le courrier d'espagne 75

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LE JOURNAL FRANÇAIS D´ESPAGNE NUMÉRO 75 – SEPTEMBRE/OCTOBRE 2014 LECOURRIER.ES ESP. 3€ / FR. 3€ / 5,60 SFR Le Courrier d´Espagne ® PAPIER RECYCLÉ ATLANTIS, filiale de la MAIF et de la MACIF, 902 368 821 +34 93 496 47 34 [email protected] vous assure en Espagne! Gestion Intégrale en Français Immobilier : les prix remontent ! L ’attente a été longue en Espagne. De- puis 2007, les prix de l’immobilier ne cessaient de baisser et pour la pre- mière fois ce mois-ci, les indicateurs officiels parlent de rebond des prix. La reprise éco- nomique annoncée il y a un an commence à porter ses fruits en matière immobilière. Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très prudents quant aux actifs ? Et où investir ? À Palma de Majorque, par exemple, les prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs mois, mais les Îles Baléares deviennent de plus en plus prisées par la jet-set interna- tionale et la demande étrangère en matière immobilière ne cessera de croître. À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont pas tellement baissé dans le centre, l’offre étant limitée. En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a des opportunités à saisir. Beaucoup de lots d’appartements en bord de mer sont encore disponibles à des prix intéressants. Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi intéressant pour un francophone d’investir en Espagne. Les prix sont encore bas et la reprise ne fait que commencer. En outre, il est assez facile d’obtenir un crédit via son pays d’origine. P.C. L’Amérique Latine investit dans la banque espagnole Amérique Latine p. 5 Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoire Entreprendre p. 3 Le fonds de Soros investit plus de 250 millions Fusion & acquisition p. 15 Juridique : Les droits de succession et de donation en Espagne contraires à l’Union Européenne Le gratte-ciel abandonné de Benidorm Inédit p. 14 LeCourrier.es change de peau : plus d’articles au quotidien et bilingue Dossier spécial Immobilier 2004-2014 10 ans Journal indépendant et non subventionné

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Business, Lifestyle & Réseaux. Édition Septembre/Octobre 2014. Spécial Immobilier.

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L E J O U R N A L F R A N Ç A I S D ´ E S P A G N ENuméro 75 – Septembre/octobre 2014

Lecourrier.eS eSp. 3€ / Fr. 3€ / 5,60 SFr

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Immobilier : les prix remontent !L’attente a été longue en Espagne. De-

puis 2007, les prix de l’immobilier ne cessaient de baisser et pour la pre-

mière fois ce mois-ci, les indicateurs officiels parlent de rebond des prix. La reprise éco-nomique annoncée il y a un an commence à porter ses fruits en matière immobilière.Qui sont les acquéreurs, faut-il rester très prudents quant aux actifs ? Et où investir ?À Palma de Majorque, par exemple, les prix sont déjà à la hausse depuis plusieurs mois, mais les Îles Baléares deviennent de plus en plus prisées par la jet-set interna-tionale et la demande étrangère en matière immobilière ne cessera de croître.À Madrid ou Barcelone, les prix n’ont pas tellement baissé dans le centre, l’offre étant limitée.En revanche, à Alicante ou Marbella, il y a des opportunités à saisir. Beaucoup de lots d’appartements en bord de mer sont encore disponibles à des prix intéressants.Dans l’ensemble, il n’a jamais été aussi intéressant pour un francophone d’investir en Espagne. Les prix sont encore bas et la reprise ne fait que commencer. En outre, il est assez facile d’obtenir un crédit via son pays d’origine.

P.C.

L’Amérique Latine investit dans la banque espagnoleAmérique Latine p. 5

Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoireEntreprendre p. 3

Le fonds de Soros investit plus de 250 millionsFusion & acquisition p. 15

Juridique : Les droits de succession et de donation en Espagne contraires à l’Union Européenne

Le gratte-ciel abandonné de BenidormInédit p. 14

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Dossier spécial Immobilier

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2 BUSINESS Le Courrier D´Espagne

L’Espagne expose ses opportunités immobilières à Paris. Et il y en a !Le Courrier d’Espagne, média français d’Espagne partenaire de l’évènement, vous présente la 1ère édition du Salon de l’Immobilier et du Tourisme espagnol à Paris. Les français représentent désormais la plus forte croissance des achteurs étrangers en Espagne. Et l’économie se porte de mieux en mieux. Madrid et Barcelone par exemple sont parmi les villes les moins chères en Eu-rope actuellement.

Du 19 au 21 septembre 2014La COCEF (la Chambre de Commerce d’Espagne en France), en collaboration avec le CIC Iberbanco et Expo 21, or-ganise à Paris, à la Porte de Versailles, du 19 au 21 septembre prochain, le premier Salon de l’Immobilier et du Tourisme Espagnol à Paris (SITEP), destiné à accueillir d’une part, les expo-sants, promoteurs et entités financière et d’autre part, les visiteurs, le public fran-çais, acquéreurs particuliers et investis-seurs français.Cette première édition du Salon en par-tenariat avec Le Courrier d’Espagne, qui est également la première édition de ce type d’évènements en Europe, permet-tra de promouvoir auprès des visiteurs français une offre immobilière et tou-ristique espagnole de qualité, avec un large échantillon de biens immobiliers et d’offres touristiques exceptionnelles. « Grâce à ce Salon, une personne pourra aussi bien trouver des offres pour les va-cances, qu’obtenir des informations sur l’acquisition d’un appartement ou de la villa de ses rêves, tout en bénéficiant de conseils d’experts au niveau immobilier et juridique », a expliqué le Président de CIC Iberbanco, José Miguel Garrido.Selon les données de la COCEF en 2013, l’Espagne fait partie des destina-tions privilégiées des français en ma-tière d’acquisition de résidences secon-daires. Avec 10% des investissements immobiliers étrangers, les français sont les deuxièmes acquéreurs en Es-pagne. « La baisse du coût de l’immobi-lier (d’environ 40% ces quatre dernières années) est un facteur qui a contribué à cet investissement important. Mais l’offre de qualité à des prix compétitifs y joue pour beaucoup naturellement », souligne Monsieur Garrido.

Un large choix pour des publics variésLe pays dispose ainsi d’un vaste éven-tail de biens immobiliers : immobilier de bureau et industriel, résidences d’habita-tions, appartements modernes ou villas, tous de grande qualité, situés à l’intérieur ou en bord de plage, et dans des zones privilégiées… L’offre est très complète grâce à la dimension du pays et ses 8.000 kilomètres de côtes avec des paysages et un environnement social et urbain très divers, sans oublier les régions insulaires comme les Îles Baléares et les Canaries. L’Espagne dispose en outre du premier réseau de trains à grande vitesse en Eu-rope, d’autoroutes modernes et d’aé-roports internationaux dans toutes les régions, ainsi que d’un cadre légal favo-rable aux investissements.Avec des nombreux vols quotidiens re-liant le pays à la France, un ensoleille-

ment de plus de 300 jours par an, une sécurité garantie, des ressources tou-ristiques et des infrastructures de loi-sirs très diverses, l’Espagne est sans conteste la destination idéale pour une acquisition immobilière, voire même un investissement locatif. « En-fin, le coût de la vie et de l’acquisition immobilière en Espagne est un facteur qui participe au succès de notre pays », conclut Monsieur Garrido.De Barcelone à La Costa del Sol, en passant par Madrid, des milliers de loge-ments sont ainsi proposés aux français, particuliers ou professionnels actifs en quête d’un pied à terre pour les vacances, ou seniors à la recherche d’une nouvelle résidence pour leur retraite.

Trois types de publicCette première édition du SITEP vise trois types d’acquéreurs : les profession-nels du secteur, les touristes qui savent déjà où ils souhaitent acquérir leur rési-dence secondaire et le grand public, qui aime l’Espagne et qui a décidé d’investir tout en profitant des prix peu élevés, sans avoir une idée précise du lieu. Pour les professionnels, le salon propose des ré-unions « B2B » où ils seront directement mis en relation avec des spécialistes de l’immobilier locaux et des fonds d’inves-tissement qui se concentrent aujourd’hui sur l’immobilier de bureau dans des grandes villes à forte notoriété, comme Madrid ou Barcelone.En plus du visiteur professionnel, le Salon veut également attirer les 10 mil-lions de touristes français qui visitent l’Espagne chaque année et qui savent exactement ce qu’ils veulent et où ils veulent acquérir. L’année dernière, les français (résidents ou non) ont ainsi acquis 7.012 logements en Espagne, ce qui représente une hausse de 52% par rapport à l’année précédente selon le Consejo General del Notariado Español (Conseil Général du Notariat espagnol).Enfin, le Salon a aussi pour objectif d’at-tirer un public varié sans idée prédétermi-née quant au lieu d’acquisition, mais qui

perçoit à juste titre le marché immobilier espagnol comme une opportunité d’inves-tissement grâce à ses prix attractifs.Le Salon espère accueillir plus de 5.000 visiteurs sur une surface de plus de 2.000m2, occupée par plus de 70 ex-posants, parmi lesquels des promoteurs et agents immobiliers, des offices de tourisme, des agences de voyages, des entreprises de transports aériens et de consultants dans le domaine immobi-lier, mais aussi des banques qui pour-ront renseigner le public sur le finance-ment de leur projet.Toutes les opportunités seront présen-tées par type de produits et par région, ce qui facilitera la visite et le choix des investisseurs potentiels. Ainsi « la per-sonne qui souhaite acquérir pourra être en contact avec des centaines de spécia-listes en une seule journée, sans quitter Paris », affirme le Président de CIC Iberbanco, José Miguel Garrido.Plusieurs conférences et séminaires per-mettront aux exposants de présenter les avantages fiscaux et financiers de l’Es-pagne et de mettre en valeur les régions espagnoles et leurs atouts.

À propos des organisateurs du Salon La COCEF a pour mission de pro-mouvoir les affaires entre l’Espagne et la France en aidant les entreprises engagées dans le commerce bilatéral à accéder aux services, aux conseils et contacts adaptés à leurs besoins.CIC Iberbanco, filiale du groupe Cré-dit Mutuel-CIC, est une banque qui s’adresse à la communauté ibérique et la-tine de France. CIC Iberbanco offre une gamme complète de produits compétitifs et des solutions globales pour financer en France un bien acquis en Espagne.Expo 21 est une société sise en France, spécialisée dans l’installation et l’amé-nagement de stands dans le cadre de sa-lons et d’événements.Le Courrier d’Espagne est le média fran-çais d’Espagne partenaire de l’évènement.

LCE

Ferrovial et Acciona se disputent 6,9 milliards d’euros... en Australie !L’autoroute pour la ville de Melbourne en Australie, East West Link, a sélection-né deux entreprises espagnoles parmi les finalistes d’un concours international de presque 7 milliards d’euros. Il s’agit du plus important projet de construction dans le pays, plus de 80% du budget concernerait le tunnel principal.Parmi les finalistes du projet, il y a aussi Macquerie, Uberior, Ghella et Trans-field. Selon des informations de l’Ex-pansion, Acciona participerait, avec Bouygues entre autres.Résultat du concours au mois de septembre.

LCE

122.684 chômeurs de moins en Espagne !La reprise se confirme chaque mois. Les espagnols retrouvent le chemin de l’em-ploi grâce, entre autres, à une réforme économique sans précédent.Le tourisme accélère ce retour à l’em-ploi et chaque année les chiffres s’amé-liorent un peu plus.La plus forte baisse s’est fait sentir à Barcelone avec 22.090 chômeurs en moins et Barcelone avec 15.435 chô-meurs en moins.92,7% des contrats sont temporaires. Le total des actifs est de 16.684.995 de per-sonnes selon les chiffres du Ministère de l’Emploi.

LCE

Hispania, le fond de Soros, rachète la société immobilière de la Once pour 80 millions d’eurosUne acquisition de 9 immeubles de bu-reaux de plus de 46.000 m2 entre Madrid et Málaga. La valorisation de ces actifs s’élèverait à 120,4 millions d’euros et Hispania obtiendrait 90% du capital, au moyen d’une augmentation de capital.Hispania s’était fait remarquer il y a quelques mois en rachetant l’hôtel Gua-dalmina à Marbella pour 21,5 millions d’euros.Les investissements de Soros en Es-pagne démontrent l’intérêt grandissant des investisseurs étrangers dans un pays qui se redresse économiquement et pourrait devenir le futur Eldorado de l’Europe dans les 10 prochaines années.

LCE

La banque espagnole se défait de ses succursalesLes principales entités bancaires du pays (Santander, Sabadell, Caixabank et Popular) auraient fermé au total 759 de leurs succursales entre janvier et juin sur un total de 19.499 agences.Caixabank est celle qui possède le plus d’agences avec 5.695 unités mais en aurait seulement fermé 35 selon des chiffres avancé par le journal Expansión.

LCE

Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014 BUSINESS 3

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Le CEO de Mercadona investit 24 millions dans des start-upL’intérêt de Juan Roig, patron de Mercadona (1ère chaîne de supermarché en Espagne) pour les jeunes entrepreneurs n’est pas nouveau. Selon des informations publiées par le journal l’Expansion, il apporterait à son fond privé Angles Capital, 24,46 millions d’euros.

Parmi les investissements qu’il souhaiterait réaliser, plus de 2 millions d’euros seraient destinés

au tourisme rural et aux jeux vidéo. Le reste des secteurs est assez diversifié et ce capital servira aussi à renforcer les investissements actuels.

L’age d’or des start-up en Espagne ?Depuis un an, on assiste au développe-ment de nombreuses start-up en Espagne. Dernièrement, c’est la société de réser-vation d’appartements Only-Appartment (un petit clone de airbnb) à Barcelone qui

annonçait sa sortie en bourse au « mar-ché alternatif » de Madrid.Même si la culture du capital risque en amorçage est encore très faible dans le pays et les aides publiques aux start-up casi inexistantes, le marché va devenir de plus en plus attractif. D’abord par-ceque les start-up espagnoles peuvent s’adresser à un marché « hispanique » de 500 millions de personnes, mais aussi parceque l’Espagne redevient clairement un eldorado et la croissance économique va fortement augmenter au cours des 3 prochaines années.

