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ATELIER DU MARAIS 50 rue de Vitré 35300 Fougères / Tél : 02.99.97.23.72 Plan Local d‟Urbanisme de MONTENAY (53) / RAPPORT DE PRESENTATION- APPROBATION Volet A - Page 44 TITRE 5 - L’ENVIRONNEMENT URBAIN Se déplacer, habiter et vivre sur la commune

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TITRE 5 - L’ENVIRONNEMENT URBAIN

Se déplacer, habiter et vivre sur la commune

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titre 5.1 - L’INSCRIPTION DE LA COMMUNE DANS LE SCHEMA DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT TERRESTRE

Le bourg de Montenay se situe légèrement à l‟écart du réseau routier départemental structurant. Néanmoins, le territoire communal est traversé sur sa partie nord et selon un axe est-ouest, par la RN 12 Par ailleurs, le territoire communal est desservi par les axes routiers départementaux suivants :

- la RD n°31, reliant Ernée à Laval ; - la RD n°247, établissant la jonction entre

la RD 31 la RN 12 tout en desservant le bourg ;

- la RD n°289, reliant Montenay à Ernée ; - la RD137 ; - la RD 209 ; - la RD 514.

Les 5 principaux pôles d’emploi génèrent un trafic important notamment dans les échanges domicile-travail.

Les principaux flux routiers se situent sur les axes Ernée- Mayenne-Pré-en-pail (N12) et sur l’axe Laval-mayenne- Ambrières (N162-D23). Le réseau routier a principalement un usage local. La plupart des axes empruntés sont ceux convergeant vers Mayenne. Outre cet usage local important, les flux majeurs sont également orientés vers les centres extérieurs que sont Laval, Alençon, Fougères. Cela se manifeste sur les axes Mayenne –Laval (n162), Ernée- Laval (D31), Ernée-Fougères (N12), Pré-en-Pail-Alençon (N12). L’axe le plus emprunté du Pays de Haute Mayenne est l’axe Mayenne-Laval (N162). Il existe une relation forte entre ces 2 villes, mais également entre le Pays de Haute Mayenne et Laval, puisque cet axe principal est complété par l’axe Ernée-Laval (RD 31) qui relie l’Ouest du pays avec Laval.

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Carte des flux routier de la Mayenne – janvier 2008

◄Carte des routes classées à grandes circulations.

titre 5.1.1 - Les voies et les flux

Bien que le bourg se tienne à l‟écart des grandes voies de communication ; le territoire communal est traversé par des axes très structurants :

- la RN 12 enregistre plus de 6000 véhicules/jour ; - la RD 31 enregistre plus de 7000 véhicules/jour ; - la RD 289 comptabilise plus de 1500 véhicules/jour ; - la RD 247 qui traverse le bourg compte près de 1000 véhicules/jour.

Ces axes de communication, en raison de leur fréquentation génèrent des nuisances.

titre 5.1.2 - Le bruit lié aux infrastructures de transport terrestre

L'arrêté préfectoral n° 99-716 en date du 22 septembre 1999, qui est actuellement en cours de révision, a institué différentes zones de nuisances sonores en bordure des infrastructures routières et ferroviaires les plus bruyantes du département. La commune est concernée par :

- la RN 12 qui génère un secteur exposé à la nuisance sonore de 100 mètres de large.

- la RD 31 qui génère un secteur exposé à la nuisance sonore de 100 mètres de large.

Ces distances sont mesurées à partir du bord extérieur de la chaussée la plus proche.

titre 5.1.3 - Les marges de recul applicable aux voiries

Selon le type et le classement des voiries et selon l‟importance du trafic, des marges de recul contraignant l‟urbanisation sont à appliquer de part et d‟autre de certains axes de communication :

A - Les marges de reculement au titre de l’art L. 111-1-4 du code de l’urbanisme (loi Barnier) :

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La commune est traversée par la RN 12 et la RD 31 qui ont été classés en tant que « route à grande circulation ». En dehors des espaces urbanisés (P.A.U.), les constructions ou installations sont interdites dans une bande de 75 mètres de part et d'autre de l'axe des voies classées à grande circulation.

B - Les marges de recul relatives au classement de la voirie départementale :

Le tableau ci-après mentionne les voies concernées par les marges de recul relatives au classement du réseau départemental

titre 5.1.4 - Les projets routiers

La RD 31 est concernée par un projet de mise en 2x2 voies entre le Jubertière et la rocade d‟Ernée. Dans ce cadre, le PLU de la commune de Montenay devra prendre en compte un certain nombre d‟emplacements réservés au bénéfice du Conseil Général.

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titre 5.2 - TRANSPORTS – LES DEPLACEMENTS

Le car assure la ligne Montenay – Ernée à des heures régulières. Il propose un « direct scolaire », desservant les collèges et le lycée Ernéens.

L‟équipement en automobile des habitants de la commune est élevé : 35 ménages seulement n‟en ont pas. La proportion de ménage ayant au moins une automobile est de 92,8 % ; dans le département, cette proportion est de 85,2 %. L‟utilisation de l‟automobile reste importante compte tenu du positionnement du centre bourg et de la superficie du territoire. Les déplacements vers les principaux équipements et commerces se font le plus souvent en voiture, bien que la marche à pieds soit fréquemment utilisée surtout par les personnes les plus âgées.

Presque 20% des déplacements en voiture concernent des distances inférieures à 500 m, voir 300 m. En France près d‟un déplacement sur deux concerne une distance inférieure à 3 Kms. Afin de limiter l’usage de la voiture :

faciliter les déplacements à pieds et à vélo

proposer des cheminements piétonniers sécurisés permettant de relier les secteurs d‟habitats existants et projetés aux différents équipements et espaces publics

anticiper la création de liaisons douces (allées piétonnes, cheminement vert…) pour les secteurs d‟urbanisation projetés, en appui sur les liaisons existantes

proposer des connexions accessibles à tous (PMR)

favoriser l‟utilisation des transports collectifs (transports scolaires), en limitant l‟impact des secteurs d‟urbanisation projetés sur le circuit actuel (mutualisation des arrêts de cars au centre bourg).

Desserte : point d’arrêt des cars :

Bloze

Bourg

Branche

Car RD 289/ Devison- Long

Car Gandie

Car Gilmer

Car Revirerie

Ecole privée

Ecole publique

Eglise

Fizellière

L‟Ente

La Pêcherie

La Rogerie

Landescherie

Les Brosses

Massonnais

Mercerie

Petit Beauchêne

Place Louis Derbré

RD 31-tourne à gauche

Car Branche Courbe

En complément des transports collectifs liés au ramassage scolaire, il existe un transport à la demande assuré par le « Petit Pégase »

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La trame viaire constitue un réseau qui permet d’irriguer l’ensemble des secteurs urbanisés, tout en préservant de nombreuses amorces pour permettre la connexion des futures zones d’urbanisation.

Voies principales

Voies principales du cadastre napoléonien

(fonction de voie principale ou secondaire, suivant la configuration et la nature des secteurs qu’elles desservent)

Voies secondaires

(assurent le lien entre les voies principales)

Voies Tertiaires (voies de dessertes internes, se connectent généralement sur les voies secondaires)

Chemin (Connections piétonnes)

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titre 5.3 - LA TRAME VIAIRE DU BOURG

titre 5.3.1 - La trame viaire se décompose en 4 entités :

A - Le réseau primaire :

Constitué par : Les routes départementales RD 289 et RD 247. Il forme un maillage principal qui relie le bourg aux grands axes routiers. Un réseau de second ordre constitue lui aussi, le réseau principal, il s‟agit des voies anciennes de l‟époque Napoléonienne. Certaines d‟entre elles ont conservées le statut de voies principales, d‟autres, compte tenu de leur gabarit (ou de leur interruption) possèdent aujourd‟hui une fonction de voie secondaire Les voies principales à l‟intérieur de la partie agglomérée du bourg permettent de desservir majoritairement la frange Sud / Est, et notamment les secteurs d‟habitat résidentiels et la zone d‟activités. La RD 289 (en direction d‟Ernée) participe, avec le secteur naturel de paysage, à conditionner la limite de l‟urbanisation de la frange Sud/Ouest.

B - Les voies secondaires

Elles assurent un deuxième maillage routier qui permet d‟établir la connexion des différents quartiers vers les axes principaux, tout en fluidifiant le trafic. A l‟Est de la RD 247, ce réseau est bien développé. Les opérations de lotissement successives ont permis de compléter ce maillage et de densifier les franges arrière du secteur d‟habitat existant. Au Nord, ce réseau est pratiquement inexistant. On peut noter que le lotissement des 7 Clochers connecte ses voies de desserte interne sur le réseau principal, cependant, le gabarit des voies ne permet pas de les intégrer dans le réseau secondaire.

