le droit de savoir, le devoir d’informer les …

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Billel Zehani/Liberté 40 ANS DE QUÊTE ET DE CONQUÊTES P.2/3/4 PRINTEMPS BERBÈRE L’aide financière va toucher 2 millions de familles LE CHEF DE L’ÉTAT L’A ANNONCÉ HIER EN CONSEIL DES MINISTRES P.6 ÉVOLUTION “STABLE” DE L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS EN ALGÉRIE 8 morts et 95 nouveaux cas en 24 heures P.6 LES DÉFICITS JUMEAUX DÉPASSERAIENT 10% DU PIB IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE P.7 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 8438 LUNDI 20 AVRIL 2020- ALGÉRIE 30 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES AUTORITÉS DE TRIPOLI LANCENT UNE CONTRE-OFFENSIVE DANS L’OUEST LIBYEN L'ÉTAU SE RESSERRE AUTOUR DE HAFTAR P.10

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40 ANS DE QUÊTEET DE CONQUÊTES

P.2/3/4

PRINTEMPS BERBÈRE

L’aide financière va toucher2 millions de familles

LE CHEF DE L’ÉTAT L’A ANNONCÉ HIER EN CONSEIL DES MINISTRES

P.6

ÉVOLUTION “STABLE” DE L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS EN ALGÉRIE

8 morts et 95 nouveauxcas en 24 heures P.6

LES DÉFICITSJUMEAUX

DÉPASSERAIENT10% DU PIB

IMPACT DE LA CRISE SANITAIRESUR L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE

P.7

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 8438 LUNDI 20 AVRIL 2020 - ALGÉRIE 30 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

LES AUTORITÉS DE TRIPOLI LANCENTUNE CONTRE-OFFENSIVE DANS L’OUEST LIBYEN

L'ÉTAU SE RESSERREAUTOUR DE HAFTAR

P.10

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Lundi 20 avril 20202 LIBERTEL’actualité en question

Liberté : Le Printemps amazigh célèbreaujourd’hui 20 avril son 40e anniversaire.Quel bilan peut-on faire aujourd’hui de cet-te séquence historique ?Nacer Djabi : Je ne pense pas qu’il soit facilede faire un bilan de ce qui s’est passé le 20Avril en Algérie. Parce que les effets de cemouvement sont toujours d’actualité ; nousles vivons quotidiennement et continueronsà les vivre pendant des années du fait qu’ilsoit une tendance historique lourde quiagite le corps socio-politique et culturel del’Algérie et de toute la région du Maghreb.Cela ne nous empêche pas de dire, malgrétout ce qui s’est dit, que cette séquencehistorique a contribué à une sorte de ré-conciliation entre les Algériens, leur histoi-re, leurs cultures et leurs langues comme réa-lité et comme profondeur historique. Avril80 a provoqué une rupture importante enremettant en cause les récits historiques etculturels ayant prévalu dans la société, l’É-tat et les élites. Cette journée du 20 Avril estune démonstration de ce que peuvent fai-re les élites politiques et intellectuellesquand elles croient à une cause. Il ne faut pasoublier que la première étincelle est partiede l’université après qu’un chercheur etanthropologue fut empêché de donner uneconférence, Mouloud Mammeri en l’occur-rence. Y a-t-il une symbolique plus forte quecelle-ci sur le rôle joué et que continuent dejouer les élites intellectuelles et politiquesayant adopté la revendication amazighe ? Il n’est pas surprenant que cette rupture pro-voquée par le 20 Avril se soit produite en Ka-bylie, notamment connue pour sa traditionde lutte. Ce qui a fait porter davantage de res-ponsabilités aux élites qui militent pour lacause amazighe, comme leurs aînées dansle passé. La cause amazighe a réalisé beau-coup d’acquis, comme la reconnaissanceconstitutionnelle de tamazight en tant quelangue et culture, tout en prenant en comp-te la diversité qui caractérise l’Algérie.L’adoption de l’enseignement de tamazightest l’un des autres acquis de ce moment his-torique en Algérie comme dans la région duMaghreb dans son ensemble. Cela dit, il res-te des défis, nombreux et variés, que les élitesqui croient à cette cause doivent encore réa-liser à l’avenir. Des défis moins difficiles pourles nouvelles générations, comparés à ceuxrelevés par l’ancienne génération qui a lut-té dans des conditions plus difficiles.

Peut-on dire que l’Algérien s’est aujourd’huiplus ou moins reconcilié avec son identi-té amazighe même s’il y a encore du che-min à faire ? C’est un début assez fort dans ce processusde réconciliation de l’Algérien avec sa langueet sa culture. Après une longue histoire dedéni mais aussi de lutte des élites acquisesà cette cause avant et après l’indépendan-ce, tamazight a été adoptée par les institu-tions de l’État. Le chemin est encore très longdans l’accompagnement de ce processus dereconnaissance de tamazight comme languenationale, son enseignement et sa diffusionsans entrer dans une confrontation avec l’ara-

be et verser dans le repli sur soi ou se lais-ser aller à une lecture identitariste et eth-niciste aux antipodes de la réalité algé-rienne. Les Algériens ont besoin de s’ouvrirles uns aux autres, en conformité avec leurprofondeur amazighe qui n’a jamais été ex-clusiviste ou contre une quelconque com-posante identitaire. Autrement dit, nous devons construire uneAlgérie diversifiée dans laquelle tous ses ci-toyens se sentiront vivre dans leur pays,quelles que soient leur langue et leur région.Il ne faut pas tomber dans le piège du“temps politique” qui reste différent du“temps culturel” qui demande de la per-suasion et un travail à long terme. Les élitesacquises à la revendication amazighe doiventassumer leur part de responsabilité, en pri-vilégiant le dialogue et l’écoute. Et en adop-tant la position de celui qui apprend de sonpeuple. De l’intérieur des institutions nationales etassociatives, ces élites doivent exprimer lesvaleurs que le citoyen vit dans son quotidienet qui sous-tendent sa conduite dans lemarché, le mariage, la mosquée, etc. C’est-à-dire ces lieux où il vit sa diversité culturel-le et linguistique de façon naturelle et au quo-tidien, tout en contractant des mariages avecles habitants de toutes les régions en nouantavec eux des relations commerciales et cul-turelles de toutes sortes, comme ce fut le casdepuis des siècles en Algérie. D’autre part, les élites nationales, celles ac-quises à la revendication amazighe plus par-ticulièrement, ne doivent pas tomber dansle piège des tensions conjoncturelles qui ap-paraissent de temps à autre durant les mo-ments de crise, comme c’est le cas de nosjours. Des visages politiques isolés ont adop-té des positions conflictuelles visant à pro-voquer des fissures artificielles entre les Al-gériens. Des fissures dépassées. Le Hirak a dé-montré l’unité des Algériens et leur homo-généité en tant que société.

Quelle appréciation faites-vous de l’en-seignement de la langue amazighe dansl’école algérienne, mais aussi du processusde sa constitutionnalisation ?La langue amazighe dans ses diverses va-riantes a difficilement assuré son existen-ce malgré son oralité qu’elle n’a pas tout àfait dépassée. Cette langue qui s’est beaucoupappuyée sur la mère, la femme, la famille, lefoyer et le village, dans certains cas, pour as-surer sa survie. Il n’est plus possible de le fai-re aujourd’hui avec la même efficacité, àl’heure des grandes migrations continentales,du mariage mixte et de la mobilité quoti-dienne... Des défis qui recommandent sa pri-se en charge par l’État national et la socié-té par le biais d’acteurs sociaux engagés dansla question de l’enseignement et de la dif-fusion de la langue amazighe afin d’évitersa disparition si elle continue à utiliser lesmoyens de publication et les canaux tradi-tionnels et en comptant sur le village-mère.Sur ce chapitre, l’Algérie a fait un grand paset pu rattraper le retard historique. Après lareconnaissance constitutionnelle de tama-zight, il faudrait donner un plus grand rôleau spécialiste et au chercheur aux dépens del’idéologue et du politique. Nous avons be-soin d’un dialogue entre toutes les régionsamazighes, même avec celles qui n’ont pasjoué un rôle majeur dans la défense de ta-mazight, comme c’était le cas en Kabylie. Laquestion doit, d’autre part, trouver sa solu-tion dans le cadre maghrébin et nord-afri-cain en général. À plus forte raison que l’onassiste à des belles expériences de coexis-tence linguistique, comme c’est le cas dansla région du M’zab et dans certaines régionsdu Maroc et de la Tunisie. Il faut en profiteret les faire connaître pour que l’on ne soit pasface à l’hégémonie d’un modèle uniciste.

Selon vous, qu’a apporté le Printempsamazigh au combat démocratique en gé-néral et au Hirak en particulier ?

Le mouvement populaire qui a débuté le 22février 2019 n’est pas parti de rien. Le mou-vement amazigh et les mouvements sociauxpopulaires étaient présents avant cettedate avec leurs militants, leurs revendicationset leur culture politique, leurs forces etleurs faiblesses, mais aussi leur capitalhistorique.C’est pourquoi il n’est pas surprenant de voirle Hirak bénéficier de cette vitalité, commeen témoigne le grand rôle joué par la Kabylieet la capitale dans le mouvement populai-re. Ces régions connaissent un grand niveaude mobilisation avec l’engagement d’une éli-te intellectuelle et politique qui, durant cer-taines étapes du Hirak, ont failli créer une sor-te de malentendu, eu égard au niveau de mo-bilisation différent dans les autres régions,alors que le mouvement est populaire et na-tional. Mais les militants de Kabylie ont conti-nué à jouer leur rôle comme ils l’avaient faitdans le mouvement national et la guerre deLibération. On ne peut pas comprendre l’histoire poli-tique de l’Algérie sans avoir à l’esprit ce rôleimportant joué par la Kabylie en donnant aupays de nombreux dirigeants dans divers do-maines (syndical, politique et militaire) etdans les différentes étapes de la constructionde la nation algérienne avec son caractèrepopulaire et radical. Ce rôle s’est poursuivipendant le Hirak au point de déranger dif-férents centres au sein du pouvoir, qui ontrecouru à l’autorité et qui n’ont pas hésité àbloquer l’accès à la capitale aux enfants dela région.C’est durant cette étape que le peuple algé-rien a démontré sur le terrain avoir dépas-sé ces politiques de division qui ont essayéde jouer sur la carte de la culture et de l’iden-tité dans la capitale mais aussi dans d’autresvilles et régions du pays. Ce qui a montré quele peuple algérien est uni et tient à laconcrétisation de ses revendications.

Les événements d’Avril 80 étaient-ils pourquelque chose dans l’émergence des mou-vements amazighs dans les autres régionsberbérophones algériennes, voire dans leMaghreb ?Bien entendu. On peut dire que le mouve-ment amazigh en Algérie, particulièrementen Kabylie, est la locomotive du mouvementamazigh de toute l’Afrique du Nord, malgréune certaine concurrence aujourd’hui avecle mouvement amazigh marocain. Uneconcurrence qui doit se poursuivre mais dansle bon sens pour servir la revendicationamazighe dans sa diversité linguistique etses différentes productions, tout en privilé-giant la logique du “temps culturel” surcelle du “temps politique”. Partant du fait que la culture amazighe estun patrimoine commun à tous les enfantsde l’Afrique du Nord, le mouvement amazighalgérien doit être connu dans toute sa di-versité et ses productions dans tout leMaghreb, même s’il s’agit d’une petite région,comme Ghardaïa qui pourrait servir d’éco-le au mouvement amazigh des pays del’Afrique du Nord, surtout qu’elle aborde lesujet de la diversité linguistique, de la trans-cription de tamazight et d’autres problé-matiques importantes qui se posent à l’en-semble du mouvement amazigh.

NACER DJABI, SOCIOLOGUE ET AUTEUR DES “MOUVEMENTS AMAZIGHS EN AFRIQUE DU NORD”

“Avril 80 a remis en causeles récits historiques et culturels”

Les effets du Printemps berbère sont toujours “d’actualité ; nous les vivons quotidiennement et continuerons à les vivre pendant des années, du fait qu’il soit une tendance historique lourde

qui agite le corps socio-politique et culturel de l’Algérie et de toute la région du Maghreb”, soutient le sociologue Nacer Djabi.

Liberté

Entretien réalisé par : ARAB CHIH

Page 3: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

Lundi 20 avril 2020 3LIBERTE L’actualité en question

20 AVRIL - 22 FÉVRIER

Les valeurs de libertés en partageL’histoire est affaire d’accumulations et d’enseignements. Chaque génération mène son combat en prenant

exemple sur ses devancières. Les faits glorieux comme les épisodes sombres d’hier inspirent l’action politiquedes acteurs d’aujourd’hui.

“Le caractère po-pulaire dumouvement nedevrait paslaisser croirequ’il est le fait

d’une génération spontanée (danstous les sens du mot)”, a soutenul’anthropologue AbderrahmaneMoussaoui, dans un entretien ac-cordé à El Watan en mars 2019. Età ce titre, le Printemps 80, qui, il ya 40 ans, a ébranlé un système uni-ciste et autoritaire ayant imposéune chape de plomb sur la sociétéprès de 20 ans durant, peut légiti-mement prétendre à une certainepaternité politique sur la révolutiondu sourire qui, il y a un peu plusd’un an et au moment où l’on s’yattendait le moins, a fortementsecoué le pouvoir autocratique deBouteflika en le poussant, aprèsplusieurs semaines de manifesta-tions de rue, au départ.À première vue et en ne se focali-sant que sur l’amplitude et la pro-fondeur de ces deux curseurs del’histoire contemporaine, une tel-le assertion pourrait paraître abu-sive. Il est vrai que les évènementsd’Avril 80 étaient circonscrits à laseule Kabylie et ses principauxanimateurs étaient tous des uni-

versitaires alors que la révolutiondu sourire est d’ordre national etl’ensemble de la société s’y est in-vesti. Mais ce n’est là qu’une dis-symétrie de pure forme et, à bieny regarder, ces deux séquencesont beaucoup de points de parta-ge. D’abord le caractère de l’étin-celle à l’origine de ces deux évé-nements qui est d’essence émi-nemment politique. Pour le Prin-temps amazigh, l’élément déclen-cheur était l’interdiction par les au-

torités d’une conférence du grandécrivain Mouloud Mammeri sur lespoèmes kabyles à l’université deTizi Ouzou. Vécu comme uneagression caractérisée contre l’iden-tité amazighe, cet oukase avaitprovoqué une contestation au seinde l’université avant de se propa-ger à toute la région. Pour la ré-volution du sourire, la goutte quia fait déborder le vase était la dé-cision du président Bouteflika de

briguer un 5e mandat lui qui est ter-rassé par la maladie et complète-ment paralysé. Une vraie humilia-tion pour de nombreux Algériensqui ont décidé d’investir la rue pourcrier leur exaspération et mettre enéchec cette dérive quasi monar-chique.Ensuite, la nature éminemment dé-mocratique des revendications desartisans d’Avril 80 et celles des ma-nifestants qui investissaient, lesvendredis et mardis, les rues desprincipales villes algériennes depuisle 22 février 2019. Les premiers ré-clamaient le respect des libertés dé-mocratiques et la reconnaissancede l’identité amazighe, les secondsrevendiquaient une gestion dé-mocratique du pays. Mais les similitudes entre ces deuxgrands repères ne s’arrêtent pas là.Les acteurs du Printemps amazighcomme les animateurs du hirak,échaudés par les expériences mal-heureuses du passé, ont délibéré-ment opté pour l’action pacifiqueet publique, en s’interdisant tout re-cours à la violence. Un pacifismequi a d’ailleurs suscité l’admirationde beaucoup d’observateurs à l’in-térieur comme à l’extérieur dupays. On peut aussi relever l’alté-

rité ou le caractère transgenre deces deux séquences historiques.Comme en 1980, la femme étaitfortement présente, et souvent auxavant-postes dans les marches duhirak. Une grande avancée démo-cratique qui témoigne de la matu-rité politique de la société algé-rienne plus que jamais prête àconstruire cette Algérie nouvelle etmoderne tant rêvée, basée surl’égalité des sexes et le mérite. Autre fait qui met en évidencecette filiation entre le Printempsamazigh et la révolution du souri-re : ces drapeaux amazigh qui,chaque semaine et des mois durant,envahissaient les manifestationsorganisées dans plusieurs villesdu pays. Sans parler des mili-tants de la première heure de lacause amazighe qui se sont natu-rellement investis dans le hirak. Aussi, il n’est pas du tout incongruque de dire que le Printemps ber-bère 80 et le hirak ont en partageun socle de valeurs communes etque la revendication d’une Algériemoderne et démocratique n’estpoint une lubie de doux rêveurs ro-mantiques mais bel et bien une de-mande sociale forte.

