bègue mai 2010
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LE BÈGUEMai - juin 2010
La revue du cercle et de la faculté de droit
Spécial blocus
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Mai - Juin
SOMMAIRE
P 3 : éditos
P5 : Mot de la présidente du cercle
P 6 : Semaine Bleue
P 7-‐8 : Interview ; Histoire du Droit ; Bac 1
P 9 : Interview; Histoire des InsDtuDons; Bac 1
P 10 : Interview; Procédure Pénale; Bac 2
P 11 : Interview; Théorie du Droit; Bac 3
P 12-‐13 : Interview; Droit patrimonial de la famille; Master 1
P 14-‐15 : BDE
P 16 : Elsa
P 17 : Si je n’avais pas fais le droit !
P 18 : La coupe du monde 2010
P 19: Le Bègue 2010-‐2011
P 20 : Le Bègue recrute !
P 21 : Détente
P 22 : Galerie Humour
P 23: Dinner Bègue
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Chers lecteurs, chères lectrices,
Je déposais la semaine passée mon dossier de candidature pour les échanges erasmus. Une peDte boite aux leZres pour 5 mois d’échange... et une bonne dose de frustraDon d’ici là. Le classement des parDcipants se veut équitable : c’est la première fois que les étudiants de Namur,
St Louis et Louvain-‐La-‐Neuve se rassemblent, il est logique de prendre en considéraDon les résultats communs de janvier 2010. C’est face à beaucoup de flou et de décepDon que je me suis posée différentes quesDons. Premièrement, pourquoi les règles du jeu n’ont-‐elles pas été expliquées clairement dès le départ ? Beaucoup d’étudiants n’auraient pas eu l’idée catastrophique de reporter un examen « abordable », puisque l’unique conséquence a été de les faire descendre dans le classement. Mais la principale quesDon reste celle-‐ci : pourquoi faire des 4 examens passés en janvier le critère primordial? Tous mes regards se sont tournés vers mes amis de l’IAG (ajoutons Solvay pour l’ULB). Système d’évaluaDon claire, sur base de points : un pourcentage précis pour les points de janvier, un pourcentage pour les cotes de BAC, un pour les acDvités extra-‐scolaires, et un pour les connaissances linguisDques. Le tout sur 100%. On postule, quelqu’un a plus pour une desDnaDon, c’est lui qui l’aura. Que quelqu’un me contredise si je me mets le doigt dans l’œil, mais si un étudiant arrive à une grande disDncDon dans une université, son travail aurait porté au même résultat dans une autre. Les points vont de paire avec le travail en Belgique et non avec l’université. On aurait déjà procédé au calcul d’un coefficient pour l’évaluaDon des notes si c’était le contraire... Pour terminer sur une note posiDve, je me dois tout de même d’être reconnaissante envers la faculté de droit et tout le personnel qui prend des journées et certainement des semaines à meZre ceci en place, sans parler des nombreux programmes et desDnaDons diversifiées. J’aurais juste fortement apprécié que les critères principaux définissants le classement des étudiants soient mis sur un véritable pied d’égalité.
Pour changer tout à fait de sujet, cet édito étant le dernier, je voudrais remercier toute l’équipe du Bègue pour ceZe année incroyable! J’ai passé des moments terribles avec vous tous (parDculièrement la bande des moDvés ;-‐) ), et espère en passer encore beaucoup! Merci aussi aux lecteurs, et aux remarques posiDves et construcDves des étudiants, des assistants et des professeurs, qui feront sans cesse améliorer ce journal.
A l’année prochaine avec une toute nouvelle rédactrice en chef !
Hélène
Chers vous tous -‐ pour la dernière fois… Snif, snif…-‐,
Le temps de se meZre sérieusement à l’étude est arrivé ! Vive les joies du blocus quand le soleil est au zénith -‐ enfin pour le moment, ce n’est pas encore ça – et les vacances si proches et si loin à la fois,… Votre Bègue spécial blocus est, cependant, fidèle au poste pour vous apporter les derniers tuyaux de nos chers professeurs, des conseils pour opDmaliser votre étude mais aussi, et surtout, des pages et des pages détentes, culture et diverDssement pour occuper vos pauses.
En ce qui concerne ce journal et son avenir, l’équipe recrute, d’ores et déjà ! Que tous les moDvés prêts à se laisser tenter par cet agréable et enrichissant projet qu’est le Bègue se fassent connaitre en envoyant un email s u r l a d é s o r m a i s c o n n u e a d r e s s e « lebegue0910@gmail.com ». Quant à moi, ce n’est pas sans une peDte pointe au cœur que je vous annonce que vous n’aurez plus le plaisir – du mois, j’aurais tout fait pour…-‐ de me lire en première page mais ne vous inquiétez pas – héhé – vous me retrouverez quand même dans les différentes rubriques du Bègue…
Pauline Ramboux, voilà le nom de celle qui organisera, dès septembre, les nouvelles acDvités et paruDons de notre journal préféré. D’ailleurs, référez-‐vous à l’arDcle sur sa présentaDon pour connaitre qui elle est mais aussi quelle sera la dynamique qu’elle a pour but d’apporter au journal…
Enfin, un peu comme dans un de mes précédents éditos, je terminerais – la der des der !-‐ par un peDt mot plus personnel et donc, plus obscur, pour la majorité. Certains évènements peuvent, complètement, changer votre regard sur la vie alors, avec la plus grande humilité possible, je vous soufflerais que l’existence est fragile, qu’en un instant tout peut basculer ; donc, apprenons à relaDviser et à profiter de chaque peDte joie qui nous est offerte…
A bientôt, Avec passion,
Jea’
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Afficher les défis
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Bonjour à tous,
Ce n’est pas sans émoDon ni joie que je ramasse aujourd’hui la plume laissée par notre ancienne présidente afin de vous écrire ces quelques lignes. En effet, fraichement élu, c’est à moi que reviens l’illustre honneur d’écrire le dernier « mot du président du cercle de droit » de l’année. Sans prétendre au talent de mon prédécesseur, j’espère que ce mot vous sera plaisant à lire.
Premièrement, pour ceux qui ne me connaissent pas (encore), je m’appelle Christophe WanDez (allias Touf Touf ou encore Christouf), étudiant de bac 3 en droit et ancien vice-‐président de votre Cercle de droit. Après des élecDons dont les présidenDelles américaines n’ont rien à envier, me voilà élu président du cercle de droit. Je compte évidemment bien remplir ce mandat aussi bien (voir mieux si cela est possible) qu’il ne l’a été ceZe année. Heureusement, pour ce faire, je peux compter sur les 32 personnes qui m’accompagneront dans ceZe aventure, je veux bien entendu parler de tout mon comité. Et ce sans parler du CDS et de tous les sympathisants (vous êtes plus nombreux d’année en année) qui viennent aider ponctuellement tantôt pour le service cours, tantôt pour la revue ou encore sporadiquement au cours de l’année.Je n’oublierai pas non plus nos chers professeurs et assistants, qui par leur présence à certaines de nos acDvités, leur écoute et leurs conseils nous permeZent d’avoir de très bonnes relaDons tant avec les étudiants qu’avec la faculté de droit, chose importante à nos yeux. Sans oublier le personnel académique qui nous lit régulièrement (ps : madame Durant j’espère vraiment que vous aurez dans ce bègue la case manquante à votre tableau de comparaison de prix de la bière lors des différentes desDnaDons Erasmus).
Mais bref, arrêtons de parler de moi et parlons de choses plus sérieuses. Nous sommes à présent vendredi et ceZe longue période de fêtes en tout genre est malheureusement/enfin terminée. En effet, ceZe dernière semaine fait maintenant place à ceZe période caractérisée pour certains par une fréquentaDon inhabituelle des photocopieuses, une hygiène corporelle pas toujours très présente ou encore par ceZe tendance à avoir envie de faire tout ce qui paraît super chiant pendant le reste de l'année (rangement, tonte de pelouse etc.), j’ai nommé le BLOCUS (ta ta ta taaaaaa !). Période de fesDvités d’une tout autre mesure, plusieurs habitudes de vies s’en trouvent alors bouleversées : fini les sorDes et les réveils, parfois, un peu trop tardifs ; au revoir la vie sociale ; fini les plats surgelés achetés à 19h 45 au grand Delhaize (alors que tu t’étais promis d’aller plus tôt pour éviter les files) ; bonjour papa et maman et leurs bons peDts plats ; bonjour Facebook et les pauses interminables qui nous font tant culpabiliser et bonjour la réouverture du cinéma de Louvain-‐la-‐Neuve (le 15 juin pour ceux qui ne seraient pas encore au courant).
Enfin, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bon courage pour la période qui s’annonce et à remercier tout le comité de ceZe année pour le travail qu’il a fourni mais surtout notre présidente pour toute l’énergie et la bonne humeur qu’elle a dispensé au cours de ceZe année.
