ré à la hune n° 134

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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 134 ÉDITION DU 19 AVRIL 2016 LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous accueille dans ses 10 agences Une île préservée et dynamique A vec le printemps fleurissent les animations, festivals et livres sur l’île de Ré, tandis qu’explosent les odeurs et saveurs d’une nature prolifique. Le gigantesque chantier de la digue du Boutillon, vital pour préserver la « continuité territoriale » et protéger la population, avance à grands pas, la pose de la porte de 45 tonnes du Port de La Flotte se déroule cette semaine, et les visites « flash » de ces chantiers - de qualité - rencontrent un succès fou ! Un budget de 64,4 millions d’(y compris l’écotaxe), près de 48 millions d’d’investissements depuis 2008, un autofinancement très supérieur à la moyenne nationale témoignent du dynamisme de la Communauté de Communes de l’île de Ré souligné par tous. L’entière maîtrise foncière et le cadrage juridique des programmes de logements sociaux nécessitent certes du temps, la compétence tourisme vient juste d’être prise par l’intercom- munalité... mais la mutualisation avance à marche forcée, et l’île de Ré fait bien des envieux ! Nathalie Vauchez Prenez rendez-vous avec Sandy au 05 46 09 21 41 POUR L’OUVERTURE DE VOTRE INSTITUT PROFITEZ DE NOTRE OFFRE 1 èRE  VISITE POUR TOUS SOINS VISAGE OU CORPS -20% sur votre premier produit de soin 1 soin douceur des mains vous est offert (gommage et modelage) Offre valable du 15 au 30 avril. L&S INSTITUT 4 rue de Citeaux (à l’angle de la rue de Sully) 17410 St-Martin de Ré

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Page 1: Ré à la Hune n° 134

L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

134édit ion du

19 avril 2016

Le Réseau immobiLieR N°1 suR L’îLe de Révous accueille dans ses 10 agences

Une île préservée et dynamique

Avec le printemps fleurissent les animations, festivals et livres sur l’île de Ré, tandis qu’explosent les odeurs et saveurs d’une nature prolifique. Le gigantesque chantier de la digue

du Boutillon, vital pour préserver la « continuité territoriale » et protéger la population, avance à grands pas, la pose de la porte de 45 tonnes du Port de La Flotte se déroule cette semaine, et les visites « flash » de ces chantiers - de qualité - rencontrent un succès fou ! Un budget de 64,4 millions d’€ (y compris l’écotaxe), près de 48 millions d’€ d’investissements depuis 2008, un autofinancement très supérieur à la moyenne nationale

témoignent du dynamisme de la Communauté de Communes de l’île de Ré souligné par tous. L’entière maîtrise foncière et le cadrage juridique des programmes de logements sociaux nécessitent certes du temps, la compétence tourisme vient juste d’être prise par l’intercom-munalité... mais la mutualisation avance à marche forcée, et l’île de Ré fait bien des envieux !

Nathalie Vauchez

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a c t u a l i t é

Cette année, elle s’est déroulée du 4 au 8 avril. Il s’agissait dans le cadre des nouveaux

programmes de 2015 de montrer ce que signifient les trois verbes « Agir, s’exprimer, comprendre » au travers d’exemples de situations d’apprentissage que les maîtresses

mettent en œuvre dans leurs classes.Ainsi des expositions présentant des créations plastiques ou des représentations vocales et sonores, réalisées par les élèves de petite, moyenne et grande sections sont organisées, ainsi que des moments de jeux ou d’apprentissages avec les parents.Donner à voir l’École maternelle d’aujourd’hui, valoriser les appren-tissages scolaires conduits à l’école maternelle, organiser des temps de

rencontres entre les enfants et les parents sont les objectifs essentiels.

Chorale, exposition des œuvres et jeux à La flotte

L’école maternelle de La Flotte, dirigée par Virginie Garandel, a

ainsi proposé aux parents plusieurs temps d’échanges forts. Une qua-rantaine de parents sont venus le 7 avril assister à une répétition de la chorale, qui rassemble les trois classes de petite, moyenne et grande section : ils furent à la fois impressionnés et émus de voir et d’écouter une soixantaine d’enfants de 3 à 6 ans, dirigés par leurs maî-tresses - Virginie, Catherine, Katia - reprendre en chœur pendant près de 30 minutes plusieurs chansonnettes sur le thème du « tour du monde ».

Le 6 avril, les œuvres des enfants ont été exposées : ainsi les petits ont travaillé sur le thème des couleurs, les moyens sur celui des indiens, les grands sur les arbres et les por-traits. Le totem réalisé avec la p l a s t i c i e n n e Cécilia Pointière en utilisant des matériaux de récupération et les tipis fabri-qués au Musée du nouveau monde , pa r les moyens, ou encore l’arbre f r o i s s é d e s grands, ont ren-contré un beau succès.

D’autres parents ont pu se libérer lors de cette semaine particulière pour participer à des jeux de société, à des exercices de maths ou pour conter des histoires aux plus petits.Une belle occasion pour les parents de mieux cerner la démarche péda-gogique de l’équipe enseignante, ainsi que les activités scolaires de leurs enfants. Et de saluer le travail remarquable que font les maîtresses pour accompagner les 3-6 ans sur le chemin des premiers apprentis-sages.

Nathalie Vauchez

Les apprentissages scolaires valorisés auprès des parentsS e m a i n e d e l a m a t e r n e l l e

La semaine de la maternelle a vocation à faire connaître le quotidien du vécu des élèves en maternelle et propose des moments de rencontre privilégiés avec les parents.

ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directr ice de la Publ icat ion : Nathal ie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valér ie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jean-Baptiste Le Proux, Jocelyne Chrétien, Valérie Lambert, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philbar / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarket ing . f r / Impr imeur : Impr imer ie Roche la ise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Les enfants de moyenne section ont travaillé sur le thème des indiens !

« L’arbre froissé » des enfants de grande section.

Tous les enfants de maternelle de La Flotte réunis avec les maîtresses à l’heure de la chorale.

Le totem réalisé avec une plasticienne.

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« Submersions marines, faire face à un défi majeur »t r i b u n e S d e l ’ i n n o v a t i o n

Pour la 10ème édition des Tribunes de l’Innovation de Charente-Maritime, six ans après la tempête Xynthia et en écho au Plan Digues du Département, des spécialistes des submersions marines étaient réunis, le 1er avril, à La Rochelle, sous la présidence de Lionel Quillet, vice-président du Département et président de la Mission Littoral.

Lionel Quillet a rappelé en in-troduction qu’ « en Charente-Maritime, depuis Xynthia, 150

millions de travaux d’argent public ont déjà été investis pour la protec-tion contre les submersions marines, ce qui place le département très en pointe sur le risque submersion... Ceci étant, en France, nous avons beaucoup de retard alors que les enjeux sont importants. Des choix stratégiques et techniques sont faits : sont-ils adaptés ? Il est temps de s’interroger sur ce qui se fait ailleurs. »

Quand l’Histoire éclaire le présent...

Frédéric Surville, dans son travail d’historien, a pu constituer un inventaire des quelques 50 submer-sions marines qu’a connues notre littoral, ce qui permet d’établir des comparaisons avec les épisodes récents. Outre les submersions liées aux tempêtes, il recense trois sub-mersions liées, vraisemblablement, à des phénomènes de type tsunami et une à un tremblement de terre à Noirmoutier. Il est difficile, toutefois, d’apprécier la réelle gravité de ces évènements, en raison des descrip-tions souvent imprécises et tout à fait relatives qui figurent dans les pièces de mémoire.

une aide à la décision

Didier Rihouey a expliqué que le risque peut être défini comme le résultat de la combinaison d’un ou plusieurs aléas et des enjeux. Or, les modèles atmosphériques actuels permettent de rejouer les tempêtes passées pour apprécier la saisonna-lité de tels évènements. Il a cité le travail réalisé à Valras-Plage, sur la côte languedocienne, où des caméras permettent de suivre le trait de côte, les surcotes de tempête, l’efficacité des ouvrages, de même que la fréquentation des

plages. Dans ce cas précis, le croise-ment aléas/enjeux montre que si l’on veut préserver l’activité touristique liée à la plage, il y a urgence à inter-venir avant 2024. Les préconisations sont de démolir l’épi actuel et de construire un nouveau brise-lames pour préserver une largeur de plage suffisante. Didier Rihouey a évoqué encore le cas de la station balnéaire d’Anglet, su r l a Côte Basque, située en zone fo r t e -ment exposée aux rouleaux o c é a n i q u e s . En croisant les aléas avec la fréquentation, on a pu établir une spatialisa-tion du front de mer qui doit permettre aux élus de prendre la décision de fermer ou de réouvrir les éta-blissements de la zone.

Quelles attitudes, ailleurs, face aux risques de submersion ?

Dr Jentsje Van Der Meer a indi-qué qu’aux Pays-Bas, on prévoit des protections pour des tempêtes de période de retour à 10000 ans. Il faut savoir que, depuis les inon-dations de 1953 (1800 victimes) et jusqu’en 1984, les Pays- Bas ont investi 1.5 milliard d’euros par an avec le Plan DELTA et, depuis 1984, pour assurer l’entretien des digues et leur surélévation, c’est 0.5 à 1 milliard qui est dépensé, chaque année. Il existe, dans ce pays, une Autorité de l’Eau qui fait les travaux ; l’Etat et le Gouvernement sont responsables de la protection des habitants, lesquels sont aussi

r e s p o n s a b l e s de leur propre sécurité...Aux USA, l’oura-gan Sandy qu’a subi New York, en 2012 était annoncé mais rien n’avait été fait pour se proté-ger. L’attitude est plutôt fataliste : r e c o n s t r u i r e après la tempête et pour résister à une tempête cen-tennale, pas plus. En France, on est face à l’impli-cation de l’Etat contre les sub-mersions et tout

un « mille-feuilles » de responsa-bilités, au niveau des collectivités locales. Dr Jentsje Van Der Meer a cité quelques solutions innovantes déployées contre les submersions : dans le cadre du Plan SIGMA (Pays-Bas) sur 67 km, des bâtiments rési-dentiels ont été construits sur la digue, ce qui permet de rentabiliser une partie du coût de celle-ci ou encore un parking couvert sous la

digue à Scheveningen (Pays-bas) ; des constructions résidentielles, aussi, sur la digue, en Belgique, renforcées par des protections amovibles de type barrières ; doubles protections avec une première digue plus basse ; installation de maisons flottantes (Pays-Bas), en zones rétrolittorales non exposées aux vagues,

La politique de la france face au risque de submersion

« En France, en 2011, on ne parlait que repli stratégique ; 5 ans plus tard, il n’y a plus un mot de cette stratégie. Le coût du repli straté-gique est plus élevé que la défense de l’existant et cette solution n’est pas du tout organisée d’un point

de vue juridique » a expliqué Lionel Quillet. Et de poursuivre, par allu-sion à la Loi Gemapi, en regret-tant qu’en France, face au risque, on soit dans la doctrine du « qui est responsable ? » plutôt que dans la recherche de solutions. Historiquement, les digues n’ont jamais appartenu à quiconque ; une loi de 1807 pose que la res-ponsabilité de la digue appartient à « celui qui en jouit. » Or, la Loi Gemapi ne fait qu’ajouter à la dif-ficulté en prévoyant le transfert des responsabilités aux collectivités locales, en matière de risques et de submersions, à compter de 2018. A l’heure actuelle, la Charente-Maritime est le seul département à être maître d’ouvrage en matière de submersion marine. Comment cela se passera-t-il, à partir de 2018, quand ce ne sera plus le cas ? « Il va falloir trouver d’autres solu-tions, un cadre de lois beaucoup plus avancé que la Loi Gemapi...» avertit Lionel Quillet, qui enchaîne, pessimiste, qu’il voit, en cela, peu de chances de réalisation et qu’il faudra, malheureusement, un autre évènement drama-tique pour faire évoluer. « Nous avons beaucoup de retard alors que les enjeux sont importants : les protections marines ne sont pas une préoccupation de l’Etat. Il y a 50 milliards de projets à faire. Personne ne veut prendre ses res-ponsabilités. Espérons qu’avec le temps, tous ensemble, on abou-tisse...»

Jocelyne Chrétien

10ème Tribunes de l’innovation - les experts : Didier Rihouey, Dr Jentsje Van Der Meer et Frédéric Surville entourant Lionel Quillet.

10ème Tribunes de l’innovation - l’auditoire composé de responsables de collectivités locales, d’universitaires chercheurs,

de professionnels : un public averti.

les intervenants- Didier Rihouey, expert en risques littoraux, Président fondateur de CASAGEC INGENIERIE, bureau d’études spécialisé en océanogra-phie et en génie côtier.

- Frédéric Surville, médecin à La Rochelle qui a découvert et publié le journal de Jacob Lambertz, un négociant rochelais vivant au 18ème siècle qui a tenu un relevé rigou-reux des évènements climatiques sur la période 1788-1801. Frédéric Surville est l’un des animateurs du groupe de travail pour la création, à La Rochelle, d’un Espace Climat, Océan, Littoral, en concertation avec les collectivités territoriales.

- Dr Jentsje Van Der Meer, Directeur d’une société de conseil, aux Pays Bas, Professeur sur les structures côtières et les ports à l’UNESCO- IHE* de Delft, expert de renommée mondiale dans l’évaluation, la conception et l’essai des brise-lames et des structures côtières, notamment. * L’UNESCO- IHE est le plus grand institut d’éducation scientifique relative à l’eau dans le monde.

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a c t u a l i t é

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Les Toitures de l’île de Ré

Samuel Rateau Tèl : 06 99 19 64 98 Tèl : 05 46 41 63 05

Des interventions claires et des questions précises

Une fiche info secours pour sauver des vies

r é u n i o n p u b l i q u e d e r i v e d o u x - p l a g e

a c t i o n S o c i a l e – r i v e d o u x - p l a g e

Répondant à l’invitation de l’équipe municipale, les Rivedousais venus en nombre vendredi 8 avril ont pu échanger autour des projets d’aménagement du village.

Engagés dans une politique de proximité avec les personnes âgées ou fragiles de la commune, les élus de Rivedoux-Plage et le CCAS ont mis en place une fiche « info secours ».

L’ordre du jour de ce rassemble-ment qui renoue avec le rythme de deux réunions publiques par

an, portait sur trois thèmes majeurs : la mise en œuvre de la « digue du bourg », la construction d’une rési-dence de tourisme et le respect de la faune et la flore locale.

Cinq mois de travaux début 2017 pour renforcer la digue le long de la rue du moulin

jusqu’à la rue des écoles La séance s’est ouverte avec une première intervention de Francis Gousseaud, directeur des services techniques de la Communauté de communes (CDC), qui a présenté le projet de renforcement de cette zone en lien avec la mise en œuvre du Programme d’Actions de Prévention contre les Inondations (PAPI). Fortement endommagée en 2010, les dégâts de la tempête de février 2010 ont été estimés sur cette par-celle de 215 mètres à 1 380 000 €. Si l’enveloppe globale des travaux engagés sur l’île pour éviter qu’un évé-nement de type Xynthia ne se repro-duise, s’élève à 45 millions d’euros, le budget des travaux nécessaires à la mise en conformité de ce secteur prio-ritaire sur le centre bourg de Rivedoux devrait avoisiner le million, selon que

le choix se portera sur du granit ou du calcaire. « Cailloux blancs ou cail-loux bleus » s’amusaient les anciens, le maire Patrice Raffarin rappelant qu’au delà de la question esthétique voulue par l’architecte des bâtiments de France, c’est de la protection de la population qu’il s’agit. Interrogé sur les risques encourus, notamment côté plage sud, ce dernier a assuré qu’ « aucun secteur ne serait oublié et que les urgences seraient traitées au fur et à mesure des autorisations de l’état ».

des résidences de tourisme à la place des terrains de tennisLe terrain de plus de 9000 m2 entre les rues du Défend et des Acacias devrait abriter en 2018 un ensemble de « 84 logements de caractère ». Marc Chaigne, adjoint à l’urbanisme a expliqué « ce choix communal d’un nouveau complexe touristique avec piscine, vise à conserver la capa-cité d’hébergement du village tout en diversifiant l’offre, grâce à une salle de séminaires à destination des professionnels et du tourisme d’affaire ». Pour 3 millions d’euros, ce concept « apparts-hôtel » qua-litatif devrait s’inscrire harmonieu-sement dans la zone pavillonnaire existante (maisons blanches, volets verts en bois) et offrira une capacité

d’accueil de 332 personnes, propre à dynamiser le commerce local et l’emploi » continue-t-il. Face à l’in-quiétude de certains administrés sur l’impact de ces aménagements sur la circulation et le stationnement en saison, l’élu a répondu qu’une « telle évolution était inhérente au développement économique de notre village ». Les travaux, gérés par Océanis Promotion, devraient se dérouler sur au moins dix-huit mois à partir d’octobre prochain.

