stratégies logistique n°134 - extrait

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Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012 5 SOMMAIRE Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012 DéCOUVRIR 3 Edito 6 Tableau de bord 8 Le Conseil 9 Environnement 10 En Mouvement Franck Chevret de Ceva Logistics France 11 économie 12 Entreprise • Savoye frôle les 100 millions • Manutention 2012, c’est parti ! • 12 e prix de l’innovation logistique 14 Immobilier Triple A pour la classe A 16 Entrepôt du mois Bonduelle, le géant du froid PARTAGER- COMPRENDRE 22 Interview Dirk Becquart, directeur du dévelop- pement de Marseille Fos 22 En couverture Feu Vert obtient son permis 28 Enquête La logistique du froid APPROFONDIR 34 Dossier La grande distribution Comment concilier productivité et développement durable ? Logistique du dernier kilomètre et rentabilité ? Lutte contre les TMS et service client ? Stratégies Logistique apporte quelques réponses. ACHETER 44 Machines de fin de ligne 50 Index des sociétés g TouTe L’inFo Sur strategieslogistique.com EN COUVERTURE 22 ENTRETIEN AVEC Hervé Papin, directeur logistique de Feu Vert Au menu du site Bonduelle, AGV, robot de picking et magasin automatisé (p. 16)

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Extrait du n°134 de Stratégies Logistique - avril/mai 2012

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Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

5sommaireStratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

Découvrir3 Edito6 Tableau de bord8 Le Conseil9 Environnement10 En Mouvement Franck

Chevret de Ceva Logistics France

11 économie12 Entreprise •Savoyefrôleles100

millions •Manutention2012,

c’est parti ! •12eprixdel’innovation

logistique

14 Immobilier TripleApourlaclasseA16 Entrepôt du mois Bonduelle,

legéantdufroid

partager- comprenDre22 Interview Dirk

Becquart,directeurdudévelop-pement de MarseilleFos

22 En couverture FeuVert

obtient son permis

28 Enquête Lalogistiquedufroid

approfonDir

34 Dossier La grande

distribution Commentconcilierproductivitéetdéveloppementdurable?Logistiquedudernierkilomètreetrentabilité?LuttecontrelesTMSetserviceclient?Stratégies Logistique apporte quelquesréponses.

acheter44 Machines

de fin de ligne

50 Index des sociétés

g TouTeL’inFoSurstrategieslogistique.com

en couverture22

entretien avec

Hervé Papin, directeur logistique

de Feu Vert

Au menu du site Bonduelle, AGV, robot de picking

et magasin automatisé (p. 16)

Découvrir partager-comprenDre approfonDir acheter6

n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique

tableau de bord

les chiffres clés de avril2012

Tabl

eau

de b

ord

2/3C’est la part des entreprises françaises à revoir leur activité transport, en s’appuyant sur un vrai référentiel d’achats de transport (BP2R)

78 %C’est le pourcentage des entreprises qui ne disposent pas doutils de simulation permettant d’optimiser un plan de transport (BP2R)

Développement Durable et supply chainbaromètre 2012 cpv associés/club Demeter environnement et logistique sur « l’engagement développement durable des firmes dans les activités de la supply chain »

s 79% des personnes interrogées voient dans la démarche développement durable de leur entreprise la volonté de développer une démarche RSE (responsabilité sociale de l’entreprise). Les entreprises ont donc conscience de devoir agir. 57% y voient un moyen de répondre aux attentes des clients, ce qui représente un signe du marché. En revanche, les enjeux économiques (18%) ne sont pas toujours bien évalués.

s

3 entreprises sur 4pensent que le développement durable a renforcé le rôle de la supply chain. Un chiffre qui grimpe à 90% chez les industriels. « Le développement durable est vu comme un pilier stratégique de collaboration interne et externe et représente une opportunité de liens étroits avec les pouvoirs publics et les consommateurs », notent les auteurs de l’étude.

s

s Ils sont aujourd’hui 72% à être prêts à réaliser des partenariats logistiques avec des concurrents directs alors qu’ils étaient 85% l’année précédente. On notera aussi que c’est la grande distribution qui se montre la plus intéressée. Elle est suivie par les prestataires dont on ne connaît pourtant pas d’application de partenariat logistique avec des concurrents…

enjeux et motivations de votre entreprise dans la démarche « développement

durable »

est-ce que le développement durable a renforcé le leadership de la fonction supply chain au sein de

votre entreprise ?

votre entreprise est-elle prête à réaliser des partenariats stratégiques avec ses concurrents directs

dans le cadre du développement durable ?

