aspects cliniques des manifestations et...
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AMPHÉTAMINES :ASPECTS CLINIQUES DES
MANIFESTATIONS ET SYMPTÔMES
Jean Clermont-Droletatelierstoxjcd@yahoo.ca
Congrès de l’OIIQ24 octobre 2011 16H45 – 17H30
sohoutreach.com
PLAN DE LA PRÉSENTATION
• Drogues et cerveau;• Molécules et Fabrication;• Effets à court et moyen termes;• Aspects cliniques et revue des systèmes.
Le DSM-IV comprend cinq axes qui s'attachent respectivement :
Axe I : Les troubles majeurs cliniques;Axe II : Les troubles de la personnalité et le retard
mental;Axe III : Aspects médicaux ponctuels et troubles
physiques;Axe IV : Facteurs psychosociaux et
environnementaux;Axe V : Échelle d’Évaluation Globale du
Fonctionnement
Wikipedia
Attention à vos sources !!!
fantasticfiction.co.uk
Même si certaines sont plus amusantes que d’autres…
Effets à TRÈS LONG TERME
Effets à TRÈS LONG TERME
Drogues et cerveau
The Simpsons
Classification des drogues• DÉPRESSEURS (psycholeptiques) qui ralentissent le
fonctionnement du système nerveux;
• STIMULANTS (psychoanaleptiques) qui stimulent le fonctionnement du système nerveux;
• PERTURBATEURS (hallucinogènes ou psychodysleptiques) qui perturbent le fonctionnement du système nerveux
• Perturbateur-stimulants qui ont à la fois des effets hallucinogènes et excitants (ex. Ecstasy)
Classification des drogues
DÉPRESSEURS STIMULANTS PERTURBATEURS
Alcool Café, ThéBoissons Éner.
Cannabis
Barbituriques Cocaïne LSD
Benzodiazépines Crack PCP, Kétamine
Opiacés Amphétamines Champignons
GHB Antidépresseurs Solvants, colles
Drogues et cerveau
Drogues, Savoir Plus, Risquer Moins
5 Facteurs Potentiels
1. Puissance de l’effet;2. Rapidité d’entrée dans le SNC;3. Rapidité à se lier aux neurorécepteurs;4. Taux d’élimination;5. Effets prédictibles.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
Loi de l’EFFET
E = S + I + CL’EFFET d’une drogue est l’addition de :
–La SUBSTANCE–L’ INDIVIDU–Le CONTEXTE de consommation
E = S + I + CEFFETS = SUBSTANCES + INDIVIDU + CONTEXTE
↓ ↓ ↓
DÉPRESSEURS HALLUCINOGÈNES STIMULANTS
Les stimulants dusystème nerveux central
• Ces substances stimulent les fonctions psychiques d’un individu, procurant plaisir +++
• Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau;
• Les stimulants accélèrent le processus mental;• Le consommateur est alors plus alerte et plus
énergique.
Drogues : Savoir Plus, Risquer Moins
Dans cette catégorie, on distingue :
• Stimulants majeurs– amphétamines– cocaïne
• Stimulants mineurs récréatifs– caféine : présente dans le café, le thé, le maté, le
cacao, le chocolat, le kola, les boissons au cola, le guarana et diverses préparations pharmaceutiques
– nicotine : présente dans le tabac et dans certaines préparations pour aider à cesser de fumer
Drogues : Savoir Plus, Risquer Moins
Psychostimulants
• Potentialisent l’action des neurones et récepteurs à catécholamines (dopamine, noradrénaline, adrénaline) dans le SNC, en faisant accroître la neurotransmission;
• Usage thérapeutique : perte de poids, narcolepsie, TDAH;
• Cocaïne peut être utilisé comme anesthésiquelocal;
• Abus fréquents.
Un peu d’histoire• 1887 : Synthèse par le chimiste Lazar Edelanu, à Berlin.
Découverte tombée dans l’oubli;• 1920 : Méthamphétamine synthétisée au Japon par
Akira Ogata;• 1927 : Gordon Alles la resynthèse et la teste sur lui-
même;• 1933 : Commercialisation de la Benzedrine;• 1935 : Première étude scientifique américaine;• 1938 : Pervitin 3 mg, Allemagne;• 1941 : Décision des médecins allemands de controler
l’accès au Pervitin.
