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bulletin Association des médecins de CLSC du Québec de Volume 42, numéro 1, juin 2017 Dans le but d’alléger le texte, la forme masculine utilisée désigne autant les femmes que les hommes. 3500, Maisonneuve Ouest Bureau 2000 Westmount (QC) H3Z 3C1 T. 514 875-7412 C. [email protected]

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Page 1: Page de garde 'Business' pour rapport - AMCLSCQ · 2017. 6. 28. · bulletin Association des médecins de CLSC du Québec LE de Volume 42, numéro 1, juin 2017 Dans le but d’alléger

bulletinAssociation des médecins de CLSC du Québec

LE

de

Volume 42, numéro 1, juin 2017 Dans le but d’alléger le texte, la forme masculine utilisée désigne autant les femmes que les hommes.

3500, Maisonneuve Ouest Bureau 2000 Westmount (QC) H3Z 3C1

T. 514 875-7412 C. [email protected]

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Devenir membreAssociation des médecins de CLSC du Québec Être membre vous donne les droits suivants : De participer et voter aux assemblées de l'Association,

D’assister aux activités de formation associées,

D’obtenir les services de l'Exécutif en cas de problèmes spécifiques,

De recevoir le bulletin de l'Association,

De recevoir, selon les modalités prévues, les documents publiés par l'Association (Guide définissant les bonnes conditions de pratique, Guide opérationnel à l’intention des médecins de première ligne en établissement, etc.).

FORMULAIRE D’ADHÉSION No de permis (C.M.Q.) :

Nom et prénom :

Date de naissance :

Tél. pratique :

Courriel :

Adresse de pratique :

Je donne l ibrement mon adhésion à l ’Association des médecins de CLSC du Québec (AMCLSCQ) et je m’engage à en observer les statuts et les règlements. J ’autorise l ’Association à agir en mon nom toutes les fois que les intérêts des médecins omnipraticiens ou ceux de la profession l ’exigent.

DROIT D’ENTRÉE ACQUITTÉ.

EN FOI DE QUOI, j ’ai signé le _____ jour de _____________ 20____.

Signature du témoin Signature du candidat

La FMOQ et ses associations affiliées La FMOQ compte 19 associations dont l'AMCLSCQ, qui est la seule association entièrement vouée à la défense et à l'amélioration de la pratique médicale en CLSC, tant au niveau des conditions d’exercice que de la rémunération.

Au sein de la FMOQ, un médecin ne peut être membre que d'une seule association, qui reçoit une quote-part de la cotisation syndicale (prélevée par la FMOQ), pour assurer les services à ses membres. N'hésitez pas à les utiliser ! Votre carte vous est acheminée chaque année avec votre reçu d'impôt, par la FMOQ.

Les volontaires intéressés à travailler avec l'Exécutif, de quelque façon que ce soit, ou à s'impliquer comme représentants régionaux sont les bienvenus. Contactez le secrétariat pour plus de détails : 514 875-7412

POUR ADHÉRER Complétez ce formulaire et

faites-le parvenir au :

F: (514) 875-9365

C: [email protected]

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Mot du président La révision des statuts de la FMOQ et la pertinence de l’Association des médecins de CLSC du Québec Sylvain Dion, président

La dernière refonte majeure des statuts de la FMOQ remonte maintenant à 2001. Aussi, à la lumière des débats des derniers mois sur la gou‐vernance de la Fédération, il est devenu évident pour le bureau de la Fédération qu’un mandat devait être sollicité du Conseil général de la FMOQ pour procéder à la révision des statuts de la Fédération.

La demande a donc été accordée lors du Conseil de décembre 2016 et le bureau de la Fédération a alors été mandaté pour constituer un comité ayant pour objectif de réviser ses statuts.

Composition du comité sur la révision des statuts :

Le comité est présidé par le Dr Marc André Asse‐lin, ancien 1er vice‐président de la FMOQ et prési‐dent de l’AMOM. Les collaborateurs sont les Drs Alain Demers, président de l’association des omnipraticiens de l’Estrie (AMOE), Marie‐Claude Desmarais, présidente de l’association des

(AMOEP) et de Jacques Desroches, membre siégeant au Conseil général de la FMOQ pour l’association des omnipraticiens de la Yamaska.

Aux f ns des travaux, ils seront accompagnés par M. Michel Nadeau, président de l'Institut sur la Gouvernance des Organismes publics (IGOP).

En vertu des différents enjeux qui ont été portés à notre attention au cours des derniers mois, cette révision des statuts ne peut pas passer sous silence : La venue des nouvelles technologies d’infor‐

mation et de communication justif e‐t-elle des changements au niveau du processus consulta‐tif de la Fédération ?

Qu’en est‐il du vote électronique universel ?La FMOQ, dans sa structure actuelle, assure‐

t-elle une bonne représentation de ses membres dans les différents milieux de pratique ?

Toutes ces questions font évidemment l’objet d’une réf exion du comité qui, par ailleurs, a procédé à un sondage auprès de plus de 800 mé‐decins de la base et des délégués au conseil. Évidemment, cet exercice ne peut faire f de plus de 50 ans d’histoire et de la structure fédérative qui regroupe 19 associations.

Des rencontres de consultations ont eu lieu en mai dernier à Brossard et à Laval. Les membres de la FMOQ intéressés ont pu être entendus.