Protection et mise en valeur de l’environnement : une volonté

politiqueDernier sujet présenté par Sylvie Dubois, directrice de l’environnement à la CdC : la biodiversité à Rivedoux-Plage. L’intervenante a montré qu’il n’y pas que l’Azuré du Serpolet (papil-lon visible uniquement sur la pelouse à origan du Défend de Rivedoux) qui mérite les honneurs et félicitations pour le patrimoine naturel de la pre-mière commune de l’île de Ré. Suite au programme d’inventaire de la bio-diversité lancé en 2014, Sylvie Dubois a mis l’accent sur la mosaïque des nombreux habitats naturels réper-toriés sur la commune : prés salés, estran sableux et vaseux, dunes lit-torales, intérieures, espaces boisés,

prairies, pelouses et par exemple les 49 espèces nicheuses d’oiseaux, les insectes, les reptiles… Le travail d’entretien de l’Organisme national des forêts (ONF) au nord de l’île, de restauration des zones humides dans le cadre du programme européen RAMSAR* ou encore la prévention des sept écogardes et encore les interven-tions en milieux scolaires ou lors des sorties nature de nombreuses asso-ciations sur l’île de Ré, apprennent autant aux populations locales que de passage la richesse et la fragilité de la biodiversité rétaise. La pointe de Sablanceaux comme celle de Chauveau par la zone naturelle du Défend sont les points clés et enjeux futurs de la biodiversité rivedousaise et c’est bien par la communication et l’information que les personnes qui fréquentent le territoire en pren-dront conscience. Il s’agit bien d’une volonté politique au travers de ces études et inventaires de mettre en lumière ces richesses du patrimoine naturel rétais, sans pour autant par-semer la nature de panneaux expli-catifs…

Marie-Victoire Vergnaud

*Convention qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

Patrice Raffarin, maire, Marie-Noelle Binet, adjointe aux affaires sociales, et le CCAS (centre com-

munal d’action social) ont pour objec-tif de maintenir le plus possible les « anciens » à leur domicile.S’inspirant - en l’adaptant quelque peu - d’un document existant dans la ville d’Izeure qui leur avait été montré par un vacancier il y a 2 ans, ils ont élaboré en concertation avec les diffé-rentes professions - médecins de ville et urgentistes, pompiers, gendarmes et policiers… - la trame de cette fiche info secours. Ce document confidentiel

est réservé aux secours, un autocollant étant placé sur la porte du réfrigérateur des patients afin d’indiquer la présence de la fiche à l’intérieur, qui guidera les praticiens et leur fera gagner des minutes décisives. Le réfrigérateur ayant été choisi car il s’agit d’un élé-ment présent a priori dans toutes les habitations.Le principe en est simple, la fiche regroupe les informations médicales essentielles telles que les antécédents médicaux, chirurgicaux ou de mala-die chronique, ou encore les traite-ments et ordonnances en cours afin

de permettre aux services d’urgence une orientation médicamenteuse efficiente et sans risque d’interaction ou de contre-indication. Un courrier contenant ces fiche et autocollant a déjà été envoyé au domicile de 150 Rivedousais âgés de plus de 80 ans ou identifiés comme fragiles, ainsi qu’à tous les médecins et infirmières du sud de l’île de Ré, à la pharma-cie de Rivedoux, aux pompiers de La Flotte, Sainte-Marie et Saint-Martin, au SDIS et aux gendarmes de Saint-Martin. Au-delà, un tel docu- ment peut intéresser tout le monde,

pour être r a n g é chez soi ou par exemple dans le boitier de la voiture (avec pose de l’autocollant sur la porte de celui-ci). Il suffit de venir le retirer à la mairie de Rivedoux. Une idée toute simple mais lumineuse, dont devraient rapi-dement s’inspirer les élus et CCAS des autres communes rétaises !

Nathalie Vauchez

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Vote des budgets : quand l’histoire se répète !c o n S e i l c o m m u n a u t a i r e

Le vote des budgets 2016 lors du Conseil communautaire du 6 avril a permis de souligner le dynamisme et la bonne santé financière de la Communauté de Communes, présidée par Lionel Quillet, même si Léon Gendre, Maire de La Flotte, a de nouveau marqué sa différence, tout comme les deux autres délégués de La Flotte.

Le budget annexe des ordures ménagères a été intégré dans le budget principal à compter du

1er janvier 2016 afin de rendre plus lisibles les inscriptions et de pouvoir comparer les résultats avec ceux de collectivités semblables (même niveau de population), par la suppression de la double inscription de la TEOM d’un montant de près de 6 millions d’€. Ce sont donc deux budgets qui ont été votés au lieu de trois les années pré-cédentes. Une approche analytique du budget des OM garantira tout à la fois transparence et suivi de la réalité de cet énorme poste budgétaire.Le budget principal s’élève à 59,2 millions d’€, dont 33,2 millions d’€ affectés au fonctionnement et 26 mil-lions d’€ aux investissements (avec les restes à réaliser), auquel il faut ajouter le budget annexe Ecotaxe qui représente 5,2 millions d’€, dont 4,4 millions d’€ en fonctionnement et 0,8 million d’€ en investissement. Soit un volume total des budgets de 64,4 millions d’€ (avec les restes à réaliser) digne d’une très grosse collectivité.

Pour la 8è année, le budget 2016 est voté sans augmentation

des taux d’imposition

Le produit attendu de la fiscalité directe locale et de la TEOM en 2016 est supérieur de 3,27 % à celui de 2015, avec des taux stables, grâce à des bases qui progressent. Marque d’une bonne gestion, ce budget est voté à nouveau sans augmentation d’impôts et permet de faire face tout à la fois à la forte baisse de la DGF (dotation globale de fonctionne-ment de l’Etat) et à l’augmentation des prélèvements de l’Etat, tout en maintenant un niveau d’investisse-ments élevé.En effet, depuis 2008 la CdC a investi en moyenne 6 millions d’€ par an, soit une réalisation de 47,6 millions d’€ de dépenses d’équipement. Les nouvelles dépenses d’investissement votées pour 2016 s’élèvent à 11,2

millions d’€. La défense des côtes représente 46 % du total, le social/culture/patrimoine 14 %, les loge-ments 11 %, les crèches 8 %, les déchets 7 %... La CdC a dégagé en 2015 un auto-financement de 1,896 million d’€, important puisqu’il représente 105 € par habitant (58 € en moyenne pour la Région Poitou-Charentes, 62 € pour la France). La capacité de désendettement de 6,62 années en 2015 est satisfaisante. La maîtrise des dépenses de fonctionnement a contribué à cet autofinancement, avec notamment des dépenses de personnel contenues à 16 % du total.

Les trois voix dissonantes de La flotte

Au moment du vote des budgets, trois voix dissonantes sur 26 délégués communautaires se sont exprimées. Isabelle Masion-Tivenin, absente ayant donné son pouvoir au Maire de La Flotte, Léon Gendre, considère que sa commune est insuffisamment soutenue par la CdC sur son projet de logements sociaux et sur son Jardin d’Eveil (ex classe Passerelle). Léon Gendre a souligné que « le budget qui nous est présenté est impressionnant et traduit la bonne santé financière de l’île de Ré… due à l’importance de la fiscalité locale… et particulière-ment celle issue des 13500 résidences secondaires et des activités… liées au tourisme… Les élus ont de quoi être rassurés quant à l’avenir de leur Communauté de Communes ».

La maladrerie, projet communal ou intercommunal ?

Il a toutefois fait savoir qu’il ne votait pas ce budget et s’abstenait tout comme son adjointe « pour une raison essentielle », son manque de volonté à ses yeux de la part de la CdC de faire avancer et de soutenir le projet de logements sociaux de la Maladrerie, comme elle l’a fait pour les logements de Saint-Martin, d’Ars,

de Loix et du Bois-Plage. Estimant qu’il fallait agir vite « le droit de préemption lié à la Zone d’Amé-nagement Différé s’éteignant le 6 juin 2016 » risquant de « réduire à néant » le projet, le Conseil municipal de La Flotte « a décidé de se substi-tuer à La CdC défaillante pour réaliser l’opération par tranches de 19 loge-ments » (la compétence logement de la CdC concerne les projets de 20 logements et plus). Opération coû-teuse de 3,5 millions d’€ que La Flotte a décidé d’assumer sur son budget.Le non soutien de la CdC au Jardin d’Eveil, qui permet de pré-scolariser les enfants dès l’âge de 2 ans a aussi été évoqué par le Maire de La Flotte, ainsi que « d’autres motifs de discri-mination… dont nous reparlerons en temps voulu ».Lionel Quillet a rappelé l’orientation politique forte prise par la CdC dès 2008 puis en 2009 et 2010 qui s’est traduite par le prise de compétence logement, le lancement des projets d’Ars (réalisé), Loix, Saint-Martin, Le Bois (en cours) et l’implication de la Collectivité sur les dossiers plus complexes de Saint-Clément, Les Portes, Rivedoux et Sainte-Marie. « Sans aucune réserve nous avons la même position pour La Maladrerie et sommes extrêmement volontaires, tout comme nous l’avons été pour les travaux de protection de La Flotte » a assuré le président de la CdC. « Toutefois le Maire de La Flotte est parfois impatient et il nous a signifié publiquement lors d’un précédent conseil qu’il n’attendrait pas la CdC. Celle-ci n’entend pas déroger au for-malisme d’usage dans ce type d’opé-ration… d’autant plus nécessaire que le SCOT a été annulé… Cependant, si le Maire de La Flotte veut bénéfi-cier de la qualité d’intervention de la CdC et de son financement, nous pouvons nous remettre autour de la table, mais aux conditions de la CdC. Quant à la classe Passerelle, la CAF a décidé depuis 2013 qu’elle ne soutiendrait plus de jardin d’éveil en

France, je veux bien aller plaider la cause de celui de La Flotte mais sans grand espoir… ».

« Sur le tourisme, on arrive ! »

Le délégué d’opposition de La Flotte, Jean-Paul Héraudeau a de son côté voté contre le budget car il estime que « la mutualisation tarde à se mettre en place » et que « le budget n’est pas suffisamment volontariste en matière de tourisme », évoquant notamment « le projet de golf » ou encore de « Palais des Congrès ». Il a aussi confié « j’en veux un peu à la CdC, on doit montrer que l’on soutient les gens de l’île de Ré, pour maintenir la vie permanente, or la CdC a choisi un autre prestataire » (NDLR : La Coved a remporté en 2015 le marché de gestion des OM jusqu’ici détenu par l’Entreprise Chevalier).Lionel Quillet a rétorqué : « la mutua-lisation avance à marche forcée, la compétence tourisme n’a été prise qu’au 1er janvier 2016 et il a fallu intégrer 35 personnes, 10 bureaux d’accueil, les fonctions supports (RH, juridique, finances), mettre en place la collecte de la taxe de séjour… sans oublier le PLUI avec les premières réunions prévues au printemps ». Concernant les projets touristiques « On arrive ! » a lancé le président avec humour. « Quant à « la petite réflexion » sur les OM il s’agit d’un marché à 21 millions d’€ et choisir un prestataire sur un critère géogra-phique relève du pénal… Notre mar-ché est parfaitement cadré et licite. Si l’Entreprise locale avait été la « mieux disante » elle aurait été retenue ».Un autre débat un peu « surréa-liste » a concerné le « durcissement des positions environnementa-listes prises par le Département » selon Léon Gendre, ce à quoi Lionel Quillet a répondu « prendre acte que pour Léon Gendre il y a trop de protection environnementale… c’est l’Histoire ! »

Nathalie Vauchez

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p e t i t e e n f a n c e

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Un concept innovant repris avec beaucoup de soin

La conteuse Cécile Bergame, invite les adultes à retrouver l’enfant qui est en soi

a c t i v i t é S l u d i q u e S e n n a t u r e

F e S t i v a l l e S p ’ t i t S S e r é v e i l l e n t !

Caroline Cartalas est d’origine allemande. Elle a reçu une formation d’éducatrice à Friburg. Les hasards de la vie ont voulu qu’elle rencontre, un jour, un Rétais, qu’elle l’épouse et le suive sur son île en 2006…

« Une souris verte », « une poule sur un mur qui picotait du pain dur, picoti, picota... ». Au lecteur de compléter ! Car qui ne se souvient, des années après, de ces comptines traditionnelles de l’enfance ?

La validation de ses diplômes a pris un certain temps. Elle tra-vaille au « Jardin d’éveil » de La

Flotte depuis trois ans.Le principe s’adresse à un public très jeune (2-3 ans), il est de rappro-cher l’enfant avec la nature. Outre-Rhin, il existe plus d’une cen-taine de structures placées au cœur de la forêt. Observation, découverte, compréhension, respect de l’envi-ronnement : tels sont les objectifs que se fixe Caroline en invitant les tout-petits le mercredi et le dimanche à partir de 10 heures sur la plage des Gouillauds. L’initiative est réalisée en partenariat avec le Foyer du Bois-Plage. L’éducatrice insiste sur l’importance des sorties propo-sées qu’elle a l’intention d’organiser sur toute l’année, hors période de vacances scolaires. « Aujourd’hui, les enfants ont du mal à décoller de leur écran », nous confie-t-elle, « dès leur plus jeune âge il faut les faire sortir sans même tenir compte des

caprices de la météo. Il n’y a pas de mauvais temps, il n’y a que de mauvais habits ! » Un autre aspect du concept : les sorties se feront toujours au même endroit afin que les enfants prennent leurs repères. Lors des deux premières journées, 14 tout-petits (non encore scolari-sés pour la plupart d’entre eux) ont répondu à l’invitation de Caroline Cartalas. C’est très encourageant et cette dernière est persuadée que l’idée fera son chemin pour la plus grande satisfaction d’Annick

Delalleau, nous précisant qu’il s’agit de la 18ème activité proposée par le Foyer du Bois-Plage dont elle est la présidente.

un endroit idéal

L’emplacement, au lieu-dit « Les Gouillauds », offre plusieurs pistes d’études et d’observations : les bois, la dune, l’estran… La responsable a déjà prévu des séances de travail sur l’art : compositions avec des feuilles, des branches, des coquil-lages. « Il faut utiliser tout ce que la nature nous offre et on n’a pas besoin de grand-chose pour s’amu-ser », affirme Caroline. Un travail sur la motricité sera mis en place. Mercredi 6 avril, le jeune public a marché dans les bois, couru, sauté, enjambé des troncs d’arbres cou-chés. Les petits gamins ont même fait la connaissance de Valutin, un lutin (fabriqué en bois par Caroline) qui a raconté ses malheurs. Sa mai-son a été détruite lors de la dernière

tempête. Il a demandé aux enfants de bien vouloir la lui reconstruire, ce qu’ils ont fait aussitôt en rassem-blant de la mousse, des branches, des pommes de pins, des fougères sèches… Pour les remercier, Valutin

leur a chanté une chanson qu’ils ont reprise en chœur en faisant une ronde autour de la nouvelle demeure du lutin…

