observatoire prospectif des emplois, des métiers et des qualifications de la branche de...
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Observatoire prospectif des emplois, des métiers et des Observatoire prospectif des emplois, des métiers et des qualifications de la Branche de l’Hospitalisation privée qualifications de la Branche de l’Hospitalisation privée
sanitaire et médico-sociale à statut commercialsanitaire et médico-sociale à statut commercial
Prospective des métiers prioritaires et des Prospective des métiers prioritaires et des compétencescompétences
Observatoire prospectif des emplois, des métiers et des Observatoire prospectif des emplois, des métiers et des qualifications de la Branche de l’Hospitalisation privée qualifications de la Branche de l’Hospitalisation privée
sanitaire et médico-sociale à statut commercialsanitaire et médico-sociale à statut commercial
Prospective des métiers prioritaires et des Prospective des métiers prioritaires et des compétencescompétences
Fiches métiers compétences
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Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
Les brancardier(e)s travaillent au transport des patients entre les
services de soins (chambres), le bloc et les salles d’examen
Certains d’entre eux travaillent entièrement à l’intérieur du bloc à la
manutention des équipements lourds et au rangement des matériels
En médecine ambulatoire, ils peuvent travailler au transport des patients
vers les ambulances et voitures particulières
Ils travaillent sous l’autorité du (de la) directeur (directrice) des services
de soins infirmiers (DSSI) et de l’équipe du bloc
Ils sont en relation étroite avec les infirmiers (infirmières) et les
chirurgien(ne)s
Ils sont en contact permanent avec les patients
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Evolutions affectant le métier
De plus en plus d’informations accompagnent le patient dans ses déplacements
Il est souvent demandé aux brancardier(e)s de vérifier des « check-lists »
concernant les patients (présence d’appareils, de prothèses, de dispositifs
médicaux internes…), de s’assurer des conditions d’hygiène
Les rythmes de travail deviennent plus soutenus (optimisation du séjour du
patient en clinique, augmentation du nombre d’actes chirurgicaux…)
Les besoins d’information des patients interpellent les brancardiers comme les
autres personnels soignants
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Parcours conduisant au métier
Le métier ne requiert pas de diplôme obligatoire
Il peut s’exercer comme première activité professionnelle (entrée dans la vie
active), mais on rencontre également des agent(e)s de service (ASH) qui se
sont spécialisés dans le brancardage, des ancien(ne)s ambulancier(e)s, des
hommes (femmes) d’entretien…
Formations en cours de parcours
Formation à la manutention des patients, aux caractéristiques des matériels
Formations à l’ergonomie de type « gestes et postures »
Formations à l’hygiène et aux respects des protocoles d’hygiène
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Parcours professionnels possibles
Comme pour des ASH, il est possible de devenir aide-soignant par le biais du
concours puis du cursus de l’Ecole (11 mois) ou par le biais de la validation des
acquis de l’expérience (VAE).
Une orientation vers certain métiers de la logistique et des services généraux
est également possible (maintenance de matériel ou dépannage informatique
par exemple)
Commentaires / Remarques
C’est un métier qui demeure faiblement qualifié et qui souffre d’un déficit de
reconnaissance : les brancardiers contribuent à l’activité du soin mais n’ont pas
le sentiment de faire partie des personnels soignants
C’est un métier très physique qui nécessite de grandes qualités de résistance
et demande un suivi sur les aspects « santé au travail » (troubles musculo-
squelettiques en particulier)
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Savoirs de base
Maitrise orale et écrite de la langue française
Savoir-faire
techniques
Connaissance des matériels
Techniques d’entretien et de nettoyage du matériel de brancardage
Maitrise des gestes et postures de manipulation des patients et du matériel lourd
Maîtrise des différents matériels et dispositifs médicaux et de leur utilisation
Techniques d’enregistrement de l’activité (feuille d’activité, logiciels)
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation des services et du bloc
Gestion du temps
Connaissance de la configuration des lieux
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Savoir-faire
relationnels
Respecter le confort et l’intimité du patient
Gérer les relations avec les patients : réponses à leurs questions, capacité à rassurer
Installer un climat de confiance avec le patient ( trouver des sujets de conversation,
humour…)
Savoir travailler en équipe
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Respect des règles de politesse
Intuition et empathie par rapport aux différents types de patients
Rigueur : respect des règles d’hygiène, respect du secret professionnel
Disponibilité par rapport aux équipes médicales et aux soignants
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Exemple de parcours : Jacques
Serveur dans un restaurant
Ambulancier pendant plusieurs années
Brancardier au bloc opératoire
Fiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : brancardier(e)Secteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaire
Place dans l’établissement
L’agent(e) de stérilisation travaille sous la responsabilité directe des pharmacies à usage intérieur en étant intégré aux équipes du bloc, sous l’autorité du chef de bloc et en lien avec les infirmier(e)s de bloc
2 postes de travail : zone de lavage / désinfection et zone de conditionnement / préparation des « boîtes » (dispositifs médicaux réutilisables)
Evolutions affectant le métier
Le métier s’enrichit, en devenant de plus en plus technique, en raison : Du développement des protocoles et bonnes pratiques, lié aux démarches de
certification et aux exigences réglementaires croissantes Des exigences de traçabilité accrues, dans un environnement informatisé De l’évolution des matériels et dispositifs médicaux utilisés
Parfois, une partie de l’activité (stérilisation / conditionnement) peut être externalisée auprès de laboratoires spécialisés (cela est plus difficile pour des services de chirurgie compte tenu du niveau d’exigence et de sécurité requis)
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Parcours conduisant au métier
Le métier ne requiert pas de qualification obligatoire avant la prise de poste
Les agent(e)s de stérilisation sont souvent des agent(e)s de service ou des
aides-soignant(e)s souhaitant « faire autre chose », notamment approcher le
milieu du bloc et enrichir leurs connaissances techniques
Les agent(e)s de stérilisation bénéficient souvent de formations ponctuelles
après l’entrée en fonction (bonnes pratiques de stérilisation, certificat de
conducteur d’autoclave…)
Fiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaire
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Parcours professionnels possibles
Pour un(e) agent(e) de stérilisation étant aide-soignant(e) (AS), il est possible d’évoluer vers le métier d’infirmier(e) par le biais de la formation de 3 ans en école, accessible sur concours (dispenses partielles possibles pour un(e) AS ayant au moins 3 ans d’exercice)
Dans les établissements d’une certaine taille, une évolution vers des métiers émergents liés à la logistique des blocs opératoires est parfois possible
Commentaires / Remarques
Il s’agit d’un métier très physique (charges lourdes) exercé essentiellement par des femmes : un suivi régulier est nécessaire pour prévenir les risques de maladie professionnelle (notamment troubles musculo-squelettiques) et des mobilités devraient être envisagées à moyen terme
Le métier d’agent(e) de stérilisation pourrait être davantage reconnu au vu de sa forte technicité (qui l’éloigne assez fortement du métier d’aide-soignant(e) dont proviennent la majorité des agent(e)s de stérilisation)
Fiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaire
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Savoirs de base Familiarité avec le vocabulaire médical
Savoir faire
techniques Connaissance des process, techniques, instruments et bonnes pratiques de stérilisation
Savoir-faire
d’organisation
Maîtrise des circuits de gestion / traçabilité des matériels et de l’outil informatique
Connaissance de l’organisation du bloc
Savoir-faire
relationnels Travail en équipe
Compétences
de
comportement
(savoir-être)
Rigueur
Autonomie / anticipation / réactivité
Ponctualité
Capacité à travailler en équipe
Fiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaire
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Exemple de parcours : Sylvie
Aide-soignante à l’hôpital public puis en maison de retraite puis en clinique : « je
voulais voir toutes les facettes du métier »
Agente de stérilisation dans la clinique depuis 1 an, « pour voir le milieu du bloc »
Apprécie « d’apprendre autre chose, de voir un aspect technique, avec des
responsabilités importantes, c’est une diversité intéressante »
« On peut trouver son compte à l’hôpital comme en clinique mais dans le privé, les
horaires sont plus aménageables et on est plus responsabilisé, ce qui est plus
valorisant »
N’a pas encore reçu de formation spécifique mais a été formée par ses collègues (2
autres AS), avec l’appui des infirmier(e)s : « j’ai appris assez facilement »
Pour l’avenir, est intéressée par le métier d’infirmier(e) de bloc (« pour
instrumenter ») et envisage de passer le concours dès qu’il y aura une possibilité
Fiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de stérilisationSecteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
Place dans l’établissement
Les infirmiers et infirmières travaillent sous l’autorité du (de la) directeur
(directrice) des services de soins infirmiers (DSSI) et du / de la
surveillant(e) des soins
Le travail se fait en forte coopération avec les autres personnels
soignants, les médecins, les différents spécialistes paramédicaux…
Infirmiers et infirmières encadrent les aides soignants et aides
soignantes. Parfois c’est un binôme infirmier(e)-aide soignant(e) qui
effectue une prise en charge globale des patients.
