hyperbor

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Avertissement : Aucun des articles de ce site na la prtention dtre encyclopdique. Par principe ennemis des ides reues, ils ne veulent tre que les complments signifiants de ces ides gnralement admises et qui tranent de partout. Leur objet nest donc que dapporter des lments originaux, voire mme de dranger et donc de faire rflchir ! Dans tous nos articles, notre point de vue vise en gnral fournir une note plus nordique aux comparaisons mythologiques ou folkloriques parce que leur influence fut bien plus importante que les habituels commentaires le laissent supposer puisque ceux-ci sont videmment post-chrtiens. Mais cette prgnance de lAncienne Coutume paenne dans toute lEurope, et mme dans des pays o les invasions germaniques ne furent pas aussi importantes quen France, ne sexplique que par une unit de culture antrieure linstallation de la nouvelle et exotique foi chrtienne : ne sommes-nous pas tous des Indo-Europens* ?

HYPERBORE - THUL L'Hyperbore est ce royaume dont viennent les princes de l'Occident Marc Questin

En guise dintroduction voici une longue citation de Ren Maurice Gattefoss, auteur peu connu, extraite de La Vrit sur lAtlantide 1 (1923) que nous venons de recevoir de notre membre correspondant ce 10 oct. 02 : ct de la tradition relative lAtlantide*, il existe dans la littrature grecque des survivances nombreuses de lexistence dautres continents mal connus, no1

N. B. : Les mots avec astrisques* sont des titres darticles consultables aussi dans le Livre CD de lassociation qui regroupe la totalit de notre tude sur Les Origines de lArbre de Mai comme tant issu dune Atlantide borenne pr cataclysmique du XIIIme s. AEC. Les articles des 2 parties : Thse et Folklore + Les Sources sont chargs progressivement sur le site et sont mis jour en fonction de nos dcouvertes et de vos interventions par courriel @ Visitez nous donc rgulirement puisque : Il y a toujours du nouveau sur < racines.traditions.free.fr > !

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tamment celle de lle des Hyperborens o lon avait localis la fois les Champs lyses et lEnfer (le Pays des Dieux* infrieurs/ souterrains)n . Les Champs lysens jouissaient dun climat exquis et les hommes, les justes, y vivaient dune vie cleste ; ctait lden, le Paradis* terrestre. LEnfer, au contraire, tait selon les uns, le Pays des Ombres, selon dautres, le Pays de lOmbre, cest dire celui o le soleil ne parvenait pas. Mais, sil est possible daller aux enfers, et les auteurs grecs citent mains voyageurs qui sy rendirent, en revanche personne ne pouvait, pendant la vie, re-trouver les Champs lyses Cest Rudbeck qui fit un ensemble de toutes ces traditions et qui, par surcrot, assimila lAtlantide au continent hyperboren () Bailly qui reprit en grande partie la Thse de Rudbeck sattacha dmontrer, comme le fit ensuite Dupuis dans son Origine de tous les Cultes, que la religion solaire ne put prendre naissance dans les climats du Sud. Comment les peuples des rgions mditerranennes auraient-ils pu attacher tant dimportance la mort et la rsurrection du Soleil, mort inexistante sous leur latitude, rsurrection peine indique, en t, par une ascension de quelques degrs vers le znith. La conclusion simposait: seuls des hommes du Nord, des hommes vivants sous le cercle polaires, ne voyant par consquent le soleil que pendant six mois de lanne, le supposant mort pendant les six autres mois, purent inventer les pomes et les rites* isiaques, et les crmonies bachiques () chafaudant tout son systme sur cette constatation et montrant que la religion solaire fut apporte en Grce par les Atlantes, Bailly recherche naturellement lAtlantide* dans le Nord. Et, plus loin, Gattefoss apporte cette observation personnelle qui rejoint une de nos propres remarques (alors que nous nous tonnions que personne notre connaissance ne laie faite jusque alors) : Nous pensons avoir dmontr que si la mort du soleil laissa une telle pouvante dans la mmoire des hommes cest quelle dut tre une surprise et une telle catastrophe pour ceux qui en furent victimes, Pan est mort clamait la voix dans lobscurit et en effet la mort de toute vie vgtale et animale par le froid et la nuit sans fin laissa des souvenirs imprissables et peut-tre lexpression terreur panique. Prcisons ici que cette longue citation de Gattefoss pourrait aisment se poursuivre car cet auteur rgional avait dj fait, un demi sicle avant nous, une partie de notre propre cheminement ! Nombreux sont les auteurs de lAntiquit qui voquent lHyperbore ou Thul, son centre, qui y placent lorigine de notre monde. Parmi les plus connus : Homre, Aristas de Proconnse, Eschyle, Pindare, Hrodote, Hcate dAbdre, Callimaque, Apollonius de Rhodes, Eratosthnes, Pausanias, Diodore de Sicile, Virgile, Strabon, Ovide, Snque, Pline lancien, Plutarque, Ptolme, Pomponius Mela, Jamblique, Avienus, etc. Vu sur lexcellent site le 6 dc. 03 : A un jour de voyage de Thul, vers la Mer Congele que certains appellent Mer Cronienne. Pline. MJ 18/9/03 propose par < [email protected] > : En dehors de la citation dApollonius de Rhodes, nous trouvons dautres affirmations aussi prcises, que les