Jacques Buisson

Cécile Bergame, conteuse lyon-naise, mais dont

le père était originaire de Marie-Galante, dans les Antilles fran-çaises, animait le spec-tacle « Sur le dos d’une souris » dans le cadre du festival « les P’tits se réveillent » de l’île de Ré. A Rivedoux, La Couarde, Sainte-Marie et Ars, son spectacle venait sollici-ter l’attention des tout-petits. Une passion pour celle qui s’y consacre depuis 1993, au terme d’un chemi-nement personnel qu’elle a évoqué

en détail à la biblio-thèque de Rivedoux mardi 5 avril, devant une audience très féminine. Son axe : « aller à la ren-contre des autres, au travers des récits que sont les contes traditionnels ». Ce qui la fascine chez les tout-petits, ce sont justement « la

capacité d’écoute, d’attention, la curiosité extraordinaire » qu’ils ont. L’enfant se laisse captiver, passion-ner : il fait confiance. Ce qui devient si difficile à l’adulte marqué par

les coups de la vie lui est encore possible.L’enjeu de cette passion de Cécile Bergame devrait donc être commun à tous : en elle, elle a pu « raccom-moder quelque chose qui avait été une rupture » : ce rapport à la « petite enfance en soi ». Dans une société qui prône la dureté, la compétitivité, y compris entre individus, jusqu’à annihiler l’huma-nité parfois, n’est-il pas urgent de retrouver l’enfant qui est en soi, et qui a reçu avec joie, spontanéité, innocence, « la musicalité, la ges-tuelle, la rythmique de ces comp-tines, jeux de doigts », qui non seulement ouvraient l’enfant au

sens des mots, mais aussi au « plai-sir des mots », de l’expression, de l’univers artistique, donc de la sen-sibilité ! Car le temps du conte est aussi celui où l’enfant a « le droit de rire, de pleurer », d’être lui-même donc ! Où il n’y a pas de « chut ! » parental intempestif. Cela permet à l’enfant d’apprendre à « être libre », « d’être » tout simplement, conclut Cécile Bergame. Être, non pas aux dépens des autres, mais juste soi ! Un appel à la liberté, à la vérité de l’être ! Un long chemin pour les adultes qui l’ont oublié ! « Ainsi font, font, font les petites marion-nettes ! Ainsi font, font, font… »

Jean-Baptiste Le Proux

La maison de Valutin est construite…

Cécile Bergame conteuse pour les enfants… et les grands qui le

veulent bien.

On fait la ronde en chantant…

Mettre en mots les émotions des petitsSamedi 9 avril, une cinquantaine d’enfants de 2 à 5 ans et d’adultes ont pu assister à la projection « Coucou nous voilà ! », proposée par la CdC dans le cadre du festival.

Les 8 petites histoires de ce film réalisé par Jessica Laurén, qui met en scène des personnages

conçus par l’illustratrice Stina Wirsén, avec pour narrateur Hippolyte Girardot, abordent chacune un thème différent en lien avec la vie réelle : faire du bricolage, se mettre en colère, se perdre au supermar-ché, faire des gâteaux chez sa mamie…et amènent à réfléchir ou prendre de la distance face à des émotions ou attitudes quotidiennes. Danielle Persico, médecin-pédiatre à Valence résume bien tout l’intérêt

de cette projection, rafraîchissante par rapport aux habituelles diffu-sions télévisuelles : « Ce film par la douceur de ses dessins et la voix chaleureuse du conteur, aborde des sujets variés sur le quotidien des enfants, de la famille… Il est une aide à la mise en mot des émo-tions, expression indispensable à la construction d’une base affec-tive solide. Et pour reprendre les mots de Françoise Dolto, il aide à « dire aux enfants les vérités qui les concernent ». L’utilisation de jeunes animaux comme acteurs

des histoires installe la distance nécessaire à l’enfant pour se pro-jeter en toute confiance dans les situations, s’identifier aux person-nages, s’approprier et reconnaître leurs émotions...Le film soulève des interroga-tions éducatives pertinentes et a c c o m p a g n e parents et édu-cateurs pour la cons t ruc t ion d’une sécurité

affective, nécessaire à l’épanouis-sement de l’enfant ».Les petits Rétais ont semblé réel-lement captivés tout au long de la projection.

NV

Les personnages principauxNounourse, Le chat, Lapinou, Oiseau, Cochonou.

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s av e u r s à l a h u n e

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Des Régalades pour tous les goûts !p r o m o t i o n d e S p r o d u i t S d u t e r r o i r

En 2016, l’office de tourisme intercommunal «  Destination Ile de Ré  » met à l’honneur les produits du terroir rétais, sous l’appellation « Saveurs en Ré », avec notamment Les Régalades le 14 mai et l’édition d’un magazine dédié.

Cette appellation est destinée d’une part à couvrir diverses manifestations organisées sur

l’Ile de Ré, abritant les producteurs rétais, et d’autre part, à fédérer

ceux-ci sur d’autres évènements exté-rieurs. Sont regroupés sous cette « marque » les produits du terroir, authentifiés par leur lieu de production sur l’Ile de Ré, un ancrage historique, des traditions et des savoir-faire partagés, une dimension éco-nomique, comme la pomme de terre, les produits de la vigne, les huîtres, le sel. D’autres productions naissantes sont asso-ciées : les crevettes, les oursins, l’algue, la salicorne et le safran. « Préserver, dévelop-per, faire connaître ces productions et leurs producteurs sont aujourd’hui des objectifs essentiels pour valoriser le patri-

moine et l’économie locale, mais surtout pour garantir la survie de couleurs, de saveurs et de savoir-faire authentiquement rétais » aux yeux des élus.

Les régalades, organisées le 14 mai 2016, seront la première manifestation

« Saveurs en ré »

Depuis 10 ans, les Régalades pré-cédemment organisées sous l’égide d’Uniré, puis de la CdC, s’arti-culent autour des traditionnelles balades à vélo à travers les lieux de production.

En 2016, la manifestation s’élargit et prévoit, de 10h à 16h, diverses animations sur le site de la coopéra-tive des Vignerons de l’Ile de Ré. Ces animations, destinées aux enfants et aux parents, sont tournées vers le « slow tourisme », la pédagogie, la découverte des produits, la visite de la distillerie… Ainsi, seront organi-sés des ateliers ludiques pour enfants, des démonstrations et dégustations culinaires, une visite théâtralisée de la distillerie et un marché des producteurs « Saveurs en Ré ».

Cet évènement sera l’occasion de la sortie du magazine « Saveurs en Ré » 2016 qui suivra les producteurs sur les diverses manifestations et sera diffusé sur des lieux de visite entre La Rochelle et l’Ile de Ré.

Il a pour objectif de mettre en

avant les quatre produits du terroir authentifiés : la pomme de terre, les produits de la vigne, les huîtres, le sel. Dans ce magazine, une visibilité sera offerte à ces produits et aux métiers correspondants. En nou-veauté 2016, les produits associés, les crevettes, les oursins, les algues, la salicorne et le safran bénéficie-ront également d’une visibilité.

Au mois de novembre 2016, « Destination Ile de Ré » proposera aux producteurs « Saveurs en Ré » une participation à deux manifes-tations : Le Salon de la gastrono-mie de La Rochelle, du 11 au 13 novembre et le festival de la gastro-nomie et de l’art de vivre Bordeaux SO Good, du 18 au 20 novembre.

SAMEDI 14 MAIde 10H à 16H

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Pour tous renseignements : Office de Tourisme « Destination Ile de Ré » 05 46 09 00 55 – [email protected] – www.iledere.com

De 10hà 16h

BALADE À VÉLO OU EN MINI-BUS*À la découverte des producteurs locaux

DÉJEUNER CHAMPÊTRE*Autour des produits du terroir

MARCHÉ DES PRODUITS «SAVEURS EN RÉ»ANIMATIONS AUTOUR DU GOÛT

Découverte du savoir-faire local, ateliers ludiques pour enfants,démonstrations et dégustations culinaires, visites théâtralisées

de la distillerie, animation musicale...

13h10h& 15h

R D V À L A COO P É R A T I V E D E S V IGNE R O N S , A U B O I S -PLAGE E N R É

RÉGALADES - 11ème ÉDITION

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*

Le chef Benjamin Léonard a repris les rênes de notre cuisine, amenant avec lui les richesses d’un parcours vécu dans des restaurants étoilés de France mais aussi du Japon et du Canada. Son crédo : « la maîtrise de la simplicité ». Une promesse de sérénité gustative. La carte fait la part belle aux délices de l’océan. Bar, lotte, maigre, huîtres de l’Ile de Ré, langoustine, poireau, filet de bœuf ou foie gras sont magnifiés de parfums inattendus, pointe de citron vert, pincée de gingembre ou soupçon de balsamique blanc.Si le restaurant a fait sa réputation, c’est l’atmosphère qui a créé son âme. Tout l’esprit de La Baleine est là, dans cette carte de tapas totalement originale qui vous sera proposée au bar et au patio. Pour un simple apéritif ou en attendant de passer à table…

4 quai Launay Razilly17410 Saint-Martin de Ré 05 46 09 03 30

RE

STAUR

ANT & BAR

S A I N T - M A R T I N -D E

- RE

La BaLeine voit La vie en BLeu

Pavé de cabillaud cuit sur peau, écrasé de pomme de terre à l’huile d’olive et condiments.

L’équipe.

SaiSon 2016

Consultez tout le programme des Régalades 2016 sur www.realahune.frPour vos réservations : Office de tourisme « Destination Ile de Ré » 05.46.09.00.55 – [email protected] – www.iledere.comAttention, les réservations ne pourront être enregistrées que dans quelques jours.

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Cette boutique spacieuse, vous proposera à partir du 1er juin l’ensemble de ses bières artisanales brassées sur l’île depuis 1996, les spiritueux de la Distillerie du Pertuis, mais aussi une sélection de produits régionaux. « Blanche ou blonde, la bière de Ré ressemble à son île. Authentique et 100% natu-relle, elle ne demande qu’à être découverte pour être appréciée. Ces bières artisanales possèdent le charme de l’océan, la finesse, la légèreté, une mousse douce, qui vous apporteront une vague de fraîcheur et un plaisir intense. Connue et reconnue par les amateurs de bières pour la fameuse Blanche de Ré, la brasserie a élargi sa gamme de bières traditionnelles (Blonde, Ambré,…) par de nouvelles bières aux arômes originaux et séduisants comme L’Agrume ou l’Extra au Cognac bio.L’Agrume, bière aromatisée au pamplemousse rose, vous séduira par sa fraicheur et son fruité. La bière Extra, dont les malts et le Cognac sont 100% issus de l’agriculture biologique, vous étonnera par sa douceur ambrée aux arômes de viennoiseries, soutenue par la puissance du Cognac XO.Vous y découvrirez également les spiritueux de la Distillerie du Pertuis qui élabore deux Pastis, l’un traditionnel et l’autre bleu aux arômes mentholés, ainsi qu’une Vodka « Pure Grain » et un Whisky affiné en fûts de Vieux Pineau.Venez découvrir cette nouvelle adresse à Saint Marie de Ré pour satisfaire votre soif de curiosités.

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[email protected] saison : ouvert du lundi au vendredi de 10h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h.

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Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h30 - Samedi

de 9h30 à 12h30

du 1er oct. au 30 mars

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Sablé SaléQuart d’heure

CharentaisPain d’épicesCake au citron

ou caramelLa Brioche

Aldo François ou la passion de l’apiculturel ’ a b e i l l e d e r é

Aldo François a installé sa miellerie au cœur du village artisanal de Loix depuis plus de quatre ans.

Il a été formé par ses parents, eux-mêmes apiculteurs à Vervant près de Saint-Jean d’Angély, il est pas-

sionné par son métier. Il ne cesse d’innover. Il dispose, actuellement, de 400 ruches (dont 150 sur l’île et 250 sur le continent) et a la ferme

intention d’augmenter son « chep-tel » et d’atteindre les 1000 unités. Pour cela, il a besoin d’un maté-riel toujours plus efficace, toujours plus performant. Il vient de lancer un appel à souscription pour se doter d’un extracteur automatique. Amoureux de la nature, il n’utilise

que des méthodes n’ayant aucune influence sur l’environnement (par exemple, la fumée naturelle de la pomme de pin et du foin pour éloi-gner les abeilles lors de la récolte). Créatif, il cherche à innover pour développer ses activités et ses produits.

une gamme très variée, des activités originales

offertes au public

Aldo est entouré d’une équipe dynamique et très motivée. Coraline, responsable à la vente vient de recevoir le renfort de Laëtitia et de Catherina. Olivier, jeune apiculteur, seconde le chef d’entreprise.« Abeille de Ré » propose une grande qualité à travers une gamme de six miels : miel de Ré, miel de tournesol, miel de forêt, miel toutes fleurs, miel de prin-temps (colza), miel d’acacia. Les autres produits de la ruche sont les miel probolis, miel gelée royale, pollen… Une foule de produits dérivés est aussi commercialisée, notamment : bonbons, nougat, sablés, pain d’épice, mais aussi cidre, hydromel, bougies en cire d’abeille. Un savon au miel a été conçu en partenariat avec les

voisins de « Loix & Savons ». Pour finir, une confiture au miel, élabo-rée avec la complicité de Françoise Héraudeau de la « Confiture du clocher » à Ars, sera bientôt sur le marché.Des animations sont organisées tout au long de l’année. Chaque événement (vacances scolaires, Halloween, Noël, Pâques…) est un prétexte pour proposer aux enfants la découverte, de manière ludique, du monde minuscule et magique des abeilles. Du 11 au 15 avril, trois animations ont eu lieu : atelier « pâtisserie », atelier « crée ton pot » pour les 5-12 ans et un atelier « découverte » pour les 4-10 ans, en compagnie de leurs parents. Des visites guidées sont régulièrement organisées pour expliquer comment s’occuper d’une ruche, comment on extrait le miel. Chaque visite se conclut par une dégustation.

un petit coup de pouce pour financer

le nouvel extracteur

Afin d’augmenter sa production, ainsi que sa distribution (hors département), Aldo a la ferme intention de se doter d’un matériel performant d’un nouveau type :

un extracteur automatique (alors qu’il ne disposait jusqu’à présent que d’un modèle manuel). Cet instrument sera mis à la disposi-tion d’autres apiculteurs de l’île de Ré. Pour réaliser ce projet ambi-tieux, le responsable d’ « Abeille de Ré » lance le défi de le finan-cer de manière participative. Il compte récolter 3250 euros via le site : ulule.com. En contrepartie, les contributeurs auront droit à des démonstrations du fonction-nement du nouvel appareil. Ils recevront, selon le degré de leur participation financière, jusqu’à 48 pots de miel. La date limite de la souscription est fixée au 28 mai.

Jacques Buisson

Aldo ou la passion de l’apiculture.

L’extracteur.

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de l’île de Ré

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Page 9: Ré à la Hune n° 134

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La Ferme des Producteurs Ré Unis s’ancre sur l’île de Rém a g a S i n d e p r o d u i t S F e r m i e r S

Ce magasin de producteurs rétais et régionaux a fêté sa première année d’existence, lors d’une rencontre entre tous les producteurs, samedi 9 avril au Bois-Plage.