P.C.

La start-up Only-appartments prend 57% lors de sa sortie en bourseVoilà une nouvelle que l’on n’avait pas entendue depuis longtemps. Une start-up basée à Barcelone sort sur le marché boursier de Madrid, MAB et prend 57% le premier jour de sa sortie en bourse. De quoi relancer les appétits des entre-preneurs locaux.Only-appartments surfe sur le succès de Airbnb et l’économie du partage. Les fondateurs, Elisabeth Cristià et Alon El-

dar contrôlent 65% du capital et pensent déjà à l’international.L’entreprise prétend avoir permis la lo-cation de 40.000 appartements en 2013 et en attend 108.000 en 2014 et 300.000 l’année suivante. Une croissance que l’on avait perdue de vue en Espagne chez les PME depuis le début de la crise.

LCE

Assouplissement de la loi d’inscription professionnelle obligatoireActuellement en Espagne, 80 professions ne peuvent être exercées qu’après inscription à une corporation officielle. Le gouvernement de Mariano Rajoy souhaite maintenir cette obligation pour seulement 38 d’entre elles et régle-menter l’ensemble des associations professionnelles.

Le Ministre de l’Écono-mie, Luis de Guindos, est sur le point de pré-

senter son avant-projet de loi sur l’inscription officielle des services professionnels (les « ordres » en France), annon-cé depuis déjà plusieurs mois. Le texte prévoit de réduire de plus de la moitié les pro-fessions tenues de s’inscrire sur le registre officiel de leur corporation avant de pouvoir exercer légalement. Cette obligation sera uniquement maintenue pour les métiers des secteurs de la santé, de la justice et pour les professions exigeant un haut niveau de spécificité technique.

Un meilleur contrôle des cor-porationsLa nouvelle loi conservera l’inscription obligatoire pour les médecins généralistes et spécialistes, les pharmaciens, les infirmiers, les vétérinaires, les chimistes, les physiciens, les géologues, les architectes, les avocats, les procureurs, les notaires ou encore les ingé-nieurs. Elle visera également à ce que les associations pro-fessionnelles soient davantage contrôlées, mieux gérées, et moins chères. Ainsi l’inscrip-tion aux registres obligatoires sera gratuite, et l’abonnement annuel ne pourra pas dépasser les 240 euros par an, sauf dé-

cision aux trois cinquièmes au sein de chaque collège.

Lutter contre les excès et la corruptionLes membres de la corporation se trouvant sans emploi pour-ront prétendre à une réduction de 75% et aucun membre ne sera tenu de souscrire une as-surance imposée par l’asso-ciation. Enfin, il ne sera plus possible qu’une inscription soit obligatoire dans une cer-taine communauté autonome et facultative dans une autre. De plus, l’inscription au re-gistre professionnel dans l’une d’entre elles permettra d’exer-cer sur tout le territoire espa-

gnol, ce qui n’était pas toujours le cas jusqu’ici.La nouvelle norme prépa-rée par Luis de Guindos veut mettre fin aux excès en tous genres des associations pro-fessionnelles qui devront dé-sormais agir avec davantage

de transparence. Les dirigeants des corporations n’auront d’ailleurs plus la possibilité d’accepter cadeaux ou faveurs, et d’embaucher un membre de leur famille.

A. Chamerois

4 BUSINESS Le Courrier D´Espagne

Droits de Succession et de Donation en Espagne contraires au Droit de l’Union EuropéenneLa Cour de Justice de l’Union Européenne a condamné l’Es-pagne ce 3 septembre dernier pour discrimination envers les non résidents.

L’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (C-127/12) devrait changer la situation de

beaucoup de personnes ayant payé des droits de succession et de donation en Espagne. En effet, l’Etat Espagnol pourrait devoir rembourser les droits de succession et de donation car discri-minatoires envers les non résidents. La situation est comparable à la condam-nation de l’Espagne en février dernier pour l’illégalité de l’impôt sur les hy-drocarbures, sauf que cette fois-ci, il s’agit de sommes plus importantes, plus de personnes sont touchées et la pro-cédure pour récupérer les sommes est différente.Voici un exemple afin d’illustrer ces pro-pos : un résident (à titre fiscal) en France hérite le logement de son père résidant à Madrid (estimé à 600.000,00 Euros). Comme le fils ne réside pas en Espagne il devra payer 99.296,17 € mais s’il résidait en Espagne il aurait payé 1.044,59 €.De nombreux expatriés sont concernés, ou vont être concernées par cet arrêt car beaucoup d’entre eux ont choisi l’Espagne comme destination. Durant le premier semestre de 2014 le nombre d’étrangers ayant acheté un apparte-ment en Espagne a augmenté de 27% dont 11% sont des français (selon Le Courrier d’Espagne). Le 30 juin 2013 le Ministère espagnol de l’Emploie et de la Sécurité Sociale publiait les chiffres sui-vants, 2.702.867 nationaux de l’Union Européenne possédaient un titre de ré-sidence en Espagne dont 110.117 sont

des français. Le flux d’Espagnols partis vivre en France n’est pas négligeable non plus, 215.183 Espagnols résidaient en France au 1 janvier 2014 selon l’INE (l’Institut National de Statistiques).La législation en vigueur en Espagne pour calculer les droits de succession et de donation est très différente de la législation en vigueur en France. En Espagne, les droits de succession et de donation sont régies à deux niveaux, au niveau régional (des Communautés Au-tonomes) et au niveau étatique. De plus, chaque région régule indépendamment les droits de succession et de donation sur son territoire appliquant parfois dif-férents taux, réductions et bonifications fiscales. La législation étatique s’ap-plique en règle générale lorsque la lé-gislation des Communautés Autonomes ne s’applique pas. La législation des Communautés autonomes s’applique uniquement en matière de successions si l’ayant droit et le défunt résident en Espagne puis, en matière de droits de donation, elle s’applique seulement si le donataire réside en Espagne et, concer-nant les immeubles, lorsque ceux-ci sont situés sur le territoire Espagnol.Le problème soulevé par la Commission Européenne en mars 2012 lorsqu’elle a introduit un recours en manquement contre l’Espagne (affaire C-127/12) et la raison pour laquelle l’Espagne vient d’être condamnée est justement parce que lorsque la loi régionale ne s’ap-plique pas, presque toujours, la charge fiscale sera plus élevée, discriminant

ainsi les non résidents recevant des biens en donation et en héritage. Cette discrimination est contraire à un des principes substantiels du marché com-mun, le principe de libre circulation des capitaux.Le verdict de la Cour de Justice de l’Union Européenne était prévisible au vu de la jurisprudence abondante de la cours en la matière, (pour citer quelques arrêts, Barbier (C-364/01), Eckelkamp (C-11/07), Arens-Sikken (C-43/07), Mattner (C-510/08) et le dernier en date, Ivon Welte (C-181/12)) et des actions qu’a entrepris l’Union Européenne ces dernières années. Dans ce sens, la Commission Européenne a lancé une consultation publique en avril 2014 suite à une recommandation pu-bliée en 2011, dans le but de détecter les problèmes de fiscalité endurés par les particuliers soulignant son intention de se concentrer spécialement sur les droits de succession et de donation. En outre, un règlement entrant en vigueur le 17 août 2015 a été élaboré par l’Union Européenne en vue de faciliter les suc-cessions transfrontalières, il permettra, entre autres, de choisir la juridiction et la loi applicable aux successions.Les conséquences de la condamnation de l’Espagne sont importantes, cette dernière pourrait ouvrir la possibilité à toute personne concernée de réclamer les droits de succession et de donation payés en Espagne. Cette condamnation s’inscrit dans un mouvement global de reforme de l’impôt sur les successions

et donations au sein de l’Union Euro-péenne, comme prochainement en Es-pagne. Nous préconisons les personnes concernées d’avoir recours à des profes-sionnels spécialisés en la matière pour être conseillées et accompagnées.

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BUSINESS 5Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

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L’Amérique Latine investit dans la banque espagnoleL’Amérique du Sud continue de s’intéresser à la péninsule ibérique et d’y investir. Le secteur fi-nancier et bancaire est particulièrement concerné. État des lieux.

Deux grandes fortunes du Venezuela, le ban-quier Tomás Niembro

et l’homme d’affaires Isaac Sultán, ont décidé d’acquérir la BEF (Banco Europeo de Fi-nanzas), aussi connue comme « banque andalouse des caisses d’épargne » et dont les action-naires sont CaixaBank, Uni-Caja et BMN. La Banque d’Es-pagne a déjà donné son feu vert et l’opération devrait être fina-lisée la semaine prochaine.Les deux investisseurs veulent poursuivre les activités ban-caires de l’entité, dont ils ren-forceront la présence par l’achat de 18 établissements de la banque Novanca (propriété de la Caja de Crédito Cooperativo) dans plusieurs villes de la com-munauté autonome de Madrid :

Getafe, Leganés, Alcorcón et Móstoles. Un projet ambi-tieux qui ne serait qu’un début pour les hommes d’affaires qui veulent arriver en force sur le marché de la banque de détail en Espagne.Se démarquer de la mauvaise image des banquiers espagnolsCe n’est pas la première fois que les investisseurs d’Amé-rique Latine s’intéressent au secteur bancaire espagnol. Le groupe Banesco, également vénézuélien, a finalisé cette semaine le rachat de Novagali-cia Banco, annonçant d’ores et déjà qu’il travaillait afin d’amé-liorer l’image de la marque au-près du public espagnol.Les investisseurs d’Amérique Latine veulent en effet redorer l’image du secteur bancaire en

Espagne, et couper net avec toutes les rancœurs accumulées par la population depuis le début de la crise, des placements hasar-deux proposés aux petits épar-

gnants aux indemnisations scan-daleuses versées aux dirigeants. Une rupture avec d’anciennes pratiques dont ils veulent faire une marque de fabrique pour

ainsi redonner confiance aux espagnols et gagner rapidement des parts de marché.

A. Chamerois

6 BUSINESS Le Courrier D´Espagne

Inauguration en grande pompe du BiciMadAprès le Bicing à Barcelone ou le Vélib’ à Paris, le BiciMad débarque dans la capitale espagnole. Une inauguration en grande pompe assurée par Ana Botella, Maire de Madrid.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, Madrid ne disposait de

service municipal de location de vélos, à l’inverse de toutes les grandes villes européennes. La Mairie a donc voulu créer l’évènement en lançant un sys-tème de sharing de bicyclettes électriques et en invitant le Maire de la capitale à en être la première utilisatrice.Pour ce tour inaugural parti-culièrement médiatisé, Ana Botella était évidemment ac-compagnée d’un ensemble de conseillers et de journalistes, sous les regards des passants intrigués ou curieux.

Des vélos électriquesLe service de bike-sharing était très attendu par les madrilènes. Et si Madrid a été en retard pour lancer ce nouveau sys-tème, la capitale a su innover techniquement. Les vélos de Madrid sont électriques, ce qui permet à l’utilisateur d’activer un système pour se déplacer en pédalant très peu et donc en se fatigant moins. Pratique dans une ville connue pour ses cha-leurs estivales.La ville a acquis un parc de 1.560 vélos et compte inves-

tir 2.820.588 € chaque année. L’abonnement annuel coûte 25 euros. Le service est pré-sent dans toute la ville avec des bornes et ouvert tous les jours de

l’année, à toute heure. Le coût de chaque trajet est de 50 cen-times par tranche de 30 minutes.

A. Chamerois

99 aéronefs au total, avec une dette de 2,87 millions, demeurent abandonnés dans les aéroports d’Aena99 aéronefs au total demeurent abandonnés dans les aéroports du réseau d’Aena, pour divers mo-tifs, judiciaires ou en cours de processus d’identi-fication de leur propriété, avec une dette cumulée s’élevant dans l’ensemble à 2,78 millions d’euros.

Ainsi le démontrent les données offertes par le Gouvernement à titre

de réponse à la demande faite par le Sénateur socialiste, Do-mingo Fuentes Curbelo, grâce auxquelles il peut être constaté que le propriétaire n’a pas été identifié dans la plupart des cas.Au sein du réseau, l’aéroport de Sabadell est celui qui en-registre le plus grand nombre d’aéronefs abandonnés, soit 35 au total, suivi de l’aéroport Adolfo Suárez Madrid-Bara-jas (9), Valence-Manises (8), l’aérodrome de Cuatro Vientos (Madrid), 7 au total, l’aéroport de Barcelone-El Prat (5) et celui de Málaga-Costa del Sol (5).Le Sénateur socialiste Domin-go Fuentes Curbelo a envoyé une lettre le 7 août dernier au Président-Conseiller Délégué d’Aena afin de lui demander de céder les aéronefs abandonnés dans les aéroports espagnols à des fondations, musées ou entités sans but lucratif qui puissent les restaurer.D’après les informations four-nies, le Musée des Aéroports et du Transport Aérien d’Aena est inté-ressé par divers aéronefs de l’aé-roport de Málaga-Costa del Sol.Certains aéronefs en particulier ont également attiré l’attention, par exemple, la société Ges-plane Asociación Aeronáutica Andaluza ayant jeté son dévolu sur une avionnette de l’aéroport FGL Grenade-Jaén qui sera mise aux enchères publiques, ou le Real Aeroclub de Reus, intéressé par une avionnette de l’aérodrome de Melilla, dont Aena n’est pas propriétaire.Unión, Progreso y Democracia (UPyD) a récemment demandé au Gouvernement d’indiquer quels sont ses intentions afin « d’écouler » ou de retirer les avions abandonnés des aéro-ports espagnols.

