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01 Aides aux entreprises Supplément GRATUIT Dossier Demandez de l’aide avant qu’il ne soit trop tard ! Créer son entreprise étape par étape Septembre 2014 Comment ¿nanFer mon projet ? Comment ¿nanFer mon projet ? Quiz.innovons.be, l'adresse qu'il vous faut ! $FFompaJner les jeunes entrepreneurs Quiz.innovons.be, l'adresse qu'il vous faut ! $FFompaJner les jeunes entrepreneurs Supplément réalisé par Les efficassureurs

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Supplément LLB du 27 septembre 2014

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01

Aides aux entreprises

SupplémentGRATUIT

Dossier

Demandez de l’aideavant qu’il ne soit trop tard !

Créer son entrepriseétape par étape

Septembre2014

Comment nan er

mon projet ?

Comment nan er

mon projet ?Quiz.innovons.be, l'adresse qu'il vous faut !

ompa nerles jeunes entrepreneurs

Quiz.innovons.be, l'adresse qu'il vous faut !

ompa nerles jeunes entrepreneurs

Supplément réalisé par Les efficassureurs

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Dossier Aides aux Entreprises

02

Un concours ouvert à tous !Le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement vise à récompenser toutes

les initiatives positives et reproductibles en faveur de l’environnement, de

l’énergie et du changement climatique. Ce concours est ouvert à tous les

belges (à titre individuel ou via leur organisme) : citoyens, entreprises, insti-

tutions, associations, écoles et universités, villes et communes...

Depuis 2006, il a déjà rendu hommage à plus de 1.800 Belges engagés

dans le développement durable.

Un engagement pour les générations futuresSi nous sommes nombreux à agir, à relever le défi et à nous engager,

encore faut-il faire savoir et faire connaître ces initiatives pour notre

bien à tous.

C’est ce que propose le Prix belge de l’Energie et de l’Environnement. Fort

de ses partenaires de choix, de ses nombreux soutiens et d’une très large

médiatisation le Prix vise à :

* stimuler les initiatives positives et reproductibles,

* faire connaître les “success stories”,

* démontrer que chacun peut agir à son niveau en matière d’énergie et

d’environnement et que de telles actions sont rentables et à la portée

de tous.

Des lauréats sélectionnés par un panel d’expertsUn panel d’experts évalue et classe les dossiers en utilisant une grille

d’évaluation préétablie. Cette procédure garantit l’équité et l’analyse ob-

jective de chacun des dossiers.

Le comité du jury se compose de représentants des différentes univer-

sités du pays, des entreprises, des syndicats et des ONG et apporte

son savoirfaire dans l’analyse détaillée de chacune des nombreuses

candidatures.

Remise des trophéesLa cérémonie de remise des trophées se déroulera le 5 juin 2015 - en

association avec la Journée mondiale de l’Environnement, instaurée par

les Nations Unies – sur le site de Tour&Taxis. Lors de cette soirée, les meil-

leures démarches sont récompensées en présence de nombreux repré-

sentants du monde politique, économique, scientifique et associatif.

Plus d’infos : visitez le site www.eeaward.be ou contactez Nathalie Nicosia

0477 61 70 41 - [email protected]

SOUTENEZLE PRIX BELGE DE L’ENERGIE

ET DE L’ENVIRONNEMENT :

Une visibilité durable et positive !L’appel est lancé aux sociétés qui désirent s’associer à cette impor-

tante sensibilisation en faveur de la planète. « C’est tout bon pour

l’environnement et cela représente une vitrine d’exception ! », comme

le souligne un partenaire de longue date.

Avec sa large campagne de promotion (d’une valeur, en 2014, de +

de 540.000 €) et sa prestigieuse soirée de remise de prix, le Prix belge

de l’Energie et de l’Environnement constitue un événement média-

tique de haut niveau qui offre une visibilité exceptionnelle à la fois aux

candidats mais également aux partenaires sponsors.

Une vitrine d’exception durant toute l’annéeLa prestigieuse cérémonie de remise des Prix ainsi que l’importante

campagne de médiatisation, offrent aux partenaires sponsors une

large visibilité et une communication positive étalées sur une année.

Un vaste soutienCe Prix a pu voir le jour grâce au soutien précieux de partenaires

industriels et institutionnels et de la Fondation Polaire Internationale,

fondée par Alain Hubert. C’est sans compter également sur le sou-

tien de plus de 100 organismes qui relaient l’information vers leurs

membres, via leur site ou newsletter.

Infos : José Piron - 0475 73 85 20 - [email protected]

Pour la 10ème année consécutive, le Prix Belge de l’Energie et de l’Environnement met à l’honneur ceux et celles qui, au travers de leur réalisation et de leur créativité, œuvrent à la préservation de la planète.

Prix belge de l’Energie et de l’Environnement 2015 :l’appel est lancé aux projets durables !

Les Lauréats 2014

10 eANNÉE

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03

Editorial / Dossier Aides aux Entreprises

03

La situation économique n'est pas radieuse – doux euphémisme – les perspectives ne

sont guère rassurantes.

Dans ce contexte, on se retrouve face à deux réactions possibles. Soit, on opte pour le

repli sous la couette, soit on tente de prendre le taureau par les cornes et on se souvient

de la réfl exion qui veut que ce soit en temps de crise que les audacieux sont parvenus

à s'imposer.

Créer son entreprise. Devenir son propre patron. Organiser son travail comme on l'en-

tend. Sortir du chômage... Autant de pistes qui peuvent expliquer le passage à l'acte.

Mais l'audace ne suffi t pas.

Créer une entreprise comporte certains risques et surtout cela ne s’improvise pas.

Si vous voulez vous lancer, construisez votre projet sur des valeurs sûres : votre expé-

rience, votre formation, vos compétences, vos éventuels associés ou aidants...

Planifi er son projet, c’est en défi nir avec le plus de précision possible les différentes

étapes : de l’identifi cation de votre produit ou service, à l’organisation de votre activité en

tenant compte du marché et des concurrents, en passant par la recherche des aides aux

lancements. Une véritable jungle que ce dernier point. Mais une jungle qui, apprivoisée,

peut donner un solide coup de pouce à votre projet. Songez encore, notamment, à la

conception de votre business plan, au choix de l’implantation de vos locaux...

Toutes ces questions peuvent parfois paraître fastidieuses et rébarbatives mais elles sont

essentielles car ce sont autant de pistes à emprunter pour vous mener vers le succès.

Mais avant de vous lancer dans une activité d’indépendant, vous aurez une série de

démarches à effectuer. Si les différentes formalités et obligations vous semblent longues,

complexes et fastidieuses, sachez que tout au long de votre parcours, de nombreux

professionnels sont là pour vous épauler et vous guider.

Ce dossier a pour mission de vous fournir quelques clés et outils pour la concrétisation

de votre projet professionnel.

Supplément gratuit à La Libre Belgique réalisé par IPM ADVERTISING - 27 septembre 2014Rue des Francs, 79 - 1040 Bruxelles - TÈL : 02.211.28.49 - FAX : 02.211.28.70

EDITEURS RESPONSABLES : Emmanuel Denis, Henry VisartCOORDINATION & RÉDACTION : Corine Loockx - [email protected] / PRODUCT MANAGER : José Piron - Tel: +32 475737520 MISE EN PAGE : Fabrice Liben, IPM PRINT / PHOTOS : © Shutterstock / INTERNET : www.lalibre.be

SommaireAVANT-PROPOS

Comment fi nancermon projet ? ......................... 04

Créer son entreprise,étape par étape .................... 06

Pour un entrepreneur,le conseil n'a pas de prix ......08

Demandez de l’aide avantqu’il ne soit trop tard ! ...........10

Localisation de l’entreprise,un choix crucial dedéveloppement .....................12

Profession chasseurde primes .............................13

Le rachat, une autremanière de se lancer .............17

Sowalfi n, du sur mesurepour les TPE et les PMEwallonnes ..............................18

Quiz.innovons.be,l'adresse qu'il vous faut ........ 20

Sesam, un incitant àl'embauche en Régionwallonne ................................21

AEF Europe la mobilitéest un atout .......................... 23

Accompagner les jeunesentrepreneurs ....................... 24

Financer son projet sans passer par les banques, c'est possible grâce au crowdfunding ......... 27

Be Angels ............................. 28

Look&Fin : une alternativeinnovante aux placementstraditionnels .......................... 29

Pas évident de se lancer à l'international quand on estune jeune entreprise ouune PME .............................. 30

La s

ont g

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ous

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pas.

rte ce

uisez v

Osons...mais avec réflexion !

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Dossier Aides aux Entreprises

0404

Rares sont les entreprises qui ne nécessitent pas d’investissements. Outre les frais liés à la création de l’entreprise en elle-même, il vous faudra donc réunir les fonds nécessaires au lancement et à la pérennisation de votre activité. Pour cela, à moins de disposer de fonds propres, sachez qu’il existe différents types d’aides. L’État fédéral peut vous aider, via le fonds de participation qui octroie des prêts à taux avantageux. Certains chambres de commerce fi nancent également des projets innovants ou vous orientent vers des investisseurs potentiels.

Commentn n e

mon projet ?

A Bruxelles, vous pouvez aussi vous

adresser à l’ABE (Agence bruxelloise

pour l’entreprise), dont la mission est de

vous orienter vers les différents organes

susceptibles d’aider au fi nancement de

votre projet.

Communes, régions, fédéral et Europe

sont autant de pistes à explorer mais par-

fois bien complexes, si bien que l’aide de

l’ABE vous sera d’un précieux secours.

Par ailleurs, le Fonds bruxellois de garan-

tie accorde, comme son nom l’indique,

des garanties aux PME et aux indépen-

dants. Enfi n, la SRIB, société régionale

d’investissement de Bruxelles, met à

disposition des entrepreneurs (débutants

ou déjà établis), différentes sources de

fi nancement.

En Wallonie, la Sowalfi n, société wal-

lonne de fi nancement et de garantie des

petites et moyennes entreprises, dispose

d’un guichet unique où les entreprises

peuvent obtenir une aide au fi nancement

ou au co-fi nancement en complément

des prêts octroyés par les institutions

bancaires.

Il existe aussi, côté wallon, des bourses

de préactivité qui peuvent se révéler un

fameux tremplin au lancement, pour au-

tant bien sûr que votre idée soit viable et

potentiellement créatrice d’emploi.

Le montant de la bourse s’élève à 12.500 €

et peut couvrir 80% des frais encourus.

A cela, s’ajoute un complément éventuel

de 6.000 € s’il est déterminant pour la

création de l’entreprise. Tout type d’en-

trepreneur peut y prétendre (indépen-

dant, salarié de votre société ou deman-

deur d’emploi), mais une série de critères

stricts sont à remplir. Originalité, viabi-

lité du concept et retombées en matière

d’emploi sont analysés par un comité de

sélection qui décidera ou non de vous

octroyer cette bourse.

A côté de ces nombreuses aides des

pouvoirs publics, les sources de fi nan-

cement les plus classiques restent les

banques. Là aussi, armez-vous de

patience et montez un dossier sérieux

avant de pousser la porte de votre ban-

quier. Sachez cependant que les institu-

tions bancaires ne sont pas les seules

qui peuvent vous aider à fi nancer votre

projet. Différents types d’investisseurs

peuvent être séduits par le caractère

innovant de votre projet. Leur apport ne

sera cependant pas dénué d’intérêt.

En échange d’investissements en fonds

numéraires (argent), ou en fonds en

nature (machines, bâtiments, etc), ils

reçoivent des parts sociétales, ce qui si-

gnifi e qu’ils obtiennent voix au chapitre et

ont donc leur mot à dire dans la gestion

de l’entreprise puisqu’ils en détiennent

une partie.

Les Business Angels agissent, quant à

eux, en tant que personnes physiques

qui injectent des capitaux dans les socié-

tés en fonction de leur caractère original

ou innovant. Ce fi nancement n’est pas le

plus accessible de tous, mais il vous per-

met en outre de bénéfi cier de l’expertise

de votre bailleur de fonds.

Signalons aussi l’existence des sociétés

de capital-risque, dont les investisse-

ments se focalisent sur les entreprises les

plus innovantes, en escomptant un ren-

dement les plus élevé possible. Mais leur

prise de risque s’accompagne générale-

ment d’une prise de position importante

au sein de votre société.

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05

Dossier Aides aux Entreprises

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Dossier Aides aux Entreprises

06

Ouvrir un compte bancaireau nom de la sociétéC’est la toute première étape de la constitution

de votre société. Il est en effet obligatoire de

créer un compte à vue professionnel distinct

de votre compte personnel. Même en qualité

d’indépendant en personne physique.

Ce compte devra servir exclusivement aux

opérations liées à l’activité de l’entreprise.