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Plages taient un peuple hyperboren. Dodone, sanctuaire hyperboren, Zeus tait ador sous le nom de Zeus avax plasgikios. Cest ainsi quil est invoqu par Achille (Illiade, XVI-232). Le scholiaste de Pindare (Ol. III-28 Fragm. hist. gv II, 387) dit que Hyperborus tait fils de Plasgos. Donc, pour indiquer la race primordiale, Plasges serait un terme plus correct mme que Hyperboren. Il est vrai que le Pote Asius dit que Pelasgos est n de la Terre Noire (gaia plaina) mais, outre lvident symbolisme hermtique de ce mot, le terme dsigne surtout lindistinction primordiale. Pour nous, donc, Plasgos est le niom de la tradition hyperborenne, de lHomme Universel, de lAdam Qadmon des traditions islamique et hbraque. Geticus, La Dacie Hyperborenne, Pards 2003.. Mise jour du 27 mai 07 : Les lgendes relatives aux quatre royaumes indiquent que lHyperbore comprenait plusieurs terres, plusieurs les. En outre, il devait y avoir un centre, situ au ple ou trs prs de celui-ci, sige du pouvoir suprme. () Le centre du continent polaire, la terre du milieu, tait certainement ce que les Grecs dsignrent sous le nom de Thul, les Toltques sous celui de Tula, et que les Celtes retranscrirent en Tara, capitale du royaume du milieu. Christophe Levalois, A la recherche de lHyperbore, 1984.

tymologie*Hyperbore vient du grec Hypera qui est en haut et bore vent du Nord, do : pays du vent du nord, ou bien sous le vent du Nord : ce qui est la formule consacre. En effet, Bore le dvorant, tait le dieu du vent du Nord, fils dAstraios et dos (lAurore*) une ocanide fille dOcanos et de Ga. Mj 17 aot 06 : "Partir pour Thul ce n'est pas seulement voguer vers l'le mystrieuse que les Anciens avaient sacre terre de l'origine et de la sagesse, c'est aussi dcouvrir, au-del du monde connu, le secret mme de la vie. Voguer vers le Nord, c'est retrouver le signe primitif du soleil et la foi de nos plus lointains anctres, les Hyperborens. J. Mabire 06 : Thul, le soleil retrouv des Hyperborens, 1979 Nous verrons aussi dans larticle romanc nous parlant dUlysse* et Nausicaa, que lorsque celui-ci partit vers lAtlantide* borenne, il remonta en cabotage sur son navire Argo (selon la technique habituelle aux Grecs) par les ctes dEspagne, puis traversa le golfe de Gascogne (Basconie) vers la Vende et ses les, la Bretagne, ses temptes et ses milliers de funestes cueils, pour sengager finalement dans une zone inconnue car interdite et, finalement, dut sur ordre contourner lIrlande jusqu la cte occidentale de la sombre cosse ! Ce ntait pas une mince affaire pour un navire peu stable devant le roulis engendr par les vents conjugus aux mares et, de plus, pour un navire quip dune voile carre insuffisamment manoeuvrire pour remonter au vent lof pour lof2 . Le plus sr aurait t de piquer sur les Balares puis de foncer droit sur les les

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Lof pour lof, ce qui est pratiquement toujours le cas : le trajet Brest-Biarritz dure 1 jour mais le retour prend 3 7 jours ! (Lof vient de lallemand Luft air).

