ré à la hune n° 138

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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré 138 LE RÉSEAU IMMOBILIER N°1 SUR L’ÎLE DE RÉ vous accueille dans ses 10 agences Une île passionnée L e soleil a enfin fait son appa- rition, comme pour annoncer l’été et les visiteurs furent nom- breux à venir profiter sur l’île de Ré de ses premiers rayons en ce week- end d’avant saison. Il est vrai que les manifestations se multiplient, de très haute qua- lité. Le Festival « Architecture + Patrimoine » a drainé un public dense et intéressé, tandis que c’est à un rendez-vous culturel hors du commun que l’association M’L’Art a convié les Rétais et visiteurs, autour de plus de cinquante artistes exposés. L’Open de tennis handisport a tenu toutes ses promesses, suivi de la soirée très conviviale organisée par La CdC, visant à promouvoir auprès des journalistes du monde entier les produits du terroir rétais. Les amateurs de photographies ne manqueront pas le second festival île de Ré photo, qui rassemblera début juillet nombre de talents et de photographes de renom. Un festival en chassant un autre, Musique en Ré, unique en son genre, devrait comme chaque année faire le plein de spec- tateurs et d’émotions, à partir de la mi-juillet. Avec La Couarde- sur-Mer, discrète et branchée tout à la fois, Ré à la Hune poursuit sa série d’articles sur la vie économique et l’attractivité com- merciale de chaque commune. Découvrez au fil des pages bien des initiatives, animations et opérations de solidarité, qui font de l’île de Ré un territoire à nul autre pareil… ÉDITION DU 21 JUIN 2016 Nathalie Vauchez Ré à la Hune est heureux de vous annoncer la naissance de son petit frère du sud ! MØ à la Hune, le journal d’information gratuit de Marennes-Oléron-La Tremblade, lancé le 17 juin 2016, a reçu un accueil enthousiaste. Vous pouvez le consulter sur : www.rheamarketing.fr LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE MARENNES-OLéRON-LA TREMBLADE Contact : [email protected] Tél : 05 46 00 09 19 ZA La Jarrie 2, route de l’Ecuissière (face Intermarché) 17550 DOLUS D’OLÉRON- 05 46 38 02 55 Le premier club 100% coaching et fitness de l’Ile d’Oléron ouvert 7j/7 toute l’année 1 ÉDITION DU 17 JUIN 2016 Nos trois agences sur le bassin Marennes-Oléron et la presqu’île d’Arvert vous accueillent du lundi au samedi, venez nous rencontrer ! guy-hoquet.com 1, Rés. du Moulin de La Croix (RD 734) - 17550 Dolus-d’Oléron 05 46 36 91 95 72 rue G Clemenceau - 17320 Marennes - 05 46 85 00 06 1 Bd Pasteur - 17390 La Tremblade - 05 46 76 04 04 LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE MARENNES - OLÉRON - LA TREMBLADE Un été animé ! P our son premier numéro, MØ à la Hune rentre immédiatement dans le vif de sujets déterminants pour le ter- ritoire de Marennes-Oléron, avec un dossier consacré aux débats sur le Pont et un long article relatif à la réunion publique du Plan de prévention des risques naturels (PPRN). Nous entendons, avec ce nouveau média, à l’instar de Ré à la Hune qui existe depuis maintenant 9 ans sur l’île de Ré, valoriser les gens d’ici, les produits et métiers du terroir, les associations et les initiatives de toutes sortes qui constituent la richesse de la vie locale. La 8 ème édition des Estivases, le clin d’œil festif de Bourcefranc, les 10 ans de la Cité de l’huître, l’exploration du marais de Saint-Pierre en stand up paddle ou encore les animations de Ronce offrent de belles opportunités de sorties, de découvertes et de rencontres, durant tout l’été. Patrimoine et histoire ont aussi la part belle dans nos colonnes, avec le Moulin des Loges ou encore la forêt de la Coubre… Les associations constituent un maillon essentiel de la vie sociale, culturelle et sportive, été comme hiver, ainsi avons- nous choisi dans cette première édition de faire un focus sur MO-TV et l’Oléron Rugby Club, de belles équipes passionnées et généreuses. A l’écoute de tous les acteurs du territoire, nous espérons démarrer avec nos nouveaux lecteurs une belle et longue histoire éditoriale. 46, avenue de la Chaumière 17390 LA TREMBLADE / RONCE LES BAINS - Téléphone : 05 46 76 88 86 www.casinolatremblade.com - Rejoignez-nous sur Facebook Nathalie Vauchez Pour mieux répondre à vos attentes nous avons créé quatre gammes d’ouvertures innovantes. Menuiserie ALu et PVC, véranda, baies style atelier, etc... Magasin usine de fabrication : 15, rue des Entrepreneurs 17320 MARENNES Tél : 05 46 85 03 30 Site internet : www.regondeau.fr Magasin : RD 734 - La Dresserie 54, av. du Moulin Blanc 17310 ST-PIERRE D’OLÉRON CONCEPTEUR - FABRICANT - INSTALLATEUR LOCAL Suivez toute l’actualité de l’île de Ré sur : realahune.fr Et aussi : Retrouvez l’Agenda des évènements, les Associations, les Informations pratiques (météo, marées, transports, collecte des déchets…) ABONNEZ-VOUS à NOTRE NEWSLETTER

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

138

Le Réseau immobiLieR N°1 suR L’îLe de Révous accueille dans ses 10 agences

Une île passionnée

Le soleil a enfin fait son appa-rition, comme pour annoncer l’été et les visiteurs furent nom-

breux à venir profiter sur l’île de Ré de ses premiers rayons en ce week-end d’avant saison.Il est vrai que les manifestations se multiplient, de très haute qua-lité. Le Festival « Architecture + Patrimoine » a drainé un public

dense et intéressé, tandis que c’est à un rendez-vous culturel hors du commun que l’association M’L’Art a convié les Rétais et visiteurs, autour de plus de cinquante artistes exposés.L’Open de tennis handisport a tenu toutes ses promesses, suivi de la soirée très conviviale organisée par La CdC, visant à promouvoir auprès des journalistes du monde entier les produits du terroir rétais.Les amateurs de photographies ne manqueront pas le second festival île de Ré photo, qui rassemblera début juillet nombre de talents et de photographes de renom.

Un festival en chassant un autre, Musique en Ré, unique en son genre, devrait comme chaque année faire le plein de spec-tateurs et d’émotions, à partir de la mi-juillet.Avec La Couarde-sur-Mer, discrète et branchée tout à la fois, Ré à la Hune poursuit sa série d’articles sur la vie économique et l’attractivité com-merciale de chaque commune.Découvrez au fil des pages bien des initiatives, animations et opérations de solidarité, qui font de l’île de Ré un territoire à nul autre pareil…

édit ion du

21 juin 2016

Nathalie Vauchez

Ré à la Hune est heureux de vous annoncer la naissance de son petit frère du sud !

mØ à la Hune, le journal d’information gratuit de Marennes-Oléron-La Tremblade, lancé le 17 juin 2016, a reçu un accueil enthousiaste. Vous pouvez le consulter sur : www.rheamarketing.fr

Le journaL d’information gratuit de marennes-oLéron-La trembLade

Contact :  [email protected] tél : 05 46 00 09 19

ZA La Jarrie 2, route de l’Ecuissière (face Intermarché)

17550 DoLus D’oLéron - 05 46 38 02 55

Le premier club 100% coaching et fitness de l’Ile 

d’Oléron ouvert 7j/7  toute l’année

1édit ion du17 juin 2016

Nos trois agences sur le bassin Marennes-Oléron et la presqu’île d’Arvert vous accueillent du lundi au samedi,

venez nous rencontrer !guy-hoquet.com 1, Rés. du Moulin de La Croix (RD 734) - 17550 Dolus-d’Oléron

05 46 36 91 95 72 rue G Clemenceau - 17320 Marennes - 05 46 85 00 06

1 Bd Pasteur - 17390 La Tremblade - 05 46 76 04 04

Le jOurnaL D’infOrMaTiOn gratuit De Marennes - OLérOn - La TreMbLaDe

Un été animé !Pour son premier numéro, MØ à la Hune rentre immédiatement dans le vif de sujets déterminants pour le ter-

ritoire de Marennes-Oléron, avec un dossier

consacré aux débats sur le Pont et un long

article relatif à la réunion publique du Plan

de prévention des risques naturels (PPRN).

Nous entendons, avec ce nouveau média,

à l’instar de Ré à la Hune qui existe depuis

maintenant 9 ans sur l’île de Ré, valoriser

les gens d’ici, les produits et métiers du terroir, les associations et les

initiatives de toutes sortes qui constituent la richesse de la vie locale.

La 8ème édition des Estivases, le clin d’œil festif de Bourcefranc, les 10 ans

de la Cité de l’huître, l’exploration du marais de Saint-Pierre en stand up

paddle ou encore les animations de Ronce offrent de belles opportunités

de sorties, de découvertes et de rencontres,

durant tout l’été. Patrimoine et histoire ont

aussi la part belle dans nos colonnes, avec

le Moulin des Loges ou encore la forêt de la Coubre…Les associations constituent un maillon

essentiel de la vie sociale, culturelle et sportive, été comme hiver, ainsi avons-nous choisi dans cette première édition de faire un focus sur MO-TV et l’Oléron Rugby Club, de belles équipes passionnées

et généreuses. A l’écoute de tous les acteurs

du territoire, nous espérons démarrer avec

nos nouveaux lecteurs une belle et longue

histoire éditoriale.

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Pour mieux répondre à vos attentes nous avons créé quatre gammes d’ouvertures innovantes.

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Jacques Buisson, Jocelyne Chrétien, Véronique Hugerot, Karen Delarge, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 – Valérie Darcy : 06 14 29 47 21 – Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 - [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

Les jeunes Rétais ont acclamé la Roja !E u r o 2 0 1 6 – î l E d E r é

L’UEFA ne badine pas avec la sécurité à l’intérieur des stades. Invités d’un soir, journalistes badgés et jeune public n’échappaient pas au contrôle à l’entrée du stade Marcel Gaillard.

Les agents de sécurité fouil-laient les sacs et procédaient à des palpations de contrôle.

La police était très présente sur le périmètre extérieur du complexe. Certains avaient le sentiment de s’être trompé d’endroit et d’en-trer à la Maison Centrale. La police montée veillait aussi !

250 journalistes au média center

Ils sont venus de toute la planète pour rendre compte, en direct souvent, de la préparation de la sélection espagnole. On entend parler toutes les langues et même le chinois ! On ne reconnaît plus le gymnase, transformé en salle de presse accueillante et fonctionnelle. Installés sur de grandes tables, les journalistes disposent de liaisons internet haut-débit reliées par la fibre optique. Orange met un tech-

nicien rétais à la surveillance de ce réseau très sollicité pour assurer la qualité et la sécurité des multiples connexions. Toutes les chaînes de télévision nationales et privées spé-cialisées dans le sport se retrouvent sur un grand praticable à l’heure de la conférence de presse. Pour les photographes, les téléobjec-tifs sont de plus en plus puissants pour saisir les meilleurs instants et se braquent vers la table de confé-rence, installée devant le panneau des sponsors. Quelques affiches décoratives vantent sur les murs la qualité du jambon espagnol, du vin et de l’apéritif. Mais les nombreux journalistes espagnols apprécient aussi la convivialité rétaise des petits bars de Saint-Martin qu’ils fréquentent entre deux vacations. Destination Île de Ré dispose d’ail-leurs d’un stand dans le hall pour informer les journalistes et leur faire connaître l’île de Ré.

La conférence de presse de la sélection espagnole

Accompagnés par l’attaché de presse de la sélection espagnole, les joueurs Koke et Alba sont venus répondre aux questions des jour-

nalistes pendant une dizaine de minutes. De leur déclaration en espagnol on retiendra que la Roja « ne craint pas d’équipe en parti-culier et a l’ambition de conqué-rir un troisième titre ». De vrais conquistadors, « qui se sentent en sécurité sur l’île de Ré » saluant au passage l’or-ganisation de l’UEFA et l’accueil rétais. « On s’attendait à plus ! » nous confiait cepen-dant un journaliste travaillant pour une grande chaine sportive télévisée européenne.

séquence entraînement

public

Les places étaient prioritairement réservées au jeune public et aux 250 journalistes pour cet entraînement

public du 9 juin. 600 jeunes footbal-leurs et collégiens prenaient place en tribune et mettaient l’ambiance dans le stade en attendant l’arri-vée des joueurs. On remarquait la présence du député O l i v i e r Fa lo rn i auprès de Stéphane Villain représentant le Département, de Lionel Quillet, entourés de nom-breux maires de l’île de Ré, de quelques p e r s o n n a l i t é s de clubs sportifs rétais et du direc-teur de l’Atalante, venus encouragés ses hôtes, arrivés la veille et bien accueillis par l’établissement. Les joueurs sortaient des vestiaires par petits groupes. A chaque entrée sur la pelouse vers 18h35, le jeune public donnait de la voix.

A l’applaudimètre, Iniesta, Casillas et Piqué étaient les plus fêtés. « Je les vois en vrai, sur mon terrain ! Je le crois pas ! » disait un jeune foot-

balleur les yeux écarquillés. Après les consignes de Del Bosque, écou-tées en cercle sur le rond central

du terrain par tous les joueurs, l’entraînement commençait par un échauffement traditionnel de petites courses fractionnées, des slaloms, suivi d’un travail technique de jeu à une touche de balle. Puis attaque-défense avec pressing constant pour travailler la rapidité de transmission de balle, et petit match, toujours avec la même consigne de circulation rapide du ballon. « Ça va vite » disait Daniel Lagarde qui appréciait la qualité technique des joueurs et aussi la réussite du terrain dont il s’est longtemps occupé! « Nous vou-lions faire notre mercato, mais il faudra encore mettre des sous dans le petit cochon ! » Sur une partie du terrain, près d’une cage de but, les portiers de la sélection s’entraî-naient avec le concours de deux

assistants : prise de balle haute ou rase, tir appuyé, travail des réflexes et automatismes, répétition obliga-toire au poste de gardien de but. Même quand on est un des meil-leurs du monde, pour le rester, il faut travailler sans relâche !

un geste apprécié

Preuve que les Espagnols ont été sensibles à l’accueil réservé l’île de Ré : le lancer de ballon en fin de match dans les tribunes. La vingtaine de ballon utilisée pour ce premier entraînement ont fait le bonheur de ceux qui les ont attrapés. Un véritable trophée ! Mais tous ont partagé un moment sportif intense avec une des équipes de football la plus suivie au monde. Palmarès oblige ! Aucun incident n’est venu ternir une soirée parfaitement orga-nisée, à laquelle beaucoup aurait voulu pouvoir assister !

Suivi par Michel Lardeux, Jacques Buisson et le concours

photo de Michaël Lardeux

Les consignes d’entraînement.

Les jeunes footballeurs en tribune.

Conférence de presse avec Koké et Morata.

Les joueurs saluent le public en fin d’entraînement.

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Pour petits et grands des matchs de foot originaux !B a B y - f o o t h u m a i n

Parmi les animations liées à la présence de la Roja sur l’île de Ré, la CdC avait annoncé des séances de baby-foot humain dans différentes communes. nous vous en présentons une, en quelques mots et en images.

En plein Euro 2016, au moment où la pré-sence de la « Roja »

sur l’île a réveillé, motivé les amateurs du ballon rond, les responsables de l’asso-ciation des parents d’élèves du RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) des communes d’Ars et de Loix ont organisé une manifestation sportive des plus originales. Ils ont tenu une buvette dans le but de récolter des fonds pour un

projet scolaire intitulé « Je-Tu-Îles » (sur lequel nous reviendrons, en détail dans notre prochain numéro).Mercredi 15 juin, à partir de 18 heures, à Loix, sur la place du mar-ché, une foule de spectateurs a assisté à une série de matches de « baby-foot humain ». Les joueurs, parents d’élèves ou habitant de la commune se tenaient à des barres, à l’intérieur d’un terrain balisé par des « boudins gonflables », prêtés par les services de la CdC, tapaient dans le ballon. Avec son haut-parleur, l’ar-bitre commentait l’événement sous

les rires et les applaudissements des supporters. Une ambiance chaleu-reuse, conviviale et festive.

Jacques Buisson

Un gardien intransigeant qui ne laisse rien passer.

Prochaines dates de baby-foot humain

après celles des 18 et 19 juin à Saint-Martin-de-Ré (Parc de la Barbette), les prochaines parties de baby-foot humain – organisées par destination île de Ré - se dérouleront les 25 et 26 juin à Sainte-Marie-de-Ré (Stade).

La presse internationale se régale des saveurs de l’île de RéS o i r é E E u r o 2 0 1 6 – C o m m u n a u t é d E C o m m u n E S

Dimanche 19 juin, en soirée, les journalistes qui suivent la sélection espagnole pendant l’Euro 2016 sur l’île de Ré presse écrite et audio-visuelle internationale, étaient conviés à découvrir les saveurs de l’île de Ré.