Wikipedia
Un peu d’histoire• Introduites pour la première fois dans les années 1930
comme remède contre la congestion nasale.• Commercialisées pour la vente libre sous forme
d’inhalateur, la Benzédrine.• Utilisées également comme traitement médical contre
l’obésité et la dépression.• Entre les années 1930 et 1970, différents types
d’amphétamines étaient disponibles. • Cependant, les gens ont fini par se rendre compte
qu’aux bienfaits médicaux des amphétamines s’ajoutaient des effets dangereux et que ces drogues avaient un potentiel élevé de surconsommation.
CAMH
Primary Methamphetamine/Amphetamine Admission Rates per 100,000 Population Aged 12 and Over
Source : NIDA
Source : NIDA
Source : The Body Pro
Amphétamines
Une grande famille de molécules• Beaucoup de substances s’y apparentent et
ont des effets plus ou moins sembables :– Cocaïne– Éphédrine et Pseudoéphédrine– Phénylpropanolamine– Amphétamines– Méthamphétamines
AMPHÉTAMINES
• Stimulants majeurs;• Sous forme de comprimés, de cristaux ou de
poudre;• Très souvent mélangées avec d’autres produits,
elles peuvent être administrées par voie– orale,– prisées,– injectées,– fumées.
Drogues : Savoir plus, risquer moins
Amphétamines
• Groupe de stimulants incluant les amphetamine, methamphetamine, methylenedioxyamphetamine, et methylenedioxymethamphetamine.
• Drogues à bas poids moléculaire de structure dérivéedes phenethylamines;
• Supriment l’appétit et produisent une stimulation du SNC et du coeur;
• Effets produits par l’augmentation de la concentration de noradrénaline et de dopamine dans la synapse, de même qu’en stimulant la production de cesneurotransmetteurs et en bloquant leur recapture.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Dopamine vs Cocaïne
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Effets des amphétamines
dépendent de plusieurs facteurs, parmi lesquels :• la quantité absorbée;• la durée d’utilisation et la fréquence de consommation;• la méthode d’absorption (par injection, par voie orale,
etc.);• l’état d’esprit, les attentes et le milieu ambiant;• l’âge;• l’état médical ou psychiatrique préexistant;• la consommation d’alcool ou d’autres drogues (illicites,
sur ordonnance, en vente libre ou à base de plantes).
CAMH
Effets des stimulants
• Plaisir et énergie +++++++++• Activation du système nerveux sympatique;• Doses modérées : augmentation de la
motivation, de l’énergie et de la vigilance, et diminution de l’appétit.
• Doses toxiques : altération des fonctionsneurologiques, cardiaques et métaboliques.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
Activation du syst. sympathique
• Mydriase (dilatation de la pupille);• Tachycardie (augmentation de la fréquence
cardiaque);• Augmentation de la pression artérielle;• Ralentissement du péristaltisme (mouvements
intestinaux);• Vasoconstriction périphérique (d'où l'expression
peur bleue, la peur se caractérisant par une intense activité sympathique se traduisant par une vasoconstriction provoquant une paleur);
Wikipedia
Activation du syst. sympathique
• Stimulation des glandes sudoripares, entrainant une augmentation de la sudation;
• Stimulation de la libération de glucose par le foie;• Augmentation de la sécrétion d'adrénaline et de
noradrénaline par les glandes surrénales;• Relaxation de la vessie (dilatation);• Stimulation de l'éjaculation;• Bronchodilatation (augmentation du diamètre des
bronches).