Ils sont 71% des distributeurs à penser que le développement

durable entraine forcément une redéfinition des

schémas logistiques et d’optimisation du transport.

Le développement durable est un catalyseur de projets

de mutualisation et de consolidation des flux entre industriels et distributeurs. Et les nouveaux canaux de

distribution exigent la mise au point de nouvelles pratiques.

pensez-vous que les démarches de développement durable transforment les modèles

logistiques actuels ?

Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

7g PLUS D’infoS SUr strategieslogistique.com

1 267 500 m2C’est la demande placée en entrepôts de plus de 10 000 m2 en France (hors RP) et 826 000 m2 en région parisienne (Immostat-IPD)

170C’est le nombre d’entrepôts frigorifiques en France, dont 95% pour les produits agroalimentaires et 5% pour les médicaments (USNEF)

et pourquoi pas vous….

La totalité des industriels et distributeurs, qu’ils en soient déjà utilisateurs ou non, souhaite développer la part du transport multimodal avec un objectif d’augmenta-tion. Cela traduit bien la volonté et l’enga-gement des acteurs, mais également le fait que les problématiques rencontrées par ceux qui utilisent déjà une solution multi-modale n’ont pas freiné cette détermination.Du côté des prestataires logistiques, on constate que 80% des acteurs n’utilisant pas de transport multimodal n’envisagent pas de s’y intéresser, alors que les acteurs utilisant déjà ce mode souhaitent pour-suivre le développement du transport mul-timodal pour 70% d’entre eux. Peut-être changeront ils d’avis en constatant qu’il y a une forte attente du côté de la demande.Le transport multimodal a semble t-il de l’avenir…

ce qui bloque encore…Comme on pouvait s’y attendre, le taux de service et les problématiques de retard dans le transport multimodal sont dans le top 3 des freins au développement les plus cités. Cependant, pour les industriels, c’est l’absence d’offre commerciale (24% des ré-ponses) qui est le 1er critère explicatif dans le fait qu’ils ne font pas ou plus de trans-port multimodal. Les horaires non-adaptés (18% des réponses) et l’absence d’infras-tructure (13% des réponses) viennent com-pléter le tableau. Pour les prestataires, ce sont les flux trop faibles ou non- pertinents (22% des réponses) qui arrivent en tête, ex-æquo avec le taux de service trop faible.Autres révélations importantes de cette en-quête, l’utilisation ou le développement du transport multimodal ne semble pas être incompatible avec la stratégie d’entreprise (seulement 2% des réponses) et l’aspect coût n’est perçu comme une contrainte que par 4% des distributeurs et industriels interrogés.

la mutualisation, un vrai levier de développement !

78% des industriels et distributeurs ayant répondu à l’enquête sont prêts à aller encore plus loin, et partager et mutuali-ser leurs flux afin d’avoir une volumétrie conséquente et suffisante pour recourir au transport multimodal ! De quoi répondre au 22% des prestataires logistiques et opérateurs de transport multimodal pour qui les volumes insuffisants sont un frein à l’utilisation de ce mode de transport.88% des prestataires ayant répondu à cette question sont prêts à proposer des capacités de transport, afin d’optimiser les lignes existantes qui ne sont aujourd’hui pas saturées.La clé du développement du transport multimodal résiderait ainsi notamment dans la mutualisation et la massification des flux.

transport multimoDalrésultats de l’enquête menée par ecr, autF, FeeF, aslog, ilec, Gntc, viacombi et untF, avec le soutien de l’ademe

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n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique

en mouvement

EN HAUSSE

evelyne raynaud

Elle est, à 44 ans, en charge du développement commercial de a-Sis pour

la France et l’international, en charge de la stratégie produit, depuis le départ de Chantal Ledoux. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Paris et après un début comme consultant, elle est passée chez BK Systèmes et Generix avant d’intégrer A-sis en 2007 comme ingénieur commercial.

