout simplement par un clic, pour partager notre page Facebook ! Afin qu’on se le dise…. !

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contributeurs rédactionnels…

dossier

De toute BeautéComment faire

avec la beauté de Dieu ? Trop souvent en effet, nous

passons près d’elle sans la voir ou bien nous adorons la

créature (et la Création) au lieu du Créateur !

La création, un chant d’amour du pèreMarie Hélène PerrierChroniqueur société

Artistes de nos églises : l’appel est lancé !Julie Sorbier Rawls

julie.sorbier@gmail.com

ch.nicolas30@laposte.net

Contempler sa beautéCharles NicolasAumônier hospitalier et enseignant itinérant

jjori.herve@gmail.com

Voir l’invisible en couleursOrianne Hervé Témoin ERE de le Vigan

latribuperrier@orange.fr

timothee@calvot.org

La beauté sauvera le mondeVincent Marty-TerrainProduct owner

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C’est l’histoire d’un Prince !À la surprise et au grand dam de son entourage mondain, le prince, nommé Mychkine, parle de façon claire, sincère et spontanée . Certains sont fascinés par son caractère débonnaire, mais d’autres le perçoivent comme un danger, un ennemi . Parmi les premiers, le jeune Hippolyte, 18 ans, nihiliste, atteint de la tuberculose, lui demande :« Est-ce vrai, Prince, que vous avez dit, une fois : C’est la beauté qui sauvera le monde ? ».

Phrase désormais célèbre, et tristement incomprise, on la voit souvent brandie comme une torche pour nous guider dans l’obscurité, mais prise en dehors de son contexte, elle ne produit aucune lumière .

Quelle beauté sauvera le monde ?Dans ce roman de Fédor Dostoïevski, intitulé « L’idiot », le jeune Hippolyte demande plus de détail : « Quelle beauté sauvera le monde ? ». Puis, il nous met sur la piste : « C’est Kolia qui m’a rapporté ça… Vous êtes un chrétien zélé ? Kolia m’af-

firme que vous vous dites chrétien » . Car voilà, le Prince, désarmant par sa douce folie, représente l’idéal chrétien de Dos-toïevski .Comme l’auteur le confiera à son ami Maï-kov et à sa nièce Sofia pendant l’écriture du roman, son but est de « représenter un homme entièrement beau », sachant que « le beau est l’idéal, or l’idéal, le nôtre ou celui de l’Europe civilisée, est encore loin d’être élaboré. Il n’existe au monde qu’un être absolument beau, le Christ, de sorte que l’apparition de cet être immensément,

La beauté sauvera le monde

Église

« Qu’est-ce que cela veut dire ? Pendant longtemps, j’ai pensé que ce n’étaient que des mots. Comment était-ce possible ? Quand donc, au cours de notre sanglante Histoire, la Beauté a-t-elle sauvé quiconque de quoi que ce soit ? Ennobli, exalté, oui. Mais qui a été sauvé ? » Alexandre Soljenitsyne.

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infiniment beau est certainement un infi-ni miracle » (citations tirées d’un recueil épistolaire, Polnoe sobranie sochinenij) .

À quoi ressemble cette beauté ? À l’origine, un tableau de Holbein, « Le Christ Mort », captive l’auteur pendant des heures, et initie l’idée principale du roman . Dans le récit, ce même tableau a un effet similaire sur le Prince, et c’est alors qu’il prononce cette phrase .Même Rogojine, le rival du Prince, hanté par une folie furieuse, est impressionné par le tableau . Ainsi pour l’auteur du livre, la beauté du Christ peut toucher tout le monde, y compris ceux qui y semblent le moins disposés . De quelle beauté s’agit-il ? Pour l’auteur du tableau, c’est qu’on peut continuer d’adhérer à l’impératif d’amour que nous donne Jésus sans fermer les yeux sur le mal et la souffrance dont sont victimes les humains, y compris le Christ lui-même .En Mychkine, cette beauté se présente comme un homme dont la compassion est égale à la souffrance de ceux qu’il croise . Il est l’exemple même du « prochain », tiré de la parabole du bon Samaritain : c’est celui qui ira aider le souffrant . Or, si ses actes de compassion mènent ultime-ment à la catastrophe, ce n’est pas à cause de sa bonté mais à cause de la méchan-ceté des hommes, dont les imperfections tranchent de plus en plus avec l’entière simplicité de cœur du Prince, jusqu’au drame . Comme le Christ, la beauté et la bonté sont ultimement rejetées par une humanité qui ne parvient pas à les sup-porter longtemps et réellement .

Comment le monde sera-t-il alors sauvé, si le problème, c’est la nature humaine ?Comment la beauté peut-elle sauver ?Cette beauté a également été présentée comme une arme contre le mensonge et la violence, qui exercent leur propre pou-voir de séduction sur les humains (Dos-toïevski l’évoquera d’ailleurs dans son roman « Les Démons ») . Voyons la suite de la citation de Soljenitsyne, entamée au début de cet article :« […] Mais qui a été sauvé ? Il existe, tou-tefois, une certaine particularité dans l’essence même de la beauté et dans la nature même de l’art : la conviction

profonde qu’entraîne une vraie œuvre d’art est absolument irréfutable, et elle contraint même le cœur le plus hostile à se soumettre . […] Les œuvres d’art qui ont cherché la vérité profonde et nous la présentent comme une force vivante, s’emparent de nous et s’imposent à nous, et personne, jamais, même dans les âges à venir, ne pourra les réfuter .