Les conclusions du comité seront connues au cours de l’automne pour permettre au Conseil d’étudier les amendements proposés, et possible‐ment d’adopter les nouveaux statuts à la réunion du Conseil général de la FMOQ de décembre prochain pour qu’ils soient mis en application dès 2018.

Qu’en est-il de l’Association des médecins de CLSC du Québec au sein de la FMOQ ?

Chaque révision des statuts de la FMOQ ramène à l’agenda la pertinence d’avoir des associations provinciales alors que la Fédération est principale‐ment constituée d’associations régionales.

Votre Exécutif s’est bien évidemment senti inter‐pellé par cette interrogation et après une courte réf exion, l’Association des médecins de CLSC du Québec nous apparaît toujours aussi pertinente. Rappelons que notre Association représente plus de 850 membres œuvrant en très grande majorité en CLSC, soit près de 10 % des membres de la FMOQ.

L’AMCLSCQ est la seule qui assure la défense exclusive des milieux de pratique en CLSC et en santé publique. Les autres associations, pour

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révision des statuts de la FMOQ

moyens d’assurer cette représentation jusqu’à maintenant.

L’AMCLSCQ est spécifique L’AMCLSCQ s’appuie sur des valeurs plus progressistes et so‐ciales. L’intérêt que portent notre Association et nos membres aux clientèles plus vulnérables de notre société en témoigne. Nous défendons éga‐lement une vision de la pratique et une façon de faire différentes eu égard à nos modes de rému‐nération.

Par ailleurs, nous nous sommes assurés de faire les représenta‐tions requises pour que les nouveaux modes de rémunéra‐tion tiennent compte de nos spécif cités de pratique.

Finalement, nous avons su pren‐dre le temps pour faire une réf exion sur les pratiques de nos membres en CLSC à l’intérieur du projet médical dans lequel s’intègrent les différents pro‐grammes auprès des clientèles vulnérables.

Cet exercice a également été fait pour les médecins en santé publique.

Nous sommes d’avis que la spécif cité que représente notre Association doit bénéf cier d’une voie forte au sein de la Fédéra‐tion comme il l’a été depuis les 40 dernières années.

Sylvain Dion

Jean-Marc Hébert, responsable provincial de la FMC

La résilience au quotidien : comment éviter le « burn‐out » et gérer le stress au travail et dans la vie, conférence donnée par Mme Rachel Thibeault dans le cadre de la journée médico‐administrative tenue le 31 mars 2017. Le texte suivant comporte plusieurs extraits de sa conférence.

Cette journée a battu des records d’assistance : plus de 100 de nos membres y étaient présents. Sans doute que le sujet sur la résilience correspondait à nos besoins, surtout en ces temps de grandes perturbations face à l’organisation des soins médicaux. Les évaluations de la rencontre ont été tellement bonnes que nous avons décidé de vous faire un résumé.

Mme Rachel Thibeault est une ergothérapeute et psychologue qui a une expérience incroyable dans les interventions en milieu hostile à travers le monde (zones de guerre, de catastrophes na‐turelles). Elle travaille à l’université d’Ottawa et est une personne ressource au PAMQ

La résilience est la propriété d’un individu à rebondir psychique‐ment aux épreuves de la vie. À la suite d'un événement trauma‐tique, plusieurs situations peuvent s’en suivre : une résolution inadéquate, de la résilience, une croissance post‐traumatique, et certaines personnes ont même des caractéristiques anti fragilités, c’est‐à‐dire que rien ne les perturbe!

On déf nit 4 statuts de santé psychologique, soit :

Le « Pleasant life » : je cherche le plaisir, j’évite la douleur etl’effort.

Le « Good life » : je cultive mes talents et j’en tire de la satis‐faction.

Le « Meaningful life » : j’utilise mes talents pour redonner aumonde et enf n .

Le « Full life » : j’utilise mes talents pour redonner au mondetout en goûtant à la vie.

Il y a moyen de voir les effets d’événements marquants sur le cerveau en effectuant des IRM fonctionnelles. Chez les personnes colériques en réaction, le lobe préfrontal gauche s’active alors que chez les personnes qui s’adaptent, c’est plutôt le lobe préfrontal droit qui s’anime. Le système glymphatique est chargé

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L E B U L L E T I N Dre Gaë l l e Camus R espons ab le du bu l l e t in

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Suite La résilience : Formation du 31 mars 2017

« nettoyage » du cerveau. Il s’active en période de sommeil profond et lors d’activités de type contemplatif – méditatif.

Quels sont les éléments nutritifs essentiels à la santé psychologique? Un peu comme une saine alimentation, le cerveau s’adapte mieux lors‐que certaines valeurs et attitudes sont mises de l’avant : La pleine présence (Full mindness) – dose minimale quotidienne, la compassion, l’amour, la tendresse, la gratitude, le pardon, la justice, la tempérance.

Plusieurs activités intentionnelles (exercices) sont à favoriser, soit les cinq C suivants :

Centration : Mettre de l'ordre et / ou un mouve‐ment, le plus souvent vigoureux, dopaminer‐gique, souvent répétitif – parfois même en apparence inutile – pour se libérer de la fébrilité et préparer le terrain pour la pleine présence (mindfulness) (jogging, passer l’aspirateur…).