Cyril duPuisIl devient le directeur de Sogaris Logistique après la décision de séparer cette entité de l’activité immobilière

de Sogaris. Diplômé d’un bac logistique et transport de l’Iftim à

Rungis et d’une formation en management, Cyril Dupuy, 38 ans, a travaillé 11 ans chez Eurodislog. Il rejoint Sogaris en 2007 en tant que chef de service Sogaris Logistique.

hervé martelAprès la direction générale de Ports de Paris, Hervé Martel a été nommé président du directoire du Grand Port Maritime du Havre (GPMH). Né en 1965, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées en 1989,

titulaire d’un DEA en économie des transports en 1991 et d’un mastere en management

public en 1999, il débute sa carrière à la Réunion. Conseiller technique au ministère en 2007, il s’est notamment occupé de la réforme des ports maritimes.

CEvA LogiSTiCS FrANCE

franck Chevret vise l’excellence opérationnelle

rEdPrAiriE

Jan-Paul BoosRedPrairie nomme Jan-Paul Boos comme vice-président des ventes EMEA pour la supply chain. Il a presque 20 ans d’expérience dans les technologies et les solutions supply chain. De nationalité néerlandaise, il a effectué ses études à l’Ecole de ges-tion de Rotterdam et à HEC Paris. Il a oeuvré durant 7 ans chez IBM dans le sec-teur de la distribution. Il a

été directeur du développement c o m m e r c i a l chez Metapack, spécialiste du

e-commerce. Puis a occupé un poste de directeur chez Manhattan Associates. Mul-tilingue, « Jan-Paul devra maintenir la position de lea-der de RedPrairie dans le domaine de la supply chain, tout en continuant de propo-ser des solutions pour amé-liorer le processus de distri-bution des clients EMEA », indique RedPrairie.

franck Chevret est senior vice-président france de Ceva logistics

BT FrANCE

eric lousteauEric Lousteau a rejoint BT France en tant que direc-teur support clients, en remplacement de Michel Thomas, parti à la retraite. Depuis le 5 mars dernier Eric Lousteau a rejoint

la filiale fran-çaise de Toyota Material Han-dling Europe. Titulaire d’un

diplôme d’ingénieur de l’EFREI (technologies de l’information et de la com-munication) ainsi que d’un mastère spécialisé en ma-nagement de projets inter-nationaux de l’ESCP Paris, il a précédemment occupé différentes fonctions de directeur de programmes (systèmes d’information) et de directeur de pro-ductivité au sein d’Areva TD puis de directeur des solutions supply chain à la direction des systèmes d’information de Schnei-der Electric.

H-Log

Pascal desaintPascal Desaint prend la di-rection commerciale et mar-keting de l’éditeur H-Log, spécialisé dans les solutions logistiques à valeur ajoutée. Pascal Desaint est diplômé en génie mécanique, titulaire d’un executive MBA et d’un doctorat en «International Business Management». Il

a occupé des postes de direc-tion commer-ciale ou générale chez Dimension

Data, NPS Network, FORE Systems et Lannet Data Com-munication. Il a rejoint Aruba Networks en tant que direc-teur général France et Europe du Sud jusqu’en 2010. H-Log est une société fran-çaise qui conçoit et commer-cialise des solutions infor-matiques et télécoms pour le pilotage et l’optimisation des flux logistiques. H-Log a été créée en septembre 2011 de la fusion de Lisa, éditeur de Logitrack et de Live Task.

Il a été nommé à la tête des activités logistiques et de ges-tion du fret en France et reporte directement à Leigh Pomlett, président de la région Nord Europe. « La mission de Franck Chevret sera de piloter et d’organiser la structure France face à son fort développement », indique le communiqué. Fort d’une expérience de près de 25 ans dans la logistique, il dispose no-tamment d’un fort bagage international. Responsable du fret chez Danzas entre 1976 et 1989, il passe chez Excel Logistics et prend la direction de la branche automobile Etats-Unis en 2000. Quatre ans plus tard, il prend la direction générale de DHL Exel Supply Chain au Maroc puis celle des pays d’Europe de l’Est du même prestataire. Désormais président de Ceva Logistics France, Franck Chevret aura également en charge la politique d’excellence opérationnelle du groupe au sein de tous les dé-partements et à travers les opérations. « En collaboration avec

une équipe de professionnels confirmés, il aura un rôle important à jouer dans la mise en place des meilleures pratiques et de solutions spécifiques à chaque secteur », indique Leigh Pomlett, président de la région Nord Europe.

