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PLACE AU CIRQUE ! (../../HORS-SERIE_NUMERO/4-CRITIQUE/) SSttrraacchh –– AA ffeeaarr ssoonngg FESTIVAL JOURS ET NUITS DE CIRQUE ET TOURNÉE / AUTEUR ET MES PATRICK MASSET Publié le 26 septembre 2018 Patrick Masset confie à trois acrobates et une chanteuse lyrique une partition circassienne originale et fascinante, qui mêle corps, musique et voix sur le thème de la sauvagerie et de la domestication des peurs. © "La culture est une résistance à la distraction" Pasolini (https://www.journal-laterrasse.fr) Strach – A fear song - Cirque / Critique - Journal La Terrasse https://www.journal-laterrasse.fr/hors-serie/strach-a-fear-song/ 1 sur 3 11/10/18 à 09:54

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PLACE AU CIRQUE ! (../../HORS-SERIE_NUMERO/4-CRITIQUE/)

SSttrraacchh –– AA ffeeaarr ssoonngg

FESTIVAL JOURSET NUITS DECIRQUE ETTOURNÉE /

AUTEUR ET MESPATRICK MASSETPublié le 26 septembre 2018

Patrick Masset confie à trois acrobates et une

chanteuse lyrique une partition circassienne

originale et fascinante, qui mêle corps,

musique et voix sur le thème de la sauvagerie

et de la domestication des peurs.

©

"La culture est une résistance à la distraction" Pasolini

(https://www.journal-laterrasse.fr)

Strach – A fear song - Cirque / Critique - Journal La Terrasse https://www.journal-laterrasse.fr/hors-serie/strach-a-fear-song/

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On entre sous le chapiteau du Théâtre d’Un Jour

comme dans l’antre obscur des puissances

chtoniennes qu’Apollon n’aurait pas encore

maîtrisées. Peut-être pénètre-t-on aussi dans la

caverne inquiétante de la nuit des rêves, où le verbe

peine à contenir les affects. Patrick Masset propose

un retour au « cirque des origines », que

caractérisent « la sauvagerie, le cercle, l’étrangeté, la

monstruosité quelquefois, l’hyper proximité et la

peur ». Les trois acrobates (Airelle Caen, Denis

Dulon et Guillaume Sendron) occupent l’espace

scénique avec leurs corps massifs. Leur proximité

obnubile et inquiète. La disposition périphérique du

public le protège à peine des loups-garous, des

titans haletants, des silènes ricaneurs, des

centaures furieux qui naissent des portés

acrobatiques que réalisent les trois circassiens

audacieux, puissants et souples. L’angoisse est

omniprésente, jusqu’à ce que s’élève la voix de Julie

Calbete, qui oppose l’harmonie au chaos, la pureté

spirituelle au mélange des corps et l’ordre du simple

à la confusion de l’inarticulé.

Victoire du collectif

A la lisière de la scène et de la salle, au bord de

l’anneau qui enserre l’arène du minotaure, se tient le

musicien Jean-Louis Cortès, qui interprète de

manière tour à tour poignante et malicieuse les

notes qui vont permettre la rencontre entre la

matière et l’esprit, entre la voix et les corps. Plus

qu’à un anéantissement de Python par le dieu des

arts, c’est à une domestication que l’on assiste

alors, et mieux encore, à une collaboration entre les

forces d’abord éclatées. Comme le loup devient

chien, comme la cavale fougueuse apprend à aller

l’amble, les différents protagonistes de cette

curieuse tauromachie équilibrent leurs ardeurs,

jusqu’à inclure le public lui-même dans cette

recomposition. L’arène se transforme en réunion

politique où la collaboration gagne sur l’expression

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Mots-clefs :Festival Jours et Nuits de Cirque (https://www.journal-laterrasse.fr/tag/festival-jours-et-nuits-de-cirque/), Patrick Masset(https://www.journal-laterrasse.fr/tag/patrick-masset/), Strach – a fear song (https://www.journal-laterrasse.fr/tag/strach-a-fear-song/)

hasardeuse des prouesses individuelles. La fin du

spectacle est haletante d’émotion et les prises de

risque qu’elle engage sont bouleversantes de

poésie. L’ensemble de ce spectacle et les talents

conjugués des artistes qui l’interprètent sont

éblouissants. La métaphore politique offerte à une

humanité d’abord frissonnante et bientôt réconciliée

est éclatante. Du chaos à l’harmonie construite

ensemble, de l’obscurité à la lumière, de la terre au

ciel : ainsi devrait aller l’humanité. Le Théâtre d’Un

Jour l’illustre magnifiquement !

Catherine Robert

A PROPOS DE L'ÉVÉNEMENT

SSttrraacchh –– AA ffeeaarr ssoonnggdu Jeudi 20 septembre 2018 au Dimanche 23septembre 2018Festival Jours et Nuits de CirqueAix-en-Provencedans le cadre du Festival Jours et Nuits deCirque, à Aix-en-Provence. Les 22 et 23octobre dans le cadre du Festival CIRCa, àAuch. Du 8 au 10 mai 2019 à Latitude 50, àMarchin, en Belgique. Spectacle vu auFestival d’Avignon, sur l’île Piot.

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CINÉMA(/CINEMA,58) + MUSIQUE(/MUSIQUE,59)

+ LIVRES(/LIVRES,60) + SSCCÈÈNNEESS((//TTHHEEAATTRREE,,2288))

+ ARTS(/ARTS,99964) + IMAGES(/IMAGES,100296)

+ LIFESTYLE(/VOUS,15) + MODE(/MODE,99924)

+ BEAUTÉ(HTTPS://WWW.LIBERATION.FR/BEAUTE,100215)

+ FOOD(/FOOD,100293)

CRITIQUE

LLEE FFEESSTTIIVVAALL UUPP !!FFAAIITT GGRRAANNDD--PPLLAACCEEAAUU CCIIRRQQUUEE

Par Gilles Renault Envoyé spécial àBruxelles(https://www.liberation.fr/auteur/1927-gilles-renault)— 22 mars 2018 à 17:46

La biennale bruxelloise, qui présenteune trentaine de spectacles,entend promouvoir la vitalitédes circassiens belges.