Alors, la remarque de Dostoïevski « La beauté sauvera le monde » ne serait plus une phrase en l’air, mais une prophétie . Après tout, il est vrai qu’il eut des illumi-nations fantastiques . Et, dans ce cas, l’art, la littérature, peuvent vraiment contri-buer à sauver notre monde . […] On nous dira : Que peut la littérature contre la ruée sauvage de la violence ? Mais n’oublions pas que la violence ne vit pas seule, qu’elle est incapable de vivre seule : elle est inti-mement associée, par le plus étroit des liens naturels, au mensonge . La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien dans la violence . Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorable-ment choisir le mensonge comme règle . […] Et dès que, par l’art, le mensonge sera confondu, la violence apparaîtra dans sa nudité et dans sa laideur . Et la violence, alors, s’effondrera . »Soljenitsyne reprend bien le sens de la phrase dans son contexte : la beauté qui sauve est une vérité incontestable . S’il est un exemple de cette vérité qui dénude la violence de tout son faste, c’est la mort du Christ : non plus le tableau, mais l’évé-nement lui-même ! Ce qui est extraordi-naire dans son exécution, ce n’est pas tant qu’un homme soit mort, ni même que cet homme n’était pas coupable, mais qu’il ait été condamné à mort précisément à cause de son insupportable innocence . C’est aussi ce que prouve de façon écla-

tante sa résurrection : la mort elle-même n’a pu le retenir prisonnier .

La fin de la violenceMon père, comme beaucoup, se plaît à critiquer l’imperfection de la justice des hommes en mentionnant la phrase que l’on prête au Cardinal de Richelieu : « Donnez-moi deux lignes de la main d’un homme et je trouverai de quoi suffire à sa condamnation ». Nous acquiesçons, et pourtant nous sommes séduits par l’in-telligence des intrigants, leur habileté à manipuler, à se frayer un chemin dans ce système sociopolitique et légal complexe que nous avons bâti . Le succès de récits classiques comme Le Comte de Monte-Cristo et Richard III, ou contemporains comme House of Cards, en est la preuve : victime en quête de justice ou arriviste qui se joue des innocents comme des coupables, celui qui sait tirer les ficelles est éblouissant . L’attrait de ce pouvoir d’asseoir notre volonté par la finesse nous gagne, parce qu’il trouve en nous un allié, que la Bible appelle le péché .Un seul y a résisté, jusqu’à se soumettre complètement au jugement des hommes, et à celui de Dieu, pour en ressortir dis-culpé . Voilà la beauté irréfutable, celle qui sauvera le monde : un homme aussi innocent qu’un agneau, sacrifié sur l’autel de la colère, et rendu à la vie . Quiconque témoigne de cette beauté, par l’art notam-ment, participe à la même œuvre…Artistes : le monde soupire en attendant la beauté qui le sauvera, alors à vos ins-truments !

Vincent Marty-TerrainProduct owner

Source : Article tirée du site web : www.visiomundus.fr

Église

“ En Mychkine, cette beauté se présente

comme un homme dont la compassion est égale à la souffrance de ceux

qu’il croise. ”

Vincent Marty-TerrainIl travaille à Paris, il est Product owner (sorte de chef de projet digital ou IT plus rigoureux et organisé, c’est un expert de la méthode Agile. Il conçoit un produit, un bien, un service ou un projet en lien avec les équipes techniques, marketing et design). Aussi, il est traducteur français-anglais. Il fréquente l’église d’implantation de Samuel Foucachon à Paris Centre.

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L’émerveillement en regardant la Nature est certainement un des moments qui unit le plus les êtres humains . Qui que nous soyons sur cette terre, nous avons tous été touchés par un temps de contemplation de la Nature, la trouvant extraordinaire-ment belle ! Il ne s’agit pas forcément de la contemplation de paysages mais aussi de toute la Création, de l’infiniment grand à l’infiniment petit . Les témoignages de per-sonnes ayant rencontré Dieu au travers de tels moments sont très nombreux . Un de ceux qui m’ont le plus touchée est celui d’Éric Emmanuel Schmitt qui a rencontré Dieu dans le désert alors qu’il avait 29 ans .