Le numéro du compte, de même que le nom

exact de l’entreprise et celui de l’institution

fi nancière devront fi gurer sur tous les documents

commerciaux de l’entreprise (lettre, bon de

commande, facture, etc).

Établir l’acte constitutifToute société commerciale est constituée

par un document appelé acte de constitution.

Si sa rédaction sous seing privé est autorisé

pour certaines formes de société, les SA, SCRL

et SPRL nécessitent le passage devant notaire.

L’acte de constitution reprend les statuts de

l’entreprise (dénomination, siège social, capital...)

ainsi que les modalités de fonctionnement de la

société. Après avoir été établi, l’acte constitutif

des sociétés en personnalité juridique doit être

déposer au greffe du Tribunal de Commerce et

enregistré auprès du SPF Finances, endéans les

15 jours. Pour SA, SPRL et SCRL, le notaire doit

effectuer ce même dépôt et l’acte est enregistré

dans le Registre des Personnes Morales. Pour

les actes sous seing privé, les associés doivent

effectuer ce dépôt. Le greffi er du Tribunal de

Commerce introduit les données d’identifi cation

dans la Banque-Carrefour des Entreprises qui

attribue le numéro d’entreprise à la société.

Le greffer assure également la publication de

l’acte au Moniteur belge.

Créer sonentreprise,étapepar étape

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07

Dossier Aides aux Entreprises

Toute personne (personne physique ou

indépendant) exerçant de façon régulière

et indépendante, avec ou sans but

lucratif, comme activité principale ou

complémentaire, la fourniture de biens ou

la prestation de services visées par le code

de la TVA, quel que soit le lieu où s’exerce

l’activité économique, est en principe

assujettie à la TVA. Certaines professions

disposent cependant d’une exemption

(médecins, comédien, etc). La liste des

exemptions peut être consultée dans votre

bureau local de TVA.

Si vous constituez une société pour exercer

votre activité indépendante, vous avez

l’obligation de vous affi lier personnellement

ainsi que d’affi lier votre société à une caisse

d’assurances sociales de votre choix.

Le gérant d’une société est un indépendant.

Vous avez le choix de celle-ci et devez le faire

au plus tard au moment du début de l’exercice

effectif de son activité indépendante.

Si vous ne le faites pas, l’INASTI ou Institut

National d’Assurances Sociales pour

Travailleurs Indépendants vous priera de

régulariser votre situation. Si vous ne le faites

toujours pas, vous serez affi lié d’offi ce à la

Caisse Nationale Auxiliaire pour Travailleurs

Indépendants.

Pour la constitution d’un acte authentique,

nécessitant de faire appel à un notaire, il vous

en coûtera en moyenne entre 750 et 1.000 €

(hors TVA ) de frais de notaire, ceux-ci incluant déjà

les frais d’enregistrement et le droit d’écriture.

La publication de l’acte constitutif au Moniteur

belge n’est pas gratuite non plus. Elle coûte

260 €, à payer au greffe.

Enfi n, en tant que mandataire ou préposé,

vous devrez aussi vous rendre au guichet

d’entreprises ACERTA afi n de faire valider votre

numéro d’entreprise et le faire activer comme

numéro de TVA.

Par unité d’établissement, il vous en coûtera

81,50 €. Pour l’inscription en qualité d’entreprise

commerciale ou artisanale, des frais oscillant

entre 31,50 et 81,50 € sont également comptés.

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Dossier Aides aux Entreprises

08

Je monte ma boîteC’est la formation de base, qui permet d’abor-

der de nombreux domaines tels que la commu-

nication, les techniques de vente, les études de

marché, le plan financier, l’analyse des coûts, la

tenue de la comptabilité, la gestion, les rapports

avec la TVA et bien d’autres aspects encore.

Le futur entrepreneur peut y puiser les modules

qu’ils souhaite pour combler ses lacunes et

s’armer au mieux avant de débuter la grande

aventure.

En collaboration avec son réseau de parte-

naires, l’IFAPME vous aide à réaliser votre étude

de marché, identifier les moyens nécessaires,

trouver des financements, estimer votre chiffre

d’affaires, calculer la rentabilité ou encore choisir

la forme juridique la plus adéquate.

Reprendre une entrepriseOn estime que dans les dix prochaines années,

plus de la moitié des entreprises existantes

seront à remettre. Parmi celles-ci, 30% sont

menacées de disparition par manque de prépa-

ration et d’information.

Avec les professionnels de l’IFAPME, vous

pouvez cependant envisager plus sereinement

la reprise d’une société. Ils vous conseilleront

pour faire le bilan de vos compétences et vous

assurer que vous êtes paré pour gérer une en-

treprise. Le profil, la taille et l’activité de l’entre-

prise seront analysés, de même que vos moti-

vations. Point crucial, un état des lieux de vos

ressources propres et des possibilités de

financement sera aussi réalisé pour étu-

dier la faisabilité de votre projet. Afin de

ne pas acheter un chat dans un sac,

les comptes de la société et bien

d’autres aspects (audit comp-

table, fiscal ou social) seront

passés au crible.

L’après-reprise sera aussi envisagé, en

termes de communication et de rapports

avec les partenaires internes et externes à la

société. Le vendeur peut d’ailleurs faire par-

tie de ces accompagnateurs pour vous aider

au mieux à réussir.

Formations post-créationNe vous reposez jamais sur vos lauriers. Même

(bien) lancés, continuez à vous former. Le dis-

positif After Start est là pour vous encadrer et

vous propose des formations vous permettant

de confirmer vos premiers succès.

Séminaires théoriques, ateliers théoriques et/

ou pratiques, modules de formations à distance

ou de remise à niveau sont autant de clé de la

réussite mis à votre disposition par l’IFAPME,

en partenariat avec le centre de compétence

Management et Commerce.

A Bruxelles également, vous pouvez faire ap-

pel à un consultant avant de

vous lancer. Une mission

pour laquelle la Région de

Bruxelles-Capitale peut

d’ailleurs vous subsidier.

Vous êtes libre de choisir le consultant ou l’or-

ganisme avec lequel vous travaillerez, à condi-

tion que celui-ci soit spécialisé dans la matière

concernée et qu’il dispose d’une expérience

professionnelle de minimum deux ans.

Avant de débuter la mission, le choix du

consultant ou de l’organisme spécialisé doit

cependant être soumis à l’avis d’une asso-

ciation agréée. A savoir, l’Union des Classes

Moyennes (UCM), l’Agence bruxelloise pour

l’Entreprise (ABE), la Chambre de Commerce

de Bruxelles (BECI) ou l’Unie van zelfstandige

ondernemers (UNIZO). Le pourcentage de

l’aide s’élève à 50% du coût de l’étude ou du

service externe, avec un minimum de 500 €

et un maximum de 15.000 €. A noter que le

paiement de la prime n’intervient qu’une fois la

mission terminée, et, bien entendu, sur

base des pièces justificatives.

Créer son entreprise n’est pas une opératoion anodine, maintenir son activité non plus. Un chiffre, constat depuis plusieurs annés, le démontre : plus de 10% des starters sont contraintes d'arrêter leur activité durant la première année et 40% endéans les trois ans. Ce constat chiffré n'est pas une fatalité : en effet, le taux baisse à 22% lorsque le starter est accompagné ou adéquatement formé.

Pour un entrepreneur,le conseil n'a pas de prix

30%sont menacées de disparition par manque de préparation et d’information.

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Dossier Aides aux Entreprises

Le CEFORA met à la disposition de toutes les

entreprises qui dépendent de la commission pa-

ritaire 218 une très large gamme de formations

destinées à leurs employés.

“Ce sont des formations gratuites car préala-

blement financées”, explique Laurence Gonze,

senior communication officer chez CEFORA.

“En réalité, toutes les entreprises qui relèvent de

cette commission paritaire cotisent automati-

quement pour ce service.

Le Cefora, avec cette enveloppe, met sur pied

une large gamme de formations et services et

toutes les entreprises qui cotisent peuvent faire

appel à nos services.”

Pour bénéficier du meilleur service possible,

les entreprises doivent enregistrer leur plan de

formation (sur le site du Fonds social : www.

sfonds218l.be). Une petite formalité réglée en

quelques minutes et qui leur permet ensuite de

disposer de tous les services du CEFORA et

même de la possibilité d'organiser des forma-

tions au sein de leur entreprise. Si le plan de

formation n'est pas enregistré, les entreprises

peuvent quand même inscrire leurs employés

aux formations mais ne bénéficient pas de ce

service sur mesure ni d’autres avantages.

Si, malgré la très large gamme de formations

offertes, l'entreprise ne trouve pas son bonheur,

le CEFORA peut financer ces autres formations.

Qu'on se le dise, chaque employé peut par-

ticiper à quatre jours de formation par CCT

(convention collective de travail conclue pour

2 ans). “Chaque employé peut encore bénéfi-

cier d'un jour de formation complémentaire en

dehors de son temps de travail, en général le

samedi. Pas besoin ici d'avoir le go de sa direc-

tion.”, continue Mme Gonze.

“L'objectif des formations du CEFORA est que

les employés puissent mettre en pratique leur

contenu au quotidien. Aujourd'hui, parallèle-

ment aux formations que l'on pourrait qualifier

de classiques, nous avons développé le e-lear-

ning”, explique Hélène Wilders, responsable de

projet au Cefora. “C'est à dire des formations en

ligne. L'inscription est très simple. Il suffit de se

rendre sur notre site et de suivre les indications.

L'offre s'étoffe très régulièrement. Nous avons

construit un système qui se veut le plus pra-

tique et le plus interactif possibles. Nous avons

aussi, pour nombre de formations, un système

d'envoi de mails avec des trucs et astuces qui

complètent ces dernières et les rendent plus

ludiques. Ces formations en e-learning fonc-

tionnent très bien pour une mise à jour dans un

secteur que l'on maîtrise déjà mais aussi pour

découvrir un nouveau domaine. Ensuite, rien

n'interdit évidemment que l'on approfondisse

ces connaissances par une formation classique.

Le e-learning convient pour une multitude de

secteurs, mais il faut cependant être bien orga-

nisé et je conseille, continue Mme Wilders, aux

personnes qui s'inscrivent à ce type de forma-

tions de le faire de manière structurée. Il faut

s'organsier pour le faire de manière régulière

sans quoi on risque de vite zapper les cours. ”

Le e-learning, c’est apprendre où et quand vous

le voulez, et surtout à VOTRE RYTHME.

A bon entendeur...

Une entreprise, quelle que soit sa taille, a besoin de disposer d'un personnel continuellement bien formé, capable de s'adapter à un monde en constante évolution. Mais il n'est pas toujours aisé de s'organiser pour suivre ces formations. C'est pour cette raison que le Cefora développe et continue de développer le e-learning.

Cefora, se former... partout,tout le temps

Les formations du Cefora ...… sans frais supplémentaires… courtes et axées sur la pratique… résultats immédiats… dans votre région ou même dans votre entreprise… label de qualité ISO….plus de 900 thèmes

A la recherche d’un nouveau collègue ou d’un stagiaire ?Recrutez un demandeur d’emploi qui a suivi une formation du Cefora. Il est motivé et directement opérationnel.Diffusez vos offres d’emploi via www.cefora.be/jobbersquare

Plus d’infos ?

POUR APPRENDRE AVEC PLAISIR

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Dossier Aides aux Entreprises

10

La mission du Ced-W est d’aider les indépen-

dants et chefs d’entreprise dont le siège social

est établi en Wallonie. Le concept existait déjà

à Bruxelles, avant de s’etendre à la Wallonie.

Les entreprises qui connaissent des difficultés

peuvent appeler gratuitement le numéro unique

0800/35222. De là, elles bénéficieront de soutien

et de conseils d’experts dans les domaines juri-

diques, comptables et de droit social. Le CEd-W

est accessible à toute entreprise ayant un siège

social en Wallonie, qui affronte des difficultés

telles que conflits entre associés, différends com-

merciaux, structure financière défaillante, pro-

blèmes de paiement, etc. Tant en Wallonie qu’à

Bruxelles, ces centres travaillent principalement

sur un système de communication positive, de

sensibilisation ensuite et enfin de revitalisation, via

des guidances personnalisées et des réorienta-

tions. Il est ouvert gratuitement à tout entrepre-

neur quel que soit le secteur d’activité et la taille

de l'activité. Chaque année, le centre bruxellois

accueille près de 2000 entrepreneurs et garantit

à ceux-ci une confidentialité absolue.

Financé par BECI et par la Région de Bruxelles-

Capitale, il peut aussi s’appuyer sur le soutien

logistique du Barreau des avocats de Bruxelles,

de plusieurs associations comptables de la Ré-

gion de Bruxelles-Capitale et du groupe social

Partena.