Le festival Up ! fait Grand-Place au cirque - Culture / Next https://next.liberation.fr/theatre/2018/03/22/le-festival-up-fait-g...

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Bérénice Masset
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Il faut un peu de persévérance - ou une appli adéquate - pour dénicher leparc Victoria à Koekelberg, l’une des 19 communes de Bruxelles-Capitale.Mais l’opiniâtreté est récompensée lorsqu’on découvre, planté là, au beaumilieu d’une grande aire de jeux et d’installations sportives, un petit

«Strach/A Fear Song», par la compagnie Théâtre d’un jour, un des climaxde la biennale Up ! Photo Laure Villain

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chapiteau blanc qui, une fois à l’intérieur, ressemblerait plus à unegrande yourte, où le public se serre sur les trois rangées de gradins quiceignent la piste.

Acrobaties.

Bienvenue au Théâtre d’un jour, compagnie belge qui s’était fait connaîtreavec l’Enfant qui… un spectacle mêlant acrobates et marionnettes, jouéplus de 300 fois à travers le monde entre 2008 et 2015. Dernière créationen date de la troupe fondée en 1994 par Patrick Masset, Strach/A FearSong a de sérieuses chances de connaître la même destinée. Telle est dumoins la déduction au terme de l’heure de représentation offerte voiciquelques jours dans le cadre de la biennale Up ! qui quadrille Bruxellesjusqu’à la fin de la semaine. Deux porteurs, une voltigeuse et unechanteuse lyrique - plus un pianiste et quelques accessoires insolites, desmasques de loup, une faux… - remplissent le petit espace en jouant aumieux de la proximité avec le public qui, détail pas si commun, va mêmese retrouver impliqué dans des acrobaties. Indéniablement spectaculaire,bien jamais criard, le propos esquisse aussi les mythes et croyancesancestrales dans un étrange sabbat qui, revisitant Leonard Cohen (DanceMe to the End of Love) ou Henry Purcell (The Cold Song), n’exclut ni lapoésie ni la sensualité.

Mélange de cirque et d’opéra envisagé comme «un chemin idéal pourdonner à voir, à entendre et à surmonter les angoisses, tensions et"dangers" véhiculés par notre société de la peur», Strach/A Fear Songrestera comme un des climax de Up ! Au même titre que le plus oniriqueet fantasque A nos fantômes, des deux filles (Célia Casagrande-Pouchet etSarah Devaux) de la compagnie les Menteuses qui, partisanes d’une«dramaturgie du geste», déploient des trésors d’inventivité à partird’une simple (et grosse) corde et d’un travail vraiment chiadé sur leslumières.

Forte d’une trentaine de propositions, dont un tiers de créations,réparties dans treize lieux différents, Up ! se veut à la proue du cirquebelge, avec cet atout contextuellement non négligeable consistant à fairefi de la barrière linguistique. Un peu sur le modèle du printanier

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Kunstenfestivaldesarts, plateforme dédiée à la création contemporaine(théâtre, performance…), la biennale prêche ainsi pour undécloisonnement visant à valoriser la pratique circassienne dans un paysqui aurait trop longtemps perçu les adeptes de la discipline comme de«vulgaires bateleurs», selon Catherine Magis, la directrice de l’EspaceCatastrophe, une structure qui, depuis 1995, milite pour ledéveloppement du cirque contemporain. «En ce sens, ajoute celle qui estégalement programmatrice de la biennale, il est notable qu’à la plupartdes projets se trouvent associés des comédiens, danseurs, rockeurs ouplasticiens. De même que nous investissons aussi bien l’espace public quedes endroits prestigieux, comme le Théâtre national ou les Halles deSchaerbeek, habituellement destinés au théâtre et à la dansecontemporaine.»

Soufflé.

En 2020, Bruxelles inaugurera enfin un lieu pérenne, le Cirk, qui, sur 3000 mètres carrés, se déclinera en salles de spectacle, de répétition,bureaux, etc., et comblera un vide, en face des quatre centresdramatiques et du centre chorégraphique dont dispose déjà la région. Etd’ici là, chacun veut croire que le soufflé n’est pas prêt de retomber :en 2016, avec environ 10 000 spectateurs, la précédente éditionannonçait un taux de fréquentation de 90 %. En 2018, Up ! table sur 100%.

Gilles Renault Envoyé spécial à Bruxelles(https://www.liberation.fr/auteur

/1927-gilles-renault)

Up ! dans divers lieux à Bruxelles, jusqu’à dimanche. Rens. : upfestival.be(https://upfestival.be/)

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Critiques cirque (/critiques/critiques)

UP !À la 15 édition de la biennale internationale de Cirque UP !, compagnies émergentes etreconnues étaient à découvrir. De la dense programmation, on retiendra tout particulièrementLugar et Strach, deux créations qui habitent les déséquilibres et chatouillent l’impossible.

Par Christiane Dampnepublié le 22 mars 2018

Avec son premier opus – Lugar – la jeune compagnie Proyecto Precipicio (https://www.facebook.com/search/top/?q=proyecto%20precipicio) s'annonce prometteuse. Inventives, Eleonora Gimenez et VaninaFandiño ont conçu un nouvel agrès qui permet d'accueillir leurs deux disciplines d'équilibre : un filnouvelle génération qui change d’état – fil souple et fil tendu – selon leurs manipulations. Les artistesfilent la métaphore du fil avec la présence d’un ancien magnétophone à bande et des perruques du mêmematériau. La dimension plastique s’ajoute au travail sonore et au langage du corps. Lugar relève d'unequête infinie. Un petit éloge de l’in-quiétude ciselé comme une pièce d'orfèvre.