L’activité quotidienne suppose également des contacts non
hiérarchiques avec les brancardier(e)s et les ASH, de même qu’avec les
équipes de l’accueil et de l’administration des entrées et sorties
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Evolutions affectant le métier
« C’est un métier où l’on apprend tous les jours » : en effet de très nombreuses
évolutions viennent régulièrement modifier l’exercice du métier
Les méthodes de prise en charge de la douleur ont amélioré l’exercice du métier
et de nombreux(ses) infirmier(e)s se spécialisent dans ce domaine
Les activités administratives, les «écritures professionnelles » qui permettent le
suivi permanent des patients et la traçabilité de tous les actes accomplis ont pris
une place de plus en plus importante (de l’ordre de 30% du temps), en s’appuyant
sur les systèmes d’information, en particulier le « dossier informatisé du patient »
Le métier s’exerce maintenant dans un environnement informatisé (dossiers du
patient, gestion des médicaments, des matériels et dispositifs médicaux,
internet…)
Les besoins d’information des patients (eux-mêmes mieux informés et parfois
plus « procéduriers ») rendent encore plus indispensable la communication avec
eux et impliquent une meilleure coordination entre personnels soignants
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Evolutions affectant le métier
Le métier s’exerce davantage en réseau, au sein des établissements mais
aussi vers l’extérieur (clubs, groupes de travail, référents sur des activités
transverses…)
Alors que la formation est de plus en plus technique et de haut niveau, le
métier est de plus en plus relationnel en fonction de l’augmentation du niveau
d’exigence des patients et des nécessités de la prise en charge globale
La pédagogie et la formation en alternance des jeunes élèves en Institut de
Formation aux Soins Infirmiers tient une place très importante et permet des
contacts avec les Ecoles
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Parcours conduisant au métier
C’est une profession réglementée qui nécessite le diplôme d’Etat d’infirmier
(avec d’éventuelles spécialisations) : il peut être obtenu en formation initiale
après 3 ans dans un Institut de Formation aux Soins Infirmiers (il en existe de
très nombreux et dans toutes les régions). Le même parcours en IFSI peut être
suivi par des aides-soignants et aides-soignantes ayant déjà exercé. Par contre
le titre d’infirmier(e) diplômé(e) d’Etat (IDE) n’est pas accessible par la
validation des acquis de l’expérience
Expériences / formations antérieures : les parcours qui mènent au métier d’IDE
en établissement sanitaire sont très variés à l’instar de la mobilité et du turn-
over au sein de la profession d’infirmier(e) (exemples : IDE à l’hôpital public,
IDE dans d’autres types d’établissement, exercice libéral)
Formations en cours de parcours : possibilité de nombreuses « compétences
associées » notamment par l’intermédiaire des diplômes universitaires
(exemples: hygiène, plaies et pansement, soins palliatifs, traitement de la
douleur, hémovigilance…)
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Savoirs de base
Cf. référentiel du métier IDE et décret 2002-194
Savoir-faire
techniques
Cf. décret 2002-194
Connaissance des gestes
Connaissance des protocoles
Maîtrise des différents matériels et dispositifs médicaux et de leur utilisation
Maitrise des systèmes d’information (dossiers patients informatisés + Internet)
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation complète du service ou de l’établissement selon la taille
Maitrise du temps et l’organisation des différentes tâches
Capacités d’anticipation (prévoir les activités des autres personnels soignants, prévoir
les périodes sans médecin)
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Savoir-faire
relationnels
Gérer les relations avec les patients : capacités de réponse aux différentes questions
Gérer les relations avec les médecins
Gérer les relations de travail avec les aides soignant(e)s et les agent(e)s de service
Savoir travailler en équipe : coopération avec les aides soignant(e)s, avec le/la
psychologue, travail en groupes de paroles, en réseau
Expertise pédagogique : savoir transmettre et former de jeunes collègues
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Calme et maitrise de soi : savoir agir dans l’urgence et en prenant ses responsabilités
Prise en compte permanente de la dimension « qualité des soins » et « service »
Forte autonomie alliée à un goût du travail en équipe
Empathie et bonne distance par rapport aux patients
Etre pédagogique par rapport aux patients
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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C’est un métier qui a de nombreuses facettes selon le secteur dans lequel on
l’exerce : travailler en service de réanimation, ou en oto-rhino, ou dans une
maternité… procure une grande variété d’expériences professionnelles différentes
Les frontières entre les rôles du médecin et ceux de l’infirmier(e) bougent : par
exemple des consultations « infirmière » en ORL sont parfois mises en place
Les passerelles vers d’autres métiers sont nombreuses:
Vers les métiers de management : directeur (directrice) des services de soins,
chef de bloc, surveillant(e) des services de soins pour ceux et celles qui en ont
le goût
Vers des spécialisations : diplômes d’Etat d’infirmier (infirmière) de bloc
opératoire (IBODE) ou d’infirmier (infirmière) anesthésiste (IADE)
Le même métier dans un autre contexte d’exercice : à l’hôpital public, dans un
établissement médico-social ou dans un établissement pour handicapés,
exercice en médecine ambulatoire, en service d’hospitalisation à domicile,
exercice en libéral…
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Commentaires / Remarques
Le métier d’infirmier (infirmière) est en fait très divers : à partir d’une même
qualification (le diplôme d’IDE) il peut s’exercer de différentes manières, avec
différentes spécialisations
Y compris au sein d’un même établissement, le métier peut présenter
différentes facettes
C’est un métier en tension : les titulaires peuvent faire prévaloir leurs choix de
spécialisation et d’organisation des relations vie professionnelle / vie privée
C’est aussi un métier en enrichissement permanent
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Exemple de parcours : Tania
obtient son diplôme d’infirmière en 1990
jeune et célibataire, elle exerce en réanimation dans une clinique pendant 7 ans :
« une belle expérience »
puis au sein de la même clinique pendant 3 ans comme infirmière polyvalente dans
les services : « des contacts très riches avec les patients », « l’apprentissage de la
pédagogie, de la communication »
un « break » dans sa carrière pour s’occuper de ses jeunes enfants
puis retour dans la même clinique, comme infirmière en salle de réveil : « être très
attentif aux patients », « sélectionner les informations que l’on peut leur donner »,
« un sentiment de très grande utilité ». Elle travaille à 80%, comme un grand
nombre de ses collègues
en perspective : surveillante des soins, « pourquoi pas ? »
Fiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) des services de soinsSecteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
Hiérarchique : les infirmiers et infirmières de bloc travaillent sous
l’autorité du (de la) chef de bloc et du (de la) directeur (directrice) des
services de soins infirmiers (DSSI)
Le « bloc » constitue un univers en soi et suppose une très forte
coopération entre tous ceux qui participent aux activités chirurgicales :
les médecins et chirurgien(ne)s opérant au bloc
les autres infirmiers et infirmières du bloc, ainsi que les aides-soignant(e)s
les anesthésistes et la salle de réveil
les brancardier(e)s
les agent(e)s de stérilisation
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Evolutions affectant le métier
Le métier d’infirmier/infirmière de bloc exige une technicité de plus en plus
importante : nouveaux matériels, nouveaux dispositifs médicaux, nouvelles
formes d’intervention chirurgicales
Les systèmes d’information sont entrés au bloc et le travail se fait en
environnement entièrement informatisé
L’augmentation du nombre d’opérations effectuées (programmées ou en urgence)
accroît la pression sur le temps et le rythme de travail
Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
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Parcours conduisant au métier
Qualification requise : il est nécessaire de posséder le diplôme d’infirmier, puis
de préparer celui d’IBODE (qui est maintenant obligatoire pour exercer au bloc)
Le choix du bloc est un choix d’environnement et d’ambiance de travail : « le
métier n’est pas le même que dans les services », il n’y a pas de contact ou
très peu avec les patients mais une forte technicité
Expériences / formations antérieures : les IBODE ont souvent exercé dans les
services, en réanimation, en salle de réveil, et viennent au bloc par goût,
parfois en raison des horaires de travail (qui sont des horaires en journée, avec
certaines contraintes sur les week-ends)
Formations en cours de parcours : spécialisation pour des types d’actes et de
gestes chirurgicaux, spécialisation sur des types de matériels ou de dispositifs
médicaux
Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
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Savoirs de base Cf. référentiel du diplôme d’IBODE
Savoir-faire
techniques
Maîtrise des gestes
Maîtrise des matériels et de leurs connections
Maitrise des dispositifs médicaux
Suivi des protocoles
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de la répartition des tâches au sein du bloc
Encadrement des aides soignant(e)s du bloc
Savoir-faire
relationnels
Travail en collaboration étroite avec les médecins et chirurgien(ne)s
Travail avec les anesthésistes
Travail avec l’unité de réveil
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Rapidité
Réactivité devant des situations d’urgence
Maitrise de soi
Goût du travail en équipe
Rigueur dans le respect des consignes d’hygiène
Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
Parcours professionnels possibles
Chef de bloc
Autres positions de management
Infirmier(e) en salle de réveil (la dimension communication avec les patients
redevient alors importante)
Commentaires / Remarques
Les métiers du bloc s’exercent dans un cadre très différent des autres métiers
du soin (pas de relation avec les patients), il y a donc peu de passerelles des