Le partenariat avec le Barreau de Bruxelles a

déjà permis de résoudre des problèmes de

contrat, des difficultés à l’égard d’une adminis-

tration, des citations en justice, des conflits re-

latifs au bail commercial, ou de faire face à des

clients qui ne paient pas. Le CED peut aider

l’entrepreneur et lui faire profiter gratuitement

de conseils spécialisés.

Le service d’assistance aux entreprises en dif-

ficulté du Barreau de Bruxelles est offert gra-

tuitement aux petites et moyennes entreprises

en difficulté ainsi qu’aux entrepreneurs - indé-

pendants de tous secteurs établis en région de

Bruxelles-Capitale.

Ses services sont avant tout des informations

et des consultations au sein desquelles les avo-

cats distillent des conseils simples et pratiques.

Mais ils peuvent aussi servir d’assistants dans

le cadre de négociation avec les créanciers ou

faire office de représentant en justice ou inter-

venir à l’occasion d’une ou de plusieurs com-

parutions de l’entreprise devant la Chambre

des enquêtes commerciales, devant le Tribunal

de commerce ou du travail...

Pour pouvoir disposer de ce service d’assis-

tance, les indépendants et entreprises en dif-

ficulté doivent se trouver dans une situation

d’urgence objective et ne pas avoir consulté un

avocat pour le problème rencontré ainsi qu’être

dans l’impossibilité de prendre en charge les

honoraires d’un avocat.

À côté de ces initiatives, qui ont pour vocation

de proposer une aide individuelle aux entre-

prises, d’autres associations apportent un sup-

port scientifique, en promouvant l’échange et le

partage de connaissances, et en développant

une expertise, notamment sur la législation re-

lative aux entreprises en difficulté. Parmi elles

figure notamment le Réseau Cap (pour Conti-

nuité, Accompagnement, Prévention), une as-

sociation de fait constituée à l’initiative d’Alain

Zenner et Gérard Delvaux, début avril 2009, à

l’occasion de l’entrée en vigueur de la loi rela-

tive à la continuité des entreprises du 31 janvier

2009. L’association rassemble des membres

de la famille judiciaire (présidents des tribunaux

et autres magistrats professionnels du siège ou

du parquet, juges consulaires, avocats), des

professionnels du chiffre, des représentants

des chambres de commerce et d’autres asso-

ciations professionnelles, des dirigeants d’en-

treprise, des spécialistes du monde de l’entre-

prise, de la banque et de la finance, et des

associations ou fédérations professionnelles

ou sociétés spécialisées et oeuvre en associa-

tion avec l’Ordre des experts-comptables et

comptables brevetés de Belgique. Son but est

essentiellement de contribuer à la survie des

entreprises en utilisant tous les artifices dispo-

nibles pour faire respecter la loi.

L’Agence wallonne de stimulation économique (ASE) a créé en 2013 un nouveau dispositif d’aide d’urgence aux entreprises en situation délicate : le Centre pour Entreprises en difficulté (Ced-W).

Demandez de l’aideavant qu’il ne soit trop tard !

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Dossier Aides aux Entreprises

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Dossier Aides aux Entreprises

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Le choix du lieu d’implantation de votre activité

est fondamental car il est souvent le refl et de

l'image de l'entreprise.

Selon le secteur dans lequel vous exercez, vous

devrez tenir compte de nombreux facteurs tels

que les infrastructures de communication dispo-

nibles, le prix des loyers, les possibilités d'exten-

sion, la présence d'entreprises concurrentes.

Il existe de nombreuses possibilités : chez vous,

dans un local à usage professionnel ou com-

mercial, dans les locaux d'une autre entreprise...

Chaque formule présente naturellement des

avantages et des inconvénients.

Si vous vous lancez dans un commerce, ce choix

devient un élément primordial car l'emplacement

peut fortement favoriser l'affl ux de votre clientèle.

Il est connu que, dans un même quartier, cer-

taines rues sont très fréquentées et d'autres pas

du tout. Tenez compte également des possibili-

tés de stationnement et des marchés locaux qui

peuvent se tenir à différents moments de la se-

maine pour drainer une clientèle plus nombreuse.

Analysez aussi la présence de la concurrence.

Si votre activité consiste à produire des biens,

l'important sera plutôt de trouver une surface suf-

fi sante, un accès aisé pour les livraisons et une

bonne desserte des transports en commun pour

votre personnel.

Pour une activité de services, sans réception de

marchandises et de clientèle, le choix du local

ne sera pas déterminant et vous pourrez même

envisager de travailler chez vous.

Dans tous les cas, sachez que vous n'avez pas

intérêt à changer fréquemment d'adresse car

cela entraîne des coûts non négligeables : démé-

nagement, avis aux clients, impression de nou-

veaux documents commerciaux… Prenez donc

le temps de réfl échir avant de vous décider !

Centres d’entreprisesLorsque l'on crée sa propre entreprise, il est par-

fois commode de pouvoir disposer de locaux

adaptés, modulables et ne nécessitant pas de

gros investissements de départ.

Un centre d'entreprises peut représenter une

alternative avantageuse puisqu'il vous permet

de bénéfi cier de salles de réunion, d'un par-

king clients, d'un service de gestion postale, de

connexions internet, d’un service d’accueil et de

permanence téléphonique voire d’un secrétariat.

Ces infrastructures et services que vous partagez

avec d'autres entreprises ne vous coûtent, selon

les cas, qu'un forfait très raisonnable ou un mon-

tant correspondant à l'utilisation concrète que

vous en faites.

Par ailleurs, un espace de travail partagé permet

au nouvel entrepreneur de ne pas rester isolé et

de pouvoir trouver en ce lieu un réseau de travail-

leurs encourageant l’échange et l’ouverture. Une

source non négligeable de motivation !

Où implanter votre entreprise ? Un choix qui peut se révéler déterminant pour votre avenir et votre réussite. Selon la nature de votre activité, il conviendra d’analyser les lieux de passage, les facilités d’accès mais également vos capacités fi nancières et vos besoins en investissement.

Localisation de l’entrepriseun choix crucial de développement

Vous trouverez une liste de centres d’affaires disponibles dans votre Région en surfant sur :

Pour la Région de Bruxelles-Capitale :

Sur le site d’impulse.brussels :

www. monstarterkit.be/guide web/S’implanter– Localisation et accompagnement.

Pour la Région wallonne :

Union Wallonne des Entreprises : www.uwe.be / Bases de données / Centres d’affaires.

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Dossier Aides aux Entreprises

Un chasseur de primes pour les professionnels, c'est quoi ?Le chasseur de primes pour les profession-

nels a pour but d’essayer de faire gagner

de l’argent aux PME. Il existe, en effet, un

nombre important d’aides pour lesquels les

PME peuvent introduire une demande. Même

si vous êtes débrouillard et que vous trou-

vez les informations par vous-mêmes, vous

devrez ensuite les étudier et vous farcir la

rédaction de dossiers souvent peu lisibles

parce que rédigés dans un langage très

bureaucratique.

En quoi consiste le métier ?Le chasseur de primes est un professionnel

qui conseille les entrepreneurs, étudie les dif-

férentes primes possibles et prend en charge

l'ensemble des démarches administratives

(délai, papier, argumentation, manière de

présenter les faits, etc.). En d’autres termes,

il optimise la recherche des primes accor-

dées aux PME par les pouvoirs publics. C'est

donc un professionnel qui accompagne l'en-

trepreneur tout au long de ce long processus

fastidieux.

Quelles aides peut-il obtenir ?Il existe des centaines d’aides accor-

dées par les pouvoirs publics, quels qu'ils

soient (de la commune à l'Europe en pa-

sant notamment par la Région), à des-

tination des professionnels. Ces aides

peuvent revêtir des formes différentes :

subsides, incitants fiscaux, financements,

garanties et assurances. Certaines sont

cumulables, d’autres pas. Mais attention, il

faut toujours remplir des conditions spéci-

fiques liées à l’aide désirée et au final, même

avec l’aide d’un chasseur de primes, l’admi-

nistration reste la seule à décider si vous

pouvez bénéficier d’une aide ou pas.

Comment se rémunèreun chasseur de primes ?“La rémunération se fera soit à l’ouverture du

dossier (déductible du montant accordé par

la prime si vous l’avez obtenue) soit à l’obten-

tion de la prime (entre 10 % et 20% de la prime

obtenue).

La durée pour l’obtention d’une prime peut

varier en fonction de la nature de la prime. En

moyenne, il faut compter entre 3 et 6 mois. Les

primes dépendent évidemment du secteur d'ac-

tivités. Les montants sont souvent plafonnés et

dépendent évidemment tant des secteurs que

de l'importance des tâches à accomplir qui jus-

tifi ent cett quête.

Qu'est-ce qu'un bon chasseurde primes ?Un bon chasseur de primes, c’est avant tout

une personne qui conseille et accompagne ses

clients, mais qui réfl échit aussi - pour le client

- aux différentes primes et ne se limite pas aux

démarches administratives.

Professionchasseur

de primes

La profession a fait les beaux jours des scénaristes de westerns. Qu'on se le dise, les chasseurs de primes dont il est question ici n'ont rien à voir avec ces pistoleros courant derrière les affi ches barrées d'un Wanted.Le chasseur de prime actuel, bien moins connu mais bien plus utile, conseille et accompagne ses clients privés ou professionnels dans leur quête de bons tuyaux.

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Dossier Aides aux Entreprises

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“WSL est l'incubateur wallon des projets issus

des sciences de l'ingénieur. Sa mission est

d'aider toutes les spin-up et les start-up qui font

preuve d'innovation dans le secteur de l'engi-

neering”, explique David Della Vecchia, respon-

sable du tout nouveau WSLlabs.

Historiquement, WSL est issu de la volonté

de la Région wallonne de développer, à la fin

des années 90, les activités spatiales en forte

croissance en Wallonie et plus particulièrement

à l’Université de Liège, via le Centre Spatial de

Liège (CSL).

Mais cette niche est quelque peu réductrice. Du

coup, au fil du temps, WSL a étendu ses acti-

vités sur l'ensemble de la Wallonie et a surtout

élargi ses domaines d'intervention à l’ensemble

des métiers de l'ingénieur : les technologies

vertes, les applications spatiales, mais aussi et

surtout aujourd'hui les TIC et les microsystèmes.

A ce jour, WSL a recçu près de 300 projets et

plus de 90 ont abouti la créaton d'une entreprise.

“WSL se démarque des autres organismes

d'accompagnement par une méthodologie

éprouvée intégrant le développement durable,

des infrastructures présentes désormais sur

l'ensemble de la Wallonie, des ressources tech-

niques de pointe mutulisées et des moyens fi-

nanciers adaptés aux besoins des start-up ma-

bitieyuses”, poursuit M. Della Vecchia. “Plutôt

que de parler d'incubateur, je préfère parler de

partenaire. Les entrepreneurs qui viennent vers

nous peuvent être au stade de l'idée ou déjà ins-

tallés avec un nouveau concept qu'ils cherchent

à développer. Ces entrepreneurs nous sou-

mettent leur projet et si nous estimons qu'il est

suffisamment innovant dans le domaine de l'en-

gineering nous signons un partenariat et nous

allons l'accompagner au plu sprès possible.”

WSL peut donc se positionner au coté des

entrepreneurs dès avant la création de la start-

up. “Nous travaillons avec des ingénieurs. C'est

passionnant. Ce sont des gens brillants. Mais

entre leur invention et le monde des affaires, il y

a parfois plus qu'une marge. Dans ce contexte,

dès le départ nous pouvons réaliser une analyse

du projet en menant une étude du marché pour

bien appréhender sa taille potentielle, pour me-

surer aussi les attentes et les besoins des éven-

tuels clients. Il est aussi crucial de faire, quand

on vient nous trouver avant le lancement de la

start-up, une analyse du produit, de ses perfor-

mances, des points à améliorer et de l'adéqua-

tion avec les besoins du marché.”

WSL peut se charger aussi de préparer la struc-

ture financière de la future start-up et peut aussi

l'aider dans la recherche de son financement.

“Ce n'est un secret pour personne, l'argent est

le nerf de la guerre et ce secteur aussi porteur

soit-il potentiellement n'échappe à cet adage.

Qui plus est, ce sont des projets innovateurs

avec des entreprenurs ou des équipes souvent

jeunes. L'investissement peut donc paraître un

peu plus risqué. Sans oublier que les produits mis

en avant mettent généralement plus de temps à

trouver leurs clients. La recherche de finance-

ment est donc complexe. Ici, nous soutenons les

entrepreneurs pour l'obtention d'aides régionales

ou fédérales que ce soit sous forme de subven-

tions, d'avances récupérables, du soutien de

l'AWEX et j'en passe”, continue M. della Vecchia.

