«Notre stratégie n’est pas encore tranchée »

L’information au quotidienquotidien national d’information - Prix algérie 10 da - france 1 euro

Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 - www.lecourrier-dalgerie.com - n°2854 - 10e année

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AbderezzAk Mokri à propos de lA prochAine élection présidentielle :

Ahmed Senhadji inhumé hier

p 24

il A occupé le poste de secrétAire générAl Au Ministère de lA défense nAtionAle

Les islamistes s’organisent en vue de la prochaine élection présidentielle et affichent de plus en plus leurs souhaits d’accéder à la magistrature suprême. Après le président du FJD, Abdellah Djabalah, c’est au tour d’Abderezzak Mokri, chef de file du MSP de montrer les ambitions des islamistes durant les prochaines joutes électorales.

Lire en page 4

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grAnd MilitAnt de lA cAuse

indépendAntiste Algérienne

L’immense Henri Alleg s’en est allé

2 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 ACTUALITÉ

En signe de contestation àla hausse vertigineuse desprix des viandes ovines et

bovines pendant le mois duramadan, des citoyens,

toutes catégories confon-dues, ont décidé de haus-

ser également leurs voix enfaisant appel à une cam-pagne de boycott de ce

produit pourtant indispen-sable à la préparation des

repas rois du f’tour.

«Il faut que l’État sacheque nous boycottons laviande», nous pouvions

lire sur une page dédiée à cettemobilisation sur le réseau socialFacebook sur laquelle égale-ment les commentaires dèsapprobateurs et contestatairesdu boycott, se heurtaient. Selonces citoyens, les prix actuelle-ment abordés dans les marchés

affectent leur pouvoir d’achat etne profitent aucunement à leurspetites bourses. C’est ainsi,qu’au nombre de cent, ces der-niers comptent faire passer leurcoup de gueule et appeler lespouvoirs publics, par consé-quent, à instaurer des servicesaptes, et autres points decontrôle, pour stabiliser les prix.Ils estiment par ailleurs qu’unemassive mobilisation pourraitengendrer, par conséquent, la

baisse de la demande en matiè-re de viande. Dans le caséchéant et pour aller encoreplus loin, ces derniers envisa-gent également de sortir dansles rues d’Alger, au courant dela semaine, pour accueillir plusde flux à leur cause, qu’ilsjugent tout à fait légale,d’ailleurs. L’on est loin de nouscomparer, en effet, aux citoyenseuropéens, dont les Français,qui avaient répondu du tic au

tac à l’arnaque de la société«Findus» après qu’il fut décou-vert que le poisson panné qu’ilsétaient sensés consommer,depuis quelques années durant,était en réalité de la viande debœuf. Scandalisés, plusieurscitoyens français s’étaient alorsrévoltés criant à l’arnaque de lapart d’une société, pourtantfidèle à sa réputation.

Leur mobilisation, elle, aporté ses fruits et a enchaînéune vague tremblante au niveaude tout l’hexagone. En Algérie,les appels au boycott ont beause suivre et se multiplier, aucunécho n’est conséquemmentconstaté. De ce fait, il est aisé deconstater que l’appel au boycottde l’achat de la viande, lancépar les citoyens, n’aura sans nuldoute aucun résultat, comparé àceux lancés par les Fédérationsde protections des consomma-teurs qui peinent déjà à faireentendre leur cause.

Hiba Benfarès

L a déclaration du ministre du Com-merce, Mustapha Benbada, faite lorsd’un entretien au quotidien «Echou-

rouk» concernant la hausse des prix desproduits de consommation, au cours de lapremière semaine du mois de ramadan, estplutôt ahurissante. Ce dernier a déclaré queles prix «étaient raisonnables.» Une haussedes prix, une journée avant le ramadan sansaucune raison ou explication, est loin d’êtreune hausse raisonnable. Faire une telledéclaration ça sous-entend «légitimer unvol.» À cet effet, Benbada a affirmé lors decet entretien que les prix ont «enregistréune hausse de 5 à 7% grâce aux mesuresanticipées prises pour préparer ce moissacré, et la coordination avec le ministère del'Agriculture et les Douanes algériennes.»Au lieu d’être soucieux quant à la défaillan-ce de sa politique, pour éviter la hausse desprix durant le mois sacré du ramadan, leministre est plutôt optimiste. «Les mesuresmises en œuvre et prises depuis six moispour préparer le mois de ramadan, ont per-mis de maintenir les prix à des niveaux rai-

sonnables et acceptables», a-t-il ajouté.Pour lui, le pire a été évité comparativementà l’année passée, poursuit-il, avec 20 à 30%de hausse durant les années précédentes.