A l’origine de cette initiative, Roland, Mathilde et Sébastien Fumeron. Ce dernier, éleveur

et producteur de canards gras et poulets de plein air à Péré (près de Surgères) avait déjà participé à la création de deux magasins de pro-duits fermiers : « Paniers de nos campagnes » il y a sept ans dans les locaux de la Chambre d’Agriculture à La Rochelle et « La Ferme d’Aunis » il y a cinq ans à Surgères.

matières premières locales, producteurs et circuit court

Présentés sur 140 m2, cette épice-rie fermière regroupe des produc-tions fermières d’origine végétale, marine et animale. Bénédicte Viollet accueille toute l’année les clients avec la présence en permanence sur place de l’un des producteurs fermiers, qui se relaient. En pleine saison un saisonnier viendra ren-forcer l’équipe. Depuis l’ouverture en avril 2015, six nouveaux producteurs ont inté-gré le groupe des 22 producteurs de départ : Didier Dorin et Elodie Nardèse (pastis de Ré), Sébastien Bessonet (miel), Gilles Perrin (herbes aromatiques), Annie Millot (gelée royale), Laurent Octeau (bœuf) et Evelyne Ménagé (safran).L’idée est évidemment de privilégier

un circuit court puisque les 28 pro-ducteurs sélectionnés sont soit rétais (50 %), soit installés dans un rayon de 100 km du magasin ; seuls les producteurs peuvent y vendre.

une clientèle fidèle

Ainsi sur un même lieu les Rétais et vacanciers peuvent constituer leur panier fermier complet : Fruits, légumes, herbes aromatiques et fleurs, canards, poulets et oeufs,

boeuf, veau, fromages et produits laitiers, charcuterie, noix, noisettes, gâteaux, farines ou encore pâtes artisanales sans oublier les bières ou le jus de pommes… ce joli magasin regorge de saveurs de notre terroir. Depuis un an la Ferme des Pro-ducteurs Ré Unis s’est créée une clientèle fidèle et en croissance régulière, en plus des vacanciers en saison, et travaille continuellement à l’amélioration de la gestion des

approvisionnements, en fonction des ventes des produits, ainsi qu’à l’optimisation des pics de fréquen-tation, avec une amplitude d’ouver-ture élargie. Toutefois de par son concept, le magasin ne pourra jamais être ouvert 7 jours sur 7, les agriculteurs devant se consacrer aussi à leur exploitation : ils pro-duisent en début de semaine pour ensuite partager leur passion du ter-roir avec les clients et les conseiller.En plus de ces conseils person-nalisés, des fiches explicatives du mode et de l’origine de production devraient être prochainement instal-lées à côté des portraits des exploi-tants, qui surplombent les rayons.

Nathalie Vauchez

Bénédicte Viollet accueille toute l’année les clients à « la Ferme des producteurs Ré Unis ».

Saucissons - Tapenades - Olives condiments et vins régionaux

Au Bon Saucisson

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les bières de la rocheloise

Blonde, Printemps, Grande Cuvée

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Présents

tous les jours

sur les marchés

d’Ars en Ré,

Le Bois-Plage,

La Flotte &

Les Portes

la Ferme des Producteurs ré Unis – Chemin des Guignardes 17580 Le Bois Plage en Ré

Facebook : lafermedesproducteursréunis

Le magasin est situé entre le centre-bourg du Bois-Plage et la Coopérative Uniré. En venant du rond-point du Gros Jonc, prendre le 1ère rue à gauche après la Coopérative Uniré (locaux de l’ancienne blanchisserie).

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i l s b o u g e n t !

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Le Bistrot Marin à la fête pour ses 15 ansa n n i v e r S a i r e

Dimanche 3 avril, toute l’équipe du Bistrot a convié ses clients et amis à célébrer en musique l’anniversaire des 15 ans de cette institution de l’ilot du port de Saint-Martin.

A ccueillis à l’heure de l’apéro sur les rythmes musicaux du groupe Nimb, dont la chanteuse n’est

autre que la fille de Jean-Claude Arnaud, les 250 convives de tous horizons mais obligatoirement vêtus d’une marinière - on est marin ou on ne l’est pas ! - ont ensuite pu déguster nombre de

spécialités concoctées par le Chef, avant de danser jusqu’à 2 heures du matin. Tous les ingrédients étaient comme d’ha-bitude réunis pour une soirée réussie.

retour en arrière

Avec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a transformé il y a de cela 15 ans une maison, idéalement située sur l’îlot de Saint-Martin, en un « Bistrot » devenu un vrai lieu de vie et d’échanges de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. Pascal s’est chargé de donner une âme au lieu, via une décoration très person-nalisée, composée de tas d’objets hérités de ses aïeux islandais et l’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.

une cuisine 100 % « faite maison »Le Chef, Yann Crépin, qui officie

depuis 11 ans aux four-neaux, ne cuisine que des produits frais, sans sauce, tout est « fait maison ». A la carte ou au menu, des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tar-tare, mais aussi ses pois-sons fumés localement. Les assiettes d’huîtres, de charcuterie ou de fro-mages sont très prisées pour déjeuner ou dîner « sur le pouce ». Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner, tout comme sa tarte citron ou son baba au rhum maison !La terrasse extérieure chauffée, désor-mais protégée par un store, est baignée de soleil du matin jusqu’en fin d’après-midi à la belle saison ; elle offre une

vue imprenable sur le bassin à flot du port de Saint-Martin, le plus beau de l’île de Ré !Une fréquentation sou-tenue hiver comme été, tant par les Rétais que par des vacanciers de toutes nationalités, une ambiance unique dans un cadre authen-tique et original, Le Bistrot du Marin est un vrai point d’an-crage… des marins

d’un jour ou de toujours. Nathalie Vauchez

A l’heure de l’apéro, le groupe Nimb a accueilli les convives.

A minuit, le gâteau des 15 ans !

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot »

devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin !

A

Le bistrot du marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

le Bistrot Marin 10 quai Nicolas Baudin 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 68 74 66Le Bistrot du Marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

Comme au Marché : des chapeaux sans prise de tête !c o m m e r c e

Autrefois indicateurs du statut social, les chapeaux de Sylvie Vonié remettent l’élégance au

goût du jour.Accessoire de mode sans lequel il était inconvenant de se montrer au siècle dernier, le chapeau est resté l’élément indispensable de la toilette. Modernes, classiques ou rétro ils font un retour en force depuis quelques années et s’annoncent comme la touche chic de la saison. Dans la boutique de Sylvie Vonié on les trouve tous, pourvu qu’ils soient de qualité ! Stetson, Akubra (le

légendaire chapeau des gardiens de bétail australien), casquettes irlandaises ou feutres élégants, il y a même des Panama Montecristi (le tissage de ce modèle peut prendre jusqu’à six mois) ! Dans une gamme de prix nettement plus raisonnable, la marque canadienne Tilley garantit ses chapeaux à vie contre l’usure. Les capelines s’arrachaient l’année dernière, cet été, la tendance est au raphia crochet qu’on roule sous son bras ou qu’on plie dans la poche. C’est aussi le grand retour de la casquette gavroche pour les hommes et du bob, le classique des bords de mer. À deux pas de la place de l’église, Marina, sou-riante et toujours chapeautée saura vous conseiller mais surtout vous écou-ter. Car « l’achat d’un chapeau, c’est toujours le début d’une histoire, d’un échange yeux dans les yeux » confie Sylvie Vonié qui, forte de son succès sur le marché d’Ars où Bastien distribuera cet été sa bonne humeur, vient d’inau-gurer une nouvelle enseigne.

un nouveau magasin rue de Sully« Une équipe avant tout ! » C’est ainsi que Sylvie définit son aventure qui l’a conduite à chapeauter l’île à sa

manière ! Quelques mètres plus bas, on passe de Comme au Marché à La Chapellerie de Sully & accessoires Comme au Marché. Ici, Cédric propose une sélec-tion plus masculine (quoiqu‘on y trouve quelques pochettes en cuir irisées, juste de la bonne taille pour transporter le minimum féminin, si toutefois les deux mots sont susceptibles de s’accorder)

avec en plus, des chèches Delahaye (écharpes chics à l’image de la célèbre marque de voiture), des lunettes de soleil en bambou du label Écologico ou encore les indispensables et confortables tennis Bernie Mev à mémoire de forme. Que vous optiez pour l’une ou l’autre des boutiques ou que vous préfériez flâner au marché, vous bénéficierez d’un conseil sur mesure pour affronter durablement et élégamment les varia-tions de météo qui font le charme de notre île. Les peaux fragiles apprécieront un tout nouveau modèle de la marque Soway, certifiée par les dermatologues et garantie protection solaire maximum. Chapeau bas Sylvie !

Marie-Victoire Vergnaud

Le plus difficile sera de choisir.

La nouvelle boutique rue de Sully.

Comme au Marché :5 rue de Kemmerer, St Martin de Réla Chapellerie de Sully & accessoires Comme au Marché :A l’angle de la rue de Sully (4 rue de Cîteaux)

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ç a b o u g e à … l o i x

11

Les greeters loidais soufflent leurs 2 bougies

Des pierres, du bruit, du béton et beaucoup de transformations à Loix

v i S i t e S d e l o i x

t r a v a u x à l o i x

Des bénévoles, passionnés par leur village, vous invitent à le découvrir. Une idée née à New-York en 1992.

Les poids lourds ne vont pas tarder à quitter Loix et ainsi permettre au village de retrouver sa tranquillité, mais leur présence (malgré les quelques désagréments engendrés) aura apporté un « air de renouveau » important pour l’ensemble des Loidais.

Un groupe d’ha-b i tants de l a g r a n d e c i t é

américaine a décidé de fa i re v i s i ter la ville et ses nombreux aspects, bénévolement. Ils ont pris le nom de « greeters » (de l’an-glais : to greet, qui signifie : accueillir). Ils n’ont pas tardé à faire des émules et à orga-niser un réseau qui a rapidement franchi les frontières des USA pour se « répandre » sur l’en-semble des continents.En avril 2014, cinq Loidais déci-daient de se lancer dans l’initia-tive : « greeter ». C’est le seul groupe fonctionnant en Charente-Maritime, il dépend du réseau national « France greeters », lui-même affilié au réseau mondial « Global greeter ».

des valeurs et des principes scrupuleusement respectées

Les greeters ne sont pas des guides et n’ont nullement l’intention de concurrencer, sous quelque forme que ce soit, les guides profession-nels. Ce sont des gens passionnés par leur lieu de vie qu’ils invitent à visiter selon certains thèmes choisis.

Deux principes fondamen-taux : le bénévolat et la gratuité. Les visites sont généralement organisées par petits groupes (6 au maximum), en privilégiant l’enrichissement mutuel et les échanges culturels. Ils sont à l’écoute des gens et très attentifs aux ques-tions posées qui peuvent leur ouvrir des fenêtres sur d’autres sujets et d’autres visions du paysage.

dans la presqu’île de Loix, des balades de styles différents

Sur les deux années écoulées, 130 visiteurs se sont inscrits sur le site : « loix.greeters.online » et ont arpenté les rues et les endroits pittoresques du village. Les thèmes des visites sont variés et traités en fonction de la sensibilité, de l’intérêt de chacun des cinq greeters.

Chantal (la responsable du groupe) nous propose de découvrir : « Loix d’hier et d’aujourd’hui, de l’église au port », en nous révélant l’his-toire du nom des rues. Jean-Noël nous parle de la vie du village « de la ruralité au tourisme ». Georges s’intéresse à l’estran : « l’île de Loix et la mer ». Jean-Pierre effectue un « grand tour entre digues et marais ». Enfin, Jacques insiste sur la présence protestante et, plus tard, sur celle de la franc-maçonnerie et livre des données chiffrées sur la population depuis 1851 en décri-vant les pourtours de la commune à cette époque. Il invite, également, le public à découvrir, dans les marais, l’intérieur d’une tonne (hutte de chasse traditionnelle).

Jusqu’à présent, chaque sortie a été un moment intense de partage et d’échange pour le plus grand plai-sir du groupe qui ne demande qu’à s’agrandir…

Jacques Buisson

Tout d’abord, la création de 21 logements

sociaux, rue de la Colonie. Ils seront pré-livrés fin juin (le gros œuvre sera ter-miné). La finition est prévue pour la fin du mois de septembre.Au niveau de la voirie, quatre rues - qui des-sinent, globalement, le périmètre du nouveau lotissement - seront également refaites pour fin septembre (rue de l’Oiselière, des Cravants, de la Colonie et de la Fantaisie).

Un autre chantier vient d’être réa-lisé : le parking pour les bus est maintenant fonctionnel à l’empla-cement du château d’eau. Trois cou-loirs qui seront empruntés par le bus scolaire, la navette et le service de

transport public. Ils ont été créés dans un but de sécurisation pour les jeunes élèves. La construction d’un abri est prévue.

Enfin, le gros chantier de la digue qui a débuté en janvier dernier, durera jusqu’à la fin de l’année 2017. 40 000 tonnes de grosses pierres seront nécessaires pour son édifi-cation. Les travaux seront interrom-pus durant la période de nichage

de la faune sauvage avicole (avril-mai-juin), Ils reprendront £en septembre et les Loidais seront ainsi protégés par un rempart d’1 km de longueur…

Jacques Buisson

Chantal est prête pour la visite.

Les 21 logements sociaux seront pré-livrés fin juin.

Le parking pour les bus au château d’eau.

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p a t r i m o i n e

Le travail de reconstruction va commencer avec les grandes marées d’avril

e c l u S e m o u F e t t e

Gravement endommagée, l’écluse Moufette, à Saint-Clément des Baleines a besoin de bras…

Construite au 18ème siècle, la Moufette, pour

la « malfaite », dit-on, faisait partie des quelques 140 écluses à poissons construites sur la côte de l’île de Ré, depuis le Moyen-Age. Dans les années 40, cinq écluses sub-sistaient encore à la Pointe des Baleines, de part et d’autre de la Moufette. Celle-ci était la plus grande et celle qui « pêchait » le mieux. C’est, certainement là, la raison des efforts consentis pour la préserver. Entre la dernière guerre et 2000, ces grands pièges à pois-sons ont, en effet, disparu pour la plupart, attaqués par les tempêtes et faute d’entretien constant.Jean-Jacques Blanc, Président de l’Amicale la Moufette et chef d’écluse a bien voulu recevoir Ré à La Hune alors qu’il nous a annoncé être démissionnaire de ces fonctions depuis le 31 mars. Jean-Jacques Blanc est également 1er adjoint au Maire de Saint-Clément des Baleines.

