yanoo le mag octobre 2011

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Octobre 2011 - numéro 18 YaNoo Le Mag SOMMAIRE Trail du Glazig Les 100 km de Cléder Portrait de Virginie Govignon Entre Palis et Mégalithes Espritrail Le cross de Plouay et le speed cross Tests chaussures avec YaNoo Endurance Shop Semi Auray Vannes La Rubrique historique de Cartier Le semi de Plouguin Adidas Course de Tourc'h (29) 1ère édition Salomon Photo couverture —Photos YaNoo Rédaction : Christophe Faligon, Thierry Lefeuvre, et tous les interviewés Semi Auray Vannes

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YaNoo Le Mag Octobre 2011

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Page 1: YaNoo Le Mag Octobre 2011

Octobre 2011 - numéro 18

YaNoo Le Mag

SOMMAIRE Trail du Glazig

Les 100 km de Cléder

Portrait de Virginie Govignon

Entre Palis et Mégalithes

Espritrail

Le cross de Plouay et le speed cross

Tests chaussures avec YaNoo

Endurance Shop

Semi Auray Vannes

La Rubrique historique de Cartier

Le semi de Plouguin

Adidas

Course de Tourc'h (29) 1ère édition

Salomon

Photo couverture —Photos YaNoo

Rédaction : Christophe Faligon, Thierry Lefeuvre, et tous les interviewés

Semi Auray Vannes

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Les 100 km de Cléder vont renaître Avec ses fameux 100km, l'Élan clédérois des ultramarathoniens (Ecum) s'était taillé une belle réputation de 1992 à 2001, tant sur le plan régional que national, et même mondial avec une épreuve de championnat du monde en 2001. Cette dernière année (2001), Raymond Créach avait souhaité lever le pied.

www.100kmdecleder.fr

Interview de Corinne et Christian Velly

"Nous repartons sur cette organisation car depuis la fin du 100 bornes à Cléder il nous est resté un manque, et puis sur toutes les courses où nous nous rendons depuis 10 ans le nom de notre club a toujours fait référence à cette course, les coureurs de n'importe quel coin en France "Ah Ecum ! C'est quand que vous refaites les 100 bornes ?" Après il a fallu peser le pour et le contre, étant déjà dans l'organisation précédente, ces 10 années de course avaient laissé des tra-ces et revivre ce bénévolat de tous les instants faisant fi des vacances, des loisirs demandait encore réflexion...Mais finalement je pense que nous avons trouvé un bon groupe, nous sommes complémentaires et avons décidé de fonctionner en commission : à chacun à son rôle, travaille, s'implique, on fait le point régulièrement et on avance. Tout ne repose plus sur une personne. Nous voulons vivre cette course avec sérénité ou en tout cas le plus possible tout essayant d'offrir aux coureurs ce qu'ils attendent.(Le poids du passé est lourd malgré tout!!) Notre souhait à tous est aussi de pérenniser cette aventure et non pas de repartir juste com-me ça. Cette course devrait toujours avoir lieu le 3ème dimanche de Juillet à l'avenir. Pourquoi Juillet ? Parce qu'au delà de la course, à notre petit niveau, nous voulons faire vivre notre commune, attirer des touristes et qu'ils y restent un peu plus pour la saison d'été leur faire connaitre la région, les communes du coin, le littoral... » Le bureau du 100 km se compose de : Présidente : Corinne VELLY Vice-présidents : Patrick DUBOIS, Jean-Hervé CROGUENNEC Secrétaires : Christian VELLY, Alain MARTIN Trésorières : Catherine TANGUY, Anne-Sophie EDERN Membres : Gérard HABASQUE, Jean-Louis AZOU,Denise CORBE, Jean-Luc SIMON, Pascal TANGUY, Jean-Noël EDERN, Michel LAU-RANS.