Contemplation : Des activités telles la prière,la méditation, l’observation tranquille qui créent l’expérience soutenue de la pleine présence /conscience (mindfulness).

Création : Des activités qui comblent notre

besoin de beauté, en la créant surtout, mais aussi en l’appréciant (musique, peinture, cui‐sine…).

Communion : Des activités qui renforcent nos liens d’appartenance, nous relient au Vivant.

Contribution : Des activités qui nous permettentde redonner, d’être des citoyens productifs et valorisés (travail, bénévolat…).

Les gens résilients gèrent leur temps et leurs activités comme ceux qui gèrent sainement leur alimentation. Les recherches démontrent aussi que nous avons un impact sur notre capacité de résilience. Cela dépend de notre attitude plus souvent que l’on ne pense.

Nous avons surtout besoin d’activités à carac‐tère eudémonique (recherche du bonheur).

Nous pouvons tolérer quelques activités àcaractère hédonique (recherche du plaisir) – de

préférence des expériences plutôt que des biens.

Certaines attitudes sont des « Malattitudes », par exemple : Vivre en porte‐à‐faux avec ses valeurs et le sens

profond de sa vie Cultiver le drame : confondre la tragédie et

l’irritant Attendre un événement pour être heureux.Cultiver une image de victimeCultiver l’évitement : la résilience ne réside pas

dans la zone de confort. Mener une vie unidimensionnelle, centrée uni‐

quement sur, soit la santé, soit le travail, soit les relations ‐ nous avons besoin des trois : cherchons l’équilibre.

Les médecins sont particulièrement touchés ces temps‐ci : pris entre la qualité et la quantité des actes, parfois trop centré sur le travail, avec un ministre irritant…

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Suite et fin - La résilience : Formation du 31 mars 2017

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par con‐naître ce qui est ‐ l’émotion naissante, l’accueillir sans juge‐ment, contenir les réactions impulsives (0 à 10 secondes), interrompre la boucle cognitive obsessive (la trame – the story line) en se centrant sur les réactions physiques engen‐drées par l’émotion, changer la trame cognitive en posant des hypothèses, façonner une intention positive pour les personnes qui nous « déclen‐chent », façonner une inten‐tion d’auto compassion et de compassion universelle, laisser l’émotion se dissoudre. Ad‐mettons que ce n’est pas toujours évident! En terminant sa conférence, Madame Thibault nous a parta‐gé un petit secret qui est un peu une aide à la décision face à des choix parfois difficiles.

Elle‐même a dû se questionner entre une carrière de prestige aux É.‐U. versus le travail qu’elle fait maintenant.

Voici les quatre questions qu’il faut se poser.

Jean‐Marc Hébert

Élections & mises en candidature : Pour solliciter un mandat à l’Exécutif toutes les candidatures doivent être déposées par écrit. Il vous suffira de compléter le bulletin de présentation qui vous sera acheminé avec l’avis de convocation prochainement. 

Prix hommage Inukshuk

Prix hommage Inukshuk Sénior 2016

Prix hommage Inukshuk Junior 2016

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Une technique de résolution de problème

Wilfrid Boisvert, collaborateur Bulletin

Nous rencontrons souvent des gens qui sont ac‐cablés par des problèmes qu’ils perçoivent dé‐mesurément, n’en cernent pas la nature exacte, tentent de les régler de manière impulsive ou inappropriée, ou essaient d’éviter d’y faire face. Le médecin peut guider son patient dans un cheminement vers une solution alors que celui‐ci se sentait démuni dans sa situation; il lui ren‐dra un immense service. En appliquant la tech‐nique de résolution de problème pour la situa‐tion actuelle, non seulement il l’aidera au pré‐sent, mais aussi il lui fournira une façon d’abor‐der dans l’avenir d’autres problèmes de façon autonome. Cette méthode est efficace. Voici en quoi elle consiste, et comment nous pouvons procéder dans le cadre d’une intervention cli‐nique de soutien.

On aide la personne à identif er son problème spé‐cif quement et concrètement, à déf nir des objec‐tifs réalistes et accessibles, à imaginer plusieurs solutions, à les évaluer, à choisir la meilleure, à l’appliquer et à évaluer les résultats.

Prenons ici un exemple de situation relativement bénigne, mais qui ressemble à nombre d’ennuis rapportés par nos patients dans nos bureaux quo‐tidiennement. Plusieurs n’ont pas accès rapide‐ment à des services de santé mentale, alors deux ou trois rendez‐vous de 20 ou 30 minutes peuvent faire une grosse différence pour eux et leur éviter des prescriptions de médicaments.

Identifier spécifiquement et concrètement le problème ainsi que ses causes.

« Docteur, je suis fatigué, je suis épuisé. Je pense que je fais un burn‐out. »

Le médecin s’assure de bien saisir les propos du patient. Cette démarche pour bien comprendre aide aussi le patient à bien développer ses idées, à aller au bout de sa pensée et parfois à faire des

prises de conscience.

Patient : « Docteur, ce n’est pas vivable à la maison avec les ados. C’est l’enfer!