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Fro (Bro3 ), le tout en navigation hauturire. L, un pilote asserment par les Atlantes* borens aurait men un navigateur agre aux les du Trfle, ou les Vertes dHligoland Le Pays Sacr* qui sont sous les Fro cest dire, littralement : Hyper-Bro Bore ! Daprs Willy et Marcel Brou deux chercheurs belges de formation scientifique (Le Secret des Druides) ce peuple dHyperborens guid par des rois prtres se serait mis en route 3.500 ans avant notre re, poque dtermine par des positions stellaires. Pour tayer leur thse, nos chercheurs belges sappuient sur ltude des directions indiques par des alignement mgalithiques et les orientations de voies prhistoriques. Le centre de lle de Sjaelland et la colline du Himmelberg (Mont du Ciel), en Jtland, semblent des points significatifs dune gographie sacre laquelle appartiennent, en particulier, le cromlech dAvebury (G-B), les alignements de Carnac (F), Hligoland (D), les ville de Trves (D) et de Bavai (F) ainsi que de nombreux sites associs la mythologie de Gargantua. Raimonde Reznikov, Les Celtes et le Druidisme, Dangles, 1994.

Les peuples hyperborens ! Il est impossible de rsister lvocation magique de ces mots. On voit des plages de cristal teint o, debout dans la brume, des hommes aux yeux bleus cherchent, dans lhorizon des mers voiles, les contours de lIrlande fabuleuse. Maurice Magre, La cl des choses caches, 1935.

Lrbe, (lobscure rgion du Lth)4 , dans la mer des morts, hyperbore depuis longtemps tombe dans loubli, perdue dans ses inquitantes brumes (Nibl)n dune clatante blancheur qui, pour les navigateurs brille au loin. Ce sont ces brumes, depuis si longtemps vanouies, qui recouvrent notre propre pass europen. Elles aussi qui ont entour de leurs voiles la naissance de la race nordique [] les hommes du Niflheim, les Nibelungen du pays des Ases : il sera permis de prsumer quainsi ils ont d devenir anmiques, ples, dpigments, blonds. Otto H. Muck.

Pour les Grecs : Les Hyperborens3

taient tous les habitants du Nord de lEurope. Les Plasges se disaient descendants de Plasgos, n de la Terre Noire, pre dHyperborus. Bro tait la nourrice de Sml qui tait la fille de Cadmos et dHarmonia et fut aim de Zeus qui la rendit mre de Dionysos (larchaque dieu rcurrent du printemps)n : il lavait sduite en prenant les traits dun adolescent (Dieu-fils solaire)n. Hra (du Marais)n, jalouse, sintroduisit auprs delle sous les traits de Bro sa nourrice et lui conseilla perfidement dexiger du dieu quil vint la voir dans lclat de sa divinit. Zeus* accda ce dsir, mais peine avait-il pntr dans le palais que celui-ci sembrasa et Sml prit dans les flammes (cf. art. Dluges*)n. Dionysos, quelle portait dans son sein, fut miraculeusement pargn. Zeus lenferma dans sa cuisse jusquau jour de sa naissance (cf. le rite* de Prsentation des enfants la Communaut in art. Hirogamie*)n. (Puis il sortit de la cuisse de Jupiter et,) Quand il fut grand, il chercha sa mre aux enfers et obtint de Zeus quelle fut admise lOlympe : elle y devint une immortelle sous le nom de Thyon (Thuya, Thullia, Thule)n. Vertemont, dict. (mais, les parenthses sont de notre fait) 4 Lth : le pays englouti de Ltho. Aprs le cataclysme : leau-de-l des alchimistes