Ainsi, le dimanche 15 juillet 2012 se déroulera, non pas un 100km de Cléder, mais trois épreuves 100 km individuel: 05H00- Entre Terre et Mer 100 km en duo (deux): 05H45- Duo des Châteaux 100 km en relais (quatre): 06H30- Relais des Calvaires Une première épreuve, intitulée «Entre terre et mer», un 100km solo avec un départ à 5h du matin, s'élancera sur une boucle de 25km en forme de huit. Il traversera la campagne clédéroise, mais aussi le bord de mer (75km sur Cléder), mais aussi Plouescat (2km), Tréflaouénan (5km) et Sibiril-Moguériec (18km). La seconde épreuve de 100km se fera en duo, à raison de 50km chacun. Ce périple se nomme «Le duo des châteaux». Enfin, le dernier défi se disputera toujours sur 100km, mais en quatre fois 25km dans «Le relais des calvaires». «D'ores et déjà, nous comptons sur 630 coureurs, mais les 400 bénévoles prévus nous permettraient d'en accueillir encore plus». Le 15j uillet 2012, Cléder devrait de nouveau connaître cette fièvre sportive et cet engouement que générait autrefois ce rendez-vous. Suivez le fil de la discussion de la renaissance du 100km de Cléder dans le forum de Yanoo

www.100kmdecleder.fr

et bientôt sur YaNoo

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Dans quel club es tu, et que fais tu dans la vie ? Je viens de demander ma mutation pour le FAC Andrézieux dans la Loire après 3 ans sous les cou-leurs du Stade Brestois Athlétisme pour la saison de Cross. j'y rejoins mon entraineur "trails",

Philippe Propage. Je suis professeur agréhé de Sciences de la Vie et de la Terre. J'enseigne en Lycée essentiellement. Depuis combien de temps tu cours ? J'ai découvert la course à pied lors des cross de la base militaire de Brest, au Centre d'Instruction Na-val, en 2004. Je suis vite partie vers le trail ! Je suis une vraie traileuse ! ;o) Tu as commencé par du cross, athlé, route, puis trail ? 2 cross par an au CIN Brest, ma 1ère course sur route : les 7.5km du relecq Kerhuon (la Kerhorre en 30') en 2004 et mon 1e semi-marathon à Lyon (en 1h40) en 2004 et mon 1e trail à Riantec en 2005. Je suis alors partie découvrir la Bretagne (j'y suis arrivée en septembre 2002) à travers les trails d'où ma participation au challenge de la solidarité dans les Cotes d'Armor où j'alliais sport et civisme et convivialité : je n'oublierai jamais l'équipe de ce challenge ! Comment es tu passé à l'ultra trail ? Ca m’a toujours tenté. J'ai vite connu la Transe-Gaulle et j'ai ça dans un coin de ma tête. J'aime beaucoup l'équipe de l'asso "Courir à l'infini" éga-lement... Je crois que j'ai surtout rencontré des cou-reurs au long cours. Je remercie Jacques Salaun ancien webmaster de Yanoo de m'avoir aidé à inté-grer le "milieu" ;o) Maintenant j'aime tellement la montagne que c'est la CCC qui m'a connue en pre-mier. Maintenant je sais qu'il faut laisser au corps le temps de s'adapter. J'ai aussi quelque part une obligation de réussite. Allier distance et réussite nécessite de prendre le temps : ca tombe bien car je ne suis pas pressée et il y a tant de beaux trails et de régions à découvrir ! Tu ressens quoi dans ces courses ? du bonheur de courir en montagne, dans la nature ?? autre chose ? Bien sûr que je prends plaisir. J'arrêterai le trail quand cela ne sera plus le cas ! Dans les ultra de montagne il y a cette quête de savoir ce qu'il y a de l'autre coté du col. J'adore lorsque le paysage ex-plose au visage, quand le regard se porte au loin, quand les yeux se plissent pour mieux scruter l'ho-rizon. Je me souviens m'être retournée en haut du Grand Col Ferret pour retrouver la barre rocheuse que j'avais escaladé durant l'été 2010. J'ai par la même occasion suivi l'aval du torrent jusqu'à ce qu'il disparaisse à ma vue et jusqu'à ce que... ce que je vois mes poursuivants : j'ai compris qu'il était temps que je me remette à courir ;o) A l'entrainement je m'aperçois aussi que je suis capable "de me rentrer dedans" quand il y a des bosses que lorsque c'est tout plat. Comme quoi courir vite pour courir vite n'est pas mon objectif premier !