Docteur : Décrivez‐moi ce qui est difficile pour vous avec les attitudes ou les comportements de vos en‐fants… Vous dîtes qu’ils n’ont pas d’allure? Donnez‐moi des exemples. »

On répète ce que le patient vient de dire en d’autres mots pour clarif er ses propos, s’assurer qu’on a bien compris ou lui communiquer ce que ses paroles évoquent chez nous.

Docteur : « Vous dites que vous avez capoté. Est‐ce que ça revient à dire que vous‐même trouvez que votre réaction était exagérée dans les circons‐tances? » « Étiez‐vous en colère? »

On n’a pas à faire semblant de comprendre quand un patient s’exprime de façon vague ou inappro‐priée. On vérif e le sens exact.

Patient : « Les ados de nos jours, je n’ai pas besoin de vous faire un dessin, vous savez ce que c’est.

Docteur : Hum… je ne sais pas vraiment, ils ne me paraissent pas tous pareils et ils n’agissent pas tou‐jours de la même façon; dites‐moi comment vos ados se sont comportés cette soirée‐là. »

On questionne, on clarif e, et régulièrement du‐rant l’entrevue on résume la conversation.

Docteur : « Dites‐moi si je vous comprends bien. 1. Votre emploi est exigeant et vous rentrez à la

maison fatigué de votre journée de travail.2. Votre conjointe se sent dépassée par les événe‐

ments et compte sur vous pour instaurer de ladiscipline chez vos enfants.Dans votre enfance, votre père avait des pro‐blèmes d’alcool et il a souvent été violent envers

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Suite Une technique de résolution de problème

jamais copier ce modèle‐là. Or, maintenant, vous ne voyez pas comment intervenir quand vos enfants se conduisent de façon inappropriée, vous préférez laisser faire plutôt que risquer de devenir violent à votre tour. Et votre épouse est déçue. Est‐ce bien cela?

Patient : Effectivement. Je n’avais pas fait le lien avant que vous me demandiez comment mon père agissait dans ces circonstances. Je réalise que je sais ce que je ne veux pas faire, mais je ne sais pas com‐ment je devrais réagir. Je m’en veux. »

Définir des objectifs réalistes et accessibles

Souvent le patient perçoit le problème comme ex‐térieur à lui et se sent impuissant à en changer le cours. Il convient d’intérioriser le problème. « C’est l’enfer à la maison avec les ados » s’avère un pro‐blème où le papa se sent impuissant à changer leur nature. Cela devient « Je désire trouver com‐ment réagir adéquatement avec mes enfants ». C’est très différent. Il est indispensable de faire ce pas en premier.

Établir une liste de solutions imaginées

Elle doit en contenir, au moins dix, même si cer‐taines semblent farfelues. Pensez à des solutions amusantes. « Vous pourriez peut‐être les mettre tous à la porte », suggère le médecin. « Ah! Ce n’est pas l’envie qui me manque parfois », répond le papa en riant. Et sa créativité est libérée : une à une viennent des idées. « Ma femme dit que je pourrais leur couper leur allocation quand ils ne font pas leur part pour nous aider… Les menacer de leur enlever leur ordinateur ou leur couper Internet… Je pourrais crier et frapper dans les murs… Peut‐être demander à mon chum Fred comment il fait pour avoir du plai‐sir avec ses jeunes… Si j’étais meilleur pour m’expri‐mer, je pourrais appliquer ce que j’ai lu dans une re‐vue, je pourrais rencontrer les enfants un par un et leur dire ce que je n’aime pas dans leur attitude, écouter ce qui leur déplait de leur côté… Je pourrais leur remettre la monnaie de leur pièce et les imiter en les ridiculisant… Je pourrais arrêter prendre une bière avec mes chums pour me détendre avant de rentrer à la maison… Acheter le billet gagnant à la

loto?… Ne plus me préoccuper de ce que font les en‐fants, faire comme si je m’en foutais complète‐ment… »

Les évaluer une à une

On demande à la personne de faire une liste des avantages et inconvénients des différentes possi‐bilités et d’évaluer sa motivation pour chacune.

Docteur : « Couper l’allocation ou Internet augmen‐tera t‐il leur collaboration à votre avis?

Patient : Pas les fois où je l’ai essayé en tout cas: ils avaient plus de temps pour se disputer.

Docteur : Comment vous sentiriez vous pendant et après avoir crié et frappé dans les murs?

Patient : En contrôle pendant, à l’envers après.

Docteur : Parlez‐moi de votre ami Fred… »

Et ainsi de suite pour chaque item de la liste.

Choisir la meilleure solution ou la meilleure combinaison

Il s’agit de faire un choix non pas parfait, mais qui apparaît comme la meilleure option concrète dans les circonstances, ou un premier pas signif catif.

Patient : « Je vais jaser avec Fred, je vais lui deman‐der qu’est‐ce qui fait qu’il a une bonne relation avec ses enfants. Et je vais marcher au lieu de prendre l’autobus en revenant du travail; marcher me repose le cerveau de mon stress au travail. J’arriverai plus relaxe chez moi. »

L’appliquer comme une tâche à faire au besoin par étapes avec un échéancier

Patient : « D’ici une semaine ou deux, je parle avec Fred. Je commence à marcher dès demain. »

Lors d’une visite de contrôle, le médecin aide le patient à identif er ses forces et ses bons coups, reconnaît ses efforts, l’encourage.