métiers du bloc vers les autres métiers du soin
Les ancien(ne)s aides-opératoires qui n’avaient pas le titre d’IBODE ont pu être
validé(e)s mais les conditions d’accès sont maintenant plus restrictives
Métier pour lequel il y a tension : la plupart des infirmiers et infirmières ont
choisi leur métier pour le relationnel avec les patients et, comme cette
dimension ne se retrouve pas au sein du bloc, ils ou elles sont réticents à y
travailler …
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Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
Exemple de parcours : Aline
Début d’études universitaires en sciences médico-sociales
Concours pour intégrer une Ecole d’infirmière
Diplôme obtenu en 1998
Travail dans un établissement médico-social de la ville
Entre dans une clinique dans la même ville (infirmière au bloc, sans être
IBODE)
Retour dans l’établissement médico-social (« pas assez de relations humaines
au bloc »)
Devient Commerciale dans une société qui vend du matériel médical
Retour en clinique, à nouveau au bloc. « Ce n’est pas le même métier qu’en
maison de retraite », se met en position d’obtenir la validation IBODE
« Je commence à remplacer la surveillante de bloc quand elle est absente,
alors il me faudra peut-être penser à le devenir ? »
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Exemple de parcours : Fabien
Fait son service militaire après une sortie précoce du système scolaire
Entreprend une remise à niveau et fait un stage dans une clinique de sa ville
Concours puis Ecole pour être aide-soignant
Aide-soignant dans la même clinique, puis aide-opératoire au bloc (sans en avoir le diplôme)
Au bout de 9 ans le diplôme est devenu nécessaire
Concours pour intégrer une Ecole d’infirmier, 3 ans et demi d’études dans une ville à une cinquantaine de kilomètres
Retour comme infirmier dans la même clinique : au bloc mais pas encore IBODE (« je le ferai si ça augmente mon décret de compétences »)
En perspective : « j’irais bien vers les fabricants de matériels ou de prothèses, sur des fonctions commerciales et/ou de formateur »
Fiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : IBODE (infirmier – infirmière de bloc)Secteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
L’aide-soignant (aide-soignante) fait partie de l’équipe de soins, sous l’autorité du / de la surveillant(e) de service et la supervision des infirmiers / infirmières de l’équipe
La coopération avec les infirmier(e)s est quotidienne dans le cadre d’une approche des patients la plus globale possible
Evolutions affectant le métier
Les relations entre les aides-soignant(e)s et les patients sont impactées par l’accroissement de leurs besoins d’information voire, dans certains cas, de leurs « exigences » ; les aides-soignant(e)s doivent d’autant mieux se coordonner avec les infirmier(e)s au sein de l’équipe
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Parcours conduisant au métier
Il est nécessaire d’obtenir le diplôme d’Etat d’aide-soignant(e) accessible par la
formation ou par la validation des acquis de l’expérience
Les titulaires de certains diplômes ou titres professionnels (auxiliaire de vie, auxiliaire
de puériculture, aide médico-psychologique, ambulancier(e), assistant(e) de vie aux
familles) sont dispensés de certains modules pour l’obtention du diplôme d’AS
Expériences antérieures : aide-soignant(e) peut être un métier d’entrée dans la vie
active mais aussi une évolution professionnelle pour des agent(e)s de service, des
brancardier(e)s, des ambulancier(e)s…
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaire
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Parcours professionnels possibles
L’évolution principale va vers le métier d’infirmier(e) par la formation, accessible sur concours avec une dispense partielle pour les aides-soignant(e)s disposant d’au moins 3 ans d’exercice
Les évolutions professionnelles se font souvent par des changements de service (de spécialité) ou d’établissement qui permettent de travailler dans des environnements renouvelés. Le métier présente ainsi une grande variété de situations de travail.
Commentaires / Remarques
Dans le secteur sanitaire, le métier d’aide-soignant(e) apparaît plutôt stable
Des aides-soignant(e)s peuvent « brancarder »
Les recrutements d’aides-soignant(e)s tendent à se réduire dans certains types d’établissements : cliniques psychiatriques, services ambulatoires
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaire
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Savoirs de base Cf. référentiel du diplôme d’AS
Connaissance des principes d’hygiène et d’équilibre des menus
Savoir faire
techniques
Les gestes de soin
L’accompagnement aux gestes quotidiens en maintenant l’autonomie des personnes
Savoir identifier les modifications de l’état de santé et transmettre les informations nécessaires à la
continuité des soins
Savoir transmettre un savoir-faire aux stagiaires et jeunes collègues
Savoir-faire
d’organisation Connaissance de l’organisation du service, de l’établissement
Savoir-faire
relationnels
Communication avec les patients et entourage
Communication avec l’équipe soignante
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Ecoute, disponibilité, patience
Bonne distance par rapport aux patients
Discrétion et respect des patients
Capacité à travailler en équipe
Adaptabilité et réactivité
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaire
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Exemple de parcours : Maria (clinique psychiatrique)
Venue au métier d’aide-soignante depuis 5 ans, par reconversion professionnelle
A travaillé d’abord en rééducation « pour acquérir la technicité, la gestuelle » puis a
choisi d’intégrer la psychiatrie « parce qu’il y a beaucoup de relationnel, un rôle
d’écoute et de surveillance à chaque moment de la journée, une approche très
humaine, on prend notre temps aves les patients, c’est très gratifiant »
Souhaite évoluer rapidement vers le métier d’infirmière en passant le concours
Exemple de parcours : Christine (clinique médecine-chirurgie-obstétrique)
Aide-soignante depuis 18 ans, ayant obtenu le diplôme en cours de parcours
A travaillé dans différents services de chirurgie (orthopédie, ORL, chirurgie
viscérale)
Apprécie « une fonction très variée, avec une grande polyvalence », le fait d’avoir
« une relation privilégiée avec le patient », de travailler en équipe, « d’apprendre en
permanence », ainsi que des horaires « qui me permettent d’avoir une vie de
famille »
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur sanitaire
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Fiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
Les agents de service travaillent en équipe sous l’autorité d’un(e) « gouvernant(e) » et du / de la surveillant(e) de service (pour les ASH de service), parfois du « manager » d’une société extérieure (en cas d’externalisation totale ou partielle)
Dans certains établissements, les agents de service peuvent être intégrés à l’équipe soignante et participer aux « transmissions »
Evolutions affectant le métier
Les exigences de qualité / sécurité encadrant l’activité des agents de service s’accroissent, en lien avec les démarches de certification engagées dans les établissement (protocoles de bio-nettoyage…)
Les conditions d’exercice sont impactées par les exigences croissantes de maîtrise des coûts (enjeux de gestion efficiente des produits…)
Il existe une tendance forte à l’externalisation auprès de sociétés spécialisées des activités exercées par les agents de service
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Parcours conduisant au métier
Il n’existe pas de qualification particulière au métier d’agent de service
Les personnes exerçant ce métier ont des parcours très divers
Une fois en poste, les agent(e)s de service suivent souvent des formations courtes,
généralement en interne, sur les produits et matériels utilisés, les normes et
protocoles de nettoyage, etc…
Fiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaire
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Parcours professionnels possibles
Les évolutions vers les métiers d’aide-soignant(e) ou d’aide médico-
psychologique, par la formation ou la validation des acquis de l’expérience, sont
fréquentes
Des agent(e)s de service peuvent devenir agent(e)s de stérilisation
Il est possible d’évoluer vers la fonction de gouvernant(e) (agent(e) de maîtrise)
avec une formation courte au management
Dans certains cas, des évolutions vers des fonctions administratives
(standardistes, accueil…) ou techniques (maintenance…) sont possibles
Commentaires / Remarques
La construction de parcours professionnels peut être une solution pour maintenir
la « motivation » de ces personnes (le métier connaît peu de turnover mais est
marqué par beaucoup d’absentéisme et de problèmes de management)
Fiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaire
38
Savoirs de base Métier faiblement exigeant
Savoir faire
techniques Connaissance des normes, produits et protocoles de bionettoyage
Savoir-faire
d’organisation
Connaissance de l’organisation du service et de l’établissement
Connaissance de l’organisation du bloc
Savoir-faire
relationnels
Ecoute des patients, disponibilité, dialogue si possible
Compétences
de
comportement
(savoir-être)
Capacité à travailler en équipe
Rigueur
Adaptabilité et réactivité
Fiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaire
39
Exemple de parcours : Isabelle
Agente de service depuis 9 ans
« Je tourne entre les différents services et participe aux transmissions, ce qui est
motivant »
« J’aime le contact avec les patients, on prend le temps de discuter avec eux,
d’être à l’écoute, ils osent parfois plus parler avec nous qu’avec les infirmières »
Envisage de passer le concours d’aide-soignant(e) ou d’auxiliaire de puériculture
Fiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaireFiche métier – compétences : agent(e) de service hospitalier (ASH)Secteur sanitaire
40
Fiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaire
Place dans l’établissement
Le / la surveillant(e) a la responsabilité de l’équipe soignante (infirmier(e)s et aides-soignant(e)s, sous l’autorité du directeur (de la directrice) des services de soins infirmiers (DSSI) ou du directeur (de la directrice) d’établissement (quand il n’y a pas de DSSI)
Elle est parfois « secondée » par des « infirmier(e)s coordonnateurs/trices » investi(e)s sur la gestion opérationnelle quotidienne (plannings, gestion des absences...)
