ré à la hune n° 116

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LE JOURNAL D’INFORMATION GRATUIT DE L’ÎLE DE Ré L e Festival « Les P’tits se réveillent » revient chaque année au prin- temps réjouir les tout petits, tandis que la Fête des Jeux invite les Rétais à venir jouer en famille au fil des onze espaces de jeux. Les pre- mières belles journées de la saison incitent à redécouvrir les bonnes tables et les Saveurs de Ré : la Ferme des Producteurs Ré Unis ouvre juste ses portes, surfant sur l’air du temps et l’appétence des consommateurs pour les produits du terroir et les circuits courts. Dès que les journées s’allongent et que la nature renaît nous prend l’envie de bichon- ner notre petit coin de jardin et donner des couleurs à notre intérieur, ou encore de repartir à la découverte du territoire exceptionnel sur lequel nous vivons. Le Mois de l’Environnement et du Patrimoine nous offre l’occasion de porter un regard neuf, différent, original sur notre cadre de vie environnemental et patrimonial. Le développement et l’aménagement du territoire restent très prégnants sur l’île de Ré et l’actualité politique nous le confirme à bien des égards. Ainsi, les élections départementales ont pris des allures de plébiscite de l’action menée par nos élus sur l’île de Ré, même si parfois des ajuste- ments sont souhaités, et le dernier jugement du Tribunal Administratif de Poitiers leur donne raison sur plusieurs points essentiels dans le cadre du PPRL. La naissance du Parc Naturel Marin comporte de son côté bien des enjeux sur lesquels Ré à la Hune aura l’occasion de revenir. Nous vous invitons à suivre l’actualité de l’île de Ré et à consulter l’agenda des évènements sur www.realahune.fr 116 ÉDITION DU 9 AVRIL 2015 L’île de Ré s’éveille ! www.orpiagenceduport.com ÉVALUATION GRATUITE PAR UN PROFESSIONNEL SUR TOUTE L’ILE DE RÉ Une équipe de 7 professionnels de l’immobilier à votre service. 05 46 66 50 00 L’Agence de Ré-férence Contact : ORPI I Solutions Immobilières AGENCE DU PORT Ile de Ré Sur le port - 17630 LA FLOTTE EN RÉ Place des Tilleuls - La Noue - 17740 SAINTE-MARIE DE RÉ 4 bis, rue Gustave Dechézeaux E-mail : [email protected] www.revasion.com - LA FLOTTE - 05 46 09 16 20 : [email protected] SPÉCIAL DÉPART de LA ROCHELLE de LA ROCHELLE ROME au départ de LA ROCHELLE le 4 juin 2015 MALTE au départ de LA ROCHELLE le 14 mai 2015 ROME & MALTE Séjour Hôtel Topaz 3*** en 1/2 pension à 654 €/pers. ou Hôtel Paradise Bay en 4*** à 879 €/pers. en 1/2 pension. Hôtel 3* Vol + transferts + séjour en petit déjeuner. 4 jours /3 nuits. 529 TTC* PRIX À PARTIR DE Nathalie Vauchez

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L e j o u r n a L d ’ i n f o r m at i o n gratuit d e L’ Î L e d e r é

Le Festival « Les P’tits se réveillent » revient chaque année au prin-temps réjouir les tout petits,

tandis que la Fête des Jeux invite les Rétais à venir jouer en famille au fil des onze espaces de jeux. Les pre-mières belles journées de la saison incitent à redécouvrir les bonnes tables et les Saveurs de Ré : la Ferme des Producteurs Ré Unis ouvre juste

ses portes, surfant sur l’air du temps et l’appétence des consommateurs pour les produits du terroir et les circuits courts.Dès que les journées s’allongent et que la nature renaît nous prend l’envie de bichon-ner notre petit coin de jardin et donner des couleurs à notre intérieur, ou encore de repartir à la découverte du territoire exceptionnel sur lequel nous vivons. Le Mois de l’Environnement et du Patrimoine nous offre l’occasion de porter un regard neuf, différent, original sur notre cadre de vie environnemental et patrimonial.

Le développement et l’aménagement du territoire restent très prégnants sur l’île de Ré et l’actualité politique nous le confirme à bien des égards. Ainsi, les élections départementales ont pris des allures de plébiscite de l’action menée par nos élus sur l’île de Ré, même si parfois des ajuste-ments sont souhaités, et le dernier jugement du Tribunal Administratif de Poitiers leur donne raison sur plusieurs points essentiels dans le cadre du PPRL. La naissance du Parc Naturel Marin comporte de son côté bien des enjeux sur lesquels Ré à la Hune aura l’occasion de revenir. Nous vous invitons à suivre l’actualité de l’île de Ré et à consulter l’agenda des évènements sur www.realahune.fr

116édit ion du

9 avril 2015

L’île de Ré s’éveille !

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LA roCHeLLe le 14 mai 2015

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ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / BP 43 17410 Saint-Martin-de-Ré / Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : [email protected] journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, Nathalie Le Chalony, Patrice Pozzi, DR, sauf mention expresse / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Valérie Darcy (06 14 29 47 21) – Nathalie Vauchez (06 71 42 87 88) – [email protected] / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

F e S t i v a l p e t i t e e n F a n c e

F ê t e d e S J e u x

Des P’tits Rétais éveillés… et gâtés !

Jouer en famille, de 0 à 99 ans !

Bien qu’il n’y ait pas de lien, ces dates coïncident avec « La Semaine de la Maternelle » de

l’Académie de Poitiers durant laquelle certaines écoles maternelles ouvrent leurs portes aux familles et proposent des rencontres, expositions, participa-tions à la vie scolaire des enfants.Ce Festival rétais pour les 0-4 ans s’in-tègre aussi dans l’année pour l’enfance et la jeunesse « La Belle Saison » mise en place en 2014/2015 par le Ministère de la Culture et nombre de spectacles proposés par Annabelle Bariteau, coor-dinatrice pour la CdC, font partie de la programmation d’Avignon. « Les P’tits se réveillent » est le seul festival pour les 0-4 ans dans la région, et seuls le théâtre d’Angoulême, le Carré Amelot à La Rochelle et quelques centres sociaux de Poitou-Charentes proposent des spectacles pour les petits.

des spectacles, des expos, des ateliers… pour plus d’interactivité

Ainsi après une résidence de la « Compagnie LaBase » dans les crè-ches et au RAM (Relais d’assistantes maternelles) du 30 mars au 30 avril, le spectacle « Et là-dedans ? » proposé aux 8 mois-5 ans ouvrira le festival le lundi 13 avril. Se succéderont toute la semaine les spectacles, ateliers d’éveil artistique, expositions pour les petits, ainsi que la désormais traditionnelle conférence-débat en clôture du festi-val (lire encadré).Au nombre de quatre, les spectacles « Et là-dedans ? » (Cie LaBase), « La Brouille »

(Théâtre des Tarabates), « Ma forêt » (Cie Charabia) et « Petit d’homme » (Cie Balabik) s’adresseront aux multi-accueil et classes de maternelles, tandis que les ateliers d’’éveil artistique permet-tront aux enfants de « fabriquer » une maison, danser avec les parents dans un espace imaginaire et musical, d’en-treprendre des fouilles archéologiques et tester gravures et empreintes dans divers matériaux ou encore réaliser son autoportrait en gravant de l’argile, au Musée Ernest Cognac. De petites histoires d’insectes seront racontées à la bibliothèque de Saint-Martin tandis que les expositions « Il ne faut pas habiller les animaux » à la bibliothèque de La Couarde et « Connaissez-vous les Pop-Up » à la médiathèque de Sainte-Marie de Ré (lire page 21) captiveront un public de tout âge.Autour du Festival les ateliers d’éduca-tion artistique dans les écoles et multi- accueil permettront aux enfants de s’impliquer activement dans le Festival. Ainsi en lien avec le spectacle « Ma

Forêt » les classes de petite section des écoles de Rivedoux, La Flotte, Sainte-Marie et Saint-Martin participeront du 6 au 10 avril aux deux ateliers « Corps et voix » avec la Compagnie Charabia, « Les petites bêtes de la forêt » avec les écogardes de la CdC… (ateliers d’1 heure).Les élèves de maternelle petite section des écoles de Loix, les Portes, La Couarde et les enfants de la crèche de La Couarde se verront eux proposer la spectacle « La Brouille ». Enfin l’installation spectacle « Petit d’homme » proposera les vendredi 17 et samedi 18 avril dans la grande salle de la CdC à Saint-Martin un parcours sensoriel et interactif aux 9 mois-3 ans, accompagnés chacun impérativement par un adulte. Ce parcours autonome permettra à l’enfant de découvrir sept univers inspirés de l’animalité, de la sensorialité et du territoire, en se bala-dant. En fin de parcours, les enfants découvriront la serre aux papillons et insectes tropicaux installée du 1er avril au 2 mai, dans le cadre du Mois de l’Environnement (lire page 29).Nos P’tits Rétas sont décidément drô-lement gâtés !

Nathalie Vauchez

Créer du lien, apprendre/ré-apprendre petits et grands à jouer ensemble, favoriser une

forme de parentalité ludique, éveiller la curiosité, stimuler les capacités intel-lectuelles et physiques et tout simple-ment permettre à tous de passer un excellent moment sont les objectifs de cette fête désormais installée sur le territoire rétais.Les onze espaces de jeux de plateau, jeux sensoriels, jeux et loisirs créatifs, jeux de motricité, jeux traditionnels,

jeux nature, jeux sportifs et d’exté-rieur, jeux 0-6 ans, jeux de réflexion et d’énigmes, jeux de mots, jeux d’expression seront animés par la CdC (animateurs, écogardes, guides composteurs), les Accueils de loisirs, le RAM, Ré Clé Ré, Ré Bois Jeunesse, les bibliothèques de Sainte-Marie et La Couarde, Ré Poé, île de Ré Photo club mais aussi par des intervenants privés comme La Ronde des Jeux (jeux de plateaux) et Aunis 2i (jeux en bois).Deux à trois animateurs sur chaque

espace inviteront les jeunes et leurs parents ou grands-parents à jouer en famille durant toute la journée. Les familles devront au fil des épreuves rem-plir une feuille de route qui les incitera à visiter chacun des onze espaces.Les tout-petits et petits de 0 à 6 ans pourront découvrir un espace de jeux spécifique animé par ré Clé Ré, les multi-accueils de loisirs et le RAM avec un coin lecture, un atelier créatif et des jeux de motricité en extérieur notamment.

Une vraie journée de jeux tout à la fois stimulante, de détente et de rencontres, à ne rater sous aucun prétexte.

Nathalie Vauchez

La programmation de cette 3ème édition du Festival rétais « Les P’tits se réveillent ! » organisée par la Communauté de Communes de l’île de Ré et qui se déroulera du 13 au 18 avril, s’annonce riche en spectacles et activités d’éveil artistique pour les enfants entre 0 et 4 ans, et leurs accompagnants, famille, nounous, encadrants des crèches et maîtresses des petites sections de maternelles.

La Fête des Jeux organisée par la Communauté de Communes viendra cette année clôturer le Festival samedi 18 avril de 11 h à 18 h à l’école élémentaire de Saint-Martin de Ré, dans la vaste enceinte extérieure mais aussi à l’intérieur des bâtiments. Les années passées elle s’était déroulée au Bois-Plage puis à Ars et a vocation à tourner dans l’île de Ré.

Spectacle Ma forêt de la compagnie Charabia.

L’ensemble du festival est accessible gratuitement, le nombre de places étant limité, il est impératif de réserver auprès de la CdC au 05 17 83 20 43 ou sur [email protected]

+ d’infos et programme complet sur www.cdciledere.fr

- L’ensemble des espaces jeux sont totalement gratuits.

- Une restauration (payante) sera pro-posée sur place par l’Association des parents d’élèves de Saint-Martin.

« Du doudou à la Joconde »« L’accès à la culture, ça commence d’abord en famille par les petites choses du quotidien, les berceuses, le comptines. Et puis ça se nourrit de vraies rencontres artistiques et en exerçant sa propre créativité. Comment accompagner le tout petit sur le chemin de l’art et de la culture ? Comment ouvrir aux enfants un univers de beauté et de poésie pour leur permettre de trouver des ressources dans leur imaginaire, pour être créatif dans leur vie et ouvert au monde et aux autres ? » Ce sont à ces questions que Marie-Odile Némoz-Rigaud, psychologue et auteure de « Des artistes et des bébés » et Emmanuelle Marquis, comédienne et artiste plasti-cienne, tenteront de répondre devant les parents, grands-pa-rents, professionnels de la petite enfance et de l’éducation ou encore artistes et acteurs culturels.

Vendredi 17 avril à 19 h à la CdC de l’île de Ré 3 rue du Père Ignace à Saint-Martin de Ré

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La Communauté de Communes de l’île de Ré passe à la vitesse supérieureA l’ordre du jour du Conseil Communautaire du 9 avril – outre le vote des trois budgets 2015 - figurent deux sujets majeurs que Ré à la Hune vous présente en temps réel, dans son édition du 9 avril, ayant interrogé le Président Lionel Quillet en avant-première.

En effet, d’une part depuis quelques mois des bruits insistants courent sur des ter-

rains en cours d’acquisition par la Communauté de Communes pour y établir son futur siège, l’ensemble des services étant à l’étroit dans l’aile Saint-Michel de l’Hôpital de Saint-Martin et de plus en plus dispersés géographiquement.

D’autre part le Président de la CdC a à plusieurs reprises depuis l’été der-nier évoqué auprès des Maires et des conseils municipaux des dix commu-nes la nécessité de mettre en place une mutualisation plus structurée, de resserrer les dépenses des com-munes là où elles peuvent l’être tout en s’étonnant ouvertement que le transfert de nombre de compétences des communes vers la CdC ne se soit pas accompagné d’une gestion plus rationnelle des effectifs communaux et de la fiscalité communale.

une acquisition qui permet de « faire d’une

pierre quatre coups »

« L’acquisition d’un ensemble de parcelles en vue de l’édification du siège social de la Communauté de Communes de l’île de Ré et de l’amé-nagement d’une zone de dépôt par le délégataire de transport public du département de la Charente-Maritime » figure en point 3 de l’ordre du jour.

Alors qu’il fut un temps question que la Communauté de Communes acquière le grand terrain sur lequel est implanté l’hôtel-restaurant les Gollandières au Bois-Plage pour y implanter son futur siège, c’est fina-lement un ensemble de 13 parcel-les situées à côté de la Coopérative Uniré, au lieu-dit « Fond la Noue » sur cette même commune que la CdC prévoit d’acquérir.

La genèse du projet remonte à plus d’un an et est liée au souhait du Centre départemental d’accueil de l’île de Ré (CDAIR) qui héberge des personnes handicapées de propo-ser à ses résidants des chambres individuelles, les actuelles cham-bres double pouvant parfois poser des problèmes de cohabitation. Les travaux nécessaires supposent une extension sur le terrain mitoyen, propriété du Conseil général, qui le met à la disposition du délégataire de service public Kéolis, pour entre-poser ses bus.

Or Kéolis y est lui-même à l’étroit avec le doublement en quelques années des personnes transportées (400 000 personnes en 2014) sans compter que l’étroitesse de la rue du Général de Gaulle et la confi-guration de la zone d’activités de Saint-Martin rendent difficiles les manœuvres des bus.

Le Conseil départemental recherchait donc un nouveau terrain pouvant accueillir la plateforme d’entre-pôt de Kéolis. Le Maire du Bois, Jean-Pierre Gaillard, a fait savoir qu’un site de 1,8 ha situé en zone Artisanale (NAX), facilement accessi-ble et hors zone de submersion PPRL était constructible sur sa commune. Intéressé, le Conseil départemental a fait savoir que la superficie était beaucoup trop importante et s’est retourné vers la CdC pour connaître son éventuel intérêt !

Le Président Lionel Quillet a regardé cette opportunité d’un œil d’autant plus attentif qu’il a deux problèmes à résoudre, l’un pour trouver le futur site d’implantation du Centre d’in-terprétation architectural et patrimo-nial qu’il doit créer prochainement dans le cadre du Label Pays d’Art et d’Histoire, l’autre pour héberger les effectifs de la CdC qui – hors les 25 personnes travaillant dans les crèches – emploie plus de 50 per-sonnes sur quatre sites éclatés (le siège de Saint-Martin, le Preau, le centre de transfert et l’ancien loge-ment du Receveur communautaire), sans oublier les effectifs dédiés au tourisme actuellement salariés de l’association île de Ré Tourisme

subventionnée par la CdC et qui, dans le cadre de la prise de com-pétence tourisme par la CdC qui se profile d’ici fin 2015 (une Direction tourisme & économie a été créée début 2015), devraient logique-ment rejoindre la CdC.

La Communauté de Communes a ainsi chargé un négociateur fon-cier d’approcher les propriétaires des onze parcelles boitaises qui ont tous à ce jour signé une promesse de vente. Le Conseil communautaire de ce 9 avril devait donc délibérer pour permettre au Président de réa-liser ces acquisitions à hauteur de 3,6 millions d’€. Le président espère que les actes définitifs pourront être signés d’ici l’été 2015. La CdC rétrocèdera au Département 6000 m2 pour le dépôt du prestataire trans-ports, il lui restera 1,2 ha. Un rond-point sera très probablement prévu sur la Départementale afin de per-mettre les entrées et sorties des bus en toute sécurité. Cette opération permet de « faire d’une pierre qua-tre coups » en apportant une solu-tion aux problématiques du CDAIR, du Conseil départemental, du siège de la CdC et de la création du CIAP. Quant aux négociations avec les Gollandières, elles se poursuivent car « la CdC prévoit et prépare l’avenir et a besoin de foncier pour mener à bien différents projets tels celui d’une grande salle évènementielle, d’une seconde salle culturelle, de nouveaux logements à loyers maî-trisés, etc…

Une étude de programmation pré-cèdera le permis d’aménager pour une livraison du futur siège de la CdC en 2017/2018.

un schéma de mutualisation entre la CdC et les communes

L’autre sujet important de ce Conseil communautaire concerne le lan-cement d’une étude de consulta-tion pour l’élaboration du schéma de mutualisation. En effet, la Loi de « Réforme des Collectivités Territoriales » du 16 décembre et l’Acte II de décentralisation ont ini-tié une démarche visant à structu-rer et développer les pratiques de mutualisation des services entre les EPCI (CdC, CdA…) et les communes membres. Le cadre juridique définit des modalités incitatives, avec une multiplicité de formes de mutualisa-tion mais aussi contraignantes avec l’obligation de définir un schéma de mutualisation des services.

Cette loi précise que le président de l’EPCI doit établir un « rapport relatif aux mutualisations de services entre les services de l’EPCI et ceux des communes membres », ceci « dans l’année qui suit chaque renouvelle-ment général des Conseils munici-paux ». Ce rapport doit donc être établi avant le 31 décembre 2015 et se composer d’un diagnostic des pratiques communales et intercom-munales et d’une identification des besoins, d’un ou plusieurs scéna-rios présentant des opportunités organisationnelles, juridiques et financières, et d’un plan d’actions transmis pour avis aux communes avant d’être adopté par le Conseil communautaire.

La CdC et les communes de l’île de Ré ont déjà entamé des actions de mutualisation, au travers de grou-pements de commandes : deux marchés publics ont déjà été passés en 2011, dont la CdC a été le coor-donnateur, celui de la signalisation verticale et celui de la réalisation des profils de vulnérabilité des eaux de baignade.

La mise à disposition d’un service communal au profit de la CdC via une convention constitue une autre forme de mutualisation « ascen-dante » déjà expérimentée sur l’île de Ré avec la délégation des person-nels des services techniques commu-naux dans le cadre de petits travaux d’entretien.

D é v e l o p p e m e n t t e r r i t o r i a l

La CdC prévoit d’acquérir cet ensemble de 13 parcelles boitaises, soit 1,8 ha, au « Fond La Noue », au prix global de 3,6 millions d’€.