Dans le cadre patrimonial de la grande salle du conseil et des jardins mis en lumière par

« Mise en scène », les producteurs du terroir rétais ont fait déguster aux invités les meilleurs produits.

une réception festive, culturelle et promotionnelle !Accueilli dans la grande salle par une exposition sur le patrimoine environnemental de l’île de Ré, et par une grande table dressée qui donnait un avant-goût des produits du terroir, les invités profitaient du jardin de la CdC pour suivre sur grand écran, le match France-Suisse. Une fan-zone chaleureuse mais privée, où l’on remarquait la présence de nombreuses person-nalités : Lionel Quillet, président de la CdC, Stéphane Villain, président de Charente-Maritime

Tourisme, les maires et des élus rétais, des acteurs économiques au premier rang desquels Didier Gireau, directeur du Relais-Thalasso île de Ré à l’origine de la venue de la Roja sur l’île de Ré... Antoine

Albeau, 23 fois cham-pion du monde de windsurf, était très vite sollicité par la presse internationale, heu-reuse de le rencontrer sur ses terres rétaises.

des producteurs généreux,

ambassadeurs du territoire rétais

Promouvoir les pro-duits du terroir et mettre en valeur le savoir-faire rétais était un des objectifs de cette soirée convi-viale. Dressés dans les jardins, les stands bien agencés et copieuse-ment garnis accueillaient les jour-nalistes pour des conseils et des dégustations généreuses. Daniel Massé, grand chef cuisinier rétais, secondé par son épouse Odile, mettait en appétit les visiteurs en cuisinant poissons et pommes de terre rétaise. Les huîtres de Ré avec la participation de « Cabane Océane », de « Bourdejeau père et fils » et de « Ré Ostréa » ont eu un

grand succès. Les stands intéressaient les jour-nalistes ravis et gourmets. Tous étaient là pour représenter les producteurs de l’île de Ré : Evelyne Ménagé, productrice de safran, Yvon et Fabienne Le Gall ont fait déguster les oursins de l’ « Oursine de Ré », les « Cafés Windares », les « Confi- tures du clocher » d’Ars en Ré, la « Bis-cuiterie de Ré » et « Ile de Ré Chocolats » chers à Daniel et Eric Vallégeas, la Coopérat ive des Sauniers, la Coopé-rative viticole rétaise « Uniré », « Au bon saucisson » de Laure Trichard et l’« Abeille Réthaise » d’Aude Chupin... Sur les guéridons dressés, de petits groupes s’installaient pour dégus-ter avec appétit les saveurs rétaises. Les discussions ne s’interrompaient que quand Pogba ou Payet tiraient sur les barres ! Incontestablement, la langue n’est pas une barrière à la convivialité et au partage, surtout autour des produits de l’île de Ré.

Les remerciements chaleureux adressés par Lionel Quillet aux participants et aux producteurs furent traduits en espagnols et très applaudis. « Vous allez être avec

nous encore un peu de temps, jusqu’à la finale contre la France ! » lança t-il à l’adresse des journalistes espagnols ! En rajoutant « Nous serions vraiment heureux de pou-voir bénéficier d’un second entraî-nement public ».Une opération promotionnelle et séduisante parfaitement organisée et solidairement réussie, qui por-tera ses fruits pour l’avenir de nos productions.Mais connaissez-vous la différence entre un journaliste rétais et un journaliste espagnol ? Le journaliste rétais a un tire-bou-chon dans son sac !A votre santé chers confrères et bienvenue sur l’île de Ré !

Michel Lardeux et Jacques Buisson

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Antoine Albeau, Lionel Quillet, Olivier Amblard, Didier Gireau et Stéphane Villain.

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Daniel Massé a cuisiné maigre, seiche et pommes de terre AOP de l’île de Ré pour

tous les convives, qui ont apprécié !

Les journalistes de tous les pays attentifs au bref discours de Lionel Quillet.

la chanteuse Colombienne Shakira, compagne du défenseur espagnol Gérard Piqué, est bien venue sur l’île de Ré, avec ses enfants, dans un hôtel haut de gamme de Saint-Martin, où elle a d’ailleurs pu croiser les joueurs de tennis du toyota open de tennis handisport.

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Ambiance nocturne festive dans le jardin de la CdC.

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Dans le cadre de leur forma-tion au Centre de Service Militaire Volontaire, basés

à la caserne Beauregard de La Rochelle, 55 jeunes effectuaient une semaine citoyenne en rapport avec le patrimoine. Le chantier de débroussaillage de la partie Est des remparts martinais, de la Porte Thoiras jusqu’à La Cible, leur a per-mis de découvrir du 30 mai au 2 juin inclus, le patrimoine de la cité martinaise et les fortifications de Vauban.

Le capitaine Cyrille Lambert et les cadres ont commandé ce détache-ment pendant les opérations de débroussaillage des douves, redon-nant en quelques jours toutes leurs dimensions aux remparts.

« La Poudrière » servait de camp de base aux jeunes militaires, qui pour les repas se contentaient de l’ordinaire des rations : régime mili-taire oblige ! Malgré une météo peu propice, l’opération intégrée

dans le projet pédagogique est une réussite. Techniciens et managers, ont fait preuve de compétence et d’application pour mener à bien ce chantier faisant l’objet d’une convention signée entre la Mairie de Saint-Martin-de-Ré et l’Armée.

Nourris, logés et blanchis à la caserne Beauregard de La Rochelle,

tout en percevant une solde men-suelle de 313 euros, ces jeunes âgés de 18 à 25 ans viennent de toute la France. Déscolarisés ou en rupture sociale pour certains, ils suivent pendant sur 6 à 12 mois un parcours professionnalisant dans le troisième centre français voulu par le ministère de la défense.

« Pendant un mois ils font leurs classes militaires, suivent ensuite une remise à niveau scolaire et une formation professionnalisante dans la spécialité choisie. Leurs chances seront plus grandes de s’intégrer dans le milieu du travail. D’autant qu’ils sortiront avec le permis de conduire et le diplôme de secouriste ! », précise le capi-taine Lambert, qui sait créer des liens étroits et respectueux avec chacun des stagiaires, sans oublier la discipline militaire.

Ce chantier extérieur sur un site classé au patrimoine de l’Unesco était une belle occasion pour ces jeunes de se mettre en situation valorisante, de travailler dans une bonne ambiance collective sur un chantier historique. Une manière de faire œuvre civique, tout en prépa-rant son intégration professionnelle et sociale.

Michel Lardeux

Samedi 4 juin l’association les P’tits vers du Fier, organisatrice de la fête a rassemblé tout ce

qu’Ars compte de bonne volonté dans une ambiance des plus chaleu-reuse. Même les rues du village sont pavoisées de sardines de toutes les couleurs.

des animations sans fausses notes

Dès 15h30 les associations Ré Astronomie, le CNAR, l’AEMA, l’AUPAR, Les Amis d’Arbollé, la coopérative des Sauniers accueil-laient les premiers badauds. Les nombreux bénévoles enrôlés pour l’occasion n’ont pas ménagé leurs efforts.

Les plus jeunes, avec l’atelier Créarte, confectionnent les écailles

d’une sardine géante, les gour-mands dégustent huîtres et ril-lettes en attendant la gigantesque sardinade prévue pour mille per-sonnes vers 18h30. Alors que les billets de tombola, où l’on gagne l’originale de l’affiche de la fête, se vendent à l’arraché, la philharmonie embarque sur Le Coppelia, un sloop aurique de 11,40 m de 1952 et les Gaillards des Pertuis s’entassent sur un canot Paimpolais éponyme de 1950 (5m) pour égailler les marins sur le Fier.

un passé maritime très actuel

A 18h la parade accoste. Les mâts, les espars et les hunes obstruent le port, la toile n’est pas finie de car-guer que la fièvre marine envahit le

village. Dès l’abord, ce ne sont que vareuses délavées et visages buri-nés qui prennent pied sur les quais. L’animation ambiante n’empêche pas de rêver devant le plus grand des bâtiments : Lola of Skagen, un hajkutter danois (haj = requin, Kutter = coupeur) de 17,27 m construit pour la pêche en 1910. Les commentaires vont bon train, le vent était bon mais le soleil man-quait au rendez-vous. En tout, ce sont 18 vieux gréements et une cen-taine d’équipiers qui ont une fois encore répondu présent à l’appel. Si certains ont pour port d’attache La Flotte, d’autres ont bravé les per-tuis depuis Les Sables d’Olonne ou Mornac pour rallier Ars.

du swing pour tousLes barbecues grillent encore des tombereaux de sardines quand la banda brésilienne de Rómulo Gonçalves fait sonner ses premiers accords. Les dîneurs, envoûtés par la samba, se pressent alors au plus près du podium pour danser. Ils ne se dissiperont que vers 3 heures du matin après que l’électroswing d’A-phone les ait rassemblés sur des tempos 1930 revisités façon techno.L’hommage d’Ars à son passé sardi-nier a fièrement relevé le défi, mobi-lisant en nombre des visiteurs de tous âges et de tous horizons pour une ambiance des plus conviviale. Bravo aux organisateurs !

Véronique Hugerot

55 jeunes du Service Militaire Volontaire en chantier à Saint-Martin

Ars, son port et ses sardines

Arrivée à la Poudrière, le détachement SMV reçoit les consignes.

La sardine des enfants.

Le Marie Étoile.

Lundi 30 mai, le maire de Saint-Martin, Patrice Déchelette, et Guillaume Cudennec ont accueillis sous la pluie, à la porte Thoiras, un détachement de jeunes militaires volontaires et leur encadrement.

Fille chérie du port d’Ars depuis sa première édition en 2006, la Fête du Port et de la Sardine nous renvoie au passé industriel du village et à sa conserverie qui fut en activité plage de la Grange de 1910 à 1930.

P a t r i m o i n E

f ê t E d u P o r t E t d E l a S a r d i n E

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Toute ma vie j’ai rêvé de voir le bas d’en haut, toute ma vie… ». La suite de la chanson

est plus grivoise que l’expérience très sérieuse et enrichissante qu’ont pu vivre les enfants de Sainte-Marie samedi 4 juin. À l’initiative de Cédric Valadon, président de l’as-sociation et également membre de l’aéroclub de La Rochelle, 21 élèves de CM2 (dom-mage pour les deux malades !) ont pu prendre de la hauteur.

Réunis à l’école à 8 heures et d e m i , t o u s étaient très exci-tés, pique-nique dans le sac à dos, à l’idée de cette journée exceptionnelle. Arrivés à l’aéro-club, deux par deux, dans des petits avions de tourisme, ils ont eu la chance de survoler l’île et l’émotion était bien présente… Un petit groupe a même tenté de soudoyer un pilote avec un paquet de chips pour revivre l’expérience… Devant, côté passager les maîtresses et parents encadrants n’ont pas boudé non plus leur plaisir d’être invités à ce moment rare. Ventre un peu noué au décollage, certains sont subitement silencieux !

On longe le pont, admire les bateaux en cette matinée pour une fois depuis ces derniers mois pro-metteuse (si seulement l’Hermione était arrivée la veille !). La pointe de Rivedoux comme un accroche-cœur, puis l’itinéraire Sud avec en supplément les commentaires du pilote : « Vous reconnaissez l’école les enfants ? ». Pas sûr, ils cherchent surtout leur maison…

Aux abords du Bois avec au loin la magie des marais, virage sensation vers Saint-Martin, la beauté des fortifications Vauban et de l’ab-baye des Châteliers vues du ciel… De nouveau Rivedoux, cette fois les parcs à huîtres, le port et sur le retour ce joli château propriété privée derrière le pont, qu’on ne peut connaître sinon de le découvrir du ciel.

des vocations ? Si les dix vols qui se sont succédé tout au long de la journée ont incontestablement été le temps fort de cette sortie, les enfants ont pu s’initier par petits groupes aux rudiments de l’aviation. Après la visite de la caserne de pompiers et l’explication de la spécificité de leurs interventions sur une

plate-forme aéroportuaire, ils ont découvert la base de l’hélicoptère de la protection civile Dragon 17. Malheureusement, bien qu’étant programmée, la visite de la tour de contrôle n’a pas eu lieu en raison de problèmes techniques ce jour là.

En début d’après-midi, trois ate-liers leur ont été proposés. Les uns se sont familiarisés avec les différentes cartes aériennes utili-sées par les pilotes et ont appris comment on les lit. D’autres côté parking, se sont agglutinés autour du « Diamond 40 » et du « Robin 400 » pour comprendre ce qu’est un avion et comment il peut voler. Probablement n’auront-ils pas retenu tout le lexique (gouverne, volet, bord d’attaque, bord de fuite ou autre tube de Pitot), mais les questions fusaient, reflet de leur intérêt. La dernière brochette était prise en charge par le Club Grand Ouest Aviation (CGOA) qui jouxte l’aéroclub. L’association pro-pose dans sa salle de simulation un apprentissage virtuel du sport aérien. Là encore, la multitude de touches et manettes est diffi-cilement assimilable en une fois ! Cependant l’enthousiasme exprimé laisse à penser qu’une ou deux vocations devraient naître du suc-cès de cette journée particulière !

Marie-Victoire Vergnaud

Graines de Pilotes

Clément cherche sa maison au dessus de Sainte-Marie.

Quand je serai grand, je serai pompier !

Ou pilote…

Merci Les Drôles de Maritais !

L’association de Parents d’élèves « Les Drôles de Maritais » offre à la classe de CM2 une journée de rêve.

J o u r n é E d é C o u v E r t E à l ’ a é r o C l u B

L’APE Les Drôles de Maritais

Fondée il y a bientôt deux ans, l’association s’attache à promouvoir l’éveil des enfants de Sainte-Marie. elle crée un lien entre les parents et récolte des fonds destinés à l’école et aux élèves pour contribuer à leur apprentissage et à leur bien être. tout au long de l’année, elle organise des activités festives, sportives ou culturelles.Pour les joindre : apedesainte [email protected]

L’aéroclubl’apprentissage du pilotage est ouvert dès l’âge de 12 ans et l’on peut passer son brevet à 17 ans. le club compte 126 membres (dont le champion antoine albeau qui fait parfois des infidélités à la mer) et propose des vols découvertes avec les pilotes confirmés. un joli cadeau !http://aeroclub17.com/tel : 05 46 42 54 74

Pour la simulationaéroclub virtuel CGoa :http://www.cgoa.info/

www.biscuiteriedere.frZAC des Clémonirands 17740 Ste Marie de Ré - Tél / Fax : 05 46 43 89 06

du 1er avril au 31 mai

Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

du 1er juin au 30 sept.

Lundi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h30 - Samedi

de 9h30 à 12h30

du 1er oct. au 30 mars

Mardi au vendredi de 9h à 13h

et de 14h30 à 18h

Sablé Rétais à la fleur de selSablé CaramelGalette citron

Sablé SaléQuart d’heure

CharentaisPain d’épicesCake au citron

ou caramelLa Brioche

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a c t u a l i t é

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Une visite pédagogique du centre de transfert du bois-Plage

Le port de La Flotte est à nouveau ouvert sur l’Océan

La Ronde des Pertuis 2016 fait escale sur l’île de Ré

Dans le cadre de la semaine du développement durable, la Communauté de communes de l’île de Ré a organisé plusieurs animations.

Depuis le 31 mai 2016 le barrage étanche qui mettait au sec les travaux de la porte anti-submersion du port de la Flotte était en cours d’enlèvement.

Ce raid côtier bisannuel organisé du 17 juin au 22 juin par l’association Voile-Avirons dans les Pertuis (VAP), rassemble sur 5 à 6 jours dans les Pertuis charentais de « vieux petits gréements » et autres canots traditionnels. Il a fait escale aux ports de La Flotte et d’Ars.

Mardi 31 mai, au centre de transfert, situé sur la commune du Bois-plage,

Eglantine Aubin a fait une des-cription détaillée du site. Cette « ambassadrice du tri », comme elle se définit elle-même, a commencé par présenter les différents aspects de la gestion des ordures ména-gères, en proposant une vingtaine de diapositives. Elle a, ensuite, fait visiter cet immense bâtiment, certifié « Haute Qualité Environnementale » qui accueille les déchets collectés par les dix camions-bennes qui sil-lonnent les différentes communes de l’île.Les ordures ménagères, le verre, les emballages et les cartons bruns sont stockés, chacun dans une alvéole du centre. Lorsqu’une alvéole est pleine, les déchets sont rechargés dans des bennes et évacués vers leur usine de traitement. Les ordures ménagères, à l’incinérateur de La Rochelle (Chef de Baie) et à Paillé (près de Saint-Jean d’Angély). Les autres flux, vers des usines de recy-clage : les emballages au centre de

tri Altriane de Salles-sur-mer (17), le papier à la papèterie de l’Île d’Elle (85), le verre à la verrerie de Saint-Gobain (16) et les cartons à « NCI Environnement » (La Rochelle).Le développement de ces différents flux de collectes a permis de faire maigrir notre poubelle d’ordures ménagères : son poids est passé de 350 à 276 kg par habitant, par an, entre 2000 et 2013. Rappelons qu’en 1960, avant le développement des emballages et l’apparition mas-sive du plastique, chacun ne jetait que 160 kg par an.

trier plus et mieux

C’est bien l’objec-tif que se fixent les responsables de la CdC, en incitant les particuliers à faire preuve de vigilance et de responsabilité quand ils remplissent leurs containers, ou quand ils se rendent dans l’une des cinq déchèteries qui fonc-tionnent actuellement

sur l’île de Ré.En 2015, le recyclage des embal-lages du papier, du verre et des cartons de l’île de Ré a permis d’économiser 3 475 tonnes de matières premières ( 12 millions de tonnes pour le territoire national), la consommation annuelle d’eau de 963 habitants (3 millions pour la France) et d’énergie de 1643 habi-tants (3 millions pour la France).Lors de cette visite, particulièrement enrichissante, Eglantine Aubin a su faire remarquer que le « réflexe » du tri correct était loin d’être acquis.

Chacun d’entre nous est concerné. Comme le rappelait, récemment, Lionel Quillet, président de la CdC, le problème de la gestion des ordures ménagères est, avant tout, une question de civisme, c’est un enjeu de société.