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Pour Hcathe d'Abdre, cit par Diodore de Sicile, lHyperbore tait une le, Elixioa (l'le des Saules, Hlic)n face la Celtique, et qui possde un temple * d'Apollon* en forme de sphre (i.e. ayant une coupole, quon voit de loin, telle un phar(os) frison)n : Pour nous, puisque nous avons estim que lAsie du Nord 5 mritait un expos, nous jugeons quil nest pas inopportun de parler de la mythologie* qui concerne les Hyperborens. Parmi les auteurs de vieux rcits mythologiques, Hcate et quelque autres disent en effet que dans les rgions qui font face la Celtique, il y a une le qui nest pas moins importante que la Sicile. Elle est situe au Nord et habite par ceux qui sont nomms Hyperborens parce quils sont au del du souffle de Bore ; cette le a un sol fertile qui permet toutes sortes de productions, et un climat remarquable qui produit deux rcoltes par an. Daprs les mythologues, cest l que Lto vint au monde et lon raconte cette lgende leur sujet : Lt, mre dArtmis et dApollon, leur pre tant Zeus*, naquit sur cette le, et cest pour cela quApollon est honor chez eux plus que tous les autres Dieux*. Ils Ladorent leur manire et chaque jour ils chantent Ses louanges. Il y a sur cette le une Enceinte sacre* magnifique et un Temple* consacr Apollon*. Ce temple, orn doffrandes, est de forme sphrique (cest dire couvert dune coupole : la Tholos6 tuile de Thul)n . Une ville se trouve aussi consacre ce dieu et la plupart de ses habitantes sont citharistes et jouent continuellement de la cithare dans le temple en adressant des hymnes7 au dieu pour glorifier ses exploits (cf. notre art. Sirnes*)n , aussi Apollon* est-il honor chez eux plus que les autres dieux. Ils sont, pour ainsi dire, des prtres dApollon parce que ce dieu est quotidiennement clbr sans trve par des chants et honor de faon remarquable. Les Hyperborens ont une langue particulire et des sentiments trs favorables aux Grecs, surtout aux Athniens et aux Dliens ; il ont conserv ces bons sentiments en hritage depuis lantiquit On raconte que des Grecs visitrent cette contre dHyperbore, et quils y laissrent de somptueux prsents avec des inscriptions votives traces en caractres grecs. De la mme manire, Abaris8 , un hyperboren, visita la Grce en des temps trs reculs, renouant ainsi les liens* damiti de son peuple avec ceux de Dlos.5

Asie du Nord (de lEurope) : cette Asie est donc bien le pays des Ases, ce qui se dduit aisment de la suite du texte. Cela confirme sans conteste notre opinion sur le sujet ! 6 La Tholos (n. f.) de Thul > toile, tlo en provenal. ; Table : Toulo en provenal. ; Tolosa : Principale agglomration des Volques Tectosages de la Gaule, occupe par les Romains en 105 AEC. Dans son voisinage immdiat aurait t cach le trsor de guerre quils ramenrent de Rome, lAurum Tolosanum (Csar, G. G. et Strabon, Gographie). Tylis trait le nom du royaume de Bulgarie. Il y a en Roumanie (Dacie) de nombreuses villes dont le nom est construit sur la racine Thul, avec les adaptations linguistiques locales ( Tulcea, Tulza, etc.) Mj propose par fdes1@ le 7 janv.04 : Au Prou, une lgende se ratache la description de lge dOr de Tollan, une ville ou une rgion mystreuse localise dans la mer, au nord-est de Mexico, dont les tribus maxicaines des Tarianas disent tre originaires Marcel Homet, la Poursuite des Dieux Solaires. 7 Ces Hymnes, trs pdagogique et bien digne du plus grand centre dinitiation* solaire, sont les fameux pans. 8 Abaris, un Hyperboren, port sur la Flche dOr, apporte Lacdmone/ Sparte le culte de Proserpine et y btit un temple*. Pausanias, Liv. III. Son nom est tellement proche dAlbaris quaucun doute nest permis(cf. art. Elfes*)

