var eco news n°5

28
le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var www.var.cci.fr 5 JAN. 2013 NUMÉRIQUE P10 // All Sports contact invente le réseau social du sport CCI DÉCODÉE P22 // La CCI du Var voit l’avenir en grand pour les ports de Toulon PORTRAIT P24 // Itinéraire d’une intégration réussie chez Matyasy p.16 DOSSIER

Upload: cci-du-var

Post on 27-Mar-2016

258 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

Le magazine économique édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var

TRANSCRIPT

le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

www.var.cci.frN°5jan. 2013

NumériqueP10 // All Sports

contact invente le réseau social du sport

CCi DéCoDéeP22 // La CCI du Var voit

l’avenir en grand pour les ports de Toulon

PorTrAiTP24 // Itinéraire d’une

intégration réussie chez Matyasy

p.16 dossier

Editeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 ToulonDirecteur de la publication : Jacques Bianchi, PrésidentDirectrice de la rédaction Katia Bizat, directrice de la communicationRédaction en chef : Hélène Devillé - [email protected] : Stefania CappellaniMaquette-Conception : Service communication CCI du VarRégie publicitaire : Michel Boukris – Villiers Communication SASTél. : 01 83 64 66 41 – [email protected] : Trulli (06140 Vence)

Tiré à 45.000 exemplairesISSN 2258-0212Dépôt légal à parutionLa reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

sommAire

© P

hoto

Myl

ène

Ziz

zo

le magazine de la cci du var n°5 janv. 2013

4 eNTrePrise à lA uNe

> Les nouvelles ambitions de Lapp Muller Implantée à Grimaud depuis plus de 70 ans, l’entreprise Lapp Muller a fait des câbles sur mesure sa spécialité. Le nouveau directeur général, François Eisenreich a d’importantes ambitions de croissance pour cette PME.

5 ACTuAliTés> Itinéraire Eco 3.

Une première promotion 2012 prometteuse> Coopération CCI du Var - ERDF - GRDF, une réalité> Le 2e forum Var Ecobiz fait le buzz

8 vie Des eNTrePrises> Les marchés de la Défense à portée des TPE/PME> All Sports contact invente le réseau social du sport

> Capforma, partenaire alternance du groupe Casino> L’abbaye du Thoronet, une merveille qui se privatise> A-NSE prend son envol au Castellet

16 Dossier > PME, exportez vous !

22 CCi DéCoDée> La CCI du Var voit l’avenir en grand

pour les ports de Toulon

24 PorTrAiT> Itinéraire d’une intégration réussie

25 exPerT> Michel Blanchard, président de 2C Invest :

« Présenter un dossier à un investisseur nécessite une réflexion amont importante »

26 AgeNDA> De janvier à mars, les rendez-vous

à ne pas manquer !

jacques bianchi président de la chambre de commerce et d’industrie du var

«Voici que 2013 s’ouvre à nous avec son lot d’inconnues certes, mais aussi, ses nou-

veautés, ses découvertes, ses surprises, ses paris, ses opportunités… En 2013, votre CCI est là pour vous redonner de l’air, pour débrider vos envies, pour vous simplifier la vie. Nous enten-dons faire preuve d’action ! Ensemble, comme toujours, faisons de 2013 l’année de la réussite !Nous poursuivrons nos efforts autour de deux missions centrales : l’attractivité des territoires et la compétitivité des entreprises. Nous devons faire du Var, un département recherché par les investisseurs, un département doté de zones d’activité adap-tées et d’infrastructures de transports efficaces. Notre terri-toire a besoin d’être mieux relié à la capitale, aux métropoles, et surtout à l’arc méditerranéen vers l’Espagne et l’Italie. Nous devons parvenir à trouver en 2013 une position partagée sur l’avenir du fer-roviaire. Dans les airs, la CCI, en alliance avec la société aéroportuaire de Nice, est candidate pour poursuivre la gestion de l’Aéroport de Toulon Hyères et donner à cet équipement la taille et la place qu’il mérite. Nous avons aussi une véritable vision de l’avenir maritime du Var et des besoins du Port de commerce de Toulon.Pour accroitre son attractivité, un territoire a aussi besoin de choisir ses domaines d’activi-tés stratégiques, d’affirmer son identité. Dans notre région si particulière qui nous vaut de cohabiter entre deux voisins géants, ce sont ces choix qui nous permettront de conserver un leadership, de conserver une identité et, puis disons-le, de ne pas se voir couper en deux pour satisfaire l’appétit du voisinage. Nous n’entendons pas devenir, ni cité dortoir, ni plateforme logistique et encore moins un sanctuaire de tortues d’Hermann. Entre le 13 et le 06, nous voulons exister.

Alors, cette année encore, nous, CCI du Var, nous démontrerons l’attractivité du Var. En 2013, nous serons sur le pont autour de l’Iter Business Forum, nous serons sur le tarmac pour ouvrir une nouvelle route aérienne euro-péenne vers Strasbourg, nous participerons au succès de la Tall Ships Regatta, nous accueil-lerons à Toulon tous les consultants tourisme des CCI de France lors du Renatour. La CCI du Var sera partie prenante de Marseille Provence Capitale de la Culture, nous accueillerons tou-

jours plus de croisiéristes, nous travaillerons pour obtenir un Grand Prix de France de Formule 1 dans le Var, nous poserons la première pierre du môle d’armement de Toulon centre, nous réaliserons la construction du nouveau campus dédié à Euromed Toulon. Nous poursuivrons aussi le proces-sus de régionalisation des CCI, sy-nonyme de réduction de la pression

fiscale déjà faible, mais synonyme aussi et sur-tout, j’insiste, d’amélioration de l’offre. Car la promesse faite aux entreprises à travers la ré-gionalisation, c’est de garantir aux entreprises, où qu’elles se trouvent en région, qu’elles pourront, toutes, bénéficier des mêmes offres, des mêmes programmes, accompagnements et expertises. Nous voulons aussi contribuer à la définition de solutions très locales pour sti-muler croissance et emploi à la bonne échelle, celle de la proximité.Au-delà de ses initiatives propres, la CCI du Var entend se mobiliser pour soutenir les pro-jets extérieurs à forts enjeux économiques. Notre institution veut avancer en partenariat. Notre capacité, bien varoise, d’avancer tous ensemble, animés par le seul intérêt collectif nous est précieuse, nous est unique, nous est enviée ! C’est dans cet esprit du Var qui gagne, du Var qui réussit que nous avons pu marquer des avancées, faire bouger les lignes en 2012. Alors nous allons poursuivre ainsi en 2013.»

« Faisons de 2013, l’année de la réussite »

éDiToriAl

« Notre

iNstitutioN

veut avaNcer

eN

parteNariat. »

Les nouveLLesambitions de Lapp muLLerImplantée à Grimaud depuis plus de 70 ans, l’entreprise Lapp Muller a fait des câbles sur mesure sa spécialité. Aux commandes depuis quelques mois, le nouveau directeur général, François Eisenreich a d’importantes ambitions de croissance pour cette PME

industrie

Chez Lapp Muller, on fait des câbles dits intelligents depuis

plus de 70 ans. L’entreprise, rat-tachée depuis 2003 au groupe allemand Lapp, l’un des leaders mondiaux dans le domaine du câble, est gérée comme une PME, emploie 100 personnes dans le Golfe de Saint-Tropez et revendique sa vocation indus-trielle. Pôle technologique du groupe Lapp, l’entreprise gri-maudoise s’est bâtie une longue expérience et propose toute une gamme de câbles spécifiques à haute performance pour des applications productique, nucléaire, marine et sous-marine, portuaire ou aéroportuaire, pour le médical, la pétrochimie ou l’électronique. « Les câbles qui sortent de notre usine n’excédent jamais 1.000 mètres, certains ne sont fabriqués qu’une seule fois et la plupart nécessitent entre six mois et un an de développement. » Ce savoir-faire a fait le tour du monde et est reconnu par des entre-prises de renommée internationale. Pourtant, la notoriété de Lapp Muller s’est longtemps arrêtée là… À ses clients, à ses fournisseurs et bien sûr à ses concurrents.

Une entreprise ouverteLa volonté de changement et d’ouverture est nou-velle. Elle est arrivée dans les bagages du nouveau directeur général, François Eisenreich : « Je souhaite créer une rupture avec le passé, communiquer, ouvrir nos portes, montrer notre savoir-faire et notre performance opérationnelle. Nous avons de nombreux atouts, à nous de le faire savoir… Pour assurer la promotion de notre entreprise,

pour occuper le terrain, mais aussi pour nos sa-lariés ou nos futurs sala-riés. » Cette ouverture sert aussi une nouvelle stratégie d’entreprise. « Lapp Muller a de grosses ambitions de croissance à l’interna-tional, mais aussi à tra-vers le développement d’importants projets,

l’ouverture à de nouveaux secteurs d’activités et une diversification des produits proposés », sou-ligne le directeur général.

La conquête internationaleCes ambitions s’accompagnent d’investisse-ments humains et industriels. L’équipe commer-ciale a ainsi été renforcée avec pour mission de décrocher de nouveaux projets. Les équipes opé-rationnelles seront également étoffées et « sept embauche sont d’ores et déjà inscrites au budget 2013. » François Eisenreich compte aussi sur le réseau du groupe, qui compte plus de 50 entre-prises dans le monde entier, pour décrocher des marchés en dehors des frontières hexagonales. Les pays du Nord de l’Europe, les États-Unis et l’Asie constituent des marchés prioritaires pour l’entreprise. Et les projets d’exploitation pétrolière, des cibles privilégiées. « L’industrie d’extraction de pétrole, mais aussi de gaz a des besoins de plus en plus spécifiques. Les forages sont en effet réalisés dans des zones de plus en plus difficiles d’accès à l’aide de robots reliés par des câbles toujours plus intelligents et plus résis-tants. Nous avons le savoir-faire pour y répondre,

nous devons devenir un prestataire incontour-nable », explique François Eienreich.

La R&D, toujoursLe directeur général souhaite aussi profiter de la proximité d’ITER pour positionner Lapp Muller sur ce projet aux retombées mondiales. Enfin, l’entreprise poursuivra ses investissements en R&D dans la mise au point des câbles de demain. « Dans un avenir proche, les câbles devront transmettre toujours plus de données, ils de-vront aussi contribuer à la maitrise et la baisse de la consommation d’énergie, ils devront résister à des contraintes de plus en plus fortes. »

LAP MULLER (Grimaud)• 100 salariés• Un chiffre d’affaires 2011 de 13M €

www.mullercables.comTél. 04 94 56 65 00

« Lapp MuLLer a de

grosses aMbitioNs de

croissaNce eN s 'appuyaNt

sur uN déveLoppeMeNt

à L 'iNterNatioNaL. ces

aMbitioNs s ’accoMpagNeNt

d’iNvestisseMeNts huMaiNs

et iNdustrieLs. eLLes

soNt aussi syNoNyMes

d’ouverture. »

entreprise à la une

var eco news

4

François Eisenreich, Directeur général de Lapp Muller

® P

hoto

Lap

p M

ulle

r

® P

hoto

Lap

p M

ulle

Pho

to D

R

janvier-mars 2013 • n°5

actualités

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

5

www.var.cci.fr

Vous venez d’arriver dans un département que vous ne connaissez qu’à travers la lecture de dos-siers. Toutefois, d’un département à l’autre, des expériences réussies peuvent sans doute être dupliquées ou tout du moins vous inspirer. En matière économique, quelles expériences passées pourraient vous inspirer dans la conduite de votre politique économique pour le Var ?

Il parait important de rappeler que conforter l’éco-nomie, c’est dynamiser l’emploi : l’un ne va pas sans l’autre. Le Var ressent moins les chocs de la conjoncture que d’autres départements de Paca, car l’armée pèse sur l’économie locale et crée de la richesse. Par ailleurs,

la saison amortit et régule l’activité de mai à octobre. Notre tissu de TPE/PME est actuellement fragilisé par la morosité ambiante de l’activité économique, mais dans le même temps, comme le Var compte peu de grosses entreprises (une quinzaine d’entreprises de plus de 500 salariés), notre département est de ce fait moins exposé à des plans sociaux d’envergure. Dans cette période, il faut tout mettre en œuvre pour main-tenir les salariés dans leur emploi, pour éviter de dégra-der davantage le tissu économique local. C’est l’objet de la mobilisation de la Banque de France, de la Direccte (chômage partiel - activité partielle), du Codefi, du dis-positif « Elise » (autour des sous-préfets et du commis-saire au redressement productif).

Quelles sont vos pistes prioritaires pour développer l’emploi ?

