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ATELIER DU MARAIS 50 rue de Vitré 35300 Fougères / Tél : 02.99.97.23.72 Plan Local d’Urbanisme de MONTENAY (53) / RAPPORT DE PRESENTATION - APPROBATION Volet C - Page 1 Département de : MAYENNE Commune de : MONTENAY Dossier : Plan Local d’Urbanisme Pièce administrative : Pièce n°1 - Rapport de présentation Volet C Le territoire rural ERRATUM : p 31 / au titre 2.6 – NOTION D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE : l’extrait de l’article L121-10 du code de l’urbanisme est réactualisé pour être en adéquation avec la version modifiée par la loi n°2010 – 788 du 12 juillet 2010. p 35 / au titre 2.7.2 – DISPOSITIONS RELATIVES AUX SITES ARCHEOLOGIQUES : le décret n° 2004-490 du 5 juin 2001 concernant les dispositions relatives aux sites archéologiques a été abrogé par décret n° 2011-574 du 24 mai 2011 les dispositions relatives à la protection des collections publiques contre les actes de malveillance de l’ancien article 322.2 du code pénal sont abrogées. La rédaction en vigueur modifiée par la loi du 14 mars 2011 se fonde désormais sur le principe de l’article 322-1 modifié par la loi du 9 septembre 2002. Le texte actuel n’opère plus de distinction de la qualité du propriétaire du bien pour caractériser l’infraction commise en matière de protection du patrimoine archéologique.

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Volet C - Page 1

Département de :

MAYENNE

Commune de :

MONTENAY Dossier :

Plan Local d’Urbanisme

Pièce administrative :

Pièce n°1 - Rapport de présentation

Volet C – Le territoire rural

ERRATUM : p 31 / au titre 2.6 – NOTION D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE :

l’extrait de l’article L121-10 du code de l’urbanisme est réactualisé pour être en adéquation avec la version modifiée par la loi n°2010 – 788 du 12 juillet 2010.

p 35 / au titre 2.7.2 – DISPOSITIONS RELATIVES AUX SITES ARCHEOLOGIQUES :

le décret n° 2004-490 du 5 juin 2001 concernant les dispositions relatives aux sites archéologiques a été abrogé par décret n° 2011-574 du 24 mai 2011

les dispositions relatives à la protection des collections publiques contre les actes de malveillance de l’ancien article 322.2 du code pénal sont abrogées. La rédaction en vigueur modifiée par la loi du 14 mars 2011 se fonde désormais sur le principe de l’article 322-1 modifié par la loi du 9 septembre 2002. Le texte actuel n’opère plus de distinction de la qualité du propriétaire du bien pour caractériser l’infraction commise en matière de protection du patrimoine archéologique.

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titre 1 - Prise en compte des risques 5

titre 2 - Prise en compte de l’environnement 10

titre 3 - Traduction réglementaire et présentation des zones A et N 39

titre 4 - Le projet au regard des principes légaux et des Lois GRENELLE 1 et GRENELLE 2

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titre 1 - Prise en compte des risques

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titre 1.1 - LES RISQUES MAJEURS

La prévention des risques est un des objectifs fondamentaux pour la sécurité de la commune. A travers la procédure de délivrance du permis de construire, des moyens juridiques permettent de prévenir des risques, tant naturels que technologiques. Tout permis de construire doit être conforme aux prescriptions du PLU .Or, depuis la loi n°87-565 du 22.07.1987 relative à l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs, le PLU doit prendre en compte les risques naturels et technologiques (code de l’urbanisme, art L121-1)

« le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation ou de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation ou leurs dimensions, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou la sécurité publique ». « il en est de même si les constructions projetées, par leur implantation à proximité d’autres installations, leurs caractéristiques ou leur situation, sont de nature à porter atteinte à la salubrité ou la sécurité publique ». (code de l’urbanisme, art R.111-5) « la construction peut être refusée sur des terrains qui ne sont pas accessibles aux engins de lutte contre le feu (code de l’urbanisme, art R.111-5)

titre 1.1.1 - Règles instaurées pour des raisons de sécurité et de limitations de risques et nuisances

Référence aux articles

Limitations à l’utilisation du sol institué par le règlement

Zones ou secteurs concernés

Synthèse sur les dispositions prise par le PLU pour la prise en

compte des risques et nuisances

Section I

Art 1 & Art 2

Marge de reculement Pour toutes les zones concernées, les limitations sont aux spécifiées aux dispositions générales

- Report au plan de zonage des marges de recul au code de la voirie départementale, des marges relatives aux nuisances sonores

- Assurer la visibilité

- Assurer la réduction des nuisances sonores

- Réduire les effets accidentogènes

Le risque lié au Transport de Matières Dangereuses (TMD)

- Limiter le développement des zones sensibles (écoles, établissements sociaux, habitats...) en contiguïté des axes supportant notamment des flux important de poids-lourds.

Le risque d’inondation Pour toutes les zones inondables, les limitations sont exposées aux Dispositions générales

N, A - Préserver le champ d’expansion des crues

- Ne pas aggraver les conditions d’écoulement et ne pas augmenter le niveau de risque

- Ne pas accroître la population, protection des biens susceptibles d’être exposé aux risques d’inondation

Protection de la qualité de l’eau

N - Assurer la protection de la qualité des eaux

- Respecter l’équilibre des écosystèmes aquatiques, des zones humides et de leur richesse spécifique

- Protection des cours d’eau, des fonds de vallées, des zones humides

- Instauration des périmètres autour du captage d’eau potable

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Section II Art 3 Art 6 Art 12

La sécurité des usagers et des riverains des voies Les accès sur certaines voies départementales sont limités Implantations par rapport aux voies et emprises publiques La réalisation d’aire de stationnement doit être réalisée en dehors des voies publiques

Zones U / 1AU

Toutes zones

Toutes zones

- Limiter les accès privatifs individuels source de conflits et de risques entre les usagers et les riverains

- Regrouper les accès pour limiter les points de conflits

- Assurer la visibilité

- Réduire les effets accidentogènes

titre 1.1.2 - Règles instaurées pour des raisons de salubrité et de santé publique

Référence aux articles

Limitations à l’utilisation du sol institué par le règlement Zones ou secteurs concernés Synthèse sur les dispositions prise par le PLU pour la prise en compte des risques et nuisances

Section II

Art 4

Protection des eaux et des ouvrages d’assainissement Prescription générale : Interdiction de mélange des eaux usées et eaux pluviales

Toutes zones

- Répondre aux objectifs de la loi sur l’eau

- Respecter les règles de salubrité publique et de protection de l’environnement (le procédé de traitement n’est pas le même)

Eaux usées dans les zones équipées : Obligation de raccordement

Zones bénéficiant d’un système d’assainissement collectif des eaux usées

- Respecter les règles de salubrité publique et de protection de l’environnement

Eaux usées dans les zones non équipées : Indicées ‘’au’’

Zones ne bénéficiant pas d’un système d’assainissement collectif des eaux usées

- Permettre la réalisation d’installations individuelles conformes à la réglementation et adaptées à la nature du sol

Eaux pluviales :

- Obligation de raccordement au réseau lorsqu’un système d’assainissement collectif des eaux pluviales de type séparatif existe

- Prétraitement nécessaire des eaux résiduaires industrielles

Zones bénéficiant d’un système d’assainissement collectif des eaux pluviales de type séparatif

- Toutes ces dispositions visent à protéger la qualité des eaux de nos rivières d’une part, à limiter les débits lors des événements pluvieux majeurs d’autre part.

Art 8 Distance minimale entre deux bâtiments Zone UE - Assurer la sécurité incendie

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titre 1.2 - LES RISQUES D’ORIGINE NATURELLE ET TECHNOLOGIQUE

La loi 95-101- du 2 Février 1995 a modifié en particulier la loi du 22 Juillet 1987 relative à l’organisation de la sécurité civile, à la protection de la forêt contre l’incendie et à la prévention des risques majeurs et a instauré les Plans de Prévention des Risques Naturels Prévisibles. Risques naturels - spécifiques - technologiques « Le risque est la rencontre d'un phénomène aléatoire ou « aléa » et d'un enjeu. Un risque majeur est un risque qui se caractérise par une probabilité extrêmement faible et des conséquences extrêmement graves ». Risques naturels et technologiques Un Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) en Mayenne a été établi en 1996, réactualisé en 2006 et diffusé à l’ensemble des acteurs départementaux de la prévention et de la gestion des risques (élus, administrations, associations). Ce document est consultable sur le site internet de la préfecture : « www.mayenne.pref.gouv.fr ». Il dresse l’inventaire cartographique des communes présentant un ou plusieurs risques naturels ou technologiques et met en évidence, pour chaque type de risque, les mesures prises en matière de prévention ainsi que les consignes essentielles de sécurité à communiquer à la population. Sur le territoire communal, le DDRM n’a pas répertorié de risque spécifique, néanmoins il est signalé trois risques potentiels que l'étude du PLU devra prendre en compte. (voir localisation sur la carte des risques) Le risque lié au Transport de Matières Dangereuses (TMD) La commune est traversée par de nombreuses voies de communications notamment deux routes classées à grande circulation (RN 12 et RD 31) et deux routes départementales qui traversent l'agglomération (RD 247 - RD 289). A ce titre, la commune doit aménager son territoire en fonction des risques liés au transport de matières dangereuses (produits inflammables, toxiques, explosifs, corrosifs ou radioactifs). En cas d'accident, les principaux dangers, associés ou non, peuvent être l'explosion, l'incendie ou la dispersion dans l'air de ces matières dangereuses. Le PLU ne devra pas développer sans précautions des zones sensibles (écoles, établissements sociaux, habitats...) en contiguïté des axes supportant notamment des flux important de poids-lourds. Le risque d'Inondations Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des hauteurs d’eau variables ; elle est due à une augmentation du débit d’un cours d’eau provoquée par des pluies importantes et durables. Ce risque provient des débordements de l'Ernée. (voir extrait de l'atlas des zones inondables de la Mayenne et de ses affluents à l'annexe 6 du porté à connaissance) A ce titre, le PLU devra éviter, par un zonage approprié d’accroître la constructibilité des terrains situés dans les secteurs inondables.

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Aussi, ces secteurs soumis au risque d’inondation ont été reportés au plan graphique. Par ailleurs, toute connaissance locale, en particulier des élus suite aux récentes inondations, doit être mise à profit pour, si besoin, délimiter les zones inondables et les préserver par une réglementation adaptée excluant les constructions nouvelles et les remblais. Il ressort de la responsabilité du maire de mettre à profit cette connaissance locale. Les zones soumises au risque d’inondation ont été repérées aux plans (stries bleues). Toute occupation ou utilisation du sol susceptible d’aggraver le risque, est strictement limité pour préserver le champ d’expansion des crues, conserver les capacités d’écoulement et éviter l’exposition des personnes et des biens. Prescriptions particulières relatives aux secteurs soumis au risque d’inondation : - les constructions y sont interdites, - pour le bâti existant, les possibilités d’extensions sont très limitées et doivent être réalisées hors d’eau, ceci afin de protéger les biens et les personnes. Feux de forêts La commune est concernée par le secteur sensible de Mont-Pinçon qui fait partie de la forêt de Mayenne.

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titre 2 - Prise en compte de l’environnement

Motivation des règles concernant les zones naturelles, la protection des paysages et des sites, la protection des milieux et plus largement de

l’environnement.

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titre 2.1 - INTRODUCTION

La politique de développement établie par le conseil municipal et fixée dans le PADD repose sur l’analyse de l’état initial de l’environnement et sur la mise en avant d’objectifs de préservation. Cette partie a pour objectifs :

- de présenter l’articulation entre le diagnostic, les objectifs communaux, le PADD et les mesures

réglementaires ;

- d’expliquer les mesures réglementaires prisent pour assurer l’application des objectifs de préservation des

paysages, des milieux et plus largement de l’environnement, fixés dans le PADD ;

- de présenter les mesures concrètes prises en matière de préservation des cours d’eau et des zones humides

afin de répondre aux objectifs du SAGE Mayenne ;

- d’aborder la notion d’évaluation environnementale ;

- de montrer la prise en compte des corridors écologiques.

Précision sur l’articulation des objectifs de préservation et les mesures réglementaires :

La compréhension du patrimoine naturel repose sur une lecture « multicouches ». Ainsi, les mesures réglementaires prises pour la protection de ce patrimoine se superposent les unes aux autres pour aboutir à un schéma global.

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titre 2.2 - JUSTIFICATION DES REGLES AU REGARD DE LA PROTECTION DE L’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES

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A - Constats :

La commune appartient au SDAGE Loire-Bretagne et à niveau géographique inférieur, au SAGE Mayenne. Parmi les orientations du SAGE, 3 mesures phares apparaissent :

- Gérer les crues et les inondations - Préserver et restaurer les milieux naturels - Améliorer la qualité de l’eau

Le réseau hydrographique communal est dense et s’organise autour des rivières de l’Ernée et de l’Oscence. Les cours d’eau traversant le territoire communal peuvent être organisés en trois groupes selon leur importance :

- les rus et ruisselets - les ruisseaux et les rivières des vallées ouvertes et amples - les vallées encaissées.