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n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique

entreprise

Péniche-entrePôt et vélos électriquesLe spécialiste de la distribution urbaine Vert Chez Vous lance un service de distribution associant une péniche entrepôt à une flotte de vélos électriques.

PGs accélère son déveloPPementLe spécialiste de la palette bois réalise un chiffre d’affaires de 139,2 millions d’euros en 2011, en croissance de 26,7% par rapport à l’année précédente.

transPalettes électriquesAprolis, distributeur des chariots Cat Lift Trucks en France, annonce l’arrivée de trois nouveaux modèles de transpalettes à conducteur accompagnant.

neolys aPProvisionne les aPParthôtelsAppart’City a fait appel au prestataire Neolys pour prendre en charge les équipements de 7 000 appartements en location pour des séjours professionnels et touristiques.

touParGel rachète GelifraisLe leader de la livraison de produits surgelés à domicile complète sa stratégie de maillage du territoire national en intégrant un opérateur de Haute Loire.

redPrairie e-commerce avec WiGGleLe numéro un de la vente en ligne au Royaume-Uni a choisi de s’appuyer sur la solution de gestion d’entrepôt de RedPrairie.

Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries, tient à rassurer les marchés sur son positionnement.

savoye frôle les 100 millions d’euros

automaticien Savoye est une entreprise qui a grandi vite. Trop

vite peut être. Au début des années 1990, l’entreprise comptait à peine une cen-taine de personnes contre plus de 600 aujourd’hui. L’entreprise a développé de nombreuses fonctions tous azimut. « Nous devons aujourd’hui revisiter nos métiers », explique le titu-laire d’un diplôme d’études supérieures comptables et financières de 47 ans. Un plan de départ volontaire a ainsi permis de supprimer 23 postes, « mais ce qui touche aux produits et aux process n’est pas concerné, bien au contraire», s’em-presse de rajouter celui qui a passé 13 ans chez Savoye, de 1993 à 2006, avant de rejoindre une autre divi-sion de Legris Indutries, maison mère de Savoye. Cette dernière comporte 3 divisions au total et comp-tait racheter une nouvelle branche. La crise en décide autrement et cette volon-té de diversification s’est transformée en nécessité de développer les divisions existantes. Recapitalisé en 2011, Sa-voye compte donc bien au-jourd’hui repartir de l’avant. Son chiffre d’affaires est d’ailleurs passé de 77 mil-lions d’euros en 2010 à 98 en 2011, soit une hausse de 27%. Avec une rentabilité qui pourrait se trouver dans la moyenne des entreprises de la profession, autour de 5%. « Ce n’est pas suf-fisant », explique Rémy Jeannin qui a mis en place

une nouvelle organisation. Ses lignes de force : un renforcement de la proxi-mité clients en créant une force commerciale euro-péenne alors qu’elle était jusque là éclatée par pays. Savoye Europe est désor-mais dirigé par Alain Bus-sod et a-Sis par Evelyne Reynaud sous la direction de Dominique Testa ; la création d’une direction produits qui pourra propo-ser des briques process. «Il faut arriver à l’excellence industrielle en mettant en place un système d’amélio-ration continue», dit-il ; le renforcement de l’activité services enfin, notamment à l’international qui repré-sente aujourd’hui 50% du chiffre d’affaires. Les Etats-Unis, après le rachat de Retrotech, la Russie mais aussi le Benelux et l’Angle-terre sont particulièrement

visés. En France, marché historique de Savoye, les activités traditionnelles se sont maintenues. Des contrats ont ainsi été si-gnés dans les secteurs des pièces détachées (Bihr), du textile (Orchestra, Phil-dar, Eurodif et Thuasne), du e-commerce (Nature & Découvertes, Vente-privee.com à Lyon 3) et de l’agro-alimentaire (Kermené). Il reste que les départs successifs de dirigeants comme Frédéric Man-cion et celui tout récent de Chantal Ledoux, l’une des fondatrices, a été diverse-ment apprécié par le mar-ché. Il faudra désormais faire sans pour affronter un nouveau cycle de crois-sance de l’entreprise. Une page de Savoye, rebaptisée division manutention du groupe Legris, semble bien tournée. n

Rémy Jeannin, président de la division manutention du groupe Legris Industries.

l’

Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

13g PLUS D’infoS SUr strategieslogistique.com

toolsGrouP Planifie les PromotionsLe spécialiste de la planification de la chaîne logistique s’appuie sur la technologie émergente de l’apprentissage automatique pour réduire les erreurs de prévision.