Il nous faut actionner tous les dispositifs mis à la dispo-sition du service public de l’emploi :- En premier lieu, les contrats d’alternance (en année pleine, 1.800 contrats de professionnalisation et 6.200 contrats d’apprentissage).- Les contrats aidés marchands (futurs Contrats de génération pour les jeunes, Contrats initiative emploi pour les adultes éloignés de l’emploi).Et bien sûr, dans le domaine non marchand les Contrats d’accompagnement dans l’emploi (6.600 en 2012) et dès à présent, les emplois d’avenir (1.446 pour le Var, jusqu’ ‘à fin 2013).Dans le même temps, le rôle de l’État consiste à conso-lider le tissu économique existant, avec les acteurs éco-

nomiques du territoire : organismes consulaires, union patronale, fédérations professionnelles – mais égale-ment avec les élus, Conseil général, Conseil régional, nouvelles intercommunalités…

Comment envisagez-vous vos relations avec la CCI du Var dans la conduite de votre politique écono-mique pour le Var ?

La CCI est un acteur majeur qui a en charge des mis-sions spécifiques, en matière de développement de l’alternance, en matière d’accompagnement à la créa-tion d’entreprise, et également en matière d’incitation à l’export, en lien avec Ubifrance, la Coface, Oséo… Sur ces différents axes, l’État et la CCI ont des actions com-munes à conduire.Quels sont les dossiers prioritairesen matière économique?

L’État se mobilise pour soutenir :- Les projets à forts enjeux économiques, nécessitant des investissements importants : Must, Sédimed, Abys-sea, Stockbois.- Les filières qui dynamisent l’économie du Var : les acti-vités liées au Pôle mer, les trois « grappes »- Florisud pour l’horticulture, Riviera yachting network pour le nautisme, Sapa Compex à Puget sur Argens pour l’extrusion de l’aluminium -, la viticulture, l’agro alimentaire, le BTP, la sylviculture (premier massif forestier de France) , le photovoltaïque, et bien sûr, le tourisme (premier département de France , en nombre de nuitées).

accompagnement UnE CoMMUnAUté DéDiéE AUx JEUnEs EntREPRisEs sUR VAR ECobizLa création d’entreprises contribue au dynamisme et au renouvellement du tissu économique d’un territoire. Dès leurs premières années, qui sont capitales, les jeunes entreprises doivent créer de l’emploi, générer de la croissance, de l’innovation… Au quotidien, les accompagnateurs de la CCI du Var leur apportent une aide et des outils pour optimiser leur développement. Ces nouveaux dirigeants manifestent aussi une attente forte en matière de mise en réseau et recherchent les conditions favorables à l’échange entre dirigeants. La nouvelle communauté Jeunes entreprises a été créée pour rompre l’isolement, favoriser les échanges, les expériences, les rencontres. www.var-ecobiz.fr

® P

hoto

Pre

fect

ure

du

Var

LaurentCayreLPrefet du var

face à face

« LE RôLE DE L’étAt ConsistE à ConsoLiDER LE tissU éConoMiqUE ExistAnt »

D²Parc • Tél : 04 94 22 80 48

Zones d’activitésLE PôLE D’ACtiVitésDE toULon-Est LAbELLiséLe Pôle d’activités de Toulon-Est, animé par l’Afuzi et accompagné par le programme D²Parc de la CCI du Var, a reçu le label Qualité Eco Var au titre du volet animation. Ce label, créé par le Conseil général du Var, doit contribuer au déve-loppement de sites d’accueil de qualité pour les entreprises. Ce label récompense le pôle d’acti-vités de Toulon-Est pour ses actions menées en faveur d’un développement économique respec-tueux du cadre de vie et du bien être de ses sala-riés. Le Pôle d’activités de Toulon-Est s’étend sur 220 hectares et trois communes. Il compte 553 entreprises, qui emploient plus de 10.000 sala-riés. Si l’Afuzi a depuis de nombreuses années fait la preuve de sa capacité d’animation, elle est toutefois accompagnée par la CCI du Var, dans le cadre de D²Parc. Ce programme accompagne quatre autres parcs d’activités du département dans l’amélioration de leurs performances éco-nomiques, sociales et environnementales; il conduit à la labellisation du Conseil général et à la certification ISO 14001 niveau 1.

tourismeitinéRAiRE ECo 3 : UnE PREMièRE PRoMotion 2012 PRoMEttEUsE

Le programme Itinéraire Eco 3, en référence aux trois bonnes raisons pour les professionnels du tou-risme d’adhérer à cette initiative – réaliser + d’éco-nomies en intégrant + d’écologie pour obtenir + d’écolabels – a tenu toutes ses promesses. Parmi les 77 entreprises touristiques accompagnées depuis trois ans, 30 établissements de la région Paca, dont onze varois, ont décroché leur écolabel. Il s’agit de campings, d’hôtels, de résidences de tourisme, de gîtes et chambres d’hôte et d’un croisiériste. Tous peuvent désormais arborer officiellement leur implication en faveur d’un tourisme écologique et responsable, qu’ils aient décroché la Clef Verte (13), l’Ecolabel européen (14) ou Green Globe (4). Tous ces établissements sont arrivés jusque là en partageant l’aventure collective Itinéraire Eco 3.

Ce programme, piloté par la CCI du Var, avec l’ap-pui des CCI Paca et le soutien du Conseil régional, de l’Ademe et de l’Union européenne, apporte des réponses concrètes et efficaces aux besoins tech-niques et administratifs des entreprises. Tous ont unanimement relevé l’efficacité, la réactivité, la disponibilité et la qualité de l’outil d’auto diagnos-tic en ligne et de l’accompagnement personnalisé dont ils ont bénéficié tout au long de leur parcours. Tous reconnaissent aussi que sans l’aide, l’éclairage, le soutien et l’accompagnement de ce programme, ils auraient abandonné leurs démarches en cours, ou auraient mis beaucoup plus de temps à finaliser leurs dossiers de candidature à un label. Bref, la première promotion du programme Itinéraire Eco 3 est une réussite et en appelle d’autres. L’objectif affiché est non seulement d’accroitre le nombre d’entreprises éco-labellisées en région Paca et de soutenir les hébergeurs déjà certifiés (une offre de service sera proposée dès janvier 2013), mais aussi de déployer ce dispositif au-delà des frontières ré-gionales. La CCI de Bastia et la CCI de Guadeloupe l’ont d’ores et déjà adopté et accompagnent respec-tivement 10 hébergeurs et 30 professionnels. www.itineraire-eco3.com

ACTuAliTés

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

6

® P

hoto

DR

Le risque de coupures d’électricité dans le Var et les Alpes-Maritimes toujours d’actualité, RTE et ses partenaires reconduisent le dispositif d’alerte et de mobilisation éco-citoyenne, EcoWatt, dont l’efficacité est prouvée. Particuliers, collectivités, mais aussi entreprises sont invités à modérer leurs consommations d’électricité entre 18h et 20h. Les entreprises représentent un levier d’action et de relais important, notamment auprès de leurs employés. L’hiver dernier, 13 entreprises de toutes tailles s’étaient engagées dans la démarche. Cette année encore, la CCI du Var et son homologue de Nice sont ambassadrices de la démarche et mobilisent, à ce titre, leur réseau à une maitrise de la consommation durant les pointes hivernales.

énergie CooPéRAtion CCi DU VAR - ERDF - GRDF, UnE RéALitéEn 2010, pour la première fois sur le territoire français, un établissement consulaire – la CCI du Var - et deux distributeurs d’énergie – ERDF et GrDF Var – signaient une convention de partenariat pour renforcer les bases de leur coopération. Deux ans plus tard, le partenariat est une réalité et a permis de répondre aux nouveaux défis réglementaires, d’améliorer la prise en compte des attentes des entrepreneurs publics ou privés, de faciliter l’accueil et l’implantation des entreprises dans le Var. Des opérations ont également été menées pour faciliter l’échange de bonnes pratiques dans le domaine environnemental et l’innovation. Forts de ce bilan, les trois signataires se sont fixés de nouvelles ambitions dans le cadre de la reconduction de leur partenariat jusqu’en 2014.

Mission énergie • Tél : 04 94 22 89 15 • [email protected]

La seconde édition du Forum Var Ecobiz a rassemblé plus de 850 cadres dirigeants et chefs d’entreprises varois, enregistrant une fréquentation deux fois plus importante que la première édition. L’objectif de cette jour-née a été pleinement atteint pour les équipes de la CCI du Var, qui ont réussi à fédérer les acteurs économiques, assurer son rôle de moteur dans la dynamique de réseaux profes-sionnels du Var et permettre des échanges et des rencontres fructueux entre les dirigeants. Pour 96% des participants, le forum a ainsi répondu à leurs attentes et 92% d’entre eux ont été satisfaits de la qualité des échanges avec les autres dirigeants. L’ensemble des ateliers ont en outre rencontré un vif succès et la qualité, comme la pertinence des inter-ventions a été remarquée par les participants puisque 98% des personnes présentes sont satisfaits de l’intérêt du programme. Enfin, 300 d’entre eux ont clôturé la journée avec Hervé Gougeon et certainement trouvé un nouveau souffle pour emprunter les chemins de la réussite.

événement LE 2E FoRUM VAR ECobiz FAit LE bUzz

www.ecowatt-provence-azur.fr

Retrouvez le dossier, les comptes-rendus des atelierset le panorama complet du Forum sur www.var-ecobiz.fr

Troisième volet de la démarche « Qualité totale » dans le secteur touristique, la Charte de confiance a été si-gnée au mois de décembre par les premiers établissements varois. Cinq hôtels, deux campings, une plage et un restaurant se sont engagés à prendre en compte la satisfaction de l’ensemble des personnes impliquées dans leur fonctionnement, au premier rang desquelles figurent les salariés. Le Préfet du Var, la CCI, Pôle emploi, l’Umih 83, la fédération nationale des plages restaurants et le syndicat départemental de l’hôtel-lerie de plein air sont partenaires du dispositif. Les entreprises du tourisme se sont jusqu’alors beaucoup investies dans la qualité orientée « satisfaction client. » Désormais, les premiers signataires seront accom-pagnés pour mieux recruter et fidéliser le personnel. La charte de confiance apporte une vision globale sur les ressources humaines d’une entreprise et apporte ainsi des garanties à l’employeur comme au salarié. L’employeur a accès à des outils concrets favorisant le respect des obligations réglementaires et à une mé-thode de gestion du personnel, à des documents et informations via un extranet, il instaure un rapport de confiance avec son personnel et est identifié chez Pôle emploi grâce à la mention « employeur signataire de la charte de confiance. » Quant au salarié, il est assuré de travailler dans un établissement respectant des pratiques homogènes en matière de recrutement, formation et conditions de travail.

tourismeUnE ChARtE DE ConFiAnCE PoUR PRoFEssionnALisERLA FiLièRE toURisME

énergie ECoWAtt, sAison 3

actualités

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

7

www.var.cci.fr

® P

hoto

Myl

ène

Ziz

zo

Manugraph2012

210x75mm_LA CADIERENNE_VAR ECO NEWS:Mise en page 1 24/05/12 12:47 Page1

défense

Le premier département militaire de France héberge deux bases de Défense, l’une à Toulon, l’autre à Dragui-

gnan. Pourtant, PME et TPE locales ne répondent que très rarement aux appels d’offres de la Défense, par crainte des lourdeurs administratives, par manque d’informations. Dans ce contexte, cette convention d’affaires a « rappelé à nos entrepreneurs que la forte implantation de l’armée sur notre territoire constitue une réelle opportunité. Ce rendez-vous, nous l’avons conçu avec l’espoir qu’il soit générateur de chiffre d’affaires pour les entreprises pré-sentes », a souligné Philippe Bartier, vice-président de la CCI du Var. La Défense a en effet de nombreux besoins à satisfaire. Elle réalise chaque année près de 5 milliards d’euros d’achats hors opérations d’armement dans des domaines très variés, qui vont des services généraux aux infrastructures, en passant par la santé, l’informatique, la maintenance des équipements ou le soutien et l’équipe-ment du combattant.

Une Défense accessibleLa Défense n’est pas non plus une forteresse. « Nos mar-chés ne sont pas tous colossaux, un certain nombre de nos achats sont inférieurs à 130.000 euros et pour les plus gros, il existe la possibilité du regroupement. Pour une majeure partie des marchés passés par la Défense, aucune habilitation n’est exigée. Nos marchés ne sont pas non plus tous centralisés et il existe des acheteurs régionaux présents sur l’ensemble du territoire. Enfin, la réforme des achats engagée au niveau de l’État depuis 2008 prévoit notamment de faciliter l’accès des PME à la commande publique. »

Des besoins variésMais alors, quels sont ces marchés à décrocher locale-ment et comment s’y prendre ? Dans le Var, les grou-pements de soutien des bases de Défense de Toulon et Draguignan consomment plusieurs millions d’euros d’achats de fournitures, d’informatique, de prestations intellectuelles… À elle seule, la base toulonnaise publie plus de 270 appels d’offres par an sur la plateforme des achats de l’État. Le ministère a aussi professionnalisé sa fonction achats en l’organisant par segments avec des acheteurs spécia-lisés. Ainsi, l’implantation toulonnaise du commissariat des armées couvre 9 bases de Défense, réalise près de 44 millions d’euros d’achats, dont les montants varient de 50.000 à 1,8 millions d’euros pour l’entretien des espaces verts, la formation, la restauration collective, le nettoyage, le gardiennage, les fournitures ou les presta-tions d’audit et de certification. L’établissement du ser-vice d’infrastructure de la Défense de Toulon investit 80 millions d’euros par an pour la gestion et l’entretien de son patrimoine. La Direction Interarmées des Réseaux d’Infrastructure et des Systèmes d’Information – Dirisi – répond aux besoins de réseaux, de sécurité des sys-tèmes d’information, de gestion des fréquences et de soutien des réseaux des forces nucléaires. Enfin, la di-rection des achats au service du soutien de la flotte fait intervenir de nombreux sous-traitants pour le maintien en condition opérationnelle des navires installés à Tou-lon. Bref, la palette des besoins est large, les montants des achats tout autant et les prestataires, petits ou grands ! La clé est d’exister, de tenter sa chance...