ProcédureAfin d’identifier le propriétaire, conformément à la Loi relative à La Navigation Aérienne, des édits se publient dans le Bulle-

tin Officiel de l’État (BOE) aux effets d’avertir le propriétaire potentiel et d’indiquer quels sont les délais préalables à la déclaration de « présomption légale d’abandon » à trois dates différentes.En vertu des dispositions de l’article 138 de la Loi 48/1960, en date du 21 juillet, relative à la Navigation Aérienne, le Mi-nistère de l’Équipement doit publier des édits à trois dates différentes dans le BOE avant de donner suite à la procédure de déclaration d’abandon.Si les appareils ne sont pas réclamés dans un délai d’un an à compter du dernier avis, la présomption légale d’aban-don sera qualifiée et Aena, en conséquence et en fonction de l’état de l’avion, pourra céder ce dernier à d’autres compa-gnies, le réutiliser pour des es-sais et simulations ou, au pire, le mettre partiellement ou tota-lement au rebut.De fait, l’article 139 de la même norme juridique prévoit que si l’aéronef ou ses restes ne peuvent pas être conservés, « ils seront mis aux enchères publiques et le montant de leur vente demeurera en bénéfice de l’État une fois les frais déduits, le cas échéant ».Une fois le délai d’un an ache-vé suite à la publication du dernier avis, si les propriétaires n’ont pas réclamé l’appareil, ce dernier est considéré comme légalement abandonné. Aena a alors le droit de le céder à une autre compagnie, de le réutili-ser pour des essais et simula-tions, ou de le mettre au rebut s’il n’est pas en bon état.Le délai fixé par le Pouvoir Exécutif afin de participer aux enchères de huit lots d’aéronefs abandonnés dans l’aéroport Adolfo Suárez Madrid-Barajas s’est achevé au mois d’août der-nier–une Swearingen, six Gu-lfstream et un Fokker– pour une valeur totale de 76.300 euros.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

Un ancien conseiller d’Obama investit en EspagneL’Espagne reste une destination de choix pour les fonds d’investissements étrangers. David Shaw, ex-conseiller du président américain et investisseur de premier plan, vient de racheter Multigestión Iberia, spécialisée en gestion de créances douteuses.

Le fonds d’investisse-ment américain géré par David Shaw, passé

auparavant par Morgan Stan-ley et ex-conseiller en sciences et technologies de Bill Clin-ton et Barack Obama, compte sur 23,5 milliards d’euros en actifs gérés et près de 1.000 employés. Il vient de racheter

à l’allemand GFKL la plate-forme Multigestión Iberia pour renforcer sa présence en Es-pagne. Créée en 1992 et gérant près de 15 milliards d’euros de créances douteuses, Mul-tigestión fait partie des 5 plus grandes sociétés du secteur, après la norvégienne Lindorff, Akuta du fonds anglais Center-

bridge et l’allemande EOS.Une opération qui n’est pas sans rappeler celle du financier Paul Singer (Elliot) qui avait rache-té l’an dernier la plateforme de recouvrement Gesif et semble conforter l’idée que l’Espagne reste attractive pour les fonds d’investissement internationaux.

A. Chamerois

Chute record du chômage au second trismestre !Les chiffres optimistes continuent de pleuvoir en Espagne ! Après l’annonce mercredi de la reprise de la croissance économique, les autorités ont an-noncé ce matin une chute du chômage de 310.400 personnes en moins. Soit 402.400 emplois en plus, ce qui est un record depuis… 2005 !Depuis 1 an, le nombre de chômeurs a baissé de

424.500 ce qui constitue la meilleure baisse inte-rannuelle depuis 1999.Les régions ayant le plus crée d’emplois sont les Baleares (83.300), la Catalogne (79.300), la Com-munauté de Valence (52.800) et la Communauté de Madrid (52.400).

LCE

7Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

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8 BUSINESS Le Courrier D´Espagne

Gowex, de la success story au scandale financierL’entreprise Gowex, fournisseur de réseaux Wi-Fi de plusieurs grandes villes dans le monde, était devenue l’un des symboles de la success story à l’espa-gnole. Cette semaine, la révélation de comptes falsifiés depuis plusieurs an-nées, puis sa demande de redressement judiciaire ont fait l’effet d’une bombe.

Consacré « Entrepreneur de l’Année » par Ernst & Young en 2012, Jenaro

García, fondateur et président de Gowex, incarnait la réussite des petites entreprises technolo-giques espagnoles. Souriant, dy-namique, sympathique, ce serial entrepreneur qui avait créé sa pre-mière société à l’âge de 19 ans, accumulait les prix et distinctions pour le succès de Gowex. La der-nière en date : le Prix National de Marketing 2014, remis à Madrid fin mai par l’Association de Mar-keting d’Espagne pour la rapide croissance de l’entreprise et son sens de l’innovation, et suite à laquelle Jenaro García évoquait l’importance de l’éthique et de la morale dans son entreprise. Des propos qui prennent un tout autre sens quelques semaines plus tard.

Des comptes falsifiés depuis 4 ansLa révélation d’une comptabi-lité falsifiée a surgi d’un cabi-net américain d’analyse finan-cière, Gotham City Research, qui publiait le 1e juillet der-nier un rapport extrêmement détaillé sur la situation réelle, d’après lui, de Gowex. L’entre-prise, qui a notamment équipé du Wi-Fi la ville de Nice, les bus touristiques de Madrid et Barcelone ou encore le mé-tro de Paris, présenterait des comptes truqués depuis plu-sieurs années, 90% des revenus déclarés n’existeraient pas et ses actions n’auraient aucune valeur. Le titre, coté au MAB (Marché Alternatif Boursier de

Madrid) dégringole et Gowex contre-attaque, s’estimant vic-time de fausses accusations. Jenaro García se permet même de blaguer devant ses équipes, proposant d’aller installer le Wi-Fi à Gotham, ville imagi-naire de Batman et nom du ca-binet ayant révélé l’affaire.Mais la confiance des marchés n’y est plus et le 5 juillet, le président de Gowex passe aux aveux devant le Conseil d’Ad-ministration de l’entreprise, ad-mettant avoir falsifié la comp-tabilité de cette dernière depuis « au moins ces quatre dernières années ». Ne pouvant faire face à ses dettes, le Conseil d’Admi-nistration demande la déclara-tion en redressement judiciaire de l’entreprise et accepte la démission de Jenaro García. Le lendemain, il demande pardon sur son compte twitter :Pido perdón a todos. Lo sien-to de todo corazón. (Je vous demande pardon à tous. Je le regrette de tout cœur).• Jenaro Garcia (@jero_net) 6

Juillet 2014

avant de déclarer quelques heures plus tard se mettre à la disposition de la justice :Realizada mi confesión vo-luntaria en los juzgados, estoy dispuesto a asumir las conse-cuencias y colaborar con la justicia. Encaro las cosas. (J’ai volontairement avoué auprès des tribunaux, je suis prêt à assumer les conséquences et à collaborer avec la justice. Je fais face.).

• Jenaro Garcia (@jero_net) 6 Juillet 2014

Les conséquences pour le MABLe titre Gowex, qui a perdu plus de 60% de sa valeur entre le 2 et le 3 juillet, a été suspen-du par les autorités du Marché Alternatif Boursier de Madrid. Le MAB, créé en 2006, est un marché boursier parallèle dédié aux petites et moyennes entre-prises cherchant de nouveaux capitaux. La réglementation y est adaptée aux PME et offre une meilleure flexibilité que la Bourse de Madrid.Une vingtaine d’entreprises y sont actuelle-ment cotées, dont Imaginarium ou encore Neuron Biopharma. Plusieurs d’entre elles ont an-noncé cette semaine vouloir quitter le MAB pour rejoindre le marché continu espagnol.« Il s’agit d’un excellent ou-til pour les PME espagnoles qui y trouvaient jusque-là un autre moyen de se financer, compte-tenu de la frilosité des banques à octroyer des crédits, explique José Ramón Pin, pro-fesseur spécialisé dans les ins-titutions publiques à l’IESE, mais cette affaire va lui faire beaucoup de tort. Les inves-tisseurs sont prêts à prendre des risques, mais pas celui de la comptabilité falsifiée ». Se-lon l’ensemble des experts, le scandale Gowex nuira au MAB et à l’image des régulateurs boursiers, mais la Bourse de Madrid ne sera pas affectée.

A. Chamerois

Un Hedge Fund aurait gagné 20 millions d’euros en pariant sur la chute de GOWEXLes informations publiées par Cinco Días révèlent qu’un Hedge Fund basé à San Fran-cisco aurait gagné 20 millions d’euros en pariant sur la chute du cours de l’action de la socié-té espagnole Gowex.Cette société, dont le PDG au-rait dévoilé que la comptabilité était fausse, a vu son cours en bourse suspendu la semaine dernière après avoir perdu 65% de sa valeur en 24h. Gowex était valorisée à 1,4 milliards

en bourse avant sa chute qui, depuis, fait les gros titres des quotidiens espagnols.Le Hedge Fund qui aurait pa-rié à la baisse se dénomme Valiant Management Group et possèderait 1,1% du capital de Gowex.La société qui a révélé le scan-dale, Gotham, a elle aussi bé-néficié de cette chute en pariant sur le titre à la baisse avant la publication du rapport.

LCE

Axia Real Estate investit 99,5 millions à MadridAxia Real Estate vient d’an-noncer le rachat à Wereldhave d’actifs immobilier pour un montant de 99,5 millions d’eu-ros. Il s’agit principalement d’immeubles de bureaux, de ba-

timents industriels ainsi que le centre commercial Planetocio.Les actifs acquis comptent 78.943 m2 et 1.402 places de parking.

LCE

La Roja va changerLa presse est unanime, comme l’est ici ElMundo.es. Les com-mentaires varient selon les tendances, mais la veille de l’intronisation de Felipe VI, nouveau roi d’Espagne, cela laisse un goût amer. Le syn-drome « bleu » est passé par là.Depuis quatre ans, la Roja passe plus de temps dans les spots publicitaires qu’à s’occu-per de la performance physique et l’humilité mentale. L’addi-tion risque d’être salée pour l’ensemble de l’équipe comme pour les sponsors aveuglés.

Les grandes affiches » Hugo Boss » et autres grandes marques internationales ayant parié sur cette équipe trop mé-diatisée vont-elles rester sur la Castellana et en face du Berna-beu pendant le mondial ?Une chose est certaine, les joueurs ne toucheront pas les 720.000 euros qui devaient leur être réglés en finale. Et les spon-sors, dans les quatre ans à venir, vont s’évaporer des écrans es-pagnols. Dommage en période de reprise économique…

LCE

L’économie espagnole croit (encore) de 0,5% au second trimestre !Entre le mois d’avril et juin, l’économie espagnole a crû de 0,5% selon la Banque d’Es-pagne. Il s’agit du 4ème tri-mestre consécutif que l’écono-mie croit et les prévisions sont encore plus optimistes pour les 18 prochains mois. Soit 1,3% en 2014 et 2% en 2015.La consommation des ménages et les investissements ont for-tement accompagné cette ten-dance. Depuis quelques an-nées, les réformes fiscales et laborales engagées par les au-

torités permettent à l’Espagne de devenir un nouveau moteur de croissance en Europe.Il est fort probable que d’ici la fin de l’année, la plupart des agences de notations élèvent un peu plus leur note et que les investissements étrangers continuent d’augmenter. Dans l’immobilier par exemple, les investisements étrangers ont augmenté de 27% depuis le dé-but de l’année.

P.C.

Mercadona ouvre 19 supermachés en 2014Mercadona a informé dans un communiqué que l’enseigne ouvrirait 19 supermarchés au total en 2014 et 60 establisse-ments nouveaux. L’investisse-ment total serait de 175 mil-lions d’euros.

Toutes les nouvelles ouvertures se caractérisent par la présence d’un rayon fruits et légumes frais ainsi qu’une poissonnerie.Mercadona a facturé en 2013 19,8 milliards d’euros pour un bénéfice de 515 millions.

LCE

BUSINESS 9Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

Fernández de Kirchner annonce la construction de l’immeuble le plus haut d’Amérique Latine à Buenos AiresLa Présidente d’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, a annoncé mardi le projet lauréat de l’appel d’offres pour la construction du Pôle Audiovisuel de l’Île Demarchi, face à Puerto Madero, à Buenos Aires, qui comprend un gratte-ciel de 360 mètres de hauteur, lequel deviendra l’immeuble le plus haut d’Amérique Latine.

Le projet de la société Riva, S.A. a pour noyau un gratte-ciel de 360 mètres de hauteur, soit presque

aussi haut que l’Empire State Building à New York. Cette initiative, lancée il y a deux ans par le Gouvernement ar-gentin, a pour objectif de créer un centre principalement voué à la production au-diovisuelle locale en croissance.Fernández de Kirchner, qui a été chargée d’annoncer le projet lauréat, espère que cet immeuble devienne « le symbole de la ville, de par son originalité, créativité et ses couleurs », d’après les informations de l’agence de presse argentine Télam.

Actuellement, la zone de Puerto Madero –située dans la capitale du pays- compte sur bon nombre d’immeubles élevés, de presque 200 mètres de hauteur, mais au-cun n’atteint la catégorie de gratte-ciel, exclusivement applicable à ceux qui dé-passent 300 mètres.Ainsi, suite à la construction de cet im-meuble de 360 mètres de haut, l’Argen-tine disposera de la construction la plus élevée d’Amérique Latine. Cette posi-tion est détenue aujourd’hui par la Torre Mayor, à Mexico.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

Airbnb s’allie à Concur dans le domaine des voyages d’affairesLa plate-forme locative Airbnb a annoncé sa collaboration avec Concur, société spécialisée en services de gestion de voyages cor-poratifs, afin de développer son service de clients « business ».

D’après les informations de la com-pagnie lors d’un communiqué, Concur incorporera l’offre d’Airb-

nb à son service TripLink. Ceci permettra aux voyageurs d’affaires de réserver des espaces publiés sur le Web de la société.Ainsi, les données des rapports de frais seront enregistrées préalablement et

de manière automatique, et les respon-sables recevront leurs itinéraires.La plate-forme, constituée en août 2008 et dont le siège se trouve en Californie, à San Francisco, offre des logements dans plus de 35.000 villes et 192 pays.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

10 IMMOBILIER Le Courrier D´Espagne

Dossier Spécial Immobilier

Le « projet Calderón » de Madrid peaufine son business planLe projet « Calderón » à Madrid devrait enfin voir le jour. Le stade de l’Atlé-tico de Madrid, situé au sud de la capitale, va se transformer en un complexe résidentiel de 175.000 m2 sur une parcelle de 204.000 m2. De quoi aiguiser les appétits.