Avec hâte de vous réécrire en septembre,
Christophe
Le mot du président du cercle de droit
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Vous vous êtes peut-‐être demandé pourquoi tout le comité du cercle de droit avait subitement rajeunit durant la semaine du 26 avril et pourquoi des jeunes bleus erraient sans cesse autour de l'Adèle au lieu de chouchouter leurs chers Codes et syllabus d'Histoire du droit. La réponse se trouve ci dessous!
En soit, c'est très simple : le lundi 26 avril a débuté, sous le soleil éclatant et inhabituel de Louvain-‐la-‐Neuve, la « semaine bleue » de l'Adèle. Par « semaine bleue », on entend une bande de volontaires, fraichement bapDsés, qui prennent le cercle en mais pendant une semaine complète en se meZant à la place des comitards et en essayant dès lors de remplir au mieux leurs foncDons provisoires, à savoir Clash, Midi, service cours, délégué Bar et bien sur, le Præsidium.
Lundi : un début de semaine plutôt calme avec une Clash qui prend les choses (colle et pinceaux) en mains pour placarder tous les murs de la ville avec leur accroche spéciale Casa Droit : « Ce soir sort de ta Ca(sa)verne ! ». Pendant que nos deux charmantes déléguées Clash Cécile et Meryl arpentaient Louvain de long en large, le premier drame de la semaine prenait place au xx rue des Bruyères...En effet, même pas 12h après que nous soyons devenus les rois des lieux, notre très c h e r P r é s i d e n t s e f a i s a i t « malencontreusement » voler les clés du cercle par un comitard de la MDS, venu avec d'autres nous ennuyer, pour le dire poliment, pendant notre permanence. Comme le veut la tradiDon, le rachat se fera à l'afond s'il-‐vous-‐plait, pour le bonheur de certains gosiers et un aller simple sommeil de p l om b p o u r d ' a u t r e s q u i s e reconnaitrons.La journée s'est clôturée par une Casa parDculièrement peu remplie... Mais malgré les absents, qui auront eu tort de ne pas être venus savourer nos bières fraîches excepDonnellement biens servies, les bleus s'en sont donné à cœur joie derrière le bar ou la pompe. Servir à la Casa, même trois bières, ce n'est pas rien!Mardi : deuxième jour de permanence
et le Cercle brillait par sa propreté et son rangement exemplaire, comme nous l'a aimablement fait remarquer un comitard MDS par une peDte boutade : « On dirait l'Agro ici!». Pendant la soirée, si vous éDez des nôtres vous avez pu assister à un Cocktail Bar et Jam chaleureux et sans bévue où chacun a pu prouver qu'il était capable de gérer toute situaDon. En effet, ne perdons pas de vue que les quelques postes à prendre étaient en jeu...
Mercredi : soirée « petage de plombs » mercredi à l'Adèle, aussi bien au sens liZéral qu'au sens figuré. Une fin de soirée à 2h15 pour cause de coupure d'électricité, agrémentée de l'annonce des nouveaux postes qui a suscité beaucoup d'émoDon. Profitons en d'ailleurs pour féliciter les nouveaux bleus adhérents au comité 2010-‐2011 : Meryl, Mich-‐Mich et Jean-‐hub à la Clash, Cramouille, Flo et Elo pour le Midi, Victor et Volte-‐face en délégués bar et Poussin en Cocktail Bar, Anim' Bar et Sports.
Jeudi : journée plus calme, les deux plus grosses soirées de la semaine se trouvant derrière nous, certains ont décidé de profiter du soleil et de se 's'tripper autour d'un poker. Une fois ce radieux soleil disparu, les valeureux survivants de la semaine ont pu aider à l'ouverture du cercle, l'Adèle étant devenue, pour l'occasion, une friterie ouverte aux affamés des cercles et régionales présents. Une fois les estomacs rassasiés et les guindailles terminées, tous les comitards ayant déserté, nous nous sommes enfin retrouvés seuls au cercle pour une peDte soirée dont certains ne se rappellent pas forcément de la fin...
Vendredi : clôture et comptes ; victoire pour les bleus, on a pas coulé le cercle !
In fine, nous tenons à remercier tout le comité pour la confiance qu'il nous a accordé en nous laissant les clés et la gérance du cercle, ainsi que nos chers présidents de semaine bleue qui ont résisté à la pression sans faillir : Julien Quertain en Président du cercle, Florence Bourton et Thibault de
Jamblinne en Vice-‐Présidents, Elodie Koch secrétaire et enfin Victor B o u t e i l l e r n o t r e t r é s o r i e r hebdomadaire.Mais n'oublions pas tous les autres qui ont fait de leur mieux pour accomplir leur vénérable mission : MarDn, Mich-‐Mich, Cramouille, Samy, Volte-‐face, Divine, Bill, Bush, Inès, Cécile, Meryl, Géant Vert, Tamara, Royal, Alice, Emilie, Vincent, Coup de Boule, Froggy, Fanny, Alicia, Jean-‐Hub, Magali, Joschka, Sushi et Loriane.On profite également de l'occasion pour féliciter notre nouveau président, Christophe WanDez, et lui souhaiter bonne chance dans ses nouvelles foncDons. On souhaite aussi un repos bien mérité à Tess!Au final, une semaine mémorable pour toute la promoDon des nouveaux bapDsés 2009-‐2010 du cercle de droit.
PS : DONOOOOOOOOOOO & AZUUUB <3 <3 <3
Hélène Gribomont et Loriane Lion
Semaine Bleue
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LB – Quel était votre profil d’étudiant à notre âge ? Assidu aux cours ou plutôt turbulent ?AW – Franchement, c’est l’amnésie totale – je ne peux même pas me souvenir avoir connu ce jeune étudiant à votre âge. Les cours ? J’ai dû beaucoup brosser, car je suivais des cours en touriste dans d’autres facultés – à l’époque, les mineures n’existaient pas.
LB – Outre l’histoire du droit – comme on peut le constater en cours – quelles sont vos principales passions ?AW – Passions ? Mais voyons, vous n’allez tout de même pas faire basculer ce bon vieux Bégue dans la presse people !? Non, non, non, j’ai une concepDon très réductrice et négaDve des passions, qui sont, comme le nom l’indique, quelque chose que l’on subit, à laquelle on est soumis – pour moi, la personne adulte se définit précisément par le contrôle des passions, la raDonalité par la maîtrise des passions. Bon, qu’on ait des passions à vingt ans, peut-‐être. Le passage à l’âge adulte est justement l’émancipaDon de ces passions. La passion, c’est le contraire de la liberté.
LB -‐ Quel est, en bref, votre parcours professionnel ?AW – Ah, bon, encore une quesDon d’histoire ? Mais c’est comme les études, je ne sais plus moi, c’est passé, quand je dois envoyer un cv, je fais cela depuis des années avec un copier-‐coller, sans le relire, alors... Ce qui compte, c’est ce que je fais aujourd’hui (et probablement depuis plus de vingt ans) : prof à l’UCL, prof à Leyde (aux Pays-‐Bas), et directeur de recherches en France.
LB – De votre point de vue, l’étudiant modèle c’est... ?AW – Aaaah ! Je l’aZendais, celle-‐là ! Et bien, sachez, une fois pour toutes : l’étudiant modèle, cela n’existe pas ! Tout dépend de la trajectoire à long terme, du type de vie que l’on veut mener passée la trentaine, du type de personne que l’on veut devenir. C’est en foncDon de cela qu’il faut commencer à se préparer en tant qu’étudiant. La seule formule qui me vient à l’esprit est trop abstraite : il faut construire un équilibre entre ses forces, ses faiblesses et ses ambiDons. Mais ces trois paramètres varient d’un étudiant à l’autre : l’étudiant « modèle », c’est celle ou celui qui parvient concrètement à équilibrer ces éléments.
LB – Quelles sont les plus grosses erreurs commises par les étudiants en général ?AW – Euh, vous voulez vraiment remplir tout le numéro du Bègue avec ceZe interview ? Je n’en citerai qu’une, la plus fondamentale à mon avis : trop peu d’étudiants sont à la fois acteurs et spectateurs dans leurs études. On leur assigne un rôle, ils le jouent avec plus ou moins de convicDon. Ils apprennent le rôle qu’on leur donne. Mais cela ne suffit pas : il faut en même temps prendre la distance pour observer comment on vous fait jouer votre rôle, sinon, au terme des cinq années ou plus de vos études, vous ne vous aurez pas vu progressivement assumer le rôle, vous finirez par vous idenDfier au masque que vous avez porté tout le temps, le masque sera devenu votre chair, votre personnalité. Vous rendez-‐vous compte quelle métamorphose a lieu entre 17 et 23 ans ? Observer comment le programme, les cours, les examens, les interacDons avec les
professeurs, les assistants, mais surtout avec les autres étudiants, tout cela contribue au montage, et donc à la manipulaDon, de ce que vous êtes en passe de devenir, c’est indispensable – si vous parvenez à jouer le rôle que l’on vous assigne de manière convaincante, et qu’en même temps, vous comprenez la régie, le décor, l’arDfice de toute ceZe producDon, alors, seulement, vous aurez réussi, car vous serez préparé à ce que les étudiants anglais appellent la real life, la vie après l’université.