Pour la première fois dans le Var, la Chambre de commerce et d’industrie du Var et le Ministère de la Défense ont réuni une convention d’affaires dédiée aux achats généraux de la Défense. Cette première a rassemblé 233 partici-pants, représentant 150 entreprises au Forum du Casino d’Hyères

La défense , un marché à portée des tpe/pme

84.7%des participants envisagent de répondre à des marchés de la Défense.

Ce qu’ilsen ont pensé...

« Sodeloc, 5 salariés, CA de 750.000 euros, existe depuis 25 ans et pro-pose la location de camions sans chauffeurs et de nacelles. Nous intervenons pour des collec-tivités, des grands groupes mais aussi pour l’école d’applications de l’ALAT au Luc. Néanmoins, je n’avais jamais imaginé pouvoir travailler pour d’autres bases à Draguignan ou à Fréjus. Participer à cette convention nous ouvre de nouvelles perspectives. Dans notre entreprise, nous n’avons jamais eu peur d’aller de l’avant. Alors cette convention a représenté une belle occasion pour nous de préparer l’avenir. J’ai d’ail-leurs un rendez-vous de pris avec un personnel de la Défense pour présenter les services de Sodeloc. Affaire à suivre…. »

PiERRE GALEAzzi // soDELoCà Roquebrune-sur-Argens.

« L’entreprise Bexter, 16 salariés, CA consolidé de 780.000 euros, est une agence web spécialisée dans la création de sites Internet, Intranet, extranet et référence-ment. De l’extérieur, la Défense nous est toujours apparue comme un marché compliqué et réservé aux grands groupes. Cette convention nous a permis de mieux la connaître, de décou-vrir qu’elle était à notre écoute. Nous allons tenter de nous faire une place auprès de ce grand donneur d’ordres et nous inscrire sur la PLACE. Nous avons l’habi-tude de répondre à des cahiers des charges très complexes ; nous avons aussi notre certificat de signature numérique pour répondre aux appels d’offres en ligne. »

CoRinnE VAUDELin // bExtER à Six-Fours-les-plages.

La PLace{Plateforme des achatsde l’État en ligne}

Les 10.000 consultations annuelles du Ministère de la Défense sont ac-cessibles à tous. Dès 15.000 euros, elles sont publiées sur le portail.www.marches-public.gouv.fr

La carte achatsLa carte achats a supprimé la lourdeur du processus des achats traditionnels. Pour le fournisseur, comme pour l’ordon-nateur de la Défense, elle est synonyme d’économie de gestion avec un délai de paiement approximatif de 4 jours.

http://carteachat.bnpparibas.com

L’espace PMeLe Ministère invite toutes les PME à s'inscrire sur cet espace, qui leur per-met de regrouper et archiver toutes les annonces et consultations, de gérer leurs alertes, retirer les consul-tations, déposer des plis. www.achats.defense.gouv.fr.

Les procéduresd’achat et de paiement

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

vie Des eNTrePrises8

® P

hoto

Fab

ienn

e Le

Ny

« Nous avons voulu proposer à l’économie toulonnaise et varoise un outil moderne, fonctionnel, sans luxe ostentatoire, et répondant, avant tout,

aux besoins des entreprises, de nos partenaires, de l’activité économique. » Cet outil, dont parle Jacques Bianchi, le président de la CCI du Var, est le Pa-lais du commerce et de la mer, inauguré le 27 octobre. Un Palais synonyme à la fois de proximité, de partenariat et de pro-grès… En définitive les trois P de la stratégie de mandature de la CCI du Var. Ce Palais est en effet l’incarnation d’une mandature, d’une volonté forte d’optimiser le patrimoine immo-bilier de la CCI du Var et de laisser la trace de son passage, même si « cet ouvrage est loin d’être une fin en soi. »

De nouveaux espaces Trait d’union entre la ville, ses commerces et la mer, ce lieu unique est voué à la valorisation du commerce, du nautisme et de l’économie… « Toulon méritait un tel Palais. Cet équipe-ment participera inévitablement à la valorisation future de notre capitale varoise et de son économie », selon Muriel Di Martino, présente à l’inaugu-ration et gérante de la société bandolaise Locasail, une entreprise familiale qui compte dans le monde du nautisme. Ce Palais abrite bureaux et espaces

de réception : au rez-de-chaussée , une salle de 700 m² et sa terrasse de 120 m², à l’étage, une salle de 200 m² et son balcon de 45 m². Ouverts sur la ville et la mer, ils sont mis à la disposition des associations et des clubs, des profes-sionnels et plaisanciers…

Place à l’imagination !Le président Jacques Bianchi, mais aussi bien d’autres têtes de réseaux pro-fessionnels ont déjà laissé libre court à leur imagination pour donner vie au Palais du commerce et de la mer. Les assemblées générales de la CCI du Var, les rencontres annuelles des présidents d’associations de commerçants, les Nuits de l’orientation, les salons Idées week-end ou les Eductours destinés aux armateurs, des salons dédiés au nautisme, des moments forts autour de la Tall Ships Regatta 2013 ou encore les réceptions du RCT… Bon nombre de ces événements trouveront une nouvelle dimension au sein de ce Palais, d’autres verront le jour grâce à ce Palais. Comme celui, imaginé par Muriel Di Martino et d’autres acteurs du nautisme : « Sur les trois salons majeurs du nautisme en France, seul celui de Paris dédie un espace à l’accastil-lage. Il y a donc une place à occuper sur ce créneau de niche pour Toulon ! Il serait formidable que Toulon devienne une place de promotion incon-tournable dans le milieu. » Muriel Di Martino, une fois lancée, elle imagine aussi l’aménagement futur d’un bassin, à proximité du Palais pour un salon dédié aux bateaux neufs, convaincue que Toulon a une culture nautique forte à diffuser !

« Le paLais du

coMMerce et

de La Mer est

L’iNcarNatioN

d’uNe

MaNdature »

À peine inauguré, le Palais du commerce et de la mer, imaginé par la CCI du Var, offre de nouvelles perspectives à de nombreux événements

événement

Le paLais du commerce et de La mer,the p(a)Laceto be !

Le Palais du commerce et de la mer a été intégralement financé par la CCI du Var. La maîtrise d’œuvre a été assurée par ABB Architectes à Toulon-Est et Egis Bâtiments à Marseille. Des entreprises locales STB, Aviso et Otis à Six-Fours-les-plages, ABC Deco au Pradet et Electris installée sur la ZI Toulon-Est ont participé à la réalisation des travaux.

vie des entreprises

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

9

www.var.cci.fr

® p

hoto

Ale

xand

re C

ojea

n

Cinq passionnés de sport, de technologie et de design ont créé le premier réseau social dédié au monde du sport. Ils recherchent des investisseurs pour passer à la vitesse supérieure, « exploser les statistiques » et imposer leur modèle de mise en relation entre sportifs, clubs et sponsors

aLL sports contact invente Le réseau sociaL du sport

numérique

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

vie Des eNTrePrises10

All Sports contact est le dernier né des pro-jets lancés par Laurent Basso, dirigeant de

l’agence de communication L’Encre noire à Saint-Raphaël, et quatre autres passionnés de sport, de technologie et de design. La volonté d’innover, le plaisir de surprendre et le goût d’un travail parfaitement abouti guident Laurent Basso au quotidien, pour L’Encre noire, mais aussi ses projets connexes. Dans ce contexte, All Sports contact est un projet qui ne manque pas d’innovation, ni d’ambition puisque les cinq associés veulent créer le premier réseau social de mise en relation entre d’un côté les sportifs et de l’autres les clubs, recruteurs et sponsors. « All Sports contact ne se substitue pas aux agents ou aux consultants sportifs. Il est un ou-til au service du sport, un site web sécurisé et spécialisé, organisé par discipline sportive, qui fédère l’ensemble des acteurs du sport et pro-pose aux sportifs d’exister médiatiquement », explique Laurent Basso.

1.000 sportifs inscritsLancé au mois de février 2012, le site fédère déjà plus de 1.000 sportifs inscrits, géolocali-

sés. Amateurs ou professionnels, footballeurs, handballeurs, basketteurs, athlètes ou golfeurs, gymnastes ou férus de sports extrêmes, évo-luant en France ou à l’étranger… Ils sont tous à la recherche d’un club ou d’un sponsor pour pratiquer leur sport de prédilection. « Les sportifs peuvent déposer un profil complet, exposer leurs compétences, diffuser des vidéos. Les recruteurs peuvent cibler la recherche de profils spécifiques, détecter de nouveaux poten-tiels, sponsoriser de nouveaux talents, suivre la progression d’un sportif. Enfin, la confiden-tialité des coordonnées est garantie et la mise en contact rapide », détaille Jeremy Maley, pré-sident de la SAS All Sports contact.

objectif : décollage immédiatPasser très rapidement à la vitesse supérieure est actuellement la priorité des créateurs. Et pour cela, il leur faut le soutien d’inves-tisseurs. « Jusqu’alors, nous nous sommes appuyés sur le savoir-faire de L’Encre noire pour réaliser le site web, le référencer et réa-liser quelques investissements publicitaires via Google AdWords », raconte Jeremy Maley.

Désormais, le site doit décoller. « Pour cela, nous devons investir massivement en publici-té, sachant qu’un euro de publicité déclenche deux inscriptions. Nous devons aussi recruter des commerciaux et faire parler de nous dans la presse. » Objectif : engranger une centaine d’inscriptions quotidiennes. Si la publicité reste le nerf de la guerre pour exister sur le web, les créateurs ont déjà noué des partenariats stratégiques pour gagner en notoriété, notamment avec Football France Consult, « premier service de consulting au service des clubs de football internationaux. » Ils multiplient aussi les occasions de commu-niquer, convaincus que le marché existe, tant du côté des recruteurs, prêts à payer un abon-nement pour trouver la perle rare, que du côté des annonceurs à la recherche de niches de publicité. « Notre site a une vocation mon-diale. Rien qu’en France, il existe 167.000 clubs, 15 millions de licenciés, 34 millions de sportifs pratiquants… Notre réseau peut vite devenir colossal ! »

® P

hoto

AS

C

ALL SPORTS CONTACTwww.allsportscontact.com - Tél 04 94 52 92 97

Capforma Var Ouest • Tél. 04 94 22 81 40 • [email protected] Var Est • Tél. 04 94 82 16 30 • [email protected]

emmanueLLenogarottoresponsablepré-recrutementalternance etstages du pôlerecrutement casino

capforma, partenaireaLternance du groupecasino

distribution

Depuis le début des années 90, le groupe Casino s’est largement

ouvert à l’apprentissage et est le premier employeur à avoir créé un site spécialement dédié à l’alter-nance dans ses magasins*.« Nous mettons en œuvre une politique de ressources humaines proche des jeunes, afin de faciliter leur intégration dans la vie profes-sionnelle et leur permettre de dé-velopper leur potentiel », souligne Emmanuelle Nogarotto, respon-sable pré-recrutement alternance et stages du pôle recrutement Casino. Et, parce que ces jeunes représentent l’avenir du groupe, ils apprennent rapidement les res-ponsabilités et en moyenne 80% d’entre eux se voient proposer un CDI à l’issue de leur alternance. Chaque année, Casino accompagne ainsi 1.400 jeunes en alternance sur 300 métiers du niveau CAP au bac +5 et a noué pour cela des par-tenariats nationaux et régionaux avec des écoles et centres de for-mation. Depuis quatre ans déjà, le groupe Casino fait ainsi confiance à Capforma, le centre de formation de la CCI du Var. « Avec Capforma, notre partenariat porte essentielle-ment sur le recrutement de jeunes en alternance pour occuper des

métiers dits opérationnels : des managers de rayons et de départe-ments », confie Emmanuelle Noga-rotto. En moyenne, une quinzaine d’embauches est ainsi réalisée chaque année pour la centaine de magasins du groupe dans le Var et les Bouches-du-Rhône.