Mahou et FCC sont les deux propriétaires du sol. Le projet

envisage la construction de 2.000 appartements de 90m2 en moyenne juste en face du nou-veau « Madrid-rio » (fleuve). Le bureau d’architectes Rubio & Álvarez-Sala R&AS prévoit la construction de deux grandes

tours de 30 étages chacune pouvant accueillir entre 6.000 et 7.000 personnes.Le prix du m2 n’a pas encore été évoqué mais les promoteurs le comparent à une autre zone plus au nord de Madrid en plein boom elle aussi, las Tablas.Le Courrier d’Espagne vous donnera plus de détails en ce

qui concerne le projet dans son édition « Spécial Immobilier » du mois de septembre. Mais sans aucun doute, ce type de projet qui va nécessiter plus de 220 millions d’euros d’inves-tissement, illustre clairement la reprise du marché immobilier en Espagne.

LCE

Madrid et Barcelone loin d’être les villes les plus chères pour expatriés, selon Mercer

Sur 211 villes examinées selon une enquête du ca-binet Mercer, Madrid et

Barcelone occupent les postes 63 et 71 quant aux villes les plus chères au monde pour ex-patriés. Loin derrière des villes auquelles on ne s’attend pas.Le lunanda, l’Angola et le Ye-men seraient placées parmi les plus chères au monde selon cette même étude.En bas du tableau, on trouve

Karachi au Paquistan, Wind-hoek au Nambie et Bishkek au Kirguistan.Parmi les plus chères, il y a naturellement Hong Kong, Singapour ou Zurich que l’on retrouve dans les 5 premières.Cette étude a pris en compte 200 articles incluant le loge-ment, le transport, la nourriture, les vêtements ou les articles de mobilier. Pour le cas d’un loyer d’un appartement standart de

deux chambres dans un quartier « international », donc d’une certaine catégorie, souligne l’étude, il faut compter 1.450 euros par mois à Madrid, soit derrière Luanda ou Hong kong ou Londres où il faut compter plus de 5.000 euros par mois pour les même critères.Site de Mercer et son étude : http ://www.mercer.com/news-room/cost-of-living-survey.html

K.G.

Location de logements vides : 25.618 milliards d’euros en Espagne…Selon une étude récente menée par le portail immobilier pisos.com, la location des logements vides rapporterait plus de 25 milliards d’euros. Plus de 3,3 millions de logements seraient vides actuellement.Les propriétaires de Madrid, toujours selon cette étude, se-

raient ceux qui pourraient ob-tenir le revenu le plus élevé de cette location, soit 12.372 eu-ros par an en moyenne.L’Andalousie est la région qui compte sur le plus grand nombre de logements vides, avec plus de 630.000.

LCE

Rénovation du siège du Ministère de l’ÉconomieLe Ministère de l’Économie rénovera son siège à Madrid afin d’économiser plus de 10 millions par an en loyers.

Le Ministère de l’Écono-mie et de la Compétitivi-té a démarré les travaux

de remodelage intégral de son siège central –à l’intérieur du complexe ministériel Cuzco sur le Paseo de la Castellana à Madrid—dans le but de réamé-nager, agrandir et optimiser l’espace, ce qui lui permettra d’économiser 10,2 millions d’euros par an en loyers et en frais d’entretien.Le Ministère a indiqué dans un communiqué que le remode-lage de l’immeuble, construit dans les années 70, agrandi-ra sa surface utile de plus de 4.500 mètres carrés, afin d’at-teindre les 26.800 mètres. En outre, il optimisera les espaces et permettra d’accueillir 1.880 personnes, face aux 1.098 ac-tuelles, en conséquence, en regroupant des unités actuelle-ment éparses à l’intérieur d’un seul siège, deux des immeubles actuellement pris à bail pour-ront être quittés et la producti-vité sera améliorée.Les travaux, dont le budget s’élève à 25 millions, ont éga-lement certaines améliorations techniques pour objectif, telles que le revêtement du périmètre et la charpente extérieure afin d’économiser l’énergie, ainsi que l’amélioration des ins-tallations de climatisation et d’éclairage.En outre, un sol technique sera installé –permettant un plus grand mouvement des espaces

à un coût insignifiant—ainsi qu’un seul réseau vocal et de données. Suite aux travaux, conformément au projet d’exé-cution, 15% en énergie élec-trique au niveau de la climati-sation et environ 30% en gaz naturel seront économisés.Les étages remodelés pour-ront accueillir, outre le person-nel actuel, 513 personnes qui prêtent actuellement service au Secrétariat d’État en matière de Recherche, de Développe-ment et d’Innovation, lesquelles occupent un immeuble loué à Madrid, dont le coût annuel, en-tretien compris, s’élève à 8,19 millions. De même, la Direc-tion Générale des Assurances et Fonds de Pensions, avec 269 personnes, seront transférées au siège central, ce qui représente-ra 2 millions d’euros d’écono-mies par an en plus.Dans un premier temps, la ré-forme des 18 étages de l’im-meuble, utilisés par le Mi-nistère de l’Économie, sera abordée, puis l’ensemble de la tour, comportant 23 étages, sera achevé. Cette rationalisation de l’espace, promue par le Minis-tère de l’Économie, s’inscrit dans le cadre des objectifs de la Commission pour la Réforme des Administrations Publiques (CORA, en espagnol). L’achè-vement des travaux est prévu en juin 2015.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

IMMOBILIER 11Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

Communiqué CIC IberbancoLe CIC Iberbanco, la banque

ibérique de France, filiale du groupe Crédit Mutuel

CIC, vous invite à participer à son jeu concours photos sur facebook jusqu’à fin octobre en partenariat avec BedyCasa, site d’hébergement chez l’habitant en France et à l’étranger.Pour jouer, il faut se rendre sur le lien suivant : https://www.facebook.com/ciciberbanco/app_603171703028453 et dé-poser une photo comportant un élément de couleur orange, qui est la couleur officielle du CIC Iberbanco.Les trois photos qui obtien-dront le plus de likes remporte-ront les lots suivants :• 1er prix : un appareil photo

nikon et des crédits voyages BedyCasa en Europe (100 €)

• 2ème prix : crédits voyages Bedycasa en Europe (80 €)

• 3ème prix : crédits voyages Bedycasa en Europe (60 €)

Le CIC Iberbanco est la banque des communautés ibériques de France et des Français ayant des projets dans la péninsule. Avec vingt-sept agences en France et cent quarante salariés, CIC Iberbanco s’inscrit dans une forte dynamique de déve-loppement et programme cinq autres ouvertures d’agences : à Toulouse, Orléans, Pau, Paris Alésia et Corbeil Essonne.Après l’ouverture d’une agence en ligne et une présence de plus en plus affirmée sur les réseaux sociaux via twitter et facebook, CIC Iberbanco invite sa com-munauté à participer et tend à développer sa notoriété avec ce jeu concours photo innovant et ludique qui s’adresse à tous.

LCE

Hispania acquiert l’hôtel Meliá Jardines del TeideHispania Activos Inmobiliarios (Hispania), société immobilière participée par le multimillionnaire George Soros, vient d’acquérir l’hôtel Meliá Jar-dines del Teide, situé au sud de Tenerife, pour un montant de 36,7 millions d’euros intégralement souscrit grâce à ses fonds propres.

La société a réalisé cette opération par le biais de sa filiale, Hispania Real

Socimi, d’après les informa-tions recueillies par la Com-mission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV) auprès de la compagnie.L’hôtel, géré par le groupe Meliá, est d’une catégorie quatre étoiles et se compose de 300 chambres au total. L’éta-blissement, situé sur la Côte Adeje au sud de Tenerife, dis-pose en outre de trois piscines avec solarium, de bars et restau-rants, de trois salles de réunion avec une capacité d’accueil de 450 personnes, d’une disco-thèque et de pistes de ‘squash’.La stratégie d’Hispania vis-à-vis de cet actif envisage un plan d’investissement aux ef-fets de son repositionnement sur la Côte Adeje, suite auquel

Meliá poursuivra en qualité d’opérateur de l’hôtel.« L’acquisition d’un nouvel actif de qualité comme l’Hôtel Meliá Jardines del Teide offre un grand potentiel de repositionnement que nous espérons matérialiser grâce à notre plan d’entreprise », a affirmé la Conseillère d’Hispa-nia, Concha Osácar.De même, la société immobi-lière considère que cette acqui-sition « s’adapte parfaitement » à sa stratégie d’investissement en destinations de vacances d’ores-et-déjà consolidées, comme le sud de Tenerife, « l’une des destinations touris-tiques les plus importantes au niveau européen, où l’affluence de touristes est relativement stable tout au long de l’année ».

347 Millions investisGrâce à cette opération, His-

pania atteint un investissement total de 347 millions d’euros, soit 65,2% des fonds nets atti-rés lors de sa sortie en Bourse le 14 mars dernier, avec les-quels elle a bâti un portefeuille d’une surface brute locative de 91.218 mètres carrés de bu-reaux à Madrid et Barcelone, 412 logements – 213 à Barce-lone et 199 à Madrid – et quatre hôtels avec 639 chambres au total, l’un à Marbella, deux dans la Communauté de Ma-drid et ce dernier, à Tenerife.Précisément, la société a acquis au mois de juillet dernier du groupe IDL un portefeuille d’immeubles composé de quatre immeubles de bureaux et deux hôtels, tous si-tués dans la Communauté de Ma-drid, pour un montant de 42,15 millions d’euros.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

S’annoncer dans

Le Courrier d’Espagne et son quotidien online Lecourrier.es :

[email protected]

12 IMMOBILIER Le Courrier D´Espagne

L’immobilier espagnol : état des lieux des tendances et problématiques juridiquesLa rentrée dernière nous annoncions, dans ces mêmes colonnes, la reprise des opérations immobilières en Espagne, et l’approche du point d’inflexion des prix à la hausse. Un an après, le constat s’impose : cette reprise a bien eu lieu, dans tous les domaines du secteur immobilier. Nous la constatons chaque jour dans notre activité, et nos partenaires la confirment unanimement.

Le résidentiel : une attractivité qui ne faiblit pas pour les particuliersLa résidence secondaire sur la côte et au soleil, ou dans une ville séduisante comme peutt l’être Barcelone, Madrid ou Séville, à un prix qui convertit cette résidence secondaire en un investis-sement intéressant, continue à attirer nombre de d’étrangers, et de français en particulier. Depuis deux ans envi-ron, notre cabinet reçoit plusieurs fois par semaine des appels de particuliers intéressés par des actifs immobiliers espagnols. Ces potentiels investisseurs se sont en général informés par leurs propres moyens et sont avertis de la né-cessité, en Espagne, de se faire accom-pagner par un avocat conseil dans la transaction immobilière./A la différence de la pratique française où seuls les no-taires interviennent dans la majorité des cas., l’avocat est indispensable en Es-pagne notamment pour la négociation et la rédaction des différents contrats régissant l’acquisition et pour vérifier le respect de la réglementation administra-tive et urbanistique.Ces particuliers sont souvent dirigés vers notre cabinet par des profession-nels de l’immobilier. Ces derniers sont basés, soit en Espagne tout en ayant une clientèle étrangère à la recherche de conseils juridiques pouvant défendre leurs intérêts et leur expliquer le dérou-lement de l’opération dans leur langue maternelle ou en anglais, soit, désor-mais et de façon croissante, à l’étran-ger. A noter également la multiplication des « chasseurs immobiliers » (agissant comme mandataires de l’acheteur, et payés par ce dernier sous la forme d’ho-noraires dépendant de la prestation et non d’une commission sur le prix du bien acquis), qui en général conseillent également à leur client un accompagne-ment juridique afin de sécuriser leur projet d’acquisition.La plupart des achats ne sont pas des biens neufs, ce qui signifie qu’une vi-gilance toute particulière doit être por-tée sur certains aspects. Nous avons en effet rencontré plusieurs cas où des particuliers avaient signé des contrats d’arrhes ou des promesses d’achat pré-voyant une exonération de responsabi-lité du vendeur en cas de vices cachés ou de non-respect de la réglementation urbanistique, ou encore que l’acheteur assumait l’entière responsabilité du paiement de tous les arriérés d’impôts

portant sur l’immeuble. Ces disposi-tions peuvent être lourdes de consé-quences, et une fois qu’elles ont été acceptées dans un contrat sous-seing privé, il est difficile de négocier leur re-trait dans l’acte authentique. Si l’acqué-reur renonce à effectuer la transaction, même dans le cas où cette renonciation est justifiée, il perdra en général les fonds déjà versés au vendeur, à moins que cette possibilité de retrait avec res-titution des sommes payées (pour des raisons limitées et justifiées) ait été sti-pulée dans le contrat. Nos recommandations sont donc claires : d’une part, ne rien signer sans avoir auparavant fait revoir le document par un avocat, et d’autre part, vérifier que le bien respecte les réglementa-tions administratives et urbanistiques applicables, afin d’éviter le paiement de réparations obligatoires, d’amendes ou la modification du bien acquis, voire sa destruction, qui intervient certes dans des cas extrêmes et fort heureusement rares.