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C - Les voies tertiaires

Il s‟agit de voies de communication internes aux divers quartiers. Elles sont très présentent sur la frange Nord/Est du bourg, et sont issues des opérations de lotissement successives. Pour la plupart, elles se connectent au réseau secondaire, cependant les dessertes de certaines opérations se terminent en impasse, placette de retournement (lotissement au Nord de l‟Eglise). Quelques unes des opérations de lotissement présentent en terminaison des connexions qui sont restées en attente, une configuration qui peut permettre à terme le raccordement de ces secteurs aux futurs secteurs à urbaniser. Certaines possèdent un gabarit qui n‟est pas adapté à leur usage, elles reprennent les caractéristiques des voies secondaires voire principales, ce qui peut parfois engendrer une vitesse‟ excessive à l‟intérieur des quartiers résidentiels.

D - Les chemins

Les chemins piétonniers sont très présents, ils assurent essentiellement une fonction de liaisons inter- quartiers (lotissement frange Est) et favorisent les connexions avec le centre traditionnel et les secteurs d‟équipements. Les voies primaires, secondaires voire tertiaires possèdent le plus souvent des trottoirs qui permettent la circulation des piétons (ce schéma est à affirmer pour les voies principales et secondaires lorsque la largeur des voies le permet). Certaines voies tertiaires sont mixtes et permettent d‟assurer la circulation des piétons (voie du tracé napoléonien). Les réseaux de chemins sont également présents en périphérie des secteurs bâtis par le biais de l‟aménagement du pourtour de l‟étang, des GR et espaces naturels. En vu d’assurer un développement équilibré et harmonieux du bourg, le maillage doit être complété, afin de proposer une évolution urbaine en appui sur les dessertes existantes ou à créer, tout en préservant des connexions piétonnes vers le centre traditionnel. Les futurs secteurs d’urbanisation devront continuer de développer les liaisons douces (piéton ou /et vélos) et des zones mixtes (piétons/voitures), afin de favoriser les déplacements non motorisés et de continuer d’assurer des convergences vers le centre bourg et les équipements, tout en continuant d’assurer des connexions entre les différents quartiers.

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titre 5.3.2 - Les conflits d’usages inhérents à la trame viaire :

Dans la lecture de la hiérarchie des voies : des voies tertiaires qui desservent les secteurs d‟habitat, possèdent un gabarit important lié notamment à la présence de stationnements en contigüité de la voie circulée (secteur Sud).

Les voies primaires issues de l‟ancien réseau de l‟époque Napoléonienne, majoritaires au Nord du centre traditionnel jouent le rôle de voies secondaires voire tertiaire, compte tenu de leur gabarit et de la déclivité de la topographie des lieux. Elles assurent la liaison entre les voies principales, cependant elles conservent un gabarit qui ne permet pas de supporter un trafic lié au rôle de transit réservé à l‟usage des voies principales.

Une entrée/sortie sur la RD 289 (direction Ernée), constitue une des entrées principale du bourg et une autre entrée depuis la RD 247.

Conséquences :

Deux entrées principales, depuis la frange Sud Ouest du bourg. La première offre des perspectives sur l‟église et son clocher, la seconde facilite la pratique des lieux et l‟entrée dans le bourg, compte tenu de son gabarit et de son implantation sur la topographie. Une entrée doit être privilégiée pour faciliter la lecture.

Problématique concernant la fluidité du trafic sur le tracé des anciennes voies napoléonienne/ le désenclavement des secteurs urbanisés et à urbaniser/ les convergences vers le centre traditionnel et les équipements, depuis la frange Sud Ouest.

Le statut et la fonction des voies doivent être affirmés afin de fluidifier le trafic et limiter les conflits d‟usages. Des sens de circulations peuvent être mis en place afin de faciliter les usages.

De nombreuses intersections sont présentent sur les voies principales, les priorités d‟usages sont à clarifier pour affirmer le statut prioritaire des voies.

La mutation du réseau viaire constitue le support de l’évolution des secteurs à urbaniser. Le statut des voies évolue en fonction des besoins et des usages en place et à venir. Cette situation transitoire doit être appréhendée pour anticiper le devenir du réseau viaire et son extension éventuelle, afin de permettre un développement harmonieux de l’urbanisation, tout en assurant des relations inter-quartiers et des convergences vers le centre traditionnel, ses équipements et services.

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titre 5.4 - LA MORPHOLOGIE URBAINE – évolution de la structure urbaine

L’évolution de la structure morphologique de l’agglomération, a permis d’équilibrer le développement urbain de part et d’autre de la voie principale. Cependant,

compte tenu des contraintes topographiques, on peut noter un développement prononcé de la frange nord, qui engendre un déplacement de la centralité.

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Centre traditionnel : développement concentrique autour des espaces publics majeurs

Tissu relatif aux constructions liées à l’habitat résidentiel, issues des opérations de lotissements, essentiellement, localisés essentiellement sur la frange Nord- Est du bourg.

Secteurs lié à l’accueil d’activités artisanales

Le centre traditionnel est positionné au Sud Ouest de l„agglomération. Le développement des secteurs d‟habitat s‟est principalement effectué au Nord Est et à l‟Est du centre ancien. Les opérations de lotissement successives ont permis d‟équilibrer la répartition de l‟habitat de part et d‟autre de la RD 247 qui traverse l‟agglomération. Cependant, on peut noter que la frange Sud Est est très peu développée, elle accueille principalement un espace à vocation de loisirs et sport. La frange Nord-Est mono-fonctionnelle, elle est dédiée essentiellement à l‟accueil de constructions individuelles à usage d‟habitat. Cette composition du tissu ne participe pas à la diversité des fonctions, et engendre un usage fréquent des véhicules motorisé dans les déplacements pour rejoindre les équipements et commerces.

Les équipements, commerces de proximité, services sont essentiellement au Nord-Ouest de la départementale, ils sont essentiellement présents dans le tissu du centre ancien, tandis que les secteurs rattachés aux activités de loisirs et sports sont localisés sur la frange Ouest (étang) et Sud-Est du bourg.

Les secteurs de vallées constituent des limites naturelles au développement, notamment sur les franges Sud-Ouest et Ouest.

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CENTRE TRADITIONNNEL :

Respecter les caractéristiques du tissu et les spécificités identitaires du centre traditionnel

Préserver les caractères identitaires et patrimoniaux du tissu existant

Gérer l‟insertion des nouvelles constructions ou/et opérations d‟urbanisme en harmonie avec les bâtiments identitaires du centre ancien (respect des formes urbaines existantes, insertion des programmes dans le contexte parcellaire…) et permettre des opérations de renouvellement urbain

Promouvoir une certaine densité urbaine sur les secteurs non bâtis, en harmonie avec les caractéristiques du tissu existant

Maintenir ou favoriser la mixité sociale et fonctionnelle

Permettre l‟évolution du bâti, et des activités et services existants, afin d‟assurer le renouvellement urbain

titre 5.4.1 - Le centre ancien

Tissu caractéristique du centre traditionnel ancien : Bâti dense et homogène en limite des espaces publics (places, voirie) notamment au niveau du noyau le plus ancien, en proximité directe de l‟église. Implantation du bâti en front de voie, les jardins situés sur les franges arrière, cœur d‟ilots verts. Les constructions ou/et leur clôture (murs) sont implantées majoritairement en alignement le long des voies, ils structurent l‟espace public. En fond de parcelle, peu de densité bâti. Présence de dents creuses dans le tissu du centre ancien. Fonction du secteur : multifonctionnel = regroupement au sein du tissu urbain de fonctions diversifiées : habitats, commerces, équipements, services…) Caractéristiques morphologiques :

Bâti dense implanté généralement en continu, mais faible densité d‟emprise au sol du bâti sur la parcelle, entre 30 et 50%.

Les parcelles se présentent le plus souvent en lanières, pour d‟autre leur superficie est importante (ancien prieuré), mais leur occupation bâtie reste faible.