Docteur : « Finalement, vous et votre épouse avez soupé avec Fred et sa femme, quelle bonne idée!

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Suite et fin Une technique de résolution de problème

Patient : Je m’aperçois que mes enfants ne sont pas si pires que

cela. Ils ne prennent pas d’alcool ni de drogue, ils pratiquent des

sports, et ils réussissent à l’école. Ils laissent leur chambre en dé‐

sordre et ils s’obstinent ensemble pour des banalités, mais savez‐

vous quoi? Comme les enfants à Fred! Ma femme était fille unique,

sa chambre était toujours bien rangée, il n’y avait évidemment ja‐

mais de chicane entre les enfants. Nous avons parlé elle et moi en

revenant du souper, et nous avons pensé que peut‐être nous dra‐

matisions un peu. Je ne sais pas si c’est à cause de cela, ou si c’est

parce que je marche pour revenir du travail, mais moi et ma femme

sommes plus calmes et plus tolérants avec les enfants dernière‐

ment.

Docteur : Bravo! Pensez‐vous continuer à souper avec des amis

de temps en temps? Et parler des problèmes avec votre épouse

comme vous l’avez fait? Vous continuez à marcher? »

Le processus n’est pas toujours aussi facile, bien entendu, mais on se surprend des résultats à mesure que l’on devient plus à l’aise avec la méthode.

Si la solution retenue ne permet pas d’atteindre les objectifs, on reprend le processus. Percevoir que le problème n’est pas seulement extérieur, mais qu’on peut agir et changer des choses est difficile à réaliser pour certaines personnes, ou dans certaines circonstances.

On reformule le problème pour en arriver à exprimer un désir. Si le patient généralise, on cherche des exceptions. « C’est tou‐

jours comme cela, rien ne marche ». On remplace « toujours » par

« jusqu’à maintenant » ou « j’avais l’habitude de… ». « Y a‐t‐il

des moments où vous vous sentez mieux? Qu’est‐ce qui est alors

différent? »

Si le patient tend à rejeter la responsabilité sur autrui, on l’aide à intérioriser le problème : « Que pouvez‐vous faire pour amélio‐

rer la situation? »

Sans suggérer nos réponses au patient, nous guidons dans un processus de résolution de problème pour que le patient en arrive à trouver ses propres réponses.

En terminant, un secret entre vous et moi: nous avons le droit d’utiliser cette méthode à des f ns personnelles.

Wilfrid Boisvert

 

Résultat - sondage L’AMCLSCQ et les médias sociaux 

Le bulletin et le Propos du temps présent demeurent les moyens privilégiés pour vous informer.

Nous vous avons récemment fait parvenir un sondage Survey Monkey pour connaître votre intérêt à ce que L’AMCLSCQ crée un groupe privé tel que Facebook af n de faciliter les communica‐tions entre l’Exécutif et ses membres.

Sur les 3 envois effectués : Bulle‐tin, Propos et un envoi par courriel spécif que, 38 membres y ont répondu, la majorité (92%) y était favorable, toutefois 38% des répondants n’ont pas encore de compte Facebook, et plus surprenant encore à peine 52% connaissent le site web l’AMCLSCQ au www.amclscq.org.

Considérant le peu de réponses, votre Exécutif hésite à s’investir dans ce moyen de communication.

Le Propos du temps présent est diffusé à tous régulièrement et le Bulletin est maintenant en version électronique seulement et est publié à raison de 2 fois par an‐née. Surveillez vos courriels pour être informés!

Vous pouvez continuer à nous faire part de vos commentaires. Nous vous répondrons comme toujours dans les meilleurs délais.

N’oubliez pas de nous informer si vous changez d’adresse courriel.

T. 514‐875‐7412

C. [email protected]

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DEMI-JOURNÉE ANNUELLE

27 octobre 2017 / 8 h 30 - 12 h Château Bonne Entente L'AMCLSCQ organise chaque année une formation d'une demi-journée précédant notre assemblée générale annuelle. Nos thèmes sont choisis en fonction d'une étude de besoins. Cette année, deux thèmes ont été retenus, soit l'insuffisance ré-nale chronique au bureau et les bonnes pratiques préventives.

Programmation

8 h 30 à 10 h

Y a-t-il encore de la place pour la prévention en 2017? En primeur : Présentation des toutes nouvelles lignes directrices du MSSS. Que ce soit en première ligne en CLSC ou en santé publique, avec les récentes directives émises par le ministre sur la prise en charge, diffi-cile de croire qu’il reste du temps pour faire de la prévention!

10 h 30 à 12 h

L’insuffisance rénale, savez -vous reconnaitre ce patient? Quelques éclaircissements pour faciliter le diagnostic et le traitement de nos patients.

 

Inscription Inscrivez-vous avant le 9 octobre 2017 auprès de Mme Bond. T

Nombre de places limi-tées. Nous confirme-rons votre inscription en fonction de la dis-ponibilité.

de la FMOQ, recon-naît 3 heures de crédits de catégo-rie 1 aux partici-pants de cette acti-vité, pour peu que le code d’éthique du Conseil québé-cois de développe-ment professionnel continu des méde-cins (CQDPCM) soit respecté.