Jacques Buisson

Le 2 juin vers 19 h 30, la dernière palplanche était enlevée par la pelleteuse équipée d’une puis-

sante mâchoire et d’un marteau à percussion pneumatique.Henri Fays, 90 ans, marin à la grande époque de la pêche à La Flotte, était heureux de voir l’océan entrer à nouveau dans le port, à la date prévue. Le chantier entre désormais dans sa phase de fini-tion des môles. La lourde porte est en court d’équipement dans son logement étanche et effectuera

dans les prochains jours les tests de manœuvre. L’ensemble du chan-tier de construction de ce dispositif anti-submersion, avec les parapets et la porte du port, a été parfai-tement conduit et réalisé par des techniciens compétents, qui auront respecté le planning. Fermé depuis le 15 septembre 2015, le port est à nouveau ouvert à la navigation depuis le 15 juin 2016.

Michel Lardeux

des escales rétaises appréciées !

En provenance des Minimes, les marins expérimentés étaient bien accueillis par Loïc le capitaine de port de la Flotte. Eprouvés par une traversée mouvementée, effectuée par vent fort en rafales orageuses, la parade nautique prévue dans l’après-midi du samedi 18 juin fût annulée. La visite du musée du Platin intéressa tous les participants. Après le repas convivial du soir et une bonne nuit sur La Flotte, ils mirent le cap dimanche 19 juin sur le banc du Bûcheron, le Fier et le port d’Ars-en-Ré. Le lundi 20 juin, direction

Charron puis remontée de la Sèvre niortaise avant une soi-rée sauvage et le retour sur La Rochelle mardi 21 juin.

L’association Voiles et

aviron dans les Pertuis

Pierre Gasté, le président de VAP, est un vélirameur passionné. « Notre flotille est com-posé à 50 % de bateaux anciens de

plus de 20 ans et de 50 % de bateaux reconstruits sur plans authentiques par leurs propriétaires, avec des

gréements différents : voile au tiers, aurique etc... Ce sont des bateaux vivants, et pour être vélirameur, il faut avoir un « gros grain de folie », aimer la navigation et la convivia-lité. Nous comptons 50 membres et 31 bateaux. Notre association est ouverte à tous les pratiquants de voiles-avirons (les vélirameurs). Plusieurs d’entre nous ont fait des transatlantiques ou naviguent depuis de nombreuses années ». Et parmi eux, un Flottais faisait figure de régional de l’étape sur son magnifique canot basque !

Michel Lardeux

o r d u r E S m é n a g è r E S

P a P i - P l a n d ’ a C t i o n E t d E P r é v E n t i o n i n o n d a t i o n S

L’une des onze alvéoles du centre de transfert du Bois-Plage.

Henri Fays devant « son » port à nouveau en eau !

Les « vieux petits gréements » à leur arrivée à La Flotte.

Historique île de Ré

1963 : Mise en décharge.

1973 : Station de broyage.

1992 : Colonnes aériennes pour le verre.

2000 : emballages, papiers (nouveaux flux de collectes séparées).

2003 : Fin du broyage : enfouissement et incinération des ordures ménagères (en direction du continent).

2011 : Centre de transfert.

2014 : Mise en place des colonnes enterrées (ordures ménagères et emballages). il en existe, aujourd’hui, 212.

r a i d d E v o i l E - a v i r o n

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30 ans de travail, de soutien et d’esprit d’entreprise !L’émotion était palpable le 3 juin 2016, à l’heure du discours du 30ème anniversaire prononcé par Dany Desmereau, avec son épouse Maryse et ses filles à ses côtés.

De très nombreux clients et amis occupaient le hall du magasin Intermarché de

Saint-Martin pour partager ce moment festif qui marque une his-toire personnelle et professionnelle exceptionnelle.

La réussite familiale et professionnelle

Dany Desmereau est un humaniste. Son parcours est celui d’un « self made man », comme on en raf-fole aux Etats-Unis. En rappelant avec fierté ses origines ouvrières et modestes, la construction de sa famille et son parcours pro-fessionnel fait de travail forcené et d’apprentissages permanents, Dany Desmereau a rendu un vibrant hommage à l’engagement familial et professionnel de son épouse, Maryse, sans qui ils n’en seraient pas là aujourd’hui. Il distingua aussi le soutien indéfectible de sa

famille, dans la galère comme dans les jours meilleurs ! Sa rencontre avec le fondateur du groupe des Mousquetaires, représenté ce jour par Paul Pavageau, fût déter-minante. Prise de risque calcu-lée, soutien des Mousquetaires, confiance et travail en équipe avec un personnel qui n’a pas ménagé sa peine, dont certains présents depuis le premier jour de l’aventure

commune, sont les clés d’une réus-site professionnelle et commerciale partagée avec la clientèle d’Inter-marché depuis le 3 juin 1986. Avec humour et simplicité leur fille, Séverine, qui préside désor-mais aux destinées du magasin, évoqua son enfance et ses devoirs avec sa sœur Emilie dans les ves-tiaires du magasin, entourée par les employés en attendant ses parents « qui finissaient tard ». Une enfance qui apprend le tra-vail, l’humilité, pour un chemin professionnel qui n’était pas tracé d’avance et qu’il faut mériter. Aujourd’hui c’est pour Séverine une fierté partagée de succéder à ses parents « qui ne seront jamais bien loin », pour veiller sur la bonne marche des deux magasins de Saint-Martin et de La Flotte, mais aussi à l’évolution professionnelle et au bien-être des employés.

Le soutien logistique et commercial

d’un grand groupe

« Les Mousquetaires », a expli-qué Paul Pavageau, responsable de l’Union des Mousquetaires, c’est une société d’hommes, de femmes, et non de capitaux ! « Nous développons l’esprit d’en-treprendre, et encourageons

l’esprit civique. Le groupe est maintenant fortement implanté en Europe. Notre stratégie est fondée sur l’indépendance d’approvision-nement, avec le développement de nos propres moyens de produc-tion, de pêche... et des réseaux de producteurs fidélisés. Préserver le pouvoir d’achat, répondre aux aspi-rations de notre clientèle est notre démarche quotidienne ». Un esprit d’entreprise dans lequel la famille Desmereau se retrouve pleinement.

une succession bien assurée

A l’heure de la retraite bien méritée pour Dany et Maryse, toute l’équipe reporte sa confiance sur Séverine qui a « le caractère fort de son papa, les qualités de sa maman » a-t-elle dit avec humour, Avoir grandi dans un esprit d’en-treprendre, nourrit aujourd’hui les pro-jets de développe-ment de Séverine. L’agrandissement du magasin de la Flotte est en cours de finition. Le maire de Saint-Martin en souhaitant la réus-site du nouveau projet martinais, dit aussi « son plaisir de

rencontrer en faisant ses courses au magasin d’anciens élèves, à des postes divers. L’espiègle et drôle Jean-François ne manque pas de me rappeler quelques facéties ! »C’est autour d’un copieux buffet que les conversations amicales se poursuivaient tard dans la soirée, pendant que certains commen-çaient l’Euro au babyfoot. Les enfants ne voulaient plus quitter le château gonflable installé sur le parking à leur intention.

Souhaitons une bonne retraite à Dany et Maryse Desmereau qui sont maintenant passés de l’autre côté du Caddy pour faire leur courses. Où ? Vous connaissez la réponse !

Michel Lardeux

a n n i v E r S a i r E i n t E r m a r C h é

Séverine Desmereau, bien entourée par toute l’équipe d’Intermarché.

Séverine, Maryse, Dany et Emilie Desmereau, une famille unie et entreprenante !

La fidèle clientèle a répondu très nombreuse à l’invitation.

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Clarence au secours de Moufette L’heure était à la joie, mardi 14 juin, dans le clos de la Mairie de Saint-Clément des baleines, alors que les membres de l’Amicale de Moufette prenaient officiellement livraison du tracteur qui doit les aider à avancer dans les travaux de reconstruction de l’écluse endommagée.

Cet investissement de 3000 euros a pu être finalisé grâce à la générosité de deux autres

associations qui œuvrent, l’une pour la préservation des écluses à poissons de l’île de Ré, l’ADEPIR, et l’autre, pour apporter son aide à ceux qui sont dans le besoin, le Lions Club de l’île de Ré. Les présidents et trésoriers, Dominique Chevillon et Michel Gallot, pour l’ADEPIR

ainsi que Christian Bourgne et Guy Faussier, pour le Lions Club ont remis symboliquement aux membres de l’Amicale les chèques de, respec-tivement, 2200 euros (transport compris) et 1000 euros. Le Maire, Gilles Duval était présent et Norbert

Rizo, le secrétaire de l’Amicale, avait, pour la circonstance, revêtu la tenue du pêcheur à l’écluse, bottes cuis-sardes, ciré, casquette, épuisette et bourriche en osier.

Le parcours de Clarence

Le tracteur, un DEUTZ D40 de 1951 a été acheté à un propriétaire ven-déen, par le biais du « Bon Coin ».

Il a un sérieux look rétro qui trahit son âge mais il appa-raît en bel et bon état. « Un tracteur de Vendée ne peut pas être un mauvais tracteur ; c’est for-cément un tracteur travailleur ! » plai-santait Dominique Chevillon. Le trac-teur a été livré sur remorque jusqu’au Pont de Ré, le 28 mai, et c’est Michel Martin, de l’Amicale, qui l’a conduit depuis le pont jusqu’à Saint-

Clément. A son arrivée, il a été bap-tisé Clarence, du nom du lion de « Daktari », la série TV américaine diffusée dans les années 60, parce qu’il a un phare qui tombe un peu ! De plus, une grosse remorque a été offerte par André Penaud,

agriculteur en retraite du Gillieux qui était co-détenteur de la Moufette dans les années 1955.

un peu de l’esprit de soli-darité des habitants de l’île

pour se protéger contre la mer

Michel Martin, pour l’Amicale de Moufette, a remercié l’ADEPIR et le Lions Club et s’est dit satisfait du travail réalisé par l’équipe de co-détenteurs et de bénévoles (pour 26%), pour cette première tranche de travaux qui voit le comblement des 42m de la première brèche. « La dynamique du nouveau groupe est supérieure à celle de l’ancien », commente-t-il après avoir informé de l’arrivée de 3 nouveaux co-dé-tenteurs, Christian Amelin, Denis Labat et Alain Wacheter, lesquels remplaçent 3 membres sortants. La direction reste collégiale, avec les 3 chefs d’équipe, Gilles Cornut, Marc Raynaud et Norbert Rizo, tandis que Denis Labat assurera le rôle de chef d’écluse. Avec l’arrivée du tracteur, Michel Martin a la conviction « d’aller au bout » du chantier, à savoir encore 110 mètres (260m3) et 210 mètres (250m3) de brèches à reconstruire, le mur de la première étant plus haut. Il est, à cette occasion, rappelé que toutes les bonnes volontés sont les bienvenues, pour une heure, un jour ou... la durée des travaux !Le Maire, Gilles Duval, se dit rassuré

et, rappelant que l’écluse de la Moufette est un monument histo-rique pour l’Ile mais aussi un édi-fice de protection pour le village, il remercie l’équipe qui y travaille comme il remercie l’ADEPIR et le Lions Club pour leurs participa-tions financières. « Je suis un maire content ; on va trinquer à Clarence.. Longue vie à Clarence ! ».Et c’est ainsi que l’on retrouve, sans doute, autour de Moufette endom-magée, un peu de l’esprit de solida-rité qui prévalait, autrefois, dans la communauté des habitants de l’île quand il s’agissait de se protéger contre la mer.

Jocelyne Chrétien

Au premier plan, de gauche à droite, Norbert Rizo, Dominique Chevillon, Michel Gallot, Guy Faussier, Gilles Duval, Michel Martin.

S o l i d a r i t é

Michel Gallot, trésorier de l’ADEPIR, Guy Faussier, trésorier du Lions Club, Gilles Duval, maire de St Clément, Christian

Bourgne, président du Lions club, autour de Clarence.

Le bailleur social Habitat 17 s’associe au dispositif Voisins Solidaires

v i v r E E n S E m B l E

Le 10 juin dernier, dans le cadre de la Semaine nationale des HLM, de nouvelles actions ont vu le jour. Un Contrat de service a été signé par Le bailleur social Habitat 17. Cet engagement en faveur du lien social a été associé au lancement du dispositif « Voisins solidaires ».

Pour agir au delà de ses fonc-tions de bailleur social, Habitat 17 (2ème Office Public de l’Habitat

sur le territoire) s’est engagé dans un travail de concertation avec ses loca-taires ; une démarche participative qui a notamment concerné plus de 200 logements/foyers sur l’île de Ré. Cette collaboration a abouti à un Contrat de service qui engage à Habitat 17 à « Être acteur d’un monde qui change », thème retenu pour cette 4e Semaine Nationale des HLM. Ce contrat remplit plusieurs objectifs sur le terrain, essentiels à la tranquillité résidentielle et au lien social.

Les engagements du Contrat de service

Habitat 17 s’engage à travers six points : la disponibilité 24h/24 et 7j/7 sur le site des logements et dans ses antennes ; la propreté avec un affichage du planning de nettoyage

pour les parties communes ; la maî-trise des charges en s’engageant à ne pas dépasser 25% d’écart entre les acomptes et la régularisation des charges ; la qualité des travaux avec un contrôle systématique pour les tranches supérieures à 1000€ et

une enquête de satisfac-tion ; la réhabilitation du patrimoine afin de maintenir un cadre de vie de qualité ; la proxi-mité grâce à des équipes en capacité d’accompa-gner les personnes seules et de plus de 75 ans (228 en Charente-Maritime). Pour favoriser et renfor-cer toute l’année les liens de proximité mais aussi l’entraide entre les habi-tants des immeubles, Habitat 17 s’est associé à l’association Voisins

Solidaires représentée par Atanase Périfan, créateur de la Fête des Voisins. Le 10 juin dernier, Habitat 17 s’est vu décerné le label « Bailleur Convivial et Solidaire ». Le lancement du dispositif « Voisins Solidaires » symbolise cette coopération.

Voisins solidaires, « les bons côtés d’être à côté »

Prolongement de la Fête des Voisins, le dispositif « Voisins Solidaires » engage tout le monde. Dans l’espace social, chacun doit être contributeur au quotidien du « vivre ensemble » et du « faire ensemble ». « Rétablir la confiance, identifier les gens bienveillants, engagés, montrer que nous pouvons tous être des héros du civisme ordinaire grâce à de petites actions comme aider une femme enceinte à monter ses courses, gar-der le chien du voisin, se dépanner d’1kg de farine, c’est ça être voisin solidaire », conclut Atanase Périfan. Des actions du dispositif « Voisins Solidaires » ont déjà été entreprises sur l’île, notamment lors de la Fête des Voisins du 27 mai dernier.

Karen Delarge

Remise du label «Bailleur Convivial et Solidaire» à Habitat 17 par Atanase Périfa.

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La 13ème étape du tour de France de Pigeons-voyageurs s’est jouée à Sainte-Marie

C o l o m B o P h i l E S

Si pratiquement la moitié des éleveurs de pigeons-voyageurs se trouve dans le nord de la France, l’île possède son colombophile à Sainte-Marie !

La 6ème édition du tour de France, organisée par la Fédération colombophile française - qui

rassemble pas moins de 11 500 amateurs d’oiseaux - a débuté le 1er juin et s’achèvera le 23. Vecteur de transmission de mes-sages à l’occasion des trois der-nières guerres, le rôle militaire du pigeon voyageur a disparu au profit des transmissions hertziennes. Pour autant le député Jean-Pierre Decool (Nord) plaide pour le retour de la colombophilie militaire, soulignant « l’utilité du pigeon voyageur en cas de conflit armé. En 2011, l’armée chinoise a décidé de « recruter »

et d’entraîner 10 000 pigeons voyageurs, en plus des 200 déjà existants. En effet, si une panne généralisée sur les réseaux de com-munication survenait, le pigeon voyageur resterait un des seuls outils de communica-tion capable de trans-porter des messages ». Le Ministère de la Défense possède le dernier colombier militaire d’Europe sur

le site du Mont-Valérien confir-mant que l’affaire est à prendre au sérieux ! Pour Christophe Boutet il s’agit d’une passion qui l’a conduit à se trouver à la treizième étape (sur 17) du tour de France 2016.

Les athlètes ne sont pas toujours volages

Le pigeon s’oriente avec le soleil. Il possède une cellule dite de « cris-taux magnétiques » dans son cer-veau où il enregistre et repère son environnement, ainsi que l’odeur de son colombier. On dit de lui qu’il est l’ancêtre du GPS pourtant il ne sait faire qu’une chose : retourner vers le

pigeonnier. Capable de parcourir des centaines de kilomètres sans pause et à des vitesses pouvant atteindre 120 km/h, seuls les orages et les antennes relais le déboussolent. Pas de chance pour ce vendredi 17 juin sous le signe des averses !Les « pros » ont cependant quelques astuces pour inciter les pigeons à revenir roucouler le plus rapidement possible dans leur volière ; l’épreuve du veuvage (qui consiste à séparer les couples unis) en est une car l’oiseau est un sentimental. Cette fidélité lui donne des ailes et son seul objectif est alors de retrouver son double dans le colombier. Une autre ruse consiste à adapter l’heure du seul repas quotidien. Nourris sur le dos de la cuillère, l’appât des quelques graines a son effet. Mâles et femelles se valent à la course même si Christophe donne une petite longueur d’avance à ces dames selon lui généralement plus rapides.

