vies d’orduresdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2002bull19.pdf · 2016. 1. 11. · pee wee...

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19 A RTE Magazine 4 mai > 10 mai 2002 Vies d’ordures Thema recyclage mardi 7 mai Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’humour juif Thema, dimanche 5 mai

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  • 19A RTE Magaz ine4 mai > 10 mai 2002

    Viesd’ordures

    Thema recyclagemardi 7 mai

    Tout ce que vous avez toujoursvoulu savoir sur l’humour juifThema, dimanche 5 mai

  • 14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    19Semaine du 4 au 10 mai 2002

    Samedi 4 Dimanche 5 Lundi 6 Mardi 7 Mercredi 8 Jeudi 9 Vendredi 10

    4.00oilà l’Europe

    4.30e retour u saumonans le Rhin

    5.15khenaton t Néfertiti

    6.25Music Planet

    Niteee Wee Ellis/ed Wesley/ïan Supa Crew

    7.25ourt-circuite magazine)

    9.00lash Info

    9.00e forum es Européens

    9.45RTE Info

    0.00e dessous es cartes

    0.10RTE Météo

    0.15e bâtiment de

    a chancellerie Berlin

    0.45’aventureumainee roi Arthur t la quête u Graal

    1.40Metropolis

    2.30 ictionT.m m a t r i c u l a t i o ne m p o r a i re)

    3.45 a lucarne orps plongés

    1.20 a corde

    14.00Cuisines des terroirsLa Basilicate

    14.30Voyages, voyagesLa Corée du Sud

    15.15ManhattanCharity

    16.20La princessecéleste

    17.20Libre

    19.00Flash Info

    19.00MaestroLe guitaristePepe Romero

    19.45ARTE Info/Météo

    20.45-00.25Thema Tout ce quevous aveztoujours voulusavoir surl’humour juif

    20.45 FilmJeux dangere u x

    22.20Flash spécial élections

    22.35Le sourired’Isaac

    23.30Mon nom estAlan Berliner

    00.25Flashspécial élections

    00.45 Music Planet2NitePee Wee Ellis/Fred Wesley/Saïan Supa Cre w

    01.45 Metropolis

    14.00La nouvelleclassemannequins

    14.30Le gingko,arbre sacré

    15.15Metropolis

    16.10Hillary Clintonen campagne

    17.10Le bon plaisir

    19.00Flash Info

    19.00NatureLe magazine del ’ e n v i ronnement

    19.45ARTE Info/Météo

    20.15 360°Magic Train : un hôpital sur rails

    20.45CinémaL’obsédé

    22.40 Grand formatGotteszell, une prison de femmes

    00.25 Court-circuit(le magazine)

    01.15 Hammam

    14.00LolaLe stress

    14.30Album de familleSe marier ou pas ?

    15.15Chambresd’hôtes dans le Sahel

    16.15Majorque, île cobaye

    16.45Safari polaire

    17.35La corde

    19.00Flash Info

    19.00Archimède

    19.45ARTE Info/Météo

    20.15360°L’ambre de lamer Baltique

    20.45-23.00ThemaLe recyclage

    20.45M é t a m o r p h o s e s

    21.10On jette ou on garde ?

    22.00Les rois du recyclage

    22.30Magda, fille de ramasseursd’ordures

    23.00Music Planet2NitePet Shop Boys

    00.05 La nuit s’anime

    00.55 Le bon plaisir

    02.35Les après-midide Laura

    14.00Cinémaniac (4)

    14.25 Voyages,voyagesMacao

    15.10 Tontaine et Tonton

    16.05 Tracks

    16.50Le magazine del ’ e n v i ro n n e m e n t

    17.35Tu m’aimes ?

    19.00Flash Info

    19.00ConnaissanceLe retour desIncas : un pontvers le passé

    19.45ARTE Info/Météo

    20.15360° - Le reportage GEOMomies à vendre

    20.45Les mercredisde l’histoireLe printempsde l’Elbe

    22.05MusicaTotal Eclipse

    23.05Ciné-découverteLove, etc.

    00.50 Madame mènel’enquête

    02.15Les monastère smoldaves ( 1 )

    14.00 Les choses de la vieLa machine à laver

    14.30 BiographiesWalter Levin

    15.15Les enfants du bitume

    17.00L’obsédé

    19.00Flash Info

    19.00Voyages,voyagesLe Japon

    19.45ARTE Info/Météo

    20.15360°Les démineursde Kaboul

    20.45Première séanceTokyo Eyes

    22.20-00.50ThemaCultures et pouvoirs

    22.20Mc World, la culture des marq u e s

    23.40Culture : le combat du siècle

    00.55 Sunday

    02.25 Les monastère smoldaves ( 2 )

    14.00Voyages avec Tu rner (6)

    14.30Sauvé des eaux

    15.15FriedrichNietzsche, un voyagephilosophique

    16.55Les J.O. desEsquimaux

    17.25Madame mènel’enquête

    19.00Flash Info

    19.00Tracks

    19.45ARTE Info/Météo

    20.15ARTE ReportageL’artde la laideur

    20.45FictionLibrecirculation

    22.15La vie en faceLe profit et rien d’autre !

    23.10 ProfilsAu cœur de la nuitChristophSchlingensief et ChristianThielemann

    00.30Jeuxdangereux

    02.05Sauvé des eaux

  • Les grands rendez-vous

    P. 11 Le rire comme remède“Si Dieu existe, j’espère qu’il a de bonnes excuses !” (WoodyAllen). Une soirée pour découvrir les différentes facettes del’humour juif, fondé sur l’autodérision et par là-même universel,avec le chef-d’œuvre de Lubitsch Jeux dangereux.Thema

    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’humour juif

    Dimanche 5 mai à 20.45

    P. 24 Le corps déboussolé“La liberté est une illusion. Ma danse est une révolte. Je suis unrebelle”, proclame Ohad Naharin. Voici la version filmée d’unballet fascinant et dérangeant créé par le chorégraphe etdanseur israélien pour la Batsheva Dance Company.Musica

    Total Eclipse

    Mercredi 8 mai à 22.05

    P. 32 L’argent roi“Pourquoi faire des films ? Parce que c’est plus convenable quede brûler des voitures” , explique le cinéaste Raoul Peck, quiobserve la victoire du capitalisme à Haïti dans le Profit et riend’autre ! (cycle “La bourse et la vie”).La vie en face

    Le profit et rien d’autre !

    Vendredi 10 mai à 22.15

    Les films de la semaine

    La corde d’Alfred HitchcockSamedi 4 mai à 01.20

    et mardi 7 mai à 17.35

    Jeux dangereuxd’Ernst LubitschDimanche 5 mai à 20.45

    et vendredi 10 mai à 00.30

    Le bon plaisirde Francis GirodLundi 6 mai à 17.10

    et mardi 7 mai à 00.55

    L’obsédé de William WylerLundi 6 mai à 20.45

    et jeudi 9 mai à 17.00

    Hammamde Ferzan OzpetekLundi 6 mai à 01.15

    Love, etc.de Marion VernouxMercredi 8 mai à 23.05

    Tokyo Eyesde Jean-Pierre LimosinJeudi 9 mai à 20.45

    Sundayde Jonathan NossiterJeudi 9 mai à 00.55

    Tokyo Eyes, le regard vierge de tout préjugés d’un

    réalisateur français sur la capitale japonaise.

    <

    Qu’est-ce que l’humour juif ? Des gens ordinaires, à Paris,

    New York ou Tel-Aviv, racontent…

  • 14.00

    oilà l’Europe

    14.30

    Le retour du saumondans le RhinRediffusion du 22 avril)

    15.15

    Akhenaton et NéfertitiRediffusion du 27 avril)

    16.25

    Music Planet 2NitePee Wee Ellis / Fred Wesley/ Saïan Supa CrewRediffusion du 30 avril)

    17.25

    Court-circuit le magazine)

    Assis, dans une armoire’Ulrich Schamoni

    Du talent et un peu de chance

    Tania Detkina

    19.00

    Flash Info

    19.00

    Le forum des Européens

    19.45

    ARTE Info

    20.00

    Le dessous des cartes

    20.10

    ARTE Météo

    20.15

    Une nouvelle scènepour la politiqueDocumentaire de Caroline Haertel t Mirjana Momirovic

    20.45

    ’aventure humaineLe roi Arthur et la quête du Graal

    cumentaire de Jens-Peter Behrend

    21.40

    Metropolis

    22.30 (PDC : 22.35)

    Fiction.T. (Immatriculationemporaire)

    23.45 (PDC : 23.50)

    La lucarne Corps plongés

    01.20 (PDC : 01.30)

    La cordeRediffusion du 2 mai)

    19.00Le forum des EuropéensRéalisation : Guy SaguezRédaction en chef : Bruno Le Dref(France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE

    Thème de la semaine : Qui travaille

    en Europe ?

    Le Forum des Européens est présenté cettesemaine par Matthias Beermann.P a rtout en Europe, la durée du temps detravail est remise en question – durée heb-d o m a d a i re mais aussi nombre total d’an-nées travaillées ouvrant droit à la re t r a i t e .En France, 10 % des hommes de plus de60 ans travaillent, contre plus de 53 % enG r a n d e - B retagne. La Commission euro-péenne recommande de reconsidérer dansle sens de l’allongement les politiquesnationales dans ce domaine. Report a g e sen France, ou l’assouplissement des datesbutoirs de départ à la retraite est expéri-menté, et en Finlande, où les gens sont inci-tés à travailler le plus longtemps possible.Rediffusion le 15 mai à 14.00

    Contact presse :

    Isabelle Courty - 01 55 00 72 90

    20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Victor Réalisation : Frédéric Lernoud(France, 2002-10mn)ARTE FRANCE

    Côte-d’Ivoire

    Longtemps symbole de stabilité politique etde réussite économique, la Côte-d’Ivoireest devenue, depuis la fin des années1990, un foyer de tensions et de divisionse t h n i q u e s . Quelles sont les causes et les mécanismes de cette dégradation ?Quelles sont les évolutions possibles ?

    En partenariat avec

    “Les enjeux internationaux” de

    20.15Une nouvellescène pour la politiqueLe bâtiment de la chancellerie à BerlinDocumentaire de Caroline Haertel et Mirjana Momirovic(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

    Décor dans lequel se joue le spectacle dup o u v o i r, carte de visite de la République etvitrine de l’Allemagne réunifiée : la nouvellechancellerie à Berlin doit être tout cela à lafois. Est-ce aussi une œuvre architecturaleintéressante ? Visite guidée.Sélectionnés parmi 800 architectes à l’issued’un concours international, Axel Schulteset Charlotte Frank ont conçu un projet d’uneindéniable grandeur, monumental, mais nondénué de légèreté et d’ouvert u re, une sort ede sculpture architecturale dotée de pers-pectives intérieures et extérieures surpre-nantes. Un lieu où les hommes d’État peu-vent de manière idéale se mettre en scène,avec une cour d’honneur télégénique, unp e rron altier et des galeries hautes de pla-fond. Œuvre d’art lui-même, le bâtimenta c c o rde aussi une large place aux autre sf o rmes d’art : il abrite de hauts panneauxde bois sculptés de l’artiste berlinoisMarkus Lüpertz et des tableaux de peintre sde diverses nationalités.

    Rediffusion le 17 mai à 14.00

    s a m e d i 4 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Un bâtiment monumental, à l’extérieur comme

    à l’intérieur.

