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UMB - COURS CAPES 2007 -2008 PRÉPARATION ÉPREUVE DIDACTIQUE. L’APPROCHE COMMUNICATIVE. Christine Hélot, IUFM d’Alsace/UMB Strasbourg Groupe de recherche PLURIEL: plurilinguisme, dialogue interculturel et enseignement des langues. HISTORIQUE. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
UMB - COURS CAPES 2007 -2008
PRÉPARATION ÉPREUVE DIDACTIQUE
L’APPROCHE
COMMUNICATIVE
Christine Hélot, IUFM d’Alsace/UMB Strasbourg
Groupe de recherche PLURIEL: plurilinguisme, dialogue interculturel et enseignement des langues
C. Hélot, IUFM Alsace-UMB Strasbourg
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HISTORIQUE Origines politiques = Travaux du Conseil de l'Europe Elaboration dans les années 1970-1980 Origines scientifiques : Chomsky : compétence / performance Del Hymes (1972) :
- Les aspects sociaux du langage,
- l’importance de la situation dans l’utilisation de la langue
- Il ne s’agit pas seulement d’acquérir une compétence linguistique en L2 (au sens Chomskyen) Austin (1962) « Quand dire c’est faire » and Searle (1970) Niveau Seuil (1976) Threshold Level (Van Eck,1975) D. Wilkins : Notional Syllabuses 1976
- découpage de la langue fondée sur le sens
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DEFINITION
L’acquisition de la compétence de communication ou compétence communicative = l’acquisition des normes contextuelles et situationnelles qui conditionnent les emplois de la L2
La langue a des fonctions communicatives
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NOTIONS DE BASE L'approche communicative n'est pas une
méthode Elle est centrée sur les besoins de l'appenant,
pas sur le savoir linguistique Intérêt pour le processus d'enseignement et pour celui de l'apprentissage : AUTONOMIE Modèle constructiviste Démarche heuristique approche notionnelle fonctionnelle L’enseignement des langues devient un
enseignement fonctionnel
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DEFINITIONS
Les notions représentent des idées générales, des concepts qui vont être exprimés par des mots , ou expressions : l’espace; la durée
Les fonctions supposent l’usage de certains énoncés dans des circonstances précises : donner un ordre, inviter etc.
Notions et fonctions sont ancrées dans des environnements linguistiques et extra-linguistiques
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LA NOTION DE COMPÉTENCE
Les compétences sont un ensemble de connaissances et de savoir faire qui permettent d’agir.
Elles sont mises en œuvre dans des contextes variés Elles sont mobilisées pour l’accomplissement de
tâches. En milieu scolaire on cherche à développer la
compétence communicative langagière
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LA COMPÉTENCE DE COMMUNICATION
(Palier 1, page 8)
Les compétences linguistiques : connaissances de formes écrites et sonores à partir desquelles des messages corrects et significatifs peuvent être élaborés
La compétence sociolinguistique : constituée des connaissances et capacités pour faire fonctionner la langue dans sa dimension sociale : règles de politesse, marqueurs de relation sociale, etc.
La compétence pragmatique : principes selon lesquels les messages sont organisés, structurés et adaptés.