“En fait, on veut permettre au porteur de projet

de se concentrer sur leur coeur de métier, WSL

agit donc comme un fournisseur de ressources

tangibles, avec la mise à disposition de locaux,

de la logistique, et intangibles avec la mise en ré-

seau, le soutien financier, l'assistance juridique...

La plupart des services que bnous offrons à une

start-up à créer sont aussi disponibles pour une

start-up qui est déjà sur les rails. Ici, on réalise

aussi une étude du marché, des attentes des

clients potentiels. En fait, le partenariat est assez

similaire, on cherche toujours à faire aboutir le

projet innovant car il est porteur de richesse et de

développement pour notre région”.

Aujourd'hui, 15 ans après son lancement, WSL

peut se targuer de belles réussites. Les pro-

jets sont nombreux et les réussites actées dé-

montrent clairement que l'incubateur WSL est

devenu un partenaire de confiance, entre les

fondateurs, les investisseurs et, éventuellement,

les tenants de la propriété intellectuelle.

A la signature du partenariat, des ressources

sont disponibles à chaque étape sur base d’un

dossier de demande et sous réserve d’accep-

tation du Conseil d'Administration de WSL. En

échange, les entreprises s’engagent à :

Inviter WSL comme observateur à chacun de

leur Conseil d'Administration.

Communiquer leurs comptes trimestriels.

Participer à des réunions mensuelles de suivi

avec leur gestionnaire de dossier.

Du projet à la création de l’entreprise, en sou-

tenant la croissance, l'incubateur WSL garan-

tit un partenariat durable et adapté à chaque

étape (de 3 à 7 ans).

Aujourd'hui, pour entamer le dernier trimestre

de l'année, le Conseil d'Administration de l'incu-

bateur WSL vient encore d'annoncer qu'il avait

WSL,trois lettresqui ont du génieLes incubateurs, structures d'accompagne-ment des jeunes entreprises, sont devenus légion chez nous et de part le monde. Pour-tant, WSL n'est pas un incubateur comme les autres. Sa spécificité : il se concentre exclusivement sur les métiers de l'ingénieur. Une niche essentielle !

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Dossier Aides aux Entreprises

Le repère des techno-entrepreneurs au coeur du Liège Science Park

OPEN LAB

WSL LAB

LIVING LAB

Rue Bois Saint Jean, 15/1 - 4102 Seraing Tél : 04/353.30.00 | [email protected]

www.thelabs.be

Un espace de rencontre et de travail collaboratif pour

les techno-entrepreneurs wallons

Un lieu de pointe technologique pour les membres WSL dans les domaines des

microsystèmes et du software engineering

Une plateforme de recherche en innovation ouverte portée par les utilisateurs

du secteur e-health

validé la candidature de sept nouveaux projets

innovants et très hi-tech qui vont de la vision

en 3D des projets immobiliers (réalité virtuelle

interactive) à la production de nanoparticules en

passant par un nouveau type de transmisson

pour les hélicoptères ou la gestion des réseaux

internet (amélioration du débit). Autant de pro-

jets qui démontrent à souhait le très haut niveau

de technicité des projets soutenus par WSL.

Au fil des ans, l'incubateur s'est taillé une solide

réputation qui draine aujourd'hui natrurellement

les projets vers lui, il peut aussi compter sur la

collaboration des universités.

WSLlabs, the new place to beAujourd'hui, WSL va encore plus loin dans son

soutien aux start-up de haute technologie grâce

à la création du WSLlabs. “On dispose désor-

mais de notre propre bâtiment dont l'objectif

est encore de booster la créativité dans le sec-

teur des métiers de l'ingénieur qui est au centre

de nos préoccupations”, enchaîne David della

Vecchia, responsable des lieux. Le bâtiment, de

1.500m², est posé à côté de Technifutur dans le

Liège Science Park, dans le cadre verdoyant du

Sart-Timan. Un lieu qui déjà devenu synonyme

d'innovation.

“On dispose d'un bâtiment qui offre trois fonc-

tions précises et précieuses. Nous proposons

un espace “Meet&Work”. Cet espace offre une

dynamique favorable à la création, à l'inspira-

tion, aux interractions et au business. C'est un

lieu de partage et de création pour les techno-

entrepreneurs et étudiants entrepreneurs. Des

personnes qui parlent le même langage, pas-

sionnées par l'innovation technologique et

l'entrepreneuriat, avec le désir de concrétiser

des projets de business. On a voulu qu'il soit

très accessible. L'objectif est vraiment que ce

niveau puisse devenir un centre de bouillonne-

ment d'idées et de création. On dispose aussi

d'un “office lab”, une structure de qualité qui

permettra d'héberger des sociétés innovantes

actives dans les domaines de la micro-électro-

nique, les micro-systèmes et l'informatique em-

barquée. On y trouve notamment des bureaux

et cinq salles blanches bien équipées avec du

matériel à la pointe de la technologie qui vont

permettre, à moindre frais, de réaliser, notam-

ment, des prototypes électroniques. Enfin, nous

proposons aussi désormais d'un Living Lab, un

espace dédié à l'eHealth qui favorise et accé-

lère l'émergence d'innovations en réponse aux

besoins concrets des utilisateurs finaux. On est

vraiment dans le concret. La demande est clia-

rement présente. On a ainsi contacté la plupart

des hôpitaux de la Région wallonne et la grande

majorité a marqué plus qu'un intérêt pour cette

initiative.”

Au total, 4 millions d'euros ont été investis par

la Wallonie dans cet outil qui s'inscrit pleinement

dans le cadre de Creative Wallonia.

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Dossier Aides aux Entreprises

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Gaëtan Smets: "Forts de notre expérience

dans le secteur public, nous avons dévelop-

pé des produits innovants à destination du

secteur privé. Pour répondre efficacement

aux besoins des entreprises, nous avons

développé un partenariat privilégié avec les

grands courtiers nationaux établis dans les

trois régions du pays, ainsi qu’avec plusieurs

courtiers régionaux. Dans notre pays, plus de

9 entreprises sur 10 font en effet appel au

réseau des courtiers. Ces derniers ont une

connaissance très pointue des risques liés

aux activités de leurs clients et possèdent

un savoir-faire technique incontestable, qui

se combine idéalement au nôtre. Une stra-

tégie de distribution qui porte réellement ses

fruits. En plus d’apporter une réponse immé-

diate et efficace aux besoins de nos assurés

en matière de couverture des risques, notre

principal objectif est de gérer chaque sinistre

de manière rapide et efficace."

Les services innovants que vous proposez

aux entreprises en matière de sécurité et

de gestion des risques reflètent la valeur de

proximité que vous privilégiez.

G. S. : "Pour Ethias, le meilleur accident du

travail est celui qui ne se produit pas. Nous

disposons donc d’une cellule prévention, com-

posée de conseillers brevetés « niveau 1 » en

matière de sécurité, qui épaule nos assurés sur

le terrain. Nous dispensons des formations à

la sécurité, sur mesure et gratuites, à la de-

mande des entreprises clientes. Nous avons

également mis en place une cellule d’aide aux

victimes et proposons un suivi psychologique

en cas de traumatisme grave. Tout est mis en

oeuvre à notre niveau pour que l’entreprise éco-

nomise un temps précieux en cas d’accident :

gestion intégrée des intervenants (médecins,

avocats…), contrôle systématique des inca-

pacités temporaires via notre réseau de méde-

cins-conseils, module performant de gestion

du paiement des frais, etc. Nous mettons

particulièrement l’accent sur une gestion infor-

matisée des contrats et des sinistres. Grâce

au logiciel Acceval, chaque affilié peut suivre

online, dans un espace sécurisé, ses propres

statistiques en matière d’accidents de travail et

adapter en conséquence sa politique de pré-

vention. Cet outil, qui garantit à la fois un gain

de productivité et une efficacité accrue, est très

apprécié par les entreprises."

HospiFlex vient de recevoir le Trophée De-

cavi 2014, octroyé par un jury d’experts qui

représentent le secteur. De quoi s’agit-il ?

G.S. : Ethias s’inscrit dans une dynamique

d’innovation depuis plusieurs années, avec 4

trophées Decavi en Innovation. Le dernier en

date, HospiFlex, est une couverture en soins

de santé-hospitalisation qui se veut modulable.

Désormais, chaque employeur a la possibilité,

selon ses budgets, ses priorités ou encore

les attentes de son personnel, de déplacer

certains curseurs dans le contrat qui le lie à

la compagnie d’assurance. Illustration : si un

employeur décide d’allouer un certain budget

à une police soins de santé pour son person-

nel – par exemple en ne donnant pas la priorité

à des chambres individuelles –, il peut suppri-

mer tout ce qui est franchises ou redescendre

à zéro des plafonds existants. Donc, dans un

contrat collectif, il y a désormais la possibilité

pour l’employeur d’individualiser certaines cou-

vertures d’assurances.

Auparavant, les couvertures soins de santé

collectives étaient généralement souscrites

en bloc pour l’ensemble du personnel d’une

entreprise. Ce service « à la carte » est as-

sorti de plusieurs options, telles que le choix

des garanties et la sélection des franchises

modulables dans un même contrat collectif :

plafonds d’intervention en frais d’hospitalisation,

formules de chambres, frais pré- et post- hospi-

talisation, assistance médicale, frais de médecine

alternative, etc. Un bel exemple d’innovation pro-

fitable aux entreprises de tous secteurs.

Capitalisant sur sa solide expertise d’assureur du secteur public, Ethias fait désormais figure de partenaire privilégié des entreprises, plus spécifiquement dans le segment des accidents du travail. Reconnue pour son efficacité et sa souplesse en matière de gestion des sinistres, Ethias met avant tout l’accent sur la prévention, une démarche particulièrement appréciée des sociétés de toutes tailles. Dialogue avec Gaëtan Smets, Marketing Manager b2b d’Ethias.

La flexibilité avant toutHospiFlex, c’est avant tout une large gamme de solutions de couverture en soins de santé,

parfaitement adaptables aux besoins du client et modulables selon ses souhaits. Un problème

de santé, une hospitalisation, un traitement spécifique… Sans une solide couverture médicale,

ces cas de figure peuvent causer beaucoup de soucis et entraîner des factures importantes.

Offrir aux collaborateurs d’une entreprise une assurance soins de santé de qualité constitue un

atout réel et très apprécié dans la gamme d’avantages extra-légaux proposés.

Avec ses courtiers partenaires, Ethias propose plusieurs formules de couvertures flexibles

pour toute entreprise, au rapport qualité-prix le plus juste pour le client. Les atouts d’Hos-

piFlex sont sa grande souplesse d’analyse lors de la souscription, le caractère modulable

et sur mesure des garanties, franchises et options proposées. Tout employeur peut ainsi

véritablement construire une couverture sur mesure, selon ses besoins et les moyens dis-

ponibles, pour offrir à tout son personnel un avantage extra-légal de première qualité.

Entièrement modulable, le produit est assorti de plusieurs options, telles que le choix

des garanties et la sélection des franchises modulables dans un même contrat collectif :

plafonds d’intervention en frais d’hospitalisation, formules de chambre, frais pré- et post-

hospitalisation, assistance médicale, frais de médecine alternative, etc.). Outre le fait que

le taux est garanti 2 ans, HospiFlex offre à tout employeur la garantie d’un service unique à

tous les bénéficiaires : le concept d’AssurCard® permet l’application du système de tiers-

payant, et EthiasHospi rend dorénavant possible toute déclaration d’hospitalisation sur

Internet, même à partir d’une tablette.

Gaëtan Smets, Marketing Manager b2b d’Ethias

Ethias,LE partenaire privilégié des entreprises et du courtage spécialisé

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Dossier Aides aux Entreprises

La procédure classique consiste à racheter les

actions du vendeur.

Pour cela, comme dans toute transaction com-

merciale, il s’agit d’une négociation entre le ven-

deur et l’acheteur. Penchez-vous donc sur toutes

les informations financières à disposition pour

jauger de la valeur réelle de l’entreprise que vous

lorgnez. Ne signez une convention d’achat que

lorsque vous avez pris connaissance de toutes les

informations financières, fiscales et comptables

de la société. Prenez gare car le vendeur a tou-

jours l’envie de présenter la mariée sous son meil-

leur jour et pourrait donc vous avoir communiqué

des données comptables quelque peu enjolivées.

Pour éviter tout déboire, n’hésitez donc pas à

inclure dans la convention de vente, un maxi-

mum de clauses stipulant que le vendeur garantit

(pendant une durée déterminée la plus large pos-

sible), que les informations et documents pré-

sentés durant la négociation sont exacts et sin-

cères. S’il devait s’avérer que certains comptes

ou perspectives sont inexacts ou irréels, exigez

alors par écrit le droit de demander une dimi-

nution du prix de rachat ou un remboursement

d’une partie du prix de vente.