LB – Les conseils que vous donneriez aux étudiants en blocus ? Une journée type ? AW – Pour mon cours, je renvoie simplement au document que, chaque année (avec mises à jour), j’affiche sur iCampus au moment où le blocus commence, et où Gaston Lagaffe apparaît en maugréant « Les dates historiques, c’est pas mon truc... ». À Pâques, j’ai déjà suggéré un horaire-‐type ; pour le blocus, ce n’est pas très différent. Pensez à 1940 : le 10 mai, la bataille commence, dix jours plus tard, la Belgique est vaincue, fin juin, la France... mais cinq ans plus tard, c’est l’Allemagne nazie qui est détruite. Allez, de la mi-‐mai à la fin juin 2010 : il s’agit pendant ceZe brève période de meZre toute ses réserves, toute sa force de frappe en acDon, avec intelligence et endurance. Il faut savoir un peu se surpasser en ces occasions. Surtout pas d’atermoiements ! Et ce n’est pas parce qu’on a perdu la bataille qu’on a perdu la guerre.
Professeur Alain Wijfels - Histoire du droit - Bac 1
A l’occasion de la
session de juin nous
recommençons avec
les interviews des
professeurs.
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LB – Un peXt truc pour l’examen... ?
AW – Emmener son gri-‐gri. Non, sérieusement : sur toute une session, il faut aussi un peu de chance. Mais je reviens à votre quesDon comment éviter les erreurs : pour l’examen, il est uDle, pendant l’année, d’avoir bien observé ses professeurs, non seulement d’avoir pris de bonnes notes. Les profs, c’est comme les étudiants : il n’y a pas de prof modèle. Vous avez le prof relax et celui qui est collet monté, vous avez le bosseur et celui qui a la flemme... Mais tous ont un ego plus ou moins démesuré, nous sommes tous vaniteux. Pensez : la vanité d’occuper un poste qui suppose que l’on puisse transmeZre des expériences, des connaissances... à votre généraDon, même si, au fil des années, on s’éloigne de plus en plus de ceZe généraDon. Et bien, ceZe vanité, c’est la brèche dans laquelle vous devez sauter à l’examen, si la chance s’en offre. Cela suppose que l’on ait été non seulement un bon acteur, mais aussi un spectateur aZenDf pendant l’année. Reconnaître comment s’arDcule la vanité parDculière de chaque enseignant, c’est ça, le truc.
LB – Trouvez-‐vous que le système universitaire actuel est justement adapté ? Si vous deviez y changer quelque chose, que feriez-‐vous ?
AW – Un collègue français a un jour lancé la boutade : ‘Donnez le diplôme de fin d’études dès la première semaine de la première année. Tout le monde reçoit le diplôme. Et puis, on commence à enseigner’. CeZe remarque est inspirée par le système français où tout le monde (ou presque) a accès à l’université, comme en Belgique. À Cambridge, tout le monde (ou presque) reçoit le diplôme (en fin d’études), mais si vous avez un grade III, c’est comme si vous aviez échoué (et il n’y a pas d’examens de passage, ni vraiment de système pour bisser) ; et là, en revanche, la sélecDon au départ est assez sévère. Ici en Belgique, les bons étudiants reçoivent à peine l’enseignement qu’ils méritent, et ils ne sont pas formés pour devenir les universitaires dont la société a besoin. Mais l’essenDel des études n’est même pas dans le système tel qu’il existe sur papier : l’université doit avant tout créer le cadre de formaDon, ce qui comprend beaucoup plus que les cours, les syllabus, les examens. Il faut aussi acquérir des techniques sociales, construire et s’intégrer dans des réseaux... LLN offre l’avantage d’un grand campus universitaire, avec des tas d’acDvités, des kots à projets, la revue, des conférences-‐débats... Il faut absolument en profiter, et pour cela, vivre au moins une parDe de ses études en kot, mais de manière acDve. Le meilleur système universitaire – et nous en sommes loin – doit en tout cas éviter le cocooning à la maison pendant toute la durée des études !
LB – Un dernier mot pour rassurer les étudiants ?
AW – Mais je ne Dens pas du tout à les rassurer ! Les jeux sont presque faits, les règles sont là ! En théorie, tout le monde pourrait passer, mais en praDque... De toute façon, j’esDme que la grande majorité des échecs en première année de droit est l’effet d’une auto-‐sélecDon, c’est-‐à-‐dire d’un manque de travail et de persévérance. Ceci dit, ceZe interview a un effet d’anamnèse : là, je me souviens qu’en première année, ayant appris que le taux d’échecs en juin était de plus de 80%, j’ai eu un doute... et je suis allé suivre un cours en deuxième année. J’ai observé les étudiants dans la salle, et je me suis dit : si ceux-‐là y sont arrivés, pourquoi pas moi ?
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Nous avons eu le plaisir d'interviewer Monsieur Dumoulin, professeur, entre autres, d'Histoire des InsXtuXons en première baccalauréat avec Mme Van Ypersele. Il nous a aimablement reçu dans son bureau, et nous a livré ses réponses dans une atmosphère de b onne humeu r e t d e g ra nde disponibilité.
LB: Quel étudiant éXez vous à notre âge ? Quelles sont les différences avec l'étudiant actuel?
MD : Durant mes études d'histoire à Louvain – à Saint-‐Louis – j'allais régulièrement en cours, mais je n'hésitais pas à exprimer, calmement, mon désaccord lorsque c 'éta i t nécessaire. Les étudiants étaient beaucoup plus respectueux de leur professeur qu'aujourd'hui. Par exemple, lorsque l'on s'adressait à un professeur, on aurait jamais osé le faire autrement que par une formule respectueuse qui commençait à chaque fo is par « Monsieur le professeur. ». Les étudiant étaient aussi beaucoup plus acDfs en cours et n'hésitaient pas à poser leurs quesDons durant le cours.
Le principal, dans la relaDon entre professeur et élèves c'est de savoir garder ses distances, tout en gardant une a�tude de sympathie, d'aZenDon et de disponibilité envers ses élèves, sans pour autant jouer « copain copain », ce qui pourrait devenir préjudiciable en cas de problème.
Une autre chose assez importante est de ne pas tutoyer ses élèves. Le vouvoiement est un signe de respect réciproque !
LB : Quels sont, selon vous, les changements posiXfs ou négaXfs de l'université en comparaison avec ce que vous avez connu durant vos études ?
MD : C'est toujours mieux de son temps, surtout quand on est historien ! (Rires) On évacue toujours la face
sombre pour faire ressorDr la face lumineuse de son époque. Ce qui ressort le plus souvent à ce propos, c'est que dans les années 60, dans l'ancien système, la jeunesse était confrontée à un mur quasi absolu. Ce qui a suivit fut donc une période de libéraDon des mœurs, prenons pour exemple le Concile VaDcan II, le début de l'électroménager, le début de la pilule, l'appariDon de la minijupe, etc. À mon époque l'on était régulièrement confronté à des obstacles qu'il fallait apprendre à surmonter. On était amené à manifester son désaccord, à arDculer clairement une argumentaDon. C'est ce qui, selon moi, et sans vouloir généraliser, nous manque cruellement actuellement. L'opportunité d'être confronté à un mur, de mener une bataille contre quelqu'un, quelque chose. Beaucoup trop d'instruments conceptuels nous manquent, l'on est exempté d'une série de responsabilités et manquons de projets concrets à réaliser dans la conDnuité.Pour finir, je citerais un manque cruel de balisage dans le périmètre social de l'étudiant lors de sa croissance. Il est souvent compromis par « l'immédiateté des choses », la saDsfacDon trop rapide des besoins. Ceci n'est pas un senDment de nostalgie mais plutôt de tristesse, c'était une autre époque.
LB: Quels sont les points sur lesquels l'étudiant se doit d'insister en blocus et devant sa feuille d'examen? Quelle est la meilleure manière d'étudier?
MD : Au fil des études on aZrape un savoir assez important. Mais ce qui me choque principalement c'est le manque d e s u b s t a n c e e n m aD è r e d e connaissance de la langue maternelle des étudiants. Ceci reflète à nouveau la perte de repères, d'idenDté propre dont nous souffrons.