Le résidentiel : regain d’intérêt de la part des professionnels étrangersAu cours de cette dernière année, nous avons pu constater également l’intérêt des professionnels, notamment fran-çais, pour l’immobilier résidentiel es-pagnol. Ces professionnels sont parfois des agences immobilières proposant des biens ciblés (souvent des investis-sements de luxe dans des lieux comme Majorque ou Marbella).Par ailleurs, se manifestent de plus en plus d’investisseurs, de promoteurs ou de marchands de biens qui se po-sitionnent sur des immeubles entiers, pour les louer ou les revendre. Nous avons également été contactés par cette catégorie d’acquéreurs potentiels, qui montrent un intérêt soutenu pour des immeubles dans les quartiers les plus cotés des grandes villes. Comme nous le confirme Olivier Champredon, de AnguloManagement, « ce mouvement pourrait être un signe avant-coureur d’une reprise des prix de vente au détail, d’autant que les stocks d’appartements neufs ou réhabilités s’écoulent désor-mais de façon plus normalisée. Les prix, qui avaient été actualisés à la baisse, su-bissent parfois des hausses, et il est de plus en plus difficile pour les acheteurs de négocier des remises ».Dans ce type d’opérations, le rôle de

l’avocat consiste d’abord en un conseil fiscal, en amont de l’opération. Est-il plus avantageux pour les investisseurs de réaliser l’investissement depuis une structure française (ou étrangère), ou de créer un véhicule espagnol ? Dans le cas où l’investissement se réalise par l’intermédiaire d’un véhicule non-es-pagnol, est-il constitutif d’un établis-sement stable au niveau fiscal ? Dans le cas où un véhicule d’investissement français est utilisé, est-il plus avisé d’utiliser un véhicule à transparence fiscale ? L’option entre le paiement des droits de mutation (qui varient selon les régions entre 8 et 10% de la valeur du bien) ou le paiement de la TVA est-elle possible, et si oui quelle est l’imposition la plus favorable ? L’opération rem-plit-elle les conditions pour bénéficier du taux réduit des droits de mutation (3%) ? Si l’immeuble doit faire l’objet d’une rénovation, comment seront taxés les travaux ? Seront-ils déductibles ?Nous sommes régulièrement consul-tés sur ces problématiques préalables à l’investissement, qui nécessitent une bonne connaissance de la fiscalité im-mobilière française et espagnole, que possède notre équipe binationale de fis-calistes. Il n’existe pas en Espagne de régime similaire à celui du marchand de biens français, ce qui ne permet pas de raisonnement par analogie, et rend d’autant plus nécessaire une bon prévi-sionnel financier et fiscal pour s’assurer de l’intérêt de l’investissement.A noter aussi le récent développement des rénovations d’immeubles en vue de leur transformation en résidences d’étu-diants ou auberges de jeunesse, qui font cruellement défaut en Espagne, et sur lesquelles des groupes français se sont positionnés. Ces immeubles font gé-néralement l’objet de travaux pour les rendre exploitables, et sont gérés par des sociétés d’asset management spé-cialisées, qui concluent avec les pro-priétaires des immeubles des contrats de management spécifiant leurs obliga-tions en termes de remplissage et d’ex-ploitation des résidences ou auberges.

Les locaux commerciaux, actifs logistiques et bureaux : un nombre croissant de transactionsLes investisseurs étrangers, et en par-ticulier certaines SCPI françaises, ont montré leur intérêt pour les immeubles de bureaux et les locaux commerciaux.

Ce regain d’intérêt, qui se manifeste surtout sur des actifs « prime », avec des locataires solides, dans les centres villes ou dans des quartiers bien déter-minés, se heurte parfois à la rareté de ces actifs sur le marché. En effet, leurs propriétaires, sentant l’inflexion du marché, sont réticents à s’en séparer. En revanche, les actifs mis sur le marché et situés en périphérie des villes prin-cipales, ou dans des villes bénéficiant d’une moindre aura, sont boudés par les investisseurs refroidis par des taux de vacance encore importants, ou acquis avec d’importantes décotes par des in-vestisseurs opportunistes.Le rôle de l’avocat dans ce genre de transaction inclut évidemment une aide à la définition de la structure et de l’op-timisation fiscale de l’opération. Il in-clut aussi, et c’est un rôle fondamental, un audit des actifs. Cet audit consiste d’abord en l’analyse des contrats de baux (durée obligatoire, définition de la prise en charge des réparations, pos-sibilités de rupture…), des conditions de financement du bien et des charges qui pèsent sur lui (hypothèque, possi-bilité pour l’acquéreur de se substituer à la position du vendeur dans le prêt portant sur le bien). Il consiste aussi en la vérification que l’immeuble est à jour du paiement des divers impôts et taxes, tant nationaux (taxe foncière) que locaux (ramassage des déchets), et qu’il dispose de tous les permis et licences nécessaires à son exploitation (des différents permis de construire aux licences d’exploitations).La détermination par l’acquéreur de l’absence ou de la limitation des risques juridiques, fiscaux et urbanis-tiques est déterminante pour l’acheteur, puisqu’elle conditionnera le taux de son retour sur investissement. L’achat par exemple d’un local ne disposant pas des licences obligatoires à son exploi-tation, même dans le cas où l’obtention de ces licences est mise à la charge du locataire, représente un risque considé-rable pour l’acquéreur : si le défaut de licence donne lieu à une sanction admi-nistrative consistant en la fermeture, il lui sera difficile de recouvrer son loyer autrement qu’en initiant une action en justice tendant au paiement des arriérés et à l’expulsion du locataire. Le retour sur investissement du bien s’en trouvera considérablement affecté.Nous recommandons donc à nos clients professionnels un audit approfondi pré-

IMMOBILIER 13Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

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alable à l’acquisition, et les accompa-gnons également dans la négociation des termes des différents actes juri-diques qui jalonnent l’acquisition (de la lettre d’intention à l’acte authentique, en passant par les diverses formes de précontrat).Par ailleurs, la crise a laissé certains propriétaires-vendeurs exsangues, et parfois totalement insolvables. En cas de doute sur la santé financière du vendeur, il est nécessaire d’analyser si la vente de l’actif pourrait être remise en cause par une éventuelle procédure collective postérieure, ou si au contraire il est préférable d’attendre le déclen-chement de cette procédure collective pour bénéficier d’un démembrement du patrimoine du vendeur.

Les investisseurs institutionnels : une entrée en force des SOCIMIsCe type de sociétés d’investissement im-mobilier, créé en 2009, n’avait pas sus-cité l’intérêt des investisseurs jusqu’à ce qu’une réforme portant surtout sur leur fiscalité (exemption de l’impôt sur les sociétés et régime de transparence fis-cale pour les dividendes distribués aux actionnaires), en vigueur de puis le 1er janvier 2013, les rende plus attractives.Pour pouvoir opter pour ce régime fiscal attractif, la société doit remplir certaines conditions (capital social minimum de 5 millions d’euros, objet social immo-bilier de location, durée de propriété des actifs, répartitions des résultats notamment). Une des conditions obli-gatoires est que les SOCIMIs doivent être cotées, soit au premier marché, soit au « Marché Alternatif », qui est un système de négociations multilatérales dont le régime de supervision et d’offre publique est beaucoup plus souple. La cotation sur le « Marché Alternatif » n’exige par exemple en termes de capi-tal flottant que les actionnaires détenant moins de 5% du capital représentent 25% dudit capital ou un capital de va-leur de 2 millions d’euros.La première SOCIMI a été lancée fin novembre 2013 sur le marché alternatif espagnol. A l’heure actuelle, 7 SOCIMIs sont en activité dont 4 cotées au premier marché. Si celles présentes sur le marché alternatif sont en majorité des family of-fices, les quatre SOCIMIs qui cotent au premier marché sont des investisseurs institutionnels principalement étrangers. Les opérations d’acquisition de ces der-nières ont représenté environ 1.650 mil-lions d’euros depuis début 2014, selon El País. Les SOCIMIs ne se spécialisent pas dans un segment donné, puisque les actifs acquis sont tant du résidentiel que des centres commerciaux, des bureaux ou des parcs logistiques. Thierry Bou-geard, directeur général de BNP Paribas Real Estate en Espagne, nous a confirmé la frénésie d’achat des SOCIMIs, qui lui aussi voit voir « une nouvelle phase du cycle immobilier, sur laquelle parient les actuels acquéreurs. Les espoirs de voir la reprise économique naissante s’affirmer, et de ce fait une demande locative ma-jeure, entraînent une augmentation des transactions ».Il est à noter que le régime favorable des SOCIMIs est ouvert tant aux sociétés

espagnoles qui adopte ce statut qu’aux sociétés étrangères qui présentent un régime similaire à celui des SOCIMIs. A ce jour, aucune société étrangère n’a sollicité l’application du régime des SOCIMIs, qui pourrait être ouvert aux SIIC françaises. Certaines SCPIs fran-çaises, qui nous avaient transmis leur intérêt pour ce régime, ont été rebutées par l’obligation de capital flottant.

Les hôtels à la fêteLa stabilité et même la croissance conti-nue du tourisme espagnol font des hôtels des cibles de premier choix. Barcelone en particulier, de par son aura touristique internationale, a été le siège d’acquisi-tions importantes par des investisseurs

étrangers, comme celle de l’Hôtel Vela par un fonds qatari ou celle de l’Hôtel Porta Marina par un fonds singapourien.Réapparaissent également les opéra-tions de promotion de grande envergure pour transformer des immeubles en hôtels, comme les acquisitions à Bar-celone de l’emblématique Torre Agbar pour y ouvrir un Grand Hyatt ou celle de l’immeuble de la Deutsche Bank, au croisement névralgique du Paseo de Gracia et de l’avenue Diagonal, pour y développer un Four Seasons.Dans ce type d’opérations, le promoteur une fois l’immeuble réhabilité le revend en général à un investisseur avec qui la chaîne hôtelière aura conclu un contrat de management.

En conclusion, la reprise annoncée est bien là, et le marché 2014 refait preuve d’un dynamisme contrastant avec le marasme qui avait caractérisé les der-nières années. On ne peut que s’en ré-jouir, en espérant que les frémissements de la croissance économique espagnole viendront alimenter ce marché, sans pour cela que ses acteurs sombrent dans une euphorie dangereuse et mauvaise conseillère.

Virginie MOLINIERM&BAvocate inscrite aux Barreaux de Barcelone et de Paris

Le Courrier D´Espagne

Le gratte-ciel abandonné de BenidormIl devait être la gloire de la station balnéaire espa-gnole, il prend aujourd’hui des airs de chantier abandonné. Le gratte-ciel In Tempo est pratiquement terminé, mais les dettes accumulées par la construc-tion ont paralysé les derniers travaux.

Le projet In Tempo était pour le moins ambi-tieux : 200 mètres de

hauteur, la plus haute tour de d’habitation d’Europe, un de-sign novateur avec deux nu-méros 1 se faisant face et cou-ronnés par un cône inversé, un investissement de 100 millions d’euros pour la réalisation des travaux. Un projet démesuré aujourd’hui, mais qui n’était pas si fou il y a 8 ans lorsque la banque Caja de Ahorros de Galicia (aujourd’hui la Nova-caixagalicia) accepta de prêter aux promoteurs un total de 93 millions d’euros. Pourtant la rentabilité de l’opération pou-vait être mise en doute et les services d’analyse et gestion du risque de la banque auraient dû s’en alarmer. Mais les travaux débutèrent en 2006 et l’année suivante, une centaine d’appar-tements étaient déjà réservée.Cependant, l’éclatement de la bulle immobilière a rapidement paralysé les ventes et ralenti le chantier. En 2012, la Sareb re-prend la dette du projet, assurant

qu’elle paiera les entreprises créancières et les acheteurs pé-nalisés par le retard des travaux. Plusieurs créanciers ont déjà demandé la saisie d’apparte-ments et certains l’ont obtenue. Pour ajouter au chaos ambiant, rien ne va plus entre les deux promoteurs, Ignacio Bononat et José Ignacio de la Serna, deux grands amis intimes depuis des années, considérés comme les promoteurs les plus importants de Benidorm. L’un et l’autre s’accusent de mauvaise gestion, et le second a même déposé une plainte contre le premier.Nul ne sait encore quand ce gratte-ciel de 47 étages pourra accueillir ses premiers habi-tants et tandis que l’immeuble est presque achevé, il reste en-core toute la zone l’entourant à aménager. « Chaque fois que je passe devant, cela me donne envie de pleurer » confiait José Ignacio de la Serna au quoti-dien Cinco Días. Un exemple de plus de la folie des gran-deurs d’une Espagne disparue.

A. Chamerois

La première hausse en 6 ans !Économie/Logement.- Le prix du logement d’après Les Conservateurs des Hypothèques, croît de près de 1% au deuxième trimestre.Le nombre d’acquisitions baisse de 5,49% et représente 78.464 opérations.

L’Indice du Prix des Logements relatif aux Ventes Renouvelées

(IPVVR, en espagnol), fondé sur la méthodologie Case and Shiller, s’est accru de 0,79% au niveau de la taxe interan-nuelle au deuxième trimestre 2014, d’après l’Association Professionnelle des Conser-vateurs des Hypothèques, du Tribunal du Commerce du Re-gistre et des Sociétés et Biens Immeubles en Espagne.Ce chiffre représente la pre-mière hausse au cours des six dernières années. Par rapport au trimestre précédent, le prix du logement vit un accroisse-ment de 1,53% ce qui, d’après les Conservateurs des Hypo-thèques, confirme « un chan-gement de tendance naissant » pour le troisième trimestre consécutif. La réduction cumu-lée depuis que le cycle haussier enregistre des chiffres maxi-maux est de 32%, avec des prix similaires à ceux de 2003.D’autre part, le nombre d’ac-quisitions de logements inscrits au deuxième trimestre a été de 78.464, avec une baisse de 5,49% par rapport au trimestre précédent, bien que demeurant supérieur au minimum histo-rique du quatrième trimestre 2013 (72.560 acquisitions).Concrètement, les logements neufs représentent 30.605 ac-quisitions (39,01% par rapport au total), marquant ainsi le mi-nimum de la série historique avec une baisse inter trimes-trielle de 18,89%. Au contraire, les logements anciens ont re-présenté 47.859 des opérations inscrites (60,99%), avec un ac-croissement de 5,67%. Les lo-gements sociaux, pour leur part, ont continué de perdre un poids relatif et ont représenté 3,24% de la totalité, face à 5,19% au cours du premier trimestre.Par communautés, l’Andalousie constitue la région où les ac-quisitions ont été les plus nom-breuses (15.583), suivie de la Catalogne (11.980), de la Com-munauté de Valence (11.591) et de celle de Madrid (10.522).La demande en matière de loge-ments provenant des étrangers n’a cessé de croître, de manière à ce que les investisseurs étran-gers ont représenté, au cours du deuxième trimestre cette année, 13,03% des acquisitions de lo-gements inscrites en Espagne, un nouveau maximum histo-rique. Les britanniques ont oc-cupé la première position avec

15,77% des acquisitions, sui-vis des français (10,11%), des russes (8,08%), des allemands (7,53%), des belges (7,26%) et des suédois (5,93%).Par ailleurs, le rapport relatif aux impayés hypothécaires, dont la publication a démarré lors du trimestre précédent, a démontré que le nombre de notifications délivrées aux effets d’initier une procédure d’exécution hypothé-caire a été de 18.921 au cours du deuxième trimestre, soit 2,39% de plus que le premier trimestre (18.480).64,38% des notifications aux effets d’une exécution hypo-thécaire ont été adressés à des personnes physiques, tandis que celles-ci en sont restées à 35,62% en ce qui concerne les personnes morales. En matière de nationalité, 88,42% des no-tifications ont été délivrés aux nationaux et 11,58% aux étran-gers. Par communautés, l’An-dalousie (4.067), la Catalogne (4.028) et la Communauté de Valence (3.241) sont celles ayant enregistré le nombre le plus élevé d’exécutions.

