portfolio nicolas julien (version mars 2015)

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Nicolas JulieN

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Parcours personnel, travaux étudiants et professionnels

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Nicolas JulieN– portfolio –

mars 2015

Photo couverture : Désert Rub Al Khali, Arabie Saoudite

Page 4 : Tabuk, Arabie Saoudite

Page 6 : Oasis d’Al-Khufra, Lybie

© Airbus Defence & Space

Nicolas JulieN– portfolio –

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présentation

Essayons ici de présenter un parcours qui a commencé il y a cinq ou six ans, mais qui a pris ses racines bien plus tôt dans l’enfance. L’entrée

à l’École d’architecture de Lyon, en 2009, a sans doute été décisive pour déterminer les contours, encore flous à l’époque, d’un projet professionnel, et plus largement d’un projet de vie. Il faut reconnaître aux études d’archi-tecture la faculté d’apprendre à voir le monde et à s’y faire une place. Ce sont des souffrances, d’immenses satisfactions parfois, c’est aussi une fomidable leçon d’humanité : produire c’est partager, c’est recevoir.

La création, qu’elle soit architecturale ou d’autre forme, apporte un plaisir immense à celui qui l’entreprend ; aujourd’hui j’y reconnais également un engagement envers la société, un travail se devant être le plus abordable et universel possible. L’architecture n’est pas qu’une belle phrase jetée en l’air, l’architecture vit et elle vit par les gens qui la pratiquent, les évène-ments qu’elle abrite, la culture qu’elle sollicite.

Dans cet esprit, j’ai tâché tout au long de mon cursus de suivre des pistes parfois sinueuses, de m’écarter d’une forme linéaire d’apprentissage, pour sans cesse revenir de biais à l’architecture et en saisir les composantes avec un regard renouvelé. Prendre le problème par le côté, tourner autour du pot et, quelque part, fuir un peu l’évidence...

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Parmi ces thèmes diagonaux à l’architecture pure et dure, citons la conception et la mise en œuvre dans le paysage, la prospective urbaine, l’artisanat du patrimoine, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, ou la program-mation architecturale, qui m’ont apporté des compétences diverses et un regard à plusieurs points de fuite sur l’aménagement. Ajoutons aussi le fait de sortir de l’école, en année de césure ou à l’étranger, pour éprouver véritablement ce qui se passe dehors.

Arrivé en fin de cursus, quel bilan retenir ? La connaissance pointue du projet, la maîtrise d’outils indispensables pour vaincre la feuille blanche, comprendre acteurs et contexte, galvaniser les enjeux parfois contradic-toires dans une réponse adaptée et réfléchie. Et la conviction que s’apesantir dans une architecture de répétition constitue une erreur fondamentale, lorsque le cadre lui demeure systématiquement différent.

À travers ces quelques images de projets d’école, d’expériences de stages ou professionnelles, j’ai cherché à rendre compte des expérimentations et des recherches menées ces dernières années. Elles forment le socle in progress d’une maturité peu à peu acquise jusqu’à aujourd’hui, alors qu’un cycle se termine. Il y a des erreurs, il y a de petites réussites, qui me semble-t-il demeurent complémentaires et esquissent, à demi-mots, les jalons d’une vie d’architecte restant à tracer.

CV

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expérience

Chargé d’études – Florès AMO / Programmation architecturale et urbaineLyon Part Dieu

• diagnosticstechniquesetarchitecturaux• synthèsedesbesoinsetanalysefonctionnelle,étudesdefaisabilité• modélisations3Detillustrationsdescénarios• approcheéconomiqueetenvironnementaledelaconception• prospectiveurbaine• maîtrised’œuvreenaménagementsintérieurs

Auto-entrepreneur / conseil et conception-réalisationRégion lyonnaise

• conception (phase APD) des aménagements extérieurs pour un établissement hospitalier accueillant des adultespolyhandicapés,encollaborationavecl’AtelierPapyrus(Saint-Cyr-au-Mont-d’Or).Parcellede11000m2aménageableen3phases

• conceptionetréalisationd’unensembledeterrassesenboischezunparticulieretaménagementsadjacents(35m2posés)

• conceptionetaménagementsextérieurschezunparticulier.Plantationsetaménagementsdansunjardinde2300m2

Façonnier - réalisation de vitrauxSaint-Didier-sur-Doulon (43)

Chantierétudiantorganiséparl’associationOUAT!.Surlesconseilsd’unartisanvitrailliste,réalisationdevitrauxpourlachapelleduChâteaudeServièresd’aprèsmodèlesanciensduXVIIIesiècle:• esquissespréparatoires• découpedesverres• passagedesgrisailles,modelésetmiseencouleur,cuissonselonprocédéstraditionnels• miseenplombsetpose

compétences

3, RUE DU DAUPHINÉ – 69740 GENASn° siret : 790 265 540 00019

n i c o l a s . j l n @ g m a i l . c o m06.04.02.51.68

nov. 2012 → auj.

sept. 2012 → auj.

