borinajungle
DESCRIPTION
Pendant deux ans, Blanc Murmure revisite le patrimoine de nos régions. Avec les enfants du mercredi, nous avons poussé l’audace jusqu’à le réinventer complètement. Nous sommes partis des noms : villes boraines, habitants, terrils, ses cours d’eau, lieux-dits, faune, flore et même métiers oubliés. Les mots se sont égarés sur l’île de leur imaginaire, nageant à contre-courant, explorant les espaces du rêve et la Borinajungle est née, mi-monstre, mi-refuge. L’écrit a pris des chemins détournés et a atterri dans l’image, multipliant les corps, les couleurs, le territoire. Les enfants ont illustré leur création en creusant, découpant, dédoublant et le carnet de voyage a pris corps. Le Borinage sauvage de leur imagination vous est présenté dans cet objet un peu étrange, peuplé de personnages inquiétants ou affectueux. N’ayez pas peur, Nick et Sarah ont réparé leur hydravion. En cas de danger, vous pouvez toujours revenir dans notre vrai Borinage.TRANSCRIPT
Borinajungle
Pendant deux ans, Blanc Murmure revisite le patrimoine de nos régions. Avec les enfants du mercredi, nous avons poussé l’audace jusqu’à le réinventer complètement.
Nous sommes partis des noms : villes boraines, habitants, terrils, cours d’eau, lieux-dits, faune, flore et même métiers oubliés. Les mots se sont égarés sur l’île de leur imaginaire, nageant à contre-courant, explorant les espaces du rêve et la Borinajungle est née, mi-monstre, mi-refuge.
L’écrit a pris des chemins détournés et a atterri dans l’image, multipliant les silhouettes, les couleurs, les territoires. Les enfants ont illustré leur création en creusant, découpant, dédoublant et le carnet de voyage a pris corps.
Le Borinage sauvage de leur imagination vous est présenté dans cet objet un peu étrange, peuplé de personnages inquiétants ou affectueux. N’ayez pas peur, Nick et Sarah ont réparé leur hydravion. En cas de danger, vous pouvez toujours revenir dans notre vrai Borinage.
BorinajungleL’aventure commence...
J’ai mis dans ma valise :un appareil photo, un livre pour écrire, un souvenir de notre famille,
une boussole, une montre, un manteau, une bouteille, à manger, un
talkie walkie, un crayon, un enregistreur, des vêtements, une lampe
de poche, des bottes, une loupe, des jumelles, une carte du monde,
une petite tente (1,6m de haut, 45 cm de large), un dictionnaire, des
plantes et des animaux, un chapeau, des tee-shirts, un short, un sac à
dos, une gourde, un stylo, des chaussures de marche, des sandales, un
carnet de voyage, un bâton de marche, des bonnets, des manteaux,
des sous-vêtements, des lunettes de soleil, des parchemins, des livres,
des carnets, des boissons, un parapluie, des couverts, de la peinture,
un pinceau, une minuterie, une tablette, une écharpe, un marteau,
des outils, des écouteurs, des souvenirs, une poussière, de l’argent de
poche, quelques photos de mon enfance, un mètre, un microscope, des
cales, des planches, 5 pantalons, 5 gilets, un siège, une mini-terre,
un ordinateur, un bloc de feuilles, un tournevis, une masse, une scie,
une visseuse, une boîte à outils, des briques, une noix de coco.
Mon nom est Sarah. Nick et moi sommes explorateurs et époux. Depuis trois ans, nous préparions le voyage de notre vie. Nous rêvions de terres lointaines à travers nos livres et les photos de nos prédécesseurs. Nous avons pris des cours de pilotage pour être les seuls maîtres à bord de notre hydravion. Mais une tempête en a décidé autrement et quand noussommes descendus de notre engin, abordant une plage inconnue, nous ignorions que l’aventure serait plus époustouflante encore que celle que nous avions imaginée. L’île s’est offerte à nous, dévoilant ses mystères. Pendant que l’un réparait l’avion, l’autre partait en repérage.
Voici retranscrits nos aventures, nos rencontres, nos étonnements, avec plus ou moins d’exactitude. Bon voyage à tous.