ARAB CHIH

Avec l’éclosion du Printempsberbère, Avril 1980 a poséles termes du combat poli-

tique pacifique sur la place pu-blique dans un pays où la violen-ce politique était érigée en mode degouvernance. Le mérite revient àune jeune élite d’après-guerre quia sonné le glas de la dictature duparti unique. Les acteurs du Prin-temps berbère ont traduit uneproblématique identitaire dans unprojet politique et sociétal aveccomme socle la promotion desdroits de l’Homme. C’est que,couplée aux libertés démocra-tiques, tamazight est, à vrai dire,consubstantielle à la question desdroits de l’Homme. Les premières manifestations derue organisées en mars 1980 ontdésarçonné un pouvoir, par défi-nition répressif. La répression dansle sang de ces premières manifes-tations pacifiques n’aura pas raisonde la détermination de la militan-ce berbériste. Bien au contraire. Laperspective démocratique a fédé-ré les acteurs politiques qui se re-crutaient dans un large spectrepolitique. L’appel à la grève géné-rale du 16 avril 1980 a scellé le ca-ractère populaire et massif duMouvement berbère. Cette pre-mière grève avait paralysé plu-sieurs secteurs d’activité. Ce sautqualitatif a permis au combat pa-cifique d’asseoir son assise socialequi ne sera jamais démentie sur leterrain des luttes. Ainsi, après l’ar-

restation le 20 avril 1980 des ac-teurs les plus flamboyants duMCB, comme Saïd Sadi, Mou-loud Lounaouci, Mustapha Ba-cha, Djamel Zenati et Saïd Khellil,un large mouvement de solidaritéet de mobilisation populaire est néspontanément en Kabylie. Unemobilisation qui a abouti à l’élar-gissement des détenus politiques le26 juin 1980. Ils étaient 24, im-mortalisés dans un chef-d’œuvremusical par Lounès Matoub.D’autres mouvements de contes-tation ont suivi, toujours réprimésdans le sang, comme c’est le cas duPrintemps noir de 2001 en Kaby-lie. Au-delà des acquis qui ont ja-lonné les luttes sociopolitiques,Avril 80 a ouvert de larges pers-pectives pour le combat démocra-tique. Aujourd’hui, le flambeau du com-bat démocratique est repris par unejeunesse qui n’a pas renié les re-pères historiques qui ont sédi-menté les luttes successives dupeuple algérien. Avec des mé-thodes de lutte adaptées au tempsprésent, l’insurrection citoyenne du22 février 2019 emprunte à biendes égards à l’esprit d’Avril 80.Dans un réflexe de lucidité, lajeunesse d’aujourd’hui, acquiseaux valeurs universelles, s’emploieà se réapproprier les repères de samémoire militante, façonnée parune génération d’exception qui aeu le génie d’inventer le combatpacifique.

YAHIA ARKAT

40e ANNIVERSAIRE DU PRINTEMPS BERBÈRE

Avril 1980, un repèredu combat démocratique Avrils

L’ÉDITO PAR HASSANE OUALI

En plus desproblématiquesd’ordre identitaire

soulevées, les jeunesd’Avril n’avaient pas leregard exclusivementtourné vers le passé. Ilsposaient, aussi et surtout,avec force et conviction lesquestions de l’organisationde l’État-national et del’impérieuse nécessité delui injecter une substancedémocratique.”

Ce fut un acte fondateur. Le Printemps berbère, dont nous cé-lébrons aujourd’hui le 40e anniversaire, était une éruptionbrusque dans une période de glaciation politique. Il avait

brisé le mur des interdits politiques. Définitivement. S’il n’a se-coué l’ordre autoritaire qu’à sa périphérie — énorme dans le contex-te de l’époque —, il a en revanche signé une rupture irrémédia-blement avec la doxa nationalitaire. Porté par une génération mi-litante née dans la clandestinité, Avril 1980 inaugure ainsi un ir-réversible mouvement de pensée qui ne cesse de fleurir. Dès sonéclosion, il s’est fixé l’objectif stratégique de remettre l’Algérie dansson cours historique naturel duquel elle a été détournée.Au lendemain de l’indépendance, le pays officiel fondé sur uneconstruction idéologique factice, a été arrimé à un Orient fantasmé.En plus des problématiques d’ordre identitaire soulevées, les jeunesd’Avril n’avaient pas le regard exclusivement tourné vers le pas-sé. Ils posaient, aussi et surtout, avec force et conviction les ques-tions de l’organisation de l’État-national et de l’impérieuse né-cessité de lui injecter une substance démocratique. Ils avaient unevision du futur. Deux conceptions diamétralement opposées en-trent, alors, en confrontation. L’une, uniciste, figée et exclusivis-te, défendue par les partisans d’une doctrine passéiste. L’autre,ouverte, plurielle et dynamique, portée par une aspiration populairelongtemps étouffée et vigoureusement combattue. S’ensuivirentde longues années de batailles entre conservateurs et progres-sistes qui ont façonné la tumultueuse histoire politique dupays ces quarante dernières années.Porteuse de perspectives d’avenir, de combat en combat, la gé-nération d’Avril rencontre celle d’Octobre puis celle de la doublerésistance face à l’islamisme et à l’autoritarisme. Mais tous lesprintemps n’étaient pas roses. Celui d’avril 2001 était macabre,fait de sang et de larmes. 127 jeunes fauchés par des balles as-sassines. Et le crime demeure, à ce jour, impuni. Mais de cette mortmassive est né — au forceps — un autre printemps. Celui du 22Février qui porte à son summum le 20 Avril dans une filiation his-torique et politique largement assumée. C’est le triomphe d’uneutopie. L’impossible est réalisé au terme d’innombrables sacri-fices. Les vingtenaires de l’époque, qui ont forgé les consciences,ont aujourd’hui les cheveux gris. Mais leurs idées n’ont pas prisde rides. Ils phosphorent autant. Ils continuent de nourrir en pen-sées nouvelles et novatrices le champ politique, social et intellectuel.Plus encore, ils inspirent. n

Archives Liberté

Page 4: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

Lundi 20 avril 2020

4LIBERTE

Contribution

20 Avril 80, le premier printemps“arabe” était berbère

Le Mouvement de 1980 a ouvertement assumé l’héritage des luttes pacifiques pour l’émancipation des peuples.Si son ancrage est circonscrit à la Kabylie, le cadre qui lui était assigné par ses acteurs avait pour ambition de

couvrir toute l’Algérie, toute l’Afrique du Nord.

La compréhension du Printemps1980 de Kabylie qui avait donnénaissance au Mouvement Cul-turel Berbère (MCB) n’est pos-sible que si l’on se réfère aucontexte de l’époque, c’est-à-

dire aux deux premières décennies qui ontsuivi l’indépendance nationale. À peine cel-le-ci acquise en juillet 1962 qu’elle fut tout desuite confisquée par le tandem putschiste (1)

Ben Bella-Boukharouba (alias Boumediene),ce que tout le monde sait aujourd’hui. Cecoup de main violent entraîna un déferlementde crises et d’actions sanglantes : rébellion duFFS mâtée à la manière “opération Jumelles”(2), assassinats politiques des réfractaires (le co-lonel Mohamed Chabani, le ministre des Af-faires étrangères Mohamed Khemisti, le co-lonel Abdelkader Chabou, le ministre de l’In-térieur Ahmed Médeghri), organisationshors FLN traquées et brisées (FFS, PRS,PCA…), mise en place d’un socialisme ara-bo-islamiste despotique, etc. La dynamique révolutionnaire qui promet-tait émancipation et abondance au peuple al-gérien vola en éclats pour se transformer encauchemar, en véritable situation d’inquisi-tion. Lounis Aït Menguellet y a vu, dans saphilosophie politique, un “endroit transfor-mé en pénitencier d’acier dont les portes se re-ferment sur nous” (3).Malgré ce terrible chaos d’après-guerre, l’Al-gérie était considérée à l’intérieur par une pe-tite élite s’autoproclamant progressiste com-me le phare du Tiers-Monde, des pays “non-alignés” et du monde dit “arabe”. Pourtant,un sentiment de mal-être, un climat d’insé-curité généralisé s’installent dans le pays sansque personne puisse émettre la moindre cri-tique. Toute remise en cause de la ligne po-litique officielle est frappée de vice de forme.Elle ne peut venir que de “réactionnaires”, de“nostalgiques du passé”, d’une “main étran-gère” et tutti quanti. Les libertés publiques etprivées sont suspendues, bannies, proscrites.L’emploi de la force et de la terreur s’érigeaiten mode de gouvernance. La Police militai-re (PM) circulait dans les rues en groupes dequatre ou six hommes bien armés qui bas-tonnaient les passants au hasard de leur hu-meur, tandis que la Sécurité militaire (SM)infiltrait tous les groupes susceptibles de ré-fléchir ensemble. Pour semer la crainte, la sol-datesque du Raïs organisait des mouve-ments de troupes fréquents et ostentatoires.Le culte de la personnalité organisé autour deBen Bella d’abord, de Boukharouba (aliasBoumediene) ensuite, empruntait les posturesdes adorateurs de Gamal Abdel-Nasser et deLéonid Brejnev. C’est sur ce camp géopoli-tique que s’ancrait l’Algérie malgré sa tartu-ferie discursive de non-alignement.

Un syndrome de discriminationÀ l’extérieur, certains ignoraient tout, d’autres,notamment au sein de la gauche stalinienne,ne souhaitaient rien savoir de la situation in-terne du pays avec notamment les élimina-tions physiques d’opposants, l’arabisme bel-liqueux et hégémonique, l’illégalité devenueloi. Tous les caps pris par l’Algérie de ces an-nées de dictature ne laissaient aucune placeà la pluralité des opinions, des cultures, deslangues ni à toute autre forme d’expressionsusceptible de véhiculer une pensée auto-

nome. Sous l’impulsion de ce système violent,méprisant et inégalitaire, le train du progrèslaissait l’Algérie sur un quai désaffecté maisavec guérites et soldats en faction. C’était li-sible et prévisible mais cela ne gênait pasgrand monde. C’était un chaos mais il pas-sait pour une affaire interne d’un pays du tiersmonde ! Il en va des pays comme des indi-vidus, ils vivent le même syndrome de dis-crimination : on ne s’offusque pas qu’un paysdu Sud et à plus forte raison “arabe” soit unthéâtre de répression, un bagne à ciel ouvert.Cela fait partie de l’ordre des choses ancréesdans les têtes des dominants. Dans ces années1980, d’autres théâtres politiques régionauxattiraient plus l’attention : le Liban avec sacommunauté chrétienne impliquée dansune guerre fratricide, la guerre civile duMozambique à caractère géopolitique aucœur de la guerre froide, les troubles sur leschantiers de Gdansk qui remettaient encause la mainmise de l’Union soviétique surla Pologne, etc. De plus, le discours pseudo-avant-gardiste de l’Algérie parvenait à dis-qualifier toute critique du régime aux yeuxde la gauche européenne molle ou radicaleet aux yeux des organisations de lutte pourla démocratie. Les opposants comme Mo-hamed Boudiaf ou Hocine Aït Ahmedn’avaient qu’à bien se tenir pour éviter le sortde Mohamed Khider ou de Krim Belkacemet, plus tard, de Ali Mécili, tous assassinés surle sol européen par les services algériens sansqu’aucune voix s’indigne ou proteste contrece terrorisme d’État ! Rien ou presque rienne vient perturber le laxisme dont profite cerégime pourtant visiblement odieux. Lesquelques articles ou ouvrages qui se propo-sent de lever un coin du voile sur la naturedu régime se heurtent à une indifférence gé-nérale ou à des opérations de bornage ! Em-prisonnements, tortures, assassinats politiquesn’émeuvent pas grand monde sur la rive nord.La dérive totalitaire ne pèse rien face aux ré-serves de pétrole et de gaz dont les décou-vertes font régulièrement la une des quoti-diens gouvernementaux, seuls médias àavoir droit de cité, ou celle des revues spé-cialisées du monde des affaires. L’argent n’apas d’odeur.

Une histoire mensongèreCette situation servait naturellement la stra-tégie du régime en place qui utilise sans limitecette sorte de complicité tacite contre les re-vendications berbères et démocratiques.L’idée est de diminuer le poids de la Kaby-lie dans l’échiquier politique national et, du

coup, terroriser l’ensemble des Algériensindociles. À chaque contestation du régimeet de sa gestion des affaires publiques, on nousressort la même langue de bois autour de soi-disant révolutions agraire, industrielle, cul-turelle et d’autres balivernes, sans compter laritournelle facile de la “main étrangère” ! Cen’est pourtant pas difficile de démonter lesmécanismes de ces méthodes et de mettre ànu la logique et la portée réelle de cette mys-tification. Ils sont l’exact contraire des inté-rêts des Algériens ! Tout ce système bâti surun registre sécuritaire paranoïaque et men-songer s’est éloigné complètement de touteautre option susceptible de fonder sa légiti-mité : croissance économique, éducation, em-ploi, suffisance alimentaire, libertés fonda-mentales… C’est dans ce contexte et à cause de cecontexte qu’éclate le premier printemps“arabe”, cet extraordinaire révolte berbère auprintemps 1980. Son onde de choc a immé-diatement secoué la communauté kabyle deFrance, seul lieu où les oppositions au régi-me s’aventurent, comme elles peuvent, à s’or-ganiser malgré un verrouillage complice etobsessionnel des autorités françaises. Lemutisme de celles-ci sur ce qui se passe en Al-gérie n’a d’égal que le silence observé sur lescrimes commis sous la colonisation. Tout sepasse comme si l’histoire mensongère desdeux pays figeait la plupart des élites dans leursilence au mépris de l’éthique universelle tou-jours affichée quand il s’agit d’autres aires géo-politiques (Pékin, Moscou ou Téhéran).

Une lutte pacifiqueFace à ce monde totalement scellé, les mili-tants d’Avril 1980 ont fait le pari de la résis-tance. Leur soulèvement, jusque-là inédit,voulait faire une césure avec le système en uti-lisant l’arme de la mobilisation pacifique. Unealternative démocratique au modèle domi-nant est clamée publiquement. Une sortie desvoies clandestines et des méthodes violentesest revendiquée avec force. L’interdiction le10 mars 1980 de la conférence MouloudMammeri, romancier, linguiste et anthro-pologue, est aujourd’hui largement connuepour ne pas avoir à revenir dessus. C’est ellequi a servi de détonateur à ce moment del’Histoire qui a vu, à partir du lendemain 11mars, des milliers puis des centaines de mil-liers de manifestants dans les rues desgrandes et moyennes villes de la région ka-byle et partiellement à Alger, notammentdans le milieu universitaire. Ce mouvementrapidement dénommé MCB ne s’est pas li-mité à la revendication culturelle et linguis-tique mais il a fait une offre politique poursortir de l’impasse autoritaire que vit le pays(4). Pour y parvenir, les acteurs du mouvementn’ont jamais imaginé créer un parti politiquedu grand soir ni se convertir en négociateursdes petits matins. Contre le tout-répressif, ilsont affirmé l’exigence des principes démo-cratiques. Face aux armes pointées vers euxet face aux portes des prisons qui se sont re-fermées sur eux, ils ont lancé un cri d’espé-rance. Le MCB n’avait pas vocation à prendrele pouvoir ni à y participer. Son offre politiquepuise ses sources dans les idéaux desconquêtes démocratiques universelles et lesvaleurs qui en résultent. Le Mouvement de1980 a ouvertement assumé l’héritage desluttes pacifiques pour l’émancipation despeuples. Si son ancrage est circonscrit à la Ka-bylie, le cadre qui lui était assigné par ses ac-

teurs avait pour ambition de couvrir toutel’Algérie, toute l’Afrique du Nord. À cette fin,le volet culturel et linguistique du projet sou-tenait des logiques de solidarité nationale.C’est pourquoi il ambitionnait de promou-voir aux côtés de la langue tamazight, lalangue arabe algérien (darija) qu’il considé-rait comme les langues nationales et popu-laires ainsi que la langue française qu’il tenaitpour “butin de guerre” (5). Aux pulsions do-minatrices du régime militaro-FLN, il op-posait les droits civiques, les libertés indivi-duelles et collectives. Le surgissement soudaindans la rue est en réalité la suite logique delentes maturations jusque-là cultivées ensourdine dans des cercles restreints. Il fallaiten finir avec un système mégalomaniaque, ilfallait donc s’y préparer. La répression qui s’estabattue sur les militants dans la nuit du 20avril a été terrifiante. Des milliers de blesséset des milliers d’arrestations dont 24 d’entreeux ont été traduits devant la cour de sûre-té de l’État.