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On dit aussi que la Lune semble toute proche de leur le et quon y distingue un relief9 , comme sur la Terre, et que le Dieu visite cette le tous les dix-neuf ans, priode dans laquelle saccomplit le retour des toiles la mme place dans le ciel ; cette priode tant appele par les Grecs Anne Mtonienne (cf. Astronomie*)n . la date de ce retour, il joue de la Lyre et danse tout le temps, depuis lquinoxe de printemps jusquau lever des Pliades, pour exprimer la Joie de Ses Succs. Et les Rois de la cit, Gardiens de lEnceinte sacre, sont nomms Borades tant les descendants de Bore (les fils de Bur)n et se succdant hrditairement au sein des mmes familles. Le gouvernement de cette ville et la garde du temple sont confis des rois appels Borades, les descendants et les successeurs de Bore. Diodore de Sicile, Bibliothque historique II, XLVII., 1er sicle AEC. Et Pline crit, encore au 1er sicle de lEC : Le pays des Hyperborens se situe la mme hauteur que la Bretagne. Le jour le plus long y dure 17 heures10 (Hist. Nat. VI-39). Les Glaesaria (les les de l'ambre*/ glser)n que nous appelons Electrides (lectron = ambre)n sont composes de 23 les proximit d'une presqu'le (Jtland)n . Hist. Nat. IV16. Les Hyperborens, Ceux qui habitent au del du vent du Nord, taient un peuple mythique*. Les Grecs pensaient quils coulaient une existence bienheureuse (dans les les du mme nom : makaron)n dans le Nord-Ouest lointain et inaccessible. Adorateurs dApollon* qui, selon la Tradition, passait chez eux les trois mois dhiver (car sa mre Lto/ la lune tait ne dans leur pays)JV. Des offrandes que lont croyait envoyes par ce peuple, arrivrent au sanctuaire dApollon Dlos, lpoque classique, en tant passes de cit en cit. Ceux (des Grecs) que les dieux* aimaient particulirement pouvaient vivre aprs leur mort parmi les Hyperborens (cf. Elfes*, Mnes* et Sirnes*)n . Dict. Oxford. [Pour les ()JV, cf. Dict. de Jean Vertemont]. Les Grecs les considraient comme un peuple primordial, associ leur monde spirituel, puisquune tradition rapporte que deux vierges hyperborennes Opis (Artmis, penser aussi Eu(r)Ope)n et Arg, ou Hyperoch et Laodic, taient venues Dlos avec Lto, Apollon et Artmis, et moururent dans lle. Par la suite, comme les deux jeunes filles ntaient pas revenues, les Hyperborens auraient continu faire parvenir leurs offrandes Dlos par des intermdiaires. Un certains nombre de lgendes et de tmoignages sur les Hyperborens sont corrobors par les textes vdiques (le Mont Mrou), avestiques (le Vara de Yima), celtiques (les quatre les du Nord du Monde), et par lensemble des rfrences de la tradition indo-europenne. Dict. Vertemont. La mythologie grecque nous rappelle dautre part que Hrakls, Britomartis, Castor et Pollux (les Elmer,in notre. art. Jumeaux*), ainsi que Lycaon, taient les commensaux des Dieux" cest dire les habitus de l'Olympe d'Hyperbore et, selon Pindare aussi (520-445 AEC) : Hrakls a vu le jour en Hyperbore ! Nous avons vu dans le tableau de l'article Atlantide* que les Hyperborens sont identiques aux Phaciens (Friesen), ce qu'Apollonios (au IIIme sicle EC) nous prcise lui aussi : Mlite, la belle, offert Hyllos (un fils)n Hrakls dans le pays des Pha9 10

Relief : Ils connaissaient la lentille optique, mais la lunette ? 17 heures : cest donc sous le septime arc, le Septentrion !

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ciens (Friesen/ Frisons)n ! D'aprs Hsiode, un Botien du VIIme sicle AEC, les Hesprides taient les quatre filles d'Atlas qui possdaient un arbre aux pommes d'or offrant la jeunesse ternelle aux dieux* Immortels. Elles habitaient l'extrmit de la terre. Thogonie 517. (cf. la Desse Idunn chez les Nordiques). Au IIe sicle AEC, Apollodore nous rappelle que les pommes d'or ne se trouvaient pas en Lybie11 "comme certains l'ont affirm", mais "chez Atlas, dans le pays des Hyperborens" (Chroniques, II-5). Car : Atlas est debout, dans le pays des Hyperborens ! Apollodore. Dans ces citations, nous trouvons l'ridanos et les pommes d'or en Hyperbore ou dans les Hesprides, d'o nous concluons l'identit des ces deux rgions : elles sont "sous le vent du Nord ou sous la Bore" et "au couchant", ce qui nest pas contradictoire mais prcise le lieu : au Nord-Ouest pour les Grecs ! Et c'est l que se conservrent ces mythes jusque vers le XIIme sicle et que Snorri Sturlusson les remit en forme dans l'Edda littraire : ainsi la desse germanique Idunn(a) dtenait dans son panier des pommes d'or procurant la jeunesse ternelle ( la socit des dieux : par la sagesse de leur comportement !)n . Tant que les Dieux en mangeaient, ils restaient jeunes et leur civilisation se maintenait Mais la Grande Submersion de cette Atlantide* borenne survint et tous devinrent alors "Gris" (ce que les Doriens appelrent les Gres, les Vieilles grises), couverts de "limon" (pan)12 et ce sont ces grises Gres qui donnrent leur nom leurs descendants, les Grecs. Avec la Mythologie, prcisons un point : Dlos, Delphes, les garons et les filles offraient leurs cheveux sur la tombe des Jeunes Filles sous l'olivier James G. Frazer, Le rameau dor, Laffont, 1981. Et leur nom nous est connu ! C'est Hcaerge, "tire au loin" et Opis, "regard" ou "visage" ou la terre/ patrie (Europe : beau visage ou large regard ou la belle terre) dans lesquelles on peut voir les gmeaux Apollon ou Britomartis et Artmis : Nous pouvons lire par ailleurs : Ces Jeunes Filles taient mortes dans l'le aprs avoir apport du pays des Hyperborens, bien loin dans le Septentrion, l'offrande de la rcolte, enveloppe dans de la paille de froment13 . Dans l'opinion populaire elles taient les reprsentantes mythiques de ces bandes d'adorateurs qui, chaque anne, apportaient Dlos les gerbes dores avec des danses* et des chants. Frazer (cf. les Thores transport).