La commune est concernée par les risques d’inondations. Ces risques connus et déjà répertoriés sont localisés en bordure de la rivière de l’Ernée La commune est concernée par un captage d’eau potable. La commune est concernée par la servitude A4. Il s’agit d’une servitude relative au libre passage des engins mécaniques de curage et de faucardement. Elle s’applique sur les berges et dans le lit des cours d’eau suivants ;

- l’Ernée ; - le Montenay ; - le Montgueret ; - la Beuchetière ; - le Pont des Orgues ou le Moulin Neuf.

La prise en compte des objectifs de préservation émis par le SDAGE Loire-Bretagne et le SAGE Mayenne, oblige la commune à dresser un état des lieux de son patrimoine naturel. L’inventaire permet la connaissance fine et précise des milieux d’un territoire donné. Cet inventaire concerne les cours d’eau, les plans d’eau et les mares, les zones humides et les écosystèmes aquatiques. La commune bénéficie actuellement d’une démarche intercommunale d’inventaire. Cette démarche est à l’initiative du syndicat des eaux (SIAEP). La commune possède actuellement un plan d’occupation des sols dans lequel, certaines composantes paysagères ont été mises en évidence et protégées. Certaines portions de vallées comme l’Ernée, sont classées en zone NDa (zone naturelle de protection stricte).

B - Enjeux :

Assurer la compatibilité entre les objectifs de développement émis par la commune et le SAGE. Dresser un inventaire du réseau hydrographique afin d’apporter à tous les cours d’eau et retenues d’eau une mesure réglementaire protectrice. Le degré et la mesure de protection seront en corrélation avec la nature, l’importance et l’inscription du cours d’eau dans des limites physiques.

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Localiser les secteurs constituant les zones humides communales et assurer leur pérennité en les inscrivant dans un zonage protecteur. Tenir compte de la maîtrise des eaux pluviales et le cas échéant de leur traitement dans le cas de nuisances avérées et parer aux incidences de l’urbanisation sur la maîtrise des eaux usées Préserver le champ d’expansion des crues / identifier les secteurs soumis aux risques d’inondation et édicter des règles afin de conserver les capacités d’écoulement et éviter l’exposition des personnes et des biens.

C - Transcription des enjeux dans le PADD

Assurer la protection de l’eau, des cours d’eau, des mares et plans d’eau :

- Le réseau hydrographique communal est dense et s’organise autour des rivières de l’Ernée et de l’Oscence. Ces deux cours d’eau marquent amplement les paysages communaux et participent à la lisibilité et à la compréhension du territoire. Le territoire communal est sillonné par de nombreux ruisseaux. Les rivières de de l’Ernée et de l’Oscence sont ainsi complétées par de nombreux affluents qui, bien que leur taille soit modeste, sont très présents. Quelques mares et plans d’eau ponctuent le territoire.

- Le document d’urbanisme communal établira un inventaire de ce patrimoine communal, afin de préserver l’intégrité des cours d’eau, mares, étangs et plans d’eau.

- Appliquer aux éléments identifiés des mesures de protection qui soient en corrélation avec leur nature, leur importance, leur valeur et leur inscription dans des limites physiques.

- Inscrire les fonds de vallées clairement identifiables, qui constituent des sites sensibles, dans un zonage protecteur, afin de garantir la libre circulation des eaux de surface et de préserver cette ressource qualitativement et quantitativement. Une réglementation particulière sera édictée.

- Le respect et la protection de la ressource en eau repose également sur la gestion des rejets. Le développement de la commune devra alors :

- parer aux incidences de l’urbanisation sur la maîtrise des eaux usées ;

- tenir compte de la maîtrise des eaux pluviales et le cas échéant de leur traitement dans le cas de nuisances avérées.

Promouvoir et garantir la pérennité des milieux et zones humides d’intérêt local :

- Le réseau hydrographique communal est grandement en lien avec les vallées ouvertes et amples. Ces cours d’eau sont bordés de milieux humides qui ne sont pas toujours clairement détachées des versants cultivés. Ces particularités forment des sites pittoresques voir remarquables. D’autre part, le territoire communal possède quelques profondes vallées qui accueillent des écosystèmes riches et diversifiés qui sont représentatifs des milieux humides.

- Le document d’urbanisme communal s’attachera à localiser les secteurs constituant les zones humides d’intérêt local et à en assurer leur pérennité.

- Appliquer aux milieux et zones humides identifiés des mesures de protection qui soient en corrélation avec leur nature, leur importance et leur valeur.

- Inscrire les milieux et zones humides identifiés dans un zonage protecteur et édicter une réglementation adaptée pour préserver les écosystèmes aquatiques mais aussi pour les restaurer et offrir la possibilité de les ouvrir au public.

Gérer les risques liés à la présence de secteurs soumis au risque d’inondation :

- La commune est concernée par les risques d’inondations notamment en bordure de la rivière de l’Ernée

- Le PLU identifiera les secteurs soumis au risque d’inondation et les repérera sur le règlement graphique.

- Edicter une réglementation particulière, afin de limiter toute occupation ou utilisation du sol susceptible d’aggraver le risque. Cette réglementation permettra également de préserver le champ d’expansion des crues, de conserver les capacités d’écoulement et d’éviter l’exposition des personnes et des biens.

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D - Traduction réglementaire

L’application des orientations inscrites au PADD aboutie à la mise en place de 5 dispositions réglementaires : 1- Le repérage du réseau hydrographique au titre de l’article L 123.1-5 7° 2- La protection des zones humides dans le règlement du PLU 3- L’inscription des fonds de vallées dans une zone naturelle de protection (NP) 4- La protection des zones inondables dans le règlement du PLU 5- L’apposition de la servitude AS1 relative au captage du Bas Jarzé

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Tableau expliquant les règles prises pour la protection de l’eau et des milieux aquatiques

Rappel du PADD (extraits) Composantes paysagères concernées Mesures réglementaires Traduction graphique

Assurer la protection des cours d’eau, des mares et plans d’eau

Le document d’urbanisme communal établira un inventaire de ce patrimoine communal, afin de préserver l’intégrité des cours d’eau, mares, étangs et plans d’eau.

Appliquer aux éléments identifiés des mesures de protection qui soient en corrélation avec leur nature, leur importance, leur valeur et leur inscription dans des limites physiques.

Inscrire les fonds de vallées clairement identifiables, qui constituent des sites sensibles, dans un zonage protecteur, afin de garantir la libre circulation des eaux de surface et de préserver cette ressource qualitativement et quantitativement. Une réglementation particulière sera édictée.

Le réseau hydrographique : L’ensemble du réseau hydrographique est concerné :

- les cours d’eau, permanents ou temporaires

- les mares

- les plans d’eau Les fils d’eau artificiels (fossés) créés pour le drainage superficiel des terres ne sont pas pris en compte.

Repérage en tant qu’élément du paysage à protéger au titre de l’article L 123-1-5 7° du code de l’urbanisme Rappel : article R421-23-h : « Doivent être précédés d'une déclaration préalable les travaux, installations et aménagements »… « ayant pour effet de modifier ou de supprimer un élément que le plan local d'urbanisme ou un document d'urbanisme en tenant lieu a identifié, en application du 7° de l'article L. 123-1-5, comme présentant un intérêt patrimonial ou paysager »

Symbole au plan de zonage : Ligne discontinue bleue

Les fonds de vallées identifiables : L’analyse de l’état initial à précisé que l’Ernée et l’Oscence sont des rivières déterminantes dans l’appartenance du territoire communal aux divers bassins hydrographiques et qu’elles comportent de nombreux affluents. Le réseau hydrographique a été organisé selon trois catégories :

- les vallées encaissées

- les ruisseaux et rivières des vallées amples et ouvertes

- les rus et ruisselets Sont prises en compte les fractions de vallées identifiables physiquement. On entend par fond de vallée, le bassin formé par un cours d’eau ou un talweg. La topographie est parfois faiblement marquée. Ces secteurs renferment de nombreuses zones humides riveraines des cours d’eau. Les limites de la zone NP privilégient les éléments physiques tels que les chemins, les haies bocagères et les talus. La topographie joue également un rôle important dans la délimitation. Lorsque les éléments physiques manquent pour obtenir un zonage, le parcellaire est privilégié. Néanmoins, pour rester cohérent avec la réalité, le parcellaire peut être tronqué.

Inscription dans une zone naturelle de protection stricte (NP)

La zone NP se caractérise de la façon suivante : « La zone N est destinée à être protégée en raison, soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leurs intérêts, notamment du point de vu esthétique, historique ou écologique, soit en raison de l’existence d’exploitations forestières ». A ce titre cette zone est protégée strictement de toute utilisation, modification des sols et travaux contraires à cette protection.

Symbole au plan de zonage : Aplats vert-clairs

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Rappel du PADD (extraits) Composantes paysagères concernées Mesures réglementaires Traduction graphique

Promouvoir et garantir la pérennité des milieux et zones humides d’intérêt local

Le réseau hydrographique communal est grandement en lien avec les vallées ouvertes et amples. Ces cours d’eau sont bordés de milieux humides qui ne sont pas toujours clairement détachées des versants cultivés. Ces particularités forment des sites pittoresques voir remarquables. D’autre part, le territoire communal possède quelques profondes vallées qui accueillent des écosystèmes riches et diversifiés qui sont représentatifs des milieux humides.

Le document d’urbanisme communal s’attachera à localiser les secteurs constituant les zones humides d’intérêt local et à en assurer leur pérennité.

Appliquer aux milieux et zones humides identifiés des mesures de protection qui soient en corrélation avec leur nature, leur importance et leur valeur.

Les zones humides telles qu’elles sont définies par le SAGE Mayenne. L’identification des zones humides fonctionnelles selon le SAGE Mayenne :

La méthode développée par le SAGE permet d’identifier les zones humides fonctionnelles qui ne représentent qu’une partie des zones humides identifiées au titre de la police de l’eau. Une zone humide fonctionnelle pour le SAGE Mayenne est une zone humide qui répond à ces deux critères cumulativement :

♦ une végétation hygrophile,

ET ♦ un sol hydromorphe.

Compte-tenu des conditions géologiques et pédologiques sur le bassin de la Mayenne, la profondeur de 30 cm pour l’apparition des traces d’hydromorphie est représentative de la présence des zones humides fonctionnelles. La commune a bénéficié d’une démarche supra communale. L’inventaire des zones humides fonctionnelles locales à été piloté par le SIAEP d’Ernée. Conformément aux préconisations du SAGE Mayenne, l’inventaire s’est déroulé en 4 étapes :

- Etape 1 : prélocalisation

- étape 2 : vérification de terrain

- étape 3 : traitement des données et cartographie

- étape 4 : inscription dans les documents d’urbanisme

D’autre part, le processus d’inventaire a bénéficié d’une concertation. L’inventaire est annexé au PLU.

Le PLU, dans sa partie réglementaire (graphique et littérale), s’attache pour préserver la pérennité des milieux humides à : - identifier sur le plan de zonage les zones

humides d’intérêt local par l’application d’une trame (ZH)

- préciser dans les dispositions générales du règlement écrit que : « à l’intérieur des secteurs couverts par la trame ZH : tous les modes d’occupation* et d’utilisation du sol sont interdits à l’exception des affouillements et exhaussements du sol liés à la conservation, la restauration, la mise en valeur ou la création de zones humides (*par mode d’occupation, on entend les travaux soumis à autorisation au titre du code de l’urbanisme, ne sont pas concernés les travaux liés à l’utilisation agricole du sol) »

Symbole au plan de zonage : Trame ZH

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Rappel du PADD (extraits) Composantes paysagères concernées Mesures réglementaires Limites et traduction

graphique

Gérer les risques liés à la présence de secteurs soumis au risque d’inondation

Les zones inondables se localisent sur les bords de la rivière de l’Ernée.

Les zones inondables ont été reportées selon l’atlas des zones inondables de la Mayenne et de ses affluents et complété par la connaissance locale des élus.

Le PLU, dans sa partie réglementaire (graphique et littérale), s’attache à : - identifier sur le plan de zonage les zones

inondables par l’application d’une trame - préciser dans les dispositions générales du

règlement écrit que : « toute occupation ou utilisation du sol susceptible d’aggraver le risque doit être strictement limitée pour préserver le champ d'expansion des crues, conserver les capacités d'écoulement et éviter l'exposition des personnes et des biens. »

Symbole au plan de zonage :

Rappel du PADD (extraits) Composantes paysagères concernées Mesures réglementaires Limites et traduction

graphique Prendre en compte le secteur de captage du Bas Jarzé

Secteur de captage situé sur la pointe nord-du territoire communal. Se référer aux plans de détails annexés au Porter à connaissance lui-même annexé au PLU.

Application de la servitude AS1 relative à la protection des captages d'eaux potables et minérales : - report sur le plan des servitudes des périmètres

de protection réglementaires autour du captage dit du Bas-Jarzé. (Arrêté préfectoral n°2002A-165 du 19 septembre 2002.