- synonyme de compétence discursive
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CONCEPTION DE LA LANGUE
But général: communiquer dans la LE 4 "SKILLS", savoir- faire, capacités, doivent
être développés selon les besoins des apprenants langue = instrument de communication +
d'interaction sociale communication efficace = adaptation des formes
linguistiques à la situation de communication sens = produit d'une interaction sociale L’objet d’apprentissage est le discours et non le
code
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NATURE DE LA CULTURE
vie quotidienne aspects non verbaux acquérir des savoir-faire pour la communication
interculturelle développer le sens de la tolérance et de l’acceptation
des différences objectif est communicatif et non encyclopédique Contenu culturel : composante clé du principe
d’intégration
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CONCEPTION DE L'APPRENTISSAGE Nature de l'apprentissage :
- influence de la psychologie cognitive = apprentissage processus actif et créateur- se déroule à l'intérieur de l'individu et est influencé avant tout par l'individu plutôt qu’influences externes- on s'intéresse autant au processus d'apprentissage qu'au produit de l'apprentissage
Rôle de « l’apprenant » : partenaire dans la négociation du sens- et responsable de son apprentissage- la langue est construite par l’apprenant- il met en place un système évolutif de représentations personnelles de la langue cible- différenciation de l’apprentissage
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CONCEPTION DE L'ENSEIGNEMENT
Il ne s’agit plus d’une pédagogie de transmission Planification et progression, objectifs et activités concernent aussi
l’apprenant Exercices, tâches, simulations etc, L’apprentissage de la communication passe par la communication Role du matériel didactique :
- Le document authentique, didactisé, didactique- Son choix, son exploitation- Realia
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CONCEPTION DE LA RELATION PÉDAGOGIQUE
Sélection du contenu = un même message peut être transmis à l'aide de différentes formes linguistiques
Niveau du discours est pris en compte Dynamique de groupe très différente du cours traditionnel Explicitation des objectifs Définitions des tâches Toute activité doit avoir un but Evaluation et auto-evaluation directement liées aux
objectifs communicationnels définis en fonction des besoins des apprenants
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RELATION D'APPRENTISSAGE La L1 n'est pas interdite, Le recours à la L1 est toléré quand cela s’avère
indispensable La L1 est utilisée dans le cadre d’une réflexion sur la
langue Le raisonnement en L1 sur la langue cible permet à
l’élève de réflechir à son apprentissage Les activités de communication impliquent une intention
de communication
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RELATION D'ENSEIGNEMENT Les apprenants sont appelés à communiquer entre eux très
souvent L’enseignant doit créer un climat favorable à la
communication Il doit aider l’apprenant à devenir autonome L'erreur est incontournable, signe de la maîtrise provisoire
de la langue, trace des hypothèses d'apprentissage, concept d'interlangue :système personnel instable évolutif
entre le degré zéro et le locuteur natif L’erreur est un processus naturel d’apprentissage
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CONCLUSION
la formation des enseignants la notion d'authenticité dans la classe la place accordée aux aspects formels, à la grammaire : pas d’unanimité Évolution depuis les années 90 :- plutôt que l’entrée par les fonctions et les notions, les capacités servent
d’entrée à l’enseignement /apprentissage- La CO, PO, CE et PE sont travaillées de manière juxtaposée- La grammaire est devenue plus linguistique, ancrage énonciatif,
importance de la réflexion :PRL- Apprentissage de type inductif
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UNE APPROCHE ACTIONNELLE
Depuis les années 2000 On apprend à communiquer en agissant,
en effectuant des tâches complexes, des projets
L’objectif de communication n’est pas seulement scolaire mais social
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INTRODUCTION Pour faire face à la diffusion de l'anglais dans le monde Pour assurer la continuation de la diffusion du français à l'étranger Le MEN met sur pied une commission chargée d'élaborer "un
français élémentaire" limité au vocabulaire considéré comme essentiel.
Gubérina de l'institut de Phonétique de Zagreb, P. Rivenc de l' ENS de St Cloud, R. Renard de Belgique vont définir ensemble les principes pédagogiques de la méthode SGAV.
1962 : 1er cours élaboré: VIF (Voix et Images de France) 1963 : Bonjour Line, pour les enfants de 8 à 11 ans Puis des méthodes pour d'autres langues.
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CONCEPTION DE LA LANGUE
Objectif général : apprendre à communiquer, surtout verbalement, dans la langue usuelle, parlée familière.
L'accent est mis sur la CO qui doit toujours précéder la PO Les éléments phonétiques sont mis en valeur Les 4 compétences sont visées mais la priorité est donnée à l'oral sur l'écrit Dans VIF, la lecture n'est introduite qu'à la leçon 32 après 70h de cours
- écrit différé jusqu'à ce que les apprentissages soient assez assurés en LO
- pour que l'écrit ne nuise pas à la correction de la prononciation. L'insistence sur la prononciation et sa correction ainsi que sur la
grammaire sert d'évaluation continue.
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NATURE DE LA LANGUE
Avant tout un moyen de communication orale et d'expression. La priorité est donnée au français quotidien parlé (En FLE) Base : la théorie verbo-tonale à la base de la méthode SGAV
- une langue est un ensemble acoustico-verbal : théorie de la perception auditive.