  • saxons. La légendaire Camelot ne serait-elle pas Caerleon-upon-Usk, où Art h u re n t retenait une cour magnifique avec sonépouse Guenièvre ?Avalon, cette île paradi-siaque au milieu desb rumes où Arthur guéritde ses blessures, était-elle en face de laC o rnouaille ou au larg ede la Bretagne ? Et pour-quoi le Graal apparaît-iltantôt sous la forme d’unecoupe, tantôt sous celled’une pierre ou d’un cris-tal ? Le mythe est-il fondésur une réalité ?

    Rediffusion le 11 mai à 01.30

    et le 12 mai à 15.15

    20.45 Le roi Arthur et la quête du Graal

    Le Graal était-il à l’origine un objet de culte païen ? La quête du roi Arthur

    et de ses chevaliers fut-elle une plongée dans le monde magique des Celtes ou la

    re c h e rche de la rédemption chrétienne ? Voyage dans le temps et l’espace autour

    de ce rite initiatique maintes fois traité dans l’art européen, du P e rceval

    de Chrétien de Troyes au P a r s i f a l de Richard Wa g n e r.

    Documentaire de Jens-Peter Behrend(Allemagne, 2000-52mn)ZDF(Rediffusion du 5 août 2000)

    Le périple commence dans les îlesBritanniques et le nord de la France. Nousexplorons l’univers des Celtes, dont la civi-lisation et la religion, peuplées de dru i d e s ,de magiciens, d’elfes et de fées, re c è l e n tencore bien des énigmes. Il est déjà ques-tion d’un vase magique caché au ro y a u m edes ténèbres, qui a le pouvoir de ramenerles morts à la vie. Plus tard, avec la chris-tianisation de l’Europe, c’est un autre mys-tère qui va fonder le mythe du Graal : qu’estdevenu le calice dont Jésus se servit pourla Cène, et qui aurait recueilli son sang surla croix ? La quête du Graal est aussi liée àla légende du roi Arthur et des chevaliersde la Table ronde. On les a longtemps étéconsidérés comme des personnagesmythiques, des créations poétiques, maison pense aujourd’hui qu’un véritable Arthura pu exister et qu’il aurait dirigé la résistan-ce des Anglais contre les envahisseurs

    Le château du roi Arthur serait-il celui de Bamburgh, dans le nord de l’Angleterre ?

    Les ruines de l’abbaye bénédictine

    de Glastonbury, dans le Somerset.

    La légende veut que le Graal y soit

    conservé et que le roi Arthur

    y repose…

  • 21.40MetropolisMagazine culturel européen de Pierre-AndréBoutang et Peter Wien(Allemagne, 2002-52mn)WDR

    L’Italie de Berlusconi

    Depuis la victoire électorale de la coalitione n t re Forza Italia, l’Alliance nationale et laLigue du Nord, le contexte culturel italien abeaucoup changé : l’école privée est désor-mais privilégiée, les subventions allouéesaux éditeurs, aux associations ou aux sta-tions de radio de gauche ont été suppri-mées, l’indépendance de la justice est re m i-se en cause, et Fininvest, le groupe financierde Silvio Berlusconi, règne sans partage surla presse, l’édition et la télévision…

    Belgrade, portrait d’une ville

    À Belgrade, les plaies récentes n’ont étépansées que par endroits et de manièreprovisoire. Une scène culturelle dynamiques’y épanouit pourtant. Ce qui a débuté,sous Milosevic, comme un mouvement dep rotestation contre le conformisme dans ledomaine des arts et des sciences, avecnotamment la radio B92, concerne désor-mais toutes les branches art i s t i q u e s .L’ a rgent manque, mais les centres cultu-rels, les organisations d’artistes, les gale-ries et les troupes de théâtre fleurissent…

    L’arche russe – Voyage à travers

    l’histoire de la Russie

    L’ A rche ru s s e, du cinéaste d’avant-gard eA l e x a n d re Sokouro v, sera diffusé en pre-m i è re mondiale au Festival de Cannes.To u rné en un seul plan de quatre - v i n g t - d i xminutes, le film, réalisé au musée del ’ E rmitage à Saint-Pétersbourg, est uneodyssée de l’histoire russe de l’époque destsars à nos jours. M e t ro p o l i s a assisté aut o u rnage et s’est entretenu en exclusivitéavec le réalisateur.À voir sur ARTE le mercredi 22 mai :

    Moloch, d’Alexandre Sokourov

    L’image en mouvement –

    L’exposition ICONOCLASH au ZKM

    de Karlsruhe

    “Au delà de la guerre de l’image dans lessciences, la religion et l’art” : tel est le sous-t i t re de l’exposition ICONOCLASH, quidébute le 4 mai 2002 au Centre d’art et detechnologie des médias (ZKM) à Karlsruhe.Une interrogation sur le rapport à l’imageautour d’œuvres de Lucas Cranach,Francisco de Goya, Marcel Duchamp,Christian Boltanski…

    Assumer le passé –

    Le musée du communisme à Prague

    Douze ans après la “révolution de velours”en Tchécoslovaquie, l’Américain GlennSpicker ouvre à Prague le premier muséetchèque sur le communisme, après que leparlement a adopté une loi proposée parVaclav Havel visant à re n d re accessiblesau public tous les documents de l’époquecommuniste.

    Rediffusion le 5 mai à 01.45

    et le 6 mai à 15.15

    samedi 4 mai

    Alexandre Sokourov, cinéaste d’avant-garde

    Retrouvez aussi

    l’agenda des

    événements

    culturels en Europe.

  • Téléfilm de Gahité Fofana (France/Guinée, 2002-1h13mn)Scénario : Gahité FofanaAvec : Gahité Fofana (Mathias), FatoumataKanté (Rama), Yves Guichard Traoré (JohnTra), Ibrahima Sano (Sylla), Houraye Bah(Dyaraye), Mamadou Dian Diallo (M. Camara),Ibrahima B Soumah (l’homme de la ville)Image : Peter ChappellMontage : Yannick KergoatProduction : Léo & Cie, ARTE FranceARTE FRANCEPrix spécial du jury, Festival du film

    francophone de Namur 2001

    Métis d’origine guinéenne, Mathias arrive àC o n a k ry pour tenter de re t rouver la trace deson père qu’il n’a jamais connu. Fraîchementd é b a rqué, il est accueilli par une bande demalfrats qui lui volent argent et papiersd’identité. Dans un bar de la ville, il re n c o n t reJohn Tra, caïd local, et sa sœur Rama. Endiscutant avec eux, il comprend que sonp è re a sans doute travaillé autrefois pour lesusines Péchiney, situées dans la cité indus-trielle de Fria. Dès le lendemain, il s’y re n d ,accompagné par Rama qui devient sa maî-t resse. Au bout de quelques jours d’enquê-te, Mathias fait enfin la connaissance de sonp è re, un vieil homme alcoolique peu sen-sible à ces re t ro u v a i l l e s …

    Recherche racines désespérément…

    F o rmé à l’école du documentaire, GahitéFofana signe avec ce premier long métra-ge de fiction une œuvre cinglante qui meten cause l’héritage du colonialisme. Nonseulement il fustige les conséquencessociales désastreuses de l’implantationa n a rchique d’usines dans un pays tradi-tionnellement agricole (voir encadré pagesuivante sur la ville de Fria), mais il dénon-ce aussi l’acculturation des jeunesGuinéens, agglutinés devant des sériestélé brésiliennes et ignorants de leur proprec u l t u re. Quant à Mathias, écartelé entredeux mondes, il comprend qu’il sera tou-jours considéré comme “blanc” par lesAfricains. Du coup, sa quête d’identité, bienque légitime, perd son sens. Son passagesur un continent qui lui est étranger n’auratoutefois pas été inutile puisqu’il aura étéconfronté à une violence à la fois physique(le braquage) et psychologique (sonaccueil à l’ambassade) qu’il ne soupçon-nait pas. Gahité Fofana croque le port r a i td’une Afrique tout entière en quête d’identi-té. Lui-même à cheval entre deux culture s– il interprète d’ailleurs le personnage prin-cipal de son film –, il fait preuve dans cerécit tragique d’une grande pudeur et d’unegrande sensibilité.Rediffusion le 17 mai à 17.40

    et le 23 mai à 01.40

    22.30 I.T.(Immatriculation temporaire)

    Sait-on qui on est quand on ignore ses

    origines ? À travers une quête initiatique

    souvent brutale, Gahité Fofana évoque le

    m a l - ê t re d’un métis en manque de racines

    et d’une société en manque de re p è re s .

    Librede Jean-Pierre Sauné

    Vendredi 3 mai à 20.45

    I.T.(Immatriculationtemporaire) de Gahité Fofana

    Samedi 4 mai à 22.40

    Daresalamd’Issa Serge Coelo

    Samedi 11 mai à 22.40

    Roues libres de Sidiki Sijiri Bakaba

    Samedi 18 mai à 22.40

    Tèt Grenné de Christian Grandman

    Samedi 25 mai à 22.40

    Heremakono (en attendant le bonheur)d’Abderrahmane Sissako

    En juin à 22.40

    Un métis franco-guinéen part à Conakry à la recherche d’un père qu’il ne connaît pas…

    En partenariat avec

  • Gahité Fofana est né en

    Guinée en 1969. Il s’est

    principalement distingué

    comme documentariste,

    avec Ta n u n (1994), qui

    reçoit le Prix Black Movies

    au Festival de Genève

    en 1995, et Une parole,

    un visage ( 1 9 9 5 ) ,

    témoignages d’hommes et

    de femmes séropositifs en

    Afrique. Son court métrage

    de fiction T é m é d y, réalisé

    pour la collection “Les

    a rtistes africains et le sida”,

    reçoit en 1996 le Prix

    spécial du jury à la Mostra

    de Venise. En 1999, son

    d o c u m e n t a i re Mathias, le

    p rocès des gangs ( 1 9 9 7 ) ,

    h i s t o i re d’un jeune homme

    condamné à mort qui

    attend son exécution dans

    une prison guinéenne,

    obtient le Prix Radio

    Canada Télévision de

    Montréal et le deuxième

    Prix vidéo au FESPACO

    à Ouagadougou.

    Entretien avec Gahité Fofana, qui signe

    avec I.T. (Immatriculation temporaire)

    son premier long métrage de fiction.

    Quelle est l’origine du projet ?J’avais réalisé un documentaire intituléMathias, le procès des gangs, l’histoired’une soixantaine de jeunes qui avaientsemé la terreur dans Conakry pendant sixmois. J’avais envie de traiter ce même sujetà travers une fiction pour montrer une autrefacette de ces jeunes, qui cherchent à sur-v i v re quitte à participer à des braquages età tuer des gens.Vous jouez le personnage principal.Est-ce un récit autobiographique ?Pas du tout. J’ai campé le personnage deMathias tout simplement parce que je n’arr i-vais pas à trouver un métis pouvant donnerle ton que je cherchais. J’ai tenté le coupavec un comédien professionnel – contrai-rement aux autres interprètes, tous non pro-fessionnels –, mais ça ne passait pas.

    Pour un premier long métrage de fic-tion, ce n’était pas trop diff i c i l ed ’ ê t re à la fois devant et derr i è re lacaméra ?C’était compliqué psychologiquement, d’au-tant que ce n’était pas prévu et que j’ai dûremplacer l’acteur qui tenait le rôle au piedlevé après une semaine de tournage… Dansle chaos général, ça ne s’est pas trop vu. Detoutes façons, je n’avais pas le choix.

    Vo t re re g a rd et celui de Mathias surla ville est quasi documentaire …C’était mon intention. Ce que je voulais,c’était capter des moments de vie et ensuiteles assembler au montage. C’était plussimple qu’une mise en scène très précise,d’autant qu’aucun comédien sur le tourn a g en’avait fait de cinéma auparavant.