En ce qui concerne l'étude, rien ne sert d'apprendre par cœur des pages et des pages, ce qu'il faut, c'est avoir la bonne manière d'étudier. Pour ceux qui sont venus en cours et qui ont leurs notes en ordre c'est déjà un bon début et
consDtue la colonne vertébrale de l'apprenDssage. Il est important d'avoir une bonne structure et un bon sens qui nous permeZe de faire des liens entre les différentes parDes du cours. Il faut bien comprendre le plan de la maDère en premier lieu. Ensuite une lecture et une relecture du cours autant de fois que nécessaire, sont un bon moyen de procéder, cela permet de mieux s'imprégner du cours. Après avoir compris le ''tronc'' de la maDère, l'étude des détails, des dates ne sont que les branches et feuilles de ce tronc solide.
Le plus important, c'est la d'adopter une « pédagogie de l'effort ». Même si l'on aime guindailler l'important c'est de pouvoir se lever le lendemain pour aller en cours et se meZre en ordre. Pour moi, les études sont à considérer comme un méDer à part enDère et non pas comme un simple loisir. Le respect que l'on porte vis à vis de nos études doit donc être le même que vis à vis d'un méDer que l'on exercerait à plein temps.
À l'examen, une bonne rédacDon de réponses se structure comme suit; Il ne faut surtout pas ambiDonner de rédiger un nouveau traité d'histoire ! Ce qui est important c'est tout d'abord de réaliser brièvement l'équivalent d'une peDte introducDon tout en citant la structure de la réponse, ensuite commencer l'argumentaDon tout en veillant que ce ne soit pas une simple énuméraDon des différents points, mais que cela reste quand même court et précis. Et ce qui est encore mieux c'est d'introduire, à la fin, les nuances ou quesDons que tels ou tels éléments soulèvent, tout en expliquant, bien sûr, quelles sont ces quesDons et sur quoi elles portent.Ce qu'il faut surtout éviter c'est d'être trop généraliste.
Propos recueillis par Hélène Gribomont et Loriane Lion
Professeur Michel Dumoulin - Histoire des Institutions - Bac 1
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1) Quel est votre parcours professionnel ?
J'ai commencé ma vie professionnelle en cumulant, pendant quatre ans, une praDque d'avocate (stagiaire dans un premier temps) au barreau de Bruxelles avec un mandat d'assistante à 1/3 temps à l'UCL. Ce furent des années très denses mais passionnantes... Au bout de ces quatre premières années, j'ai obtenu un mandat d'aspirante FNRS pour me lancer (à temps plein ceZe fois) dans l'aventure de la thèse de doctorat. Je l'ai défendue trois ans et demi plus tard, puis j'ai été engagée (après un passage de quelques mois au Conseil supérieur de la JusDce) comme académique.
La première année de mon engagement comme professeur, j'avais relaDvement peu d'heures de cours à donner, et l'UCL m'a dès lors proposé de faire un séjour de 6 mois à l'étranger. J'ai ainsi eu l'occasion de passer 3 mois à la Cour européenne des droits de l'homme puis 3 mois à l'université d'Oxford.
2) Qu'est-‐ce qui vous a poussé à devenir professeur d'université ? Et depuis combien de temps exercez-‐vous ?
Ce n'est pas du tout un plan de carrière que j'aurais eu depuis mon plus âge. Plutôt une décision qui s'est dessinée progressivement, au fil des opportunités.
Ce qui n'empêche pas qu'aujourd'hui (après bientôt 7 ans comme prof), je suis convaincue qu'enseigner est un des plus beaux méDers du monde : faire partager ses connaissances, susciter la curiosité, bousculer les idées reçues, et voir (parfois) s'allumer dans les yeux des étudiants ceZe peDte éDncelle qui vous dit "j'ai compris !"... c'est réellement passionnant !
3) Et pourquoi à l'UCL ?
Cela s'est fait tout naturellement : c'est là que j'avais passé ma licence, c'est là que j'ai fait mes premières armes comme assistante, puis défendu ma thèse de doctorat; c'est là aussi qu'il y avait un poste vacant....
4) Quelles sont vos agentes pour l'examen de droit de la procédure pénale ? Et quel support de cours uXliser ?
Mes aZentes sont assez classiques : l'étudiant doit faire preuve de rigueur, d'exacDtude et de précision dans ses réponses; il doit être capable d'uDliser correctement son code et de faire des liens entre différentes parDes de la maDère.
Quant au support, je conseillerais plutôt d'étudier dans le manuel, et d'uDliser les powerpoints comme ouDl de révision la veille de l'examen.
5) Des tuyaux parXculiers ?
Les trois maDères vues en exercices praDques (prescripDon, détenDon prévenDve et voies de recours) n'ont évidemment pas été choisies au hasard : ce sont des incontournables de la procédure pénale et... de l'examen.
Chat ou chien ?
Ni l'un ni l'autre. Par contre, et depuis quelques mois, poules et moutons (on a déménagé à la campagne l'été dernier, ce qui nous vaut d'avoir une vue imprenable sur les moutons du voisin et d'être réveillés tous les maDns par un coq asthmaDque).
Café ou thé ?
Très régulièrement (au moins tous les 1er de l'an) je prends la résoluDon d'arrêter le café et de passer au thé (vert) censé être tellement plus sain et plus zen. Je Dens une semaine ou deux... puis je ressors ma Senseo !
Plutôt Alexander de Croo ou Marianne Thyssen ?
Thyssen, sans hésiter. Parce qu'elle semble neZement plus raisonnable que le jeune Kamikaze de Croo, et qu'elle ne donne pas l'impression de souffrir de l'hypertrophie de l'égo tellement courante en poliDque...
Charles Brauns
Professeur Marie-Aude Beernaert - Procédure PénaleBac 2
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L’examen de théorie du droit se révèle assez mystérieux aux yeux des bac 3 ; c’est pourquoi, il nous a paru assez intéressant d’interviewer son auteur que nous remercions d’avoir genDment et rapidement répondu par mail à ces quelques quesDons.
1) Pouvez-‐vous vous décrire en quelques mots
Je suis juriste, j'enseigne actuellement à l'UCL le droit internaDonal des droits de l'homme et un cours portant sur "Théorie du droit et pensée juridique contemporaine". J'enseigne aussi au Collège d'Europe un cours portant sur la protecDon des droits fondamentaux dans l'Union européenne.
2) Pourquoi avez-‐vous choisi de donner le cours de théorie du droit et de la pensée juridique contemporaine ?
C'est un cours passionnant qui permet de traverser les époques et les cultures juridiques, et qui donne une grande liberté d'examiner les liens entre le droit et les autres sciences sociales. L'enseignement me permet en outre de tester des hypothèses que je développe dans ma recherche au sein du Centre de philosophie du droit.
3) Pourquoi avez-‐vous optez pour un examen à cours ouvert ?
C'est plus intéressant pour moi comme pour les étudiant(e)s. Répéter, c'est un exercice où priment la mémoire et la capacité de synthèse – qualités importantes mais non suffisantes. Savoir développer une réflexion personnelle à parDr d'un corpus qui a été enseigné, c'est infiniment plus riche. Et l'imaginaDon est, de toutes, la qualité la plus sous-‐évaluée parmi les juristes.
4) Qu'agendez-‐vous des étudiants lors de cet examen ?
Qu'ils me surprennent, qu'ils me criDquent, que j'en apprenne quelque chose.
5) Sur quoi vous basez-‐vous pour noter l'examen? Avez-‐vous des critères?
En principe, j'aZache une importance égale à a) la rigueur de l'argumentaDon; b) la qualité de l'expression; c) l'originalité du propos; et d) la capacité à solidement ancrer la réflexion personnelle dans la maDère du cours. Chacun de ces aspects est coté sur 5, le total est sur 20.Un étudiant qui remet un examen impeccablement structuré et très clair dans son expression, mais qui échoue à développer une réflexion originale et à nouer ceZe réflexion avec le cours, aura sans doute 12 ou 13 sur 20. Un étudiant qui met en avant quelques proposiDons géniales mais qui ne parvient pas à me convaincre qu'il peut conduire une argumentaDon structurée, aura sans doute la même. Il n'est pas interdit de combiner rigueur et originalité de la pensée.
6) Quel est le taux de réussite à la session de juin? Selon vous, quelle est en générale la cause de l'échec d'un étudiant à cet examen ?
Je ne sais pas quel est le taux de réussite. Je sais qu'il se situe dans la moyenne des autres enseignements. En général l'échec s'explique par une incapacité à saDsfaire aux exigences de l'examen. Cela paraît tautologique, et cela l'est : en fait, les examens ne mesurent rien d'autres, et il est illusoire à travers un examen, quel que soit sa forme, de prétendre "mesurer" les qualités intrinsèques de l'individu, auquel l'examen permeZrait une sorte d'accès privilégié.