Portrait de Virginie Govignon

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Tu vivais en Bretagne ? bcp de souvenirs de jeunes-se et aussi de course à pied ? La course à pied, le trail a été le fil directeur de mon expérience bretonne. Curieusement il m'a aidé à mieux la connaitre mais c'est aussi lui qui m'en a séparée. En effet sur la fin, fatiguée par les déplacements je ren-trais à Brest pour bosser je n'avais plus bien le temps d'aller voir mes amis... Oui la compétition nécessite de faire quelques concessions. Il faut alors gagner sa vie pour pouvoir sillonner la France à la recherche d'autres terrains de jeux. On en vient à se demander où est la priorité... En France nous ne sommes pas pro même si nous portons les couleurs d'un team. Voici ici une des réponses à une question polémique qui revient sur le devant de la scène : et l'argent dans le trail ? Si on veut des "vedettes" mais qu'on ne veut pas de profession-nels, un petit retour sur investissement (j'entends par "investissement" les concessions que le coureur fait pour rester dans le "haut niveau") ne sera pas mal venu au risque de voir la passion s'essouffler et l’écœure-ment apparaitre... Des regrets de partir ? Je ne vis pas qu'à travers le trail donc oui forcément quelques regrets. Après 9 ans en Bretagne, terre riche de son patrimoine humain et naturel, de ses valeurs, il y a forcément un petit pincement. Ensuite j'ai préparé mon départ et le trail m'a fait rencontrer des gens mer-veilleux un peu partout en France. Le bonheur se conjugue bien avec le présent. Hier, c'est à dire les souvenirs, doivent aider à mieux supporter certaines difficultés du quotidien et non les alourdir. Je ne conserve donc que les bons moments, je ne regrette rien, ce n'est pas ma philosophie de vie ! On t'a vu sur la CCC faire une victoire - heureuse ? Quelle question ? En plus c'est une victoire presque d'équipe tant j'ai été soutenue, tant j'ai reçu de sms pendant la course. Nous devions tenir nos téléphone allumés et il était interdit de les mettre en mode silen-cieux : c'était impressionnant et excitant, surtout quand on m'a mis la balise qui permettait à mes amis de me suivre... En tête de course chez les féminines !!! Pour la performance je n'ai pas été plus excitée que cela car j'ai couru cette course comme les précédentes mais avec une connaissance de moi qui s'accroit progressi-vement avec le temps. Oui encore une belle expérience cette CCC et il y en aura d'autres bien sûr ! La renom-mée d'une course tient souvent de sa médiatisation. Des trails difficiles il y en a plein ! Ca se prépare longtemps à l'avance une course comme la ccc ? C'est la victoire, la victoire sur soi sans blessure ni écœurement qui se prépare sinon une CCC ça peut se terminer ! je pense que je dois cette victoire à mon passé dans le trail et surtout à mes 2 dernières saisons qui m'ont enseigné le geste, qui ont accru ma sensibilité, qui m'ont aidé à perfectionner mon alimentation. Ensuite il y a la possibilité d'avoir du bon matériel, adapté à mes besoins et ça je le dois à mes partenaires et équipementiers. Ensuite j'ai ren-contré les bonnes personnes sur mon chemin ! Je crois que j'ai beaucoup de chances de ce coté là ! je ne les cite pas mais elles ne m'en voudront pas !

Un message à faire passer ?? Écoutez votre cœur, aimez ce que vous faites, écoutez l'expérience des autres mais il n'y a que la vôtre qui sera votre vérité, ne vous entrainez jamais sous la contrainte même s'il faut savoir se faire violence par-fois pour progresser physiquement.