La Crapauvette : elle parle !
L’azagué :Plante venimeuse
Il vit au pieds
des montagnes
de Krachasse
Un Kouèron
Krachasse
Fôret sans nom
Le sonzinque : vit dans l’eau ET dans l’air
Krachasse
Hautrappe
Journal de bord
3 octobre : Nick
Je m’en souviens comme si c’était hier, un dimanche, nous avons atterri en catastrophe dans la forêt de Bonoquio.
C’est une forêt pleine d’animaux. Au bout d’un moment, un animal m’a parlé. Il m’a expliqué où j’étais. J’ai rencontré
de beaux oiseaux : l’un s’appelle le roigache, l’autre le sonzinque. J’ai dû les photographier et je les ai mis avec mes
autres photos d’oiseaux.
7 octobre : SarahAujourd’hui, je me promenais tranquillement quand je suis tombée dans un trou. J’ai atterri dans un village qui s’appelait Quarenu. Je n’ai rencontré personne mais j’ai vu qu’il y avait une route. Je l’ai suivie. J’ai marché pendant des heures et j’ai trouvé une ville appelée Sarlappes. C’est là que les problèmes ont commencé. Voici retranscrites mot pour mot ma rencontre avec une salamotte et les conversations que j’ai eues avec les habitants :- Saalamootte !- C’est quoi ça ?- Saaaaaalamooooootte !!!!- Ho ho...- Salamotte ?- Tiens, une bestiole.L’animal est venu vers moi. J’en ai déduit que c’était une salamote d’après le bruit qu’elle faisait.
- Aaaaaah- Qui est là ?- Ci qui qui si li tou mime. T’i quoi toui ?- Je suis Sarah- Ins, in si lis Wirkiniens.- Quoi ?- Lis Wirkiniens. Ittins, ji vi l’icrire.- OKLa personne a écrit : On est les Warkéniens et on a l’accent portukénien.- Vous savez où on est ?- Bini sir ! In si in Birinijingle.- Ça, je le savais déjà !- D’accord, au revoir !- I rivoir.Et j’ai remarché.Je suis arrivée devant une montagne.- Qui est là ?- Non ! Qui est là, vous-même ?- A l’attaque.- Ahhhhhhh.J’ai escaladé la montagne pour me cacher. J’ignore encore qui a voulu m’attaquer.Quand je suis redescendue, les Warkéniens m’attendaient...
Tapolet carnivore :mange des insectes,
des animaux, des humains,
et même les autres espèces
de fleurs.
Les Frâminois
Hautrappe
Fôret de Demeudri
Journal de bord
9 octobre
Je suis inquiet. Sarah a disparu depuis deux jours.
11 octobre
Les animaux sont étranges ici. Et les plantes aussi. Je devrais peut-être arrêter d’en manger, elles me font un effet
bizarre. Mes notes n’ont aucun sens : « Hier, j’ai vu une bécassette en train de manger ce qui ressemble à de la noix de coco.
Puis elle m’a vu. J’ai couru pour qu’elle me suive mais elle n’a rien fait. Alors, je lui ai donné de la reizaret des verprés.
Le lendemain, je me suis réveillé et j’ai vu un arc-en-ciel. C’était la bécassette. Je lui ai dit : hihahococobo. Elle m’a répondu
la même chose.
Le lendemain matin, elle a accouché d’un renardeuil. Depuis ce jour-là, je ne l’ai plus jamais vu. »
Parfois, j’ai l’impression de devenir fou.
Sarah n’est pas revenue
12 octobre
Je pars à le recherche de Sarah.
18 octobre
J’ai été attaqué par un roufi. On se grognait dessus. Ça faisait ce bruit-là : grrrrrrrrr... Grrrrrrrrr....
27 octobre
Toujours à la recherche de Sarah. J’en profite pour étudier les virus dans la forêt sans nom où vivent les Térerrois. Je les
étudie parce qu’ils sont malades Je crois qu’ils ont un virus.
30 octobre
Ce n’était pas un virus, c’était une plante empoisonnée. Elle s’appelle la mélisau. Elle se camoufle dans l’ eau pour
attraper sa proie. L’eau devient de l’acide dans sa bouche et quand elle ouvre la bouche, tout l’acide sort.