Contrôler le bâti à chaque marée basse avant de pêcher

« Le travail de l’écluse est un travail de tous les jours et de toutes les marées basses : environ 730 pas-sages dans l’année, soit près de 250 pour chacune des trois équipes de trois co-détenteurs. Et il ne s’agit pas que de récolter le poisson. Il faut entretenir le bâti et interve-nir pour colmater les éventuelles brèches sans attendre. C’est le tra-vail de chaque marée basse, de jour comme de nuit. Chaque équipe fait le tour de tous les murs et le droit de pêche ne peut s’exercer qu’une fois ce travail de sauvegarde accompli. Si une brèche est constatée de nuit, on essaie de la « bloquer » provisoire-ment avec des pierres et l’équipe est convoquée à la marée suivante pour

faire le travail plus solidement, cela, quelle que soit la météo ! L’hiver, de décembre à février, quand les jours sont courts, il arrive qu’on ait deux marées basses de nuit, à 6h et 18h, par exemple. »La Moufette déploie, en fer à cheval pointé vers le Phare des Baleineaux et la Côte vendéenne, 1036 mètres de muret pour une superficie de 6 ha. Depuis début 2016, les brèches sont si impor-tantes - environ 400 mètres en cumul - qu’il est vain de tenter de col-mater. De plus, le mur est cassé gravement sur 6 à 7 « couis » sur les 21 qu’elle comporte, ce qui suppose une technique particulière de construc-tion. Les « couis » sont les trous laissés dans le mur pour permettre l’évacuation de l’eau, à marée basse ; ils sont barrés, tous les 12 cm environ, pour empêcher la fuite des plus gros pois-sons et, à ces endroits, le courant est très fort.

appel à toutes les bonnes volontés

Le travail de reconstruction pourra vraiment commencer avec les grandes marées d’avril. L’ADEPIR*,

avec le concours financier de la CDC, apportera l’aide technique indis-pensable. Elle fait appel à l’AEMA* pour mettre à disposition la pel-leteuse qui, dans son gros godet, pourra charrier les pierres, les plus grosses comme les plus petites, dispersées sur l’estran ; c’est déjà là, pour charger le godet des plus petites pierres, que le travail des petites mains et des gros bras est indispensable. Ensuite, une fois les grosses pierres mises en place, il faut les bloquer avec de petites pierres en biseau, transportées au seau, cette fois, et donc, là encore, besoin de bras. Pour chaque tâche, des explications sont fournies par ceux qui maîtrisent cette technique ancestrale de construction à pierres sèches en milieu marin. Le travail

dure environ 3 heures, à chaque marée basse de coefficient supérieur à 50. « On compte plusieurs mois de travaux puisque, sur une brèche, seuls 2 bâtisseurs peuvent travailler et qu’il n’y a qu’un seul engin pour transporter les pierres. Quand on a reconstruit dix mètres, même si, parfois, il n’en reste que huit, on est content », assure Jean-Jacques Blanc. Le rôle du chef d’écluse est de mobiliser tout le monde, faire le planning pour toute l’année et colla-borer avec l’ADEPIR et l’AEMA pour décider de la technique à employer pour reconstruire. « Pour les brèches simples, il n’y a qu’à remonter. Pour les brèches plus larges, pour gagner en temps et en solidité, on utilise de petits gabions de pierres, d’envi-ron 60 de large, pour faire une base solide et on construit autour. Cette technique devrait être employée à la Moufette, au moins pour les brèches les plus hautes et les plus larges. Il y a 2 ans, une brèche de 25 mètres avait été reconstruite ainsi, avec 2 gabions centraux ». Il faut noter que le mur de l’écluse étant horizontal par rapport à l’estran, la partie la plus haute se trouve à 2 mètres. En technique traditionnelle, “les pierres

ne sont qu’imbriquées, coincées et en quinconce. Les meilleures pierres sont triangulaires ; la pointe est poussée vers le sol quand la mer tape” précise le bâtisseur et d’ajou-ter que la technique de construction dans les règles ne repose que sur la transmission orale, d’où le projet de l’ADEPIR de créer une école, pour les plus jeunes.

regardons, admirons mais ne touchons pas !

Comme les dunes à l’abord de la plage, les écluses à poissons contribuent à la protection de la côte. Or, régulièrement, en saison touristique, les familles trouvent intéressant et amusant, à marée basse, d’aller faire le tour du mur de l’écluse, voire de déloger les

coquillages qui y poussent. Outre le danger que cette promenade peut constituer pour les personnes, comme le rappellent les panneaux de signalement, sur place, ce piéti-nement et cette cueillette nuisent à la solidité de l’ouvrage. Les huîtres et coquillages constituent, en effet, le ciment du mur. Alors... respectons l’environnement, la nature comme le bâti ! Suite à la décision de Jean-Jacques Blanc de démissionner, une réunion de l’association est prévue le 29 avril pour mettre en place une nouvelle organisation.

Jocelyne Chrétien

* ADEPIR : Association de sauvegarde des écluses à poissons de l’île de Ré.* AEMA : Association syndicale autorisée des étangs et marais d’Ars en Ré.

L’écluse Moufette… le 2 mars.

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De nombreuses brèches dans l’écluse Moufette, ici le 6 mars.

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Pour participer encore plus à la sauvegarde de notre belle île et plus particulièrement à la reconstruction de la Moufette, vous pouvez vous inscrire sur [email protected] ou téléphoner à Norbert Rizzo, secrétaire de l’Amicale de la Moufette au 06 71 18 91 14.

JPG MaçonnerieSainte-Marie de Ré

06 31 16 33 28jean-Pierre Gendre

[email protected]

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Page 13: Ré à la Hune n° 134

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p a t r i m o i n e

Si la Porte anti-submersion du Port de la Flotte nous était contée !

La digue du Boutillon : un chantier gigantesque

v i S i t e d é c o u v e r t e « F L A S H »

v i S i t e d é c o u v e r t e « F L A S H »

Mardi 12 avril à 17 heures, casque blanc sur la tête et gilet fluo, après l’écoute des consignes de sécurité à respecter pendant la visite, notre petit groupe de 10 personnes effectue avec Hélène, notre excellente guide-conférencière, la visite du chantier de la porte du port de La Flotte.

Dans le cadre des huit visites « découvertes » programmées (sous le label « pays d’art et d’histoire ») par la Communauté de Communes de l’île de Ré durant le mois d’avril, Stéphanie Lelay (responsable, du service patrimoine) a organisé une visite « flash » sur la digue du Boutillon.

Nous avons refusé plus de 30 demandes aujourd’hui pour cette visite, en cette période

de vacances » confie Hélène, ravie du succès de ce chantier, avant de nous regrouper à l’entrée du môle nord du port pour nous rappeler le contexte de la réalisation de la porte anti-submersion du port de la Flotte. « La prise de conscience qui suivit la submersion Xynthia, les tra-vaux d’urgence n°1 puis n°2 inscrits dans la cadre du PAPI, la Mission Littoral mise en place pour protéger le territoire avec 135 chantiers sur la Charente-Maritime qui coûte-ront 145 millions d’euros, dont un tiers pour l’île de Ré avec 11 chan-tiers... », notre guide est précise et passionne son auditoire.

un petit retour historique

Gravures plastifiées à l’appui, Hélène nous conte en quelques mots l’his-toire du port et son apogée au 18ème siècle. Nous apprenons qu’à l’époque le port comptait deux bassins et que le commerce avec le Canada était prospère : impor-tation de fourrures, exportation de vin, les pavés de lest sur les quais... Nous sommes attentifs à l’intérêt

historique et percevons l’âme d’un port à l’architecture remarquable, avec la topographie encaissée du bourg qui justifie la protection des personnes et des biens.

un chantier propre et bien conduit

Depuis la mise en place des pal-planches pour permettre le chan-tier à sec, la déconstruction des môles, leur renforcement, leur reconstruction avec les techniques de ferraillage et de béton coulé, jusqu’à la phase actuelle d’habil-lage des ouvrages béton en pierre d’Angoulême, les môles Est et Nord sont pratiquement prêts à

recevoir la lourde porte métallique coulissante. Rien ne nous échappe sur la chronologie des travaux. Hélène répond alors à la curiosité du groupe très intéressé, qui se projette déjà sur la fermeture de la porte lors des alertes météo. Le chantier des parapets en direction de la plage de l’Arnérault est quant à lui terminé, et l’intégration le long des quais est réussie par une réalisation soignée.

La pose de la porte : une opération à haut risque

La porte anti-submersion pèse 45 tonnes, et sera manutentionnée

en deux parties horizontales, puis assemblées et soudées sur place. Pour manœuvrer chacune des deux parties de 22,5 tonnes qui arriveront sur deux remorques, il faudra une météo clémente, une bonne visibilité et surtout un vent nul. Cette opéra-tion interviendrait entre le 18 et le 23 avril 2016, selon Pierre-Simon Berthomès, Adjoint à la mairie de La Flotte qui suit avec précision le déroulement du chantier. Nul doute que l’arrivée des camions ne passera pas inaperçue sur les quais et que les spectateurs seront nombreux pour assister à cette manœuvre délicate.

En déposant casques et gilets au bureau du chantier, les visiteurs s’intéressent aux plans affichés. « On est rassuré : la réalisation est bien conforme au projet » constate un visiteur amusé qui salue avec res-pect la performance et la qualité des équipes de techniciens qui s’activent sur ce chantier pour tenir le délai.

Michel Lardeux

Jeudi 14 avril, 50 visiteurs ont suivi le guide, l’écoutant avec beaucoup d’intérêt et n’hésitant

pas à l’interrompre pour lui poser des questions.

Au début de l’animation, Lionel Quillet, président de la CdC, est intervenu pour présenter les diffé-rentes actions menées par le service du patrimoine.

Stéphanie avait pris la précaution de distribuer aux enfants, qui étaient nombreux, un petit carnet édité à leur intention dans le cadre de l’ex-position sur les digues qui se déroule depuis la fin de l’année dernière jusqu’à la fin de l’été dans les locaux de la CdC. Ce fascicule est destiné à faciliter la prise de conscience de l’importance d’édifier des digues pour la protection de l’homme et de son environnement.

La nécessité impérieuse de faire face aux humeurs de la mer

Après avoir expliqué ce qu’était le PAPI (programme d’action de pré-vention des inondations), Stéphanie Lelay a présenté l’histoire du

territoire et du site du Martray. Elle a donné une suite d’informations sur les types de protections et des explications pour définir ce que sont une levée, une digue… Depuis le Moyen-âge, les habitants ont pris soin de se protéger des caprices de l’océan, mais à partir du XVIIIème

siècle, les ingénieurs du Roi sont venus donner une autre dimension à ces fameux « remparts ». Au fil de la visite de l’ouvrage, la responsable a donné des précisions sur la prépa-ration et la mise en place préalable des « Batardeaux » pour protéger le chantier, sur la destruction de la

digue existante et sur la construc-tion de la nouvelle en montrant un plan de vue en coupe de la digue. Stéphanie a donné les moindres détails sur chacune des parties : parement maçonné, béton désac-tivé, béton, béton de propreté, couche de grave et terre naturelle.Un travail gigantesque pour pré-server l’intégrité territoriale. En effet, à cet endroit sensible, l’île de Ré a souvent été coupée en deux, à l’exemple de la terrible tempête d’octobre 1859.

D’un coût de 10.5 millions d’eu-ros (dont le financement est pris en charge pour 40% par l’Etat, 20% par la Région, 20% par le Département et 20% par la CDC), les travaux ont commencé en sep-tembre 2013 et la partie béton-née sera terminée pour le début de l’été. La finition au niveau des abords, est prévue pour l’automne. Une digue de 716 mètres de long fera « front » aux caprices de l’océan…

Jacques Buisson

Le môle Est, avec sa feuillure qui recevra la porte coulissante.

Une visite guidée de la digue du Boutillon suivie par 50 personnes.

Jeudi 21 avril à 14h, Dominique Bussereau, président du Département, effectuera une visite du chantier.

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L’île-de-Ré est en Australie !b a t e a u

Non, ce n’est pas un poisson d’avril. Oui, vous avez bien lu : l’île-de-Ré est en Australie. L’île-de-Ré. Pas l’île de Ré, toujours sur la côte atlantique française, elle. Importante orthographe !

Immatriculé à Marseille, battant donc pavillon français, l’île-de-Ré, avec des tirets, est un câblier

appartenant à Alcatel Lucent Submarine Networks, mais géré par le groupe Louis Dreyfus Armateurs. Long de 143 mètres, d’une largeur de 23 mètres, avec un tirant d’eau de 7,48 mètres. Construit en 1982,

l’île-de-Ré était initialement un rou-lier, ayant navigué sous les noms de Gleichberg, City of Dublin et Prerow. Il fut transformé en 2002 dans un chantier naval de Pologne, pour devenir un de ces bateaux qui déposent au fond des océans ces câbles devenus indispensables à notre société technologiste et

mondialisée. C’est à cette occasion qu’il fut rebap-tisé île-de-Ré. Il est commandé aujourd’hui par le capitaine Yves-Noël Massac. La française Mélanie, élève officier de marine sur le tra-jet Calais-Douvres a effectué son stage de deuxième année à l’École de la marine marchande, en 2014, à Nouméa sur l’île-de-Ré. En vacances quelques jours sur l’île, elle nous a conté son expérience. Si le bateau est resté à quai pendant son stage, elle néanmoins parti-cipé aux exercices notamment de sécurité. Car ce type de bateau subit plus d’accidents que le BTP : incendie, etc. Un bateau équiva-lent, l’île-de-Sein, a subi un incen-die en mai 2015, à l’occasion d’un scoutage (approvisionnement en

combustible). L’île-de-Ré compte 6 officiers de pont : un commandant, un second et 4 lieutenants, 3 pour les machines et 4 pour les câbles, qui tra-vaillent par service de 12 heures. Entre 5 et 35 km de câbles sont posés par jour. Mais ils peuvent aussi servir à d’autres missions ponctuelles. Il arrive, par exemple, à ce type de bateau d’avoir à répondre aux sollicitations de la jus-

tice française pour récupérer des boites noires d’avions abîmés en mer. Ce que l’île-de-Ré avait fait en 2007, au large de Moorea.

Jean-Baptiste Le Proux

Les câbles.

L’Île-de-Ré près de Nouméa.

a noter : l’île-de-Ré a des vaisseaux sœurs, l’île-de-Bréhat, l’île-de-Sein et l’île-d’Aix. Lequel est actuellement au large du Royaume-Uni, près d’Aberdeen. Le bateau, pas l’île, évidemment !

1000 « j’aime » pour faire le tour de l’île de Ré à la naged é F i S p o r t i F

Il y a ceux qui ont déjà relié à la nage le continent à l’île de Ré et il y a celui qui veut en faire le tour complet en nageant !

Jeudi 7 avril dernier, Frédéric Pierrat a lancé son défi sur Facebook en intitulant sa page

communautaire : « 1000 j’aime pour un défi ». L’idée étant de ras-sembler au moins 1000 personnes venues aimer sa page pour le sou-tenir à réaliser son pari. Triathlète et ancien sportif de haut niveau, cet entrepreneur, co-gérant de la société franchisée Swimcenter à La Rochelle a plus de 300 triath-lons à son actif et la natation che-villée au corps. Plus de 30 ans qu’il nage, autant dire que l’eau est son élément ! Son défi du tour de l’île de Ré à la nage est une façon de rendre hommage et d’attirer l’atten-tion sur la manière d’entreprendre

dans tous les domaines, qu’ils soient sportifs, associatifs ou dans ceux de l’entreprise. Un moyen aussi pour mettre en avant l’île de Ré et son environnement préservé. S’il atteint les 1000 j’aime, ce qui semble bien parti - le 08 avril il en avait déjà rassemblé 600 - Frédéric Pierrat programmera son challenge en septembre pro-chain avec un tour de 7 étapes en 6 jours, pour lesquelles il pro-met certaines plus « insolites » et d’autres avec des petites épreuves supplémentaires qu’il doit encore définir et finaliser pour ces 65 km à nager autour de Ré. Alors, en attendant de le voir réali-ser sa prouesse aquatique autour de

notre île, retrou-vez le sur sa page Facebook, régulièrement il y postera des séquences vi- déos, des repor-tages photos et des petits articles pour présenter son projet. D’ici là, souhaitons-lui de brasser des « j’aime » par cen-taines sans boire la tasse.

Déjà 600 « j’aime » pour Frédéric Pierrat ! Valérie Lambert

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s p o r t s à l a h u n el o i S i r S à l a h U n e

Ambiance chaleureuse et familiale au bar de plage Ré Glisse

Loisirs et culture à la plage Montamer

a c t i v i t é S d e p l a g e

a n i m a t i o n S e t e x p o S i t i o n S

L’emblématique tente blanche dressée devant le Phare de Chauveau, sur la plage sud de Rivedoux signe l’ouverture de la saison.

À la plage de La Noue, L’Ancre Maritaise et La Cabane Montamer forment un pôle d’animations qui allie découverte de la nature et création artistique.

Qu’on y vienne en famille ou entre amis, pour faire du sport ou se prélasser, au déjeuner ou

à l’apéro : l’endroit est devenu une institution qui réunit tout le sud de l’île autant que les Rochelais, friands d’une parenthèse de détente les pieds dans le sable.En vingt ans l’ancienne buvette du « Tivoli » s’est émancipée et la petite caravane et sa toile de fortune ont fait place à une large terrasse pro-tégée en partie, pour les amateurs d’ombre. Sur la plage le filet de volley donne lieu à des matchs pétulants, tandis qu’en mer les plus fougueux s’adonnent à toutes sortes de sports nautiques.

tester le fly Board : cap ou pas cap ?