Il le raconte dans son livre : « La nuit de feu », aux éditions Albin Michel . Ce qui est très intéressant dans son témoignage, c’est le rôle joué par le désert et l’infinité du ciel . La Création nous remet à notre place de créature au sein d’un ensemble qui a un sens, une finalité . Souvent l’émer-veillement laisse la place à un sentiment profond : tout cela ne peut être le fruit du hasard !À la fin de son voyage dans le désert, Abayghur, son guide, lui pose une ques-tion : « Où te réfugies-tu lorsque tu veux te retirer pour te réjouir d’exister ? »Malheureusement, dans nos vies mo-

dernes, la Nature n’est presque plus pré-sente ou alors, c’est une caricature qui n’invite pas à la contemplation et à la méditation . Prenons le temps (le risque ?) de nous retrouver dans la Nature pour contempler l’œuvre de notre Dieu . Cela nous fera beaucoup de bien de recevoir de la part de notre Créateur un message d’amour . Car, si tant de gens sont touchés par la contemplation de la Création, c’est qu’ils entendent malgré eux, le message d’amour du Créateur pour sa Création .

Source : entretien d’Eric Emmanuel Schmitt avec « Le pèlerin magazine » .

un chant d’amour du PèreLa Création,

« Il n’y a point de recette pour embellir la nature. Il ne s’agit que de voir. » Auguste Rodin

par Marie Hélène PerrierChroniqueur société

Société

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L’art est une création de l’être humain en relation avec une vision de l’esthétisme . Il est la plupart du temps en relation directe avec le Beau . C’est parce que Dieu nous a créés à son image qu’à notre tour, nous dé-sirons créer du beau . Il est donc agréable d’aller flâner dans les expositions, les mu-sées, les concerts, les cinémas, les salles de spectacles ou tout autre lieu où l’on peut rencontrer l’art avec pour seul guide notre curiosité et notre envie de se confronter à l’élan créateur de l’être humain . Nous n’apprécierons pas toujours ce que nous verrons ou écouterons mais nous aurons peut-être de bonnes surprises !Bien sûr, il existe certains courants artis-tiques qui peuvent heurter profondément

notre relation au beau ; il n’est peut-être pas la peine de s’infliger de telles ren-contres alors qu’il existe suffisamment d’arts susceptibles de générer un moment de plaisir . Car, finalement, notre relation au beau ne devrait-elle pas nous donner, comme Dieu après chaque étape de la Création, un sentiment de plaisir ?

« Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon » ! Ge 1 :31

Ne nous privons pas de moments de contemplation de ces cadeaux merveil-leux que Dieu nous fait à tous ! Soyons encore capables de créer et de nous re-tourner sur ces créations en nous émer-

veillant . Entrainons avec nous les enfants qui sont de fabuleux créateurs et qui savent garder cette capacité d’émerveille-ment . Faisons le tour d’un musée avec eux en demandant pour chaque salle quelle est l’œuvre qu’ils préfèrent et pourquoi ? Vous saurez rendre la visite beaucoup plus ludique et agréable . . .Il est très intéressant aussi de devenir créateur, nous ne sommes pas obligés de le faire savoir . Nous pouvons le vivre dans notre intimité ; les possibilités sont grandes : écriture, peinture, dessin, mo-delage, bricolage, musique, danse, tricot, théâtre . . . Vivons l’art en toute simplicité, sans notion de réussite, ni motion de cen-sure, juste pour nous faire du bien !Ce qui viendra alors avec tous ces mo-ments de plaisir et dans les différents cou-rants artistiques que nous oserons explo-rer, c’est notre capacité à accueillir le beau dans tout ce que nous aurons rencontré !

Nous ne pouvons éviter, en abordant un sujet sur le beau, une réflexion sur la beauté humaine . Elle envahit tout ! Mal-heureusement, c’est le danger de cette beauté, elle est intrusive . C’est même devenu pour certains publics (les ados par ex), une injonction, une dictature . Il est très difficile de résister à une pression si forte ! Nous chassons tout ce qui nous éloigne de ces modèles : kilos, boutons, cheveux blancs, poils . . . et nous recher-chons tout ce qui nous en rapproche : muscles, grands yeux, cheveux soyeux, dents blanches bien rangées . . . La place de l’image est si forte dans nos sociétés que nous sommes tombés en esclavage . Pour certains, il y a même un retour à l’idolâtrie : non pas de nous-même mais de l’image de nous-même . Car, il est bien là, le piège : résumer la beauté d’une personne à son physique uniquement . Le danger le plus grand n’est pas d’avoir formaté notre physique mais notre regard ! Si nous voulons nous libérer de cet asser-

vissement, nous devons examiner notre façon de regarder les autres mais aussi celle de nous regarder nous-même . Seul l’Amour nous permet de voir réellement ceux qui nous entourent . Nous ne pou-vons faire abstraction de notre physique ni celui des autres, mais nous pouvons regarder avec les yeux de l’Amour, tel que Dieu nous regarde . Si nous voulons travailler sur notre regard, nous devons commencer par regarder différemment ceux qui vivent avec nous (maison, tra-vail, école), puis nous pouvons élargir le cercle à ceux que nous rencontrons (connaissances, parents . . .) et enfin, nous pouvons apprendre à regarder ceux que la société essaie de cacher (les exclus, les personnes agées…), ceux que l’on ne regarde plus et qui souffrent . . . . Et dans ces temps de rééducation de notre regard, armons-nous de cette jolie phrase d’An-toine de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur . L’essentiel est invisible pour les yeux . », dit le petit Prince .