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Lionel Quillet, l’homme fort du littoral et de l’environnement de Charente-Maritime

Le score du binôme divers droite Lionel Quillet/Gisèle Vergnon de 63,6 % est le meilleur score

enregistré sur toute la Charente-Maritime au 1er tour à l’issue duquel seuls trois binômes – dont le rétais – ont été élus. Lionel Quillet et Gisèle Vergnon l’analysent comme une légitimation de la politique inter-communale menée depuis 2008, au-delà de la campagne de terrain qu’ils ont menée.

L’installation de la nouvelle Assemblée départementale de la Charente-Maritime s’est tenue le jeudi 2 avril à la Maison du Département, à La Rochelle. Réunis pour leur première session, les 54 Conseillers départe-mentaux constituant cette assemblée ont procédé à l’élection du Président

du Département de la Charente-Maritime. Dominique Bussereau a été élu avec 33 voix pour un man-dat de 6 ans, ce qui lui donne une confortable majorité, même si une voix de droite lui a manqué, sans doute un dommage collatéral à la parité de rigueur dans l’attribution des vice-présidences…

Parité oblige le Président du nou-veau Conseil départemental étant un homme, la première vice-présidence revenait de facto à une femme, c’est Corinne Imbert, par ailleurs élue Sénatrice en 2014, qui occupe désormais la fonction.

Conforté auprès de Dominique Bussereau par son très bon résul-tat électoral et par l’énorme travail

qu’il a mené à marche forcée dans le cadre de la Mission Littoral qu’il a contribué à créer et qu’il a présidé sous le précédent mandat départemental, Lionel Quillet est à nou-veau vice-président (hor-mis la 1ère vice-présidence il n’y a pas d’ordre dans les vice-présidences du Département) et se voit confier la délégation de la Mission Littoral mais aussi de l’Environnement, auparavant détenue par Léon Gendre.Gisèle Vergnon qui entame avec enthousiasme son premier mandat dépar-temental n’a - en toute logique - pas hérité d’une vice-présidence.Lors de la séance d’installation du nouveau Conseil départemental, Dominique Bussereau a rappelé les grands dossiers départementaux qu’il entend faire aboutir, notam-ment l’A 831, l’aéroport, la LGV… Au-delà des grandes déclarations politiques des représentants des différents groupes, Lionel Quillet a tenu à rappeler qu’un certain prag-matisme serait de rigueur durant ce mandat, des choix forts devant être faits d’ici 2017, compte tenu

du bilan financier du Département et de ses moyens contraints.

D’ici 2017, dans le cadre du non cumul des mandats, Dominique Bussereau (Député) et Corinne Imbert (Sénatrice) devront quant à eux choi-sir entre leur mandat départemental et national. Les paris sont ouverts, mais les jeux ne sont pas faits.

En terme de mutualisation « descen-dante », c’est-à-dire la mise à dispo-sition de services de la CdC en appui aux communes, le recrutement d’un préventeur constitue un exemple, tout comme le SIG (Informatique de gestion) ou encore l’instruction des permis de construire et l’offre d’une expertise sur le droit des sols aux communes par le service Urbanisme de la CdC depuis le 1er octobre 2014…

La délibération de ce Conseil com-munautaire vise donc à autoriser le Président à « lancer un marché de prestation pour la réalisation d’une mission d’assistance et de conseil dans l’élaboration et la rédaction du schéma de mutualisation sur le territoire de l’île de Ré ».

Celui-ci va permettre de mettre à plat les pratiques communales, de voir où en sont les fiscalités com-munales (qui n’ont pas diminué au fur et à mesure qu’un transfert de

compétences de plus en plus impor-tant se faisait des communes vers la CdC) et de renforcer les prati-ques de mutualisation. Le schéma de mutualisation doit également intégrer un prévisionnel de l’impact de la mutualisation sur les effectifs de la CdC et des communes et sur les dépenses de fonctionnement. L’objectif étant bien évidemment d’optimiser les coûts.Même si l’ « on place le curseur de la mutualisation où l’on veut » selon Lionel Quillet et que celui-ci est déjà placé haut sur l’île de Ré, on se doute bien que le sens de l’Histoire va vers un allégement des compétences des communes au profit des intercom-munalités. La Loi de Modernisation de l’Action Publique Territoriale (Loi MAPTAM) du 27 janvier 2014 a d’ailleurs renforcé le dispositif de mutualisation en créant un « cœffi-cient de mutualisation des services » dont le décret d’application n’a pas encore été publié.

Ce cœfficient vise à mesurer le rythme de progression de la mutualisation et risque fort d’être incitatif dans la mesure où il cher-che à favoriser les territoires les plus avancés en termes de mutualisation en constituant un nouveau critère de répartition de la DGF (dotation globale de fonctionnement).

Préparation de la prise de compé-tence tourisme et schéma de mutua-lisation sont deux grands chantiers de la CdC qui devront aboutir d’ici la fin de l’année 2015 et qui ne sont rendus possibles – malgré les divergences de vues, frictions, voire ingérence dans la vie des communes qu’ils portent potentiellement – que

grâce au travail de convergence etde solidarité mené par les Maires depuis 2008, et à une position politique forte du Président de la CdC, confortés par le résultat du binôme Lionel Quillet/Gisèle Vergnon aux récentes élections départementales.

i n s t a l l a t i o n D u C o n s e i l D é p a r t e m e n t a l D e C h a r e n t e - m a r i t i m e

Nathalie Vauchez

Nathalie Vauchez

Le site pressenti est au bord de la route départementale reliant le centre bourg du Bois-Plage au rond-point du Gros

Jonc, juste avant la Coopérative Uniré.

Ré à la Hune a publié sur son Site www.realahune.fr dès 21 heures le soir du premier tour l’ensemble des résultats de l’île de Ré, par commune et sur l’ensemble du Canton, et les réactions des trois binômes.

Les 54 Conseillers départementaux constituant la nouvelle Assemblée Départementale de la Charente-Maritime, présidée par Dominique Bussereau, élu à sa succession.

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Cette taxe est passée de 15 à 20 € la tonne en 2014 et augmentera jusqu’à atteindre 40 € en 2020.

Le plan départemental d’élimination des déchets, approuvé en 2012, exige de réduire de 20 % les ordures ména-gères dans les cinq prochaines années. 390 Kg de déchets annuels produits par Français. Que laissons-nous der-rière nous et comment allons-nous le gérer ?

un nouveau marché, un nouveau prestataire

L’île de Ré, ce sont 11 000 tonnes de déchets par an et une facture de 7 millions pour la Communauté de Communes (CdC). Le centre de trans-fert créé en 2012 a coûté 5 millions d’euros et représente un budget d’un million d’euros en gestion annuelle. Le lieu explique la complexité du sujet. 80 000 estivants en quête d’iode, d’huî-tres et de moules, une manne pour l’économie rétaise, mais une gestion compliquée en termes de déchets. Comment satisfaire chacun ? Le mar-ché en cours (détenu depuis 2007 par l’entreprise Chevalier), arrivant à échéance en février 2015, la CdC a lancé un appel d’offres tenant compte des contraintes financières imposées au titre national. Contraintes régle-mentaires également, liées notamment à la sécurité des « ripeurs » (1). Les passages bilatéraux sont désormais

proscrits, la collecte se fait donc d’un côté de la chaussée, puis de l’autre, et allonge ainsi d’une vingtaine de kilomètres le circuit d’une tournée. Aussi, ne soyez pas surpris de voir votre bac ramassé trois heures après celui du voisin d’en face, si toutefois, vous avez eu la perspicacité de ne pas vous tromper de jour ! Pour être au plus près des besoins des Rétais tout en col-lant avec le nouveau cadre, très strict, des directives européennes, la CdC a, en amont de l’appel d’offres, mandaté un cabinet d’études. Celui-ci a mené son expertise sur la base d’un cahier des charges dont les maîtres mots sont optimisation et maîtrise des coûts. À l’issue des préconisations du Cabinet Indigo, en octobre 2014, la Coved, pôle propreté du groupe Saur, s’est vue attribuer, pour une durée de sept ans, le marché de gestion globale des déchets ménagers de l’île. L’offre était économiquement la plus avantageuse (300 000 € d’écart avec l’entreprise Chevalier) avec une valeur technique accrue (rentabilité, caractère innovant, service après-vente et assistance tech-nique). Bien qu’aucun recours n’ait été formulé sur le bien-fondé de ce nouveau prestataire, certains défen-seurs de l’île et de ses attraits s’in-quiètent discrètement de voir cette firme internationale (leader historique de la gestion déléguée des services à l’environnement en France), pren-dre une telle participation dans nos enjeux économiques. La SAUR France distribuant l’eau potable pour neuf des dix communes de l’île, (Rivedoux étant attachée aux services de la RESE), gère désormais les déchets, et possède par ailleurs, deux anciens campings communaux à la Flotte et à Loix. Les

prestations de la Coved ont pris effet le 15 février. Et les Rétais de découvrir, dans la foulée, le nouveau dispositif, soit la suppression de la quasi-moitié des ramassages. Les « particuliers » ont dorénavant de beaux encadrés col-lés sur le frigo et pris soin d’activer une alarme téléphonique, mais continuent de rater « Le » jour le plus important de la semaine. Les propriétaires louant en saisonnier craignent de proposer des résidences souillées par les déchets des vacanciers précédents, quant aux professionnels, les restaurateurs, les gérants d’hôtellerie de plein air, ils se sont immédiatement réunis en collec-tif. Quatre collectes, en saison au lieu de sept au même coût ! « Imaginez que vous dîniez au restaurant et que l’on vous serve un plat au lieu de deux pour le même prix ! » s’indigne Jean-Paul Heraudeau.

Le temps de la concertation

Représentée par Christian Delval de « la Fiancée du Pirate » et Sébastien Trichet des Q Salés, la voix du collec-tif a été entendue vendredi 20 mars par Francis Gousseau (Directeur des Services techniques de la CdC). La colère est grande, et la possibilité de contracter avec un autre prestataire fut un temps évoquée ! Tous déplo-rent de ne pas avoir été consultés à propos du nouveau calendrier (la CdC dit pourtant que les représentants des professionnels étaient présents ou conviés), comme ce fut pourtant le cas lors de la mise en place de la pesée embarquée en 2003. Ces nouveaux agencements sont, certes, légitimés par le rapport du Cabinet Indigo, approuvé par tous les membres du Conseil Communautaire. Mais les

« gros » producteurs de déchets s’in-terrogent. Les données quantitatives n’ont-elles pas été privilégiées par rapport aux aspects qualitatifs, que la spécificité de notre site impose ? Les nuisances olfactives, par exemple, ont-elles été prises en compte ? De son côté, Patrick Rayton, vice-prési-dent en charge des déchets à la CdC, assure vouloir se poser en médiateur sur ce sujet délicat. Dans un souci de concertation, chacun sera entendu. Il concède qu’il convient de réajuster la prestation pour les professionnels, et n’exclut pas de repasser à sept collectes par semaine en saison. La proposition d’un nouveau calendrier de ramassage passera d’ailleurs en commission le 8 avril. S’agissant des 200 000 € d’impayés enregistrés en 2014 résultant de dysfonctionnements techniques, là encore Patrick Rayton et Francis Gousseau annoncent qu’ils trouveront des solutions adaptées à chaque cas.

Par ailleurs, des collectes supplémen-taires sont prévues pour les ordures ménagères lors des vacances et longs week-end*. Toutefois Patrick Rayton insiste sur le fait qu’une prise de conscience personnelle s’avère incon-tournable dans chaque foyer. « Il faut inciter les Rétais à plus de participation et de responsabilité dans la gestion de leurs ordures ménagères ».

Marie-Victoire Vergnaud

C o l l e C t e D e s D é C h e t s

Le service fera l’objet d’un ajustement pour les professionnelsLa politique des déchets a été l’un des points phare du Grenelle de l’Environnement. Les enjeux financiers sont forts, avec un véritable changement d’échelle, impliquant les collectivités locales. Les nouvelles directives ont conduit entre autres, à la mise en place d’une Taxe (la TGAP sur l’incinération et la décharge) sur la base du principe du pollueur-payeur (cela signifie que les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution soient supportés par l’individu ou l’activité économique à l’origine de cette pollution).

(1) Ripeurs : éboueurs.

* Un flyer indiquant les collectes supplémentaires pour les ordures ménagères lors des vacances et longs week-end de Printemps est en cours de distri-bution dans toutes les communes de l’île de Ré.

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u r b a n i s m e e t p p r l D e l ’ î l e D e r é

La position des élus renforcée, les déférés de la Préfète rejetésPrès de 450 documents d’urbanisme ont été instruits ou sont en cours d’instruction par la Communauté de Communes depuis le 1er octobre 2014, date du transfert de l’instruction des services de l’Etat vers la CdC. Ces 450 documents comprennent des déclarations préalables, des certificats d’urbanisme, et des permis de construire de tous types, y compris pour 12 m2. 110 d’entre eux se situent en zones PPRL submersibles (selon cartes Casagec), 340 hors zones submersibles.

Pour mener à bien ce travail colos-sal, le service urbanisme initiale-ment formaté avec trois personnes

s’est renforcé et comporte désormais cinq personnes aidées par trois avo-cats spécialisés en urbanisme.Sur l’ensemble des documents instruits environ 33 % ont reçu un avis défavo-rable. Pour ceux situés en zone sub-mersible près de 40 % ont été instruits négativement. L’instruction en zone submersible se fait selon une approche cohérente, constante sur la base des cartes Casagec Xynthia + 20 cm, et en fonction du retour d’expérience Xynthia et des digues existantes.

Les 7 derniers déférés de la Préfète ont été rejetés par

le tribunalL’Etat a pour l’instant fait des recours gracieux sur tous les documents d’ur-banisme en zones submersibles, y compris des certificats d’urbanisme, ce qui laisse supposer que la Préfète Béatrice Abollivier va ensuite déférer, une fois passé le délai légal de chaque recours gracieux.Parallèlement à cette instruction, les jugements du Tribunal Administratif de Poitiers viennent renforcer la doc-trine des élus de l’île de Ré avec les sept derniers déférés de la Préfète qui ont été rejetés ; en effet les recours de la Préfecture contre les permis de construire délivrés par les Maires (malgré l’instruction négative de la Préfecture, puisque ces déférés concer-nent pour le moment des permis anté-rieurs au 1er octobre 2014) sont tous perdus depuis plusieurs mois. Sachant que c’est fort probablement la Cour d’appel administrative de Bordeaux qui aura à trancher définitivement sur la validité des permis de construire, sur saisine de la Préfète. D’ores et déjà les avocats de ces différents dossiers se montrent confiants au regard des tra-vaux de protection des côtes engagés, des études fournies par la CdC et du fondement juridique des décisions du Tribunal Administratif de Poitiers, et voient mal comment la cour d’Appel pourrait invalider ces jugements.Pour les six premiers déférés le Juge a considéré que les études de l’Etat ne démontrent pas le caractère submersible des zones concernées, et prend en compte les travaux de digues réalisés. Pour le 7ème, pour la première fois les études menées par le Cabinet Casagec/J Van Der Meer sont amenées par la défense et prises en compte par le Juge.

Le dernier jugement est particulièrement intéressant

Le dernier jugement du Tribunal Administratif de Poitiers (audience du 26 février 2015, lecture du 19 mars 2015) concernant un permis de construire rue de la Vigne à Madame, aux Portes en Ré, « en zone bleu foncé

au PPRN approuvé en 2002 », est par-ticulièrement intéressant.En effet, le Tribunal Administratif rap-pelle que le terrain n’a pas été sub-mergé lors du passage de la tempête Xynthia et que son contrôle est limité à l’ « erreur manifeste d’appréciation » tandis qu’il appartient à l’autorité d’urbanisme compétente d’apprécier si les risques d’atteintes à la salubrité ou à la sécurité publique justifient un refus de permis. Il considère que pour que les documents de synthèse et notamment les cartes des niveaux d’eau maximaux servant de base à la cartographie du PPRN soient pris en considération « ils doivent nécessai-rement être accompagnés des études techniques qui ont conduit à leur éla-boration, afin de permettre au juge administratif d’apprécier l’exactitude du zonage et la réalité du risque, allé-gué pour la sécurité publique ; que ces études doivent être suffisamment précises quant au risque de submer-sion… » et que la cartographie doit permettre d’identifier précisément chaque parcelle.

Le rapport Casagec et les travaux de digues pris en

compte par le jugeLe Tribunal estime que la Commune des Portes en Ré a versé au dossier un rapport de Casagec « faisant ressortir une analyse « simpliste » de l’effet de ces ouvrages (de protection) par la DDTM de la Charente-Maritime résultant en particulier de l’absence de prise en considération de la spé-cificité de chacun des ouvrages et de leur emplacement, d’hypothèses de brèches non conformes à la circulaire du 27 juillet 2011 et aux premiers éléments méthodologiques pour l’élaboration des PPRL de novembre 2011, de coefficients de frottement « parfois peu cohérents », de l’appli-cation des coefficients de strickler ne tenant pas compte de l’occupation réaliste des sols, de relevés altimé-triques et de mesures de hauteurs d’eau au moyen du logiciel Litto3D « contestables »… »Il considère que si les éléments ver-sés au dossier par la Préfète peuvent être pris en considération, « ils ne sauraient néanmoins déterminer à eux seuls les risques d’inondation auxquels est soumis le terrain consi-déré ni la constructibilité de la zone, en l’absence d’éléments techniques permettant d’apprécier la pertinence des cartes de synthèse réalisées dans le cadre de la révision du PPRN ».Le Tribunal rappelle que « la carte de retour d’expérience de mars 2011 fait ressortir une absence de submersion pour le terrain considéré alors même que certaines digues auraient été endommagées ou submergées pen-dant la tempête Xynthia… »Le terrain étant protégé par plusieurs

digues Il estime que l’existence d’une digue peut être prise en considération pour apprécier les risques de submer-sion, et qu’il n’est pas contesté que plusieurs de ces digues n’ont pas été rompues lors de Xynthia. Il ajoute que « si certains de ces ouvrages, et notamment la digue de la Patache, ont été submergés et endommagés jusqu’à l’ouverture de plusieurs brè-ches, ils ont fait l’objet de travaux de réparation en 2010, le renforcement de ces digues étant prévu à partir de 2016 » et que l’autorité administra-tive doit prendre en considération les ouvrages de protection existants.Le Juge estime qu’il « résulte de ces éléments que l’existence d’un risque avéré pour la sécurité publique n’est pas démontré par la préfète de la Charente-Maritime » et que « le maire de la commune des Portes en Ré a ainsi pu délivrer le permis de construire sol-licité sans entâcher sa décision d’une erreur manifeste d’appréciation au regard de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme ». Il rejette la requête de la Préfète.

une décision de bon sens et une jurisprudence nationale

enfin appliquée à l’île de réEvidemment très satisfait de ce juge-ment qui constitue une avancée juri-dique incontestable et relève selon lui du « bon sens », le Président de la CdC Lionel Quillet y voit l’application à l’île de Ré d’une jurisprudence déjà appliquée partout en France où sont contestés des PPRN.Selon lui, l’Etat va partout bloquer l’avancée des PPRN, il ne tiendra plus longtemps et joue sa dernière cartou-che avec les PGRI (plan de gestion des risques d’inondation, lire Ré à la Hune 115 et sur www.realahune.fr) lancés sans aucune concertation avec les élus des territoires.Depuis ses réunions publiques de fin 2014, la Préfète Béatrice Abollivier, contrairement au calendrier annoncé,

ne serait venue rencontrer aucun des Maires dans le cadre de l’application communale de la révision du PPRN, mis à part celui de Saint-Clément au sujet de la ZIS.Les élus de l’île de Ré estiment que les études menées par Casagec/J Van Der Meer, qui ont coûté 500 000 € sont justifiées au regard de ces juge-ments et, au-delà, parce qu’elles constituent un vrai schéma de ges-tion des digues de l’île de Ré pour les 50 ans à venir.