    To u rner avec des non-pro f e s s i o n-nels, c’était un choix délibéré ou lerésultat des contraintes de tourn a-ge en Guinée ?Un choix délibéré. Car dès le stade du scé-nario, en décrivant les personnages, je pen-sais tourner avec ces interprètes que jeconnais tous. En outre, en Guinée, jeconnais surtout des acteurs de théâtre. Etpour avoir ce ton réaliste que je re c h e rc h a i s ,ça ne pouvait pas fonctionner avec desgens de théâtre .

    Deux scènes laissent entendre quevous dénoncez une acculturationdes Guinéens : la diffusion d’un pro-gramme télé exclusivement blancet la solitude de Mathias, isolé parla barr i è re de la langue.Sous le régime de Sékou Touré, jusqu’aucoup d’État de 1984, chaque écolier appre-nait la langue de sa région. Aujourd ’ h u i ,toute une génération ne parle donc pas lefrançais, ce qui a créé une génération d’ex-clus, la langue officielle du pays étant enco-re le français… D’autre part, s’agissant dela télévision, les séries brésiliennes inondentles télés africaines. Tout le monde re g a rd eça, ce qui crée des re p è res totalementdécalés par rapport au quotidien.

    Vous pointez également du doigt lemode de vie urbain qui a été plaquésur cette partie de l’Afrique…La ville de Fria, où se passe le film, a étéc o n s t ruite par Péchiney dans les années 60pour exploiter les mines de bauxite (voirencadré). Avec des bâtiments de style LeC o r b u s i e r, des maisons pour les cadres etdes immeubles pour les ouvriers – le tout enpleine brousse. Ce qui m’intéressait, c’étaitque Mathias, qui vient d’une banlieue fran-çaise, se re t rouve un peu dans le mêmed é c o r. Avec ces immeubles autour de lui, ilétait moins dépaysé.

    samedi 4 mai

    I.T. (Immatriculation temporaire)

    Illustrations extraites

    des Carnets de voyage

    de Titouan Lamazou parus aux

    Éditions Gallimard.

    Gahité Fofana : “Capter de

  • Mathias semble impassible, ondirait que tout glisse sur lui.Il cherche une Afrique qu’il a imaginée. Dèsson arrivée, il est dévalisé et, symbolique-ment, se fait endormir au chloro f o rme. Il set rompe de chemin en re c h e rchant des liensde sang avec son père. Ce qui explique qu’ilsoit en permanence “en décalage”. Ce sontdavantage les personnages de Tra, Rama etSylla qui vont le faire exister. Il est constam-ment en quête de son identité, et je voulaism o n t rer qu’il est plus à la re c h e rche dequelque chose en lui qu’autour de lui.

    Propos recueillis par Franck Garbarz

    Téléfilm de Raoul Peck(France,1997-1h36mn)Avec : Geno Lechner (Chase), Jean-Michel Martial (Dimitri), Bob Meyer(Ralph), Jeane Manson (Béatrice), Dee Dee Brigwater (la buveuse de lait), Israel Horovitz (Thimothy), Dominic Gould(Bernard), Susan Moncur (Denise Mellroy),Jerry di Giacomo (Raymond Mellroy), Joe Sheridan (le portier)Image : Pascal MartiSon : Philippe SénéchalMusique : Mino CineluMontage : Jacques CometsProduction : ARTE France, JBAProduction,Jacques Bidou, Velvet FilmARTE FRANCE(Rediffusion du 1er juin 1998)

    Chase Dellal, 34 ans, médecin légiste de laville de New York qui fait une brillante carr i è-re, est lasse. Lasse de sa liaison confort a b l eavec Ralph, juge à la cour suprême, lassedes chantages et des tentatives de corru p-tion, lasse de la violence incessante infligéeaux faibles, en particulier à la communautén o i re. Quand Dimitri, diplomate haïtien en exilet ancien amour de jeunesse, se manifeste,tout est sur le point de basculer. . .

    Lutte de races, lutte de classes

    “Je voulais traiter de manière parallèle, entre-lacée, le présent et le passé. Je voulais re f l é-ter une catégorie de gens qui vivent entreplusieurs mondes. (…) Chaque langue[anglaise, française et créole] transporte toutson bagage de souvenirs, de mémoire, devision du monde. Mais très souvent, cesvisions se contredisent. (...) Le film a un côtéun peu brechtien. Le personnage du port i e rqui prend tout le monde à contre-pied m’ai-de moi-même à pre n d re des distances, àcasser les personnages lorsqu’ils deviennentt rop sérieux. (…) On croit que le portier estun raciste, mais finalement, (…) le rapportqu’on pensait être un rapport de races estplutôt un rapport de classes.” (Raoul Peck)

    Raoul Peck, ingénieur,j o u rnaliste et photographe,diplômé de l’Académie dufilm et de la télévision deBerlin, a été ministre de laC u l t u re à Haïti. Il préside laFédération caribéenne dufilm et de la vidéo et faitp a rtie de la Société desauteurs, réalisateurs,p roducteurs (ARP). Il aréalisé Haïtian Corn e r e n1987, long métrage priméau Festival de Locarno, lelong métrage de fictionLumumba, la mort d’unp ro p h è t e (primé au FestivalVues d’Afrique de Montréal)et l’Homme sur les quais(primé au Festival de Milan).

    23.45Corps plongésChase, médecin légiste à New York, et Dimitri,

    diplomate haïtien, se re t rouvent après dix ans

    de séparation. Une réflexion épurée sur le thème

    de l’exil et de la mémoire, par le réalisateur

    de L u m u m b a et de l’Homme sur les quais.

    De Raoul Peck, ARTE diffuse

    également le Profit et rien d’autre ! ,

    le vendredi 10 mai à 22.15 dans

    le cycle “La bourse et la vie”.

    oments de vie”

    Le drame de Fria

    À la fin des années 1950, la présence de

    bauxite, dont est extrait l’aluminium, dans

    la région de Fria en Guinée pousse

    le groupe Péchiney à implanter un

    gigantesque complexe industriel en pleine

    b rousse. À côté des usines et d’une

    centrale électrique, une ville nouvelle voit

    le jour, avec ses barres d’immeubles

    destinées aux ouvriers et ses logements

    individuels pour les cadres. Îlot d’industrie

    m o d e rne au milieu de l’Afrique

    traditionnelle, Fria, avec son chemin de fer

    et son port, forme un circuit économique

    avec l’extérieur et dépend des entre p r i s e s

    m è res situées en Europe, mais est

    totalement coupée du contexte africain. Le

    complexe industriel n’a apporté aucun

    changement dans les stru c t u res sociales

    et économiques du pays. Péchiney a

    c h e rché à servir ses pro p res intérêts, en

    p roduisant de l’aluminium à bas prix grâce

    à une main-d’œuvre bon marché et à un

    financement en grande partie par fonds

    d’État. Quand ces derniers sont venus

    à manquer, les capitaux privés se sont

    d é t o u rnés de Fria, faisant de cette cité

    industrielle une ville fantôme…

  • 14.00

    Cuisines des terroirsLa BasilicateDocumentaire de Stefan Pannen

    14.30

    oyages, voyagesLa Corée du SudRediffusion du 2 mai)

    15.15

    Manhattan CharityRediffusion du 19 avril)

    16.20

    La princesse célesteRediffusion du 1er mai)

    17.20

    LibreRediffusion du 3 mai)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    MaestroLe guitariste PepeRomeroRéalisation : Helmut Fackler

    19.45

    ARTE Info / Météo Spécial élections

    20.45-00.25

    Thema out ce que vous avezoujours voulu savoir

    sur l’humour juif

    20.45

    Jeux dangereuxilm d’Ernst Lubitsch

    22.20

    ash spécial élections

    22.35

    Le sourire d’Isaac

    23.30

    Mon nom est Alan Berliner

    00.25

    Flash spécial élections

    00.45 (PDC : 00.40)

    Music Planet 2NitePee Wee Ellis / Fred Wesley / Saïan Supa CrewRediffusion du 30 avril)

    01.45 (PDC : 01.35)

    MetropolisRediffusion du 4 mai)

    14.00 Cuisines des terroirsLa BasilicateDocumentaire de Stefan Pannen(Allemagne, 2002-26mn)ZDF

    Région pauvre et méconnue d’Italie situéeentre les Pouilles et la Calabre, la Basilicatepossède bien sûr des spécialités de pâtes,mais aussi des variétés anciennesd’oranges à la saveur oubliée…À Tursio, au cœur de cette zone monta-gneuse qui a préservé les habitudesa g r a i res et culinaires des “envahisseurs”successifs (Grecs, Romains, Arabes,Espagnols…) et dont les vallées sont plan-tées d’arbres fruitiers et d’oliviers, la famillePollas cultive certaines variétés anciennesd’oranges et préparent des spécialités depâtes telles que les f e rr a z u o l i ( rubans depâte enroulés autour de brochettes) et lesr a s c i a t e l l i (pâtes en forme de coquillage,idéales pour toutes sortes de sauces).Rediffusion le 11 mai à 14.00

    19.00Le guitariste Pepe RomeroRéalisation : Helmut Fackler(Allemagne, 1999-43mn)ADR/SR(Rediffusion du 27 février 2000)

    Le guitariste virtuose Pepe Romero dans unconcert aux couleurs ibériques, enregistrédans le cadre de la magnifique églisebaroque de Bischmisheim.Accompagné par le quatuor à cord e sK re u t z b e rger et par Wilhelm Heilweg aupiano-forte, le guitariste Pepe Romero nousentraîne dans le monde du flamenco. Ilévoque pour nous les paysages deG renade, de Cordoue et de Séville, grâceà des textes de Federíco García Lorca etdes images extrêmement poétiques de sonEspagne natale.Au programme, la Suite espagnole(Gaspar Sanz), R e c u e rdos de la Alhambra(Francisco Tárrega), Fandanguillo op. 36(Joaquín Turina), A s t u r i a s (Isaac Albeniz) et la Suite andalouse (Celedonio Romero ) .Rediffusion le 14 mai à 16.40

    19.45 Arte InfoSpécial électionsAvec des flashs d’information

    à 22.20 et 00.25

    ARTE G.E.I.E.

    Qui est le nouveau président français ? Sur A RTE, les résultats du deuxième tourde l’élection présidentielle, des réactions et des commentaires, avec des invités du monde politique et de la presse.A RTE consacre une soirée spéciale ausecond tour de l’élection présidentielle enFrance. De 20h à 20h45, tout de suite aprèsA RTE Info, des invités commenteront levote des Français en direct de Paris. Aux côtés de Gérard Saint-Paul et deVladimir Vasak, des éditorialistes de lapresse européenne en poste à Paris débat-t ront avec des invités du monde politique.L’équipe d’A RTE Info re p rendra ensuitel’antenne en cours de soirée pour rappelerles résultats et donner les principales réac-tions en France et en Europe.

    d i m a n c h e 5 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Câble et satellite

    Maestro

    Film

    Un concert de Pepe Romero illustré par des poèmes

    de Lorca et des images de Grenade, Cordoue, Séville…

  • ARTE FRANCE

    20.45Jeux dangereux(To Be or Not To Be)

    Film d’Ernst Lubitsch(États-Unis, 1942-1h39mn) - VFScénario : Edwin Justus MayerAvec : Carole Lombard (Maria Turner), Jack Benny (Joseph Turner), Robert Stack (le lieutenant Stanislav Sobinski), Félix Bressart(Greenberg), Sig Ruman (le colonel Ehrhardt),Stanley Ridges (Siletsky), Tom Dugann (Bronskidans le rôle d’Adolf Hitler)Image : Rudolph MatéMusique : Werner R. HeymannCoproduction : Lubitsch, United Artists, Romaine Films

    Varsovie, 1939. La troupe du Polski Theatr,menée par Joseph et Maria Turner, répètentG e s t a p o, une création antinazie. Mais lacensure interdit la pièce. On revient donc àH a m l e t. Alors que Joseph Tu rner se lancedans le fameux monologue “To be or not tobe…”, le colonel Sobinski, bel aviateurpolonais, quitte son fauteuil et va re j o i n d reMaria Tu rn e r, épouse de l’interprète, dansla loge conjugale. Le soir même, laWe h rmacht envahit la Pologne. Sobinskis’engage dans un escadron britannique dela R.A.F., qui le parachute en Pologne pourtraquer l’espion nazi Siletsky. De leur côté,les acteurs de la troupe vont se servir deleurs costumes de théâtre pour se dégui-ser en officiers nazis et sauver la résistan-ce polonaise…

    Le rire, arme de propagande ?