S’intéresser à l’art :un avantage ?

Miroir, mon beau miroir

Société

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Dans son appel du 28 décembre 2017, resté hélas sans résonance dans nos milieux évangéliques, le bédéiste suisse Alain Auderset, a appelé les artistes à se lever et à s’imposer dans le milieu artistique professionnel . Nous voulons aujourd’hui souligner son initiative .

Levons-nous !« Arrêtons de jouer à l’église, prenons possession des lieux straté-giques qui dictent leurs pensées à notre monde . Ces lieux sont : les séries-tv, films, livres, BD, dessins-animés, scènes de musique actuelle, de théâtre, de one-man-show, de Youtube, etc… . APPEL AUX ARTISTES ! Levez-vous. Ne désertez pas, mais inves-tissez-vous pour le Royaume de Dieu . Nous avons un fantastique message de Vie, d’Espoir et d’Amour puissant à communiquer à ce monde qui se meurt de ne pas le recevoir . Aussi formez-vous ! Devenez l’excellence de votre nation . SOYEZ DES HEROS ! Que les captifs soient libérés, au nom de l’Eternel, ce papa qui attend ses enfants afin de pouvoir les serrer dans Ses bras… »

Sur la chaîne YouTube « One’18 », Alain Auderset a publié, il y a un an, une vidéo « Artiste et Chrétien »(1) . Il aborde le sujet de l’art chré-tien de façon humoristique en montrant à quoi nos contemporains ont associé l’image de Dieu : à celle d’un bébé très joufflu, « ridé et l’air vieux », selon l’artiste, dont les traits correspondent aux canons de beauté du Moyen-Âge . Quelle image donnons-nous de Dieu à nos contemporains, s’interroge Auderset ? Aujourd’hui encore, c’est l’image ancienne qui prévaut, une vision aux antipodes de notre conception du Beau, du Bon et du Vrai actuels, et qui font au-jourd’hui de Dieu un être lointain, voire antipathique . Alain Auder-set le rappelle : « Le christianisme n’est pas une culture, une façon de s’habiller, ni même un langage, c’est une Bonne Nouvelle ! … et pour le reste, on s’adapte ! » .

Allez, faites de toutes les nations des disciples !Auderset rappelle que l’art est une façon de toucher les cœurs, une façon de modifier les comportements de nos concitoyens . Nous, chrétiens, sommes prompts à critiquer les nouvelles tendances, les nouvelles lois de nos pays ; nous passons pour des rabougris et des rétrogrades car nous ne proposons rien d’alternatif qui donne envie . Pourtant, il y a des chrétiens qui sont de bons artistes et c’est à eux qu’Auderset s’adresse en premier : ils doivent sortir des églises, viser l’excellence et se faire connaître ! Mais le bédéiste suisse s’adresse également à nous tous, paroissiens : nous avons dans nos églises des musiciens, des comédiens, des animateurs, des peintres . Il ne faut surtout pas les faire taire ou leur imposer un style - Auderset cite l’exemple du gospel, si souvent utilisé pour la louange et s’interroge: pourquoi ne pas louer Dieu avec du rock ? Nous devons encourager nos talents à s’exprimer ! Alain Auderset rappelle aussi l’essentiel, qui est d’avoir un « cœur pour Jésus », alors pourquoi ne pas avoir un cœur pour Jésus et le faire connaître au monde ?

(1) Pour visionner le sketch : http://www.auderset.com/

medias/appel-aux-artistes-et-a-leglise

l’appel est lancé !Artistes de nos églises :

Alain Auderset : Artiste et chrétien !Dans son appel du 28 décembre 2017, resté hélas sans résonance dans nos milieux évangéliques, le bédéiste suisse Alain Auderset, a appelé les artistes à se lever et à s’imposer dans le milieu artistique professionnel. Nous voulons aujourd’hui souligner son initiative.

par Julie Sorbier RawlsChroniqueur culture

Culture

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« Je lis en ce moment Eyes wide open (2), de Steve DeWitt : je prends vraiment beaucoup de plaisir à le lire, on est finalement assez peu enseigné sur ce sujet . Ce livre déve-loppe une théologie de la beauté et m’invite à reconsidérer tout ce qui m’entoure et tout ce dont Dieu me donne de profiter . […]Dans le premier chapitre, The beauty beyond (3), DeWitt explique pourquoi nous aspirons tous à la beauté, pourquoi nous y sommes autant sensibles . Toute beauté pointe vers la beauté de Dieu, qui en est la source et la mesure . Mais quand on parle de beauté en parlant de Dieu, on a du mal à se figurer ce dont on parle, pour au moins trois raisons :1. Même si Dieu a choisi d’exprimer sa beauté de manière visible, physique, cette expression n’est pas la beauté de Dieu en elle-même . Nous ne devons pas confondre l’expression visible de sa beauté avec son caractère essentiel . La Création, par exemple, est une expression de sa beauté mais n’en constitue pas l’essence . Nous sommes habitués à parler de beauté en termes de sensations, mais la beauté de Dieu dépasse nos sens .2. Deuxième problème, la beauté est sou-vent vue comme une préférence person-