Un triptyque gagnantCasino a aussi tout mis en œuvre pour bâtir un triptyque gagnant, axé sur la transmission et le par-tage. Ce triptyque est composé d’un jeune qui a l’envie d’apprendre, d’une entreprise représentée par le tuteur et d’un institut de forma-tion. Cette année encore, Capforma accueille une quinzaine de jeunes en alternance, à Toulon et Saint-Ra-phaël et le groupe Casino envisage d’accroitre ce partenariat dans un avenir proche : « Capforma répond parfaitement à nos besoins. Les conseillers formation ont appris à nous connaître, ils ont identifié nos besoins et réalisent chaque année une présélection de candidats qua-litative. Ils nous font gagner beau-coup de temps, tout en maximisant les chances de réussite du parcours en alternance, tant pour le jeune, que pour nous. » * www.montuteuretmoi.com

// CCi à L’APPUi

« Capforma répond parfaitement à nos besoins. Ils nous font gagner beaucoup de temps, tout en maxi-misant les chances de réussite du parcoursen alternance. »

vie des entreprises

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

11

www.var.cci.fr

® P

hoto

s C

asin

o

L’abbaye du Thoronet est une merveille des abbayes cisterciennes, « un site authentique,

qui ne laisse jamais indifférents les visiteurs. » Gérée par le Centre des monuments nationaux, comme une centaine d’autres monuments fran-çais, l’abbaye accueille chaque année près de 120.000 visiteurs, venus découvrir cette beauté architecturale sans artifice et l’acoustique ex-ceptionnelle de son église. « 30% de ces visi-teurs sont de nationalité étrangère et 44% pro-viennent d’une autre région de France », précise Sylvie Nortier, chargée de développement Sud-Est pour le Centre des monuments nationaux. Les droits d’entrée des visiteurs et les ventes des boutiques représentent une large part des recettes des monuments français.

L’abbaye du thoronet, une imageToutefois, ils ne suffisent plus à couvrir l’en-semble des travaux de restauration, de mise en valeur du patrimoine, d’entretien, d’accessibi-lité. Dès lors, le Centre des monuments natio-naux a entrepris d’ouvrir ces lieux exception-nels à la privatisation. Et, l’abbaye du Thoronet n’échappe pas à la règle.

L’acoustique exceptionnelle de l’église séduit les organisateurs de concerts et de festivals. Son cadre en fait un lieu de tournage ou de prise de vue tout aussi exceptionnel. L’abbaye multiplie les partenariats pour véhiculer son image, mais engrange aussi des recettes domaniales liées au droit à l’image. Depuis 2006, le site touristique est aussi devenu un lieu de rencontres architecturales reconnu. En collaboration avec la « maison de l’architec-ture et de la ville Paca », l’abbaye accueille tous les deux ans « les leçons du Thoronet » autour d’un architecte de renommée internationale, venu délivrer sa lecture contemporaine de l’architecture du lieu. Il laisse aussi une trace de son passage et enrichit ainsi le lieu d’éléments architecturaux.

Les entreprises, utilisatrices et mécènes Pour développer les recettes du monument, l’abbaye s’ouvre aussi petit à petit à la privati-sation. « À 50 minutes de Cannes, d’Aix-en-Pro-vence, de Saint-Raphaël ou de Toulon, elle peut accueillir cocktails, dîners, événements d’entre-prises, remises de prix, réunions, conférences

de presse ou lancement de produits, en dehors des horaires d’ouverture, en matinée ou en soi-rée. Elle propose aussi des visites privilégiées des lieux », détaille Sylvie Nortier. L’abbaye offre une large palette d’univers « bruts » à la location : du jardin en passant par le cloître, le cellier ou le dortoir des moines, chaque espace peut accueil-lir selon sa capacité de 80 à 500 personnes et est personnalisable, offrant à chacun la liberté de laisser libre court à son imagination. Si les entreprises sont les bienvenues au Thoronet, elles peuvent aussi devenir des mécènes : « Toute entreprise, quelle que soit sa taille peut apporter son soutien à l’un des multiples projets du Centre des monuments nationaux via un mécénat en numéraire, en nature, en compétence, ou via un parrainage, et ainsi participer au rayonnement de monuments emblématiques du patrimoine cultu-rel et architectural de sa région. Cette relation se construit sur mesure, selon les attentes, les sou-haits et les besoins de chaque entreprise », précise Sylvie Nortier.

L’abbaye du thoronet,une merveiLLe qui se privatise...

tourisme

Entreprises, réseaux, administrations… L’abbaye du Thoronet, merveille des abbayes cisterciennes, se privatise pour vous

ABBAYE DU THORONEThttp://thoronet.monuments-nationaux.frresa-thoronet@monuments-nationaux.fr

L’Atelier industriel Aéronautique récompensé par un prix national

Le jury national des prix Visas, organisés par l’association française pour la qualité et la performance, a récompensé la division hélicoptères

lourds de l’atelier industriel de l’aéronautique à Cuers.Ce prix récompense les méthodes mises en place en vue de réduire le

temps et le coût de maintenance des appareils (avions et hélicoptères de la Marine nationale).

En bref

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

vie Des eNTrePrises12

® P

hoto

DR

Avant-après ouvre son show-room à saint-Raphaël

Pascale nagy, nouvelle présidente de l’UiMM VarLors de l’assemblée générale de l’Union des industries et métiers de la métal-lurgie du Var, Madeleine Jauffret a cédé la présidence de l’organisation à Pas-cale Nagy. Cette dernière, directrice opérationnelle de Vishay SA, une entre-prise spécialisée dans la fabrication de composants électroniques passifs, était jusqu’alors vice-présidente de l’UIMM Var.

La croisière en scène lors du Jour le plus long Au mois d’octobre dernier, l’Association française des compagnies de croisières (AFCC) a organisé la 6e édition du Jour le plus long de la croisière. Pendant 3 jours, 1.320 agences françaises ont proposé à leurs clients les meilleures offres du moment. 4.465 passagers ont réservé, générant un chiffre d’affaires de plus de 4,7 millions d’euros. Les agences participantes, dont une quarantaine dans le Var, n’ont pas ménagé leurs efforts, à l’image de Cap croisières à la Valette-du-Var, « agence N°1 de la croisière dans le Var », qui organise régulièrement des événements pour démocratiser et promouvoir la croisière. « Chaque an-née, nous organisons un salon de la croisière, qui a accueilli en 2011 près de 800 personnes sur deux jours ; nous ouvrons aussi régulièrement nos portes, et bien sûr nous participons au Jour le plus long », détaille la gérante Sandra Meissner. Lors de cette opération nationale, elle en profite pour « mener une opération de communication auprès de sa clientèle et au sein de l’agence. L’opération s’avère payante, à condition toutefois de s’investir pour sa réussite locale. » De l’autre côté de Toulon, à La Seyne-sur-Mer, Gérard Sussan, gérant de Sun voyages Havas depuis plus de 20 ans, n’imaginerait pas ne pas partici-per au Jour le plus long : « Pendant trois jours, les 25 compagnies membres de l’AFCC offrent des remises, avec un minimum garanti de 5% de réduction. Il serait dommage de ne pas pouvoir les proposer à nos clients. »Cap Croisieres Voyages : www.capcroisieresvoyages.com Sun Voyages Havas : www.sunvoyages.fr

Stéphane Bezzina et Cécile Fleurance relookent vos intéri-eurs, que vous soyez particuliers ou pro-fessionnels (archi-tectes, promoteurs). Avant de poser leurs valises à Saint-Ra-phaël en début d’an-née 2012, ces deux jeunes créateurs d’entreprise ont fait leurs armes en France et à l’étran-ger. Aujourd’hui, ils sont à la tête de leur propre agence, dédiée au home-

staging et ont ouvert un show-room en centre-ville en fin d’année, appelé à évoluer, au gré des tendances et des saisons. En vitrine : un avant goût de leur savoir-faire et une devise « bien préparé, bien valorisé, bien vendre. » À l’intérieur, deux personnes convaincues que « la demande existe et qu’une telle prestation n’est pas réser-vée à une élite, puisque l’on peut souvent faire du neuf avec du vieux avec un peu d’imagination. »www.avant-apres.eu

En bref

vie des entreprises

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

13

www.var.cci.fr

® P

hoto

Ava

nt-a

prè

s

spécialisée dans la production et l’exploi-tation de ballons dirigeables, A-NSE pro-

pose également de la prestation de services avec la location de ballons pour la surveil-lance maritime et la publicité commerciale (sous le nom Aeronavis). À la recherche d’un lieu pour implanter leur centre d’es-sais et de production, Olivier Jozan, Baptiste et Adrien Regàs, les trois associés ont opté pour le Var et plus particulièrement l’aéro-port du Castellet : « Nous sommes proches des bases de la Marine et de l’Aéronavale. De nombreuses manifestations extérieures sont programmées dans cette région ce qui est favorable pour notre activité de publicité aé-rienne. Par ailleurs le relief et le mistral sont deux paramètres intéressants pour réaliser des essais en vol. » Les associés ont eu l’idée de créer un dirigeable à taux d’utilisation élevée avec un système permettant l’amerris-sage sur n’importe quelle surface d’eau. Les innovations apportées par l’entreprise et le processus de validation numérique ont été approuvés par le Pôle Pégase, pôle de compé-titivité spécialisé dans les aéronefs de moins de 15 tonnes.

surveillance en mer : des solutionsclé en main moins chères

Le marché de la surveillance maritime est en pleine mutation, les États devant faire face à des menaces multiples et variées : trafics illégaux, phénomènes de pollution, pêche illi-cite. « Nos appareils peuvent assurer des mis-sions de surveillance en mer avec du matériel embarqué pour la transmission d’images et de données ou du renseignement militaire terrestre à partir d’un ballon captif. » Aero-Nautic Services & Engineering propose un système de surveillance maritime de longue endurance à basse altitude à très faible coût opérationnel. « Nous pouvons fabriquer une enveloppe par mois en moyenne ; en fonction de la taille du dirigeable, la surface de l’enve-loppe peut varier de 150 à 1.200 m². » L’équipe - 10 personnes aujourd’hui - devrait atteindre 20 personnes d’ici à fin 2013 et 60 dans quatre ans. Des chiffres qui n’ont rien d’étonnant quand on sait qu’il faut 2 techni-ciens, 2 pilotes et 2 personnes au sol par bal-lon. Le chiffre d’affaires atteindra le million d’euros en 2012.

iLs ont Choisi LE VAR...

Agence de développement économique Tél. 04 94 22 80 06 • [email protected] • www.var-invest.com

surveillance maritime

A-NSE prENd son envoLau casteLLet

A-NSE : www.a-nse.com - www.aeronavis.comTél. 04 94 98 39 70

La Surveillance maritime et la communication aérienneconstituent les deux axes de développement de la société A-NSE - Aero-Nautic Services & Engineering - qui a choisid’implanter dans le Var son centre d’essais et de production

apitechSpécialisée dans les études techniques et les équipements industriels sur mesure, la société Apitech, qui a vu le jour en avril 2010, à La Seyne-sur-Mer, ne manque ni de clients, ni de travail et a d’ailleurs embauché une personne depuis peu. Le créateur Arnaud Platon a visé juste en propo-sant la réalisation de prototypes, outillages et machines clé en main pour l’industrie. Il intervient à 80% pour des entreprises varoises, des TPE ou PME, issues de la haute technologie maritime, de la sûreté/défense, de l’agroalimentaire et aussi des laboratoires. Il répond dans 99% des cas à des besoins sur mesure. Au quotidien, Arnaud Platon réalise des moutons à cinq pattes et a aussi développé avec Step AT – entreprise installe à Six-Fours-les-plages depuis 1997 - un logiciel de ges-tion de l’outillage et les deux entreprises ont déci-dé de construire chacune un nouveau bâtiment sur un site commun à Toulon-Ouest. Elles sont accom-pagnées pour cela par l’agence de développement économique de la CCI du Var.www.apitech-83.com - www.stepat.com

american VintageAmerican Vintage, c’est assurément une réussite et une marque concept aux produits transgéné-rationnels qui a su prendre sa place dans l’univers de la mode et du prêt-à-porter. Michaël Azoulay est le principal pilier de cette success story, qui a pour cadre le Parc d’Activités du Plateau de Signes depuis 2009. American Vintage conçoit deux col-lections par an, diffusées en France et à l’étranger. Rapidement à l’étroit sur le site de Signes, l’entre-prise s’est étendue fin 2011 et en a profité pour réaliser des équipements modernes et créateurs de lien entre les 60 salariés. Avec un chiffre d’af-faires consolidé en progression de 20%, American Vintage se porte bien et Michaël Azoulay envisage déjà une nouvelle extension pour accueillir les activités logistiques.www.am-vintage.com

Scai TechSpécialisée dans la chaudronnerie fine et originaire des Alpes-Maritimes, Scai Tech a élu domicile au Castellet pour développer son projet industriel : un Silencieux double flux-échappements accordés pour équiper les avions légers, ULM, nouvelle technologie adaptée à l’automobile, à la moto… 80 pièces de ce silencieux ont déjà été vendues en France et en Allemagne, trois avions d’épandage agricole en sont équipés et le potentiel de déve-loppement est énorme. Christiane et Alain Ferri, ses dirigeants avaient besoin de s’implanter en bordure des pistes d’un aérodrome et ont eu au Castellet un très bon contact avec la direction de l’Aéroport international qui a montré une réelle motivation et s’est fortement impliquée pour les accueillir.www.scai-tech-silencer.com

Retrouvez d’autres portraits d’entreprises varoises en ligne

>janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

vie Des eNTrePrises14

® p

hoto

A-N

SE

transport

voLotea,une chance pourLes aéroportsrégionauxLa toute jeune compagnie low-cost, Volotea, fait ses premiers pas avec succès en proposant de relier les capitales régionales européennes

Au mois d’octobre, la jeune com-pagnie des capitales régionales,

Volotea, a entretenu le suspens. Dans chaque aéroport qu’elle dessert, elle a organisé des confé-rences de presse, dévoilant, jour après jour, étape après étape, ses ambitions nationales et ses nou-velles lignes pour 2013. L’Aéroport International Toulon-Hyères n’a pas échappé à la règle : Volotea a posé ses valises dans le Var le 24 oc-tobre pour y annoncer le maintien de ses deux lignes à destination de Nantes et Bordeaux et l’ouverture d’une nouvelle route aérienne vers Strasbourg. « Ces lignes repré-sentent pour nos passagers un gain de temps appréciable et une réelle économie. Elles permettent aussi à notre aéroport d’étoffer son offre de destinations », s’est félicité Fabrice Créon, directeur de l’Aéroport In-ternational Toulon-Hyères.