Crédit hypothécairePar ailleurs, il peut également être déduit des statistiques établies par les Conservateurs des Hypothèques que 81,29% des nouveaux crédits ont été octroyés par les banques et les caisses d’épargne au cours du deuxième trimestre, les autres entités financières ne repré-sentant que 18,71%. L’endette-ment moyen hypothécaire par logement est de 101.553 euros, baisse de 2,40% par rapport au trimestre précédent, bien que treize communautés autonomes se trouvent d’ores-et-déjà en –deçà de 100.000 euros.En ce qui concerne l’accès à l’acquisition de logements, la quotité hypothécaire mensuelle moyenne au cours du deu-

xième trimestre a représenté 561,43 euros, avec une baisse inter trimestrielle de 3,76%. Le pourcentage de cette quotité par rapport au coût salarial a été de 29,82%, avec une baisse de 1,15 point de pourcentage par rap-port au premier trimestre 2014.Les types d’intérêt ont intensi-fié leur rythme descendant, de manière à ce que le type moyen de souscription initial des nou-veaux crédits hypothécaires ne représente que 3,80%, par rapport à 3,97% au cours du premier trimestre. Le poids de la souscription à intérêt fixe a poursuivi sa baisse pour ne représenter que 4,27% de la totalité au deuxième trimestre, les types variables récupérant donc de nouveau la voie per-due, notamment l’Euribor, qui a continué de croître au point d’être utilisé dans 91,54% de la totalité des contrats.

Idealista croit que les ap-partements les plus chers se vendentFernando Encinar, Directeur des Études d’idealista.com, affirme que « l’accroissement du prix annoncé par les notaires, allié à la baisse du nombre d’opé-rations conclues, pourrait indi-quer que les acquisitions se pro-duisant appartiennent au niveau le plus élevé du marché, ce qui est probablement dû aux fortes exigences des banques lors de l’octroi d’hypothèques qui han-dicapent la vente des logements les plus économiques ».À son avis, « nous pourrions nous trouver face au para-doxe en fonction duquel le prix moyen s’accroît car seuls les logements dont le prix est moyen/élevé se vendent, alors que le reste du marché doit continuer d’ajuster ses prix afin de conclure les opérations ».

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

14 IMMOBILIER

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Le fonds de Soros achète 4 immeubles et 2 hôtels à Madrid pour 42 millionsAvec cette opération, Hispania aura investi au total 262,8 mil-lions d’euros sur les 550 millions captés lors de sa sortie en bourse.

Hispania Immobilier actifs, Inc. (Hispania), à travers sa filiale Immobilier SOCIMI Hispania,

SAU IDL Group a acquis un portefeuille de propriétés comprenant quatre im-meubles de bureaux et deux hôtels, tous situés dans la Communauté de Madrid.La transaction s’élève à € 42,15 mil-lions, entièrement libérées par des fonds de Hispania. Les actifs de bureaux ac-quis sont situés dans la région de l’A1, au nord de Madrid, et ont une superficie locative brute totale de 14 547 mètres carrés et 387 places de parking. Les bâtiments sont de construction récente, avec un taux d’occupation moyen de 71% et situé dans les parcs d’affaires bien établis et dans les zones à fort po-tentiel de croissance. Les propriétés ac-quises sont de Arcis et Edificios Talos

tous deux situés dans la zone Las Tablas et à côté du nouveau siège de BBVA, un bâtiment dans l’avenue de Bruxelles à Arroyo de la Vega et le quatrième dans le complexe Rafael Morales à San Se-bastian de los Reyes.Quant aux actifs des deux hôtels, il s’agit de l’hôtel du NH Pacifique, 3*, 62 chambres, Av. Ciudad de Barcelona de Madrid et le NH San Sebastian de los Reyes, 3* et 99 chambres.« Avec cette acquisition, Hispania continue de consolider sa présence dans le marché des bureaux de qualité dans le quartier secondaire de Madrid, le ren-forcement de son portefeuille d’hôtels avec deux hôtels de la chaîne NH », explique Concha Osacar, conseillère de Hispania.

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Pays en crise vend appartements de luxeLes administrations espagnoles continuent de vendre leurs nombreuses propriétés afin de ren-flouer les caisses publiques. Cette fois-ci, l’État met aux enchères des appartements haut-de-gamme et des places de garage au cœur de Madrid.

Le Ministère des Finances espagnol a décidé de mettre aux enchères de

grands appartements de luxe si-tués au cœur de la capitale, ain-si que de nombreuses places de parking. C’est la première fois que l’État entreprend de telles enchères, même si vendre des édifices ou autres propriétés publiques est devenu assez habituel en Espagne. La SE-GISPA, organisme de gestion immobilière et patrimoniale de l’État, se charge de la vente et publie sur son site internet tous les immeubles proposés, leurs caractéristiques détaillées et les prix de départ des enchères.Parmi les immeubles en vente, un superbe édifice résiden-tiel de 6 étages situé dans le quartier branché de Justicia, en plein centre-ville. L’im-meuble, actuellement vide, se compose d’un sous-sol, de lo-

caux commerciaux et de vastes appartements, parfois de plus de 500 mètres carrés. Mise aux enchères : 11,4 millions d’euros. Un très bon prix, se-lon les experts immobiliers qui ont également remarqué un lot constitué de bureaux de 1.000 mètres carrés avec 19 places de garage, situé près du très hup-pé Paseo de la Castellana, pour 4,6 millions d’euros.Les biens mis en vente peuvent être visités jusqu’au 29 sep-tembre et les enchères se dé-rouleront à l’hôtel Wellington de Madrid le 1e octobre pro-chain. Les acquéreurs intéres-sés devront avoir constitué un apport, dont le montant est déjà fixé et disponible sur le site internet de la SEGISPA, pour pouvoir être déclarés adjudica-taires.

A. Chamerois

IMMOBILIER 15

Le Courrier D´Espagne

Le diagnostic obligatoire des immeubles de plus de cinquante ans en copropriétéNous l’avons déjà indiqué dans ce blog, en Espagne, le rôle du notaire n’in-clut pas la vérification de la conformité de l’immeuble avec la législation ad-ministrative et urbanistique qui lui est applicable.

Il est donc fondamental de pro-céder, en amont de la signature de l’acte authentique de vente, à la vérification de cette régu-larité légale, afin d’éviter d’ac-quérir un immeuble passible de sanctions administratives ou devant faire l’objet de travaux qui peuvent augmenter consi-dérablement son coût.Depuis 2010, l’une des obli-gations administratives pesant sur les propriétaires d’im-meubles en copropriété dont la construction remonte à plus de cinquante ans est l’envoi à la municipalité d’un diagnos-tic technique, émis par un ex-pert qualifié (architecte ou in-génieur), portant sur l’état de conservation de l’immeuble et le fait qu’il remplisse les condi-tions légales de sécurité, salu-brité et accessibilité.Le domaine du diagnostic tech-nique a été élargi par des textes de 2013. Le diagnostic élargi doit certifier de la conformité

de l’immeuble avec des obli-gations plus contraignantes au niveau de son accessibili-té, et intégrer un diagnostic sur l’efficience énergétique de l’immeuble. Il doit être réalisé dans les cinq ans à partir de la cinquantième année de l’im-meuble et est valable dix ans à compter de son émission (les municipalités peuvent déter-miner une période de validité inférieure).En conséquence, la situation est la suivante :1. Pour les immeubles

construits avant 1950, le diagnostic technique qui a été obtenu sous l’emprise de la loi de 2010 devra être complété au niveau de l’ac-cessibilité et de l’efficience énergétique ;

2. Pour les immeubles construits entre 1951 et 1960, le diagnostic technique élar-gi devra être obtenu avant le 31 décembre 2014.

Nous ne saurions trop recom-mander aux acheteurs poten-tiels de ce genre d’immeubles de vérifier que le diagnostic a été effectué et d’en analyser en détail le contenu. En effet, l’ad-ministration peut également ré-aliser des inspections et requérir aux propriétaires la présenta-tion du diagnostic. L’absence de réalisation du diagnostic peut représenter une infraction grave, surtout si l’état de l’im-meuble peut porter atteinte à la sécurité des personnes. Ce type d’infraction peut entrainer des sanctions jusqu’à un montant de 900.000 €, dont seront re-devables les propriétaires, qui devront en plus assumer le coût des travaux dont la réalisation sera nécessaire pour que l’im-meuble soit en conformité avec les règles de sécurité, de salu-brité et d’accessibilité.

LCE

1,5 millions de touristes russes dépensent chacun 940 euros en EspagneLe gouvernement espagnol qui base une bonne par-tie de sa croissance économique sur le tourisme sou-haite conserver un touriste qui dépense en moyenne casi 1000 euros à chaque voyage et dont le nombre s’est multiplié par 4 depuis 4 ans : les russes.

L’Espagne assiste depuis 2009 a une véritable vague touristique venant

de russie et ce malgré la crise économique. Les russes aiment l’Espagne. La Costa Brava et la Costa del Sol en regorgent de plus en plus et les profession-nels du tourisme s’adaptent en-fin, ils traduisent en russe leur catalogue et menu.

Aller séduire les russes… à leur domicileMais l’Espagne doit aussi compter avec une rude concu-rence, tout aussi ensoleillée et sans visa comme la Turquie ou l’Egypte.

Pour faire face, le gouverne-ment a inauguré en mai 2013 un nouveau service de « Visa à domicile » dans son Consulat de Moscou. Il s’agit de mettre à disposition un service de cour-sier qui délivre et règle tous les papiers liés au visa sans que le touriste se déplace a Consulat. Le Consulat se déplace lui-même vers le domicile ou le bureau du touriste pour tout rè-gler et ce pour 50 euros.Même si le rouble a perdu 20% de sa valeur, le marché russe re-présente un énorme potentiel pour les professionnels du secteur tou-ristique, mais aussi immobilier…

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Réglementation des « appartements touristiques » à Madrid : minimum 5 nuits !Comme d’habitude, Internet va plus vite que la réglementation. Et l’Espagne n’est pas en reste. Depuis quelques mois, les hôteliers espagnols dénoncent la prolifération de la location des ap-partements touristiques ou « vacacional ». Actuel-lement, Airbnb offre par exemple à Madrid une quantité impressionnante d’appartements à louer. Même les sites traditionnels comme Idealista sont dépassés par cette nouvelle offre.

Il faut dire que la demande est bien présente. « Quand je venais à Madrid pendant

des années, j’avais l’habitude d’aller à l’hôtel et une chambre normale me coûtait 120 euros. Il n’y avait quasiment pas de site me proposant des apparte-ments à la nuit. Avec Airbnb, je trouve des appartements de 100m2 pour seulement 80 eu-ros la nuit. C’est une révolu-tion pour moi », nous raconte Rafael, cet expatrié français basé à Londres et se déplaçant chaque mois à Madrid.Le Conseil du Gouvernement de la Communauté de Madrid a donc approuvé un décret pour la réglementation des « Appar-tements Touristiques y des Lo-

gements à Usage Touristique » avec une nouveauté qui n’est pas des moindres : le nombre de nuits minimum doit être de 5, alors que les nuits passées dans les hôtels sont de 2 en moyenne.Voici les autres stipulés dans ce décret :• Le logement doit s’offrir de

manière intégrale et non pas par chambre,

• Les logements doivent être inscrits au registre des entre-prises touristiques,

• Ils devront exposer une plaque distinctive,

• Les prix devront être affichés,• Les prix devront inclure

l’eau, l’énergie, la climatisa-tion, les draps de chambre et

de salle de bain, les produits de nettoyage,

• Minimum 5 nuits,• Ils pourront se trouver dans un

immeuble avec d’autres loge-ments, sous réserve d’être à

usage d’habitation,• Chaque logement devra être

équipé d’une licence de pre-mière occupation,

• Les logements devront être meublés, équipés et en condi-

tion d’usage immédiat avec la connexion Internet.

Cette nouvelle norme est pas-sée assez inaperçue.

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IMMOBILIER 17

Le Courrier D´Espagne

Hispania acquiert un immeuble de bureaux à Barcelone pour 18,11 millionsMadrid, 31 juillet 2014.- His-pania Activos Inmobiliarios, S.A. (Hispania), par le biais de sa filiale Hispania Real SO-CIMI, S.A.U., a acquis un im-meuble de bureaux à MEAG Asset Management, situé à Barcelone.

La transaction a atteint un montant de 18,11 millions d’euros, sous-crit dans son intégralité grâce aux

fonds propres d’Hispania.Il s’agit de l’Immeuble ON, sis C/ Llull 321, dans la zone du Fórum et le quartier 22@ de Barcelone, disposant d’une surface brute locative de 6.908 mètres carrés et de 134 places de par-king. Cet immeuble est de Classe A, a été construit en 2006 et se trouve en très bon état quant à son entretien, avec une occupation actuelle de 82%. L’im-meuble est stratégiquement situé sur l’axe Pujades-Llull-Diagonal, une zone consolidée et très demandée au sein du nouveau quartier d’affaires 22@, prin-cipale zone de croissance du marché de bureaux à Barcelone à court terme.« Grâce à cet investissement, Hispania cumule déjà un portefeuille de bureaux d’une surface brute locative de 91.218 mètres carrés, diversifié et de qualité, dans des zones consolidées ou disposant d’un grand potentiel de croissance à Madrid et Barcelone », affirme Concha Osácar, Conseillère d’Hispania.CBRE et Cushman & Wakefield ont participé à l’opération en qualité de conseils de l’acquéreur et du vendeur respectivement.Grâce à cette opération, les investis-sements d’Hispania représentent déjà 310,76 millions d’euros, soit 58,3% des fonds nets attirés lors de sa sortie en Bourse le 14 mars dernier, avec lesquels elle a constitué un portefeuille d’une surface brute locative de 91.218 mètres carrés de bureaux, essentiellement à Madrid et Barcelone, 412 logements -213 à Barcelone et 199 à Madrid- et 3 hôtels, un à Marbella et deux dans la Communauté de Madrid.

