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la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs #37 janvier, février, mars 2014 l'Écho du Le dossier : Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions... www.sdis25.fr

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la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs

#37janvier, février, mars 2014

l'Écho du

Le dossier :Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions...

www.sdis25.fr

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La

n’a

Le 14 février 2014, le conseil d’administration du SDIS a adopté son budget primitif. Lors du débat d’orientations budgétaires, en décembre dernier, nous avions mesuré la difficulté à construire un budget préservant tant les grandes politiques de l’établissement que les finances locales, notamment celles du conseil général.

Malgré ce contexte difficile, nous disposons pour 2014 d’un budget de 63 millions d’euros : 14 millions pour l’investissement et 49 millions pour le fonctionnement, qui permettra la poursuite du plan immobilier, de la politique en faveur du volontariat et de la mise en œuvre de la réforme de la filière.

Rappelons que le budget de fonctionnement du SDIS repose essentiellement sur les contributions des communes et de leurs groupements (20,3 M€) et du conseil général (24,7 M€), principal contributeur.

2014 sera une année d’élections. En effet, les conseils municipaux et les conseils communautaires nouvellement installés à l’issue des élections municipales devront élire leurs 7 représentants au CASDIS.

En parallèle, il devra être procédé au renouvellement des membres de la commission administrative et technique (CATSIS) et du comité consultatif départemental des sapeurs-pompiers volontaires (CCDSPV). Le deuxième trimestre sera donc consacré à l’organisation des élections et à l’installation de ces instances.

Ce processus électoral sera complété en fin d’année par l’élection des représentants du personnel au comité technique (CT) et à la commission administrative paritaire (CAP), puis par la désignation des représentants du personnel au comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

ÉDIT

ORI

AL

Léon BESSOT

président du conseil d’administration du SDIS 25.

10-31-1093

Certifié PEFC

Ce produit est issude forêts géréesdurablement et desources contrôlées.

pefc-france.org

« L’écho du SDIS 25 » - publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière – 25042 BESANÇON CEDEX • Directeur de la publication : Colonel René Cellier • Comité éditorial : Reynald BALLIN, Christophe DENIS, Sébastien FREIDIG, Marie GUICHARD, Samuel GUICHARD, Isabelle KLEINHANS, Yann MOREAU, Frédéric PUEL, Béatrice ROUANET, Aurélie SALEN, Nicolas SEIGNOBOSC • Ont collaboré : Philippe BRISEBARD, Julie FAIVRE, Guillaume GILLIOT, Karine LAMOUREUX, Thomas MILLET, Guillaume PONARD, Yohann SAUGET • Conception – impression – routage : Imprimerie Moderne de l’Est - 3, rue de l’industrie - 25110 Baume-les-Dames • Crédits photos : Philippe BOUCON, Philippe BRISEBARD, Ltn Julien DESCHAMPS (SDIS 60), Carole SILVAIN • Dépôt légal mars 2014. • Tirage à 4 000 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS – tél. 03 81 85 37 10.

C02

L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014

L’OPÉRATIONNEL 03-04

VIE DU SDIS 05

HISTOIRE 06

LE DOSSIER… Parcours d’un lieutenant 07-09

LE PORTRAIT… Accueillir, écouter, orienter : le quotidien de Lili 10

EN BREF 11-12

la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs

#37janvier, février, mars 2014

l'Écho du

Le dossier :Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions...

www.sdis25.fr

Sommairejanvier, février, mars 2014

#37

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L’OPÉRATIONNEL

La manœuvre de l’échelle à crochets

n’a pas changé depuis le 19e siècle

Le 24 novembre 2013, le centre de traitement de l’alerte (CTA) reçoit un appel à 5h11 pour feu sans indication, rue du Bief Blanc, dans la commune de Longevilles-Mont d’Or.

Au départ, sont engagés deux

engins pompes du Mont d’Or et de

Mouthe, le véhicule de première

intervention (VPI) de Rochejean,

l’échelle de Pontarlier et le chef de

groupe du secteur. Le premier engin

arrivé sur les lieux annonce par

message « Toiture complètement

embrasée ». Rapidement, d’autres

moyens sont engagés.

Jeudi 7 novembre 2013, le Centre de traitement de l’alerte (CTA) reçoit une demande de secours pour un feu d’appartement avec victime au 7 allée de l’Île aux Moineaux à Besançon.

Un fourgon pompe tonne grande

puissance (FPTGP), une échelle

pivotante automatique (EPA), un

véhicule de secours et d’assistance

aux victimes (VSAV) et le chef

de groupe de Besançon sont engagés

au départ.

À leur arrivée sur les lieux, le feu

ravage un appartement situé au

Le sinistre concerne plusieurs bâti-

ments attenants R+2 d’une superficie

de 1 500 m2 au sol environ compre-

nant plusieurs appartements, deux

granges et un gîte. Les neuf per-

sonnes présentes ont été évacuées,

aucun blessé n’est à déplorer.

L’attaque du sinistre a nécessité sept

lances à débit variable (LDV), dont

une sur échelle pivotante automa-

tique (EPA), alimentées sur poteau

d’incendie, le camion citerne grande

capacité (CCGC) et la moto-pompe

remorquable (MPR), en alimenta-

tion dans la rivière située à

200 mètres.

L’objectif premier a été d’éviter la

propagation du feu, d’une part aux

3e étage d’un immeuble R+5.