nelle, une question de goût . Souvent, c’est celui qui regarde qui dit ce qui est beau, de manière subjective . La beauté varie alors se-lon la culture et les préférences de chacun . Mais la beauté de Dieu dépasse les cultures, les préférences et la subjectivité . Elle est divine, éternelle et infinie . Il est beau . Il l’a toujours été et le sera toujours .3. Troisième difficulté, la beauté de Dieu dépasse notre entendement . Elle dépasse notre capacité à comprendre . En un mot, elle est ineffable . Dieu transcende toute définition esthétique . On ne peut pas voir sa beauté (son essence), on ne peut l’évaluer et on ne peut la comprendre .L’auteur le dit bien : « Notre finitude limite notre compréhension, mais ce que nous pouvons voir et comprendre nous pousse à nous émerveiller – ce qui précède l’ado-ration . » […] DeWitt se demande alors si la beauté de Dieu est un attribut ou simple-ment, une description de Dieu . Les choses créées peuvent être belles esthétiquement (Dieu l’a dit quand il les a déclarées « très bonnes ») . La beauté de Dieu, en revanche, est plus qu’une description, elle est inhé-rente à son Être éternel . La beauté de son caractère signifie que sa beauté transcende

nos faibles tentatives d’y apposer une éti-quette esthétique . […] Ce livre me donne envie d’adorer Dieu pour sa beauté et de le louer pour ce qui est beau autour de nous . Et toi ? C’était quand la dernière fois où tu as loué Dieu pour sa beauté ? »

Mathieu GiraltPasteur à Etupes

Pour aller plus loin et lire l’article complet

« La beauté de Dieu » : https://matthieugiralt.toutpour-

sagloire.com/la-beaute-de-dieu/(2) Eyes wide open, les yeux grands ouverts, traduit

de l’anglais.(3) The beauty beyond, dans le sens la Beauté derrière

toute beauté !

Mathieu Giralt : La beauté de Dieu !

La Beauté humainec’est de s’accepter enfin tel qu’on est.Ne plus vivre dans les rêves ou les illusions,dans la colère ou la tristesse,ne plus rien avoir à prouver,ne plus avoir besoin de fuir ;avoir le droit d’être soi-même.

C’est alors qu’on se découvre aimés de Dieu,précieux à ses yeux.

Peut-être n’est-on pas appelésà faire de grandes choses de sa vie,à briller comme un soleil,mais on est appelés à aimer et à s’aimer.

Chacun où on en est,comme on est,avec ses fragilités, ses handicaps.On est appelé à accueillir et aimeret à communiquer ainsi la vie.Poème de Jean Vanier

Mathieu Giralt est pasteur à l’église Etupes, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux et de l’Institut Biblique de Genève. Il se définit premièrement comme disciple de Jésus. Il est co-fondateur du site www.toutpoursagloire.com.

Culture

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Témoignage

Mon premier langageS’il y a bien une chose qui m’a toujours été instinctif depuis ma plus petite en-fance, c’est d’ouvrir ma trousse d’école et d’utiliser tout ce qu’il y avait dedans pour gribouiller, colorier, créer . Je pense même que c’était mon langage de prédilection . J’étais une enfant très timide qui avait la tendance à rester silencieuse pendant des jours et des jours . Il était difficile pour les autres de savoir ce qui se passait en moi, y compris pour ma propre mère . Mais si vous jetiez un œil à mes dessins, alors vous pouviez deviner un peu ce qui se jouait dans mon être intérieur .Certaines circonstances difficiles de ma petite enfance m’ont poussé à me mu-rer, à devenir solitaire et à accorder ma confiance à très peu de personnes . Je vi-vais des tas d’émotions en moi, de façon très vive, mais je n’arrivais pas à les com-muniquer et je ne le voulais pas . Je n’avais pas envie de me dévoiler . Comme s’il y avait un trésor encore non tâché en moi que je ne voulais pas qu’on salisse . Contrairement à ce que je voyais à l’exté-rieur de moi, qui me semblait si noir et si abîmé . Comme un arc-en-ciel à garder précieusement caché, qui normalement

vient après la pluie . Comme cet arc-en-ciel, dans l’histoire de Noé, que j’ai appris à connaître très tôt . Ce lien toujours pur entre Dieu et moi .