Guess choisit tXt e-solutionsLe spécialiste du prêt à porter a sélectionné CDMI comme plateforme de planification intégrée pour l’ensemble des produits de la marque.

dhl suPPly chain traque le carboneDHL Supply Chain et Zen’to ont conçu des outils, «DHL Carbon Track», pour analyser et piloter les émissions carbone en cohérence avec leur politique de développement durable.

metneXt rayonne avec carrefour Carrefour a signé un contrat avec Metnext pour développer une solution de gestion opérationnelle de la météo-sensibilité en vue d’optimiser la prévision des ventes.

veoloG fashion, nouvelle offre teXtile Le prestataire logistique Veolog Fashion propose désormais une offre packagée dédiée au secteur du textile, allant du stockage à la livraison urbaine.

GeneriX GrouP auGmente la réalitéL’éditeur de logiciels collaboratifs et l’Ecole Centrale de Lille ont signé un partenariat portant sur un programme sur la réalité augmentée dans la supply chain.

manutention 2012, c’est parti !

a tenue conjointe du salon Manutention et d’Emballage avait

plutôt plu aux exposants lors de la dernière édition, en novembre 2010. Cette édition devrait montrer encore plus de dynamisme, grâce à une direction commune des deux salons, sous la houlette de Véronique Sestrières. Il est cette année prévu pour réunir quelques 250 exposants et 26 000 visiteurs dont 20 % d’in-ternationaux. Selon Renaud Buronfosse, délégué général du Cisma, « le secteur des équipements de manuten-tion est dans une dynamique positive. Le segment des chariots de manutention a vu son chiffre d’affaires retrou-ver son bon niveau de 2006. Celui des systèmes auto-matisés et des charges iso-lées connaît également une croissance positive de 15%. Et le segment des nacelles à mâts s’est bien développé sur le marché de l’indus-trie », note-t-il. La synergie entre les salons Emballage et Manutention paraît d’au-tant plus évidente que les conditions de manutention

l

et de stockage impactent les choix d’emballage et de conditionnement et vice ver-sa. Cette année, le salon pro-pose trois espaces interac-tifs : Manut’Innovations où la nouveauté et l’innovation des exposants est à l’honneur au travers d’une vitrine des tendances ; Manut’Ateliers est un cycle de conférences sur les travaux de normalisa-tion, les règles de sécurité et d’environnement, la forma-tion et les emplois ou la pré-vention des risques liés aux accidents de travail ; Enfin Manut’Démo est une zone recréant l’univers d’un entre-

pôt pour mettre en scène des matériels et équipements de manutention. Pour la pro-chaine édition du salon, le site www.manutention.com se transforme : nouvelle charte graphique, nouvelle ergono-mie, applications orientées service, version en anglais. Il est par ailleurs présent sur les réseaux sociaux profes-sionnels Linkedin et Viadeo et sera bientôt sur la chaîne You Tube. L’équipe du salon est constituée de Véronique Sestrières, directrice du pôle Emballage et Arts Gra-phiques qui prend la direc-tion du salon Manutention, de Céline Glineur, directrice communication des salons Emballage et Manutention et de Christophe Delahaye qui rejoint l’équipe commerciale en tant que chef de marché grands comptes. « En 2012, les effets positifs de la com-plémentarité se poursuivent, pour une qualité croissante des contacts mais aussi un accroissement des oppor-tunités d’affaires et une optimisation des relations à l’export », indique Véronique Sestrières. n

Organisé tous les deux ans, avec le soutien du Cisma et en tenue conjointe avec Emballage, le salon Manutention se tiendra du 19 au 22 novembre 2012 à Paris-Nord Villepinte.