Lâcher de pigeons à sainte-marie vendredi 17 juin

Jean-Marie Daubie Président du club de l’hirondelle loubesienne avait en charge les cinq pigeons sélectionnés par Christophe Boutet (il en possède 70) pour organiser le

lâcher jeudi 16 à 10h30 devant la mairie de Saint Loubès en Gironde. Les pigeons sont arrivés à 12h43 à Sainte-Marie enregistrant un temps très honorable malgré les mauvaises conditions météo. Ce vendredi matin, en présence de quelques amis et même d’élus venus symboliser l’événement, il en a libéré cinq autres pressés de retrouver leur conjoint à Nantes. Leur propriétaire en a récupéré trois, 2 heures et 21 minutes plus tard tandis que les deux derniers ont un peu plus peiné pour parcou-rir les 126 kms de distance. Dans l’ensemble, les compétiteurs auront mis le même temps pour rallier les étapes que celui d’un trajet en voi-ture, embouteillages en moins.À l’arrivée à Surville en Normandie le 23 juin, les 80 pigeons dres-sés par des passionnés qui y consacrent au moins deux heures par jour, auront créé une boucle de 2217 kilomètres.

Marie-Victoire Vergnaud

* Si le marché français de pigeons-voyageurs reste plutôt bon enfant avec des ventes entre particuliers qui excèdent rarement 300 euros par volatile, le champion du monde toute catégorie baptisé Bolt, en référence au fameux sprinter a été vendu aux enchères en 2013 pour la modique somme de 310 000 € !

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La vie économique de La Couarde est concentrée sur trois grands pôles  : centre-bourg, Mail et zone artisanale, auxquels il faut ajouter les exploitations agricoles, salicoles et ostréicoles très prégnantes et les activités de services et de loisirs.

Historiquement, il existe à la Couarde un vrai tissu d’activités du terroir, qui

en fait d’ailleurs la seconde com-mune viticole de l’île de Ré. Neuf exploitations agricoles centrées sur la vigne, le maraîchage et notamment la pomme de terre AOP, s’étendent sur plus de 240 hectares soit près de 28 % de la superficie totale de la commune. Auxquels s’ajoutent sept sauniers et six ostréiculteurs, des plus dyna-miques, qui innovent et proposent des visites et dégustations.

Le PPrL fait peser de lourdes incertitudes sur les activités

agricoles et artisanalesLes incertitudes liées à la révision du PPRL (Plan de prévention des risques littoraux) soucient le Maire, Patrick Rayton, notamment parce

que les cartes d’aléas de l’Etat hypothèquent la construction de quatre nouveaux hangars agricoles d’une surface de 2000 m2 chacun, indispensables à un travail dans de bonnes conditions, au développe-ment et même au renouvellement des exploitations agricoles.

C’est ce même PPRL qui contrarie le développement des activités artisanales, notamment celles liées au bâtiment, majoritaires dans le tissu artisanal, au côté des activités mécaniques, d’entretien de jardin et autres services aux particuliers. Environ 35 artisans ont leur siège à La Couarde, dont les familles contribuent à la vie permanente et notamment à maintenir l’école.

Un certain nombre d’artisans d’art exercent aussi sur la commune et proposent de visiter leur atelier.

Le commerce repré-sente plus de 30 % de l’activité économiqueLe secteur du commerce représente près d’un tiers des établissements professionnels de la commune, et même si le manque de diversité de commerces alimentaires hors marché est relevée régulièrement, l’offre de La Couarde, toujours hors marché, est très supé-rieure à celles de nom-breuses villes de même importance, selon la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle.

L’étude de la CCI menée en 2008 à la demande de la mairie avait mis en évidence que la diffi-culté de maintien d’activités com-merciales alimentaires hors saison est notamment directement liée au prix du foncier. Elle préconisait le développement des halles du marché du Mail.

C’est un contrôle de sécurité en 2010/2011, révélant que la couver-ture/charpente de la halle n’était pas conforme à la législation, qui a accé-léré le projet de la nouvelle halle, conçu en une année par la mairie. En ce printemps 2016, après deux ans de travaux, le projet de la zone du Mail a été livré dans sa totalité, incluant le pôle santé et un parking de 80 places. Les travaux d’aména-gement de voirie sur l’avenue du Peu Ragot permettront aussi d’avoir une meilleure lisibilité entre zone de stationnement et zone piétonne.

deux pôles complémentaires, très proches

Ainsi, la halle de marché du mail accueille une douzaine de com-merçants alimentaires depuis les vacances de Pâques jusqu’à la fin septembre, complétés en haute saison par d’autres bancs de mar-ché. Le marché extérieur accueille lui près de 40 camelots, essentiel-lement en non alimentaire, ce qui confère une attractivité certaine à l’ensemble.

Longtemps différenciés, les jours et horaires de marchés du centre-bourg et du Mail viennent d’être simplifiés et harmonisés*, rendant plus lisible l’activité, ce qui contri-bue à la fidélisation de la clientèle.

La municipalité a mis en place une « zone de rencontre » intégrant la place du Mail et ses abords, ce qui fait que cet espace est désormais entièrement partagé sans priorité d’un mode de déplacement sur

Un centre-bourg animé en été.

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La halle du marché est ouverte d’avril à septembre.

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confection Européenne

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05 46 51 58 46ÉTATS D’ESPRIT14 av du Mail - 17670 La Couarde sur Mer - 05 46 41 83 15 - www.etats-desprit.fr

RETROUVER L’ENVIEUn jour de flemme, un jour de pluie ou de découragement, un jour comme ça, venez retrouver l’Envie !L’Envie de créer, avec tout et n’importe quoi, du bois, de l’argile, des pochoirs, de la peinture aussi bien que de la laine, du carton ou du tissu.L’Envie de redonner un sens à votre journée à partir d’une réalisation concrète grâce à l’équipe expérimentée d’États d’Esprit.Difficile de définir la fonction économique de ce magasin-atelier avec précision. C’est un lieu où vous pourrez peindre, bricoler, inventer, recycler, réparer ou transformer des objets et surtout retrouver le vivant en vous. Écoute garantie.

Embarquement du mardi au samedi, de 15h à 17h, sur rendez-vous.

un autre. Elle a aussi achevé son troisième programme de moderni-sation et de signalisation verticale sur le pourtour de la place du Mail, mettant en évidence les secteurs géographiques, les services et commerces.Les commerçants du marché béné-ficient aussi désormais d’un totem directionnel réalisé par les enfants et animateurs de « L’île aux Loisirs », aidés par les services techniques.S’il est compliqué au plan archi- tectural de rapprocher la halle du Mail du centre-bourg, la rue de la Motte ne se prêtant pas à l’implantation d’activités commer-ciales, cette année un essai est fait en dessinant au sol une sorte de « fil d’Ariane », fait de pochoirs et toutes les associations de La Couarde se joignent à la commune pour proposer un programme d’animations de nature à créer l’évènement dans le centre-bourg (voir programme des animations en juillet, ci-contre). Tout le long de l’Avenue d’Antioche et de celle du Mail, mais aussi au Peu Ragot, les magasins, restaurants, activités de services et animations sont nom-breux et accessibles facilement, ils attirent du monde hiver comme été, venu de toute l’île de Ré avec une offre de qualité.De son côté le centre du village, très familial et convivial, est doté d’un charme unique, avec l’église et le Kiosque jouxtant des commerces et établissements qualitatifs et accueillants.

des hébergements touristiques pouvant accueillir

5500 vacanciersDrainant nombre de vacanciers, qui viennent compléter les résidences permanentes et secondaires (70 % de résidents secondaires !), le secteur touristique constitue le moteur clé de l’économie Couardaise. La com-mune est dotée de cinq campings représentant une capacité de 2667 vacanciers, de quatre hôtels abritant 69 chambres, de cinq résidences de tourisme représentant 106 mai-sons ou appartements, d’un centre de vacances, sans oublier les gîtes, chambres d’hôtes, meublés…Ce sont ainsi plus de 5500 résidents qui peuvent être accueillis en héber-gements touristiques à La Couarde.Les onze établissements de restau-ration, les activités de loisirs, avec notamment les établissements de plage, de voile, le Centre Nautique Couardais du Goisil, les tennis, sans oublier la très fréquentée salle de spectacle et de cinéma de La Maline contribuent fortement aussi à l’attractivité de La Couarde, tout comme sa discothèque-restaurant qui accueille depuis 80 ans les jeunes (et moins jeunes) de toute l’île de Ré.A la fois familiale, discrète et très branchée, dotée d’une image qua-litative, cette commune centrale de l’île de Ré, très étendue et offrant une diversité de paysages unique : champs et vignes, dunes, plages, bois, marais… constitue une valeur sûre, à laquelle nombre d’habitants et de vacanciers restent fidèles à tra-vers les générations.

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La nouvelle halle du marché et la vaste place, sur le Mail.

* 7 jours/7 de 8h à 13h30, en été.

AnIMATIOnS à LA COUARDE-SUR-MER

Nathalie Vauchez

DATES EVEnEMEnT ORGAniSATEuR LiEu HORAiRES

24 juin 2016 Feu de la Saint jean lCF Peu Ragot

25 juin 2016 Vide-greniers aCdC Centre village

juiLLET

07 juillet 2016 Marché de nuit lCPs’a Peu Ragot

10 juillet 2016 animation musicale l’harmonie harmonys’swing Municipale Kiosque 21h

du12 au

Festival photo Mairie

16 juillet 2016 Fabrication d’instruments de Bibliothèque et musique africain - 7-12 ans Bibliothèque salle des ilattes 14h30-17h

Marché de nuit lCF Centre village

Retraite aux flambeaux 12 juillet 2016 avec la Batucada Mairie Kiosque

Feu d’artifices Mairie Plage des 22h30 Cossonnes

13 juillet 2016 découverte musique et danse africaine - 5-12 ans Bibliothèque Bibliothèque 14h30-17h

14 juillet 2016

Bal Mairie Centre village

Marché de nuit lCPs’a Peu Ragot

15 juillet 2016 Fabrication de masques africains 5-8 ans Bibliothèque Bibliothèque 16h30 - 18h

17 juillet 2016

Vide grenier lCF

animation musicale l’harmonie Bandaloups Municipale Kiosque 21h

18 juillet 2016 Vide-greniers semi nocturne lCPs’a Peu Ragot

Fabrication d’un totem 19 juillet 2016 africain - 6-10 ans Bibliothèque Salle des ilattes 14h30-16h

Marché de nuit lCF centre village

Conte «la case de Batou» 20 juillet 2016 0-6 ans Bibliothèque Bibliothèque 15h

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Conte «la case de Batou» 0-6 ans Bibliothèque Bibliothèque 10h30

21 juillet 2016 «Contes d’afrique» 6 ans et + Bibliothèque Bibliothèque 15h

Marché de nuit lCPs’a Peu Ragot

22 juillet 2016 animation musicale l’harmonie harmonies réunies Municipale Kiosque 21h

24 juillet 2016 Moules frites lCF

Fabrication de masques 26 juillet 2016 africains - 5-8 ans Bibliothèque Salle des ilattes 14h30-16h

Marché de nuit lCF centre village

27 juillet 2016 Parcours conté «les animaux extérieur d’afrique» - 0-6 ans Bibliothèque bibliothèque 15h

Parcours conté «les animaux extérieur d’afrique» - 0-6 ans Bibliothèque bibliothèque 10h30

«autres contes d’afrique» extérieur 28 juillet 2016 6 ans et + Bibliothèque bibliothèque 15h

donin lCF Centre village, devant l’église 18h

loto lCF Centre village

Marché de nuit lCPs’a Peu Ragot

ET AuSSi En AOûT

Marché de nuit au Peu Ragot (2, 4 et 18 août), braderie (3 et 24 août), animation musicale harmonies réunies (5 août), marché de nuit au centre du village (9 et 23 août), Roulotte le Petit Fousset au Peu Ragot (10, 17 et 20 août)…

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1212 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Pendant une semaine les courts du Tennis des Pertuis de la Couarde sur Mer ont accueilli

l’équipe de France paralympique et les meilleurs joueurs mondiaux.

une organisation maîtrisée 2016 était une année compliquée pour la logistique. L’hébergement

des joueurs a dû être réor-ganisé pour cause de priva-tisation de l’Atalante par la sélection espagnole de foot-ball. Yann Maître et toute son équipe de bénévoles et du Lions club, ont maîtrisé une organisation saluée par Lionel Quillet, le Député de la circonscription Olivier Falorni, les représentants de la Fédération, et les joueurs.

un tournoi de haut niveau

Avec un peu moins de joueurs que pour les édi-

tions précédentes, car les sélec-tions nationales sont faites, le niveau de ce tournoi ITF1 est resté très haut, comme le palmarès en témoigne ! en simple messieurs : Nicolas Peifer s’est imposé en deux sets face au belge Joachim Gérard, inscrivant pour la 4ème fois son nom au palmarès du Toyota Open, et

prend ainsi la 3ème place mondiale. Un bel exploit qui fait de lui un des favoris pour Rio. en simple dames : la britannique Jordanne Whiley l’emporte en deux sets contre la Néerlandaise Diede de Groot. En double messieurs : la paire Michael Jéremiasz - Nicolas Peifer domine Mike Denayer associé à Joachim Gérard. et en double dames : la paire Diede de Groot - Yui Kamiji s’impose après un troisième set dis-puté face à Lucy Shuker associée à Jo rdanne Whiley. Chez les Quads : Itay Eremib s’impose en simple contre Sam Shroder.Lors de la remise des trophées et à l’heure des remerciements mérités pour tous les acteurs

et partenaires de ce tournoi bien réussi, Yann Maître a confirmé que désormais le Toyota Open International de l’île de Ré s’ins-crirait en juin sur le calendrier des tournois internationaux ITF1.

L’an prochain, la 13ème édition du Toyota Open International aura ainsi lieu du 13 au 18 juin 2017.

Michel Lardeux

Le thème de cette année « sport et mer » a inspiré beaucoup de photographes !

Le palmarès 2016

Le maire Patrick Rayton, entouré de Lionel Quillet, Gisèle Vergnon, Antoine Albeau et des membres du jury a com-muniqué le palmarès, devant la foule réunie sur le parvis de l’église, alors que les cloches sonnaient 11 heures en ce samedi 18 juin. Le grand prix de jury est attribué à Jérôme Houvet, pour une prise de vue aérienne d’Antoine Albeau, réalisée en hélicoptère par une météo très instable aux Baleineaux : « Antoine Albeau au phare des Baleineaux ».Le prix île de Ré, revient à Elisabeth

Herbin, pour une photographie prise au rendez-vous des surfeurs, plage du Lizay aux Portes-en-Ré : « Ondes de vagues ».Le prix du public r é c o m p e n s e Christophe Devaud, qui a immortalisé un instant magni-fique en fin de soirée, où le soleil embrase la mer sur

le lagon de la Réunion, à Trou d’Eau, en photographiant un papa et son fils pratiquant ensemble le paddleboard : « Paddleboard avec papa ! »Pour compléter ce palmarès, ont été distingués : Patrice Morin (1er prix senior couleur), Véronique Guilbeaud (2ème prix senior couleur), Eric Raby (3ème prix senior couleur), : Pomme du Buisson (1er prix senior noir et blanc), Patrick Decoursier (2ème prix senior noir et blanc) : David Bonnet (3ème prix senior noir et blanc).Un palmarès prestigieux pour des lauréats dont beaucoup étaient absents, mais que Patrick Rayton et le jury ont félicité chaleureuse-ment sous les applaudissements de nombreux candidats et d’un public

connaisseur. Les photos primées sont exposées sur les murs de l’église, dans la cour dela mairie et sous les halles du marché de La Couarde.La 4ème édition du concours photo de La Couarde se dérou-lera du 15 septembre au 31 décembre 2016 sur le thème très attractif de « La mer et l’enfant », a annoncé Patrick Rayton.

Michel Lardeux

nicolas Peifer remporte son 4ème Toyota Open de tennis !

Les lauréats du 3ème concours photo et les champions de tennis à l’honneur

Avancée du 14 juin au 19 juin, pour cause de jeux paralympiques de Rio qui auront lieu en septembre 2016, la 12ème édition du Toyota Open International de Tennis Handisport de l’île de Ré a tenu toutes ses promesses.

Sous le parrainage d’Antoine Albeau, 23 fois champion du monde de windsurf, le jury composé de François blanchard, Catherine wojcik, André Héraud, béatrice Turbé et Alain Clément, a désigné les 9 lauréats de cette 3ème édition du concours photo de la Couarde.

Les finalistes simple hommes : Nicolas Peifer (en bleu) et le Belge Joachim Gérard.

Les finalistes simple dames : Jordanne Whiley (en vert) et la Néerlandaise Diede de Groot.

t o u r n o i d E t E n n i S h a n d i S P o r t

a n i m a t i o n S - l a C o u a r d E

Les Elus, le jury concours photo, l’Equipe de France en fauteuils, et son staff.

CARnET D’ADRESSES LA COUARDE-SUR-MER

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Place de l’église 17670 LA COUARDE-SUR-MER Tél : 05 46 51 58 46

L’équipe de France paralympique de tennis à l’honneurlionel Quillet a profité de cette sympathique et conviviale cérémonie pour mettre à l’honneur les joueurs et joueuses de l’equipe de France paralympique pour les jeux de Rio, présente à la Couarde pour participer au toyota open international de tennis handisport, avec son staff. Classés parmi les meilleurs mondiaux, joueurs et joueuses furent très applaudis par le public, pour le plus grand plaisir de Yann Maître l’organisateur du tournoi sur les courts du tennis Club des Pertuis, avant de poser pour la photo-souvenir.