Autocad

Vectorworks

Sketchup

Artlantis Studio

InDesign

Photoshop

Illustrator

Premiere Pro

After Effects

Photographie d’architecture

Lightroom

Suite Office

Suite iWork

Mac Os

juil. 2012Juil. 2013

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Stagiaire dessinateur – Atelier Papyrus PaysagistesSaint-Cyr-au-Mont-d’Or (69)

• esquisseetdéveloppementdeprojets• définitiondespalettesvégétalesetmatériaux• illustration,traitementphotoetmiseenpage• participationausuividechantiers• approcheéconomiqueetconsultationdesentreprises

Équipier polyvalent – McDonald’sGenas (69)

• travailenéquipeetdirectiondecuisine• hygièneetsécurité• formationetsuividesnouveauxarrivants

Façonnier - aménagements paysagers – Entreprise CEEVGenas (69)

• miseenœuvredevégétaux• mouvementsdeterreettravauxdesurface• terrassement,soutènement• maçonnerietraditionnelle

Saisonnier aux champs – Ets Guinet, Ets GinesteSaint-Priest - Manissieux (69)

Stagiaire en pépinière – Jardinerie BroizatSaint-Bonnet-de-Mure (69)

• sensibilisationàladiversitéhorticole• préparationetlivraisondecommandes• miseenœuvredevégétaux

mai 2010

fév. 2006

né le 27 mars 1991 à Villeurbanne (69)

2015

2014

2013

2009

v

oct. 2008 → fév. 2013

juil. → août 2011

mai 2010

étés 2007/8/9

fév. 2006

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formation

Diplôme d’État d’Architecte (espéré)ENSA LyonDEM Matérialité en Projet, resp. W. Hayet, B. Chavardés, C. Dugave, W. Vassal, C. Régnault

Formations professionnelles« Réaliser l’état des lieux d’un bâtiment » (14 h) – Techniques de l’Ingénieur« Conception des bâtiments à très faible consommation d’énergie » (21 h) – Institut NégaWatt

Baccalauréat en ArchitectureÉcole d’Architecture, Faculté de l’Aménagement, Université de MontréalAtelier T. Balaban (sem. 1), atelier P. Boyer-Mercier (sem. 2)

Diplôme d’Études en ArchitectureENSA LyonAtelier E. Manger (sem. 1), atelier C. Barrés, Y. Moutton (sem. 2)

Baccalauréat Scientifique Série Sciences de l’ingénieur, opt. Math., Mention TBLycée Charlie Chaplin, Décines-Charpieu (69)

2015

2014

2014

2013

2009

cours suivis en master

M2 semestre 2 (ENSAL) :

Paysages et espaces naturels (prof. J-Y Quay, M. Baraness)

Expertise territoriale (prof. J-Y Quay)

M2 semestre 1 (ENSAL) :

Gestion de projet (prof. J. Cuba-Segura)Économie de la construction (prof. J. Cuba-Segura)

M1 semestre 2 (UdeM)

Photographie en aménage-ment (prof. A. Laforest)Patrimoine architectural et urbain en Amérique du Nord (prof. C. Deom)Nivellement, drainage et génie du site (école du Paysage, prof. J-M. Latreille)

M1 semestre 1 (UdeM)

Architecture et stratégies urbaines en Amérique du Nord (prof. A. Knight)Éclairagisme et acoustique appliqués (prof. V. Mahaut, L. Lefévère)Dessin d’art avancé (prof. P. Krausz)

Références

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De paysage en architecture – pfe

ENSAL / Master 2 – 2015

Le suivi du PFE (projet de fin d’étude) s’étale sur l’année entière et a été séparé en deux

temps distincts : un temps de recherche théorique permettant de définir une probléma-tique de projet (premier semestre) et un second temps de conception de projet, permettant de mener à l’expérimentation le questionnement de départ (second semestre).

La thématique et le champ d’application étant laissés libres, dans mon cas le rapport entre paysage et architecture a émergé natu- rellement : ce travail a été l’occasion de réfléchir aux relations que peut entretenir la ville dense à son paysage. Plus précisément, je me suis posé la question du rôle, effectif et potentiel, du paysage en tant que discipline de projet, généra-trice d’urbanité et d’architecture. En d’autres termes, je me suis appliqué à étudier la réalité et l’applicabilité d’une « méthode paysagiste » pour concevoir un projet urbain, ainsi que les paradoxes qui en découlent.

Quartier Saint-Paul69005 Lyon

Travail en cours à l’écriture de ces lignes, étude théorique visant à développer un champ théma-tique et une posture architectu-rale pour le projet de fin d’études : ici est présenté le questionne-ment de départ, à savoir le rap-port du paysage à la ville et la rôle à jouer du paysage dans la génération de l’urbain et de l’ar-chitecture.

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Contexte de projet, site

Dans le quartier historique de Saint-Paul à Lyon, palimpseste urbain situé entre la Saône et les contreforts de la colline de Fourvière, il s’agit d’élaborer le projet de requalification urbaine du secteur à prixmité de la gare. En se mettant dans la peau du Grand Lyon – et s’inscrivant dans la continuité de projets urbains déjà menés – l’objectif premier consiste à rénover l’espace public en retissant les liens perdus et apportant une réelle qualité d’usage à un secteur aujourd’hui submergé par la voiture.