Véronique Sestrières, en charge du salon Emballage, a pris la direction du salon Manutention.

de la vision à haute vitesseCognex a sorti un nouveau lecteur de code à barres, le Dataman 300, pour les applications logistiques à haute vitesse.Les applications de la vision à haute vitesse permettent la lecture de codes dans les bacs, la vérifi-cation de l’impression ou l’application d’étiquettes avec lecture sur carton. Le nouveau Dataman 300 complète le lecteur Dataman 500 lancé il y a un an et qui s’impose sur les marchés de la logistique, du traitement des commandes et de la distribution. «Nos solutions vision sont plus performantes que les technologies Laser tout en restant abordables», explique Carl Gerst, directeur de la division produits d’identification. Si le lecteur Dataman lit à grande vitesse des codes 1D ou 2D, quelle que soit l’orienta-tion, le Dataman 300 devient idéal pour la lecture de codes 1D dans les bacs et sur les lignes d’impres-sion d’étiquettes. Les taux de lecture de la vision industrielle, ou plutôt de la vision logistique, sont plus élevés que ceux des lecteurs laser. L’algorithme de Cognex 1Dmax+ est associé à la technologie Hot-bars qui permet une hausse de la vitesse de décodage sur les codes endommagés ou mal présentés.

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n° 134 > Avril / Mai 2012 > Stratégies Logistique

entreprise

distrimaG, charGeur ou Prestataire ?La filiale logistique de Maisons du Monde profite du développement fulgurant du port de Marseille Fos pour se positionner comme un prestataire logistique.

saGe Geode bricole avec mb loGMr Bricolage a retenu Sage Geode pour optimiser l’activité logistique de son entité dédié MB Log à Voivres-Lès-le-Mans et à Cahors.

un butoir Pour mon quaiLe groupe Pommier lance un butoir allongé à absorption de chocs pour la sécurité et la protection de quai.

Gifi choisit dds shiPPerLe spécialiste des produits non alimentaires à petits prix pour la maison et la famille installe DDS Shipper pour mesurer la qualité de ses livraisons.

lPr - la Palette rouGe en hausseLe numéro 2 européen de la location-gestion de palettes réalise en 2011 un chiffre d’affaires de plus de 117 millions d’euros, en hausse de 6,7% par rapport à l’année précédente.

aldata Pilote système u Avec Aldata Replenishment Insights, Système U peut identifier, mesurer et adresser des enjeux de niveaux de stock et de taux de service.

Gie urbain Pour lille Ports de Lille, CCI Grand Lille, Generix Group, MIN de Lomme, TLF et Veolia Propreté imaginent la logistique du futur à Lille.

12ème prix de l’innovation logistique

est la Move-Box de Balyo qui a reçu le

grand prix de l’innova-tion au SITL 2012. Ce matériel permet d’in-tégrer la technologie du géoguidage Balyo à tous les chariots électriques. Désormais doté d’une vision en 3D, le chariot dé-tecte les colonnes, les racks et les murs dans l’entrepôt. Un scrutateur laser longue portée perçoit les éléments de son environnement. Et un système superviseur, en connexion radio ou wifi avec les chariots équipés, permet de coordonner les actions et d’assurer l’inte-raction avec les différents automates de l’entrepôt. La meilleure innovation «service transport et logis-tique» a été attribuée à Sed Logistique pour sa plate-forme mécanisée de Marly-la-Ville, équipée d’un trieur vertical d’une capacité de 5000 pièces/heure pour le

gieslogistique.com»). Le meilleur site logistique récom-

pense GSE pour une plateforme

logistique réali-sée pour la société Jysk à Radamsko en Pologne. On ne demande qu’à

voir.... L’innovation «manu-tention» est attribuée à BA Systèmes, spécialiste de l’AGV pour la fonction Auto-Swap qui rend totalement autonomes les AGV. Avec ce système, les batteries d’alimentation se changent toutes seules. L’AGV passe à l’âge adulte. « L’équipement de trans-port » revient à MGE avec une caisse mobile Valorail, développée par MGE et Norske Slog. Enfin, la meil-leure innovation «entre-posage, conditionnement, emballage» va à Easypack pour le calage et la protec-tion des produits avec le Packmaster. n

Les 12e prix de l’innovation logistique ont été remis à Balyo, grand prix du jury, mais aussi à Sed Logistique, Consoptima, GSE, BA Systèmes, MGE et Easypack.

c’