Un défi à releverMalgré cette loi du talion, le MCB a tenu bon.C’est dans ce sens que le Hirak du 22 Févrieren est la réplique à grande échelle, l’échellenationale. C’est dans ce sens aussi que le Hi-rak d’aujourd’hui est un remake plus large duprojet de 1980. L’éthique est la même : non-violence et cohésion nationale, impératifdémocratique et justice sociale, changementde système. C’est une réponse politiqueajustée à l’instabilité du pays et à la fragilitéde la société minée par de nombreuses frac-tures. C’est pourquoi la cohésion nationalea pu être sauvegardée malgré la politique du“diviser pour régner” entretenue par d’ir-responsables décideurs. Quarante ans après,l’onde de choc du Printemps 1980 n’en finitpas d’irradier le paysage politique du pays. Lecombat continue, comme disent les militantsde l’autre 20 avril, celui du printemps noir de2001 qui a vu mourir 127 jeunes sous lesballes assassines des gendarmes commandésà l’époque par le général Ahmed Boustila, dé-cédé en 2018 dans un hôpital parisien. Beau-coup de murs qui fragmentaient la sociétésont tombés, mais le régime garde toujourssa volonté et sa capacité de nuisance, de di-vision et de répression. Une rupture fonda-trice reste possible mais elle ne viendra sû-rement pas d’en haut. Elle nécessite un élandu cœur et de l’intelligence et en même tempsun frein puissant à notre légendaire narcis-sisme. C’était le défi à relever pour les acteursMCB, ça l’est aujourd’hui pour ceux du hirak.

(*) UNIVERSITAIRE

(1) Dès l’été 1962, deux groupes revendiquentle pouvoir : d’un côté, le Gouvernementprovisoire de la République algérienne(GPRA), organe légitime qui a signé lesaccords d’Évian (présidé par B. Benkhedda) ;de l’autre, l’état-major de l’armée stationné àOujda au Maroc, dirigé par M. Boukharouba(alias H. Boumediene).(2) Opérations meurtrières du général Challesqui a déployé 60 000 hommes pour anéantirla Wilaya III. (3) Amkan yughal d lhebs umi rran uzzal,medlen fell-agh tiburra (in le poème chantéAmacahu).(4) Un texte dénommé “Plate-forme deYakouren” a été remis aux autorités sousforme de propositions de changement.(5) “Le français est notre butin de guerre” :expression de Kateb Yacine à propos de laplace de la langue française en Algérie.

D. R.

Par : HACÈNE HIRÈCHE (*)

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LE RADAR DE LIBERTÉLundi 20 avril 2020LIBERTE

5

n Plusieurs passagers comptent saisir lajustice française contre la compagnie AirFrance à cause des conditions dans les-quelles ils avaient été rapatriés depuis l’Al-gérie vers l’aéroport de Paris. Selon Air Jour-nal, qui cite un témoin, un retraité de 67ans, des plaintes seront déposées contre AirFrance pour “mise en danger de la vied’autrui”. Selon des témoignages, “ces pas-

sagers n’ont eu droit à aucune protectionmalgré la promiscuité (…) Ils sont mêlés àdes centaines d’autres voyageurs prove-nant d’autres vols, sans plus de contrôle”. Se-lon la même source, “les dommages et in-térêts qu’accordera la justice seront versésaux personnels soignants, premières victimesde comportements laxistes comme ceux dela compagnie aérienne”.

CONDITIONS DE RAPATRIEMENT DES FRANÇAIS DEPUIS L’ALGÉRIE

Des passagers comptent esteren justice Air France

INTITULÉ “FEMMES, ACTRICES CLÉSDU CHANGEMENT”

Les Algériennes misesà l’honneur par l’UE

n La délégation de l’Unioneuropéenne en Algérie vientde publier une brochuresur les femmes algériennespourvoyeuses et bénéfi-ciaires de projets financéspar l’Union européenne,ainsi que les programmesmis en œuvre dans le pays etvisant à l’amélioration desconditions socio-écono-miques de la population fé-minine. Dans cette brochure d’une

trentaine de pages, l’UE amis en valeur les Algé-riennes qui se sont investiesdans l’agriculture, l’ensei-gnement, les études, l’en-trepreneuriat, l’art, l’artisa-nat et le militantisme. “LesAlgériennes sont présentesdans tous les secteurs et surtous les fronts”, relève l’UEqui, à travers cette brochu-re, retrace le parcours decertaines femmes au capitalhumain inestimable.

SOUS LE SIGNE “MONINNOVATION, SECRETDE MA RÉUSSITE”

Des concourspour égayerles enfantsdiabétiques

n L’Association desenfants diabétiques deSétif (ADS), qui compte300 adhérents, a lancéplusieurs concours pourencourager les élèves àne pas s’éloigner de leurcursus scolaire en cettepériode deconfinement. Pour teniren haleine ces enfants,ADS a concocté desconcours dans plusieursactivités sous le signe“Mon innovation, secretde ma réussite”. Selonles organisateurs,l’objectif est defructifier cette périodede confinement etd’égayer les enfants ences durs moments deconfinement.

CONSÉCUTIVEMENT À LA FERMETURE DES SALONS DE COIFFURE

Le marché des tondeusesexplose en Algérie

n Le marché des tondeusesélectriques a explosé en Algérieen raison de la fermeture des sa-lons de coiffure, une mesureprise par le gouvernement pourparer à la propagation du coro-navirus. Cette tendance inédite a provo-qué un rush sur cet outil, à telpoint que les boutiques ont étéprises d’assaut dès l’annonce duprolongement de la durée duconfinement partiel dans plu-sieurs wilayas. Pis encore, lesventes sur Internet se sont dé-multipliées ces derniers jours,provoquant une hausse des prixet des délais de livraison pro-longés. Certains vendeurs enligne évoquent déjà une ruptu-re de stock.

MILITANT DES DROITS HUMAINS ET MEMBRE DE LA LADDH DE BÉJAÏA

Farès Mansouri de nouveau admisà l’hôpital pour cause de Covid-19n Le militant des droitshumains et membre de la Liguealgérienne de défense des droitsde l’Homme (Laddh) de Béjaïa,Farès Mansouri, a été denouveau admis au CHU deBéjaïa. Il avait séjourné, il y aquelques jours à l’hôpital Frantz-Fanon, pour suspiciond’infection au Covid-19. Il seramis en isolement pendant sixjours avant de quitter l’hôpitalaprès que les résultats del’Institut Pasteur d’Algérie sesoient avérés négatifs, a rappelésur sa page Facebook, Saïd Salhi,le vice-président de la Laddh.Mais un deuxième examenrévélera que Farès Mansouriétait positif au coronavirus, d’oùsa réadmission au CHU Khelil-Amrane de Béjaïa.

LE CLUB DISPOSE DE 45 JOURS POUR S’EN ACQUITTER

La Fifa somme le MOB de verser240 millions à Touré

n La direction du MO Bé-jaïa est sommée de verser lasomme de 240 millions decentimes au joueur MalickTouré. C'est ce qui a étémentionné dans la corres-pondance envoyée, avant-hier, au club par la Fifa. LeMalien, qui a évolué auMOB lors de la saison spor-tive 2015-2016, avait saisi les

instances internationalespour exiger son dû. Le clubbéjaoui dispose de 45 jourspour s’acquitter de cettesomme au risque de se voirinfliger d’autres sanctions,selon le même document.Cela dit, la direction duMOB fait face à une crise fi-nancière aiguë. Pis encore, la décision de

l’APW relative à la réduc-tion des subventions, desti-nées aux associations spor-tives, n’a pas été au goût desdeux clubs de Béjaïa,puisque l’Assemblée y avaitpuisé 15 milliards de cen-times pour les verser auprofit des services de la san-té pour lutter contre le co-ronavirus.

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Lundi 20 avril 2020

6LIBERTE

L’actualité en question

L’épidémie du nouveau coronavirus afait hier 8 morts et causé la contami-nation de 95 cas, ce qui porte le to-

tal des patients qui ont succombé au virusà 375 contre 2 629 porteurs positifs. Ce nouveau bilan quotidien des victimes ducoronavirus (8 décès) représente le deuxiè-me plus faible taux d’augmentation quoti-dienne depuis plus d’un mois, après lechiffre enregistré la veille, soit 3 décès. Ce-pendant, le représentant du ministère de laSanté n’a pas jugé utile hier de détailler les8 morts déplorés par wilaya. La wilaya deBlida partage, en y incluant les deux nou-velles victimes d’hier, la première placeavec Alger qui n’a enregistré aucun décès,

en comptabilisant désormais 96. Le taux demortalité des deux wilayas représente ain-si 52%. Il importe néanmoins de préciserque 64% des décès notifiés sont âgés de 65ans et plus, soit 276. Force est de relever uneindication positive, ce nouveau bilan desmorts étant trois fois moins important quele pic des victimes atteint de 31 morts le 2avril dernier. Ces indications liées à la pri-se en charge en milieu hospitalier suggèrentque le confinement sanitaire reconduit hierdimanche pour la troisième fois, conjuguéau traitement spécifique, commencent àporter leurs fruits. Cela n'a toutefois pas em-pêché, tout de même, le Covid-19 d’inten-sifier ces dernières 24 heures sa propagation.

Le nombre de personnes contaminées a di-minué de 22% par rapport à celui enregis-tré avant-hier samedi. Ce chiffre représen-te le deuxième taux quotidien le moins éle-vé en trois jours après celui de vendredi der-nier. L’évolution graphique de l’épidémie amontré que ces 95 nouveaux patients posi-tifs ont été notifiés à travers 29 régions dont16 avaient un bilan qui oscille entre 1 et 3nouveaux cas. Autrement dit, 18 wilayas ontgardé leur décompte quotidien vierge pen-dant ces dernière 24 heures. Le “record” dela wilaya Tindouf (aucun cas positif depuisl’apparition de la maladie), demeure tou-jours en vigueur. Le plus grand nombre denouveaux porteurs du virus a été recensé

dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj qui acomptabilisé 10 cas. Les wilayas de Blida etd’Alger ont déclaré 6 nouveaux cas chacu-ne. Parallèlement à cette courbe des conta-gions, la trajectoire des personnes guériespoursuit une poussée ascendante. Un nou-veau groupe de 153 convalescents rétablisa pu quitter hier l’hôpital. L’Algérie a fran-chi ainsi le cap de 1 047 patients rétablis de-puis le lancement du traitement spécifique.Ces “performances” ont été suivies évidem-ment par la baisse du nombre de maladeshospitalisés dans les services de réanimation.Jusqu’à hier, seuls 46 souffrants de Covid-19 sont mis en soins intensifs.

HANAFI H.

PANDÉMIE DE COVID-19

4 nouveaux cas testés positifs à Sétif

La wilaya de Sétif a enregistré hier, quatre autres personnestestées positives au coronavirus portant, ainsi, le nombre decas à 110. Les nouveaux cas sont hospitalisés au niveau des

établissements hospitaliers d'Aïn Azel, de Bougâa et d’El-Eulma. Ilest à rappeler que la wilaya de Sétif déplore le décès de 18personnes par Covid-19. Une trentaine de patients sur plus de 200traités au protocole adopté par le ministère de la Santé ont quittéles structures sanitaires où ils avaient été admis.

F. SENOUSSAOUI

La wilaya de Biskra déplore un 4e décès et 3nouveaux cas testés positifs au Covid-19, portantainsi à 14 le nombre des cas de contamination

confirmés, selon le dernier bilan établi par lesservices de santé. Le décès le plus récent concerne unquadragénaire originaire de la localité de Foughala. Ilétait hospitalisé à l’hôpital de Tolga pendantquelques jours. À son sujet, le P/APC de Foughala a,dans un appel adressé à la population, averti contrele risque de contamination. Il a, à cet effet, invité lescitoyens à la plus grande vigilance et au respect strict

des mesures de confinement pour se prémunir aumieux contre la contamination. Par ailleurs, dans lecadre de la lutte contre la propagation de lapandémie, les campagnes de stérilisation et dedésinfection se poursuivent toujours dans toute larégion de Biskra, notamment au chef-lieu de wilaya,où de nombreux tunnels de désinfection intelligentsont été installés devant l’accès principal desétablissements sanitaires connaissant une forteprésence de patients et de leurs accompagnateurs.

H. BAHAMMA

ALORS QUE LE NOMBRE DE CAS CONFIRMÉS S’ÉLÈVE À 14

Biskra enregistre un quatrième décès

ÉVOLUTION “STABLE” DE L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS EN ALGÉRIE

8 morts et 95 nouveaux cas en 24 heures

LE CHEF DE L’ÉTAT L’A ANNONCÉ HIER EN CONSEIL DES MINISTRES

L’aide financière va toucher2 millions de familles

Dans une réunion du Conseil des ministres par visioconférence, le chef de l’Etat a rappelé l’une de ses promessesde campagne : “Construire un Etat réellement démocratique” et “débarrassé des pratiques

qui ont terni” l’image de ses institutions.

Dans une allocutionqui a suivi un ex-posé du ministrede la Justice por-tant sur un amen-dement du Code

pénal, Abdelmadjid Tebboune arappelé son “engagement” à “assai-nir” l’Etat de ceux qui “donnentune mauvaise image” de ses insti-tutions. Sans aller dans le détail dece que sera le nouveau Code pénal,le président de la République aévoqué ceux qui “ont bâti des for-tunes douteuses” et “bénéficié d’in-dus avantages”. L’Etat démocra-tique que le chef de l’Etat ambi-tionne de bâtir “donnera à chacunson droit quelle que soit sa positionsociale”. Ce projet est justifié, selonle président de la République, par-ce que “nous vivons, malheureuse-ment, dans l’anarchie”, dans une“fausse démocratie où les portessont ouvertes à l’anarchie” à travers

notamment “la violation des lois”et “l’atteinte à l’unité nationale àtravers des complicités avec desréseaux étrangers hostiles à notrepays”, a-t-il dit.Dans le résumé présenté enConseil des ministres, le gardedes Sceaux a donné les grands

axes de ce que sera le nouveauCode pénal. Il s’agit, entre autres,de criminaliser des actes comme“la promotion de fausses informa-tions pour nuire à l'ordre et à la sé-curité publics, les atteintes à la sé-curité de l'État et à l'unité nationa-le et la contrefaçon pour obtenir une

aide et une assistance financières etmatérielles”, indique le communi-qué du Conseil de ministres. Ils’agit également de ceux qui fontusurpation de fonctions, qui por-tent atteinte aux imams et quiprofanent les lieux de culte.À quelques jours du mois de Ra-madhan, le ministère de l’Intérieura recensé le nombre de familles quivont devoir percevoir les aides del’Etat. Ainsi, le communiqué duConseil des ministres indique quele ministère de l’Intérieur a arrê-té une liste de 2 millions de famillesqui vont percevoir une primede 10 000 DA. Il s’agit, en plus desfamilles démunies ou issues des“zones d’ombre”, de celles quisont affectées par les répercus-sions de la crise sanitaire. Pour lesaider, le gouvernement a prévu unbudget de 22 milliards de dinars.Cela s’ajoute aux aides en denréesalimentaires fournies ces dernières

semaines à plus de 388 000 fa-milles, dont 47% sont établiesdans la wilaya de Blida. Plus glo-balement, le chef de l’Etat s’est fé-licité de “la solidarité” des Algé-riens et a demandé à ériger les as-sociations de bienfaisance au rang“d’institutions d’utilité publique”quelle que soit “leur appartenan-ce politique ou idéologique”.Cette réunion a également étél’occasion pour le ministre de laSanté pour rappeler les moyensmis à la disposition des structureshospitalières. Il en ressort quel’Algérie dispose d’un stock de 25millions de masques chirurgicaux,900 masques FFP, 255 000 boîtesde chloroquine, 215 000 tests PCRet 36 000 tests rapides. Fait inédit,Abdelmadjid Tebboune a deman-dé aux autorités de s’assurer de lafiabilité du matériel acquis del’étranger.