Portrait de Virginie Govignon

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1ère édition du Trail/Relais 60 km « Entre palis et Mégalithes »

dimanche 23 Octobre

Saint-Just / Renac (35)

Les organisateurs du "Trail des Menhirs" à Saint-Just et de la "Ronde des Palis" à Renac se ré-unissent pour proposer une nouvelle course : un Trail de 60 km en individuel ou en relais :

"Entre Palis et Mégalithes"

60 km en relais de 4 coureurs

Le Trail en relais de 4 coureurs se fait sur le même parcours que la course individuelle, avec des parcours de 12 à 17 km, et un 5e relais de 1 km avec l'ensemble de l'équipe pour terminer la course.

Départ de la salle des sports de Saint-Just à 9h00. Inscriptions jusqu'au samedi 15 octo-bre 2011, 45 € par équipe. La composition des équipes doit être fournie pour que soit validée l'inscription.

L’Onglet « Equipes » de notre site internet est dédié aux équipes incomplètes, et les coureurs qui cherchent une équipe.

Course individuelle de 60 km

Ce nouveau trail présente 1000 m de dénivelé positif, et moins de 5% de route. Il est qualifi-catif pour l'Ultra Trail du Mont Blanc 2012 (1 point).

Départ de la salle des sports de Saint-Just à 8h30, pré inscriptions jusqu'au samedi 15 oc-tobre 2011, 18 € (majoration de 2 € après le 15/10 et sur place). Retrait des dossards le matin, à partir de 7h.

Une marche de 16 km sera également propo-sée à partir de 9h, participation de 2 euros.

Toutes les infos sur notre site : www.entrepalisetmegalithes.com

Contact : contact@ entrepalisetmegali-thes.com

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Le Club athlétisme du Scorff d'INGUINIEL a le plaisir de vous inviter à son traditionnel cross qui aura lieu le dimanche 6 NOVEMBRE sur le site du parc de MENEHOUARNE à PLOUAY sur un parcours qui a déjà accueilli un champion-nat de Bretagne et deux interrégionaux.

Notre club a une tradition cross-country depuis sa création. Nous sommes heureux de proposer des épreuves pour tous les âges. Cette année, nous poursuivons également notre démarche de dynamiser cette discipline en proposant pour la seconde fois : le speed-cross.

Le speed cross est un format de course qui s'inspire du fourcross en VTT ou snow-board. Une course en plusieurs manches, sur un circuit court mais typé où s'affrontent un nombre de coureurs limité dans la quantité mais pas dans le talent. Nous inviterons les meilleurs régionaux pour s'affronter, s'amuser et of-frir au spectateur sur un format de course spectaculaire, où tout le monde a sa chance.

Cross de Plouay - Quant le speed cross s’invite à la fête

Nous l'ouvrons aussi cette année à tous les espoirs/seniors et vété-rans hommes qui le souhaitent. Vous trouverez ci dessous les renseignements et les horaires . Nous comptons sur vous.

Je vous souhaite une belle saison.

Christophe Malardé

Président du CAS Inguiniel

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Christophe Faligon - Membre du Team YaNoo a testé les nouvelles Adidas Response Trail 18M

Egalement, j'ai été surpris en ouvrant la boite. C'est une paire de chaussures trail très flashees !!! J'avais une ancienne paire de Adidas Trail et j'en n’étais pas content. Car trop dur en semelle. Disons que je cours presque toujours avec des chaussures de route, même dans les trails de mon département ou région. Je trouve que les chaus-sures de routes sont plus confortables, car plus d’amorties.

J'ai dû faire que 4/5 séances avec car j'étais sur une prépa marathon en septembre, mais franchement cette chaussure est un chausson en fait.. j'ai vraiment été surpris par rapport à l'ancienne paire de trail que j'avais ... elle est très confortable, grosse semelle, on peut courir sur la route avec en fait ... Bcp de crampons en dessous... Un super amorti que je n'ai jamais connu (j'ai eu asics trail et adidas trail avant). Je peux vraiment la comparer avec une chaussure de route (entrainement route), mais avec tous ses crampons, il est évident qu’il vaut mieux s’en servir dans les chemins. Je la testerais et je la finirais cet hiver pour ma prépa au Brassac et au But fin avril ... Mais j'en salive d'avance car j’ai vraiment envie de dire que j’ai trouvé une bonne paire de pompes de Trail. Et c’est bien la première fois que je le dis ...