Cet incendie touche un appartement

à l’arrière de l’immeuble, donc inac-

cessible à l’EPA. Une personne prise

au piège, s’est calfeutrée dans une

chambre à l’opposé du feu. Le chef

de groupe ordonne un sauvetage

à l’échelle à crochets combiné au

« Lot de Sauvetage et de Protection

contre les Chutes » (LSPCC).

L’adjudant-chef Patrice Guignier et

le caporal Mickael Dussouillez réali-

seront ce sauvetage avec brio. À ce

titre, une médaille de bronze pour

acte de courage et de dévouement

leur a été attribuée par le Préfet

du Doubs.

bâtiments situés à proximité dont les

vitres avaient éclaté et d’autre part

au niveau du gîte. Les probléma-

tiques rencontrées ont été la

présence de munitions de type

cartouches dans un appartement du

rez-de-chaussée et l’imbrication de

plusieurs bâtiments d’une superficie

importante concernée par le sinistre.

Au plus fort du dispositif, 15 engins

étaient engagés simultanément sur

cette intervention avec un total

de 42 sapeurs-pompiers.

Fin de l’opération le 26 novembre

2013, après un long déblai et une

surveillance importante.

De construction récente, dans le

respect des règles de prévention

en vigueur, cet immeuble est d’un

bon niveau de sécurité en cas de

survenance d’un incendie.

Néanmoins, cela n’a pas empêché à

cette personne d’être prise au piège.

L’incendie situé entre la porte palière

et la chambre lui interdisant toute

fuite de l’appartement. On ne peut

que déplorer l’absence de détecteur

avertisseur autonome de fumées

(DAAF) qui aurait permis une

alarme précoce et dont l’installation

sera obligatoire dans tous les loge-

ments à compter du 8 mars 2015.

Feu d’habitation à Longevilles-Mont d’Or

Sauvetage à l’échelle à crochets

Un agrès du 19e siècle, sur un feu du 21e siècle…Un sauvetage est une action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine. L’échelle à crochets est une échelle étroite et légère de 4 mètres de longueur munie de deux sabots avec des crochets à son extrémité et qui sert à monter d’étage en étage à l’extérieur d’une habitation. Rapide à mettre en œuvre, elle permet d’effectuer des sauvetages en toutes situations et à toute hauteur, y compris dans tous les endroits inaccessibles aux autres types d’échelles, telles les cours intérieures, très nombreuses dans le centre-ville bisontin. Inventée en 1803 à Paris, seuls les matériaux entrant dans sa construction ont évolué depuis.Plus de 200 ans après son invention, cet agrès mythique n’est pas relayé aux rangs des souvenirs, mais reste plus que jamais d’actualité et fait partie de l’inventaire du matériel moderne des engins d’incendie.

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janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25

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Feu de la Tour de la Pelote

Lance à débit variable depuis le bras élévateur articulé

Un emblème du patrimoine bisontin parti en fumée

ErratumDans le précédent numéro, nous relations le feu des raffineries du midi le 29 décembre 1973. Le sapeur Michel Chauffet a bien été transporté en centre hospitalier, or il s’agissait de l’hôpital Saint-Jacques, le CHU Jean-Minjoz n’ayant été ouvert qu’en 1983.

Feux d’hydrocarburesLe précédent numéro annonçait une suite sur les différents types de feux sur réservoirs. Cet article paraîtra dans le numéro 38.

Le mercredi 11 mars, à 2h56, le

centre de traitement de l’alerte

(CTA) reçoit un appel provenant

d’une patrouille de police alertant

d’un feu de toiture au restaurant de

la Tour de la Pelote, situé quartier

Battant à Besançon.

Immédiatement, le CTA engage

le fourgon pompe tonne hors route

(FPTHR), l’échelle pivotante

combinée (EPC) et un véhicule de

secours et d’assistance aux vitimes

(VSAV) du centre de secours

principal de Besançon-Centre, le

fourgon pompe tonne grand puis-

sance (FPTGP) du centre de secours

principal de Besançon-Est, ainsi que

le chef de groupe de l’agglomération

bisontine. Ce premier détachement

est rapidement complété par le bras

élévateur articulé (BEA) du centre

de secours principal de Besançon-

Est, l’officier d’astreinte groupe-

ment Ouest (OAG) et le véhicule

poste de commandement (VPC)

de Marchaux.

Rapidement arrivés sur les lieux, les

premiers intervenants confirment le

feu de toiture, avec des flammes

impressionnantes d’une quinzaine

de mètres de haut qui s’échappent

de la toiture de la tour. Ils établissent

3 lances à débit variable (LDV) :

une par les communications

existantes depuis l’entrée principale

du restaurant, une deuxième par

l’extérieur et la dernière sur l’EPC.

À peine ces lances sont-elles entrées

en action que la toiture du célèbre

restaurant s’effondre sur le 1er étage.

Il faudra 4 LDV, dont 2 sur moyens

aériens, pour venir à bout du sinistre

aux alentours de 5h30. S’en suivra

un important travail de déblai.

Au total, ce sinistre aura mobilisé

37 sapeurs-pompiers et 13 véhicules.

Ce bâtiment, érigé en 1475 et classé

monument historique depuis 1942,

fait partie intégrante du patrimoine

bisontin. Sa reconstruction à l’iden-

tique a été estimée à plus d’un mil-

lion d’€ et nécessitera au moins un

an de travaux.