ALI BOUKHLEF

Abdelmadjid Tebboune présidant la réunion du Conseil des ministres par visioconférence.

APS

La pandémie de coronavirus a fait au moins 160 685morts dans le monde depuis son apparition en dé-cembre en Chine, selon un bilan établi par des médias

à partir de sources officielles hier à 11h GMT. Plus de 2 334130 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans193 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. Cenombre de cas diagnostiqués ne reflète toutefois qu'une frac-tion du nombre réel de contaminations, un grand nombrede pays ne testant que les cas nécessitant une prise en char-ge hospitalière. Parmi ces cas, au moins 518 900 sont au-jourd'hui considérés comme guéris. Les États-Unis, qui ont

recensé leur premier décès lié au coronavirus fin février, sontle pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas,avec 39 090 décès pour 735 287 cas. Au moins 66 819 per-sonnes ont été déclarées guéries. Après les États-Unis, lespays les plus touchés sont l'Italie avec 23 227 morts pour 175925 cas, l'Espagne avec 20 453 morts (195 944 cas), la Fran-ce avec 19 323 morts (151 793 cas), et le Royaume-Uni avec15 464 morts (114 217 cas). La Chine (sans les territoires de Hong Kong et Macao), oùl'épidémie a débuté fin décembre, a officiellement dénom-bré au total 82 735 cas (16 nouveaux entre samedi et di-

manche), dont 4 632 décès et 77 062 guérisons. L'Europetotalisait dimanche à 11h GMT 101 493 décès pour 1 153148 cas, les États-Unis et le Canada 40 619 décès (768 670cas), l'Asie 6 951 décès (162 256 cas), le Moyen-Orient 5 559décès (122 819 cas), l'Amérique latine et les Caraïbes 4 915décès (98 202 cas), l'Afrique 1 058 décès (21 165 cas), etl'Océanie 90 décès (7 879 cas). Ce bilan a été réalisé à partir de données collectées auprèsdes autorités nationales compétentes et des informationsde l'Organisation mondiale de la santé.

APS

PANDÉMIE DE CORONAVIRUS

Le bilan a dépassé les 160 000 morts dans le monde

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Lundi 20 avril 2020

7LIBERTE

L’actualité en question

IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE SUR L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE

Les déficits jumeaux dépasseraient 10% du PIB

Outre l’aggravation des déficits budgétaire et courant, le Crédit Agricole prévoit une chute des réserves en devises et une hausse de la dette publique en Algérie.

Les conséquences de la crise ducoronavirus dans la régionMena (Moyen-Orient etAfrique du Nord) se précisentpeu à peu, au fur et à mesureque l’ampleur de l’épidémie est

connue dans les États de la région et que lesmesures de lutte contre la contagion des-sinent plus précisément les conséquenceséconomiques sur chaque pays, relève legroupe bancaire français Crédit AgricoleSA, dans sa dernière publication Perspec-tives. “L’activité s’effondre” et “des récessionsse seraient déjà matérialisées en mars”, re-lève le groupe bancaire français. “Cette récession va avoir plusieurs consé-quences macroéconomiques déjà identifiées: un large dérapage des déficits budgétaireset parfois courants, une chute probable desréserves en devises, des hausses de dettes pu-bliques et externes et des tensions sur leschanges pour les monnaies les plus fragili-sées”, lit-on dans les dernières Perspectivesdu Crédit Agricole SA. Pour l’Algérie, le groupe bancaire françaisévoque des déficits jumeaux supérieurs à10% du produit intérieur (PIB). Il prévoitune chute des réserves en devises et unehausse de la dette publique. Les impacts microéconomiques sur le tis-su des entreprises, quelle que soit leurtaille, vont aussi être très élevés et ont déjàété pris en compte par les décalages de paie-ment des échéances bancaires dans la plu-part des pays de la région. “Au total et en

fonction de l’évolution de la crise sanitaire,la région devrait être très affaiblie par unecrise qui touche le cœur de ses activités ren-tières”, estime le Crédit Agricole. Le groupe bancaire français dit apercevoir“un peu plus de visibilité sur le marché dupétrole après l’accord entre l’Arabie saouditeet la Russie sur une baisse de production his-torique de 10 millions de barils par jour, afinde contenir l’effondrement des prix sur lesmarchés”. Mais, souligne l’établissementbancaire français, “sur une offre totale de 95

millions avant la crise, cette baisse reste en-core insuffisante pour répondre à celle de lademande engendrée par la crise Covid qui re-tirerait 15 à 20 millions de barils par jour”.Depuis l’accord, constate le Crédit Agricole,le prix du Brent fluctue entre 28 et 33 dol-lars par baril, une chute supérieure à 50%par rapport à l’année dernière. “La chute simultanée des prix et des volumesva donc fortement affecter les PIB pétroliersdes pays producteurs qui entreront en ré-cession. Ceux-ci essaient d’ailleurs d’atténuer

leur effondrement par des mesures de sou-tien public contra-cyclique, grâce aux grosmoyens financiers dont certains d’entre euxdisposent, notamment dans les pays duGolfe”, relève le groupe bancaire. “Au total, c’est donc bien la quasi-totalité desactivités rentières de la région qui est affec-tée par cette crise : production d’hydrocar-bures, productions minérales ou de mé-taux, transport et tourisme, et plus margi-nalement les activités financières”, lit-ondans la même note. Le tourisme devrait ac-cuser un manque à gagner de 40 milliardsde dollars, tandis que les compagnies aé-riennes de la région seraient en perte de 14milliards de dollars. L’arrêt des activités est accentué par l’ef-fondrement de la demande des pays déve-loppés d’Europe et d’Amérique du Nord.Rappelant les prévisions du FMI, le CréditAgricole indique que la récession régiona-le moyenne s’établit à -3,3% (et -6,2% auMaghreb). “Des chiffres pour l’instant peucommentés, mais pas démentis et parfoisconfirmés par les différents gouvernements”,relève le groupe bancaire français. En Algérie la récession devrait s’établir à -5,2%. “À part quelques exceptions, les paysqui vont souffrir des plus fortes récessionssont aussi ceux qui disposent de moins de res-sources financières dans leurs fonds souve-rains pour soutenir l’ensemble des activitéset des entreprises en difficulté”, estime legroupe bancaire français.

MEZIANE RABHI

La croissance économiquede l’Algérie a reculé envolume à 0,8% en 2019,

contre 1,4% en 2018, plombéenotamment par la poursuitedes contre-performances dusecteur des hydrocarbures. Se-lon les chiffres publiés hierpar l’Office national des statis-tiques (ONS) et repris parl’agence APS, le secteur deshydrocarbures a connu unecroissance négative de -4,9% auterme de l’exercice écoulé, unecontre-performance jugée tou-tefois de moindre ampleur parrapport à celle enregistrée uneannée plus tôt (-6,4%). Hormis un résultat positif de+1,5% au 3e trimestre 2019, lesecteur des hydrocarbures, pré-cise l’ONS, a connu des taux decroissance négatifs durant lesautres trimestres du mêmeexercice avec -7,1% au 1er tri-mestre, -8,3% au deuxième et-5,3% sur les trois derniersmois de l'année. De même, relève la mêmesource, le taux de croissance duproduit intérieur brut (PIB)hors hydrocarbures est passéde +3,2% durant le 4e trimestrede 2018 à 1,8% au cours de la

même période de l’exerciceécoulé. Sur l’ensemble de l’an-née dernière, le taux de crois-sance du PIB hors hydrocar-bures a été de 2,4%, contre3,3% en 2018. Cette croissance, indiquent lesdonnées de l'ONS, a été tiréeessentiellement par les sec-teurs d'activité de l’industrie,du bâtiment, travaux publics ethydraulique (BTPH), y com-pris les services et travaux pu-blics pétroliers (STPP), ain-si  que par les services mar-chands et l'agriculture. Ainsi lesecteur de l'industrie a connuun taux de croissance annuelde +4,3% en 2019 contre 4,1%en 2018, tandis que la crois-sance dans le BTPH, a été de+3,6%. Avec un résultat de+3,1% en 2019, contre +3,7%en 2018, les services mar-chands, dont les transports etcommunications, le commer-ce, les services fournis aux en-treprises et aux ménages, ain-si que les hôtels-cafés-restau-rants, ont également participéà la croissance, note l’organeofficiel de la statistique. Pour sa part, le secteur del'agriculture, sylviculture et

pêche a connu un taux decroissance annuel de +2,3%l'année dernière, contre +5% en2018. En valeurs courantes,note l'ONS, le PIB de l’Algérieau 4e trimestre 2019 a connuune croissance modérée de0,4% par rapport à la même pé-riode de 2018. La formation brute du capitalfixe en volume (investisse-ment) a, quant à elle, enregis-tré au dernier trimestre del’année écoulée, une baisse de2,2%, après une hausse de 3%à la même période de l'an-née d'avant. “Ces évolutions del'investissement sont cohérentesavec en premier lieu la faiblecroissance du PIB mais égale-ment la baisse des importa-tions et particulièrement lesbiens d'équipements et ma-chines importés”, indique l’Offi-ce des statistiques, en précisantque les échanges extérieurs demarchandises et de servicesont été caractérisés par unebaisse en volume de 16,2%pour les importations et de5,7% pour les exportations au4e trimestre 2019 par rapport àla même période en 2018.

AKLI R.

BAISSE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DE L’ALGÉRIE

Le secteur des hydrocarbures poursuit ses contre-performances

La production américaine depétrole a subi une secoussed’une rare violence des suites

de la chute des cours du brut. Sarentabilité étant très dépendantedu niveau des prix, l’industrieaméricaine du schiste a été frappéede plein fouet, alors que les prixcontinuent à se débattre au-dessousde 30 dollars le baril, dans uneconjoncture de récessionéconomique mondiale. À la clôturedes marchés, vendredi, le groupeBaker Hughes a mis à jour sesstatistiques sur les plateformes deforage en activité, levant le voile surune baisse vertigineuse des puits depétrole en activité aux États-Unis.Très suivi par les opérateurs dumarché pétrolier, cet indicateurrenseigne, faut-il le souligner, del’état de la production américainede pétrole et de son évolution.Baker Hughes a recensé 438plateformes de forage encore enactivité aux États-Unis au 17 avrildernier, contre 504 puits unesemaine auparavant, soit unebaisse de 66 forages en unesemaine seulement. En un mois, lesÉtats-Unis ont perdu 226plateformes de forage, puisque lenombre de celles-ci était de 664 au20 mars dernier. Ces puits ont étémis en veilleuse en attendant queles cours du brut reprennent de lavigueur, étant donné que les coûtsd’extraction du pétrole de schiste au

États-Unis sont pesants. En un mot,la rentabilité des plateformes deforage aux États-Unis dépend de larentabilité du baril du pétrole, dontles prix ont clôturé la semainedernière à 28,34 dollars pour leBrent et à 25,03 dollars pour laréférence américaine, le WTI. À finjanvier, le nombre de plateformesde forage en activité était de 683. Dejanvier à aujourd’hui, 245 puits depétrole ont été mis en veilleuse auxÉtats-Unis, soit environ un tiers duparc américain de plateformes deforage. Du jamais vu depuis laguerre des prix déclenchée fin 2014par l’Arabie saoudite afin de mettreen péril l’industrie américaine deschiste et défendre ainsi ses partsde marché sur l’échiquier pétroliermondial. En volume, la productionaméricaine de pétrole a reculé de100 000 barils par jour la semainedernière, s’établissant en moyenneà 12,3 millions de barils/jour.Malgré le déclin de la productionaméricaine amorcée depuis janvier,les stocks stratégiques du pays ontexplosé, la semaine dernière,s'établissant à 503,6 millions debarils (Mb), soit une hausse de 19,2Mb par rapport à la semaineprécédente. Les importations dupays ont, en revanche, reculé, sur lasemaine, passant de 5,87 Mb/j à 5,68Mb/j. Les exportations ont, elles,grimpé de 2,83 Mb/j à 3,44 Mb/j.

ALI TITOUCHE

D. R.

CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE

La production américaine subit le choc

Page 8: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

L’arrêt des compéti-tions sportives enraison de la crise sa-nitaire a impliquéle prolongement dela saison sportive

au-delà du mois de juin. Du coup, lafédération, conformément aux re-commandations de la FIFA quenous avons eu à traiter dans cesmêmes colonnes, a décidé de pro-longer les contrats des joueurs quiexpirent au mois de juin prochain,jusqu’à la fin de saison. Autrementdit, un joueur, normalement libre detout engagement au mois de juin, estappelé à terminer la saison avecson club employeur. Cependant,une question s’impose : les joueursen question, au nombre de 200, se-lon une statistique révélée par le co-mité de travail et de suivi de la FAF,sont-ils obligés d’aller au terme de lasaison, c’est-à-dire au-delà del’échéance du mois de juin ? Selon lecomité de suivi de la FAF, la répon-se est non. “Concernant les contratsarrivant à expiration à la fin de la sai-son en cours et les nouveaux contratsdéjà signés pour le début de la saisonprochaine : Vu que le Covid-19 est re-

connu par la FIFA comme étant uncas de force majeure ; Vu la loi 90-11du 21 avril 1990 relative aux relationsde travail, complétée et modifiée ; Vule décret exécutif n°20-69 du 21 mars2020 relatif aux mesures de préven-tion et de lutte contre la propagation

du coronavirus (Covid-19), notam-ment son article 6 ; Vu le décret exé-cutif n°20-70 du 24 mars 2020 fixantles mesures complémentaires de pré-vention et de lutte contre la propa-gation du coronavirus (Covid-19),notamment ses articles 15 et 16 ; la

FAF décide que le prochain bureau fé-déral de la Fédération algérienne defootball (FAF) entérinera la suspen-sion de la relation de travail entre lesjoueurs / entraîneurs / membres desstaffs techniques et leurs clubs em-ployeurs respectifs, en raison de la ces-sation de toute activité footballistiquedue à un cas de force majeure qu’estla pandémie de Covid-19”, expliquela fédération. Les joueurs concernéspeuvent donc demander leurs lettresde libération de la part des ins-tances de football sans être obligés definir la saison, à condition d’accep-ter les conséquences financières quien découlent, à savoir la baisse dessalaires pour la période de confine-ment incluse dans la durée ducontrat. Certains joueurs seront eneffet tentés d’opter notamment pourdes clubs étrangers sans avoir à ter-miner la saison en Algérie. De toutesles façons, un joueur dont le contratexpire dans six mois peut signer dansle club de son choix, selon les règle-ments de la FIFA. Il est clair que lesclubs eux aussi peuvent refuser degarder les joueurs une fois la dated’expiration arrivée.

SAMIR LAMARI

ILS SONT PLUS DE 200 À ÊTRE LIBRES AU MOIS DE JUIN

Les joueurs en fin de contrat nesont pas obligés de finir la saisonCertains joueurs seront éventuellement tentés d’opter notamment pour des clubs étrangers

sans avoir à terminer la saison en Algérie. Explications.