Symbole au plan de zonage :

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titre 2.3 - JUSTIFICATION DES REGLES AU REGARD DE LA PROTECTION DES HAIES BOCAGERES ET BOISEMENTS

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A - Constats :

La lecture des formations végétales (surfaces de cultures, massifs boisés, reliquat du bocage et prairies de fonds de vallées), fait apparaître les constats identitaires suivants :

- La mutation des pratiques agraires et l’intensification de l’agriculture ont entrainés un renforcement de l’identité agricole et ont contribués à l’ouverture de ces

paysages. Le territoire communal se compose ainsi d’un paysage rural largement agricole et très homogène. - En sillonnant la commune, on évolue dans un paysage agricole qui su préserver son identité bocagère. La réparation relativement homogène du réseau bocage-

boisement, concourt à produire la vision d’un bocage bien constitué. Toutefois, en détaillant les composantes internes de ce réseau, telles que la continuité des haies et leur composition, on découvre un maillage bocager légèrement distendu et présentant des variations de répartition.

- Un massif boisé (forêt de Mayenne) marque la pointe Est du territoire.

La commune est concernée par la ZNIEFF de type 2, relative à la forêt de Mayenne. Les limites sont calquées sur celles du massif forestier. Elles englobent les prairies naturelles qui sont à l'intérieur du massif forestier ainsi que les plans d'eau en limite. La commune possède actuellement un plan d’occupation des sols dans lequel, certaines composantes paysagères ont été mises en évidence et protégées. La pointe Est du territoire correspondant à la forêt de Mayenne est classée au titre de l’article L 130-1 du code de l’urbanisme. De nombreux boisements tapissant les fonds de vallées et les coteaux sont classés au titre de l’article L 130-1 du code de l’urbanisme.

B - Enjeux :

Pour les boisements :

Apporter des mesures de préservation pour les boisements, même de moins de 1ha, qui participent activement à la structuration des paysages communaux et de leur identité bocagère. Préserver les continuités boisées qui forment des corridors écologiques. Poursuivre les préservations existantes et plus particulièrement celles relatives à la forêt de Mayenne. Maintenir le taux de boisement actuel.

Pour les haies bocagères :

Préserver fortement les haies bocagères mises en évidence en tant que « talus anti-érosion ». Repérer et préserver les quelques haies bocagères qui sans être remarquables, structurent le paysage, assurent des continuums entre les massifs boisés et participent à la découverte du territoire et à l’intégration du bâti ; Préserver les haies bocagères qui participent à la découverte du bourg et qui forme son écrin

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C - Transcription des enjeux dans le PADD

Assurer le maintien d’un réseau arboré structurant et pertinent :

- Le territoire communal se compose ainsi d’un paysage rural largement agricole et très homogène. Toutefois, en détaillant les composantes internes de ce réseau, telles que la continuité des haies et leur composition, on découvre un maillage bocager légèrement distendu et présentant des variations de répartition.

- En assurant la protection de certaines structures, la commune fait le choix d’affirmer la volonté de préserver son identité bocagère. - Il s’agit donc pour la commune, non pas de figer l’ensemble du maillage, mais de proposer le maintien d’une armature bocage-boisements correspondante à cette

identité bocagère. Certaines haies bocagères et certains boisements seront donc repérés et préserver selon les thématiques suivantes :

- les continuums entre les différents éléments arborés (bocage-boisements) ;

- l’identité bocagère de la commune ;

- le rôle des talus dits « anti-érosion » ;

- l’intégration du bâti.

- Le maintien d’une armature bocage-boisements devra s’inscrire dans la continuité des objectifs liés à la préservation des milieux humides et des paysages remarquables.

- Le travail sur l’identité bocagère communale et plus particulière aux abords du bourg, peut donner naissance à la création de nouvelles structures bocagères.

Favoriser les maillages écologiques d’intérêt local :

- Le concept de maillage écologique met en avant le compromis entre exploitation et protection. Il repose en partie sur les éléments suivants :

- la préservation de zones patrimoniales : les noyaux de biodiversité ;

- le maintien des éléments de connexion ou de jonction entre les zones patrimoniales.

- Il s’agit donc de proposer, à une échelle communale, en fonction des armatures naturelles existantes, des objectifs de préservation respectant l’exploitation et le développement des activités humaines mais favorisant les maillages écologiques.

- Ces réseaux écologiques s’organisent sur le territoire communal autour du réseau hydrographique et du bocage. Aussi, les volontés émises précédemment visent-t-elles :

- la promotion des ensembles de vallées ainsi que la mise en évidence des cours d’eau, mares et plan d’eau ;

- le maintien d’une armature bocage-boisements.

- La corrélation entre les objectifs de préservation, le maintien de maillages écologiques et les activités humaines permet de favoriser la biodiversité et d’inscrire le document d’urbanisme communal dans une démarche de durabilité.

- Ces corridors constituent un cadre écologique idéal pour les habitants, car ils contribuent à promouvoir la diversité biologique tout en apportant une valeur récréative. En périphérie du bourg, le maillage se traduit par le maintien d’éléments naturels tel que les haies bocagères, les cours d’eau et les vallons, mais aussi par la création de haies bocagères en limite des secteurs à urbaniser. Ces notions se remarquent plus particulièrement sur la frange ouest du bourg avec l’affirmation d’une coulée verte qui s’appui sur la dépression et le plan d’eau. Ainsi, ce maillage écologique relie le bourg à la campagne.

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D - Traduction réglementaire

L’application des orientations inscrites au PADD aboutie à la mise en place de 2 dispositions réglementaires : 6- Le repérage de certaines structures boisées au titre de l’article L 123-1-5 7° 7- Le classement des grandes unités boisées au titre de l’article L 130-1

6 7

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Tableau expliquant les règles prises pour la protection du couvert arboré

Rappel du PADD (extraits) Portions de territoire concernées Mesures réglementaires Limites et traduction

graphique Assurer le maintien d’un réseau arboré structurant et pertinent :

Il s’agit pour la commune non pas de figer l’ensemble du maillage mais de proposer le maintien d’une armature bocage-boisement correspondante à cette identité bocagère.

Certaines haies bocagères et certains boisements sont donc repérés et préservés selon les thématiques suivantes :

- les continuums entre les différents éléments arborés (bocage-boisements) ;

- l’identité bocagère de la commune ;

- le rôle des talus dits « anti-érosion » ;

- l’intégration du bâti.

Le maintien d’une armature bocage-boisements devra s’inscrire dans la continuité des objectifs liés à la préservation des milieux humides et des paysages remarquables.

Les structures suivantes ont été localisées :

- Les structures boisées linéaires de toutes natures qui correspondent aux critères énoncés dans le PADD et qui permettent l’obtention d’une image bocagère homogène.

- Les boisements de toute nature qui jouxtent les zones naturelles de protection.

- Les îlots boisés qui assurent des continuums.

Repérage en tant qu’élément du paysage à protéger au titre de l’article L 123.1-5 7° du code de l’urbanisme Pour ces haies bocagères, le repérage au titre de l’article L.123.1-5 7

° a été préféré au classement

strict de l’article L 130-1 du code de l’urbanisme pour obtenir une gestion locale de la haie bocagère. En effet, les travaux liés à l’exploitation du bois de la haie bocagère seront gérés en application de l’article R421-23-h du code l’urbanisme. Ainsi les travaux ayant pour effets de détruire une haie bocagère seront soumis à une déclaration préalable en mairie. Les usages courants liés à l’exploitation du bois ne sont pas soumis déclaration.

Symbole au plan de zonage : Pour les haies :

Pour les boisements :

Les structures suivantes ont été localisées :

- Ilots boisés de plus de 4 hectares

Classement au titre de l’article L 130-1 du code de l’urbanisme

Les terrains boisés désignés comme espace boisés classés au titre des articles L.130-1 et R 130-1 et suivants du Code de l’Urbanisme, doivent être protégés et entretenus. Cette protection renvoi à l’arrêté préfectoral du 16 septembre 1996 portant autorisation de coupes par catégories. Ainsi tous les travaux non énumérés par l’arrêté préfectoral doivent faire l’objet d’une autorisation de coupes et d’abattages. L’arrêté préfectoral est annexé au PLU.

Symbole au plan de zonage : Pour les boisements :

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titre 2.4 - JUSTIFICATION DES REGLES AU REGARD DE LA PROTECTION DES PAYSAGES

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A - Constats :

La commune, ancrée dans le nord-ouest du territoire mayennais, est inscrite selon l’atlas des paysages mayennais, dans l’unité paysagère des marches de Bretagne, paysages de vallonnements bocagers. Les paysages communaux se basent sur les caractéristiques fondamentales qui forment le nord-ouest du département, à savoir :

- les vallonnements qui sous entendent une scission entre les bas-fonds, les versants et les sommets ; - le bocage qui caractérise l’agriculture locale.

Les paysages basés sur la compréhension des vallées se dissocient en deux unités paysagères qui couvrent la majeure partie du territoire communal. On distingue :

- Les paysages de vallées très marqués (Il n’y a pas de perception de l’ensemble des vallées. Les routes et chemins n’en autorisent pas une lecture continue. Seule, l’approche ponctuelle, lors des franchissements, en autorise une perception par petits sites. Ces franchissements font apparaître presque systématiquement ces espaces comme des " entre-deux " qui instaurent de fait un espace de transition entre les secteurs avoisinants.)

- Les paysages vallonnés de cultures et de bocage. (Ces paysages regroupent une gamme importante de secteurs dans lesquels les vallonnements, les cultures et les quelques boisements, créent des organisations spatiales spécifiques. Il n'y a pas de "clichés" clairement reconnus. Une découverte approfondie révèle un grand nombre de scènes pittoresques composant avec le relief doux mais affirmé - scènes qui renvoient bien souvent à l'idée d'une "campagne idéale". C’est avant tout la perception du relief vallonné, lié au relatif dégagement des sols, qui instaure les sensations de paysage.)

B - Enjeux :

Préserver l’intégrité des unités paysagères qui forment les identités de la commune en les insérant dans un zonage approprié. Instaurer des mesures réglementaires qui soient en corrélation avec leur nature, leur importance et leur valeur. On peut d’ores et déjà dissocier les unités suivantes :

- Les paysages de vallées très marqués : PAYSAGE REMARQUABLE A PRESERVER - Les paysages vallonnés de cultures et de bocage. IDENTIE AGRICOLE BASEE SUR LE BOCAGE

C - Transcription des enjeux dans le PADD

Promouvoir et garantir la pérennité des paysages remarquables :

- Les vallées condensent à plusieurs titres le paysage. Elles réunissent en un même lieu les composants fondamentales du territoire naturel que sont le relief, l’eau et les diverses formes de végétation.

- Les vallées encaissées des affluents de l’Oscence et de l’Ernée forment un environnement et un cadre de vie de très grande qualité. Ces milieux, fort d’une topographie singulière, recèlent un patrimoine naturel riche et diversifié. De plus ils participent à la formation d’une identité communale forte. Il s’agit donc pour la commune d’un atout majeur qu’il convient de mettre en évidence en tant qu’entité paysagère remarquable et identitaire à préserver.

- Bien que les rivières de l’Oscence et de l’Ernée présentent une topographie relativement douce, elles sont associées aux vallées et vallons très marqués en raison de leur rôle structurant dans les paysages communaux et départementaux pour l’Ernée.

- La promotion et la préservation de ces paysages repose sur :

- l’insertion des portions de territoire concernées dans un zonage protecteur ;

- l’interdiction de création de mines et de carrières dans ces secteurs. - Il conviendra toutefois d’appliquer à ces paysages remarquables des mesures de protection qui soient en corrélation avec la nature, l’importance, la valeur et

l’inscription dans des limites physiques des portions de territoire concernées. - Par ailleurs, les mesures de protection devront prendre en compte l’existence de corps d’exploitation agricole et de constructions sans lien avec l’agriculture. - La protection de ces paysages remarquables

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D - Traduction réglementaire

L’application de cette orientation aboutie à la mise en place de 3 dispositions réglementaires : 8- L’inscription des fonds de vallées dans une zone naturelle de protection (NP) 9- La mise en place de secteur de protection complémentaire à vocation agricole (Ap) 10- La reconnaissance de la forêt de Mayenne et son inscription dans une zone naturelle forestière (Nf)

8- Mise en évidence des zones de

protection de type NP déjà appliquées et liées à la protection des fonds de vallées. Ces zones de protections sont également appliquées dans le cadre de la promotion et la préservation des paysages remarquables que constituent les vallées de l’Ernée et de l’Oscence.

9- Mise en évidence des zones de

protection complémentaires liées à : 1- les vallées de l’Ernée et de

l’Oscence ainsi que leurs affluents à la topographie prononcée

2- des niches singulières 3- l’intégration de la zone d’activité de

la Querminais

10

1

2

3

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Tableau expliquant les règles prises pour la protection des paysages

Rappel du PADD (extraits)

Portions de territoire concernées Mesures réglementaires Limites et traduction

graphique Promouvoir et garantir la pérennité des paysages remarquables :

La promotion et la préservation de ces paysages repose sur l’insertion des portions de territoire concernées dans un zonage protecteur ;

Il conviendra toutefois d’appliquer à ces paysages remarquables des mesures de protection qui soient en corrélation avec la nature, l’importance, la valeur et l’inscription dans des limites physiques des portions de territoire concernées.