Wikipedia
mabulle.com
Métabolisation
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Élimination
• Dépend du PH urinaire;• Chez un individu sain, 90% est éliminée dans
l’urine en 3-4 jours;• 70% en 24 heures, dont 30% en substance non
modifiée.• Si PH urinaire acide : + ou - 74% en substance
non modifiée, et jusqu’à 1% avec PH alcalin.• Lien entre psychose paranoïde et élimination
rapide avec PH urinaire acide (PH diminué)
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Sevrage• Caracterisé par une panoplie de signes et symptômes
apparaissant à l’intérieur de quelques heures à plusieurs jours suivant l’arrêt ou la diminution de la consommation;
• Ces symptômes ne doivent pas avoir d’autres causes;• Principalement : humeur changeante avec fatigue,
insomnie ou sommeil +++, rêves bizarres et/oucauchemars, augmentation de l’appétit, agitation, déficit psychomoteur;
• Si dépendance : Désirs de reconsommer et anhédonie;• Pics de symptômes en 2-4 jours, avec dépression et
idées suicidaires.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
Sevrage vs Médication
• Aucun sevrage dangereux au plan physique;• Aucun avantage à une médication de
remplacement;• Avantage à cesser toute consommation et à
consulter en thérapie;• Médication possible si agitation et anxité :
Benzodiazépines et/ou Neuroleptiques;• Admission en milieu fermé si symptômes sévères,
ex. idées suicidaires.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
Demi-Vie
COCAÏNE : plus ou moins 1 h, avec un début d’action variant entre 8 secondes et 30 minutes, selon le mode d’administration;
• Durée des effets : entre 5 à 90 minutes;AMPHÉTAMINES : Demi-Vie entre 10 à 15 heures,
avec début d’action et durée 2 à 8 fois plus longue que la cocaïne;
• Ceci explique en partie les différences relatives aux sevrages, le sevrage de cocaïne étantbeaucoup plus intense.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
Drogues et cerveau
Molécules et Fabrication
clclt.com
Source : ABC News
meth-kills.org
Source : Missouri State Highway Patrol
Quelques-unes des nombreuses molécules d’amphétamines
MIP Technologies
Méthode : Shake & Bake
mlive.com
newson6.com
Shake & Bake Meth
dailysentinel.com
Risque d’explosion
arkansasleader.com
Aspects cliniques
KCI.org
Manifestations cliniques
sohoutreach.com
Exposition prénatale• Cocaine: augmente pression sanguine et respiration.• Chez la femme enceinte, ces effets se traduisent par une
diminution d’O2 et de nutriments vers le foetus, exposantce dernier au risque de retard de croissance, petit poids, accouchement prématuré, avortement spontané, decollement placentaire et mortinatalité.
• Enfants plus à risque d’hémorragie intracranienne, convulsions, détresse respiratoire, problèmes de mouvements à la naissance, irritablité, hyperactivité et difficulté à dormir et à s’alimenter.
• Autres psycho-stimulants: Effets similaires à ceux de la cocaïne, incluant symptômes de sevrage, irritablité, problème de sommeil et retard dans le développement.
B. Shannon, Joyce, Drug Abuse Sourcebook
Les 10 anomalies le plus courantes chez les utilisateurs de methamphétamines, après autopsie
1. Stéatose Hépatique 16.2%2. Altération modérée de l’artère coronaire 10.3%3. Cirrhose 9.0%4. Pneumonie 8.2%5. Fibrose myocardique 6.7%6. Triaditis 6.1%7. Altération sévère de l’artère coronaire 6.1%8. VIH-SIDA 5.4%9. Emphysème 5.1%10. Hépatite 4.1%
Karch, Steven B., Drug Abuse Pathology
MANAGEMENT OF SPECIFIC DRUGS OF ABUSE Psychostimulants
Drug Unique Characteristics Key Management IssuesCocaine Stimulant associated with more
serious complications than anyother; affects all organ systems; no longer confined to affluent sectors of society
Adrenergic crisis, hyperthermia, hypertension, cardiac ischemia and arrhythmias, seizures, stroke, panic attacks, psychosis,rhabdomyolysis
Amphetamines andmethamphetamine
Frequently associated withparanoid psychosis after chronicabuse. Lead poisoning has been described (lead is used as a reagent in illicit labs.)
Same as cocaine with lower incidence of cardiacischemia, stroke
MDMA,MDEA/MDA(“Ecstasy”)
Designer amphetamine widelyused at dance parties or “raves”; affectsserotonin more than otheramphetamines, leading tohallucinations; possibly linked to the serotonin syndrome
Same as cocaine with lower incidence of cardiacischemia, stroke; severehyperthermia indehydrated dancers has led to death. Rehydrate and control hyperthermia
Intoxication aux StimulantsEffets sur le SNC Cardiovasculaires Metaboliques Respiratoires
Irritabilité Tachycardie Hyperthermie Arrêt respiratoire
Euphorie Hypertension Rhabdomyolyse
Insomnie Arrêt cardiaque
Anxieté
Aggressivité
Delirium (agitation)
Psychose
Stupeur
Coma
Convulsions
Karch, Steven B., Addiction and The Medical Complications of Drug Abuse
Rhabdomyolyse
• Terme issu du grec rhabdos : raie, mus : muscle et lusis: dissolution;
• Destruction des cellules musculaires des muscles striés (muscles volontaires, contrairement aux muscles lisses qui sont des muscles automatiques) associée à une libération de myoglobine (protéine musculaire) qui passe dans le sang et les urines, provoquant alors une myoglobinurie.