D. R

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Lundi 20 avril 2020

8LIBERTE

Sport

LE CAPITAINE DU MCO SE CONFINE ET SE CONFIE

Benamara : “Je sors m’entraîner bien avant 7h…”Confiné chez lui, dans son quartier populaire et

populeux d’El-Barki, le milieu de terrain duMouloudia d’Oran n’en continue pas moins

d’entretenir sa forme physique en perspective d’une sor-tie de crise et d’une reprise de la compétition qu’il es-père “très proches”. “Comme tout un chacun, je suisconfiné dans la maison familiale. Je respecte lesconsignes du gouvernement en ne quittant plus le do-micile à partir de 15h. Je ne sors presque jamais, sinonpour m’entraîner. Et là, je dois vous avouer et vousconfesser un truc : il m’arrive parfois de sortir bien avant7h, l’heure officielle de la fin du couvre-feu (rires). Enfait, c’est simple, je me lève à l’heure de la prière du fad-jr. Dès que j’ai fini, je vais m’entraîner. Les rues sont

vides. Il n’y a pas âme qui vive. J’en profite d’ailleurs pouraller au complexe des Castors (ndlr, à 5 min. en voiturede son domicile) pour bien travailler physiquement. Etavant même que les joggers commencent à affluer, je suisdéjà sur le chemin du retour à la maison pour prendrema douche, m’alimenter et ne plus en sortir jusqu’au len-demain, bien avant 7h”, détaille celui à qui Si TaharCherif El-Ouazzani remet habituellement le brassardde capitaine. “Le reste de la journée, j’essaye de m’oc-cuper intelligemment. Je fais de la lecture, je suis l’ac-tualité à la télévision ou sur les réseaux sociaux, je re-garde parfois un film ou une série. Il m’arrive, cepen-dant, très souvent de passer du temps aux jeux vidéo.J’appelle Boualem Mesmoudi, mon coéquipier, pour se

connecter et on y va ! Sinon, je prie pour que l’on s’ensorte avec le minimum de victimes possibles”, dira unHafid Benamara qui “attend avec impatience la fin decette crise sanitaire pour retrouver ce qui (me) manquele plus  : la mosquée et les terrains de foot”. Encontact “assez régulier” avec les membres du staff tech-nique, “que ce soit Cherif El-Ouazzani, Mecheri Bachirou Sebbah Benyagoub”, le combatif milieu relayeur duMouloudia d’Oran trouve, du reste, “indécent de par-ler football ou reprise du championnat au moment oùdes gens luttent et se mettent en danger pour sauver desvies humaines”. “Chaque chose en son temps”, conclut,philosophiquement, Hafid Benamara.

RACHID BELARBI

APRÈS AVOIR RENOUVELÉ LES CONTRATS DES JOUEURS

La direction du CRB s’attelle au recrutement

Après avoir fini avec le dossier desjoueurs en fin de contrat, quiétait la première étape de la

feuille de route du directeur du pôle deperformance, Toufik Korichi, placemaintenant au volet recrutement. “Jepense que cette opération de renouvel-lement de contrat est très bénéfiquepour le CRB, car elle nous permetd’avoir une marge de sécurité pour les

deux prochaines saisons et fermer défi-nitivement la porte aux autres concur-rents qui veulent nous chiper nos joueursde valeur. On a préféré renouveler lesjoueurs importants qui étaient en fin decontrat, à l’image de Haïs, Boulekhouaet Selmi. On est passé ensuite au pro-longement de contrat des joueurs aux-quels il restait une seule saison avec nous,à l’image de Keddad (2 ans) et Tariket

(1 année)”, avait déclaré l’ex-DTN ausein de la FAF sur le compte facebookdu club algérois. C’est dans cette optique qu’après avoirblindé son effectif en fermant surtoutla porte aux clubs concurrents, Korichiva se projeter sur le volet recrutement.Mais c’est au staff technique en fait decerner les insuffisances dans chaquecompartiment et dans chaque poste.

Dumas et ses adjoints vont en effet fai-re ce travail, car ce sont eux les premiersresponsables sur le plan technique,avant que leurs employeurs ne passentau renfort de l’équipe en attirant desjoueurs de qualité, car le CRB veut jouerles premiers rôles sur le plan nationalet sur le plan continental la saisonprochaine.

SOFIANE MEHENNI

IL L’A CONFESSÉ SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Bounedjah se verrait bien un jour entraîneur du MCA

Alité à l’hôpital suite à une intervention chi-rurgicale qu’il a subie récemment, l’attaquantde la sélection nationale Baghdad Bounedjah

a préféré rentabiliser son temps libre en programmantune conversation via les réseaux sociaux avec ses fans.Ces derniers lui ont posé toutes sortes de questionsauxquelles il a répondu en toute franchise. “Je suishamraoui dans le sang, mais si je devais entraîner unjour, je préférerais coacher le MCA, c’est le club le pluspopulaire en Algérie”, dit-il entre autres. Bounedjahest revenu également sur sa blessure qui l’a obligé àse faire opérer : “C’est une vieille blessure à la cuisseque je traîne depuis plusieurs mois, je me forçais à jouer

avec. Le cumul et le nombre important de matches n’ontfait qu’aggraver les choses, alors j’ai profité de cette pé-riode de trêve forcée de la compétition pour me soignerune fois pour toutes.” Interrogé également sur certainsjoueurs de la sélection nationale, l’avant-centre desVerts estime que “le gardien M’bolhi est le meilleur detous, Feghouli reste le plus discipliné tactiquement, Ben-lamri le meilleur des défenseurs, et Mahrez reste au-dessus du lot”. Bounedjah n’a d’ailleurs pas raté l’oc-casion pour encourager les deux attaquants locaux,“Boussouf (ESS) et Belhocine (USMBA) qui sontl’avenir de l’équipe nationale”, dit-il. Concernant l’ac-tualité et cette pandémie de coronavirus, un des in-

tervenants n’a pas hésité à reprocher à Bounedjah dene pas aider l’Algérie dans cette campagne contre le Covid-19, comme il l’avait fait au Qatar. Bounedjah répond : “Et qui vous a dit que je n’ai pasaidé mon pays l’Algérie ?!” “Au Qatar c’était une ini-tiative des joueurs professionnels à laquelle j’ai parti-cipé, car je suis là au Qatar depuis 5 ans. Et comme j’aiaidé en Algérie, mon pays natal où j’ai grandi et vécutoute mon enfance, j’ai aussi contribué aux aides iciau Qatar où je vis actuellement”, a précisé l’ancienjoueur du RCG Oran, de l’USM El-Harrach et de l’ES Sahel.

AHMED IFTICEN

L’EX-CHAMPIOND’AFRIQUE SAÏDLAHCÈNE TIRE LASONNETTE D’ALARME

“Le judo algériendoit retrouver ses lettres de noblesse”n En dépit des mesurespréventives deconfinement, ils sontnombreux les anciensathlètes de l’élite sportive àtoujours garder les bonneshabitudes d’entraînement.C’est le cas de Saïd Lahcène,l’ancien championd’Afrique de judo qui, à 53 ans révolus, ne peuts’empêcher d’allergambader dans le siteenchanteur de la forêt deHarouza, qui surplombeTizi Ouzou, sa ville nataleoù il a grandi et effectuéses tout premiers débuts ausein de la grande école dejudo de la JSK sous lahoulette du regretté Me Mohamed Saïdani.“Durant toute ma carrière,j’ai été surtout marqué parmon premier éducateur Me Saïdani Mohamed Allahyerahmou, lui qui a formétoute une pléiade de grandsjudokas dans les années 70,puis par le regretté Me Hocine Menia qui futmon entraîneur en équipenationale puis au sein de laJSK dans les années 80, oùl’on avait une grandeéquipe qui avait remporté lechampionnat maghrébininterclubs de judo”, serappelle Saïd Lahcène, qui,en dépit des mesurespréventives de lutte contrele coronavirus, continued’enfiler régulièrement sonsurvêtement pour sepermettre quelques bonnesfoulées en forêt et garderainsi une bonne hygiène devie. “Le footing, c’est monoxygène et ma raison devivre et, en dépit de cettecrise sanitaire qui frappetoute la planète, je me suistracé un bon créneaud’entraînement le matinvers dix heures en forêt,tout en respectant les règlesde distanciation avecquelques amis, puis retour àla maison vers midi pour neplus ressortir jusqu’aulendemain, car personnen’a le droit de mettre sa vieen péril face à ce virusmortel”, dira encorel’ancien médaillé d’or desJeux africains d’Alger qui,en temps normal, metsouvent sa longueexpérience des tatamis auprofit des écoles de judo dela ville des Genêts. De plus,Saïd vient d’obtenir son 7e dan, le grade de judo leplus élevé en Algérie, quifait de lui un expert trèsapprécié au niveau de laFédération algérienne dejudo. “C’est dommage que lejudo soit délaissé par lesgrands clubs, mais il fautassurer sa relance pour luipermettre de retrouver seslettes de noblesse, car cesport noble a toujours faithonneur aux couleursalgériennes, même si, pourle moment, l’heure est auconfinement et il est denotre de devoir d’éducateurde conseiller à tous lesjeunes de rester chez euxpour vaincre cette mauditeépidémie”, conclut l’ancienjudoka international.

MOHAMED HAOUCHINE

Page 9: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

SECTEUR DE LA PÊCHE À AÏN TÉMOUCHENT

Reprise de l’activité aux portsde Béni Saf et de Bouzedjar

Elle s’est traduite par la disponibilité des variétés de poisson sur le marché local à des prix abordables.

Désormais, le secteur de la pêchedans la wilaya de Aïn Témou-chent vient de reprendre sesdroits après une éclipse forcée dequelques jours en raison duconfinement partiel imposé par

les autorités dans le cadre des mesures de pré-vention contre la propagation de l’épidémie decoronavirus, au grand bonheur de la populationet des marins pêcheurs dont la pêche représen-te leur gagne-pain. En effet, depuis quelquesjours, les chalutiers et les sardiniers ont pris lelarge, suite à la dernière décision prise par le gou-vernement dans le but de redynamiser l’activi-té de la pêche dans les ports, dont ceux de la wi-laya de Aïn Témouchent, en l’occurrence BéniSaf et Bouzedjar. Ce qui s’est traduit par la dis-ponibilité des variétés de poisson sur le marchélocal à des prix abordables. Cependant, pour leurpermettre de reprendre leurs activités, les ar-mateurs ont été sommés de signer un engage-ment pour se soumettre à certaines règles d’hy-giène et aux mesures préventives pour faire faceà la propagation de l’épidémie de coronavirus.Les propriétaires des bateaux de pêche sont dé-sormais tenus d’effectuer des opérations dedésinfection et d’assainissement globales au ni-veau des différentes structures des infrastructuresportuaires et des bateaux de pêche. À cet effet,Benali Mejdoub, directeur de la pêche et des res-sources halieutiques de la wilaya de Aïn Té-mouchent, a tenu à préciser que la réouverturedes ports de Bouzedjar et de Béni Saf devra ré-pondre à certaines conditions dans le cadre dela prévention pour se prémunir contre la pro-pagation de la pandémie. Ainsi, une vaste

campagne de sensibilisation a été menée, en co-ordination avec l’ensemble des parties concer-nées du secteur de la pêche, dans le milieu pro-fessionnel pour expliquer l’importance du portdu masque et des gants, la distanciation socialeentre les agents de la profession dont les marinspêcheurs ainsi que l’utilité de la désinfection desbateaux de pêche et des espaces lors de l’exercice de l’activité à bord du bateau de pêcheou à l’intérieur des espaces portuaires. Ainsi, unengagement a été signé par chaque armateur quidevra veiller au respect des mesures préventives

comme la désinfection périodique de son bateaude pêche avant de prendre le large, la désinfec-tion des mains et des habits de travail, la dispo-nibilité des moyens de désinfection dont disposechaque bateau de pêche destinés aussi bienpour l’embarcation que pour les caisses, enplus de la disponibilité des masques et bavettesde protection ainsi que les paires de gants que de-vront porter les membres de l’équipage, alors quela réduction des marins pêcheurs est de mise touten préservant leurs droits socioprofessionnels.

M. LARADJ

Déchargement d’un sardinie au port de Béni Saf.

D. R

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Lundi 20 avril 2020 9LIBERTE L’Algérie profonde

POUR EMPÊCHER TOUT REGROUPEMENT

Les fontaines publiques de Boghniinterdites d’accès

Pour empêcher tout regroupe-ment susceptible de se trans-former en foyer de contami-

nation au Covid-19, les autoritéslocales de la région de Boghni, dansle sud de la wilaya de Tizi Ouzou, ontdécidé de durcir les restrictions en in-terdisant désormais l’accès mêmeaux fontaines publiques. C’est lecas, entre autres, des sources Tala uGuelid (fontaine du Roi) de Mech-tras et Taburt l Aïnceur, située dansla commune d’Assi Youcef, au pieddu majestueux Djurdjura, ainsi quedes autres sources éparpillées à tra-vers tout ce versant sud de la wilaya.En effet, ces deux importantes

fontaines ont été fermées par lesmaires afin d’éviter la propagation duvirus Covid-19, d’autant plus que despersonnes étrangères à ces deuxmunicipalités continuent d’affluer engrand nombre vers ces points d’eausitués dans des lieux de villégiaturemême en ces temps de confine-ment. “La décision prise par le mai-re est sage parce que sinon ce site de-viendrait un foyer de contamination.Il doit être fermé au public”, pense unhabitant d’Assi Youcef. Les maires de la région justifient cet-te décision par le fait qu’ils n’ont pasde moyens à même de faire respec-ter les gestes barrière dans ces

endroits très fréquentés. “Il fautpenser à la santé de nos concitoyens.Pour prendre cette mesure, j’ai eu descontacts avec de nombreux collectifsde jeunes. Cette mesure n’est pascoercitive. C’est dans l’intérêt de toutle monde”, a déclaré le maire deMechtras, soulignant que la localiténe manque pas d’eau, d’une part, et,d’autre part, pas moins de  quatreautres points d’eau importants sontrestés ouverts dans des endroitsmoins fréquentés. Cette mesure a re-cueilli, faut-il le souligner, une largeadhésion du mouvement associatifqui veille d’ailleurs sur la fermeturede ces fontaines publiques. “Seule-

ment, nous espérons que ce virussera vaincu avant l’été, car durant cet-te période il sera difficile d’empêcherla fréquentation de ces sources natu-relles, notamment lorsque l’on sait queles populations de cette région souf-frent grandement de manque d’eaudu robinet”, a souhaité un jeunetrès actif dans le milieu associatif.Pour sa part, un membre de l’asso-ciation Tafat n Ath El-Kacem à AssiYoucef espère voir cette crise jugu-lée et ces sites libérés pour, dit-il, pou-voir “organiser la quatrième éditionde la poésie kabyle Taburt l Aïnceurcomme chaque année”.

O. GHILÈS

UNIVERSITÉ MOHAMED SEDDIK-BEN YAHIA DE JIJEL

Des cours en vidéoconférence pour les étudiants

Pour pallier les effets du confinementsanitaire décrété par les autorités dupays et prolongé jusqu’à la fin du mois

en cours, l’université Mohamed Seddik-BenYahia de Jijel a lancé des cours via une pla-teforme virtuelle. C’est ce qu’indique le vice-recteur chargé de la pédagogie, qui affirmeque cette méthode a été lancée pour ac-compagner les étudiants en cette période deconfinement. “Sa réussite dépend de

l’adhésion des étudiants et des professeurs”,souligne-t-il néanmoins. Des cours en vi-déoconférence via des applications créées àcet effet sont dispensés aux étudiants, en-registrant un certain taux d’accès, dont leplus élevé a atteint les 16 000. Cet accès res-te cependant instable et enregistre deshauts et des bas. Pour ce qui est du retardenregistré, le même responsable affirme quel’université de Jijel est en position de

pouvoir rattraper le reste du programmeavec les 6 ou 7 semaines qui restent dudeuxième trimestre. Il reste que le pro-gramme lancé ne semble pas susciter l’en-thousiasme des étudiants. Certains le trou-vent même incomplet et ne leur permet pasd’avoir accès à l’ensemble des cours. “J’ai jus-te vu des copies de cours postées sur l’appli-cation lancée, pas de professeurs et pas decours. C’est difficile de les comprendre.

