Vivre mieux plus longtemps

En France, on sait qu’à l’âge de 60 ans, on peut espérer vivre encore environ 20 ans, dont 10 ans en bonne santé et 10 ans avec une perte progressive de l’autonomie et des handicaps. En 2050, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans dans notre pays sera de 24,7 % de la population, alors qu’en 1900, cette proportion était d’environ 5 %. L’Institut Pasteur de Lille a rassemblé toutes ses forces autour d’un Centre de Recherche sur la Longévité. L’objectif de ce centre de recherche est d’identifier les facteurs de risque des maladies associées au vieillissement, qu’il s’agisse des maladies cardiovasculaires ou neurodégénératives, des maladies infectieuses, parasitaires, inflammatoires et métaboliques, ou encore des cancers.

L’espérance de vie en bonne santé est un défi majeur de notre société. Les chercheurs de la Fondation cherchent à comprendre les maladies qui vous empêchent de bien vieillir pour freiner leur développement, imaginer les traitements de demain, faire évoluer les comportements, dans un seul but : vivre mieux plus longtemps.

Aujourd’hui, les équipes de l’Institut axent leurs recherches sur l’étude de la longévité, car l’allongement de l’espérance de vie deviendra un problème majeur dans un avenir proche, quand près de 30 % de la population dépassera 65 ans. L’objectif de notre Centre de Recherche sur la Longévité, unique en France, est d’identifier les facteurs de risque des maladies liées au vieillissement (maladies cardiovasculaires, maladie d’Alzheimer, maladies infectieuses, maladies métaboliques, cancer, diabète…)

Je tiens à vous exprimer ma profonde gratitude pour votre générosité, sans laquelle l’Institut Pasteur de Lille ne serait rien. Votre soutien permet d'accompagner quotidiennement nos équipes qui travaillent sans relâche afin que les futures générations puissent vivre mieux plus longtemps.

LONGÉVITÉ Quand nos chercheurs se mobilisent pour vous aider à mieux vieillir

N°6Octobre 2017

www.pasteur-lille.fr

Votre don d’aujourd’hui fait les découvertes de demain

L'allongement de la durée de vie est l’un des principaux défis de nos sociétés. L’Institut Pasteur de Lille a décidé de

rassembler toutes ses forces autour d’un Centre de Recherche sur la Longévité. » explique le professeur Patrick Berche, directeur général de l’Institut Pasteur de Lille. L’objectif principal de ce centre de recherche est de contribuer à l'allongement de l'espérance de vie en bonne santé après l’âge de 60 ans en détectant les

facteurs de risque de développer des maladies dégénératives et en limitant leurs conséquences. Ce centre transdisciplinaire prend en compte l'influence de chaque discipline dans la longévité et l'impact des unes sur les autres.

Comprendre la maladie d’Alzheimer Aujourd’hui, en France, on recense 900 000 malades atteints de la maladie d'Alzheimer. Ils seront 1,3 millions à l’horizon 2022. Pour freiner cette évolution, l'une des unités de recherche de l’Institut

Pasteur de Lille s'active à mettre au point un diagnostic précoce de cette maladie. Lorsque l’on sait que la maladie d'Alzheimer peut rester silencieuse pendant 10 ans et plus et ainsi causer des dégâts irrémédiables dans le cerveau, il est primordial d’élaborer des diagnostics permettant de freiner l’évolution avant qu’il ne soit trop tard. Cette unité, précurseur dans le domaine, a d'ailleurs découvert 21 des 25 gènes impliqués dans les mécanismes moléculaires de la maladie.

«

Pr Patrick BercheDirecteur général

de l’Institut Pasteur de Lille

L’équipe du docteur Jean-Charles Lambert a réalisé un grand pas vers ce diagnostic précoce, ainsi que vers un traitement personnalisé des malades. Les chercheurs ont besoin de votre aide pour poursuivre leurs recherches.