À propos d’HispaniaHispania est une société nouvellement créée, ayant débuté dans le cadre du Marché Continu espagnol le 14 mars 2014 et qui compte sur un capital initial de 550 millions d’euros. Hispania naît dans le but de profiter des possibilités actuellement offertes par le marché im-mobilier espagnol, au moyen de la créa-tion d’un patrimoine de grande qualité et en investissant, essentiellement, dans les secteurs résidentiel, hôtelier et de bureaux.Aligné sur les meilleures pratiques en matière de gouvernement corporatif, le Conseil d’Administration, présidé

par Rafael Miranda, est composé de conseillers indépendants pour la plu-part.Hispania constitua la filiale par-de-vant Notaire -100% propriété de la précédente- Hispania Real SOCIMI, S.A.U., qui a convenu de se soumettre au régime fiscal spécial prévu pour les sociétés d’investissement cotées sur le marché immobilier (SOCIMIs). Il est prévu, en conséquence, qu’Hispania Real remplisse les fonctions de la « So-cimi Filial » auxquelles faisait référence le bulletin d’information élaboré par Hispania à l’occasion de l’admission de ses actions en Bourse à négociation.Azora gère Hispania de manière externe et s’est vue confier l’exclusivité en ce qui concerne son flux d’opportunité de gestion en Espagne, sous réserve des lo-gements pour étudiants.

À propos d’AzoraLe Groupe Azora (ci-après, « Azora ») est un gestionnaire indépendant, lea-der en Espagne, qui débuta son activité en 2004 et qui, de nos jours, gère des actifs d’une valeur supérieure à 3.000 millions d’euros. Azora gère Hispania par le biais de sa filiale Azora Gestión S.G.I.I.C., S.A., société réglementée par la CNMV.Sa plate-forme, l’une des plus impor-tantes d’Espagne, compte sur près de 300 professionnels forts d’une vaste expérience quelle que soit la facette du cycle immobilier, comprenant sa géné-ration, structuration et investissement, nouveaux développements et reposi-tionnements, gestion intégrale, location et vente d’actifs individuels ou de porte-feuilles. Azora est spécialisée en quatre typologies d’actifs : résidentiel, hôtels, bureaux et logements pour étudiants.

Azora gère actuellement le plus grand portefeuille résidentiel locatif d’Es-pagne, avec plus de 10.500 logements.

À propos de MEAGLes meilleures pratiques régissent MEAG quant à ses tâches de gestion-naire d’actifs pour Munich Re et ERGO. MEAG est représentée en Europe, Asie et Amérique du Nord et offre sa vaste expérience aux investisseurs institution-nels, ainsi qu’aux particuliers en dehors du Groupe. Actuellement, MEAG gère des actifs pour un montant d’environ 234.000 millions d’euros.

LCE

Les plus de 65 ans pourraient être exonérés d’impots sur les plus valuesLe Secrétaire d’Etat à la Fiscalité, Mi-guel Ferre, aurait annoncé ce matin qu’un projet de loi présenté ce vendre-di envisage que les plus de 65 ans ne payent pas d’impôts sur les plus values issues de la bourse, de l’immobilier et autres actifs.Plus de détails dans les prochains jours.

LCE

Les transactions immobilières augmentent de 16% en juinSelon des chiffres diffusés par le Conseil General des Notaires, le nombre de tran-sactions s’est élevé à 30.231 pour le mois de juin, soit une augmentation intera-nuelle de 16,3%.Le prix moyen du m2 serait de 1.214 euro en moyenne. (1603 euros pour les appartements nouveaux)Quant aux autres actifs, les terrains et parcelles depasseraient 3.000 achats avec un prix moyen de 120 le m2, soit 30,3% que l’année antérieure toujurs selon de Conseil Général des Notaires.

LCE

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Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

Calculez le « piratage » fiscal qui vous attend si vous vendez votre ancienne maison en 2015La réforme fiscale présentée par le gouvernement supprime les retraitements et les coefficients de compensation appliqués à l’im-pôt sur les gains en capital provenant de la vente de maisons. La mesure la plus coûteuse touche les factures d’impôt à partir de 2015 pour les contribuables qui vendent leurs maisons, surtout si elles ont été achetées avant 1994. « Cinco Dias » a développé un simulateur pour calculer la différence d’imposition entre la vente d’une maison aujourd’hui et à partir de janvier 2015.

Un contribuable a acheté un ap-partement en 1976 pour deux millions de pesetas (12.020 €)

et décide maintenant de vendre à 220.000 €. Avec la loi applicable, le vendeur payera 10.869 € de gains en ca-pital IRPF. Cependant, à partir du 1er-Janvier 2015 le coût budgétaire dans ce cas s´élève à 43.995 €. Autrement dit, la différence entre la vente d’un apparte-ment au 31 décembre de cette année ou 24 heures plus tard à 33.126 €.C’est l’effet de la suppression de la com-pensation de l’inflation et du décalage des coefficients que le gouvernement de Mariano Rajoy a inclus dans la réforme fiscale qui entrera en vigueur l’année prochaine et qui modifie considérable-ment l’imposition des gains en capital. Dans le cas d’un bien, la plus-value qu´obtient un contribuable est corrigée par les coefficients de dépréciation de la monnaie inclus chaque année dans le budget de l’État. En outre, ceux qui ont acheté avant le 31 Décembre 1994, ont le droit à une réduction du gain en capital à la date d’achat et le 19 Jan-

vier 2006. Les gains imputés au cours de cette période sont réduits par des coefficients de réduction et peuvent être exemptés pour les logements acquis avant le 31 décembre 1986.La réduction des taux d’imposition sur le tronçon de l’épargne ne compense pas l’augmentation que de nombreux contribuables subiront.Ainsi, les coefficients d’abattement et retraitement permettent de réduire signi-ficativement les plus-values à effets fis-caux. Par exemple, si une maison a été achetée, y compris les frais de gestion tels que notaire pour 10.000 € en 1980 et est vendue maintenant pour 200.000 eu-ros, le gain en capital s’élève à 190.000 €. Cependant, avec les retraitements et les coefficients de compensation, l’écart d’acquisition à des fins fiscales est réduit à 47.730 €. À partir de 2015, en conti-nuant avec cet exemple, le gain en capi-tal entier (190.000 €) sera imposé.Le changement de politique aura une in-fluence décisive sur le marché de l’im-mobilier en fin d’année. Donc, ceux qui ont acheté un appartement il y a de nom-

breuses années et pensent à le vendre, devraient accélérer le processus pour éviter le châtiment fiscal du gouverne-ment. L’acheteur, quant à lui, aura sur la réforme de la fiscalité une arme de pres-sion supplémentaire pour baisser le prix.En outre, sur le plan fiscal, le don d’une maison est imposé comme une vente. Autrement dit, si un parent donne à son fils une maison, il obtient un gain en fonction du prix auquel il a acheté la maison et le prix du marché en vigueur au moment de l’attribution. Ainsi, il semble que la réforme fiscale accélère les dons de logement pour éviter la pé-nalité fiscale de l’impôt sur le revenu qui sera générée à partir de Janvier 2015.En outre, le gouvernement prévoit éga-lement de réduire les taux d’imposition qui s´appliquent sur les gains patrimo-niaux. Toutefois, cela ne l’emporte pas sur l’axe de l’impôt duquel de nom-breux contribuables vont souffrir.Actuellement, les gains en capital sont imposés à 21% pour les premiers 6.000 € de profit. Entre 6.000 € et 24.000 € ils sont facturés à 25%, puis à 27%. En 2015, les 6.000 premiers euros taxés à 20%, de 6.000 à 50.000 euros s’applique un taux de 22% au-dessus de ce seuil, 24%.Les contribuables qui ont récemment acheté une maison, sont lamentable-ment les bénéficiaires potentiels de cette baisse des taux. Cependant, il est très probable que le prix de leur maison se soit déprécié et en conséquence, la vente ne génère pas de plus-value. Et en cas de gain réduit, la correction de l’in-flation réduit actuellement à zéro l’im-pôt à payer. Par exemple, si un contri-buable a acheté une maison en 2002 pour 275.000 € et la vend maintenant pour 300.000 €, il ne sera pas taxé car la plus-value actualisée de l´inflation est négative. En 2015, cependant, cette opération va générer un gain aux fins d’impôt de 25.000 euros.

Ceux qui ont acheté des actions avant 1994 vont également souffrir d’une forte augmentation de la taxe s´ils vendent à partir de 2015.Les changements de politique affectent également la vente d’actions ou de ra-chat des fonds communs de placement. Dans ces cas, le retraitement ne s’ap-plique pas, bien que les achats effectués avant le 31 décembre, de 1994 soient également admissibles à des coefficients de compensation. La formule de calcul est complexe et les coefficients de ré-duction régissent l’écart d’acquisition généré entre la date d’acquisition et le 19 Janvier 2006. Dans le cas d´actions en bourse, le droit à la réduction de gain est calculé sur la base du prix moyen des actions au dernier trimestre 2005. Au-de-là des opérations bizarres, le changement de réglementation met à mal les contri-buables qui ont investi dans des actions depuis de nombreuses années.Par exemple, une personne qui a ache-té 6.000 € en actions Repsol lorsque la société est devenue publique le 11 mai 1989, et vend aujourd’hui ses parts, aura atteint un gain de 66.228 €. Lors de l’ap-plication des coefficients de réduction, le gain pour fins d’impôt est réduit à 9.668 € et les impôts payables sont de 2.177 €. À partir de janvier, il sera imposé sur tous les gains en capital et la facture fiscale pour cet exemple sera portée à 14.774 €.La baisse des taux va profiter à d’autres investisseurs qui ont acheté des actions après décembre 1994. Quoi qu’il en soit, le bénéfice obtenu est inférieur au préjudice généré aux contribuables qui ont acquis des titres il y a plus de 20 ans. Le ministère des finances fait valoir que la suppression des coefficients d´abatte-ment d’impôt donne à l´IRPF une plus grande « simplicité ».

Miguel Morillon, avocat au Barreau de Madrid

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FIRION ABOGADOS est un cabi-net d’avocats multidisciplinaire dont l’objectif est d’offrir à ses clients

francophones et hispanophones une prestation de conseils juridiques in-tégrale et de la plus haute qualité. La vaste expérience professionnelle des membres de FIRION Abogados en droit des affaires, ainsi que leur connaissance approfondie des en-vironnements juridiques et écono-miques tant espagnols que français, leur permettent de saisir avec acuité les nécessités concrètes des clients du Cabinet et de les conseiller effi-cacement dans leur propre langue eu égard à la conception juridique, mise en œuvre et suivi de leurs projets en Espagne et en France.

Avocat de contact : Maître Anne-Sophie FIRIONCalle Bárbara de Braganza, 10 - 1º A28004 MadridPortable : + 34 671 418 978Tel. : +34 91 702 70 [email protected] www.firionabogados.com

Anne-Sophie Firion est avocate française et espagnole. Après avoir couronné son solide cursus univer-sitaire par un doctorat obtenu avec les félicitations du jury, ainsi que par plusieurs années en qualité d’en-seignante en droit au sein de l’Uni-versité Paris V-René Descartes, An-ne-Sophie Firion a acquis une vaste expérience professionnelle en France

et en Espagne, notamment, auprès de deux des plus prestigieux cabinets d’avocats européens, Linklaters (Pa-ris) et Uría & Menéndez (Madrid). Sa parfaite connaissance des deux cultures juridiques lui permet d’offrir aux clients de notre cabinet une pres-tation de conseils juridiques intégrale à haute valeur ajoutée, tant en langue française qu’en langue espagnole.

Le Courrier D´Espagne20 LA VIE DES HOTELS

Le groupe Meliá va ouvrir son cinquième hôtel en ColombieL’hôtel s’appellera Meliá Cartagena de Indias et disposera de plus de 154 chambres. Relié par l’aé-roport international Aeropuerto International Ra-fael Nuñez, il sera en bord de plage et tout proche d’un golf.

La Colombie représente depuis maintenant quelques années une

priorité pour les professionnels du tourisme espagnol. Le pays est en plein boom économique et sa destination devient très tendance dans les circuits inter-nationaux.

La concurrence y est encore faible surtout du côté euro-péen et les espagnols, très forts dans la région, sont en train de prendre les meilleures oppor-tunités comme ils l’ont fait à Riviera Maya…

LCE

L’Hotel Convención signe avec Accor et deviendra le Novotel le plus grand du mondeL’emblématique Hotel Convención, référence et précurseur dans le domaine de l’Industrie Évènementielle de la ville de Madrid, démarre un ambitieux projet de rénovation.

L’hôtel se soumettra à une refonte complète et à une réforme intégrale

afin de devenir une destination privilégiée et la référence en matière d’espaces de Congrès au niveau international.Dans le cadre de cette nou-velle politique, il a passé un accord de franchise avec la chaîne hôtelière Accor sous la marque Novotel.Inauguré en 1978, il s’agit d’une référence au sein de l’hôtellerie madrilène. Pourvu de 790 chambres, il a accueilli jusqu’à aujourd’hui près de 15 millions de visiteurs et accu-mulé entre ses murs une vaste histoire de Congrès et de Cé-lébrations. Le futur Novotel Madrid Convención est situé Calle O´Donnell, à seulement 5 minutes du Parc du Retiro, en plein cœur de Madrid.Le projet est le résultat d’un long processus analytique dans lequel de multiples agents sont intervenus. La Division des Hôtels d’IREA a agi en qua-

lité de conseil en matière de sélection et de négociation du contrat de franchise. Les pro-priétaires de l’Hotel Conven-ción ont engagé la société TDI Advisors au mois de mars 2014 afin qu’elle se charge de la ges-tion des actifs de l’hôtel.L’hôtel se soumettra à un pro-cessus de rénovation et de refonte complètes, confor-mément au projet et sous la direction technique d’IHP. Le projet dispose des standards de qualité et modernité de la marque Novotel. À titre de nouveautés, il comptera sur de

nouveaux services tels qu’une piscine extérieure sur la ter-rasse, un centre de fitness, les étages de chambres exécutives, un espace pour enfants, une connexion Wi-Fi à haut débit et d’innovants espaces de réunion aux étages supérieurs.Il incorporera également les dernières technologies à ses 2.400 m2 d’espaces de réu-nions, lesquelles transforme-ront l’hôtel en une destina-tion MICE privilégiée.