ÉTATS D’ESPRIT

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e n v i r o n n e m e n t

13 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Dans le cadre du projet « Life + » (financé par l’Europe) et mis en place par l’Agence des Aires

Marines Protégées, onze sites pilotes ont été désignés sur l’ensemble du territoire (allant du Pas de Calais à la côte basque). De 2013 à 2017, des études sont mises en place pour suivre et comprendre le fonction-nement et la répartition des popu-lations de coquillages sur l’estran : comptage, prélèvements, pratiques et comportement des pêcheurs. La Communauté de Communes s’est, immédiatement, investie dans cette initiative et l’île de Ré fait partie des onze sites.Les écogardes s’étaient déjà lancés dans le comptage des coques (nous en avions rendu compte dans notre

n° 127 du mois d’octobre dernier). Toujours dans le cadre de ce pro-gramme, un partenariat a été mis en place avec le CREAA (Centre Régional d’Expérimentation et d’Application Aquacoles) dans l’objectif de travail-ler sur l’estimation de la population des palourdes sur le Fier d’Ars.

Comment procède-t-on ?A partir du lundi 30 mai, les éco-gardes ont procédé à une série de prélèvements en mer, à l’aide d’une benne, une sorte de grappin, pour échantillonner des palourdes durant une campagne de trois jours. Soixante stations ont été « visitées », à raison de trois prélèvements par station. Les palourdes ont ensuite été placées dans des sachets pour

être mesurées, pesées et analysées en laboratoire. Le but de cette opération est de parvenir à évaluer l’état des populations en fonction des habitats ren-contrés. Trois types d’ha-bitats dans le Fier d’Ars : les herbiers, les sables envasés et les sédiments hétérogènes envasés, composés de cailloux de différentes tailles. D’ici à la fin 2018, le CREAA pro-cédera, donc, à l’estima-tion de la bio-masse, de l’état du gisement et de l’évolution de la population de ce secteur. En fonction des résultats obtenus, des mesures de gestion, visant à préserver

la ressource, pourront, potentielle-ment, être mises en place.

Jacques Buisson

Certains resteront indifférents, d’autres s’intéresseront aux alertes de grands scientifiques

qui constatent l’évolution de cette dégradation » explique l’expert en géobiologie Jean-Jacques Bréluzeau, intervenant depuis plusieurs années sur ce sujet vital, pour le compte de particuliers et de professionnels uti-lisant l’eau.

L’eau est essentielle à la vie

Un humain peut vivre 40 jours sans nourriture, mais seulement 2 ou 3 jours sans eau. Certains chercheurs disent que la vie est née de la ren-contre entre les énergies cosmiques, une goutte d’eau et un grain de silice. L’eau doit être saine sur le plan bacté-riologique, pure sur le plan chimique, équilibrée sur le plan minéral, mais on néglige qu’elle soit « vivante sur le plan énergétique et structurel ». Le Docteur japonais Masaru EMOTO, auteur de plusieurs ouvrages sur l’eau, a mis en évidence qu’elle est un vecteur d’information. Au niveau

symbolique, elle est le lien entre le concret et le sub-til, la matière et l’éther.

La bio-dynami-sation de l’eau

L a f r é q u e n c e vibratoire de l’eau de distribution se situe autour de 10 puissance 11 hertz (équivalent aux infra rouges). « Pour obtenir une eau avec des qua-lités biologiques,

il faut augmenter sa fréquence au niveau de celle des cellules en bonne santé, qui correspond à la lumière bleue, à la limite des ultra-violets soit 10 puissance 15 Hertz. Il s’agit donc de multiplier par 10.000 fois la fréquence initiale de l’eau ce qui représente un apport d’énergie considérable », affirment les spé-cialistes. Une eau vivante ou bio-dy-namisée possède une haute énergie, génère des bio-photons, échange avec son environnement (les plantes, le corps...). Les mandarins chinois constataient les vertus vitales de l’eau des glaciers, par exemple, qu’ils conservaient dans des jarres de jade exposées au soleil, ancêtre des procédés modernes de bio-dy-namisation de l’eau. A l’état liquide, l’eau nécessite un support vibratoire intermédiaire pour être activée.

des applications technologiques

L’eau dynamisée favorise la vie des minéraux, des végétaux, des animaux

et des humains, empêche la proliféra-tion des bactéries pathogènes. Issue de la recherche, une nouvelle tech-nologie basée sur le principe d’ondes naturelles de très haute qualité vibra-toire permet à chacun de retrouver équilibre naturel, capital santé phy-sique, psychologique et énergé-tique. Le Concept de dynamisation bio-énergétique par les céramiques bio-actives Terres Sens mis au point par Jean-Jacques Bréluzeau, trouve de nombreuses applications domestiques et professionnelles. Les témoignages sur les résultats obtenus auprès de l’eau consommée par des particuliers ou dans des domaines professionnels aussi spécifiques que l’irrigation de cultures, de plantations, de pépinières, les fontaines, les spas, les piscines, mais aussi sur l’harmonisation de l’eau

utilisée dans l’agro-alimentaire bio-logique, dans les cliniques, etc. sont convaincants.

Après vingt ans de références, Jean-Jacques Bréluzeau est un spécialiste reconnu dans l’univers de la géobiolo-gie et de la dynamisation de l’eau.

Michel Lardeux

Les palourdes, objet de toute l’attention des écogardes

« L’eau n’est pas nécessaire à la vie, l’eau est la vie ».Saint-Exupéry

Lundi 30 mai, sur le port d’Ars en Ré, les écogardes ont présenté, en présence de Lionel Quillet, président de la CdC, leur programme d’estimation de la population des palourdes sur le Fier d’Ars.

« Avec la montée en puissance des pollutions électromagnétiques par le wifi, le wimax, le blue-tooth, les objets connectés, les courants porteurs, les compteurs électriques communicants, les antennes sur les châteaux d’eau... l’eau de votre robinet est une eau morte !

Lionel Quillet, président de la CDC, expose le programme de travail sur l’évaluation de la population de palourdes.

B i o d i v E r S i t é

g é o B i o l o g i E

Contact : institut Santé de l’Habitat et Boutique TERRES SEnS4 rue des Caillotières V.a. la Croix Michaud 17630 – la Flottetél: 05 46 01 01 01 Mail : [email protected] ou [email protected] pouvez retrouver jean-jacques Bréluzeau sur notre chaîne Viméo : https://vimeo.com/channels/ terressens

Plan d’eau harmonisé par Jean-Jacques Bréluzeau aux Pépinières Laurentaises à St Laurent de la Plaine (49).

Le Tribunal Administratif de Poitiers a rendu le 12 juin son jugement dans l’affaire opposant

la Préfecture de Charente-Maritime et Nature Environnement 17, en la faveur de l’association. En 2013 les associations Nature Environnement 17 et Ré Nature Environnement se mobilisaient contre les épandages aériens de Foray 48B, produit biocide utilisé pour la lutte contre la chenille pro-cessionnaire du pin. Une bande dessinée « Psychodrame réto-rétais, c’est la chenille qui redémarre » édi-tée à 20 000 exemplaires et égale-ment diffusée dans son intégralité dans Ré à la Hune avait expliqué et

dénoncé les dangers et l’inutilité de cette pratique.Cette molécule est toxique pour les milieux aquatiques. Son AMM pré-voyait ainsi qu’une distance de sécu-rité de 50 mètres soit respectée à l’approche des points d’eau, bassins ostréicoles, littoral mais également des maisons et jardins, afin de pro-téger les populations.Or, lorsque la préfecture a auto-risé les épandages aériens de cette molécule en 2013, elle a dérogé à ces distances de sécurité. Ce juge-ment interdira définitivement cette pratique pour l’avenir.

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La justice donne raison à nature Environnement 17

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Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr14

l o i s i r s

14 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Pour ce lancement de cette campagne, Eric Jalon, préfet de Charente-Maritime, était

entouré du Préfet maritime de l’Atlantique, le vice-amiral d’Escadre Emmanuel de Oliveira, des direc-teurs de CROSS, des sauveteurs en mer de la SNSM, et du lieutenant de vaisseau Sylvain Baise de la Flottille 35 F de La Pallice.

des témoignages édifiants

Daniel Combot, patron de vedette SNSM, et le pilote de l’hélicoptère Dragon de la Flottille 35 F, ont témoi-gné chacun de sauvetages en mer qui les ont marqués. A l’origine de l’accident, on retrouve souvent des imprudences, une mauvaise prépara-tion de la sortie en mer, un manque de compétence ou des circonstances météorologiques défavorables... le tout parfois combiné pour le plus grand malheur des victimes. « Une personne dans l’eau ne se voit pas beaucoup, surtout la nuit ! La tête sort à peine des vagues et l’opéra-tion de sauvetage met aussi parfois en péril la vie des sauveteurs ». Et

chacun de rappeler les c o n s i g n e s élémentaires à respec-ter avec au minimum un moyen télé-p h o n i q u e en pochette é t a n c h e pour appeler le 196, facili-tant la géolo-calisation de l’appel et le guidage des sauveteurs.

une campagne incitative

Le préfet de Charente-Maritime et le préfet maritime de l’Atlantique ont déploré le bilan de la saison estivale 2015 sur l’Atlantique. « 25 décès, c’est un bilan trop lourd, avec 1618 opérations de sauvetage effectués par les CROSS, cela mal-gré quelques 12 000 contrôles ». L’occasion de rappeler que 100 % des porteurs de gilets ont été sauvés.

La baignade reste la cause la plus élevée des accidents corporels ou mortels, avant la plaisance à moteur.Inciter activement les vacanciers au respect des règles de sécurité, les sensibiliser à la nécessité de s’infor-mer sur la météo avant de prendre la mer, est chaque année le travail de tous et le rôle de la campagne de sécurité. Trop d’imprudences sont encore commises et la sécurité des loisirs nautiques est la priorité des pouvoirs publics.

Les consignes de sécurité à respecter

Les Préfets l’ont annoncé fer-mement, les contrôles en mer seront renforcés et la campagne de sécurité des loisirs nautiques sensibilisera le plus grand nombre d’usagers de la mer du 1er juin au 30 septembre 2016. Ils rappellent qu’ à chaque départ en activité nau-tique, il faut vérifier les conditions météo, la marée, être sûr de ses aptitudes à sortir, vérifier le bon fonctionnement du matériel, dis-poser en nombre de vêtements de flottabilité intégré, d’une radio VHF ou d’un téléphone portable dans une pochette étanche...Prudence et bon vent à tous !

Michel Lardeux

Tolérance zéro pour les contrevenants et les imprudents !« Pour que l’eau de mer n’aie pas le goût des larmes », comme dit la SnSM, la campagne de sécurité des loisirs nautiques 2016 sera « tolérance zéro ».

S é C u r i t é d E S l o i S i r S n a u t i q u E S

Le préfet Eric Jalon (costume gris), entouré de Daniel Combot SNSM (polo orange), du lieutenant de vaisseau Sylvain Baise (combinaison), et à droite

de la photo, du Préfet maritime de l’Atlantique Emmanuel de Oliveira.

Si vous êtes témoin ou victime d’un problème en mer, appelez le CROSS.Depuis le littoral : appelez le 196, et en mer : utilisez le canal 16 de la VHF.

Quelques conseils utiles sur la plageP l a g E S S u r v E i l l é E S - î l E d E r é

Avec l’ouverture de la saison estivale, les plages de la Charente-Maritime vont être très fréquentées. Voici quelques conseils pour éviter de gâcher ses vacances !

L’été arrive et nombreux sont ceux qui iront passer leurs jour-nées à la plage. Pour éviter de

passer de mauvaises vacances, il suf-fit de respecter quelques consignes

de sécurité. Le SDIS rappelle en effet qu’il vaut mieux se baigner sur des plages surveillées afin d’éviter tout risque de noyade. Pour preuve, le département n’en a pas enregistré depuis 10 ans sur les zones surveil-lées. Mais cela ne suffit pas : il faut

aussi respecter les drapeaux. Un dra-peau vert signifie que la baignade est surveillée ; orange ou jaune, que la baignade est dangereuse mais surveillée ; rouge, qu’elle est

interdite ; baissé, que les sauveteurs sont en intervention et que la plage n’est plus surveillée. L’absence de drapeau signifie que la plage n’est pas surveillée.Sur la plage, le soleil peut même représenter un danger pour soi. Il est donc vivement conseillé de s’hydra-ter le plus souvent possible, en ban-nissant les sodas, qui n’étanchent pas la sensation de soif, et l’alcool qui atténue la soif mais assèche tout de même le corps. N’oubliez pas de vous passer de la crème solaire régulièrement.Pour les baigneurs, n’oubliez pas de demander les conditions de nata-tion, à savoir les courants, les vents, les marées et les risques éventuels,

ainsi que les horaires de surveillance. Il est également recommandé d’en-trer tranquillement dans l’eau, sur-tout si vous avez passé du temps au soleil afin d’éviter l’hydrocution. Le corps doit en effet prendre le temps d’adapter sa température.Enfin, surveillez en permanence vos enfants. Avec les fortes fré-quentations estivales, les jeunes peuvent facilement se perdre, ce qui augmente le risque d’accident. Ne quittez donc jamais vos enfants des yeux. Et pour faciliter la tâche, n’hésitez pas à aller jouer avec eux, ils seront plus en sécurité et vous passerez un bon moment !

Julien Bonnet

Carte des plages surveillées de l’île de Ré, élaborée par Julien Bonnet pour Ré à la Hune.

vec la complicité de Pascal et Marie Ravigné, ses associés, Jean-Claude Arnaud a créé, il y a de cela 15 ans, sur l’îlot de Saint-Martin, un « Bistrot »

devenu un vrai lieu de vie et d’échanges, un « incontournable » de l’île de Ré. Sa recette : un lieu simple, convivial, à la déco authentique où l’on ne sert que des produits frais, tout juste préparés. L’équipe dirigée par Patrice Podevin sait créer une vraie complicité avec chaque client, toujours accueilli chaleureusement.Le Chef, Yann Crépin, qui officie depuis 11 ans aux fourneaux, ne propose que du « fait maison » : des plats de poisson bien sûr concoctés tout en finesse, la fameuse côte de bœuf du Bistrot, ses andouillettes ou son tartare, mais aussi ses poissons fumés localement…Côté desserts, les profiteroles de Yann, élaborées avec des choux fabriqués sur place chaque matin et un mélange de deux chocolats sont à se damner !La terrasse extérieure chauffée et protégée par un store, baignée de soleil toute la journée à la belle saison, offre une vue imprenable sur le port de Saint-Martin !

A

Le bistrot du marin vous accueille de 8 h à 2 h du matin, sans réservation (fermé le jeudi).

Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr 15

l o i s i r s

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Chaque journée estivale, le Bois-Plage propose des animations attractives, à vivre en famille

et entre amis.

Convivialité et gratuité« Beaucoup d’animations sont gratuites ! » soulignent Marlyse Palito, première adjointe au maire et François Morin, 2ème Adjoint, en charge de la vie associative de l’animation et du jumelage. C’est la volonté de notre commune, et ce programme d’animations festives, sportives et culturelles, est le fruit des propositions de tous, du choix collégial de la commission muni-cipale qui réunit le Comité d’Ani-mation Communale (CAC), les 50 associations culturelles, sociales et sportives, les bénévoles issus de l’ancien office du tourisme et les commerçants.

Pour vous donner envie de bouger !

Patrimoine, contes, lecture, spec-tacles, jeux, sports, photos, musique... le programme est complet !si vous êtes plutôt culture, vous découvrirez autrement l’histoire, l’en-vironnement du village, ses plages, ses dunes... lors des balades accom-pagnées « Le Bois des senteurs ». Avec les contes de Madeleine Airaud, l’imaginaire rejoint l’authentique. Les petits profiteront aussi de la lec-ture d’albums et des ateliers créatifs. Les Spectacles d’Isabelle Messager : « Petit poisson deviendra grand »

« grenouilles et crapauds », « les géants et les nains »... sont des moments de bonheur à partager en famille. Biblio-plage accompagnera votre bronzage avec vos auteurs préférés.

Pour les sportifs ou joueurs, ne ratez pas la course pédestre « Les Foulées rétaises » le 31 juillet au cœur du village. Les boulistes se retrouveront au boulodrome des Gollandières, pour les concours de boules. Le beach-volley vous accueille tout l’été, tout comme les cours de natation, le club des enfants, le surf, la voile, le tennis, le foot… Les stages de cirque sont très fréquentés et la zumba vous fera danser sur la plage des Gollandières.

Les amateurs de musique seront comblés avec de nombreux évène-ments qui offrent le choix des genres musicaux, classique, variétés ou jazz : festival de Musique en Ré, concert des harmonies de l’île de Ré, concert de l’USB Banda’Loups, comédie musi-cale Note à Note, Harmony Swing, Burdigala Brass concert sextor de cuivres, cabaret Les Ribouldingues... et aussi théâtre avec une comédie irrésistible « Couscous aux lardons ».

si la photographie vous pas-sionne, ne manquez pas l’expo photo d’île de Ré Photo Club (lire ci-dessous).

Pour faire la fête, vous amuser et soutenir les clubs locaux vous aurez le choix entre de nombreuses

animations : soirée moules-frites, MEGA loto, spectacle et repas bro-cante de L’USB, vide grenier du FCO...

Vous aimerez aussi le grand concours de châteaux de sable, enfants et adultes, plage des Gollandières, les jeux d’hier et d’aujourd’hui, le 10ème

salon du livre l’Encre et la Pierre à la salle polyvalente, les retraites aux flambeaux et feux d’artifice des 14 juillet et 15 août, et plus tard dans la saison la fête des vendanges, ainsi que celle de la citrouille...

Pour préparer vos activités et vos sorties, connaître les dates et les lieux, retirez rapidement votre pro-gramme en Mairie du Bois-Plage ou au bureau d’accueil communal du tourisme. Vous pouvez aussi consulter le site officiel de la Mairie du Bois-Plage.