Un succès !Depuis son lancement sur le sol français le 1er juin 2012, 36 lignes ont été opérées au cours de l’été et 54 emplois ont été créés dans l’Hexagone. Volotea a transporté près de 200.000 passagers pour le seul marché français (40% des ventes totales) et affiché, pour l’en-semble de ses lignes (la compagnie a opéré un total de 82 lignes entre 53 capitales régionales de 9 pays européens, ndlr), un taux de rem-plissage moyen de l’ordre de 72%. « Pour nous, c’est un succès parce que le marché a répondu à l’offre proposée. Il a aussi confirmé notre modèle : proposer des lignes nou-

velles, jusqu’alors peu ou pas du tout desservies par les airs », confie Edo Friart, responsable développe-ment France Volotea.

Un service à la carte et proche des voyageursMais ce n’est pas là la seule dif-férence de Volotea. « Notre flotte – composée de Boeing 717 de 125 sièges – est parfaitement dimensionnée : ni trop petits, ni trop grands, nos avions nous per-mettent d’avoir des coûts d’exploi-tation parfaitement maitrisés. Nos équipages, opérant dans l’Hexa-gone, sont français. Les passagers sont libres de choisir la prestation qui leur convient, sans pour autant voir le coût de leur vol s’envoler. Enfin, nous avons apporté un ser-vice performant avec un taux de ponctualité de 85% et une régula-rité exemplaire de 99,5% », détaille Edo Friart. La compagnie low-cost des capitales régionales reven-dique aussi sa proximité avec ses clients puisqu’elle propose la vente de ses billets à travers l’ensemble des canaux de distribution exis-tants : son site web, son centre d’appel, en agences de voyages et tour-opérateurs. Ce dernier canal est important pour la compagnie, qui souhaite adresser tous les voya-geurs, et notamment les hommes d’affaires. « Nous sommes un trans-porteur hybride capable d’unir une structure tarifaire low-cost et une présence auprès de l’ensemble des distributeurs de voyages. »

VOLOTEAwww.volotea.com - Tél. 0821 610 752

à Vos AGEnDAs

toULonnAntEs

vie des entreprises

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

15

www.var.cci.fr

à partirdu 31 mai 2013 ,2 vols hebdomadaires, les mardi et vendredi

toULonboRDEAUx à partirdu 22 juin 2013,2 vols hebdomadaires, les mardi et samedi

toULonstRAsboURGà partirdu 22 juin 2013,2 vols hebdomadaires, les mardi et samedi.

® P

hoto

DR

Dossier

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

16

CCI international Paca regroupe les experts à l’international (techniques, financiers, juridiques) de chacune des sept CCI territoriales de la région.

Objectif : offrir des prestations identiques et à forte valeur ajoutée à toutes les entreprises de la région.

Ce dispositif s'appuie notamment sur un guichet unique de l’export, animé par la CCIR et copiloté en partenariat avec la Région, Ubifrance, la Coface, Oséo et les clubs d’exportateurs. Financé par le réseau consulaire, CCI international Paca propose aux entreprises des réunions d’information, des sessions de formation, des missions et des salons. Un numéro d’appel unique, un site Internet, un observatoire régional du commerce international complètent le dispositif. Ce programme ambitieux doit permettre à la région Paca d’être plus performante en matière d’export et de réduire le taux d’abandon des entreprises qui démarrent une démarche à l’international. 1.300 nouvelles TPE, PME et ETI, 200 primo-exportateurs et 130 entre-prises à fort potentiel devraient être ainsi sensibilisés chaque année. www.paca.cci.fr

CCi international Paca

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

17

www.var.cci.fr

En 2011, le déficit des échanges de biens de la France avec le reste du

monde a atteint un record de 73,3 milliards d’euros. Au niveau régional, le déficit commercial se creuse éga-lement. Néanmoins, une bonne part de ce déficit est imputable à l’alour-dissement de la facture énergétique. En plus, « après deux années de réces-sion, le commerce extérieur régional retrouve et dépasse, en 2011, son ni-veau d’avant crise et connaît une évo-lution plus favorable que la moyenne nationale avec une augmentation de 25% à l’exportation et de 30% à l’importation. »* Dans ces échanges, le Var représente 4,1% des exporta-tions de la région Paca et a enregistré de 2010 à 2011 une hausse de ses exportations de l’ordre de 17% et de ses importations de 39%*.

Des atouts à faire valoirMême si le solde de la balance com-merciale reste négatif, les exporta-tions repartent donc à la hausse en 2011, preuve que le département, comme la région ne manquent pas d’atouts, ni de produits de qualité, attachés à un terroir ou à des indus-tries de pointe. D’ailleurs certaines entreprises ont réussi à tirer leur épingle du jeu, ont trouvé leur place dans la compétition mondiale. Au ni-veau régional, l’Occitane est l’exemple à suivre. Dans le Var, des entreprises comme Coca-Cola Midi, le fabricant d’anches Vandoren, le spécialiste des déchets Pizzorno, les chantiers Cnim, mais aussi des sociétés plus petites, à l’image d’industriels comme Smac, de producteurs de bien-être comme les Parfums Henry Fabre ou Thalgo et

des distributeurs de saveurs comme Le Temps des Mets ou la Conserverie au Bec Fin et de nombreux domaines viticoles ont réussi hors de nos fron-tières. « Toutes ont tiré profit des atouts du département, liés à son art de vivre et à son tourisme », remarque Jean-Jacques Bréban, président de la com-mission du commerce international de la CCI du Var. Toutefois, le Var n’est pas encore un département champion de l’export : « notre territoire n’est pas une terre d’exportation importante », constate en effet Vincent Augias, Chef de pôle Action économique et gestion de la Direction régionale des douanes et droits indirects de Provence. « Nombre de nos entreprises pour-raient exporter. Toutefois, elles sont freinées par la complexité des dé-marches à accomplir et par leur petite taille », ajoute Jean-Jacques Bréban.

Plus d’entreprises globe trotteusesDans ce contexte, Jean-Jacques Bré-ban, fort de son expérience de chef d’entreprise à la tête des Vins Bré-ban, prône l’exportation concertée : « Certes, au départ, nous sommes concurrents. Mais à l’étranger, nos offres sont davantage complémen-taires et permettent de proposer une palette la plus large possible. On est bien plus forts, plus visibles à plu-sieurs, que tout seul dans un coin ! » Les acteurs régionaux de l’export et les CCI de la région ont aussi fait de la conquête de marchés à l’interna-tional une priorité. Objectif : que nos entreprises, françaises, régionales, varoises, retrouvent leur place dans la

compétition mondiale. Les CCI de Pro-vence-Alpes-Côte d’Azur ont ainsi ré-cemment mutualisé leurs ressources dans un dispositif régional, « CCI International Paca », qui met à la dis-position de toutes les entreprises une offre identique sur tout le territoire. « En regroupant nos compétences, nous voulons assurer une meilleure lisibilité aux entreprises, mutualiser les compétences, les expertises, les programmes de missions, de salons, éviter les dispersions de moyens et finalement offrir à toutes les entre-prises, qu’elles soient implantées dans le Var, les Bouches-du-Rhône ou les Alpes, la même expertise. CCI International met également en place avec ses partenaires - État, Région, Oséo, Coface, Conseillers du com-merce extérieur de la France, Ubi-france - un guichet unique de l’export qui vise à renforcer l’offre commune d’accompagnement faite aux entre-prises à travers un numéro vert et un engagement de réponse sous 48 heures », explique Jean-Jacques Bré-ban. À travers ce programme et cet outil, les CCI souhaitent amener davan-tage d’entreprises à tenter l’aventure internationale. Seules, ou à plusieurs. Charge désormais aux entreprises de s’emparer des dispositifs mis en place pour prospecter de nouveaux marchés, qu’ils soient proches ou lointains, de lancer des initiatives, de tenter leur chance, de savoir semer pour en récolter les fruits.

* Données extraites de « Performances à l’international », édition 2012, CCI Provence-Alpes-Côte d’Azur

dossier

quels sont les rôles et missions d’Ubifrance ?Ubifrance, l’agence française pour le développe-ment international des entreprises, est devenue le partenaire incontournable des PME qui souhaitent se lancer à la conquête de marchés mondiaux. L’agence, présente dans 80 pays, met au service des PME plus de 1.400 collaborateurs pour les aider à prospecter et à prospérer sur les marchés à poten-tiel pour elles. Ubifrance est organisée en quatre filières d’activité avec des spécialistes sectoriels : les infrastructures, transports et industries ; les nouvelles technolo-gies, innovations et services ; la filière agrotech et la filière mode, habitat, santé. À chaque étape de leur développement international, les entreprises trouvent chez Ubifrance une réponse sur mesure, faite de produits et services, déclinée en quatre gammes. Nous délivrons informations et conseils pour cibler les marchés à l’export. Nous identifions et facilitions la mise en contact des PME avec leurs futurs clients, agents ou partenaires. Nous aidons les entreprises à bâtir une stratégie de communi-cation pour gagner en visibilité auprès des pro-fessionnels à l’étranger, nous facilitons leur par-ticipation à des salons. Enfin, nous renforçons les ressources humaines des PME à l’international à travers le Volontariat international en entreprise.

quel est le nombre d’entreprises accompagnées par Ubifrance en région ? Du 1er janvier au 30 septembre 2012, Ubifrance a accompagné 756 entreprises à l’international, dont 554 sur des opérations collectives et 202 pour des prestations individuelles. Nous avons enregistré 99 départs de VIE à l’étranger, 55 d’entre eux pour des entreprises réalisant moins de 200M€ de chiffre d’affaires.

Dans le contexte économique actuel, l’export peut-il constituer un remède ?Si l’export ne constitue pas en soi un remède contre la crise, il est toutefois essentiel pour les PME. Les entreprises doivent rechercher des parts de mar-ché à l’étranger, mais elles ont aussi besoin de financements pour espérer se développer à l’inter-

national. En ce sens, le pacte de compétitivité du gouvernement s’engage, avec Ubifrance, à assurer un accompagnement personnalisé à l’international pour 1.000 entreprises et PME de croissance dans le cadre de la banque publique d’investissement, à développer le nombre de V.I.E de 25% en trois ans et à en démocratiser l’accès.

quels produits et services exportent les PME de la région et vers quels pays ?La région exporte des produits chimiques, parfums et cosmétiques (26%), des produits énergétiques (22%), des matériels de transport (13%), des équipements mécaniques, du matériel électrique, électronique et informatique (12%), des produits agroalimentaires et agricoles (10%) et des pro-duits métallurgiques et métalliques (11%).Au cours du premier semestre 2012, les ventes vers les pays européens se sont tassées. Le total cumulé des trois premiers clients traditionnels de la région (Italie, Espagne et Allemagne) se réduit, en valeur absolue, de près de 2% pour représen-ter 28% du total régional exporté. L’Algérie devient le troisième client de la région et supplante l’Alle-magne qui passe au quatrième rang. Les États-Unis et le Royaume-Uni se maintiennent respectivement aux 5e et 9e rangs des clients de la région. Les pays du pourtour méditerranéen absorbent plus de 18% des exportations de la région Paca.

quels conseils donneriez-vous aux PME qui souhaitent faire leurs premiers pas à l’export ?La formule magique n’existe pas, mais il y a une certitude : il faut être bien accompagné et en cela, la Chambre de commerce et d’industrie constitue un passage indispensable pour tous primo-exporta-teurs. La CCI pourra réaliser un diagnostic permet-tant d’identifier si l’entreprise est en capacité ou pas de conquérir des marchés à l’export. Ensuite, la CCI mobilisera les outils adaptés : Oséo, Coface pour les financements, Ubifrance pour prospecter ou renforcer ses ressources humaines, les conseil-lers du commerce extérieur français…