Parmi les enjeux fondamentaux de site, on retiendra en particulier la création d’une véritable continuité de l’espace public, rendue difficile par le réseau routier, la topographie accidentée et les aménagements des siècles passés. Il s’agira également de générer de

nouveaux usages, capables d’accom-pagner le développement du quartier. En effet, la gare Saint-Paul, récemment restructurée (création de trois lignes de tram-trains vers l’Ouest-lyonnais), a vu son achalandage doubler depuis 2006, pour atteindre aujourd’hui environ 10 000 voyageurs quotidiens. Elle forme ainsi un point d’entrée important dans le centre-ville, en voie d’évoluer encore avec la construction prochaine d’une quatrième ligne de tram-train.

Programmes

Un ensemble de programmes a été défini, après étude minutieuse des fonctions présentes sur le site et des potentiels offerts par lui. Ces programmes doivent être les points d’appuis pour prolonger la démarche de recherche par le projet.

Il s’agit donc dans le volet projet du PFE

de traiter l’élaboration :

- d’un jardin pour la gare Saint-Paul, sur l’emprise RFF, pleinement intégré à la trame d’espaces publics et prolongé de potagers communautaires

- d’une auberge de jeunesse, tirant profit de sa situation en centre historique et bien desservie par les transports en communs

- d’un centre de travail partagé type coworking, offrant des locaux profes-sionnels mutualisés

- d’un accueil petite enfance, comprenant crèche, jardin d’enfants et relais d’assis-tantes maternelles

- d’un café-restaurant adjoint d’un espace d’exposition éphémère

Afin de nouer avec l’ambition paysagère de départ, la définition précise des programmes et la formalisation du projet

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s’inscrira à la recherche de parcours de découverte de la ville et ses vues, mais consistera également à offrir aux habitants et usagers courants du site des espaces qualifiés, articulés de manière fluide, suffisemment riches pour supporter des usages spontanés d’appropriation. La densité des présences quotidiennes dans le quartier (flux de voyageurs, étudiants et élèves, travailleurs, visiteurs) devrait former à ce titre le substrat d’une grand nombre d’usages différents.

Recul critique et dimension recherche

La question de départ émet l’hypothèse suivante : le paysage serait une méthode de projet transposable à un site, à un programme, à un ensemble architectural, et pourrait etre générateur de ville.

Cette hypothèse se heurte à plusieurs pradoxes. En effet, présupposer une

méthode paysagiste revient à tenter de distinguer une collection d’outils, des techniques rigides, lorsque tout ce qui a trait au paysage est, par essence, gauche et fuyant (Corajoud). Cela explique la difficulté de définir une véritable méthode paysagiste analytique et créative, fonctionnant par A plus B pour fomuler des résultats. En effet, à bien étudier la plupart des projets paysagers, la conception est réalisée selon des principes peu générali-sables, nourris de conceptions sensibles, de ressentis et de choix extrêmement dépendants du contexte de chaque projet.

Cependant, de grands thèmes, des concepts créatifs existent, orientés autour de la forme ou du fond, tels la limite et l’horizon (Corajoud) ou le Jardin en mouvement (Clément), mais ceux-ci ne définissent que rarement des outils concrets de conception, de dessin. Relevant plutôt de principes permettant

d’orienter les décisions face aux dilemmes du projet, il s’agit souvent de lignes direc-trices, sur lesquelles l’on s’appuie pour vérifier que la conception s’intègre et répond à une exigence sensible, philoso-phique, éthique.

Le thème de paysage se heurte également à la ville, et le paysage urbain peut apparaître contradictoire ou paradoxal avec certaines définitions du paysage. Michel Corajoud, par exemple, exclut la notion de paysage urbain. Le paysage n’existe que par les grands espaces et la capacité de ceux-ci à former des horizons successifs, la possibilité de glisser de l’un à l’autre par l’absence de limite, le parcours à travers espaces et sous-espaces définissant de manière fractale des paysages imbriqués. Cette acception s’oppose à la notion de ville, si l’on considère que celle-ci n’est au contraire conçue que sur des limites franches et implacables. Cela détermine

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le paysage comme résultant de compo-santes (l’horizon, la limite) à travers la perception de celles-ci, en d’autres mots comme un paysage reconnu (dimension perceptive du paysage).

Néanmoins, la littérature décrit unani-mement les origines de l’art du paysage, dès l’Antiquité, dans les premiers plans de jardins conçus à l’image du paradis d’Eden. Ces jardins prennent la forme symbolique du jardin clos entouré de murs, coupé des quatre fleuves et définissant un certain nombre de pièces ou chambres plantées. Cette géométrie ainsi que les éléments de construction rappellent inévitablement à une forme d’architecture, voire à une dimension d’urbanisme (le plan en croix, le cardo et le decumanus). Le Nôtre pour Versailles est d’ailleurs parfois qualifié de premier urbaniste moderne, par la manière qu’il a eu de définir avenues et îlots grâce aux

alignements d’arbres et au plan géomé-trique, jusque-là utilisé par les architectes. Par extension, le Paris d’Haussmann est-il ainsi paysage urbain, non seulement par les grands parcs et promenades d’Alphand, mais dans sa constitution ?