Concernant la hausse des prix desviandes, Benbada a expliqué que la raisonest due aux «mécanismes de régulation quin'ont toujours pas atteint leurs objectifs,ainsi que par l'absence des moyens deconservation et des réseaux de distribu-tion.» D’après lui, les prix des viandesseront maîtrisés lorsque les trois abattoirsindustriels, en cours de réalisation, serontmis en service avec le gigantesque program-me de chambres froides. Pour ce qui est del’opération d'intégration des jeunes desmarchés parallèles, le ministre a soulignéqu'«à la fin 2013, nous auront éradiqué à80% le commerce parallèle», qualifiant derecord les réalisations accomplies en sixmois. Pour rester dans le même contexte, leministre a souligné que «17.000 jeunes ontété intégrés avant le mois de ramadan etplusieurs marchés sont prêts dans plusieurswilayas et seront distribués aux bénéfi-

ciaires.» Tout en ajoutant que 60% du pro-gramme global seront prêts durant le moisde ramadan. Il est à souligner que, lors decet entretien, le ministre est revenu sur l’af-faire de la contrebande de certains produitsde consommation vers les pays voisins. Il adéclaré à ce propos que la contrebande nese limitait plus aux frontières de l’ouest dupays mais qu'elle s'étendait également auSud et touchait, outre les produits manu-facturés (huile, farine et pâtes...), les carbu-rants en tant que produits stratégiques derente. Pour mettre un terme à ces dépasse-ments, Benbada a estimé qu’«il faut appli-quer le prix réel du carburant en Algérie»,comme c'est le cas dans les pays voisins, caril s'agit de protéger l'économie nationale.

Il a en outre évoqué la hausse de la fac-ture alimentaire de l'Algérie, qui était esti-mée à près de 9 milliards de dollars l’annéepassée. Cette hausse est imputée «au gas-pillage et à la contrebande.» Une attitudequi, selon Benbada, doit être corrigée enimposant l'austérité à tous les niveaux.

Djouher Ferrag

LE COMITÉ DE DÉFENSEDES DROITS DES CHÔMEURS ENTRE EN ACTION

F’tour collectifà la belle étoile à OuarglaL e Comité national pour la

défense des droits des chô-meurs (CNDDC) est résolu àrallier davantage de voix à sacause pour faire respecter lesdroits des sans emploi et les lais-sés-pour-compte notammentdans les wilayas du Sud. Rama-dan ne se présente aucunementcomme un obstacle, pour lecomité, mais bien au contraire.Profitant de l’avènement dumois sacré du ramadan, le Comi-té national pour la défense desdroits des chômeurs a organisé,hier, au niveau de deux wilayas, àsavoir Djelfa et Ouargla, unrepas collectif de rupture dujeûne au profit des chômeurs,des sans-abri et des famillesdémunies issus de toutes leswilayas du Sud. Pour les organi-sateurs, cette manifestation cari-tative est une initiative prémédi-tée. Cette manifestation, si l’onpuisse dire, est un procédé pourfaire passer un message adressé,toutefois, aux autorités locales,aux associations dites caritativeset aux restaurants du cœur quine font pas leur travail convena-blement d’une part, et à éveillerl’opinion publique sur ce qu’estréellement le combat mené parce comité, de les soutenir dansleurs démarches révolution-naires, d’une autre part. La pres-se nationale a également étéconviée à cette mobilisation afinde rapporter les actions entreprispar le comité pour l’instaurationdes droits des citoyens. Aprèsplusieurs actes de manifestationstenus depuis le mois de marsdernier et le succès de la récentemanifestation, plus ou moinsspectaculaire, tenue le 5 juilletdernier, le combat n’est pas prêtde trouver son épilogue. Leditcomité compte reprendre sonengagement envers les chômeursde toute l’Algérie pour luttercontre leur marginalisation etl’application de leurs droits. Cesactes ont construit la réputationdu comité malgré l’arrestationde plusieurs activistes au sein ducomité. Ces derniers avaient étécondamnés pour attroupementsillicites et incitation à la révoltepopulaire dans les régions duSud. Il importe d’informer, à ceteffet, que le militant activant ausein de ce comité et arrêté il y ade cela quelques semaines aéchoppé, hier, d’une condamna-tion à deux mois de prisonferme.

H. B.

Viandes :Bœuf : 880 DA/kgMouton : 1 100 DA/kgPoulet : 36 DA/kgFoie : 2 400 DA/kgViande hachée : 850 DA/kgEscalope : 660 DA/kgCuisse de dinde : 340DA/kgPoisson : 250-300 DA/kg

Légumes :Oignon : 35 DA/kg

Pomme de terre : 40 DA/kgCarottes : 60 DA/kgCourgettes : 50 DA/kgTomate : 65 DA/kgHaricots verts : 100 DA/kgNavet : 50 DA/kgAubergine : 60 DA/kgPoivrons : 80 DA/kgPiment fort : 100 DA/kgLaitue : 70 DA/kgConcombres : 60 DA/kgBetterave : 70 DA/kg Citron : 200 DA/kg

Fruits :Dattes : 600 DA/kgMelon : 100 DA/kgPastèque : 35 DA/kgBananes : 150 DA/kgPêches : 250 DA/kgRaisins : 280 DA/kgNectarine : 250 DA/kgPommes : 250-300 DA/kg

Produits divers :Frik : 300 DA/kgFeuille de brick (bourak) : 60

DA/kgŒufs : 300 DA/plateauBlette (Salk) : 40 DA/bouquet Pois chiche : 20 DA/sachetOlives noires : 250 DA/kgOlives dénoyautées : 340DA/kgOlives vertes coupées : 350DA/kgCéleri : 10 DA/bouquet Coriandre : 15DA/bouquetAil : 250 DA/kg