Le / la surveillant(e) est en lien permanent avec les praticiens de l’établissement, les responsables administratifs (notamment pour la gestion des lits), les services des ressources humaines pour le management du personnel soignant…
Il s’agit d’un poste très complet, avec une polyvalence importante qui fait son intérêt
Evolutions affectant le métier
Les « écritures administratives » occupent une place croissante, dans un environnement informatisé
La composante gestionnaire du métier se développe, au regard des enjeux de rationalisation des dépenses de soin (en lien avec le (la) directeur (directrice) des soins infirmiers)
41
Parcours conduisant au métier
Le poste de surveillant(e) est très souvent occupé par des infirmiers (infirmières)
« sorti(e)s du rang »
Le diplôme de cadre de santé est parfois (mais pas systématiquement) demandé
Des modules ponctuels de formation en management (voire diplôme universitaire
de management infirmier) sont fréquents après la prise de fonction
La fonction s’accompagne généralement d’horaires plus « classiques » et stables
que ceux d’infirmier(e) de service, ce qui est une source importante de motivation
Fiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaire
42
Parcours professionnels possibles
Le / la surveillant(e) peut évoluer vers le poste de directeur/trice des services de soins infirmiers (souvent via des formations complémentaires au management, à la gestion…)
La mobilité professionnelle passe souvent par le fait d’exercer dans un autre type d’établissement (hôpital public, médico-social), en service de soins infirmiers à domicile, d’hospitalisation à domicile, en libéral… pour renouveler le cadre d’intervention et découvrir de nouvelles facettes du métier
Commentaires / Remarques
Les surveillant(e)s sont parfois cadres, parfois agent(e)s de maîtrise
Certaines réalisent encore une part d’actes de soins, d’autres non
Fiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaire
43
Savoirs de base Référentiel du métier d’IDE
Savoir faire
techniques
Maîtrise des activités de soins, des produits et matériels utilisés…
Savoir-faire
d’organisation
Connaissance de l’ensemble de l’établissement
Connaissance de la législation applicable (droit du travail, droit médical)
Management, gestion d’équipe
Organisation du service, gestion des plannings, des matériels
Maîtrise des outils informatiques
Savoir-faire
relationnels
Faire l’interface entre les patients, familles, praticiens
Communication avec les équipes soignantes
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Sens des responsabilités, autonomie, prise d’initiative
Capacité à gérer l’urgence, réactivité
Capacité à communiquer
Rigueur, méthode
Capacité à travailler en équipe
Fiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaire
44
Exemple de parcours : Hélène (clinique médecine-chirurgie-obstétrique)
Exerce cette fonction depuis 2000 après avoir été 4 ans infirmière dans un service
de chirurgie. A bénéficié d’une formation en management et de plusieurs formations
ponctuelles
Réalise encore quelques actes de soin
Apprécie la responsabilité « d’être le garant de la prise en charge globale et la
courroie entre les praticiens, les équipes, les patients et les familles », un poste
« très complet et polyvalent »
Exemple de parcours : Anne (clinique psychiatrique)
Surveillante générale depuis 2 ans après avoir été infirmière puis responsable de
service. A obtenu un diplôme universitaire en management.
« La gestion du service me tentait, j’ai profité d’une opportunité »
Ne fait plus de soins
Fiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaireFiche métier – compétences : infirmier(e) surveillante de serviceSecteur sanitaire
45
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
Le (ou la) directeur (directrice) des services de soins infirmiers
coordonne tous les services de soins y compris le bloc ; est secondé(e)
par le / la « surveillant(e) des services de soins » et le / la « chef de
bloc ». Sous l’autorité du directeur (de la directrice) de l’établissement,
c’est à la fois le / la garant(e) de la qualité des soins, du développement
des bonnes pratiques professionnelles et l’organisateur (organisatrice)
de l’ensemble des activités
Le (la) DSSI participe au Comité de direction, et représente
l’établissement dans un certains nombres d’instance de caractère
médical et de nombreuses institutions locales
Il (elle) travaille avec l’ensemble des praticiens
Il (elle) travaille également avec le / la pharmacien(ne) gérant, les
services administratifs, la Direction des Ressources humaines
Liens avec les Ecoles et les stagiaires soignants
46
Evolutions affectant le métier
La dimension économique et gestionnaire est très importante : c’est tout
l’équilibre des activités de la clinique qui dépend de l’organisation et du bon
fonctionnement des services dont est garant le / la DSSI
Selon la configuration du binôme directeur(trice) / DSSI, le profil de la fonction
peut varier : à un(e) directeur(trice) de profil très financier et gestionnaire
correspondra un (une) DSSI plus tourné(e) vers le médical ; de même la part
des activités de représentations de l’établissement à l’extérieur peut varier
C’est un métier de direction et de management qui subit de ce fait toutes les
évolutions concernant le secteur : pression économique et pression du temps
accrues, management difficile de certaines catégories de personnels peu
qualifiés, responsabilité juridique face aux exigences des patients…
C’est de plus en plus un métier de « gestion de projets » (projets « qualité »,
projets de modernisation, d’extension, projets en matière de ressources
humaines, expérimentations de l’hospitalisation à domicile…)
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
47
Parcours conduisant au métier
C’est un métier de direction et de management mais qui repose sur une bonne
connaissance des métiers du soin : il faut pour l’exercer avoir la qualification
d’infirmier ou infirmière.
Le métier correspond à la qualification de « cadre de santé » (mais cette
dernière n’est pas systématique)
Expériences / formations antérieures : infirmier(e), infirmier(e) de bloc, chef de
bloc, surveillant(e) des services de soins, cadre de santé à l’hôpital public
Formations en cours de parcours
formations au management
formations à la qualité
formations à la gestion
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
48
Savoirs de base
Tous ceux du métier d’IDE
Savoir-faire
techniques
Savoir-faire de planification
Gestion de projets
Capacité d’anticipation
Maitrise des systèmes d’information (dossiers patients informatisés +
Internet)
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’ensemble de l’organisation sous ces différents aspects :
plannings du personnel, gestion des lits, gestion du matériel, des
consommables
Maitrise du temps et l’organisation des différentes tâches
Capacités d’anticipation (prévoir les activités des personnels soignants,
prévoir les interventions des médecins)
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
49
Savoir-faire
relationnels
Gérer les relations hiérarchiques avec l’ensemble des personnels soignants
Gérer les relations avec les médecins
Capacité de négociation
Savoir travailler en équipe : coopération avec les infirmier(e)s et aides soignant(e)s,
avec le/la psychologue, travail en groupes de paroles, en réseau
Expertise pédagogique : Savoir transmettre et former de jeunes collègues
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Calme et maitrise de soi : savoir agir dans l’urgence et en prenant ses responsabilités
Prise en compte permanente de la dimension « qualité des soins » et « service »
Capacité de management d’équipe
Disponibilité
Rigueur
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
50
Parcours professionnels possibles
Directeur/trice d’établissement
Consultant(e)
Société de services en ingénierie informatique, société de fabrication et
commercialisation de matériel…
Commentaires / Remarques
Métier de management et de direction très riche, souvent complété par la
participation à des réseaux, clubs et comités (hygiène, douleur, hémo-
vigilance…)
Grande autonomie
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
51
Exemple de parcours : Anna
Diplôme d’infirmière
Alterne des postes d’infirmière dans le privé et dans le public
Devient cadre de santé et cadre supérieur à l’hôpital public
Fait valoir ses droits à la retraite à 55 ans
Accepte un poste de DSSI dans une clinique de médecine-chirurgie-
obstétrique, « pour tous les projets que l’on peut faire aboutir et la réactivité »
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
Fiche métier – compétences : Directeur (directrice) des services de soins infirmiers (DSSI)Secteur sanitaire
52
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
Place dans l’établissement
Le (la) chef de bloc ou surveillant(e) de bloc est responsable de tout le
personnel soignant et du bon déroulement des activités à l’intérieur du bloc
opératoire (sous l’autorité du / de la DSSI). Il / elle est également responsable
du matériel et des achats pour le bloc. Il / elle a autorité sur toute l’équipe du
bloc : aides-soignant(e)s, infirmier(e)s, brancardier(e)s internes et externes,
agent(e)s de stérilisation
L’exercice de cette responsabilité exige une collaboration étroite avec les
chirurgien(ne)s et les anesthésistes
Cette activité de coordination s’exerce également avec les autres services de
l’établissement : la salle de réveil, le / la surveillant(e) des services de soins,
les personnes en charge de la planification des entrées/sorties, le laboratoire,
les pharmacien(ne)s, l’imagerie… et avec des prestataires extérieurs :
fabricants de matériel, autres prestataires le cas échéant
53
Evolutions affectant le métier
Comme dans le métier d’infirmier(e), les activités administratives et «écritures
professionnelles », qui permettent le suivi permanent des patients et la traçabilité
de tous les actes accomplis, ont une place de plus en plus importante
Toute l’activité du bloc est dépendante des systèmes d’information : dossiers
patients, gestion des stocks de consommables , gestion des matériels…Cette
gestion informatisée accompagne chacun des gestes du bloc. Le / la chef de bloc
en assure le suivi permanent, ce suivi peut même dans certains cas s’effectuer à
distance
L’activité du bloc est centrale d’un point de vue économique : c’est pourquoi les
aspects gestionnaires et la pression du temps – augmentation du nombre d’actes
chirurgicaux - ont une part importante dans les métiers du bloc
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
54
Parcours conduisant au métier
Le diplôme d’ IBODE est nécessaire ainsi qu’un certain nombre d’années
d’expérience professionnelle au bloc
Expériences / formations antérieures : la plupart des chefs de bloc ont déjà
exercé le métier d’infirmier (infirmière) et le métier d’infirmier (infirmière) de bloc
(parfois dans d’autres établissements, ou sur d’autres spécialités chirurgicales)
Formations en cours de parcours : formations au management, à l’organisation,
formations sur des spécialités du métier d’infirmier(e) de type diplôme
universitaire (hémo-vigilance, traitement de la douleur, maladies
nosocomiales…)
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
55
Savoirs de base
Cf. référentiel du métier IDE et IBODE
Savoir-faire
techniques
Connaissance des gestes
Connaissance des protocoles
Maîtrise des différents matériels et dispositifs médicaux et de leur utilisation
Maitrise des systèmes d’information (dossiers patients informatisés + Internet)
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation complète du bloc et de l’établissement
Maitrise du temps et l’organisation des différentes tâches
Savoir faire de programmation
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
56
Savoir-faire
relationnels
Métier de management : gérer les relations avec les chirurgiens et anesthésistes,
coordonner l’ensemble de l’équipe du bloc
Gérer les relations en situation d’urgence et sous tension, gérer des problèmes
Savoir travailler en équipe
Expertise pédagogique : savoir transmettre et former de jeunes collègues
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Calme et maitrise de soi : savoir agir dans l’urgence et en prenant ses responsabilités
Sens de l’autorité et de la coopération
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
57
Parcours professionnels possibles : les passerelles vers d’autres métiers sont
nombreuses :
Vers les métiers de management : directeur (directrice) des services de soins
infirmiers, directeur (directrice) d’établissement
Vers des métiers de type consultant(e) ou des postes dans des sociétés de
fabrication de matériels (commerciaux, formateurs…)
Le même métier dans un autre contexte d’exercice : dans d’autres spécialités
chirurgicales, ou à l’hôpital public
Commentaires / Remarques
Les métiers du bloc ont un caractère très particulier par rapport aux autres
métiers du soin, avec peu de passerelles
On les exerce de manière passionnée par goût du travail sous tension
C’est un métier en tension
C’est aussi un métier en enrichissement permanent
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
58
Exemple de parcours : Cécile
obtient son diplôme d’infirmière en 1995
exerce à l’hôpital public
puis infirmière en endoscopie dans une clinique
au bloc dans cette même clinique : panseuse durant 5 ans
diplôme d’IBODE
arrive dans une nouvelle clinique comme « chef de bloc » en 2009.