L’apparition de l’arc-en-cielJ’avais à peine 18 ans quand le Seigneur a décidé de venir à ma rencontre . J’ai toujours cru en Dieu, malgré la vie que j’estime n’avoir pas choisi jusque-là . Je n’ai jamais remis en question ne serait-ce qu’une seule seconde Son existence . Grâce à mon premier pasteur, j’ai pu com-prendre que Dieu se dévoile par plein de biais et que je pouvais me nourrir de Sa présence malgré ce que je suis . Je pouvais transformer ma timidité en prières . Je pou-vais transformer mes dessins en louange . Je pouvais transformer mes promenades en contemplation . Je pouvais transformer mes pleurs en couleurs…

J’ai quand même décidé de partir de la maison pour commencer des études ailleurs . Après le bac, j’ai toujours voulu me lancer dans une école portée sur les arts, mais on me l’a déconseillé . Alors, j’ai commencé une licence en anglais . Mais la vie étudiante que je menais alors ne m’apportait rien . Je me sentais vagabonde

et errante dans une ville où je voyais tout en gris . Un jour, je me suis assise sur les marches d’une église catholique . C’est à cet instant précis que Jésus est venu me parler très clairement . Je n’étais pourtant pas dans le dialogue avec Lui à cette période ! Mais pourtant, je savais que c’était bel et bien Lui qui me parlait ! Sa voix, je ne l’avais jamais entendue aussi distinctement . Elle est difficilement descriptible avec des mots, mais, on peut dire que c’était effec-tivement un jaillissement de couleurs . Il m’a dit : « Viens, suis-moi, donne-moi ta vie, et je la transformerai en bien. » Rien de plus, rien de moins . Je suis restée calme, malgré ce qui m’arrivait . Et je me suis levée, confiante et le sourire aux lèvres . Quelques temps après ça, tout est devenu clair . J’avais un objectif à mon existence .

J’ai pris le baptême . Et j’ai physiquement senti la mort me quitter quand je suis ren-trée dans l’eau et la Vie m’envahir quand j’en suis ressortie . Je me sentais « plus que » vivante . C’était un jour d’une lumi-nosité radieuse, et je sentais cette Lumière tout autour de moi et en moi . J’étais dans cette rivière, et ce n’était pas mon pasteur qui m’accompagnait, mais réellement Jé-

Ou comment les couleurs deviennent un refuge, une caresse, une aide pour voir les choses au-delà du « voile », porteuses d’un message d’espérance.

en couleursVoir l’invisible

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Témoignage

sus . Son Esprit ne m’a plus quittée depuis ce jour merveilleux . J’ai compris alors que le Seigneur ne voulait pas juste me trans-former moi, mais qu’Il voulait m’utiliser pour les autres .

L’art ou la parole prophétiqueJe ne suis pas restée très longtemps en-suite dans l’église de mon enfance (près de St-Etienne), car le Seigneur m’appelait ailleurs . Très loin, même . Mais quelques temps avant mon départ, le pasteur d’alors m’a demandé de peindre un ta-bleau pour l’église afin d’illustrer l’idée que nous sommes des « trophées de vic-toire » pour Christ . Il voulait m’aider à découvrir ce trésor . C’était mon premier essai, un tableau maladroit, mais le mes-sage passait . Je ne savais alors pas encore que mes dessins avaient une valeur pro-phétique, ni ce que cela voulait dire exac-tement . Mais je suis finalement partie à Montpellier faire ma licence en arts plas-tiques . C’était une période de ma vie où la communion avec Dieu était très forte, très instinctive, très évidente, très précise .

Une fois la licence passée, le Seigneur m’a conduite à une toute nouvelle aventure . J’ai bien ri au départ quand j’ai réalisé ce à quoi il voulait m’utiliser, moi la petite auvergnate dans ses pinceaux ! Il me demandait, à moi, jeune fille de 23 ans, d’ouvrir une maison d’accueil chrétienne

à Montpellier . Toujours ouverte d’ailleurs à l’heure actuelle . Nous étions en 2008 . Après la rencontre avec Guy Perez, res-ponsable de la communauté de la Celle, ici en Cévennes, qui avait d’ailleurs rêvé d’une jeune fille ouvrant une maison à Montpellier, tout s’est enchaîné tout aussi facilement que si on achetait du pain ! J’ai alors écrit et diffusé la vision de ce lieu, sachant que cela venait réellement de l’Esprit de Dieu . La maison s’est ouverte, les équipiers m’ont rejointe, nous avons emménagé dans cette maison et les gens de la rue sont arrivés !Dans la vision, il était clairement question de couleurs . La spécificité de cette maison serait d’utiliser l’art pour aider les gens à aller vers Dieu . Bien que difficilement, des ateliers ont alors commencé à être mis en place et à porter du fruit . J’ai compris plus tard que cela s’apparentait à de l’art-thérapie . J’étais alors graphiste et forma-trice en graphisme pour une association montpelliéraine . J’ai continué à peindre et à toucher les gens avec mes images . Mais je savais que le Seigneur attendait plus de ma part . Et je commence tout juste à le vivre…

Orianne HervéTémoin ERE de le Vigan

Liens internet : www.opresent-graphisme.com et www.opresent-artherapie.com

Artiste peintre, graphiste & art-thérapeute, Orianne Hervé est en train d’élaborer un pro-gramme de rencontres méditatives et créa-tives afin d’aller plus en profondeur dans la relation à Dieu, sous forme de retraite spirituelle. Ces « Dédicaces « O » Présent » se tiennent en parallèle de ses services en graphisme, en priorité auprès de particuliers et d’associations chrétiens.Avec mon mari, nous souhaitons créer un lieu dans la nature, en lien avec les églises locales, ayant pour objectif l’évangélisation dans les alentours du Vigan. Nous croyons qu’encore à l’heure actuelle, les Cévennes restent un refuge et un lieu propice au pro-phétisme, de par leur héritage spirituel.L’idée serait de créer un jardin paysagé en perma-culture, à portée méditative. Une chapelle créative serait mise en place et l’accueil se ferait en yourtes. Des ateliers à visée contemplative et/ou art-thérapeu-tique seraient proposés. Les personnes accueillies auraient la liberté de rester dans le silence ou d’avoir un espace d’écoute.