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Au sujet de l’annulation du PPRI de la Faute sur Mer, Jean-Pierre Goumard estime que « ce jugement devrait inquiéter les élus rétais car cette annulation est liée non pas à un travail vite fait de l’Etat, donc à un mauvais PPRI, mais à une modification importante du zonage du Préfet après enquête.Il est probale que l’Etat en Charente-Maritime tiendra compte de ce jugement qui fait maintenant jusrispru-dence. Il sera plus strict et refusera certainement de modifier les zones du projet de son PPRI après enquête publique ».Lionel Quillet a une lecture toute autre : « L’Etat s’est volontairement sabordé pour ne pas voir son PPRI rejeté sur le fond, il ne pouvait se le permettre à la Faute sur Mer, lieu hautement symbolique ».

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Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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Séverine Desmereau et son équipe avaient le sourire : les invités s’installaient très nombreux autour du catwalk pour assister au 4ème défilé de mode printemps-été, organisé en ce vendredi 13 mars dans le magasin Intermarché de la Croix-Michaud.

Le show pouvait commencer au rythme de musiques bien choisies distillées par le DJ. En

parfaite maitresse de cérémonie, Séverine Desmereau orchestrait et commentait ce défilé de mode joyeux et chaleureux, fruit d’un projet collectif de son équipe. Originalités de ce défilé : les manne-quins hommes et femmes sont les employés des magasins rétais d’In-termarché, avec leurs enfants, et les vêtements présentés sont choisis librement en fonction du goût de chacun dans les gammes Agathe et Grand-Voile, entre autres, du rayon textile d’Intermarché, sans oublier les accessoires assortis : chapeaux, foulards, sacs et chaussures.

La mode Printemps-été 2015 sous les projecteurs

Le thème Marin, incontournable sur l’île de Ré pour hommes, femmes et enfants, associe les couleurs bleu, blanc, rouge, jaune, déclinées unies ou en rayures sur les traditionnelles marinières, mais aussi les tee-shirts, les débardeurs, les shorts, les jupes

en jean, les pantalons et pantacourts. Chapeaux de paille de toutes for-mes, foulards colorés, sacs de plage amusants et très colorés, sandales, tennis, tongs et ballerines com-plétaient joyeusement des tenues décontractées pour la plage, ou habillées pour les soirées de fête.

Le thème Bohème, plus floral, en couleurs pastel allant du vert d’eau, au turquoise ou au blanc était très applaudi. Réalisés dans des matiè-res naturelles comme le lin, souples et agréable à porter, accompagnées de mailles ou de dentelles délicates, le public appréciait le romantisme des modèles présentés, les robes de toutes longueurs bien coupées, les jupes, les hauts délicats : pull léger, blouses vaporeuses, pantalon. Une très belle gamme hommes - fem-mes - enfants qui attire le regard et pleine de distinction.

Le thème Tendance, comme son titre l’indique, fait place à la fan-taisie, aux couleurs fluo gaies et de bon goût, qui se déclinent dans les sweats, tee-shirts imprimés US,

scooter, coccinelle, les pantalons, les jupes, les shorts, les bermudas... Facile à assortir et à combiner entre différents hauts et bas, c’est une mode anti-morosité qui apporte du pep’s. Les top en satin sont

recommandés pour briller sous les projecteurs du dance-floor.

Le thème Chic, ce fut la note finale du défilé, avec des modèles élé-gants mais faciles à porter.

De belles matières avec des couleurs bien mariées, du rouge orangé, du bleu et blanc, du noir et blanc, atti-rent le regard et s’adaptent à toutes les silhouettes.

Réunie sous les applaudissements du public enchanté, toute l’équipe appréciait ce moment et associait les maquilleuses de Grain de Beauté, de Par’a la Plage, les coiffeuses Sabrina et Brigitte, à la réussite conviviale d’une équipe sur qui l’on peut compter au quotidien, comme l’a rappelé Séverine Desmereau dans ses chaleureux remerciements.

Tout au long de la soirée, le public a eu de nombreux coups de cœur. A découvrir au rayon textile de votre Intermarché Saint-Martin et La Flotte.

Michel Lardeux

Le défilé : un modèle thème « Marin » et un modèle thème « Bohème ».

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s a v e u r s e t p r o D u i t s D u t e r r o i r

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Un monde fou… et rassuré

Une épicerie fermière, pour des produits de la terre et de la mer

Le restaurant Le Chat Botté, véritable institution de l’île, a été repris par Thomas De Cock et son épouse Émilie. Daniel et Marie-Odile Massé ont rassemblé mercredi 18 mars leurs clients et amis pour leur présenter la relève.

La Ferme des Producteurs Ré Unis, magasin de producteurs rétais et régionaux, ouvre ses portes au Bois-Plage le 10 avril.

C’est ainsi qu’il faut interpré-ter la vente de cette affaire. Il s’agit d’une reprise qui se fait

avec l’accompagnement du couple Massé et assurant la pérennité du Chat Botté, tant sur le plan de sa gastronomie que de la conception élégante du décor et du service. Daniel Massé, on le sait depuis un certain temps, souhaitait céder cette affaire mais pas à n’importe qui. Le Chat Botté créé le 23 août 1921 par Florent et Olga Massé, les grands-parents, de Daniel, repris par Suzanne, sa mère, dans les années 60 puis racheté en 1984 par lui-même et Marie Odile, n’est pas un simple restaurant. C’est un lieu qui a animé la vie des cinq hameaux de Saint-Clément des années durant

avant de devenir le restaurant qualita-tif que Daniel en a fait.

C’est devant une foule nombreuse se régalant d’un excel-lent champagne et de douceurs faites maison que Daniel, ému, a évoqué l’his-toire du restaurant, la décision dans les années 80 d’opter pour la qualité, le

choix du poisson sauvage, sa fidé-lité aux produits du terroir rétais, sa recherche permanente de nou-velles associations gustatives et les grands moments qui récompensè-rent tous ces efforts telle la visite du président Mitterrand en compagnie d’Helmut Kohl, en 1992. Il rappela le rôle important pour la réussite de l’entreprise que joua à ses côtés tou-tes ces années une équipe soudée. Enfin, il expliqua sa rencontre avec Thomas De Cock et combien il était heureux d’avoir trouvé un repreneur à la hauteur, car ce n’est pas évident, le métier de chef requérant à la fois d’être rigoureux et créatif et de trou-ver de bons produits. Thomas, qui a fait ses classes au Bristol à Paris, chez

Coutanceau à La Rochelle puis à la Baleine Bleue à Saint-Martin est un jeune chef talentueux, digne d’as-surer la relève. Daniel lui a transmis la totalité de ses recettes dont celle, célèbre, du bar en croûte. Recettes qui font d’ailleurs l’objet d’un

ouvrage La Grande Cuisine de l’île de Ré à paraître prochainement (cf. encadré). La clientèle ne sera donc pas désorientée et Thomas De Cock annonce déjà qu’il fêtera les 100 ans du Chat Botté en 2021. Une très bonne nouvelle !

A l’origine de cette initiative, Sébastien Fumeron, éleveur et producteur de canards gras

et poulets de plein air à Péré (près de Surgères) a déjà créé sous forme d’association deux magasins de pro-duits fermiers regroupant chacun une vingtaine de producteurs dif-férents de la région charentaise où l’on trouve légumes, fruits, viandes, œufs, produits laitiers, vin, pineau, jus de fruits, cognac… « Paniers de nos campagnes » il y a six ans dans les locaux de la Chambre d’Agriculture à La Rochelle et « La Ferme d’Aunis » il y a trois ans à Surgères.Le Rétais Jean-Pierre Jauffrais, lui a proposé de lui louer un local non loin de la Coopérative du Bois-Plage pour installer le même type de magasin sur l’île de Ré. Gérant de la SARL F F G RE, créée à cette occasion, Sébastien Fumeron est accompagné par Roland Guy, ancien collaborateur de la Chambre d’Agriculture à la retraite.

matières premières locales, producteurs et circuit court

Présentés sur 140 m2 et dans deux chambres froides de 30 m2 les pro-duits fermiers d’origine végétale et marine proviennent de producteurs fermiers rétais, tandis que les pro-duits fermiers d’origine animale, qui ne sont pas produits sur l’île de Ré, sont apportés par des produc-teurs locaux de l’Aunis. Bénédicte Viollet accueillera toute l’année les clients de cette épicerie fermière avec la présence en permanence sur place de l’un des producteurs fermiers, qui se relaieront. En pleine saison deux saisonniers viendront renfor-cer l’équipe. Un tel projet génère selon Sébastien Fumeron une dizaine d’emplois directs et indirects, tant sur le magasin que sur les exploi-tations. L’idée est évidemment de privilégier un circuit court puisque les 24 producteurs sélectionnés sont soit rétais soit installés à moins de

100 km pour le plus éloigné ; leurs produits doivent avoir au moins une matière première produite sur leur exploitation. De même, seuls les pro-ducteurs peuvent y vendre, l’achat revente étant proscrit. Ainsi sur un même lieu les Rétais et vacanciers pourront constituer leur panier fer-mier complet, avec la garantie de l’origine des produits, tandis que les producteurs resteront propriétaires

de leurs produits jusqu’à la vente et maîtriseront leur marge tout en bénéficiant d’une prestation com-plète de services de la part de la Ferme des Producteurs Ré Unis. Une carte de fidélité sera mise en place. Voici une belle idée, dont on avait entendu parler durant la campagne des élections municipales, qui se concrétise.

Nathalie Vauchez

Thomas et Emilie De Cock.

Les producteurs Ré Unis qui se préparent activement pour l’ouverture de l’épicerie fermière le 10 avril, ont fait une pause sur la plage, le temps d’une photo.

r e p r i s e D u C h a t b o t t é

o u v e r t u r e a u b o i s - p l a g e

UN OUVRAGE à DéGUStER Et à CONSERVERLe 24 avril prochain, les Editions PC publieront La Grande Cuisine de l’île de Ré comportant 50 recettes parmi les plus courues de Daniel Massé, comme la bisque d’étrilles, le pavé de maigre rôti, la daurade royale et bien sûr le bar en croûte. Elles seront expliquées et la réali-sation finale présentée à l’aide de superbes photos de Yann Werdefroy. L’ouvrage présente également les produits du ter-roir, la salicorne, la pomme de terre AOP, le safran, le homard, les coquilles Saint- Jacques… et revient sur les grands moments historiques que vécut Le Chat

Botté, restaurant où furent conçues ces recettes. Une pré-sentation bilingue anglais-fran-çais permettra à nos visiteurs anglophones de se familiariser avec la gastronomie rétaise.

La couverture du livre de Daniel Massé.

Catherine Bréjat

Le magasin est situé entre le centre-bourg du Bois-Plage et la Coopérative Uniré. En venant du rond-point du Gros Jonc, prendre le 1ère rue à gauche après la Coopérative Uniré (locaux de l’ancienne blanchisserie).la Ferme des producteurs ré unis - 4 B Chemin Des Cevettes 17580 Le Bois Plage en Ré

*Ouverture en basse saison le vendredi après-midi et samedi matin, en haute saison l’après-midi des mercredi, jeudi, vendredi et le samedi matin.

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p r o D u i t s D u t e r r o i r

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D é v e l o p p e m e n t é C o n o m i q u e

Esprit du Sel allie tradition et modernitéChristophe et Sophie Sanselme, tous deux issus de l’agro-alimentaire, ont repris « Esprit du Sel » il y a un an avec la ferme intention de redéployer l’Entreprise et de la dynamiser. Ils s’y sont consacrés corps et âme l’hiver dernier, et sont ainsi fins prêts pour la saison. Ils présentent à Ré à la Hune leur stratégie et les nouveautés 2015.

Le couple entend bien capitali-ser sur l’histoire de leurs pro-duits et donner du sens à leur

démarche.Ainsi, côté marketing l’ensemble des packagings de la gamme ont été entièrement revus. Christophe et Sophie Sanselme n’ont pas fait appel à une agence de communication, dans une logique de maîtrise finan-cière, mais ont réa-lisé seuls ce travail six mois durant. Sur les pas moins de 150 étiquettes de leurs gammes est racontée l’his-toire des marais salants de l’île de Ré, ils veulent contribuer à tirer vers le haut le métier de saunier, parler au consommateur de la façon dont le sel a été récolté, partout où leurs produits s’exportent, au Canada, aux Etats-Unis et désormais sur le nouveau marché du Japon qui s’ouvre à eux.Un autre niveau de communica-tion concerne la composition de la recette de sel et les conseils culinai-res d’utilisation de chacune.

un effet gamme très réussiLes packagings ont ainsi été conçus dans un juste équilibre entre tra-dition et modernité et visent à valoriser la très haute qualité des produits d’Esprit du Sel, des codes couleur et astuces graphiques per-mettent de décliner l’ensemble des références et l’effet de gamme est très réussi. Quand les produits sont en rayon la distinction est claire entre les différentes recet-tes. Mais l’innovation majeure a aussi consisté à repenser la forme

et le volume des packagings, qui se déclinent en moulins, pots, sachets de différentes tailles, sans oublier les pots prestige en verre 100 % recyclable.Le développement produit consti-

tue également un axe de crois-sance : quatre nouvelles recettes « Ensoleillé » seront lancées début mai, toujours à base de sel marin et de fleur de sel.L’axe environnemental sous-tend bien évidemment la stratégie R&D et marketing.Côté organisation, pour porter la croissance de cette gamme cinq personnes ont été recrutées,

prioritairement sur l’île de Ré. Un responsable export/international originaire de l’Oregon aux USA, une assistante commerciale pour le développement commercial en France, deux jeu-nes en formation en alternance, l’un pour la com-mercialisation sur le terrain, l’autre en tant que ven-deuse en boutique et enfin un jeune est aussi en forma-tion pour devenir saunier. Ce der-nier s’installera la saison prochaine et ce sont ainsi trois sauniers qui sont dédiés à Esprit du Sel, en plus des neuf sauniers indépendants qui l’alimentent en gros sel et en fleur de sel, selon un cahier des charges très strict. Esprit su Sel, ce sont aujourd’hui quinze salariés permanents et six saisonniers d’avril à octobre, notamment dans les trois boutiques de Saint-Martin, d’Ars et de Saint-Clément.Témoin de cette redynamisation, le chiffre d’affaires qui s’élève à 1,125 million d’euros, s’est accru de + 15 % en 2014 et le couple table sur le même trend en 2015.

un développement commercial ciblé sur le haut

de gamme et sur l’export Pour y parvenir, l’export constitue le premier vecteur de développement, il représente aujourd’hui 30 % de l’activité, les boutiques assurant 40 % des revenus, les épiceries fines et la restauration 17 % et la grande distribution 13 %. Les pays d’export privilégiés seront les USA/Canada, les pays de l’Est, le Japon.Les efforts vont aussi en priorité se porter sur les épiceries fines, en France et à l’international, même si l’entreprise entend satisfaire la demande de la grande distribu-tion, mais en se focalisant sur les enseignes indépendantes, à savoir Leclerc, Intermarché et Hyper U.

Ce sont deux gammes différentes qui sont commercialisées dans l’un et l’autre secteur et la volonté des dirigeants est bien de privilégier les marchés haut de gamme et de

surfer sur l’image très qualitative des produits, dont la perception par les consommateurs est excellente, comme l’atteste une récente étude. Le Site Web marchand a aussi été totalement refondu.L’objectif sous-jacent à ce dévelop-pement de chiffre d’affaires est de retrouver la capacité d’investisse-ment dans l’entreprise afin de pou-voir dès la fin 2016 réinvestir dans l’outil de production. Bien sûr les produits dérivés que représentent les salicornes, les cara-mels à la fleur de sel, au miel, au pineau ou à la figue créent de la valeur ajoutée ; les « carassels » et leur cœur de chocolat fondant sont ainsi, tout comme les caramels, estampillés « Sélectionné par île de Ré Esprit du Sel ».Très ancrée sur le territoire rétais, favorisant l’initiative et encoura-geant l’expression des idées de ses collaborateurs, Esprit du Sel reste aussi très à l’écoute de ses clients, dans les boutiques, sur les salons internationaux et attentive aux ten-dances de consommation.

Nathalie Vauchez

Gamme des moulins à sel.

Christophe Sanselme devant une sélection de produits des différentes gammes.

Gamme des fleurs de sel et fleurs de sel aromatisées.

Gamme des sels gris marins.

Côté cosmétique, Esprit su Sel a totalement réinventé sa gamme Bio Salines île de Ré, que Ré à la Hune vous présentera dans sa prochaine édition.

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a s s o c i a t i o n sé c o à l a h u n e

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Présidé sur l’île de Ré par Jean Dehen et dirigé par Joël Bouillaud le Crédit Mutuel île de Ré a tenu

son AG le 25 mars. Les chiffres et les actions de l’exercice 2014, attes-tent du dynamisme des trois agen-ces rétaises, en pleine croissance, qui comptent désormais 5399 clients.

Assurances, téléphonie, nouvelles technologies avec les fonctionnalités du site Web, complètent les services bancaires. La banque est toujours un partenaire actif de la vie locale et les bons résultats financiers de la caisse

(résultat net de 131 K€) traduisent son bon fonctionnement et les nom-breux partenariats sportifs, culturels et socio-économiques engagés avec les associations locales. A l’issue des formalités, la projection du film sur les NBIC (Nano Bio Informatique Cognitive Technologie) transportait l’assistance dans l’univers de demain, impression-nant, qui interpelle sur la notion de progrès et la place de l’homme.

Gérard Ballesteros, représentant fédéral du Crédit Mutuel Océan, soulignait l’im-portance de la proximité territoriale des caisses de Crédit Mutuel et de la décen-tralisation des décisions au plus près des clients. Le monde change, la banque s’adapte, mais le modèle économique mutualiste fait du Crédit Mutuel une banque différente, solide et durable, qui vient de réussir les stress-tests fai-sant d’elle la banque française la plus

résistante aux évènements financiers. Le Crédit Mutuel a été élu banque de l’année 2014 par le magazine “the Banker”. Doublement rassurant pour les dépôts !

Sans surprise, 152 votants ont renouvelé leur confiance aux admi-nistrateurs sortants et intégré les candidats.