Bilan de l’activité opérationnelle de l’année 2013

En 2013, les sapeurs-pompiers du

Doubs ont réalisé 29 542 interven-

tions, soit 3,7 % de plus qu’en 2012.

L’activité est encore en hausse cette

année avec 2 109 accidents

sur la voie publique (AVP),

3 100 incendies (INC), 2 442 opéra-

tions diverses (OD) et 21 891 secours

à personnes (SAP).

Ces 29 542 interventions ont

générés 35 115 missions de secours

dans les CIS pour 186 034 hommes/heure (4,15 % de plus qu’en 2012).

Ces 29 542 interventions repré-

sentent 81 interventions par jour,

soit une toutes les 18 minutes.

Le centre de traitement de l’alerte

(CTA) a reçu 252 832 appels

(+ 3,8 % de plus qu’en 2012), soit

un appel toutes les 2 minutes et

5 secondes.

L’OPÉRATIONNEL

L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014

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VIE DU SDIS

Formations

Confrontés de plus en plus fréquement à des interven-tions impliquant les nouveaux animaux de compagnie (NAC), les sapeurs-pompiers du centre de secours renforcé de Maîche ont organisé récemment une formation

Les 23, 24, 25 septembre 2013 et le 25 janvier 2014, quatre sessions de formation au risque lié à la menace nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) ont été réalisées sur le secteur du centre de secours principal (CSP) de Montbéliard.Les 64 professionnels en équipe,

ainsi que 40 volontaires de la section

du CSP ont pu revoir les fondements

théoriques ainsi que les gestes

techniques liés au traitement de la

contamination.

Théorie et pratique

Après une approche théorique,

précisant la doctrine nationale basée

sur la décontamination et la limite

du transfert de celle-ci, la réponse

opérationnelle du Sdis 25 en termes

de moyens et de missions a été

explicitée. La fin de la matinée a été

consacrée à la procédure de traite-

ment des victimes. La progression

pédagogique a permis à chaque

stagiaire de s’exercer en petit groupe

sur les conduites à tenir face à ces NAC.

Grégoire POTIER, éleveur de

serpents et grand passionné, a pro-

digué ses conseils lors de cette for-

mation, qui comportait une phase

théorique sur les spécificités et

fragilités des espèces les plus

aux techniques d’habillage, désha-

billage. Par le biais d’un parcours

d’aisance, ils ont également pu

mesurer les contraintes physiolo-

giques liées à l’utilisation des tenues

légères de décontamination (TLD)

avec le port de cartouche filtrante.

Suite à une dotation nationale, le

CSP de Montbéliard s’est vu attri-

buer en 2005 le module mobile de

décontamination (MMD) et, à ce

titre, tous les sapeurs-pompiers

montbéliardais, quel que soit leur

statut, se doivent d’être à même de

le monter. Ainsi, un atelier consacré

à ces manipulations a été organisé

en début d’après midi.

Simulation d’une manœuvre d’ensemble…

Enfin, pour que chacun puisse se

situer dans le cadre d’une interven-

tion NRBC, une manœuvre d’en-

semble a été jouée. Le thème retenu

« Dégagement de gaz toxiques à la

suite d’une manipulation de produits

saisis lors d’un démantèlement d’un

réseau de trafiquants d’armes » a

permis de procéder aux zonages, de

mettre en place le point de

rassemblement des victimes (PRV)

et de réaliser la décontamination

dans le module de huit victimes

(jouées par des élèves policiers).

… Et réalité opérationnelle

Hasard de l’activité opérationnelle,

le MMD a été sollicité à deux

fréquentes, et une phase de mani-

pulation et de capture de reptiles.

Malgré les hésitations et appréhen-

sions, chaque sapeur-pompier a pu

se familiariser avec une dizaine de

serpents différents, plus ou moins

agressifs, ainsi qu’avec un cousin

du varan.

reprises, à trois jours d’intervalles,

après une longue période de remi-

sage : le 10 février, dans le cadre

d’un exercice avec les militaires au

camp du Valdahon ; le 13 février,

pour un risque d’explosion d’un

produit indéterminé suite à l’inter-

pellation d’un ressortissant étranger

dans le train Paris-Venise

à la frontière franco-suisse.

L’investissement et la compétence

des sous-officiers Philippe

GHERARDI, Christophe SONNET,

Vincent PRIEM, Arnaud PETER et

Laurent RIVA ont rendu cette disci-

pline NRBC beaucoup plus concrète.

Tous nos remerciements à Monsieur

le commissaire divisionnaire Denis

WURLHIN, directeur de l’Ecole

Nationale de Police, ainsi qu’à ses

personnels, pour les mises à dispo-

sition de leur salle de conférence et

de leur aire de manœuvre.

Formation sur les nouveaux animaux de compagnie à Maîche

Formation au risque nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique pour les sapeurs-pompiers du centre de secours principal de Montbéliard

L’apport théorique...

Regarde moi bien dans les yeux...

... la pratique ... aie confiance !Un cousin du varan

Atelier consacré aux manipulations Module mobile de décontamination (MMD)

janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25

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Portrait du commandant

Charles-Alphonse Hugenschmitt,

président fondateur

de l’UDSP du Doubs

HISTOIRE

Il y a 90 ans, naissance de l’Union Départementale des Sapeurs-Pompiers du Doubs

Il y a 20 ans, création de l’Association Départementale des Sections de Jeunes Sapeurs-Pompiers du Doubs

Le 21 septembre 1924, le com-

mandant Charles-Alphonse

Hugenschmitt, chef de bataillon des

sapeurs-pompiers de Besançon,

lance un appel aux sapeurs-

pompiers du Doubs. Une cinquan-

taine d’officiers et sapeurs apparte-

nant à différents corps se trouvent

réunis dans la salle du conseil muni-

cipal de la ville de Besançon.