Le site realahune.fr vous rappellera, date par date, tous les évènements rétais (voir agenda).

Michel Lardeux

Cet évènement ras-semble les talents et croise les points

de vue de l’art photogra-phique, au cours d’expo-sitions, de conférences, séminaires et présenta-tions de livres photos.

un jeune festival déjà

très fréquenté et populaire sur les réseaux sociaux !

Fort du succès du premier festival 2015, avec plus de 10 000 visiteurs sur les 25 sites d’exposition et 32 000 visites sur le compte facebook du club, Richard Merlet et toute l’équipe d’Ile de Ré Photo club ont préparé une seconde édition d’un haut niveau artistique et technique qui investira pendant une semaine les dix communes de l’île de Ré. Des photographes de renom et des éditeurs offriront un

panorama exceptionnel du médium photogra-phique actuel.

une sélection d’au-teurs et d’œuvres photographiques

Le 2 juil let, l ’expo-s i t i on i naugura l e ouvrira le festival sur 850 m2, dans la vaste salle polyvalente (rue des Barjottes) du Bois-Plage. Parallèlement,

expositions satellites, conférences et ateliers photographiques se dérouleront dans les autres com-munes de l’île. Des auteurs photo-graphes nationaux exposeront pour la première fois des images rares : sur le premier et le dernier festi-val de Cannes, des photographies humanistes maintes fois primées, des photographies naturalistes et des travaux d’Auteur privilégiant la créativité de l’Art Photographique.

des photographes de renomLe festival mettra à l’honneur les images d’Yves Manciet, premier reporter photographe du festival de Cannes en 1946, qui a photographié toutes les stars... un témoin excep-tionnel des « belles années 50 ». Ile de Ré photo accueillera aussi les deux grands prix de la Fédération photo-graphique de France : Florence Notté et Eric Droussent. La liste des pho-tographes invités est, à elle seule, un palmarès : Jean Marie Guérin, Francis Chancerel, Michel Lamothe, Pascal Tissier, Jean-Luc Gelin, Gérald Bulthaud, Bruno Chalifour, Philippe Litzler, Olivier Benguigui, Xavier Plouchard, François Leteuil, Maud Piderit, Henri Bouchon, Didier Coupeau. Les photographes d’Ile de Ré Photo Club : Nicole Durieux, Jacques Salliot, Guy Pizy, Pierre Nadler, Richard Merlet, Bernard Colin, Hubert Bonin, Domique Levaux-Thomas, Solange Le Gall, Stéphane Costa, Christine Viviès, Robert Heurtel, Albert Montanier, Hok Kwee,

Caroline Edouard, Claude Callado... exposeront leurs belles œuvres.Un regard à porter, des émotions à ressentir... un vrai moment de beauté partagé !

Michel Lardeux

Le bois-Plage en Ré : demandez le programme !

« l’Ile aux artistes »

De nombreux estivants et Rétais aiment l’animation d’une des plus anciennes stations balnéaires de l’île de Ré. Si autrefois on venait y boire de l’eau de mer sur recommandation médicale, ce sont aujourd’hui les vertus du pineau rétais qui ont la préférence... avec modération !

Ce rendez-vous, que les passionnés, amateurs de photographies ne manqueront pas de vivre intensément, en allant à la rencontre d’œuvres historiques, de grands prix artistiques et des travaux contemporains exposés, se déroulera du 2 au 10 juillet au bois-Plage.

a n i m a t i o n S E S t i v a l E S

Loisirs... détente... culture... découverte !!!

ANIMATIONS E S T I VA L E S 20

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La fête de la pomme de terre organisée par le CAC.

du 2 au 10 juillet

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Dans tous les villages de l’îleExposition principale au Bois Plage

Renseignements : Bureau d’accueil touristique du Bois-PlageTél. : 05.46.09.23.26

www.ilederephoto.com

L’affiche festival 2016.

2 è m E f E S t i v a l i l E d E r é P h o t o

Les lieux et dates d’exposition

Le Bois-Plage, du 2 au 12 juillet, salle polyvalente de 850 m2 et coopérative uniré.expositions satellites :Rivedoux-Plage, du 4 au 11 juillet, salle des Fêtes.Saint-Martin de Ré, Musée ernest Cognacq et Crédit agricole.La Couarde sur Mer, aux Crédit Mutuel et Crédit agricole.Ars en Ré, du 4 au 10 juillet, salle de gymnastique. La Flotte, Crédit agricole.Loix, du 24 juin au 7 juillet à l’office de tourisme. Saint-Clément des Baleines, le 7 juillet, salle municipale.Les Portes-en-Ré, le 8 juillet, salle des fêtes de la mairie.

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p a t r i m o i n e

1616 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Mercredi 8 juin, à 17 heures, dans les locaux de la Communauté de

Communes, Lionel Quillet s’est adressé au public en mettant l’ac-cent sur la richesse du patrimoine concernant le sujet traité. Ce festi-val s’inscrit dans le cadre du label « Pays d’art et d’histoire ». Après le succès rencontré lors des visites « flash » (dont nous avons fait état dans nos colonnes), organi-sées durant tout le mois d’avril, le président de la CdC a précisé qu’il était indispensable de produire une parution sur les différents thèmes abordés. Un livre, bien plus qu’une brochure : Histoire de… la défense militaire sur l’île de Ré. Réalisé et présenté par Stéphanie Le Lay, res-ponsable du service patrimoine, Agathe Aoustin, chargée de mission inventaire du patrimoine et Hélène Gaudin, animatrice du patrimoine et illustratrice de l’ouvrage. 147 pages, tiré à 1000 exemplaires, il est en vente dans tous les points presse de l’île, au prix de 15 euros. C’est le premier titre d’une longue série, puisqu’un volume sera réalisé tous les ans, à l’occasion de cette manifestation culturelle.

L’ouverture du festival : trois conférences,

mercredi matin

Tout d’abord, Laurent Roméro, enseignant (docteur en histoire de l’art, archéologie et civilisation médiévale), est intervenu pour pré-senter l’histoire des églises forti-fiées du département.

Au Moyen-Age, l’insécurité perma-nente, accentuée par la présence de bandes de mercenaires et de pillards, entraîna un processus de mise en défense spontanée des communautés villageoises, une réponse aux dangers perçus par les populations. Les églises for-tifiées (telles que celles de Saint-Martin de Ré et de Sainte-Marie de Ré) sont des traces matérielles qui témoignent de cette période de troubles. Le conférencier a insisté sur deux éléments de défense : l’une active, on avait la possibilité de riposter aux assaillants. L’autre passive, on venait se réfugier dans l’église (lieu inviolable, selon la loi divine), on pouvait, également, y stocker des biens ou des vivres.Ensuite, Elodie Giard, également enseignante et docteur en histoire, a fait un exposé sur l’île de Ré pen-dant la guerre de Cent Ans.Ré était une terre menacée et convoitée, occupant une position géo-stratégique. Les rois de France et d’Angleterre, ont constamment

essayé de s’attirer le soutien des habitants par des mesures fis-cales et politiques et, les incitant à s’organiser pour leur défense en constituant des milices. Durant la guerre de Cent Ans, les îles d’Ars, de Loix et des Portes, ont réguliè-rement été attaquées. Le territoire rétais a, régulièrement subi les assauts dévastateurs et meurtriers de diverses expéditions armées, notamment en 1346, 1372, 1386 et 1405.

Elodie Giard a, aussi, dressé le por-trait des différents seigneurs de l’île (de l’an mil à la fin du XIVème siècle). C’est seulement à partir du règne de Charles V, que Ré retrouve le calme, le retour à l’ordre et une prospérité économique liée aux avantages fiscaux accordés par le roi de France.

Enfin, une troisième conférence a été donnée par Julia Dumoulin, directrice du musée Ernest Cognacq : « Le siège de l’île de Ré par Jacques Calot ». Elle a présenté l’œuvre et donné des explications sur le siège, son contexte, son déroulement, la stratégie militaire et donné des détails sur les armes et les équipements.

Visite de fort la Prée

Ce même jour, à 15 heures, Guillaume Cudennec, employé à la mairie de Saint-Martin de Ré et réfé-rent pour tout ce qui concerne le patrimoine, spécialiste de l’histoire des fortifications sur l’ensemble du territoire rétais, a organisé la visite du « Fort la Prée ». Devant une soixantaine de participants, il a relaté l’histoire de cet ouvrage de défense, donnant des détails précis sur sa construction. Ce fut

d’abord une simple redoute, établie dès la fin du XIIIème siècle. Comme nous l’avons souligné, l’île de Ré subissait régulièrement les assauts des Anglais, des pirates, puis pen-dant la rude période des guerres de religion, les habitants étaient en proie aux pillages des troupes cal-vinistes. En 1625, Louis XIII décida

de protéger et défendre cette partie de la côte par la construction du fort de la Prée avec des matériaux provenant des ruines de l’Abbaye des Châteliers, détruite deux ans plus tôt.En 1629, le fort possédait une gar-nison de 150 hommes. En 1663, la défense du fort est complétée, protégée par un fossé. Les tra-vaux de réfection se poursuivent jusqu’en 1680. Une présence mili-taire jusqu’en 1790. Des canon-niers garde-côtes ont pris le relais. De 1910 à 1912, un détachement du 4ème bataillon d’infanterie légère d’Afrique y fut caserné. Le fort a, ensuite, été occupé par l’armée allemande en 1942. C’est, aujourd’hui, une propriété privée, ouverte au public.

Au cours de ces cinq jours qui ont offert onze conférences, six visites commentées, réunissant chacune entre 50 et 80 participants, le bilan de ce premier festival se solde par un véritable succès reflétant de la qualité de son organisation.

Jacques Buisson

Vif succès pour le premier festival « Architecture + Patrimoine »Du 8 au 12 juin, les Rétais étaient invités à vivre le passé de leur île sur un thème bien précis  : « La défense militaire du Moyen-Age à la Seconde Guerre mondiale ».

Guillaume Cudennec lors de la visite du Fort La Prée.

h i S t o i r E d E l a d é f E n S E m i l i t a i r E d E l ’ î l E d E r é

1 Communauté de Communes de l’Ile de Ré

INSCRIVEZ-VOUS À LA FÊTE DES ASSOCIATIONS

11 septembre 2016

___________________________________________________________________________ Au fil des années, la fête des associations est devenue une véritable institution. Cette année, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré s’est associée à la commune de Saint-Martin-de-Ré pour l’organisation de la fête des associations qui se déroulera au Parc de la Barbette le dimanche 11 septembre de 10h à 18h. L’objectif de cette fête est de faire connaître les associations et de mettre en valeur leur dynamisme et leur attachement à œuvrer en faveur de la population tout au long de l’année. Associations ! Inscrivez-vous avant le 30 juin 2016, pour disposer d’un stand lors de la Fête des Associations le dimanche 11 septembre au Parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré. Un programme sera ensuite édité avec les horaires des démonstrations et des initiations que vous aurez proposées. Renseignements et inscriptions : www.cdciledere.fr rubrique Vivre sur l’Ile / Vie associative / Fête des associations. [email protected] / 05 17 83 20 43.

Le Coin de La CdC

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z a p ’ a r t s

17 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Un rendez-vous culturel hors du communf E S t i v a l d ’ a r t S a C t u E l S 2 0 1 6

Plus de cinquante artistes exposés dans cinq lieux remarquables de notre patrimoine confèrent à la mani-festation un millésime exceptionnel.

A 18h vendredi 10 juin, sous un rayon de soleil on ne peut plus symbolique, Pierre

Debien, président de l’association organisatrice M’l’Art, a lancé le coup d’envoi de la 5ème édition de ce que l’on peut désormais considérer comme un événement

culturel majeur, en présence de MM Déchelette et Parent, respec-tivement maires de St-Martin et du Château d’Oléron, de Mr Falorni, député de la Charente Maritime, des membres de son association et des visiteurs. Il a rappelé haut et fort que « l’essentiel pour un artiste est de montrer son travail ».

L’actualité en prise directe

Les 50 artistes sélectionnés, inspi-

rés par le thème « Le monde allant vers… » ont porté leurs regards vers notre monde sans dessus des-sous et mis les non-sens de l’actua-lité en évidence.La barbarie, la dangereuse errance des migrants, la difficulté à accep-ter les différences, la rupture de l’homme d’avec la nature, la pri-vation de liberté, autant de sujets malheureusement très actuels qu’ont illustrés les artistes pour s’interroger « vers quoi va le monde ? ».Qu’ils soient sculpteurs, plasti-ciens, peintres ou graveurs ils

ont, le temps d’un week-end, entrouvert pour nous les voiles de la perception.

saint-martin : Haut Lieu de diver-

sités culturelles

L’art actuel est éclec-tique. Figuratif, sym-bol ique, abstra i t , néoréaliste, expres-sionniste, les courants artistiques coexistent d a n s u n m ê m e espace-temps.Au fil de sa déambu-lation à travers cinq lieux chargés d’histoire - la salle des Colonnes de l’hôpi-tal et les portes des Campani et Toiras sont ouvertes au public pour l’occasion - le visiteur est happé par une frénésie qui le mène de la réflexion à l’introspection, de l’émoi à l’incompréhension.

un festival de rencontres

Dès l’abord, dans la cour pavée de l’Hôtel de Clerjotte, les sculptures mobiles en fer déployé de Pierre-Yvan Didry l’inclinent à l’émer-veillement devant la pureté d’une ligne, la fragilité d’une ondulation.Sous la voûte du cloître, Pierre Debien, débarrassé de l’art offi-ciel, conte un monde proche de l’art singulier, coloré et dépourvu de vide où les êtres cohabitent à

jamais pour le meil-leur ou pour le pire. Au sous-sol le col-lectif E2A exprime sa vision d’un monde déchiré.En hommage à Alain Villepigue, la salle haute du musée plonge le visiteur dans sa pér iode d’abstraction (1982 à 1986) où des contours biomor-phiques hallucina-toires et crémeux contrastent sur des

fonds graphiques à la Jackson Pollock.Dans les jardins, des installa-tions faites d’objets ordinaires, parapluies pour Gray, table de camping pour C. Métais ou simples couvertures pour la mise en scène Halles- Anvers de J.C. Dotigny, font réagir le visiteur alors que M.Veysset lui met ses ciseaux de sculpteur en mains pour une œuvre participative.Les artistes sont là, accessibles comme C.Alexandre, qui explique la gravure sur plaque de zinc, les matières et les multiples passages

de couleurs nécessaires avant l’es-tampe sublime.A la Poudrière, ce sont les peintres comme C. Brunner, C. Gousseau,

A.Ponçon ou encore C.Pascaud qui emportent le visiteur vers le mouvement et la couleur.L’accrochage de la Salle des

C o l o n n e s d e l ’ H ô p i t a l St-Honoré ignore les cimaises de l’art académique, un berceau rouillé est une basse-cour, de méchants m o r c e a u x d e vol ige sont le délicat support de l’ imaginaire de J .Te intur ier et les sculptures par feuilletage de papier d’I.Loridan empruntent un chemin pas tou-jours balisé. Ici,

dans un rai de lumière, le poisson (vitrail de Serge Elphege) prend vie. L’huile d’Emile Hecq affirme la souplesse de ses abstractions et la rondeur de son cubisme. Une salle entière accueille le sculpteur burkinabé Sidiki Dermé dont les rêves, transmutés par l’alchimie du feu, donnent vie au bronze. A 21h, il lui fera partager l’art de la fonderie autour de son four tradi-tionnel reconstruit en lieu et place de la République. Une exhibition jamais vue à Saint-Martin.

C’est un festival d’arts actuels hors pair qui a investi les 10, 11 et 12 juin le patrimoine réthais. Son ave-nir est assuré par la créativité des membres de M’l’Art à qui Olivier Falorni a promis de débloquer une subvention. Il a précisé « Le monde allant vers… est une réflexion sur notre parcours, je souhaite qu’il aille vers la liberté, l’égalité et la fraternité » Le visiteur n’a pu qu’adhérer.

Véronique Hugerot

L’artiste burkinabé Sidiki Dermé, par l’alchimie du feu, donne vie au bronze.

Huile sur toile d’Alain Ponçon.

Peinture de Pierre Debien.

Bronze de Sidiki Dermé.

Mobile en fer de Pierre-Yvan Didry. © N

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z a p ’ a r t s

1818 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

« Contre vents et pirates », un voyage au cœur des émotions et de l’amour

L’artiste rivedousais Guy brizard ouvre les portes de son atelier

r o m a n h i S t o r i q u E

Il n’est pas nécessaire de présenter Robert béné, romancier local, connu et apprécié des Rétais. Ce dernier vient de publier (à Geste éditions) un nouveau titre relatant les aventures d’un jeune « îlien » au cours du XVIIIème siècle.

Le peintre vous invite à pénétrer l’intimité de son travail dans sa maison-galerie, tous les soirs à partir de 18 heures.

L’auteur, passionné par la mer et les voyages - il a lui-même, pendant de nombreuses

années, navigué dans la marine marchande - nous invite à l’éva-sion. Une histoire passionnante.