Lutter contre le vieillissement du cœurLe diagnostic précoce est également un enjeu pour les équipes du docteur Florence Pinet, qui s'efforcent de détecter les risques d'insuffisance cardiaque, souvent contractés suite à une crise cardiaque. Ces personnes s’essoufflent et se fatiguent plus facilement. Le taux de survie cinq ans après le diagnostic est d’environ 50%. Lorsque les premiers signes de cette insuffisance cardiaque apparaissent à l’échographie, l’atteinte est déjà irrémédiable. Les recherches du docteur Florence Pinet et du professeur Christophe Bauters (CHRU de Lille), ont permis de découvrir un marqueur biologique du remodelage du ventricule gauche suite à un infarctus. Aujourd’hui, grâce à vous, les chercheurs travaillent à découvrir de nouveaux marqueurs. Les enjeux liés aux travaux de cette équipe sont majeurs puisqu’ils permettront à la fois de mieux diagnostiquer les risques d’insuffisance cardiaque, d’adapter les traitements et d’identifier les candidats prioritaires pour une assistance circulatoire ou une greffe cardiaque.

Surveiller l'apparition du diabète Aux côtés des maladies n e u r o d é g é n é r a t i v e s e t cardiovasculaires, le diabète

empêche également de bien vieillir. Le diabète est l’une des cinq premières causes de mortalité dans le monde. Il réduit de quinze années en moyenne l’espérance de vie et il est la première cause de handicaps non traumatiques (cécité, insuffisance rénale, AVC, amputations, ...). Si rien ne change, un français sur dix sera touché dans dix ans. Le Centre de Recherche sur la Longévité s’engage contre le diabète grâce à l’aide de deux unités de recherche. L’unité du professeur Philippe Froguel a été la première à identifier les gènes responsables du diabète de type 2 et de l’obésité permettant de comprendre, prévenir et mieux traiter voire guérir dans certains cas ces maladies. L’équipe du docteur Jean-Sébastien Annicotte travaille notamment au développement de nouveaux médicaments plus efficaces et moins coûteux.

Appréhender les différents types de cancersComment parler longévité et maladies empêchant de bien vieillir, sans parler de cancers. Avec près de 8 millions de décès recensés chaque année dans le monde, le cancer constitue la première cause de mortalité mondiale. Les recherches menées à l’Institut Pasteur de Lille répondent à un enjeu majeur de santé publique, auquel sept équipes de recherche dédiées font face. « Il y a presque autant de cancers différents que de malades » précise le docteur Yvan de Launoit, directeur de l’unité « mécanismes de la tumorigenèse et thérapies ciblées ». Ainsi mieux comprendre les mécanismes en action lors de cancers, de la prostate par exemple, permettra

de développer la médecine personnalisée. En effet, deux équipes cherchent à comprendre le rôle et le comportement des gènes à l’origine de ce cancer, l’objectif étant de comprendre les mécanismes moléculaires participant à la formation des métastases afin de prévenir leur développement.

Développer de nouveaux médicamentsAfin de pallier tous ces maux, les chercheurs tentent également de mettre au point des remèdes personnalisés. I ls œuvrent chaque jour pour développer de nouveaux traitements pour répondre aux enjeux de santé publique mondiaux et ainsi mieux vous protéger, vous et votre entourage. Ainsi, un vaccin nasal contre la coqueluche a été développé à l’Institut Pasteur de Lille. Le développement de ce nouveau vaccin permettra de protéger les jeunes enfants d’une infection qui peut être mortelle. « Mettre au point un vaccin plus efficace et plus facile à administrer pour enrayer la recrudescence de la coqueluche observée en France et dans le monde est un enjeu majeur » souligne le docteur Camille Locht, directeur du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille.

Une petite fille sur deux née en 2017 deviendra centenaire. L'institut relève le défi de prolonger votre période de vie en bonne santé après 60 ans en détectant les facteurs de risque de développer des maladies dégénératives et en limitant leurs conséquences. Cet objectif, très ambitieux, nécessite le soutien de tous.

La saison de la grippe approche. Pensez à vous faire vacciner. L’épidémie de

grippe saisonnière touche environ 2,5 millions de personnes

chaque année. Le moyen le plus efficace de se

prémunir de la maladie est la vaccination. L’Institut Pasteur de Lille est un centre certifié par l’Organisation mondiale

de la Santé. Ainsi les médecins peuvent répondre

à toutes vos questions et interrogations sur la grippe mais

également sur les vaccins spécifiques aux voyages. En cette période de difficultés sur l’approvisionnement de certains vaccins, l’Institut Pasteur de Lille, centre de vaccination internationale, répond également aux demandes spécifiques des voyageurs. Il est en capacité « de répondre à la demande en deux ou trois semaines » assure le professeur Daniel Camus. Pour demander un conseil au centre de vaccination de l’Institut Pasteur de Lille : 03.20.87.79.80

Pour en savoir plus : www.pasteur-lille.fr

Le 27 novembre à Lille Grand Palais, l’Institut Pasteur de Lille organise, en partenariat avec la Ville de Lille et avec le soutien de Lille Grand Palais et J'innove, une conférence:

« Vieillir ou BIEN vieillir ?Regards croisés : la recherche au service du vieillissement réussi »

Au programme de cette édition :• J'ai décidé de bien vieillir

• Quand notre cœur bat… plus longtemps !