Si vous souhaitez monter votre propre entreprise, vous n’êtes pas obligé de partir de zéro. Le rachat d’une société existante est possible et peut présenter de nombreux avantages comme le fait de bénéficier d’une structure existante (bâtiments, clients, fichier de prospects, etc) . Gare, cependant, certains sociétés peuvent sembler une bonne... affaire en apparence et, au final, vous apporter bien des ennuis.

Le rachat,une autre manière de se lancer

Cinq questions à vous poser avant d’acheter

1. Pourquoi le vendeur se sépare-t-il de

son entreprise?

Les raisons de la vente d’une entreprise

peuvent être multiples. Le vendeur peut avoir

atteint l’âge de la retraite ou, touché par la mala-

die, ne plus être capable de diriger sa société.

Il peut aussi ne plus vouloir supporter la charge

de travail qui incombe à tout entrepreneur. Mais

il peut aussi avoir suffisamment d’expérience

dans son domaine pour jauger de la difficulté du

marché à maintenir son activité ou, pire, prévoir

que le contexte concurrentiel ne lui permettra

plus de maintenir son activité.

Pour, vous en rendre compte, n’hésitez pas à

faire votre propre étude de marché, à com-

mencer par un état des lieux de la concur-

rence. Penchez vous aussi sur la vétusté du

matériel de l’entreprise et, s’il arrive en bout

de vie, du coût qu’engendrerait un renouvel-

lement de l’équipement.

Enfin, analysez bien le fichier client de la

société, s’il est restreint et que la viabilité de

la société dépend d’une poignée de clients,

méfiez-vous, il se peut que le vendeur n’ait

pas obtenu toutes les garanties quant à la

pérennisation de son activité.

2. Êtes-vous assez méfiant ?

On l’a dit, le vendeur a toujours tendance à

vanter les qualités de son produit, son entre-

prise en l’occurrence. Ne buvez donc pas ses

paroles et vérifiez chacune de ses informa-

tions. Renseignez-vous aussi chez se four-

nisseurs afin d’estimer la qualité des relations

entre les deux parties.

S’il y a du personnel dans l’entreprise, prenez

aussi la température de leur côté, vous pour-

riez y recueillir des informations intéressantes.

3. Avez-vous toutes les qualités requises ?

Entreprendre est une chose, gérer en est une

autre. Un bon patron doit savoir déléguer. En

fonction de la taille de l’entreprise que vous

souhaitez acquérir, il y a peut-être certaines

tâches qui ne sont pas faites pour vous. Gérer

du personnel, effectuer des tâches adminis-

tratives, négocier avec les fournisseurs, trou-

ver des marchés, assurer la promotion de vos

produits: autant de métiers différents qui ne

sont pas forcément faciles à rassembler sous

une casquette d’entrepreneur. La qualité de

ces différents départements n’est donc pas

facile à analyser pour une seule et même per-

sonne. Sachez donc vous faire épauler pour

déceler les éventuelles failles de l’entreprise

que vous planifiez d’acquérir.

4. Qu’en pense votre famille ?

Être à la tête d’une entreprise, c’est renoncer

au train-train métro-boulot-dodo. Avant d’ef-

fectuer le grand saut, parlez-en à votre en-

tourage proche. Il se peut que, faute d’avoir

anticipé la charge de travail qui vous attend,

et sans en avoir averti votre entourage, vous

soyez soumis à une pression familiale à la-

quelle vous ne vous attendiez pas. Et de de-

voir, contraint et forcé, faire un choix entre vie

professionnelle et vie privée.

Un dilemme qu’il est facile d’éviter en antici-

pant. Une fois le nez dans le guidon et les pre-

miers reproches quant à vos absence dans le

cocon familial formulés, il sera trop tard.

5. Êtes-vous en terrain connu ?

Si le désir d’entreprendre est plus fort que

tout, il ne faut pas croire que ce que votre

voisin a réalisé est à la portée de tous. Se

diriger vers un business parce qu’il est por-

teur sans s’y connaître est la meilleure façon

d’aller droit dans le mur. Si vous avez les qua-

lités pour devenir entrepreneur, encore faut-il

en connaître un rayon dans le secteur vers

lequel vous vous dirigez.

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Dossier Aides aux Entreprises

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Le champ d'action initial de la SOCAMUT était

déjà particulièrement vaste. Depuis le 1er juillet

2014, son terrain d'intervention s'est encore

élargi. Le Groupe SOWALFIN est désormais la

seule institution compétente pour le finance-

ment des indépendants, des TPE et des PME

en Wallonie. En effet, le Fonds de participation

(organisme fédéral) a arrêté son activité d'oc-

troi de prêts, suite au transfert de ses compé-

tences aux Régions (conformément à la loi du

6 janvier 2014 relative à la Sixième Réforme de

l'Etat).

En pratique, le Groupe SOWALFIN, sa filiale

SOCAMUT (Société des Cautions Mutuelles de

Wallonie) et les Invests vont poursuivre et ampli-

fier leurs activités, en proposant des solutions

de financement adaptées aux besoins des en-

treprises, à tous les stades de la vie des entre-

du sur mesure pour les TPE et les PME wallonnes Les témoignages sont nombreux et ils sont confirmés par les statistiques, il est terriblement compliqué pour une micro-entreprise d’avoir accès aux crédits que ce soit pour lancer son affaire ou pour se développer. Un vrai parcours du combattant qui a de quoi démotiver les plus volontaires. C’est pour répondre à ce souci que la Socamut (filiale de la Sowalfin) a été créée en 2003 à l’initiative du gouvernement wallon. Objectif : contribuer à la création et au développement des micro-entreprises établies en Wallonie, quels que soient leur marché ou leur secteur d’activité.

Chiffres Fonds de participation

Toutes entreprises confondues :

-

cements pour 187.477.000 € et garanties

pour 68.012.000 € (sur des crédits bancaires

de l’ordre de 120 millions)

-

Pour les Indépendants et les entreprises de

moins de 10 personnes :

Parmi ces entreprises, plus de 70% sont des indé-

pendants et des entreprises employant moins de

10 personnes (public du Fonds de participation).

Dans le détail cela représente :

-

-

caires de l’ordre de 60 millions €).

10 personnes soutenues sur le 1er semestre

2014 (pour une enveloppe de financements de

de 16.600.000 €.

En prêt, sur juillet et août 2014, la Sowalfin a

pris des engagements dans les secteurs dans

lesquels elle n'intervenait pas auparavant pour

(commerces de vêtements, commerce de vélos,

restaurants, car wash, vente et montage de

pneus, salles de fitness…).

Chiffres Groupe SOWALFIN et Invests

Fonds de participation 2011 2012 2013

Montants Nombre Montants Nombre Montants Nombre

Total des engagements

en financements € € €

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Dossier Aides aux Entreprises

Depuis plus de 10 années nous travaillons au service des entreprises et principalement des PME, afin de leur apporter le support dont elles ont besoin ponctuellement pour gérer une crise ou simplement s’améliorer, progresser.

Nous œuvrons à sensibiliser, communiquer et promouvoir la philosophie de l’excellence et identifier de nouvelles opportu-nités de développement et d’amélioration des services.

Les nouvelles technologies liées à l’e-business (RENTIC)

Les aides à l’emploi

Les aides à l’investissement

Les aides à la recherche et aux innovations

Les aides à la consultance

Les aides à la qualité et l’accompagnement (ISO, 5S, LEAN)

L’intelligence stratégique

La gestion et l’accompagnement en transmission d’entreprise

Et ceci avec un focus particulier sur :

www.ev-partners.com Mail : [email protected] Tél : 071/13.68.70

prises (création, développement, internationali-

sation, transmission), et cela, à travers une large

gamme de produits (prise de participation, octroi

de prêts subordonnés, garantie de crédits ban-

caires) couvrant l’ensemble du passif du bilan

d’une entreprise – là où le Fonds n’avait qu’une

seule solution de financement qui consistait en

du prêt subordonné.

Avant la régionalisation, la SOWALFIN privilégiait

les secteurs du commerce de détail, de l'hore-

ca, du service aux particuliers, chez les indépen-

dants et les professions libérales.

Depuis la régionalisation, la philosophie d’inter-

vention de la SOWALFIN et de sa filiale SOCA-

MUT peut se résumer comme suit :

Financer tout type d’entreprise dès sa création

en combinant les différents produits avec un

partage de risques équilibré entre les différents

intervenants :

Le niveau de risques accepté dépend du

projet - pas de règle stricte – souplesse

d’intervention

Accompagnement essentiel de l’entrepre-

neur, d’autant plus dans les créations

Mise en avant de l’outil de garantie :

-

ture de la SOWALFIN

-

sition personnelle

crédit avec un outil moins consommateur

en moyens financiers que le prêt

Combinaison prêt subordonné et garantie pri-

vilégiée : deux solutions très complémentaires.

Types de financementsFinancement sur mesure selon les spécificités

de l’entreprise et du projet :

-

Montant

Franchise

Durée

Coût

Sûretés

Démarche

en capital ou d’octroi de financement est prise

Financement Invests (accordé à l’entreprise)

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Dossier Aides aux Entreprises

Tous les professionnels vous le diront, il n'est

pas toujours évident de s'y retrouver dans la

multitude des aides potentielles que la Région

wallonne réserve aux porteurs de projets, aux

PME ou aux grandes entreprises.

Partant de ce constat, l'Agence de Stimulation

Technologique a planché sur site Internet aussi

intelligent qu'interactif et intuitif.

Un site vraiment malin qui apporte en quelques

clics toutes les réponses aux questions que se

posent les professionnels qui souhaitent s'im-

pliquer dans une démarche de recherche, de

développement et d'innovation pour trouver les

aides régionales wallonnes qui correspondent à

leurs besoins.

Et ce, dans une perspective de recherche et dé-

veloppement, de mise sur le marché ou encore

d'exportation.

Les entrepreneurs pourront trouver sans souci

le niveau auquel ils se situent. En quelques clics,

ils se verront proposer des réponses pertinentes

et exhaustives.

Ce quiz, vraiment à la portée de tous, entend

ainsi répondre aux demandes répétées des

entrepreneurs à la recherche d'une meilleure

lisibilité des aides publiques. Les informations

qui se retrouvent sur ce quiz couvrent la baga-

telle d'une quarantaine d'incitants fi nanciers en

faveur de l'innovation.

En quelques clics et en fonction de vos de-

mandes, vous obtenez une réponse concrète et

bien structurée.

Un exemple ? Vous êtes à la tête d'une PME

et vous souhaitez protéger votre propriété intel-

lectuelle par un brevet. La démarche est coû-

teuse et vous hésitez à sauter le pas malgré

les dangers que cela peut vous faire courir. En

trois clics, pas un de plus, vous connaissez les

aides auxquelles vous pouvez prétendre. Dans

ce cas précis, l'aide de la Région peut aller de

25 à 70% selon qu'il s'agisse de recherche in-

dustrielle, de développement expérimental ou

de cession de licence exclusive. Et ce n'est pas

tout, le site vous explique aussi, ce qui est dé-

terminant dans le labyrinthe des aides, à quelle

porte vous devez aller frapper. Un dernier clic,

le 4e seulement, et vous accédez à la fi che ad-

hoc qui vous donne tous les renseignements

nécessaires pour introduire votre dossier dans

les meilleures conditions. La recherche et la lec-

ture de tous les documents n'ont pas pris plus

de 15 minutes. Une véritable révolution.

Ce quiz est une initiative conjointe de l’Agence

de Stimulation Technologique et du Service

public de Wallonie dans le cadre du Small Bu-

siness ACT (SBA) wallon.

INNOVATION

Produit/procédé/service

Avance récupérable

First Spin-Off

recherche/développement

Chèques

Technologiques

Besointechnologique

Fonds

produit/service

Conseil

PME

GE

PORTEURSDE PROJETS

EXPORTATION

MILIEU

INDUSTRIEL

FAISABILITÉpartenariat

hors UE

quiz.innovons.be

Vous êtes un porteur de projets ou un dirigeant d’entreprise à la recherche

d’informations claires sur les aides wallonnes en matière d’innovation ?

Le site quiz.innovons.be répond à vos besoins en vous fournissant les réponses pertinentes et exhaustives.

La Wallonie soutient l’innovation

Quiz.innovons.bel'adresse qu'il vous faut

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Dossier Aides aux Entreprises

La Région wallonne octroie un incitant fi nancier

à certaines entreprises pour l'engagement de

personnes fragilisées sur le marché du travail.