Mercuriale

N edjma continue decélébrer l’arrivée dumois sacré avec ses

clients et lance une nouvellepromotion exceptionnelle surses abonnemaents «ONE»valable jusqu’à la fin du rama-dan. En achetant l’une des for-mules abonnement ONE auniveau des boutiques et CityShops Nedjma et avec un paie-ment à l’avance de deux men-sualités sur l’offre ONE 4000ou six mensualités sur l’offreONE 1500, le client bénéficie-

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APRÈS SEULEMENT UNE SEMAINE DE JEÛNE

Des citoyens veulent boycotter la viande

BENBADA À PROPOS DE L’AUGMENTATION DES PRIX DES PRODUITS ALIMENTAIRES PENDANT LE RAMADAN

«Une hausse raisonnable !»

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3Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013ACTUALITÉ

ÉDITO

Par Mohamed Abdoun

I l est plus que curieux de relever que Mus-tapha Benbada, notre ministre du Com-merce, mettant à profit une récente visite

à Aïn Defla, s’était contenté de relever queles prix n’avaient pas trop flambé durant cemois de ramadan, évitant au passage d’entirer la moindre gloriole. Non seulement, ledépartement ministériel de ce responsablen’y a joué aucun rôle, mais en plus, ilconvient de relativiser ce constat, sachantque les prix sont déjà bien assez «brûlants»et qu’une flambée a quand même eu lieudurant les trois ou quatre premiers jours dece mois sacré, avant qu’un début d’accalmiene se produise, en attendant que les spécu-lateurs ne s’attaquent aux vêtements del’Aïd, ainsi qu’aux divers ingrédients entrantdans la confection des gâteaux liés à la fêtede la rupture du jeûne. Au reste, là ne rési-de même pas le nœud du problème.

En effet, les prix en Algérie, comme l’arelevé la commission que préside MeFarouk Ksentini ont connu une hausse verti-gineuse alors que les salaires, eux, ont qua-siment stagné pendant qu’une inflation sansprécédent a contribué à réduire encore plusle pouvoir d’achat des Algériens, jusqu’àfaire disparaître cette couche moyenne qui,jadis, constituait la fierté d’un pays comme

l’Algérie. En clair, il est devenu presqueimpossible de faire plus mal, ni de dépouillerplus encore le citoyen algérien, en matièrede (non)politique des prix et d’érosion dupouvoir d’achat. Le pire, sans doute, c’estqu’il est quasi impossible de redresser la

balance puisque l’économie algériennecontinue d’évoluer sur la base de facteurs etde paramètres artificiels, sans la moindreindustrie productrice de richesses et d’em-plois, uniquement basée sur la rente pétro-lière. Voilà pourquoi il convient de s’appe-santir pour le moment sur un tout autredébat qui est, lui aussi, du ressort du dépar-tement ministériel de Mustapha Benbada, età propos duquel il y a tant de choses à(mé)dire. Il est question ici de cette anarchiequasi absolue qui préside aux circuits dedistribution et de vente des produits alimen-taires. Aucun contrôle sérieux n’est exercé

en amont. Voilà pourquoi on s’est retrouvé,en l’espace de quelques jours à peine, avecle scandale des confiseries tunisiennes etde l’eau minérale de marque Youkous reti-rées à la hâte du marché, car contenant desproduits dangereux pour la santé. Il est clair

que ces deux exemples, pour qui prend lapeine d’observer la société de plus près, dedéambuler entre les devantures et les mar-chés installés à la diable là où l’espace etles services de l’ordre le permettent, nereprésentent que cette infinitésimale partieémergée d’un incommensurable icebergdans lequel l’Algérien moyen joue chaquejour sa vie à quitte-ou-double.

Il est question de tous ces produits péris-sables, exposés pendant toutes ces jour-nées caniculaires, au soleil, à la chaleur, auxmouches, aux doigts inquisiteurs, quideviennent de véritables poisons pour des

consommateurs aveuglés par le jeûne et lesprix relativement cléments. Il est égalementquestion de cette boisson spéciale, curiositénationale, préparée dans les maisons, on nesait comment, ni avec quoi, en quantitésindustrielles durant le ramadan.

Transportée dans les malles des voi-tures, conservée à des températures dépas-sant souvent les 40 degrés et conservéedans des sachets achetés chez le drugstoredu coin, la «cherbet», car c’est d’elle qu’ils’agit est une véritable bombe pouvantexploser à la face des citoyens à n’importequel moment. Il est question aussi de toutesces rôtisseries qui s’installent dans la ruedès l’appel du muezzin à la rupture dujeûne. Personne ne sait d’où vient la viandeproposée, ni où elle a été conservée.

En revanche, tout le monde sait qu’elleest appelée à passer toute la nuit (très chau-de, souvent caniculaire) à la belle étoile, aurisque de faisander au fil des jours.

Ces quelques exemples pris parmid’autres mettent cruellement à nu ladéfaillance, voire la démission, de Benbadaet de ses services. Si les Algériens ne meu-rent pas par centaines chaque jour en ingur-gitant n’importe quoi, c’est tout simplementpar miracle… divin !