• La longévité se joue aussi dans l'assiette• Comment se souvenir de tout (ou presque) ?

• Percer le secret de la longévité.

L'institut organise des conférences chaque mois. De plus, les chercheurs ouvrent les portes de leur laboratoire six fois par an, permettant à chaque événement de faire découvrir les travaux de recherche menés sur diverses pathologies. Participer à ces rendez-vous permet de comprendre des besoins des chercheurs et l'importance de leurs recherches.

Pour retrouver l ’ensemble des conférences et rencontres scientifiques de l’Institut Pasteur de Lille rendez-vous sur : www.pasteur-lille.fr/actualites/agenda/

VACCINATION

CONFÉRENCE LONGÉVITÉ

Les chercheurs du campus de l'Institut Pasteur de Lille oeuvrent pour la longévité

L’alimentation joue un rôle essen-tiel dans le bien vieillir. Il est pri-mordial de prendre soin de notre corps et de notre alimentation.

Stéphanie Maccioni, diététicienne à l’Institut Pasteur de Lille nous livre quelques conseils. « Le poids n’est qu’un chiffre. Il n’est ni représentatif de notre état de santé, ni de notre bien-être. Il n’y a pas de raison de prendre davantage en hiver, si les comporte-ments alimentaires restent identiques tout au long de l’année. C’est parfois la baisse d’activité physique liée aux conditions météorologiques qui pourraient être à l’origine des quelques kilos pris en hiver ».

Conseil n°1 : manger équilibré en été comme en hiver en adaptant les produits en fonction de leur disponi-bilité et de la saison. « Parfois, les consommateurs sont moins attirés par les fruits et légumes hivernaux, mais les conserves et les surgelés sont également là pour nous aider à varier et éviter la las-situde. » En hiver, nous aurons

tendance à manger des légumes plutôt cuits alors qu’en été nous mettons l’accent sur les salades. La différence principale sur le pan nutritionnel sera l’apport en vita-mine C qui s’appauvrit avec la cuisson, mais il nous en reste toujours suffisamment si, au quoti-dien, nous mangeons des fruits (même cuits) et des légumes.

Conseil n°2 : éviter une alimentation trop copieuse avant le coucher. « Ne pas manger de plat trop riche le soir peut améliorer la qualité du sommeil. De plus, différentes études montrent qu’un rythme alimentaire pris au mau-vais moment de la journée déréglerait les horloges biologiques internes, entrainant pour le même apport alimentaire un plus grand stockage de graisses et la baisse d’une hormone ap-pelée leptine (qui joue un rôle dans la régulation de l’appétit). »

Conseil n°3 : adapter nos comporte-ments. Il est inutile de modifier du jour au lendemain nos habitudes et

d’entrainer des frustrations. Au contraire, il faut prendre son temps et surtout tenir ses résolutions. « Il ne faut pas tout changer, tout de suite. Une fois un changement effec-tué, facile à tenir, devenu une habitude, on peut penser à une seconde amélio-ration, et ainsi de suite. »

Ainsi, en prêtant attention chaque jour à nos habitudes alimentaires, nous contribuons à l’allongement de notre espérance de vie en bonne santé.

MicroscopieUne nouvelle approche plus complète

UN NOUVEAU MUSÉE POUR LA FONDATION

Une équipe de l’Institut Pasteur de Lille est à l’origine d’une prouesse mondiale. Les chercheurs de la fondation ont réalisé un tour de force technologique en développant une méthode de microscopie inédite permettant d'obtenir un très grand nombre d'information sur un même échantillon.

La longévité se joue aussi dans l’assietteBonne alimentation

Les chercheurs de l'Institut Pasteur de Lille ont besoin d'accéder aux propriétés de la matière, inanimée ou vivante, par exemple les cellules. Ainsi, ils utilisent au quotidien les techniques de microscopie qui leur permettent de visualiser des objets à peine perceptibles ou invisibles à l'oeil nu.