Michel Lardeux

e t u d e d e c o n S o m m a t i o n

a S S e m b l é e G é n é R a l e d u c R é d i t m u t u e l î l e d e R é

L’avenir des marchés en Charente-Maritime

Une banque ancrée sur le territoire

Organisées par le syndicat indé-pendant des Commerçants non sédentaires de Charente-

Maritime et par l’association de Promotion des foires et marchés de Charente-Maritime, ces réunions conduites par Stéphane Guitet, prési-dent du syndicat, ont détaillé les résul-tats de l’enquête menée auprès de 1024 personnes et 200 commerçants présents sur les marchés, durant l’été 2014. Ce double regard permet de mieux cerner la réalité et propose un formidable outil pour prendre des déci-sions et mettre en place des actions. Premier constat : les consommateurs et les commerçants appréhendent les choses de manière différente.

une fréquentation reposant sur la qualité des produits

Les grandes interrogations du question-naire concernaient les raisons de la non fréquentation des marchés par certains

consommateurs, les améliorations à apporter pour qu’ils y aillent et ce qu’il faudrait mettre en œuvre pour les péren-niser. Il ressort des 205h 37m d’entretien obtenus sur la totalité du département que les consommateurs ont connu les marchés où ils vont parce qu’ils habitent à côté (71%) ou par la communication faite autour d’eux (2,4%). Les produits achetés sont avant tout alimentaires. Les fruits et légumes (23,4%) arrivent en tête suivis par les poissons et crustacés (21,8%), les spécialités régionales n’in-tervenant qu’à hauteur de 6,3%. Parmi les motifs de fréquentation la qualité des produits alimentaires arrive en tête : c’est ce que répondent les résidents à 34,8% alors que les commerçants esti-ment que pour les résidents la qualité des produits n’intervient qu’à hauteur de 22,2% ! Dans le secteur non-alimentaire, le prêt-à-porter devance nettement le reste (47,1%). Ceux qui ne fréquentent pas les marchés (27%), déclarent soit

ne pas avoir le temps ou l’habitude d’y aller (20%), soit s’abstenir en raison des prix pratiqués (11,3%). Pour 53,8% des foyers interrogés, le marché est voué à stagner. À la question que faudrait-il mettre en œuvre pour pérenniser les marchés du département, il est répondu à 27,3% des prix plus attractifs. On a là le premier vrai motif explicatif de la non fréquentation : l’image que les consommateurs ont des prix pratiqués. D’une manière générale les consom-mateurs fréquentant les marchés comme ceux n’y allant pas, sont assez confiants vis à vis de cette forme de

commerce dont ils estiment à 33% qu’elle peut se développer. Que faire alors pour que cette fréquentation aug-mente ? Stéphane Guitet insista sur « la nécessité de s’adapter au mode de vie des consommateurs, car si vous ne le faites pas, les autres vont le faire » ajoutant qu’un travail en com-mun avec les élus et les mairies était nécessaire. « Un peu plus d’un foyer sur deux fréquente les marchés, c’est 50% qu’il serait dommage de laisser à la grande distribution. » De son côté, Stéphane Suzineau, directeur associé de Polygone suggéra des pistes pour renforcer l’attractivité des marchés et leur redonner un rôle social.

Catherine Bréjat

Deux rencontres s’attardant sur l’avenir des marchés en Charente-Maritime ont été récemment organisées à Royan et Châtelaillon, à la suite de la réalisation d’une étude commandée au cabinet Polygone.

Cette étude peut être obtenue dans son intégralité auprès du syndicat : 05 46 84 70 96

Signature de la convention Crédit mutuel / CDOS 17. Gérard Ballesteros

à gauche, Jean-Marie Etien debout, Christian Bourgne à droite.

MéCéNAt signature d’une convention avec le comité Départemental olympique et sportif 17 Le CDOS 17 fédère 70 comités départementaux sportifs, 1650 associations sportives, 11500 bénévoles et 150 000 licenciés. Christian Bourgne, président, a signé une convention de mécénat avec le Crédit Mutuel représentée par Mrs Gérard Ballesteros, représentant fédéral du Crédit mutuel, et Jean-Marie Etien délégué départemental du Crédit Mutuel. Ce protocole d’accord 2015-2016 est important pour le CDOS 17 qui propose des formations aux dirigeants et bénévoles du monde sportif. 300 bénévoles ont ainsi suivi des formations gratuites en 2014 pour tous les sports et sur différentes thématiques répondant à leurs besoins de perfectionnement. Les sessions 2015 sont pratiquement complètes mais des formations peuvent être organisées à la demande et délocalisées sur l’île de Ré à partir de sept inscriptions minimum. Le CDOS 17 organise chaque année deux challenges inter- entreprises qui se dérouleront le 4 juin à Châtelaillon et le 17 septembre à Saintes, avec plus de 400 participants enthousiastes. En projet : un challenge inter-entreprises sur l’ile de Ré !

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s o c i a l à l a h u n e

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a m é n a G e m e n t

L’île de Ré est-elle accessible aux personnes à mobilité réduite ?

Mairies, salles des fêtes, établisse-ments de ser-

vices publics, postes, banques, ports, marchés, toilettes publiques... ont été testés par Paul Reb, membre act i f de l’Association des Paralysés de France, pour en évaluer l’accessibilité. Ambassadeur infatigable et grand défenseur de l’égalité des droits et des chances, les avis de Paul sont respectés et argumentés par une solide connaissance de la légis-lation et des règles d’urbanisme.

Ce qui a évolué sur ré, 10 ans après la loi handicap

de 2005

L’île de Ré a amélioré son accessibi-lité… mais il y a encore à faire. Paul Reb le consigne dans son rapport : les communes sont attentives et sensibilisées à l’accessibilité des lieux publics par les personnes à mobilité réduite. En dix années, de 2005 à 2015, de nombreux travaux de mise aux nor-mes d’accessibilité ont été réalisés.

Sur les dix communes rétaises, cette volonté se traduit par l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) d’un nombre de places han-dicapées gratuites variables réser-vées sur parkings ou hors parkings, des mairies et salles municipales, des postes de police, des bureaux de poste, des offices de tourisme, des bibliothèques, des écoles, du collège, des salle des fêtes, des salles polyvalentes et salles des sports, des bases nautiques, du centre cultu-rel La Maline, des musées Ernest Cognacq et des Phares et balises,

des marchés couverts, des ports, de l’hôpital, du laboratoire d’ana-lyses médicales, de la clinique vétérinaire, de la Communauté de Communes...

Dans chaque commune on trouve des toilettes publiques et sanitaires aux normes handicapés,

mais aussi parfois les ateliers muni-cipaux, les salles municipales et, plus rare, un appartement aux Brises Marines accessible aux PMR, dans le nouveau lotissement. La situa-tion des plages est fonction de leur emplacement, mais des aménage-ments en facilitent souvent l’accès, avec ou sans accompagnement. La mise à disposition de fauteuils Tiralo ou Moby-chair pour les plaisirs de la plage et de la baignade se déve-loppe grâce aux donations du Rotary club île de Ré. Les lieux touristiques remarquables de l’île font égale-ment l’objet d’attention, comme par exemple la pointe du Grouin, la pointe des Baleines, équipées de parkings et toilettes PMR.

une prise de conscience irréversible

« Cette loi sur l’égalité des chances instituée par le Président Chirac a permis aux collectivités locales de prendre conscience d’une réelle nécessité d’entreprendre les amé-nagements qui seuls permettent l’in-tégration à la société des personnes en situation de handicap » rappelle Paul Reb.

« Tout n’est pas réalisable en dix ans, la France avait un énorme retard sur

d’autres pays. Mais les efforts des responsables actifs de l’île de Ré ren-dent aujourd’hui pratica-bles aux PMR la majorité des lieux publics et des cabinets médicaux de l’île ». Pour les commer-ces et restaurants des mises aux normes sont réalisées ou en cours. Dans des constructions anciennes, des rampes amovibles en permet-tent l’accès.

Mais il y a toujours une ombre au tableau. « Les récentes dispositions concernant l’Ad’Ap qui permettent de dif-férer les travaux d’ac-cessibilité de trois, six ou neuf ans, risquent avec la conjoncture économique actuelle défavorable, de frei-ner certains aménage-ments », regrette Paul Reb, qui continue sa croisade avec un opti-misme à tout épreuve et ne perd pas l’occasion de rire des situations cocasses qu’il rencon-tre, avec l’humour et la bonhomie que nous lui connaissons.

« Même s’il reste quel-ques points noirs à trai-ter, aujourd’hui, dans l’île de Ré, les personnes à mobilité réduite peuvent facilement vivre au quo-tidien » conclue-t-il.

C’est à cette question que Paul Reb a répondu en parcourant en fauteuil les espaces et lieux publics de l’île de Ré. Depuis la loi Handicap de février 2005, comment se traduit l’amélioration de l’accessibilité ? Quels sont encore les progrès à accomplir sur les différentes communes ? Le rapport compilant les observations de Paul Reb est entre les mains des dix maires de l’île de Ré.

Exemples de réalisation facilitant l’accessibilité.

Michel Lardeux

Paul REB.

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s o c i a l à l a h u n e

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Le président fondateur de Ré Clé Ré, Jean-Claude Artus, peut être fier du travail accompli par l’association créée il y a vingt ans, avec le soutien du Lion’s club, pour lutter contre l’illettrisme, alors grande cause nationale. Aujourd’hui, la palette des formations et accompagnements dispensés s’est considérablement élargie. Ré Clé Ré est devenu en 20 ans un acteur pédagogique et socio-économique d’un grand soutien pour la population rétaise.

« La capacité d’accueil pour un territoire littoral fini et fragile est un domaine dans lequel beaucoup d’études ont été faites sans donner de résultat probant et surtout indiscutable. Il est souvent confondu capacité d’accueil et capacité d’hébergement », selon Bernard Bordier, président des « Amis de l’île de Ré ».

20 années au service de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul

L’île de Ré : un espace littoral sous pression humaine ?

a s s e m b l é e g é n é r a l e r é C l é r é

e t u D e D e C a p a C i t é D ’ a C C u e i l – « A M i S D E L ’ î L E D E R é »

une assemblée générale documentée et précise

Devant de très nombreuses asso-ciations rétaises, les personnalités présentes et un public attentif, le président Jean-Claude Bonnin a conduit avec talent et précision le déroulement de l’assemblée géné-rale qui se tenait le 31 mars au Bois-Plage. Les présentations et commentaires éclairés d’Aude Juin - Le Reun, de Guylène Eybrali et de Christine Legoupil, ont montré l’am-pleur et la qualité des actions suivies et diversifiées proposées par l’équipe de formateurs et les bénévoles de Ré Clé Ré, très impliqués.Tous les rapports, moraux et finan-ciers, comme les résolutions, furent votés à l’unanimité. La concurrence ouverte entre orga-nismes sur les appels d’offres, les règles complexes du financement des formations et la baisse des sub-ventions, rendent la gestion pédago-gique et financière très serrée. Pour la deuxième année consécutive, mal-gré une gestion très stricte, Ré Clé Ré

enregistre un déficit dû à la non réa-lisation de formations initialement prévues. Le président et son conseil d’administration restent vigilants mais sans inquiétude : la situation financière de l’association est saine. Pendant que Bénédicte Béconnier présentait la mission locale et les emplois d’avenir, l’assemblée accor-dait toute sa confiance aux anciens et nouveaux administrateurs élus. Le conseil d’administration recon-duisait Jean-Claude Bonnin dans ses fonctions de président.

un bilan pédagogique remarquable

Le bilan pédagogique montre aujourd’hui la diversité des forma-tions et accompagnements dispen-sés par les formateurs professionnels et bénévoles de Ré Clé Ré, en direc-tion de différents publics enfants, adolescents, et adultes de l’île de Ré. Ainsi 133 stagiaires (53 hommes et 80 femmes) ont suivi 3489 heures, stagiaires en groupe, individuels ou dans les ateliers. Toutes les actions,

de l’aide aux leçons aux TAP, des ate-liers d’apprentissage en passant par la préparation de diplômes ou la vali-dation des acquis de l’expérience..., sont financées par les conventions passées avec les pouvoirs publics, les collectivités locales, le soutien de la fondation LGV et les dons du Lion’s club…

1995 - 2015 : vingt ans d’actions et de souvenirs

L’association fêtera l’évènement en

mettant à l’honneur les bénévoles d’hier et d’aujourd’hui.De nombreux témoignages des pionniers et de stagiaires, des anec-dotes... pour une rencontre convi-viale et festive entre tous ceux qui ont animé, fait vivre, soutiennent ou ont participé aux actions de Ré Clé Ré. Une soirée riche d’émotions et de sourires prévue le 21 novembre 2015... avec plein de surprises.

Pour protéger la qualité de vie rétaise, les « Amis de l’île de Ré » ont lancé le 25 mars à

La Flotte, une étude inédite pour appréhender, qualifier et quantifier la capacité d’accueil de l’île de Ré.

une méthode d’évaluation qui a fait ses preuves

Depuis 2006, des enseignants-cher-cheurs du laboratoire GEOLITTOMER LETG UMR 6554 du CNRS de l’Uni-versité de Nantes, ont mis au point

en collabora-tion avec un é c o n o m i s t e de la DREAL, et un juriste, une méthode d ’ éva lua t ion de la capacité d’accueil et de développement d’un territoire littoral ou tendu, et développé une application n u m é r i q u e , appelée ONECAD

(Outil numérique d’évaluation de la capacité d’accueil et de dévelop-pement d’un territoire littoral ou tendu). Cette méthode a fait ses preuves et apporté de nombreux éclairages à la demande de Régions, de collectivités ou d’associations pour accompagner l’élaboration de documents d’urbanisme ou d’amé-nagement du territoire. Validée par le Ministère de l’Environnement, elle sera bientôt mise en ligne. Présentée pédagogiquement par deux de ses

quatre co-auteurs, Patrick Pottier, et Céline Chadenas, la méthode a retenu l’attention de l’assistance, suscitée l’enthousiasme et aussi quelques observations.

une méthode participative avec des groupes de travail

Pilotée et financée par les Amis de l’île de Ré, l’évaluation de la capa-cité d’accueil de l’île de Ré sera coor-donnée par un étudiant en master 2 GAEM de l’université de Nantes. Renaud Darsy, enquêtera pendant six mois et réalisera son mémoire de fin de cycle, encadré par les concepteurs de la méthode, et par le comité de pilotage des Amis de l’île de Ré. Il ani-mera les groupes de travail interactifs et ouverts à toutes les bonnes volon-tés, qui associeront les chercheurs, les collectivités locales, les services de l’Etat, les acteurs socio-économi-ques et les particuliers volontaires qui s’inscriront dans la démarche.

un projet de territoireL’île d’Yeu, le Pays Basque et le Pays de Retz ont déjà mis à profit

cette méthode pour reconsidérer des orientations d’aménagement de leur territoire. Bernard Bordier, en ancien qualiticien, est précis sur l’objectif de l’étude rétaise : « Il s’agit là de proposer un projet de territoire fondé sur une évaluation basée sur un concept plus global et qualitatif. Il déterminera des ressour-ces du territoire et des indicateurs qui permettront de mesurer si l’en-vironnement, les espaces naturels, les sites classés ou remarquables, peuvent être mis en danger par la pression humaine. Cette méthode permet aussi de mettre en évidence les ressources qu’il serait possible de développer. Ce n’est pas seulement la conciliation entre économie et protection de l’environnement qui est en jeu, mais également la qualité de vie, la saturation des routes et celle des réseaux. »

Une initiative inédite, de nature à rassembler les Rétais et à les sensibi-liser sur la fragilité du territoire.

Michel Lardeux

AG de Ré Clé : de gauche à droite: Aude Juin-Le Reun, coordinatrice pédagogique, Michel Gallot, trésorier, Jean-Claude Bonnin, président, Martine Gourmel, secrétaire.

De gauche à droite, Patrick Pottier, Céline Chadenas, Bernard Bordier et Renaud Darsy.

Michel Lardeux

t e r r i t o i r e

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / D é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à D o m i c i l e

Rafraîchir la maison et le jardin pour préparer un bel été :Les bourgeons commencent à s’ouvrir, la terre se couvre d’une végétation nouvelle : le printemps arrive ! C’est la renaissance du jardin et le moment d’effacer les traces de l’hiver sur la maison. Chacun prépare l’été à sa manière, pour en profiter pleinement. Pendant que Madame finalise la liste des travaux avec plein de bonnes idées, Monsieur se prépare, ressort la boîte à outils et la tenue de travail.

et si nous installions une piscine ? Qu’en penses-tu ?

Ce rêve de détente et de bien-être peut devenir réalité. La piscine se démocratise et s’installe aujourd’hui dans beaucoup de maisons. C’est un projet à bien réfléchir, car il y a des contraintes d’entretien et de sécurité, mais enfants et adultes y trouveront un grand plaisir. Les constructeurs proposent de nombreux modèles adaptés à tous les budgets. Pour la piscine enterrée, prévoyez dans votre budget les travaux de terrassement, de réseaux et l’aménagement des abords. Les piscines hors sol ont beaucoup progressé techniquement et la gamme de prix, en fonction de la taille et de la structure, s’étale de 700 euros, pour les premiers kits, jusqu’à 3000 euros.

nous devrions faire une terrasse ?

C’est une bonne idée ! Pour recevoir les amis à l’apéro, pour les repas entre copains, le farniente... la terrasse deviendra vite votre salle à manger de plein air, votre endroit préféré des belles journées du prin-temps à l’automne. Elle n’est pas obli-gatoirement rattachée à la maison.

En bois ou en matériaux composites avec des kit de montage et de pose, la construction est accessible à tous bricoleurs. En fonction de sa surface, de sa géométrie, et de son matériau, le prix de la terrasse en entrée de gamme commence autour de 1000 euros. Mais c’est une vraie valeur ajoutée à la vie de la maison dès les premiers rayons de soleil.

nous pourrions peut-être revoir l’isolation de la maison ? j’ai eu froid cet hiver !

Les notes d’énergie de l’hiver ont augmenté car l’isolation de la mai-son n’est plus au top. Profitez du remaniement de la toiture pour procéder à l’isolation des combles.

Pensez aussi à l’isolation des murs, avant de refaire les travaux de décoration, pein-ture etc. Il y a aujourd’hui des procédés d’isolation par soufflage de produits isolants très performants et au point, non destructifs et très rapi-dement exécutés. De bonnes et sérieuses entreprises spé-cialisées vous proposeront un diagnostic et un devis avant travaux.

et si nous mettions de la couleur dans la maison ?

Il fait beau, pas trop chaud, c’est le moment de prendre le pinceau ou le rouleau. A l’extérieur, les volets, la façade et la clôture ont souffert de l’hiver. Un bon nettoyage, voire un ponçage sur les boiseries selon la dégradation, avant d’appliquer un apprêt et la peinture. Choisissez une peinture de qualité et une couleur en fonction de palette autorisée, avec une pigmentation qui résiste à l’air marin. Nos anciens ne choisissez pas les couleurs par hasard !A l’intérieur, vous n’aurez que l’em-barras du choix. Pour un bon résul-tat, préparez bien le support en

bouchardant à l’enduit les fissures sur murs et plafonds. Suivez bien les instructions et le mode d’emploi et respectez les temps de séchage. Prenez le temps de choisir votre ambiance et vos couleurs. Vos amis seront étonnés du changement !

on ne s’est pas occupés du jardin ! il faut s’y mettre !

Le jardin d’agrément mérite beau-coup d’attention et de bonne volonté pour retrouver sa fraîcheur et sa gaité. C’est le moment de semer la pelouse, de tailler les rosiers, de préparer le terrain des futurs mas-sifs en introduisant l’engrais avant de planter vos fleurs annuelles, vos arbustes et vos arbres. Le palmier plaira à Madame ! C’est l’arbre à la mode qui durera si vous pensez à bien drainer l’eau au pied dans le trou qui le recevra, pour éviter une trop forte humidité des racines. Si vous ne savez pas comment faire de votre maison un véritable paradis estival, prenez conseils auprès de bons professionnels. Dans tous les domaines de la maison et du jardin, vous trouverez d’excellentes presta-tions sur l’île de Ré.

Michel Lardeux

Pionnier dans l’isolation des combles perdus par soufflage, Gilbert Weck et son père, fondateurs du groupe Isoweck, ont introduit en France, cette technique innovante venue des Etats-Unis. 35 ans plus tard, cette entreprise familiale où collaborent trois générations, est numéro 1 français de l’isolation des combles avec plus de 2500 maisons isolées par mois dans toute la France.

Le Groupe Weck créait il y a 15 ans la marque Isocomble dédiée à la rénovation chez le particulier. Installée dans ses nouveaux locaux d’Aytré depuis le début de l’année 2015, l’agence de La Rochelle, dirigée par Julien Guérin, met l’expérience et l’expertise d’un grand groupe au service des particuliers pour répondre avec professionnalisme aux spécificités des travaux d’isolation des combles et de rénovation de toiture.