• Risque de complications touchant l'appareil rénal et entraînant une insuffisance de fonctionnement de la filtration des reins.
Vulgaris-Medicalis
Intoxication : Comportements
Ces comportements peuvent être des indicateurs d’une intoxication aux amphétamines : • Réactivité (sensibilité +++);• Hallucinations;• Agitation;• Paranoïa;• Perte de contact avec la réalité, folie;• Attaque de panique;• Delirium
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
DELIRIUM
• Plusieurs causes : médication, surdose, exacerbation d’un état mental, etc. (dont la cocaïne et/ou les amphétamines);
• Comportement bizarre, violent, imprévisible, avec force +++ et hyperthermie;
• Souvent lésions diverses dues à des blessures auto-infligées (ex. bris de vitre);
• Risque +++ de mort subite.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Comparison Between Neuroleptic MalignantSyndrome (NMS) and Cocaine-Induced Agitated
DeliriumSymptom NMS Cocaine Delirium
Hyperthermia ++ ++
Delirium ++ ++
Agitation + ++
Akinesia/rigidity ++ ±
++ = present in almost all cases; + = present in many cases; ± = may occur late during syndrome
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
AGITATION, DELIRIUM et PSYCHOSE
• Une des situations les plus difficies à rencontrer, car évaluationrequiert habilités +++;
• Aspects légaux et éthiques vs usage de sédatifs;• Envisager autant la sécurité du patient que du personnel :
nombreux rapports d’accidents et agressions;• Diagnostic difficile à cause de l’usage de drogues vs problèmes pré-
existants (ex. Infarctus en raison d’usage de meth) ou problèmes se présentant comme une intoxication (ex. Méningite);
• Importance de bien distinguer Agitation, Delirium et Psychose;• Au-delà des causes, importance de bien contrôler les symptômes
pour éviter les complications;• On ne peut affirmer qu’un patient est trop agité ou pas assez
coopératif pour agir.
Delirium vs. psychoseavec ou sans agitation
• DELIRIUM : sensitivité altérée, avec désorientation, confusion, hallucinations visuelles;
• PSYCHOSE : paranoïa, hallucination auditives mais généralement sans altération de la sensitivité et de l’orientation;
• AGITATION physique et psychique vientcompliquer l’état du patient dans l’un et l’autreproblème;
• Importance de bien distinguer ces éléments pour déterminer Tx : Benzos vs Antipsychotiques.
Karch, Steven B., Addication and The Medical Complications of Drug Abuse
Agitation sévère
• Dans ce cas : Benzodiazépines pour débuter, afin de diminuer le risque de convulsions et de complications.
• Toujours surveiller:• Tension artérielle• Respiration• Glycémie• Température
Karch, Steven B., Addiction and The Medical Complications of Drug Abuse
Psychose
• Haloperidal (Haldol) est le médicament de choix;
• Peut être administré conjointement avec Benzodiazépines.
Karch, Steven B., Addication and The Medical Complications of Drug Abuse
Précautions
• Importance de bien contrôler cliniquementl’agitation, le delirium et/ou la psychose;
• Encore plus important de traiter les causes sous-jacentes, en détectant l’hypoxie, l’hypotension et/ou l’hypoglycémie
• Chez le non-collaborant mentalement instable et difficile à évaluer : application de restriction physique et d’usage de benzodiazépines.