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Libye : cette confusion, que nous reverrons, doit nous mettre en alerte : cette Libye l nest pas celle que nous connaissons car cette cyrnaque reu le nom de la Matrie des envahisseurs 12 Limon : cette partie du mythe semble tre le prcurseur du rite des cendres d'un certain mercredi chrtien 13 Paille de froment : dans nos folklores nord-europens (Danemark, Allemagne, Pays Baltes et Scandinavie) on a conserv l'habitude d'offrir des "prmices" d'pis tresss en forme de Croix Gebo X "Don des Dieux" ou Croix de Taranis, ou de formes "solaires", certains en croix celtiques*, d'autres formant le svastika* sacr On a aussi larnack (de neck) ou tour de cou en Grande Bretagne qui est un torque dpis tresss magnifique !

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La mythologie nous dit aussi que Ltone14 se change en louve et arrive dHyperbore, contre des loups (Fenrir ?)n , pays du froid de la lune ou soleil des loups fuyant la colre dHra 15 (du marais) ! (tout comme Anubis en gypte) Ce loup associ au dauphin nous ramne Apollon* le Lycien, ou dieu-lumire (de Lukios, lukos lumire et loup, et aussi Lug) et, dans la Mythologie, Apollon se mtamorphose en loup pour sduire la nymphe Cyrne reine souveraine, experte en harnais, fille dHypse du pays lev (cf. rocher dHligoland/ Olympe) le roi des Lapithes (ceux des clats de silex ou Ceux des mgalithes?) lui mme fils de Pene (de la Tte ou du Chef : Cest mme certain : Odhinn/ Wotan* fut, parmi les Ases, Le Grand Ase, lAnctre Ur-Ahn de tous les Sages et Mages du septentrion et, finalement parti au firmament/ Panthon Hag-all avec notre gracieux Souvenir, il fut divinise et reste le Patron, le Modle et la Voie de tous les Paens du Nord, ses enfants :

Gniale et potique Marie des Bois !-MARIE DES BOIS, Les Chemins de Thul Saga du Neuvime Anneau, Cercle Beltane, 2003, 144 pp. format 21 x 29,7, nombreux dessins de rve, sur papier luxe crme. 25,50 Cartes postales issues des ouvrages de Marie des Bois dessines par Jol Bernabel : 16 grands modles (14,5 x 21 cm) issus des ouvrages de Marie des BOIS les dessins au crayon sont superbes et trs vocateurs.(traditions celtique et nordique) 2 / Librairie Le Grand chne.

SUPPLMENTSLE ROI DE THUL(Chanson traduite du Faust de Goethe (click!) Il tait un roi de Thul A qui son amante fidle Lgua, comme souvenir d'elle, Une coupe d'or cisel. C'tait un trsor plein de charmes O son amour se conservait : A chaque fois qu'il y buvait Ses yeux se remplissaient de larmes. Voyant ses derniers jours venir, Il divisa son hritage, Mais il loigna du partage La coupe, son cher souvenir. Il fit la table royale Asseoir les barons dans sa tour; Debout et range alentour,