Plus récemment, Bernard Tschumi, architecte, fut mandaté pour réaliser le parc de la Villette entre la commune de Paris et la petite couronne, au delà du périphérique. À travers la trame mise en place, les folies construites et les usages diversifiés à toute heure du jour et de la nuit, l’ambition du projet ne fut autre que réaliser, tel que François Barré – pilote du projet – l’exprime, un morceau de ville prenant la forme d’un parc. Une telle idée évacue dès lors toute opposition ente ville et paysage...

En revenant à Saint-Paul, la question est ainsi de savoir ce qui fait paysage,

parmi les éléments en place (la Saône, la colline, les contreforts, les perspectives, le chevauchement des parcours, etc.) ainsi que ce qui fera paysage à travers le projet.

Pièce centrale des programmes à réaliser, le jardin de la gare doit ainsi réussir à générer et tenir ce système. Les chemine-ments, les traversées, les lieux de pause, d’attente, de rêverie de l’espace public sont ainsi articulées, de telle sorte que l’ensemble des fonctions apportées et des formes projetées dans le quartier décrivent un ensemble uni et cohérent : un véritable projet de paysage.

L’architecture intervient en découlant de ce raisonnement pour abriter les fonctions.

work in progress...

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Quartier Duvivier/Berthelot

ENSAL / Licence 3 – 2012avec Claire Joachim et Anatole Jeannot

Situé au nord d’un arrondissement profon-dément marqué par les industries au XXe

siècle, le quartier se développe en rive sud d’un axe majeur connectant centre-ville à l’Est lyonnais (l’avenue Berthelot) et est cerné par une bifurcation de voies ferrées en partie sud.

La route de Vienne qui traverse le quartier génère un trafic automobile très important. C’est autour de cette ancienne voie royale que s’est développé le quartier de la Mouche, faubourg reliant Gerland au sud et la Guillotière au nord.

Les années 1950 ont vu s’installer de nombreux ateliers et fabriques industriels, en arrière-plan de hauts immeubles d’après-guerre alignés sur l’avenue Berthelot. Ces locaux industriels sont aujourd’hui partiellement désaffectés, parfois réduits à l’état de friches urbaines.

Quartier Duvivier-BerthelotRive sud de l’av. Berthelot

69007 Lyon

Approche urbanistique : repenser un quartier du XXe siècle, situé entre faubourg, ville industrielle et centre urbain.

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Les constats de nuis- ances multiples, d’une situation passablement enclavée et suffocante, d’une organisation parfois anarchique dans le quartier amènent à développer une stratégie urbaine en formalisant les points suivants :

- structurer les constructions selon un schéma de tracés lisible - apporter une respiration urbaine grâce au parc Duvivier - considérer et valoriser l’existant - replacer le piéton au cœur de la ville - mettre en scène et raffiner l’espace public pour y modérer les nuisances - signifier le quartier dans la ville par un édifice culturel

Ville dense

Grands ensembles

Faubourg

Logement

Activités

Programmes mixtes

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Résultant d’un travail poussé à six mains sur le lobe nord-est du quartier d’étude, le projet urbain se poursuit par une proposition individuelle autour du logement. Chacun a élaboré une réponse personnelle en cohérence avec les principe suivants, définis à trois :

- la hiérarchie et la définition des limites - le quartier piéton - la connexion et l’ouverture à la ville - la pluralité des usages et temporalités - une harmonie de traitements de façade, dans une déclinaison autour de la brique

Faisant le lien entre l’avenue Berthelot et le cœur du quartier, le programme ici présenté s’organise en deux groupes d’immeubles, en bordure de l’avenue en R+5 et en cœur d’îlot en R+3, autour d’une ruelle partagée.

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Centre culturel Berthelot

ENSAL / licence 3 – 2012

Situé à l’extrémité nord-est du quartier Duvivier-Berthelot présenté ci-avant, le

centre Berthelot se veut un lieu multiple de culture, rayonnant à l’échelle de la ville et singulier à l’image du quartier. Il est à la fois lieu d’apprentissage, de transmission de savoir et espace de représentation, et intègre quatre entités programmatiques fondamentales :

- une salle de spectacles - un espace d’expositions - une bibliothèque - une école de musique

L’édifice prend place dans un angle saillant donnant sur le carrefour entre l’avenue Berthelot et le boulevard des Tchécoslovaques, qui forme une situation particulièrement visible à la croisée des septième et huitième arrondis-sements de Lyon.

Quartier Duvivier-BerthelotRive sud de l’av. Berthelot

69007 Lyon

Après une étude urbaine menée en groupe de trois étudiants, concevoir un édifice culturel à l’extrémité nord-est du quar-tier.

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Le centre culturel se développe contre sa façade sud, composée d’ailettes métalliques. Uni et scintillant, ce filtre s’inscrit dans un rapport au lointain avec le septième arrondissement, mis à distance par les voies ferrées.

L’édifice est résolument tourné vers le parvis et la ville mouvante, en offrant des volumes audacieux alternés de jardins. Ces espaces successifs sont réglés le long d’une longue galerie courbe formant la colonne vertébrale du bâtiment.