Passionnée par ce métier pour lequel, dit-elle, « il faut des caractères forts,
on n’y arrive pas par hasard ».
Et pour la suite : peut-être une formation à l’IAE pour aller vers des cabinets de
conseil ou des concepteurs de logiciels ?
Fiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaireFiche métier – compétences : chef de blocSecteur sanitaire
59
Fiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaireFiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaire
Place dans l’établissement
Dénominations et périmètre de responsabilités très variables selon la taille et la nature des établissements (on retient ici une définition fonctionnelle et non statutaire) : Les établissements les plus importants ont des services supports structurés et
encadrés (direction des ressources humaines, direction administrative et financière, direction des services généraux…)
Les établissements de taille intermédiaire peuvent compter un(e) « responsable ressources humaines », un(e) « responsable administratif et financier » (accueil, facturation, comptabilité…) et/ou un(e) responsable des services généraux (hôtellerie, cuisine, ménage, blanchisserie…)
Dans les établissements plus petits, la fonction ressources humaines relève le plus souvent du / de la responsable d’établissement, qui peut s’appuyer sur un(e) « attaché(e) de direction » en charge des services administratifs voire des services généraux
Dans tous les cas, ce sont des postes placés auprès du directeur (de la directrice) d’établissement (et de l’encadrement supérieur pour les établissements les plus importants)
60
Evolutions affectant le métier
L’encadrement des métiers administratifs évolue pour tenir compte : De la complexité croissante des règles de facturation liée à la tarification à l’activité
De l’informatisation des procédures
Dans les petits établissements existe une tendance à l’agrégation de différentes
fonctions supports sur le cadre administratif (par exemple responsable qualité…)
L’encadrement des services généraux est impacté par la tendance à l’externalisation de
ces activités
Pour les établissements appartenant à des groupes, certaines fonctions peuvent être
exercées par des services mutualisés au niveau du siège du groupe
Parcours conduisant au métier
Dans les établissements de petite taille, ce sont souvent des agent(e)s administratifs
« sorti(e)s du rang », avec des formations ponctuelles au management, à la gestion, à la
fonction de responsable qualité…
Dans les établissements plus importants, on retrouve des personnels qualifiés
spécifiquement en ressources humaines, gestion, comptabilité…
Fiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaireFiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaire
61
Parcours professionnels possibles
Lorsqu’il existe plusieurs « échelons » d’encadrement, il est possible de progresser vers l’échelon supérieur lorsque le poste est vacant, éventuellement jusqu’à l’encadrement supérieur de l’établissement
Pour les établissements appartenant à des groupes, les cadres administratifs peuvent évoluer professionnellement : En « circulant » entre les établissements du groupe (les possibilités de
promotion sont plus importantes) En évoluant vers des fonctions au sein de services supports mutualisés au
siège du groupe
Fiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaireFiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaire
62
Savoirs de base Niveau bac ou plus
Savoir faire
techniques
Connaissance de la réglementation relative à la facturation
Connaissances des outils informatiques
Savoir-faire
d’organisation Connaissance de l’ensemble de l’établissement
Savoir-faire
relationnels Communication avec l’ensemble des services de l’établissement
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Adaptabilité (« passer de la cuisine au PMSI »)
Gestion de l’urgence, réactivité
Rigueur, méthode
Sens des responsabilités, capacité d’initiative
Capacité à communiquer et à travailler en équipe
Fiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaireFiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaire
63
Exemple de parcours : Lucie
« Attachée de direction » encadrant l’équipe de cuisine, de ménage et le
personnel administratif depuis 4 ans. Est par ailleurs « responsable qualité ».
A passé 27 ans dans l’établissement en occupant successivement différentes
fonctions administratives
Apprécie la polyvalence du poste : « c’est la diversité qui fait sa richesse, avec
des interlocuteurs multiples »
Fiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaireFiche métier – compétences : cadres intermédiaires administratifs Secteur sanitaire
64
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
Place dans l’établissement
Les personnes en charge de l’accueil – accueil téléphonique, pré-
admissions et admissions des patients, sorties des patients, accueil des
visiteurs – travaillent dans le cadre d’un « service administratif et
d’accueil »
L’ accueil des patients fait partie d’une chaîne : il s’effectue en relation
avec les responsables de la programmation des lits (surveillant(e) des
services de soins, responsable de la régulation des lits…) et en lien avec
les personnes en charge de la facturation (facturation tiers payant et
facturation des prestations hôtelières)
L’accueil est aussi à l’interface entre l’intérieur et l’extérieur de
l’établissement : ambulancier(e)s, véhicules sanitaires, familles…
65
Evolutions affectant le métier
C’est une activité pivot pour l’établissement qui nécessite une bonne
connaissance de tous ses fonctionnements
Une forte polyvalence s’est développée entre l’accueil lui-même et le back office
(facturation en particulier) avec une rotation importante des postes de travail
Les plages horaires de l’accueil ont tendance à s’élargir, obligeant à des rotations
et des fonctionnements en équipe
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
66
Parcours conduisant au métier
Du fait de la mobilité à l’intérieur du service accueil-administration des entrées
et sorties et facturation, de nombreuses personnes travaillant à l’accueil ont
des diplômes de secrétariat/ gestion/comptabilité, souvent de niveau BEP
Certaines personnes sont arrivées à ce métier avec un bac médico-social
C’est fréquemment un métier d’entrée dans la vie active, parfois sous forme de
remplacements (intérim ou CDD)
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
67
Savoirs de base
Connaissance du secrétariat dans un environnement médical
Connaissance des outils bureautiques
Bonne connaissance de la langue française
Dans certains cas connaissance de l’anglais
Savoir-faire
techniques
Maitrise des dispositifs téléphoniques et de leurs évolutions
Maitrise des outils bureautiques
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation complète du service ou de l’établissement selon la taille
Capacités d’anticipation (prévoir les activités des autres personnels)
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
68
Savoir-faire
relationnels
Gérer les relations avec les patients accueillis
Gérer les relations avec les familles et visiteurs
Gérer les relations de travail avec les services qui vont accueillir les patients
Savoir travailler en réseau à l’intérieur de l’établissement
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Calme et disponibilité
Prise en compte permanente « service » : l’accueil contribue à l’image de
l’établissement
Etre pédagogique par rapport aux patients et à leur parcours dans l’établissement
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
69
Parcours professionnels possibles : les passerelles vers d’autres métiers sont assez
nombreuses
Vers les activités administratives : facturation tiers payant, facturation des
prestations hôtelières
Vers le secrétariat médical
Vers la comptabilité avec des formations complémentaires
Vers des spécialisations comme la gestion des ressources humaines ou la
gestion des formations
Le même métier peut être exercé dans un autre contexte : à l’hôpital public,
dans un établissement médico-social ou dans un établissement pour personnes
handicapées
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
70
Exemple de parcours : Françoise BEP de comptabilité
Entre dans une clinique pour effectuer un remplacement en comptabilité
Puis enchaîne avec un remplacement à l’accueil dans le même établissement
Devient agent de maîtrise
Puis « responsable des services administratifs et d’accueil », suit alors plusieurs formations au mangement et récemment une formation à la conduite des entretiens professionnels
Exemple de parcours : Noémie Aide-soignante
Aide opératoire au bloc en chirurgie orthopédique (durant 25 ans)