Il s'agit d'une mesure visant à remplacer les

aides à l'emploi (APE) pour le secteur mar-

chand qui ont été supprimées depuis le 1er

janvier 2013.

Cet avantage est réservé aux micro-entre-

prises (moins de 10 travailleurs) et aux petites

entreprises (moins de 50 travailleurs) avec un

chiffre d'affaires qui ne dépasse pas 10 millions

d'euros. Ces entreprises peuvent bénéfi cier

d’un montant de 10.000 euros, 7.500 euros ou

5.000 euros (+ compléments de 2.500 euros)

lors de l'engagement de personnes ayant un

profi l particulier. Ces nouvelles dispositions sont

entrées en vigueur le 1er juin 2013.

Quels sont les employeurs qui peu ent en pro ter Soit une personne physique ayant la qualité de com-

merçant ou exerçant une profession indépendante

ou une association formée entre ces personnes;

Soit une personne morale constituée sous la

forme d'une société commerciale ou d'un grou-

pement européen d’intérêt économique;

Pour bénéfi cier de cet avantage, l’employeur doit:

être une micro entreprise ou une petite entre-

prise (= moins de 50 travailleurs et moins de

10 millions d'euros de chiffre d'affaires);

avoir une unité d’exploitation située en Région

wallonne;

être une entreprise autonome.

les entreprises en diffi culté à savoir:

- s'il s'agit d'une SPRL, lorsque plus de la moi-

tié de son capital social a disparu, plus du

quart de ce capital ayant été perdu au cours

des douze derniers mois;

- s'il s'agit d'une société dont certains asso-

ciés au moins ont une responsabilité illimi-

tée pour les dettes de la société, lorsque

plus de la moitié des fonds propres, tels

qu'ils sont inscrits dans les comptes de la

société, ont disparu, plus du quart de ces

fonds ayant été perdus au cours des douze

derniers mois;

- pour toutes les formes d'entreprises, lorsqu'elle

remplit, selon le droit national qui lui est appli-

cable, les conditions de soumission à une pro-

cédure collective d'insolvabilité.

our quels tr illeurs Les personnes visées doivent être des deman-

deurs d'emploi inoccupés ou occupés pendant

leur période de préavis dû à un licenciement

Sesam, un incitant à l'embaucheen Région wallonneSesam, le nom sonne déjà comme une bonne nouvelle. Derrière cette phrase à la Ali Baba (décidément très à la mode ces derniers temps), on découvre une nouvelle mesure pour renforcer l'embauche de demandeurs d'emploi en Région wallonne.

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Dossier Aides aux Entreprises

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du chef de l'employeur et qui sont inscrits en

tant que tels au FOREM. Ces personnes ne

peuvent avoir été engagées dans les liens d'un

contrat de travail à durée indéterminée (hormis

contrat de remplacement) dans l'entreprise

qui bénéficie de l'avantage dans les 12 mois

qui précèdent la dernière inscription auprès du

FOREM.

Quelle aide ?L’aide est octroyée sous la forme d’une prime

en plusieurs volets pour l'engagement de per-

sonnes reprises dans le point ci-dessus:

une prime dégressive pendant les 3 premières

années de l'engagement:

- 1ère année de l'engagement: 10.000€

- 2ème année de l'engagement: 7.500€

- 3ème année de l'engagement: 5.000€

une prime complémentaire pour l'engagement

de personnes appartenant à un groupe-cible

défavorisé sur le marché de l'emploi:

- 2.500€ par an et par embauche (à majorer

éventuellement jusqu'à un montant maxi-

mum de 5.000€)

C'est quoi un groupe-cible défavorisé ? 1. un demandeur d'emploi qui, à la date de l'en-

gagement, a moins de trente ans accomplis;

2. un demandeur d'emploi qui, à la date de

l'engagement, n'a pas été mis au travail dans

une période calculée six mois après la fin de

l'accompagnement individualisé;

3. un demandeur d'emploi qui, à la date de l'en-

gagement, a cinquante ans ou plus;

4. un demandeur d'emploi qui, à la date de

l'engagement, n'est pas titulaire d'un cer-

tificat d'enseignement secondaire du deu-

xième degré;

5. un demandeur d'emploi qui a été enregistré

auprès de l'Agence wallonne pour l'Intégra-

tion des Personnes handicapées et a fait

l'objet d'une décision d'intervention de la part

de celle-ci;

6. un demandeur d'emploi qui, à la date de

l'engagement, fait partie des trois premiers

engagements réalisés par l'entreprise;

7. un demandeur d'emploi dont l'engagement

favorise la croissance économique de l'entre-

prise soit par la modernisation de techniques

de management, soit par le soutien à l'expor-

tation de production de biens et de services

wallons, soit par l'amélioration significative de

produits, de techniques de production, de

procédés et de services au travers du déve-

loppement de technologies innovantes ou de

la recherche appliquée;

8. un demandeur d'emploi visé à l'article 3 dont

l'engagement vise à améliorer significative-

ment l'évolution du fonctionnement ou de

l'activité de l'entreprise vers le développe-

ment durable.

Les limitations L'avantage ne peut être supérieur au coût ef-

fectivement supporté par l'entreprise pour ce

travailleur (comme la rémunération brute du

travailleur pour les prestations de travail effec-

tives assimilées);

L’employeur devra éventuellement restituer une

prime déjà versée s’il n’a pas maintenu le per-

sonnel supplémentaire pendant les trimestres

suivant le trimestre de l’engagement ou si la

prime a été obtenue abusivement.

Comment ça marche ? La micro entreprise introduit une demande de

prime auprès de la Direction Générale opéra-

tionnelle Economie, l’Emploi et Recherche du

Service Public Wallonie, au moyen d’un formu-

laire type disponible auprès de celle-ci: http://

www.wallonie.be/fr/actualites/sesam-nou-

veau-dispositif-dengagement-de-personnel

L’administration accuse réception de la de-

mande dans les 5 jours à dater de la réception

de la demande. Ensuite:

- Si la demande est irrecevable car l'em-

ployeur ne répond pas aux conditions pour

bénéficier de l'avantage, l'administration

en informe l'entreprise dans un délai de 10

jours à dater de la réception de la demande

complète;

- Si la demande est recevable, l'administration

fait une proposition de décision au Ministre

dans les 20 jours à dater de la réception de

la demande complète. Le Ministre prend

une décision d'octroi ou de refus dans les

15 jours qui suivant la réception du dossier

complet envoyé par l'administration.

La prime à l’emploi est liquidée par tranche

trimestrielle à dater de l'engagement du de-

mandeur d'emploi et au plus tard avant la fin

du premier mois du trimestre suivant. Chaque

trimestre, avant de liquider l'aide, les autori-

tés vérifieront que les conditions d'accès, de

maintien de l'occupation et les obligations à

respecter par l'employeur (cf. point ci-des-

sous) sont bien respectées.

Remarque : notez que l'employeur doit

attendre la décision d'obtention de l'incitant

financier avant même d'engager!

Contrat de travail Le travailleur doit être engagé dans le cadre d’un

contrat de travail à durée déterminée ou indéter-

minée. L'engagement se réalise à temps plein

ou à temps partiel (= au moins un mi-temps) au

plus tard dans un délai de 6 mois prenant cours

le premier jour qui suit la notification de la déci-

sion d'octroi de l'aide.

La rémunération convenue devra respecter les

barèmes fixés dans le secteur ou à défaut au CNT.

Obligations de l'employeur L'employeur doit respecter les législations et

réglementations fiscales et sociales.

L'entreprise est, en outre, tenue :

de maintenir le nombre de travailleurs enga-

gés, calculé en nombre d'équivalents temps

plein par rapport à la moyenne de l'effectif de

référence établi durant les quatre trimestres qui

précèdent l'introduction de la demande d'oc-

troi de l'incitant financier;

d'augmenter l'effectif de référence d'un équi-

valent temps plein prévu par la décision d'oc-

troi pendant le double de la durée fixée dans

cette décision;

d'avertir l'administration en cas de diminution

de l'effectif de référence.

Suspension ou retrait de l'aide A défaut de respecter les obligations établies par

le décret, le Ministre procède, après avertisse-

ment, à la suspension ou au retrait de l'incitant

financier. Un remboursement de l'aide octroyée

peut également être demandée.

Source : Group S

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Dossier Aides aux Entreprises

Le constat est aussi cruel que limpide, le chô-

mage des jeunes atteint des niveaux records.

Un des principaux griefs adressé aux jeunes

est qu'ils manquent d'expérience et, dans les

entreprises, les responsables se plaignent de

ne pas trouver facilement la bonne recrue.

Les stages en entrepriseFace à ces constats, une piste se dessine : les

stages en entreprise grâce au programme Eras-

mus+, pour les apprenants de l’enseignement et

de la formation professionnels. La possibilité de

stages en entreprise existe aussi pour les étu-

diants de l’enseignement supérieur, pendant leurs

études, voire dans l’année après leur diplômation.

De cette manière, les jeunes acquièrent de

l’expérience et les futurs patrons peuvent voir

à l'œuvre des jeunes recrues potentielles.

Bref, un vrai partenariat win-win. Cette for-

mule connait un succès croissant, elle permet

un extraordinaire brassage de savoir-faire, de

cultures et d'expériences. Une opportunité qui

s'offre à toutes les structures engagées dans

une activité économique publique ou privée.

Une question de mobilitéA côté de ces stages, il est aussi possible d'en-

voyer du personnel pour une activité d'ensei-

gnement et/ou de formation à l'étranger.

Qui peut en bénéficier ? Le personnel des

établissements d’enseignement supérieur, des

organismes d’enseignement et de formation pro-

fessionnels, des entreprises, des établissements

scolaires, des centres de formation pour adultes.

Tout dépend du projet d'établissement, notam-

ment en termes d'internationalisation, de déve-

loppement professionnel et de modernisation. Il

s'agit donc de permettre au personnel de l’orga-

nisme d'enseigner dans un organisme partenaire

à l'étranger, de faire un stage pratique ou d'ob-

servation qui peut s'étendre de 2 jours à 2 mois.

Ce programme concerne les 28 Etats de

l'Union européenne mais aussi la Norvège, le

Liechtenstein, l'Islande, l'ex-République You-

goslave de Macédoine et la Turquie.

L'objectif ici est notamment de soutenir le déve-

loppement professionnel du personnel éducatif

afin d'innover, d'améliorer la qualité de l'ensei-

gnement sans oublier évidemment d'améliorer

les compétences linguistiques. Toujours cette

volonté évidente de brassage, d’ouverture à

l'autre et d'enrichissement mutuel.

Last but not least, l’Europass Mobilité* peut at-

tester des acquis d’apprentissage et de l’amé-

lioration des compétences linguistiques. Ce

document existe en 24 langues et est reconnu

dans tous les pays participant au programme

Erasmus+.

Partenariats stratégiquesIci, il s’agit d'une initiative qui permet la coopé-

ration entre organismes actifs dans le domaine

de l'éducation et de la formation, dont les

établissements scolaires et de formation pro-

fessionnelle. Ces projets peuvent également

inclure des partenaires tels que entreprises,

autorités publiques ou organisations de la so-

ciété civile (asbl, ONG, partenaires sociaux .. .).

L'objectif, ici, est de coopérer afin de dévelop-

per, de transférer et/ou d'implémenter des pra-

tiques innovantes menant à une amélioration

des formations, à un apprentissage de qualité

et à une modernisation des institutions.

Ces projets de partenariats peuvent prendre

plusieurs formes et leurs objectifs sont multiples

puisqu'il s'agit aussi bien de faciliter la validation

des apprentissages non-formels et informels

et leur lien avec l'éducation formelle, de lutter

contre le décrochage scolaire ou d'améliorer

les compétences de base, principalement en

lecture, mathématiques et sciences.

Ces partenariats stratégiques sont ouverts

à tout organisme établi en Fédération Wal-

lonie-Bruxelles et actif dans le domaine de

l'éducation.

Ici, trois partenaires minimum venant de trois

pays différents sont nécessaires (2 partenaires

minimum si le partenariat est composé exclusi-

vement d'établissements scolaires).

AEF Europe la mobilité est un atout

PLUS D’INFORMATION :www.aef-europe.be*www.moneuropass.be

AEF-Europe est en charge de la promotion, de la mise en œuvre et de la gestion de la partie éducation et formation du programme Erasmus+ en Fédération Wallonie-Bruxelles

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Dossier Aides aux Entreprises

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Quelle est la vocation de la Fje ? Partons d’un double constat : d’une part,

beaucoup trop de porteurs de projets ren-

contrent l’échec. En effet, plus de 50% d’entre

eux ne passent pas le cap des cinq ans, même

dans une région privilégiée comme le Brabant

wallon. D’autre part, la Belgique connaît le

taux le plus faible de création d’entreprises

d’Europe.