« Que fait-on quand on cherche l'équilibre sur une corde ? On cherche constamment un lieu, un pointprécis où pouvoir simplement être, un lieu que l'on sait aussi nécessaire que fragile », confient-elles. Lesdeux circassiennes argentines nous embarquent dans leur univers d’instabilité avec une belle énergie rock.Telles des Pénélope, elles font et défont leur ouvrage, tricotent et détricotent des espaces, sautent d’une

Lugar de Proyecto Precipicio © Tania Vaiana.

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UP ! - Critiques - mouvement.net http://www.mouvement.net/critiques/critiques/up_1

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technique à l'autre en construisant de nouveaux lieux éphémères. Chacune prend un malin plaisir à mettreà mal le fragile équilibre atteint par sa partenaire en modifiant la tension du fil et sa trajectoire. Les deuxcomplices se provoquent, se défient, se soutiennent, jouent en contre point. Et convoquent nosimaginaires.

Elles traduisent au plateau le fruit d'une longue recherche et d'un échange avec le philosophe DiegoVernazza sur nos déséquilibres existentiels. « Nous avons voulu mettre ses textes dans notre corps. Cettecréation était une expérience. » Quelques mots sur scène en gardent la trace : « Presque, insupportable,un support stable, instable… » En construisant des lignes et des courbes sur lesquelles elles s’élancent, sesuspendent, se balancent, elles mettent en scène le devenir de deux femmes qui cherchent, avec l'autre,leur propre (dés)équilibre improbable. Et nous racontent, en creux, ce qui les relie. « Nous sommestoujours en train de chercher des lieux, des espaces habitables. Un lieu, ça se construit. C’est un espacede mémoire où il s’est passé quelque chose. » Très écrit, Lugar ["lieu" en espagnol] dessine un espace enperpétuelle reconfiguration. Il n’y a aucun lieu stable, tout est toujours en mouvement.

De l’in-quiétude il est aussi question dans Strach, a Fear Song de la compagnie Théâtre d’1 jour(http://www.t1j.be/a-propos/?lang=fr) qui, depuis plus de 20 ans, repose sur la transdisciplinarité. Dansla petite arène sous chapiteau, une chanteuse lyrique, une comédienne voltigeuse, deux porteurs. Et unpianiste en bord de piste. Un quintette au plus proche de nous.

Strach désigne « la peur » en polonais. « L'un des fondamentaux du cirque vient caresser la peur, celledu spectateur et celle de l’artiste, mais ce dernier doit toujours la dépasser par une technique, uncourage », précise Pierre Masset, le directeur artistique. Avec sa nouvelle création jouée en première aufestival, il s'empare de ce fondamental pour creuser nos différentes peurs d'enfants et d'adultes, de lapeur de dormir dans le noir à la peur de mourir. Peu de mots pour laisser place aux corps et au chant.« Ma mère chantait toujours la nuit pour éloigner les peurs », dit la comédienne Airelle Caen en début despectacle. Le chant, très présent, accompagne toutes les portées et voltiges. La chanteuse elle-même,Julie Calbete, quitte la stabilité et la solidité du sol pour l’instabilité et l’impermanence de l’air, portée parDenis Dulon et le colosse Guillaume Sendron. Elle éprouve la hauteur et le risque de chute en apprivoisantses craintes. D’elle émane un curieux mélange d'intranquillité et de confiance. D’elle émane une voixpuissante et fragile. Une voix portée, dans ses différentes acceptions.

« Le mélange du cirque et de l’opéra, d’une force originelle et d’une beauté divine, est un chemin idéalpour donner à voir, à entendre et à surmonter les angoisses, les tensions, les dangers véhiculés par notresociété de la peur. Littéralement, il s'agit de porter la voix. » Strach, a Fear Song nous invite à affronter ànotre tour nos peurs en s’aventurant vers l’inconnu. Le ton est juste. Les prouesses non ostentatoires. Laproposition artistique à taille humaine.

> Le festival UP ! s’est déroulé du 12 au 25 mars 2018 à Bruxelles

UP ! - Critiques - mouvement.net http://www.mouvement.net/critiques/critiques/up_1

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FESTIVAL UP!

BIENNALE INTERNATIONALE DE CIRQUE

DU 12 AU 25 MARS 2018

C!RQ EN CAPITALE | 29

PERSONAPar le Naga Collective

GILLES BECHET

Un petit peu de thé ? Assises autour d’une petite table de salon, quatre jeunes femmes s’échangent le réconfortant breuvage, du chocolat, une pomme et quelques amabilités. Un joyeux babil submergé par le débit volubile de Viola. Mais tout à coup, en même temps que la musique, tout s’arrête. Pour recommencer après quelques secondes comme un disque rayé. Encore et encore. Que faire quand ça coince dans un groupe ? Chez les circassiennes, la réponse vient par le corps plutôt que par les mots.

Le Naga Collective s’est formé à Bruxelles avec quatre artistes formées à l’Ésac ou au Lido de Toulouse. Avec générosité et gourmandise, elles croisent les accents de leurs corps et de leurs pays natals. Viola Baroncelli, l’Italienne, est une virtuose du mât chinois, Jatta Borg, la Finlandaise, est contorsionniste et dessine avec ses bras et ses jambes une drôle de calligraphie, María José Cázares, la Mexicaine, mixe l’acrobatie et la danse et Mari Stoknes, la Norvégienne, aime se laisser (capillo)tracter par les cheveux et se glisser le long d’une corde lisse.