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Brillait sa noblesse loyale. Sous le balcon grondait la mer. Le vieux roi se lve en silence, Il boit, frissonne, et sa main lance La coupe d'or au flot amer ! Il la vit tourner dans l'eau noire, La vague en s'ouvrant fit un pli, Le roi pencha son front pli... Jamais on ne le vit plus boire. Grard de Nerval ~~~~~~~~~ Mj du 25 avril 04 : Voulez-vous lire maintenant un article de Claudio Mutti, sur lHyperbore ? Cliquez sur [hypemuti.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ ..Mise jour du 2 aot 02 : Voulez-vous lire maintenant un ensemble de citations assembles par notre visiteur fdes1@ : Hyperbore et Thul ? Cliquez sur ce bouton > [hypertul.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ Mise jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant quelques pages extraites des compilations de Solinus concernant lHyperbore ? Cliquez sur ce bouton > [hypsolin.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ Mise jour du 29 juin 05 : voulez-vous lire maintenant un remarquable article de Ralf Koneckis sur L'Astronomie des plus anciens Indo-Europens *? Cliquez alors sur ce bouton [mytastro.pdf] /RT et, retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ .Mise jour du 25 avril 05 : Voulez-vous lire maintenant un article de Felice Vinci : Homre dans la Baltique Cliquez alors sur ce bouton [ultimthu.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ .Mise jour du 28 avril 0 : Voulez-vous lire maintenant un article de Axel Famiglini : Le Mystre de Thule et des HyperborensLes choix de Famiglini ne sont pas les ntres : la sparation sest faite sur linterprtation de Platon concernant lanciennet prsume de lAtlantide*. Lui sen tient fidlement aux 11.000 annes gyptiennes

22 alors que nous avons interprt ce chiifre comme reprsentant un nombre de lunaisons, selon lhabitude gyptienne, et en partageant donc lanalyse du Professeur Jurgen Spanuth aprs quelques anciens auteurs oublis. Cela entrane donc des dsaccords tout fait amicaux que nous vous signalerons au fur et mesure par des notes bleu clair en bas de page. Mais nous tenions absolument vous proposer ce texte pour les nombreux dtails quil apporte et pour sexercer la critique !

Cliquez alors sur ce bouton [misthule.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ .Mise jour du 28 avril 06 : Voulez-vous lire maintenant un essai de notre fidle visiteur Ren Coupigny : lOdysse de Pythas (1re poque) Cliquez alors sur ce bouton [odys1pyt.pdf] et retour automatique ici ! Faisant route vers Thul, ironie du sort, je tombe sur l 'le de Coupi'ns!!! Un de mes anctre a-t'il t se perdre l bas? Notons ct : Pomona, cite par Solinus! Source : Atlas de l'Ecosse de Blaeu en 1654 :

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~~~~~~~~~ Yggdrasil/ Irminsul :

Mise jour du 28 avril 0 : Voulez-vous lire maintenant un article qui retrouve des traces de lHyperbore dans la Bible : La montagne du nord, David/ Isae par Robertino Solarion ?

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Cliquez alors sur ce bouton [montnord.pdf] et retour automatique ici ! ~~~~~~~~~ Puisque tout commenc pour nous il y a 10.000 ans, notre correspondant Geerlodt@ nous propose ce 26 avril 06 quelques rflexions vieilles de 60 ans sur une humanit issue du Veldt (Afr. du Sud) vers la mme poque : Pour lire cet article LHomme du Futur, de Loren Eiseley Cliquez sur [homfutur.pdf] et retour ici ~~~~~~~~~ .Mise jour du 27 mai 07 : Voulez-vous lire maintenant un intressant article de lexplorateur Jean Malaurie : Le mythe du Ple nord : les Hyperborens, Apollon la Licorne de mer et l'toile polaire Cliquez sur ce bouton [mytpolno.pdf] et retour automatique ! ~~~~~~~~~ .Mise jour du 17 aot 06 : Voulez-vous lire maintenant un article trs complet de Niflheim, vu sur Resistencia Esp.: Le Mythe de Thul Cliquez sur ce bouton [mytthule.pdf] et retour automatique ! ~~~~~~~~~Ces articles complmentaires en .pdf () ne refltant que lopinion de leur auteur ne sont soumis sur le site de R&T comme une fentre ouverte que pour faire rflchir ceux de nos visiteurs que cela intresserait... Ils nentranent donc pas notre aval complet pour autant.

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1re parution 5 janv 2001, mise jour 27 mai 06.

Autorisation de citation :Vous pouvez extraire de cette tude toute citation utile un travail personnel avec le nom de son auteur ainsi que les rfrences du crateur de ce site :

Tristan Mandon Les Origines de lArbre de Maidans la cosmogonie runique des Atlantes borens http://racines.traditions.free.fr