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La fiscalité et les médecins de l’AMCLSCQ Prêt au conjoint : l’incertitude plane

Conseil et investissement Fonds FMOQ inc. collaborateur bulletin

Le prêt au conjoint était jusqu’à récemment un

mécanisme pratique, simple et peu coûteux de

fractionnement de revenus. Mais une interpré‐

tation de l’Agence du revenu du Canada crée

des remous.

Selon le régime f scal canadien, chaque individu paie de l’impôt en fonction de ses revenus, selon une échelle de taux progressifs qui sont appli‐cables selon la tranche de revenus. Par consé‐quent, il est favorable sur le plan f scal de diviser les revenus entre plusieurs membres d’une même famille plutôt que d’imposer les revenus entre les mains d’un seul. Pour un couple, il est donc plus avantageux f scalement que chaque conjoint gagne 50 000 $ plutôt qu’un seul qui gagne 100 000 $.

Dans ce contexte, une personne au revenu élevé pourrait être tentée de déposer ses économies dans des placements non enregistrés établis au nom de son conjoint qui a peu ou pas de revenus. Les lois f scales prévoient toutefois que les revenus gagnés par une personne sur une somme d’argent qui lui a été donnée par son conjoint sont imposables entre les mains du conjoint donateur (et non entre les mains de celui qui détient le placement). Il s’agit de l’application du concept des « règles d’attribution » du revenu f scal entre les conjoints.

Le prêt à taux prescrit

Cependant, ces règles d’attribution ne s’appli‐quent pas lorsqu’une personne consent un prêt

d’argent à son conjoint af n qu’il achète des place‐ments non enregistrés. Pour être admissible, le

prêt ne doit pas porter intérêt à un taux plus bas que le taux prescrit par les autorités f scales (celui qui est en vigueur au jour du prêt). Ce taux d’intérêt est actuellement de 1 % (au fédéral et au Québec). Les intérêts annuels doivent également être payés au conjoint au plus tard le 30e jour qui suit l’année visée (soit le 30 janvier de l’année suivante). Bien que les intérêts payés au conjoint constituent une dépense déductible à l’encontre des revenus de placement, ce conjoint paiera l’impôt sur ces intérêts reçus par lui.

Prenons un exemple. Le 1er janvier 2017, Anna prête à son conjoint, Roméo, une somme de 1 000 000 $. Roméo utilise cet argent af n d’acquérir des placements qui lui donneront un rendement annuel d’environ 5 % en revenus d’intérêt. Le prêt est remboursable sur demande et porte intérêt (à Anna) au taux prescrit annuel de 1 % pour toute la durée du prêt. Les intérêts doivent être payés au plus tard le 30 janvier de l’année suivante. Pour 2017, Roméo paie l’impôt sur un revenu net d’intérêts de

Quant à Anna, elle paiera l’impôt sur un revenu d’intérêt de 10 000 $ en 2017 (même si les intérêts lui seront payés uniquement en janvier 2018).

Cette stratégie de fractionnement de revenus a toujours été recommandée par les f scalistes, comptables et planif cateurs f nanciers. Elle est simple à effectuer et peu coûteuse. Notons que, par mesure préventive, certains prêteurs exigent que leur conjoint leur accorde des garanties pour sécuriser le prêt ainsi qu’une procuration af n qu’ils puissent gérer les placements.

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Sylvie Dufresne, Responsable du GMF de Vaudreuil- Soulanges

 

 

Suite et fin Prêt au conjoint : l’incertitude plane

 Une nouvelle interprétation à risque

Le 29 juin dernier, l’Agence du revenu du Canada (ARC) a donné son interprétation de la loi en ce qui concerne ce type de stratégie f scale (lettre numéro 2016‐0642‐811E5). Elle a statué que, malgré la disposition législa‐tive d’exception dont fait l’objet le prêt au conjoint au taux prescrit, il se pourrait que les autorités f scales imposent les revenus de placement entre les mains du prêteur. Ce serait le cas

prêt, ou l’un de ses principaux buts, est de réduire le fardeau f scal. Selon l’ARC, cette conclusion va dépendre de l’ensemble des faits pertinents relatifs à chaque cas. Il est à noter que cette interprétation peut s’appli‐quer tant aux prêts consentis avant le 5 octobre 2016 qu’à ceux consentis après. Par conséquent, ce type de plani‐f cation des risques de contestation éventuelle par le f sc.

Si vous avez effectué un tel prêt et qu’il est encore en vigueur, ou que vous envisa‐gez de le faire, nous vous recommandons de consulter votre f scaliste, comptable ou planif cateur f nancier.

Conseil et investissement Fonds FMOQ inc

Note de la rédaction

Au départ, nous étions une petite équipe de dix médecins impliqués dans divers programmes du CLSC. Notre vision était d’améliorer nos façons de faire en visant toujours l’excellence, en mettant le patient au centre des décisions et en ayant une perspec‐tive de services médicaux complémentaires dans la région de Vau‐dreuil‐Soulanges. Nous avons opté pour devenir un groupe de méde‐cine familiale (GMF) af n de bénéf cier des avantages associés à ce modèle. Le leadership médical ainsi que le soutien administratif du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montéré‐gie‐Ouest ont été essentiels au développement de notre organisa‐tion. Notre succès est le fruit d’un travail d’équipe de médecins, d’inf rmières, d’autres professionnels, de secrétaires et de gestion‐naires passionnés et dynamiques. Notre dynamisme et notre capaci‐té d’adaptation aux changements dans le réseau de la santé nous ont permis de recruter des nouveaux médecins et d’accroitre notre offre de services. Voici donc le prof l d’organisation qui nous a conduits au succès.