Formes bâties de types immeuble de ville, allant pour les plus important jusqu‟à R+2+ combles non aménagés

Le bâti est généralement implanté en front de rue, laissant place au jardin sur la frange arrière de la parcelle. Présences de certains édifices et constructions à valeur patrimoniale. Il s‟agit d‟un village situé sur la voie Romaine reliant le Mans à Corseul. Il a pris naissance à l‟intersection des voies principales de l‟époque, et qui s‟est développé concentriquement par rapport aux espaces publics majeurs et en appui sur la limite paysagère que constitue de la vallée.

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titre 5.4.2 - Le tissu d’habitat résidentiel

Zone Urbanisée : vocation principale : habitat

Tissu caractéristique du secteur d‟habitat résidentiel : Parcelles régulières issues d‟opérations maîtrisées Fonction du secteur : multifonctionnel à dominante d‟habitat individuel comprenant quelques équipements et services. Caractéristiques morphologiques :

Il existe très peu de constructions individuelles agencées de façon spontanées. Elles sont majoritairement issues d‟opération de lotissement.

Densité variable, organisation en ordre le plus souvent discontinu, qui offre une lecture homogène des secteurs d'habitat, les notions de rue ne sont pas toujours affirmées (bâti en retrait de la voie). Densité bâtie environ 20 %, limitée à 50 % de l’emprise au sol.

Parcelles délimitées par des clôtures le long des voies

Implantations peu variées au niveau de la parcelle et par rapport à l‟espace public (recul généralisé, notamment sur voies principales et secondaires)

Constructions majoritairement implantées selon une orientation Nord/Sud et présentant une façade sur rue (ou un pignon pour la dernière opération actuellement cours). L‟implantation du bâti tient également compte de la topographie des lieux

La majeure partie des opérations intègrent des espaces verts, ou espaces publics reliés entre eux par des cheminements piétonniers ou liaisons vertes.

TISSU D’HABITAT RESIDENTIEL :

Gérer la forme urbaine actuelle et permettre l‟évolution du bâti existant par densification des parcelles

Permettre l‟évolution des activités et équipements existants

Continuer d‟assurer la mixité sociale et fonctionnelle, ainsi que le lien social par le développement d‟espaces publics propices à la convivialité (espaces verts, espaces publics…)

Favoriser la diversité de l‟habitat

Tissu résidentiel maîtrisé sous la forme d’opérations groupées type lotissement. Hauteur allant jusqu’à R+1+C (combles non aménagés)

Tissu résidentiel maîtrisé sous la forme de constructions linéaires. Découpage parcellaire organisé par opérations de lotissements successives Hauteur allant généralement jusqu’à R+CA (combles aménagés)

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titre 5.5 - L’ANALYSE DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

UA Zone centrale ancienne: vocation principale : habitat

UB Zone d’extension récente : vocation principale : habitat

UE

Zone Urbaine : vocation principale : activités économiques

1NAa

Zone d’extension future : à vocation d‟activité

1NAh

Zone d’extension future : à vocation d‟habitat

NDb

Zone naturelle de protection du paysage Avec possibilité d‟équipements publics ou collectifs de loisirs ne portant pas atteinte à la qualité du paysage

NDa

Zone naturelle de protection stricte du paysage

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titre 5.5.1 - (UA) Zone centrale à vocation principale d’habitat

Ne sont pas admis les installations classées dont la présence ne se justifie pas en zone à vocation principale d‟habitat ou qui sont incompatibles avec celle-ci /

Implantation des constructions par rapport aux voies : - A l‟alignement - Une implantation en retrait est autorisée si elle permet une meilleure continuité de volumes avec les

bâtiments contigus existants, non frappés d‟alignement et situés à moins de 3 m du domaine public - Si une continuité visuelle sur rue est assurée au ras de l‟alignement d‟une limite latérale à l‟autre et sur une

hauteur minimale de 1,50 m. Cette continuité visuelle peut –être assurée par un ensemble d‟éléments tels que portail, murs, murets…

Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives : - sur profondeur de 20 m par rapport à l‟alignement : implantation en limite,

si partie de bâti en retrait : 3 m mini - dans tous les cas une continuité visuelle sur rue doit être assurée - au-delà des 20m : L= H/2 avec mini 3 m - construction avec 3m maxi de hauteur, autorisées en limite séparative

Hauteur relative : néant Hauteur absolue : - 7 m à l‟égout du toit - 12 m au faîtage - dépassement autorisé dans un souci d‟harmonisation des constructions

voisines

Pente : 40° mini sauf pour : - annexes non accolées au bâti principal - les appentis et vérandas - bâtiment de grand volume ou à usage d‟activités ou d‟équipements publics

Les toitures terrasses ne sont autorisées que si la conception architecturale du bâtiment le justifie

Ouvertures: - Elles doivent s‟harmoniser avec l‟aspect général de la toiture et des

façades

UA

Le zonage reconnait le tissu traditionnel du centre ancien et intègre dans ses limites des parcelles de nombreuses parcelles non bâties (ancien secteur de jardin…). Ces parcelles sont restées pour certaines des friches ou bien sont rattachées à des bâtiments vacants. Il s‟agit d‟un potentiel non bâti qui peut permettre d‟assurer le renouvellement urbain du centre ancien. Ces espaces peuvent soit permettre l‟implantation de nouvelles constructions (sous réserve de dispositions spécifiques), soit être protéger, afin que la structure paysagère soit conservée. Les activités commerciales ou de services sont intégrées dans le zonage du tissu reconnaissant le centre ancien.

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titre 5.5.2 - (UB) Zone d’extension récente à vocation principale d’habitat

Ne sont pas admis les installations classées dont la présence ne se justifie pas en zone à vocation principale d‟habitat ou qui sont incompatibles avec celle-ci / la création et l‟extension d‟exploitations agricoles/ décharges

Implantation des constructions par rapport aux voies : - Soit alignement soit retrait

Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives - Les constructions pourront s‟implanter sur une ou plusieurs

limites séparatives - Dans le cas contraire, les parties de bâtiment non contiguës à

ces limites doivent être situées à une distance d‟au moins 3 m - En cas d‟opérations d‟ensembles, des règles d‟implantations

différentes peuvent être autorisées

Entre 2 bâti sur une même propriété : 4m

Emprise au sol maximale : 50 % de l‟îlot de propriété

Hauteur relative : néant

Hauteur absolue : - 7 m à l‟égout du toit - 12 m au faîtage - dépassement autorisé dans un souci d‟harmonisation

des constructions voisines

Pente : 35° mini sauf peut être inférieur pour: - annexes non accolées au bâti principal - les appentis et vérandas - bâtiment de grand volume ou à usage d‟activités ou

d‟équipements publics - Les extensions de bâtiments existants dont la pente de

toiture est inférieure à celle admises dans la zone - Les constructions présentant une architecturé innovante - Toitures terrasses

Espaces libres/plantations : 10 % de la superficie du terrain en espace libres communs

UB

Le zonage reconnait le tissu d‟habitat résidentiel récent à savoir les constructions réalisées par le biais d‟opération d‟ensemble, qui comportent très peu opérations locatives. Certaines parcelles supportant les secteurs à vocation de loisirs et sports qui sont intégrées dans la zone UB (au Sud du bourg) au même titre que les parcelles bâties à usage d‟habitation. Il n‟existe pas de secteur spécifique permettant de reconnaître leurs fonctions, ni de dispositions réglementaires particulières pour ces secteurs de loisirs. N‟étant pas inscrit dans un zonage de type UL qui affirmerait sa vocation de loisirs et sports, la mutation peut être envisagée en appui sur les besoins de la population et le devenir des équipements existants. Au Nord Ouest, du centre traditionnel, en proximité du cimetière, quelques constructions possèdent les caractéristiques de la zone UB, ce sont des constructions réalisées au coup par coup, cependant, elles ne sont pas intégrées dans la zone UB. Le zonage devra être adapté de façon à reconnaitre et prendre en considération les constructions à usages d‟habitats, afin de leur permettre d‟évoluer, en dehors du secteur à vocation agricole. Au sud du centre traditionnel, les secteurs à vocation d‟habitat s‟appuient sur une zone NDa reconnaissant les secteurs liés à la vallée, à l‟intérieur desquelles les constructions sont interdites, cependant certaines constructions sont présentes. Cette zone naturelle de paysage représente une limite à l‟urbanisation. Elle pourra être réétudiée et adaptée aux éléments de paysage à respecter strictement, pour en assurer la protection, tout en prenant en compte la présence de la station d‟épuration.