7) Avez-‐vous des conseils à donner aux étudiants, voire même des tuyaux ?
Il faut je crois lire au-‐delà de la maDère enseignée, approfondir par soi-‐même l'un ou l'autre point qui a été abordé.
Pauline
Professeur Olivier De Schutter - Théorie du droit Bac 3
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1) Pourriez-‐vous nous présenter les cours que vous donnez au sein de la faculté?
Je dispense la moiDé du cours de droit patrimonial de la famille en Master 1 (horaire du jour et horaire décalé) et je collabore au cours de droit notarial du couple (master en notariat) dont le Dtulaire est Monsieur Renchon (je donne la parDe relaDve aux contrats de mariage).
2) Quelles sont les différences entre ces cours? L'un est-‐il plus exigent que l'autre?
En réalité, chaque cours a des exigences qui lui sont propres.
Pour le cours de droit patrimonial, vu le nombre d'étudiants, il faut parvenir à capter et à maintenir l'aZenDon de l'auditoire pendant deux heures en alternant les parDes plus techniques et l'exposé de cas concrets vécus en praDque, le tout selon un rythme soutenu parce que d'une part, le nombre d'heures de cours est plus limité que du temps -‐ lointain -‐ où j'étais étudiante, et parce que d'autre part, nous abordons depuis quelques années le droit fiscal successoral (qui était raZaché auparvavant au cours de droit fiscal proprement dit) .
Mais un de mes plus grands défis reste sans conteste de tenter de ne pas m'étaler en me prenant les pieds dans le fil du micro...
En ce qui concerne plus spécifiquement le cours du soir, le rythme doit encore être plus soutenu puisque nous avons encore moins d'heures de cours...c'est d'autant plus difficile que les étudiants, plus âgés, posent beaucoup plus de quesDons par rapport aux situaDons qu'ils vivent personnellement. CeZe interacDon est très agréable mais est compliquée à gérer au niveau du Dming...Quand on a des enfants, il faut aussi faire en sorte que quelqu'un soit
disponible pour les garder...Un mercredi soir, j'ai dû embarquer les enfants avec moi à Louvain-‐la-‐Neuve et ai été contrainte de les faire paDenter dans un local de TP (avec moult jeux et biscuits...) en aZendant que mon mari, qui se trouvait dans le local voisin, ait fini une réunion et les ramène à la maison...Ils ont trouvé ça assez drôle mais ont moyennement apprécié l'aller-‐retour Bruxelles-‐ LLN...
En ce qui concerne le cours en notariat, il faut connaître la maDère sur le bout des doigts car les étudiants font partager les difficultés qu'ils rencontrent dans leur praDque (ils ont en effet trois jours de stage par semaine) et il faut essayer de leur apporter l'une ou l'autre piste de soluDon.
3) Comment se passe la collaboraXon avec Monsieur Renchon?
Cela va faire 14 ans que l'on travaille ensemble et la collaboraDon se passe très bien. Le terme 'collaboraDon' est bien choisi car même lorsque j'étais assistante, j'ai toujours ressenD que l'on foncDonnait, au sein du Centre, plus en équipe qu'avec un chef et ses peDtes assistantes...Je me rappelle que lors de mon premier jour à l'unif, il m'a dit que je devais le tutoyer et que si je ne le faisais pas, il me revouvoyait...A l'époque, c'était peu fréquent au sein de la faculté ! Ceci étant, même si je ne le considère pas comme un "chef", et même si, scienDfiquement, nous ne sommes pas toujours d'accord, il reste pour moi mon "maître" (je crois qu'il va détester que j'écrive cela ! ) dans le sens où il parvient, selon moi, à réunir toutes les qualités d'un bon professeur : il allie une intelligence excepDonnelle à des compétences pédagogiques indéniables, tout en ayant un grand souci de l'étudiant.
En ce qui concerne la collaboraDon proprement dite pour les cours, je pense que nous nous complétons bien pour faire partager aux étudiants notre propre expérience professionnelle (d'avocat pour lui et de collaboratrice notariale pour moi).
4) Comment souhaiteriez vous que les élèves étudient ces cours? Par quelle méthode?
Aaahhh....Bonne quesDon...Je crois que le meilleur moyen d'étudier ce cours est d e d ' a bo rd a s s i s t e r a u cou r s magistral...la maDère est très technique et les étudiants qui se contentent d'étudier le syllabus sont souvent un peu surpris par le style du syllabus, qui ressemble parfois davantage à un arDcle de doctrine qu'à des notes de cours...J'ai pu constater, lors de la c o r r e c D on d e s e xamen s , q u e généralement, ceux qui étaient venus au cours s'en sortaient mieux que les autres. Ils ajoutaient l'une ou l'autre peDte précision indiquée oralement et qui leur permeZait de mieux répondre à la quesDon. Globalement, on sent qu'ils maîtrisent mieux la maDère.
Pour le reste, je pense qu'il faut étudier dans le syllabus (quiZe à reformuler certains passages de manière plus simple) en parallèle avec les notes de cours.
Il faut surtout bien dormir la veille !!!
Professeur Fabienne Tainmont - Droit patrimonial de la famille - Master 1
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5) Entre "l'université c'est travailler peu, souvent" et "l'université c'est travailler beaucoup, rarement" que choisir?
Sans hésiter, travailler peu (mais suffisamment quand -‐même) e t souvent...ça, c'est, selon moi, la clé de la réussite...
6 ) Venons -‐en à vo t re p rop re expérience. Quel était votre parcours universitaire?
En ce qui concerne mes études ou ma profession ???Je réponds aux deux.
J'ai fait mes candidatures en droit à Saint-‐Louis et ma licence en droit à l'UCL. Je suis également licenciée en notariat de l'UCL. Durant ceZe dernière année, j'étais parallèlement assistante à mi-‐temps en droit patrimonial de la famille et puis je suis passée à temps plein pendant 7 ans. Mes mandats successifs étant venus à échéance et n'ayant plus la possibilité de demander de renouvellement de mandat, je suis retournée dans le notariat où j'ai travaillé en tant que collaboratrice notariale. Je ne traitais que les dossiers relaDfs au droit de la famille et au patrimonial de la famille (contrats de mariage, divorce par consentement m u t u e l , s u c c e s s i o n s , e t c . . . ) . Parallèlement, j'ai remplacé Monsieur Renchon, pendant trois ans, pour une parDe de ses cours lorsqu'il était doyen. Depuis ceZe année, je suis co-‐Dtulaire du cours de droit patrimonial de la famille. J'ai quiZé provisoirement l'étude en février pour me consacrer pleinement à ma thèse de doctorat sur la réserve héréditaire.
7) Comment se déroulait votre blocus? Quel était votre journée type?
D'après mes souvenirs (mais cela remonte tout de même à quelques années...), je commençais à travailler vers 9 heures. Chaque jour, j'avais une maDère bien déterminée à voir et je n'allais pas dormir tant que ceZe maDère n'était pas vue...J'étudiais dans m o n l i t a v e c l a r a d i o ( e h oui...)...J'étudiais en fait tout le temps...Je m'arrêtais uniquement pour
manger (je mangeais des quanDtés de cerises), m'aérer un peu, jouer au ping-‐pong ou au baby-‐foot, regarder la télé (le plus créDn des feuilletons pour ados -‐ je ne dirai pas lequel -‐ ou les résultats de Roland-‐Garros) ou encore passer l'un ou l'autre coup de fil aux copains. Je pense qu'on était moins distrait car à l'époque, il n'y avait pas encore les GSM, internet et les mails...Je ne garde pas un très bon souvenir de ces périodes et chaque année, à parDr du mois de mai, j'en rêve encore !
8) Percevez-‐vous des différences entre l'enseignement que vous avez reçu et celui qui est dispensé aujourd'hui?
C'est un peu difficile de répondre à ceZe quesDon car je ne dispense qu'un seul cours et j'ignore comment les autres cours sont donnés. Disons simplement que ce à quoi je suis le plus aZenDve est de faire en sorte que les étudiants puissent se débrouiller si d'aventure, on venait, dans leur vie professionnelle, à leur poser l'une ou l'autre quesDon en droit successoral. J'essaie qu'ils puissent avoir une connaissance théorique suffisante, à la lumière de mon peDte expérience praDque que je leur fait partager, tout en insistant sur les qualités humaines dont il faut faire preuve pour traiter un dossier en droit des successions.
9) Thé ou café?
Café au lait le maDn et thé le reste de la journée.
10) Communauté ou séparaXon de bien?
Une séparaDon de b iens avec parDcipaDon aux acquêts. C'est le régime qui allie une indépendance qu'on aime préserver à une solidarité indispensable dans la vie de couple.
11) Un super tuyau pour vos cours?