    To Be or Not to B e, chef-d’œuvre d’Ern s tLubitsch, sort en 1942 au moment où lesÉtats-Unis en sont au maximum de leure ff o rt de guerre. Il s’agit bien pour cesbraves acteurs polonais de vie ou de mort– “être ou ne pas être” –, mais aussi d’êtreet de paraître : Lubitsch jubile à tromper lespectateur avec son théâtre dans lethéâtre. Il ménage éclats de rire et suspen-se, mêle le vaudeville (le mari jaloux) au filmd’espionnage et de propagande antinazie.Les intrigues parallèles se nourr i s s e n tmutuellement sans qu’on perde un instantle fil. Une comédie désopilante et satiriques e rvie par un scénario et une distributionirréprochables. À ne pas rater !

    Rediffusion le 10 mai à 00.30

    20.45-00.25Tout ce que vous avez toujoursvoulu savoir sur l’humour juifPour varier les plaisirs, entre deux commentaires des résultats de l’élection

    présidentielle, quelques blagues d’humour juif… Jeux dangere u x, chef-d’œuvre

    incontesté d’Ernst Lubitsch, déchaîne les rires. Le Sourire d’Isaac c h e rche

    à cerner l’humour juif grâce à des témoignages. Enfin, Alan Berliner, réalisateur,

    est aux prises avec son identité et celle de douze homonymes…

    “Heil, moi-même !”

    (comédien jouant

    Adolf Hitler)

    Éclat de rire et suspense :

    Lubitsch allient les contraires avec

    une virtuosité à couper le souffle.

  • La période est difficile :

    chômage, violence,

    antisémitisme. Yankel

    rencontre Moshé, ils ne

    parlent que de ça.

    – C’est bien simple, dit

    Yankel, je n’en ferme plus

    l’oeil de la nuit.

    – Moi, dit Moshé, je dors

    comme un bébé.

    – Comment ça, comme un

    bébé ?

    – C’est simple. Je dors, et

    toutes les deux heures, je

    me réveille et je crie.

    “ L’humour juif, art

    p o p u l a i re, comme tout

    humour authentique, est

    un art contributif à la

    sagesse (...). Il est le

    viatique d’une espérance

    sans illusion.” ( G é r a rd

    R a b i n o v i t c h )

    Humour universel

    Dans une école, un rabbin raconte : le jouroù Dieu annonça à David que sa femmeSarah, bien que stérile, aurait un fils, lesdeux centenaires éclatèrent de rire .D’ailleurs, leur enfant reçut le nom d’Isaac,“celui qui rira”... L’humour est une questiond’histoire, de culture. Le 11 septembre, cinqjuifs furent arrêtés parce qu’ils riaient, racon-te une des personnes rencontrées ici : faire,à chaud, une blague sur les attentats étaitimpensable pour la plupart des Américains,mais l’humour peut être aussi une façond’encaisser les chocs… Stéphane etG é r a rd Rabinovitch ne donnent pas unedéfinition arrêtée de l’humour juif mais lem o n t rent dans sa diversité, sans commen-t a i re, à travers les témoignages de genso rd i n a i res, rabbins, passants, jeunes,vieux... De temps en temps, cet humourmonte sur scène, comme le montrent desextraits de films ou de spectacles deCharlie Chaplin, des Marx Brothers, deWoody Allen, de Michel Boujenah…Finalement, on se demande si l’humour juifest uniquement juif, ou si ce n’est pas plu-tôt un humour universel, commun à tous lesadeptes de l’autodérision.

    Rediffusion le 15 mai à 15.15

    d i m a n c h e 5 mai

    Tout ce que vous avez toujours

    22.35Le sourire d’IsaacDocumentaire de Stéphane et GérardRabinovitch(France, 2002-54mn)Coproduction : ARTE France, Morgane Production

    Qu’est-ce que l’humour juif ? Est-ce l’humourde la diaspora ou d’Israël ? Est-il typique-ment ashkénaze ou séfarade ? L’ h u m o u rjuif, c’est surtout rire de soi, donc rire de lavie : quoi qu’il arrive, on la préfère toujoursà la mort. Un documentaire truffé d’histoiresdrôles qui donne à réfléchir.

    “ L’ h u m o u r, c’est la politesse du désespoir” :en une phrase, tout est dit. Les réalisateursréfléchissent avec des juifs sur l’humour juifet par là questionnent leur histoire. Cethumour est à la fois symptôme et remède, etdit qu’il faut bien s’accommoder de la condi-tion humaine. Il ne donne pas de solution etfait donc réfléchir. Pour certains, l’humour juifpuise sa source dans le Talmud, selon lequel“c’est de soi-même qu’il faut rire ” . D ’ a u t re spensent que le sens de l’autodérision chezles juifs vient du décalage chronique de lacommunauté juive avec les goys. D’ailleurs,qu’est-ce que l’humour, sinon s’amuser d’undécalage avec esprit ? De Te l - Aviv à la ru edes Rosiers, de Manhattan au quartier duS e n t i e r, des juifs racontent leur humour duquotidien, leur façon de rire d’eux-mêmes…

    De Tel-Aviv à Paris en passant par

    New York, Stéphane et Gérard

    Rabinovitch ont recueilli les

    témoignages de juifs ordinaires

    s’interrogeant sur leur humour.

  • 23.30Mon nom est Alan Berliner(The Sweetest Sound)

    Documentaire d’Alan Berliner(Royaume-Uni, 2001-52mn)Coproduction : ARTE France, BBC, TV1ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 mai 2001)Forum international du film de jeunesse,

    Berlin 2001

    Humilié à l’idée de partager son nom, A l a nBerliner réunit douze homonymes à und î n e r, une occasion pour s’interroger enco-re une fois sur ses origines, l’identité et latransmission. Drôle, poignant et parfoisabsurde, un essai innovant par le réalisa-teur du très primé Nobody’s Business.Réjoui par la sonorité de son nom et humi-lié à l’idée de le partager, le réalisateur invi-te à dîner les personnes portant le mêmenom que lui ; il envoie 800 lettres et e-mailsaux Berliner du monde entier. Douzehommes se font connaître et acceptent l’in -vitation. Une occasion pour le réalisateurde s’interroger sur l’influence qu’un prénomet un nom exercent sur la personnalité, defouiller sa généalogie personnelle et celledes Berliner, d’exprimer son “syndrome del’homonymat” et de questionner la notiond’identité…

    Homonymat, mon amour…

    Après le face-à-face avec son père dansNobody’s Business, Alan Berliner question-ne ici son nom, jusqu’à l’obsession.S’amusant de sa résonance, il le répète, lec reuse pour en chercher le sens et l’in-fluence… Tandis qu’il s’entretient avec sesdouze homonymes, des collages étonnantsde films familiaux, d’archives documen-t a i res des années 30 et 40, d’enquêtes –notamment sur le passé d’Ellis Island – etde typographies (creusées dans la matièreou imprimées) nourrissent la réflexion.Utilisées comme un instrument de ques-tionnement, les images s’associent sur unton doux-amer, rythmées par des balladesde jazz, des chansons nostalgiques. Auxsouvenirs personnels succèdent desimages collectives et anonymes, desvisages inconnus, à la re c h e rche d’unerésonance universelle. Mû par la colère quelui procure l’idée de partager son nom, AlanBerliner se confronte ainsi directement àson obsession pour approfondir sa quêted’identité et manifester son attachement àcelle-ci : “Que font-ils avec mon nom ?Sont-ils des meilleurs Alan Berliner que moi ?” Une appréhension mêlée de curiosi-té, qui l’invite à questionner ses invités surleurs origines, leurs occupations, leursgoûts...

    Rediffusion le 16 mai à 02.00

    “Que font-ils avec mon

    nom ? Sont-ils des

    meilleurs Alan Berliner

    que moi ?”

    voulu savoir sur l’humour juif

    En questionnant ses homonymes, Alan Berliner cherche à saisir les clés de son identité

    et le mystère de la transmission patronymique.

  • 14.00

    La nouvelle classemannequinsRediffusion du 26 avril)

    14.30

    Le gingko, arbre sacréRediffusion du 24 avril)

    15.15

    MetropolisRediffusion du 4 mai)

    16.10

    Hillary Clinton en campagneRediffusion du 28 avril)

    17.10

    Le bon plaisirRediffusion du 28 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    NatureLe magazine de l’environnement

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    360° - Le reportage GEOMagic Train : un hôpital sur railsReportage de Thomas Hauer

    t René Kirschey

    20.45

    Cinéma’obsédéilm de William Wyler

    22.40 (PDC : 22.45)

    Grand formatGotteszell, une prison de femmes

    cumentaire de Helga Reidemeister

    00.25 (PDC : 00.30)

    Court-circuitle magazine) e rendez-vous du court métrage

    01.15 (PDC : 01.20)

    HammamRediffusion du 25 avril)

    19.00Le magazine de l’enviro n n e m e n t(Allemagne, 2002-43mn)ZDF

    Ondes mortelles

    Les baleines et les dauphins s’orientent etcommuniquent par des ondes sonore s ,mais sont de plus en plus gênés par la pol-lution sonore des fonds marins. Généréee n t re autres par la navigation maritime, lesforages pétroliers et surtout l’utilisation desonars de plus en plus puissants, elle peutleur causer de graves blessures – hémor-ragies des yeux, du cerveau et du systèmeauditif. Aux Bahamas, en mars 2000, unsystème de repérage sous-marin américainprovoqua ainsi la mort de dix-sept baleines.

    À la recherche d’El Niño

    Une équipe de météorologistes et de gla-ciologues allemands, chiliens et américainss’est installée à la pointe de l’Amérique duSud pour étudier un écosystème qui n’asubi aucune intervention de l’homme.Grâce aux données d’une station météo, ilsanalysent les changements climatiquesdepuis la dernière glaciation et essaient derepérer El Niño.