Dans Persona, leur premier spectacle, les jeunes femmes explorent la tension entre le groupe et l’individu. Comment resserrer des liens sans se ligoter et comment prendre sa liberté sans s’éloigner ? Elles cherchent à se faire remarquer et à se faire aimer dans les airs et au sol. « Est-ce que tu peux m’aimer, même si je suis frustrée et désespérée ? », demandent-elles. Quand ils ne rêvent pas de licornes et de papillons, les corps sont parfois encombrants et pesants. Heureusement, ils peuvent enlacer et réconforter. Leurs aventures communes s’écrivent souvent en plusieurs actions simultanées qui ne sont jamais une succession de numéros mais un dialogue permanent, une conversation de corps à corps à deux ou à quatre. Si les protagonistes se mettent en danger, c’est pour montrer leur vulnérabilité, pas leur force qu’elles réservent à la colère. On peut dire aussi que le son est un cinquième personnage. Avec finesse et profondeur, il dessine l’espace et les silences qu’habitent les quatre interprètes. On peut passer d’une aquarelle bruitiste à un calypso chaloupé ou une techno asthmatique où les filles, les cheveux en rideau devant le visage, de-viennent d’étranges animaux. Et puis enfin quand le thé est versé, il faut le boire. Il y en aura pour quatre.

STRACH, A FEAR SONGPar le Théâtre d’1 jour

LAURENT ANCION

On entre à pas de loups dans le petit chapiteau du Théâtre d’1 jour, on se répartit au hasard des bancs de bois qui entourent la minuscule piste, visages déjà tendus vers l’inattendu. On papote, les coudes se touchent, on se serre. La magie de l’instant a déjà opéré. Les lustres anciens s’éteignent, le noir se fait. A-t-on fermé les yeux ? Est-on tombé de l’autre côté des songes ? Strach, a fear song va nous emmener dans une nuit où tout est possible : une nuit en corps et en musique qui ne nous laissera pas repartir tels que nous étions arrivés.

En clair-obscur, à la belle lueur d’une bougie, s’esquisse le visage d’une femme (Airelle Caen) à la voix d’enfant qui raconte les peurs de la nuit et la force de les vaincre – la force du « cowboy rouge », qui vaut bien celle de la Diotime de Bauchau. Une voix bientôt rejointe par celle de la soprano Julie Calbete, invitation au voyage, sans retour, pour l’émotion à fleur de peau, soutenue par le piano de Jean-Louis Cortès, en bord de piste. Ombre et lumière, nuit et voix d’ange : tout est déjà là pour nous harponner au cœur.

Et le cirque ? Le voici, sans délai. Denis Dulon et Guillaume Sendron viennent former le triangle avec Airelle Caen, voltigeuse du trio. Leur main-à-main (forgé notamment au sein de la compagnie XY) frappe l’esprit, vissé comme une image venue des forêts, sur la surface d’une souche. Bientôt le trio quitte ce cercle magique pour nous toucher ou presque. Un simple masque porté au sommet du crâne et voici les deux acrobates masculins mués en loups qui envahissent l’arène, chargeant la dormeuse, rageant, flairant les premiers rangs. Si l’image secoue (de rire ou de frayeur ; le spectacle n’est pas conseillé avant 14 ans d’ailleurs), toute la grâce de Strach est de varier tension et douceur, créant une connivence intense. Une vibration collective, bouleversante, lorsque la soprano elle-même se glisse dans les mouvements, et qui culmine avec l’invitation faite à plusieurs spectateurs de se glisser dans le bal, de participer au main-à-main, comme un rituel oublié. On rit, on frémit, on vit : le cirque nous réunit.

Le metteur en scène et auteur Patrick Masset, passionné par le mélange des genres, rêvait depuis longtemps de la rencontre du cirque et de l’art lyrique. Déjà esquissée dans L’enfant qui (2008) entre une musicienne et un porteur, l’intuition remonte en fait à la fin des années 90, lors du travail avec la compagnie Vent d’Autan. « J’ai mis 20 ans pour trouver l’équipe », sourit le metteur en scène. Personne ne lui reprochera sa ténacité.

→ Vu le 15/03 au Parc Victoria, à Koekelberg, dans le cadre du Festival UP!Du 9 au 21/07 sur l’île Piot, dans le cadre d’ « Occitanie fait son cirque en Avignon ».→ Vu le 13 mars au Théâtre National, dans le cadre du Festival UP!

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▶▷ C!RQ EN CAPITALEPar Laurent Ancion

n°15

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n 20

18REVUE DE PRESSE

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FESTIVAL UP!

BIENNALE INTERNATIONALE DE CIRQUE

DU 12 AU 25 MARS 2018

C!RQ EN CAPITALE | 29

PERSONAPar le Naga Collective

GILLES BECHET

Un petit peu de thé ? Assises autour d’une petite table de salon, quatre jeunes femmes s’échangent le réconfortant breuvage, du chocolat, une pomme et quelques amabilités. Un joyeux babil submergé par le débit volubile de Viola. Mais tout à coup, en même temps que la musique, tout s’arrête. Pour recommencer après quelques secondes comme un disque rayé. Encore et encore. Que faire quand ça coince dans un groupe ? Chez les circassiennes, la réponse vient par le corps plutôt que par les mots.

Le Naga Collective s’est formé à Bruxelles avec quatre artistes formées à l’Ésac ou au Lido de Toulouse. Avec générosité et gourmandise, elles croisent les accents de leurs corps et de leurs pays natals. Viola Baroncelli, l’Italienne, est une virtuose du mât chinois, Jatta Borg, la Finlandaise, est contorsionniste et dessine avec ses bras et ses jambes une drôle de calligraphie, María José Cázares, la Mexicaine, mixe l’acrobatie et la danse et Mari Stoknes, la Norvégienne, aime se laisser (capillo)tracter par les cheveux et se glisser le long d’une corde lisse.