Karch, Steven B., Addication and The Medical Complications of Drug Abuse
Psychose Toxique
• Généralement après des jours et semaines d’un usage continue;
• Difficile à distinguer de la schizo paranoïde : fortes hallucinations visuelles et auditives, idées paranoïaques, confusion dans les pensées;
• Souvent avec agitation, idées suicidaires, et douleurs thoraciques (Re : angoisse);
• Une fois l’usage cessé, l’état normal revienthabituellement en une semaine.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Co-Morbidité
Important de savoir ce qui cause l’un et l’autre;• Plusieurs possibilités :
• L’abus et les problèmes psychiatriques co-existent de soi, sans cause apparente;
• L’usage peut induire un problème psychiatrique;• Le problème psychiatrique peut induire à un usage;• Un tiers facteur peut entraîner une co-morbidité;
• On ne doit jamais négliger un problèmepsychiatrique.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Problèmes dermatologiques
Formication
Coeur
• Prédominance de certains types d’altération physiologique, probablement dues à l’action des catécholamines;
• Deux signes : – Nécrose de cellules cardiaques situées au milieu
de cellules saines;– Coupures dans les myofilaments;
• Ceci mène à des zones de fibrose altérant la conduction électrique.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Coeur
• Hypertrophie myocardique du ventricule gauche, souvent faible à modérée, causant des problèmes de conduction électrique;
• À mesure que la masse des ventricules augmentent, l’espace artériel diminue;
• Possibilité d’arythmie, causant la mort, même en l’absence d’infarctus;
• ECG à faire, mais pas toujours significatif;• Mécanisme non connu, possiblement relié à
l’action des catécholamines.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Fibrose Myocardique
• Fibrose interstitielle, au sein de cellules saines;• Peuvent engendrer de troubles du rythme et
même un arrêt cardiaque;• Souvent constatée chez les utilisateurs de
psychostimulants, résultant du processus de guérison suite à la mort de bandes de cellules cardiaques consécutives à un excès de catécholamines;
• Si chez les utilisateurs d’opiacés, on doitconsidérer une consommation concommitante de stimulants.
Karch, Steven B., Drug Abuse Pathology
Endocardites
• DRS, fièvre, tremblements;• Dx par hémocultures;• Investigation pulmonaire;• Suivi à faire, même si patient
asymptomatique.
EndocarditesUDI Non-UDI
Rapport Hommes Femmes 3:1 2:1
Problème cardiaque sous-jacent
26% 60%
Âge moyen 29 ans 50 ans
Bactérie Staph. Aureus (82%)SARM (18%)
Streptocoques en majorité
Végétations Croissance rapide Croissance lente
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Poumons
• Granulome pulmonaire et hypertension pulmonaire chez les utilisateurs de drogues injectables;
• Causes : micro-particules insolubles.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Pathologies vasculaires : Manifestations
• Vasospasme;• Trombose;• Vasculite d’hypersensibilité;• Artérite toxique nécrosante;• Proliferation intimale fibreuse.
Karch, Steven B, Drug Abuse Handbook
Proliferation intimale fibreuse
Vasospasme
• L’usage chronique des amphétamines peutinduire un vasospasme systémique et coronarien.
• De ceci résulte une surcharge de travail pour le coeur, accompagné d’une diminution en apport sanguin + congestion;
• Semblable à une HTA exacerbée;• Risque d’arrêt cardiaque.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Hémorragie cérébrale
• Amphétamines produisent une hypertension soudaine + tachycardie;
• Une hémorragie cérébrale est possible lorsqueproblèmes pré-existant (ex. malformation ouATCD accidents).
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Hémorragie cérébrale
• Symptômes : Céphalées +++ ou coma;• Habituellement 3 heures entre l’usage de
drogue et le début des symptômes, mais ça peut se produire immédiatement ou même 12 heures post-dose.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
REINS
• Néphrite glomérulaire secondaire à unerhabdomyolise;
• Plus fréquent chez les utilisateurs manifestant un délirium accompagné de fièvre +++ avec activitémusculaire intense;
• Nécrose importante des muscles squelettiques(striés);
• Augmentation des CK, hypotension et coagulation intravasculaire disséminée;
• Possibilité de trombose rénale.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
FOIE
• Davantage affecté par la toxicité du produit;• Problème sous-jacent (ex. Stéatose hépatique,
fibrose, cirrhose) viennent exacerber les effetsdes autres drogues prises simultanément.
Karch, Steven B., Drug Abuse Handbook
Mouvements et coordination
• De fortes doses à usage chronique peuventinduire des troubles de la motilité :• Dyskinésie;• Tics nerveux;• Mouvements répétitifs;• Actions répétitives;
• Exacerbation de tics nerveux chez ceux qui en ont déja;
• Mécanisme d’action peu documenté.