    José Bové

    Selon José Bové, l’existence des agricul-teurs est menacée par deux types degrands groupes multinationaux : ceux quidistribuent des produits uniformisés surl’ensemble de la planète – adieu le ro q u e-fort – et ceux qui produisent des semencesgénétiquement modifiées. Ses opérations,e n t re autres contre McDonald’s, et sacondamnation en ont fait un acteur incon-t o u rnable de la scène politique française. Rediffusion le 8 mai à 16.50

    20.15 Magic Train : un hôpital sur railsReportage de Thomas Hauer et René Kirschey(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

    Financé par le groupe sidérurgique Ta t aSteel, une des plus grandes entreprisesindiennes, le train médicalisé L i f e l i n eE x p r e s s sillonne depuis une dizaine d’an-nées les régions les plus défavorisées dusous-continent…Grâce au “magic train”, ainsi que l’appel-lent ceux qui voient dans les membres del’équipe médicale des faiseurs de miracles,300 000 personnes ont pu être soignées ouopérées gratuitement. Équipé d’une salled’opération, le train séjourne généralementplusieurs semaines dans chaque localité. Il reste ainsi quatre semaines dans le bourgde Jashidi, où des milliers de patients le prennent d’assaut : aveugles, sourd s ,paralysés, poliomyélitiques et victimes de diverses malformations trouvent là une aide précieuse. Parmi eux, Silara, quip o u rra enfin marcher normalement grâce à une simple opération d’une vingtaine de minutes.

    l u n d i 6 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Nature

    360° - Le reportage GEO

    Le Lifeline Express est équipé d’une salle d’opération et d’un générateur.

  • ARTE FRANCE

    (The Collector)

    Film de William Wyler(États-Unis, 1965-1h47mn) - VOSTFScénario : Stanley Mann, John KohnD’après le roman de John FowlesAvec : Terence Stamp (Freddie Clegg),Samantha Eggar (Miranda), Mona Washbourne(tante Annie), Maurice Dallimore (le voisin)Image : Robert Surtees, Robert KraskerMontage : R. Swink, D. HawkinsMusique : Maurice JarreProduction : ColumbiaPrix de la meilleure interprétation

    masculine pour Terence Stamp et Prix de

    la meilleure interprétation féminine pour

    Samantha Eggar, Cannes 1965.

    Employé de banque insignifiant dont lehobby est de collectionner les papillons,F reddie Clegg achète, avec le gain d’unconcours de pronostics, une maison isoléedont il aménage luxueusement la cave.Puis, il prend en filature Miranda, jolie étu-diante en dessin dont il est éperd u m e n ta m o u reux. Après l’avoir kidnappée, il las é q u e s t re dans la cave. À son réveil,Freddie lui assure qu’elle n’a rien à craindrede lui. Qu’il se contentera de la garder là,sans la toucher. Miranda va tout tenter pourle raisonner…

    Un plaisir à se faire peur

    Adaptation du best-seller de John Fowlesau thème peu conventionnel – un jeunehomme aux obsessions sexuelles incontrô-lables –, l’Obsédé est un thriller psycholo-gique qui vous prend à la gorge et ne vouslâche plus… Reposant sur la perf o rm a n c ede deux jeunes talents prometteurs del’époque, Te rence Stamp – inoubliable,d’une beauté intrigante, il avait déjà attirél’attention dans le rôle titre de Billy Budd –et Samantha Eggar – pétulante rousse quidébuta au théâtre classique –, le film entre-tient un suspense à vous couper le souff l e

    pour mieux vous clouer à votre siège aumoment opportun. Filmé d’une part dans lehuis clos d’un appartement re c o n s t i t u édans les studios de la Columbia, d’autrep a rt dans les rues de Londres, durant l’été1964, cette œuvre inattendue de Wi l l i a mWyler – nominé et récompensé maintes foisen tant que producteur et réalisateur,notamment pour les Plus Belles Années den o t re vie (1946) et Ben Hur (1959) – se pared’une touche réaliste et s’éloigne de la figu-re traditionnelle du serial killer. J e u n ehomme aux allures de gentleman, Fre d d i esemble en effet, dans un premier temps,tout à fait inoffensif, désirant uniquemento b s e rver et garder sa belle tel un de cespapillons rares qu’il collectionne. Mais peuà peu, il sombre dans la folie, et le face-à-face tourne à la “terreur mentale”. Une luttepsychologique acharnée où perv e r s i t é ,angoisse et suspense s’intensifient pro g re s-sivement pour notre plus grand plaisir… ànous faire peur.Rediffusion le 9 mai à 17.00

    et le 14 mai à 00.50

    20.45 L’obsédéObsédé par le sexe, un jeune homme insignifiant et collectionneur de papillons

    s é q u e s t re une jolie étudiante… À partir du roman à succès de John Fowles,

    William Wyler réalise un face-à-face inattendu et inquiétant qui valut

    à Te rence Stamp et à Samantha Eggar le Prix de la meilleure interprétation à Cannes.

    Suspense oppressant et accélération du rythme cardiaque garantis !

    “Une décharge à vous

    accélérer le pouls.”

    (Time Magazine)

    Le psychopathe (Terence Stamp)

    et sa victime (Samantha Eggar)

    sont quasiment les deux seuls

    personnages du film, qui tient le

    spectateur en haleine jusqu’au bout.

    En partenariat avec

  • Documentaire de Helga Reidemeister(Allemagne, 2001-1h44mn) SWR

    Dans tout le Land de Bade-Wu rt e m b e rg, ilexiste une seule prison pour femmes, cellede Gotteszell à Schwäbisch-Gmünd, dans larégion de Stuttgart. Ancien couvent de re l i-gieuses, cet établissement est devenu uneprison au XVIIIe siècle et est réservée auxfemmes depuis 1900. Condamnées pourm e u rt re ou tentative de meurt re, six détenuestémoignent de leur itinéraire et de leur vie enprison, décrivent leur délit ou leur crime, ana-lysent l’acte qu’elles ont commis…

    Chroniques d’une catastrophe

    annoncée

    Petra a été condamnée à perpétuité pourle meurt re de son mari. S’interrogeant surla justesse de la sanction, elle re m a rq u eque les peines prononcées pour meurt resont de durée très variable et, surtout, que,après des années de travail sur soi-même,on ne peut pas aller plus loin en re s t a n te n f e rmée. La faute elle-même ne peutjamais être expiée. “Et les plus punis, cesont les enfants”, ajoute-t-elle. Marion, elle,a été jugée pour homicide. Un homme l’im-p o rtunait. Déjà victime d’un viol, elle ariposté. L’homme est mort. Marion voudraitbénéficier d’une thérapie anti-agre s s i o n .Mais, en Bade-Wurtemberg, “il n’existe rienpour les femmes, dit-elle, seulement pourles hommes”. Ailleurs, sa demande a étérejetée en raison de la violence dont elle afait preuve. Mais ses pulsions agre s s i v e sne justifient-elles pas précisément lanécessité d’une thérapie ? Nicole est en pri-son pour incendie volontaire et tentatived’assassinat sur ses parents. Nicolere p roche à son père et à son frère d’avoirabusé d’elle sexuellement pendant desannées. En mettant le feu à la maison, ellevoulait y mettre un terme sans blesser per-sonne. Mais elle ne peut apporter la pre u-ve de la culpabilité de son père et de sonfrère… Douloureuses biographies qui n’ex-cusent rien, ces témoignages font com-p re n d re le parcours qui a mené cesfemmes à passer à l’acte et soulèvent lesquestions de la faute et de la punition, dela justice et de l’injustice, des rapport sentre agresseurs et victimes…

    Rediffusion le 16 mai à 15.15

    lundi 6 mai

    Six détenues incarcérées dans une prison pour femmes témoignent

    de leur itinéraire. Marquées par les menaces et les blessures, avant

    l’ultime violence de l’enfermement, ces biographies douloureuses –

    souvent chroniques d’une catastrophe annoncée – soulèvent la

    question de la justice et de son fonctionnement…

    22.40 Gotteszell, une prison de femmes

    La façade de la prison pour femmes

    de Schwäbisch-Gmünd,

    dans le Bade-Wurtemberg.

  • 00.25Court-circuit(le magazine) N° 67Le rendez-vous du court métrage(France, 2002-45mn)Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Phillipe TruffaultCoproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

    Tous les lundis vers minuit

    Tous les samedis à 17.30

    sur le câble et le satellite

    En liaison avec www.arte-tv.com

    Samedi 11 mai sur le câble

    et le satellite : De l’histoire ancienne

    d’Orso Miret, commenté par le

    réalisateur

    Florence Miailhe

    Réalisatrice de films d’animation remarquésau début des années 1990 (H a m m a m,Schéhérazade…), Florence Miailhe vient derecevoir le César du meilleur court métragepour son récent film Au premier dimanched ’ a o û t. Avant la diffusion de ce film : re n-contre avec Florence Miailhe dans son ate-lier parisien.

    Au premier dimanche d’août

    Court métrage d’animation de Florence Miailhe(France, 2000-10mn)Coproduction : Les Films d’Arlequin, UMT,Canal+, en association avec ARTE FranceGrand Prix et Prix Émile-Reynaud,

    Festival d’Auch 2001

    César du meilleur court métrage 2002

    Schéhérazade entraîne le village dans le tourbillon des flonflons du bal.Le soir de son bal d’été, tout le village est aurendez-vous. De la tombée de la nuit au petitj o u r, la musique déploie ses rocks, ses tan-gos, ses slows, ses valses… Organisé au gré des mouvements des danseurs,épinglés dans les jeux de lumière, le filmenchaîne les figures, les fondant en uneseule, parvenant à évoquer simultanémentle côté coincé du bal et son aspect libéra-teur… jusqu’à son extraord i n a i re finale.

    Visite de l’ETNA

    L’ETNA est un atelier parisien dédié au jeunecinéma expérimental. Regroupant de nom-breux réalisateurs – Johanna Vaude,Stéphane Du Mesnildot, Othello Girard, David

    Matarasso… –, c’est un lieu de dialogue,d ’ a p p rentissage des diff é rentes techniques.

    Tribu

    Court métrage de Joachim Lafosse(Belgique, 2001-23mn)Production : MediadiffusionGrand Prix européen

    au 10e Festival de Vendôme

    Mention spéciale au Festival de Locarno

    Inédit à la télévision

    Cette tribu se constitue d’une femme (la mère) et de deux hommes (le fils et l’ex-mari). Et chacun doit en sortir pour trouverses repères en société…“ A rrête, maman !” T h i e rry a 22 ans et il veutse détacher de sa mère, cette belle divorc é e ,envahissante d’amour. Son père a refait savie en Hollande. Pas facile de commencer lasienne quand ses parents se déchire n t .

    Un court qui fait du bien

    Tr i b u est le travail de fin d’études à l’Institutdes arts de diffusion du jeune BelgeJoachim Lafosse. Il travaille par touches,souvenirs, impressions, presque sans mots.Le sujet, une crise d’adolescence dans unefamille recomposée, est traité sans pathosni naturalisme, mais avec poésie. Despetites scènes fondues au noir comme dess t rophes d’une comptine que, devenu adul-te, on se rappelle avec émotion. Un courtmétrage sans prétention qui fait du bien.

    Au premier dimanche d’août,

    de Florence Miailhe.

  • 19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy(France, 2002-41mn)Coproduction : Ex Nihilo, ARTE France ARTE FRANCE

    Spécial volcans

    Bulles

    À la découverte d’un volcan sous-marin.

    La vie à 100° C

    Le microbiologiste Patrick Fort e rre a conduitune expédition sur l’île de Vulcano, au larg ede la Sicile, pour collecter des bactéries etdes virus vivant dans des température sextrêmes, parfois à plus de 100° C, et sansoxygène. Leur étude en laboratoire doit per-m e t t re de récolter des informations sur lesorigines de la vie sur Te rre .

    Fournaise

    Quand l’eau et le feu se re n c o n t rent lorsd’une éruption volcanique...

    Mutation

    En voyage sur les pentes de l’Etna, le pro-fesseur Archipi explique à son fils les diffé-rents types de volcanisme.

    Détournement

    Est-il possible de détourner le parc o u r sn a t u rel de la lave ? Le chercheur FrançoisLe Guern nous livre le secret de la métho-de qu’il a expérimentée pour l’Etna.