À l’amphi ce n’est pas facile pour nous, alorsqu’en est-il pour des copies de cours lancéesde cette manière”, réagit une étudiante en an-glais. Selon les affirmations du vice-recteur,les supports pédagogiques lancés sur lenet permettent d’avoir accès aux cours, auxTD et aux TP. “Les étudiants ont la possibilitéd’interagir avec leurs professeurs pour suivreces cours”, précise-t-il.

AMOR Z.

SOLIDARITÉÀ L’OCCASIONDU RAMADHAN

Hausse de l’indemnité destinéeaux familles démunies d’Orann La révision à la hausse del’indemnité accordée auxfamilles démunies, àl'occasion du ramadhan, aété actée samedi dernier ausiège du P/APC d'Oran, qui aété le théâtre d'une sessionextraordinaire del'Assemblée populairecommunale d’Oran, enprésence de l’édile, de sesvice-présidents, du SG del’APC et des élus locaux.Ainsi, les 6 215 famillesnécessiteuses recenséesdans la commune d’Oranrecevront 10 000 DA au lieudes 6 000 DA habituels, desvirements qui se feront dèscette semaine par la poste.Le P/APC d’Oran a étécatégorique dans ses proposdurant cette assembléeextraordinaire en insistantsur les virements de 10 000 DA “pour satisfairetoutes les familles démunies,sans exception. L’APC d’Oranest proche et à l’écoute ducitoyen”. Pour rappel, et dansle but de mettre fin à despratiques condamnablesdans la confection des listesdes bénéficiaires des aidesoctroyées aux ayants droit,en premier lieu les famillesnécessiteuses et lespersonnes handicapées, lebureau d'aide sociale (BAS)de la commune d'Oran alancé en 2016 une vasteopération d'assainissementdu fichier des personnes endifficulté recensées dans lacommune. La direction del’action sociale (DAS) a elleaussi créé un nouveaulogiciel pour le couffin deramadhan. “Il y a despersonnes qui ont déposéleurs cartes à travers deux outrois délégations que lelogiciel a détectées. Et pourmettre un terme à de telsabus, il a été procédé à lamise en place d'unprogramme spéciald'information en fonction dulieu de résidence et d'autresinformations, notammentaprès les différentesopérations de relogement.”Le nouveau recensement descitoyens concernésbénéficiaires d'une “carterouge” est établi après uneenquête actualisée avec desrenseignements précis de laDAS d'Oran. À noter que lesjournaliers ont étéégalement recensésconcernant la primeprésidentielle de 10 000 DA.

SAÏD OUSSAD

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Les forces loyales au Gou-vernement d’union na-tionale (GNA), inter-nationalement recon-nu, mènent depuis sa-medi une nouvelle

contre-offensive contre l’armée di-rigée par le général à la retraiteKhalifa Haftar, a rapporté hierl’agence Reuters. “Les forces du gou-vernement de Tripoli ont investi sa-medi la ville stratégique de Tarhu-nah, située à 80 km au sud-est de Tri-poli, principale base d'approvision-nement de l’armée de Khalifa Haf-tar”, selon Reuters, citant des sourcesproches du GNA. Cette contre-offensive intervientmoins d’une semaine après la reprisepar le GNA de plusieurs villes del’ouest, (six au total) qui étaientjusque-là sous le contrôle de l’arméede Haftar. “Les forces loyales ontmarché sur la ville de Tarhunahaprès avoir forcé précédemment lesalliés de Haftar à se retirer le long dela côte libyenne, à l'ouest de la capi-tale”, ont indiqué ces sources àReuters, ajoutant que “cette contre-offensive représente un tournant dé-cisif dans la guerre que mène Haftardepuis plus d’un an contre le gou-vernement de Tripoli autour no-tamment de la capitale”. La ville de Tarhunah est une baseimportante de l'armée nationale li-byenne. D’après le GNA, “c’est uneville stratégique sur laquelle l’ar-mée de Haftar s’appuie fortementdans son offensive militaire soutenuepar les forces aériennes des Émiratsarabes unis en plus des mercenaires

russes.” Selon l’agence Reuters, lesforces loyales du GNA ont pu me-ner cette nouvelle opération, à Ta-rhunah, grâce “aux drones fournispar la Turquie” dont le soutien mi-litaire au gouvernement d’Union na-tionale s’est intensifié ces dernièressemaines. Des responsables de l'armée natio-nale libyenne (troupes de Haftar :Ndlr) ont déclaré néanmoins à Reu-ters que les forces du GNA n'avaient

pas pénétré dans la ville de Tarhu-nah et que l'attaque avait été re-poussée. Il était encore difficile devérifier ces informations de sourcesindépendantes. Depuis le mois demars, les affrontements opposant leGNA à Khalifa Haftar se sont in-tensifiés dans et autour de la capitaleTripoli, malgré les appels inces-sants de la communauté interna-tionale à observer une trêve, alorsque le pays tente de faire face à la

propagation du coronavirus. Selondes sources locales, Tripoli a connudes bombardements violents same-di et hier faisant au moins six bles-sés civils. Cette situation risque dedurer encore longtemps. Le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, aaffirmé mercredi dernier qu’il n’al-lait plus négocier une solution po-litique avec Haftar.

K. BENAMAR

IL S’EST DÉROULÉ MALGRÉ LA MENACE TERRORISTE ET LA CRISE SANITAIRE

Un 2e tour des législatives sous tensions au Mali

Les Maliens se sont rendus hier aux urnes pourle deuxième tour des législatives, malgré lamultiplication des attaques terroristes dans

le centre et le nord du pays, dans un contexte mar-qué également par la propagation de la pandémiede coronavirus, ont rapporté les médias locaux etles agences de presse. Malgré les menaces des groupes terroristes sur lespopulations isolées, des électeurs se sont rendusaux urnes dans beaucoup de zones sous tensions,comme Gao (Nord) ou encore Mopti et Ségou(Centre-Est). Hier matin, les bureaux de vote ontouvert comme prévu à huit heures, mais, selon dessources concordantes, certains d’entre eux ont étébrûlés, comme cela est le cas à Rharous, dans larégion de Tombouctou, affirme le Mouvement ara-

be de l’Azawad (membre de la Coordination desmouvements de l’Azawad). “Rharous : tous les bu-reaux de vote de Gossi et d’Adjora ont été brûlés pardes éléments envoyés par Younassa Maïga”, un can-didat dans la région, accuse le MAA sur sa pageFacebook. L’information n’a pas été confirmée desource officielle. Le scrutin s’est déroulé en l’absence du chef de filede l’opposition, Soumaïla Cissé, victime d’unrapt terroriste à la veille du 1er tour, organisé le 29mars dernier dans la région de Niafunké, lors du-quel il a été élu avec 21 autres candidats. Le pre-mier tour avait été marqué par l’enlèvement de plu-sieurs autres présidents de bureau et le saccage desurnes par les terroristes dans le centre et le norddu pays. “En démocratie, rien ne vaut la pleine

légalité constitutionnelle ainsi que le jeu normal desinstitutions”, a déclaré récemment le présidentIbrahim Boubacar Keïta, dans un message à la na-tion, masque protecteur sur le visage. La majori-té de la classe politique soutient le maintien de cescrutin plusieurs fois reporté. L’enjeu est de taille : renouveler un Parlement éluen 2013, dont le mandat devait s’achever en2018, et faire avancer l’application de l’accord depaix d’Alger, qui subit chaque fois un coup de frein,à cause des violences terroristes et intercommu-nautaires. Pour rappel, ce deuxième tour devra per-mettre de compléter les 125 sièges restants sur 147au total. Les résultats seront annoncés dans unesemaine.

L. M.

TCHAD

44 membres de Boko Haramretrouvés mortsen prisonn Quarante-quatremembres de Boko Haramfaits prisonniers au coursde la récente opérationlancée par le Tchadcontre le groupeterroriste ont étéretrouvés morts dans leurcellule jeudi matin àN’Djamena, a annoncédans la nuit de samedi àhier le procureur de laRépublique deN’Djamena. “Jeudi matin,leurs geôliers nous ontannoncé que 44prisonniers avaient étéretrouvés morts dans leurcellule”, a déclaré à latélévision nationaleYoussouf Tom, procureurde la République qui s’estrendu sur place. Ilsfaisaient partie de “58éléments de Boko Haramqui avaient été faitsprisonniers” au cours dela récente opération del’armée contre le groupeterroriste dans la zone dulac Tchad, a-t-il précisé.

GRÈCE

Gros dégâts dansun incendie d’un camp pour migrantsn L’un des plus grandscamps de migrants deGrèce a été gravementendommagé par unincendie samedi soir, ont indiqué hier desresponsables, quelquesheures après que la mortd’une Irakienne qui yvivait a provoqué desviolences. L’incendiesamedi du camp Vial, surl’île de Chios, a détruit lesinstallations du serviced’asile européen, d’unecantine, de tentes et denombreux conteneursaménagés en logement, a déclaré hier à l’AFPManos Logothetis, unresponsable du ministèredes Migrations. “Une grande partie desservices administratifs ducamp sont détruits”, a déclaré M. Logothetis,précisant qu’aucun blessén’a été signalé. Troispersonnes ont étéarrêtées en relation avecles violences qui ontéclaté après la mortsamedi, dans le camp,d’une demandeused’asile irakienne de 47 ans, selon une sourcede la police locale.

R. I./AGENCES

Lundi 20 avril 2020

10LIBERTE

L’internationale

LES AUTORITÉS DE TRIPOLI LANCENT UNE CONTRE-OFFENSIVE DANS L’OUEST LIBYEN

L'étau se resserre autour de HaftarL'appui de la Turquie n'est pas étranger à la reprise du contrôle

par le GNA de la situation dans l'ouest du pays.

Les forces loyales du GNA gagnent du terrain.

D. R.

Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies(ONU), Antonio Guterres, a affirmé que l'Afrique a besoinde 200 milliards de dollars d'aide pour affronter la

pandémie de coronavirus (Covid-19), dans une allocutionvirtuelle en fin de semaine à la réunion consacrée à l’Afriquepar la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaireinternational (FMI), demandant un allègement et un gel dela dette des pays pauvres et à moyens revenus. “Des momentsexceptionnels exigent une solidarité exceptionnelle. L'un destests les plus importants de cette solidarité mondiale est de se mobiliser avec l'Afrique pour une prospérité partagée ducontinent et du monde”, a estimé M. Guterres, lors de cetteréunion consacrée principalement à l'Afrique sous le slogan“Se mobiliser pour l’Afrique” et auquel l'Union africaine apris part. “L’Afrique a besoin de 200 milliards de dollars pourlutter efficacement contre la pandémie (de coronavirus, ndlr)

et ses effets néfastes sur l'économie”, a-t-il insisté. Cetteréunion intervient au moment où l'Afrique enregistre plusde cas de contamination au Covid-19 en l'espace d'unesemaine, selon le bilan fourni dans la nuit de vendredi à hierpar l'Organisation mondiale de la santé (OMS). “La semainedernière, il y a eu une augmentation de 51% du nombre de cassignalés sur mon propre continent, l'Afrique, et uneaugmentation de 60% du nombre de décès signalés”, a déclaré le directeur général de l’OMS, Dr Tedros AdhanomGhebreyesus, lors d’une visioconférence à Genève. Et de souligner que ces chiffres sont loin de la réalité, enl'absence d'un dépistage massif des populations. Avec untaux de croissance mondial estimé par le FMI à seulement 3% en 2020, l’Afrique est loin de sortir de l’impasse. LaBanque mondiale, le FMI et d'autres organismes financiersinternationaux comptent mobiliser l'équivalent de 240

milliards de dollars au total pour lutter contre les effets de lapandémie et sauver l'économie mondiale du chaos. Jusqu'àmaintenant, la BM a mobilisé une cinquantaine de milliardsde dollars en faveur de 64 pays en voie de développement,selon son président David Malpass. Le nombre de pays peutatteindre la centaine d'ici quelques mois, a-t-il précisé,plaidant lui aussi en faveur d'un allègement de la dette despays les plus pauvres de la planète et saluant les mesuresprises dans ce sens mercredi par les pays membres du G20.“C’est un début. Mais la gravité de la crise exige plus. De nombreux pays en développement sont très vulnérables et sont déjà surendettés, ou le deviendront avec la récessionmondiale”, a commenté à ce propos le Secrétaire général del'ONU, rappelant qu'en Afrique, “le ratio moyen de la dettepar rapport au PIB est passé de 39,5% en 2011 à 61,3% en 2019”.

LYÈS MENACER

LUTTE CONTRE LES EFFETS ÉCONOMIQUES DU COVID-19

L’ONU réclame 200 milliards de dollars pour aider l’Afrique

Page 11: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

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Avis aux buralistes et aux lecteurs du

journal Liberté

Tél. : 0560 03 12 80

PenséeBROURI

HADIné le 6 janvier 1943 à

Tibane, Sidi Aïch,Béjaïa, décédé le 19avril 2018 à Alger.

Cher fils, frère, mari, père et grand-père,cela fait deux ans que tu nous as quittés.

Deux années sans un jour où nous nepensons à toi.

Tu resteras dans nos cœurs et nos prièresaussi longtemps que nous vivrons.

Avec toute notre tendresseet pour toujours.

A Allah nous appartenonset à Allah nous retournons.

Acom

Lundi 20 avril 2020 11PublicitéLIBERTE

PenséeTriste fut pour nous

la journée du 20avril 2007 quandnous a quittés à

jamais notre cher etregretté

ABBESMED BELAÏD

Ton souvenir restera gravé dans notremémoire. Notre cœur est et sera

toujours brisé par ton départ inattendu.Tu as laissé un terrible vide.

Tes enfants, tes petits-enfants ainsi quetoute la famille demandent à tous ceux

qui t’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à ta mémoire.

Repose en paix.TO/BR17903

DécèsLa familleBelmihoub

a l’immense douleurde faire part du

décès de soncher et regretté

RACHIDBELMIHOUB

à l’âge de 68 ans.L’enterrement a eu lieu le 16 avril 2020

au cimetière de Baïnem. Que Dieu ait son âme et l’accueille

en Son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

Ta mère, ton épouse, tes enfants,tes petits-enfants, tes frères et tes sœurs

RemerciementsMme Saïdi Samia tient à présenter ses

vifs remerciements à l’EHS Zmirli, toutparticulièrement au personnel du

service de neurochirurgie, pour sonprofessionnalisme, sa qualité de la prise

en charge, sa disponibilité et l’écouteenvers les patients mais également et

bien au-delà les qualités humaines dontil a fait preuve lors de son séjour.

Mme Saïdi Samia souhaiterait égalementrendre un hommage tout particulierau professeur Mahfouf Leïla, chef de

service, pour son sérieux, sa disponibi-lité, sa compétence sans conteste et son

sens de l’écoute, qui a contribué etcontribue quotidiennement et de façonconsidérable au bien-être des patients

et à leur processus de guérison.ALP

DécèsSa très chère fille Schehrazade etses petits-enfants Mehdi et Ryadont l’immense tristesse de faire

part du rappel à Dieude leur inoubliable

KHEDIDJA (DOUDJA)MESSOUCI NÉE DOUIBIqui s’est éteinte le vendredi 17

avril 2020 à l’âge de 89 ans, dansun silence angélique. Grand-mère,mère et épouse dévouée, Doudjarestera à jamais dans nos cœurs.