Par ailleurs, les mesures de protection devront prendre en compte l’existence de corps d’exploitation agricole et de constructions sans lien avec l’agriculture.

En affirmant la volonté de protéger ces paysages remarquables,la commune soutient l’inacceptation du développement des constructions neuves à usages d’habitat, excepté pour les logements de fonction des exploitants agricoles.

L’analyse de l’état initial et de l’environnement à montrée que le territoire communal s’organise principalement autour des vallées de l’Ernée et de l’Oscence ainsi que certains de leur affluents qui possèdent une topographie prononcée. Il s’agit donc à travers le document d’urbanisme de mettre en évidence ces portions de territoire et de les préserver.

Les vallées de l’Ernée et de l’Oscence sont inscrites dans un zonage naturel de protecteur de type NP. (Les mesures réglementaires appliquées ne sont pas exclusivement liées à cet objectif de préservation. En effet, dans le cadre de la protection de l’eau et des milieux aquatiques, les vallées ont déjà bénéficiées d’une inscription des fonds de vallées dans un zonage protecteur de type NP)

Symbole au plan de zonage :

En complément, ont été localisées, les fractions de versants qui participent activement à la lecture de ces vallées. Ces secteurs complémentaires correspondent :

- aux versants de la vallée de l’Ernée marquant la frange sud du territoire communal

- aux versants exposés ouest de la vallée de l’Oscence

- aux successions de versants très abrupts marquant la frange sud-est du territoire communal

- La mise en valeur du patrimoine naturel à préserver et l’application des mesures de protection ont révélés la présence de deux secteurs singuliers méritant une attention particulière. Il s’agit de deux « niches » paysagères aux abords des lieux-dits du Bas Tertre et de la Vannerie. L’interstice situé entre la zone d’activité de la Querminais et la zone naturelle relative au cours d’eau.

En raison du caractère complémentaire et de l’appartenance forte de ces secteurs à l’espace agricole, le choix s’est porté sur l’instauration d’une sous-zone au secteur agricole. Cette sous-zone dénommée Ap et se caractérise ainsi :

« il s’agit d’un secteur Agricole Protégé qui reconnait la valeur paysagère, à l’intérieur duquel les sièges et sites d’exploitation existants peuvent continuer d’évoluer. Le développement de l’activité agricole y est autorisé »

L’apposition de la zone Ap permet de ménager un espace « tampon » sur les franges arrière de la zone d’activités.

Symbole au plan de zonage :

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titre 2.5 - Prise en compte de la notion de corridors écologiques

Tableau expliquant les règles prises pour la protection des corridors écologiques

Objectifs du PADD (extraits) Portions de territoire concernées Mesures réglementaires

Favoriser les maillages écologiques d’intérêt local : Corridors et continuum, quelques explications : Dans le champ de l’Écologie du paysage, le mot corridor désigne toute liaison fonctionnelle entre des écosystèmes ou entre différents habitats d’une espèce (ou d’un groupe d’espèces interdépendantes), permettant sa dispersion et sa migration. Un continuum écologique correspond à l’ensemble des milieux favorables à un groupe d’espèces. Il est composé de plusieurs éléments continus (sans interruption physique) incluant un ou plusieurs cœurs de nature, les zones tampons et les corridors partiellement ou temporairement utilisées par le groupe d’espèces.

Les orientations du PADD traduisent ainsi d’une part la volonté de préserver les milieux et les écosystèmes et d’autre part de garantir les connexions entre les différents milieux identifiés.

Lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, la Convention sur la Diversité Biologique a mise évidence que la cause majeure de la dégradation de l’état de la biodiversité était la fragmentation de l’espace et l’altération voire la destruction des espaces naturels. Sachant que la biodiversité s’appuie sur les composantes paysagères, il s’agissait dans un premier temps, de reconnaitre les infrastructures naturelles communales. Comme l’a souligné l’état initial de l’environnement, le territoire communal est caractérisé par : - une présence de l’eau très diffuse (les vallées) ; - un maillage bocager moyennement dense, constitué d’émousses et de cépées de châtaigniers ; - une occupation des sols où domine la culture du maïs ; le réseau hydrographique, ses milieux associés et le couvert arboré caractérisé par le maillage bocage-boisement, ont été choisis comme charpente de la trame écologique communale.

La traduction de cette orientation n’aboutie pas réellement à la mise en place de mesures réglementaires spécifiques. En effet, chaque composante paysagère à déjà fait l’objet d’une traduction réglementaire visant à sa protection. Il s’agit davantage de veiller au respect du principe de continuité entre les différents milieux protégés et considérés comme noyaux ou sources de la biodiversité. La mise en valeur de ces connexions La préservation des continuums écologiques passe ainsi par : - la protection des composants naturels, supports des déplacements ; - l’interdiction de création d’obstacles par la non construction des zones NP et

Ap Différentes dispositions du PLU traduisent ces objectifs et doivent s’interpréter par superposition : - Protection du réseau hydrographique par son classement au titre de l’article L

123-1-5 7° ; - Protection des zones humides par l’application d’une trame ZH sur les plans

de zonage et l’édiction de mesures réglementaires conformément au SAGE ; - Protection des vallées par leur inscription en zone NP interdisant toute

construction et travaux d’affouillement et d’exhaussement de sol ; - Protection de certains secteurs agricoles ayant un lien privilégié avec les

milieux naturels et paysagers par leur inscription en zone Ap interdisant l’implantation de nouveau site d’exploitation ;

- Protection du maillage bocage-boisement par son classement au titre de l’article L 123-1-5 7° :

- A l’intérieur des milieux naturels - Dans l’espace agricole afin de garantir des relations entre les

grands ensembles naturels.

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Organigramme des principales liaisons biologiques du territoire communal

FORET DE MAYENNE Cœur de nature forestier

Corridors écologiques primaires

MATRICE PAYSAGERE : espace agricole Liaisons assurées par le chevelu

hydrographique et bocager

VALLEE DE L’OSCENCE Continuum humide

Cœur de nature aquatique

VALLEE DE L’ERNEE Continuum humide

Cœur de nature aquatique

Cœurs de nature humide et bocagère

Village

Corridors écologiques secondaires

Rupture biologique lié à la RD 31

Rupture biologique lié à la RN 12

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Volet C - Page 30

Synthèse cartographique des mesures prises à la faveur des liaisons biologiques

Extrait des zones naturelles du POS

Extrait du PLU

- Protection du réseau hydrographique par son classement au titre de l’article L 123-1-5 7° ;

- Protection des zones humides par l’application d’une trame ZH sur les plans de zonage et l’édiction de mesures réglementaires conformément au SAGE ;

- Protection des vallées par leur inscription en zone NP interdisant toute construction et travaux d’affouillement et d’exhaussement de sol ;

- Protection de certains secteurs agricoles ayant un lien privilégié avec les milieux naturels et paysagers par leur inscription en zone Ap interdisant l’implantation de nouveau site d’exploitation ;

- Protection du maillage bocage-boisement par son classement au titre de l’article L 123-1-5 7° :

- A l’intérieur des milieux naturels

- Dans l’espace agricole afin de garantir des relations entre les grands ensembles naturels.

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titre 2.6 - NOTION D’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

titre 2.6.1 - Contexte législatif et notion d’évaluation environnementale :

La directive européenne 2001/42/CE du parlement européen et du conseil du 27 juin 2001, relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement, a été transposé dans le droit français par l’ordonnance n°2004-489 du 3 juin 2004. Le décret n°2005-605 du 27 mai 2005, relatif à l’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur l’environnement modifie le code de l’urbanisme et définit le champ d’application de cette obligation.

titre 2.6.2 - Contexte réglementaire et notion d’évaluation environnementale :

Selon l’article L.121-10 du code de l’urbanisme, « Font l’objet d’une évaluation environnementale […] les PLU : a) qui sont susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement, au sens de l’annexe II à la directive 2001/42/CE du Parlement

européen et du Conseil, du 27 juin 2001, précitée, compte tenu notamment de la superficie du territoire auquel ils s’appliquent, de la nature et de l’importance des travaux et aménagements qu’ils autorisent et de la sensibilité du milieu dans lequel ceux-ci doivent être réalisés ;

b) ou qui comprennent les dispositions des plans de déplacements urbains mentionnés aux articles 28 à 28-4 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982 d’orientation des transports intérieurs »

L’article 121-11 ajoute ceci : « […] Le rapport de présentation contient les informations qui peuvent être raisonnablement exigées, compte tenu des connaissances et des méthodes d’évaluation existant à la date à laquelle est élaboré ou révisé le document, de son contenu et de son degré de précision et, le cas échéant, de l’existence d’autres documents ou plans relatifs à tout ou partie de la même zone géographique ou de procédures d’évaluation environnementale prévues à un stade ultérieur. »

Selon l’article R 121-14 : II. - Font également l'objet d'une évaluation environnementale : 1º Les plans locaux d'urbanisme qui permettent la réalisation de travaux, ouvrages ou aménagements mentionnés à l'article L. 414-4 du code de l'environnement (site Natura 2000) ; 2º Lorsque les territoires concernés ne sont pas couverts par un schéma de cohérence territoriale ayant fait l'objet d'une évaluation environnementale dans les conditions de la présente section : a) Les plans locaux d'urbanisme relatifs à un territoire d'une superficie supérieure ou égale à 5 000 hectares et comprenant une population supérieure ou égale à 10 000 habitants ; b) Les plans locaux d'urbanisme qui prévoient la création, dans des secteurs agricoles ou naturels, de zones U ou AU d'une superficie totale supérieure à 200 hectares ; c) Les plans locaux d'urbanisme des communes situées en zone de montagne qui prévoient la réalisation d'unités touristiques nouvelles soumises à l'autorisation du préfet coordonnateur de massif ; d) Les plans locaux d'urbanisme des communes littorales au sens de l'article L. 321-2 du code de l'environnement qui prévoient la création, dans des secteurs agricoles ou naturels, de zones U ou AU d'une superficie totale supérieure à 50 hectares.

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titre 2.6.3 - Le cas de Montenay :

Le PLU de Montenay, ne fait donc pas l’objet d’une évaluation environnementale puisque : - le territoire communal n’est pas concerné par un site NATURA 2000 ; - le territoire communal est inférieur 5 000 hectares et contient une population inférieure à 10 000 habitants ; - l’ouverture à l’urbanisation dans les zones naturelles et agricoles est inférieure à 200 hectares.

Toutefois, même si le PLU n’est pas soumis à une évaluation environnementale, il convient de préciser que le rapport de présentation du PLU apporte une approche environnementale globale. Cette approche environnementale s’est opérée tout au long de la démarche d’élaboration du PLU et à été incorporée au rapport de présentation. Cette approche est basée sur la mise en évidence des liens logiques opérés entre la connaissance du territoire, les objectifs de développement travaillés en réunion et exprimé dans le PADD et la traduction réglementaire visant à appliquer les objectifs de développement. C’est par la connaissance de l’environnement que le projet de développement peut s’exprimer sans porter atteinte notablement à cet environnement. Le projet du PLU repose ainsi sur la prise en compte de l’environnement.

Bocage de Montsûrs

Forêt de la Monnaie

Bassin de l’Andainette

Baie du Mont St Michel

Complexe forestier Rennes-Liffré-Chevre, Etang et lande d’Ouée

30 kms

La carte ci-contre localise les sites Natura 2000 par rapport à la commune de Montenay (cercle rouge). Aucun site Natura 2000 ne se situe dans un rayon inférieur à 30 kms. Par conséquent, les zones constructibles prévues au PLU ne peuvent affecter une zone Natura 2000. Source : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr

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Volet C - Page 33

titre 2.7 - PRESENTATION DE LA PROTECTION DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET ARCHEOLOGIQUE

titre 2.7.1 - Le patrimoine bâti ancien

Les bâtiments les plus caractéristiques du patrimoine communal, identifiés comme patrimoine bâti à protéger et à mettre en valeur pour des motifs d’ordre historique ou culturel ont été repérés aux plans lorsqu’ils n’étaient pas déjà, soit protégés eux-mêmes (classement monument historique ou inscription à l’inventaire des Monuments Historiques), soit situés dans les périmètres de 500 m liés à la servitude AC1 engendrée par : Le Polissoir dit « la Pierre Saint Guillaume. Les bâtiments qui possèdent une valeur patrimoniale reconnue seront repérés au plan. Il s’agit de :

L’église

Le château de la Bas Maignée

Le château de Montgueret

La maison du chapitre

Ces éléments bâtis identifiés comme étant les plus identitaires seront protégés au titre de l’article L.123-1-5 7° du Code de l’Urbanisme, et seront repérés aux documents graphiques. Ils devront faire l’objet d’une demande de permis de démolir avant toute destruction totale ou partielle.