    Centenaire

    Le 8 mai 1902, il y a tout juste cent ans, unebrève et destructrice éruption de la mon-tagne Pelée dévasta la ville de Saint-Pierre.A rchimède vous propose de re v i v re cette“nuée ardente” grâce à un montaged’images exceptionnelles.

    Rediffusion le 17 mai à 15.15

    14.00

    LolaVous avez dit stressées ?”

    14.30

    Album de familleSe marier ou pas ?

    15.15

    Chambres d’hôtes danse SahelRediffusion du 30 avril)

    16.15

    Majorque, île cobayeRediffusion du 30 avril)

    16.45

    Safari polaireRediffusion du 30 avril)

    17.35

    La cordeRediffusion du 2 mai)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    Archimède

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    360° - Le reportage GEO’ambre de la mer Baltique

    Reportage de Harald Pokieser

    20.45-23.00

    ThemaLe recyclage

    20.45

    Métamorphoses

    21.10

    On jette ou on garde ?

    22.00

    Les rois du recyclage

    22.30

    Magda, fille de amasseurs d’ordures

    23.00

    Music Planet 2NitePet Shop Boys meets Télépopmusik

    00.05 (PDC : 23.55)

    La nuit s’anime

    00.55 (PDC : 00.45)

    Le bon plaisirRediffusion du 28 avril)

    02.35

    es après-midi de LauraRediffusion du 15 avril)

    14.00Lola“Vous avez dit stressées ?”Rédactrice en chef : Sylvie Steinebach(France, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

    Stimulant ou épuisant, le stress est respon-sable de plus de 30 % des arrêts de travailen Europe et touche particulièrement lesfemmes. L o l a a rencontré celles qui le subis-sent de plein fouet et celles qui s’en sont faitun allié. Avec une invitée de choix, ClaudieHaigneré, médecin et astronaute.Même à quatre cents kilomètres de la terredans une station spatiale, Claudie Haigneréne connaît pas le stress. Quel est son s e c ret ? L o l a p ropose également des re p o r-tages sur le stress provoqué par le harc è l e-ment au travail, les classes préparatoires oùles élèves subissent une pression considé-rable, un étonnant temple musical de l’anti-s t ress en Allemagne et la vie d’une conduc-trice de taxi parisienne.Rediffusion le 12 mai à 14.00

    14.30Album de familleRédaction en chef : Marie-Claude Schultz(France, 2001-43mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE

    Album de famille explore les attitudes et lessolutions apportées dans différents payseuropéens. Aujourd’hui : se marier ou pas ?

    P o rtugal : “Se marier tout simplement”

    On s’y marie toujours autant et toujours defaçon traditionnelle.

    Suède/France : “Être soi à deux”

    Les couples non mariés y sont les plusnombreux.

    Allemagne : “Libéral mais…”

    Marié ou non, en couple ou seul, avec ousans enfant, tout y est permis, tout y est pos-sible, même si la pression sociale reste fort e .

    France : “Un pacte nouveau”

    Le Pacte civil de solidarité (PACS) a étébien accueilli par les couples homosexuels.Mais qu’en est-il des hétérosexuels ?

    Rediffusion le 13 mai à 14.30

    m a rd i 7 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Câble et satellite

    Câble et satellite

  • 20.15L’ambre de la mer BaltiqueReportage de Harald Pokieser(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

    La région de Kaliningrad – anciennementKönigsberg – produit 90 % des ressourcesen ambre jaune du monde. Ils sont une qua-rantaine de plongeurs, souvent misérable-ment équipés, à s’enfoncer dans les eauxglacées pour pêcher et revendre au marchénoir “l’or de la Baltique”…Résine fossile d’origine végétale, l’ambrejaune le plus prisé est celui qui se déposesur les rochers sous-marins. Plus transpa-rent, plus lisse et bien conservé par le sel,il est récolté à 90 % sous forme d’éclats etdevra être reconstitué. Les 10 % re s t a n t sd e v i e n d ront de belles pièces à bijoux.Pavel Fedotov est plutôt mieux loti que sescollègues, puisqu’il dispose d’un sonar quilui permet de trouver plus rapidement lesgisements sous-marins. Il négocie leséclats au marché noir à 100 dollars le kilo…Car même si, officiellement, l’État a lemonopole du commerce de “l’or de laBaltique”, la région est devenue le paradisdes trafiquants et des contrebandiers, quedes policiers mal payés laissent agir à leurguise moyennant quelques centaines deroubles.

    ZDF

    20.45MétamorphosesLes ord u res font peau neuveDocumentaire de Nico Weber(Allemagne, 2002-25mn)

    Traitement des déchets et recyclage de pro-ductions culturelles dérivent du même prin-cipe : celui du cycle, du cercle, du p e r p e -tuum mobile…Il y a deux choses auxquelles l’homme nepeut pas échapper : la mort… et les ord u re s .Depuis que les images de l’espace nous ontp e rmis de mesurer combien la planète Te rre ,petite boule bleue perdue dans l’univers, estfragile, nous sommes devenus plus sou-cieux de la protéger de l’avalanche dedéchets que nous produisons. Ainsi est néle recyclage, d’abord celui des ord u re sm é n a g è res, aujourd’hui celui des œuvre sd ’ a rt et des produits culturels. Ces dern i e r ssubissent diff é rents types de transform a-tions : musiques remixées, remakes de films,collages, montages, etc. Usant d’un langa-ge formel très part i c u l i e r, ce documentairenous montre quelques exemples de cet artde la récupération de fragments du passéréutilisés à moindres frais.

    20.45-23.00 Le recyclageUne nouvelle vie pour vos ordures

    Montre-moi ce que tu jettes et je te dirai qui tu es…

    Nos ordures révèlent notre intimité, mais elles ne restent

    pas longtemps ordures. Elles sont happées par un nouveau

    cycle, car, ce que certains jettent, d’autres le récupèrent.

    Pour les objets, il y a souvent une vie après la poubelle…

    ARTE observe les processus du recyclage – des déchets

    ou des produits culturels – et rencontre ceux qui cultivent,

    par nécessité ou par goût, l’art de la récupération.

    360° - Le reportage GEO

    L’ambre est une résine fossile issue de forêts

    subtropicales qui existaient il y a cinquante

    millions d’années.

  • 21.10On jette ou on garde ?Destins d’objetsDocumentaire de Thomas Winkelkotte et Imma Harms(Allemagne, 2002-50mn)

    Qu’est-ce qu’un déchet ? Une chose enattente de recyclage… Thomas Winkelkotteet Imma Harms ont suivi le périple d’objetstransformés en déchets par les circons-tances.E n t re le moment où on les produit et celuioù on les consomme, les choses sont desm a rchandises. Entre le moment où on lesjette et celui où quelqu’un les trouve, cesont des déchets ou plutôt des choses enattente d’être recyclées, réinjectées dansun circuit, marchand ou pas. Les réalisa-teurs se sont intéressés au périple de cesobjets passant d’un cycle à un autre et auxhommes qui participent aux diff é re n t e sétapes du processus. L’idée est d’observerce qui se passe pendant ce laps de tempsi n c e rtain : l’objet et les matériaux qui lecomposent vont-ils disparaître ? Ou vont-ilsdonner naissance à un nouvel objet, revêtirun nouvel aspect, remplir une nouvellefonction ?Rediffusion le 17 mai à 15.45

    22.00Les rois du recyclageDocumentaire de Alvaro Pardo(Finlande, 1999-29mn)

    Nécessité oblige, les Cubains sont passésmaîtres dans l’art du recyclage.Depuis l’eff o n d rement du bloc communis-te, les difficultés d’approvisionnement àCuba sont plus grandes que jamais. Quandmême les produits de base viennent à man-quer, comment trouver une corde de guita-

    re ou des pièces de rechange pour un véloou un poste de télévision ? Les Cubains onttrouvé la solution : le recyclage. À Cuba, onne jette rien. Le moindre objet a au moinsdeux vies, voire plus, et les habitantsdéploient des trésors d’imagination…

    Rediffusion le 17 mai à 16.35

    22.30Magda, fille de ramasseurs d’orduresDocumentaire de Ursula Beyer(Allemagne, 1994-29mn)

    Les z a b b a l i n ramassent les ordures au Caireet sont essentiellement coptes (chrétiens),car ils peuvent, contrairement aux musul-mans, manger du porc, et élèvent ces ani-maux en les nourrissant des déchets trouvésdans les poubelles. Enquête au sein d’unefamille zaballin reine du recyclage.Magda,13 ans, habite avec ses parents etses sept frères et sœurs non loin de la capi-tale égyptienne, dans l’une des six commu-nautés de zabbalin. Sa journée commenceà quatre heures du matin : elle doit s’occu-per de la maison et de la porcherie aumoment où son père part ramasser leso rd u res en centre-ville. Lorsqu’il re v i e n tavec un plein chargement de poubelles, lajeune fille s’accroupit au milieu des détrituset se met à séparer les matériaux re c y-clables des déchets organiques qu’elledonnera à manger aux porcs. Après un brefpassage à l’école – plus tard, Magda veutdevenir médecin –, elle participe à un pro-jet collectif où l’on apprend à faire dupapier à partir de restes de tissus. Le soir,une deuxième corvée de tri l’attend. Sajournée se termine vers vingt et une heures,avec ou sans repas… Les zabbalin re c y-clent 80 % des ord u res ménagères pro-duites au Caire. Le témoignage de Magdaet les images de sa vie quotidienne mon-t rent sans commentaire superflu les condi-tions de vie de ces familles qui vivent durecyclage des déchets.

    Rediffusion le 17 mai à 17.05

    m a rdi 7 mai

    Le recyclageUne nouvelle vie

    pour vos ordures

    Objets du quotidien devenus

    ordures…

    Magda, fille de ramasseurs d’ordures

    au Caire, et ses copines.

    Parmi ses tâches quotidiennes :

    le tri des déchets.

    Une lampe à pétrole faite d’une boîte

    de conserve et d’un pot en ver re :

    à Cuba, nécessité fait loi…

  • 23.00Pet Shop BoysmeetsTélépopmusikRéalisation : Volker Weicker

    (Allemagne, 2002-52mn)

    NDR/ARTE

    C’est dans un nouveau lieu et non desmoindres – l’historique et légendaireGrünspan à Hambourg qui accueillit le pre-mier concert des Beatles en Allemagne ! –que Ray Cokes reçoit ce soir, dans uneatmosphère intime, Pet Shop Boys, le groupe de pop synthétique le plus connudes années 80 et leur invité, Télépopmusik,nouveau talent de la french touch au sonrésolument électro-pop.

    Pet Shop Boys

    Fondé en Angleterre par Neil Tennant, unrédacteur musical du célèbre Smash Hitsdont le rêve était de réaliser une carrière depopstar, rejoint par Chris Lowe, un ami étu-diant en arc h i t e c t u re, Pet Shop Boys aconquis les cœurs des fans et les pre-m i è res places des hit-parades dès 1984avec des titres comme “West End Girls, It’sa Sin” et leur version de “Always on myMind”. Oublié par les années 90, le grouperevient en force avec “New York City Boy”,hommage au disco glamour des années70. Après leur première comédie musicale,Closer to Heaven à Londres, ils surprennentà nouveau avec leur dernier albumRelease, marqué par sa simplicité et la gui-t a re de Johnny Marr (ex-guitariste de TheSmith).