Ayant rencontrer des troubles musculo-squelettiques, une reconversion vers l’administratif lui est proposée : elle devient « coordinatrice des services administratifs » qui comportent 16 personnes sur les métiers de l’accueil, de la facturation ainsi que le service médical d’urgence
Fiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaireFiche métier – compétences : métiers de l’accueilSecteur sanitaire
71
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-social
Place dans l’établissement
L’aide-soignant(e) fait partie de l’équipe de soin sous l’autorité de l’infirmier(e)
coordonnateur(trice) et la supervision des infirmier(e)s de l’équipe
Il peut y avoir un(e) « aide-soignant(e) référent(e) » qui seconde l’infirmier(e)
coordonnateur(trice) pour l’organisation de l’activité des aides-soignant(e)s (faire
la liste des toilettes, le planning…)
Evolutions affectant le métier
Les aides-soignant(e)s ont beaucoup d’autonomie : le « taux d’encadrement »
infirmier est historiquement plus faible dans le médico-social que dans le
sanitaire (les infirmier(e)s y ont donc plus de charges de management), même s’il
tend à s’accroître avec la médicalisation des établissements
L’évolution des résidents des maisons de retraite (plus âgés, plus dépendants…)
accentue le besoin de maîtrise des gestes techniques (les personnes sont
encore plus « sensibles »), et rend encore plus nécessaire la capacité à
participer activement aux échanges au sein de l’équipe de soin et à se
coordonner avec les infirmier(e)s
72
Parcours conduisant au métier
Il est nécessaire d’obtenir le diplôme d’Etat d’aide-soignant(e) accessible par la
formation ou par la validation des acquis de l’expérience (VAE)
Les titulaires de certains diplômes ou titres professionnels (auxiliaire de vie,
auxiliaire de puériculture, aide médico-psychologique, ambulancier(e),
assistant(e) de vie aux familles) sont dispensés de certains modules pour
l’obtention du diplôme d’aide-soignant(e)
Le métier d’aide-soignant(e) dans le médico-social peut être un métier d’entrée
dans la vie active, mais est aussi souvent une évolution professionnelle pour des
agent(e)s de service (AS étant un métier en tension dans le médico-social,
il y a souvent un fort investissement sur la formation ou la VAE pour des
agent(e)s de service ayant au minimum 3 ans d’exercice)
Les aides-soignant(e)s peuvent suivre de nombreuses formations courtes en
cours de parcours : gériatrie, hygiène, perfectionnement sur certains actes
techniques (toilettes, repas)…
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-social
73
Parcours professionnels possibles
L’évolution principale va vers le métier d’infirmier(e) par la formation, accessible sur concours avec une dispense partielle pour les aides-soignant(e)s disposant d’au moins 3 ans d’exercice
Les aides-soignant(e)s peuvent aussi évoluer par des perfectionnements (formations courtes) qui enrichissent leur poste Exemples : moniteur(trice) gestes et postures / manutention, avec un rôle de
formateur(trice) et de conseil en interne ; référent(e) hygiène…
Les aides-soignant(e)s expérimenté(e)s sont souvent « tuteurs » (« tutrices ») de jeunes collègues
Il est possible d’évoluer vers d’autres cadres d’exercice (sanitaire, autres établissements médico-sociaux) qui permettent de renouveler l’environnement du métier
Le nouveau métier d’assistant(e) de soins en gérontologie créé dans le cadre du plan Alzheimer peut être un débouché pour des AS expérimenté(e)s
Commentaires / Remarques
Le métier d’aide-soignant(e) dans le médico-social est un métier fortement en tension
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-social
74
Savoirs de base Cf. référentiel du diplôme d’AS
Connaissance de la personne âgée (dépendante)
Savoir faire
techniques
Les gestes de soins
Les techniques de manutention des personnes
L’accompagnement aux gestes quotidiens des personnes âgées en maintenant leur autonomie
Savoir identifier les modifications de l’état de santé et transmettre les informations nécessaires
à la continuité des soins
Savoir transmettre un savoir-faire aux stagiaires et jeunes collègues
Savoir-faire
d’organisation Connaissance de l’organisation du service, de l’établissement
Savoir-faire
relationnels
Communication avec les résidents et les familles
Savoir créer une relation de confiance
Compétences
de
comportement
(savoir-être)
Ecoute, disponibilité, patience
Discrétion et respect des résidents
Capacité à travailler en équipe
Adaptabilité et réactivité
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-social
75
Exemple de parcours : Marc
Aide-soignant depuis 5 ans par reconversion professionnelle après avoir été
restaurateur (« j’ai toujours été attiré par le secteur médical »)
A choisi le médico-social après plusieurs stages dans différents cadres, notamment
pour le relationnel très fort avec les résidents : « c’est un métier qui demande un
très fort investissement humain, c’est valorisant même si c’est parfois éprouvant »
Exemple de parcours : Martine
Agent de service pendant 7 ans dans la maison de retraite, puis a réussi le
concours d’aide-soignant et est diplômée depuis 2 ans
A fait des stages en hôpital mais est plus intéressée par le médico-social pour sa
forte dimension relationnelle (« au-delà des soins, on peut apporter beaucoup aux
résidents »)
Apprécie le travail en équipe
Fiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide-soignant(e) (AS)Secteur médico-social
76
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
Place dans l’établissement
Sous l’autorité et la coordination de l’infirmier(e) coordinateur/trice ou
référent(e), les aides médico-psychologiques (AMP) travaillent à
l’accompagnement quotidien de tous les gestes et moments de la vie
des personnes âgées. Ils / elles relèvent également du directeur (de la
directrice) de l’établissement
Les AMP travaillent aux côtés des aides-soignant(e)s, et selon la taille et
le mode d’organisation de l’établissement peuvent être affecté(e)s à un
service, un étage ou une population particulière (par exemple les
résidents atteints de démence sénile)
Ils ou elles sont aussi en lien avec le (la) psychologue, le médecin-
coordonnateur, l’animateur (animatrice) et les autres intervenants
extérieurs
77
Evolutions affectant le métier
Dans la pratique quotidienne des établissements, la distinction entre les aides
médico-psychologiques et les aides-soignant(e)s a tendance à s’effacer
L’augmentation du nombre de résident(e)s atteints de la maladie d’Alzheimer ou
autres démences séniles devrait impliquer un recentrage sur le cœur de métier «
médico-psychologique », revendiqué par certains
Les conditions d’exercice du métier peuvent être variées : le développement de
l’accueil de jour par exemple
De même, le développement de l’accueil de jour des malades Alzheimer peut
concentrer sur les AMP la responsabilité de cet accompagnement particulier
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
78
Parcours conduisant au métier
C’est une profession réglementée qui nécessite le diplôme d’AMP obtenu
Après une formation d’une durée de 9 à 12 mois en formation initiale ou de 18
mois en formation continue alternée, notamment en contrat de
professionnalisation (la formation d’aide-soignant(e) est de 11 mois et comporte
davantage d’éléments portant sur les soins eux-mêmes)
Par la validation des acquis de l’expérience (VAE)
Expériences / formations antérieures : les parcours qui mènent au métier
d’AMP en maison de retraite sont variés : le même métier peut avoir été exercé
en établissement pour personnes handicapées, pour jeunes enfants…
Certain(e)s AMP le sont devenu(e)s après avoir été agent(e) de service,
soit en suivant la formation et en passant le diplôme, soit par la VAE
Les possibilités de formation en cours de parcours sont nombreuses :
acquisition de « modules complémentaires » tels que traitement de la douleur,
connaissance de la maladie d’Alzheimer, techniques de soins et d’hygiène,
l’alimentation chez la personne âgée…
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
79
Savoirs de base
Cf. référentiel du métier d’AMP, dont la dimension psychologique
Connaissance des pathologies et problèmes propres à la personne âgée
Connaissance des troubles du comportement propres à la personne âgée
Savoir-faire
techniques
L’aide aux gestes quotidiens
Maitrise des gestes de manutention des personnes
Maîtrise des gestes et techniques de soin, techniques de prise des paramètres vitaux
Maitrise des systèmes d’information (dossiers résidents informatisés )
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation de l’établissement