Europaress (traduit par Sol Marzelier)

 

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Immeubles - Hôtels - Actifs d'entreprises

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Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014 RETAIL 21

Comment motiver ses équipes dans le retail en Espagne ?Comment le Corte Inglés, SFR, Intermarché, Merkal, Hermès, Relay, Alain Afflelou, PepeJeans, Cuisines Schmidt, Oro Vivo et de nombreux réseaux de magasins, en Espagne comme en France, et dans le reste du monde, motivent leurs équipes en magasins, et renforcent leur efficacité commerciale ? Grâce au Retail Coaching !

Il est aujourd’hui moins valo-risant d’être vendeur en ma-gasin ou serveur que cadre,

fonctionnaire ou footballeur ! Ou certains des lecteurs rêvent-ils que leurs enfants deviennent vendeurs en magasin ?Dans ce contexte, l’enjeu du Retail Coaching consiste à : « obtenir des résultats sans précédents, en mobilisant le travail des collaborateurs en magasins ». Tout un défi !Défi relevé grâce à plusieurs piliers :• Remettre de la considération,

de l’écoute et de la confiance au cœur du métier

• Réconcilier le personnel avec les chiffres, les indicateurs clefs

• Reconnaitre que c’est le client qui commande et l’objectif du management est de placer la première ligne, les vendeurs, dans les meilleures conditions pour « danser avec le client », développer une relation natu-relle, spontanée, gaie.

• Redonner du sens et de la fierté aux équipes de terrain et d’encadrement.

Le travail dans le commerce de détail est physiquement exigeant : station debout per-manente, odeurs parfois désa-gréables (de friture dans la res-tauration, de perchloroéthylène dans les pressings par exemple), températures extrêmes (le froid pour le fleuriste en pull à col roulé et la chaleur pour la res-tauration), etc. Et surtout, le vendeur doit être préparé et disponible pour accueillir un flux incessant de clients, chacun avec ses attentes, sa personnali-té et… son humeur ! Comment se sent la caissière de votre hypermarché habituel le samedi à 11h45, lorsque se

forme devant sa caisse une longue file de clients impa-tients de rentrer à la maison, repoussant nerveusement les demandes de leurs enfants qui réclament avec insistance leur barre chocolatée pendant que devant eux une dame au chariot rempli présente un carte ban-caire… qui ne passe pas ! Le personnel entre naturellement dans les dérives de la mauvaise humeur, l’apathie et le stress. Cependant, certaines grandes enseignes sont capables de faire en sorte que leurs employés –hôtesses de caisse, vendeurs, chefs de rayon, directeurs, etc. – cultivent l’envie de servir les clients avec la même fraîcheur que la boulangère de mon en-fance : c’est-à-dire avec une prédisposition favorable à gé-nérer une relation, un moment agréable orienté vers un achat plus gratifiant et plus com-plet. Une attitude commerciale strictement liée à la rétribution ne suffit pas !« Ce qui ne se mesure pas, ne peut s’améliorer ; et ce qui se mesure, de fait, s’améliore ». Peter DruckerVous avez sûrement écouté (ou même prononcé…) une phrase du style : « les objectifs sont inatteignables ! A la centrale, ils ne connaissent pas la réalité des magasins ! » Si l’objectif du management est d’impliquer les équipiers, cette réflexion traduit, de fait, un mauvais début. Nous avons tous connus un directeur général qui confondait ses rêves avec des objectifs commerciaux, qu’il communiquait même peut-être par courrier électronique et sans discussions. Le défi du Retail Coach consiste à obtenir l’engage-

ment de ses équipes, basé sur un accord volontaire, qui sti-mule l’action. L’engagement convertit les collaborateurs en protagonistes responsables. Un facteur clé de succès du ma-nagement des hommes et des femmes consiste à convertir des attentes en engagements. Et pour cela à se reposer sur les distinctions du Coaching :• Excellence vs exigence : De

nombreuses organisations sont basées sur l’exigence. Dans l’organisation exigeante, les choses doivent être par-faites. L’employé doit juste exécuter ce que lui dit son chef et le faire comme il le lui dit. Le contrôle et la méfiance règnent. L’erreur est sanc-tionnée. Quand l’employé se limite à faire ce qu’il connaît, il se contente de faire plus de la même chose. L’exigence limite le plaisir du travail. En revanche, dans l’organisa-tion excellente chacun peut contribuer à l’amélioration. La confiance et la communi-cation règnent, en particulier pour donner du feedback. L’erreur est acceptée à condi-tion d’apprendre et, sur cette base, de s’améliorer. L’em-ployé distingue ainsi ce qu’il fait (sa fonction, sa tâche…) de ce qu’il est ; cela permet de pouvoir faire et devenir potentiellement beaucoup plus et beaucoup mieux que ce que l’on faisait auparavant. Quand la peur s’installe, le talent dis-paraît ! Un contexte d’excel-

lence constitue un pré requis à l’innovation permanente et à l’amélioration continue, notamment dans des environ-nements en changement. Re-connaissons enfin que notre éducation française, notam-ment à l’école, nous prédis-pose d’avantage à l’exigence qu’à l´excellence, au contraire de l’éducation américaine par exemple.

• Responsabilité vs victimi-sation : la responsabilité, ou « respons-abilité » –la capaci-té à “répondre” de ses faits et gestes – représente un choix : apporter une réponse à une situation face au client bien que je n’en sois pas la cause. Au contraire, celui qui se sent victime répond avec passivité et n’assume pas le protago-nisme du changement.

• Autorité vs autoritarisme : le pouvoir provient de l’au-torité que nous octroient l’autre, le groupe. Certaines personnes « dégagent » une autorité naturelle. Ils disent et l’on fait. L’autorité tranqui-lise, l’autoritarisme paralyse.

Le coaching, discipline très en vogue, permet donc d’obtenir des résultats sans précédents grâce à une relation continue avec un coach. C’est l’art de faire prendre conscience, grâce à la force des questions, des zones de défis, et s’y engager. Le coaching s’applique dans le monde du sport, de la politique, de la vie personnelle, et main-tenant… du commerce.

Benoit Mahé, français basé à Madrid, est le pionnier de la méthode du Retail Coaching, popularisée grâce à son livre « Retail Coaching » en espa-gnol (lancé en 2011 à l’Insti-tuto de Empresas) et en fran-çais (en 2012, au salon de la Franchise à Paris) sous le titre « Coaching&Vente au détail » et en décembre 2014 en an-glais. Aujourd’hui le livre est distribué dans 47 pays. Execu-tive MBA de l’Instituto de Em-presa de Madrid et diplomé du Cesem-ESC Reims, fort d’une solide expérience dans des ré-seaux de distribution (il a pi-loté les 8500 boutiques Kodak Express en Europe et moyen orient) et ouvert plus de 100 boutiques dans 20 pays pour la franchise KA Internatio-nal), Benoit est Coach certifié de l’ICF (International Coach Federation), maître-praticien en PNL, membre de l’AFCP (Association Française des Conférenciers Professionnels), Professeur Associé de l’Insti-tuto de Empresa et de l’ESC Reims. Benoit Mahé déploie sa méthode auprès des réseaux de distribution au sein du cabinet CAPKELENN, grâce à un ré-seau de coaches spécialisés en distribution. Découvrez le Retail Coaching sur www.capkelenn.com et sol-licitez une réunion d’informa-tion sur [email protected] ou en appelant au 91 631 6624.

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Le Courrier D´Espagne22 ART DE VIVRE

Madrid renait de ses cendres avec de nouveaux spotsLa reprise se traduit aussi par une intensification des ouvertures dans la restauration. Après une traversée du désert pendant 6 ans, Madrid connaît depuis 12 mois une nouvelle vague d’ouverture de restaurants et terrasses. Et ce n’est que le début. Voici quelques spots dénichés pour vous.

Les spots nouveaux :Otto. Ouvert il y 3 mois sur la Castella-na juste à coté du fameux salon de thé Embassy. Otto est le typique restaurant chillout fréquenté par des quadras bron-zés du Barrio de Salamanca. Décoration plutôt chaleureuse à l’intérieur. L. Ter-rasse propose un service voiturier midi et soir.Marieta. Ouvert il y a 4 mois, juste à coté du Lateral sur la Castellana. Très bonne ambiance, un des seuls restaurant-bar de Madrid où la gente féminine est plus nombreuse en proportion. Cuisine ou-verte et tarifs très acceptables dans une ambiance de « DJ ». Le service laisse un peu à désirer on se croirait en Italie par moments. Le patron serait le fils de

l’ancien premier ministre Aznar qui se serait associé avec deux espagnols.

Les spots à venir et à ne pas louper :Le Cipriani. Calle Jorge Juan (là où se situait la boutique Gant dans un hôtel particulier). C’est le fils du fondateur de Halcon viajes (Air Europa) qui va lancer l’enseigne en Espagne. L’ouver-ture serait prévue pour décembre 2014 et devrait se convertir en nouveau « ten con ten », c’est à dire dernier endroit à la mode à ne pas louper.Restaurant-bar au Villamagna. Les tra-vaux ont commencé il y a quelques se-maines. Selon une source du Courrier, un chinois aurait acheté une aile aban-donnée de l’hôtel 5* du Villamagna

situé sur la Castellana. À en croire les travaux en cours l’endroit réserve de belles surprises : un immense bar, une splendide terrasse avec accès direct de-puis Don Jamon de la Cruz. Il pourrait vite détrôner Ramses car ce « spot » jouirait de la clientèle très internationale de l’hôtel.

Les spots qui manquent :Terrasse resto-bar perché sur un toit. Quasiment toutes les capitales au monde en ont, Londres, Kiev ou Shan-ghai et même Paris, mais à Madrid, on résiste. Il est quasiment impossible de trouver un restaurant à la mode avec un bar perché sur un toît avec vue sur la capitale. Vous allez nous citer le Urban

ou le ME, mais il n’ont pas de restau-rant et la vue est très limitée. Il y a peu nous souhaitions réserver pour un client une table avec vue sur Madrid. On s’est rendu compte que cela n’existait pas. La seule nouveauté est le bar-restaurant sur la Plaza Cibeles, mais le service et la qualité sont loin des normes interna-tionales.Alors peut-être qu’avec l’ouverture des nouveaux palaces, certains penseront à faire ce qui se fait beaucoup à Londres : occuper le toit pour un club restau-rant-piscine-bar ouvert 18h par jour. Après tout Madrid est la capitale de la « Floride » européenne !

P.C.

ART DE VIVRE 23Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

Collaborateurs : Aurélie Charmerois, Aurora Algar, Sol Marzellier de Pablo, Philippe Chevassus, Julia Mangiavillano

Impression : Rotomadrid /Souscriptions et Service clients. C/ Ortega y Gasset, 25/ 28001 Madrid,

Tél. : +34 91 101 12 83 / Fax : +34 91 101 12 84Mise en page : Oana Rafaila

Édité par : LeReseau / Huelva, 3 28002 Madrid,Tél. : +34 91 101 12 83 / Fax : +34 91 101 12 84

E-mail : [email protected], Dépôt Légal : M-44345-2004Membre de la Cocef (Chambre Officielle de Commerce d’Espagne en France) à Paris.

Membre de WOMMs.Regie : LeReseau

Le Courrier d’Espagne

A vendre demeure en CantabrieMagnifique propriété qui consiste en une parcelle de 5.000 m2 sur la-quelle a été construite en 1995 une édification de 300 m2.Le bâtiment est orienté au sud et protégé des vents marins du nord par une montagne appelée « La Picota ». Ses vues sont remar-quables, et l’on peut apercevoir les fameux Pics d’Europe.La maison d’un beau design com-prend un rez-de-chaussée avec un grand salon salle à manger muni de cheminée ; une cuisine meublée ; deux chambres ; toilettes et armoire de rangement. Un grand escalier en bois, commode, semi-circu-

laire, mène au premier étage où se trouvent la chambre principale avec dressing et salle de bains ; deux chambres munies chacune d’une salle de bains avec douche et w.c. ; deux autres pièces qui peuvent être aménagées en chambres ou autres ; et une grande salle de bains.Au rez-de-chaussée, à l’extérieur de la cuisine, un grand espace cou-vert permet également de cuisiner à l’extérieur. Tout autour de l’édifice, une grande zone de parking, terrasses et garage pour plusieurs véhicules.Excellent système de chauffage.En raison de sa récente construc-

tion et de l’utilisation de matériaux d’excellente qualité, vous avez la possibilité de modifier la distribu-tion intérieure, en aménageant des appartements individuels, y com-pris une piscine extérieure, cou-verte ou non, et aux dimensions désirées.Cette résidence vous permettra de profiter de tout ce qui concerne le golf grâce aux différents terrains de golf qui se trouvent à proximi-té ; les pistes de ski, les randonnées en montagne et escalade, avec un accès commode à la ville de San-tander que vous pourrez même ré-aliser en train. En ce qui concerne

les activités en liaison avec la mer, vous serez en mesure de faire tout ce que vous souhaitez : bains, pro-menades, pêche, avec de splen-dides plages de sable fin, à proxi-mité des pinèdes dans une zone totalement protégée.Dans la propriété, vous disposez de différents arbres fruitiers et il est possible de vous consacrer aisé-ment aux activités horticoles. Cette région bénéficie d’un microclimat avec des hivers doux et des tempé-ratures estivales très agréables.Pour plus d’information 0034 675 37 92 63 / [email protected]

24 Le Courrier D´Espagne Numéro 75 – Septembre/Octobre 2014

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