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titre 5.5.3 - (1NA) Zone d’urbanisation future à court ou moyen terme à vocation d’habitat

1 NA 1NAh : vocation habitat ZONE 1NAh : Chaque opération doit posséder 10 logements minimum Les constructions à usage de commerces bureaux & services liées aux opérations sont autorisées Règlement identique à celui de la zone UB

Le zonage doit être mis à jour pour partie, en tenant compte des dernières opérations de lotissements actuellement réalisées, afin de reconnaître la forme urbaine actuelle. Certains secteurs ont fait l‟objet de ZAD, ils supportent aujourd‟hui des opérations réalisées. D‟autres secteurs 1Nah sont actuellement en cours de viabilisation. Le zonage du PLU reconnaîtra ces zones dans un zonage de type UB.

L‟ensemble des zones projetées dans le cadre du POS sont actuellement urbanisées ou en cours d‟urbanisation, elles intègrent des constructions à usage d‟habitation ou des équipements publics. Il n‟existe pas de zonage de type 2 NAh et les secteurs de développement projetés sont présent de part et d‟autre de la RD 247, afin de densifier les franges arrières du centre traditionnel. L’équilibre amorcé par cette répartition des secteurs bâtis devra être conservé afin de continuer d’assurer le dynamisme du centre bourg, tout en confortant son positionnement et en facilitant les

connexions inter-quartiers.

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titre 5.5.4 - (UE) Zone Urbaine réservée aux activités économiques

UE Ne sont pas admis : les constructions à usage d‟habitat sauf si liées à l‟activité/ les bâtiments agricoles d‟élevage/ les installations classées pour la protection de l‟environnement, présentant des risques de pollution ou de nuisances importants pour la zone Implantation des constructions par rapport aux voies : - Pour les constructions à usage artisanal, commercial et industriel

retrait de 5 m mini par rapport à l‟alignement des voies - Pour les constructions à usage d‟habitation, retrait de 3 m

minimum par rapport à l‟alignement des voies Recul par rapport à la RN 12 :

- 35 m pour les habitations - 25 m pour les autres constructions

Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives : - L= H/2 avec mini 5 m - Alignement autorisé si pas d‟usage d‟activité ou en présence d‟un

mur coupe feu Entre 2 bâti sur une même propriété : 5 m mini Emprise au sol maximale : 60 % de la superficie de l‟îlot de propriété Hauteur relative : - Pas de règlementation Pente : 35° mini sauf pour :

- Construction avec architecture innovante - Annexes accolées au bâti d‟habitation - Toitures terrasses

Le zonage reconnait les parcelles supportant des bâtiments à vocation d‟activités économiques. Le secteur d‟activité est facilement accessible et identifiable. Le secteur d‟activité est perceptible depuis la RD 247. Le secteur s‟appui sur sa frange Est sur une limite paysagère existante identifiée comme espace boisé classé et intégrée dans un zonage de type NDa. Les dessertes des activités en place, sont le plus souvent groupées, ou en accroche direct sur la rue des Artisans, elles limitent ainsi les entrées/sorties directes sur les départementales. On constate que pour pratiquement chaque activité, l existe un logement de fonction qui lui est rattaché. Le logement est dissocié de l‟activité et à terme cette cohabitation pourrait engendrer des conflits de voisinage (en cas de vente indépendante du logement par rapport à l‟activité). Le PLU devra anticiper le devenir de ces secteurs, concernant leur positionnement ou/et leur extension éventuelle, tout en affirmant leur vocation principale.

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titre 5.5.5 - (1NAa) Zone d’urbanisation future à court ou moyen terme à vocation économique

Le zonage doit être mis à jour pour partie, en tenant compte des bâtiments actuellement réalisées, afin de reconnaître la forme urbaine actuelle.

Il existe deux zones de développement projetées :

une située dans le prolongement (au Nord) de la zone UE

une située en limite de la RD 289, en direction d‟Ernée Les zones d‟extension 1NAa s‟appuient des limites parcellaires. Ces secteurs supportent aujourd‟hui des constructions relatives aux activités Certaines parcelles non encore bâties sont incluses dans cette zone, elles font partie du plan d‟aménagement de l‟ensemble de la zone. Des secteurs de développement complémentaires devront permettre de répondre aux besoins des activités existantes (voir si projets d‟extension).

Le zonage du PLU devra est mis en corrélation avec :

- les secteurs d‟activités actuellement urbanisés - la reconnaissance des activités existantes et leur

extension envisagée - la volonté de pourvoir accueillir quelques activités

supplémentaires - la préservation des biens et des personnes contre les

risques

1NAa : vocation activités (200 m périmètre d‟isolement) ZONE 1NAa : Règlement identique à celui de la zone UE

1NAa

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titre 5.6 - LA REPARTITION SPATIALE DES LOGEMENTS LOCATIFS

On constate aujourd‟hui que les logements nouveaux sont directement intégrés aux opérations d‟habitats groupés, cependant compte tenu de leur faible nombre, ils ne participent pas suffisamment à la mixité sociale. Les logements locatifs permettrait pourtant d‟assurer une certaine densité, et diversité dans la fonction urbaine en vu d‟assurer la diversité sociale. On peut noter la faible part des logements locatifs par rapport aux lots libres. L’offre est donc peu importante, le PLU devra veiller à la mixité sociale en apportant une diversité dans l’offre de logements

La part du logement locatif : La part des logements locatifs représente une très faible part du parc de logements total ce qui pour une commune rurale est relativement peu. De plus, le nombre de ce type de logements n‟augmente pratiquement pas bien que les dernières opérations de lotissement tentent d‟intégrer des lots réservés aux logements locatifs. La mise en évidence de la faible rotation des ménages confirme que le renouvellement de population présent sur la commune, s‟effectue principalement par constructions neuves. Seulement 17,2 % des ménages sont installés depuis moins de 5 ans sur la commune et la baisse constatée des locataires correspondant à la hausse enregistrée des propriétaires. La mixité sociale et urbaine : Il existe peu de logement locatif, alors que le nombre de logement vacants est important (21). La réhabilitation peut participer au renouvellement urbain, en constituant une nouvelle offre de logement adaptée aux besoins et à la taille des ménages. ► Il convient de mettre en évidence la répartition du logement locatif sur le territoire de la commune dans la mesure où la mixité sociale et urbaine au sein de la commune doit être assurée. Cependant la répartition du logement locatif, reste parfois en marge des opérations groupées. ► L’insertion d’un minimum de logements locatifs au sein de chaque secteur à urbaniser permettrait de répartir les fonctions urbaines tout en favorisant la mixité sociale, afin d’éviter la création de zone mono fonctionnelle liée uniquement à la réalisation de constructions individuelles. ► La commune est donc caractérisée par une forte représentation de l’habitat individuel et par une part relativement forte de propriétaires.

Lotissement du Clos Fleuri : 38 lots libres Lotissement Coqueries : 20 lots libres Lotissement Vaudrennes: 16 lots libres Lotissement Sept Clocher : 12 lots libres Rue des artisans : 4 locatifs C d Communes Rue des Fleurs : 4 locatifs C d Communes 5 locatifs dans le tissu ancien

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titre 5.7 - LA REPARTITION DES EQUIPEMENTS ET DES SERVICES

La commune possède tous les équipements et les infrastructures d‟une municipalité moderne, cependant certains équipements sont vieillissants et nécessites aujourd‟hui des réhabilitations, car ils ne répondent plus suffisamment aux besoins et usages des habitants. Le plan d‟eau, à la périphérie du village et le fleurissement de la commune lui confère un cadre de vie agréable. Le tissu commercial est présent et comporte des commerces et services multiples qui doivent continuer de se diversifier pour permettre de répondre à la demande de ses habitants. Les équipements sont répartis essentiellement dans la structure ancienne du centre bourg, à l‟Ouest de la RD 247, alors que les secteurs d‟habitats résidentiels sont situés principalement à l‟Est de la RD 247. Il n‟existe pratiquement pas d‟équipement dans le tissu de l‟habitat résidentiel, hormis les terrains de jeux (espaces verts) internes aux lotissements, la salle de sports et le groupe scolaire public. Le pôle administratif représenté par la mairie est situé sur les franges arrière de cet axe majeur.

Bibliothèque Ecole privée

Salle des sports Terrain vélo cross

Maison de retraite

Espace jeune/garderie

Salle polyvalente

Stade L. Rolland

Mairie

Ecole maternelle /primaire publique

Etang

Terrains de jeux

La vie associative est très dynamique et participe à la vie locale. On peut compter 16 associations représentées sur le territoire communal.