La Fondation pour la jeune entreprise, soute-

nue par l’expertise d’entrepreneurs confi rmés

issus de différents horizons, a pour défi d’aider

les jeunes à fonder leur entreprise, à réussir et à

créer de l’emploi.

Quelles sont ses s ci cit s ?Elles tournent autour de trois axes : tout d’abord,

nous acceptons tous les porteurs de projets. Du

plombier à celui qui lance une spin-off univer-

sitaire dans les nouvelles technologies, nous

n’avons aucune exclusive quant aux secteurs

ou aux degrés d’innovation.

Ensuite, nous fonctionnons avec un tandem par-

rain/experts. Le parrain va suivre le projet tout au

long du processus. Il sera le mentor du porteur

de projet. Il le guidera et le conseillera en bon

père de famille. Il facilitera les rencontres et les

échanges. Il ouvrira aussi son carnet d’adresse

car il est, en effet, très précieux d’être introduit

auprès de l’une ou l’autre personne lorsqu’on

se lance dans une activité entrepreneuriale. Les

experts interviendront, quant à eux, à des mo-

ments bien précis, selon les besoins du projet.

Ainsi, un notaire, un avocat, un comptable…

de notre réseau donnera quelques heures de

son temps pour aider un débutant dans ses

démarches.

Enfi n, et c’est un aspect très important, nous

souhaitons que tous ces services soient of-

ferts gratuitement aux porteurs de projets.

Avec la déontologie qui veut que les par-

rains s’interdisent d’investir dans le projet afi n

qu’ils ne soient pas eux-mêmes juge et par-

tie. Notre philosophie repose sur l’échange et

sur la réciprocité. Les entrepreneurs que nous

avons aidés, prodigueront, à leur tour dans

quelques années, conseils et assistances aux

débutants.

Quels soutiens apportez-vous ?Les entrepreneurs à qui nous apportons

notre aide sont de trois types. Le premier

tiers est issu de personnes qui viennent vers

nous avec une série de questions à nous

poser et qu’on ne revoit plus ensuite. Un

autre tiers est constitué de jeunes que l’on

aide dans l’obtention d’un financement. Le

dernier groupe comprend des porteurs de

projets qu’il faut accompagner plus en pro-

fondeur. Un parrain les épaulera durant les

cinq premières années dans leurs démarches

et étapes importantes.

La Fondation facilite aussi l acc s au nance entEffectivement. Accréditée par la Région wal-

lonne, la Fje permet l’accès aux fi nancements

publics tels que les ‘prêts lancement’ ou les

‘bourses de proactivités’. Elle facilite également

l’obtention de prêts bancaires ou d’investisse-

ment par des business angels.

Nous collaborons notamment avec la Louvain

School of Management Conseil (LSM Conseil)

qui, pour une somme tout à fait raisonnable,

élabore des études de marché très fouillées afi n

d’étudier la viabilité d’une entreprise.

Quel bilan pouvez-vous dresser après quatorze ans d’activités ?Alors que nous acceptons tous les projets,

nous pouvons nous prévaloir d’une réussite de

90% des jeunes entrepreneurs que nous avons

soutenus. Cela nous encourage vivement à

poursuivre notre action. C’est un véritable plai-

sir d’aider. On s’enrichit des rencontres que l’on

fait. D’ailleurs, l’aboutissement de la connais-

sance est de l’enseigner aux autres.

cco pa nerles jeunes entrepreneursCréée en 2000 à l’initiative d’entrepreneurs de la région de Wavre, la Fondation pour la jeune entreprise (Fje) a pour mission d’aider bénévolement les créateurs de nouvelles entreprises en Belgique. Chaque année, elle accompagne plus de 140 porteurs de projets qui seront le moteur de l’économie de demain. Rencontre avec Dominique Jozeau, Président de la Fje.

FJE ASBL :Einstein Business CenterRue du Bosquet 15A – 1435 Mont-St-GuibertTél. : 010/844 655Email : [email protected] web : www.fje.be

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Journée transfrontalière de l'Energie durable

Le 9 octobre 2014 à Mons

3ème édition

www.jted.euHAINAUT DEVELOPPEMENT, en tant qu'Agence de Développement de l’Economie et de l’Environnement de la Province de Hainaut, off re des services d’information, d’accompagnement et de conseil aux entreprises du Hainaut en répondant aux besoins concrets en terme de:

❯ développement des activités aux niveaux transfrontalier, européen et international;

❯ stimulation au partenariat interentreprises;❯ support aux réseaux d’entreprises;❯ soutien spécifi que aux secteurs des circuits courts

alimentaires, du transport & logistique, et des énergies renouvelables et URE.

Dans ce contexte, HAINAUT DEVELOPPEMENT (B) organise, en partenariat avec LA PORTE DU HAINAUT DEVELOPPEMENT (FR), la 3e édition de la Journée transfrontalière de l'Energie durable, le jeudi 9 octobre à Mons, avec le soutien des réseaux "Enterprise Europe Network" et "Hatrium".

L’objectif de cet événement est de permettre aux entreprises belges et françaises d’échanger savoir-faire et expériences, de découvrir de nouvelles technologies de part et d’autre de la frontière, de développer des accords de partenariat interentreprises dans le domaine de l'énergie durable.

Les secteurs concernés sont principalement: solaire, biomasse, éolien, géothermie, hydroélectricité, rénovation énergétique de l’habitat, éco-conception, maîtrise énergétique des bâtiments, éco-construction et éco-matériaux, co-génération, management énergétique mobilité verte,...

Cette journée, entièrement gratuite, s’adresse: aux PME & TPE du secteur ER-URE, aux sociétés de services énergétiques, aux installateurs, aux architectes, aux bureaux d’étude et aux pouvoirs locaux (mandataires, responsables environnement/ énergie,…).

Plus de renseignements sur cette 3ème édition (exposants, inscription aux ateliers thématiques, aux rencontres B2B,…) :

www.jted.eu

PROGRAMME

DÈS 9H00 ❯ ESPACE D’EXPOSITION15 stands d'entreprises avec démonstrations de produitset réalisations, échanges d’expériences et de savoir-faire.

9H30-12H30 ❯ RENCONTRES D’AFFAIRES B2BParticipez gratuitement à une matinée de rencontres profession-nelles sous forme de speed-dating d'affaires. Venez rencontrer vos futurs partenaires grâce à un planning préprogrammé pouvant compter jusqu'à 6 rendez-vous personnalisés!

12H30-13H30 ❯ LUNCH

13H30-17H30 ❯ ATELIERS16 ateliers vous sont proposés et présenteront une offre deproduits et services innovants par des experts et responsables d’entreprises dans les différentes fi lières de l'énergie durable.

17H30 ❯ DRINK DE CLÔTURE

Adresse du jourHAINAUT DEVELOPPEMENTParc scientifi que Initialisboulevard Initialis 227000 MONS

ContactPascale TRIFFOY+32 65 342 [email protected]

16 ATELIERS THÉMATIQUES1. Projet 55 – 1re rénovation zéro

énergie (HOMECO)

2. Isolation et étanchéité à l’air: les nouveaux isolants et leur effi cacité (MEURANT)

3. Services de contrôles par thermographie et infi ltrométrie (HOFFMANN)

4. Les fi nancements coopératifs, mutualisant investissements immobiliers et production d'EnR, une voie pragmatique à explorer pour faciliter l'émergence des "Smart Grids" (Immobilière du Berceau sprl)

5. Diagnostic de pannes et dépannage en installations photovoltaïques: présentation de cas et de solutions techniques (ENERGY VILLAGE)

6. La ventilation naturelle alternative (Agence d’urbanisme d’architecture et de recherche)

7. La simulation au service de la construction et des villes durables (CENAERO)

8. La requalifi cation d'un ancien site industriel en une salle de sport à usages multiples "Passiv Haus" (SOLENER)

9. La pompe à chaleur: performance, économie, écologie (FOREM)

10. Construire passif avec une vision globale et une approche systémique (PG GLOBAL SYSTEM)

11. Présentation de l'entreprise et vision sur l'éolien de moyenne taille (ENERGY OPEN)

12. Le management énergétique (ELLIPSE)

13. L’architecture durable et passive - Cas concrets: immeuble de 35 logements sociaux passifs et première agence bancaire

passive de Belgique (PIRON ETUDES ET CONSTRUCTION sa)

14. L'effi cacité énergétique comme vecteur de développement durable en industrie (PIROTECH)

15. Présentation du Thermal coating et ses aspects innovants (AVA INDUSTRIALS sprl)

16. Quel intérêt pour les entreprises d'investir dans des bâtiments zéro énergie?

Exemple pratique : le nouveau siège

de Kumpen Wallonie à Fleurus (ST.

AR.TECH. MANAGEMENT GROUP)

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Dossier Aides aux Entreprises

26

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27

Dossier Aides aux Entreprises

Crowdfunding,ça veut dire quoi ?Ce barbarisme venu tout droit

d'outre-Atlantique signifie littérale-

ment le financement par la foule.

Evidemment, il ne s'agit pas de

descendre dans la rue avec une

pancarte autour du cou et une pré-

sentation sommaire de son projet

pour tenter de faire la manche.

Concrètement, il s’agit de récolter

des fonds auprès du plus grand

nombre. Il s'agit essentiellement

d'un outil qui s'est développé grâce

à l'installation d'internet dans la

plupart des foyers. Les opérations

de crowdfunding se déroulent le

plus souvent via des plateformes

spécialisées sur le Net, pour finan-

cer un projet précis.

Commentça fonctionne ?Les idées ne manquent pas, c'est

l'argent, éternel nerf de la guerre,

qui fait défaut ?

Le crowdfunding vous permet de

présenter vos projets avec pour

objectif de séduire un large panel

d'internautes qui vous permettront

de récolter les fonds nécessaires

pour concrétiser votre projet.

Vous avez des fonds mais pas

l'âme d'un entrepreneur. Par contre

vous aimeriez soutenir des jeunes

entreprises, leur donner un coup

de pouce sans pour autant devenir

un mécène.

Le financement participatif vous

permet de devenir “investisseur”

en soutenant un projet selon vos

moyens et dans le secteur que

vous désirez. Vous pouvez ainsi

devenir actionnaire d'une jeune en-

treprise pour une somme modique

(parfois même d'euro symbolique

mais il faut reconnaître que ça ne

fait guère avancer le dossier). En

effet, selon les projets et les plate-

formes, vous pouvez investir de 1

ou 1.000 €, voire plus, beaucoup

plus, si vous croyez fermement

à l’idée et que vous en avez les

moyens. 

Sachez que généralement c'est

l'addition de petits montants qui,

additionnés les uns aux autres,

permettront de boucler le budget

souhaité par l’auteur du projet. 

Comment séduirel'investisseur potentiel ?Votre idée a été retenue par un site

de crowdfunding ? C'est le début

d'une grande aventure. La levée

de fonds va pouvoir débuter : un

appel est alors lancé aux “investis-

seurs” potentiels via le site Internet

participatif. Si le projet parvient à

séduire assez d’investisseurs et

que la somme nécessaire est ras-

semblée dans le délai fixé, le bud-

get est alors libéré et transmis au

détenteur du projet. Tous ceux qui

ont participé au financement de-

viennent des actionnaires. Comme

tout actionnaire, ils peuvent espé-

rer un retour sur investissement.

C'est le même principe que pour

un investissement en Bourse, le

capital investi n'est jamais garanti.

Certains projets qui se présentent

par ce biais aux investisseurs po-

tentiels prévoient parfois des avan-

tages, des petits cadeaux. Mais

jamais de garantie sur les montants

investis ou sur un niveau de return.

Quel secteur ?Si jusqu’il y a peu le financement

participatif était surtout l’apanage

des secteurs culturels et artistiques

(financement d’albums musicaux,

de films, de bandes dessinées

avec, notamment chez nous, en

Belgique, la société Sandawe -

Voir ci contre). Aujourd'hui, tous

les secteurs peuvent faire l'objet de

crowdfunding.

Quels avantages et pour qui? Pour les porteurs de projet : pos-

sibilité de soumettre à nouveau le

projet s’il n’a pas été financé ou

de financer des projets parallèles à

un projet plus global, accès à une

communauté d’intéressés, sup-

port web.

Pour les investisseurs : pas de

risque si le projet n’est pas collec-

tivement soutenu, diversification de

son portefeuille d’investissement,

pas de lien avec les marchés finan-

ciers, transparence, grande variété

de contreparties (intérêts, services,

goodies et exclusivités…), satisfac-

tion personnelle d’investir dans un

projet de proximité.