Cette organisation répond à la volonté d’assurer une lisiblité maximale et fournir des repères à tout moment du parcours. Pour ce faire, la porosité et la transparence des espaces, le métissage de l’intérieur stable et de l’extérieur ondoyant des jardins d’exposition accom-pagnent les visiteurs.

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Détenir et instruire

Université de Montréal / Baccalauréat 3 – 2013

Comment, au XXIe siècle, aborder la question de l’emprisonnement ? Alors que

les modèles de prisons ouvertes, orientant leur fonctionnement vers l’éducation et la responsabilisation des détenus plutôt que sur l’enfermement, se développent dans les pays scandinaves et semblent porter leurs fruits, il est nécessaire de repenser la notion d’emprison-nement sur ses fondements sociaux, politiques et philosophiques.

Mise en perspective avec les réflexions récentes, et notamment l’œuvre Surveiller et Punir de Michel Foucault, la question « doit-on souffrir pour purger sa peine ?» prend ici tout son sens. En effet, la vocation de la peine, qu’elle soit de prison ou d’autre ordre, engage la responsabilité de L’État. Dans une société humaniste, la loi du talion – œil pourœil, dent pour dent – peut-elle demeurer encore la référence lorsqu’il s’agit de punir ?

Gare d’autocars de Montréal 1621, rue Berri

H2L 4E9 Montréal, QC

Introduire un centre de détention pour criminels de l’environne-ment en toiture de la gare d’au-tocars de Montréal, située entre quartier des spectacle et quartier latin. La dimension sociologique, politque, philosophique de la détention et de la prison sont abordées pour concevoir un pro-jet de réadaptation progressive à

la société.

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3 systèmes

logements

2000 m2 SHONétendue 10 %

centre

4000 m2 SHONétendue 20 %

jardins et extérieurs

13 000 m2 (assise)étendue 70 %

3 systèmes

jardin englobantsupportinterfacepaysage

système en pleins

logemementsintimité

système en vides

circulationsfluidité des espaces

transparence

Il s’agit ici de voir le centre de détention comme un centre d’ap- prentissage, ouvert à la ville, où les détenus réapprenent à respecter les règles de la commu-nauté. La responsabi-lisation, l’autonomie, l’instruction, la culture, le sport, le jardinage, la formation professionnelle sont autant de programmes mis à profit au quotidien.

Les détenus disposent de leur clé de chambre, pratiquent une activité obligatoire (études ou travail), perçoivent un revenu et sont respon-sables du coût de leur séjour (nourriture, blanchisserie, services). Ils doivent également respecter des horaires sticts et des obligations communes, telles que l’entretien de certains locaux et espaces extérieurs.

Conçu pour offrir un maximum d’espaces extérieurs, accessibles à tous les niveaux, le bâtiment s’appuie sur ses façades principales

posture

ville invitée jardin interfaceporositéstransparence

insertion à la ville

façade massivegabarit

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le long des rues Berri et Ontario, en une compo-sition pixellisée, jouant sur l’opacité et les jeux de vues intérieur-exté-rieur. Les faces internes au contraire ses décom-posent en volumes détachés, alternant terrasses et coursives extérieures en vue sur le jardin.

Les espaces extérieurs sont quant à eux le prolongement de l’espace public en contrebas, via un escalier monumental, et le centre est ouvert sur la ville en tant que service public et lieu d’échange citoyen.

coupe sensible : description de l’aile nord

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L’allée Saint-Laurent

Université de Montréal / Baccalauréat 3 – 2014

L’exercice met ici en collaboration les 16 étudiants de l’atelier. Il s’agit de concevoir

un quartier nouveau à l’emplacement d’une zone de stockage industrielle désaffectée, à l’extrémité est de Montréal. Les parcelles à exploiter représentent une dizaine d’hectares de terrains sur les rives du fleuve Saint-Laurent, en prolongement d’un parc public.

La raison d’être du projet commun est d’expéri-menter la typologie de logement intermédiaire, offrant certains avantages de l’habitat individuel (entrée privative, espaces extérieurs généreux, luminosité et dimensions des logements, stationnement) tout en offrant une densité proche de celle de l’habitat collectif. L’objectif pour l’ensemble de l’atelier était de dépasser la densité moyenne de 80 logements à l’hectare sur la totalité de l’emprise.

34 logements type intermédiaireMontréal-Est, QC, H1B 2W6

Concevoir un programme de logements de type individuel groupé en respectant une densité d’occupation d’au-moins 80 lo-gements à l’hectare, intégré dans un plan d’ensemble élaboré en concertation avec les 15 membres

de l’atelier.

Parcelle de 3500 m2,Densité : 97 logements/ha

Typologies dans l’ensemble :- 14 T3 en simplex- 6 T5 en simplex- 14 T5 en duplex

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La typologie élaborée étudie une organisation en chapelet, disposant les logements autour d’une allée centrale partagée. L’allée forme une ruelle partiellement courverte, offrant protection et sécurité aux enfants, ainsi qu’un lieu de partage et d’échanges entre les habitants.

Une attention particulière a été donnée à préserver les logements des vis-à-vis : l’éta-gement des terrasses, mises à distances par des plantations, et la double orientation systéma-tique des logements permettent de limiter les vues biaises et suppriment toute vue frontale d’une fenêtre à l’autre.