N°1 : l’Eglise N°2 : ensemble parc et château De ‘’Bas Maignée’’ le périmètre concerné

par le repérage au titre du L123-1-5 7°

correspond à la zone Nhp

N°3 : ensemble parc et château De ‘Montgueret’’ le périmètre concerné par

le repérage au titre du L123-1-5 7°

correspond à la zone Nhp

N°4 : la maison du Chapitre

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Volet C - Page 34

Les autres bâtiments les plus caractéristiques de l’architecture traditionnelle sont essentiellement localisés dans le secteur rural. Ils sont soit situés au cœur de structures bâties existantes ou de hameaux, il s’agit le plus souvent de bâtiments relatifs à des corps de ferme en activité (zone A) ou d’ancien corps de ferme (zone Nh) qui, pour la plupart n’ont pas fait l’objet de réhabilitation et pour certain n’ont pas encore changé de destination. Ils ne seront pas repérés au titre du L.123-1-5 7° dans la mesure où ils sont identitaire de l’architecture locale, sans pour autant posséder une valeur patrimoniale reconnue. Ces constructions pourront évoluer, comme le précise l’article 2 des zones A et Nh. Toutefois, afin de préserver l’architecture traditionnelle, les travaux de restauration du bâti existant avec ou sans changement de destination et l’extension, doivent concourir à la valorisation du bâti traditionnel. Cette règle s’applique à tout le bâti traditionnel en pierre susceptible d’évoluer lorsqu’il cumule les conditions évoquées ci-dessous.

Pour le secteur A, le changement de destination à usage d’habitation ne peut être lié qu’au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire au

gardiennage de l’activité et pour la diversification de l’activité agricole (gîtes…), sous réserve de la réciprocité des distance mentionnée à l’article 2 de la zone. Pour les secteurs Nh et Nhp, le changement de destination à usage d’habitation ne peut être lié qu’à un usage d’habitation ou/ et hébergement

Afin de conserver la qualité architecturale du bâti traditionnel, il sera spécifié pour les zones A, Nh et Nhp que :

que le changement de destination est autorisé sous réserve de cumuler les dispositions suivantes : qu’il soit effectué sur une construction en bon état et non en ruine (que la construction possède au moins ¾ des murs porteurs existants)

qu’il ait une structure traditionnelle en pierre,

que la construction d’origine présente une surface au sol minimale de 80 m²

que la construction soit située à plus de 100 m des bâtiments d’exploitations

que l’assainissement non collectif soit réalisable.

OBJECTIFS RECHERCHES L'intégration de l'agriculture dans un fonctionnement économique et culturel en mutation requiert que l'on facilite l'évolution et l'entretien du bâti rural. Dans cette optique, la commune souhaite, tout en protégeant l'espace agricole, afficher la volonté de diversifier les usages du bâti afin de : Revitaliser le secteur rural

Favoriser le renouvellement urbain

Assurer la préservation du bâti ancien identitaire de l’architecture traditionnelle

Mise en cohérence avec les objectifs du

PADD TRADUCTION REGLEMENTAIRE

Traduction : Des règles spécifiques seront édictée afin de préserver l’architecture du bâti ancien et de le valoriser Afin de préserver le bâti traditionnel en pierre existant, identitaire de l’architecture locale, le changement de

destination sera autorisé sous réserve qu’il conduise à un usage d’habitation ou/et hébergement. L’usage d’habitation sera réservé au logement de l’exploitant lorsque la construction est localisée dans une zone A.

Pour la zone Nh : Les extensions du bâti traditionnel existant, seront limitées à 50 % de l’emprise au sol

existante à la date d’opposabilité du présent document, si des travaux de démolition partielle sont réalisés sur le bâtiment à aménager, le calcul est effectué sur la base de la surface résiduelle conservée. La hauteur de l’extension ne soit pas supérieure à celle du bâtiment initial. La revitalisation du secteur rural sera également affirmée par la possibilité de réaliser des constructions d’annexes à condition d’être proche de l’habitation. La construction de bâtiments annexes (détachés de la construction principale) est autorisée sous réserve d’être situés à une distance maximale de 15 m de la maison d’habitation existante. la surface au sol de l’ensemble des bâtiments annexes ne doit pas excéder 60 m² au total dont 20 m² maximum réalisé par construction neuve (dans les zones Nhp la hauteur des constructions annexes sera réglementée).

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Volet C - Page 35

Les travaux sur les constructions traditionnelles doivent concourir à la valorisation du bâti, l’objectif est de protéger le caractère originel des bâtiments lors d’éventuelles réhabilitations, c’est pourquoi l’extension des constructions sera limitée dans les zones Nh et Nhp : La restauration et l’aménagement, l’extension des constructions existantes avec ou sans changement de destination à tout autre usage qu’industriel des constructions existantes, sous réserve de concourir à la valorisation du bâtiment :

l’extension est autorisée sous réserve : que l’extension des constructions à usage d’habitation n’apporte pas de gêne à l’activité agricole et limitée à 50 % de l’emprise au sol existante à la date

d’opposabilité du présent document, si des travaux de démolition partielle sont réalisés sur le bâtiment à aménager, le calcu l est effectué sur la base de la surface résiduelle conservée.

que la hauteur de l’extension ne soit pas supérieure à celle du bâtiment initial.

Enfin l’alinéa 6 de l’article 11 de chaque zone N concernée (Nh ou Nhp) rappelle que les rénovations et extension des bâtiments anciens antérieurs au

20ème siècle, ne devront pas avoir pour effet de dénaturer les caractéristiques architecturales. Les travaux doivent concourir à la valorisation du bâti, ils doivent être en harmonie avec l’architecture et la volumétrie du bâtiment d’origine (matériaux, teinte, aspect…).

Pour la zone Nhp : La hauteur maximale des constructions est délimitée par un gabarit enveloppe (volume à l’intérieur duquel s’inscrit projet de construction). Elle est mesurée dans l’axe de la façade depuis le point le plus haut de la surface extérieure de la toiture (hors cheminées) jusqu’au sol de la voirie ou au sol naturel avant travaux :

l’extension des constructions à usage d’habitation ne devra excéder la hauteur du volume initial du bâtiment avant extension.

5.00 m pour les constructions annexes isolées

Toutes ces mesures concourent à la préservation du patrimoine ancien : objectif affirmé dans le PADD.

titre 2.7.2 - Les sites archéologiques

Le service régional de l’Archéologie à recensé cinq sites archéologiques sur le territoire communal. Ils ont été repérés aux plans. ►Ces sites archéologiques, ont été intégrés dans l’annexe II relative au patrimoine archéologique. Les entités archéologiques recensées sont identifiées par une trame spécifique sur les plans de zonages du PLU. Tous les projets d'occupation et d'utilisation du sol situés sur les entités archéologique identifiées devront faire l'objet d'un avis préalable du service régional de l'archéologie. (DRAC des pays de la Loire - 1, rue Stanislas Baudry - 44035 - Nantes cedex 1 - tél 02 40 14 23 00).

►Aux dispositions générales du règlement, il a été rappelé :

- que l’article 1 du Décret n°2004-490 du 5 Juin 2004 relatif aux procédures administratives et financières en matière d’Archéologie préventive pris pour l’application de la Loi n° 2003-707 du 1

er Avril 2003 modifie la Loi n°2001-44 du 17 Janvier2001 relative à l’archéologie préventive.

- qu’en application de l’article L 531-14 du code du patrimoine, toutes découvertes fortuites doivent être signalées au Service Régional de l’Archéologie. - que la protection des collections publiques contre les actes de malveillance est soumise à l’article 322.2 du Code Pénal.

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Volet C - Page 36

N° de

repérage sur les plans du

P.L.U.

Lieu dit

Numéro

Zonage proposé au PLU

1

Allée couverte de la Perchemont au lieu-dit « Mont-

Pinçon »

n° 53 155 0001

(cadastre section C)

Nf

Par ailleurs le service départemental du patrimoine de la Mayenne signale que le bourg a pour origine un domaine agricole gallo-romain (villa) probable, en bordure d'une importante voie antique menant de JUBLAINS à CORSEUL (Côtes-d'Armor, près de Dinan). Le tracé de cette voie est à l'origine du chemin rural reliant la Traverserie au Bas-Maignée. Dans le secteur de la cote 156 à l'ouest de la Traverserie, il semble s'infléchir et passer au sud du site du bourg. Plus à l'ouest, la voie a fixé la limite sud de la commune d'Ernée à partir de Viloyer. La voie traverse l'Ernée à Vaurogue. Une autre voie antique, venant du MANS et passant à MONTSÛRS et au nord d'ANDOUILLE, vient rejoindre la première à MONTENAY. On suit son tracé sous la forme de chemins et de sentiers entre les Bouhameries et le secteur de la Messuzière en passant par le toponyme caractéristique la Rue et l'Ogerie. Article L.510-1 du code du patrimoine: Définition du patrimoine archéologique Constituent des éléments du patrimoine archéologique tous les vestiges et autres traces de l'existence de l’humanité, dont la sauvegarde et l’étude, notamment par des fouilles ou des découvertes, permettent de retracer le développement de l’histoire de l’humanité et de sa relation avec l’environnement naturel. Pour information il est signalé qu'un projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature, par sa localisation et ses caractéristiques, à compromettre la conservation ou la mise en valeur d'un site ou de vestiges archéologiques. (cf : article R.111-4 du code de l'urbanisme)

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Volet C - Page 37

N° de

repérage sur les plans du

P.L.U.

Lieu dit

Numéro

Zonage proposé au PLU

2

Polissoir au lieu-dit « la Berthelière »

n° 53 155 0002

A

N° de

repérage sur les plans du

P.L.U.

Lieu dit

Numéro

Zonage proposé au PLU

3

Maison Forte au lieu-dit « le Grand Gévereau »

n° 53 155 0003

Ap

N° de repérage

sur les plans du

P.L.U.

Lieu dit

Numéro

Zonage proposé au PLU

4

Cimetière – sarcophage site Eglise

n° 53 155 0004

(cadastre section AB

UA

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Volet C - Page 38

titre 2.7.3 - Servitude AC1 – Protection Monuments Historiques

N° de

repérage sur les plans du

P.L.U.

Lieu dit

Numéro

Zonage proposé au PLU

5 Occupation Néolithique au lieu-dit « les Gaignardières » n° 53 155 0005

Nh/ A

Il est institué pour la protection et la mise en valeur du Polissoir dit « la Pierre Saint Guillaume » un périmètre de 500 m dans lequel tout immeuble nu ou bâti visible du monument protégé ou en même temps que lui est frappé de la servitude des ‘abords’. Dans ces zones, le permis de construire ne pourra être délivré qu’avec l’accord exprès du ministre chargé des monuments historiques et des sites ou de son délégué ou de l’autorité mentionnée dans le décret instituant la zone de protection.

Page 39: Voletcrp

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Volet C - Page 39

titre 3 - Traduction réglementaire et présentation des zones A et N

Justification du zonage et Traduction des Orientations d’Aménagement et de Programmation dans le respect des Orientations Générales du

PADD

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Volet C - Page 40

Pour les zones agricoles de type A

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Volet C - Page 41

LLLaaa zzzooonnneee AAA Elle est le support de l’activité agricole à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique

ou économique des terres. Elle permet le développement et la modernisation de l’activité agricole. Il s’agit d’une zone où sont autorisées les constructions et installations nécessaires à l’exploitation

agricole et aux services publics ou d’intérêt collectif

– ZONE AGRICOLE- ZONE

A

(A) OBJECTIFS DE LA COMMUNE (évoqués dans le

PADD) -

Pérenniser l’activité agricole en affirmant le principe d'une zone agricole stricte, large et homogène :

- L'activité agricole occupe une large partie du territoire de la commune. C'est une activité économique à part entière qui permet également une gestion et un entretien du paysage. La place de l'agriculture est donc centrale pour l'avenir du territoire.

- La consolidation des exploitations agricoles, dans une période de mutation agraire de longue durée, passe par le maintien de "l’outil de travail", donc de l’espace agricole. Aussi, le document d’urbanisme affiche le principe d'une zone agricole homogène, cohérente et continue.

- La mise en place d’une zone agricole stricte est la traduction de cette volonté. Elle sert à protéger le potentiel agronomique, biologique et économique des terres agricoles. Elle est réservée aux agriculteurs qui pourront y aménager ou construire les bâtiments nécessaires à leur pratique.

- La protection de «L’outil de travail » fait apparaître les deux volontés suivantes :

- protéger fortement les sièges d’exploitations agricoles qui présentent une activité importante et nécessitant donc une inscription en zone strictement agricole ;

- protéger fortement les terres agricoles et les infrastructures qui constituent l’outil de base indispensable à la pérennité des exploitations agricoles.