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Certains équipements, inscrits dans le tissu du centre ancien, restent cependant peu perceptibles. La centralité initiale tend à se déplacer au profit de la salle des fêtes qui possède une situation stratégique par rapport à l’agglomération et au développement urbain en cours (dernière opération de lotissement au Nord-Est de la RD 247). Un positionnement stratégique qui peut être une opportunité pour affirmer cette nouvelle centralité en lien avec les équipements scolaires. Par ailleurs, les espaces de stationnements, sont positionnés en proximité directe des équipements majeurs, ils sont mutualisés et permettent de répondre aux besoins. La localisation des secteurs à vocation de loisirs permet d‟apporter un équilibre dans la répartition des fonctions, dans la mesure où l‟espace sportif et l‟espace naturel de loisirs (étang) sont localisés sur la frange Sud du bourg, de part et d‟autre de la départementale. Le document d’urbanisme devra s’attacher à prendre en considération les équipements existants, leur positionnement actuel dans le tissu urbain, leur évolution voir leur extension, et notamment concernant la cantine (voir si extension possible sur le site), par la mise en place d emplacements réservés pour l’extension du bâti et la gestion des espaces de stationnement. Il peut également être envisagé pour certain d’entre eux une délocalisation, auquel cas le document d’urbanisme devra adapter sa réglementation pour autoriser le changement de destination et prévoir les emprises nécessaires à l’évolution des équipements. Le pôle clairement identifiable : loisirs/ sports pourra faire, l’objet d’une reconnaissance au titre du zonage (UL), de même l’étang et ses aménagements pourront être inclus dans un zonage permettant de reconnaître la fonction d’espace naturel à vocation de loisirs (NPL), afin de leur adapter une réglementation particulière qui puisse leur permettre d’évoluer en conservant leurs spécificités.

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Les espaces ouverts constituent des propriétés foncières qui peuvent représenter un enjeu pour permettre:

d‟assurer la couture urbaine, entre les secteurs résidentiels

de renforcer la densification des franges arrière du centre ancien,

l‟évolution du tissu ancien, soit par densification, soit par extension

du bâti existant. soit par réhabilitation et changement de destination L‟affectation future des espaces ouverts devra être anticipée et considérée au regard de leur interaction entre les équipements existants, le tissu dans lequel ils s‟inscrivent le positionnement stratégique qu‟ils occupent. Une opportunité pour certains de recevoir une affectation en adéquation avec la préservation des paysages et pour d‟autre enfin de participer au renouvellement urbain et à la densification du parcellaire, ou à l‟extension de la structure urbaine.

les secteurs de vergers Ils sont positionnés principalement en limite d‟urbanisation, dans la continuité du bâti existant, ils participent à la valorisation du cadre rural et paysager.

les champs situés en limite d’urbanisation Positionnés sur les franges arrière des secteurs actuellement urbanisés ou en continuité, ils participent à la découverte de la silhouette du bourg ou bien constituent des secteurs de transition entre les séquences rurales et urbaines.

les secteurs en mutation Ils s‟inscrivent sur les franges arrière du bâti et sont actuellement intégrés dans les zones constructibles du document d‟urbanisme. Rattachés à des opérations d‟ensemble, ils sont en attente d‟affectation.

les espaces de loisirs Les 2 espaces majeurs, sont constitués du plan d‟eau et du secteur à vocation de loisirs. Ils s‟inscrivent en limite des franges Sud et Sud-Ouest de l‟urbanisation. Des secteurs internes aux lotissements, aménagés pour partie en espace vert, viennent compléter les espaces de loisirs.

Les espaces ouverts à caractère ‘’végétal’’ sont présents sont différentes formes :

le cœur d’ilot végétal Ces espaces sont essentiellement présents dans le tissu de centre ancien. Ils constituent pour la plupart, des secteurs de jardins, ou des parcs privés et sont positionnés sur les franges arrière.

les ‘’dents creuses’’ D‟autres parcelles, plus petites peuvent être assimilés à des „‟dents‟‟ creuses, (espaces interstitiel entre 2 constructions). Elles peuvent constituer des opportunités pour permettre de compléter le réseau viaire (chemin ou/et voie de desserte tertiaire), ou permettre d‟accueillir de nouvelles constructions pour densifier le tissu bâti.

Parcelle en mutation

Dents creuses

Cœur d’ilot vert

Champ

Champ

Verger

Verger

Champs situés en Limite d’urbanisation

Verger

Secteur de loisirs

Etang

Sports

Terrain de jeux

Stationnement

Périmètre lagunes

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titre 5.8 - LA REPARTITION DES ACTIVITES ECONOMIQUES

L‟agriculture est la principale activité économique de la commune. Près de 65 exploitations sont encore recensées.. Quelques entreprises (transports, travaux publics, travaux agricoles), des commerces (boulangerie, boucher ambulant, bar-tabac- épicerie, pharmacie) et des artisans (salon de coiffure, plombier, électricien, peintre…) s‟ajoutent à l‟agriculture pour former la structure économique de Montenay. On dénombre sur le territoire communal environ 4 secteurs d‟activités économiques localisées dans la zone d‟activité recensée au POS. Le secteur artisanal est également représenté en dehors de la ZA, très peu dans le tissu urbain à vocation résidentiel et principalement en campagne, en proximité des axes principaux. Le développement économique de la commune s‟organise également :

autour des services liés à la personne dans le domaine de la santé (pharmacie, cabinet d‟infirmière, maison de retraite les Glycines, médecin généraliste), qui représente une couverture médicale complète

par son tissu commercial et ses services multiples et diversifiés, regroupés majoritairement à l‟intérieur du cœur de bourg (boulangerie/pâtisserie, bar-tabac, poste, bibliothèque, salon de coiffure mixte…)

20

Actuellement au POS, le secteur dédié aux activités est important. Cependant la totalité des terres incluses dans le zonage de type UE ou 1NAa, arrive pratiquement à saturation. Il permettra difficilement d‟accueillir de nouvelles activités pour les 15 années à venir. Le P.L.U devra donc veiller à définir des secteurs complémentaires de l’existant afin de permettre à de nouvelles activités de s’installer sur le

territoire de la commune.

Les entreprises présentes dans le secteur dédié à l’activité économique au POS - Garage auto (transports) - Maçonnerie - Menuiseries - Travaux publics et transports

Présence d’activités situées en dehors de la ZA du bourg, en campagne: - Mécanicien agricole (RN12) - Plâtrerie (la Brosse) - Menuiseries (ZA la Querminais et RD31) - Transports (rte d‟Ernée)

Présence d’activités situées en dehors de la ZA à l’intérieur de l’agglomération - Menuiserie (rue de l‟Asnerie) - Plombier – électricien (Villoyer)

La situation géographique du secteur d’activité communale marque profondément sont dynamisme dans la mesure où il est localisé en proximité directe des secteurs d’habitat résidentiel et possède une voie de desserte interne qui se greffe directement sur l’axe principal que constitue la rue des Ormeaux.

Par ailleurs, il n‟existe un certain nombre d‟activités (6) autres qu‟agricoles présentes sur le reste du territoire communal, en dehors de la partie agglomérée. Le P.L.U devra tenir compte de cette mixité fonctionnelle et faire en sorte que le document d‟urbanisme puisse autoriser l‟évolution des activités existantes.

Des équipements et services qui répondent aux besoins des habitants.

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titre 5.9 - L’ACTIVITE AGRICOLE (extrait du diagnostic réalisé par la Chambre d’Agriculture de la Mayenne)

titre 5.9.1 - Typologie des exploitations

.

Centre bourg traditionnel

Habitat résidentiel

Habitats diffus

Exploitations agricoles

On peut noter une certaine proximité entre les exploitations agricoles et les tiers, dans la mesure où pour certaines, la présence de tiers est liée aux exploitants ayant cessé leur activité. Cependant, les tiers sont facilement identifiables, ce qui permet de les extraire du secteur relatif à

la préservation de l’activité économique agricole et de les insérer dans un zonage spécifique.