C’est sûr ?Les plateformes qui sont apparues

un peu anarchiquement au début

de l'aventure se sont professionna-

lisées. Les moins sérieuses ont na-

turellement disparu d'elles-mêmes.

Aujourd'hui, en Belgique, certaines

règles doivent être respectées en

matière de crowdfunding.

Les plateformes de crowdfunding en BelgiqueLes plateformes apparaissent régu-

lièrement, parfois dans des niches

très précises, parfois beaucoup

plus généralistes. Parmi les acteurs,

on citera notamment, MyMicroIn-

vest, MyFirstCompany, Look&Fin,

AngelM, SonicAngel ou encore

FilmAngel.

Besoin d’argent pour lancer votre projet ? Vous cherchez une alternative aux banques pour lever des fonds ? Osez le crowdfunding, la méthode connaît un succès croissant et les initiatives se multiplient chez nous.

Financer son projet sans passer par les banques, c'est possible grâce au crowdfunding

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Dossier Aides aux Entreprises

28

Les BA sont des personnes privées

qui souhaitent investir dans l’écono-

mie réelle, en mettant à disposition

d’une jeune entreprise innovante

leur expérience entrepreneuriale,

expertise sectorielle et/ou leur

réseau de contacts ainsi qu’une

petite partie de leur patrimoine. En

échange de cet investissement, le

BA acquiert une part minoritaire du

capital de l’entreprise.

Les entrepreneurs déposent leur

projet sur la plate-forme sécurisée

de Be Angels (www.beangels.be).

Un comité de sélection se réunit

une fois par mois pour sélection-

ner les projets qui auront l’oppor-

tunité de présenter devant les

membres lors du forum mensuel.

Ils bénéficieront par ailleurs d’ac-

compagnement afin de préparer

au mieux leur présentation pour le

jour J.

Be Angels a lancé plusieurs initia-

tives afin de mobiliser l’épargne de

proximité dans l’innovation:

Séances de formation pour

business angels

Sensibilisation des femmes à

l'activité de BA (Women Business

Angels Club)

Groupes d’investissement avec

coaching et accès à un cursus

de formation en ligne développé

par l’un des leaders mondiaux

dans ce domaine.

Be Angels est l’un des partenaires

du programme Seed4Start (www.

seed4start.org, soutenu par le pro-

gramme INTERREG de l’Union eu-

ropéenne), qui propose un accom-

pagnement des entrepreneurs, des

formations et l’opportunité de se

présenter devant des investisseurs

de la Grande Région.

Depuis sa création, environ 220 pro-

jets ont pu lever des fonds auprès de

membres de Be Angels pour plus

de 30 millions d’euros. En 2014, le

réseau fédère près de 170 membres

dont près de 15% de femmes.

« Dans un contexte économique

difficile, le rôle de business angels

dans le financement et surtout l’ac-

compagnement des porteurs de

projet est devenu essentiel. Be An-

gels permet de structurer la mise

en relation avec des investisseurs

dans un environnement confiden-

tiel et professionnel ».

Réseau de business angels actif en Région de Bruxelles-Capitale et en Région wallonne,Be Angels met en relation des porteurs de projets innovants à la recherche de financement

et d’accompagnement avec des business angels (BA).

Be Angels

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Dossier Aides aux Entreprises

Le crowdfunding n'est plus à pré-

senter. Au fi l des ans et même des

mois, plusieurs plateformes ont vu

le jour chez nous. Le crowdfun-

ding, ou fi nancement participatif,

permet à des particuliers d'investir

dans des jeunes entreprises à par-

tir d'une plate-forme web.

La spécifi cité de Look&Fin ? Ici, le

fi nancement des entreprises ne se

fait pas sous forme de capital mais

sous forme de prêt, ce qui limite

évidemment le risque de l'inves-

tisseur, tout en laissant à l'entre-

preneur l'entière possession de

son projet. Une approche qui per-

met aux paticuliers d'investir dans

l'économie réelle en soutenant des

projets concrets et, par là même,

d'apporter du fi nancement com-

plémentaire pour les PME.

Le montant dont l'entreprise est

redevable est payé progressive-

ment sur base d'un pourcentage

fi xé du chiffre d'affaires réalisé.

L'entreprise est donc redevable

du montant investi majoré d'un

intérêt défi ni au moment de

l'investissement.

Comment ça marche ? Les entreprises qui cherchent du fi -

nancement soumettent leur candida-

ture via le site www.lookandfi n.com.

Look&Fin analysele dossierLe comité de sélection approuve

sa mise en ligne. Pour la levée des

fonds, l'entreprise est proposée

aux membres de Look&Fin durant

une période de 3 mois.

Un rendement attractifLe rendement espéré par les in-

vestisseurs oscille entre 6 et 12%,

bien au-delà de ce que proposent

les institutons bancaires. Qui plus

est les services offerts par la plate-

forme de crowdfunding, pendant

et après l'investissement, sont

entièrement gratuits.

Risque maîtriséLe montant de la créance est

connu dès le départ. L'échéance

maximale est fi xée à 10 ans. Pour

les entreprises, le remboursement

dépend du niveau de l'activité de

l'entreprise, contrairement aux

emprunts bancaires traditionnels.

Le volume d'entreprises propo-

sées par Look&Fin permet aux

investisseurs de se créer un effet

portefeuille.

Aujourd'hui, Look&Fin, lancé en

2012 seulement, compte plus de

3.000 membres actifs et a déjà

récolté 450.000 € pour le fi nance-

ment de 5 sociétés.

CACAHUETES ?

Rendez-vous sur www.lookandfin.com

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Look&Fin est la première plateforme de fi nancement des PME par le prêt, en Belgique. Elle réunit des entreprises matures cherchant à lever des fonds avec tout particulier intéressé à investir directement dans l’économie réelle.

Look&Fin :une alternative innovanteaux placements traditionnels

Jean-Marc Bourg et Frédéric Levy Morelle,les administrateurs délégués de Look & Fin

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Dossier Aides aux Entreprises

30

“Il faut être un peu fou pour entreprendre tout en

restant bien les pieds sur terre. Par contre, dès

le départ, je savais que je devrais exporter si je

voulais m'en sortir. Parce que le marché belge

est trop petit dans mon secteur.” Au bout du fi l,

Jasmine de Wulf, la jeune patronne de Skinoo,

une starter présente sur le marché belge depuis

juin 2013. Son produit : des anneaux d’allaite-

ment en coton naturel pour prévenir et lutter

contre les crevasses sur les mamelons. “C'est

une histoire très personnelle, je suis maman de

quatre enfants et c'est sur base de mon expé-

rience que j'ai conçu ces anneaux. Aujourd'hui,

je reçois pas mal de messages encourageants

des mamans qui ont utilisé mon produit et c'est

à chaque fois, un rayon de soleil. Mais je sais

que ce n'est pas gagné pour autant. Il faut que

je parvienne à exporter mon produit pour me

développer et parvenir à pérenniser la société.”

Pour tenter de trouver le coup de pouce néces-

saire pour se lancer dans la grande aventure de

l'international, Jasmine de Wulf s'est adressée à

l'Awex. “Le support est génial. L'aide est humai-

neet concrète”.

Du côté de l'Awex, en collaboration avec l'Union

wallonne des Entreprises, on réfl échissait depuis

un certain temps pour trouver un système qui

permette de soutenir les PME qui souhaitaient

se lancer à l'international.

“Un programme de portage a existé à l'Awex”,

explique Marie-Christine Thiry, directrice au dé-

partement Incitants fi nanciers de l'Awex. “Mais,

au fi l du temps, on s'est rendu compte que ce

programme ne répondait plus aux attentes. Les

dossiers se faisaient de plus en plus rares. On

s'est donc mis autour d'une table avec l'UWE

pour trouver un autre système de parrainage.”

C'est ainsi qu'est née l'idée de lancer le concept

de l'Entreprise exportatrice solidaire. “Il s'agit de

trouver des entreprises déjà actives à l'inter-

national qui acceptent de supporter des PME

qui se lancent dans cette grande aventure”,

explique Jean-Jacques Westhoff, de l'UWE.

“Il n'y a pas d'incitants fi nanciers pour ces entre-

prises”, continue Mme Thiry. "Ce sont des entre-

prises qui ont envie de partager leurs connais-

sances, d'aider de nouvelles structures. Ce qui

les motive? Je dirais que c'est dans l'ADN des

entrepreneurs, c'est le goût de l'innovation. En

plus, on n'a pas réinventé la roue, les clubs

d'entrepreneurs qui s'entraident ont toujours

existé. Ici, on leur a dessiné un nouveau cadre.

Nous, nous jouons les intermédiaires. Douze

entreprises ont été labellisées, fi n 2013, comme

entreprises exportatrices solidaires : Illam-Fei,

Techspace Aero,Vigan Engineering, Stassen,

Belourthe, Thales Belgium, Sonaca, Automa-

tion& Robotics, Mathy by Bols, Mithra, Intact

3000 et Huckert's International. Ces entrerpises

s'engagent, sur base d’une convention, à par-

rainer deux PME wallonnes par an”.

Skinoo répondait au cahier des charges pour

prétendre à ce parrainage et a obtenu le sou-

tien de Mithra, la société spécialisée dans la

santé féminine. Pourquoi Mithra s'est-elle

engagée dans cette aventure? Poser la ques-

tion à François Fornieri, le manager de l'année

2011, et la réponse fuse. “C'est naturel. Cette

démarche correspond à la vision de l'entre-

prise pour Mithra. Il est naturel de soutenir

cette initiative de l'Awex et d'aider les autres

entreprises. Pourquoi Skinoo ? Parce que son

produit est dans un secteur d'activité qui nous

intéresse, parce qu'il s'agit de la santé de la

femme qui est au coeur de nos activités et

parce que le produit développé par Skinoo

nous permet aussi de compléter notre gamme

à l'international. Nous aidons Skinoo et ça

nous aide, c'est idéal.”

Pour Jasmine de Wulf, le coup de pouce est

précieux. “C'est énorme. C'est un terrible adju-

vant. François Fornieri m'a dit qu'il trouvait que

mon produit est bon, qu'il a sa place sur le mar-

ché et qu'il est complémentaire par rapport à

ce qui existe. Il m'a aussi présentée à son staff.

Moi, j'entreprends seule, c'est très important

d'être entourée de professionnels. Cela rassure

et j'ai pleinement profi té de son équipe”.

Le début d'une nouvelle aventure pour deux

entreprises aux formats bien différents.

Aujourd'hui, Skinoo lorgne vers deux grands

marchés européens. “J'ai pu compter sur le

concours d’une stagiaire qui démarche en

Grande-Bretagne. Une fois encore, je dois

remercier l'Awex qui prend en charge 50% du

salaire de cette stagiaire.” Une belle aventure

qui s'annonce bien pour cette maman entre-

preneur qui n'a pas froid aux yeux et qui entend

mettre toutes les chances de son côté.

Pas évident de se lancerà l'international quand on estune jeune entreprise ou une PMELe constat est évident. L'Awex a donc décidé de donner un coup de pouce à ces “débutants” en collaboration avec l'Union Wallonne des Entreprises et une série de sociétés déjà bien implantées à l'étranger. Nom de code de ce programme : l'entreprise exportatrice citoyenne.

Les programmes les plus sollicités à l'Awex

TROIS PROGRAMMES SONT FORTEMENT SOLLICITÉS PAR NOS ENTREPRISES :

Carte de visite d'entreprise.L'Awex fi nance à 50 % les outils de promotion permettant aux entreprises de gagner en visibilité auprès des entreprises étrangères (brochures, site Internet, vidéo, insertions publicitaires dans des revues professionnelles publiées à l’étranger…).

Assistance prospection -Etude de nouveaux marchésUn bon plan pour prospecter un nouveau marché hors UE et créer son réseau de distribution: subside couvrant 50 % des frais de voyage et séjour ainsi que 50% des frais d’invitation en Belgique de clients ou distributeurs ( 25% pour les traders ).

Subsides foires (50% des frais de location du stand) et Bonus PME.Pour rencontrer ses clients ou futurs parte-naires en participant à un salon à l’étran-ger. Le Bonus PME est appliqué pour une première participation à un salon ( 50% des coûts de location et aménagement du stand ainsi que des frais de voyage et séjour).

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EXPORTINVESTMENT

Tomorrow starts today

Vous ambitionnez un développement international ?Alors, ensemble, mettons le cap !Information, coaching, prospection, expertise commerciale, consultance en design, webmarketing, partenariat, financements internationaux, … : l’AWEX, c’est une offre de services complète et taillée sur mesure, en temps réel. Avec votre entreprise, nous relevons dès aujourd’hui les défis de demain.

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La prévention,un jeu d’enfant ?

Sécurité et bien-être