« Nous conseillons nos clients, nous les accompagnons dans le dédale administratif des aides financières auxquelles ils peuvent prétendre : crédit d’impôts, certificat d’économie d’Energie et plus encore. Nous portons une attention particulière à la qualité de nos prestations garanties et contrôlées. Nous sommes les seuls dans notre domaine à appliquer une démarche qualité SOCOTEC. Notre équipe chantier, formée au sein du groupe Isoweck par des professionnels ayant plus de 25 ans d’ancienneté, travaille avec nos propres machines à souffler et dispose d’un stock permanent de laine minérale nouvelle génération, écologique et performante, pour intervenir dans les meilleurs délais et dans le respect de l’environnement. »

Tournée vers l’économie et la maîtrise de l’énergie, l’agence Isocomble de La Rochelle est le spécialiste des chantiers de rénovation pour

l’isolation de vos combles, même les plus difficiles d’accès, par l’in-térieur et par l’extérieur, en utilisant les meilleurs matériaux isolants haute performance, certi-fiés, non toxiques et sans formaldéhyde.

Réalisez des économies sur votre facture énergétique en profitant, été comme hiver, d’une incomparable sensation de bien-être !

Michel Lardeux

ISOCOMBLEAgence de La Rochelle - 23, rue Gutenberg - ZAC de Bel Air Nord 17440 AYtRE 05 46 52 81 82 [email protected]

Une partie de l’équipe isocomble dans les locaux d’Aytré.

Isocomble, une success-story à la française !

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / D é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à D o m i c i l e

Côté Déco pour la maison et le jardinCe printemps/été, changez le look de votre jardin à moindre frais. Osez la couleur. Procurez-vous des petites tables et des chaises en métal laqué de couleurs vives : rose, vert anis, bleu lagon, jaune citron… Ces teintes apporteront de la gaieté et se marieront à la perfection au vert de votre pelouse. Les meubles en résine sont toujours grandement appréciés pour leur facilité d’entretien et leurs finitions toujours plus soignées et le rotin a le vent en poupe avec sur ces matériaux, une prédominance des couleurs taupe, lin, anthracite.

Le jardin étant devenu une pièce à vivre au même titre que la salle de séjour, certains préfèreront

un mobilier sobre qui s’intègrera en hiver à l’intérieur de la maison. On constate d’ailleurs que les canapés d’extérieur sont de plus en plus sem-blables aux canapés d’intérieur. Quoi que vous décidiez vous trouverez un large choix dans les boutiques de l’île se consacrant à ce nouveau mobilier Indoor & Outdoor. Enfin les cagettes à légumes et autres palettes desti-nées à transporter du fret donnent lieu à tout un mobilier extraordinaire allant de la table basse à la grande table de salle à manger en passant par le lit ! Cette tendance qui a vu le jour l’an passé dans un magasin de La Couarde est l’un des must du printemps/été 2015.

mettez votre jardin en scèneéclairez-le et offrez-lui des jeux d’eau. La lumière judicieusement installée sculpte les volumes, met en valeur un arbre ou une statue et lui donne un caractère différent. L’idéal est de pré-voir ces éclairages au moment de la conception du jardin cela permet de prévoir les alimentations électriques. Au-delà des spots, généralement à

emplacement fixe, il existe toute une gamme de luminaires spéci-fiques au jardin et de grands pots lumineux colorés qui transforment une pelouse. Pour avoir un beau jardin, il faut l’arroser pour que les végétaux s’épanouissent. Mais l’eau est aussi un élément de charme et de sérénité. Ajoutez un bassin avec quelques plantes aquatiques ou une jolie fontaine et le lieu prendra immé-diatement une dimension différente. Pensez aux jardineries où vous trou-verez des pots de couleurs vitaminées pour les végétaux et rendez-visite aux boutiques proposant de beaux objets de décoration pour le jardin. Chez les tailleurs de pierre vous découvrirez des statues, fontaines et bancs de pierre qui donneront du caractère à votre jardin.

Baignez-vous sous les étoilesCette culture du bien-être qui nous vient à la fois du nord et du sud s’est progressivement introduite dans nos maisons où il est possible de faire installer un spa, un sauna ou un hammam. Depuis peu, il est même possible de se faire cocooner et masser sous les étoiles : des spas spécifiques pour l’extérieur ont été

conçus par les fabricants qui ont améliorés l’aspect de leurs modèles et les ont habillés de matériaux qui se fondant dans l’environnement. Les conseils d’un paysagiste sont les bienvenus pour intégrer un spa hors-sol dans la structure d’un jardin.

inventez une nouvelle pièce dans votre maison !

Profitez du beau temps et des longs moments passés à l’extérieur pour faire réaliser les agencements impor-tants de votre intérieur. L’agencement des combles est une bonne solution pour que votre aîné ou vous-même disposiez à la rentrée d’une chambre ou bien pour créer un salon de détente ou un espace réservé aux enfants où jouer. Appréciez le potentiel de vos combles avant de faire appel à un architecte. Commencez par mesurer la hauteur sous plafond. Il faut que la moitié de la surface du plancher possède une hauteur de 2,20 m et que l’autre moitié soit entre 2,20 m et 1,80 m. La pente de la toiture doit être de 30°. Les hauteurs inférieures, sur les côtés, peuvent être utiles pour des rangements et des placards. Si vous disposez de ce genre de mesures,

vous devrez pouvoir faire réaliser un bel espace. Pour le concevoir et coor-donner les travaux, il est recommandé de s’adresser à un architecte. Il vous faudra faire une déclaration en mai-rie puis avec l’aide de professionnels compétents vous pourrez vous atta-quer aux différents travaux qui vous permettront de compter une pièce de plus dans votre maison.

Catherine Bréjat

Les cagettes donnent lieu à un mobilier très tendance.

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Présent les 10 11 et 12 avril au salon de l’habitat et du jardin : «rendez vous au jardin» au parc expo de la rochelle.

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / D é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à D o m i c i l e

Se simplifier la vie avec des professionnels des servicesSimplifier la vie quotidienne à domicile, aider les personnes en fonction de leur situation sociale, leur autonomie réduite, ou répondre à divers besoins personnels, familiaux, temporaires ou permanents… c’est la raison sociale et d’être des entreprises spécialisées ou des associations qui proposent des services à domicile. Fortement réglementés par la loi de 2005, les services à la personne à domicile, réalisés par une entreprise ou une association, sont soumis soit à un agrément, soit à une déclaration, selon la nature du service à domicile rendu.

Se faire aider de façon permanente ou temporaire

Un confort, une sécurité, un lien social ! Pour assurer l’équilibre entre votre vie de famille et votre vie professionnelle, déléguer cer-taines tâches du quotidien, mieux accompagner vos proches, enfants en bas âge, personnes âgées ou handicapées, entreprises et asso-ciations agréées proposent des ser-vices à domicile très professionnels et de qualité. Selon votre besoin ou celui de vos proches, vous ferez appel à la garde d’enfants de moins de 3 ans, au domicile des parents ou de familles en cas de garde par-tagée, à l’assistance aux personnes âgées ou qui ont besoin d’une aide personnelle à leur domicile, sauf

les actes médicaux, à l’aide dans l’accomplissement des actes essen-tiels de la vie quotidienne (toilette, habillage, alimentation…), à l’ac-compagnement dans les activités de la vie sociale à domicile ou à partir du domicile. La garde d’un malade à domicile sauf soins, se développe pour les personnes souffrantes ou à autonomie réduite. De jour comme de nuit le garde-malade assure une présence auprès des person-nes malades, veille à leur confort physique et moral, peut aider à la prise de médi-caments sur la base d’une ordonnance, si celle-ci ne fait pas référence à l’intervention d’un auxiliaire médical. L’aide à la mobilité et le transport de personnes ayant des difficultés de déplacement, à partir du domicile de la per-sonne ou vers celui-ci, est aussi en plein développement. Le portage de repas à domicile est une prestation très appréciée. Pour de nombreuses personnes âgées, c’est l’assurance

de repas copieux, savoureux et diététiques, mais aussi celle d’une visite souriante quotidienne. La pré-paration de repas à domicile touche une clientèle plus ciblée de person-nes très actives, peu disponibles.

Les prestations d’entretien de la maison et de services ménagers

Ils représentent une aide précieuse, pour l’entretien de la maison, les tâches ménagères (lavage, repas-sage, rangement, etc...), collecte et

livraison à domicile de linge repassé, livraison des courses à domicile,

avec aussi du petit jardi-nage, le bricolage et le jardin. Et pour dresser la liste de prestations qui rejoignent ce secteur du service à la personne en plein développement, ajoutons pêle-mêle : le

soutien scolaire ou cours à domi-cile, soins esthétiques et coiffure à domicile pour les personnes dépendantes, assistance informa-tique et internet à domicile, soins et

promenade d’animaux de compa-gnie (hors toilettage et soins vété-rinaires), maintenance, entretien et vigilance temporaires à domicile de la résidence principale et secon-daire, assistance administrative à domicile…

Les organismes proposant des services à la personne

Quelle que soit sa forme juridique (entreprise de services ou asso-ciations), un organisme peut être déclaré « services à la personne ». Cette déclaration lui permet de bénéficier et de faire bénéficier ses clients d’avantages fiscaux au titre des services à la personne. Les CCAS municipaux peuvent vous infor-mer sur les prestataires associatifs, publics ou privés qui répondront le mieux à votre besoin spécifique. Et sur l’île de Ré, l’offre de service à la personne est bien couverte. Selon ses moyens financiers, il est aussi possible d’opter pour l’emploi salarié d’une auxiliaire de vie poly-valente à domicile. Il faut trouver la perle rare !

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Jean-Jacques Bréluzeau, le thérapeute de l’habitatFondateur et directeur de l’Institut Santé de l’Habitat, le Rétais Jean-Jacques Bréluzeau a développé une expertise reconnue en France et en Europe depuis 23 ans. Pour combattre les effets nocifs de la pollution électromagnétique, cosmo-tellurique, énergétique, et du wi-fi des objets connectés, les demandes d’harmonisation bio-énergétique de l’habitat et de l’environnement émanent aussi bien de particuliers que d’industriels ou de commerçants. La culture occidentale s’intéresse enfin à l’énergie des lieux.

rendre le lieu de vie bio-compatible, pour notre

bien-être et nos performances

L’ancestral Feng-Shui prescrivait déjà des règles pour faire circuler les énergies dans les lieux de vie. La géobiologie, science moderne, dia-gnostique et remédie à l’impact des rayonnements ionisants, des champs magnétiques, des champs électri-ques et des courants qui contribuent à dégrader notre santé physique et psychique. La médecine s’intéresse aujourd’hui à leurs effets sur les neuro-transmetteurs (dopamine, adrénaline, sérotonine). Maux de tête, insomnies, fatigue, dépression, sont les premiers symptômes. Mais cette pollution sournoise inquiète et oriente les tests cliniques des chercheurs vers des conséquences beaucoup plus graves comme les cancers et les maladies dégénéra-tives. Les anciens ne construisaient pas leurs habitations au hasard. Le terrain de votre maison peut en effet se révéler pathogène, parce qu’il est

situé sur des failles, des cours d’eau souterrains, près d’antennes relais, de transformateurs ou de lignes à haute tension, qui perturbent l’éner-gie du lieu et de vos cellules. Après un diagnostic de l’habitat, le géo-biologue Jean-Jacques Bréluzeau procèdera alors à une harmonisa-tion du lieu considéré, réalisée avec des systèmes de protection adaptés qu’il conçoit et développe lui-même depuis quinze ans dans sa gamme de produits biotiques Terres Sens.

une reconnaissance nationale et internationale

Jean-Jacques Bréluzeau collabore avec de nombreux thérapeutes, notamment l’éminent professeur Francisco Barnosell neurologue à Barcelone et le célèbre guérisseur philippin Alex Orbito. Paris, Londres et Barcelone le réclament pour des conférences relayées par des revues scientifiques et la télévision. Le tra-vail sérieux et les résultats dont témoignent de nombreux clients

(particuliers, commerces , entreprises), c o n s t a t a n t l’amélioration de leur bien-être et leur énergie retrou-vée dans un e n v i r o n n e -ment harmo-nisé, sont très convaincants. Jean-Jacques Bréluzeau est un expert cré-dible de la domo-thérapie (ou de la médecine de l’habitat), qui travaille sur place et sur plan. Son bilan bio-énergétique radiesthésiste sur plan détaillé définira l’harmoni-sation du lieu réalisée ensuite par la pose de protections biotiques, parfaitement intégrées à l’habitat, sans nécessiter de travaux.

g é o b i o l o g i e

Jean-Jacques Bréluzeau en détection de rayonnements agressifs d’une antenne relais.

Michel Lardeux

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Page 19: Ré à la Hune n° 116

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l e s e s s e n t i e l l e s - m a i s o n / D é c o / a r t i s a n s / s e r v i c e s à D o m i c i l e

un fonctionnement simpleLe client peut passer sa commande quel que soit l’endroit où il se trouve à partir de sa tablette, son ordinateur ou son smartphone ; puis passer la récupérer deux heures plus tard aux bornes du Drive installées sur les parking de vos Intermarché. Il a accès à un large choix de produits sélectionnés parmi l’offre disponible en magasin ; on retrouve l’ensemble des rayons, y compris la poissonnerie, la bou-cherie, la charcuterie et la boulangerie. Tout ça aux mêmes prix qu’en magasin et en cumulant des euros sur sa carte de fidélité (5% tous les jours sur les produits sélection Mousquetaire). Les produits sont préparés avec soin en magasin puis chargés directement dans le coffre de votre véhicule. Pour gagner encore plus de temps, il est également possible de créer sa liste de courses en y incluant ses pro-duits favoris et ainsi la retrouver à chaque nouvelle commande. En bref, on gagne du temps, on gère mieux ses courses, et on évite les achats impulsifs.

Les nouveautésDésormais les produits du prospectus sont accessibles en ligne. Chaque semaine, l’offre produit est retravaillée en fonction de la saisonnalité pour mieux s’adapter à vos besoins. Ainsi, actuellement on retrouve une sélection d’accessoires de plein air et d’articles de plage. Si la gamme Bio continue de s’élargir en magasin, c’est également le cas sur le Site. Dorénavant, la totalité de la gamme fruits et légumes Bio est accessible en ligne.

Le règlementLe paiement peut s’effectuer de deux façons : en ligne au moment de la commande ou à la borne. Dans les deux cas, le compte n’est débité que lorsque la commande est enlevée, ce qui fait que l’on ne règle que le montant exact de cette dernière. Ce qui peut éventuellement manquer n’est pas facturé. C’est un véritable avantage par rapport aux pratiques de la concurrence.Autre point non négligeable pour ceux qui n’ont pas Internet, les commandes peuvent être passées par téléphone ou envoyées par courrier. Essayez le Drive. Vous constaterez que le concept a de nom-breux avantages et qu’il devient vite difficile de s’en passer.

LES DRIVE D’INTERMARCHÉUn moyen facile et rapide de faire ses coursesFini le temps perdu à chercher les produits dans le magasin et à attendre en caisse. Intermarché vous facilite la vie en vous proposant un service clé en main sans frais supplémentaire.

Pour passer commande : http://drive.intermarche.comouvert aux mêmes horaires que le magasin

Une cliente arrivant à la borne du Drive de Saint-Martin.

Virginie et émilie chargeant une voiture.

Un art de vivre à la rétaise

1er Salon de l’habitat et de la décoration

Jocelyne Dangaly, artiste peintre ayant décidé de consacrer tout son temps à son art, a cédé sa boutique « Contre Vents et Marais » à Frédéric. Celle-ci est donc devenue depuis le 30 mars : « La Boutique de Fred ».

Le lieu reste un rendez-vous déco incontournable possédant à la fois une allure tendance et le

charme d’un passé récent. Pour Fred, reprendre cette affaire était le meilleur moyen d’exprimer sa créa-tivité. On trouve dans ce lieu cha-leureux et convivial une multitude d’idées déco dans la continuité de ce que Jocelyne proposait : petits meubles d’appoint ou de rangement en bois, métal et autres matériaux, tables basses et sièges confortables. De beaux objets, tels ces miroirs pour renvoyer la lumière du ciel, ou ces oiseaux en bois et ces poulettes de céramique. De romantiques cages à oiseaux et de grandes horloges

tendance sont mises en scène et les décors imaginés par Fred sont régulièrement enrichis en fonction des nouveaux arrivages. De superbes lanternes, des bougies et des lumi-naires réchaufferont vos intérieurs et des parfums d’ambiance aux sen-teurs d’autrefois embaumeront vos jardins secrets. Côté art de la table, une vaisselle de charme, des verre-ries délicates et des nappes feront chanter vos tables, vos guéridons et vos vitrines. Un beau rayon tex-tile allant des torchons aux plaids moelleux, aux coussins douillets, en passant par des rideaux et voila-ges, complètent l’offre de cette jolie boutique. Fred a décidé de proposer

également des produits régionaux et il a déjà établi un partenariat avec la Savonnerie artisanale de Loix dont il diffusera les créations. Les murs du magasin seront exploités pour expo-ser des artistes peintres et artisans d’art, dont bien sûr Jocelyne. Dans la mezzanine seront proposées des ambiances à thème. La fourchette de prix est large et permet de se faire plaisir pour un coût raisonnable. C’est tout ce que l’on aime !

Catherine Bréjat

La municipalité de Saint-Clément- des-Baleines, avec le concours de l’Office du tourisme organise un

salon de l’habitat et de la décoration qui se tiendra le week-end du 25 et 26 avril à la salle polyvalente de Saint-Clément-des-Baleines. Tous les corps de métiers du bâtiment seront représentés (maçon-nerie, charpente, couverture, menui-serie, store, volet, portail, chauffage, domotique…). Vous pourrez également apprécier le travail effectué par nos arti-sans décorateurs (peinture sur meuble, enduit à la chaux, béton ciré, sculpture sur bois, décofer, tadelakt...). Des meu-bles en bois, de la literie, des fauteuils, des rideaux… seront exposés. A noter

aussi la présence d’une graphiste qui pourra proposer ses services et d’un établissement bancaire.Une grande diversité de choix pour ce salon avec un trait commun, tous les exposants sont des artisans rétais. En effet, cette initiative est avant tout destinée à tisser et renforcer les liens économiques et sociaux entre la population et leurs artisans. Une belle occasion de rencontrer ces profession-nels et de prendre vos contacts… Si la vie économique de l’île a un sens pour vous alors n’hésitez pas à venir nombreux leur témoigner de votre intérêt.

r e p r i s e D e C o m m e r C e

e v è n e m e n t s t - C l é m e n t - D e s - b a l e i n e s

La boutique de Fred.

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la boutiQue De FreD29 av du Général de Gaulle Saint-Martin de Ré 05 46 67 58 44

Nathalie Le Chalony

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i l s b o u g e n t !

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Ouverte à l’année, « L’Aile de Ré » propose des formules variées et affiche le « tout fait maison ». Trois raisons pour lesquelles Ludivine et Julien ont su se faire une vraie clientèle d’habitués.

Au milieu des champs, une table à (re)découvrirr e s t a u r a n t l ’ a i l e D e r é

« tout est fait maison »Dans la salle faisant face à la cam-pagne rétaise, Ludivine et Julien peuvent accueillir, du mercredi au dimanche, jusqu’à 40 clients. Les menus proposés varient avec les saisons. Ainsi, en été, la cuisine est entièrement faite au feu de bois devant la clientèle avec bien sûr en vedette l’éclade de moules. Mais les

grillades (bars, côte de bœuf, côte-lettes, brochettes, andouillettes, etc.) sont également de la partie. En hiver, Ludivine et Julien misent plutôt sur des plats à l’ancienne, des plats plus mijotés tels le pot au feu, la tête de veau, la blanquette de veau, le coq au vin, la tartiflette de poisson, la carbonade de bœuf, etc.