M. A.

Il est question ici de cette anarchie quasi absolue quipréside aux circuits de distribution et de vente

des produits alimentaires. Aucun contrôlesérieux n’est exercé en amont.“ ”

Totale anarchie

C’est avec son légendaire ethabituel style goguenard et son

franc-parler que le Premier ministre,Abdelmalek Sellal s’est adressé auxreprésentants de la société civile de

la wilaya de Tizi Ouzou.

L ui qui vient visiter la ville desGenêts en sa qualité de Premierministre après celle effectuée par

Mokdad Sifi en 1995, alors Chef du gou-vernement sous le président Zeroual, n’apas fait dans la gymnastique verbale pourconvaincre l’assistance de l’impératif derétablir la sécurité comme préalable audéveloppement économique dans larégion. Après avoir rendu hommage à tousles éléments des différents corps de sécu-rité qui sont mobilisés pour la circonstan-ce, le Premier ministre a rappelé l’engage-ment de l’État à lutter contre le terrorismeet le banditisme qui sévissent ces der-nières années causant la fuite des opéra-teurs économiques de la région. Outre lapromesse de mener une lutte implacable

contre l’insécurité dans la région, Abdel-malek Sellal a touché le sujet qui bloqueles investissements publics, à savoir l’ab-sence d’assiettes foncières devantaccueillir les projets de l’État. Un sujet surlequel l’hôte de la ville des Genêts a étéunanimement interpelé par l’assistance.L’absence d’assiettes foncières conjuguéeà la position des propriétaires des terrainsdevant accueillir ces projets n’ont faitqu’enfoncer la wilaya de Tizi Ouzou dansle blocage. Abdelmalek sellal connaît biencette situation pour avoir du mal à démar-rer le projet de réalisation du barrage

hydraulique de Souk N’tlata quant il étaitministre des Ressources en eau. Abdel-malek Sellal a effectué, mardi 16 juillet(avant-hier ndlr,) à Tizi Ouzou en sa qua-lité de Premier ministre, afin de s’enquérirdes travaux de réalisation de cet ouvragequi n’a toujours pas vu le jour à cause del’opposition des propriétaires des terres.Ce problème à lui seul illustre parfaite-ment le blocage que connaissent les pro-jets dans cette wilaya. Le Premier ministrea décidé de prendre à bras le corps le pro-blème, en octroyant une enveloppe de 10milliards de dinars pour débloquer la

situation. Outre le volet économique etsécuritaire, Abdelmalek Sellal a égalementmanifesté sa disposition à résoudre toutesles doléances qui lui ont été posées. Ainsi,il a donné son feu-vert pour institutionna-liser 300 prénoms amazighs. Un projet dedécret portant 300 prénoms amazighssera présenté mercredi prochain à laréunion du gouvernement, a-t-il annoncé.

En rappelant l’engagement et lavolonté de l’État à promouvoir la langueet la culture Amazighe, Abdelmalek Sellala mis en garde contre la politisation de laquestion identitaire. Au plan politique,l’hôte de la ville des Genêts à rappelé lepassé glorieux de la région et son sacrifi-ce pour la libération du pays du jougcolonial, en rendant hommage auxfigures de la Révolution. Dans le mêmesillage il a souhaité longue vie au leaderde l’opposition algérienne, Hocine AïtAhmed. Abdelmalek Sellal a réussi là oùses prédécesseurs ont échoué. Il a suréconcilier la Kabylie frondeuse avec lespouvoirs publics, en tenant un discoursfranc et sincère.

Hacène Nait Amara

L e vent est en train de''tourner en faveur'' duprésident syrien Bachar

Al Assad qui a renforcé sa posi-tion en Syrie face aux groupesarmés, tandis que les États-Uniset les autres puissances occiden-tales, qui ont réclamé sondépart, ''montrent de nouvellesréticences'' à livrer les armes àces groupes, a affirmé le NewYork Times dans son édition dece jeudi. La dynamique quiétait favorable aux rebelles ''s'estinversée'', selon le quotidien newyorkais qui relève qu'au coursdes dernières semaines, lesrebelles, qui ont commencé àreconnaître la nouvelle réalité,ont non seulement perdu du ter-rain sur le champ de bataillemais se sont également aliénés lapopulation syrienne qu'ils disentvouloir libérer, alors que lespuissances occidentales se mon-trent circonspects quant à lalivraison des armes. Bien quepeu s'attendent à ce que Assad

puisse réaffirmer son autoritésur l'ensemble de la Syrie, mêmeses plus farouches ennemisreconnaissent que sa positionest plus forte qu'elle ne l'a été ily a quelques mois, note le jour-nal américain.

Tout en observant que lesgroupes armés sont loin d'êtreunifiés, se tournant, parfois, lesarmes les uns contre les autres,le quotidien rapporte qu'environ60 % de la population syriennevit dans les zones contrôlées parle gouvernement, tandis que lesrebelles contrôlent 60 à 70 % duterritoire du fait qu'ils sont plusprésents dans les zones ruralesmoins peuplées.