    L’invité : Télépopmusik

    G roupe français demusique électro n i q u e ,Télépopmusik – composéde Stéphane Haeri,Christophe Hétier et FabriceDumont, trois amis delongue date dont le premiere n re g i s t rement, Sonic 75,date de 1996 – a sorti il y apeu son premier album,Genetic World, où se mêleharmonieusement le nu-jazz(jazz électronique), le hip-hop et l’électro -pop.

    Rediffusion le 12 mai à 16.20

    et le 19 mai à 01.40

    00.05La nuit s’animeRédaction en chef : Frédérique Temps Réalisation : Fédérico Vitali(France, 2002-26mn) Coproduction : Lobster Films, ARTEARTE G.E.I.E.

    • Planète du monde :

    Karoline’n’Caroline

    À Berlin, Karoline Schneider (animatrice) etC a roline Siegers (musicienne) ont montéleur pro p re stru c t u re de pro d u c t i o n ,“ To o n s ’ n ’tunes”, et préparent l’adaptationde la série les Muses câlines.

    • Je me souviens : Blanca Li

    La chorégraphe espagnole Blanca Li se sou-vient de la série pour enfants la Familia Te l e r i n.

    • Rencontres : Sistiaga-rama

    De Ciboure à San-Sebastian, le peintre - c i n é a s-te José César Sistiaga produit depuis plus det rente ans une œuvre graphique sans précé-dent. Peignant, image par image, à même lapellicule, il “construit” ses films au gré de sesenvies. Alternant peinture et film, il reste à lapointe de la nouveauté, travaillant sur pellicule70 mm IMAX, un format conçu pour les salleshémisphériques. La nuit s’anime p ropose sonc o u rt métrage I m p ressions en haute atmo-s p h è re ( 1 9 8 8 - 1 9 8 9 ) .

    • Cinémaniac

    Série animée de Brendon Small, Loren Bouchard, H. Jon Benjamin, Paula Poundstone et Melissa Bardin Galsky(États-Unis, 2000-22mn)Réalisation : Loren Bouchard (Rediffusion du 10 juin 2001)

    Les aventures d’un cinéaste en herbe dehuit ans, vivant seul avec sa mère, dans unedélicieuse série pour ados et adultes quimêle réflexions sociales et rêves cinémato-graphiques. Humour et créativité garantis !

    5. Quand le cœur fait boum

    L’équipe de foot part faire du camping.L’aventure tourne à la débâcle pour l’entraî-n e u r, tandis qu’une histoire d’amour senoue entre Brendon et Loni.

    Pet Shop Boys revient avec l’album

    Release, sorti le 3 avril chez EMI,

    et le single “Home and dry”.

    Soirée présentée

    par Ray Cokes

    Music Planet 2Nite

    Pet Shop Boys sera

    en concert le 5 juillet

    au Grand Rex à Paris.

  • 14.00

    Cinémaniac (4)Rediffusion du 23 avril)

    14.25 (PDC : 14.30)

    oyages, voyagesMacaoRediffusion du 25 avril)

    15.10 (PDC : 15.15)

    ontaine et TontonRediffusion du 19 avril)

    16.05 (PDC : 16.10)

    racksRediffusion du 26 avril)

    16.50

    Le magazine de l’environnementRediffusion du 6 mai)

    17.35

    u m’aimes ?Rediffusion du 26 avril)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    ConnaissanceLe retour des Incas :un pont vers le passé

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    360° - Le reportage GEOMomies à vendre

    20.45

    Les mercredis de l’histoireLe printemps de l’ElbeDocumentaire de Pierre Beuchot

    André Harris

    22.05

    Musicaotal Eclipsevec la Batsheva Dance Company

    23.05

    Ciné-découverteLove, etc.

    ilm de Marion Vernoux

    00.50 (PDC : 00.45)

    adame mène l’enquêteRediffusion du 20 avril)

    02.15

    Les monastères moldaves (1)Rediffusion du 21 janvier 2000)

    19.00Le retour desIncas : un pontvers le passéDocumentaire de Heinz Matthey(Allemagne, 2000 - 43mn)ZDF(Rediffusion du 17 janvier 2001)

    En Amérique latine, les populationsindiennes tentent de faire revivre leurs tra-ditions. Au Pérou, sur le fleuve A p u r i m a c ,on construit un pont en fibres végétales.Les populations amérindiennes s’attachentà promouvoir leur culture. Les fêtes pro-fanes et les rites religieux connaissent unregain d’intérêt : la chasse à courre pourattraper les vigognes, le combat rituel entrele condor, oiseau sacré, et le taureau espa-gnol, la grande fête du solstice en l’honneurdu dieu-soleil… Le savoir- f a i re des villa-geois des Andes est impressionnant. Pourjeter un pont suspendu au-dessus du fleu-ve Apurimac, tous les habitants s’attellent àsa fabrication. Les femmes tressent lescordes en fibres végétales que les hommesutiliseront ensuite pour la construction. Unefois les travaux achevés, c’est la fête avecle groupe Pachakuti (“le retour du temps”),qui chante et vit en respectant les cou-tumes indiennes.

    Rediffusion le 11 mai à 14.30

    20.15Momies à vendreReportage de Carmen Butta(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

    Le jour, ces Péruviens sont paysans,pêcheurs, artisans ou ouvriers journaliers.Quand la nuit tombe, les Huaqueros devien-nent des pilleurs de tombes précolom-biennes. Heureusement, l’archéologuePablo de la Vera Cruz veille…Dans certaines familles, le secret des sitesprécolombiens à explorer se confie degénération en génération. Le nombre despaysans pauvres qui essaient d’améliore rleur ord i n a i re en volant des antiquités aconsidérablement augmenté ces dern i è re sannées. À tel point que des arc h é o l o g u e sp é ruviens s’en émeuvent. Pablo de la Ve r aCruz, par exemple, a décidé de lutter contreces vols préjudiciables au patrimoine histo-rique de son pays. Il mène ses pro p re senquêtes et n’hésite pas à se faire passerpour un acheteur potentiel pour démantelerles réseaux de pilleurs de tombes. Nous lesuivons au marché de Chiclayo, où son œile x p e rt sait souvent re p é rer les trésorscachés derrière les tissus multicolores et lespaniers.

    m e rc re d i 8 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Connaissance

    360° - Le reportage GEO

    Des villageois péruviens construisent, avec des

    techniques ancestrales, un pont sur le fleuve Apurimac.

    Après avoir récupéré les objets de valeur,

    les pilleurs de tombes laissent généralement

    les momies derrière eux.

  • Documentaire de Pierre Beuchot et André Harrisavec la collaboration de Dietmar Hochmuth(France, 1995-1h17mn)Coproduction : ARTE, INAARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 11 juillet 1995)

    Ils s’appellent Delbert Philpott, IgorBelousovitch, Alexandre Silvashko etA l e x a n d re Olchanski. Le 25 avril 1945, ilsétaient à To rgau, sur l’Elbe. Delbert et Igorfaisaient partie de la 69e division américai-ne, et les deux Alexandre de la 58e divisionde la garde soviétique. Cinquante ans plust a rd, ils se re t rouvent au même endro i t .Quelques mois plus tôt, juste après ledépart des Russes, le pont sur l’Elbe a étéd é t ruit. “Mais le nouveau pont servira lapaix et l’amitié entre les peuples !”A l e x a n d re Silvashko y croit comme en cejour de printemps où les troupes sovié-tiques et américaines firent leur jonction àcet endroit. La prudence était de rigueur –il ne fallait pas être pris pour un soldat alle-mand – mais une fois l’identité établie, lajoie de fraterniser était grande, à peineentamée par de petites déconvenuescomme celle dont se souvient AlexandreSilvashko : un soldat américain sera sanc-tionné pour l’avoir invité à l’accompagner àson état-major…

    Le mythe du partage du monde

    La fraternisation entre soldats russes etaméricains a lieu dans le contexte pesantd’accords négociés entre deux puissances

    alliées mais déjà rivales, et entre Yalta, enfévrier 1945, et Potsdam, fin juillet de lamême année. En contrepoint au récit desvétérans, sir Frank Roberts, conseiller poli-tique de Churchill, et Zoïa Zaroubina, inter-prète de la délégation soviétique à Yalta età Potsdam, brossent un autre tableau :celui des deux conférences historiques etde leurs enjeux. Ils balaient au passage lemythe du partage du monde qui se seraitfait à Yalta : “C’est ce que les armées fontqui compte en temps de guerre ”, expliqueFrank Roberts, et c’est sur la base desacquis militaires sur le terrain que se pour-suivent les négociations, âpres et sansconcessions. À Yalta et à Potsdam, il n’apas été question de cette réconciliation uni-verselle si ardemment souhaitée par lessoldats de l’Elbe... Le Printemps de l’Elbeest le récit attachant de quatre hommesdont le périple épouse l’Histoire. La riches-se de leurs témoignages, combinée à den o m b reux documents d’archives, inéditspour certains, font de ce documentaire unemine d’informations.

    Présenté par

    Alexandre Adler

    Les vétérans de la paix filmés par Harris et Beuchot.

    20.45 Le printemps de l’ElbeQ u a t re soldats – deux Américains, deux Russes – revivent cinquante ans plus tard

    leur jonction sur l’Elbe. À leurs témoignages, chaleureux, se mêlent des images

    d ’ a rchives inédites. Le documentaire permet de re t rouver l’esprit de fratern i s a t i o n

    qui fut celui des soldats des deux nationalités, alors que se déroulaient les âpre s

    négociations entre vainqueurs à Yalta et Potsdam.

  • Une chorégraphie intense d’Ohad Naharin avec la Batsheva Dance Company.

    22.05 Total Eclipse

    Chorégraphe : Ohad Naharin Avec le Batsheva Dance CompanyRéalisation : Shmulik Maoz (Allemagne/Israël, 2001-1h)ARD/NDR

    “La liberté est une illusion. Ma danse estune révolte. Je suis un re b e l l e ”, p roclame lechorégraphe et danseur israélien OhadNaharin, directeur artistique de la BatshevaDance Company depuis 1990. C’est pourcette compagnie israélienne, née en 1964à l’instigation de Martha Graham et basée àTe l - Av i v, qu’il a réglé le ballet Total Eclipse,applaudi dans le monde entier. Encouragépar cette réussite, Ohad Naharin a eu enviede tenter, en collaboration avec le réalisa-teur israélien Shmulik Maoz, l’adaptation decette étonnante chorégraphie pour la télévi-sion. Le résultat est loin du ballet filmé tra-ditionnel : la version filmée de Total Eclipseest une œuvre d’art à part entière, fascinan-te et dérangeante, dans laquelle s’opèreune fusion entre le corps et ce qui s’abat surlui. Ce projet ambitieux a été reconnu enIsraël comme un encouragement à la cultu-re contemporaine.

    m e rc redi 8 mai

    “Il y a de la fureur et

    d’étranges visions dans

    la composition des

    pièces d’Ohad Naharin.

    De la tendresse aussi

    et de la poésie, mais

    livrées brutes. (…)

    La danse d’Ohad Naharin

    ne se raconte pas,

    elle s’éprouve.”

    (Ariane Bavelier,

    Le Figaro)

    “Je suis préoccupé par

    le diable. Je sais qu’il

    ne faut pas le combattre,

    mais l’éviter, car il gagne

    toujours.” (Ohad Naharin)

  • 23.05Love, etc.