Frédéric Rocton - membre du Team YaNoo a testé les Supernova Riots 3

j'ai la chance d'avoir à tester les chaussures de Trail Adidas Supernova Riots 3. 1ère chose quand on ouvre la boite: ils ont de la gueule ces chaussures! Le mé-lange des différentes teintes de gris et de l'orange font merveilles. La semelle est signée Continental (la marque des pneus), et effectivement, on ressent une adhérence certaine, différente de ce que j'avais connu auparavant (certes avec des chaussures route). A la maison, je me suis permis de faire une comparaison avec Spiderman, ce qui m'a valu bien des moqueries ! Une fois chaussé, le pied est bien enveloppé, il ne se ballade pas sur les côtés. Aucune ampoule à signaler, le chausson est très confortable. Les lacets sont courts, pas de risque de se prendre les pieds dedans ! Mais pas de place pour les doubles nœuds. Néanmoins, je n'ai pas connu de souci de lacets défaits.

Après 3 sorties, soit une quarantaine de km, effectuées sur chemin des doua-niers et sentiers forestiers par temps sec, j'ai constaté que : l'amorti est excellente, tout comme la stabilité, malgré différents passages sur rochers, mon pied n'a jamais dérapé et je n'ai jamais ressenti la pointe des ro-c h e r s o u d e c a i l l o u x à t r a v e r s l a s e m e l l e . De même dans les descentes abruptes caillouteuses, rien à dire, je me rappelle encore d'une expérience douloureuse en chaussures de route aux mêmes endroits o ù j ’ a i l ’ h a b i t u d e d e c o u r i r à l ’ e n t r a i n e m e n t s . . . Je comprends pourquoi cette chaussure a été élu par certains magazines chaus-sures trail de l'année 2011: c'est amplement mérité. Adoptées!

Les tests produits avec le Team YaNoo

En 2010 comme en 2011, le Team YaNoo teste des produits que YaNoo reçoit des marques. Sur le site, vous avez une page spéciale Test. En septembre, 2 paires ont

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Semi et 10 km de Vannes

Qu’il faisait beau le 11 septembre sur Vannes et ses environs … Beau mais venteux ! Un vent qui a permis aux cou-reurs du 10 et du semi d’aller chercher leur record. Et c’est ce qui a été fait chez les filles du semi, et à quelques secondes près pour le 1er homme.

Toutes les conditions ont été réunies par les organisateurs et son président Jean Claude Le Boulicaud pour que l’édition soit une nouvelle fois réussie.

Sur le 10 km un plateau d’athlètes régio-naux avec Stéphane Lefranc, Christopher Iris, et sur le semi marathon un plateau très relevé d’athlètes étrangers qui se sont livrés à une véritable lutte. Une course très palpi-tante à l’image du marathon de Caen où les étrangers africains ne calculent pas leurs courses entre eux, c’est le meilleur qui ga-gne à la fin, se donnant tout au long de la course !

Avec un budget total de 220000 euros à chaque édition, le semi Auray Vannes ren-tre dans le top 10 français des semi mara-thons.

A noter, le semi est un peu à la manière de celui de St Pol Morlaix, pas forcément plat. Il faut en avoir sous les semelles pour dé-gager son chrono final !

Par contre, on peut se réjouir de la fête qui se joue tout au long du parcours du 10 km et du semi marathon. Un énorme public vous attend tout au long du semi marathon avec un final (dans les 7 derniers km) où les abords des routes sont noirs de monde ! De quoi vous filez la pêche pour arriver sur le stade d’athlétisme où le sprint final vous attend sur la piste. Un vrai parcours, une vraie organisation, un vrai final !

On peut se réjouir de ces succès sportifs, à l’heure où bcp de monde parte sur le Trail, mais il restera des classiques, de grandes classiques de route, à l’image du semi Au-ray Vannes.

