corin1

5
L’impact de la globalisation par rapport à la famille et à l’éducation des jeunes Corina Zamfirov, Chaire de Pédagogie et Psychologie Résumé Actuellement le monde bouge dans un rhytme extraordinaire, les événements se précipitent et se bouleversent. Tout ce désordre provoque des effets négatifs sur la vie de famille. La gamme de problèmes dont se confronte la famille contemporaine est une conséquence du contexte trop varié et dynamique. L’équilibre entre les ressources n’est pas permanent atteint et, les familles rencontrent des difficultés d’adaptation, de socialisation des enfants, d’intégration dans des nouveaux rythmes. Dans les périodes de crise économique est gravement affectée la stabilité et l’intégrité de la famille. Ce fénomène se manifeste par l’accroissement du nombre des familles et des jeunes se trouvant en difficulté à cause de l’émigration massive des parents au travail à l’étranger. Dans ces conditions les problèmes sociaux avec lesquels se confrontent ceux- ci necessitent une attention particulière, et leur solution doit représenter un objectif prioritaire des politiques sociales promovées. La fin du XX-ième siècle a été marqué par des transformations majeurs dans tous les domaines de la vie sociale qui ont eu un impact significatif sur l’évolution de la famille, des valeurs, des normes et des comportements. Dans les dernières années, dans la société s’est accumulée une multitude de problèmes qui tiennent de la santé morale de la famille, des conditions sociales et économiques, voire écologiques désastrueuses. Les changements économiques tels comme l’embauche au travail, de la politique du loyer, de l’enseignement, de l’assistance médicale ont comme conséquences la dégradation de la qualité de la vie des familles contemporaines. La famille, comme type de groupe humain, participe à ces processus, en s’adaptant aux changements et en modifiant ses stratégies de survivre. Une des stratégies fréquemment adoptée est la migration de la force du travail. Le fénomène de la migration est un des aspects qui tient de la globalisation économique, un des grands drames des temps modernes. Ce fénomène est favorisé par les grandes possibilités du transport, la circulation des

Upload: aliona-berdilo

Post on 24-Dec-2015

216 views

Category:

Documents


2 download

DESCRIPTION

carte de filozofie

TRANSCRIPT

Page 1: Corin1

L’impact de la globalisation par rapport à la famille et à l’éducation des jeunes

Corina Zamfirov,

Chaire de Pédagogie et Psychologie

Résumé

Actuellement le monde bouge dans un rhytme extraordinaire, les événements se précipitent et se bouleversent. Tout ce désordre provoque des effets négatifs sur la vie de famille. La gamme de problèmes dont se confronte la famille contemporaine est une conséquence du contexte trop varié et dynamique. L’équilibre entre les ressources n’est pas permanent atteint et, les familles rencontrent des difficultés d’adaptation, de socialisation des enfants, d’intégration dans des nouveaux rythmes. Dans les périodes de crise économique est gravement affectée la stabilité et l’intégrité de la famille. Ce fénomène se manifeste par l’accroissement du nombre des familles et des jeunes se trouvant en difficulté à cause de l’émigration massive des parents au travail à l’étranger. Dans ces conditions les problèmes sociaux avec lesquels se confrontent ceux-ci necessitent une attention particulière, et leur solution doit représenter un objectif prioritaire des politiques sociales promovées.

La fin du XX-ième siècle a été marqué par des transformations majeurs dans tous les domaines de la vie sociale qui ont eu un impact significatif sur l’évolution de la famille, des valeurs, des normes et des comportements. Dans les dernières années, dans la société s’est accumulée une multitude de problèmes qui tiennent de la santé morale de la famille, des conditions sociales et économiques, voire écologiques désastrueuses. Les changements économiques tels comme l’embauche au travail, de la politique du loyer, de l’enseignement, de l’assistance médicale ont comme conséquences la dégradation de la qualité de la vie des familles contemporaines. La famille, comme type de groupe humain, participe à ces processus, en s’adaptant aux changements et en modifiant ses stratégies de survivre. Une des stratégies fréquemment adoptée est la migration de la force du travail. Le fénomène de la migration est un des aspects qui tient de la globalisation économique, un des grands drames des temps modernes. Ce fénomène est favorisé par les grandes possibilités du transport, la circulation des informations, les tensions sociales et les situations économiques précaires.

Dans la réalisation de la fonction éducative la famille sent une nécessité urgente des ressources culturelles et matérielles.