3 novembre
Je suis tombé sur un très grand parc et j’ai vu un animal très joli : il était brun avec des taches noires. C’était un piaile.
Je l’ai capturé et je l’ai étudié. J’ai étudié son bec, ses pattes. Puis je l’ai remis dans son lieu de vie.
12 novembre
J’ai retrouvé Sarah dans un sale état. Elle a perdu tous ses cheveux.
un Beau-Biorien
Les Beaux-Bioriens sont d’excellents nageurs.
Lac Eroudoré
Vélicule : Fleur dont le bulbe est au sommet. Quand on passe trop près d’elle, elle émet un poison gazeux qui tue en 30 secondes.
Fôret de Demeudri
Mer Fin
ouli
La chanson du tchon :
"Je fais ma chanson
de tchonJe fais mon torchon
avec un bâton
Et des feuilles de couleur
Pour les fleurs.
Les fleurs donnent
l’heureJ’ai peur des
menteursIls ont une drôle d’odeur
Parfois je pleure
pour ma sœur
Mais j’ai quand
même du bonheur.’’
un Tchon de la
fôret de Demeuri
Journal de bord
20 novembre Voilà ce qui m’est arrivé quand j’ai atterri chez les Warkéniens, après que je sois redescendue de ma montagne.
Les Warkéniens ont l’accent portukénien, un accent très aigu. Depuis, j’ai appris à les comprendre.Ils se promènent avec un animal de compagnie, le bécassègne. Les bécassègnes sont très lourds et pour se soulever, ils ont des ailes. Ces animaux ont des pattes de crabe pour pincer ceux qui l’ennuient. Iles ont une queue pour tenir leurs enfants et leur corps est bleu. Leur tête ressemble à un poisson.
Tout ce que je vous raconte, je le sais car les Warkéniens me l’ont dit. Ces humains sont très moches mais se trouvent très beaux car chez eux, on est beau quand on est gros et petit, quand on a un gros nez et des cheveux rasés. Ils m’ont même demandé si je voulais le faire. J’ai dit non.
Quand je suis revenue chez eux, ils m’ont acceptée comme si j’étais de leur famille. Quand le soleil s’est couché, ils ont invité leurs familles, qui vivent un peu partout dans la Borinajungle, et ils ont fait une grande fête pour moi. Ils m’ont demandé si je voulais rester avec eux. La première fois, je leur ai dit que je ne voulais pas rester, mais finalement, ils me l’ont rede-mandé et je leur ai dit oui. J’étais tellement contente que j’ai dit que j’étais même d’accord pour me raser les cheveux.
Finalement, je me suis habituée et je les trouve assez mignons. Leurs cheveux rasés leur vont très bien. Je ne regrette pas de l’avoir fait.
Mais Nick m’a beaucoup manqué. J’étais heureuse qu’il me retrouve.
Vipejau :
Boire son jus
rend beau.
Les Pattéros sont très
grands et viennent de
Fraverie à l’ouest
un Pattéros
Fraverie
font de grands géstes,
et ont des cerveaux
démesurés qu’ils cachent
avec leurs cheveux;
ils habitent Dans la
Fôret de Demeudri.
Les dourians ou les Faiblains
Fôret
de
Deme
udri
Les ornons
Ils vivent dans la fôret de
Bonoquio; ils sont petits et
d’apparence jeune
Fôret de Bonoquio
Cramacrasse
Nous avons eu l’occasion d’étudier les tribus de Borinajungle dans leurs occupations quotidiennes. Voici
un relevé de nos observations :
Les waufriers
Le waufrier est un Kaarejouin. Il vit à Cramacasse et travaille dans la forêt de Bonoquio. Il transporte
des bonbons qu’il a fabriqués lui-même dans une brouette avec de la terre, de l’herbe et de l’eau. En
même temps, il mange. Il n’arrête pas de manger. Il est très gros et a un costume qui a les dessins de
terre, d’herbe et eau.