Trois grands types de microscopies existent de façon indépendante. Depuis quelques années, il était possible de coupler ces technolo-gies deux à deux. Aujourd’hui, en corrélant ces trois types de micros-copies sur un même échantillon, les chercheurs de l’Institut Pasteur de Lille ont réussi un véritable tour de force.

Cette nouvelle méthode baptisée CLAFEM pour Correlative Light Atomic Force Electron Microscopy, permet l’obtention d’informations diverses et plus poussées sur des

échantillons aussi bien vivants qu’inorganiques.

Une telle approche pourra être uti-lisée dans la caractérisation des effets de composés thérapeu-tiques par exemple. « Comprendre la structure des bactéries vivantes, mesurer leur adhésion et leur comportement dans les cellules, nous aidera à mettre au point de nouveaux traitements », explique Franck Lafont, directeur de l’équipe de Microbiologie Cellulaire

et Physique de l'Infection à l’Institut Pasteur de Lille. Des études sont d’ores et déjà en cours sur les propriétés mécaniques des cellules lors de processus infec-tieux, neurodégénératifs ou cancéreux. La CLAFEM permettra de mieux comprendre comment les cellules sont affectées par le changement de leur propriétés biophysiques (rigidité, élasticité, adhésion…) dans les pathologies et au cours du vieillissement et ainsi prévenir les conséquences contribuera à vivre mieux plus longtemps. Pour conti-nuer à faire de telles découvertes, les chercheurs ont besoin de votre soutien. Si des découvertes dans la recherche scientifique ont lieu chaque jour, c'est aussi grâce à vous et à vos dons.

En septembre, a été inauguré le nouveau musée de l’Institut Pasteur de Lille ré-nové grâce au mécénat des Laboratoires ANIOS, professionnels de la désinfection depuis 1898. Le musée rend hommage à ses pères fondateurs, chercheurs talen-tueux, découvreurs du BCG. Il présente également les projets de recherche de l’institut. Mêlant art et science, histoire et modernité, nouvelles technologies et poésie, le musée de l’Institut Pasteur de Lille permet une médiation scienti-fique indéniable. Susciter l’intérêt pour la science, les travaux de recherche et la santé est une préoccupation majeure pour l’Institut Pasteur de Lille.

Frank Lafont

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Le musée vous ouvre ses portes les ven-dredi et samedi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00. Venez découvrir les vies et œuvres de Louis Pasteur, Camille Gué-rin et Albert Calmette et les recherches menées actuellement sur le campus de l’Institut Pasteur de Lille.

Entrée : 18 boulevard Louis XIV à Lille.Métro : Ligne 2 – arrêt Lille Grand palais Informations : 03.20.87.72.42

Jean-Jacques Charre réalise chaque année un périple de plusieurs jours à vélo pour sillonner le territoire français. Cette année, le sportif a décidé, pour la première fois, de relever ce défi au profit de l’Institut Pasteur de Lille. «J'ai décidé de collecter des fonds pour financer les recherches à travers un périple de Nîmes à Saint-Malo en autonomie ». Un challenge qu’il a réalisé sans incident en

bouclant son périple en 6 jours sous la chaleur et des conditions météorologiques parfois difficiles. Il y a encore quelques années, il poussait le challenge jusqu’au bout en revenant à Nîmes toujours accompagné de son fidèle vélo. Agé de 66 ans, il est aujourd’hui obligé de ménager quelque peu ses efforts, mais pas ceux pour soutenir la recherche.Sportifs ou non, il est possible pour

chacun de soutenir les recherches de la Fondation en créant ses propres défis et collectes solidaires en famille, entre amis, et ce grâce à la plateforme en ligne Alvarum. Fier de son défi solidaire, Jean-Jacques Charre espère que son initiative donnera envie à d'autres de s'engager aussi aux côtés de l'institut.

Voici des exemples de tout ce que peut représenter votre don

66 % de votre don à l’Institut Pasteur de Lille sont déductibles de vos impôts, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Nous vous enverrons un reçu fiscal. Ainsi, par exemple, un don de 50 € ne vous coûte que 17 €, soit le tiers de son montant.

Déduction fiscale

AGENDA

Retrouvez tous nos rendez-voussur notre site Internet

www.pasteur-lille.fr dans l’onglet« Actu ».