La migration constitue le mouvement général des hommes qui laissent leur domicile pour chercher une vie meilleure ou qui sont forcés de le faire. Au commencement du XXI-ième siècle environ 150 mln. d’hommes vivaient à l’étranger. La migration c’est la permutation territoriale des personnes, accompagnée par le changement du domicile. [1]

L’Organisation Internationale pour Migration définit la migration comme le mouvement de la population, un processus de déplacement des personnes ou des groupes d’un lieu à un autre, avec le passage des frontières d’un certain pays ou dans l’interiéure de celui-ci. [2, p.5]

Par la migration internationale de la force du travail on comprend le mouvement de la population capable de travailer à l’étranger dans le but de s’entraîner dans des relations de travail

Page 2: Corin1

avec les engagateurs des autres états. L’augmentation de l’intensité de la migration du travail à l’étape contemporaine est déterminée par beaucoup de facteurs :

l’intensification de l’internationalisation de la vie économique, fait qui a contribué au mouvement de tous les facteurs de production, inclusivement et de la force du travail ;

le développement inégal des économies nationales ; les tendances de plus en plus accentuées de libéralisation dans le mouvement des

facteurs de production, libéralisation déterminée, soit par des certaines institutions économiques internationales spécialisées, soit par des acteurs importants de l’économie mondiale ;

les processus d’intégrité de l’économie mondiale qui stimulent le mouvement de la force du travail entre les états intégrés ;

les phases du cycle économique, dans lesquelles se trouvent les économies des certains états ou de l’économie mondiale en entier ;

l’amélioration du système du transport mondial, qui permet que l’information, les marchandises, les services et les personne se déplacent rapidement et librement dans n’importe quel coin du monde ;

les relations sociales, exprimées par l’internationalisation des mariages, des cultures ; le facteur démographique exprimé par des progrès inégals du nombre de la population

dans les états du monde et, consécutivement, par le complétement inégal du marché du travail ;

l’occupation partielle de la force du travail et l’existence du fénomène du chomage.

La motivation principale de la migration pour le travail est une économique : l’obtenance d’un revenu plus grand que celui obtenu dans son pays pour un travail d’une valeur égale. Un quart de la population active du point de vue économique travaille à l’étranger et ceux-ci sont des estimations minimes, car il s’agit seulement des personnes lesquelles sont enregistrées officiellement comme émigrantes, on montre dans un rapport récent du Fond Monétaire Internationale. L’absence des perspectives économiques dans la République de Moldova pourra déterminer beaucoup de personnes parties au travail à l’étranger de ne plus revenir dans leur pays.

En venant des pays moins développés, les migrants acceptent, dans beaucoup de cas, des travaux dont les natifs des pays respectifs ne les acceptent pas, des travaux considérés non-correspondants du point de vue sociale.

Ainsi, dans certains pays il existe des travaux lesquels constamment sont réalisés exclusivement par les migrants. Pour réduire la pauvreté, les hommes prennent la décision de migrer pour augmenter ses revenus, de même que les autres capitals, pas seulement celui économique. Et l’unique solution pour combattre la pauvreté pour la majorité de ces familles c’est l’occupation d’un emploi sur le marché externe. [3,p.47]

Le départ au travail de l’un ou de deux parents à l’étranger constitue un fénomène social qui a dans le temps des effets sur la famille et sur les enfants. Ceux-ci peuvent être tant positifs dans l’augmentation de la qualité de vie, que négatifs dans la modification de la structure familiale.

Quand on parle du départ des parents au travail à l’étranger dans le but d’assurer un meilleur futur aux enfants on pense inévitablement à avoir plus d’argent, moins de pauvreté, un travail

Page 3: Corin1

bien payé, l’assurance d’une location, à une égalité des chances, mais on ne pense pas à l’abandon, à la tristesse, au stress, aux soins, à la séparation des personnes aimées.

Chaque séparation des parents est accompagnée par une diminution de l’accomplissement des nécessités de base des enfants avec des effets importants sur le développement intégral de ceux-ci.

Les enfants provenus des familles, dont les parents sont partis au travail à l’étranger auront besoin plus d’encouragement et de reconnaissance. C’est parce que pendant l’absence de leurs parents ces enfants ont un accès limité à l’amour non-conditionné du type parental. La migration externe, plus souvent celle temporaire,a entraîné une série de conséquences destructives pour la famille.

Les enfants restés dans le pays sous la garde des autres personnes sont privés de l’affection parentale, du conseil et du contrôle des parents. D’ici, l’abandon scolaire, les comportements déviants, voire des déliquances.

Les spécialistes remarquent que pendant l’absence des parents, les enfants ont des résultats scolaires mauvais, se débrouillent avec difficulté dans la vie. Ils s’adoptent assez difficilement du point de vue psychologique aux nouvelles conditions, en sentant la solitude comme un stress quotidien et l’absence de la protection de la part de la famille à l’égard des problèmes apparus.[4,p.18]

Mais les conséquences peuvent être plus graves. Ces enfants peuvent devenir un groupe de risque pour la déliquance juvenile ou des victimes de trafic.

En ayant l’accès au confort et l’argent de poche les jeunes obtiennent le goût de l’ndépendance. D’autre part l’absence du contrôle des parents et l’attitude indifférente envers les études effectués provoquent un changement des valeurs en comparaison avec les générations précédentes. Si les parents croient dans la valeur du diplôme comme dans un moyen qui assure la promovation sociale, les enfants observent une contradiction avec la réalité.[5,p.167]