Dans Persona, leur premier spectacle, les jeunes femmes explorent la tension entre le groupe et l’individu. Comment resserrer des liens sans se ligoter et comment prendre sa liberté sans s’éloigner ? Elles cherchent à se faire remarquer et à se faire aimer dans les airs et au sol. « Est-ce que tu peux m’aimer, même si je suis frustrée et désespérée ? », demandent-elles. Quand ils ne rêvent pas de licornes et de papillons, les corps sont parfois encombrants et pesants. Heureusement, ils peuvent enlacer et réconforter. Leurs aventures communes s’écrivent souvent en plusieurs actions simultanées qui ne sont jamais une succession de numéros mais un dialogue permanent, une conversation de corps à corps à deux ou à quatre. Si les protagonistes se mettent en danger, c’est pour montrer leur vulnérabilité, pas leur force qu’elles réservent à la colère. On peut dire aussi que le son est un cinquième personnage. Avec finesse et profondeur, il dessine l’espace et les silences qu’habitent les quatre interprètes. On peut passer d’une aquarelle bruitiste à un calypso chaloupé ou une techno asthmatique où les filles, les cheveux en rideau devant le visage, de-viennent d’étranges animaux. Et puis enfin quand le thé est versé, il faut le boire. Il y en aura pour quatre.

STRACH, A FEAR SONGPar le Théâtre d’1 jour

LAURENT ANCION

On entre à pas de loups dans le petit chapiteau du Théâtre d’1 jour, on se répartit au hasard des bancs de bois qui entourent la minuscule piste, visages déjà tendus vers l’inattendu. On papote, les coudes se touchent, on se serre. La magie de l’instant a déjà opéré. Les lustres anciens s’éteignent, le noir se fait. A-t-on fermé les yeux ? Est-on tombé de l’autre côté des songes ? Strach, a fear song va nous emmener dans une nuit où tout est possible : une nuit en corps et en musique qui ne nous laissera pas repartir tels que nous étions arrivés.

En clair-obscur, à la belle lueur d’une bougie, s’esquisse le visage d’une femme (Airelle Caen) à la voix d’enfant qui raconte les peurs de la nuit et la force de les vaincre – la force du « cowboy rouge », qui vaut bien celle de la Diotime de Bauchau. Une voix bientôt rejointe par celle de la soprano Julie Calbete, invitation au voyage, sans retour, pour l’émotion à fleur de peau, soutenue par le piano de Jean-Louis Cortès, en bord de piste. Ombre et lumière, nuit et voix d’ange : tout est déjà là pour nous harponner au cœur.

Et le cirque ? Le voici, sans délai. Denis Dulon et Guillaume Sendron viennent former le triangle avec Airelle Caen, voltigeuse du trio. Leur main-à-main (forgé notamment au sein de la compagnie XY) frappe l’esprit, vissé comme une image venue des forêts, sur la surface d’une souche. Bientôt le trio quitte ce cercle magique pour nous toucher ou presque. Un simple masque porté au sommet du crâne et voici les deux acrobates masculins mués en loups qui envahissent l’arène, chargeant la dormeuse, rageant, flairant les premiers rangs. Si l’image secoue (de rire ou de frayeur ; le spectacle n’est pas conseillé avant 14 ans d’ailleurs), toute la grâce de Strach est de varier tension et douceur, créant une connivence intense. Une vibration collective, bouleversante, lorsque la soprano elle-même se glisse dans les mouvements, et qui culmine avec l’invitation faite à plusieurs spectateurs de se glisser dans le bal, de participer au main-à-main, comme un rituel oublié. On rit, on frémit, on vit : le cirque nous réunit.

Le metteur en scène et auteur Patrick Masset, passionné par le mélange des genres, rêvait depuis longtemps de la rencontre du cirque et de l’art lyrique. Déjà esquissée dans L’enfant qui (2008) entre une musicienne et un porteur, l’intuition remonte en fait à la fin des années 90, lors du travail avec la compagnie Vent d’Autan. « J’ai mis 20 ans pour trouver l’équipe », sourit le metteur en scène. Personne ne lui reprochera sa ténacité.

→ Vu le 15/03 au Parc Victoria, à Koekelberg, dans le cadre du Festival UP!Du 9 au 21/07 sur l’île Piot, dans le cadre d’ « Occitanie fait son cirque en Avignon ».→ Vu le 13 mars au Théâtre National, dans le cadre du Festival UP!

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REVUE DE PRESSE

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Strach, le cirque qui explore la peur auMaillon

Avec Strach – a fear song, Patrick Masset réunit sur la piste l’acrobatie, le jazz, lechant lyrique, la marionnette et la danse. Le spectacle pioche dans toutes ces

disciplines pour créer un espace unique de poésie et d’inquiétude. Sur de petitsgradins de cirque, le public est au plus près des artistes, au point de les toucher, et

même de les accompagner dans leur performance.

Par Tristan Kopp | publié le 18/12/2019 à 18h40 | actualisé le 19/12/2019 à 11h38 | imprimé le 12/02/2020 à 17h41

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C’ est sur le plateau du nouveau Maillon que les spectateurs s’installent : un petitcercle de bois avec quatre rangées de gradins simples, tel un cirque sanschapiteau. Dans l’obscurité, un chant s’élève tandis que la scène circulaireaccueille trois acrobates et une chanteuse lyrique.

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Un équilibre menaçant à portée de main

Les trois acrobates commencent sur une simple souche de bois. Ils vont y évoluer, sesuperposer, glisser les uns autour des autres. Sans jamais toucher terre, les trois corps secontorsionnent et se soulèvent, formant une masse humaine toujours changeante. Il y a,dans ces étreintes, beaucoup de sensualité et de douceur. Puis le moment se termine, etenchaine sur un autre tableau. Strach – a fear song fait se succéder les moments sans tisserd’intrigue, mais en construisant une ambiance.