Cette cuisine entièrement faite mai-son a d’ailleurs d’être récompensée par une toque au Gault et Millau (page 671 du guide). A ce jour, seu-lement sept établissements rétais ont reçu cette distinction.

formules midi et gambas à volonté

« Outre la carte qui peut varier selon les arrivages ou selon la météo, toute l’année, nous proposons la formule midi à 13 € ou 17,50 € visible cha-que jour sur notre page Facebook, et chaque vendredi soir de l’année (le mercredi soir en juillet/août au lieu du vendredi), une formule gambas à volonté » rappelle Ludivine. « Côté cave, précise Julien, nous avons plus d’une centaine de références de vins. Des vins en provenance de toutes les régions de France, et souvent des vins de petits vignerons que nous connaissons et auxquels nous restons fidèles du fait de la constance dans la qualité de leurs produits ».« Nous abordons la longue saison

avec enthousiasme. En effet, dès les ponts d’avril, mai, juin, l’Aile de Ré est complète, une clientèle d’habitués ou bien conseillée par les chambres d’hôtes avec qui nous travaillons beaucoup, une clientèle différente de celle de juillet/août qui est disons plus de passage. Et ensuite avec les beaux automnes de l’île de Ré, nous travaillons jusqu’au 11 novembre. Certes, l’hiver est en général un peu plus calme, mais c’est aussi la période de l’année où nous pouvons accueillir plus facile-ment des groupes ».Une adresse à ne pas rater, réserva-tion fortement recommandée.

Cette vraie question a été décortiquée par Marie-Laure Billaut, psychopédagogue, devant une vingtaine de participants très attentifs, à l’occasion du Café itinérant des parents accueilli à Loix le 13 mars dernier.

Comment aider son enfant à devenir autonome ?C a f é i t i n é r a n t D e s p a r e n t s

Le Café itinérant des parents, association créée le 23 mai 2014, a pour objet l’accom-

pagnement des parents autour de questions relatives à la parentalité en favorisant les échanges avec des professionnels à l’occasion de confé-rences-débats. Celles-ci ont lieu une fois par mois environ, alternative-ment dans chaque commune de l’île de Ré. Comme s’attache à le rap-peler Claire Frézouls, présidente de l’association, les sujets des rencon-tres se doivent d’être au plus pro-che des préoccupations des familles. Ceux-ci sont donc choisis par les parents eux-mêmes aux moyens d’une boite à idées disponible lors de chaque café itinérant ou d’une page Facebook.

La convivialité et la gratuité de ces cafés itinérants n’exclut pas la richesse des débats rendue possible grâce à l’intervention de profession-nels de la parentalité soutenue par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré et la CAF via le REAAP (Réseau d’Ecoute d’Appui et d’Accompagne-ment des Parents).

Ainsi, lors de la soirée de Loix, il s’agissait de favoriser l’autonomie de son enfant notamment dans le travail scolaire à la maison… Vaste problématique à laquelle nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre… Le postulat de départ est posé : le synonyme de « autono-mie » est ici « grandir », « se détacher

de l’adulte ». Ainsi, l’enfant doit pouvoir avoir confiance en soi ; il doit oser, tester ses et les limites ; il doit devenir indépendant dans ses actes comme dans ses pensées ; en tant qu’élève, il doit pouvoir s’ap-proprier des stratégies, trouver des outils favorisant sa réussite…

Et l’adulte quant à lui doit pouvoir faire confiance à son enfant ; il doit encourager ses initiatives, être fier de lui et le lui faire savoir ; il faut savoir lui confier des petites tâches sans exiger la perfection du résultat et surtout donner du temps ! Et nos petits travers à éviter : surprotéger son enfant, répéter plusieurs fois la consigne, toujours demander de tout nous raconter (de sa journée d’école par exemple), superviser les jeux et activités que nos enfants crées entre eux…

Vis-à-vis de l’école, à quoi servent les devoirs à la maison, comment les organiser et quel peut-être le rôle des parents ?

Les devoirs à la maison jouent aussi un rôle primordial dans l’appren-tissage de l’autonomie. Ils permet-tent non seulement de consolider les acquis de la journée notamment en complétant le processus de mémo-risation engagé à l’école (chemine-ment vers la zone de stockage de la leçon dans son cerveau…), mais aussi de créer et renforcer le lien fon-damental entre l’école et la famille,

tout en responsa-bilisant l’enfant en tant qu’élève.

Face à tout ça, l’adulte doit savoir se situer en tant que parent accom-pagnant et ne doit surtout pas refaire l’école à la maison… Etre à l’écoute de son enfant ; savoir le motiver, le félici-ter, l’encourager ; reconnaître ses efforts et savoir relâcher la pression mais pas la vigilance… Le parent n’est pas l’enseignant… Tous deux sont des adultes référents pour l’en-fant mais dont les rôles sont bien distincts !

Quelques principes fondamentaux régissent l’organisation du travail scolaire à la maison : définir conjoin-tement avec son enfant l’horaire et le temps consacré aux devoirs et s’y tenir ; bien différencier les temps élève et enfant ; se repasser rapide-ment les apprentissages de la jour-née : synthétiser, se questionner sur ce qui est compris et ce qui ne l’est pas. Pour revoir une leçon, l’idée est de ne pas commencer par la relire! En effet, les processus d’apprentis-sage et de mémorisation sont tels que l’enjeu à la maison est plus de retrouver le chemin pour accéder

à l’information qui a été stockée dans son cerveau durant la journée … Il s’agit donc pour l’enfant de formuler ce dont il se rappelle avant de reprendre éven-tuellement la leçon pour vérifier ce qui aurait été oublié, de souligner le vocabu-laire spécifique…

S’entraîner à sollici-ter, utiliser, mobiliser ses connaissances le tout dans un envi-

ronnement confortant, riche et sta-ble sont les clefs de l’apprentissage et de l’autonomisation.

Nathalie Le Chalony

A VOS AGENDAS !Voici les prochaines dates à ne pas manquer :• 24 avril à Ars en Ré :

« Etre parent : un défi à relever »

• 29 mai à Ste Marie de ré : « Mettre du sens sur sa discipline parentale »

• 26 juin aux Portes en ré : « Restaurer l’estime du jeune »

l’aile de réRaise flottaise, Le Morinand17580 Le Bois-Plage en Ré.tél : 05 46 09 29 [email protected]

Devanture de l’Aile de Ré.

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z a p ’ a r t s

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Depuis plus de dix ans, le Collectif pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais (Corepor) s’est donné pour mission de rassembler les témoignages de nos aînés dans toutes les communes de l’île, pour conserver les traditions orales.

Un nouveau site Internet pour écouter les « anciens » nous raconter la vie d’autrefois sur l’île

p a t r i m o i n e o r a l

En 2009, le Collectif rejoint l’As-sociation des Amis du musée Ernest-Cognacq (AAMEC). Les

deux entités décident, sous l’impul-sion de Michel Fruchard (animateur du COREPOR) et avec l’appui du Musée ainsi que de Monsieur Patrice

Déchelette, Maire de Saint-Martin, de créer un site Internet qui permet-tra d’avoir accès à ce patrimoine oral, témoin de ce qu’était la vie, jadis, dans l’île de Ré. Concrètement, une vingtaine de membres, répartis en équipes, est allée dans chaque village interviewer les Rétâs (label désignant les Rétais de pure souche), pour leur demander « comment c’était avant ? », et enregistrer leurs souvenirs. Les documents collectés ont ensuite été analysés et numérisés par le musée Ernest Cognacq. Camille Breton, en Master 2 d’Histoire et de Recherche à La Rochelle, a travaillé trois années durant sur ce projet au bureau de conservation du musée. Grâce à elle, plus de 150 entretiens (dont une cinquantaine sont d’ores et déjà en ligne) ont été transcrits ! La plupart proviennent des Portes, de Saint-Clément-des-Baleines, et de Rivedoux. Les inconditionnels pourront découvrir les péripéties

de la vie quotidienne sur l’île avant le Pont, avant le boum touristique des années soixante, et même avant la guerre. Nos centenaires enjoués abordent tous les thèmes au travers de leurs anecdotes : l’alimentation, la pêche, la vie paysanne, la scola-rité, les loisirs, les bals, les modes de transport, et le bac (qui a marqué les esprits)…

www.memoire-retaise-corepor.frCes morceaux de mémoires sont désormais archivés, et accessibles grâce à la mise en place de ce Site Internet dédié. Il a été inauguré mercredi 25 mars à 15h, dans la salle de conférences du musée Ernest Cognacq, en présence de Nanou Brault de Bournonville, Présidente de l’AAMEC, de Michel Fruchard et de l’informaticien maî-tre d’œuvre de cette réalisation, Christophe Penot. Ce dernier en a présenté l’arborescence : le Site

se décline en deux parties. L’une, publique, présente le projet et le Corepor, l’autre nécessite un code. En effet, l’accès aux archi-ves «Mémoire Rétaise» est soumis à autorisation et réservé aux cher-cheurs, aux instances communa-les et aux familles, à l’exclusion de tout usage à des fins commer-ciales. L’objectif est de partager la richesse de ces souvenirs tout en protégeant la parole de celles et ceux qui se sont généreusement livrés. La procédure supervisée par Julia Dumoulin-Rulié, Conservatrice du Musée, est toutefois simple. Elle vous permet d’obtenir un mot de passe presque immédiatement après avoir renseigné un formulaire très succinct. Un passeport pour voyager dans l’histoire de notre île et comprendre notre héritage.

Marie-Victoire Vergnaud

La page d’accueil du site.

Vendredi 10 avril à 18 h se tiendra le vernissage de l’exposition Pop-up à la médiathèque de la Pléiade à Sainte-Marie où Françoise Variot présentera notamment sa collection privée.

Un voyage au pays des pop upe x p o s i t i o n e t a n i m a t i o n s

Héléne Tratz, directrice de la médiathèque, nous explique qu’après une rencontre avec

Françoise Variot l’idée est venue de faire une animation pour faire découvrir ces véritables œuvres d’art, pour petits et grands. De la curiosité au rêve, le pop-up autorise de multiples voyages dans l’imagi-naire. Cette exposition est l’occasion de découvrir ce qui est plus qu’un livre et qui a le pouvoir de réconcilier certains enfants avec le livre objet.

des livres animés, assimilables

à des œuvres d’art« C’est un livre où les pages se soulè-vent pour faire apparaitre des volu-mes qui se créent et dévoilent une maison ou un paysage, des roues tournent, des tirettes découvrent un animal… » explique Jean-Charles Trebbi, architecte designer.

Qui, enfant, n’a pas rêvé en décou-vrant émerveillé un de ces livres racontant une histoire animée par des sculptures en papier, des plia-ges, des couleurs, des illusions ? Des livres assimilables à des œuvres d’art, quelques fois fort anciens puisque le premier livre en relief est apparu en 1540 comme l’explique Françoise Variot, peut-être les premières

scènes animées qui donneront bien plus tard le 7éme Art ; le cinéma.

Ce sont de véritables spectacles ingénieux et surprenants. Une ani-mation qui surgit quand on ouvre la page, un déploiement tridimen-sionnel de la scène décrite par l’his-toire. L’animation est automatique ou participative et demande alors au lecteur de manipuler une tirette qui fait vivre les personnages et le décor. Le livre ainsi perçu plonge le lecteur dans l’illusion de la réalité.

des animations durant l’exposition

Le public découvrira cette exposition du 10 avril au 10 mai, des conteurs viendront spécialement animer les « heures du conte » dédiées au pop-up ; le samedi 18 avril à 10 h Noë recevra les enfants de 0 à 3 ans, le 6 mai à 10h30, Marie Ange Frey viendra conter pour les 3 à 5 ans. Cerise sur le gâteau, le mercredi 22 avril à 15h, éric Singelin, auteur-illustrateur à Paris animera des ate-liers pop-up où chaque participant, petit ou grand, créera sa carte. La participation à cet atelier est gra-tuite mais sur inscription (média-théque 05 46 43 91 80).

Patrice Pozzi

Divers Pop-up.

tout le programme à consulter sur le site de la médiathèque ; www.mediatheque-saintemariedere.fr

QUEStION à FRANçOISE VARIOt :Comment vous est venu cet intérêt pour le pop-up qui vous a mené à rassembler cette collection ?

Fv : « Mon désir de collectionneuse de pop-up conjugue deux passions, deux centres d’intérêt : d’une part, mon vif intérêt pour l’art contemporain quand j’ai découvert la Fondation Maeght et les premiers livres objet de Calder, j’ai alors commencé dans ce sens ma collection et d’autre part mon goût pour la littérature jeunesse, j’ai d’ailleurs produit un documentaire. Attirée par l’art et la littérature jeunesse, je me suis donc tout naturellement tournée vers les livres animés, les livres à systèmes, les livres découpés et je me suis vite rendue compte que c’était un art trans générationnel, très graphique. Cette passion ne m’a pas quittée depuis sept ans. Aujourd’hui, je possède une collection importante pour ce qui concerne les ouvrages contemporains et quelques œuvres anciennes vers lesquelles je vais de plus en plus. Je pense à créer avec Julien Laparade, créateur de pop-up, qui a fait des expositions très remarquées sur Brest et Morlaix, une biennale du livre animée en France, étendue à l’Europe. Ce serait une grande première ».

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La 9e édition du salon « L’île aux Livres » se déroulera les 7, 8 et 9 août au Bois-Plage avec dans son sillage un lot de conférences et des prix littéraires à gagner.

L’île aux livres : un nouveau prix littéraires a l o n D u l i v r e

Ce week-end culturel inventé par Joschi Guitton et Stéphane Guillot, parrainé par Madeleine

Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor, revient avec comme invité d’hon-neur David Foenkinos et son roman Charlotte édité chez Gallimard. Roman étonnant sous la forme d’un long poème narratif retraçant la vie de Charlotte Salomon, artiste pein-tre, morte à 26 ans alors qu’elle était enceinte. Prix Renaudot 2014 et Prix Goncourt des Lycéens 2014, ce roman est aussi le récit d’une quête, celle d’un écrivain hanté par une artiste.

L’île aux Livres décernait déjà un cer-tain nombre de prix dont celui de l’île de Ré à un auteur rétais ou ayant écrit un livre sur l’île de Ré, celui de La Petite Cour avec un prestigieux jury pari-sien, celui octroyé par les lycéens de La Rochelle et le Prix Spécial reçu l’an dernier par Patrick Poivre d’Arvor. Cette année le salon lance en parte-nariat avec le quotidien Sud Ouest le Prix Découverte de l’Ile aux Livres. Pour ce nouveau concours, différent de celui du Jeune auteur, pas de critère d’âge mais des conditions techniques à respecter : un texte

original de 300 000 signes et espa-ces au minimum et de 400 000 au maximum et ne jamais avoir été publié. Les éditions Bordessoules, partenaires de ce concours, impri-meront 1 000 exemplaires de ce premier ouvrage. La réception des manuscrits sera clôturée le 15 avril et un jury se réunira en juin pour désigner le ou la gagnante. La liste des auteurs participant au salon n’est pas encore totalement finalisée mais on sait déjà que Tristane Banon (Love et caetera) et Leïla Slimani (Dans le jardin de l’ogre

– Gallimard, un premier roman très remarqué) seront présentes.

Catherine Bréjat

David Foenkinos, l’invité d’honneur du salon « L’île aux Livres » 2015.

(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

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Un matin, en ouvrant les rideaux de son « manège en chanteur », sur la place du marché de Farce-en-Rêve, Donin n’en croit pas ses yeux : les voitures, les motos, les avions et les hélicoptères ne sont plus là !

Le Manège aux animaux de Donino u v r a g e p o u r e n f a n t s

Des animaux à plumes, à poils, à écailles ou à coquille ont pris leur place. Il y en a des grands,

des petits, des gros, des maigres ! Certains piquent, d’autres grattent, bavent ou chatouillent !Donin va alors vivre de drôles

d’aventures, mais il va surtout apprendre à mieux connaître ses nouveaux amis... sur le « Manège aux Animaux ! »L’auteur du livre, Hervé Roques, et son illustratrice, Cécile Rousse don-nent rendez-vous à tous les petits Rétais et vacanciers place du marché d’Ars, dimanche 12 avril, de 10h à 13h, pour leur présenter ce nou-veau livre « Donin et le manège aux

animaux » (Nouvelles Editions Bordessoules)*.Cet ouvrage pédagogique de 32 pages scénarisé de façon ludique avec le personnage de Donin évoluant parmi les animaux illustrés, présente aussi de façon documentaire et photographiée chacun des 14 animaux tels goëland, avocette, hérisson,

escargot, rainette, lapin, papillon, méduse ou

encore puce de mer…Hervé Roques, à l’origine

de cette idée, a déjà un autre projet en cours, cette fois-ci

autour des animaux du bord de mer.

* Dédicaces des auteurs, une place de manège offerte pour un livre acheté, sirops et cocktails à volonté, barbes à papa à gogo.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

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C’est sur le thème du voyage que se déroulera le 11 avril la grande fête de la Déambulle couardaise organisée par l’Association des parents d’élèves de la Couarde.

Les beaux jours riment avec l’arrivée annuelle de l’exposition de Printemps de l’association Île, Art & Culture.

La déambulle couardaise est de retour !

L’expo annonce le Printemps

En avant la musique !

a n i m a t i o n

i l e a r t & C u l t u r e

f e s t i v a l s

Des Rétais passionnés de musique classique se sont rencontrés...

Le Printemps musical en ré change de visage…

Mus par le désir de faire partager leur amour de la musique au plus grand nombre, ils fondent, en janvier 2010, l’Association Réthaise des Quatre Saisons (AR4S). La même année, un premier concert est organisé par Bernard Dorin, Président de l’Association, et par le violoncelliste Christophe Morin. Son succès - il réunit près de deux cents spectateurs - préfi-gure la première édi-tion d’un véritable festival. En avril 2011, naît Le Printemps Musical en Ré. Des artistes prestigieux présen-tent quatre concerts sur trois jour-nées. La diversité des programmes, avec le parti pris d’un mélange de musiques classiques et contem-poraines, en ont fait une manifes-tation culturelle attendue, car de haute volée et accessible à tous les publics. Cette année, le festival prend un nouveau cap pour, tout comme l’Hermione, naviguer vers d’autres horizons. « Le Printemps Musical en Ré » devient « Les Saisons Musicales en Ré » et vous embarque

pour quatre concerts en 2015. En proposant un concert par saison, l’association poursuit son objectif de s’inscrire dans le temps, et d’offrir des émotions musicales aux résidents mélomanes tout au long de l’année. Cette nouvelle aventure débutera

avec un concert de « Printemps » le 19 avril à 18 heures en l’église Notre Dame du Bois-Plage. Comme par le passé, les œuvres seront jouées par des inter-prètes renommés. Bernard Dorin s’est entouré, à la direction artistique, de deux musiciens d’exception unis dans la vie et sur scène : Sébastien Hurtaud, brillant vio-

loncelliste d’origine rochelaise, et Pamela Hurtado, pianiste concertiste et lauréate de plusieurs concours internationaux. Tous deux se char-geront de vous faire voyager avec Brahms, Sarasate, Piazzola, Ravel - entre autres - et…Jean Cras, officier de marine et compositeur…Billetterie : Le jour du concert à l’église du Bois Plage, au Loisirs-Presse du Bois Plage.