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SA beautéContempler

RegardonsQue la nature est belle ! Entend-on parfois . C’est vrai . Il serait cependant plus exact de dire que la nature a conservé une petite partie de sa beauté initiale, car elle est assurément très abîmée par les souillures du péché (à cause de l’Homme) et profondé-ment marquée par la souffrance . Une Mésange bleue est, il est vrai, un joli oiseau mais à chaque seconde de sa vie elle regarde à droite et à gauche pour voir s’il n’y a pas un danger . Par exemple, un chat qui peut la déchirer de ses griffes, ou plus simplement une Mésange charbonnière qui pèse deux fois plus qu’elle, c’est-à-dire 12 grammes .Cependant, bien qu’abîmée, la création laisse percevoir « … à l’oeil nu, les perfections invisibles de Dieu, écrit Paul, sa puis-sance éternelle et sa divinité, quand on les considère dans ses ouvrages » (Ro 1 .20) . Le verbe considérer, ici, signifie : regarder

avec intelligence . Cela signifie que si l’Homme n’était pas aveu-glé et rendu inintelligent, il verrait les perfections invisibles de Dieu au travers des réalités visibles de la Création, il adorerait le Créateur et lui rendrait gloire . Le fait qu’il ne le fasse pas spon-tanément suffit à le rendre inexcusable aux yeux de Dieu (1 .21) . L’Homme, soit il passe devant sans rien voir, comme une per-sonne qui ne sait pas lire : il est trop distrait, trop pressé, trop accaparé par lui-même ; soit il adore la Création au lieu du Créa-teur, ce qui n’est pas mieux . Incrédule ou idolâtre, les deux vont d’ailleurs bien ensemble .

AdoronsLa question de la beauté est sensible, notamment à cause de cette tentation de l’idolâtrie qui habite le cœur des Hommes . Ainsi, il n’y a pas dans la vie seulement des choses bonnes

Le verbe contempler n’appartient pas vraiment à notre vocabulaire. Est-ce sans importance ? Est-ce une lacune ?

Méditation

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ou mauvaises, il y a aussi une attitude juste et une attitude injuste vis-à-vis des choses bonnes et belles, ou qui paraissent comme telles . Le verbe adorer, que l’on emploie à tort et à travers aujourd’hui, dit cet égarement possible, ces attachements désordonnés du coeur .Nous voyons cela dès le jardin d’Eden, car le fruit qu’il n’était pas permis à l’homme et à la femme de manger est apparu comme «bon à manger et agréable à la vue» (Gn 3 .6) . Pourtant, la mort était au rendez-vous . Le mot séduction se pré-sente alors à la pensée, avec son intention trompeuse, dépourvue d’amour . N’est-ce pas là, pourtant, un des moteurs qui fait tourner notre monde ? Mais que de dé-ceptions, que d’amères conséquences . . .

Il apparaît que la beauté, en soi, ne prouve rien . Tout comme l’intelligence naturelle, elle n’est véritablement une vertu que si elle est accompagnée de lu-mière et d’amour . J’illustrerais cela ainsi : tel humoriste doué fait rire les foules dès qu’il ouvre la bouche . On se presse pour l’écouter . Quel talent ! Mais une ques-tion devrait immédiatement se poser :

ces propos sont-ils accompagnés de lu-mière et d’amour ? Si ce n’est pas le cas, mieux vaudrait s’abstenir de rire . J’ai souligné : accompagné de lumière . Il faut préciser, car tout ce qui brille n’est pas la lumière dont je parle qui, elle, est empreinte de vérité et d’amour . Ainsi, nous devrions détourner nos regards non seulement de ce qui est laid, mais aussi de ce qui est beau et trompeur . Cela fait beaucoup de choses, en vérité .

La tyrannie du plaisirLa même ambiguïté existe avec la notion de plaisir . Le plaisir en soi est-il une mau-vaise chose ? Sans doute pas . Mais quel usage en fait-on ? Je pense à cette femme qui confie : « J’ai été beaucoup désirée et peu aimée ». C’est à pleurer ! On pense aussi à ce qu’écrit l’apôtre Paul au sujet des hommes des temps de la fin : ils se-ront « traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu » (2 Tm 3 .4) . Quelle juxtaposition ! Je pense au livre de Jean-Claude Guillebaud : La tyran-nie du plaisir . Ces remarques attirent peu à peu notre attention vers Dieu lui-même . Non pas vers l’Homme, mais vers Dieu . Là est la question essentielle . Je vais mentionner deux verbes au sens très fort, que nous avons de la peine à vivre .