Le facteur affectif est pris en compte : - expression des émotions et sentiments, ansi que le non verbal (gestes mimique, kinésique etc)
L'influence du structuralisme de Saussure est indirecte. Le SGAV implique une linguistique de la parole en situation
- Saussure mettait l'accent sur l'aspect social de la langue l Les méthodes SGAV s'intéressent à l'aspect individuel de la parole.
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NATURE DE LA CULTURE
Elle fait partie intégrante de la langue
de nombreux éléments culturels implicites et explicites font référence aux modes de vie des locuteurs de LE.
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CONCEPTION DE L’APPRENTISSAGE
Référence : la théorie psychologique de la Gestalt :
- perception globale de la forme et
- réorganisation par le cerveau en un tout des différents éléments
perçus par les sens et filtrés par le cerveau. L'approche d'une LE passe par les sens : l'oreille, la vue
- = audio-visuel La situation, les images, la grammaire, le contexte linguistique aident
à l'intégration cérébrale de stimuli extérieurs. La forme est plus importante que le sens.
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RÔLE DE L’APPRENANT Aucun contrôle sur le déroulement du contenu du cours Les tâches et directives sont assignées par l'enseignant. Il est actif quand il écoute, répète, comprend, mémorise et parle. L'écoute active se fait lors de la présentation du dialogue enregistré au
magnétophone et accompagné de films fixes La répétition consiste en une reproduction du dialogue
- avec l'aide des images
- en imitant le plus fidèlement possible le rythme et l'intonation L'apprenant doit ensuite répéter sans l'aide du magnétophone :
- = c'est la mémorisation. Lors de la phase d'exploitation l'apprenant doit produire de nouveaux énoncés
- suite à des exercices de moins en moins directifs.
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CONCEPTION DE L’ENSEIGNEMENT L'enseignant est le modèle lingistique,
- il corrige les erreurs,
- aide à faire saisir le sens,
- compose de nouvelles situations pour favoriser
l'expression spontanée.
Le magnétophone et le film fixe ont un rôle de premier
plan,
le livre de l'étudiant ne comporte que les images : pas
d'écrit, pas de traduction.
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CONCEPTION DE LA RELATION PEDAGOGIQUE
Relation didactique - contenu sélectionné à partir du vocabulaire - Français Fondamental (1956-57, Didier) = liste de 3000 mots choisis sur un critère de
fréquence et disponibilité- L'ordre de présentation du lexique et de la grammaire suit le FF- Une grammaire de base est élaborée suivant un critère d'usage à l'oral- Les éléments nouveaux (lexique, morphologie, syntaxe) introduits dans une leçon sont
présentés de nouveau dans d'autres phases de la même leçon et dans les leçons suivantes pour qu'il y ait assimilation
- Priorité donnée aux sons fréquents et difficiles- Le contenu est présenté en phases ou moments de classe : présentation, explication,
mémorisation, réemploi (dans des contextes différents) et fixation (exercices structuraux en labo)
- Apprentissage de la grammaire de façon inductive, en situation dialoguée, rien n'est expliqué par l'enseignant,
- donc apprentissage implicite, on pratique la règle plutôt que sa formulation.- On évite les comparaisons avec la L1.
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RELATIONS APPRENTISSAGE ET ENSEIGNEMENT
Recours à la L1 fortement déconseillé
Activités pédagogiques : on joue les dialogues, on pose des questions sur les images les exercices structuraux sont un moyen de renforcement conversation dirigée à partir des sketchs, expression libre etc.
Attitude de l’enseignant La plupart des interactions vont dans le sens enseignant apprenant Plusieurs attitudes envers l'erreur : le système phonologique de la
L1 est vu comme un obstacle à l'apprentissage du système phonologique de la LE.
L'étude du système des fautes des apprenants doit orienter la correction (error analysis).
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CONCLUSION
La méthode SGAV tient compte du contexte social d'utilisation d'une langue.
Elle permet d'apprendre assez rapidement à communiquer oralement, mais surtout en face à face dans des situations conventionnelles
Elle permet moins bien de comprendre les locuteurs natifs entre eux ou les médias (dialogues trop épurés dans les leçons)
La démarche grammaticale est rigide et peu diversifiée Il y a un grand décalage entre les intentions des auteurs (enseigner à
des fins de communication) et les moyens utilisés : les situations et dialogues sont stéréotypés.
Il s'agit plus de l'acquisition de compétences linguistiques que de compétences de communication.