Peut être que pour tout traileur, il est tou-jours bon de faire un peu de route, un peu de semi, histoire de se mettre un chrono entre les dents, et surtout de se souvenir que la course sur route, c’est aussi une aventure sportive !

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Le 1er pedestrian français à traverser les USA En 1878, Lymann Potter promit 2000 dol-lars à qui mettrait moins de temps que lui pour traverser les Etats-Unis de San Fran-cisco à New York en poussant une brou-ette !

Le Français Léon Pierre Federmeyer releva le défi et gagna.

En réalité cette compétition avait été or-ganisée par deux journalistes, dont George Hearst qui voyait là un bon moyen de faire connaître son journal, le nombre de lec-teurs pensait-il devrait sensiblement aug-menter en publiant un compte rendu régul-ier de cette course dans son quotidien.

Nos deux gaillards sont partis le 8 décem-bre 1878 et Léon Fédermeyer arriva le 1er à New York le 23 juillet 1879, soit 227 jours pour parcourir 4500 miles/7242 km, établissant une moyenne journalière de 20 miles.

Chacun des deux concurrents avait un contrôleur attitré, qui à chaque ville étape apposait son cachet sur le road book et contrôlait le poids de la brouette qui ne devait en aucun cas être inférieur à 100 pounds/45,360 kg. Le contrôleur de L.P Federmeyer se nommait Fuller, il ne suivait pas le marcheur en permanence et regagnait la ville étape suivante le plus souvent par le train.

Marchant en poussant une brouette avec sa nourriture, ses vêtements, la tente de couchage etc.. Ce n’est pas une sinécure, à travers le désert, les montagnes et l’hiver rigoureux ! C’était une épreuve d’en-durance et d’habilité pour les deux concur-rents.

Récemment, Jayné Federmeyer apporta quelques précisions sur cette Trans América insolite.

« Mon mari était le petit-fils de Léon Pierre Federmeyer. Lymann Potter et Léon étaient tous deux sans travail avant cette course et la prime de 2000 dollars était une somme très importante à l’époque. Cette épreuve était financée en partie par le journal qui en rendait compte régulièrement. A chaque ville étape, les curieux venaient écouter Federmeyer raconter ses histoires de pousseur de brouette, le droit d’entrée était de 10 cents, cet argent récolté tout au long de sa traversée lui suffisait à subvenir à ses besoins. Il arriva le 1er à New York et em-pocha la prime promise au vainqueur, Lymann Potter était pointé à 1000 miles de Federmeyer mais on ne sait pas s’il termina sa traversée ?

Avec cette somme Léon Ferdermeyer ou-vrit un salon de coiffure à Chicago, se maria et eu douze enfants. Mais Léon Fédermeyer n’a pas été célèbre seulement pour ses exploits de pédestrian, il a égale-ment gagné deux médailles d’or à l’Ex-position de Paris pour ses tableaux originaux fait avec des cheveux. Ses por-traits étaient si réalistes qu’on aurait dit des photographies sépia. Le plus étonnant c’est que les cheveux étaient collés sur la face arrière d’une vitre »

Après cette Trans América, le Frenchman était devenu « The Celebrated Champion Wheelborrow Pedestrian of the World » rien que ça ! Et il profita de cette célébrité pour se faire inviter à New York en août 1879. Une course de 6 jours à allure libre « go as you please ». Il annonça au public New-Yorkais qu’avec sa brouette il envis-ageait de faire 500 miles/804,672 km aussi bien que Edward Payson Weston le 1er homme à accomplir 500 miles en 6 jours en 1874.

Ce 18 août 1879 sur la piste apparut Fed-ermeyer vêtu d’une chemise de flanelle rouge descendant presque jusqu’aux genoux, un pantalon bleu serré aux che-villes et des chaussures de marches usées. Cet accoutrement plus ses longs cheveux noirs et son visage buriné lui donnaient une allure d’un vrai baroudeur.