Pour ce journal américain,tout au long de plus de deuxannées de combats, lesprouesses militaires des deuxcôtés ont été fortement liées à la''fiabilité'' de leurs bailleurs defonds internationaux respectifs.À ce propos, il note que Bacharel- Assad a reçu un soutien mili-

taire et financier continu de laRussie et de l'Iran, auquels'ajoute l'apport des hommes duHezbollah libanais rompus à laguérilla urbaine. Pour leur part,les nombreux groupes rebellesse rivalisaient pour des soutiens''irréguliers'' de l'Arabie saoudi-te, du Qatar et de bailleurs defonds privés, qui accordent leursoutien selon ''leurs propres

intérêts idéologiques'', soutientle New York Times. Cette situa-tion, explique-t-il, a exacerbé lestensions entre les groupesrebelles, à laquelle s'est greffée lamontée des groupes affiliés d'AlQaïda comme ceux du ''FrontNousra'' et de ''l'État islamiqued'Irak et de la Syrie'' qui ont fait"éclater la cause syrienne", tan-dis que les combattants syriens

considèrent que les djihadistesinternationaux n'ont rejoint labataille que pour servir leurspropres objectifs.

Ce renversement de situationa également fait dire à Londresque le président syrien pourraitrester en poste pendant desannées encore.

Rafik Bakhtini et Agences

L e président Bouteflika a décidé l'envoid'aides humanitaires au profit des réfugiés

syriens en Jordanie, conformément à l'esprit desolidarité, notamment en ce mois sacré dujeûne. Cette initiative vient "renforcer les effortsdéployés par le Royaume de Jordanie frère qui aaccueilli les réfugiés syriens et pris en chargeleurs besoins essentiels", a déclaré à l'APS leporte-parole du ministère des Affaires étran-gères, Amar Belani. Ces aides, qui se composentde 30 tonnes de denrées alimentaires de base et

de médicaments, seront acheminées à bord dedeux vols de la compagnie nationale Air Algérie,les 19 et 20 juillet 2013, au départ de l'aéroportinternational Houari-Boumediene vers l'aéro-port d'Amman, a-t-il précisé.

Ces aides seront remises à l'instance caritati-ve jordanienne hachémite qui se chargera de leurdistribution, selon M. Belani.

L'Algérie avait déjà envoyé, en mars dernierdes aides humanitaires au profit de la populationsyrienne à Damas.

RELANCE ÉCONOMIQUE ET LUTTE CONTRE L’INSÉCURITÉ DANS LA WILAYA DE TIZI OUZOU

Sellal prend le problème à bras le corps

CRISE SYRIENNE

Le temps a donné raison à Al Assad

Bouteflika ordonne l’envoi d’aides humanitaires

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4 ACTUALITÉvendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

ABDEREZZAK MOKRI À PROPOS DE LA FUTURE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE :

«Notre stratégie n’est pas encore tranchée»Les islamistes s’organisent en vue dela prochaine élection présidentielle

et affichent de plus en plus leurssouhaits d’accéder à la magistraturesuprême. Après le président du FJD,

Abdellah Djabalah, c’est au tourd’Abderezzak Mokri, chef de file du

MSP de montrer les ambitions desislamistes durant les futures joutes

électorales.

L ors de la première session duconseil consultatif du Mouvementde la société pour la Paix (MSP),

le chef de file du premier parti politique àobédience islamiste en Algérie, Abderre-zak Mokri, a indiqué que son parti s’inté-resse fortement aux élections présiden-tielles de 2014. Toutefois, tout comme leprésident du FJD, le président du MSPpréfère temporiser en assurant que sonparti va tenir « une deuxième concerta-tion avec d’autres partis politiques durantlaquelle la stratégie à adopter en prévisiondes prochaines élections présidentiellessera définie». Une concertation qui s’ins-crit dans le cadre d’une initiative poli-tique sérieuse et globale portant le nomde «la charte de la réforme politique.» Iln’est donc pas encore question d’un can-didat du MSP ni d’un candidat émanantd’un consensus entre les partis à obédien-ce islamiste, selon Mokri, même si ce der-nier a assuré sous un tonnerre d’applau-dissements que les islamistes qui défen-dent une cause juste arriveront tôt ou tardau pouvoir. D’autre part, et alors que leprésident de la République est récem-ment rentré au pays après plusieurs joursde convalescence de la résidence d’Étatdes Invalides en France, Mokri a tenu àréagir en ce qui concerne la question del’application de l’article 88 de la Consti-tution. «Nous sommes contents de sonretour, nous ne pouvons pas exiger l’ap-plication de l’article 88 de la Constitutionparce que nous ne sommes pas en mesu-

re de connaître son état de santé. Parcontre, nous demandons plus de transpa-rence sur le sujet», a-t-il dit. Il s’est égale-ment interrogé sur les garanties qui vontêtre fournies, ou pas, durant le prochainscrutin. «La question est de savoir si laprochaine élection présidentielle va êtrelibre et transparente et si ça va être uneoccasion pour le changement à mêmed’aller vers une transition démocratique»,a-t-il estimé. Sur un autre registre, le suc-cesseur de Bouguerra Soltani a fustigéavec virulence la gestion économique etsociale du gouvernement. «Avec toutes lesrichesses et l’argent que le gouvernementa dépensés il n’y a pas de croissance éco-nomique. Pire encore nos importationsont augmenté, même nos réserves dechange qui sont dans un emplacementsûr, selon nos dirigeants, ont perdu prèsd’un milliard de dollars», a-t-il déclaré. Etd’ajouter : «On n’a pas de production, cequi fait qu’on ne peut pas contrôler notreinflation. Nos revenus en hydrocarburesne cessent de baisser, sachant que lessalaire des fonctionnaires dépendent de50% des revenus de ces derniers.» «Si çacontinue comme ça, l’État ne pourra plusacheter la paix sociale et on se dirigerairrémédiablement vers la catastrophe», a-t-il encore ajouté. Dans le même sillage, ilassure que «les experts estiment eux aussique la situation économique est critique