Karch, Steven B., Addiction and The Medical Complications of Drug Abuse
Problèmes Métaboliques
• Forte intoxication peut produire:• sudation +++;• Tremblements;• Contractions involontaires de certains muscles;• Convulsions;• Rigidité (parfois).
• Hyperthermie possible : URGENCE !
Karch, Steven B., Addiction and The Medical Complications of Drug Abuse
URGENCES
Interventions d’urgence
1. ABC;2. Antidotes;3. Reduction des stimulis environnementaux;4. Sédatifs;5. Paralysie vs hyperthermie;6. Restriction physique : contentions,
confinements, etc.
Karch, Steven B., Addication and The Medical Complications of Drug Abuse
ÉTAT MENTAL DIMINUÉ:COMA – STUPEUR - LETHARGIE
Interventions immédiates• 1. ABC:• Voies respiratoires + ventilation. Administration 02• 2. Thiamine: 100 mg IV en 2 min. pour les cas suivants:• a. Syndrome de Wernicke: troubles oculomoteurs, pupillaires, un
nystagmus, une ataxie avec tremblements;• b. Malnutrition;• c. ATCD alcoolisme;• d. Nausées et vomissements fréquents depuis qq jours;• e. Maladie chronique;• 3. Faire une glycémie• Pour tous les patients.• Si hypo : Dextrose 50% IV.
Karch, Steven B., Addication and The Medical Complications of Drug Abuse
HYPERTHERMIECOMA HYPERTHERMIQUE
• Même si l’hyperthermie est modérée, en casde surdose, cela peut être un indicateur de danger;
• Peu importe la cause, une hyperthermiesévère (>40.5°C) est souvent cause de morbidité, avec sévère dysfonction du SNC et fort risque de séquelles neurologiquespermanentes;
• Mortalité fréquente en ces cas;.
Karch, Steven B., Addiction and the Medical Complications of Drug Abuse
COMA HYPERTHERMIQUE
• Plusieurs causes possibles, fréquent avec uneintense activité musculaire ou métabolique;
• Souvent avec inhibition de la sudation, vasoconstriction cutanée ou interférence avec le centre de thermorégulation (phenothiazines, cocaine, amphetamines);
• MDMA en cause +++ pour produire hypthermieléthale, plus que les autres amphétamines, à cause de son action directe sur la sérotonine.
Karch, Steven B., Addication and the Medical Complications of Drug Abuse
Technique de refroidissement
Par évaporationHumidification constante de la surface corporelle avec ventilation et sac de glace aux aisselles et aux jambes;• Simple, facilement accessible;• Non invasive;• Facile à contrôler;• Plus rapide.
Karch, Steven B., Addication and the Medical Complications of Drug Abuse
Syndrome Sérotoninergique
Syndrome Sérotoninergique
• Condition potentiellement mortelle de l'équilibre chimique du cerveau dû à un excès de sérotonine au niveau cérébral;
• À la suite d'un traitement antidépresseur, d'une interaction dangereuse entre deux ou plusieurs drogues ou d'une surdose de certaines drogues.
Wikipedia
Syndrome Sérotoninergique
• Tableau clinique associant– rigidité musculaire,– agitation,– myoclonies,– hyperréflexie,– troubles du comportement,– hyperthermie.
Wikipedia
Syndrome Sérotoninergique
antidepression.wordpress.com
Syndrome Sérotoninergique
• Les complications peuvent être sévères avec• convulsion, • coma, • choc,• coagulation intravasculaire disséminée. Le diagnostic est difficile à porter car aucun symptôme
n'est spécifique et les diagnostics différentiels sont nombreux.
Le traitement est symptomatique, avec recours possible au dantrolène et à la curarisation.
Wikipedia
ATTENTION !!!!
NON OUI
ON ENLÈVE LES VÊTEMENTS
HYPERTENSION +++
• HTA peut causer un coma, infarctus du myocarde, oedème pulmonaire, rupture d’anévrisme et des dommages au cerveau;
• Exacerbation si HTA déja présente;• Benzodiazépines : premier choix• Si non efficace : vasodilatateur (Nitro) ou
phentolamine (Regitine), et mêmevasodilatateur (Nitro)
Karch, Steven B., Addication and the Medical Complications of Drug Abuse
Merci de votre attention
Coucher de soleil à Pessamit
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