Maitrise du temps et organisation des différentes tâches
Capacités d’anticipation (prévoir les activités des autres personnels soignants, prévoir
les périodes sans l’infirmier(e) coordonnateur/trice…)
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
80
Savoir-faire
relationnels
Gérer les relations avec les résidents : capacités de réponse aux différentes
questions, empathie et bonne distance
Communication spécifique avec les résidents atteints de démence sénile
Communication avec les familles
Savoir travailler en équipe
Savoir-faire pédagogique : Savoir transmettre et former de jeunes collègues
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Respect et empathie avec les résidents
Prise en compte de la dimension « qualité des soins » et « service »
Sens de l’écoute et de l’observation
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
81
C’est un métier qui peut être exercé dans plusieurs types d’établissement
(handicap, enfance…)
Il peut conduire au métier d’animateur (animatrice), qui s’appuie en particulier sur
des connaissances de base en psychologie
Avec des formations appropriées, il est possible d’évoluer vers les métiers
paramédicaux : psychomotricien(ne)s, ergothérapeutes…
Remarque : la dimension « psychologique » du métier pourrait être mieux
reconnue et utilisée/valorisée
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
82
Exemple de parcours : Véronique
Diplôme d’aide médico-psychologique
Travaille dans les services d’une grande ville comme « auxiliaire de vie
scolaire et sportive », d’abord dans le cadre d’un contrat emploi-solidarité puis
d’un « emploi-jeune », puis comme titulaire : les enfants sont autistes et
psychotiques
Un poste plus administratif (pas véritablement souhaité) dans une autre
direction de la Ville
Puis AMP en charge de l’accueil de jour des malades Alzheimer dans un
établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD)
Fiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-socialFiche métier – compétences : aide médico-psychologique (AMP)Secteur médico-social
83
Fiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-social
Définition
Il s’agit de métiers en développement mais dont les contours sont flous et dépendent des choix des établissements : Animateurs (trices), avec différents « niveaux » en fonction de la qualification Aides à la personne : agent(e)s de service, auxiliaires de vie, aides-soignant(e)s,
aides médico-psychologique… participent à l’accompagnement des résidents et à l’animation au sens large
Des intervenants extérieurs sont souvent sollicités
Les éléments présentés dans cette fiche se centrent sur le métier d’animateur / animatrice
Place dans l’établissement :
L’animateur/trice travaille en lien fort avec l’ensemble de l’équipe, particulièrement le / la psychologue, le médecin-coordonnateur, l’infirmier(e) coordonnateur/trice, mais aussi les aides-soignant(e)s, agent(e)s de service, infirmier(e)s… Le lien avec les soignants est d’autant plus important que de par leur formation,
les animateurs/trices connaissent assez peu les personnes âgées dépendantes, les pathologies, les troubles neurologiques (Alzheimer…)
84
Evolutions affectant le métier
L’animateur/trice (rarement à temps plein dans les petits établissements) devient de
plus en plus le « coordonnateur » (la « coordinatrice ») d’un « pôle accompagnement »
faisant intervenir les agent(e)s de service, les aides-soignant(e)s, des intervenants
extérieurs… (ils / elles doivent « animer un lieu » en plus d’animer un groupe)
Des besoins de compétences en organisation de l’activité, gestion d’un budget
d’animation … en plus de leur cœur de métier auprès des résidents
Le développement des pathologies de type Alzheimer renforce les besoins de
compétences spécifiques et de professionnalisation des animateurs (animatrices) par
rapport aux objectifs d’accompagnement des projets de vie, de maintien / stimulation
des capacités cognitives, de socialisation au contact d’autres catégories et tranches
d’âges…
Une convergence possible avec le référentiel professionnel des AMP ou celui du
nouveau métier des « assistant(e)s de soin en gérontologie » défini dans le cadre
du plan Alzheimer
Fiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-social
85
Parcours conduisant au métier
L’animateur peut disposer de l’une des qualifications du champ de l’animation
(brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire - BEATEP, brevet
professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport - BPJEPS…),
bénéficiant alors en cours de parcours de formations à la connaissance des
personnes âgées dépendantes…
Cependant, il peut aussi être un(e) aide-soignant(e), un(e) AMP (voire un(e)
agent(e) de service) porté par goût vers ce rôle, souvent avec des formations
spécifiques à l’animation après l’entrée en fonction
Parcours professionnels possibles
Les évolutions se font souvent vers le même métier de l’animation dans d’autres
cadres d’exercice (handicap, enfance…)
Fiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-social
86
Savoirs de base Cf. référentiel des qualifications du champ de l’animation
Connaissance de la personne âgée
Savoir faire
techniques
Connaissance des techniques de manutention
Stimuler les capacités physiques, sociales, intellectuelles et affectives du résident
Savoir transmettre les informations nécessaires à la continuité des prises en charge
Maîtrise de l’outil informatique
Savoir transférer savoir-faire et pratiques
Savoir-faire
d’organisation
Concevoir, organiser et évaluer un projet d’animation de l’établissement
Gestion du budget relatif à son domaine de compétence
Savoir-faire
relationnels Savoir établir une communication adaptée et développer une relation de confiance
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Adaptabilité
Ecoute, disponibilité, respect des résidents
Capacité à travailler en équipe
Aptitude à s’exprimer et communiquer
Créativité
Fiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-social
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Exemple de parcours : Mélanie
Ancienne agente de service dans l’établissement, devenue animatrice depuis
2 ans : « c’est mon plaisir de faire plaisir aux gens, les faire travailleur, les stimuler,
j’ai avec eux une forte relation de confiance »
Apprécie également le travail en équipe, avec le psychologue, le médecin-
coordonnateur, les équipes de soin
Exemple de parcours : Elisabeth
Titulaire de l’ancien diplôme d'éducateur spécialisé, étant longtemps intervenue
auprès de jeunes adolescents ayant des troubles du comportement
Souhaitant « changer de public », suit une formation sur la psychologie de la
personne âgée et entre dans un établissement d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes (EHPAD) en 1997 pour y créer la fonction d’animatrice
Suit en 2007 une formation : « l'animation en EHPAD »
Fiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : métiers de l’accompagnementSecteur médico-social
88
Place dans l’établissement
L’infirmier(e) coordonnateur/trice (IDEC) a la responsabilité de l’équipe soignante (infirmier(e)s et aides-soignant(e)s) en collaboration avec le / la directeur (directrice) de l’établissement et en lien fort avec le médecin coordonnateur et les intervenants extérieurs (psychologue, kinés…)
Evolutions affectant le métier
Dans les établissements importants, l’infirmier(e) coordonnateur/trice a tendance à se spécialiser sur le management de l’équipe de soins ; ailleurs, la fonction est rarement un temps plein et l’IDEC continue de réaliser des actes de soin
La médicalisation des EHPAD, la dépendance accrue des résidents, le développement des pathologies type Alzheimer… entraînent des responsabilités accrues pour le suivi et l’adaptation du projet de soins, en lien très fort avec le médecin-coordonnateur
La place prise par les activités de type administratives et gestionnaires est importante et va certainement s’accroître encore avec l’évolution du financement des EHPAD (enjeu de rationalisation des dépenses de soin et de médicaments, qui va dépendre du binôme médecin-coordonnateur / infirmier(e) coordonnateur/trice)
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-social
89
Parcours conduisant au métier
Le poste est très souvent occupé par des infirmier(e)s « sorti(e)s du rang »
(le diplôme de cadre de santé n’est pas systématiquement demandé)
Des modules ponctuels de formation en management (voire diplôme
universitaire de management infirmier) sont fréquents après la prise de
fonction, ainsi que des formations liées au médico-social : gériatrie,
psychologie, soins palliatifs, qualité / sécurité….