Un couple de « terriens de la mer » vit chichement dans une petite demeure située dans le hameau du Creux des Grenettes. Mathieu Grandfoc est marin, Marie-Louise entretient son petit jardinet et va régulièrement pêcher sur l’estran pour subvenir aux besoins fami-liaux. Une description fidèle de la vie de l’époque. Tous les termes en patois sont méticuleusement traduits : « les seiches moîtrées1

sont accrochées au plafond de l’aisine2…

Le début d’une vie mouvementée

Marie-Louise donne naissance à Aurélien alors que le père disparait en mer. La mère et le jeune orphelin sont recueil-lis par le consul du Danemark résident à La Flotte. Aurélien connaîtra une autre vie que celle qui, dès sa naissance, lui était prédestinée. A l’âge de 17 ans, il embarque, sur

un trois mats, pour les Antilles. Il quitte sa mère et la belle Ludivine, son pre-mier amour. Le trajet ne sera pas celui qui était prévu. Aurélien va se retrouver pri-sonnier, puis esclave. Il finira, avec l’en-semble de son équi-page, par réussir à s’échapper. Mais le chemin du retour est semé d’embuches : un ouragan, des

escales imprévues. Cinq ans après son départ, le jeune marin parvient

à refouler le sol de son île natale. Il va y revivre les douleurs aigües de son passé tout en caressant l’espoir de retrouver Ludivine.Dans un style limpide, Robert Béné « envoûte » le lecteur jusqu’au dénouement. Un voyage qui nous plonge au cœur du pathétique, du rêve, de la réalité, mêlant des scènes tragiques à des moments de bonheur intense.

Jacques Buisson

1 Mot rétais employé pour désigner la seiche que l’on faisait durcir au soleil, l’été, pour la consommer l’hiver après toute une préparation pour la ramollir.

2 Débarras.

L’art n’étant pas réservé qu’à une élite, Guy Brizard et sa compagne Dane ont choisi

d’ouvrir leur domicile au public, pour créer un lieu d’échange et de convivialité autour de ses créa-tions. Scènes de vie typiquement rhétaises, on flâne avec les toiles

de cet autodidacte très prolifique dans les ruelles des villages, dans les ports de l’île, mais aussi dans le temps, avec ces repré-sentations des vil-lageois début 19ème

ou enco re l’arrivée du G u s t a v e Pe r r e a u à Sablanceaux au temps du bac. Le trait

est franc, surligné, les couleurs vives, l’ensemble généreux. Le peintre cherche à pointer l’émo-tion, l’atmosphère d’un instant précis et partage avec nous l’amour de l’île, dont il est natif.

un nouveau carnet de croquis

Pour chaque tableau, Guy Brizard réalise d’abord un croquis. Depuis 2010 ils sont rassemblés dans un carnet qui met en miroir le dessin et la toile et dont une nouvelle édition sort régulièrement.

Le vernissage du vendredi 10 juin était l’occa-sion de présen-ter le dernier, composé de ses créations récentes. Ode à nos paysages, ses senteurs et ses couleurs, on y trouve quand même quelques inf idél i tés à l’île, fruits des

dernières escapades du couple en Bretagne et en Italie. Très prisé du public, l’ouvrage est le cadeau sou-venir idéal.Depuis peu, l’artiste a changé de technique et explore l’acrylique après avoir longtemps travaillé à l’huile. C’est le moment de pous-ser la porte de son atelier pour comprendre son processus de création !

Marie-Victoire Vergnaud

La couverture du dernier roman historique de Robert Béné.

Un peu de vent au Pas du petit Sergent.

P E i n t u r E

Guy Brizard dédicace son dernier carnet de croquis.134, rue des chênes verts - Rivedouxtél 06 61 70 36 38 le 3ème carnet de croquis de Guy Brizard est en vente à l’atelier et en presse (25€).http://atelierguyetdane. canalblog.com/

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z a p ’ a r t s

19 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Tous rêvent de devenir musi-cien d’orchestre, chambriste et pourquoi pas soliste… Ils

ont débuté l’apprentissage de leur instrument très tôt (certains dès l’âge de quatre ans), se sont pliés à la rigueur de la discipline, ont accepté, eux et leurs familles, une vie de renoncement pour servir la musique. Une jeunesse sans fêtes, sans vacances avec les copains, à tra-vailler et travailler encore en chemin vers l’excellence. « Dans ce parcours de solitude, les stages d’été sont leurs meilleurs moments, quand ils peuvent se réunir et prendre du plaisir ensemble » explique Kamiar Kian, Président de l’association, qui connaît bien le sujet avec deux gar-çons acrobates de l’archet.

En marge du business qui s’est formé autour de ces master-class, Musique en Ré ne demande aucune contribution financière aux étudiants, les déplacements, le logement et les repas en pension complète sont entièrement pris en charge par le festival. Durant trois semaines, ils sont encadrés et diri-gés par des solistes de renom et les chefs invités, alternant répétitions

par familles d’instru-ments, répétitions générales en journée avec en point d’orgue les représentations du soir dès la deuxième semaine.

La Place de La Répu-blique à Saint-Martin vibrera à partir du 9 juillet, de la mélodie des violonistes, har-

pistes, hautboïstes, venus s’en-trainer auprès de leurs modèles Salle Vauban. Grâce à l’appui de la Communauté de Communes et à la logistique mise en place par les bénévoles, ces virtuoses en devenir quittent l’école, les concours, les auditions le temps d’une parenthèse qui prend des airs de récompense.

une sélection toujours plus qualitative

pour la 29ème édition

Régis Pasquier (professeur de violon au Conservatoire de Paris jusqu’en 2011), Christophe Morin (violon-celle solo de l’European Camerata), Sarah Nemtanu (1er violon solo de l’Orchestre National de France en tête des ventes classiques du label Naïve) ou encore le très talentueux chef Nicolas Simon sont des habi-tués de ce festival sous le signe de la transmission qui reçoit cette année 33 solistes de réputation internatio-nale. Tous, en partageant l’amour de la musique, contribuent à faire émerger les talents, et l’exempla-rité de leur parcours attire chaque fois de plus en plus de candidats à l’académie.

Dès l’ouverture des inscriptions en octobre, les premiers dossiers tom-baient. D’abord les hautbois, les bassons, les flûtes ou clarinettes ; les places « chères » puisqu’il n’y en a que 2 voire 3 par orchestre.

Assignés à se côtoyer, les musiciens finissent par créer des familles qui partagent des projets et se « refilent les bons tuyaux ». En fin d’année, Kamiar commençait à refuser à regret des postulants.

L’Orchestre Symphonique de Musique en Ré « cru 2016 » est constitué de 70 étudiants issus des Conservatoires Nationaux Supérieurs les plus prestigieux : Paris, Lyon, Londres, Genève, Lausanne, Bruxelles, Madrid et même Tainan.

des œuvres remarquables dans un cadre magique

Labélisé Sites en Scène, le festival investira une fois encore les villages de l’île, de Rivedoux à Ars avec notamment 6 concerts en plein air, tous gratuits. De La Flotte où le port à rendez-vous avec Bach le 19 juillet, en passant par la place des églises de Sainte-Marie, Le Bois-Plage, Loix,

Ars (le pianiste Dimitri Naïditch y revi-sitera le répertoire de Mozart version jazz le 27) ou celle de la République à Saint-Martin pour une soirée L’élixir d’amour prometteuse ; connais-seurs ou simplement amateurs sont conviés à partager ces grands moments de musique et d’émotion. Le festival s’ouvrira le 14 juillet à la salle des fêtes de Rivedoux avec un autre concert gratuit qui annonce une rencontre insolite. Si Rossini,

Verdi et Puccini d îna i en t avec Django Reinhardt ?

Parmi les cadeaux, les talents de l’aca-démie auront le plaisir d’interpréter en solistes, accom-pagnés par l’or-chestre, un florilège d’extrait d’œuvres du programme

2016. Brahms, Bizet, Saint-Saëns…Bien d’autres compositeurs de génie seront mis à l’honneur par cette formation unique, mélange de virtuoses confirmés et en devenir, qui font de Musique en Ré un ren-dez-vous culturel incontournable où règne une émulation énergisante.

Marie-Victoire Vergnaud

Musique en Ré : un festival unique en son genref E S t i v a l d E m u S i q u E C l a S S i q u E

Du 14 au 28 juillet, 70 étudiants parmi les meilleurs des conservatoires se réuniront autour de grands solistes pour 16 concerts d’exception.

Le port de La Flotte recevra Bach le 19 juillet.

Après la rigueur de la mesure, le bonheur de jouer ensemble.

Jeudi 14 juillet / 20H30 Rivedoux-Plage - Salle des fêtes du front de merJAZZ MANOUCHE ET OPÉRA ITALIEN - CONCERT GRATUIT

Vendredi 15 juillet / 21H30 La Flotte - EgliseBIZET - DEBUSSY - STRAUSS

Samedi 16 juillet / 21H30 Saint Martin de Ré - EgliseBRUCH - DVORAK - BRAHMS

Dimanche 17 juillet / 21H30Dimanche 17 juillet / 21H30 Sainte Marie - Place de l’égliseJAZZ LATINO - CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR Lundi 18 juillet / 21H30 Ars en Ré - EgliseSOIRÉE MOZART Mardi 19 juillet / 21H30 Port de La FlotteSOIREE BACH- CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIRSOIREE BACH- CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR

Mercredi 20 juillet / 21H30 Loix - EgliseBACH

Jeudi 21 juillet / 21H30 Saint Martin de Ré - Place de La RépubliqueSOIRÉE OPÉRA - L’ÉLIXIR DE L’AMOUR DE DONIZETTICONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR

Vendredi 22 juillet / 18H Le Bois-Plage-en-Ré - Salle polyvalenteCONCERT JEUNE PUBLIC - « QU’EST-CE EXACTEMENT, L’OPÉRA?.... »

Vendredi 22 juillet / 21H30 Le Bois-Plage-en-Ré - Salle polyvalente

JEUNES TALENTS DE L’ACADÉMIE- CONCERT GRATUIT

Samedi 23 juillet / 21H30 Loix / Place de l’égliseSALQUE / PEIRANI / PARISIEN - CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIRSALQUE / PEIRANI / PARISIEN - CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR

Dimanche 24 juillet / 21H30 Saint Martin de Ré - Eglise

SOIRÉE BRAHMS

Lundi 25 juillet / 21H30 Le Bois-Plage-en-Ré - Place de l’égliseMONTI MÉLODIE QUINTET - UN VOYAGE MÉLODIQUE SUR UNE TRENTAINE D’ANNÉES

CONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR

Mardi 26 juillet / 21H30 Mardi 26 juillet / 21H30 La Flotte - EgliseVIVA ESPAÑA / MASSENET - SAINT SAËNS - LALO

Mercredi 27 juillet / 21H30 Ars en Ré - Place de l’église

DIMITRI NAÏDITCH TRIO - MOZART EN JAZZCONCERT GRATUIT EN PLEIN AIR

Jeudi 28 juillet / 21H30 Jeudi 28 juillet / 21H30 Saint Martin de Ré - Eglise

SOIRÉE BEETHOVEN - CONCERT DE CLÔTURE

Programme détaillé sur : www.musique-en-re.comPour les continentaux, la gratuité du pont est offerte pour l’achat d’un billet de concert à l’office de tourisme de la Rochelle (20€, entrée libre pour les moins de 14 ans).

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z a p ’ a r t s

2020 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

« On a bien ri avec François Morel ! »

David Canard devient l’illustrateur de sa petite histoire

r E n d E z - v o u S d u l i v r E

o u v r a g E

L’auteur est venu présenter son dernier recueil de chroniques « Je rigolerais qu’il pleuve », et on a bien ri ! Les Rendez-vous du Livre sous le thème de l’humour cette année prouvent que « si la France n’a pas le moral, elle a son Morel ».

David Canard a réédité sa petite histoire illustrée de l’île de Ré, parue en 2010, légèrement revue et avec une abondante iconographie.

Ironie du sort, l ’ é v é n e m e n t de mercredi 1er

juin, initialement prévu dans les jardins du Musée Ernest Cognacq, s’est déroulé à la Communauté de Communes de l’Ile de Ré en rai-son de la météo annoncée ! Dans la grande salle comble, les fans ont pu échanger avec leur agitateur de conscience préféré.Auteur, chroniqueur, comédien, chanteur, tous les moyens d’ex-pression servent le talent et l’esprit aiguisé de François Morel.« Je r igolerais qu’i l pleuve » regroupe une sélection des chro-niques diffusées entre septembre 2013 et juin 2015 ainsi que quelques textes inédits. Depuis presque 7 ans, les auditeurs de France Inter attendent avec impatience le ven-dredi à 8h55 pour se délecter de ses billets d’humeur enlevés, volontiers cyniques et mordants, poétiques toujours. Car s’il croque l’actualité de sa plume incisive, François Morel est un tendre rêveur qui considère « qu’un peu de douceur et de gen-tillesse entre les gens ne sont pas forcément malvenues ».À la demande du public, l’auteur s’est confié sur sa façon de travailler

pour préparer ce rendez-vous heb-domadaire. « Je consacre le début de semaine à choisir mon prochain sujet, je réfléchis à l’angle sous lequel je vais l’aborder et réserve le jeudi matin au plaisir de l’écriture » a t-il expliqué. À moins qu’une chro-nique ne nécessite un habillage sonore spécifique, il n’en-

voie jamais ces textes à la radio avant le passage d’antenne, si bien que les intervenants de la matinale de Patrick Cohen découvrent son humeur du jour, en même temps que les auditeurs. Il a souligné à cet égard la liberté dont il jouit au sein de la grande maison ronde pari-sienne qui lui laisse entièrement carte blanche.

Confidences Le public présent a ainsi pu bénéfi-cier en avant première du billet du vendredi 3 juin (cette fois rédigé en avance, exprès pour nous !) dédié à un con ! Pas le gros, le pauvre ni même le brave. « On est tous un jour ou l’autre par paresse, par faci-lité... LE con. Mais là, il s’agit du con irrévocable, du con certifié, du con homologué ». Le trublion s’en est pris à Denis Truffaut, qui s’est récem-ment indigné de l’hommage rendu

à Erick Satie dans la ville d’Arcueil dont il est conseiller Front National (la commune fêtait en spectacles au mois de mai, ses 150 ans), qualifiant le compositeur de « lâche, illuminé et d’ivrogne communiste ».S’il sait dénoncer, François Morel préfère encore rendre hommage, les chroniques où l’émotion pointe étant celles qu’il écrit avec le plus d’aisance. Quelques uns furent rendus à l’occasion de ce moment d’échange. À l’écrivain Alexandre Vialatte dont les fameuses formules témoignent elles aussi d’un humour anti-conventionnel, à Marcel Aymé, Raymond Devos, Desproges, Jean Yann ou Michel Audiard…

une actualité richeBeaucoup auront vu Monsieur Paul lundi 30 mai sur France 2, dans lequel il est Paul Touvier, person-nage glaçant au cœur des exactions sanglantes commises à Lyon durant l’Occupation. En rôle titre avec Laurent Gerra, les deux humoristes explorent encore une fois avec brio une autre facette de leur habileté dans un film noir. Le lendemain, c’est « en vrai » que ses adeptes ont pu le retrou-ver sur scène à La Rochelle avec le burlesque « La fin du monde est pour dimanche », où il est question de l’âge et du temps qui passe, et aussi de la recherche du bonheur. Fidèle à La Coursive, c’est en rési-dence au Théâtre Verdière qu’il a créé « La vie, titre provisoire » qui

était présenté en janvier et sera en une du Théâtre du Rond-Point à Paris tout le mois d’octobre. En parallèle il a collaboré à la créa-tion du spectacle « Georges et Moi » autour du répertoire et de la pensée de Brassens qui continue de tourner.Du cinéma aussi ! La comédie musicale « Sur Quel Pied Danser » dans laquelle il joue un vendeur de chaussures à Romans sortira au cinéma en juillet.Dans le même temps après le suc-cès des 30 épisodes de « Tu mour-ras moins bête » diffusés sur Arte en début d’année, le « professeur Moustache » ès-sciences qu’il incarne, contribue au lancement de la prochaine série créée par Marion Montaigne. Pour François Morel, à défaut d’être un étalon de la conne-rie, tout est bon pour être un peu moins bête…

Marie-Victoire Vergnaud

David Canard est bien connu des Rétais. Né à Paris,

en 1973, il venait régu-lièrement passer ses vacances dans la rési-dence secondaire de ses parents à La Couarde. A l’âge de 21 ans, il est venu s’installer défini-tivement sur l’île. C’est en 2005 qu’il publie son premier ouvrage : Partir au bagne qui fait de lui, le lauréat du « prix des Mouettes ». David n’en est pas resté là. Il a publié, depuis, pas moins de dix titres, dont La petite histoire illustrée de l’île de Ré en 2010 (10 000 exemplaires vendus à ce jour). A la demande de son éditeur (Geste édition), il nous présente le même ouvrage (légèrement revu et corrigé) mais avec une iconographie abondante (plus de 250 clichés). « Je deviens l’illus-trateur de mon texte », nous confie-t-il.

Il propose beaucoup de photos inédites. David a récupéré, par l’inter-médiaire d’un ami, des clichés pris pendant la Seconde Guerre mon-diale (dont certains pris par les Allemands), il est tombé sur une série de « photos bijoux » (petites photos pour constituer des albums), datant des années 50 et 60…

un autodidacte passionné

L’auteur a beaucoup travaillé à la médiathèque Michel Crépeau de La Rochelle, notamment sur le fond Kemmerer. « Je ne suis pas histo-rien », se plait-il à répéter. David Canard cherche surtout à divertir le lecteur en l’invitant à découvrir ou redécouvrir les moments intenses du passé rétais : l’abbaye des Châteliers, le siège de 1627, la vie

durant la période révolutionnaire, le bagne, les naufrages, les vimers, la vie sous l’Occupation etc…D’autres projets sont en cours : un ouvrage en préparation, toujours

pour « Geste édition », dans la collection « Je découvre ». D’autre part, David travaille depuis plus de deux ans sur un roman. A suivre…

Jacques Buisson

L’auteur s’est montré disponible et généreux.

David Canard et sa petite histoire illustrée de l’île

de Ré.