A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

Page 12: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

GRIL

LE G

ÉAN

TE D

E M

OTS

FLÉC

HÉS

N° 1

515

Par :NacerChakar

SOLUTION DE LA GRILLE N°1514

Altérations-----------------Splendide-

ment

Pécheresse-----------------

Restant

Rapport decercle

-----------------Soutenir

une action en justice

Généreux-----------------

Délivrer

Sans mélange

Plante potagère

----------------Pleur

Fils de Noé-----------------Jupe très

courte

Séduit-----------------Se déplacerdans l’eau

Chevilles degolf

-----------------Chose latine

Au cœurd’une cité

Ramenât à lavie

-----------------Ancien

Fleuve enItalie

-----------------Asticot

Indique lanégation

Soldat US-----------------

Petits cubes

Bordure-----------------

Canard sauvage

Pronom

Diriger unvéhicule

-----------------Paresseux

Pouffé-----------------Rivage d’uncours d’eau

Gendre duProphète

-----------------Adjectifpossessif

Époque-----------------

Éludes

Ville defouilles

-----------------Petite prairie

Petitesbêtes

-----------------Hume

Comblées Voie de circulation

Enchâssé-----------------Maladroite-

ment

Fille du frère Agonisante

Symbole duchrome

-----------------De cette

façon

Capitalemaghrébine-----------------Symbole de

l’astate

Un àAmsterdam-----------------

Religieux quivit seul

Miaulement-----------------

Osé

Chérubin-----------------Nocivités

Alcaloïde dutabac

-----------------Organisation

criminelle

Qui se pro-duit dansl’utérus

-----------------Mâle de la

chèvre

FlânentMettre sa

signature àune lettre

Départementfrançais

Possessif Gigots

Anarchiste----------------

Marteaux decouvreur

Droit à payerpour

emprunter une

autoroute

Déessemarine

-----------------Petit canal

côtier

Négation Faire de mauvais vers

Écrivain américain-----------------

Fictive

Pronomfamilier

Adulé

Apporteraient-----------------

Hommepolitique

portugais

Prépositionsavante

Soumises à laradioactivité-----------------Désinence

verbale

Maladie juvénile

----------------Chateau de

Diane

Apparue-----------------Profiteraitavec excès

Condition-----------------

Oiseau rapace

Nivelée-----------------

Monnaiescandinave

Note demusique

-----------------Récompensecinématogra-

phique

Mesuresagraires

Avant lamatière

-----------------Traditions

Fleuve enRussie

-----------------Rendrait

l’âme

Voyelles Coiffurespapales

Pieds de vers

Partie tombante

d’un vêtement-----------------

Fin departicipe

Féroce-----------------

Cercueil

Extrême limite

d’une zone

Femelle desanglier

Pays de lasamba

-----------------Harmoniserdes chosesentre elles

Déchirer enlambeaux-----------------

Mot d’enfant

Injonction

Poire d’ORL-----------------

Détermine lavaleur de

Versus-----------------Purée de

patate et defromage

Tannée

Mangeraavidement-----------------

Rangeras unvéhicule

Goudron-----------------Révolution

Mirer

Celui qui ditla prière à la

mosquée

Ministère-----------------

Lac desPyrénées

Hisse

Détresses-----------------Vieux do

Membranede l’œil

-----------------Bel emplumé

Petit mât àl’arrière d’un

voilier-----------------

Note demusique

Symbole del’argent

-----------------Symbole du

chrome

Nazis-----------------

Voyelledouble

Lacaméricain-----------------

Sommet d’unemontagne

Possessif Emprisonnée

Degré de chaleur ou

de froid

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C - A - B - L - D - T - G - Q. Conspirateur - Écu. Nu - Rée - Ripaille. Stator - Bof - Mo - At. A - Itératifs - Lia. Amère - Ite - Sari. Inégal - Irisais. Entretien - Rait - I. Er -Rats - Al - Soin. Prêt - Ris - Narines. Mirage - Énée - Na. Préfixe - F - Dessin. Et - Ti - Final - Psi. Anse - Étalai - Lest. D - Ta - Ara - Saucée. Délations - Es - II. Mi -Anisés - Ba - E. Terrassées - Ailes. Nenni - N - Tardera. ITS - T - Atlas - Ossu. Pièce - Main - E. Chaud - E - Finançai. Endoctrina - Élus. Munition - E - Cri - O. Race - N- Itou - Nul. Ut - I - Œil - Blé - Ré. Enter - Légitimée. Cruelles.

12 LIBERTEJeux Lundi 20 avril 2020

Page 13: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

Lundi 20 avril 2020

13LIBERTE

Jeux

Solution Sudoku n° 3478

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grillede 9 cases sur 9, diviséeelle-même en 9 blocs de 3cases sur 3. Le but du jeuest de la remplirentièrement avec deschiffres allant de 1 à 9 de manière que :

- chaque ligne contiennetous les chiffres de 1 à 9 ;- chaque colonnecontienne tous leschiffres de 1 à 9 ;

- chaque bloc de 3X3contienne tous leschiffres de 1 à 9.

Cette grille est de niveaumoyen : elle contientdéjà 30 chiffres.

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647

86

8

1

2

Mots croisés N°7795 : PAR FOUAD K.Comment jouer ?Sudoku N° 3479 : PAR FOUAD K.

Solution mots croisés n° 7794

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

O M B R A G E U S EB O U I L L A N T SS I E S T E S A SE S S E N T I R AD I B R E M P L IA S A N A A E MN S I U N I T ET U S S O R L TE R E I D O L E SS E C T E U R S I

HORIZONTALEMENT - I - Affichent sur les murs.  II - Villeroumaine - Canard sauvage. III - Soldat américain - Savant de l’Iranancien - Démonstratif. IV - Confiances. V - Eut le cran de - C’est-à-dire - Nazi. VI - Éclos - Messager du roi - Grivois. VII - Habileté -Trima. VIII - Qui méconnaît les bienfaits reçus - Conifère. IX -Grugé - Passe en revue. X - Glaciation du quaternaire - Un peudingues.

VERTICALEMENT - 1- Colombier. 2 - Quitte volontairement -Fait du mal. 3 - Champion - Palladium - Argent. 4 - Sabres à lamecourbe. 5 - Initiales d’un prince - Alliance militaire. 6 -Recrudescence - Roche poreuse légère. 7 - Hydrocarbure - Répand.8 - Lettres de Médine - Offre le choix - Article ibère. 9 -Indispensable. 10 - Natte - Ville marocaine.

MOT

S FL

ÉCH

ÉS N

° 218

9

Par :Naït Zayed

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°2188

Imperium - Rho. Marsannay - Us. Proscrit - Gré. Es - Ehi - Aral. Raï - I - Obscur. Iules - Lit - Ba. Ale - Ica - Ei. T - As - Fh - Ars. O - Ise - Ae - Ali. Lampion - D - Un. Is - Éditer -Ès. V - Arès - On. Et - G - Emblème. Tines - Étêter.

Livre à succès(2mots)---------------------Prudence

Arnaquer---------------------Note

Une tour---------------------Ancien média

Échalas

Direction Demoiselle Généralsudiste---------------------Distingué

Partisan dusionisme Retirer

Langue bantoue---------------------Savoir-faire

Du cheval Père de Jason

Maladie del’oreille

Chaleurs animales

Punaised’eau

Progestérone---------------------Discours prononcé enchaire

Roter---------------------Pièce decharrue

Oie sauvagedu Nord---------------------Autrement

Manière de scan-der un vers----------------—————-----Retour de vagues---------------------—————Canard

Singe---------------------Note---------------------Colère

Possessif---------------------Palmier d’Asie---------------------Ville française

Barre de soutien

Jaunisse---------------------Poème---------------------Sans inégalités

Selle---------------------Parti politique---------------------Habitude

Consonnedouble

Perroquet---------------------Contracté---------------------Dieu soleil

Racine vomitive

Indifférent àla religion---------------------Protecteur

Qui vit dansle sable

Robe indienne---------------------Pétrolier italien

Destructiondu tissuosseux---------------------Dix anglais

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“Le travail chassela misère, laprospérité assurede beaux jours”.

“Emploie letemps présent,sans tropcompter surl'avenir”.

“Une main sert àtout sauf àretenir le temps”.

Proverbeshindous

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Des retards et des échecs peuvent se pré-senter mais également une chance quivous provient d’un coin pas en relationavec votre travail. Sortez et rencontrezdes gens tant que possible.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

Un ami qui a de grands problèmes dé-vie votre attention de vos autres amis.Même si quelqu’un se plaignait, vousdevriez tout de même vous occuper decet ami en problèmes.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Une offre qu’on vous fait vous met dansune excellente position pour atteindrevos buts professionnels et avancer dequelques grands pas.

LION(23 juillet - 22 août)

Des jours favorables et des jours pro-blématiques. Évitez les conflits, nepoussez pas votre chance.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

La journée démarre lentement car desrevirements en amour peuvent vous ef-frayer, mais ensuite tout s’arrangerapour le mieux.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Vous pouvez faire des progrès même sivotre entourage ne le laisse pas suppo-ser. Concentrez-vous et tout ira bien.Faites confiance à votre instinct.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Vous pouvez remporter une grande vic-toire, il s’agira d’un grand amour devotre vie. Travail : une divergence peutvous opposer à un supérieur. N’insistezpas et ne poussez pas votre chance.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Une tentative de secours pourrait vousretomber sur le dos. Il vaut parfoismieux laisser les gens faire leurs propresexpériences et apprendre par leursfautes. Assistez mais ne résolvez pasleurs problèmes.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Une petite erreur peut vous coûtercher. Vérifiez et revérifiez votre travailpour ne pas avoir l’air stupide ou in-compétent pour le travail qui vous per-met de payer vos factures.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

L’amour fait une chute libre et vousvous débattez pour maîtriser un pro-blème. Gardez votre calme et réflé-chissez avant d’agir.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Les chances sont bonnes, qu’on vousécoute et cela vous permet de rendrevotre réputation encore plus solide.Montrez-vous en professionnel danstoutes les négociations et gardez votrecalme si un collègue vous énerve.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

AUJOURD’HUIFaire une commission après l’autre et

répondre à des tas de demandes inha-

bituelles, c’est ce qui vous attend cet-

te semaine. Que faire ? Faites ce que

vous pouvez ou ce que vous aimez fai-

re et oubliez le reste.

L’HOROSCOPE de Mehdi

Page 14: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

Farid pousse un long soupir.- Non, mes parents habitent loinpour remarquer quoi que ce soitet ma femme ne fait plus attentionà moi depuis belle lurette.Sarah sentit les pulsations de soncœur s’accélérer. Elle venait d’en-tendre ce qu’elle appréhendait leplus. Finalement, cet homme étaitbel et bien marié. Elle tente de secalmer et d’en connaître un peuplus sur sa vie de couple.- Ta femme est peut-être prise elleaussi par ses occupations et sestâches quotidiennes…Il hausse les épaules et elle pour-suit :- Travaille-t-elle ?- Non, elle est femme au foyer.- C’est formidable.- Qu’est-ce qui est formidable ?- D’avoir un chez-soi, une femmequi t’attend le soir pour prendresoin de toi.

Farid se tut un moment puis re-prend :- Le mariage n’est pas tout dans lavie, Sarah. Au début, on se marieparce qu’il faut faire comme toutle monde, fonder un foyer, avoirdes enfants. Mais une fois leslampions de la fête éteints, on sesurprend à se demander si onavait bien fait de se passer la cor-de au cou. Heureusement queparfois les enfants nous font ou-blier cette terrible réalité.Intriguée, Sarah le contemple si-lencieusement, avant d‘oser de-mander :- Tu es aussi malheureux que ça,Farid ?Farid pousse un soupir.- Pas malheureux, mais un peudéçu par la vie.- Je n’arrive pas à le croire. Toi qui

m’as remonté le moral au mo-ment où je pensais que tout étaitperdu, te voici en train de me ra-conter tes déboires.- Chacun a ses faiblesses, Sarah.On ne choisit pas son destin. Tuvois, toi tu es malheureuse parceque ton frère et sa femme t’ontempoisonné l’existence, et moi jeme sens quelquefois sans portd’attache parce que je ne suis pasheureux en ménage. Cela dit, jen’aime pas trop dévoiler mes pe-tits secrets à autrui. Tu es la seu-le à qui j’ai osé me confier et quim’inspire confiance.Emue, Sarah lui prend la main :- Farid, tu peux te confier autantque tu le voudras. Je te jure quepersonne n’en saura un mot.- Merci Sarah. Désolé de m’êtrelaissé emporter par mes émo-tions. Notre sortie devrait êtrebien plus gaie.

(À SUIVRE)

Y. H.

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE

Récit de Taos M’hand

L’infrangible lien…

Vous écrivez des histoires et aimeriez les faire publier. Envoyez-les-nous à l’adresse suivante : [email protected]. Si après sélection elles retiennent l’attention de la rédaction, elles seront publiées.

41e partie

26e partie

- Vous êtes irresponsables. Vousavez précipité les choses et main-tenant je dois trouver des solutionspour tout arranger ? Bravo ! Jevous félicite !Khadidja ne se contrôle plus. Sescris résonnent dans la maison.Ses filles Narimène et Lila accou-rent. Houari échange un regarddésespéré avec elles. - Mère, qu’est-ce qui se passe ? Cal-me-toi. Ce n’est pas bien que tut’emportes ainsi avec ton problè-me de tension, lui rappelle sa filleaînée. S’il te plaît, calme-toi. - Avec un fils pareil, je vais avoirune crise cardiaque, rétorque-t-elle. Il s’est fait embobiner.- Quoi ?!- Monsieur doit se marier rapide-ment ! - Pourquoi ? - Il a une amie et ils doivent se ma-rier rapidement. Moi qui rêvais dele marier avec une fille de la familleou de la région, d’avoir la joie depréparer la fête, en prenant tout

mon temps, me voilà coincée avecleurs problèmes, leur raconte Kha-didja. Cette fille…- Mère, n’en fais pas une mon-tagne, simplifie-moi la vie, la prieHouari. Si je ne me présente pas àeux et qu’on n’officialise pas, ils ris-quent de s’en prendre à elle puis àmoi.- Ils auraient dû la surveiller. - Écoute, c’est moi qui l’ai harce-lée jusqu’à ce qu’elle accepte mesinvitations. Un gars de son village nous a vuset m’a averti que si je ne me pré-sente pas avec vous, il irait parlerà sa famille. Ils ne sont pas com-modes du tout. Si je repars sans duconcret, je risque de prendre unebelle raclée. Ou même d’y laisserla vie.- Elle la mérite plus que toi. Qu’est-ce qui lui a pris de céder ?, l’inter-roge Khadidja, rejetant la faute surla jeune femme. Elle n’aurait pasdû…Narimène intervient, prend le bras

de son frère et s’appuie à sonépaule. - Qui pourrait résister à son char-me ? Il ne lui a pas mis le couteausous la gorge, que l’on sache !S’ils s’aiment, on ne peut que les ai-der. On se coupera en trente-six,s’il le faut, pour tout organiser se-lon les traditions. Tu sais quoi, Al-lah fait bien les choses. Il étaittemps qu’il fonde un foyer.Houari apprécie le soutien de sessœurs. Il comptait sur elles depuisle début. Il n’y avait qu’elles quipouvaient calmer leur mère et laraisonner. - Mère, sérieusement, mon frèreprend le risque d’être agressé. Ilssont vieux jeu et règlent les pro-blèmes avec des couteaux... ! Je neveux pas qu’il soit victime d’un cri-me d’honneur. Mère…Khadidja pâlit d’un coup. - Tu crois vraiment qu’ils s’enprendront à toi ?Houari hausse les épaules. - Je ne sais pas jusqu’où ils peuventaller, s’ils me passeront juste à ta-bac ou plus. Mais bon…Chacun sadestinée. - Non, non, ne parle pas de mal-heur, le prie sa mère. Je vais par-ler à ton père et on prendra contactavec eux. Tu as leurs noms etadresses, n’est-ce pas ? - Oui, oui, j’ai tout ce dont on a be-soin pour aller chez eux… Je vaisen ville pour appeler Samira. À

mon retour, on en parle en famil-le, décide-t-il. Merci à vous trois.J’avais besoin de votre bénédiction.Khadidja se pince les lèvres. S’iln’était pas question de vie ou demort elle n’aurait jamais acceptéaussi rapidement sans avoir en-quêté au préalable sur le passé dela jeune femme et sur sa famille.

Elle ne connaît rien de cette famille.C’est pourquoi elle ne veut pasmettre la vie de son fils en danger. - Ne tarde pas, lui dit-elle, avantqu’il ne prenne les clés de sa voi-ture pour partir. Qu’Allah te pro-tège !