Nous sommes reconnus GMF intramural depuis le 28 octobre 2008 sur deux sites dans le secteur semi‐urbain de Vaudreuil et dans le secteur rural de Saint‐Polycarpe. Nous desservons une population d’environ 140 000 habitants de 23 municipalités. Nous n’avons pas encore de centre hospitalier sur notre territoire. Nous travaillons en partenariat depuis des années avec les quatre GMF et les cliniques environnantes af n d’offrir les meilleurs services médicaux de pre‐mière ligne à notre population.

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Suite - GMF de Vaudreuil-Soulanges : le succès d’une équipe dynamique GMF de la région. Étant donné notre expertise en soutien à domicile (SAD) et en soins palliatifs, nous avons établi une entente de

tant de couvrir ces services dans presque tout le territoire en échange d’une accessibilité en sans rendez‐vous non couverte par notre GMF les soirs, f ns de semaine et jours fériés pour notre clientèle. Le Département régional de médecine générale (DRMG) local et le CISSS de la Montéré‐gie Ouest : CLSC de Vaudreuil‐Soulanges nous ont toujours soutenu et encouragé dans nos réali‐sations.

Notre GMF est passé du niveau 1 au niveau 3 en janvier 2017 (plus de

22 médecins (10.5 équivalents temps plein (ETP) bureau et 3.5 ETP soins à domicile) dont 12 nouveaux médecins depuis juillet 2014, 6 ETP inf rmières praticiennes spécialisées (IPS), 2 ETP inf rmières GMF, 0.8 ETP inf rmière en santé mentale adulte, 0.3 ETP phar‐macienne, 1 ETP travailleuse sociale, 5.5 ETP agentes administratives, 1 ETP technicienne en administration et 1 cadre intermédiaire. Les ser‐vices offerts sont des soins médicaux en bureau 0‐100 ans selon le modèle de pratique en accès adapté avec une expertise en obstétrique, en san‐té jeunesse, en santé mentale jeunesse et en sou‐tien à domicile : perte d’autonomie sévère et soins palliatifs.

Depuis l’implantation du GMF, plusieurs initiatives ont été réalisées. Implantation du dossier médical électronique

(DMÉ) Kinlogix depuis septembre 2010. Numérisation des dossiers antérieurs depuis

2012 et gestion des résultats de laboratoires

via le DMÉ depuis 2013. Instigateur de l’utilisation du DMÉ par les

autres professionnels en CLSC favorisant une approche multidisciplinaire intégrée.

Système de garde médical SAD 24/7 depuisplus de 15 ans bonif é par l’utilisation du DMÉ depuis 2010.

Équipe médicale SAD organisée et structuréepermettant un taux de décès à domicile supérieur à la moyenne québécoise (29% en 2016‐2017 comparativement à 13% au Québec) et une nette diminution du taux d’hospitalisa‐tion des patients en f n de vie (16% en 2016‐2017).

Médecins fondateurs de la Maison de soinspalliatifs de Vaudreuil‐Soulanges (MSPVS) avec utilisation du DMÉ du GMF permettant une meilleure continuité des soins depuis sep‐tembre 2010 (65% des patients en soins pallia‐tifs SAD sont transférés à la MSPVS en 2016‐2017).

Expérience de travail multidisciplinaire avecdes IPS depuis 2012 et recrutement de 6 IPS ayant fait leur stage d’intégration dans notre GMF.

Notre équipe contribue à l’effort collectif de prise en charge de la clientèle du Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) de notre région. Nous nous sommes f xé une cible de groupe de prise en charge de 2200 nouveaux patients, ce qui représente plus du tiers des patients inscrits de notre territoire. À titre de projet pilote, sur notre initiative, le CISSS de la Montérégie‐Ouest nous a consenti une secrétaire en affectation pour quelques mois af n de favoriser l’inscription de patients. Cela a été d’une grande importance et nous a permis de voir tout près de 1900 nouveaux

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Témoignage 

La Dre Thuy Phuong La quitte l’Exécutif de l’AMCLSCQSylvain Dion, président

 La Dre Thuy Phuong, membre de l’Exécu‐tif depuis près de 2 ans, nous a informés de son désir de mettre fin à son mandat prématurément à compter du 17 mai der‐nier.

Pour des motifs personnels et profession‐nels, Dre La responsabilités notamment la chefferie du service médical du CLSC de Saint‐Michel où elle pratique.

Nous tenions à témoigner notre reconnaissance à ce jeune mé‐decin pour son engagement au sein de notre Exécutif. Elle n’a pas hésité à relever des déf s notamment à titre de secrétaire de l’Exécutif et de responsable du bulletin. Nous lui reconnaissons sa rigueur au travail et sa très grande disponibilité pour l’Asso‐ciation, et ce bien qu’elle soit une jeune mère de famille.

Nous la remercions pour sa contribution et lui souhaitons bonne continuation dans ses projets personnels et profession‐nels.