Réservations par téléphone, mail ou sur le site : [email protected] 06 30 10 58 39 - www.ar4s.fr

ré majeure : le festival est moins long mais promet d’être tout aussi intense

Lancé en juin 2011 par le chef d’orchestres, Marc Minkowski, avec le soutien logistique de la maison de la culture La Maline sur l’île et de la scène nationale La Coursive, à La Rochelle, Ré Majeure se déroulera, cette année, le week-end de Pentecôte les 23 et 24 mai. Habituellement sur quatre jours, le chef d’orchestre a expliqué, à l’occasion d’une Conférence de Presse organisée vendredi 27 mars à Saint-Martin, qu’étant occupé au Royal Opera House de Londres dès le 18 mai (il y dirigera pour la première fois La Traviata), il n’a pu « sauver » que deux jours. Amoureux de l’île, il souhaite la mettre en valeur en lui offrant un festival de haut niveau accessi-ble au plus grand nombre. Cette

édition promet d’être un succès. Festival itinérant, les représenta-tions sont comme par le passé, proposées dans des lieux excep-tionnels par leur beauté et leurs qualités accoustiques. La jeunesse est cette année, particulièrement à l’honneur, avec la participation du Quatuor Arod (ils ont entre 19 et 22 ans), de la soprano Anna Devin, et de la mezzo-soprano Teresa Iervolino. Moment désormais incontournable : «Tact et tempo» prend la suite de Tactus, la parti-cipation équestre imaginée à qua-tre mains par Marc Minkowski et Manu Bigarnet. Sous le Chapiteau, spécialement dressé à Loix, une jeune nouvelle, là encore, a inté-gré l’équipe de « Manu » : Anne-Gaëlle Bertho, 18 ans, portée par l’amour de son cheval, nous montrera combien il est un animal musical, qu’elle dirige elle aussi à la baguette !

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Marie-Victoire Vergnaud

Cette grande fête de village avait rencontré l’an

passé un énorme succès. Gageons qu’il en sera de même cette année et que le temps sera de la partie. La Déambulle se déroulera sur le thème du voyage en tenue colorée et objets rou-lants. Rendez-vous est donné à partir de 14h

au square pour finir de se préparer. Il y aura des stands de maquillage et deux jeunes filles aideront, ceux qui en ont besoin, à se maquiller. Yo Laflèche, créateur de structures en ballon sera également présent et les enfants de l’école de La Couarde donneront un spectacle interactif avec des ballons, puis le cortège par-tira à travers les rues du centre ville et le long du Mail avant de revenir au square. Tout le long du parcours, des surprises amusantes interviendront

que nous ne vous dévoilerons pas pour conserver l’effet de surprise ! À 19h apéro guinguette avec un petit groupe de musiciens puis un spec-tacle de feu avec Ophélie Circus et à 21h concert rock avec Riot of the Black Puppets. Au grand plaisir des enfants, Donin accompagnera toute la déambulation avec ses animations et bien sûr il y aura de quoi se res-taurer sur place.

Catherine Bréjat

L e 18 av r i l à 18h , G i sè l e Vergnon, nouvelle conseillère Départementale et Maire de

Sainte-Marie, présidera le vernis-sage de l’exposition qui se dérou-lera jusqu’au 3 mai et dont le thème cette année est « les Personnages de la Littérature ».

Vaste sujet proposé aux artistes confirmés ou moins, dessinateurs, peintres et sculpteurs qui exposeront leurs perceptions de leurs héros de littérature, issus de romans classi-ques ou modernes, peut-être histori-ques ou surgis du monde des contes et fables ou de la poésie.

Les écrivains Suzanne Forisceti et Jean-Pierre Bonnet seront les invités d’honneur de cette manifestation et seront certainement à même d’ap-précier l’inspiration et le travail des artistes.

Patrice Pozzi

Donin au cœur de la fête.

Les musiciens Pamela Hurtado et Sébastien Hurtaud.

Marc Minkowski et Manu Bigarnet lors de la conférence de presse à L’Avant-Port.

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R é à l a h u n e | é d i t i o n d u 9 a v R i l 2 0 1 5 | n ° 1 1 6 Suivez l ’actual i té de l ’ î le de Ré sur realahune.fr

s p o r t s à l a h u n e

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l ’ a t l a n t i q u e S t a d e R o c h e l a i S ( a S R )

Un match à Deflandre, ce ne sont pas seulement 80 minutes sur le terrain. L’avant et l’après-match participent de la qualité de réception des équipes visiteuses et les supporters cherchent toujours à mieux en connaître les petits secrets.

Le « Stade » sait recevoir les équipes visiteuses

Courtoisie,confort et savoir-vivre

L’At lant ique Stade Rochelais accueille avec courtoisie et confort appréciés les joueurs et le staff des équipes visi-teuses. Dans le rugby professionnel, rien n’est négligé pour que les joueurs soient placés dans les meilleures conditions de prépara-tion pour réussir leur match. « Deux membres délégués par le comité directeur du stade Rochelais sont chargés de veiller au bon dérou-lement de ce court séjour », nous précise Jacques, un Rétais chargé de l’accueil, qui assure avec un collè-gue cette mission. « La plupart des équipes arrivent la veille du match à La Rochelle, en car ou par avion. Joueurs et encadrement regagnent leur hôtel en toute discrétion et cer-taines équipes affectionnent de dor-mir sur l’île de Ré. Le staff investit en premier le vestiaire visiteur pour pré-parer les maillots, et le bus dépose l’équipe au stade deux heures avant le match. Accueillis et guidés à la

descente du car par mon collègue et moi, avec quelques mots sym-pathiques, les visages sont souvent fermés. Les joueurs sont déjà dans le match et la concentration ne libère pas la parole. Une petite visite aux arbitres, aux commentateurs radio et télé pour voir si tout va bien, et c’est déjà l’entrée des équipes sur le terrain ».L’après match est beaucoup plus convivial. Joueurs et dirigeants des deux équipes se retrouvent avec les arbitres autour d’un buffet, avant de quitter le stade et de reprendre le chemin de l’hôtel ou du retour, selon le mode de transport et l’éloi-gnement de l’équipe visiteuse. Le sport pro a ses règles strictes ! Le folklore et l’ambiance des troisièmes mi-temps sont révolus. Les matchs s’enchaînent et les enjeux sportifs et économiques sont étroitement liés pour ces grosses entreprises sporti-ves que sont les clubs du top 14. On pense déjà au match suivant !Avec aujourd’hui des locaux agréa-blement aménagés au cœur du stade Marcel Deflandre, l’Atlantique Stade Rochelais reçoit toutes les équi-pes visiteuses dans des conditions enviées par de nombreux clubs. Une manière de respecter l’adversaire et d’être fidèle aux valeurs du rugby : « ce sport de brut, pratiqué par des gentlemen » !

Michel Lardeux

Bus de l’ASM Clermont-Auvergne.

stade rOcHeLais Vs paris 10 avril 2015 à 20h45

STaDe ROCHelaIS

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SALON25 et 26

AVRIL 2015

HABITAT DECORATION&

Les artisans rhétais

seront heureux de vous accueillir

à ce premier salon organisé

par la Municipalité de Saint-Clément-

des-Baleines,avec le concours

de l’Office du tourisme

encart phare 265x96.indd 1 18/03/2015 11:04

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s p o r t s à l a h u n e

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Après une pause en 2014, la plus ancienne course pédestre hors stade de l’île de Ré sera à nouveau organisée en 2015, portée par l’association Sport Event 17, présidée par Sébastien Lamit, en collaboration avec les communes de Saint-Martin de Ré et de La Flotte.

Pour la 3e année consécutive, la jeune Rétaise Nina Delagrange, est championne de France de Viet Vo Dao, un des arts martiaux traditionnels vietnamiens.

Top départ pour les 15 km de Saint-Martin de Ré

Nina Delagrange, triple championne de France de Viet Vo Dao et sportive exemplaire

C o u r s e p é D e s t r e

p e r f o r m a n C e s p o r t i v e

Cette course soutenue par le bénévolat sportif des clubs de Badminton, des Archers

rétais et du Sporting Club rétais, enregistre déjà de nombreuses ins-criptions. Inscrite au calendrier de la Fédération Française d’Athlétisme, ce 15 km va se courir dans un temps record, entre 45 et 48 minutes, sur le même parcours plat et magnifique des éditions précédentes. Apprécié des coureurs, le tracé emprunte le bord de mer entre le port de Saint-Martin et la Flotte, avec passage devant la Citadelle et suit le chemin des douaniers avec vue imprenable sur le continent, jusqu’à la Flotte. Le départ des 500 coureurs atten-dus sera donné devant l’hôtel de Clerjotte, le 18 juillet à 18 heures, où aura lieu l’arrivée et la remise des trophées.

une course estivale par excellence

Ouverte aux coureurs, hommes et femmes, licenciés ou non licenciés,

âgés de plus de 18 ans et munis d’un certificat médical valide, cette course est dotée de pri-mes de classement pour les vainqueurs des temps scratch et de chaque catégorie seniors hom-mes, femmes et vétérans, mais aussi de nombreux lots offerts par l’orga-nisateur et les sponsors sportifs, comme les pro-duits diététiques Apurna. Le chronométrage par puces électroniques individuelles est confié à Top-Chrono. La sécu-rité des coureurs est assurée par de nombreux commissaires le long du parcours, par les secouristes et un médecin.

Pour cette nouvelle édition des 15 km de Saint-Martin, les organisateurs installeront un village de partenai-res au départ de la course, avenue Victor Bouthillier, face au musée Ernest Cognacq, parc de la Barbette.

Un dispositif technique est à l’étude pour faire vivre et suivre en direct le déroulement de la course aux nom-breux spectateurs qui se rassemblent sur le port de Saint-Martin et devant l’hôtel de Clerjotte.

Le retrait des dossards s’effectue le jour de la course pédestre à partir de 14h dans la cour de l’hôtel de Clerjotte (Musée Ernest Cognacq). Inscriptions sur le site www.topchrono.biz.

La jeune fille de 16 ans est même cette année triplement couron-née (en technique, combat et

armes) dans la catégorie « cadets féminines moins de 54 kg ». Ces vic-toires ont été obtenues les 14 et 15 mars à la Halle Carpentier, le temple des arts martiaux de Paris.

« une élève exceptionnelle »Nina, qui vit à Loix, a 10 ans de prati-que du Viet Vo Dao, qu’elle a débuté

à l’âge de 6 ans. Pour son profes-seur Jean-François Douay, créateur des clubs, formateur et responsable technique, c’est « une élève excep-tionnelle » et une redoutable com-battante. Dans ce sport, ce sont les imperfections qui sont notées et l’adolescente en commet très peu. Elle gère très bien la pression et fait preuve d’un comportement exem-plaire, qui met en pratique la phi-losophie de l’art martial basée sur

le respect et la tradition. Celle qui fait désor-mais partager sa technique par l’enseigne-ment repré-sente « une référence pour les enfants ». Elle se voue à une carrière sportive et peut-être militaire.Pour les quatre clubs de l’île de Ré rattachés à l’école Thang Long Tuyong Son Phaï (symbolisée par le dragon vert), cette nouvelle victoire est « une réussite et un accomplissement ». Avec une petite structure, « les gens se demandent comment on fabri-que autant de champions », déclare Jean-François Douay, qui présentera bientôt le 5e dan. Le Viet Vo Dao représente 15 ceintures noires et près de 80 licenciés sur l’île (14 000 en France pour les arts martiaux vietnamiens).Les clubs accueillent les enfants à partir de 5 ans. Ils proposent les arts martiaux, mais aussi un travail

intérieur sur les énergies, accessible aux séniors. Ils préparent les coupes de France enfants et adultes, ainsi que la venue du maître de l’école Nguyen Dan Viet (8e dan) à Saint-Martin les 29 et 30 mai. Il s’agira d’honorer Nina Delagrange et de célébrer les 20 ans du Viet Vo Dao sur l’île de Ré.Les clubs rétais sont jumelés avec Viet Nam 17, qui intervient sur le caritatif et l’adoption. Ainsi, ils ne s’impliquent pas que dans le sport, mais aussi dans le social et l’échange culturel !

Laurent Kaczmarek

15 km de la mer.

Nina Delagrange sur la plus haute marche du podium.

ILS COURENt AUSSIVous chausserez les baskets et les inscriptions sont ouvertes en ligne pour deux autres courses pédestres rétaises :

• 5ème édition du trail des Vignes le 7 juin 2015 à Sainte-Marie de Ré organisé par l’Union Athlétique Rétaise (UAR ) avec des courses de 7, 19 et 33 km pour hommes et femmes, et des parcours de 2 et 4 km pour les enfants.

• Les Foulées rétaises au Bois-Plage le 2 août 2015, organisées par le Hand-ball club rétais (HBCR) : course à pied dans les rues du village, dans les bois et sur les pistes cyclables ensoleillées de l’île de Ré : deux boucles de 5 km pour les seniors, une boucle de 5 km pour les minimes-cadets, 2 km pour les poussins- benamins.

Michel Lardeux

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SERRE à

pApiLLOnS

Entrée libre à la

Communauté de

Communes

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exPosition vivAnte

D é C r e t D e C r é a t i o n D u 7 e p a r C n a t u r e l m a r i n

Naissance du Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des pertuis

Ce samedi 4 avril matin, en Préfecture, en présence de La Préfète de Charente-Maritime,

Béatrice Abollivier, du Préfet maritime de l’Atlantique, vice-amiral d’escadre Emmanuel De Oliveira, du Directeur de l’Agence des Aires Marines Protégées, Olivier Laroussinie et du Président du Conseil Scientifique de l’Agence des Aires Marines Protégées, Vincent Ridoux, La Ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’éner-gie, Ségolène Royal a signé le Décret de création du Parc Naturel Marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.

La question de blocage concernant l’organisation de la gouvernance d’un tel territoire aussi vaste que celui du parc marin devant être levée avec la future loi sur la biodiversité et la mise en place de trois comités géographiques, instances cohérentes localement (Vendée, Pertuis, Estuaire de la Gironde), coordonnées par le Conseil de Gestion, instance plus glo-bale, place maintenant à l’élaboration du plan de gestion du parc avec trois grands objectifs majeurs : la protec-tion, le développement durable et la connaissance scientifique.

Assurer la continuité écologique tout en dépassant les conflits d’usage, le tout dans une cohérence de déve-loppement socio-économique, voilà l’enjeu qui attend maintenant les ges-tionnaires et les décisionnaires sur ce territoire ! Un enjeu digne d’une véri-table politique du littoral…

L’ensemble des personnes présentes ce matin, élus, parlementaires, représen-tants socioprofessionnels, représen-tants associatifs, se sont félicitées de l’aboutissement de plusieurs années d’un travail long et difficile…

Depuis juin 2008 et l’arrêté minis-tériel de mise à l’étude d’un pro-jet de parc naturel marin de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis, plusieurs phases se sont succédé (diagnos-tic, concertation, consultation) pour finalement aboutir à cette signature.De quoi s’agit-il ?

Ce vaste territoire couvre 6500 km² et s’étend sur trois régions administra-tives ! Un périmètre important mais fonctionnellement cohérent. En effet, trois écosystèmes marins différents sont concernés mais totalement inter-dépendants les uns des autres : l’es-tuaire de la Gironde, peu artificialisé et riche en poissons migrateurs (tels l’Esturgeon d’Europe par exemple) ; son panache formé par le brassage et le mélange des eaux douces de la

Gironde dans l’océan Atlantique, d’où un milieu riche notamment favorable à de nombreuses espèces (anguille) ; et à l’arrivée, les pertuis (Breton, d’An-tioche et de Maumusson) fortement influencés par le fonctionnement des deux écosystèmes précédents. De nombreux habitats tous intercon-nectés sont donc représentés, tels les fonds rocheux, les vasières, les îlots, les estrans calcaires, les sables… offrant ainsi des lieux de vie à de nombreuses espèces différentes (tortue Luth, requin pèlerin, maigre, bar, crevette, sole…)

La richesse écologique de ce grand espace marin dépend donc du bon fonctionnement de l’ensemble des trois écosystèmes précédents.

L’exploitation et l’utilisation de ces richesses ont très tôt façonné les pay-sages littoraux et insulaires que nous connaissons aujourd’hui. De la salicul-ture à la conchyliculture, du développe-ment des activités portuaires à la forte attractivité touristique, cette région géo-graphique présente de vrais enjeux aussi bien écologiques qu’économiques.

Dans un tel contexte, la création d’un parc naturel marin ayant pour objectif

le développement durable du territoire prend tout son sens. Il permettra une gestion concertée et coordonnée, la mobilisation de moyens ainsi qu’une gouvernance adaptée. Face à la mul-titude d’outils particuliers de gestion des habitats déjà en place (réserve naturelle, sites Natura 2000, terrains du Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres…), le parc natu-rel marin a pour vocation de fédérer, d’appuyer ces outils et d’apporter une cohérence à l’ensemble…

Ainsi de grandes orientations de ges-tion visant la préservation voire la res-tauration du bon état écologique du milieu marin dans l’intérêt des usagers professionnels ou de loisirs sont défi-nies telles l’amélioration de la connais-sance scientifique, la promotion et le développement des activités de pêche professionnelle, aquacoles et conchyli-coles, des activités maritimes portuaires ainsi que de loisirs dans le respect des écosystèmes… En effet, la préservation de la biodiversité ne va pas à l’encontre d’un développement socio-économique du territoire dans la mesure où un équi-libre durable est recherché.

Nathalie Le Chalony

Le décret de création du Parc Naturel Marin a été signé par la Ministre Ségolène Royal à La Rochelle le 4 avril.

Allain Bougrain Dubourg et Lionel Quillet, ont assisté à la signature.

Mais quel lien pourrait-il bien exister entre un globicéphale et une huître de nos marais ? e s p è C e s

Quel lien entre l’océan Atlantique et le fleuve Dordogne ? L’anguille peut-être !!!

Eh bien oui, voilà peut-être une espèce symbole de l’interconnexion des milieux. La larve d’anguille européenne, Anguilla anguilla, appelée leptocéphale, utilise la dérive Nord-Atlantique, courant issu du Gulf Stream, pour traverser l’océan Atlantique de la mer des Sargasses où elle est née jusqu’aux côtes européennes. En se rapprochant de nos côtes et avant d’arriver aux embouchures des estuaires, la larve se métamorphose en civelle. Celle-ci utilise alors les courants côtiers pour coloniser l’embouchure de l’estuaire de la Gironde et celle des estuaires charentais et ven-déens. Certaines civelles vont arrêter leur migration dans les pertuis et les estuaires où elles vont croître avant de repartir dans la mer des Sargasses pour s’y reproduire. D’autres vont pénétrer dans nos marais pour y grandir et devenir, après plusieurs années, des anguilles qualifiées de jaune ou verte selon les régions. Agée de 3 à 15

ans, l’anguille prend une couleur argen-tée. Elle quitte alors les marais, les riviè-res, les estuaires en direction de la mer des Sargasses. Les panaches estuariens, particulièrement pendant les crues qui accentuent leur ampleur, puis les courants marins sont essentiels à son retour dans l’ouest Atlantique. Les graisses accumulées pendant son séjour dans notre secteur lui permettent de survivre pendant cette longue traversée et de se reproduire une fois arrivée dans sa mer de naissance. Elles y finiront alors leur vie…

De nombreuses autres espèces sont accueillies dans nos eaux. Par exemple, les conditions de vie de l’estuaire de la Gironde sont favorables à l’anchois, la sole, le sprat ou encore la crevette grise. Plus au large, différentes espèces de tortues marines peuvent fréquemment être observées. La tortue luth, la plus grande, la tortue caouanne ou encore la tortue de Kemp pondent sur les côtes du Mexique ou sur les plages d’Amérique du sud. Cependant, elles semblent suivre les

bancs de méduses qui se laissent porter par les courants jusqu’en Atlantique Est. Ainsi, lors de la période estivale, ces rep-tiles marins s’observent dans nos eaux. L’un des plus grands poissons des mers, le requin pèlerin, pouvant atteindre plus d’une dizaine de mètres de long pour un poids d’environ cinq tonnes, se nourrit pourtant que de minuscules organismes, le plancton. Et les pingouins ? Pas sous nos latitudes ! Et pourtant si… Les pin-gouins, fréquemment associés aux régions polaires, sont présents dans les eaux du golfe de Gascogne. Deux espèces sont représentées dans le périmètre du futur parc marin, le pingouin torda ou petit pingouin, Alca torda, et le Guillemot de Troïl, Uria aalge. A l’approche des côtes, le pourpre petite pierre, Nucella lapillus, est un petit gastéropode qui dépasse rare-ment 4 cm de long. Il vit sur les rochers et dans les fentes rocheuses jusqu’à 5 mètres de profondeur. Il se nourrit de balanes et de bivalves dont il perfore la coquille avant de les dévorer. Cette espèce est répertoriée sur la liste des espèces

menacées et/ou en déclin présentes en Atlantique Nord-est.