Il exlique à son assemblée la nécessité

de créer une Union Départementale

entre tous les sapeurs-pompiers du

département, pour resserrer plus

étroitement les liens d’amitié qui les

soudent. Il démontre les avantages

qu’il y a de s’unir puisque, indiscuta-

blement, l’union fait la force. Le

secrétaire de séance donne lecture

En décembre 1994, sous l’impulsion

du lieutenant Jean-Claude Meunier,

de Grand-Charmont, l’Association

Départementale des Sections de

Jeunes Sapeurs-Pompiers du Doubs

(ADSJSP) est créée. Depuis 1996, le

Lieutenant Jean-Pierre Probst, de

Baume-les-Dames, en assure la

présidence.

Un enseignement de jeune sapeur-

pompier (JSP) s’étale sur 3 à 4 ans.

Chaque semaine, ils sont formés par

leurs pairs, volontaires ou profes-

sionnels, afin de les préparer à

l’examen du brevet national de JSP.

En 2011, 30 % des sapeurs-pompiers

volontaires du Doubs étaient issus

des sections de JSP.

des projets de statuts qui sont

acceptés par toute l’assemblée.

Le Président reprend la parole en ces

termes : « Messieurs, après le vote

unanime que vous venez d’émettre,

j’ai le grand plaisir de proclamer la

const i tut ion de l ’Union

Départementale des Sapeurs-

Pompiers du Doubs à partir de ce

jour. Elle est enfin éclose, celle qui

sera la ligne de conduite et la source

intarissable du progrès, de la mutua-

lité, de la solidarité et de la fraternité

entre les sapeurs-pompiers du Doubs.

Qu’elle vive, qu’elle soit la bienvenue

et prospère dans l’avenir. »

Le samedi 17 mai 2014, une exposi-

tion retracera cette aventure

humaine au stade Léo Lagrange

Aujourd’hui, l’ADSJSP

regroupe 19 sections totali-

sant 396 JSP, implantées

dans les casernes de Baume-

les-Dames, Besançon,

B o u c l a n s / S a ô n e ,

Damprichard, Frasne,

Herimoncourt, L’Isle-sur-le-

Doubs, Montbéliard, Maîche,

Mathay, Morteau, Pontarlier,

Pont-de-Roide/Vermondans,

Mouthe/Chapelle-des-Bois/

Les Hôpitaux/Rochejean,

Rougemont, Saint-Hippolyte,

Saint-Vit, Sancey-le-Grand

et Valdahon.

à Besançon, à l’occasion de la finale

interrégionale du parcours sportif et

des épreuves athlétiques du

sapeur-pompier.

Histoire de l’UDSP du Doubs,

numéro hors série du journal

du sapeur-pompier comtois de 2014

Insigne de l’ADSJSP du Doubs

L’ÉCHO DU SDIS 25 / #37 - janvier, février, mars 2014

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LE DOSSIERLE DOSSIER

former aux fonctions de chef de

groupe et chef de garde ainsi qu’au

premier niveau de certaines spécia-

lités (lutte contre les risques

chimiques, contre les feux de forêts,

prévention…). Les séances d’activi-

tés physiques et sportives sont

également bien présentes.

Parallèlement, s’organise une « vie

de promo » car vivre à 50 pendant

40 semaines ne s’improvise pas.

Afin de construire son identité, la

promo se choisit un nom. Puis

seront organisés un raid de cohé-

sion, un projet de promotion et

moult activités « extrascolaires »

permettant de créer unité et solida-

rité au sein du groupe.

Autant d’occasions pour chacun de

développer sa capacité à prendre des

responsabilités, des initiatives, et ce,

dans une vie collective. En d’autres

termes, autant d’expériences qui

permettent d’acquérir les qualités et

les aptitudes nécessaires à l’exercice

du métier…

Parcours d’un lieutenant, de son recrutement à sa prise de fonctions…

ENSOSP, une école de renommée

Située à Aix-en-Provence, l’ENSOSP

forme, tout au long de leur vie

professionnelle, les officiers de

sapeurs-pompiers professionnels,

volontaires et du service de santé.

Elle accueille en outre d’autres

publics tels que des élus, des fonc-

tionnaires, des cadres d’entreprises,

des experts… Les formations

répondent à la fois aux exigences

des employeurs (SDIS), en termes de

qualité managériale, opérationnelle,

d’adaptabilité, qu’à celle de la

Direction générale de la Sécurité

Civile et de la Gestion des Crises

(DGSCGC) en termes normatifs et

prospectifs.

Par ailleurs, elle se veut un lieu

d’ouverture et de rencontre et est

membre actif de plusieurs réseaux

(Ecoles de service public, club des

SDIS, Ecoles européennes de protec-

tion civile…).

Enfin, l’ENSOSP a une mission de

prospective et développement,

indispensables pour améliorer la for-

mation et apporter un appui à tous

ses usagers.