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titre 1.1.1 - La prise en compte de l’activité économique agricole dans le cadre du PLU

L'activité agricole occupe une large partie du territoire de la commune, la superficie agricole utile de la commune s’élève à 3095 ha, soit 83% de sa superficie totale. Il s‟agit d‟une activité économique à part entière qui permet également une gestion et un entretien du paysage. La place de l'agriculture est donc centrale pour l'avenir du territoire. Le document d‟urbanisme devra tenir compte ces données et prendre en considération :

l‟évolution du bâti (extension, changement de destination…) situé en proximité des exploitations, mais n‟ayant pas de rapport avec l‟activité agricole (tiers)

l‟extension des zones à urbaniser et leur positionnement, notamment concernant leur distance d‟éloignement par rapport aux bâtiments d‟exploitations agricoles, afin de limiter les conflits de voisinage et assurer le développement des activités en place

Certaines des terres exploitées sont morcelées. Ce morcellement peu être plus ou moins contraignant selon la production principale de l‟exploitation notamment pour celles en production laitière qui cherchent à disposer d‟un maximum de prairie autour de leur bâtiment d‟élevage. Ainsi dans le cadre de futures extensions urbaines, la disparition de certaines prairies peut déséquilibrer la gestion du parcellaire de certaines exploitations (sans oublier la possible diminution des surfaces épandables). Le document d’urbanisme devra donc :

mesurer l’impact de la localisation des terres liées à l’urbanisation sur l’activité économique agricole

gérer l’équilibre entre le développement de l’activité économique agricole et le développement urbain, afin de concilier ces 2 modes d’utilisation de l’espace

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titre 5.10 - LES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE

titre 5.10.1 - Servitude A4 – Servitude de passage des engins mécaniques en bordure des cours d’eau

titre 5.10.2 - Servitude AC1 – Protection des Monuments Historiques

Il est institué pour la protection et la mise en valeur du Polissoir dit « la Pierre Saint Guillaume » un périmètre de 500 m dans lequel tout immeuble nu ou bâti visible du monument protégé ou en même temps que lui est frappé de la servitude des „abords‟. Dans ces zones, le permis de construire ne pourra être délivré qu‟avec l‟accord exprès du ministre chargé des monuments historiques et des sites ou de son délégué ou de l‟autorité mentionnée dans le décret instituant la zone de protection.

Application d‟une servitude de passage de 4 m comptée à la rive, pour l‟application de la servitude de passage des engins mécaniques de curage et de faucardement, sur les berges des cours d‟eau non navigables et non flottables. Elle peut être étendue toutes les fois qu‟un obstacle fixe, situé à proximité de la berge, s‟oppose au passage des engins.

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titre 5.10.3 - Servitude AS1 – Protection des captages d’eau potable

titre 5.10.4 - Servitude EL71 – Alignement

Mise en place d’un périmètre de protection immédiate, composé des parcelles suivantes :

une partie du chemin communal

une partie des parcelles 14

1, 144 et 145, section A (qui devront être acquises par al commune et clos A l‟intérieur de ce périmètre, toutes activités autres que celles nécessités par l‟exploitation et l‟entretien des ouvrages, au profit de la commune de Montenay, sont interdites. Le stockage des produits autres que ceux nécessaires pour l‟exploitation du captage est interdit. L‟utilisation d‟engrais, de désherbants, ou de produit de traitement est exclue. L‟entretien des terrains se fera exclusivement par des moyens mécaniques. Mise en place d’un périmètre de protection rapprochée

(voir liste annexes - activités interdites et activités réglementées) Mise en place d’un périmètre de protection éloignée

(aucune servitude spécifique ne vient s‟adjoindre à la réglementation générale)

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La commune est également soumise aux servitudes : - I4 relative à l‟établissement de canalisations électriques - PT2 relative aux transmissions radioélectriques

concernant la protection contre les obstacles des centres d‟émission et de réception exploitée par l‟état.

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TITRE 6 - LE CADRE SOCIO-URBAIN

L’évolution de la population et des logements en chiffres

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titre 6.1 - LE CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE

La population des Pays de la Loire s‟est accrue de 32 500 habitants par an en moyenne entre 1999 et 2006. Portée par un solde migratoire en forte augmentation, cette période se caractérise également par le retour d‟une dynamique démographique dans le milieu rural, dont l‟augmentation de population est sensiblement plus élevée que lors de la décennie précédente. L‟élévation des coûts de l‟immobilier dans les villes-centres et les banlieues profite par ailleurs à l‟espace périurbain, très dynamique également. Le littoral connaît une croissance plus forte que le reste de la région, portée notamment par les communes rétro-littorales.

L’espace rural se redresse !

Depuis 1999, le regain de croissance démographique a été particulièrement fort dans les communes rurales, avec 12 000 habitants supplémentaires par an en moyenne entre 1999 et 2006. Alors que la population n‟y avait augmenté qu‟au rythme de 0,2 % par an entre 1982 et 1999, elle a crû de 1,3 % par an entre 1999 et 2006. Ainsi, des territoires plus éloignés des villes et du littoral se densifient.

Les espaces ruraux bénéficient désormais d’une croissance démographique significative, certainement due en partie à une forme de rurbanisation. En effet, l‟augmentation des prix de l‟immobilier dans l‟espace urbain impulse une périurbanisation qui semble s‟étendre aux campagnes. Ce regain de croissance peut aussi être relié au maillage important de petites villes dans la région, qui fait que le rural isolé y occupe une place moins importante qu‟ailleurs.

Ce renversement de tendance est encore plus marqué dans la région qu‟au niveau national. En effet, la population des communes rurales de la région augmente sensiblement plus vite que celle des communes rurales au niveau national (0,8 %). Le nombre de zones rurales en décroissance démographique est en nette diminution : seuls le nord de la Mayenne, le nord et l’est de la Sarthe, le Saumurois et le point d’intersection de la Loire-Atlantique avec le Maine-et-Loire, la Mayenne et l’Ille-et-Vilaine connaissent une stabilité voire un recul de la densité de population. Ce phénomène de regain du rural s’explique par une forte augmentation du solde migratoire apparent (1,1 % par an).

Bien que moins vive que dans les communes rurales, l‟augmentation de la population a également été plus forte que sur la période précédente dans les

pôles ruraux : + 0,8 % par an depuis 1999, soit un rythme deux fois supérieur à celui de la période 1982-1999 et que celui de la même catégorie de communes au niveau national. Le solde migratoire explique là encore l‟essentiel de la croissance. Cette progression pourrait se justifier pour partie par le développement des établissements des industries agroalimentaires, qui sont bien répartis sur l‟ensemble des pôles ruraux du territoire et dont l‟activité a souvent pris le relais des activités agricoles en déclin.

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Au 1er janvier 2006, les Pays de la Loire comptent 3 450 000 habitants, ce qui situe la région au cinquième rang des régions françaises. Depuis 1999, la population a augmenté chaque année de 32 500 habitants en moyenne, ce qui représente une croissance de 1 % par an contre 0,7 % au niveau national. Les Pays de la Loire se positionnent ainsi au cinquième rang des régions françaises en termes de croissance démographique, derrière la Corse, le Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et l‟Aquitaine. Depuis les années soixante-dix, la population des Pays de la Loire augmente plus rapidement que la moyenne des régions françaises : le dynamisme démographique de la région se confirme donc sur le long terme. Ces dernières années, cette croissance s‟est accélérée : entre 1982 et 1999 la population de la région avait augmenté de 0,6 % par an.

La dynamique démographique résulte de deux phénomènes combinés : l’apport du solde naturel, qui représente l’excédent des naissances sur les décès, et celui du solde migratoire, qui mesure l’écart entre les entrées et les sorties du territoire.

Contrairement aux autres régions dynamiques du sud et de l‟ouest de la France, l‟élan démographique des Pays de la Loire n‟est pas tiré uniquement par le moteur des migrations. En effet, sa population plus jeune qu‟ailleurs, conjuguée à une fécondité plus élevée, lui permettent de bénéficier d‟un excédent naturel, avec un nombre de naissances très nettement supérieur à celui des décès. Toutefois, les disparités entre territoires concernant le solde naturel ont peu évolué entre les périodes 1982-1999 et 1999-2006. L‟essentiel des contrastes entre les deux périodes s‟explique par l‟évolution des soldes migratoires apparents.

En effet, le surplus des arrivées sur les départs atteint 18 000 personnes par an en Pays de la Loire sur la période 1999-2006 contre 4 000 entre 1982 et 1999. La contribution du solde migratoire apparent au taux de croissance annuel gagne ainsi 0,4 point entre les deux périodes. Tout en restant largement positive, la contribution du solde naturel à la croissance régionale reste stable avec 0,4 % par an : proche de la moyenne nationale, la région se place au sixième rang.