Les estrans calcaires comme ceux de la pointe des Baleines abritent une faune et une flore spécifique et riche. En effet, cette roche, relativement tendre peut être forée par un certain nombre d’organis-mes, dits térébrants ou lithophages, qui créent ainsi un réseau de galeries internes et multiplient considérablement la sur-face disponible. Plusieurs espèces sont connues pour cette faculté. Polydora ciliata, un ver marin, utilise l’action chimique de substances qu’il sécrète pour perforer la roche calcaire. Deux espèces de bivalves, Pholas dactylus et Petricola lithophaga, utilisent quant à elles la force mécanique en se servant de particules de roche comme abrasif. De simples creux à de véritables galeries, ces nouveaux habi-tats peuvent être colonisés par d’autres espèces qui y trouveront un abri idéal : le crabe des rochers ou chancre de roche, Eriphia verrucosa.

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Nathalie Le Chalony

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e n v i r o n n e m e n t & p a t r i m o i n e

29

Cette année, le mois d’avril sera propice aux sorties et découvertes de nombreuses richesses de notre territoire ! Entre petites bêtes et grandes histoires et nouveaux regards sur le patrimoine, le programme est bien rempli !

« Petites bêtes et grandes histoires »

m o i s D e l ’ e n v i r o n n e m e n t e t D e l ’ a r C h i t e C t u r e

Organisé tous les deux ans par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré, en partenariat avec les mairies, les offices de tourisme et de nombreuses associations locales, le mois de l’environnement a pour objectif d’interpeller et de sensibi-liser le public à son environnement proche.Cette année, ce sont les petites bêtes, insectes et araignées, qui sont à l’affiche du 1er avril au 3 mai 2015 ! Dans chaque commune de l’île de Ré, ce sont plus de 70 animations, expositions, sorties sur le terrain, projections et conféren-ces pour vous présenter l’univers si fascinant de tous ces petits êtres qui

nous entourent… 300 enfants seront reçus en atelier pédagogique !

Au gré de vos pérégrinations sur l’île, vous pourrez apercevoir le long des routes des œuvres éphé-mères d’artistes plasticiens retenus suite à l’appel d’offres lancé par la Communauté de Communes. Tout au long du mois de l’environne-ment, cinq communes accueillent ces créations inspirées par les insectes et les araignées. « Nuée » ou la féérie envoutante d’un vol de papillons à Rivedoux-Plage imaginée par Michael Chauvel, « l’Opilione » ou l’imposante et fascinante arai-gnée en bois flotté de 4 mètres de hauteur et 7 mètres d’envergure

de Sainte-Marie-de-Ré créée par Matthew Burton, les « gardiens » de Véronique Matteudi ou les douze bienveillants gendarmes de Saint-Martin-de-Ré, « l’ami des sauniers » de Loix, sculpture géante pensée par les Fujak et conçue uniquement avec des outils traditionnels des sauniers et enfin « Coléoptère – le nouveau modèle », clin d’œil artistique de Karin Van Der Molen qui a installé sa coccinelle sur le parvis de l’église de Saint-Clément-des-Baleines.Et un focus tout particulier sur la magnifique serre aux papillons

installée dans la salle communau-taire, véritable appel à la contem-plation ! Venez juste vous asseoir et vous accorder un pur moment de détente ! Vous n’en repartirez pas dans le même état qu’à votre arrivée…Un monde minuscule, parfois mys-térieux, souvent mal connu et mal aimé, décortiqué sous vos yeux à travers des ateliers, des balades afin de vous faire découvrir ses multiples richesses en format XXL.

L’un des papillons de la serre aux papillons et aux insectes.

« Nouveaux regards sur le patrimoine »Dans le cadre de la 6e édition du Mois de l’architecture et du cadre de vie, mani-festation organisée conjointement par le Ministère de la culture et de la communica-tion et la Maison de l’Architecture Poitou-Charentes, en parte-nariat avec le Conseil Régional de l’Ordre des Architectes, les Villes et Pays d’Art et d’Histoire et les CAUE, des visites, des exposi-tions, des conférences et des débats sont pro-grammées sur l’île de Ré comme dans toute la région.

Ces visites sont l’oc-casion de découvrir

ou de re-découvrir l’habitat et le patrimoine de l’île de Ré en présen-tant des architectures insolites ou exceptionnelles dans chacun des dix villages : la Vinatrie, maison à pans de bois, à Saint-Martin-de-Ré, la Batterie de Rivedoux-Plage, le Phare de Trousse-Chemise, la maison de Meunier à Sainte-Marie-de-Ré , le Moulin à marée de Loix, ou encore le Four à chaux à La Couarde-sur-Mer…

De plus, depuis 2013, la Commu-nauté de Communes de l’Ile de Ré, accompagnée par la Région Poitou-Charentes, réalise la mise à jour de l’inventaire de son patrimoine architectural, qui datait des années 1970. En effet, suite à l’obtention du label Pays d’art et d’histoire en 2012, cette mise à jour notamment du patrimoine religieux, civil et mili-taire doit permettre une meilleure connaissance et ainsi une meilleure

sauvegarde et mise en valeur de ces richesses. L’idée est aussi de faire émerger de nouvelles thématiques autour des marais salants, des vignes et du littoral, de l’habitat de villégiature et des infrastructures de loisirs.

Nathalie Le Chalony

La Vinatière, à Saint-Martin.

Les bienveillants gendarmes de Saint-Martin de Ré !

CONtACtN’hésitez pas à aller découvrir les programmes de ces deux grandes mani-festations dans les actus du site de la Communauté de Communes : www.cdciledere.fr ou tél : 05 17 83 20 53

Nathalie Le Chalony

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a s s o c i a t i o n se n v i r o n n e m e n t

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g e s t i o n D e s z o n e s n a t u r e l l e s D e l a f l o t t e

Naturalistes et agriculteurs : concilier protection et exploitation !Avec 1000 hectares non urbanisés, constitués des bois, landes et friches, la commune de La Flotte veille sur une biodiversité remarquable. Pour assurer à la fois la protection et la valorisation de ces zones naturelles, la volonté de la municipalité flottaise est de mettre en place un plan de gestion de ces espaces remarquables, pour préserver la biodiversité et maintenir des activités humaines : agriculture, activités équestres, randonnée, chasse.

un plan de gestion et un comité de ges-

tion pour éviter les conflits d’usages

L’objectif principal du plan de gestion qui s’installe est de concilier les activi-tés humaines et la préser-vation de la biodiversité de ces zones naturelles. Si celle-ci reste l’affaire de tous, une commission « Biodiversité » et un Comité de gestion ont été mis en place, associant les com-pétences complémentaires de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) qui a réalisé l’inventaire de la faune des vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens), de Nature Environnement 17 et de Ré Nature Environnement qui se sont chargées de l’inventaire des insectes, des papillons de jour, et de la botani-que. Le Conseil Général, propriétaire de 220 ha, l’Office National des Forêts (ONF), l’Association Communale de Chasse Agréée de La Flotte(ACCA), le Conservatoire du Littoral, un représen-tant des agriculteurs, un représentant des centres équestres et un ancien ingénieur agronome de la Chambre d’Agriculture, participent activement au Comité de gestion piloté par le

Maire, Léon Gendre, et la municipa-lité de la Flotte. 70 % du territoire couvert par ce plan de gestion appartient à des propriétaires privés ; de nombreux acteurs sont donc impliqués dans cette démarche exemplaire.

treize actions prioritaires à mettre en œuvre sur les cinq

années à venirSix actions étaient inscrites à l’or-dre du jour de la réunion du comité de gestion présidé le 1er avril à la Flotte par Léon Gendre: Etablir une cartographie des chemins existants

pour proposer un réaménagement des cheminements compatible avec la protection de la biodiver-sité; Constituer un observatoire du paysage, avec un suivi photo-graphique; Préserver les pré-bois, marqueurs de paysages typiques; Préserver, en évitant le dérangement en période de reproduction, les rapaces sensibles et patrimoniaux ; Sauvegarder les pelouses herbeu-ses fréquentées par les dernier cou-ples de Pipit-Rousseline nicheurs; Localiser et préserver les secteurs de fourrés, indispensables à la repro-duction d’espèces remarquables et

à la nourriture de milliers d’oiseaux migrateurs.

La place de l’homme dans un équilibre fragile

Le Conservatoire du Littoral est vigi-lant sur la place de l’agriculture et met en garde sur les dérives consta-tées à Noirmoutier. L’extension des zones cultivables de pommes de terre AOP est un enjeu vital pour les jeunes agriculteurs qui s’installent. L’élaboration d’une charte agro-environnementale aura pour objet de concilier une activité agricole raisonnée et le respect des milieux en précisant le choix des parcelles cultivées, les pratiques agricoles, les assolements, l’entretien des haies, le maintien de bosquets et des bandes enherbées. L’exploitation des parcel-les agricoles bénéficiera de l’irriga-tion par eau épurée.Le travail de réflexion engagé depuis plusieurs années autour des zones naturelles de la Flotte se concrétise et progresse. Une bande dessinée sensibilise déjà enfants et adultes à la biodiversité. Même s’il reste encore des points à négocier, des arbitrages à rendre et des garanties à formuler, la démarche est bien engagée. Un véritable observatoire et une réfé-rence sur le territoire rétais.

Michel Lardeux

La carte, à la recherche d’un équilibre entre parcelles.

L’hiver 2013-2014 a été éprouvant pour les écluses qu’il a fallu répa-rer à la suite des coups de mer

dévastateurs qu’elles ont subi, ce qui a entrainé des charges, en particulier à La Paillarde où les réparations se sont élevées à 7 887€. Si bien que Michel Gallot, trésorier, comparant les deux derniers exercices constata que les années se suivaient sans se ressembler. En effet, l’exercice 2013 a laissé en banque un solde positif de 4 094€ alors que le dernier exer-cice enregistre un déficit de 7 481€. Heureusement restaurer les écluses est une activité qui suscite l’intérêt de partenaires privés et l’Adépir (Association de défense des écluses à poissons de l’île de Ré) a obtenu un certain nombre de récompenses à la suite de concours ou d’appels à projet, si bien qu’elle dispose d’une réserve confortable permettant de compenser les années difficiles. Le

N°1 d’Adépir Info distribué à l’assis-tance indique d’ailleurs la liste des concours auxquels l’association a participé et le montant des sommes engrangées.

Pérenniser le savoir faireLes responsables de l’Adépir ont mené une réflexion et envisagé des actions destinées à pérenniser un savoir-faire et favoriser le renouvel-lement des équipes. L’Association a pris de nombreux contacts pour créer une formation de Techniciens du Littoral et trouver les financements. Elle recevra également des stagiaires à partir de juin prochain pour l’entre-tien des écluses à poissons. Le projet de restauration de l’écluse Boise à Sainte-Marie rentre dans ce cadre, mais le dossier est complexe car elle est située sur le Domaine Public Maritime en site classé. Des avis favo-rables ont été émis par la DDTM à La

Rochelle, la Commission des sites à la Préfecture, ainsi que la DREAL et le ministère du Développement durable, mais le titre de concession est bloqué à Bordeaux en attente d’une signa-ture depuis un an. C’est regrettable car ce programme est préfinancé par Léa Nature à hauteur de 5 000€ et par le Crédit Agricole.

Parmi les animations, la brocante effectuée en 2014 a très bien mar-ché mais ne sera pas reconduite cette année car l’association doit trouver un nouveau partenaire pour la restau-ration. La récolte des œufs de raie, opérée dans le cadre du programme scientifique CapOeRa, a donné d’ex-cellents résultats et permet de suivre l’évolution de la reproduction de ces poissons et l’association prépare acti-vement une fête pour le 21 juin avec reconstitution historique des écluses à poissons. L’Assemblée Générale

procéda ensuite au renouvellement des membres du conseil d’administra-tion. Didier Janicot et Robert Barrère étaient sortants et seul Didier Janicot se représentait. Trois nouveaux candi-dats Alain Belloc, Dominique Chevillon et François Bayle furent élus. Le Conseil d’administration devrait nommer un nouveau président dans les jours qui viennent.

Catherine Bréjat

a S S o c i a t i o n d e S é c l u S e S à p o i S S o n S d e l ’ î l e d e R é - a S S e m b l é e G é n é R a l e

Un hiver difficile pour les éclusesRobert Barrère, président de l’Adépir, a annoncé lors de l’Assemblée générale du 28 mars dernier, qu’il ne se représenterait pas.

Visite d’écluse avec une classe.

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l e s g e n s D ’ i c i

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p o r t r a i t - g u y e t l i l i a n e W e n D e l i n g

Une vie imprimée en caractères majuscules !En ouvrant leur album photo, Guy et Liliane Wendeling retrouvent avec nostalgie les grands moments d’une vie de labeur, mais heureuse. « Là, nous sommes ensemble à la fête de l’Humanité : une ambiance fraternelle, une chaleureuse camaraderie ! » disent-ils d’une même voix en pointant une photo.

A 84 ans, les souvenirs de Guy sont imprimés pour tou-jours. « Je suis un enfant de

la guerre. Mon père resta durant six ans prisonnier, de 1939 à 1945. Pour nourrir la famille qui habi-tait Nogent sur Marne (94), ma mère travaillait dans une conser-verie de poissons à Charenton le Pont. De quoi faire bouillir la marmite et envoyer des colis au papa. Evacué en zone libre vers ma famille Toulousaine, je pars en 1941 dans le Gers, restant dix mois en orphelinat avant que ma mère ne m’en fasse sortir grâce à l’intervention d’un oncle auprès de la préfecture de Haute Garonne. Un couple de braves paysans sans enfant, Bernadette et Henri, gen-tils et affectueux, m’accueille en 1943, aux confins du Limousin et du Poitou. J’y mènerai la vie d’un petit paysan, faisant 5 kms à pied matin et soir pour aller à l’école au bourg voisin. Certificat d’étu-des primaires en poche passé à Montmorillon à l’âge de 13 ans, je reviens à Paris en octobre 1944 pour suivre deux années de cours supérieur.

« je voulais être radio- téléphoniste dans la marine, je suis devenu typographe ! »

« L’échec à l’examen de fin de formation de radio-téléphoniste suivie à Paris, décida de mon des-tin professionnel. J’entrais alors en apprentissage pour trois ans au centre de formation géré par le Syndicat du Livre, et j’obtenais mon CAP de typographe en 1949,

passé à la célèbre école Estienne où sont allées ensuite mes deux filles. L’imprimerie, c’était sûrement ma vocation, un héritage familial après mon grand-père Joseph impri-meur à la coopérative ouvrière de Villeneuve-Saint-Georges et mon père, un des meilleurs linotypis-tes de Paris, avec 13000 signes à l’heure, qui bossait à France-soir. Je ne regrette rien aujourd’hui » dit Guy, d’une voix bien assurée, avec un sympathique accent parisien.

typographe au service des grands noms de la presse

et du journalisme

« Dès ma sortie d’apprentissage, avec les copains, nous travaillons d’imprimerie en imprimerie peti-tes et grandes, à Paris et en ban-lieue. A cette époque, le travail ne manquait pas, et nos conventions collectives, nous permettaient de changer de boîte à loisir. Grâce à un copain d’apprentissage rencon-tré dans le train, j’entre le 15 juin 1958 à l’imprimerie Poissonnière, qui imprimait de grands journaux parisiens. Et quand on a trempé dans l’imprimerie de presse, on n’a pas envie de revenir à celle dite du labeur ! A cette période on comptait 103 quotidiens natio-naux et régionaux sur Paris. Nous étions tous syndiqués à la CGT, le Syndicat du Livre avait le mono-pole de l’embauche, car les patrons de presse voulaient s’assurer de la sortie et de la qualité des jour-naux. J’ai travaillé entre autres au journal l’Equipe, avec Michel Jazy, qui était le nourrisson du quotidien

sportif. J’ai eu la chance de revenir travailler au journal l’Humanité. 28 années de bons et loyaux servi-ces qui m’ont permis de côtoyer à l’imprimerie de grandes figures du monde des lettres, du journalisme ou de la politique comme Aragon, Pierre Courtade et Pierre Daix, André Wursmer, Roland Leroy, Etienne Fajon, René Andrieux… et ses yeux bleus » fait remar-quer Liliane amusée, mais égale-ment jacques Duclos et Georges Marchais... »

une vie de partage

« J’ai rencontré Liliane, souriante et courageuse, en partageant mon dessert avec elle à la cantine de l’Humanité où elle travaillait. Elle a bien voulu m’épouser et nous nous marièrent devant Jack Ralite, adjoint au maire d’Aubervilliers, journaliste à l’Humanité dimanche qui deviendra ensuite un grand ministre. Notre voyage de noces

nous fît connaître l’île de Ré et nous avons choisi de vivre notre retraite à Ars-en-Ré, après avoir laissé notre bâtisse rénovée de l’Ardèche. Avec Liliane, nous avons les mêmes engagements et convic-tions. Dans notre milieu ouvrier, l’entraide était exemplaire et « la Tontine » nous venait en secours financier en cas de besoin, mais pas seulement ! Nous sommes res-tés fidèles toute notre vie à l’idéal communiste, et nous militons tou-jours aux côtés de nos camarades rétais, pour une société humaniste et plus juste.» Pour sa petite fille Julie, future journaliste, Guy a repris le clavier. Mais d’ordinateur cette fois, pour écrire avec la com-plicité de Liliane, les mémoires de la vie pleine des bonheurs simples d’une famille d’ouvriers, militants, sincères et désintéressés.

Une belle rencontre !

Michel Lardeux

Guy et Liliane Wendeling.

Vous avez décidé d’agir pour favo-riser le changement et l’évolution positive dans votre vie ? Estelle Callard lance son cabinet de coa-ching sur l’île de Ré, et vous accom-pagne dans la réalisation de vos objectifs, qu’ils soient personnels ou professionnels. Après quinze années d’expérience en entreprise, Estelle Callard décide de repenser sa vie professionnelle. Passionnée par le développement personnel depuis toujours, elle a le déclic, il y a deux ans, alors qu’elle regarde sa bibliothèque, pleine de livres trai-tant des modes de communication. Aider ceux qui le souhaitent à rester

actifs vis-à-vis de leurs propres aspi-rations, à retrouver les ressources nécessaires pour atteindre leurs buts : c’est ce qu’elle souhaite faire ! Elle enchaîne dès lors les forma-tions, en analyse transactionnelle, en approche systémique, et obtient son diplôme de coach début 2014. Elle est également technicienne PNL (programmation neuro-linguistique) et pratique l’hypnose. Le coaching s’inscrit dans une démarche prag-matique qui permet d’obtenir des résultats concrets et mesurables. Il ne répond pas à la question : pour-quoi suis-je dans cette situation ? Mais comment puis-je parvenir à en

sortir, à être plus performant, et à m’épanouir ? La première rencontre est gratuite et permet de détermi-ner la problématique à travailler. Estelle n’applique pas de méthode préétablie, elle adapte sa pratique à chaque client. Les séances sont donc interactives et conduisent, au fil des conversations, à la mise en place d’une stratégie active person-nalisée. Un processus qui amène les bénéficiaires à faire émerger leurs propres solutions, mais aussi leur talent, et d’obtenir ainsi, des avancées significatives dans leurs vies, leurs carrières ou leurs projets. (Comptez en moyenne une dizaine

de séances, sur une période de trois à six mois. 50 €/Séance. Estelle reçoit aussi les adolescents qui s’interrogent sur leur orientation professionnelle.)

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Estelle Callard vous coache !

Marie-Victoire Vergnaud

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Estelle Callard.

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