Dans leur petit espace circulaire, les acrobates intensifient le rythme au fur et à mesure dela représentation. Ils se retrouvent juchés les uns sur les autres, se balancent le corps de leurvoltigeuse, Airelle Caen (en alternance avec Alice Noël), comme un ballon, et tournoientdans de dangereuses figures au-dessus du public.

Les deux porteurs jouent les loups dans une scène qui évoque un cauchemar d’enfant (Photo ChristopheRaynaud de Lage)

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Ce petit plateau crée un effet loupe. Tout est visible : les muscles contractés, la sueur sur levisage, les souffles. Les torsions de ces corps donnant la pleine mesure de leur potentielscaptivent. Guillaume Sendron supporte comme un tronc ses acolytes.

Lorsque c’est au tour de Denis Dulon, en apparence moins massif, de porter tout leur poids,l’équilibre demeure intact quoique changeant. La tour humaine qui oscille dangereusementfait craindre qu’elle ne s’écroule dessus nos têtes. Cette menace est factice car les artistessont rompus à leur exercice, mais la proximité des corps crée une tension puissante. On apeur.

Les trois corps n’en forment plus qu’un, enraciné dans leur support de bois. (Photo de Laure Villain)

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La tour humaine approche les six mètres de haut lorsque les trois corps sont juchés les uns sur lesépaules des autres. (Photo de Christophe Raynaud de Lage)

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Le mélange des arts au service de la poésie

Les spectateurs du Maillon commencent à s’y habituer : il est difficile de classer lesspectacles proposés dans ce théâtre par genre artistique. Avec Strach – a fear song ilfaudrait parler de crique contemporain-opéra-marionnette-concert. Il semble que PatrickMasset, le metteur en scène, pioche allègrement dans tous ces domaines pour sonspectacle.

La représentation se découpe en moments, alternant les séquences d’acrobatie et demusique avec quelques pantomimes. Une marionnette traverse l’espace à plusieurs reprises.Elle représente le rêve qu’exprime l’unique narratrice du spectacle : devenir un cowboyrouge et défendre les indiens.

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Le musicien (Jean-Louis Cortès, en alternance avec Yohann Dubois) accompagne tout lespectacle. Il soutient également la soprano Julie Calbete. Sa voix puissante, jouant surplusieurs registres musicaux, trouble. Il est inhabituel d’entendre de tels chants dans unspectacle de cirque.

Mais malgré son incongruité, cette association produit une émotion forte. Le plusimpressionnant c’est que la chanteuse se prête aussi aux exercices de voltige. Malgré sesenvolées, sa voix ne vacille pas. Elle s’élève en marchant sur les mains des porteurs commesur des marches, figure fantastique en lévitation.

Le plateau dressé au Maillon est un petit cocon intimiste (Photo de Barbara Engelhardt)

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Strach est muet, malgré ses chants et son court passage de texte. Il est muet en cela qu’iln’explique rien. Tout passe par le ressenti. Le petit écrin du cirque favorise l’immersion dansune ambiance singulière. La sensation d’être proche des autres spectateurs, de les toucheret de se regarder tous, de part et d’autre du plateau, affirme un sentiment de collectivité.

Le public est d’ailleurs aussi au contact des artistes. Les acrobates grimpent régulièrementdans les gradins, entraînent quelques spectateurs dans une danse, et marchent même surun public qui se prête benoîtement au jeu. Pour profiter au mieux du spectacle il estrecommandé de se mettre au premier rang. Pour mieux ressentir la peur également.

Les spectateurs sont mobilisés, notamment pour supporter la soprano qui se laisse langoureusementglisser le long du mur que forment les mains du public. (Photo de Christophe Raynaud de Lage)

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Surmonter sa peur dans le collectif

Plusieurs tableaux sont là pour effrayer. Notamment celui où Guillaume Sendron agite unegrande faux vers le public et danse avec la lame autour d’Airelle Caen. Mais la peur n’est pastraitée comme un fin, plutôt comme un élément à apprivoiser. C’est pour cela que la peurest surtout présentée par le prisme de l’enfance et de ses cauchemars.

La voltigeuse est à plusieurs reprises propulsée dans les airs, et rattrapées in extremis. (Photo deChristophe Raynaud de Lage)

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Tout le spectacle inspire un sentiment de communauté et d’entraide. Jusque dans lesmoments plus calmes de chorégraphie, les quatre performeurs font montre de leurconfiance mutuelle et de leur synchronicité.

Le public est convié à partager de cette communion, par son implication physique et parl’empathie qui se forme autour de cette danse. Strach – a fear song relève du conte commedu cirque. C’est un retour aux peurs primitives de l’enfance et un rappel des effortsnécessaires pour les surmonter.

La faux passe très près des premiers rangs et il est difficile de réprimer un frisson. (Photo de ChristopheRaynaud de Lage)

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Bérénice Masset
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PATRICK DENIS

C'est sous le dôme argenté (mais climatisé), yourte des temps modernes, dans cet espace intimiste que le

"Théâtre d'un jour" présente "Strach - a fear song". Installé en face à face avec les artistes au centre, le public

est si proche que les contacts physiques avec les comédiens sont fugaces mais inévitables, les émotions sont

tangibles et les cris transperçants. Trois acrobates, une chanteuse lyrique et un pianiste vont vous embarquer

dans un voyage au bout de la nuit... Une aventure qui résonne au plus profond de soi tel cet enfant qui rêve de

devenir un cow-boy rouge. La performance vocale de la chanteuse Julie Calbete est intense, lancinante et

chargée d'émotion.Quant au trio d'acrobates, il est formé de Guillaume Sendron et de Denis Dulon les deux

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porteurs, qui emmènent Airelle Caen, la danseuse voltigeuse, jusqu'au sommet du dôme à la recherche de la

lumière.Ce spectacle d'une grande intensité émotionnelle a été salué par un tonnerre d'applaudissements, bravo

...