La piste était assez courte, environ 200 mètres, c’est à dire qu’il fallait faire 8 tours pour parcourir 1 mile. Federmeyer parcouru 50 miles/80,500 km en 11 heures, il se reposa 1 heure puis il repartit en courant avec sa brouette (était-elle vide ?) ce qui lui permettait de tenir une moyenne de 6 miles/ 9,650 km dans l’heure. En 24 heures il avait fait 100 miles/161 km et progressait facilement sur cette piste, l’intendance lui convenait, il refusa même un coin repos avec un lit aménagé sur le bord de la piste. La nour-riture et les boissons proposées par l’or-ganisation lui suffisaient largement. La dernière nuit il plaisanta avec le reporter du Time, lui affirmant que le matelas mis à sa disposition était très confortable, al-ors qu’il ne l’avait pas utilisé. Il avoua au journaliste que sa Trans América avait été bien pire qu’ici ! Cependant, il souffrit de sa cheville droite lors du dernier jour et ralentit sensiblement son allure. Mais il réussit son pari, 500 miles/804,670 km en 6 jours avec une brouette !

Des compatriotes français présents dans les tribunes se cotisèrent et lui donnèrent la somme de 500 dollars et l’organisateur lui offrit la moitié des recettes de ces 6 jours.

Léon Pierre Federmeyer né le 1er août 1938 est décédé le 1er janvier 1913

B y C a r t i e r , T h i e r r y L e f e u v r eB y C a r t i e r , T h i e r r y L e f e u v r eB y C a r t i e r , T h i e r r y L e f e u v r eB y C a r t i e r , T h i e r r y L e f e u v r e

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ermeyer vêtu d’une chemise de flanelle rouge descendant presque jusqu’aux

villes et des chaussures de marches usées. Cet accoutrement plus ses longs cheveux noirs et son visage buriné lui donnaient

La piste était assez courte, environ 200 mètres, c’est à dire qu’il fallait faire 8 tours pour parcourir 1 mile. Federmeyer parcouru 50 miles/80,500 km en 11 heures, il se reposa 1 heure puis il repartit

elle vide ?) ce qui lui permettait de tenir une moyenne de 6 miles/ 9,650 km dans l’heure. En 24 heures il avait fait 100 miles/161 km et progressait facilement sur cette piste, l’intendance lui convenait, il refusa même un coin repos avec un lit

ganisation lui suffisaient largement. La dernière nuit il plaisanta avec le reporter du Time, lui affirmant que le matelas mis

ors qu’il ne l’avait pas utilisé. Il avoua au journaliste que sa Trans América avait été bien pire qu’ici ! Cependant, il souffrit de sa cheville droite lors du dernier jour et ralentit sensiblement son allure. Mais il réussit son pari, 500 miles/804,670 km en

Des compatriotes français présents dans les tribunes se cotisèrent et lui donnèrent la somme de 500 dollars et l’organisateur lui offrit la moitié des recettes de ces 6

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Course Nature de Tourc’h - On a besoin de nos petites courses ...

Mi septembre était organisée la première édition de la course nature à Tourc’h dans le Finistère. A l’heure où les organisa-tions se professionnalisent, où les calendriers des courses sont très chargés, où les courses grossissent en nombre de parti-cipants, il est toujours bon de compter sur des courses à taille humaine, où la convivialité, la relation avec le coureur sont des valeurs fortes. A Tourc’h, mi septembre, les coureurs étaient bien ! A peine 80 au départ, un samedi en fin d’apm, les coureurs partaient pour 3 boucles dans la campagne de Tourc’h. Aucune prise de tête, ils pouvaient se mettre sur la ligne de départ devant les favoris, on pouvait discuter avec le speaker, les organisateurs … Ils avaient le temps !

On oublie trop facilement ces petites courses qui nous font du bien, celles près de chez soi, celles qui permettent de récolter des fonds pour une vraie cause; une école, une famille, une maladie … des courses qui n’ont aucune envie de se faire de l’argent sur le dos du coureur, et qui sont là pour nous rappeler nos vraies valeurs ...

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