en indiquant dans leurs prévisions pourl’année 2013 que les revenus de l’Algéreseront de l’ordre de 70 milliards de dol-lars, alors que les importations vont sesituer autour de 60 milliards de dollars».Étayant ses propos avec d’autre chiffres, ildira également que «l’État a dépensé pasmoins de 286 milliards de dollars lors dece quinquennat et malgré cela le taux decroissance est de l’ordre de 3,5% aumoment où il avoisine les 5% dans lesautres pays africains.» Outre la gestionéconomique et sociale du gouvernement,Abdezezzak Mokri a également fustigé lePremier ministre, Abdelmalek Sellal, quiavait indiqué lors d’une récente déclara-tion «qu’il est temps que l’Algérie exporteet limite sa dépendance vis-à-vis deshydrocarbures.» Une déclaration quiconstitue des promesses utopiques, selonle chef de file du MSP qui pense que legouvernement ne pourra pas réaliser cetobjectif du fait que toutes les institutionsde l’État sont gangrénées par la corrup-tion. Le président du MSP a d’ailleursenchaîné avec des critiques virulentes àl’égard du système éducatif, en illustrantson échec par le dernier scandale des can-didats tricheurs aux épreuves du bacca-lauréat. Sur le plan international, Mokri aréitéré le point de vue de son parti pource qu’il appelle «un coup d’État» contre la«légitimité» perpétré contre le présidentMorsi. «Notre soutien pour l’Egypte estune position de principe, nous avons tou-jours condamné le coup d’État militairequi porte atteinte à la légitimité et auchoix du peuple égyptien», a-t-il dit.«Nous avons appelé les forces internatio-nales et les différentes ONG à se mettredevant leurs responsabilités en défense dela légitimé en Égypte.» Il a égalementappelé l’État à se mettre devant ses res-ponsabilités afin «qu’il respecte la Chartede l’Union africaine en condamnant cecoup d’État.»

Younes Guiz

APRÈS UNE ATTENTE DE CINQ MOIS

Le parti de Tabbou obtient son agrémentD ésormais c’est réglé,

l’Union démocratiqueet sociale a une vie léga-

le car, depuis avant-hier soir, sesmembres fondateurs ont étéappelés à tenir leur congrèsconstitutif dans un délai nedépassant pas une année. C’estce que nous avons appris de lapart de quelques responsables decette formation politique qui ontlancé les premiers jalons portantcréation de cette formation poli-tique, en compagnie de KarimTabbou, en novembre de l’année

dernière. Cet ex premier Secré-taire national du FFS, qu’il aquitté juste après les électionslégislatives de mai dernier, soup-çonnant son parti d’avoir passéun deal avec les autorités du paysen vue d’une participation à cesélections législatives, tenaitdepuis à voler de ses propresailes, en lançant cette idée decréation d’une formation poli-tique qui, avait-il dit lors de larencontre de novembre passé,allait «respecter et appliquer lavéritable ligne, politique du

FFS.» Une ligne, selon Tabbou,dévoyée suite à la venue del’équipe à Laskri à la tête dusecrétariat national avant leslégislatives de mai de l’annéepassée. Les membres fondateursde cette Union démocratique etsociale comptent, d’une part,amener les mécontents de leur exparti, le FFS, à les rejoindre et,d’autre part, tenter de brasser leplus large possible dans le but dese placer, en tant qu’alternative,aux autres formations politiquesqui existent dans le pays et qui

sont perçues par les populationscomme étant des copiesconformes à l’ex parti unique,avec des sigles différents. Auniveau régional, la naissance del’UDS intervient alors que laKabylie est déjà convoitée partrois autres formations poli-tiques, le FFS, le RCD, en plusdu MPA de Amara Benyounes,même si ce dernier a toujourspris la précaution d’enfermer saformation politique dans ce quiest appelé du ghetto kabyle.C’est la démarche que veulent

entreprendre Karim Tabou et sescompagnons qui se disent prêts àsillonner le territoire nationalpour convaincre un maximum decitoyens que l’idéal défendu estd’ordre national. Dans tous lescas, les jours à venir et certaine-ment après cette période degrandes vacances, on saura quelssont les mécontents du FFS, etdes autres partis politiques, quiviendront renforcer les rangs dece nouveau-né sur la scène poli-tique nationale.