A l'étude, j'ai eu beaucoup de dossiers de successions avec des familles recomposées où le nouveau conjoint était fortement avantagé. Ce genre de dossiers est de plus en plus fréquent et est assez complexe sur le plan juridique et humain. J'aZache une grande importance à toutes les règles de droit qui, de près ou de loin, s'appliquent dans le cadre de recomposiDons familiales, et visent à protéger les enfants.
12) Un dernier mot? Lors de notre dernier jour en kot, chacun d'entre nous faisait part de ses rêves professionnels.En ce qui me concerne, c'était d'enseigner en droit patrimonial de la famille. Quelques semaines plus tard, lorsque j'ai été contactée par Monsieur Renchon pour un poste d'assistant (la veille de mon examen de droit patrimonial approfondi !), j'ai éclatée de rire lorsque ma mère m'a passé la communicaDon car j'ai cru que c'était ma co-‐koteuse qui me faisait une blague...En enseignant ce cours de droit patrimonial, mon rêve est donc (presque...il manque la thèse) devenu réalité.C'est un réel plaisir, à chaque fois, de donner cours aux étudiants qui, ceZe année encore, sont très agréables. Je leur souhaite beaucoup de courage pour leur blocus et pour leurs examens...et comme dirait mon fils : allez ! à fond les maneZes !!!
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Chers étudiants,
Le BDE (Bureau des Etudiants) est un organe qui vous représente. CeAe année, nous éBons 18 délégués, réparBs entre les différentes années d’étude, pour défendre vos intérêts. Des soupers cours aux pulls d’année, en passant par l’organisaBon des anBcipaBons de cours, le BDE est en perpétuelle acBon…
Je vous propose d’en juger vous-‐mêmes et je laisse la plume à vos élus ! CorenBn DESMET, Président.
BAC 1
Les délégués de première BAC ceZe année, c'est une équipe de 4 étudiants s'étant donnés pour mission de représenter au mieux leur auditoire. Des pulls d'année en passant par les annonces au micro, il nous semble que la mission est réussie.CeZe année, c'est surtout une année record. En effet, lors de l'organisaDon du célèbre souper d'auditoire, mis en place pour permeZre aux étudiants d'élargir leur cercle de connaissances, ce ne sont pas 50, 100, 150 ou 200 personnes qui ont répondues à l'appel mais c'est au nombre de 272 que nous avons envahi le restaurant « le Piano » pour une soirée mémorable ! Les BAC 1 Droit 2009-‐2010 en Force !Ce n'est donc que sur des notes impressionnantes et posiDves que nous allons terminer ceZe année pour se retrouver plus moDvés que jamais en BAC 2 !Les délégués de Bac 1
BAC 2
Bientôt la fin de la seconde... Dme flies. Comme à chaque fin d'année, le bilan s'impose. Alors quel est le bilan ? Demander aux délégués de dresser le bilan de leur année est un peu comme demander à Michel Daerden ce qu'il pense de ce peDt vin qu'il boit sous les tonnelles : "Une bonne annéée saiiis-‐tu". Bon, ok, on a été un peu lent pour le souper cours et le pull. Mais bon, c'est comme pour démarrer une vieille voiture : on mets le choke pour augmenter l'arrivée d'essence, et ça démarre au quart de tour ! Et puis, une fois le moteur chaud, on roule, sans s'apercevoir qu'on mange du bitume (comprenez de la maDère d'obli' et de consDt'), et le trajet passe bien plus vite que prévu. Au final c'est vrai, tout s'est bien passé : le souper cours a finalement eu lieu, et nous éDons plus nombreux que prévu ; les anDcipaDons, toujours en cours, sont toutes programmées ; le soleil pointe enfin le bout de son nez, et l'on votera plus que probablement pendant notre blocus : tout roule donc. Evidemment, il y a eu quelques rebondissements de dernière minute, mais tout cela ne fait-‐il pas parDe de la course ?Quoiqu'il en soit, on a été content de pouvoir représenter l'auditoire de Bac2, rempli de gens sympas, et de faire connaissance avec beaucoup d'entre vous ! Bref, soyez forts, soyez...droits, et à très bientôt! Mélodie, Urbain et Olivier
LE BILAN DU BDE 2009-2010 ?
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BAC 3
Chères toutes et tous!Voici passé le half-‐Dme et nous nous approchons à une vitesse verDgineuse de la session qui marquera les trois-‐cinquièmes de notre parcours universitaire. Il est encore temps de faire quelques barbec's au lac avant de disparaître de la surface de la terre et de s'enterrer sous les syllabi de droit commercial, administraDf et social.Nous espérons que ceZe année, « la plus difficile du parcours universitaire » selon les dires de M Van Drooghenbroeck et alii, a tout de même été agréable pour vous tous et que vous avez eu de bons moments, que ce soit entre nous lors du half-‐Bme ou avec des professeurs et assistants, lors du verre BDE et du souper cours (même si la parDcipaDon du corps universitaire a été assez réduite).En tout cas, cela a été un plaisir de vous représenter ceZe année.Vos délégués : Anna DEJONCKHEERE, Tharathip SIPHANTHAVONG et Aleksander TOMBINSKI
MASTER 1
En master 1, l’équipe de déléguée élue, composée de Maud, ValenDne, CorenDn et Oriane, a bien représenté l’auditoire avec des délégués issus de Louvain-‐la-‐Neuve, Namur et Saint-‐Louis. Un bon présage dans l’opDque de rapprocher les étudiants des différentes universités dans l’auditoire !Vos délégués ont organisé les deux tradiDonnels soupers de cours, un au premier quadri au Piano, et un deuxième en mai au Guinch. Avec beaucoup d’étudiants présents, ces soupers ont été une réussite ! Ils se sont également occupé de faire un pull d’auditoire pour les deux années de master à venir en reprenant le logo des années précédents « UCL Law School 2009 – 2011 ». Près de 250 étudiants ont commandé ce pull. Enfin ils ont, en collaboraDon avec le Comité, organisé une Saint-‐Nicolas d’auditoire pour les étudiants qui avaient été sages (merci à Mme Durant d’avoir joué le jeu !).Être délégué, c’est aussi gérer la vie quoDdienne de l’auditoire et parDculièrement tous les peDts tracas qui peuvent se poser : cours à déplacer, anDciper, harceler les profs d’email pour avoir des consignes claires pour l’examen (« on peut faire des renvois ? », « est-‐ce que le chapitre 5 de la parDe 2 est maDère d’examen ? »,…) et intervenir auprès des instances facultaires quand ces derniers se sont mal passés (QCM en fiscal pour ne citer que lui). Les délégués ont essayé d’être présents à chaque instant et d’être à l’écoute de vos problèmes !
MASTER 2
En Master 2, chaque finalité élit – ou désigne – son ou sa délégué(e). Les acDvités que nous organisons sont assez classiques : on se charge de l’anDcipaDon des derniers cours, on se déguise en Saint-‐Nicolas, on veille au bon déroulement général de la finalité. La mission est, en théorie, de courte durée vu qu’au second quadrimestre la plupart des étudiants sont en Erasmus, en stage, et que les groupes de finalité sont ‘dissous’. Cependant, loin d’être démissionnaires, les délégués de Master 2, qui ont renoncé à l’exoDsme de l’Erasmus, conDnuent à s’engager dans les tâches quoDdiennes et assistent toujours aux réunions hebdomadaires du BDE. Les délégués de Master 2
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« A small step during your studies, but a giant leap for your career »
Etudiant en droit bac 3, master 1 et 2, tu n’as pas encore eu l’occasion de parDciper à la vie trépidante d’ELSA LLN ? Afin de t’absoudre, ELSA te tend une nouvelle perche ! Marre des vacances passées à Salou à se rôDr la panse (à bières) avec des copains au bord de la piscine (la vie est dure, c’est vrai !) ? Envie de meZre en praDque toute la science Drée de ces montagnes de syllabus, histoire de se dire qu’on n’a pas souffert pour rien ? Tiraillé entre l’âme du backpacker qui te pousse à parDr à la recherche effrénée de nouvelles aventures en terres inconnues et la pression d’acquérir une expérience professionnelle à inscrire sur ton CV ? ELSA a la soluDon et te permet de combiner ces différentes –et trop souvent antagonistes-‐ aspiraDons !