Variation annuelle de la densité due au solde migratoire apparent

1999 2006

Variation annuelle de la densité due au solde naturel 1999 -2006

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On observe sur la commune une densité relativement faible du nombre d‟habitant au Km², soit 38,9 hbts /Km², ce qui reste nettement inférieur à la densité moyenne de la Mayenne, voir des Pays de la Loire.. Cette donnée est à mettre en parallèle avec la superficie importante du territoire, sur lequel la population du bourg représente 821 habitants, soit près de 60% de l’ensemble des habitants répartis sur un territoire d‟une superficie globale de 37,20 Km² (3720 hectares).

Montenay appartient à l‟arrondissement dont Mayenne est la sous-préfecture. L‟arrondissement regroupe en 1999, 86979 habitants, soit une densité qui avoisine les 42 habitants au Km².

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Entre 1990 et 1999, l‟évolution de la population est négative, mais on observe actuellement une reprise qui tend à se confirmer. Depuis les années 2000, il est observé une nouvelle dynamique économique et démographique sur le pôle d‟Ernée, et des communes contiguës, suite à un important effort de reconversion industrielle, induisant une nouvelle attractivité de ce secteur géographique.

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Une reprise de la croissance démographique qui s’affirme :

En analysant les grandes tendances de l‟évolution de la population, une corrélation peut être mise en place avec le potentiel d‟accueil (opérations de lotissements) et l‟apport de population nouvelle. Aussi, sur la période 1975-1990, l‟évolution est constamment en augmentation avec un pic de croissance de + 17,1% en 1982. Entre 1990 et 1999, on note une légère baisse de la population de -2,4 %. Cependant, depuis 1999, la population continue d‟augmenter progressivement pour atteindre aujourd‟hui 1416 habitants (+16 hbts en 7 ans) répartis sur un territoire d‟environ 3720 hectares (répartition : 821 habitants dans le centre bourg, et 595 répartis sur le reste du territoire communal).

On peut donc considérer que les variations enregistrées entre 1990- 1999 et 1999-2006 restent stables. Puisqu’en 1990 le nombre d’habitants et de 1433 pour 1416 en 2006 Cette stabilité peut s’expliquer par la création de plusieurs opérations de lotissement depuis 1999, qui ont permis de compenser les pertes. Le dynamisme de la commune s‟affirme également par sa proximité avec la commune d‟Ernée.

Source : Données INSEE , enquête annuelle de recensement 2006 – exploitation principale

COMPOSITION de la population de Montenay

EVOLUTION de la population de Montenay

Entre 1999 et 2006, la population a augmenté de +16 habitants, soit une progression de +1,1 % en 7 ans. Le profil de la composition de la population a évolué, présentant une tendance au rajeunissement de la population :

la part des jeunes, bien qu‟elle soit encore très présente sur la commune tend à diminuer, au profit de l‟augmentation de la tranche d‟âge des 40 – 59 ans.

Une population jeune, confortée par une progression démographique essentiellement portée sur la classe d‟âge moyenne (actifs entre 30et 50 ans) et de leur enfants (5-15 ans)

La population de personnes âgées est peu importante, tout comme la tranche des 15-30 ans (les étudiants et les actifs à la recherche de leur premier emploi quittent la commune et souvent la région)

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HORIZON de la population de Montenay En 2006, on remarque une faible rotation des ménages, dans la mesure où 77,8 % des habitants occupaient le même logement 5 ans auparavant.19,2 % des habitants ont emménagés depuis moins de 5 ans sur la commune en 2006 et 64 % ont emménagés depuis 10 ans au plus. Depuis 1999, la commune compte 28 ménages supplémentaires, soit une augmentation de + 5,7 % .Ce constat indique que la commune est attractive, et que les équipements dont elle dispose, ainsi que sa proximité géographique avec la ville d’Ernée, participent à la sédentarisation et répondent aux besoins

des habitants, tout en représentant un attrait pour l’arrivée de jeunes ménages.

En 2006, le nombre de ménage présente une évolution positive (+ 28), cependant le nombre moyen de personnes par ménages à diminué pour atteindre aujourd‟hui une occupation de 2,7 personnes par ménage. Les ménages d’une seule personne ont augmentés de +0,8 % et atteignent 21,5 %. Cette tendance à la baisse de la taille des ménages, est à rattacher avec le phénomène de décohabitation pour lequel la part des veufs et divorcés représentent 10,8 %, et celle des célibataires 28,2 %. Cette tendance à la baisse du nombre moyen de personne par logement, peut engendrer des conséquences sur la taille des

logements.

La composition des ménages

La situation matrimoniale

L’emménagement

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MISE A JOUR DES DONNEES 1999 à 2008

Poursuite du phénomène de décohabitation (divorce, famille mono parentale, vieillissement):

diminution du nombre d’occupant par logement

En France la moyenne nationale est de 2,3 occupants par résidence principale en 2008 avec plus de 66 % des ménages représentés par 1 ou 2 personnes contre 2,6 occupants en 1990 pour 56% des ménages représentés par 1 ou 2 personnes

Sur MONTENAY, en appui sur les données INSEE 2008, on constate que 60 % des occupants est en couple et 40 % de l‟occupation des logements ne possède qu‟une seule personne.

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titre 6.2 - LE CONTEXTE RESIDENTIEL

Augmentation du nombre de logement par type, avec : - une augmentation du parc de logements (+ 4, 4 %) qui passe de 542en 1999

à 566 en 2006 - une augmentation du nombre de résidences principales (+ 1,2 %)

Bien que le nombre de personnes par ménage diminue, on constate une augmentation de la taille des résidences principales avec + 6 % de logement de 4 pièces et plus. Par ailleurs les maisons représentent en 2006, 98, 8 % du parc, cette typologie d‟habitat a tendance à augmenter, tandis que le % des appartements diminue. L’augmentation du nombre de résidences principales, la diminution du nombre de locataire et l’augmentation du nombre de propriétaires dénote une forme d’élévation de la sédentarisation sur la commune.

La mobilité présente à l‟intérieur du parc locatif, permet d‟assurer un renouvellement de la population. Le logement locatif permet de répondre à plusieurs types de demande. Il s‟agit notamment d‟un type d‟habitat intermédiaire, permettant le plus souvent de se résidentialiser définitivement sur la commune, par la réalisation à terme d‟un projet de construction neuve. La maison individuelle reste une forme d‟habitat consommateur d‟espace, bien que la taille des parcelles soit diminuée pour atteindre aujourd‟hui une moyenne comprise entre 550 m² et 750 m².

Afin de favoriser la mixité urbaine et limiter l’étalement urbain, des disponibilités foncières assurant le renouvellement urbain devront être étudiées (dents creuses, logements vacants…).Des programmes de logements collectifs pourront être envisagés soit par constructions neuves , soit par réhabilitation ou changement de destination, pour rééquilibrer l’offre en appartement, avec un nombre de pièce qui soit en adéquation avec l’évolution des structures familiales (familles recomposées, taille des pièces + important). L’Objectif étant de rechercher un développement équilibré entre le renouvellement urbain et le développement nouveau raisonné (permettant de répondre à la demande de maisons individuelles).

La quasi-totalité des résidences principales est constituée de maisons individuelles (98,8 %) . La grande majorité des habitants de la commune est propriétaire de son logement, soit 80,2 % des ménages.

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Années Nombre de permis de construire accordés dans un lotissement du bourg

Nombre de permis de construire accordés dans les hameaux

1990 Clos Fleuri 2

1991 ‘’ 1 1

1992 ‘’ 1 2

1993 ‘’ 2

1994 ‘’ 1

1995 ‘’ 1

1996 ‘’ 1

1997 Coqueries 2

1998 ‘’ 6

1999 ‘’ 11

2000 ‘’ 2

2001 ‘’ 2

2002 ‘’

2003 Fleuri/ Coqueriess 4

2004 Coqueries 2

2005 Vaudrennes/Coqueries 4

2006 Vaudrennes 3

2007 Vaudrennes/Coqueries 6

2008 Vaudrennes 3

2009 Coqueries/ 7 Clochers 4

Un parc favorisant la sédentarisation : Le taux de propriétaire en 2006 est supérieur à 80 %. En général, un taux élevé de propriétaire induit une forte sédentarisation. A son tour, une forte sédentarisation induit un vieillissement de la population. La tranche des 30 – 35 ans est principalement locataire. Le logement locatif permet un bon renouvellement de la population au travers de la rotation des ménages.

Un taux de vacance qui diminue et des résidences secondaires qui tendent à augmenter :

Actuellement, le nombre de logements vacants dans le bourg est en diminution, bien qu‟il reste relativement important. 7 logements ne sont plus vacants, il reste tout de même 21 logements vacants en 2006. Une dynamique immobilière présente :

La dynamique est présente et s’affirme avec un cycle en continu, la moyenne des constructions neuves varie entre 6 à 7 logements par an

- entre 1990 et 2009 : 58 permis de construire relatifs aux lots libres des opérations de lotissements.