Eviter l’étalement urbain :

- La consolidation des exploitations agricoles passe également par :

- un développement du bourg qui respecte les activités agricoles en place ainsi que leur développement possible ; en concentrant l’accueil de constructions neuves à usage d’habitat autour de la partie agglomérée du bourg

- l’interdiction d’édifier des constructions neuves à usage d’habitation dans les hameaux pour les tiers (sauf cas spécifique du logement de fonction liée à une activité artisanale déjà présente et nécessité pour les besoins de la surveillance- secteur Nm)

- Pour les exploitations agricoles, les logements des personnes dont la présence permanente est nécessaire au fonctionnement des exploitations restent autorisés sous réserve qu’elles soient nécessitées par les besoins de l’activité)

Eviter le mitage :

- La construction de logement de fonction à proximité de l’exploitation agricole doit répondre à certaines conditions :

Un seul logement par exploitation individuelle et un seul nouveau logement de fonction par site d’exploitation dans le cas d’une exploitation sociétaire et quelque soit le nombre d’associés

Dans tous les cas la nécessité du logement de fonction doit être démontrée par le porteur de projet

- Respecter une distance maximale entre les bâtiments agricoles et les logements de fonction :

Les conditions d'implantations suivantes doivent être respectées : le logement doit être implanté à une distance maximale de 50 m des bâtiments de l’exploitation agricole ou de 95 m des bâtiments d’élevage (cette distance peut être augmentée de façon mineure pour tenir compte des contraintes technique)

(A) CARACTERISTIQUES L’ensemble des zones A du PLU sont des zones agricoles pérennes. Ces zones comprennent les secteurs équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. Ces constructions ne sont pas desservies par le réseau collectif d’assainissement

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Volet C - Page 42

La classification du bâti en milieu rural

- méthodologie pour le classement en (A)

– ZONE AGRICOLE-

CCAASS DDEE FFIIGGUURREE

Les constructions rattachées à l’activité agricole seront considérées comme faisant parties « d’un outil de travail », elles seront intégrées à ce

titre dans la zone A .

Les constructions mentionnées ci-dessus et toutes celles nécessaires à la bonne pratique de l’activité agricole seront classées en A lorsqu’elles sont:

Isolées des 1/3 Lorsqu’elles sont situées en limite de 1/3 et facilement dissociables Lorsqu’elles ne sont pas situées dans une zone de protection paysagère

Nature des Bâtiments agricoles inclus en zone A:

Bâtiments d’élevage Annexes (silos, fumière, fosse salle de traite, stockage paille-fourrage) Les ateliers— les hangars à matériels

Nature des constructions à usage

d’habitation inclus en zone A

Logement de fonction directement lié et nécessaire à l’exploitation (sous conditions)

Nature des autres constructions inclus en zone A

Les bâtiments isolés qui possèdent un usage agricole Les projets d’extension de bâtiments agricoles Les activités relatives à la diversification de l’activité agricole lorsqu’elles demeurent accessoire (accueil à la ferme, vente directe…)(sous

conditions)

► La prise en compte des exploitations agricoles: Y-a-t-il une exploitation agricole ?

► La localisation géographique des constructions Isolées, en limite de hameaux occupés par des tiers

► La nature des constructions autorisées : Élevage, silos… Logement de fonction

► Autre: Diversification des activités agricoles

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt AAA

Préservation du potentiel économique

Agricole.

ZONE

A

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Volet C - Page 43

UN SEUL LOGEMENT DE FONCTION

Le logement de fonction à proximité des bâtiments professionnels peut être nécessaire à l’exploitant. Cependant la dérogation de construire un logement de fonction pour une exploitation agricole est basée sur une dérogation à la règle d’inconstructibilité. l’exploitant demandeur doit justifier de la nécessité d’une surveillance permanente et

rapprochée de son exploitation agricole la construction ne doit en aucun cas favoriser la dispersion de l’urbanisation (pas de

situation de mitage)

Par conséquent le règlement proposera la rédaction suivante : un seul logement par exploitation individuelle et un seul nouveau logement de fonction

par site d’exploitation dans le cas d’une exploitation sociétaire et quelques soit le nombre d’associés

la construction à usage d’habitation doit être destinée au logement des personnes dont la présence permanente au regard de la nature et de la taille de l’activité agricole, est nécessaire au fonctionnement de exploitation

un local de gardiennage (accueil saisonnier, stagiaire, local de garde pour associé,…) est admis pour une emprise au sol maximale de 30 m² et à condition d’être attenant à un bâtiment d’exploitation.

LA RECIPROCITE & LE RESPECT DES INTER DISTANCES

Objectifs : limiter le mitage et

Le bâtiment qui accueille le logement de fonction lié à l’exploitation agricole devra être implanté :

une distance maximale de 50 m comptés à partir des bâtiments formant le

siège d’exploitation agricole ou de 95 m des bâtiments d’élevage (cette distance peut être augmentée de façon mineure pour tenir compte des contraintes techniques) à plus de 100 m des autres bâtiments agricoles existants et étrangers à l’exploitation dont le logement de fonction relève. Cette disposition s’applique dans tous les cas (y compris lorsque le logement de fonction est obtenu par changement de destination d’un bâtiment existant).

Dans les cas de création de logement de fonction lié à l’exploitation agricole par construction neuve ou changement de destination, les bâtiments devront être implantés à plus de 100 m des autres bâtiments agricoles existants (sans tenir compte des gîtes et logements de fonction liés aux autres exploitations agricoles) en activités et étrangers à l’exploitation dont le logement de fonction relève.

(A) TRADUCTION REGLEMENTAIRE

LA DIVERSIFICATION DE L’ACTIVITE AGRICOLE

Les activités considérées comme le prolongement d’une activité agricole existante au sens de la définition donnée par l’article L311.1 du code rural :

Les activités liées au tourisme vert, hébergements individuels ou collectifs (gîte, ferme-auberge, camping à la ferme, ferme découverte, etc…), sont autorisés sous réserve : d’être liées à la diversification de l’activité agricole sous réserve qu’elles demeurent accessoires de l’activité principale d’être situées dans des bâtiments traditionnels existants composés d’une structure traditionnelle en et situés à une distance maximale de 50 m comptés à partir des bâtiments formant le siège d’exploitation agricole ou de 95 m des bâtiments d’élevage (cette distance peut être augmentée de façon mineure pour tenir compte des contraintes techniques)

LE CHANGEMENT DE DESTINATION

il est autorisé sous réserve de concourir à la valorisation du bâtiment et de respecter cumulativement les dispositions suivantes : être en bon état et non en ruine (qu’elle possède au moins ¾ des murs porteurs existants) avoir une structure traditionnelle en pierre, que la construction d’origine présente une surface au sol

minimale de 80 m² Que la construction soit située à plus de 100 m des autres bâtiments agricoles et étrangers à l’exploitation

La charte Agriculture et Urbanisme de la Mayenne préconise (p40) une superficie au sol supérieure à 100 m², afin que le changement de destination des bâtiments agricoles désaffectés de la zone A, ne soit pas préjudiciable à l’activité agricole. Sur la commune de Montenay, compte tenu de la petite taille originelle (bâtiments en pierres) des exploitations agricoles à l’époque, la majeure partie des bâtiments agricoles désaffectés ou susceptibles de l’être avec des possibilités d’évoluer par changement de destination ont une surface au sol proche des 80 m² tout en étant pour la plupart inférieurs à 100 m². Aussi, les élus estiment qu’une surface au sol de 100 m² est trop importante et que cela pourrait nuire à la préservation des constructions rurales identitaires de la commune. Par conséquent, les élus souhaitent que la surface minimale prise en compte soit supérieure à 80 m², afin de valoriser les constructions traditionnelles en pierres susceptibles de changer de destination. L’usage réservé au changement de destination sera uniquement rattaché au logement de fonction de l’exploitant agricole ou liée à la diversification de l’activité agricole, car l’objectif est ici de préserver l’activité agricole et de ne pas apporter de tiers supplémentaires.

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Volet C - Page 44

CCAASS DDEE FFIIGGUURREE

► la zone Ap correspond à : Un secteur Agricole Protégé qui

reconnait la valeur paysagère, Un secteur de protection

complémentaire des zones Np Des fractions de versants qui participent

activement à la lecture des vallées ► La localisation géographique des constructions Les constructions à usage agricole sont inclues dans une entité paysagère ► La nature des constructions autorisées: Les constructions, restaurations, extensions et installations (bâtiments, silos, fosses à lisiers,…) sont autorisées uniquement pour les exploitations agricoles existantes y compris lorsque que le siège est implanté en zone A.

► autre: Diversification des activités agricoles existantes

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN

ZONE

Ap

LLLaaa zzzooonnneee AAAppp

Elle fait partie de l’activité agricole, et est inscrite dans un secteur à protéger en raison de la qualité du paysage. Elle permet le développement et la modernisation des sites et sièges d’exploitations existants. Elle n’autorise pas l’implantation de nouveaux sites et sièges d’exploitation.

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt AAAppp

Afin d’assurer la

complémentarité des zones Np: Il s’agit d’une zone agricole

avec restrictions de constructions de bâtiments

agricoles.

La classification du bâti en milieu rural

- méthodologie pour le classement en (Ap)

– sous secteur de la ZONE AGRICOLE (A)-

(Ap) CARACTERISTIQUES Il s’agit d’un secteur de protection complémentaire de la zone Np : En complément de la zone Np, ont été localisées, les fractions de versants qui participent activement à la lecture des vallées. Ces secteurs complémentaires correspondent :

- aux versants de la vallée de l’Ernée marquant la frange sud du territoire communal - aux versants exposés ouest de la vallée de l’Oscence - aux successions de versants très abrupts marquant la frange sud-est du territoire communal

La mise en valeur du patrimoine naturel à préserver et l’application des mesures de protection ont révélés la présence de deux secteurs singuliers méritant une attention particulière. Il s’agit de deux « niches » paysagères aux abords des lieux-dits du Bas Tertre et de la Vannerie.

L’interstice situé entre la zone d’activité de la Querminais et la zone naturelle relative au cours d’eau. L’apposition de la zone Ap permet de ménager un espace « tampon » sur les franges arrière de la zone d’activités

.

(Ap) Spécificités REGLEMENTAIRE : .

Les sièges et sites d’exploitation existants peuvent continuer d’évoluer. Le développement de l’activité agricole y est autorisé sous condition : - La zone Ap : elle n’autorise pas l’implantation de nouveaux sites et sièges d’exploitation. Elle autorise la construction de bâtiments liés à l’activité

agricole (sous réserve que le siège d’exploitation soit déjà existant et qu’il soit situé en zone A ou Ap) - Les toitures des bâtiments agricoles devront être traitées en teintes foncées, de façon à mieux s’accorder avec les teintes sombres des

masses boisées. - Pour les nouvelles constructions agricoles, des matériaux simples devront être utilisés : tôles métallique, clins de bois, clins et plaques

fibrociment. La tôle galvanisée est interdite.

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Volet C - Page 45

Pour les zones naturelles de type N

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt AAA

Préservation du potentiel économique

agricole

Page 46: Voletcrp

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Volet C - Page 46

– ZONE NATURELLE - ZONE

N

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt NNN

Zone naturelle

Sous-secteurs de la zone NNNhhhppp Il délimite les constructions et installations exclues des entités agricoles et situées à l’intérieur d’un secteur espace naturel qu'il convient de protéger en raison de la qualité du paysage et des éléments naturels qui le composent. L’évolution du bâti est soumise à des dispositions spécifiques

LLLaaa zzzooonnneee NNN Il s’agit une zone naturelle ou forestière, elle est à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt esthétique, historique ou écologique. Elle est constituée de plusieurs sous-secteurs à l’intérieurs desquels peuvent se localiser des constructions, qui sans dénaturer le paysage peuvent être aménagées et étendues sous certaines. Cette zone comprend plusieurs sous-secteurs.

Sous-secteurs de la zone NNNfff Il délimite la zone faisant partie d’un espace naturel forestier constituant un paysage remarquable. Il correspond à la Forêt de Mayenne.

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN DDeess zzoonneess NNaattuurreelllleess

► La prise en compte des paysage remarquables dans les zones naturelles: les fonds de vallées seront inscrit dans une zone naturelle de protection. Il s’agit de secteurs à protéger, ils sont vierges de toute construction.

►La prise en compte des constructions sans

rapport avec l’activité agricole exclue d’une entité paysagère

►La prise en compte des constructions sans

rapport avec l’activité agricole incluse dans une entité paysagère

►La prise en compte des constructions à

usage d’activités existantes

►La prise en compte des autres constructions : station d’épuration

►Reconnaître les secteurs naturels à vocation

de loisirs et prendre en compte les constructions en rapport avec les équipements légers de loisirs/ tourisme compatibles avec le caractère naturel du site.

► Reconnaître la forêt de la Mayenne et

assurer sa protection. Il s’agit d’un secteur vierge de toute construction.

Sous-secteurs de la zone NNNlll Il délimite les secteurs dans lequel peuvent être admis des équipements légers de loisirs, tourisme dans la mesure où ils restent compatible avec le caractère naturel du site

Sous-secteurs de la zone NNNmmm Il délimite les zones mixtes comprenant de l’habitat et des activités préexistantes sans rapport avec l’activité

Sous-secteurs de la zone NNNsss Il délimite le secteur naturel qui englobe la station d’épuration

Sous-secteurs de la zone NNNppp Il délimite les secteurs de protection de site en raison de leur caractère paysager et patrimonial remarquable

La classification du bâti en milieu rural - méthodologie pour le classement en (N)

Sous-secteurs de la zone NNNhhh Il délimite les constructions et installations exclues des entités agricoles et pour lesquelles l’évolution du bâti peut être envisagée sous conditions.

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Volet C - Page 47

LLLaaa zzzooonnneee NNNppp Ce zonage délimite un espace naturel qui est lié:

à la reconnaissance d’un paysage remarquable,

Ce zonage peut intégrer un espace naturel qui comporte: des éléments écologiques reconnus des secteurs liés à la protection des rivières, ruisseaux ou zones humides d’intérêt local

Des mesures de protections complémentaires (trame ZH, Zone Ap, repérage au titre du L123-1-5 7°…) à la zone Np sont explicitées dans le rapport de présentation, elles permettront d’assurer la préservation de la richesse des milieux naturels, les équilibres éco-biologiques et les espèces floristiques et faunistiques qui s’y trouvent ainsi que les espaces boisés et les sentiers.