Boubekeur Amrani

FACE À DES ÉCHÉANCES POLITIQUES QUI APPROCHENT À GRANDS PAS

Pas de vacances pour les partis E n pareille période d’été et, de sur-

croit, qui coïncide avec le mois deramadan, l’activité politique est

au point mort. Or, le début de cet étéconnaît une intense activité politique. Pasde répit pour les partis et personnalitéspolitiques tant la date qui nous sépare dela tenue des élections présidentielles de2014 est de neuf mois. L’importanced’une telle échéance excite la classe poli-tique, y compris les partis sans assisespopulaires.

Tous agitent le drapeau et cherchentun camp avant que le train passe. Lesjeux de coulisses et les alliances contrenature ont d’ores et déjà commencé. Laprésidentielle de 2014 a fait rapprocherles extrémités. Personne ne peut imaginerun Fateh Rebai, président du Parti isla-miste Ennahda, reçu par le président duRassemblement pour la culture et la

démocratie (RCD), ennemi juré des isla-mistes. C’est dans la même logique etpour le même objectif que d’autres for-mations politiques s’agitent.

Le Front de libération nationale(FLN), en pleine tourmente politique, neperd pas de vue la présidentielle de 2014.Toutes les alliances, que se soit à l’inté-rieur ou à l’extérieur du parti, sont gui-dées par la perspective de cette élection.Pareil chez son frère ennemi, le Rassem-blement national démocratique (RND).Depuis le départ du chef, Ahmed Ouya-hia, le Parti est entré dans une phase d’in-stabilité. Les antagonistes se disputenttoujours la direction du parti.

Le Mouvement pour la sauvegarde duRND multiplie des actions et dénonce lagestion du parti par Abdelkader Bensal-lah. Outre l’intense activité politiquequ’enregistrent le RND et le FLN, pour

des raisons bien particulières, les autresformations politiques mènent une activitépolitique normale pour rester enconnexion avec leurs militantes. Ainsi, leprésident du Mouvement populaire algé-rien (MPA) et néanmoins ministre del’Environnement, Amara Benyounes, atenu un meeting populaire à Alger, justeaprès la clôture de session du printempsdu Parlement. La question la présiden-tielle de 2014 été au cœur du discours duprésident du MPA. Amara Benyounesaffiche la couleur et tranche pour le sou-tien du quatrième mandat du présidentBouteflika.

Idem pour son collègue des Travauxpublics, Amar Ghoul, président du partidu Tadjamoue Amel El Djazaïr (TAJ), quia pondu un communiqué le 16 du moinsen cours, dans lequel il soutient le qua-trième mandat du président Bouteflika.

Abdellah Djaballah, président du Frontpour la justice et le développement(FJD), a organisé, au tout début du moisde juillet, une rencontre avec la pressepour communiquer les résultats deréunion du conseil consultatif de sonparti. Hier, c’est au tour du Mouvementpour la société et paix (MSP) de tenir unesession ordinaire de son conseil consulta-tif (majliss echoura).

La présidentielle de 2014 était au cœurde l’intervention du président du MSP,Abderzak Mokri, La tenue de l’universitéd’été des partis politiques, comme le veutla tradition, va intensifier davantage cetteactivité politique. Le temps n’est pas aurepos et la présidentielle de 2014 restel’évènement qui continue à agiter la clas-se durant ces neuf mois qui nous séparentde cette échéance électorale.

Hacène Nait Amara

ANNIVERSAIREDE MANDELABentalha marque l’évènement

La Journée internationale NelsonMandela, qui coïncide avec la

date de la naissance du leader sud-africain le 18 juillet 1919, a été célé-brée, avant-hier, par l'ambassaded'Afrique du Sud en Algérie, pourrendre hommage à l'icône anti-apar-theid et ancien président sud-afri-cain, Nelson Mandela, au niveau dela Fondation nationale pour la pro-motion de la santé et le développe-ment de la recherche (FOREM),située à Bentalha dans la banlieue-estd'Alger. Un quartier choisi pour avoirconnu des massacres de populationsen 1997 par des terroristes, où lesenfants, rescapés de la tuerie, sontrestés particulièrement traumatisés.Au programme de la célébration decette Journée, il a été procédé à laréfection de la façade et l’entretiendu jardin du centre de soins psycho-logiques de Bentalha. Le sourire auxlèvres et pinceau dans la main, estainsi célébré le «Mandela Day», pourla première fois en Algérie, avec lamobilisation du personnel de l'am-bassade sud-africaine et les membresde la FOREM, en présence du prési-dent de la Fondation, Mostefa Khia-ti, et de l'ambassadeur sud-africain,Joseph Kotane. « C'est la premièrefois que cette Journée est célébrée enAlgérie depuis sa création en 2010.Nous tentons de transformer les 67années que Nelson Mandela a consa-crées au militantisme, en 67 minutesde travail bénévole», a déclaré M.Khiati à la presse. Pour rappel, l'Or-ganisation des Nations unies a fait du18 juillet, depuis 2010, une journéeinternationale d’hommage au hérosde la réconciliation raciale, nommée«Mandela Day.» Une journée consa-crée à son œuvre vouée au service del’égalité et de l’amitié entre lespeuples.