Un parc de logement âgé mais en cours de mutation: Le parc de logement est ancien, mais reste importante, notamment ceux concernant les logements avant 1949 et entre 1949 et 1975

- la part la moins représentée sur la commune concerne des logements édifiés après 1999

Cependant cette tendance s‟est inversée après 1999 dans la mesure où plusieurs opérations de lotissement successives ont permis d‟apporter un renouvellement du parc de logement. Actuellement on peut considérer qu‟entre 1990 et 2009, plus de 58 constructions neuves ont été réalisées, ce qui permet de revitaliser le parc.

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Sur la période 1990 /2009 on compte 58 permis de construire accordés dans le bourg alors que sur la même période 1990 /2008, la population passe de 1433 habitants à 1415 habitants soit une perte de 18. Si on considère 58 nouveaux foyers avec une occupation de 2.5 personnes par logements, il y aurait eut un gain de + 145 nouvelles personnes, ce qui aurait permis de couvrir les décès et les migrations. (Recensement INSEE 2008 : 1415) Cependant, sur une période de 20 ans, avec le phénomène de décohabitation 58 logements ne sont pas suffisants sur la période 1990/ 2010 pour permettre le renouvellement de la population. On remarque que pour le lieu de résidence :

82.4 % des personnes résidaient déjà sur MONTENAY, 5 ans auparavant, dont 77.8 % dans le même logement

17.6 % des personnes résidaient sur une autre commune dont 14.1 % sur une autre commune dans le même département.

Par conséquent, il y a 5 ans, 22.2% de la population actuelle a du trouver un logement sur la commune de MONTENAY (en propriété ou location). Les personnes entre 5-14 ans et 25-54 ans sont les plus concernés. Ces chiffres présente MONTENAY comme une commune attractive, de part sa proximité avec la ville d’Ernée. On peut supposer que cette attractivité sera renforcée dans les années à venir compte tenu des projets économiques (développement de la zone d’activité de la QUERMINAIS) et du développement des infrastructures routières (mise en 2x2 de la RD 31).

Une augmentation du nombre de ménage mais une population qui augmente peu, voir diminue. Dans le cas de MONTENAY, la hausse du nombre de ménage ne fait pas mécaniquement écho à celle de la population. En effet, le vieillissement de la population s‟accompagnant de la montée du nombre de personne vivant seules (notamment du fait du veuvage), combiné au phénomène de décohabitation (divorce, famille mono parentale) génère des besoins plus important en terme de logement sans pour autant répercuter une augmentation directe de la population. En effet sur 20 ans (période 1990 - 2010, 58 nouvelles constructions ont été réalisée dans le bourg), alors qu‟il y a une perte de 18 habitants sur la période 1990 – 2008.

En 2008, la part des personnes de plus de 65 ans vivant seules diminue, cependant, cette diminution est compensée par l‟augmentation la part des 19-64 ans vivants seuls. Le nombre de résidences principales progresse plus vite que celui de ses occupants. L‟augmentation du nombre de résidences principales ne peut être expliquée par l‟augmentation de la population. C‟est dans la poursuite de la décohabitation des ménages que l‟on trouve l‟explication.

Cette décohabitation exprime la tendance à l‟éclatement des ménages. A l‟origine, elle traduisait le départ du jeune adulte du domicile de ses parents. Aujourd‟hui, elle caractérise également la forte progression des familles monoparentales et le maintien à domicile de plus en plus prolongé des personnes âgées vivant seules après le décès de leur conjoint.

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titre 6.3 - LE PLAN LOCAL DE L’HABITAT

LE DIAGNOSTIC LOCAL DE L'HABITAT

Il a permis de déceler les atouts et les faiblesses du territoire :

Les atouts :

Une production significative de logements locatifs sociaux publics,

Une forte activité d‟amélioration des conditions d‟habitat, grâce à une OPAH conduite entre 1998 à 2001

Une intervention forte en faveur de la mise en valeur du patrimoine bâti ancien à travers des fonds de réhabilitation de façades intercommunaux ou communaux (ZPPAUP d‟Ernée)

Une réelle mobilisation du parc vacant Les faiblesses :

Un développement de l‟offre foncière, mais une maîtrise publique modeste

Une faible attractivité en matière d‟accession,

Une prégnance du mal logement (634 logements potentiellement indignes) et de la vacance (826 logements vacants) malgré les bons résultats des opérations d‟améliorations de l‟habitat menées depuis plus de 20 ans

LES ENJEUX à poursuivre pour la commune

Enjeu n°1 : Conforter l’attractivité du territoire

Développer l‟activité de production de logements en fonction de l‟hypothèse démographique retenue.

Mettre en œuvre une politique de maîtrise foncière dans le cadre d‟un partenariat Communauté de Communes/Communes : maîtrise foncière dans les documents d‟urbanisme (préemption, réserves, ZAD…), mise en œuvre d‟outils d‟urbanisme opérationnel (ZAC, lotissements).

Enjeu n°2 : Renouveler et diversifier le parc d’habitat à vocation sociale (locatif et accession à la propriété)

Poursuivre le rééquilibrage de l‟offre à l‟échelle du territoire avec un rythme de production plus modeste en lien avec la faible demande hors mutation

Diversifier l‟offre en développant une politique communautaire d‟accession sociale à la propriété

Favoriser la vente de logements locatifs sociaux comme un axe en faveur de l‟accession à la propriété des ménages de condition modeste

Enjeu n°3 : Poursuivre les actions de requalification du parc privé

Adapter le parc de logements au vieillissement de la population

Résorber la vacance structurelle de logements

Éradiquer les situations d‟habitat indigne : 634 logements « potentiellement indignes » recensé en 2003

Enjeu n°4 : Développer une offre de logements adaptés aux différents publics : personnes âgées, personnes handicapées, personnes défavorisées, jeunes

Développer un parc de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite

Mettre en place une offre d‟hébergement d‟urgence de proximité

Développer un parc intermédiaire entre les structures collectives type FJT et le logement banalisé

Enjeu n°5 : Développer les services nécessaires au développement résidentiel du Pays de l’Ernée

Assurer la promotion des réseaux de transports en commun présents sur le territoire

Étudier le bouclage du territoire en matière de transports en commun

Développer et coordonner les services aux personnes âgées

H&D Mayenne et H&D Bretagne ont été missionnés pour la réalisation du Programme Local de l'Habitat de la Communauté de Communes de l'Ernée (Nord-ouest du département de la Mayenne : 15 communes,

environ 20 000 habitants

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Les ORIENTATIONS du Programme Local de l’Habitat :

L’extension urbaine de Montenay doit prendre en considération les orientations du PLH, afin de continuer d’assurer la mixité urbaine et sociale. Les orientations pouvant impacter directement les prospectives de développement de l’agglomération, sont les suivantes :

le rythme annuel de construction s’élève entre 6 à 7 logements

10 % minimum de logement locatifs sociaux

10 logements minimum par hectares (PLH communauté de communes : 11,5 logements/hectares – habitats mixtes)

Chaque phase d’urbanisation doit comporter au minimum 10 logements

Des programmes de logements peuvent être intégrés sur les parcelles des plus petits terrains, afin de favoriser l’accession sociale, et de limiter les problèmes d’implantation sur les plus petits terrains.

Concernant la récupération des eaux pluviales, un traitement sur place des eaux pluviale (à la parcelle) pourra être envisagé, avec en complément des aménagements paysagers (noues, infiltration, rétention,…) Les modes de déplacements doux doivent être favorisés. Les chemins piétonniers sécurisés en direction du bourg et des services, devront être intégrés Les espaces de stationnement seront gérés sur les parcelles ou en proximité, mais certains pourront être regroupés sur l‟espace public. Des zones de circulation mixte pourront être étudiées (impasses, placettes…) Envisager l‟utilisation de matériaux à coût énergétique modérés. Le circuit de transports collectifs ne doit pas être impacté par les nouveaux secteurs d‟urbanisation. Anticiper l‟évolution du fonctionnement actuel de récupération des déchets.

Les orientations du PLH seront intégrées au PLU, afin de pouvoir :

répondre aux demandes de logement de l’ensemble des catégories sociales

augmenter l’offre en logements locatifs

favoriser la mixité sociale