Lorsqu’il rachète la licence en 96, Alain Chandeau, fanatique des sports de glisse choisit d’en faire un espace convivial dédié aux activités de bord de mer. Depuis, la flotte ne cesse de s’étoffer offrant à la location une dizaine de paddles, de jet-ski (avec ou

sans permis), des kayaks, des bateaux à moteur ou encore des bouées trac-tées. Il y en a pour tous les goûts tant et si bien qu’il y a souvent bouscu-lade à la réservation ! Heureusement qu’Alain réquisitionne d’office Robin et Théo, ses deux fils à qui il a trans-mis le virus de la glisse et qui comme lui courent en tous sens tout l’été. Depuis l’année dernière, les adeptes de sensations fortes peuvent tester le FlyBoard, un jet hydro propulsé qui permet de voler jusqu’à 15 mètres

dans l’air, mais attention aux mol-lets ! Si les garçons s’affairent à la

location (aidés par la ravissante Lola), les femmes de la famille s’activent aussi derrière le bar.

un moment de détente au snack

Le coin snack lui aussi s’est modernisé sous l’impulsion de Gaëlle l’épouse d’Alain qui, avec sa belle-fille Lou prend soin des clients et déniche les bons produits. Cette année, en plus des délicieuses tartes de La Tart’entière la carte s’enrichit d’une sélection de douceurs basques et invite à la dégustation d’huîtres. Côté desserts, c’est Marlette la marque

de préparation bio créée par les rhé-taises Scarlette et sa sœur Margot qui assure. Enfin parmi les nouveau-tés, outre les très animées et tradi-tionnelles soirées tapas du vendredi, on pourra désormais déjeuner « à la plancha » tous les dimanches. La saison s’annonce douce et les jour-nées promettent de s’éterniser à Ré Glisse sous les parasols ou sur les tran-sats, pour le plus grand bonheur des enfants qui trépignent d’y retrouver leurs copains à la sortie de l’école.

Marie-Victoire Vergnaud

Les deux sites ont rouvert leurs portes à l’occasion du week-end de Pâques et proposent de mul-

tiples ateliers, expositions et évène-ments ponctuels.

L’ancre maritaise pour apprendre à connaître un terri-

toire riche et fragile à la fois

Créée en 2011 L’A.N.C.R.E Maritaise (Arts, Nature, Culture, Ré, Ecluses) héberge quatre associations à but naturaliste, environnementaliste et patrimonial. Ces associations, (l’ADE-PIR, Ré Nature Environnement, les Tardigrades et la LPO) ont à cœur de sensibiliser les visiteurs à la biodiver-sité de l’île de Ré. Installée dans un ancien four à chaux du 19ème siècle, la structure communale est ouverte au public en libre accès jusqu’à la Toussaint. Ce joli bâtiment circulaire abrite une petite boutique où trouver un tas d’objets ou livres en lien avec la faune et la flore, ainsi que deux expositions permanentes dans des

espaces dédiés. La première vous apprendra tout sur les tortues luth et les mammifères marins des pertuis charentais, tandis que les autres salles permettent de découvrir ce mode de pêche d’origine médiévale que consti-tuent les écluses à poissons. Connaissez-vous l’art postal ? Une exposition complètement « timbrée » sur le thème de la mer vous permet-tra d’y remédier jusqu’au 1er mai, et l’atelier du 21 avril de vous initier à cette correspondance artistique qui utilise les services de la poste. Parmi les ateliers récurrents proposés tout au long de la saison, le modelage de la terre et la peinture à la cire (res-pectivement les 25 et 28 avril) sont très appréciés. De nombreuses visites des écluses à poissons sont égale-ment programmées (les prochaines auront lieu les 20, 22 et 23) ainsi que quelques sorties nocturnes au gré de la météo pour admirer les étoiles et les engoulevents, oiseaux crépusculaires.Enfin, pour s’instruire en s’amusant, Les Tardigrades ponctueront la saison d’un tout nouveau spectacle imaginé par Nadine Berland. Après le succès du très drôle « Ostrea Mundi » la compa-gnie présentera une nouvelle comé-die intitulée « Les crapauphiles », tout un programme !

La Cabane montamer à La noue : des ateliers tout l’été pour partager art et nature

Juste cachée derrière l’Ancre Maritaise, la cabane et sa terrasse

dominent l’océan et le village de Sainte-Marie. Niché en haut d’une petite dune, le lieu, idéalement situé est propice à la contemplation et à réveiller l’âme artistique qui vibre en chacun. Depuis six ans Christine Malbosc (par ailleurs pilier de l’asso-ciation Ré Nature Environnement et accessoirement incollable sur la variété des oiseaux de l’île) anime ce coin de paradis au travers d’exposi-tions, d’ateliers créatifs ou d’évène-ments conviviaux. Parmi les « must » les cours de yoga au coucher du soleil de Joëlle Demillian reprendront dès le mois de mai. Si les enfants sont à l’honneur avec les ateliers pein-tures et l’anglais ludique, les adultes peuvent s’exprimer en mosaïque, en décoration d’intérieur ou (également à partir du mois de mai) à l’écrit, sous la houlette de l’association Art Dit.Se poser sur la terrasse et profiter de la vue extraordinaire sur le pertuis d’Antioche tout en lisant un bon bou-quin : c’est la bibliothèque de plage

qui ouvrira mi-juin grâce aux livres mis à disposition par la médiathèque de Sainte-Marie.Cet été encore, la cabane s’anime et devient lieu de culture et de quié-tude où l’on aime flâner. À noter, hors saison, la cabane est ouverte à la location pour les artistes inspirés par l’extraordinaire beauté du lieu. (2€/heure).

Marie-Victoire Vergnaud

Détente assurée à l’ombre ou au soleil.

Sensations fortes avec le Flyboard.

L’ancien four à chaux a été rénové dans les années 2000.

Nathalie Poujol donne les cours de peinture pour les enfants et de déco

pour les adultes.

Soirée d’inauguration vendredi 22 avril.En juillet Ré Glisse soufflera ses 20 bougies à l’occasion d’une grande fête qui sera annoncée sur Facebook.À Rivedoux, rue du Pas de la Fontaine.Ouvert tous les jours de 10h à 20h.Ré Glisse accueille les groupes et propose une formule « goûter d’anniversaire ».06 11 05 46 42 ou www.reglisse.fr mais le mieux c’est d’y aller !

l’ancre Maritaise63 cours des Jarrières - Sainte-Marie-de-RéTél. 05 46 55 41 38http://ancremaritaise.frOuverture de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Fermeture hebdomadaire tous les mardis, ainsi que le mercredi matin et le vendredi matin.Samedi 23 à 18h30, venez partager un moment convivial à l’Ancre Maritaise sur le thème « la consommation éco-res-ponsable, locale et de saison : un acte citoyen ». Conférence de Bernard Astruc avec la participation de l›association Ré Nature Environnement.

la Cabane MontamerPlage Montamer, 06 17 88 34 10. http://www.imagerie.fr/ et sur Facebook : la Cabane de MontamerEnfants : Ateliers peinture les lundis, mercredis et vendredis de 10h à 11h30Sur tissu : mardi 26 avril et jeudi 28Anglais ludique, les mardis et jeudis matinAdultes :Couleurs et Déco, jeudi 21 après-midi (consulter le site pour les prochaines dates)Patine et Déco, vendredi 22 et jeudi 28Mosaïques : les 25, 28 et 29/04.

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VISITE De la dÉchÈterie de loix

VISITE Du centre de transfert (Le Bois-Plage-en-Ré)

SEMAINE DU DÉVELOPPEMENT DURABLEDu 30 mai au 3 juin 2016

Des visites pour tout savoir sur le tri !

Visites gratuites, sur inscription : [email protected] ou 05 46 29 01 21Plus d’infos sur www.cdciledere.fr rubrique accès rapide / agenda

• Lundi 30 mai• Vendredi 3 juin

• Mardi 31 mai• Jeudi 2 juin

• Mardi 31 mai• Jeudi 2 juin

Le Coin de La CdC

Equipe d’Espagne. J-50e u r o 2 0 1 6

L’île de Ré se prépare activement, et tout sera prêt pour accueillir la délégation sportive et les joueurs espagnols le 8 juin prochain

Le centre Relais Thalassothérapie de Sainte-Marie de Ré ne néglige aucun détail pour mettre les joueurs

dans les meilleures conditions de pré-paration. Du côté du complexe Marcel Gaillard, les conditions climatiques sont très favorables à la pelouse qui sera superbe pour les entraînements. Mais les joueurs espagnols seront-ils au top ?

La presse sportive espagnole met la pression !

Avec un palmarès envié : trois fois championne d’Europe en 1964, 2008, 2012, et championne du monde en 2010, l’équipe espagnole entraînée par Vicente del Bosque, fait figure de favorite de l’Euro 2016. Ses deux derniers matchs de préparation contre l’Italie (1-1) et la Roumanie (0-0) ont pourtant semé le doute dans les esprits ! La sélection nationale n’a pas encore la réussite du Réal de Madrid qui vient de se qualifier pour la demi-finale de la coupe d’Europe, ni celle

du FC Barcelone qui brille en attaque ! Vicente del Bosque aime le football offensif et la presse espagnole se met à douter, car l’Espagne éprouve bien des difficultés à conserver la posses-sion du ballon lorsqu’elle est privée du duo Sergio Busquets - Andrés Iniesta en milieu de terrain. Le premier match à Toulouse le 13 juin face à la République Tchèque, toujours difficile à jouer, sera un bon test, pour le lea-der du groupe D.

Quels joueurs verrons-nous sur l’ile de ré ?

Les verrons-nous vraiment ? Car les joueurs seront surprotégés et il se murmure aussi qu’un seul entraîne-ment serait ouvert au public, au lieu des deux annoncés. De quoi accrédi-ter les doutes sportifs autour d’une équipe qui se reconstruit et effectue ses derniers choix. Le débat est chaud en Espagne autour du sélectionneur qui hésite entre Casillas ou De Gea, son gardien favori après ses récentes prestations. A 30 ans, Da Silva, vou-drait bien remporter son troisième championnat d’Europe. Il reste un élégant et efficace milieu offensif, qui tient une place importance dans le sys-tème del Bosque et il est un des vingt joueurs de la sélection très probable, annoncée par la presse espagnole. Une équipe qui après quelques réglages reste une des plus séduisantes de cette

compétition, avec des stars incontes-tées de la planète foot. Gardiens : Iker Casillas (Porto), David de Gea (Manchester United), Sergio Rico (Sevilla).Défenseurs : Jordi Alba (Barcelona), Cesar Azpilicueta (Chelsea), Juanfran (Atlético Madrid), Mario Gaspar (Villarreal), Gerard Piqué (Barcelona), Sergio Ramos (Real Madrid), Mikel San José (Athletic).Milieux : Sergio Busquets (Barcelona), Koke (Atlético Madrid), Andrés Iniesta (Barcelona), Cesc Fàbregas (Chelsea),

Juan Mata (Manchester United), David Silva (Manchester City), Thiago Alcántara (Bayern Munich).attaquants : Aritz Aduriz (Athletic), Paco Alcácer (Valencia), Alvaro Morata (Juventus).La revue d’effectif n’est pas close. Les Espagnols se passionnent et se mobi-lisent comme toujours autour de leur équipe, prêts à suivre leur parcours... jusqu’en finale. Un résultat que l’île de Ré partagerait et fêterait avec eux, autour d’une bonne sangria !

Michel Lardeux

Vicente del Bosque, un sélectionneur respecté, titré… mais sous pression.

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s p o r t s à l a h u n e

La Réthaise : 200 dossards pour une première réussie !

USV Ré Basket : jusqu’au bout du suspense !

c o u r S e à p i e d

b a S k e t b a l l

Dans le calendrier rétais des courses à pied, la création d’une course réservée exclusivement aux féminines avait bien sa place ce 17 avril 2016.

C’est dans une salle de la Prée, à Ars-en-Ré, bien remplie, que l’USV, 4ème de la poule B de Nationale 2 masculine au terme de la 22ème journée, affrontait samedi 16 avril à 20 h le Cognac Charente Basket, 3ème, et réputé pour la qualité de sa défense.

C’est un pari gagnant pour Sport Event

17, l’association organisatrice, ses partenaires et toute l’équipe de béné-voles qui entourent Sébastien Lamit.

La réthaise fait rimer élégance et performance

Après l’échauffement dirigé par Fabienne Duhec, coach spor-tif, les concurrentes très motivées par ce beau parcours empruntant Saint-Martin intra-muros, se présen-taient à 200 sur la ligne de départ de la plage de la Cible. Libérées par le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, à 10 heures précises

pour les solo 10 km, et 5 minutes plus tard pour les duo 2 x 5 km, le pelo-ton prenait la direc-tion de la Citadelle et s’étirait déjà au passage du petit pont sur les douves. Allure rapide par la tête de la course qui ne faiblira pas tout au long du circuit. Avec le temps frais mais sec, un chrono record en dessous

des 42 minutes était attendu par les chronométreurs de Top Chrono.

un niveau sportif relevé Grosse ambiance à la remise des trophées et des lots offerts par les partenaires, pour saluer des

performances remarquables. Au classement scratch du 10 km solo Claudine Noiraud de Bressuire monte sur la plus haute marche en 41’01’’, suivie par Isabelle Cresson (43’06’’) et Julia Tourneur (44’18’’). En 2 x 5 km, le duo Fabienne Zélie et Stéphanie Periot 1er en 44’09’’ l’em-porte devant Patrica Donnet et Céline Donnet (mère et fille) et 3ème Carole Pharisien associée à Cindy Caillet. Toutes reçurent une ovation méritée de leur concurrentes sportives.

Les deux formules plébiscitées

Les participantes ont été séduites par l’épreuve et le choix des formules adaptées à leur profil sportif et à leur niveau de prépa-ration. Sébastien Lamit remerciait toutes les participantes, les parte-naires, les services municipaux, la police municiaple, et les bénévoles

(commissaires, ravitailleurs etc.) qui ont permis l’organisation de cette course. La première édition de La Réthaise a tenu toutes ses promesses et la deuxième édition en 2017 pourrait bien être ouverte à 400 dossards !Prochaine organisation de Sport Event : la 32ème édition des légen-daires 15 km de Saint-Martin, le samedi 16 juillet 2016.

Michel Lardeux

Ce match de gala pour la 23ème journée du championnat de

France a tenu toutes ses promesses.

un match très engagé

Cognac Charente Basket avait besoin de s’affirmer sur le parquet et dépla-çait une bonne équipe avec l’ambition de garder toutes ses chances d’atteindre les play-off. Christophe Beaufils et ses joueurs étaient prévenus : Cognac ne lâcherait rien ! Et ce fût le cas face à une équipe de l’USV Ré Basket qui alternait des séquences euphoriques et d’autres, moins brillantes, où la faiblesse du rebond défensif, la mala-dresse et les fautes affolaient les sup-porters rétais. A la mi-temps le score était de 26-34 en faveur de Cognac

et la forte délégation de supporters charentais donnait de la voie et de la corne de brume dans les tribunes. La deuxième mi-temps était palpi-tante avec des écarts en accordéon. Cognac connaissait alors une période sans réussite et à 4 minutes de la fin ne comptait plus que 3 points d’avance. L’espoir de victoire chan-geait de camp, après une très bonne séquence des Rétais qui revenaient

dans la partie après avoir été menés tout au long du match. Mais au finish, Cognac plus expérimenté gérait la pression et l’emportait de 11 points. USV Ré Basket 51 – Cognac 62.