Nomadvance lance sa propre solution de reconnaissance vocale.voiXtreme en «on»

ne suite logicielle réalisée après une analyse du marché

marquée par un nombre d’acteurs peu nombreux et à des solutions complexes à installer. Des solutions jugées par Nomadvance comme étant coûteuses et ne proposant pas de mode Saas (Software as a service). «Notre solution est révolu-tionnaire parce qu’elle est simple, ouverte, moins chère de 30% et 100% multimo-

u dale», explique Salvatore Cappaï, Pdg de Nomadvance. La technologie VoiXtreme ne se refuse rien en termes de technologie et de compati-bilité. Celle-ci ne nécessite pas d’apprentissage mais celui-ci est tout de même possible au cas où. Le sys-tème comprend pas moins de 30 langues et il est facile à installer parce qu’il n’y a pas de processus métier dans le terminal et pas de serveur intermédiaire. Mais malgré

un prix annoncé de 3000 € par an tout compris par terminal, Nomadvance se refuse à dire que ce système est «low cost». L’ex-intégra-teur qui se voit aujourd’hui plus comme une société de services disposerait avec cette solution déjà de plus de 30 pilotes dans les grands groupes dont Boulanger, Norbert Dentressangle, Ac-sep (éditeur), Vente-privee.com, Generix (éditeur), ID Logistics ou DHL. n

compte de Brandalley et au-jourd’hui mutualisée à d’autres e-commerçants (voir SL n°132 p.18). La meilleure innovation «produit» récompense Simu Truck Center de Consoptima, une unité mo-bile de formation destinée aux conducteurs routiers. Il a été développé en parte-nariat avec le groupement FLO et se compose d’un simulateur poids lourd cou-plé à un logiciel d’analyse et de suivi des résultats et des formations. La meilleure «organisation innovante» a été décernée à Marfret pour le partenariat Ferrero, Stef et Marfret (lire «l’invité» sur le site «straté-

Stratégies Logistique > n° 134 > Avril / Mai 2012

15g PLUS D’infoS SUr strategieslogistique.com

triple a pour la classe a

n groupe de travail constitué par Jones Lang LaSalle, CBRE,

Gicram, FM Logistics, Mo-noprix, AEW et Axa Real Es-tate a permis d’établir une nouvelle grille de lecture des entrepôts de classe A dont l’élaboration remonte à 10 ans. Une grille qui correspondait de moins en moins à la réalité puisque la HQE n’existait pas, la taille des cellules d’entrepôt a été modifiée, les critères de sécurité n’étaient pas les mêmes et l’autorisation d’exploiter balbutiait... Cette grille, dite Celog, avait été élaborée sur des critères strictement tech-niques mais elle ne permet plus de faire la distinction entre des entrepôts qui ont plus de dix ans d’âge et ceux qui sortent de terre aujourd’hui. D’où l’élabo-ration de la grille TLog, qui prend en compte un cer-tain nombre d’éléments nouveaux pour permettre aux chargeurs et aux pres-tataires logistiques une meilleure compréhension de la valorisation des plate-formes logistiques. Au lieu de 23 critères ap-plicables dont 14 étaient obligatoires pour obtenir la classe A, la commission d’Afilog a introduit trois critères d’évaluation : les prestations techniques, la localisation et l’occupation des locaux. La labellisation développement durable, le nombre d’autorisations ICPE, la multimodalité de-

u

viennent ainsi des critères à part entière. De même que le secteur géographique, l’importance du bassin d’emploi, ou la présence d’un locataire. La nouvelle grille TLog ne repose donc plus sur la seule concep-tion du bâtiment logistique mais sur son environne-ment, voire sur son pro-cess logistique. Une grille évolutive qui ne fige pas le bâtiment dans le temps. « Il sera désormais impossible de trouver deux bâtiments cotés à l’identique avec des valeurs allant du simple au double », explique Jean-Maris Guillet, adminis-trateur d’Afilog qui prend l’exemple de trois entrepôts quasiment identiques de classe A. Le premier pourra être classé A, le second AA et le troisième AAA. Rien à voir avec une certaine dette. Le dépoussiérage est en tout cas de bon aloi et permettra une meilleure visibilité de l’entrepôt sur son marché. n

Une nouvelle grille établie par Afilog, sous l’égide de Jones Lang LaSalle, va permettre de mieux apprécier les entrepôts de classe A.

Jean-Maris Guillet, administrateur d’Afilog

g Publi rédactionnel

Les e-lo-

Le centre de distribution de Ribarroja de l’enseigne de distribution espagnole Mercadona prépare 400 références surgelées à –23°C en utilisant la technologie OPM de WITRON.