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08/08/18

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Čtyři vousáči a dvě dívky předvádějí špičkovou akrobacii s jistotou a lehkostí. Stejně jako před dvěma lety nechybí v jejichprodukci kolečkové brusle, na nichž kanadští artisté krouží s velkou suverenitou, odvážné lidské pyramidy, akrobacie na tyčivolně opřené o rameno a řada dalších umění. Vše se děje ve strhujícím tempu a s humornou nadsázkou.

Jedním z vrcholů produkce je chvíle, kdy muži létají vzduchem zavěšení na rozhoupaných lanech vedených přes kladku jakoobrovité lidské zvony, anebo když krouží po scéně v pletených zvonových šatech ve vířivém tanci. Hlučná a temperamentníprodukce Tabarnak dokáže publikum dostat do varu a je obrazem blízké lidské pospolitosti.

Toto téma pojí Tabarnak i s představením belgického Theatre d´Un Jour, které je ale tišší a koncentrovanější. Odehrává sev menším stanu se sice nepohodlným sezením, ale samotná produkce diváky uchvátí natolik, že na ně rychle zapomenou.Trojice akrobatů, dva muži a dívka, a zpěvačka Julie Calbeteová s operně školeným hlasem předvádějí poetické představení ostrachu a jeho překonávání.

Dva artisté nesou zpěvačku Julii Calbeteovou představením o strachu.Foto: František Ortmann

Žánrově se pohybuje mezi akrobacií, divadlem a tancem. Těla akrobatů se mění v pódium pro zpěvačku, jež po nich kráčík výšinám. A že to svede i nebojácná divačka, předvedou artisté publiku vzápětí. Těla se proplétají ve zpomalenémakrobatickém tanci s ladností antických soch.

Hraje se o strachu z nočních můr, ze smrti s velkou kosou, z vrčících psů, z pádu, ze tmy. A také o jistotě lidských paží, objetí anáručí. Nade vším zní krásný ženský zpěv jako hráz proti strachu. Proti hlučné srdečnosti kanadských vousáčů je to ticháesence soustředění. Obojí má svou krásu.

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Tělo neumí lhát. Režisér Patrick Masset v inscenaciStrach obhajuje právo na pravdu

21. srpen 2019

Mozaika

Tělo neumí lhát. Režisér Patrick Masset v inscenaci Strachobhajuje právo na pravduDélka audia 4:55

Foto František Ortmann

Cirkus nabízí mnoho materiálu k rozehrání příběhu, tvrdí belgický režisér Patrick

Masset, jehož inscenaci Strach uvádí soubor T1J (Théâtre d’Un jour) na festivalu

nového cirkusu Letní Letná. T1J v inscenaci spojuje celou řad forem – živou

hudbu, párovou akrobacii nebo divadlo masek.

ČTĚTE TAKÉCirkusem proti klišé. Šestnáct artistek v Projet PDF nabourává zažitéstereotypy

Kdy se zrodil nápad vytvořit představení, jehož hlavním tématem je strach?

To bylo ještě v době, kdy jsem působil v souboru Vent d’autan, čili zhruba před

dvaceti lety. Tento soubor se specializoval na párovou akrobacii. Tehdy jsem

požádal jeho uměleckého vedoucího Rémyho Balaguého, aby mi ukázal základy

párové akrobacie, která mě jako divadelníka tolik fascinovala. Chtěl jsem se to

Tělo neumí lhát. Režisér Patrick Masset v inscenaci Strach obha... https://vltava.rozhlas.cz/telo-neumi-lhat-reziser-patrick-masset-...

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naučit. Pak mi trvalo dvacet let, než jsem pro realizaci inscenace založené na párové

akrobacii našel ten správný tým. Tři akrobaté, kteří v inscenaci vystupují, jsou

původně ze souboru XY, což je soubor s dlouholetou tradicí, která je založená na

párové akrobacii a soudržnosti kolektivu. Skrze hudbu, zpěv a akrobacii chceme

promlouvat o tom, že se nesmíme bát říkat pravdu, že nesmíme mít strach z toho

být upřímní. My si to ještě můžeme dovolit. Ale na světě přibývá míst, kde lidé

svobodně promlouvat nemohou. A na to bychom také rádi upozornili.

Inscenace Strach v podání souboru Théâtre d’Un jour | foto: František Ortmann

Co pro vás, jakožto pro člověka, který pochází z divadelního světa, znamená

cirkus?

Na to mám jasnou odpověď. Jakýmkoliv běžně vysloveným slovem může člověk

lhát. Zatímco tělo lhát nemůže a neumí. Nechci se tady rouhat a tvrdit, že slovo

v divadle nemá váhu, to v žádném případě. Někdy je ale potřeba se od slov na chvíli

oprostit a dát prostor obrazům, hudbě a jazyku těla. A všechny tyto výrazové

prostředky my v T1J vnášíme do hry, chceme, aby promlouvaly o lidských

hodnotách, které je zvláště v dnešní době potřeba bránit, kupříkladu pravdu. Zvláště

když žijeme v prostředí, ve kterém se lež šíří veřejnými cestami, jako kupříkladu

médii. Audiovizuální podněty mohou mnohdy člověka zasáhnout silněji než vyřčené

slovo. Proto se častěji soustředím na multižánrové formy, kde hraje důležitou roli

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hudba a zpěv. Zpěv totiž dokáže vzbuzovat pestrou škálu emocí. A v kombinaci

s pohybem těla může být takový scénický jazyk mnohem účinnější.

Inscenace Strach v podání souboru Théâtre d’Un jour | foto: František Ortmann

Hlas jako výrazový prostředek použije zpěvačka Julie Calbete. Jak ale docílit

toho, aby promlouvalo lidské tělo?