Le souffetier ouaouarien
1. fait des coquetiers avec de la terre glaise
2. les fait cuire
3. en prend un et souffle dedans pour le faire gonfler
4. fait la même chose avec tous
Ses cheveux crachent de la terre glaise. Il a un four dans le ventre. Il a des « bras-suisses », un pla-
teau de travail au bas du ventre, des grosses joues, une réserve d’air derrière la tête et une étagère
dans la jambe.
Le soir, il referme son plateau sur son four et ses bras comme on referme un couteau-suisse. Il tape
sur ses joues pour les rendre petites ; il enroule sa réserve d’air, plie ses cheveux et met un bonnet de
nuit. Il referme son étagère sur laquelle il est écrit : « coquetier ».
Le claverier
Le claverier a trois mains de six doigts. Il fabrique les touches de son clavier avec des feuilles qu’il mâche.
Il a de grandes dents pointues et sa bouche est très grande. Ses oreilles lui permettent d’entendre à des
kilomètres à la ronde.
Un jour, un claverier m’a vu : « Entrez chez moi, je vous invite ». Il m’a donné un clavier. Je lui ai dit
merci. Il m’a dit : « Merci à toi d’être mon ami ».
Le lendemain après-midi, je suis retourné là-bas, à Sarroussu. Il n’était plus là. était-ce un rêve ou la
réalité ? Tout a disparu, sa maison, tout … J’ai pleuré. Sans mon ami, je me sens seul.
L’agrimenseur
L’agrimenseur est un homme musclé. Son métier est de construire les murs et de les démolir. Il adore ça.
Parfois il chasse les animaux. Comme accessoire, il a un poids de 500KG, une hache, une pelle, une brouette,
du ciment et des briques.
Broqueteu
Le broqueteu habite au lac Eroudoré.
Le broqueteu travaille avec les queues d’animaux et les brols.
1. Il brosse les animaux et fait attention à ce qu’ils ne tombent pas malades.
2. Les brols : tout ce qui se perd en Borinajungle arrive dans sa maison. Il les range, les nettoie et
en décore sa maison.
Le tchonJe le regarde caché derrière une grotte. Qui est-il ? Il est là devant moi. Je le regarde très attentivement. Il est en train de fabriquer des torchons et il chante une chanson avec le mot "tchon". Près de lui, il y a une boîte de torchon.
Le tchon travaille dans la forêt de Demeudri. Il fabrique les torchons avec les feuilles d’arbre. Les torchons sont donc verts et jaunes. Le tchon a de grands ongles aux mains et aux pieds pour grimper aux arbres. Il prend les feuilles, les met dans ses poches et redescend.
Les gardeursCe matin, je suis allée chez les Frâminois. Je suis tombée sur un gardeur. Il gardait les petits de ses amis. Je me suis approchée et j’ai vu qu’il était en train de donner à boire et qu’il leur faisait des câlins pour les endormir. Le gardeur est habillé de façon amusante pour faire rire les enfants. Sur lui, il y a des clochettes, plein de tissus différents et beaucoup de couleurs. Quand on appuie sur ses jambes, des bruits d’animaux sortent, comme le bruit de la quérielle ou de la crapauvette. Je n’ai pas reconnu tous les sons d’animaux. Donc il a décidé de m’en montrer quelques-uns.
Quand j’ai vu un animal, je lui ai demandé de me dire comment il s’appelait. Il m’a répondu que c’était une quérielle. Je l’ai observée : elle avait une queue en plume. Son corps est brun et orange avec une tête plus foncée. L’animal était en train de dormir et j’ai entendu son ronflement. Il m’a dit que son cri était le bibibibabo.
Le gardeur était aussi très grand pour attraper la nourriture en hauteur quand les enfants ont faim. C’est très utile !Ensuite, il m’a demandé de venir l’aider. Quand je suis arrivée dans la petite maison, il m’a dit : - Chut, les enfants dorment et il ne faut pas les réveiller. J’ai même eu peur car il avait de très longs bras pour les serrer (pour ne pas qu’ils aient froid).Après cela, je suis partie.Le lendemain, je suis retournée chez eux. Je l’ai aidé à garder les enfants et nous sommes allés nous promener. Un enfant s’est mis à pleurer sans s’arrêter. Nous sommes rentrés dans la maison. Il m’a invité à manger chez lui et je leur ai dit que je voulais bien.