Contempler la beauté de DieuLe premier est le verbe contempler . Voir ne prend qu’un instant ; regarder prend

un court moment ; contempler, c’est regarder longuement . Cela n’arrive plus que rarement aujourd’hui . C’est comme le silence . Contempler crée une sorte de communion . C’est pourquoi nous ne de-vons pas contempler n’importe quoi, car le cœur est alors concerné . Attention aux enfants, qui sont fascinés par des figures monstrueuses ou impures . . . L’apôtre Paul nous apprend que nous sommes trans-formés à la ressemblance de ce que nous contemplons (2 Co 3 .18) . Dans ce passage, il dit que si nous contemplons le Seigneur, nous sommes transformés (métamorpho-sés, dit le grec) à son image, par l’Esprit . Il apparaît là que ce type de relation avec le Seigneur n’est ni purement cérébral ni purement sentimental . C’est autre chose . Or, le risque est important de nous can-tonner dans ces deux registres, seule-ment . Je pense au culte, au chant des can-tiques ou à la prédication, par exemple .Comment contempler Dieu ? Je crois que si nous lisons la Bible dans la foi, nous contemplons Celui qui s’y révèle, même si c’est au travers de mots humains . Le temps passé devant notre Bible est un temps passé devant Dieu . Contempler nous donne de voir des réalités que l’œil ne peut pas voir . Fixant son regard sur la promesse de Dieu, Abraham a vu le Christ et en a tressailli de joie (Jn 8 .56) . Quand la Bible nous parle de l’espérance qui nous est offerte, nos yeux devraient être comme ceux d’un peintre qui voit son tableau achevé alors qu’il est encore à peine esquissé . On parle sans doute trop peu de l’espérance, aujourd’hui . Serait-ce par manque d’assurance ? Par manque de courage ?

Adorer DieuLe deuxième verbe est le verbe adorer . On peut louer une personne qui a des quali-tés (Pr 31 .30-31), mais on ne peut adorer que Dieu . Le faisons-nous ? Ce n’est ni cé-rébral ni sentimental . C’est la dimension de l’Esprit, en lien avec le cœur et avec notre être tout entier (Ro 12 .1) . C’est la dimension de l’offrande, du sacrifice, de la consécration totale à Dieu . Est-ce mys-tique ? Cela se traduit aussi, très concrète-ment, par l’obéissance de la foi .

Charles NicolasAumônier hospitalier

et enseignant itinérant

“ Contempler nous donne de voir des

réalités que l’œil ne peut pas voir. ”

Méditation

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Annonces / CommuniquésPASTEUR WANTED

L’ÉGLISE ÉVANGÉLIQUE BAPTISTE DE NÎMES (QUARTIER DU CASTANET)RECHERCHE UN 2e PASTEUR À TEMPS COMPLET !

Au vu des missions pastorales qui seront confiées, il est souhaité : Une formation théologique sérieuse ainsi

que des qualités d’enseignement . Une convergence théologique avec le

Pasteur actuel . Une aptitude à la collaboration avec

l’équipe pastorale . Des compétences relationnelles notam-

ment à l’égard des jeunes de l’Eglise .

Pour le descriptif complet de l’annonce, voir le lien suivant : www.eebnimes.org

LES OUBLIÉS DU BURKINA FASO

OUVRIERS DE PAIX, AMBASSADEURS D’AMOUR,Françoise Pédeau* est membre de la SIM (Serving in Mission), une organisation missionnaire protestante évangélique qui œuvre dans le monde entier . Partie en mission au Burkina Faso depuis près de 30 ans, Françoise y a créé et développé deux centres d’accueil qui viennent en aide chaque jour à plus de 300 enfants handicapés et à leurs familles . Là-bas, elle tente de soulager la vie de ces enfants, en les soutenant et en leur offrant l’accès aux

soins et à l’éducation . Le but : leur donner le plus d’autonomie possible et leur offrir une meilleure vie, dans un monde où ils ne doivent pas seulement lutter contre leur handicap mais aussi contre tous les préjugés dont ils sont l’objet .

Pour soutenir le projet Centre Handicapé en Avant : https://www .simorg .fr/chaPlus de contenu de Je cours pour eux sur FacebookPour soutenir la réhabilitation des per-sonnes handicapées du Gourma : https://www .simorg .fr/rphg

*Françoise PEDEAU, fondatrice du centre ESPOIR de la SIM au Burkina Faso-ville de Fada N’Gourma

BIENNALE UNEPREF 2019

Dès le 28 Avril : Lancement d’un évé-nement artistique dans notre Union d’églises ! Pour participer, renseignez-vous auprès de votre pasteur ou de Nelly Vos au 0620371613 ou sur le site web de l’UNEPREF .

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DÈS LE 28 AVRILLancement d’un événement artistique

dans notre Union d’églises !

Pour participer, renseignez-vous auprès de votre pasteur ou de Nelly Vos • 06 20 37 16 13 Union Nationale des Églises protestantes

réformées évangéliques de France

19P.Crédit photo : © Jean-Michel Picon