Plan R 1 - éch. 1/100

49typologie T3 simplex (RDC) typologie T5 simplex (RDC)

typologie T5 en duplex (R+1/+2) typologie T3 en simplex (R+1)

typologie T5 en duplex (R+2/+3)

Les logements sont étudiés pour être évolutifs : quatre typologies, du T3 au T5, dont deux en duplex, permettent un aména-gement des logements et une utilisation des pièces selon plusieurs configurations. Les grands logements de rez-de-jardin disposent d’une grande pièce à l’écart, pouvant faire usage de grande chambre, de deux petites chambres d’enfants ou d’atelier donnant directement sur le jardin. Certains T5 en duplex disposent pour chaque niveau d’une entrée privative, permettant éventuellement de recouper le logement de manière indépendante (revente, logement étudiant, etc.).

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Logements montée Allouche

ENSAL / Licence 2 – 2012

Intervenir dans un quartier classé par l’UNESCO implique de définir judicieusement

une posture vis-à-vis des formes et caractères existants. L’ouverture, la façade en alignement, la cour en cœur d’îlot sont autant de sujets d’étude sur l’existant et de réinterprétation dans un un projet contemporain.

Le projet s’organise selon trois principes forts : l’alignement sur rue, la double axialisation formée par l’angle, la perméabilité et l’ouverture des espaces.

La colonne des circulations verticales se projette en façade, en scindant les deux corps d’immeuble autour d’une faille transparente. La distance met les deux bâtiments en tension, à distance sans cependant être distants.

Montée du Lieutenant Allouche69001 Lyon

Insertion d’un immeuble de 25 logements au cœur des pentes de la Croix-Rousse, quartier des Soyeux au XIXe siècle et classé au

patrimoine de l’UNESCO.

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La trame régulière des fenêtres allongées en façade reprend la typologie croix-roussienne ; en revanche, les baies des séjours, de plus grandes dimensions, sont disposées de manière à perturber la régularité en place et provoquer une composition dynamique.

En façade ouest, deux loggias percent de toute épaisseur le bâtiment, dessinant des zones d’ombres à la façade et ménageant de vastes espaces extérieurs en continuité avec les logements.

Côté cour, les coursives assurent la desserte des appartements tout en devenant, grâce à leur dimensionnement généreux, perrons et balcons. Disposer d’un espace sur le pas de la porte, c’est l’occasion de cultiver quelques fleurs et d’installer une petite table et deux chaises, pourquoi pas même de discuter avec le voisin autour d’un café.

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Bain Saint-Michel

Université de Montréal – 2014

Le bain Saint-Michel, édifice construit en 1909 par Zotique Trudel au centre-ville de

Montréal, est réhabilité en une agence d’archi-tecture. Les vastes espaces et le généreux apport de lumière naturelle du bain conviennent bien à une organisation modulaire en open-spaces.

La réhabilitation opère en trois phases : - l’adaptation de la salle principale et la construction de trois plateaux dans le fond du bassin. Deux des plateaux accueillent des bureaux en open-space. Une salle de réunion et deux petits boxes pour les visioconférences sont aménagés en fond de salle. La coursive ouest est meublée de bibliothèque pour former un espace de consultation d’ouvrages ou d’archives.

Bain Saint-Michel5300, rue Saint Dominique,

Montréal, QC, H2T 1V4

Requalification d’un bâtiment de bains publics édifié au début du XXe siècle, à l’ère hygiéniste, en

une agence d’achitecture.

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- la transormation de l’ancienne salle des ma- chines, qui devient un espace de détente et un bar profitant de la double hauteur. La dalle de plancher du rez-de-chaussée est sciée pour augmenter le volume de la pièce et une large ouverture est opérée en hauteur dans le mur entre la salle principale et le bar.

- la rénovation du hall d’entrée, qui s’ouvre largement sur les différents espaces grâce à un cloisonnement minimal et l’unification avec le niveau inférieur dans un seul volume. Le hall surplombe le bar à la manière d’une mezzanine.

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Symposium - Maison des initiatives

étudiantes

ENSAL / Licence 2 – 2011

Le symposium était, dans la Grèce antique, la seconde partie d’un repas, durant laquelle un

groupe restreint de citoyens confrontaient leurs idées et débattaient des projets en cours.

La Maison des Initiatives Étudiantes offre aux associations, aux étudiants et aux pouvoirs publics l’occasion d’exposer leurs projets respectifs ou lancer des appels d’offre. Il s’agit de travailler en commun dans une structure malléable et ouverte, autour d’un verre, lors d’une exposition ou assis à une table, afin de donner naissance à des projets pluri-associatifs. Le Symposium est le pari du fonctionnement informel : point de ralliement, lieu d’innovations, centre d’aiguillage et de soutien, il est confluent de réflexions sociales.

IUT FeyssineCampus de la Doua69100 Villeurbanne

Au sein du campus universitaire, insérer un nouveau service à l’usage des étudiants : un incuba-teur de projets associatifs faisant le pont entre étudiants, pouvoirs

publics et entreprises.