La coopération territoriale des

clubs de l’île de ré à l’honneur

Dans l’après midi, les jeunes de la coopé-ration territoriale des clubs de l’île de Ré disputaient un tour-noi de fin de stage de Pâques. 49 jeunes des équipes U9 et U11 d’Ars -Ste Marie - St Martin - St Clément ont mon-tré un basket intéressant, avec de belles actions. L’occasion était légi-time de valoriser cet effort commun des clubs en faveur d’une formation

dynamique. Chacun des jeunes bas-ketteurs a reçu une médaille devant un public chaleureux, qui a applaudi tous les éducateurs et arbitres, ani-mateurs de ces stages programmés

aux vacances de Toussaint, Février et Pâques.Olivier Falorni, député de la cir-conscription de La Rochelle - île de Ré, Michel Auclair, maire des Portes, Gilles Duval, maire de Saint-Clément, et Noëlle Rayneau,

adjointe au maire de Sainte-Marie ont encouragé l’USV, avec les nom-breux supporters qui se souvien-dront de cette soirée sportive de haut-niveau.

Michel Lardeux

Sébastien Lamit et sa « dream team ».

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iche

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deux

Les jeunes basketteurs de la Coopération territoriale des clubs de l’île de Ré et leurs animateurs sportifs.

Le podium du 10 km avec au centre Claudine Noiraud (1ère),

entourée d’Isabelle Cresson (2ème) en jaune, et de

Julia Tourneur (3ème) en rose.

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deux

Un match engagé et indécis jusqu’au bout.

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z a p ’ a r t s

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Un humour de blonds !

Les nouvelles promenades rétaises de David Canard

Tous les amis des Gaillards des Pertuis étaient là !

H o m m a g e n o r d i q u e à l a c H a n S o n F r a n ç a i S e

o u v r a g e

a n n i v e r S a i r e

« Homaj à la chanson française par Blond and Blond and Blond » : la Maline accueille ce vendredi 22 avril un trio faussement scandinave qui s’en prend à la chanson française.

L’amoureux de l’île de Ré, David Canard, auteur émérite de 10 ouvrages, propose ses nouvelles balades pour ceux qui ne connaissent pas l’île ou voudraient la découvrir plus à fond.

Dans la salle des fêtes d’Ars en Ré pleine à craquer comme la cale d’une goélette de la Compagnie des Indes, 400 spectateurs étaient venus souhaiter samedi 9 avril le 10ème anniversaire des Gaillards des Pertuis, en présence du maire d’Ars, Jean-Louis Olivier, et de son épouse.

Gainsbourg, Barbara, la Compagnie créole, Ophélie Winter, Mireille Mathieu et

même les rappeurs NTM et d’autres étoiles y sont annoncés. Mais moqués. C’est nouveau. Et c’est nordique. Après le succès du roman de fakir de Romain Puertolas, l’humour IKEA poursuit sa course. Une heure trente de sketch et de musiques par To, Mar et Glar, de

blonds Français qui retournent leurs instruments de musique contre leur propre pays. Avec un accent à cou-per le brouillard. Si vous aimez le registre de la parodie et de la déri-sion, ce spectacle peut être pour vous. Les critiques branchés sont élogieux. Ils sont en tournée dans toute la France : Catherine Wojcik les a attirés à Ré !

Jean-Baptiste Le Proux

Guide en main, et in situ ! Un joli livret, clair et bien illus-tré, vous emmène en quatre

balades logiquement et intelligem-ment découpées à la découverte de l’île ! D’Ars à Loix, entre huîtreries et marais salants, la lecture seule émane déjà les arômes que vous goûterez à pied ou à bicyclette. Du Fort de La Pré à Saint-Martin, en pas-sant par l’abbaye de Notre-Dame-de-Ré et La Flotte, c’est l’Histoire qui vous convoque : moines cisterciens

et Vauban sont au programme, sans oublier le bagne… Passez par la case prison ! Des Portes à Saint-Clément-des-Baleines, c’est le bien nommé « appel du large » qui vous saisira, entre oiseaux, au Lilleau des Niges, et baleines - si vous en voyez, prévenez ! Et sur le littoral atlan-tique, c’est le visage plus agricole et gastronomique de l’île qui s’offre à vous entre Sainte-Marie et le Bois-Plage : vignes et pommes de terre. Gare à la montée : vous passerez

par le point culminant du territoire : 29 mètres. L’air marin et l’effort vous ont creusé ? David Canard vous a noté quelques recettes rétaises pour la bonne bouche en fin d’ouvrage. Découvrez l’île pour mieux l’aimer. Et la faire décou-vrir. Nourritures terrestres et spirituelles pour un bon été !

Jean-Baptiste Le Proux

Accueilli sur scène par le capt’ain Jean-Marc qui rap-pela l’épopée des Gaillards

dans un discours plein de belles escales, le groupe rochelais La Bamboche a montré toute l’éten-due de son talent.

un concert anniversaire très applaudi

Ces six chanteurs-musiciens méritent bien leur renommée et ont séduit le public connaisseur avec un répertoire original et des arran-gements dynamiques. Les Frères

du Port de Sainte-Marie de Ré étaient conviés à la fête et mon-taient sur scène, entourant celui qui fût au départ de l’aventure, l’excellent musicien Kiki Perrain. Une prestation très agréable, qui entraîna le public à chalouper sur les refrains de chants de manœuvre. Puis revint aux Gaillards des Pertuis l’honneur de se produire devant un public chaleureux. Au grand com-plet, avec la participation de Tania à l’accordéon, du grand Jacques revenu de Bretagne et de Vincent à la guitare, l’équipage concen-tré suivait Fernand des yeux pour

donner un concert à la hauteur de l’événement. Un répertoire bien choisi, avec une séquence émotion attendue des vieux marins quand Fernand Pajot interpréta en soliste, avec son cœur et son talent, la célèbre chanson de François Budet, « Loguivy de la mer », saluée par un tonnerre d’applaudissements.

En fin de concert, tous les chan-teurs et musiciens réunis invitaient le public à reprendre en chœur les refrains les plus connus. Plusieurs maires Léon Gendre, Gilles Duval, Michel Auclair participaient à

la fête avec le public. Le pavillon d’un succès inoubliable était hissé haut dans le ciel d’Ars en Ré, à rendre jaloux le célèbre clocher ! Les compliments étaient sincères et partagés autour de la barrique de punch des îles, avant que tous les acteurs de ce bel anniversaire ne soufflent les dix bougies dans

la convivialité d’une cambuse bien approvisionnée. On en parlera longtemps sur les quais et dans les tavernes de l’île de Ré !

Michel Lardeux

Blond and Blond and Blond.

Le final : La Bamboche, les Frères du Port et les Gaillards réunis.

Les Gaillards des Pertuis.

David Canard, Je découvre l’île de Ré, Balades en Ré, Geste éditions, 5,50 €

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z a p ’ a r t s

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Nouveauté et variété pour la sixième édition du festival Ré Majeure

La Déambulle bulle !

m u S i q u e

e v è n e m e n t F e S t i F

L’incontournable rendez-vous artistique des mélomanes nous promet 4 jours d’exception du 5 au 8 mai.

Ce n’est pas de la BD, ce n’est pas du champagne, ce n’est pas du savon, mais ça fait des bulles. C’est la Déambulle.

Découvrir des artistes, des œuvres, pour partager la musique à la lumière de l’île

de Ré », tel est l’objectif de ce fes-tival orchestré par Marc Minkowski depuis 2010. En dépit d’une noto-riété internationale, le directeur de l’Opéra de Bordeaux reste fidèle à des principes simples : la convi-vialité et la découverte autour de la musique. Une fois encore, grâce au concours de La Maline et de La Coursive, l’île sera mise en valeur au travers de six concerts pour un week-end de l’ascension tout en harmo-nie et surprises. Comme une bulle d’air dans un agenda surchargé, le chef s’offre sur l’île la spontanéité et ouvre cette année le programme à des répertoires plus variés.

La percussionniste Vassi lena Serafimova et les frères Enhco lance-ront les festivités sur un air de jazz, tandis qu’à l’occasion d’une « nuit magique » à l’église de La Flotte, le compositeur Dominique Probst ren-dra hommage à Henri Dutilleux, son ami qui aurait eu cent ans en 2016. L’exceptionnelle qualité acoustique qu’offrent les églises servira égale-ment Haendel, à l’honneur, avec le Dixit Dominus à Saint-Martin-de-Ré mais aussi des Cantates de chambre. Et comme une note traditionnelle, la partition équestre imaginée avec Manu Bigarnet viendra clore l’évé-nement et prouver que le cheval est un animal musical.

en toute liberté et en plein air

Répondant au succès des deux expériences précédentes, la com-pagnie Of K’Horse a préparé une nouvelle amusette équestre : Allure et Mesure. Après Tactus et Tact et Tempo, ce nouvel opus s’intègre dans un projet d’envergure mené de longue haleine par Manu Bigarnet et son épouse Chica à la direction artistique. En vingt ans de voltige au sein de la troupe Zingaro, Manu a nourri un amour du cheval qui lui permet aujourd’hui d’avoir mis au point une technique de dressage basée sur le dialogue et l’échange. Pour ce nouveau spectacle l’équipe

se met en danger et ose créer l’émo-tion de l’instant. En communion parfaite, les musiciens (Sébastien Giniaux, guitare et violoncelle et Olivier Lorang, clarinette et contre-basse), les chevaux guidés par Anne-Gaëlle Bertho, prodige du dressage, et les voltigeurs, laisseront parler la poésie du moment. Poésie des mouvements, des rythmes et des enchaînements, qui mettent à nu l’émotion. Aux côtés de Manu, Kevin Ferreira l’élève assidu étonnera le public de ses prouesses acroba-tiques, tandis que Jules-Angelo viendra compléter cette famille artistique pour une chorégraphie entièrement dédiée à cet animal instinctif.

Marie-Victoire Vergnaud

Organisée par l’Association des parents d’élèves de La Couarde, la Déambulle est

de retour ! Avec un slogan invi-tant à ne pas trop s’en faire : « La Déambulle, bulle ! ». Quand et où ? Le 30 avril prochain dans les rues et les ruelles de La Couarde. Et, comme d’habitulle, euh, d’ha-

bitude, de toutes les couleurs. Vous avez raté le carnaval ? Ne ratez pas la Déambulle. Laissez vos tristesses au vestibulle. Pendant que les « traders » craignent la bulle financière, les promoteurs la bulle immobilière, les rues de La Couarde, elles, vont encore buller, déambuller, tintinnabuler, danser à

se démantibuler, bubuler comme le hibou ! Au programme, entre autres, Yo Laflèche, la Banda’loups déambulation, Peach, clown rock, le Manège à légumes, la Princesse ballon, la Malle à chapeaux,

maquillage, onglerie, atelier bulles, village indien, etc. A la musique, le Coin’Tet pour le jazz et le blues, les deux séduisantes divas de Rock’oon. En bonus le soir : le Gombo Club pour une « black ses-sion » de soul, funk, et hip-hop ! Le tout à découvrir sur place. Allez buller, déambuller, foutinabuller,

vous aurez toute l’après-midi pour ça ! Et c’est autorisé. Ce sera fabulleux ! Embullant ! La page facebook de La Déambulle a déjà lancé le compte à rebulle. Priez juste que le ciel ne soit pas trop nébulleux.

Jean-Baptiste Le Proux

Manu Bigarnet communique avec les chevaux.

Un parcours musical ponctué de concerts exceptionnels :

Jeudi 5 mai :À 20h30 à La Maline à La Couarde, « Du classique au Jazz » avec Thomas et David Enhco (piano, trompette) et Vassilena Serafimova (marimba)Vendredi 6 :À 11h, salle de la Communauté de Communes à Saint-Martin, honneur à Haendel avec Léa Desandre (mezzo-soprano) et Thibault Noally au violon.À 20h30, un peu de musique sacrée en l’église de Saint-Martin avec pas moins de 5 chanteurs pour servir Dixit Dominus.Samedi 7 :À 11h, le Quatuor Diotima fêtera ses 20 ans avec de la musique de chambre (Schoenberg, Webern et Beethoven)À 20h30, « nuit magique » en hommage à Henri Dutilleux à l’église de La Flotte.Dimanche 8 :À 11h30, Allure et Mesure avec la Compagnie Of K’Horse, en plein air, au Haras du Passage à Loix (Gratuit dans la limite des places disponibles. Une autre représentation aura lieu mi-juillet).Billetterie et réservations :www.lamaline.net et www.la-coursive.com05 46 29 93 53 et 05 46 51 54 00

Le Quatuor Diotima porte haut les couleurs de la musique de chambre,

dans un concert où Beethoven rencontre l’École de Vienne.

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Ânes en Ré : Le Musée de Saint-Martin rend hommage à notre mascotte préférée

e x p o S i t i o n - m u S é e e r n e S t c o g n a c q

Ils sont partout érigés en emblème, en porte-clés ou en peluche, en livres où cartes postales… Impossible de dissocier l’animal de l’histoire de l’île de Ré.

Samedi 9 avril des élus rétais, des amis ou encore des passionnés de l’histoire de notre île ont unanimement salué la sortie de l’ouvrage historique dirigé par Mickaël Augeron, Jacques Boucard et Pascal Even.

Loin de l’image du bonnet d’âne dont on affublait les mauvais élèves, l’âne est un animal

réfléchi, doté d’une excellente mémoire qui, bête de charge par excellence avançant avec prudence, transportait au siècle dernier plus de trente tonnes de sel par an. Indispensables à la vie agricole pendant de nombreux siècles, ces précieux compagnons ont progres-sivement disparu du paysage rétais. Après la désertification de l’île suite au phylloxéra et jusqu’à l’apparition des tracteurs dans les années 50, l’âne est oublié du patrimoine local.Jusqu’à ce que le développement touristique des années quatre-vingt mette en lumière les activités traditionnelles du territoire pour propulser l’âne en icône. C’est à

cette époque qu’André Léau crée des balades à dos d’ânes pour les enfants à Saint-Martin-de-Ré. Succombant au charme du baudet du Poitou son fils Régis l’a rejoint en 2000, garant de la préserva-tion de cette race pure jusque là menacée de disparition. Installés dans la vaste prairie des remparts de Saint-Martin où l’herbe fraîche assure l’apport nécessaire en sels minéraux, les ânes s’y épanouissent, Marlou et Balthazar de Ré ont été primés champions nationaux et l’élevage de Régis Léau a reçu le prestigieux prix Suzanne Auger en 2013. En écho à la triste disparition de l’ânesse Sirène le mois dernier, l’exposition prend une dimension pédagogique toute particulière et se fait fort de rappeler qu’il ne faut jamais donner de pain à un âne.

une exposition culottée mais pas bête

D’où vient ce folklore local de faire porter la culotte à nos ânes ? Animal extrêmement doux avec un regard expressif, son soin était le plus sou-vent confié aux femmes. C’est donc une Réthaise qui eut l’idée au milieu du XIXe siècle de protéger son âne des piqûres de mouches et des

désagréments des herbes hautes dans les marais, en se servant de sacs de toile ou de vieux tabliers pour le poitrail et le ventre. Après les bras de chemise ou les jambes de pantalon, les baudets ont désor-mais leur couturière attitrée : Yvette Llorca les met en beauté tout au long de l’année.Scénarisé par Laurent Martin le par-cours de cette exposition ludique visite aussi bien le passé de labeur que la vie de star de cet animal attachant, croqué avec humour par Bruno Delas, illustrateur du maga-zine Les Cahiers de l’Âne.Dès l’entrée au Musée, le ton est donné avec l’accueil de l’impo-sante Prunelle, une femelle baudet réalisée par le taxidermiste Damien Barbary et prêtée par le Muséum

d’Histoire Naturelle de La Rochelle. Les sabots au sol vous guideront jusqu’à la salle où deux magni-fiques sculptures en bois valent le coup d’œil. Conçues par Pier Boissinot, un collaborateur régulier du Musée, elles mettent en valeur l’aventure à laquelle vous invite le musée, celle d’un animal autrefois négligé et considéré comme le che-val du pauvre, devenu le camarade que tous les enfants convoitent.