© P

hoto

DR

conseils d'expert

« L’exportest essentieLpour Les pme »CLaudia Chang,déléguée régionale paca & corse, ubifrance

UBifRANCE : www.ubifrance.fr

LE VAR, PEU toURné VERs L’ExPoRtVincent Augias, Chef de Pôle action économique et gestion de la Direction régionale des douanes et droits indirects de Provence : « Le départe-ment du Var est peu tourné vers l’export. À l’échelle de la région, sur la période allant d’octobre 2011 à octobre 2012, il participe à hauteur de 4,4% des exportations. Les industries agroalimen-taires sont les plus fortes à l’exportation. Si l’on exclut du chiffre export de la région les produits pétroliers, qui sont prépondérants, la part du Var remonte à 5,4%, ce qui demeure faible. »

4,1%C’est la part du Var dans les exportationsrégionales en 2011

+17%C’est l’évolution des exportations varoises entre 2010 et 2011

890Millions d’euros€

C’est le montant global des exportations varoises en 2011

Dossier

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

18

® P

hoto

Ub

ifran

ce

Dans la famille Fabre, on cultive le vin avec passion depuis 1920. Si elle est attachée à sa terre varoise,

l’envie d’ailleurs est aussi inscrite dans les gènes de la famille. Leurs vins, issus de six propriétés varoises, sont présents aux plus grandes tables françaises, mais aussi à travers le monde. Dès 1932, le grand-père de l’actuel directeur général, Henri Fabre, vendait ses vins en Suisse, en Belgique, en Allemagne et quelques pays plus lointains, tous liés à l’Histoire de France. À partir des années 70 et l’arrivée aux affaires d’Henri Fabre, le domaine familial franchit les frontières européennes. Au Japon, à Hong-Kong, dans les pays d’Europe de l’Est, en Amérique du Sud, aux États-Unis, à Dubaï. « Aujourd’hui, nous sommes présents dans une quarantaine de pays et nous avons un res-ponsable dédié aux marchés export. Nous avons pris des risques, nous avons osé… Souvent, nous étions les seuls à y croire, comme à Dubaï, il y a plus de 20 ans. » Mais le jeu en vaut la chandelle. « L’export repré-sente désormais 30 à 35% de notre chiffre d’affaires et je suis fier d’avoir positionné le Château de l’Aumérade cru classé dans les hôtels les plus prestigieux du monde », raconte Henri Fabre. Ce dernier ne relâche néan-moins pas ses efforts à l’international : « Nous avons encore du potentiel de développement aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Europe de l’Est. » À terme, son ambition est de réaliser la moitié de son chiffre d’affaires à l’export.

sa botte secrète : l’art de vivreAu-delà de l’ivresse que lui procure à chaque fois la découverte et l’apprentissage d’une nouvelle culture, Henri Fabre a aussi une recette imparable ! « J’ai tou-jours travaillé pour apporter à mes clients étrangers quelque chose qu’ils ne trouveraient nulle part ailleurs.

Dès lors, lorsque je vends du vin et à fortiori du vin rosé, je vends aussi un art de vivre, ma culture pro-vençale, notre cuisine. Les rosés sont bus là où l’on n’imaginait pas qu’ils puissent l’être un jour, parce que nous avons réussi à exporter, avec nos vins, une

culture. » Henri Fabre n’a ainsi jamais hésité à créer de toutes pièces des manifestations pro-vençales, à inviter des chefs reconnus du Sud de la France pour transmettre son art de vivre, indissociable du plaisir de boire de bons vins. « Notre région est faite pour l’export, non seulement parce qu’elle est une terre d’accueil pour

de nombreux touristes étrangers, mais aussi parce qu’elle regorge de produits de qualité, vecteurs d’une identité appréciée. »

La reconnaissance du cœur Néanmoins, n’est pas exportateur qui veut, reconnaît volontiers Henri Fabre. L’export demande du temps, une phase d’apprentissage. « Il faut savoir faire preuve de beaucoup d’humilité pour s’ouvrir aux autres et finalement trouver le dénominateur commun entre nous et eux. Il faut être patient. Pour conquérir un pays, il faut trouver un bon importateur et entretenir un lien fort pour fidéliser sa clientèle, ne pas tomber dans l’oubli dans un contexte concurrentiel particuliè-rement fort », raconte Henri Fabre. Si l’export néces-site des investissements, une fois conquis, il est « le marché le plus rentable », selon Henri Fabre.

LE Rosé s’intERnAtionALisE La Provence est la 1ère région en France productrice de vins rosés AOC (avec 40% du total). Longtemps canton-née aux tables françaises, la consommation de Rosé dans le mode a augmenté de 17% ces huit dernières années. Dans ce contexte, les Vins de Provence progressent à l’export depuis 2000. À ce jour, 13% du volume des Vins de Provence est ainsi exporté, dont une majorité de rosés. En 2011, la Belgique est le premier pays destinataire des exportations, suivi par les États-Unis, destination qui a connu la plus forte progres-sion ces dernières années : les volumes exportés ont été multipliés par 6 en 10 ans ! La Chine, le Brésil et la Russie sont des pays considérés comme émergents pour l’exportation des Vins de Provence. (Source : CIVP)

experience confirmée

L’art de vivrede La maison fabre

« Lorsque

je veNds

du viN et à

fortiori du

viN rosé, je

veNds aussi

uN art de

vivre. »

MAiSON fABRE : www.sa-fabre.com - Tél. 04 94 13 80 78

LEs PôLEs , PAssERELLEsVERs L’intERnAtionALAlors que 60% des PME innovantes exportent et que les pôles de compétitivité regorgent d’innovations, ces pôles ont un rôle important à jouer pour renforcer la présence des PME françaises à l’export. Ils ont récemment confirmé leur engagement à mettre en place des plans d’action international ambitieux et volontaires pour leurs PME, identifiant les pays cibles, définissant des actions collaboratives à l’étranger et fixant des objectifs chiffrés à trois et six ans. La région Paca héberge 11 pôles de compé-titivité. Des clusters, à l’image du pôle régional « Art de vivre en Provence », sont aussi tour-nés vers l’international.

Henri Fabre, directeur général de la Maison Fabre : « à l’export, il faut savoir faire preuve d’humilité.»

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

19

www.var.cci.fr

® P

hoto

DR

l’expérience v.i.e

tadéimprime sa marque en itaLie

l’export plus facile

soL export vous ouvre Les portes du monde

inspiré par un savon légendaire, le pain d’Alep, Thaddée de Slizewicz lance en 1995 une ligne cosmétique 100%

naturelle et végétale. Ainsi est née l’entreprise Tadé Pays du Levant, qui depuis, n’a cessé de conquérir des parts de marché, en France, mais aussi à l’international. En 2011, elle réalise 3,4 millions d’euros de chiffre d’affaires, em-ploie une vingtaine de personnes et réalise près de 30% de son activité à l’export. Elle compte des distributeurs des univers de la cosmétique ou de la décoration aux États-Unis, en Australie, en Corée, au Japon et commer-cialise ses produits en direct en Europe.

Le V.i.E, une présence active en italieC’est en Europe et en particulier en Italie qu’elle a connu en 2012 une belle progression de son activité - +73% en 10 mois – suite au recrutement d’une salariée en Volon-tariat international en entreprise. « L’Italie comptait déjà parmi l’un de nos plus gros marchés. Notre activité sur place s’était jusqu’alors faite par opportunisme et était suffisante pour soutenir un V.I.E », explique Adeline Rey-naud, responsable export de Tadé. Depuis le mois de jan-vier 2012, Cécile Roussel a donc été recrutée en V.I.E. Elle est installée à Milan, multiplie les déplacements, réalise un vrai travail de fourmi, met en place des outils de com-

munication, comme un catalogue en Italien. Objectifs : fidé-liser les points de vente déjà sous contrat et conquérir de nouveaux distributeurs. « Aujourd’hui, les produits Tadé plaisent aux consommateurs et sont présents dans 80 points de vente actifs spécialisés dans le design et la dé-coration et de grands comptes en cosmétique, paraphar-macie, herboristerie, ont été identifiés », raconte Cécile Roussel. Pour cette dernière, le V.I.E est un compromis idéal pour travailler à l’étranger. Pour Adeline Reynaud, si l’expérience d’un V.I.E n’est pas nouvelle, celle-ci est un succès : « Cécile Roussel s’est révélée être la candidate idéale car elle avait déjà une expérience professionnelle et avait la volonté de résider en Italie. Sur le terrain, elle a réussi à fidé-liser nos contacts et à identifier de nouveaux distributeurs. » Représentante d’un produit de qualité, issu du commerce équitable et packagé pour plaire, Cécile Roussel sait que les tests déclenchent presque toujours des commandes. Alors, toutes opérations de communication sont bonnes à prendre, à l’image de la présence annuelle de Tadé au salon Maison & Objet, « essentiel en terme de notoriété. » Elle en-visage d’ailleurs la participation future de l’entreprise à des salons italiens, orientés produits biologiques et naturels.

Fret aérien, maritime ou routier, national ou internatio-nal, messagerie, formalités de douane, rédaction des

carnets ATA… La gestion des marchandises à l’export ne s’improvise pas et demande du temps. Alors, Kathy Gur-rieri, seule commissionnaire indépendante en transport international multimodal du Var, facilite depuis 10 ans le positionnement des PME/PMI au niveau mondial. Son entreprise, Sol Export, prend en charge l’ensemble des opérations administratives et logistiques attachées à l’acheminement des marchandises, apporte son savoir-faire, son carnet d’adresses pour faciliter les démarches, nombreuses et complexes, des exportateurs. Kathy Gur-rieri va même jusqu’à proposer des prestations de sour-cing sur un pays donné. Accompagnée de Rachel Legoff, salariée depuis cinq ans, elle apporte ainsi une réponse adaptée au tissu écono-

mique local : « Les entreprises varoises ou régionales, pour la plupart de petites tailles, n’ont pas les moyens structurels et financiers suffisants, elles n’ont pas non plus toutes les connaissances nécessaires pour se lan-cer à l’export. Notre volonté est d’externaliser pour les TPE/PME leur département logistique », explique Kathy Gurrieri. Dans ce contexte, 60% de sa clientèle est va-roise, ses prestations sont sur mesure et elle confie être habituée à travailler dans l’urgence. Faut dire qu’elle a appris à connaître les ficelles du métier d’exportateur. « Je travaille beaucoup pour le compte d’entreprises, qui ont des produits à grande valeur ajoutée à faire voyager pour être présentés sur des salons, auprès de prospects ou pour être expédiés vers un client final. »

SOL EXPORT : www.solexport.fr - Tél. 04 94 08 43 07

TADé : www.tade.fr - Tél. 04 94 62 19 41

ToP 3des produitsvarois exportés

33%Produitschimiques divers

10%ProduitsPharmaceutiques

4%Joaillerie, BiJouterie,instrumentsde musique

RuSSie TuRquie

iTaLie

16%

8%

7%

ToP 3des pays clientsdu Var

Le V.i.E Vitrine d’Ubifrance, le Volon-tariat international en entre-prise offre aux entreprises de toutes tailles la possibilité d’engager un représentant junior (moins de 28 ans le jour du départ) pour une période de 6 à 24 mois, sur les mar-chés étrangers à moindre coût et sans contrainte administra-tive. Les entreprises ont accès aux CV de plusieurs milliers de jeunes diplômés, les PME bénéficient d’un accès privi-légié à la formule V.I.E (crédit d’impôt, aides nationales et régionales, assurance pros-pection, solution d’héber-gement…) Fin octobre 2012, 7.332 V.I.E (hors PME à temps partagé) étaient en activité dans 130 pays pour le compte de 1.708 entreprises.www.ubifrance.fr

Dossier

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

20

® P

hoto

DR

expérience confirmée

Le maghreb réussit au groupe pizzorno environnement

Souhaitant confier pour la première fois la salubrité de la capitale Nouachkott à une entreprise étrangère, les autorités mauritaniennes ont choisi le groupe Pizzorno, « montrant leur confiance en notre expertise pour créer une ville propre. »

L’AssURAnCEPRosPECtion (Coface)L’assurance prospection Coface est une garantie contre le risque d’échec commercial lors des démarches de prospection sur les marchés étrangers. C’est à la fois une assurance contre la perte subie en cas d’échec et un soutien en trésorerie. Elle permet de couvrir les dépenses de prospection non récurrentes dans le cadre d’un budget agréé par Coface : participation à des manifestations commerciales, professionnelles, déplacements et séjours à l’étranger, recru-tement, formation, salaires et charges patronales dans le cadre de la création ou du ren-forcement d’un service export, études de marché frais de fonctionnement d’un bureau ou d’une filiale commerciale…www.coface.fr

LE PRêt PoUR L’ExPoRt,PAR oséoIl s’agit d’un financement sans garantie, d’un montant compris entre 20.000 et 150.000 €, d’une durée de 6 ans avec un an de différé. Il s’adresse aux PME pour financer les dépenses liées à leur développement international. Il permet de financer des inves-tissements immatériels (frais d’adaptation, design, prospection, foires et salons, V.I.E, commu-nication), des investissements corporels à faible valeur ajoutée de gage (matériels spécifiques, matériels de démonstration) ou encore une augmentation du besoin en fonds de roulement généré par votre projet de déve-loppement à l’international. Oséo propose de nombreux autres leviers de financement selon les besoins.www.oseo.fr

« Notre plus belle réussite, construire un groupe de dimension internationale qui place l’homme au cœur

de son action. » C’est avec ces mots que le dirigeant fon-dateur Francis Pizzorno introduit son groupe présent dans tous les métiers de l’environnement et devenu avec l’âge un acteur incontournable de nombreuses collectivités et entreprises, en France et à l’internatio-nal. Les premiers pas à l’export du groupe dracénois remontent à 1996. « À cette époque, notre groupe emploie 1.000 personnes en France, réalise 60 millions d’euros de chiffre d’affaires et la concurrence nationale est rude. La décision d’aller au-delà de nos frontières est alors motivée par la nécessité de grandir », raconte Francis Pizzorno.