    Film de Marion Vernoux(France, 1996-1h45mn)Scénario et dialogues : Marion Vernoux, Dodine HerryD’après le roman de Julian BarnesAvec : Charlotte Gainsbourg (Marie), Ivan Attal (Benoît), Charles Berling (Pierre),Thibault de Montalembert (Bernard)Image : Éric GautierDécor : François EmmanuelliSon : Didier SainMontage : Jennifer AugéMusique : Alexandre DesplatProduction : Alicéléo, France 3 Cinéma, Studio Canal+, Canal+ARD

    Benoît a épousé Marie. Mais son meilleurami, Pierre, un séducteur patenté, la con-voite… Ce triangle amoureux pour le moinsclassique est décliné avec grâce et sponta-néité dans un film à trois voix signé MarionVernoux – révélée avec Personne ne m’aime(1993). Avec les jeunes talents du cinémafrançais Charlotte Gainsbourg et Ivan Attal, et le très séduisant Charles Berling.Jeune banquier timide et réservé, Benoîtn’a jamais eu de succès auprès desfemmes, contrairement à son meilleur amiP i e rre, un garçon charmeur et fantasque.C’est pourtant Benoît que Marie, célibataireet lasse de l’être, décide d’épouser. Av e clui, au moins, elle est parfaitement heure u-se. Mais bientôt Pierre tombe amoureux deMarie, au point d’épier l’amour si raison-nable qui l’unit à Benoît puis de la harcelerde ses avances…

    Amour à trois voix

    Révélée à la critique et au public en 1993avec Personne ne m’aime – un road moviemettant en scène deux femmes larg u é e spar leurs mecs –, Marion Ve rnoux signe icison deuxième long métrage. S’emparantd’un roman de Julian Barnes (paru en1991) et d’un sujet – deux hommes, une

    femme – archiconnu, voire usé, elle réaliseune histoire qui décline délicieusement àtrois voix le verbe “aimer”. Prise à partie parles personnages, la caméra reçoit les confi-dences et les impressions de chacun destrois protagonistes. Éloge de la passion auxqualités aériennes et gracieuses, au tonlégèrement ironique, Love, etc. exclut toutetiédeur pour décrire l’amour fou, celui quivous possède… Une spontanéité et unc h a rme qui rappellent Jules et Jim d eTru ffaut ou Sérénade à trois d ’ E rn s tLubitsch. D’illustres comparaisons dontMarion Ve rnoux ne démérite pas, d’autantqu’elle dirige un trio d’acteurs justes, drôles et émouvants.

    Rediffusion le 13 mai à 17.15

    et le 17 mai à 01.10

    Ciné-découverte

    En partenariat avec

    Marie (Charlotte Gainsbourg), Benoît (Yvan Attal) et Pierre (Charles Berling),

    un triangle amoureux et un trio d’acteurs admirable.

  • 14.00

    Les choses de la vieLa machine à laver

    14.30

    BiographiesWalter Levin

    15.15

    Les enfants du bitumeRediffusion du 29 avril)

    17.00

    ’obsédéRediffusion du 6 mai)

    19.00

    Flash Info

    19.00

    oyages, voyagesLe Japon Documentaire de Gert Anhalt

    19.45

    ARTE Info / Météo

    20.15

    360° - Le reportage GEOLes démineurs de KaboulReportage de Jacqueline Seigner

    20.45

    Première séanceokyo Eyes

    Film de Jean-Pierre Limosin

    22.20-00.50

    ThemaCultures et pouvoirs

    22.20

    Mc World, la culturedes marques

    ocumentaire de Martin Meissonnier

    23.40

    Culture : e combat du siècle

    Documentaire de Guy Seligmann

    00.55 (PDC : 00.50)

    SundayRediffusion du 1er mai)

    02.25 (PDC : 02.20)

    Les monastères moldaves (2)Rediffusion du 22 janvier 2000)

    14.00 Les choses de la vieLa machine à laverDocumentaire d’André Schäfer(Allemagne, 2002-26mn)WDR

    Invention qui a libéré la femme d’une tâcheménagère harassante, la machine à lavercherche aujourd’hui à se recycler…Inventée vers 1900 par Carl Miele et motori-sée par la suite, la machine à laver fait sonapparition dans les milieux aisés dès lesannées 50, puis se démocratise. Art i s t e s ,p u b l i c i t a i res, sociologues et psychologuesraconte ce rêve du linge “qui se lave tout seul”.Rediffusion le 14 mai à 14.00

    14.30 BiographiesWalter LevinDocumentaire de Dagmar Birke et Thomas Kubiak(Allemagne, 2002-43mn)ZDF

    Violoniste berlinois qui joua pendant qua-rante ans au sein du quatuor à cordesLaSalle, Walter Levin sert d’exemple pourles nouvelles générations d’interprètes.Diplômé de la célébrissime Juilliard School,Walter Levin a formé le quatuor à cord e sLaSalle, qui a interprété aussi bien les clas-siques (Mozart, Beethoven) que les contem-porains (Nono, Ligeti, Penderecki). Il comptep a rmi ses élèves les musiciens du quatuorAlban Berg et Artemis, et continue de travailleravec le jeune Kuss-Quartett de Berlin.Rediffusion le 17 mai à 14.30

    19.00Le JaponDocumentaire de Gert Anhalt(Allemagne, 2002-41mn)ZDF

    Kyushu, la plus méridionale des quatregrandes îles du Japon, ne fait pas partie ducircuit classique proposé par les agencesde voyage. C’est ce qui fait son charme. À Kyushu, on peut découvrir par soi-mêmele Japon des Japonais et quantité de pay-sages fascinants. Par exemple les enviro n sdu volcan Kaimon, où de pittoresques vil-lages se nichent dans des vallons ver-doyants, cernés par les plantations de thé etla mer bleue. Ou encore la région du montAso, dont l’éruption, il y a 50 000 ans, a crééle paysage enchanteur des gorges deTakachiho où, selon la tradition, les dieux duJapon sont descendus du ciel. Autres desti-nations très prisées par les Japonais : Beppuet ses sources chaudes, Nagasaki où a lieul’une des plus grandes fêtes populaires del ’ a rchipel, les m a t s u r i. Qui n’a jamais assistéà une m a t s u r i, dit la sagesse populaire, nepeut aff i rmer connaître le Japon…Rediffusion le 12 mai à 14.30

    20.15Les démineurs de KaboulReportage de Jacqueline Steigner(Allemagne, 2002-26mn)ARTE G.E.I.E.

    Avec la guerre lancée en Afghanistan, MarioBoer, spécialisé dans le dressage de chiensdémineurs, est confronté à un nouveau tra-vail de Sisyphe…Sur les dix millions de mines laissées enAfghanistan par l’armée soviétique, leMDDC (Mine Detection Dog Center) n’avaitréussi à désamorcer que 2 000 engins endix ans. Avec les centaines de milliers demines à fragmentation dispersées ces der-niers mois par les Américains, il faut à nou-veau ratisser le pays… Mario Boer dre s s edes chiots à dénicher les mines et form edes maîtres chiens afghans. Il évalue àquinze ans le temps nécessaire pour débar-rasser l’Afghanistan de ces machines à tuer.

    j e u d i 9 mai

    es horaires correspondent ux codes PDC,

    Câble et satellite

    Câble et satellite

    Voyages, voyages

    360° - Le reportage GEO

    Mario Boer dispose de cent quatre-vingts

    chiens démineurs.

  • moins dans un premier temps. Elle le re n-contre. Il lui dit s’appeler “K”. Il s’est inven-té un rôle de justicier et, derr i è re seslunettes déformantes, il tire sur ses victimes

    mais les rate toujours,même si un doute

    persiste…

    Regard vierge

    À l’origine, To k y oE y e s devait se

    jouer à Paris. Il aété transplanté à 9 000 km de là, etc’est donc un film

    d’un réalisateur fran-çais tourné entière-

    ment en japonais avecdeux acteurs vedettes de

    séries télé nippones et, enguest star, le réalisateur Ta k e s h i

    Kitano. Mais Jean-Pierre Limosin n’apas cherché à s’offrir un casting com-m e rcial. Il a choisi les deux comédiensprincipaux sur des critères purement sen-sibles et affectifs. “J’étais comme uncinéaste de cinéma muet qui pre n d r a i tquelqu’un à cause de son visage, de sesmains, de ses gestes, raconte le réalisa-t e u r. J’étais sans préjugé culture l . ” L e sp rotagonistes parlent la langue du quar-tier de Shibuya, connu pour inventer “lanouveauté face au langage”. Le travaildu scénariste japonais est re m a r-quable, puisqu’il a transcrit danscette langue part i c u l i è re un scénarioécrit en français. L’ a u t re granderéussite du film est sa façon d’inter-roger le re g a rd grâce à une visionv i e rge de Tokyo. Qu’en est-il de laréalité dans un monde où la vir-tualité prend de plus en plus deplace ? “K”, perdu dans ununivers électronique, exprimece déphasage par rapportau réel. Deux personnages

    t e rre s t res vont lui re m e t t rent latête à l’endroit : Hinano, dont iltombe amoureux, et un y a k u z a b u r-lesque qui jettera dans le cimentfrais son pistolet au canon tordu dejusticier autopro c l a m é . . .

    Rediffusion le 14 mai à 17.25

    et le 22 mai à 01.15

    20.45 Tokyo EyesTokyo Eyes, film français tourné avec des

    acteurs japonais dans l’atmosphère toujours

    mouvante de Tokyo, est un objet unique, qui

    capte le charme et l’éclat de la modernité.

    Le re g a rd vierge du cinéaste rend légère

    et précise sa réflexion sur la virtualité

    et l’amour.

    Jean-Pierre Limosin a choisi

    de décrire une ville étrangère

    sans porter de jugement –

    à l’inverse d’autres films

    occidentaux, Black Rain

    de Ridley Scott en tête.

    Film de Jean-Pierre Limosin(France-Japon, 1998-1h36mn) - VOSTFRéalisation : Jean-Pierre LimosinScénario : Jean-Pierre Limosin, SantiagoAmigorena, Philippe Madral, Yuji SakamatoDialogues : Yuji SakamotoAvec : Shinji Takeda (“K”), Takeshi Kitano,Hinano Yashikawa (Hinano), TettaSugimoto (Roy), Kaori Mizushima (Naomi)Image : Jean-Marc FabreSon : Nobuyuki KikuchiMontage : Danielle AnezinMusique : Xavier JamauxProduction : Lumen Films, Euro SpaceARTE FRANCESélection officielle

    “Un certain regard”, Cannes 1998

    Tokyo, de nos jours. La police est sur lestraces d’un tueur surnommé le “bigleux”.Une jeune fille, sœur d’un policier, se rap-pelle l’avoir vu dans le métro et décide dele suivre sans en informer son frère, du

    “C’est très

    cinématographique

    d’être dans un présent

    et simplement de rendre

    ce présent sensible,

    sans forcément

    comprendre, sans

    idéologies.”

    (Jean-Pierre Limosin)

  • Avec les interventions de

    Benjamin Barber,

    professeur et auteur

    de Jihad vs Mc Word ;

    Tom Frank,

    historien et auteur

    de One Market under God ;

    Arjun Appadurai,

    anthropologue et auteur

    d’Après le colonialisme :

    les conséquences

    culturelles de la

    globalisation ;

    Dan Wieden,

    publicitaire (Nike) ;

    Dan Winters,

    Disney Interactive ;

    Bill Roedy, MTV international ;

    Fanny Vielajus, consultante

    en entreprises (Brand City) ;

    Eric Schlosser, auteur

    de Fast Food Nation ;

    David Gosen, Nintendo ;

    Chris Robinson, réalisateur ;

    Alexis Mital,

    auteur et réalisateur ;

    Zeus, artiste ;

    Phil Harrison,

    Sony Entertaiment ;

    Nicolas Metro, Ubisoft ;

    Indymedia News Network ;

    Guerilla