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)…Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)…Secteur médico-social
90
Parcours professionnels possibles
Dans certains cas, il peut être possible d’évoluer vers le poste de directeur /
directrice d’établissement
Les évolutions professionnelles les plus fréquentes sont d’aller exercer dans
un autre type d’établissement (hôpital public, clinique), dans un service
d’hospitalisation à domicile, un service de soins infirmiers à domicile, en
libéral… pour renouveler l’environnement de travail
Commentaires / Remarques
L’infirmier(e) référent(e) / coordonnateur(trice) n’est pas toujours cadre
(mais au moins agent de maîtrise)
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-social
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Savoirs de base
Cf. référentiel du diplôme d’IDE
Bonnes connaissances de gériatrie (dépendance, pathologies…)
Notions de psychologie (connaissance des démences séniles)
Savoir-faire
techniques
Cf. référentiel du métier d’IDE
Maitrise des dossiers informatisés des résidents
Maitrise des gestes de premier secours
Savoir-faire
d’organisation
Connaissance de l’ensemble de l’établissement
Connaissance des réseaux associés (médecins traitants, pharmacien(ne)s, kinés,
psychomotricien(ne)s…)
Coordination des activités de soins et d’accompagnement des résidents
Gestion des plannings du personnel
Interface avec le médecin coordinateur
Gestion des stocks de produits, de matériels et dispositifs médicaux
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)…Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)…Secteur médico-social
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Savoir-faire
relationnels
Management et animation d’équipe
Communication avec les résidents, disponibilité, écoute
Communication avec les familles
Compétences
de
comportement
(savoir-être)
Maitrise, calme
Empathie et bonne distance par rapport aux résidents
Réactivité et adaptabilité en cas de situations d’urgence
Sens des responsabilités
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-social
93
Exemple de parcours : Muriel
Infirmière diplômée en 1975, a exercé à l’hôpital public (cancérologie), en clinique (bloc / salle de
réveil), en poste depuis 5 ans à la maison de retraite, d’abord comme infirmière puis « infirmière
référente »
A choisi d’évoluer vers le médico-social pour « voire encore une autre facette, avec moins de
technique mais plus de relationnel »
Le poste de référente est très complet : « je suis le relais entre les résidents, les familles, les
médecins traitants et intervenants extérieurs, le médecin-coordonnateur, les équipes de soin »,
avec « beaucoup de responsabilités »
Exemple de parcours : Florence
Infirmière diplômée en 1997, a exercé à l’hôpital public, en clinique, en libéral puis depuis 1 an
infirmière coordonnatrice en EHPAD : « changer de poste régulièrement est stimulant, on
apprend en permanence »
Apprécie dans son poste actuel le fait de travailler en équipe sur des projets de soin, l’autonomie,
l’aspect « global » du poste (résidents et famille, équipe de soin, médecin-coordonnateur,
psychologue…)
Envisage pour l’avenir la piste d’être coordonnatrice d’un service d’hospitalisation à domicile
Fiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-socialFiche métier – compétences : infirmier(e) coordonnateur/trice, référent(e)… Secteur médico-social
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Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
Place dans l’établissement
Le médecin coordonnateur reporte au directeur (directrice) de l’établissement et
travaille en binôme avec lui (elle)
Il est en lien avec la direction pour la gestion des groupes de résidents (« groupes
iso-ressources », GIR), les admissions et tout conseil d’ordre médical
Il travaille avec l’infirmière coordonnateur/trice ou référent(e) et avec les
infirmier(e)s pour l’établissement ou la révision des programmes de soins, et au
quotidien avec les aides-soignant(e)s (« ce sont elles qui voient les résidents »)
Il a des activités de formation de l’ensemble du personnel sur les thématiques
médicales
Il est l’interlocuteur des médecins traitants et des praticiens paramédicaux
Il est l’interlocuteur médical des différentes administrations (auparavant DDASS et
dorénavant ARS, Conseil général…) et de l’Assurance-maladie
95
Evolutions affectant le métier
L’augmentation du nombre de résidents atteints de la maladie d’Alzheimer
suppose de nouvelles connaissances
Au-delà du médical, de plus en plus d’attention est portée au « projet de vie » et
à l’amélioration des « protocoles de soins »
Une grande attention est portée à la traçabilité de tout ce qui est décidé et fait
Avec la nouvelle réglementation concernant les forfaits de médicaments et de
soins (2011 et 2012), son rôle va devenir beaucoup plus gestionnaire, en interne
et dans la relation (plus formelle y compris par le biais de conventions) avec les
praticiens libéraux
En 2013 : mise en place éventuelle de médecins salariés à l’intérieur des
établissements, avec un rôle de prescription (qu’ils n’ont pas actuellement)
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
96
Parcours conduisant au métier
Il est obligatoire d’être médecin et d’acquérir une capacité en gériatrie dans les
3 ans à partir de la prise de fonction
Ce sont souvent des médecins ayant une forte expérience professionnelle, et
ayant exercé dans différentes conditions : médecin libéral, médecin conseil en
entreprise, médecin conseil dans une mutuelle…
Le médecin coordonnateur conserve souvent une consultation privée à temps
partiel
Formations en cours de parcours : capacité en gériatrie ou diplôme
universitaire de médecin coordonnateur, spécialisations…
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
97
Savoirs de base
Ceux du médecin généraliste + capacité en gériatrie
Cf. textes de référence et définitions des 11 missions du médecin coordonnateur
Savoir-faire
techniques
Maitrise de la réglementation et de ses évolutions
Pratiques des démarches qualités et de certification
Maîtrise des outils de gestion des dépenses de santé
Maitrise des systèmes d’information (dossiers résidents informatisés )
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation de l’établissement
Maitrise du temps dans le cadre de l’exercice d’une activité en temps partagé
Capacités à travailler en réseau (médecins traitants, intervenants paramédicaux,
acteurs institutionnels, partenaires extérieurs)
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
98
Savoir-faire
relationnels
Gérer les relations avec les résidents et les familles pour définir les programmes de
soins et lorsque des décisions doivent être prises : capacités de réponse aux différentes
questions
Capacités pédagogiques (formation des personnels, de certains intervenants
extérieurs)
Savoir travailler en équipe : coopération avec les soignants de l’établissement, avec
le/la psychologue, les intervenants paramédicaux
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Calme et maitrise de soi : sens de l’autorité dans la coopération
Sens du compromis (en particulier dans le cadre de la relation avec les médecins
traitants)
Prise en compte permanente de la dimension « qualité des soins » et « service »
Empathie et bonne distance par rapport aux résidents
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
99
C’est l’une des nombreuses facettes de l’exercice de la médecine : ce métier peut
être exercé en cours de carrière, ou en fin de carrière après de nombreuses
expériences professionnelles
Il est souvent exercé en temps partagé : un seul médecin coordonnateur pour
plusieurs établissements
Les passerelles vers d’autres formes d’exercice de la médecine sont nombreuses:
Vers les métiers de management
Vers des spécialisations
Vers d’autres établissements
Vers des fonctions au niveau des directions générales des groupes
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
100
Exemple de parcours : Jean
Etudes et diplôme de médecine dans l’un des pays européens
Passe la capacité de gériatrie
Passe le diplôme de « médecin coordonnateur »
Exerce dans deux établissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD) depuis une dizaine d’années
Fiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-socialFiche métier – compétences : médecin coordonnateurSecteur médico-social
101
Place dans l’établissement
Le / la responsable d’établissement exerce ses responsabilités sous l’autorité du / de la Président(e) du Conseil d’administration. Lorsque l’établissement fait partie d’un groupe, il y a un rattachement hiérarchique au groupe
Le / la responsable a autorité sur tous les personnels de l’établissement dont il est l’employeur, il est secondé par l’infirmier(e) coordonnateur/trice, le médecin coordonnateur et dans certain cas par un(e) secrétaire général(e), assistant(e) de direction ou responsable administratif(ve)
Il représente l’établissement à l’extérieur et assure les relations avec les administrations (ARS, Conseil général) et l’Assurance-maladie (CPAM, CRAM…)
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social
102
Evolutions affectant le métier
Le développement des groupes entraîne une différenciation des métiers de
direction : depuis « le directeur (la directrice) d’un établissement indépendant » de
profil responsable de PME jusqu’au / à la « responsable de site » au sein d’un
groupe dans lequel de nombreuses fonctions transverses sont assurées de
manière mutualisée au siège du groupe
L’accroissement des exigences des familles et des résidents conduisent à un
élargissement des responsabilités du directeur (de la directrice) d’établissement
La dimension gestionnaire du métier est de plus en plus importante et les
évolutions réglementaires à venir (forfait médicaments puis forfait soins) vont
encore y contribuer
La médicalisation parallèle à l’accroissement des pathologies des résidents peut
amener à rechercher des profils plus tournés vers les soins, ou bien à renforcer le
rôle du médecin coordonnateur
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social
103
Parcours conduisant au métier
Les exigences de qualification des directeurs / directrices d’établissement
d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (comme pour tout type
d’établissements médico-sociaux) ont été accrues par la loi du 2 janvier 2002 et son
décret d’application du 19 février 2007 : est un minimum la détention (ou, pour les
personnes déjà en poste, l’obtention dans un délai fixé) d’une certification de niveau II
(bac + 3) voire de niveau I pour la direction d’établissements de grande taille
Cela peut passer par la participation à une action de formation qualifiante ou par la
validation des acquis de l’expérience (VAE)
Les parcours qui mènent au métier de responsable d’établissement d’hébergement
pour personnes âgées dépendantes sont variés : les directeurs (directrices) peuvent
venir des soins (infirmier(e) puis cadre de santé), de fonctions administratives et de
gestion dans les groupes, d’autres établissements dans les domaines sanitaire et/ou
social, de professions paramédicales…
Les responsables suivent en général de nombreuses formations en cours de
parcours : connaissances en gériatrie, connaissance de la réglementation, des règles
budgétaires et de gestion, formation en management…
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social
104
Savoirs de base
Connaissances en gériatrie
Connaissance de l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel
Connaissances en économie de la santé et gestion
Connaissances en droit du travail
Savoir-faire
techniques
Savoir faire de gestion, de comptabilité
Maitrise de la gestion de projet
Maitrise des systèmes d’information (dossiers résidents informatisés + Internet)
Savoir-faire
d’organisation
Maitrise de l’organisation complète de l’établissement sous tous ses aspects hôteliers
et médicaux
Management d’une organisation complexe
Management de personnels ayant des statuts différents
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social
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Savoir-faire
relationnels
Gestion des relations avec les résidents et les familles
Gestion des relations avec les administrations et institutions, sens de la négociation et
du compromis
Gérer les relations humaines de travail à l’intérieur de l’établissement
Compétences de
comportement
(savoir-être)
Sens des responsabilités
Prise en compte permanente de la dimension « qualité des soins » et « service »
Sens de la communication (voire compétences commerciales)
Ecoute et autorité
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social
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Exemple de parcours : Hélène
Infirmière pendant de nombreuses années
Diplôme de « cadre de santé » à l’âge de 50 ans
Diplôme de directeur d’établissement
Puis directrice d’un établissement d’une soixantaine de lits dans le cadre d’un
petit groupe indépendant
Fiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-socialFiche métier – compétences : directeur – directrice d’établissementSecteur médico-social