Marie-Victoire Vergnaud

L’exposition est visible jusqu’en septembre.www.musee-ernest-cognacq.fr ou 05 46 09 21 2213 Avenue Victor Bouthillier, 17410 Saint-Martin-de-RéLe Musée est ouvert tous les jours sauf le mardi et propose en marge de l’expo-sition de nombreux ateliers animés par Mathilde autour du thème de l’âne.Bon à savoir : un nouveau numéro des Cahiers de la Mémoire vient de paraître aux éditions GER (Groupement d’Études Rhétaises). Sur la base d’un texte inédit de Pierre Tardy retrouvé dans ses archives, Jacques Boucard nous propose ce nouvel ouvrage sur Le cheptel rétais du XVème au XXème siècle.

Ré à la Hune avait annoncé dès le mois de janvier sa publication et - après avoir lu en avant-pre-

mière l’intégralité des 750 pages de cet imposant ouvrage - l’a présenté à nos lecteurs dans un article fort complet sous la plume de Jacques Buisson (lire sur Ré à la Hune N° 132 du 8 mars ou sur realahune.fr).

« La » nouvelle référence historique, après le « Kemmerer »Heureux de pouvoir enfin présenter cet ouvrage, dont Jacques Boucard et Pierre Tardy ont lancé l’idée dès 1978, les trois auteurs et leur édi-teur ont chacun pris la parole après le président de la CdC Lionel Quillet, satisfait d’avoir grandement facilité son édition grâce au soutien finan-cier de l’intercommunalité rétaise, à

laquelle le Département et la Région ont emboîté le pas. Celui-ci a pris la forme d’un pré-achat de livres, et per-met que ce livre soit vendu au prix de 45€. Sans ce soutien, son prix aurait dû être fixé autour de 110€ et le pre-mier tirage n’aurait certainement pas pu s’élever à 18 000 exemplaires.Jacques Boucard a estimé que « beaucoup de fées se sont penchées sur cet ouvrage compliqué à élabo-rer, qui a demandé beaucoup d’éner-gie… et de temps, pour notamment coordonner tous les auteurs ». Après les Cahiers de la Mémoire, qui furent longtemps édités à chaque fois sur un thème précis puis abandonnés après la disparition de Pierre Tardy, il a souhaité « équilibrer un projet de livre-synthèse de l’histoire de l’île de Ré, de ses origines à nos jours », et a fait pour cela appel à un collectif d’auteurs qu’il a remerciés un à un, ainsi que son éditeur Le Croix Vif. Au-delà des textes, cet ouvrage est doté d’une très riche iconographie avec plus de 500 documents histo-riques qui ont été prêtés, notam-ment par le Musée Ernest Cognacq, la Médiathèque de La Rochelle et les Archives départementales, sans oublier les cartes postales anciennes

d’André Diédrich et les photos de François Blanchard.Cet ouvrage de référence est le premier à avoir reçu le Label « Pays d’Art et d’Histoire » ce qui constitue aux yeux de Jacques Boucard « une reconnaissance de sa qualité sur le territoire ».

Le Service Patrimoine de la Communauté de Communes, qui comprend notamment une rédac-trice à temps plein, travaille de son côté depuis 3 ans sur des ouvrages historiques/patrimoniaux dont les premiers seront bientôt publiés.

Nathalie Vauchez

Un ouvrage labellisé « Pays d’Art et d’Histoire »H i S t o i r e d e l ’ î l e d e r é

Passé et présent se mélangent dans cette exposition ludique.L’ânesse Prunelle a été naturalisée en 2014.

Les auteurs et l’éditeur autour du président de la CdC.

Ce festival débu-tera le 21 avril à l’église de

Loix à 12h15 avec un concert gra-tuit animé par un trio d’étudiants au Conservatoire National Supérieur de Lyon.Il y aura au pro-gramme C. Franck, R. Schumann, M. Ravel, A. Piazzolla. Ce sera l’occasion pour les deux directeurs artis-tiques du festival, Sarah Nemtanu et Christophe Morin, de présenter cette quatrième édition du festival.

Trois autres concerts sont au programme avec des musiciens de premier plan.Le concert de clôture aura lieu à Saint-Martin de Ré avec les 120 choristes et musiciens du COGE (Chœur et Orchestre des Grandes Ecoles) sous la direction de Nicolas Simon.

Kamiar KianL’affiche.

Festival 3 Jours d’avril m u S i q u e

Retrouvez tout le programme et les biographies des musiciens sur realahune.fr

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Des Portes à Rivedoux, en pas-sant par Ars, Saint-Clément, La Couarde, Saint-Martin, Le Bois

Plage, Rivedoux et La Flotte, chaque arrêt était l’occasion d’une rencontre avec le responsable du bureau local qui en 5 minutes leur donnait les prin-cipales informations à retenir sur sa commune. Une rencontre éclair, certes, mais à l’image du service qu’ils seront amenés à rendre aux touristes toute la saison, des touristes toujours plus nombreux et « très exigeants » explique Sandrine Baudet, directrice du pôle Marketing et Promotion. L’ensemble sous la direction de Guillaume Barny, le Monsieur tourisme de l’île à la Communauté de Communes. Objectif avoué aussi : « vendre le territoire et développer le chiffre d’affaire des professionnels ». Alors que la saison touristique commence, il est impor-tant qu’ils connaissent bien le territoire dont ils seront les « ambassadeurs »

Opportunité donc de rencontrer tous ceux avec qui ils seront ame-nés à collaborer. Occasion aussi de se connaître entre eux. Ils sont originaires le plus souvent de la région, certains de l’île même, y compris parce qu’ils y viennent en vacances. La plupart sont étu-diants dans les métiers du tou-risme. Pour certains, il s’agit d’un vrai travail d’été. Pour d’autres ce travail rentre dans leur cursus

au titre de stage d’application. Cet « Éductour », une première, est le fruit de la nouvelle stratégie de promotion de l’île. Lesley Williamson, responsable des relations presse de Destination Île de Ré vante ces nouvelle recrues : « des passionnés de l’île de Ré ». Atout : la plupart doivent parler l’anglais. Elle-même est britannique et s’est occupée de l’office de tourisme de l’Angleterre à Bruxelles pendant 5 ans. Et cette année évidemment, l’Espagnol est présenté comme un plus. L’équipe s’est d’ailleurs adjoint les services du madrilène Bruno Gangoiti Figar, un spécialiste de la com-munication et de l’événementiel. Une équipe jeune et motivée qui se met en place pour une nouvelle saison espa-gnole et internationale car l’île espère bien tirer profit des retombées de la coupe de l’UEFA. Ne reste plus, bien formé, qu’à pratiquer la vertu des vertus : l’hospitalité !

Jean-Baptiste Le Proux

L’intervenante qui animera cette réunion est Mme Florence Pineau, for-

mée par Mme Filliozat, auteur de nombreux ouvrages concernant la parentalité et les rela-tions parents-enfants. Certains sont de notoriété : « Au cœur des émotions de l’enfant » paru en 1999, « Je t’en veux je t’aime » paru en 2005, ou encore « Fais-toi confiance » en 2006.Mme Pineau proposera aux parents durant cette soirée de déceler au tra-vers des émotions de leurs enfants une « intelligence du cœur ». Il s’agit de décoder les émotions pour leur donner du sens, et qu’ainsi la relation parents-enfants s’améliore en devenant plus compréhensible, plus facile à vivre en

évitant les conflits.L’éducation bienveillante

et emphatique aide les parents à mieux gérer le stress que peut pro-voquer les émotions des enfants, à écouter et à comprendre ce

qu’elles expriment tout en se sentant en sécurité

sans culpabilité dans son rôle éducatif. Cette approche permet la réconciliation dans les conflits inévi-tables parents-enfants.Mme Fillozat parfois cite aux parents qui la sollicitent le phrase du renard au petit prince de Saint-Exupéry : « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ».

Communiqué*Salle des Eridolles au Bois-Plage en Ré.

Jérôme Léchelle de Saint-Martin présente le village aux nouveaux saisonniers.

Comprendre ce qu’expriment les émotions de nos enfants

Saisonniers des bureaux de tourisme : rencontres éclairs sur l’île de Ré !

c o n F é r e n c e - d é b a t

e d u c t o u r

Le Café itinérant des parents de l’île de Ré organise le vendredi 20 mai 2016 à 20 heures*, une soirée autour du thème : « Au cœur des émotions de l’enfant », pour une éducation emphatique et bienveillante.

Les 13 saisonniers des bureaux d’accueil de l’île de Ré avaient rendez-vous avec l’équipe de « Destination île de Ré » vendredi 5 avril pour un « éductour ».

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Linky : on en a parlé !c a F é c i t o y e n

La 9ème édition du Café citoyen, le 14 avril aux Mouettes à la Couarde, a laissé la parole aux Rétais au sujet de l’installation des nouveaux compteurs Linky, en lieu et place de nos anciens compteurs électriques, en cours sur l’île de Ré.

Si cinquante personnes ont pu poser leur questions aux inter-venants, quarante autres n’ont

pas pu accéder à la salle, victimes de l’engouement suscité par ce débat.

un petit boitier, source de nombreuses questions

Le compteur Linky est un sujet qui monte en puissance sur Internet, sur les réseaux sociaux, dans les médias, dans les collectivités… mais aussi auprès des Rétais qui en attendent sa pose, ou l’ont déjà. Pour répondre très précisément à leurs nombreuses questions, Hervé Huot, directeur ter-ritorial ERDF de Charente-Maritime, avait répondu à l’invitation du CESIR, ainsi qu’Alain Reydet, professeur agrégé de sciences physiques au collège des Salières à Saint-Martin de Ré, et Jean-Jacques Breluzeau,

expert en géobiologie de l’Institut Santé de l’Habitat à La Flotte .

un débat intéressant et passionné

Sommes-nous vraiment bien informés et avons nous des raisons objectives de craindre cette nouvelle technologie qui répond à une directive européenne ?

Didier Guyon a invité les participants à poser sans tabou leur questions à Hervé Huot qui, avec technicité et respect de ses “clients”, a expli-qué avec précision le principe de ce compteur communicant, ses appli-cations, et l’ensemble de l’opération conduite sur le territoire rétais et national. Le protocole de commu-nication par courant porteur en ligne CPL a vite été au cœur du débat, et le professeur Alain Reydet a été sollicité pour une compréhension pédago-gique des ondes électro-magné-tiques naturelles et artificielles dans lesquelles nous baignons au quo-tidien. De nombreuses personnes ont pris successivement la parole pendant deux heures et demi pour dire leurs inquiétudes sur le CPL, leur ressenti, et certaines leur mal-être. Jean-Jacques Breluzeau est intervenu

dans le débat pour faire part de son expérience et de son travail sur la pollution des ondes électro-magné-tiques. Hervé Huot a précisé que le temps cumulé pour le transfert des informations par le courant porteur en ligne n’excédait pas une minute par 24 heures et a complété les infor-mations sur le protocole de commu-nication de l’ensemble du dispositif, parcourant le circuit du compteur Linky au concentrateur, jusqu’à la centrale de surpervision.

des avis partagés

L’objectif de ce café citoyen n’était pas de convaincre mais d’informer, en donnant la parole aux Rétais. Chacun voulait se faire son idée sur le risque sanitaire qui divise la com-munauté médicale, particulièrement pour les personnes électro-sensibles et malades à haut risque vital. Hervé Huot a écouté les témoignages avec attention, car ERDF n’exclue pas de prendre en compte des situations particulières sur dossier médical. Même si pour le technicien, qui n’est pas médecin rappelle-t-il, la sécurité sanitaire de la technologie est garan-tie et répond aux normes en vigueur. Et d’ajouter que la réalité du terrain montre que dans 95% des cas, tout se passe bien.

et maintenant qu’en pensez-vous ?

L’opération Linky souffre d’un manque d’information et de communication, car tout le monde ne dispose pas d’In-ternet. Les installations ne se déroule-raient pas idéalement, selon certaines personnes qui n’auraient pas été averties de la pose... Ce café citoyen, passionné et passionnant sur ce sujet d’actualité, aura eu le mérite d’aller à la source de l’information et de don-ner des précisions sérieuses à ceux qui ont eu la possibilité de participer à ce débat. Car beaucoup d’imprécisions et de désinformation circulent au sujet de Linky. L’auditoire a exprimé libre-ment ses craintes et ses réticences. Avec ou sans raison, l’opération Linky, mobilise l’opinion et devient incontes-tablement un phénomène social qui prend de l’ampleur, avec des positions très tranchées et opposées, en France, en Europe au Canada... mais cepen-dant des différences technologiques à prendre en considération. Alors quelle attitude adopter ? Du côté d’ERDF, ser-vice public en charge de l’opération : « la question ne se pose même pas, puisque l’installation est obligatoire ». «Le débat est loin d’être clos, même si nous avons appris beaucoup» a conclu une participante !

Michel Lardeux

Les Intervenants, avec de gauche à droite : Le modérateur Didier Guyon, Hervé Huot, Alain Reydet,

Jean-Jacques Breluzeau.

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20 ans, 80 000 têtes bien coiffées !

Vivre avec la maladie de Parkinson

a n n i v e r S a i r e

S a n t é

Depuis, un calcul (assez) approxi-matif lui permet de réaliser qu’entre 60 000 et 80 000 che-

velures sont passées entre ses mains expérimentées. Mais un salon de coif-fure, comme son nom l’indique, c’est plus qu’une entreprise, c’est un lieu de partage : « un endroit où on cause, on passe du temps à discuter ». « C’est un métier de l’écoute, un métier où on échange », opinent Sandrine et Dominique son employé depuis 7 ans, après un parcours varié. Car si Sandrine a passé quasiment toute sa vie au Bois, Dominique, lui, égrène les stations de la sienne : Grenoble, Toulouse, Paris, la Provence, Saint Barth, Cannes, La Rochelle, et enfin l’île de Ré. « C’est une chance d’être coiffeuse dans un village comme le Bois » affirme Sandrine. Elle a coiffé certaines personnes de leur enfance à leur mariage. Et parmi les estivants, il y a des clients réguliers. Même si les jeunes « vont partout, aujourd’hui. Ils sont plus volatils. De même que les nouveaux retraités. La voiture a changé ce rapport de fidé-lité » aux artisans comme les coiffeurs. De même, les femmes ont changé : elles ne vont plus autant chez le coiffeur. Quant aux jeune filles, « les drôlesses

se coiffent toutes seules », et encore : « l’art semble être d’être coiffé tout en étant décoiffé » ironise Dominique pointant de l’œil certaines vedettes de la télévision. « On ne fait quasiment plus de chignons, crêpages, perma-nentes ou brushing. Reste quand même le plus grand plaisir : le sourire des clients, les voir repartir heureux de leur nouvelle tête ». Une bonne raison de transmettre le métier : Sandrine a formé huit jeunes coiffeuses. Et en emploie deux autres dans le salon de coiffure et d’esthétique qu’elle a créé à La Noue, il y a six ans. Sans comp-ter la jeune Pamela, en formation à La Rochelle, et qui la seconde comme apprentie au Bois.

Jean-Baptiste Le Proux

La journée mondiale de Parkinson qui s’est déroulée le 11 avril a mobilisé une quarantaine de comi-

tés bénévoles départementaux dans toute la France autour d’un évène-ment majeur intitulé « Vivre avec la maladie de Parkinson ». Le comité de Charente-Maritime a mis en place des permanences sur plusieurs lieux, tous les accueils se déroulent de 14h30 à 17h. La permanence de La Rochelle a lieu salle Clos Margat à Villeneuve

les Salines le second mardi du mois (10 mai, 14 juin…) et une nouvelle écoute téléphonique sera proposée prochainement.

Sandrine Philipponneau et son apprentie Pamela.

Le 2 avril, Sandrine Philipponneau a fêté les 20 ans de « SP Haute coiffure », l’entreprise qu’elle a installée elle-même dans une ancienne huîtrerie de son village natal, le Bois-Plage. Vingt ans jour pour jour, puisque c’est le 2 avril 1996 qu’elle se mettait à son compte.

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