Les Rendez-vous du livre Bibliothèques & Cie :25 juin : criées publiques dans les villages.la fête du livre le 23 octobre à Saint-Martin clôturera le mois du livre auquel participent toutes les bibliothèques de l’île à l’initiative de la Communauté de Communes.Programme détaillé : 05 17 83 20 43 ou sur www.realahune.fr

28 grande rue 17670 La Couarde - 05 46 29 90 30

Café « LES MOUETTES » à La Couarde

Suivez l’EURO 2016

aux Mouettes !

Tous avec les Bleus !

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i l s b o u g e n t !

21 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

A partir de 19 heures, venez nombreux chanter en famille ou avec des amis à cette soi-

rée karaoké avec Pierre et Stéphane de « Piano et plaisirs acoustiques » !La soirée se terminera par un feu sur la plage. Le concert est gratuit.

Buvette et grillades sur place assu-rées par le Loix Tennis Club.

CP

Désormais présidée par Mickaël Ratero depuis le 24 mai, l’as-sociation des artisans et com-

merçants de La Croix Michaud entend dynamiser le village artisanal et com-mercial de La Croix Michaud. Lors de cette soirée très conviviale, près d’une trentaine de professionnels sont venus approuver les projets d’animations proposés et débattre des actions à mener.

des projets d’animationLa brocante qui s’est déroulée le 19 juin sera suivie d’une braderie le 21 juillet, d’un loto le 6 août (à la base nautique, 6000 € de lots), d’une autre braderie le 18 août. Après l’été, sont envisagés un meeting de voitures anciennes le 15 septembre et d’une course à pied mixte le pre-mier week-end d’octobre, dans le cadre d’ « octobre rose » dédié à la lutte contre le cancer du sein, dont les bénéfices iront à la Recherche contre le Cancer du sein. Pour cette course, qui intégrera plusieurs parcours pour femmes, hommes et enfants, le président souhaiterait associer les commerçants du centre regroupés au sein de l’UCAF présidée par Geoffrey Dardeau. Ainsi, si le départ et l’arri-vée de la course sont situés à La Croix Michaud, le point de ravitaillement est prévu sur le port. Mickaël Ratero et le Bureau envisagent aussi une jour-née de découverte des métiers de La Croix-Michaud, au cours de laquelle les jeunes en recherche d’orientation pourraient être accueillis dans les dif-férents ateliers, magasins, restaurants, etc. Les professionnels leur présente-raient leurs métiers.

Enfin en novembre un autre loto est envisagé, et l’association réfléchit à des animations pour les fêtes de fin d’année suffisamment attractives pour les enfants et leurs parents.L’objectif de toutes ces animations est bien évidemment d’attirer du monde à La Croix Michaud, de faire mieux connaître chacune des activités, pour in fine dynamiser l’ensemble.

un lien à renforcer avec la mairie

Il fut ensuite beaucoup question des relations de La Croix Michaud avec la mairie, parfois tendues dans le passé, les professionnels se sentant insuffi-samment écoutés et considérés. Ils aimeraient par exemple que le village commercial et artisanal soit décoré à Noël au même titre que le centre bourg, que de manière plus géné-rale La Croix Michaud soit embellie, mieux entretenue, que les panneaux signalétiques soient plus judicieuse-ment conçus, que le rond-point d’en-trée de la zone soit amélioré… Fort de la participation soutenue lors de cette réunion conviviale, le Bureau en appelle à tous les professionnels de la zone, adhérents ou non encore adhé-rents, pour lui témoigner leur soutien, remonter leurs sujets de préoccupation éventuels et apporter de bonnes idées, afin de « montrer à la Mairie que La Croix Michaud est dynamique, unie et avance ». Sur 90 professionnels que compte la zone, aujourd’hui 27 sont adhérents, le nouveau Bureau espère ainsi, avec toutes ses idées et des réu-nions-apéro régulières en attirer de nouveaux rapidement.

Nathalie Vauchez

« La Croix Michaud » en toute convivialité

r é u n i o n d E S a d h é r E n t S - l a f l o t t E

Le nouveau bureau a convié les adhérents à une réunion-apéritif le 9 juin.

Les adhérents de « La Croix Michaud » ont échangé lors d’un apéro !

Soirée Karaoké au Grouin f ê t E d E l a S a i n t - J E a n – l o i x

La Mairie de Loix organise la fête de la Saint-Jean le vendredi 24 juin sur la Plage du Grouin.

Mes services

inTERFACE iPZa la Croix Michaud17630 la Flotte [email protected] 46 66 05 29

iNFoRmaTiQue CoNseiL VeNTe maiNTeNaNCe

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i l s b o u g e n t !

2222 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

Hervé a recréé, en 2005, l’ex-ploitation du Marais du Roc, situé entre le village des

Portes et le Fier, non loin de la piste cyclable qui part vers la Réserve de l’Ileau des Niges, un marais à l’aban-don depuis les années 70. Alors qu’il travaille dans son marais, Hervé constate qu’il est régulièrement sollicité pour vendre son sel. L’idée lui vient donc d’ouvrir une boutique spécialisée dans le sel et les produits locaux, qui n’existait pas aux Portes. La concrétisation du projet vient avec l’opportunité de louer, dans le village, les locaux d’un ancien atelier de menuiserie - sol en terre battue et murs en pierres ! - que le propriétaire propose de réno-ver. Les travaux d’aménagement seront bouclés avec un peu de retard sur les prévisions mais la boutique pourra ouvrir ses portes, à la mi-mai, à l’occasion du week-end de Pentecôte. L’accueil des

premiers clients s’avérera d’emblée très positif, alors que le déballage des mar-chandises n’est pas com-plètement terminé et que le magasin est encore encom-bré de cartons !

du sel sous toutes ses formes et des

produits très locaux

« Place du Sel », est une boutique toute simple où le blanc et le natu-rel dominent comme y

baignent la fraîcheur et la lumière du marais. On y trouve du sel sous toutes ses formes et bien plus... : gros sel, « fleur de sel », produits de la gamme Esprit du Sel, sels aromati-sés, moutardes, salicornes, caramels à la fleur de sel, produits de bien-être Biosalines, marque fille d’Esprit du Sel, ainsi que des savons et des sels de bain au gros sel du Marais du Roc de la Savonnerie de Loix, et, toujours dans l’esprit slow food (consommation de proximité), du miel de l’api-culteur Gilbert Renouf de Saint-Clément des Baleines. Hervé peut aussi préparer, à la demande, des mélanges spécifiques ; il propose déjà, en rayon, un sel de bain de sa fabrication, spé-cial « jambes lourdes », à base de sauge, de lierre et de lavande. Le sel est proposé en sachets de

différents poids, en pots de diffé-rents mélanges, mais aussi dans les conditionnements originaux que sont des bouteilles en verre peintes aux motifs du sel de Ré par Karine, la compagne d’Hervé. Une bonne idée de cadeau à emporter en sou-venir de l’île de Ré ! D’autant que la boutique propose aussi des coffrets cadeau, à composer à partir d’assor-timents des produits du magasin.

une formation théorique et pratique de douze mois

avant de débuter l’aventure

Hervé est arrivé au marais avec un par-cours atypique. Après une formation commerciale et quelques années d’ac-tivité professionnelle dans ce secteur, il décide de changer de vie. « Je savais que je voulais être autonome, travail-ler au grand air et près de la mer. Je voulais bosser pour moi ; j’aime bien quand y’a du retour. Le marais, c’est ça... Si on bosse, on peut gagner sa vie mais sinon... rien ! ».

Fort de ces certitudes quant à ce qu’il recherchait comme environne-ment professionnel, Hervé a suivi la formation de saunier (au Nord de la Loire, on parle plutôt de « paludier ») mise en place par la Région Pays de Loire avec des professionnels du secteur. La formation permet de valider un BP REA (Brevet profes-sionnel Responsable exploitation agricole), option saliculture. Elle comporte une partie théorique de six mois dispensée en centre, lequel est situé près de Guérande, et une partie pratique de six mois, sur le terrain. Les stages « tournent » sur les trois sites salicoles de l’Ouest que sont Guérande, Noirmoutier et Ré. L’obtention du diplôme donne accès à des aides à l’installation. Depuis début juin, la boutique des Portes est tenue par une collabora-trice afin de laisser à Hervé le temps de travailler au marais « pour rem-plir les rayons »... et continuer d’y accueillir bien volontiers les visiteurs curieux de son activité à qui il se fera un plaisir d’expliquer sa passion. En temps normal, la production de sel peut débuter vers la mi-juin mais les actuelles intempéries vont retarder les premières récoltes.

Jocelyne Chrétien

Durant les deux premières semaines des vacances d’été le Foyer du Bois et Caroline

Cartalas lancent pour la première fois les stages « les petits Robinson » pour les 4-8 ans. Une idée simple et géniale tout à la fois, dont on se demande bien pourquoi elle n’a pas pris corps plus tôt sur l’île de Ré, particulièrement gâtée en matière environnementale ! Depuis le mois d’avril l’éducatrice

propose au sein du Foyer les activités ludiques en nature pour les 2-3 ans, un succès qui a même attiré des enfants du continent (lire nos articles sur rea-lahune.fr).

une multitude d’acti-vités pour les 4-8 ans,

en pleine nature !

Il lui est donc paru tout naturel de proposer la même chose aux plus grands, les 4-8 ans. Caroline Cartalas, elle-

même maman de deux petits gar-çons de 7 et 4 ans, éducatrice au Jardin d’Eveil de La Flotte, et Marie Pentecôte, maman d’un petit Lucas de 5 ans, qui s’est lancée dans une reconversion professionnelle pour exercer dans le milieu de l’enfance, proposeront ainsi aux enfants sur des plages de trois heures, matin ou après-midi, une multitude d’ac-tivités (journée indienne, chasse aux trésors, Landart...) tout au long de

la semaine afin de sensibiliser les enfants à la beauté du paysage ! Quelques surprises attendront éga-lement les enfants.Ces stages de « petits Robinson » se dérouleront entre forêt, dunes et plage des Gouillauds au Bois-Plage, dans un cadre magnifique et pré-servé. Un lieu idéal pour découvrir la flore et la faune tout en s’amu-sant. Ceci par tous temps, avec des vêtements de pluie appropriés. En Allemagne, pays natif de Caroline, il existe de nombreux accueils de loisirs en extérieur, qui accueillent les enfants toute l’année, lors des quatre saisons, y compris les jours de pluie !Annick Delalleau, la présidente du Foyer du Bois-Plage, a accueilli à bras ouverts cet hiver le projet de Caroline pour les petits de 2-3 ans et, devant le succès du concept, récidive avec cette nouvelle activité pour les plus « grands ». Bien lui en a pris, Annick sent d’instinct les activités qui plairont aux enfants !Avis aux parents : ne tardez pas

à inscrire votre enfant, les places sont limitées et les stages ont déjà séduit nombre de parents, juste par le bouche à oreille. Beaucoup de parents ont fait le choix de venir vivre sur l’île de Ré pour son cadre de vie exceptionnel, y sensibiliser leurs enfants et leur faire découvrir la beauté de ce qui les entoure appa-raît comme une évidence !

Nathalie Vauchez

Hervé Rocheteau, un saunier passionné

Les « petits Robinson » à la découverte de la nature

P r o d u i t S d u t E r r o i r

S t a g E S d ’ é t é - E n f a n C E

« Place du sel », c’est le nom de la boutique dédiée... au sel que le saunier Hervé Rocheteau vient d’ouvrir aux Portes-en-Ré, Place Victor Dron.

Passer de long moments dans la nature dès son plus jeune âge pour grandir dans le respect de celle-ci, se ressourcer, se réjouir de petites choses simples et vivre pleinement son imagination... voici la devise pour le stage des petits robinsons cet été.

Hervé Rochereau a ouvert une boutique toute simple baignée de la fraîcheur et de la lumière du marais.

Les enfants de 4 à 8 ans se verront proposer une multitude d’activités, en pleine nature, aux Gouillauds !

« Place du Sel » : du sel dans toutes les déclinaisons et des conditionnements originaux, les bouteilles en

verre peintes par Karine.

Pour joindre le Saunier du Roc, en vue d’une visite : 06 82 60 20 20 [email protected]

infos pratiquesdates : du 11 au 15 juillet ou du 18 au 22 juillet au choix de 10h à 13h ou de 14h à 17h. 10€ la demi journée/ 40€ la semaine. Rendez-vous sur le parking de la plage des Gouillauds.Réservez vite une place pour votre petit/e robinson/ne en appelant le 06.52.13.29.60 Pour plus de renseignements consul-tez le site http://resortiesnature.blogspot.de

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i l s b o u g e n t !

23 R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 2 1 j u i n 2 0 1 6 | n ° 1 3 8

L’hypnose à l’honneurC a m P i n g d E l ’ o C é a n

Le vendredi 24 juin, l’hypnose s’invite à table au Camping de l’Océan.

Le Célèbre hypno-tiseur, Franck Syx qui démontre ses

talents sur les pla-teaux de télévision se produira le ven-dredi 24 juin lors d’un dîner spectacle ouvert à tous. Pour celles et ceux qui souhaiteraient hypnotiser à leur tour, il proposera un stage d’ini-tiation sur 2 jours les 25 et 26 juin.

show d’hypnose grand public au camping de l’océan

Fort d’une carrière de plus de 30 ans, connu et reconnu dans le domaine artistique professionnel auprès de tous les publics franco-phones, Franck Syx est devenu l’un des maîtres de l’hypnose. Autour d’un dîner, profitez d’un show fami-lial et époustouflant !

stage de formation à l’hypnose

Si vous souhaitez décou-vrir les mystères de cet état de conscience modifiée et hypnotiser à votre tour, une ou plusieurs personnes, Franck Syx vous propose un stage d’apprentissage

au Camping de l’Océan samedi 25 et dimanche 26 juin. Cette formation ouverte à tous a pour objectif de vous apporter les moyens de mettre en place votre première séance d’hypnose.

CP

inscription au stage sur le site : http://www.hypnotiseur.com/stage-hypnose/ Réservation d’un hébergement : Par tél. : 05 46 29 87 70 Par mail : [email protected] Sur le site internet : www.campingocean.com les stagiaires pourront bénéficier d’une remise de 10% et des frais de dossier offerts au Camping de l’océan.

Un Rétais gagnant !4 0 J o u r S g a g n a n t S à l E C l E r C

Jeudi 16 juin, le boitais Jean bouhier et son épouse ont pris possession officiellement de la Ford Kuga, gagnée au magasin Leclerc de Saint-Martin, dans le cadre du concours « les 40 Jours Scachap » organisé en commun par 38 magasins Leclerc.

A l’occasion des 40 ans de la centrale d’approvisionne-ment Scachap, située à Ruffec

en Charente, se sont déroulées quatre opérations, donnant l’occa-sion pour chacune de gagner à la borne des bons d’achats de 5€, 10€, 50€, des sacs cabas 40 jours et des lots surprises, ainsi que des gros lots. Lors de la première opération, du 30 mars au 9 avril, le lot final d’un an de courses d’une valeur de 2400€ a été gagné par la Flottaise, Lisiane Couillaudeau. Pour la seconde opé-ration, du 12 au 23 avril, le voyage en Corse pour deux personnes, d’une valeur de 1800€, a été gagné par le Boitais, Florent Vauclair. La troisième opération, du 26 avril au

30 avril 2016 a permis à Dominique Coupleux, de Sainte-Marie de rem-porter le lot d’un an de carburant, d’une valeur de 1320€. Enfin la quatrième opération, a donné lieu à un tirage au sort commun pour les 38 magasins Leclerc de la région, de la Ford Kuga d’une valeur de 23 700€. Celle-ci a ainsi été rap-portée par un Rétais, Jean Bouhier. Sur l’île de Ré, ce sont en tout 2582 clients gagnants sur les quatre opé-rations qui ont bénéficié d’une dota-tion totale de 29 769€. Jean Bouhier et son épouse qui n’avaient jamais gagné à aucun jeu jusqu’ici, arboraient un large sourire ce jeudi 9 juin !

Nathalie Vauchez

Jean Bouhier (debout en chemise bleu ciel) et son épouse (en rose et blanc), entourés de Mireille et Michel Desfontaines et de l’équipe encadrante du magasin Leclerc

de Saint-Martin de Ré, devant la Ford Kuga.

tarif du Grand Show dîner/spectacle : 25 €. Renseignements et inscription au 05 46 29 87 70 ou par mail à [email protected]

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Conditionnée par les évènements militaires de l’Histoire de France, l’architecture militaire de l’Ile de Ré n’a cessé de se perfectionner et offre aujourd’hui une grande variété d’ouvrages fortifiés. Ce territoire isolé, situé entre les pertuis Breton et d’Antioche, a longtemps fait l’objet de convoitises de la part des grandes puissances européennes. Pour résister aux invasions barbares, normandes, puis aux guerres de religion, l’île a progressivement renforcé sa défense militaire. Sous le règne de Louis XIII, le Maréchal Toiras commence la fortification de l’île qui atteint son plein essor vers 1670-1680. Louis XIV décide alors de fortifier l’ensemble du littoral charentais pour défendre le nouvel arsenal de Rochefort. L’ingénieur Vauban, nommé Commissaire général des fortifications du roi en 1678, dresse les plans de la nouvelle citadelle de Saint-Martin et des ouvrages qui doivent compléter la défense de l’île. Un chantier colossal est ensuite lancé au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’Armée allemande, qui occupe l’Ile de Ré dès l’été 1940, établit plus de 300 blockhaus et fait de ce territoire un maillon important du Mur de l’Atlantique.

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la défense militaire sur l'ile de rédu moyen âge à la seconde guerre mondiale

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