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L’Alchimie du lieu

Workshop à Saint-Fons (69)

ENSAL / Master 2 – 2014avec Agnès Thierry, Elena Yakunina, Jean Brunot, Stephan Carpentier, Alain Rouschmeyer, Michaël Abric

Dans le territoire industriel de la Vallée de la Chimie, le workshop organisé à Saint-Fons

invite l’imaginaire pour penser un projet de reconversion.

En sollicitant l’onirisme et l’humour, on appelle à regarder le paysage industriel sous un angle nouveau : un parc d’attraction pour la métropole, lieu d’effervescence et occasion de dialogue entre les berges du Rhône, le village de Saint-Fons et les emprises industrielles. En offrant des liaisons transversales le projet tente de révéler l’alchimie des lieux en donnant à voir sous un anglé décalé l’usine à gaz, et la changer en usine à rêves...

Vallée de la Chimie et village de Saint-Fons

69190 Saint-Fons

Workshop organisé avec la Villa Gillet et la Région Rhône-Alpes, encadré par Chantal Dugave, Itziar Gonzáles-Virós et Juan So-cas. Réinventer Saint-Fons par l’imaginaire autour d’un projet élaboré en groupe, en connais-sance des enjeux territoriaux de la Vallée de la Chimie au sud de Lyon. Parmi eux on citera la reconnaissance du fleuve, la reconversion industrielle, le déve-loppement économique et social, l’épaisseur historique, l’agricultu-

re et l’écologie.

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Nos jours heureux

ENSAL / Licence 3 – 2012avec Claire Joachim

L’installation nos jours heureux propose une lecture cynique et caustique du passage de

l’enfance à l’âge adulte. Le jouet, symbole par excellence de la naïveté et d’un monde idéal, est mis en scène selon une forme publicitaire et présenté en tirages A1. Chaque saynète fait l’objet d’un triptyque : les prises de vue figurent l’évolution des personnages sous l’effet d’un mal invisible et dramatiquement destructeur. Lego, Playmobil et Barbie sont autant de références communes à majorité des specta-teurs : les membres et les contours se déforment et prennent des allures d’hécatombe, les jouets deviennent peu à peu méconnaissables, l’image réconfortante faisant place à des figures terrifiantes de mort.

Le jouet devenu obsolète est mis au rebut, seule persiste l’ombre de l’inno-cence évanouie.

Exposition à l’ENSAL3, rue Maurice-Audin69120 Vaulx-en-Velin

Exposition étudiante sur le thème du corps, de ses transformations

et du rapport à l’espace vécu.Installation photographique

9 Tirages photographiques A1 sur papier couché

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Jardin de la Maison Soleil

Auto-entrepreneur / en collaboration avec l’Atelier Papyrus (Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, 69) – 2013

La Maison d’Accueil Spécialisée de Soucieu-en-Jarrest est un centre médicalisé héber-

geant 48 adultes polyhandicapés en internat et 8 adultes en accueil de jour.

Construit en 2006 par l’ADAPEI du Rhône sur un emplacement au cœur des Monts du Lyonnais, la maison vit refermée sur elle-même en raison de l’absence d’aménagements spécifiques des espaces extérieurs (manque de parcours sécurisés pour la déambulation, absence d’ombre).

L’étude, menée en collaboration avec l’Atelier Papyrus, porte sur la construction d’espaces adaptés, utilisables au quotidien, à même d’offrir l’agrément d’un parc arboré adapté. Un effort considérable a été fourni pour s’associer aux parents des résidents et à l’équipe soignante

Route de Thurins69510 Soucieu-en-Jarrest

Aménagements des extérieurs de la MAS Soleil accueillant des

adultes polyhandicapés.

Parcelle de 11000 m2

Phase APD, projet non réalisé.

Phasage prévu initialement :1re tranche

cour et ailes, sols, structures d’ombrage

budget : 109 k€ HT

2e tranchepromenade, kiosques, végétalisation du parc

budget : env. 80 k€ HT

3e trancheextension des locaux,

aménagement des abordsbudget : non estimé

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afin de répondre au plus près aux attentes et apporter une solution la plus riche et accueil-lante possible.

L’accueil des familles dans des espaces privi-légiés au détour de la promenade permettra une réelle appropriation du parc, qui n’était jusque-là pas du tout pratiqué.

Une attention toute particulière est portée sur la qualité des matériaux et de leur mise œuvre, la richesse du vocabulaire végétal et des interactions possibles entre les résidents et le jardin : les registres de couleurs, de textures, de parfums sont employés consentieusement pour intégrer pleinement l’espace extérieur dans le projet éducatif et de soin des résidents.

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Terrasses Henri Deschamps

Auto-entrepreneur – 2013

Petit projet de conception et de réalisation chez un particulier, il s’agit ici d’aménager un

ensemble de terrasses en bois, aux abords d’une maison contemporaine construite en deux corps de bâtiment : la maison à proprement parler et l’atelier. Particularité des lieux, l’étroitesse du terrain, ancienne parcelle agricole d’une douzaine de mètres en largeur, ménageant plusieurs espaces extérieurs singuliers.