Pokud se zaměří nejprve na zpěv, tak musím přiznat, že vybrat zpěvačku pro toto

představení bylo nesmírně náročné. Hledali jsme ji dlouho. Na konkurz jich přišlo

padesát! A Julie Calbete byla poslední z nich. Její hlasový projev byl vynikající, ale

pro nás bylo ještě důležité, jak bude schopná pohybově interagovat s artisty. Ale

jelikož nám důvěřovala a odevzdala se tomu, velmi rychle zvládla i pohybovou část

své role. Doslova zvládla svůj strach a obavy z něčeho nového a neznámého.

ČTĚTE TAKÉZ umělce hlídačem hřbitova. Bývalá obřadní síň v Telči otvírá každé léto

Společně jsme pak otevřeně přistoupili – skrze diskuze i různé improvizace –

k tématu strachu, který nás provází od dětství, už jen třeba v podobě nočních můr.

Symbolika představení spočívá v tom, že tři akrobaté nosí a podpírají zpěvačku.

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Jsou tedy těly, prostřednictvím nichž tento hlas promlouvá. A tento hlas se nechává

slyšet. Je hlasem, který nesouhlasí s křivdami a bezprávím. Jsme přesvědčeni, že

právě o tom bychom v současné době měli nahlas mluvit.

Inscenace Strach v podání souboru Théâtre d’Un jour | foto: František Ortmann

Pro inscenaci vznikl nový speciální prostor, netypické šapitó, které vypadá spíše

jako velká jurta. Proč právě takový prostor?

Nechtěl jsem, aby bylo představení uváděno v šapitó. Naším cílem bylo vytvořit

intimní prostředí, ve kterém budou diváci blízko účinkujících. Kupříkladu když

budete poslouchat zpěvačku, která je od vás pouhých 50 centimetrů, tak se vás síla

jejího hlasu dotkne intenzivněji. A stejné je to i s artisty. Jejich pohyb je tak blízko a

tak intenzivní, že se přímo přenese na diváky. Baví mě, když mohu s artisty hledat

cestu, jak popřít fyzickou dokonalost a přitom skrze pohyb diváky zavést do jiného

světa.

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autor: Veronika Štefanová

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Palmarès des prix de la critique 17/18

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Palmarès des prix de la critique 17/18

Actualité

PUBLIÉ LE 04/10/2018 - PAR BELA

Les prix de la critique ont été décernés lundi 1er octobre au Théâtre 140. Chaque lauréat.e a reçuune statuette réalisée par François Schuiten. 

Prix de la critique Théâtre-Danse-Cirque– Saison 2017-2018

Palmarès

Meilleur Spectacle : L'Herbe de l'oubli, écriture et mise en scène de Jean-Michel d'Hoop

Meilleure Mise en scène : Moutoufs, m.e.s Collectif ZOUF/Jasmina Douieb

Meilleur Spectacle de danse : Etna, de Thi-Mai Nguyen

Meilleur Spectacle de cirque : Strach - a fear song, de Patrick Masset (Théâtre d'1 jour)

Meilleur Spectacle Jeune Public : Baby Macbeth, d'Agnès Limbos (Compagnie GareCentrale)

Meilleur Seul en scène : Délestage, de et par David-Minor Ilunga, mise en scène de RolandMahauden

Meilleure Découverte : J'abandonne une partie de moi que j'adapte, de JustineLequette (Nabla Group)

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Auteur(s) associé(s) 

Jean-Michel D' Hoop (h!p://www.bela.be/auteur/jean-michel-d-hoop)

Laurence Vielle (h!p://www.bela.be/auteur/laurence-vielle)

Justine Leque!e (h!p://www.bela.be/auteur/justine-leque!e)

Jasmina Douieb (h!p://www.bela.be/auteur/jasmina-douieb)

Patrick Masset (h!p://www.bela.be/auteur/patrick-masset)

Meilleur Comédien : Laurent Capelluto dans Le Misanthrope (m.e.s. de DominiqueSerron)

Meilleure Comédienne : Anne-Claire dans Oh les beaux jours (m.e.s. de MichaelDelaunoy)

Espoir masculin : Félix Vannoorenberghe dans December Man et La Profondeur desforêts (m.e.s. de Georges Lini)

Espoir féminin : Raphaëlle Corbisier dans GEN Z : Searching for beauty (m.e.s. deSalvatore Calcagno)

Meilleure Autrice : Laurence Vielle pour Burning (Je ne mourus pas et pourtant nulle viene demeurera)

Meilleure Scénographie : Un tailleur pour dames, scénographie de Thibaut de Coster etCharly Kleinermann, mise en scène de Georges Lini

Meilleure Création artistique et technique : L'équipe de Frankenstein, de Jan-Christoph Gockel

Prix Bernadette Abraté :

Frie Leysen . Directrice du Kunstenfestivaldesarts (KFDA) 1994_2006

Christophe Slagmuylder. Directeur du Kunstenfestivaldesarts (KFDA (2007-2018)

 

Félicitations à tou.te.s les lauréat.e.s et vive la nouvelle saison!

 

photo: L'herbe de l'oubli - © Véronique Vercheval

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Vidéo réalisée à Prague pouvant être utile pour la communication :

https://www.facebook.com/100013325530520/videos/779689865818524/UzpfSTMxODMyMjg4N

Dg2Mzg0OToyODc5NjA1OTMyMDY4ODUy/

Radio : https://www.rtbf.be/auvio/detail_le-royal-festival-de-spa?id=2528276

https://www.rtbf.be/musiq3/emissions/detail_demandez-le-programme/accueil/article_strach-a-fear-

song-du-cirque-et-de-l-opera-en-toute-intimite-onirique-et-sensible?

id=10232657&programId=8775

Télévision :

https://www.vedia.be/www/video/culture/theatre-arts-de-la-parole/-quot-strach-a-fear-song-quot-

un-spectacle-engage-sur-la-peur-_95949_89.html

Bérénice Masset뒠