Cap sur le MaghrebLes activités internationales du groupe de propreté urbaine se concentrent dans un premier temps sur le Maroc, « un pays à notre portée, qui en s’ouvrant au tourisme a eu la volonté de s’élever aux standards euro-péens en matière de collecte et traitement des déchets et de propreté de ses villes. » Depuis, les activités à l’export du groupe Pizzorno n’ont jamais cessé de croitre pour représenter aujourd’hui 20% du chiffre d’affaires de l’entreprise, soit 41 millions d’euros et plus de 5.000 sa-lariés hors des frontières hexagonales. À chaque étape, Francis Pizzorno s’attache à développer ces marchés en toute indépendance, en nom propre, sur fonds propres. « En amont, nos équipes réalisent une analyse la plus fine possible des besoins et des offres en présence, elles font aussi un précieux travail de notoriété avant de se

positionner sur des appels d’offres. » Aujourd’hui, les références engrangées dans ces pays parlent d’elles-mêmes : Pizzorno est aujourd’hui le leader des métiers des services à l’environnement au Maroc à travers sa filiale de droit marocain, Segedema, implantée à Mar-rakech. L’entreprise s’est aussi vue confier la construc-tion et l’exploitation du plus important centre de stoc-kage de déchets d’Afrique à Rabat, qui réceptionne 750.000 tonnes de déchets par an. À Nouakchott, en Mauritanie, Pizzorno environnement a été la première société étrangère à décro-cher un contrat de collecte, de traitement des déchets ménagers et de propreté de la capitale. « Ce contrat nous honore car il illustre notre capacité à réussir des opérations d’assainisse-ment de grande ampleur », souligne à ce propos Fran-cis Pizzorno. Enfin, en Tunise, le groupe dracénois a la responsabilité des déchets de la capitale, en association avec la ville de Tunis.En 2011, le chiffre d’affaires à l’international a conti-nué de soutenir la croissance du groupe, enregistrant une augmentation de 6,3%. Au 30 septembre 2012, l’activité hors des frontières poursuit sa progression, de l’ordre de 3%. Au-delà des chiffres, Francis Pizzorno a aussi beaucoup appris en traversant la Méditerranée, puisqu’il en est désormais convaincu : « Aller à l’inter-national, c’est aussi mieux se connaître. » PiZZORNO : www.pizzorno.com – Tél. 04 94 50 50 50

millions d’euros de chiffresd’affaires réalisés à l’export

le magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

21

www.var.cci.fr

® P

hoto

Piz

zorn

o

La cci du var voit L’avenir en grand pour Les ports de touLon

équipements

Lors de sa dernière assemblée générale de l’an-née, la CCI du Var et ses partenaires, décideurs

et acteurs économiques, ont débattu, entre terre et mer, des développements, des enjeux, de l’ave-nir d’un département plus méditerranéen que jamais. Et, Claude Orfila, président de la commis-sion des affaires maritimes de la CCI du Var, s’est autorisé à rêver, avec pour horizon, 2018. Ce rêve a pour cadre les ports de la rade de Tou-lon. À la barre, la CCI du Var et ses partenaires, le conseil général, Port Toulon Provence (PTP), Tou-lon Provence Méditerranée et la mairie de Toulon, occupés à travailler de concert pour un dévelop-pement rapide de la rade. Dans ce rêve, les plus gros paquebots du monde accostent sur un quai de 400 mètres aux portes du centre-ville de Tou-lon ; la capitale varoise confirme sa position de leader vers la Corse ; Brégaillon est entré dans l’ère multimodale. Enfin, tous les ports de plai-sance de la rade ont fait peau neuve et disposent d’équipements de pointe adaptés au travail des professionnels du nautisme. Ce rêve, la CCI du Var veut se donner les moyens de le réaliser. Pour cela, elle s’est fixé des axes de développement, des objectifs et un calendrier de réalisations étalées de 2013 à 2018. « Nos objec-tifs n’ont jamais changé. Nous voulons mettre en valeur les capacités maritimes et économiques de la rade. Le port de demain, nous l’avons donc voulu ambitieux, multi-destinations », a rappelé Claude Orfila. Le port de Toulon est protégé par tout temps, il partage ses eaux avec l’armée, il est le premier port du continent vers la Corse et il accueille déjà

des navires de croisière comme le Liberty of the Seas, qui avec ses 340 mètres de long et ses 3.500 passagers fait partie des plus grands paquebots du monde. Il évolue aussi dans un environnement maritime dopé à l’innovation avec l’ancrage du Pôle mer Paca et d’entreprises dynamiques sur son territoire. « Construisons son avenir en tirant parti de ces avantages ! »

Les plus gros paquebots à toulonAlors que les compagnies de croisière sont de plus en plus nombreuses à choisir la rade de Toulon comme port d’escale ou tête de ligne, Claude Orfi-la a rappelé qu’en la matière, « nous avons un train à prendre qu’il ne faut pas louper, car demain, il sera trop tard ! » Parmi les projets prioritaires de la CCI du Var, la construction d’un nouveau môle croisière au port marchand doit donc permettre l’escale des plus grands paquebots du monde à Toulon comme l’Oasis of the Seas avec ses 360 mètres de long et ses 5.600 passagers et l’atteinte de l’objectif de 750.000 passagers en 2018 : « Les études préliminaires ont été lancées fin 2012 pour

passagers accueillis310.000

1,2 millionsde passagerssur Corsica Ferries

+ de 2 millionsde mètres linéairesde fret sur toute la Corse

LEs PoRts DE toULonEn ChiFFREs En 2012

40.000remorques transportéespar UN-Roro.

FERRiEs

CRoisièREs

tRAFiC RoULiER

À l’occasion de sa dernière assemblée générale de l’an-née, la CCI du Var a dévoilé ses projets pour les ports de Toulon à l’horizon 2018

janvier-mars 2013 • n°5

CCi DéCoDée

var eco news

22

® P

hoto

Joh

n W

alzl

® P

hoto

Joh

n W

alzl

Les ports : http://maritime.var.cci.fr/

réaliser ce môle et l’intégrer à terme au sein de la concession de la CCI et nous escomptons que ce terminal soit opérationnel à l’horizon 2016 », dé-taille Claude Orfila. Du côté de la Seyne-sur-Mer, le môle d’armement n’est pas en reste puisqu’un avis de concours d’architectes a été lancé pour la réalisation d’un terminal adapté à la tête de ligne Royal Caribbean Cruise Line.

Un port tourné vers la CorseSi la croisière est un enjeu majeur de développement et de notoriété, les ferries vers la Corse le sont tout autant et une étude de faisabilité sur le mix croisières/ferries est lancée, car

aucune activité n’est négligée. Le port de Tou-lon est le port du continent le plus proche de la Corse, il offre une rapidité d’escale et de manu-tention, des fréquences et des volumes impor-tants, et le directeur général de la Corsica Ferries, Pierre Mattei a rappelé son ambition de confir-mer Toulon comme tête de pont du continent vers la Corse. En 10 ans, le trafic Toulon-Corse

est passé de 400.000 à 1,2 millions de passa-gers transportés et le fret s’est aussi considéra-blement développé. Dès lors, la CCI, consciente, en outre, que les ferries sont importants pour la rade et synonymes de retombées économiques non négligeables, souhaite moderniser le termi-nal ferries et l’adapter aux contraintes des nou-veaux navires mixtes marchandises-passagers. À terme, le port Toulon Côte d’Azur sera donc doté d’un terminal dédié aux ferries, d’une nouvelle gare maritime dès l’entrée, d’aires de pré-embar-quement des véhicules et poids lourds, dimen-sionnés pour le trafic continent-Corse et d’une solution de traçabilité des poids lourds en RFID.

Un port de brégaillon multimodalL’autre point d’ancrage majeur de la rade, le port de Brégaillon a connu un regain d’intérêt avec l’arrivée de la compagnie turque UN-Roro, dont le trafic a augmenté de 4,5% en 2012 et dont les retombées locales sont estimées à hauteur de 6 millions d’euros. Les rouliers de cet opérateur réalisent deux escales par semaine entre Toulon et Istanbul, transportent 40.000 remorques par an et des navires plus grands sont attendus dès 2013 à Brégaillon. La destination économique de Brégaillon confortée, la CCI souhaite y dévelop-per le multimodalisme, créer un hub de transport

interconnecté à toute l’Union européenne.

Le nouveau visage de la filière merEnfin, d’ici à 2018, les ports de plaisance seront également rénovés et la Chambre de commerce s’engage dans l’obtention du label Ports propres pour répondre au Contrat de Baie 2. L’installa-tion de Monaco Marine sur le site de Bois sacré à La Seyne-sur-Mer permettra aussi de créer le premier centre européen de maintenance des grands catamarans. Le projet de Technopôle de la mer se concrétisera avec l’implantation du CNRS, la revitalisation du site Derovere, le développe-ment d’Ifremer ou encore la création d’une ou-verture sur la mer pour les Cnim. « Il y a du pain sur la planche. Les ingrédients sont là, charge à nous de les utiliser à bon escient, dans l’intérêt de notre département, de nos entreprises, de nos emplois », conclut Jacques Bianchi. Pour y arri-ver, il a obtenu lors de cette assemblée générale, le soutien de l’État, par la voix du Préfet du Var : « Aujourd’hui, nous devons préparer l’avenir, aider les projets les plus innovants, préparer l’économie et les emplois de demain. Votre projet répond à ces ambitions et je m’engage à ce que l’État apporte son soutien. »

« Le port de

deMaiN, Nous

L’avoNs vouLu

aMbitieux,

MuLti-

destiNatioNs. »

CCi DéCoDée 23

handicap en entreprise

itinéraire d’une intégration réussie

Cap emploi 83 : www.avie83.org - Tél. 04 94 22 36 16Matyasy : www.matyasy.com - Tél. 04 94 66 19 14

janvier-mars 2013 • n°5

PorTrAiT

var eco news

24

Monique Beauchamp, reconnue travailleuse handicapée, fait preuve d’une motivation à

travailler sans limites. Denis Matyasy, pâtissier, chocolatier, traiteur à La Crau et entrepreneur à la tête d’une entreprise en perpétuel développement, emploie plus de 20 personnes et est donc tenu d’embaucher des travailleurs handicapés à hauteur de 6% de son effectif. Leur rencontre était donc une évidence. Elle a été provoquée par Cap emploi 83, association dédiée à l’insertion professionnelle des

travailleurs handicapés au cours de l’année 2012. « Une fois passé le cap des 20 salariés, lorsque j’ai eu le choix entre le règlement d’une sanction finan-cière ou l’embauche d’une personne en situation de handicap, je n’ai pas hésité une seconde. Parce que la diversité en entreprise est aussi l’affaire des TPE/PME et parce qu’être entrepreneur, c’est aussi être citoyen », raconte Denis Matyasy.

Une renaissanceAprès avoir rencontré quatre personnes « toutes très motivées » et présentées par Cap Emploi, Denis Matyasy embauche Monique Beauchamp en CDD. Le CDD dure quatre mois avant de se transformer en CDI, le 31 août 2012. « Monique a su saisir sa chance. Elle est minutieuse, soignée, elle a envie et puis au quotidien, on ne fait pas la différence. Elle travaille comme les autres ! » Pour Monique, c’est son troisième CDI d’une carrière professionnelle de plus de 30 ans. C’est surtout une renaissance, « une chance qu’elle n’espérait plus. »

Depuis, elle est donc fidèle au poste. Tous les jours, à 6h30, elle enfile son tablier, prépare les commandes et s’épanouit dans un travail, qui « est loin d’être monotone.» Elle retrouve aussi une forme de lien social. À 57 ans, elle revit et surmonte son handi-cap, survenu en 2000. « Après m’avoir cloué dans un fauteuil, après m’avoir mis sur la touche, après m’avoir épuisé plus que de raison, tout du moins aux yeux de mes précédents employeurs, mon han-dicap est reconnu… » Toutefois, elle n’en fait pas pour autant la publicité et reste discrète, notamment vis-à-vis de ses collègues. Pour retrouver le chemin du tra-vail, Cap Emploi a été indispensable : « Cette structure m’a en effet donné toutes les chances d’accéder à un emploi durable. » Désormais, elle espère par-des-sus tout « que les préjugés tombent, que la sphère du travail accorde plus de place aux travailleurs handicapés, car handicap et performance vont de pair. »

Monique Beauchamp et Denis Matyasydans l’atelier de préparation à La Crau

Contactez nous : 04.98.16.32.90 - [email protected]

Agence de Valgora

UN MANAGER D’ÉQUIPE COMMERCIALE TRANSACTION H/F

PLUSIEURS CONSEILLERS INDEPENDANTSEN IMMOBILIER H/F

Secteurs de Cuers, Hyères, St Cyr,La Seyne, Six-Fours, Fréjus et St Raphaël

Agence de Valgora

UN ASSISTANT COMMERCIAL H/F

Présent depuis plus de 50 ans à Toulon, Grech immobilier est l’acteur incontournable de l’administration de biens et des transactions immobilières dans le var.Dans le cadre du développement de notre activité, nous recrutons :

RECRUTE

B.G

.T.I.