Sarlappes
Chabri Latoeur
Un Warkénien qui
vie dans la ville
de Sarlappes
Fraverie
une Laburaine... de Chabri Latoeur
Une ouaouarienne
Les Ouaouariens habitent au nord
de Sarlappes, à Sarroussu. ils
sont reconnaissables à
leurs longs bras
Maison de Ornons dans la forêt de Bonoquio
Crèche des gardeurs Frâminois
Habitat du tchon
( forêt de
Demeudri )
Maison de kouèronsau pied du volcan Krachasse
Habitats
Maison du waufrier à
Cramacasse
(tribu des Kaarejouins)
petit de
hors,
grand de
dans
Habitat
ion
d’un ag
rimenseu
r
sur le
Lac Ero
udoré
Forêt de l’églinage
avec les Hoeujiboujois
Maison de
Sarlappes
construite par
les salamottes,
à leur image
Désert d’ylautra
Cramacasse
Les Kaarejouins
Ils sont très forts et vivent dans
les montagnes de Cramacasse
aux pieds du cratère du volcan.
C’Est une tribu du désert à
l’ouest des montagnes de
Cramacasse. ils sont élancés
et très élégants avec
leurs parures.
Les Hotridos
Cramacasse
la BécassetteQuand elle s’envole, elle produit un
arc-en-ciel. Ses petits sont les
renardeuils...
La SalamotteSilencieuse, elle mange des
mouches,des araignées,
des limaces, des grenouilles
et des coccinelles. Considérée
comme le dieu des Ouaoua-
riens, elle vit au-dessous de
la lave des montagnes Chabri
Latoeur.
Le sonzinqueCourt vite, s’accouple avec le roigache,
ne sait pas nager mais peut voler. il
vit dans l’eau et dans l’air.
La Quériellea un cri aigu et fatigué ; il
devient grave s’il s’énerve.
sa queue en plumes se lève
s’il fait chaud.
Le Roufiil se nourrit d’insectes qu’il
fait tomber des arbres avec
sa queue; c’est le plus grand
animal du Borinajungle.
Le BécassègneMange des faines, prunes et
pommes. il a des ailes pour
soulever son corps lourd, des
pattes de crabes et une tête de
poisson.
Le Piaileil attrappe les insecte
avec ses pinces, sa carapace
lui sert aussi de piége et
il a un grand bec.
Le Marmandeconnu pour être le seul
à pouvoir combattre le
roufi, grâce à son corps
de Rhinocéros.
La Faune
Un Hoeujiboujois
Les hoeujiboujois habitent dans la
fôret de l’Eglinage au sud ouest
de l’île, mais ne sont jamais loin
de la mer. d’ailleurs ce sont de
très bons nageurs. ils sont fru-
givores. cependant, il mangent
aussi du poisson pour les grandes
occasions.
Fôret de l’Eglinage
Chab
ri l
atoe
ur
1
2 3
4
6
5
7
Les habitants de Borinajungle sont des peuples travailleurs : ils creusent, fabriquent, plantent, transforment, ...
Leurs outils sont complexes et adaptés non seulement à leur environnement mais aussi à leurs propres physiques, différents pour chaque tribu..
1 Lanci au sol
Attrape-salamotte
Fabrique-bonbon
Pince-clavier
Courteau à bestioles
Maîtrise-bébé
Eolaide
2
3
4
5
6
7
Fôret de
Bonoqu
ioFôret de Demeudri
Hautrappe
Fôre
t L’Eg
linage
CramacasseLac Eroudoré
Krachasse
Sarlapppes
Fôret sans Nom
Fraverie
Mer Fin
ouli
Sarroussu
Sarlappes
Waslain
Sarroussu
Krachass
e
Chabri Latoeur
Menu du chef
EntréesTerrine de vers de terre aux graines Velouté d’escargotTarte salée aux poissons rouges
PlatsPavé de graines frites accompagné deses araignées panées Tartare de scorpion, frites de sardines Mijoté de bébékoy
DessertsMoelleux de crabe aux groseillesMousse de pommes aux fourmisLibellule glacée aux myrtilles
BoissonsJupioupiou Eau d’ailes Eau oiseuseSmoothie de mouche écraséeJus de pattes de fourmisFantoiseauNectar d’ailes de papillonSang de chenille
Une découverte exceptionnelle : le cabaret des oiseaux
Les oiseaux qui n’ont pas eu le
temps de faire leur nid peuvent venir dans
le cabaret pour s’y reposer ou pour faire la fête.