Avant d’entrer à l’ENSOSP…

La condition préalable pour devenir

lieutenant de 1re classe de

sapeurs-pompiers pro-

fessionnels est d’être

lauréat du concours,

interne ou externe

(voir encadré). L’étape

suivante consiste à

trouver un employeur, c’est-à-dire à

être recruté par un SDIS. C’est ce

dernier qui inscrit son « officier sta-

giaire » à l’ENSOSP, afin qu’il intègre

une formation initiale de lieutenant

(FILT), regroupant une cinquantaine

d’élèves au maximum.

La formation dure environ

40 semaines, réparties sur 12 à

18 mois. Il peut y avoir des périodes

où le stagiaire est « mis à disposi-

tion » de son SDIS. Il rejoint alors le

service sur lequel il est affecté.

Enfin, l’officier stagiaire devra vali-

der l’ensemble de sa formation pour

pouvoir être titularisé dans son

grade.

L’ENSOSP, une « école de la vie »

La formation alterne apports théo-

riques (culture générale de l’officier,

ingénierie des risques, hygiène et

sécurité…) et pratique opération-

nelle sur le plateau technique. Cette

dernière permet notamment de

comprendre les emplois d’équipier,

chef d’équipe et chef d’agrès, de

L’ENSOSP… Six lettres qui voguent dans les couloirs de tout SDIS, mais que cachent-elles réellement ? Et qu’évoquent-elles particulièrement pour un lieutenant ?

À l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP), la formation des lieutenants représente plus de la moitié de celles dispensées. Elle est la plus longue, et souvent, elle est l’occasion des premiers pas dans cette grande école.

Cinq lieutenants de 1re classe, recrutés par le SDIS du Doubs fin 2011 - début 2012, viennent de terminer leur formation initiale (FILT). Ils nous livrent leur vécu et nous font partager les temps forts de cette période intense et riche d’enseignements.

De gauche à droite, les lieutenants Sauget, Moreau, Ponard,

Lamoureux, GilliotL’

janvier, février, mars 2014 - #37 / L’ÉCHO DU SDIS 25

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LE DOSSIER

Pratique opérationnelle

En brefLA FILT 78 a obtenu un prix spécial appelé « Un certain regard », remis par le Président du Conseil d’admi-

nistration de l’ENSOSP, Pascal Pertusy. Cette récompense vise à reconnaître l’ensemble des actions menées

par cette FILT, et tout particulièrement le travail sur la vidéo intitulée « BREF, j’ai fait l’ENSOSP », qui résume

en 12 minutes une année de formation, avec humour et réalisme.

Guillaume GILLIOT24 ans – FILT 78 « lieutenant-colonel Curie »

Sapeur-pompier volontaire au centre de secours renforcé de Valdahon depuis juillet 2006

DUT HSE et Licence professionnelle Protection civile et sécurité des populations

Affecté au Groupement gestion opérationnelle/CTA-CODIS

Chef de groupe sur l’agglomération bisontine

Karine LAMOUREUX33 ans - FILT 80 « colonel Battesti »

Sapeur-pompier volontaire pendant 5 ans en Côte d’Or

Licence AES spécialité gestion territoriale

Expérience passée : rédacteur territorial (cat.B) pendant

10 ans dans diverses collectivités (conseil régional,

mairie, syndicat mixte)

Affectée au groupement emploi-compétences / Chef de

bureau élaboration du plan pluriannuel de formation du

SDIS25

Chef de groupe sur l’agglomération de Montbéliard

Créer un esprit de groupe

« Nos trois promotions ont pu chacune participer

dès leur entrée en formation à un raid de cohésion.

Ces raids se sont déroulés au Col Bayard à Gap

(FILT 78, 80) et dans les Calanques de Cassis (FILT

79). Leur objectif : créer un esprit de groupe et de

cohésion par le biais d’ateliers techniques et de

défis sportifs. Au programme : apprentissage des

techniques de recherche de victimes d’avalanche,

montée en équilibre sur échelles à coulisse, marche

ou glisse topographique, courses d’orientation

en raquettes ou en kayak de mer… Deux journées

sous le signe de l’entraide et riches en

émotions ! »

Guillaume PONARD28 ans - FILT 79 « commandant Guesnet »

Sapeur-pompier volontaire de 2006 à 2012 à

Pouilley-les-Vignes

Affecté au Groupement Ouest, bureau mise en œuvre

opérationnelle

Chef de groupe sur l’agglomération bisontine

Vivre le 14 juillet de l’intérieur

« Quel grand honneur de défiler sur les

Champs Elysées ! En 2012 et 2013, nous

avons eu la grande fierté de représenter

les sapeurs-pompiers de France et de

porter leurs valeurs le temps de des-

cendre la plus belle avenue du monde.

Revêtant des symboles forts pour la

profession comme le casque Franck de

1933 porté pendant plus d’un demi-

siècle, ou le sabre d’officier modèle

1882 représentant le commandement,

nous avons perpétué la tradition aux

côtés des formations militaires.

Pourtant, ce court instant a nécessité 40 demi-

journées d’entraînement intensif et 10 km de

marche par jour afin d’être à la hauteur ! »

Raid neige

Défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées

Guillaume PONARD, ambassadeur de l’amicale de la FILT 79, a remis le 7 mars

un chèque de 1 300 € au profit de l’œuvre des pupilles (ODP), somme collectée

tout au long de la formation d’intégration par le biais de différentes actions,

notamment la vente de détecteurs de fumée et de matériel de sécurité.