SARL

au

capi

tal d

e 22

8.67

4 €

- SIR

EN 3

17 7

83 5

61

Pour répondre aux besoins financiers des entreprises lors des phases les plus cruciales de leur vie - création, développement, reprise -, les entrepreneurs font appel à des investisseurs afin de renforcer leurs fonds propres. Se présenter à de potentiels investisseurs ne s’improvise pas

2C invest • Tél. 04 94 22 80 28 • [email protected]

LA VALoRisAtionc’est la valeur que l’on va donner à l’entreprise afin de déterminer le pourcentage attribué aux investisseurs.

LA LEttRE D’intEntionc’est un pré-engagement qui vaut accord de principe et définissant les bases sur lesquelles se fera l’entrée au capital de l’investisseur.

LE PACtE D’ACtionnAiREs c’est un contrat signé par l’ensembledes actionnaires de l’entreprise régissant les règles de fonctionnement entre les fondateurs et les investisseurs.

VoCAbULAiRE

La CCI du Var, l’UPV, Somupaca et l’IRD Pas-de-Calais ont mis en commun leurs savoir-faire et 3 millions d’euros pour créer en 2010 2C Invest. Ce fonds régional a pour vocation de participer au développement économique de la région Paca en apportant des fonds propres et des compétences aux entreprises. 2C Invest s’est volontairement positionné sur un secteur économique où les fonds d’investissement sont peu actifs :• L’amorçage pour des tickets de 50.000 à 100.000 euros• Le développement et la transmission des petites entreprises pour des tickets de 50.000 à 150.000 euros.Les interventions peuvent se faire conjointement avec d’autres investisseurs. Les décisions d’investissement prennent en compte la qualité des projets, l’implication des entrepreneurs, la contribution des projets à la création de valeur et au développement économique de la région.

2C Invest, une solution alternativeZoom

michel blanchard président de 2c invest

2C Invest, une solution alternative

financement

« présenter son entreprise à un investisseur nécessite uneréfLexion en amont »

« que vous soyez à la tête d’une start-up ou d’une entreprise en développement, il est important de soigner la présentation de votre projet d’entreprise.

Lorsque nous projetons d’investir dans une start-up, nous sommes particulièrement attentifs :- À l’équipe qui doit être solide et regrouper les compétences clés. - À la connaissance de son marché par le diri-geant. Il est important d’être présent ni trop tôt ni trop tard, c’est le « time to market ». - À la vision stratégique de l’équipe et sa capacité à la faire partager. Cette vision doit être suffisam-ment ambitieuse pour attirer des investisseurs tout en restant totalement réaliste. - Aux premiers tests clients du produit / service. Il est plus facile de convaincre des investisseurs si l’on dispose déjà des premiers retours clients. »

« Pour les entreprises en développement ou lors d’une reprise, nous allons nous attacher aux éléments suivants :

- L’activité doit être pérenne et rentable.- L’entreprise doit être structurée, les fonctions clés ne doivent pas exclusivement reposer sur les épaules du chef d’entreprise mais être réparties dans une équipe pluridisciplinaire.- Le dirigeant doit avoir une vision claire de son

entreprise et de son marché sur les 3 à 5 pro-chaines années et avoir identifié des relais de croissance : expansion locale, conquête de mar-chés à l’international, lancement de nouveaux produits ou services, croissance externe... »

« Au delà de ces différents points, il faudra trouver un accord entre les dirigeants et les investisseurs sur la valorisation.

Elle doit être raisonnable, reposer sur des élé-ments économiquement concrets. Il faudra donc s’abstraire de la valeur affective et ne pas oublier que le pourcentage de dilution que les action-naires sont prêts à accepter ne représente en aucun cas une valeur économique. De plus, l’ob-jectif des investisseurs est de permettre aux en-treprises de passer un cap et non de les contrôler. Ainsi, la gouvernance de l’entreprise est primor-diale car l’équipe dirigeante représente l’un des éléments forts de sa richesse. Le but n’étant pas de rester au capital, une attention particulière est aussi portée aux possibilités et opportunités futures de sortie à 5 ou 7 ans. Faire rentrer un in-vestisseur au capital de son entreprise demande donc une réflexion en amont et une préparation minutieuse.»

www.var.cci.frle magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

l’exPerT25

6 et 7 février / Salon

salon des entrepreneursL’Espace entreprendre de la CCI du Var sera présent au Salon des entrepreneurs de Paris, événe-ment N°1 des créateurs et diri-geants d’entreprise en Europe. Au Palais des Congrès de Paris

www.salondesentrepreneurs.com

7 et 8 février / Salon

Voyage en multimédia, le salon e-tourismeLe pôle touristique Estérel - Côte d’Azur organise la 4e édition de Voyage en multimédia dédiée à l’e-tourisme. Au programme : un showroom d’exposition, des ate-liers, des témoignages, un barcamp, une conférence plénière. Au Palais des Congrès de Saint-Raphaël

www.salon-etourisme.com

8 et 9 février / Portes ouvertes

Journées portes ouvertes au Lycée La tourrache Des expositions, des ateliers, workshops pour permettre à tous de prendre connaissance des différentes dimensions du design et de découvrir les sec-tions BTS et Licence proposées. Le 8 février de 14h à 18h et le 9 février de 9h à 16h, Lycée Tourrache

www.lyceetourrache.com

8 au 10 février / Salon

salon du tourisme et des loisirs.à l’Union patronale du Var, Toulon

12 au 14 février / Salon

Les 3Jours pour l’autonomie et l’emploi des jeunes.Complexe du Vabre, à Brignoles

Contact :David Morel : Tél. 04 94 86 18 88

14 février / Conférence

Vignerons varois et réseaux sociauxEn partenariat avec le CER France ProvenceÀ l’agence CCI du Var, Brignoles

inscription [email protected]

11 au 14 mars / Salon

Cruise shippingLe club croisières Var Provence Cruise Club expose au salon Cruise Shipping de Miami pour promouvoir les 10 ports d’es-cales croisières du département.Palais des congrès de Miami Beach

www.cruiseshippingevents.com

12 mars / Forum

4ème Forum Emploi, formation, création d’entreprise du haut-Var VerdonDe 9h à 13h à Rians, salle des fêtes

15 et 22 mars / Formation

Les nuits de l’orientationLycéens, étudiants et jeunes en quête d’orientation, venez rencontrer des professionnels et conseillers en orientation et construire votre parcours profes-sionnel lors d’une soirée festive et originale, organisée par la CCI du Var. Le 15 mars à Toulon et le 22 mars à Saint-Raphaël de 18h à 23h

www.nuitsdelorientation.fr

22 et 23 mars / Salon

salon de la croisièreCap Croisières Voyages, agence installée à la Valette-du-Var, or-ganise l’unique salon de la croi-sière dans le Var. Il rassemble toutes les compagnies de croi-sière et propose au public toutes les offres des compagnies parti-cipantes. Chez Cap Croisières VoyagesLa Valette-du-Var.

www.capcroisieresvoyages.com

28 mars / Rendez-vous entreprise

Var Up 2013 La 11e édition du salon Var Up, organisée par l’Union patronale du Var, la CGPME et leurs parte-naires, sera encore cette année le rendez-vous incontournable des chefs d’entreprises, por-teurs de projets et créateurs du département. C’est toute la vie de l’entreprise qui est concer-née par Var Up avec la présence de 100 interlocuteurs, dont l’Es-pace Entreprendre, Var Ecobiz et Capforma de la CCI du Var. Au palais Neptune, Toulon.

www.varup.com

6 au 14 avril / Foire

84e Foire de brignolesPrès de 300 exposants sont à découvrir lors de la plus impor-tante foire agricole, industrielle et artisanale de la région. Au Parc des expositions de Brignoles.

www.foiredebrignoles.fr

aéroport internationaltoulon-Hyères

Les ré-ouvertures de lignes à ne pas manquer Le 18 mars Départ vers LoNDReS STANSTeD avec Ryanair Le 31 mars Départ vers OSLO avec Ryanair

www.toulon-hyeres.aeroport.fr

Du 5 au 11 février, Toulon, siège de la CCI du VarDu 5 au 11 mars, DraguignanDu 12 au 18 mars, Saint-RaphaëlDu 19 au 25 mars, Hyères

LEs MAtinéEs PoUR EntREPREnDRE (Offert, sur inscription)

Contact : [email protected]

De 8h45 à 11h30

Toulon, siège de la CCI du Var les 8 janvier, 12 février, 12 mars 2013

5 JoURs PoUR EntREPREnDRE (Payant, sur inscription)

LEs RDV DE LA REPRisE (Offert, sur inscription)

Créateur, repreneur

Créateur, repreneur

repreneur

LEs REnDEz-VoUs DU ChEF D’EntREPRisE

Toulon : 10, 17 et 31 janvier, 7, 14 et 28 février, 7, 14 et 21 marsSaint-Raphaël : 10 et 24 janvier, 7 et 21 février, 7 et 21 marsDraguignan : 11 janvier, 8 février, 15 mars

Saint-Tropez : 10 janvier, 14 février, 14 marsBrignoles : 15 janvier, 5 février, 5 et 26 marsHyères : 14 janvier, 11 février, 4 et 25 mars

AgeNDA

janvier-mars 2013 • n°5 var eco news

26

Les Rendez-vous CCIv de La peRfoRmanCe(Offert, sur inscription)

Les ateLIeRsde L’entRepReneuR (Offert, sur inscription)

La cross communication ou comment développer ses ventes en temps de crise ?28 janvier - 9h à 12h - Hyères11 février - 14h30 à 17h30 - Saint-Raphaël

La protection sociale du chef d’entreprise et de son conjoint4 février, 9h à 11h30 - Draguignan11 février, 9h à 11h30 - Saint-Tropez

Chefs d’entreprise, comment rebondir et résister à la concurrence interne ?11 février, 9h à 12h - Brignoles

Vos obligations réglementaires en matièred’affichage et d’hygiène alimentaire11 mars, 9h30 à 12h30 - Saint-Raphaël18 mars, 9h à 12h - Saint-Tropez25 mars, 14h à 17h - Hyères

Créer ou optimiser un site internetet vendre en ligne, mode d'emploi11 mars, 9h à 12h - Toulon

Comment obtenir un financement bancaire ?18 mars, 9h à 12h - Brignoles

Le choix de la structure juridiqueet ses conséquences sur la fiscalitédu dirigeant et de son entreprise8 avril, 9h à 12h - Saint-Tropez

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

"Spécial commerçants"L’accueil : l’atout gagnantde votre magasin28 janvier, 17h à 20h - Brignoles

Comment rebondir et résisterà la concurrence internet ?11 février, 9h à 12h - Brignoles

Les 7 péchés capitaux pour Vendre11 février, 14h à 17h - Brignoles

L’optimisation de larémunération du dirigeant 14 février, 9h à 12h - Draguignan

Créez et exploitez votre ficher client 4 mars, 9h à 12h - Hyères

diriger une entreprise : les 12 pièges à éviter4 mars, 14h30 à 17h30 - Saint-Raphaël

Boostez votre affaire en maîtrisant les techniques d’animation et de vente en magasin 18 mars, 9h à 12h - Draguignan

Les Rendez-vous CCIv des tIC(Offert, sur inscription)

Conquérir de nouveaux clients : Optimisez son e-mailing 11 mars, 9h à 12h - Brignoles

réseaux sociaux : quelles opportunités pour mon entreprise ?25 mars, 9h à 12h - Draguignan

Les opportunités du Cloud Computing :l’informatique dans les nuages4 avril, 18 h 30 - Saint-Raphaël

Créer ou optimiser un site internetet vendre en ligne, mode d’emploi4 avril, 9h à 12h - Hyères

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

Créateur, repreneur, nouveau dirigeant

Contact : [email protected]

Contact : vos agences CCI du Var

Les Rendez-vous du Chef d’entRepRIse

Contact : [email protected]

agenda

www.var.cci.frle magazine économique de la chambre de commerce et d’industrie du var

27