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN DDeess zzoonneess NNaattuurreelllleess

► La prise en compte des paysages remarquables dans les zones naturelles:

L’inscription des fonds de vallées dans une zone naturelle de protection (Np)

Les limites de la zone Np

privilégient les éléments physiques tels que les chemins, les haies bocagères et les talus. La topographie joue également un rôle important dans la délimitation. Lorsque les éléments physiques manquent pour obtenir un zonage, le parcellaire est privilégié. Néanmoins, pour rester cohérent avec la réalité, le parcellaire peut être tronqué.

Ces zones de protections sont

également appliquées dans le cadre de la promotion et la préservation des paysages remarquables que constituent les vallées de l’Ernée et de l’Oscence.

ZONE

Np – ZONE NATURELLE PROTEGEE -

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt NNNppp

Zone naturelle de

protection des paysages

(Np) TRADUCTION REGLEMENTAIRE Cette zone délimite les secteurs de protection de site en raison de leur caractère paysager et patrimonial remarquable. Elle peut contenir d’un espace naturel constitué soit d’un paysage remarquable, soit d’éléments écologiques reconnus, soit de secteurs liés à la protection des rivières, ruisseaux ou zones humides d’intérêt local. A ce titre cette zone est protégée strictement de toute occupation, modification des sols et travaux contraires à cette protection. Les constructions quelques soit leur affectation sont interdites à l’intérieur de la zone Np. Tous les modes d’occupation ou d’utilisation du sol susceptibles de porter atteinte à la qualité des milieux naturels, des paysages, des sites archéologiques, sont également interdit. Seuls sont autorisés :

Les affouillements et exhaussements du sol liés à la conservation, la restauration ou à la création des zones humides Les travaux nécessaires à la lutte contre les inondations (modification des champs d’expansion des crues, création de zones d’expansion des crues,…) La création de voies nouvelles.

(Np) OBJECTIFS DE LA COMMUNE (évoqués dans le PADD) - Promouvoir et garantir la pérennité des paysages remarquables :

- La promotion et la préservation de ces paysages repose sur :

- l’insertion des portions de territoire concernées dans un zonage protecteur ;

- l’interdiction de création de mines et de carrières dans ces secteurs. - Il conviendra toutefois d’appliquer à ces paysages remarquables des mesures de protection qui soient en corrélation avec la nature, l’importance, la

valeur et l’inscription dans des limites physiques des portions de territoire concernées. - La protection de ces paysages remarquables - En affirmant la volonté de protéger ces paysages remarquables, la commune l’interdiction d’édifier des constructions dans les zones Np.

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Volet C - Page 48

LLLaaa zzzooonnneee NNNhhhppp Ce zonage délimite les constructions et installations exclues des entités agricoles et situées à l’intérieur d’un secteur espace naturel qu'il convient de

protéger en raison de la qualité du paysage et des éléments naturels qui le composent. Afin de préserver l’entité paysagère dans laquelle se trouvent les

constructions, les constructions annexes réalisées dans ce sous-secteur seront soumises à des dispositions particulières.

LLLaaa zzzooonnneee NNNhhh Ce zonage concerne les écarts (bâtiment isolé en campagne à vocation d’habitat et sans rapport avec

l’activité agricole), les hameaux (composés de tiers), et toutes les parcelles bâties occupées par des constructions (bâtisses anciennes à vocation d’habitat, gîtes de 1/3, maisons individuelles récentes ou/et leurs bâtiments annexes, les abris pour animaux sur terrain nu…) situés en dehors de l’agglomération et des zones de protections paysagère

– ZONES NATURELLES HABITEES - ZONES Nh

Et Nhp

(Nh) OBJECTIFS DE LA COMMUNE (évoqués dans le PADD) - Lutter contre le mitage et revitaliser le secteur rural : Le territoire communal est caractérisé par la présence de l’habitat rural disséminé (anciens corps de fermes, construction récentes isolées) et groupé (certains sous la forme urbaine de hameau). La commune souhaite continuer d’assurer l’équilibre de la répartition de la population sur l’ensemble du territoire en revitalisant le secteur rural et en proposant une offre de logements diversifiée et complémentaire de celle du centre-bourg. En ce qui concerne l’accueil d’une nouvelle frange de population sur le territoire rural, la commune souhaite uniquement privilégier l’aménagement et le changement de destination du bâti existant en offrant la possibilité de l’aménager, de l’étendre et le changer la destination des constructions sous réserves : de respecter l’activité agricole et le développement des exploitations (ne pas remettre en cause les exploitations agricoles existantes et leur développement,

respecter les règles de distances applicables réciproquement entre les bâtiments agricoles d’une exploitation agricole et les constructions à usage d’habitations ou à usage professionnel). Les constructions devront être situées à plus de 100 m d’une exploitation en activité

d’être en adéquation avec les intérêts environnementaux. de respecter les conditions relatives à la zone dans laquelle se trouvent les constructions, afin de :

- répondre aux critères des constructions autorisant le changement de destination (emprise au sol minimale, potentiel du bâti à évoluer, volume…) - ne pas dénaturer le bâti - respecter l’activité agricole - tenir compte des servitudes, des réseaux, de l’assainissement et des possibilités d’accès

CCAASS DDEE FFIIGGUURREE

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN dduu bbââttii eenn zzoonnee NNaattuurreellllee

► La prise en compte des constructions sans rapport avec l’activité agricole: Les constructions inclues dans ces zones ne sont pas desservies par le réseau collectif d’assainissement

CCllaasssseemmeenntt NNhh Les constructions isolées, inclues dans un lieu-dit, situées à l’intérieur d’un hameau Lorsque le logement de fonction d’une exploitation est incluse dans un bâtiment comprenant également des tiers Les parcelles de jardin supportant la construction

-- -- -- -- -- -- -- -- --

CCllaasssseemmeenntt NNhhpp Le sous secteur indicé ‘’p’’ utilise les mêmes critères que ceux de la zone Nh. L’indice ‘’p’’ est employé pour indiquer que les constructions sont incluses dans une entité paysagère reconnue et comportant un classement en Np .

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt NNNhhh eeettt NNNhhhppp

Reconnaissance des constructions et occupation sans lien avec les

activités agricoles et artisanales

Pour la zone Nh, il existe un sous-secteur de type Nhp pour lequel des dispositions spécifiques seront apportées concernant l’intégration des bâtiments, en effet, l’extension des constructions à usage d’habitation ne devra excéder la hauteur du volume initial du bâtiment avant extension et les constructions annexes isolées seront limitées à 5.00 m de hauteur maximales.

Les opérations groupées à usage d’habitat sont interdites sur l’ensemble des secteurs Nh d’habitat diffus et de hameaux. Les constructions neuves à usage d’habitat, ne sont pas autorisées.

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Volet C - Page 49

(Nh et Nhp) CARACTERISTIQUES et TRADUCTION REGLEMENTAIRE A l’intérieur des zones Nh et Nhp, la commune souhaite revitaliser le secteur rural, et assurer la préservation du bâti ancien identitaire de l’architecture traditionnelle tout en protégeant l'espace agricole :

en édictant des règles spécifiques qui permettront de protéger le bâti ancien et de le valoriser : La restauration et l’aménagement, l’extension des constructions existantes avec ou sans changement de destination à tout autre usage qu’industriel des constructions existantes, sous réserve de concourir à la

valorisation du bâtiment

en permettant le changement de destination pour le bâti traditionnel existant identitaire de l’architecture locale : le changement de destination devra conduire à un usage d’habitation ou/et hébergement et de respecter cumulativement les dispositions suivantes :

- soit effectué sur une construction en bon état et non en ruine (que la construction possède au moins ¾ des murs porteurs existants) - qu’il ait une structure traditionnelle en pierre, - que la construction d’origine présente une surface au sol minimale de 80 m² - que la construction soit située à plus de 100 m des bâtiments d’exploitations - que l’assainissement non collectif soit réalisable.

en autorisant une extension limitée du bâti existant dans le respect de l’architecture locale : l’extension des constructions à usage d’habitation ne devra pas apporter de gêne à l’activité agricole et sera limitée à 50 % de l’emprise au sol existante à la date d’opposabilité du présent document, si des travaux de

démolition partielle sont réalisés sur le bâtiment à aménager, le calcul est effectué sur la base de la surface résiduelle conservée.

en offrant la possibilité de réaliser des constructions d’annexes à condition d’être proche de l’habitation : elles devront être situées à 15 m maximum de l’habitation existante et ne doivent pas excéder 60 m² au total dont 20 m² maximum par construction neuve.

un seul abri pour animaux par unité foncière, limité à 40 m² maximum d’emprise au sol.

(Nh) TRADUCTION REGLEMENTAIRE

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Volet C - Page 50

LLLaaa zzzooonnneee NNNmmm Ce zonage reconnait des zones mixtes comprenant de l’habitat et des activités pré- existantes

situées en dehors de l’agglomération et lien sans rapport avec l’activité agricole

– ZONES NATURELLES MIXTES-

ZONES Nm

CCRRIITTEERREESS DDEE

CCLLAASSSSIIFFIICCAATTIIOONN dduu bbââttii eenn zzoonnee NNaattuurreellllee

► La prise en compte des constructions sans rapport avec l’activité agricole: Les constructions inclues dans ces zones ne sont pas desservies par le réseau collectif d’assainissement il s’agit d’une zone mixte d’habitat et d’activités artisanales. Dans la mesure du possible ont été exclus les bâtiments agricoles

CCllaasssseemmeenntt NNmm Les constructions ayant un rapport avec l’activité artisanale Les constructions à usage d’habitat Les parcelles qui supportent les constructions liées à l’activité artisanale et d’habitat, ainsi que les parcelles qui s’y rattachent et qui n’ont pas de vocation agricole.

CCClllaaasssssseeemmmeeennnttt NNNmmm Reconnaissance des constructions

et occupation en lien avec les activités artisanales

(Nm) OBJECTIFS DE LA COMMUNE (évoqués dans le PADD) - Permettre le développement de l’activité économique :

Le territoire communal est caractérisé par la présence de quelques activités artisanales situées en dehors de l’agglomération. La commune souhaite reconnaitre l’existence des entreprises existantes et activités artisanales situées sur l’ensemble du territoire, par la prise en compte de ces activités situées en dehors du bourg, afin de permettre leur extension dans le respect des exploitations agricoles existantes et de leur développement. Les élus souhaitent permettre le développement de ces activités sans remettre en cause le développement des exploitations agricoles, cette volonté passe par l’interdiction d’édifier des constructions neuves à usage d’habitation dans les hameaux pour les tiers (sauf cas spécifique du logement de fonction liée à une activité artisanale déjà présente et nécessité pour les besoins de la surveillance, à condition d’être intégrée ou reliée au bâtiment d’activité).

(Nh) TRADUCTION REGLEMENTAIRE

Il est proposé dans ces zones de permettre la reconnaissance des constructions existantes à usage d’activité autre qu’industrielle, de permettre leur extension, leur aménagement. L’amélioration et l’extension de l’habitat existant est autorisé (dans les mêmes conditions que pour la zone Nh). Certaines activités nécessitent la proximité immédiate d’un logement, aussi les élus souhaitent permettre la construction neuve à usage d’habitation sous réserve d’être intégrée au volume du bâtiment d’activité économique, dans la limite de 150 m² d’emprise au sol maximum et sous réserve de ne pas apporter de gène à l’activité agricole. La construction du logement aura un impact limité dans la mesure où :

il sera intégré au bâtiment d’activité, afin d’éviter le mitage les zones Nm ne sont pas isolées (proximité des zones Nh) et ne sont pas situées en proximité de bâtiments agricoles.

Trois zones de type Nm seront reconnues sur le territoire de la commune, aux secteurs de Mauvalterie, la Brosse et en proximité de la zone d’activité de la Querminais. La zone Nm est mise en place pour permettre l’évolution des activités existantes, deux d’entre elles sont situées en limite de hameaux reconnaissant des tiers (Nh) et la troisième en proximité des zones liées au développement économique (Querminais).

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Volet C - Page 51

LLLaaa zzzooonnneee NNNsss Ce zonage reconnait le secteur naturel qui englobe la station d’épuration

LLLaaa zzzooonnneee NNNfff Ce zonage délimite un espace naturel constitué par : un paysage

remarquable, qu’il convient de protéger, il correspond à la Forêt de Mayenne.

(Nf) TRADUCTION REGLEMENTAIRE et JUSTIFICATIONS

Dans la zone Nf sont interdits:

tous les modes d’occupation et d’utilisation susceptibles de porter atteinte à la préservation du massif forestier

Dans les espaces boisés classés inscrits aux documents graphiques et soumis aux dispositions de l’article L130-1 et suivants du Code de l’urbanisme, sont interdits : tout changement d’affectation, ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création de boisement.