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Yohann SAUGET24 ans - FILT 80 « colonel Battesti »

Sapeur-pompier volontaire durant 5 ans dans le

Doubs

Maitrise de droit privé à l’université de Besançon

Affecté au groupement prévention planification /

service prévision

Chef de groupe sur l’agglomération de Montbéliard

Faire face aux risques spécifiques

« La scolarité à l’ENSOSP est l’occasion, pour

tout officier, de développer ses compétences

opérationnelles dans le cadre des missions tra-

ditionnelles (secours à personne, secours rou-

tier, incendie) mais également d’en acquérir de

nouvelles pour faire face à certaines interven-

tions spécifiques. Ainsi, les élèves officiers sont

formés aux risques chimiques et risques radio-

logiques, via l’alternance entre cours théo-

riques et manœuvres pratiques, avec une évalua-

tion en fin de stage. Pour toutes les autres spécialités

(plongée, sauvetage aquatique, intervention en

milieu périlleux, sauvetage-déblaiement, cyno-

phile, feux de forêt) des cours théoriques sont dis-

pensés aux stagiaires par des conseillers techniques

départementaux afin de leur faire découvrir l’orga-

nisation de la spécialité, la formation des sapeurs-

pompiers dans le domaine concerné et les missions

assurées. Cette approche permet à l’élève officier

de s’orienter vers une spécialité de son choix une

fois retourné dans son SDIS d’appartenance. »

Yann MOREAU36 ans - FILT 78 « lcl Curie »

Sapeur-pompier volontaire durant 8 ans en Vendée et

sapeur-pompier professionnel pendant 7 ans dans l’Oise

Cursus sécurité industrielle (DESS à Angers)

Expérience passée dans la sécurité industrielle (2 ans) :

Yves Rocher, Alstom, Terrena.

Affecté au Groupement Prévention-planification,

Service prévision

Chef de groupe sur l’agglomération bisontine

Se confronter à la gestion de projet

« Le projet de promotion est un exercice pratique

de management et de gestion proposé par

l’ENSOSP aux officiers qui terminent leur FILT. Il

permet à chaque promotion de se confronter aux

différents aspects de la gestion de projet (organi-

sationnel, relationnel, technique, logistique,

recherche de financement, communication…).

C’est dans ce cadre que la FILT 79 s’est rendue en

Irlande afin de découvrir le laboratoire FIRESERT

(Institute for Fire Safety Engineering Research

and Technology) de l’Université d’Ulster à Belfast.

Pour la FILT 78, le choix s’est porté sur les nou-

veaux risques liés aux nouvelles technologies et

plus particulièrement l’écologie, en Suède. »

S’exercer en conditions réelles

« Les formations de chef d’agrès et de chef de groupe réalisées sur le site du plateau technique sont pour moi un des

temps forts de la FILT. Nous avons été confrontés à de nombreuses combinaisons d’interventions dans différents

milieux, que ce soit comme équipier, chef d’agrès ou chef de groupe. Ces installations d’une grande qualité nous

permettent d’effectuer reconnaissances, actions de sauvetage et d’extinction au plus proche de la réalité. Le fonc-

tionnement nous a permis de travailler avec des manœuvrants de toutes provenances ce qui est très enrichissant

pour la culture opérationnelle. »

Colmatage d’une brèche sur citerne de

poids-lourd au cours d’un exercice risque

chimique

Visite du centre de secours de Lund en Suède

Devenir lieutenant de sapeurs-pompiers professionnels (SPP)Le cadre d’emplois des lieutenants de sapeurs-pompiers professionnels compte 3 grades (par ordre croissant) : lieutenant de 2e classe,

lieutenant de 1re classe, lieutenant hors classe.

L’accès au grade de lieutenant de 2e classe est possible :

- sur épreuves du concours interne, pour les sergents, adjudants

justifiant de 9 ans de services effectifs, ou les fonctionnaires,

militaires ou agents publics sous conditions ;

- sur liste d’aptitude au choix après avis de la CAP pour les adju-

dants de SPP (9 ans de services effectifs).

La FILT 2e classe dure environ 4 mois.

L’accès au grade de lieutenant de 1re classe est possible :

- sur épreuves du concours externe pour les titulaires d’un titre ou

diplôme de niveau III ou d’une qualification reconnue comme

équivalente ;

- sur épreuves du concours interne pour les SPP justifiant de 4 ans

de services publics ou fonctionnaires, agents publics, militaires

répondant à ces mêmes conditions d’ancienneté et titulaires

d’une qualification équivalente à celle requise pour l’emploi de

chef d’agrès tout engin.

Pour connaître les modalités exactes, consultez Intranet, rubrique Ressources humaines/Rémunération/Grilles indiciaires et tableaux d’avancement.

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LE PORTRAIT

Accueillir, écouter, orienter : le quotidien de Lili

epuis presque 30 ans, Liliane NARDIN-JACQUET, dite « Lili », représente la première image du Sdis. Toujours un mot gentil même pour des inconnus, beaucoup d’amour pour les autres, immensément de passion pour sa fonction d’accueil. Portrait d’une vraie personnalité et d’une belle personne...À l’époque, ni informatique, ni por-

tables, pas de Centre de Traitement

de l’Alerte (CTA) encore moins d’Ar-

témis. « J’étais au standard adminis-

tratif à la caserne de Canot, avec

deux stationnaires. On tournait en

équipe : matin et après-midi, samedi

compris ». La prise de messages et

leur diffusion était assurée par le

téléphone et les hommes : « Il n’y

avait pas de triplex avec le SAMU à

l’époque. J’avais toujours l’oreille

quand le stationnaire donnait

l’adresse ». Elle courait alors cher-

cher le plan parcellaire correspon-

dant et la radio mise à disposition

des équipes.