Le département STEP (Student Trainee Exchange Programme) te propose des stages d’une durée de 2 semaines à 18 mois à travers l’Europe (et très excepDonnellement hors Europe ; USA et Brésil notamment). Ces stages sont totalement indépendants de la faculté et te permeZent de bénéficier d’une première expérience dans le milieu juridique ou, si c’est déjà fait, une belle expérience supplémentaire : cabinet d ’avocat s , cours e t t r i bunaux , insDtuDons publiques, universités, départements juridiques d’entreprises, organisaDons internaDonales etc. Ces stages sont proposés tout au long de l’année bien que la demande des étudiants soit plus forte pendant les mois d’été. Chaque mois, ELSA InternaDonal publie la newsleZer de tous les stages disponibles, celle-‐ci est disponible au lien suivant : hZp://www.e l s a . o rg /n c / t ra i nee sh i p s /availabletraineeships.html. Si tu as des
difficultés pour y accéder, contacte le service STEP LLN*. Chaque employeur y inscrit le profil-‐type de stagiaire r e c h e r c h é : a n n é e d ’é t u d e , compétences juridiques et langues à maitriser. Pour te donner une idée, la troisième version de la newsleZer de mars propose des stages, en Autriche, République Tchèque, Allemagne, Géorgie, Italie, Lituanie, Monténégro, Pays-‐Bas, Pologne, Serbie, Turquie et Royaume-‐Uni. La plupart de ces stages se dérouleront en été. Des stages au Conseil de l’Europe sont également proposés deux fois par an pour une période de 4 mois.
Les détails praDques ? Un stage STEP est toujours rémunéré. Ce salaire te permeZra de couvrir les frais sur places et variera donc fortement en foncDon des desDnaDons. Certains employeurs te fourniront directement un logement, voire même certains repas. Dans le cas contraire, l’équipe Elsa de ton pays d’accueil se chargera de trouver un logement à un prix abordable. Elle prendra également soin de toi dès ton a r r i vée : accue i l à l ’aé ropor t , présentaDon avec ton employeur premières infos sur la ville de ton stage et invitaDons plus que nombreuses aux divers évènements locaux. Bref, c’est le cocooning assuré. Si, par contre, tu as l’âme débrouillarde, l’équipe d’accueil se meZra un point d’honneur à te laisser découvrir la ville par toi-‐même, comme bon te semble en t’assurant tout de même de leur support si jamais tu étais dans le pétrin.
A la clé de ce stage :
• Un stage à l’étranger te permet d’entretenir ou d’approfondir tes connaissances dans une langue étrangère
• Un super atout pour ton CV. L o r s q u ’o n s a i t q u e l e s employeurs favorisent les
étudiants erasmus, appréciant leur mobilité, leur connaissance des langues ainsi que leur ouverture à d’autres cultures, un stage STEP te permet de te disDnguer plus encore ainsi d’avoir une longueur d’avance lors de la prospecDon d’emploi
• Une approche nouvelle du droit ; qu'elle soit la rencontre d’un droit naDonal peu ou pas connu ou l’approche d’une maDère juridique traitée sous un angle différent. Dans tous les cas, ton stage te permeZre une vision plus criDque et plus globale du droit
• La découverte de ton pays d’accueil et l’accueil chaleureux du groupe ELSA local
Si ces quelques lignes t’ont convaincu, n’hésite pas à contacter l’équipe STEP Louvain-‐la-‐Neuve
Step up with ELSA !
*JusDne Diepart
vpstep@elsalln.be +32/474/45.28.76hZ p : / / www. e l s a -‐ l l n . o r g / ( e n construcDon)
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Si je n’avais pas fait le droit, j’aurais été … Inventeur.Mais qu’avez-‐vous donc inventé, me direz-‐vous. J’ai inventé une chose révoluDonnaire pour tous les myopes,
hypermétropes, asDgmates et presbytes du monde ! Laissez-‐moi vous expliquer.Nous vivons dans un pays où le beau temps – malheureusement pour nous -‐ n’a pas toujours l’envie d’être parmi
nous. Autrement dit, il pleut souvent en Belgique. CeZe pluie, outre nous tremper dès que nous meZons le nez dehors a un autre inconvénient non négligeable pour les gens qui portent des luneZes. En effet, lorsqu’il pleut, les luneZes deviennent vite à ce point mouillées que l’on n’y voit plus rien. Or, pour beaucoup d’entre nous, les luneZes sont comme des yeux : sans elles, nous ne voyons rien. Ceci nous entraine vite à un dilemme : choisir entre, d’une part, enlever ses luneZes mais ne plus rien y voir et, d’autre part, laisser ses luneZes mais ne plus rien y voir non plus. Quel triste sort pour tous les bigleux !
Et les lenDlles m’objecteriez-‐vous ? Bien que je doive admeZre que les lenDlles soient également une découverte très importante, celles-‐ci ne résolvent pas tous les problèmes. En effet, certaines personnes malchanceuses ne peuvent porter des lenDlles en raison de la trop grande sécheresse de leurs yeux. D’autres ne les supportent simplement pas. D’autres encore sont trop jeunes pour en porter. Toutes ces personnes doivent donc conDnuer à porter des luneZes. Cependant, la pluie n’épargne personne ; ces gens-‐là sont donc contraints de subir les assauts de la pluie sur leurs luneZes.
Pour ces deux raisons – et parce qu’étant porteuse de luneZes, je sais que ça peut être très énervant -‐, j’ai décidé de créer ceZe invenDon révoluDonnaire. Mon invenDon consDtue – vous l’aurez peut-‐être déjà compris – en des essuie-‐glaces pour luneZes. Comme les voitures disposent d’essuie-‐glace pour leur pare-‐brise lorsqu’il pleut afin de pouvoir conDnuer à avancer, les luneZes auront des essuie-‐glaces. CeZe créaDon permet aux porteurs de luneZes de ne plus tomber, de ne plus trébucher, de ne plus pester contre le mauvais temps, … lorsque la pluie montre le bout de son nez. Les technologies ne faisant que progresser, nous nous penchons actuellement sur un nouveau projet : nous avons l’ambiDon très prochainement de sorDr des verres anDbuée afin d’éviter que les luneZes ne s’en remplissent et empêche à nouveau les gens de voir. Les essuie-‐glaces pour luneges se vendent aujourd'hui chez tous les opXciens. Très fins, les essuie-‐glaces s’adaptent à tous les genres de luneges afin de vous garanXr une visibilité opXmale en toutes circonstances ! N’hésitez plus, allez en acheter !
Anne-‐Laure Muraille Bac 3 Droit
Si je n’avais pas fait le droit, j’aurais été...Voici un article rédigé par une étudiante qui nous a fait plaisir en contribuant à notre concours ; ‘Si je n’avais pas fait le droit, j’aurais été...’
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Voilà 4 ans que nous aZenDons tous avec impaDence ceZe splendide compéDDon qui réunit ceZe année, en Afrique du Sud, les pays des quatre coins du monde.
En effet, du 11 juin au 11 juillet, tous les yeux seront rivés sur ces 32 belles équipes qui seront prêtes à tout pour décrocher ce grand sésame qui apparDent depuis 4 ans à Italie.
Et comme d’habitude, à l’instar de l’Euro ou de Roland Garros, ces g rands moments sporD fs se déroulent pendant le blocus. Afin de vous faciliter la vie (car nous souhaitons tous votre réussite ), le B è g u e a r e p r i s l e t a b l e a u r é c a p i t u l a D f d e l a F I F A (www.fifa.com). Heureusement, pas de décalage horaire ! Les beaux matchs se déroulant principalement en fin de journée, après une dure journée d’étude, quoi de mieux pour se détendre.