Dans la zone Nf sont autorisées sous conditions : Les équipements publics ou d’intérêts collectifs liés aux divers réseaux notamment les projets éoliens …

– ZONE NATURELLE SPECIFIQUE- ZONE Ns

(Ns) TRADUCTION REGLEMENTAIRE et JUSTIFICATIONS L’objectif est ici d’exclure de la zone agricole protégée, les ouvrages liés à la station d’épuration et bassin de retenue d’eau, afin de permettre leur évolution. Ils seront donc inclus dans un zonage naturel N indicé ‘’s’’ . Ce zonage délimite un espace naturel constitué par:

le secteur naturel qui englobe la station d’épuration, afin de reconnaitre l’équipement et de permettre son évolution conformément aux objectifs du PADD

Dans la zone Ns sont interdits: tous les modes d’occupation et d’utilisation qui n’ont pas de rapport avec la vocation de la zone

Dans la zone Ns sont autorisées sous conditions :

Seuls sont autorisés : Les constructions en rapport avec l’équipement public que constituent la station

d’épuration et ses extensions éventuelles.

Extrait du Plan du POS Zonage proposé au plan du PLU

ZONE Nf

– ZONE NATURELLE FORESTIERE-

Zonage proposé au

plan du PLU

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Volet C - Page 52

LLLaaa zzzooonnneee NNNlll Ce zonage délimite un espace naturel dans lequel peuvent être admis des équipements légers

de loisirs, tourisme dans la mesure où ils restent compatibles avec le caractère naturel de la zone.

(Nl) TRADUCTION REGLEMENTAIRE et JUSTIFICATIONS Ce zonage reconnait un espace naturel de loisirs, il est constitué par:

Le plan d’eau et ses abords. Il est situé sur la frange Ouest de l’agglomération La reconnaissance au PLU permet de faire évoluer l’équipement conformément aux orientations

générales du PADD

la zone Nl sont interdits:

tous les modes d’occupation et d’utilisation qui n’ont pas de rapport avec la vocation de la zone

Dans la zone Nl sont autorisées sous conditions :

Seuls sont autorisés :

des équipements légers de loisirs, tourisme dans la mesure où ils restent compatibles avec le caractère naturel du site Les équipements légers de plein air, publics ou collectifs, à vocation sportive, de loisirs ou de tourisme.

Les aires de stationnement ouvertes au public à condition qu’elles soient liées aux équipements autorisés dans le secteur.

L’extension des bâtiments préexistants. Dans ce cas les possibilités maximales d’extension sont fixées à 50 % de l’emprise au sol existante à la date d’opposabilité du document.

ZONE Nl

– ZONE NATURELLE de LOISIRS -

Extrait du Plan du POS

Zonage proposé au plan du PLU

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titre 4 - Le projet au regard des principes légaux et des Lois GRENELLE 1 et GRENELLE 2

Evaluation des incidences des orientations sur l’environnement

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Volet C - Page 54

L’article L.121.1 du Code de l’Urbanisme :

Les schémas de cohérence territoriale, les plans locaux d'urbanisme et les cartes communales déterminent les conditions permettant d'assurer, dans le respect des objectifs du développement durable : 1° L'équilibre entre : a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux rural ; b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et la protection des sites, des milieux et paysages naturels; c) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables; 1° bis La qualité urbaine, architecturale et paysagère des entrées de ville 2° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et de développement des transports collectifs; 3° La réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature.

En application du 4° de l’article R.123-2 du code de l’urbanisme, le rapport de présentation « évalue les incidences des orientations du plan sur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur ». Cette évaluation vise à garantir le respect des exigences de préservation de l’environnement, dans le cadre d’un développement durable qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs besoins Cette évaluation est présente tout au long du rapport, et plus précisément dans la troisième partie qui développe la justification de la traduction réglementaire. L’incidence sur l’environnement a été mesurée en selon plusieurs cibles environnementales :

consommation d’espace

milieu biologique, biodiversité

qualité des paysages

ruissellements et inondations

qualité de l’eau

économies d’énergie / effet de serre

risques et nuisances (bruit, pollution atmosphérique, risques industriels).

Certains points des articles L110 (déjà évoqués) et L121-1 (Grenelles 1 & 2) se superposent, et imposent une lecture transversale du rapport de présentation, aussi leurs prises en compte et l’incidence du PLU est résumée (au tableau ci-dessous) au travers des paragraphes relatifs à ‘’la motivation et la prise en compte dans le PLU’’. Par ailleurs certaines dispositions, lorsqu’elles concernent plus précisément la commune ont été sont largement développées tout au long de la justification dans le rapport de présentation et sont démontrées par corrélation dans la traduction en termes de zonage et de réglementation littérale, d’autres sont plus affirmées dans la justification des orientations du PADD ainsi qu’au document des orientations d’aménagement et de programmation. Le projet du PLU repose ainsi sur la prise en compte des Lois Grenelle 1 et Grenelle 2.

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LES PRINCIPES MOTIVATION ET PRISE EN COMPTE DANS LE PLU - incidences

Lutter contre la régression des surfaces agricoles et naturelles, les collectivités territoriales fixant des objectifs chiffrés en la matière, après que les indicateurs de consommations d’espace auront été définis

Favoriser un urbanisme économe en ressources foncières (sans surconsommation d’espace)

Optimiser la consommation d’espace

Mise en place d’un urbanisme durable

Les surfaces consommées sont nécessaires au développement de la commune pour :

répondre aux besoins démographiques, avec l’accueil d’une nouvelle frange de population. répondre aux besoins en termes de logements, en proposant une nouvelle offre de favoriser le renouvellement du parc de logement

La maîtrise des besoins est traduite par la mixité urbaine et sociale (transcrite notamment au niveau des schémas de références présents dans le document des orientations d’aménagement et de programmation) et l’offre de nouvelles possibilités d’accueillir de nouvelles populations.

Les surfaces consommées sont présentées dans le tableau explicitant le scénario retenu pour le développement de l’agglomération

Redéfinition de certaines règles du POS pour permettre d’optimiser la constructibilité des parcelles (pas de Cos, pas de limitation dans l’emprise au sol pour les constructions principales et leur extension, diminution des reculs par rapport aux limites séparatives- article 7, de manière à permettre l’isolation par l’extérieur, équipement permettant l’approvisionnement en énergie renouvelable…)

Par rapport au zonage du POS, les choix faits dans le PLU aboutissent à une consommation d’espace (zones AU) modérée et équilibrée. L’urbanisation prévue dans le PLU se concentre ainsi sur le bourg et intègre des secteurs urbanisés ou urbanisables dans le POS, par intensification ou extensions mesurées (reconstruction de la ville sur la ville).

La consommation d’espace relative aux activités économiques est optimisée en fonction des besoins de la Communauté de Commune dans la gestion du développement économique à l’échelle de la communauté de communes

Redéfinition de certaines règles du POS pour permettre l’évolution du bâti dans le sens d’une meilleure prise en compte des problématiques environnementales (diminution des reculs par rapport aux limites séparatives- article 7, de manière à permettre l’isolation par l’extérieur, équipement permettant l’approvisionnement en énergie renouvelable…)

Lutter contre l’étalement urbain et la déperdition de l’énergie, revitalisation des centres

L’équilibre entre le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés

La gestion économe des besoins, favoriser la densité

La gestion économe de l’espace les besoins de la commune sont traduits au PLU par :

la gestion économe de l’espace (moins de 5 hectares projetés à l’urbanisation) pour assurer le renouvellement et la progression de la population une forme urbaine compacte qui privilégie le développement du bourg. Une répartition géographique de l’habitat qui permet qui permet de dynamiser les commerces, équipements, services situés dans le centre bourg les possibilités de renouvellement urbain (Mise en place de secteur de type Ur qui permet d’assurer le renouvellement urbain) la densité programmée

Les orientations d’aménagement seront définies pour l’ensemble des zones à urbaniser le PLU s’attache à maintenir une utilisation économe des espaces naturels et assure la préservation des espaces agricoles affectés aux activités agricoles et forestières, la protection des sites, des milieux et paysages naturels. Ainsi les espaces naturels seront classés en N (avec des sous-secteurs précisant leur nature). Les espaces agricoles seront inclus dans un zonage de type A. Les mesures de protection de l’activité agricole s’affirment notamment sur l’ensemble du territoire rural par l’interdiction d’édifier de nouvelles constructions à usage d’habitat (sauf logement de fonctions liées à l’activité agricole). Les modalités sont précisées à l’article 2 des zones A et N, lorsqu’elles sont concernées.

La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine remarquable

La préservation du patrimoine passe par :

Une identification au titre de l’article L.123-1-5. 7° du Code de l’Urbanisme pour les bâtiments les plus caractéristiques du patrimoine communal et la protection des sites archéologiques

Pour les autres constructions traditionnelles, elles seront préservées en continuant d’évoluer par changement de destination sous-condition de préserver la qualité architecturale et sous réserve de l’article 2 des zones A et N, lorsqu’elles sont concernées

Concevoir l’urbanisme de façon globale, en harmonisant les documents d’orientation et les documents de planification établis à l’échelle de l’intercommunalité

Prise en compte du PLH et des documents supra communaux, le SAGE, Le SDAGE, le Porté à Connaissance de l’Etat …

Leur prise en compte a été justifiée au fur et à mesure du rapport de présentation

Valoriser la qualité paysagère et les entrées de l’agglomération

Dispositions relatives à l’intégration urbaine des constructions, au respect du paysage et de la rue et à la qualité de l’aspect extérieur des constructions, les entrées d’agglomération sont valorisées par la mise en place d’orientation d’aménagement notamment sur la frange Nord de l’agglomération afin de privilégier la notion de rue

une trame verte est complétée par la mise en place d’orientation pour l’intégration paysagère des futurs secteurs à urbaniser.

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Volet C - Page 56

LES PRINCIPES MOTIVATION ET PRISE EN COMPTE DANS LE PLU

Préserver la biodiversité, et les milieux naturels notamment à travers la conservation, la restauration et la création de continuité écologiques

Qualité des paysages

Milieux biologiques et biodiversité :

La préservation de la qualité du sol et du sous-sol et de la qualité de l’eau est traduite dans le document par : la limitation des droits d’utilisation du sol.

La préservation des espaces naturels La préservation des milieux naturels et de la biodiversité est introduite par la préservation des secteurs présentant un caractère environnemental fort (zonage Np - intérêt paysager et/ou intérêt écologique). La préservation de la biodiversité sera assurée notamment à travers la conservation, la restauration et la création de continuité écologiques et la prise en compte de la trame verte et bleue.

Les choix de développement urbain par densification de l’urbain et développement modéré de l’agglomération permet d’éviter complètement la destruction de milieux naturels.

Conservation des zones naturelles de l’ancien POS, elles sont élargies et sont fortement complétées. Leur préservation et mise en valeur est explicité tout au long du rapport. La protection des paysages et du patrimoine identitaire est également assuré par le PLU au moyen d’une protection particulière au titre du L 123-1-5 7°

Le zonage du PLU permet une préservation de toutes les continuités écologiques existantes

En protégeant les espaces naturels existants et en augmentant les protections des espaces verts urbains, le PLU a donc un effet positif sur la faune et la flore.

Lutter contre le changement climatique

Diminution des obligations de déplacement

Mise en place d’une mobilité durable :

Le PLU facilite les déplacements doux par la mise en place d’emplacements réservés et d’orientation d’aménagement visant la privilégier la circulation des piétons

L’objectif est de limiter l’usage des véhicules motorisés

Les normes de stationnements sont modifiées par rapport à celles du POS, il n’y a plus de surface minimale de stationnement imposée (notamment pour les zones UE)

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

Améliorer les performances énergétiques

Développer les communications électroniques

Les énergies renouvelables seront privilégiées La prise en compte des normes de ‘’Haute qualité environnementale’’ dans le cadre de la construction est recommandé: Les installations et utilisation de matériaux liés aux énergies renouvelables ainsi que celles liée à la gestion maîtrisées des ressources naturelles (énergie

solaire, géothermie, gestion des eaux pluviales…) sont autorisés sous réserve d’une intégration paysagère satisfaisante. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas en cas de mise en place de vérandas et capteurs solaires Le PLU ne s'oppose pas à l'installation d'un dispositif individuel de production d'énergie renouvelable ou de tout matériau renouvelable permettant d'éviter des

émissions de gaz à effet de serre. Il ne s’oppose pas non plus à la performance énergétique des bâtiments et au développement des communications électroniques

Les cheminées et les dispositifs nécessaires à l’utilisation des énergies renouvelables comme capteurs solaires ne sont pas pris dans le calcul de la hauteur maximale en compte à condition que leur propre hauteur, mesuré à partir de la surface extérieure de la toiture n’excède pas 1,50 m.

Il n’est pas fixé de coefficient d’occupation des sols

Gestion des eaux pluviales

Par rapport au POS existant, le projet de PLU n’engendrera pas d’impact significatif sur l’augmentation des surfaces imperméabilisées et les rejets d’eau de ruissellement vers le milieu naturel. En effet, les zones U du PLU correspondent aux zones U du POS. Concernant les zones à urbaniser les annexes sanitaires explicites les mesures mises en œuvre concernant la gestion des eaux pluviales