Lili a appris à connaître toutes les

appellations, le langage codifié des

sapeurs-pompiers concernant les

engins, les centres, les interven-

tions, l’alphabet phonétique utilisé

à l’armée « Alpha-Tango-Charlie....

C’était intéressant comme boulot ! ».

Mais il fallait aussi savoir se faire

respecter dans un univers exclusive-

ment masculin, ce qui lui a valu aussi

le pseudonyme de « Lili Tyson » !

Canot, c’était aussi le temps de

l’accueil du grand public : « Les gens

venaient chercher des attestations

d’interventions, on avait la visite des

clochards, des blessés, il y avait tou-

jours beaucoup de monde ».

Vocation : sapeur-pompier

Lili, plus qu’une hôtesse d’accueil-

standardiste, est tout d’abord

humaine. Souvent couverte de

cadeaux pour la remercier : « C’était

touchant », dit-elle avec une pointe

de nostalgie dans la voix. Elle fut la

consolante et la maman : « J’ai vu

arriver des petits minots devenus

officiers... C’est beau quand même ! ».

Le temps du centre de secours prin-

cipal de Canot, c’était « le noyau des

anciens. On était comme une vraie

famille », celle qui aide en cas de

besoin, et qui l’a soutenue dans les

écueils de la vie...

Dès 2006, on lui propose de « mon-

ter au SDIS». Elle se décidera en

2007 « pour voir et faire autre chose

tout en restant en contact ». À son

arrivée à la direction, elle met en

place le système de tri et d’enregis-

trement du courrier. Plus tard, elle

s’investit très en amont dans la mise

en œuvre du logiciel courrier (opé-

rationnel depuis novembre 2013), ce

qui lui vaut les félicitations de sa

hiérarchie.

« Bien qu’étant un

PATS*, j’ai une vraie

vocation de sapeur-

pompier », conclut Lili,

qui a prévu de se reti-

rer fin 2015. Mais

pour nous tous, elle

sera toujours « la perle

de l’accueil ».

*(personnel administratif

et technique)

Liliane NARDIN-JACQUET, hôtesse-standardiste du Sdis 25

Lili sourire…

D

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EN BREF

Cérémonies

Cérémonie des vœuxSéquence émotion : lundi 6 janvier s’est

déroulée la cérémonie des vœux, au

gymnase du centre de secours principal de

Besançon-Centre en présence de M. Claude

JEANNEROT, sénateur du Doubs, président

du Conseil général, de M. Léon BESSOT,

président du CASDIS et du colonel René

CELLIER, directeur dépatemental. Les spor-

tifs s’étant distingués durant l’année 2013

se sont vus remettre un trophée du Sdis pour

les féliciter de leurs performances. Patricia

CHOULET, non voyante et Jessy LESTRAT,

du CTA-CODIS, ont, quant à eux, reçu un

trophée du Comité régional olympique et

sportif pour l’aventure humaine à laquelle

ils ont participé en octobre dernier (cf.

numéro précédent).

Passation de commandement à Saône-MamirolleVendredi 24 janvier marque la passation de

commandement du centre de secours de

Saône-Mamirolle entre le lieutenant

Jean-Luc FILSJEAN et le lieutenant Stéphane

GERBANT, de M. Léon BESSOT, président du

CASDIS et du colonel René CELLIER,

directeur dépatemental. Mme Isabelle

EPAILLARD-PATRIAT a tenu à être présente

à cette cérémonie, qui s’est déroulée à

l’Espace du Marais à Saône, la caserne, rava-

gée en octobre dernier par un violent incen-

die, devant être reconstruite cette année.

Lors de cette cérémonie, plusieurs person-

nels du Groupement Ouest ont reçu leur

galon de lieutenant : Stéphane GERBANT,

Sylvain ROTH-DI-BETTONI de Quingey,

Corine GIRARD de Moncey, Nicolas

CHATELAIN de Rougemont, Lionel

DELAULE de Besançon-Centre, Christophe

DREZET de Pierrefontaine-les-Varans,

Alexandre MARGUET de Boussières. Enfin,

Jérôme VANDERHAEGHE a été promu

au grade d’infirmier-chef. Bravo pour ces

promotions !

• 5 véhicules de secours et d’assistance aux

victimes (VSAV) Renault Master GIFA

livrés au CSP Besançon-Centre, au CSP de

Besançon-Est, au CSP de Montbéliard, au

CSR de Morteau, au CSP de Pontarlier.

Intégration et inauguration du centre de VuillafansVendredi 10 janvier a eu lieu la cérémonie

officielle d’intégration et d’inauguration du

centre communal de première intervention

de Vuillafans au sein du SDIS 25. À cette

occasion, les nouveaux locaux ont été inau-

gurés par M. Célestin CATTENEO, maire de

la commune, en présence de Mme Isabelle

EPAILLARD-PATRIAT, directrice de cabinet,

représentant Monsieur le Préfet, de M. Léon

BESSOT, président du CASDIS et du colonel

René CELLIER, directeur dépatemental.