(À SUIVRE)

T. M.

14 Des Gens & des FaitsLIBERTELundi 20 avril 2020

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[email protected] RÉACTIONS ET VOS TÉMOIGNAGES SONT LES BIENVENUS.

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Résumé : Houari affronte sa mère. Dès qu’il luiparle de mariage, elle se met à lui proposercousines et amies. Elle veut trouver la perle rarequi fera leur bonheur. Houari n’abandonne pas. Illa prie de convaincre son père et d’organiser lafête rapidement. Khadidja ne comprend pas sonempressement. Il insiste tellement qu’elle finit parse faire des idées. Elle pique une belle colère…

Résumé : Sarah est heureuse de revoir son ami.Mais ce dernier paraissait fatigué. Elle lui endemande les raisons et s’inquiète pour lui, allantjusqu’à lui demander si chez lui on ne lui avaitpas conseillé de se reposer.

Les feuilles de l’automneRécit de Yasmina Hanane

Page 15: LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER LES …

Lundi 20 avril 2020 15TéléLIBERTE

LES VALEURS DE LA FAMILLE ADDAMS 21H40

NOTRE SÉLECTION TÉLÉ Page animée par : YASMINE AZZOUZ

LA FOLLE JOURNÉE DE FERRISBUELLER 21H20

Retour sur la vie et la carrière d'un des derniers géants de la chanson française, inoubliableinterprète des tubes Aline, Les mots bleus, ou encore Les paradis perdus, disparu le 16avril courant.

CHRISTOPHE 22H15

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 43.55.55 /

021.43.66.66- Centre antipoison

021.97.98.98- Sûreté de wilaya

021.73.00.73- Gendarmerie nationale

021.76.41.97- Société de distributiond’Alger (SDA-Sonelgaz) :

Un numéro d’appel unique3303

- Service des eaux 021.67.50.30 - No vert : 1594

- Protection civile 021.71.14.14

- Renseignements : 19- Télégrammes : 13

- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021

49.71.52/021 49.71.53021 49.71.54

- Ministère de la Solidariténationale, de la Famille et dela Communauté nationale à

l’étranger. Personnes endifficulté ou en détresse :

No vert : 15-27

- CHU Mustapha:021.23.55.55

- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous :

021.93.15.50 - 021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33

- CHU Bab El-Oued :021.96.06.06 - 021.96.07.07

- CHU Bologhine :021.95.82.24 - 021.95.85.41

- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja :

021.54.05.05- CHU El-Kettar :

021.96.48.97- Hôpital Tixeraïne :021.55.01.10 à 12

AIR ALGÉRIE1, place Audin 16001 Alger - Tél. : +213 21.74.24.28

- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05

AIR FRANCECentre des affaires

- Tél. : 021.98.04.04- Fax. : 021.98.04.43

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIESAÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSEHoraires des prières

26 chaâbane 1441Lundi 20 avril 2020Dohr.............................12h47 Asr.................................16h30Maghreb....................19h31Icha................................20h55

27 chaâbane 1441Mardi 21 avril 2020Fadjr.............................04h33Chourouk....................06h06

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostefa Rédaction : Tél./ Fax : (031)92 48 65 Publicité : Tél./ Fax : (031)91 23 71

ORAN26, rue Boudjellal Ahmed,

ex-rue de Nancy (derrière l’ex-daïra d’Oran)Tél /Fax : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse : Rue Senouci Habib -Mascara Tél. / Fax : (045) 75 26 95

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 12 67 13Fax : (026) 12 83 83

BÉJAÏARoute des Aurès - Bt B -Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 16 10 33

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 20 13 33

CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements(NASR) Tél./Fax : (032) 55 78 99

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) Tél./Fax : (048) 74 57 96

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (023) 31 69 08/ 09/ 10 (lignes groupées) Fax (023) 31 69 04 (direction générale) - Fax : 023 31 69 12 (rédaction)

PUBLICITÉ LARBI BEN M’HIDISiège Liberté Tél. : (021) 73 04 89 / Fax : (021) 73 06 08

BUREAUX RÉGIONAUX

Directeur de Publication par intérim : Hassane OualiLIBERTE

PAOSARL - SAEC IMPRESSION ALDP - Simprec - Enimpor - SIA-SUDDIFFUSION Centre : Liberté : 0560 03 12 80Lotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane-El Achour - AlgerOuest : Liberté - Est : SodipresseSud : Sarl TDS : 0660 74 09 30Agence BDL 1 rue, Ali Boumendjel 16001 (Alger)compte publicité (bdl port saïd) :

n° : 005 00107 4002551530 33 da

Les manuscrits, lettres et tous documents remisà la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuventfaire l’objet d’une quelconque réclamation.

Ferris Bueller est la mascotte de son lycée. Charmeur et roublard, il vit dans la banlieueaisée de Chicago avec ses parents et sa sœur Jeannie, qui fulmine de cette popularité. Cematin-là, Ferris a décidé de sécher les cours, évitant une interro sur “L'Europe et le so-cialisme”. Simulant un gros mal de ventre, il convainc ses parents de le laisser au repos.Dès lors, la machine se met en marche. Ferris débauche sa petite amie Sloane et son meilleurcopain Cameron.

C'est la course ! Asmodeus est sur les traces de Sam et Dean tandis qu'ils recherchent Jacket tombent sur un ennemi familier. Pendant ce temps, Lucifer parvient à échapper à Michaelgrâce à une aide aussi improbable qu'involontaire.

SUPERNATURALSAISON 13 : ÉPISODE 7/23 22H25

JUMANJI20H15

Deux amis, Alan et Sarah, découvrent, dans un grenier, un jeu desociété ancien du nom de Jumanji. Fasciné, le garçon est aussitôthappé par le jeu et se retrouve projeté dans une jungle hostile, peu-plée d'animaux sauvages. Vingt-six ans plus tard, deux autres en-fants, Judy et Peter trouvent le jeu à leur tour. Incapables de résis-ter à la tentation, ils entreprennent une partie et, d'un simple coupde dés, libèrent Alan.

Notre avis : plus de vingt ans après sa sortie, Jumanji reste le filmqui a su lier l’aventure et le fantastique. Spectaculaire et unique lorsde sa sortie, il est à ce jour l’un des plus gros succès des années 90et le plus remarquable de toute l’œuvre du défunt Robin Williams.

Unis par leur goût immodéré du macabre, les Addams vivent heureux dans leur sinistre de-meure, jouxtant un cimetière délicieusement lugubre. Mais voilà que la famille s'agrandit,Morticia vient en effet de mettre au monde Pubert, un bébé doté de toutes les qualités :une pâleur morbide, un solide penchant pour l'humour noir et une paire d'aristocratiquesmoustaches semblables à celles de son père, Gomez.

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LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

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ACCIDENTS DE LA ROUTEUn mort et 112 blessés en 24 heures n Une personne a trouvé la mort et 112 autres ontété blessées dans 84 accidents de la circulationsurvenus durant les dernières 24 heures à traversle territoire national, a indiqué, hier, uncommuniqué des services de la Protection civile.Par ailleurs, les secours de la Protection civilesont intervenus pour prodiguer des soins à neufpersonnes suite à l'inhalation de monoxyde decarbone émanant des appareils de chauffage etchauffe-bain, à travers les wilayas d'Alger, deMédéa et de Mascara. APS

DILEM [email protected]

n La Ligue algérienne de défensedes droits de l’Homme (Laddh) aréclamé hier une enquête “indé-pendante” sur de présumées bru-talités dont aurait été victime l’ac-tiviste Brahim Laâlami, relaxé jeu-di après cinq mois de détention àla prison de Bordj Bou-Arréridj. “Sila Laddh se félicite de la libérationde l'activiste Brahim Laâlami, uneenquête indépendante et impar-tiale devient une obligation légaleaprès ses déclarations sur des bru-talités qu’il aurait subies après sonarrestation ayant entraîné diversesfractures”, estime la Laddh dans uncommuniqué signé par son prési-dent, Me Noureddine Benissad.Dans des déclarations faites à plu-sieurs médias et sites d’informa-tion, peu après sa libération, Bra-him Laâlami a assuré avoir subi desviolences lors de son arrestation enoctobre dernier. “Les auteurs de ces

pratiques doivent être identifiés etdéférés devant un tribunal”, ré-clame la Laddh. Dans le mêmecontexte, elle appelle à la libérationde tous les détenus d’opinion “quin’ont fait qu’exercer leurs droits” re-connus par la Constitution et lesconventions internationales rati-fiées par l’Algérie, la libérationdes journalistes Khaled Drareni etSofiane Merakchi et à l’arrêt despoursuites contre les journalistesAbdelhai Abdelssami et Saïd Bou-dour. “Ces journalistes n'ont faitqu'exercer leur métier et les chefsd’inculpation pour lesquels ils sontpoursuivis n'ont aucun rapportavec les faits commis. Leur maintienen prison n’est ni juste, ni utile. Leurmise en détention s'apparente plusà une lettre de cachet qu'à une ques-tion de droit”, souligne le com-muniqué. Aussi appelle-t-elle à lalevée des blocages des sites d’in-

formation Maghreb Emergent etRadio M. Crise sanitaire oblige,la Laddh ne manque pas, parailleurs, d’appeler à libération des détenus les plus vulnérablespour éviter la propagation du co-ronavirus dans le milieu carcéralainsi qu’au “soutien économique”aux travailleurs ayant perdu leuremploi, les journaliers, ceux quitravaillent dans le secteur informelet les familles les plus démuniesqui, assurément, sont éprouvéesdurant cette conjoncture excep-tionnelle.

K. K.

APRÈS LES DÉCLARATIONS DE BRAHIM LAÂLAMI SUR LES SÉVICES QU’IL AURAIT SUBISLa Laddh réclame une enquête

nUne caravane de solidarité sillonne de nuit, depuis quelques jours, lesdifférentes localités de la wilaya pour porter secours aux personnes sansdomicile fixe (SDF) afin de les prendre en charge et les prémunir de l’épi-démie de coronavirus. La dernière destination en date fut celle de BéniSaf où l’opération a été menée à travers les différentes artères de la citéen coordination avec la cellule de crise et de lutte de la wilaya contre l’épi-démie de coronavirus. Elle a donné lieu à la découverte de deux personnesen situation critique. Il s’agit d’une femme SDF qui a été découverte dansl’épave d’une embarcation de pêche au port de Béni Saf. Le second SDFest une personne de sexe masculin d’un âge très avancé vivant dans unevieille habitation près du port.

M. LARADJ

AÏN TÉMOUCHENTCaravane nocturne de solidaritéavec les SDF

MÉDÉAPerturbations dans l'AEP dans 9 communes

n Pas moins de 9 communes connaissent depuis samedi des perturba-tions dans l’alimentation en eau potable, à la suite d’une panne surve-nue sur la conduite d’adduction de diamètre 1 000 mm, à partir du sys-tème de Koudiet Acerdoune, à hauteur de la commune de Moudjebeur,50 km au sud du chef-lieu de wilaya.Ainsi, les communes se trouvant sur le tracé de la conduite, notammentZoubiria, Seghouane, Tletat Douairs, Moudjebeur, Ouled Maâref, KsarEl-Boukhari, Boughezoul, Chellalet El-Adhaoura et Aïn Boucifenregistrent des perturbations dans la distribution en eau potable etdont l’approvisionnement se fera à partir des forages locaux et duchamp de captage hydraulique situé à Birine (Djelfa).L’ADE informe que la normalisation de la situation interviendra à la findes travaux de réparation qui sont menés par l’Anbat (Agence nationaledes barrages et transferts) dont les équipes sont à pied d’œuvre sur leslieux depuis le début de la panne, selon un communiqué de la directionde l’unité ADE de Médéa. Cette dernière a indiqué que toute sa flotte encamions citernes a été mobilisée à l’effet d’approvisionner en prioritéles établissements publics et les hôpitaux et pour le renforcement del’alimentation des populations des communes citées.

M. EL BEY

SIDI AMAR (ANNABA) Arrestation d’unindividu pour outrageaux symboles de l’État n Les éléments de la brigade delutte contre la cybercriminalité dela Gendarmerie nationaled’Annaba ont identifié et arrêté, enfin de semaine écoulée, unindividu qui partageait sur lesréseaux sociaux des informationserronées sur la situation sanitaireliée à la pandémie de Covid-19dans la région, apprend-on auprèsde la cellule de communication dece corps de sécurité. Cette sourceindique que l’auteur de ces faussesinformations est un homme de 27ans résidant dans la commune deSidi Amar, qui avait déjà étérappelé à l’ordre par le passé pourdes partages jugés subjectifs surFacebook. Présenté, jeudi, devant lejuge d’instruction près le parquetd’El-Hadjar, le prévenu a été placésous mandat de dépôt. A. ALLIA

Les pays musul-mans en géné-ral et les paysdits arabes enparticulier ten-

dent à abriter les dernières dicta-tures du monde moderne. Deformes diverses, elles ont la pusgrande longévité et connaissentpeu de remises en cause. Pourquoi ce qui, au tournant duvingt-et-unième siècle, a été pos-sible dans toutes les contrées po-litiquement sous-développées, nel’a pas été dans le monde musul-man et surtout pas dans le mon-de dit arabe ? Oui, des soulève-ments ont eu lieu dans les paysnord-africains, massifs et claire-ment voués à opérer une ruptureavec l’autoritarisme historique.Une série de “printemps arabes”a secoué ces Etats au début de ladécennie 2010 mais les seulestraces qui en subsistent concer-nent quelques avancées de prin-cipe inscrites dans la Constitutiontunisienne. Mais ces progrès res-tent menacés par la pratique dé-mocratique même dans uncontexte politique à l’évidencesous influence du conservatismereligieux.Mais s’il y a un pays qui incarnela vanité des mouvements de li-bération démocratique dans lespays dits arabes, c’est l’Algérie.En cet anniversaire du 20 Avril1980, contemplons la situationpolitique désastreuse du pays ensongeant que l’évènement inau-gurait alors quarante ans de luttesdémocratiques ! Quarante ans àaffronter un système fondé surl’usage politique de la violence etl’achat des consciences. Comme par hasard, et à partir dela même époque, il fallait subirl’assaut soutenu d’un projet isla-miste dont la stratégie de conquê-te est faite de violence et de travailde dé-conscientisation. Songeons aussi que les révolu-

tionnaires algériens, certaine-ment éveillés au risque totalitai-re post-indépendance, ont, dès1956, tranché la question de l’Etatet pris option pour la démocratie !Songeons que nos parents etgrands-parents ont pratiqué lemultipartisme et la diversité d’édi-tion et d’opinion, souvent dans laclandestinité, en plein ordre co-lonial ! Le retard démocratique dans lemode “arabo-islamique” est leproduit du piège identitaire danslequel les forces idéologiques quien profitent ont su enserrer cespeuples. Toute avancée sur le ter-rain du statut de l’homme et de ladémocratie est renvoyée à sonorigine “occidentale”, une mena-ce hégémonique que seule la ri-gidité identitaire arabo-islamiquepeut conjurer. L’antidémocratisme“arabo-islamique” est d’essenceidentitaire. En inculquant cet ins-tinct de conservation à quintes-sence identitaire dans la forma-tion de la conscience du sujetarabe musulman, on le vaccinecontre sa propre identité.De ce fait, et du fait de l’avance pri-se par l’hégémonie idéologiquedans la mentalité “arabe”, et al-gérienne pour ce qui nous regar-de, la question identitaire consti-tue un préalable à la questiondémocratique.L’offensive islamiste initiée parl’ex-FIS et sa version badissiteinitiée par le régime n’ont pasd’autre objectif que de piéger le hi-rak, suspecté de visée démocra-tique : la nasse idéologique arabo-islamique négatrice de démocra-tie rejette le progrès politiquecomme menace à notre authen-ticité arabe et islamique. À chaque fois que le pays est à laveille d’une évolution démocra-tique, retour à la case départ iden-titaire.

M. H.

20 Avril : démocratieet identité

CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

[email protected]

D. R

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