Sylvain Dion

Suite et fin

objectif de prise en charge des pa‐tients du GAMF dans les prochaines semaines.

Nous croyons en l’importance de la médecine en CLSC avec la vo‐lonté des médecins et administra‐teurs de travailler en cogestion et d’apporter les chan‐gements organisationnels et de pratique nécessaires. L’analyse ministérielle sur le soutien clérical en CLSC, GMF intramural et GMFU nous a permis d’obtenir le soutien clérical en fonction des inscriptions pondérées essentiel au bon fonctionnement. La pon‐dération du SAD 1=12 a contribué à la reconnaissance du travail au SAD et ainsi d’obtenir le budget associé.

Les déf s de la prochaine année sont grands : atteinte du niveau 4 par l’inscription de nouveaux patients du GAMF d’ici janvier 2018 ainsi que consolider et bonif er notre offre de services. En septembre prochain, nous pré‐voyons une journée de réf exion avec l’aide d’un expert af n d’établir en équipe les objectifs du GMF pour l’année 2018‐2019. Nous chérissons aussi le projet de devenir un groupe de médecine familiale universitaire (GMF‐U) dans les prochaines an‐nées af n de contribuer à l’ensei‐gnement des médecins de de‐main, de valoriser la pratique en médecine familiale et de favoriser le recrutement dans la région de Vaudreuil‐Soulanges.

Sylvie Dufresne

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ANNUAIREReprésentants 2016-2017

Région Bas St-Laurent Dre Renée Roussel

(418) 856-7000 Poste 3100

Région Saguenay-Lac St-Jean Dr Jean-Denis Bérubé

(418) 543-2221 Poste 3758

Région Québec Dre Christine Lajoie

(418) 651-2572 Poste 88219

Région Mauricie / Bois-Francs Dre Mireille Cantin

(819) 287-4442

Région Estrie Dr André Munger

(819) 780-2222

Région Estrie Dre Natacha Vincent

(819) 542-2777 55400

Région Montréal Dr Pierre Shebib

(514) 642-4050

Région Montréal Dre Anne Rompré

(514) 376-4141 Poste 298

Région Montréal Dre Hélène Daniel

(514) 639-0660 Poste 80333

Région Montréal Dre Gaëlle Camus

(514) 521-7663 Poste 6245

Région Outaouais Dre Catherine Besner

(819) 966-6510

Région Abitibi-Témiscamingue à venir Région Côte-Nord Dr Simon Ruelland

(418) 296-2572

Région Nord-Du-Québec Dr Jean-Denis Bérubé

(418) 543-2221 Poste 3758

Région Gaspésie Iles-de-la-Madeleine Dre Marie-Louise Boshouwers

(418) 986-2121 Poste 8176

Région Chaudière-Appalaches Dr Sylvain Dion

(418) 955-1632 Poste 42216

Région Laval Dr Wilfrid Boisvert

(450) 622-3645

Région Laurentides - Lanaudière Dr Jean-Marc Hébert

(819) 424-1511 Poste 330

Région Laurentides Dr Philippe Melanson

(819) 419-0123

Région Montérégie Est Dre France Quintal

(450) 536-2572 Poste 3351

Région Montérégie Centre Dre Sophie Chartier

(450) 445-4452 Poste 2332

Région Montérégie Ouest Dre Dorice Boudreault

(450) 699-3333 Poste 3615

Région Montérégie Granby-La Pommeraie Dr Sylvain Thibaudeau

(450) 375-1442 Poste 6501

1 - 16. Santé publique Dr Stéphane Roy

(450) 928-6777 Poste 13139

1 - 16. Santé publique Dre Catherine Risi

(450) 928-6777 Poste 13009

Exécutif 2016-2017 Dr Sylvain Dion, président T : (418) 955-1632 # 42216 C : [email protected] Dre Natacha Vincent, vice-présidente T : (819) 542-2777 # 55400 C :[email protected] Dr Stéphane Roy, trésorier T : (450) 928-6777 # 13139 C : [email protected] Dre Catherine Risi, secrétaire T : (450) 928-6777 13009 C : [email protected] Dr Jean-Denis Bérubé, administrateur T : (418) 543-2221 # 3758 C : [email protected] Dr Sophie Chartier, administratrice T : (450) 445-4452 #2332 C : [email protected] Dr Gaëlle Camus, administratrice T : (514) 521-7663 # 6245 C : [email protected] Dr Philippe Melanson, administrateur T : (819) 419-0123 C : [email protected]

Délégués au Conseil FMOQ 1. Dr Sylvain Dion2. Dre Natacha Vincent3. Dr Stéphane Roy4. Dre Catherine Risi5. Dr Jean-Denis Bérubé6. Dre Sophie Chartier7. Dre Gaëlle Camus8. Dr Philippe Melanson9. Dre Jean-Marc Hébert10. Dre André Munger11. Dre Anne Rompré12. Dre Christine Lajoie13. Dr Pierre Y. Shebib14. Dre Renée Roussel

Responsable régional du DPC Dr Jean-Marc Hébert T : (819) 424-1511 # 330 C : [email protected]

SECRÉTARIAT DE L’AMCLSCQ T : 5 1 4 - 8 7 5 - 7 4 1 2 C : i n f o @ a m c l s c q . o r g

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