Au sud, une terrasse accessible depuis les pièces de vie offre le soleil pour les repas d’été. Au nord, la chambre parentale se prolonge à travers une baie vitrée sur un coin d’ombre où respirer le parfum des camélias et des roses. Enfin, une troisième plateforme est réalisée à l’entrée de l’atelier de musique, offrant une surface où répéter pour les beaux jours, ou simplement boire un verre. Un ponton la prolonge à travers les cannes de bambous.

154, avenue Henir Deschamps01700 Miribel

Conception et réalisation d’un ensemble de terrasses en bois et aménagements des abords chez

un particulier.

Surface de terrasse : 35 m2

Budget : 8000 € HT

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Le choix du bois d’ipé, essence exotique très durable dans le temps et se déformant très peu, assure une grande durabilité à l’ouvrage.

Le bois lasuré des façades, le béton brut de décoffrage, le long mur de pisé et les œuvres d’art disséminées dans les jardin dialoguent dans un ton de rouille, relevé par le vert de la végétation et les couleurs vives de quelques fleurs. Le calepinage des lames de plancher, reprenant l’orientation de la maison, tout en longueur, prolonge les pièces de vie sur les espaces extérieurs.

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Plantations pour une piscine

Auto-entrepreneur – 2013

Dans un jardin particulier où quelques planta-tions peinaient à assurer le décor, quelques

améliorations s’imposent. À côté du bassin de nage, un massif tout en courbes est créé. Les stippas mêlées de gauras blanches ondulent au vent, égayées par le rouge lumineux et délicat des fleurs de lin.

Un poirier, un liquidambar, un peu plus loin un chêne d’Amérique assureront le spectacle au fil des saisons, tandis qu’un grand hêtre pourpre trône majestueusement en bonne place. Au devant de la maison, les azalées éclatent au printemps et répondent aux troncs tortueux du vieil arbre de judée dont elles ornent le pied dans un tableau aux notes d’Orient.

Un peu plus loin, à mi-ombre, les fleurs de pivoine, les lilas blancs et les viburnum offriront de quoi composer de généreux bouquets pendant plusieurs semaines.

3 rue du Dauphiné69740 Genas

Aménagement des abords d’une piscine dans un jardin particulier, plantation d’arbres et création de

massifs.

Parcelle de 2300 m2

Budget : 6000 € HT

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Vitraux à Servières

Stage / association OUAT ! – 2013

Réaliser, de but en blanc et d’un bout à l’autre, les vitraux de la chapelle d’un château fort

en Haute Loire, ça ne s’invente pas et voilà une chance à ne pas louper. Daniel, artisan vitrail-liste, nous enseigne les rudiments du métier. Chaque étape est réalisée patiemment, en respectant les techniques anciennes.

Il faut d’abord dessiner consciensement sur du papier fort toutes les pièces qui composeront chacune des cinq baies à refaire. Découpées puis utilisées comme patrons, elles servent à la découpe des verres, mis en pièces. La roulette crisse et l’exercice n’est pas facile, l’attention est de mise sous peine de s’entailler les doigts avec les arrêtes tranchantes.

L’étape suivante est le passage de la grisaille au trait pour définir les contours des décors et des scènes, puis une première cuisson des verres.

Château de Servières43440 Saint-Didier-sur-Doulon

Conception et réalisation de vi-traux sur modèles anciens pour la chapelle d’un château du XVe siècle. Usage des techniques traditionnelles de découpe des verres, passage de grisailles et modelés, cuisson et mise en

plombs.

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Dans l’écusson central de chaque baie, il faut donner vie aux scènes en procédant aux modelés, qui donneront ombres et lumières à la figure des Saints, moiré aux drapés et profondeur aux paysages. Après une seconde cuisson, le jaune d’argent et les émaux ajouteront la couleur aux décors.

Un ultime passage au four et il ne reste plus qu’à procéder à la mise en plombs des verres. Ajustées au plus près, les barrettes de plombs reconstituent le puzzle en panneaux rigides et la magie du vitrail opère déjà, lorsqu’on le porte au soleil et admire ses effets par transparence.

L’histoire se termine par le scellement des barres lottières dans l’embrasure, puis par la pose et la solide fixation des baies à leur armature – pour les siècles et les siècles.

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Larmiers en eau

ENSAL / Licence 2 – 2011avec Anatole Jeannot

L’installation larmiers en eau propose une intervention poétique sur la façade d’un des

immeubles de la rue Hippolyte Flandin, à l’angle sud ouest de la place Sathonay.

Les quatre fenêtres aveugles de l’immeuble sont investies par une cascade lumineuse constituée d’une multitude de bouteilles vertes. Chaque élément est éclairé indépendamment, laissant couler ombres et lumières jusqu’au rez-de-chaussée.

Appelant l’imaginaire de l’eau, du débordement, l’installation revisite la figure de la ville, en détournant les éléments d’architecture.

Concours étudiant pour la Fête des Lumières 2011

Lauréat du 3e Prix au Concours Vachon de la Couleur 2012

Installation imaginée pour la rue Hippolyte Flandin

69001 Lyon

Installation à fixer en façade, bouteilles de Perrier, filet nylon,

éclairage par LED

Nicolas Julien portfolio - mars 2015