C’est une sorte de château-fleur avec un bar, une salle de danse et un piano.
Par contre, il n’y a pas de chaises mais des perchoirs évidemment.
On peut y dîner. Mais pas de fourchettes ici, on mange avec ses pattes et son bec !
Certains oiseaux sont de grands buveurs. Le Jupioupiou a beaucoup de succès mais on trouve aussi de l’eau oiseuse.
Les oiseaux dansent en volant. Leurs ailes forment un tutu. Les danses à la mode pour l’instant sont
le Modern Zoo, le Hipzoa et le Hip Flap. Certains savent jouer au piano, surtout du Walac Classic.
Il y a une scène dans le cabaret. La célèbre pièce des oiseaux « La virevoltée » se joue souvent. Mais on peut
voir aussi « L’oiseau est une ordure », une pièce très drôle ou le spectacle « L’oiseau et la mangouste ».
Je ramène de Borinajungle :
Une corne de roufi, une noix de coco à moitié mangée par le roufi, de la lave séchée, un
bavoir d’enfant de gardeur, des dessins d’enfant, des photos de Sarah en bikini dans le lac
Eroudoré, des mulettes, des coquillages du lac Eroudoré, une plume de quérielle, du jus de
vipejau qui rend beau, une reizaret des verprés séchée entre deux pages de dictionnaire, du
pollen de vacotonaire, de l’onganique plantée par les Ouaouariens, un coquetier soufflé
des Warkéniens, un poil de la queue d’une salamotte, le son de chaque animal, un
cheveu invisible de Laburain, un dictionnaire avec les définitions de Borinajungle, du pollen
d’onganique, 10 reizarets des verprés, une dent de mulette qui aime chanter et danser, une
écaille de bourage, des sous d’Ornons, des objets achetés au marché de Sarlappes, un objet
perdu de broqueteu, de l’eau du lac Eroudoré, des pierres du volcan Crachasse, des poils de
bécassette, un torchon de tchon, une griffe de bécassègne, un pétale de mélisau.
Nous avons fait un long voyage en Borinajungle. C’est devenu notre pays. Nous avons vécu une belle et grandiose aventure.Nous avons appris à parler portukénien. Nous avons rencontré des inconnus qui sont devenus nos amis et quand on est parti, on était triste. Nous avons vu des drôles d’animaux.Nous avons failli nous faire ratatiner par un roufi.Nous avons rencontré des peuples étranges, parfois invisibles.Nous avons vécu des joies, du bonheur mais aussi de la peur et de la tristesse.Nous n’avons pas trouvé de richesses en or, mais nous avons découvert des trésors. C’est la joie qu’il y a entre eux. Et le plaisir de tous.Finalement, un voyage c’est bien, même si les animaux ne sont pas ceux qu’on espère. C’est être tous ensemble, mais parfois aussi être tranquille, être seul. C’est se faire de nouveaux amis et découvrir des choses.
Ce voyage a été réalisé par les enfants du Mercredi s’éveille :
Victoria BarrileDiégo Boite
Marie-Olga DufrasneEmerence GrégoireAmarige Legrand
Léna PiciottiFiona RicottaLivia Ricotta
Animation et conception graphique : Eugenio FurinoAnimation de l’atelier d’écriture : Isabelle Baldacchino
Editeur responsable : Muriel Loth – CEC Blanc Murmure36 rue de la boule - 7390 Quaregnon Tél. 065 51 52 17
WWW.blancmurmure.be2013-2014
...nous ignorions que l’aventure serait plus époustouflante encore que celle que nous avions imaginée.
L’île s’est offerte à nous, dévoilant ses mystères...