Edité par l’Institut Pasteur de Lille, fondation privée à but non lucratif reconnue d’utilité publique depuis 1898. Directeur de la publication : Patrick BercheRédacteur en chef : Cédric BouquetRédaction : Sophie-Charlotte PédronoConception graphique : Sophie- Charlotte PédronoPhotothèque : Institut Pasteur de Lille,© Monkey Business Fotolia.com

€

Avec 50 € vous financez du matériel pour les laboratoires.

Avec 80 € vous contribuez à financer des bourses à destina-tion de jeunes chercheurs.

Avec 100 € vous aidez à prépa-rer les mécicaments de demain

David Tulasne, le plaisir de la recherche avant tout

Pédaler pour faire avancer les recherches médicales

MERCI D’AVANCE POUR VOTRE GENEROSITÉ

www.pasteur-lille.fr

Relier Nîmes à Saint Malo à vélo en moins de 10 jours : tel était le défi de Jean-Jacques Charre, 66 ans et cycliste amateur.

Vivre mieux plus longtemps

12 décembre 2017 - 17h00 - 19h00Conférence 5 à 7 "Nanoparticules et asthme" par les docteurs Fabrice Nesslany et Patricia de Nadai

Lundi 27 novembre 2017 - 18h00 - 20h00Conférence grand public : "Vieillir ou BIEN vieillir ? Regards croisés : la recherche au service du vieillissement réussi."

En DEA de biologie et à la recherche d’un laboratoire prestigieux, c’est un peu par hasard que le jeune David

Tulasne arrive dans le laboratoire de cancérologie de la fondation. « Ce laboratoire prestigieux et l’Institut Pasteur de Lille jouissaient déjà d’une très belle réputation ». Ses premiers pas vont réveler sa vocation : devenir chercheur. Il réalise alors sa thèse sur la thématique du cancer, puis part réaliser son post-doctorat à Oxford. Lorsqu’il rentre en France deux ans et demi plus tard, il passe les concours INSERM, et réintègre très vite l’unité de cancérologie de l’Institut Pasteur de Lille où il reprend ses recherches sur les récepteurs à activité Tyrosine Kinase dans le cancer. Déjà, il a pour ambition de créer sa propre équipe. Six années plus tard, à force de persévérance, l’équipe est née. Au début composée de trois personnes, elle en compte aujourd’hui plus de dix, pour faire

face aux enjeux et besoins de la lutte contre le cancer.

Des étoiles plein les yeux, il explique qu’une de ses grandes motivations est la publication : « c’est une création, elle permet de faire partie de la construction globale de la connaissance ». Dans un laboratoire, nous pouvons avoir l’impression d’être enfermé, mais selon lui l’ouverture au monde se fait par des expériences et collaborations : « Dans l’infiniment petit, il y a tout un monde, aussi complexe qu’un écosystème ».

Ce passionné parle de son travail avec enthousiasme « dans un laboratoire, je suis dans mon élément, ça correspond à ce que j’aime vraiment ». Il nous explique que le travail de recherche est « une aventure humaine, c’est un réseau, des esprits qui travaillent ensemble, des personnes engagées à nos côtés. C’est rare d’avoir ce genre d’interactions, c’est une chance ».

Aujourd’hui , l ’équipe du docteur David Tulasne travaille principalement sur les récepteurs Tyrosine Kinase, impliqués dans de nombreux cancers, et tente de mettre au point de futurs traitements ciblés, pour cela le soutien de tous est primordial. Dans le combat contre le cancer la thérapie ciblée semble être une des réponses les plus appropriées. Ces recherches sont longues et couteuses et nécessitent l'implication de tous.

Le docteur David Tulasne

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Service Relations Donateurs Institut Pasteur de Lille

03 20 87 79 47

PAR COURRIER : Institut Pasteur de Lille

1, rue du Professeur Calmette BP 245 - 59019 Lille Cedex

PAR EMAIL : donsetlegs@pasteur-lille.fr

Jean-Jacques Charre lors de son périple pour l'Institut Pasteur de Lille

Inscriptions en ligne ou au 03.20.87.79.47

Décembre 2017Au coeur des labos "Cancers" par le docteur Corinne Abbadie

Montant collecté auprès des particuliers au 15 septembre 2017

Montant collecté auprès des donateurs réguliers en prélèvement automatique en 2017

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