Mercadona renouvelle sa confiance dans la solution OPM de WITRON

ercadona, est un leader de la grande distribu-

tion espagnole dans le secteur des supermar-chés avec un CA de 16 485 millions d´Euros en 2010, 63 500 employées et 1 360 magasins. Dans le cadre de sa stratégie innovante, le stockage automatisé et l’ouverture à des systèmes performants de prépara-tion de commandes jouent un rôle important pour la stratégie logistique de l´entreprise. En sélec-tionnant ces nouvelles solutions, la standardisa-tion des processus et des postes de travail ergono-miques sont aussi impor-tants que la rentabilité. Le partenariat étroit entre Mercadona et l’ingénieriste WITRON GmbH à Parks-tein remonte à 2004. De-puis, les deux entreprises ont conjointement conçu et réalisé cinq centres de distribution automatisés à Madrid, Valence et León. Leur partenariat s’est de-puis renforcé et WITRON a été promu “Interprovee-dor” en 2011 en devenant le fournisseur de réfé-rence dans le secteur de

la logistique automatisée. Depuis son lancement, le centre de distribution de Ribarroja (Valence) pré-pare quotidiennement au-tomatiquement quelques 400 références surgelées à une température de -23 degrés en utilisant cette technologie OPM brevetée (Order Picking Machine-ry). Les articles telles que crèmes glacées, viandes, poissons, fruits de mer, plats surgelés, légumes, pains entre autres sont

préparés sans intervention humaine en secteur sur-gelé. Le site de 5 500 m2 de Ribarroja approvisionne 250 magasins.L’OPM a été conçu de sorte que presque tous les pro-cessus de la chaîne dans un centre de distribution soient automatisés. Le processus commence avec la réception des marchan-dises, où les palettes sont identifiées et étiquetées automatiquement avant d’être convoyées dans le

magasin à palettes auto-matisé de 4 200 emplace-ment de stockage. Ce ma-gasin sert aussi de tampon pour les commandes clients déjà préparées. Les palettes sont dépalet-tisées automatiquement couche par couche. Chaque couche est alors éclatée. Les articles sont ensuite momentanément stoc-kés dans une des allées équipées avec 10 trans- stockeurs rapides et offrant 43 000 emplace-

M

Les colis sont convoyés sur des tablettes vers les palettiseurs COM

Publi rédactionnel g

ments. La conception sur deux niveaux améliore la dynamique du système et garantie une utilisation optimale de l´espace, ce qui représente un atout énergétique important dans un entrepôt pour ar-ticles surgelés. La préparation de 50 000 articles par jour se fait sur 6 machines de palettisa-tion COM (Case Order Ma-chinery) automatiquement c.à.d. sans préparateurs dans ce secteur de tem-pérature à -23°c. Contrô-lé par un algorithme de palettisation sophistiqué, les COMs empilent les articles efficacement sur des palettes. Ce proces-sus automatisé de paletti-sation élimine les erreurs et garantie une palette optimale et en séquence favorable selon les spé-cifications des magasins. L´algorithme considère la charge optimale ainsi que les dimensions des colis et les spécifications du client correspondant.

Surface : 5 500 m2

Nombre de références : 365Nombre de machine de palettisation COM : 6Nombre d’emplacements palettes : 4 130

Nombre d’emplacements tablettes : 43 000Nombre de transstockeurs à palettes : 4Nombre de transstockeurs à tablettes : 10Colis préparés par jour : 50 000

L’entrepôt en chiffres

Les palettes préparées par les machines COM sont automatiquement filmées et convoyées en expédition ou stockées pour conso-lidation dans le magasin à palettes. Mercadona approvisionne aussi ses

magasins avec certains groupes d´articles en crossdock. Mercadona considère l´implémentation de la technologie OPM dans un environnement surgelé comme une étape impor-

tante apportant de nom-breux bénéfices – écono-mique, ergonomique et écologique. Mercadona considère l´OPM comme le lien d’un processus efficace de prépara-tion avec tout un poten-tiel d´optimisation de la chaîne de distribution – en commençant par le fournisseur, en passant par le centre de distribu-tion jusqu´au processus du transport au maga-sin. Mercadona prépare à temps, sans faute et en accord parfait avec les règles les plus strictes en matière d’ergonomie. Mercadona utilise à ce jour un total de 111 machines de palettisation COM de WITRON en Espagne. Ces machines COM opèrent depuis maintenant plu-sieurs années avec succès dans les divers environne-ments secs, frais et surge-lés. nLa technologie OPM garantit un maximum d’efficacité – même á -23°.