Enfin, Bernard BECOULET et Patrice

GROSJEAN, respectivement chefs de centre

volontaires de Marchaux et Servin ont été

promus lieutenants. Toutes nos

félicitations !

À noter : le chef du centre de première inter-

vention de Vuillafans est le lieutenant Bruno

COURVOISIER.

Nouveaux véhicules• 4 véhicules tous usages (VTU) Renault

Master LIDY livrés au CSR de Maîche, au

CS d’Orchamps-Vennes, au CSP Besançon-

Centre et au CSP de Montbéliard.

Pour rester utile, restez en viePetit rappel de sécurité pour se rendre au centre de secours quand le bip sonne : sur la

route, à 130 km/h au lieu de 90, le temps gagné sur 1 km est de… seulement 12 secondes !

Et la distance d’arrêt est majorée de 59 m, soit la longueur de 4 bus… Quel que soit le

motif de départ, respectez le code de la route. Un comportement routier inadapté tue,

détruit des familles, laisse des séquelles. Dans le Doubs, 39 % des causes de mortalité

sur la route sont dues à une vitesse excessive.

Informations

Tournage du film pour la promotion du développement du volontariatLes 17, 18 et 19 février, une équipe de pro-

duction s’est attelée au tournage d’un spot

cinéma destiné à valoriser l’engagement

volontaire sur le département du Doubs et

susciter de nouvelles vocations. Merci à tous

les personnels et les centres qui ont bien

voulu se prêter au jeu, notamment les

équipes de Baume-les-Dames, Besançon-Est

et Centre ainsi que le CTA-CODIS. Sortie

attendue dans quelques cinémas majeurs du

département avant l’été...

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EN BREF

Sports

Championnat du monde de longue distance en ski de fondDimanche 2 mars, Franck COURVOISIER, volontaire au centre de première intervention de Chapelle-des-Bois, est arrivé en 2e place française

lors du championnat du monde de ski de fond longue distance (90 km) qui s’est déroulé à Sälen, en Suède. Il est classé 388e sur les

Nom CIS Slalom spécial Slalom géant Combiné

Olivier SIRON Villers le Lac 1er 1er 1er

Jean Louis BOBILLIER Grand Combe Châteleu 2e 2e 2e

Maxence JAY Grand Combe Châteleu 3e 3e 2e

r Mouvements de personnel

Bienvenue

Le 1er mars 2014

ROYER Guillaume, lieutenant 1re classe, SDIS 51 3 Gpt gestion opérationnelle - bureau doctrine opérationnelle

TREFF Damien, caporal, SDIS 21 3 Gpt Ouest - CSP Besançon centre

Mobilité interne

Le 1er janvier 2014

DELAULE Lionel, lieutenant 2e classe, groupement Ouest - CSP Besançon Est 3 groupement Ouest - CSP Besançon Centre -bureau logistique

FALLOT David, lieutenant 1re classe, groupement Sud - chef du service opérations-prévision 3 groupement Ouest - chef du bureau formation

GUZZON David, adjudant, groupement Ouest - CSP Besançon Centre 3 groupement Ouest - CSP Besançon Est

HUGUENARD Fabrice, sergent chef, groupement Est - CSP Montbéliard 3 groupement Est - CS Bethoncourt

KISIC David, adjoint technique principal de 2e classe, groupement Ouest - service logistique - bureau immobilier 3 groupement logistique et technique - plate-forme logistique

LAISNE Jean-Marc, sergent, groupement Ouest - CSP Besançon centre - fin mobilité provisoire 3 groupement Ouest - CSP Besançon Est - fin mobilité provisoire

VUILLET Johann, sergent, groupement Ouest - CSP Besançon Est - fin mobilité provisoire 3 groupement Ouest - CSP Besançon Centre - fin mobilité provisoire

Le 1er février 2014

DAROQUE Thierry, capitaine, Gestion opérationnelle - bureau doctrine opérationnelle - adjoint chef de service 3 groupement Sud - chef du service opérations prévision

Le 1er mars 2014

FEGE Yannick, sergent chef, groupement Ouest - CSP Besançon centre 3 groupement gestion opérationnelle - CTA CODIS

PERRIN Julien, sergent chef, groupement gestion opérationnelle - CTA CODIS 3 groupement Ouest - CSP Besançon centre

Au revoir

Le 1er mars 2014

MINARY Manon, attaché contractuel, groupement administration et finances, service juridique 3 Fin de contrat

15 000 participants de la Vasaloppet. Belle performance !

Cross départemental à L’Isle-sur-le-DoubsSamedi 8 février, le cross départemental a réuni 537 sapeurs-pompiers, dont 337 jeunes sapeurs-pompiers (JSP), venus de 72 centres du

département. Les 5 premiers concurrents participeront au cross national le 29 mars à Vaudry (Calvados). Détails des résultats sur Intranet/

Vie du Sdis/Sports.

Championnat de ski alpin sapeur-pompier Le championnat de ski alpin s’est déroulé ce même week-end aux Deux Alpes. Résultats partiels (le palmarès officiel n’est pas encore publié) :

Le budget 2014Le Casdis a adopté le budget primitif pour l’année 2014 le 14 février dernier. Il s’élève à 63 169 479 € : 49 000 000 € pour la section

de fonctionnement, 14 169 479 € pour la section d’investissement.

Les deux schémas ci-dessous illustrent la répartition des dépenses et recettes du Sdis pour 100 € :

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