Groupe A Match
1 11/06 16:00 Afrique du Sud/Mexique
2 11/06 20:30 Uruguay-‐France
17 16/06 20:30 Afrique du Sud / Uruguay
18 17/06 20:30 France/ Mexique
33 22/06 16:00 Mexique /Uruguay
34 22/06 16:00 France/Afrique du Sud
Groupe B Match
3 12/06 16:00 ArgenDne/Nigeria
4 12/06 13:30 République de Corée/Grèce
19 17/06 16:00 Grèce/Nigeria
20 17/06 13:30 ArgenDne /République de Corée
35 22/06 20:30 Nigeria/République de Corée
36 22/06 20:30 Grèce/ArgenDne
Groupe C Match
5 12/06 20:30 Angleterre /Etats-‐Unis d'Amérique
6 13/06 13:30 Algérie/Slovénie
22 18/06 16:00 Slovénie/Etats-‐Unis d'Amérique
23 18/06 20:30 Angleterre /Algérie
37 23/06 16:00 Slovénie/Angleterre
38 23/06 16:00 Etats-‐Unis d'Amérique/Algérie
GroupeD Match
7 13/06 20:30 Allemagne /Australie
8 13/06 16:00 Serbie/Ghana
21 18/06 13:30 Allemagne /Serbie
24 19/06 16:00 Ghana/Australie
39 23/06 20:30 Ghana/Allemagne
40 23/06 20:30 Australie/Serbie
Groupe E Match
9 14/06 13:30 Pays-‐Bas/Danemark
10 14/06 16:00 Japon/Cameroun
25 19/06 13:30 Pays-‐Bas/Japon
26 19/06 20:30 Cameroun/Danemark
43 24/06 20:30 Danemark /Japon
44 24/06 20:30 Cameroun /Pays-‐Bas
Groupe F Match
11 14/06 20:30 Italie/Paraguay
12 15/06 13:30 Nouvelle-‐Zélande/Slovaquie
27 20/06 13:30 Slovaquie Slovaquie/Paraguay
28 20/06 16:00 Italie/Nouvelle-‐Zélande
41 24/06 16:00 Slovaquie/Italie
42 24/06 16:00 Paraguay/Nouvelle-‐Zélande
Groupe G Match
13 15/06 16:00 Côte d'Ivoire/Portugal
14 15/06 20:30 Brésil/RDP Corée
29 20/06 20:30 Brésil/Côte d'Ivoire
30 21/06 13:30 Portugal/RDP Corée
45 25/06 16:00 Portugal/Brésil
46 25/06 16:00 RDP Corée /Côte d'Ivoire
Groupe H Match
15 16/06 13:30 Honduras/Chili
16 16/06 16:00 Espagne/Suisse
31 21/06 16:00 Chili/Suisse
32 21/06 20:30 Espagne/Honduras
47 25/06 20:30 Chili/Espagne
48 25/06 20:30 Suisse/Honduras
Difficile de donner des favoris … quoique … l’équipe de France semble déjà bien parDe pour remporter le prix de l’équipe la plus « hot » du mondial. En effet, pour certains joueurs, les 3e mi-‐temps deviennent plus torrides qu’arrosées. L’escort girl, Zahia Dehar, 18 ans, s’est fait connaitre en l’espace de quelques semaines pour ses rencontres d’après matchs plutôt … coquines avec, notamment, Franck Ribery. Paris Match en a même fait sa « cover » du mois d’avril « Zahia, la Scandaleuse » ! Les photos et vidéos arrivent de toute part, notamment la vidéo de la nouvelle mascoZe de l’équipe de France : « PuBx ».
Quoiqu’il en soit, au-‐delà des rumeurs concernant les « relaDons privées » des joueurs professionnels, l’Afrique du Sud s’aZend à vivre un très grand moment.
Bon blocus à tous, Thomas Dubuison
Une fin de session d’exam en … Afrique du Sud ! La 19e Coupe du Monde approche à grands pas.
19
Une année se termine, une autre commence… voilà l’état d’esprit actuel du Bègue. L’heure est ainsi aux préparaDfs de l’année prochaine : une nouvelle équipe se forme, des nouveaux projets voient le jour,…mais rien de contraire à ceZe année. En effet, le mot d’ordre est conDnuité ; conDnuité dans la structure mais aussi dans l’idéologie, « un journal d’étudiants pour les étudiants ». Nous ne parlerons donc pas de changements mais d’amélioraDons. La principale : la chasse aux fautes d’orthographe est ouverte ! Mais pour ça, notre cher correcteur, Wesley Horion, devra avoir le temps de corriger ; ce qui implique des délais plus serrés et plus strictes, ce qui devrait également permeZre une publicaDon régulière et à jour déterminé.A part cela, le but est de faire une revue toujours aussi complète et diversifiée avec plusieurs secDons dont une réservée à la vie facultaire et universitaire mais aussi sur ce qu’il se passe dans notre ville dont, j’en suis sûre, beaucoup ne connaissent pas le nom ni la couleur poliDque du bourgmestre.Ce qui fait que LLN est LLN, ce sont aussi ses cercles et régionales, forts acDfs ceZe année, certains changements pourraient prendre place notamment pour les 24H vélo, on parle aussi d’une troisième casa,…vous saurez tout grâce à une rubrique sur le cercle de droit où ses adeptes vous l’expliqueront, de même vous serez averDs de tout ce qu’il se passe Chez Adèle. Mais aZenDon, on ne vous oublie pas ! Il est prévu de vous laisser une page où vous aurez carte libre pour écrire ce qu’il vous plaît, réagir à des arDcles,…Je dois l’avouer, il y a bien un changement mais il se situe au niveau de l’équipe et donc pas de grands bouleversements pour vous. Vous l’aurez compris, si je vous parle moi-‐même du Bègue 2010-‐2011, c’est parce qu’il m’a été confié la tâche de rédactrice en chef. Je ne serai cependant pas seule puisque j’ai deux vices…Pierre-‐Emmanuel Vergote et Charles Brauns. Le premier sera chargé de la mise en page (et je compte également sur lui pour donner son avis ;-‐) ) alors que le second m’aidera plus dans tout ce qui est administraDf, c’est-‐à-‐dire coordinaDon pour la distribuDon, envoi des mails,…
Si vous avez des suggesDons ou envie de faire parDe de ceZe aventure, envoyez nous un mail à lebegue1011@gmail.com.
Pauline
Le Bègue 2010-‐2011
Je ne regrette pas du tout d' ’avoir rejoint l' équipe du Bègue. Outre les rencontres qu' ’on y fait, le Bègue donne une réelle occasion à tous ceux qui aiment écrire (chacun à son niveau, chacun dans son style) de se faire plaisir tout en parlant de sujets sérieux et intéressants de l' ’actualité.A côté de ça, je vous assure, on oublie très vite les quelques heures (parfois pénibles) passées à la rédaction.Voilà, bloquez bien les amis, je vous embrasse.
Maxime
Le Bègue, c’est un investissement enrichissant, amusant et différent tous les mois.Une aventure que je ne peux que conseiller à toute personne qui aime écrire, dessiner et mener à bien un projet d’équipe.
A bientôt, bizooo, Jea
Plus que la rédaction, ce sont toutes les réunions, toutes les activités et le bonheur de découvrir le Bègue imprimé chaque mois qui seront de superbes souvenirs. N' ’hésitez surtout pas à tenter de faire partie de l' ‘équipe. Hélène
Quelques mots de la part des membres du Bègue...
J’ai passé cette année au sein d’une merveilleuse équipe (du Bègue) en contribuant à la mise en page et à la gestion des ‘sponsors’. Je trouve que c’étais une expérience très enrichissante et si j’ai pu apporter ma pierre à la construction d’un édifice commun comme celui de l’UCL cela sera mon plus grand bonheur. Nous avons de la chance d’étudier dans une telle université, nous devons à notre tours lui rendre et cela, chacun par rapport à ses moyens. Je vous remercie, Ihsan Osman Yarsuvat.
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LE BEGUE RECRUTE!
Envie de rejoindre une équipe de rédacteurs motivés ? De participer à la rédaction d’articles, aux interview de profs ? De t'investir dans un
projet ? Envie d’avoir ton mot à dire dans la faculté ?
Alors n’ hésites pas à envoyer un mail au Bègue!(lebegue1011@gmail.com)
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DÉTENTE
N’oubliez pas de vous détendre et de faire autre chose que lire vos syllabi...
Petit jeu pour se détendre...
Un pe=t coup de mou pendant le blocus ?
Chercher sur google, le discours de Steve Jobs à Stanford en 2005, remo=va=on
garan=e !
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GALERIE HUMOUR
Bises à nos deux rédac’ chef.
Bises à Osman pour la mise en page (P-‐
E).
Baffe au mauvais temps qui revient.
Baffe au blocus qui commence !
Bises à toute l'équipe du Bègue.
Bizz à tous les masters 2 qui quiZent LLN
Bizz à LLN et ses très belles années.
Bizz, vous allez tous me manquer ....
Baffe à celui qui a volé mon chargeur MAC
dans le MORE 51.
Bises aux secrétaires de la faculté.
Bizz au gars en T-‐shirt vert dans mon lit !
Bizz à la Coupe du monde qui approche !
Baffe à ceZe aZente interminable !
Bizz & Baffe
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DERNIER DINNER DU BÈGUE 2010
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LA FAMILLE DU BÈGUE
Nous remercions tous nos collaborateurs et très chers parrains...Bègueʼ Team
• Hélène Djaoudi -‐ (Rédac’chef)
• Jeanine Dirosa -‐ (Rédac’chef)
• Anaelle Tramasure
• Arnaud de Ghellinck d’Elseghem
• Camille Noel
• Charles Brauns
• Coralie Beaumont
• Déborah Moens
• Florence Demoulin
• GenIane Demeesters
• Ihsan Osman Yarsuvat -‐ (mise en page)
• Jennifer Sevrin
• Margarita Hernandez -‐ Dispaux
• Marie Loiseau -‐ (dessinatrice)
• Mathieu Raedts
• Maxime Hendrickx Vandenbosch
• Olivier Vandenabeele
• Pauline Ramboux
• Pierre Emmanuel Vergote -‐ (dessinateur)
• Sarah Janssens
• Thomas Dubuisson
• Wesley Horion -‐ (correcteur)
BRUYLANT
Nous remercions la société Kani.be pour nos Polos...
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