Faïza Houali

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5Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 ACTUALITÉSÉISME DE BLIDA Forte mobilisation des autorités Le séisme qui a frappé mercre-

di à l’aube la région de Mag-taâ Lazreg, dans la commune deHammam Melouane (30 km àl’est de Blida), a provoqué unegrande panique au sein de lapopulation, ainsi que des dégâtsmatériels considérables causés àdes habitations vétustes, a affirméun élu de l’Assemblée populairecommunale, Abdelghani Yazouzi.

En effet, selon le même interve-nant, 90 % des habitations deslocalités de Megtaâ Lazreg, ElBordj et Hammam Melouane ontété affectés. Observant, néan-moins, qu’il s’agit de construc-tions relativement précairesremontant à l’année 1957. «Celles-ci sont devenues inhabi-tables à cause des fissures enregis-trées, d’où le risque d’effondre-ment total en cas d’éventuellesrépliques », a-t-il ajouté. Leministre de l’Habitat et de l’Urba-nisme, Abdelmadjid Tebboune quis’est déplacé sur les lieux dusinistre, avait annoncé qu’uneenveloppe de 700 Millions dedinars sera répartie sur l’ensembledes localités touchées par le séis-me, pour la réhabilitation deshabitations endommagés. Tebbou-ne a exhorté les autorités locales àprocéder au relogement desfamilles dont les habitations ontété sérieusement touchées dansdes endroits plus sûrs, en atten-dant de leur trouver une solutiondéfinitive, tout en insistant surl’entame des travaux de réhabilita-tion dans les meilleurs délais. Deson coté le wali de Blida, Moha-med Ouchen, a exprimé auxcitoyens la présence permanentedes autorités locales qui veillerontà appliquer les mesures oppor-tunes dans les meilleurs délais. Lemême responsable s'est rendu,mercredi matin, dans les mêmeslocalités afin de constater sur placeles dégâts et rassurer les habitantsquant au soutien de la wilaya.Cette visite a été suivie par latenue d’une réunion avec l’en-semble des institutions et entre-prises concernées au niveau de lawilaya.

LE CRAAG RASSURE Mohamed Hamdache, chercheurau Centre de recherche en astro-nomie, astrophysique et géophy-sique (CRAAG), a indiqué que leséisme enregistré mercredi matindans la localité de HammamMelouane n’a rien de particulieret reste un phénomène naturel quis’inscrit dans le cadre de l’activitésismique de la région. « Le séismede Hammam Melouane (demagnitude 5,1 sur l'échelle ouver-te de Richter), est un séismemodéré qui n'a rien de particulier,et s'inscrit dans le cadre de l'activi-té sismique de la région située surla plaque africaine », a-t-il rajouté.Il a, en outre, précisé que ce séis-me a été suivi d'une dizaine derépliques, dont une a atteint unemagnitude de 2,9 enregistrée jeudià 2h00 du matin, rappelant que lalocalité en question est située surla plaine de la Mitidja qui a déjàété le théâtre de plusieurs séismesdans le passé. Le chercheur a éga-lement rappelé que l'Algérie estconnue pour son activité sismique,avec une moyenne de 90 faiblessecousses par mois, ajoutant qu'unréseau de surveillance performantest en place pour suivre ce phéno-mène.

A.Nait Chalal

GRAND MILITANT DE LA CAUSE INDÉPENDANTISTE ALGÉRIENNE

L’immense Henri Alleg s’en est alléL’auteur de « La Ques-

tion », ouvrage célèbreécrit durant sa détention

à Alger où il racontel’épreuve de la torturequ’il subissait comme

tant d’autres prisonniersalgériens, est mort le

17 juillet en région parisienne.

N é à Londres, HenriAlleg s'installe enAlgérie en provenance

de Paris en 1939, à l’âge de 18ans, et milite au sein du Particommuniste algérien (PCA). Ilne repartira qu'en 1965.

Militant communiste etanticolonialiste, il devient jour-naliste. En 1951, il prend ladirection d'Alger républicain,journal qui publia Albert

Camus. En 1955, le journal estinterdit. Henri Alleg entre alorsen clandestinité et participe àdes réseaux d'aide du FLN.

Le 7 janvier 1957, le généralMassu se voit confier les pleinspouvoirs à Alger. Le 12 juin, en

pleine "Bataille d'Alger", leshommes de la 10e divisionparachutiste procèdent à l'ar-restation d'Henri Alleg, alorsqu'il se rend chez son ami,Maurice Audin, professeur àl'université d'Alger, militant

communiste engagé dans lalutte anticoloniale.

Dès son arrestation, HenriAlleg sera torturé à El-Biar,dans le "centre de triage". Il estle dernier à avoir croisé Mauri-ce Audin vivant, dans ce lieu.Le corps du jeune mathémati-cien ne sera jamais retrouvé.

Trois ans après son arresta-tion, il est inculpé d'« atteinte àla sûreté extérieure de l'État »et de « reconstitution de ligue dis-soute » et condamné à 10 ansde prison.Transféré en France,il est incarcéré à la prison deRennes. Profitant d'un séjourdans un hôpital, il s'évade. Aidépar des militants communistes,il rejoint la Tchécoslovaquiegrâce notamment à AlfredLocussol.

Il revient en France aprèsles accords d'Évian, puis enAlgérie où il participe à larenaissance du journal Algerrépublicain.

Le nom d’Henri Alleg restera associéà tellement de grandes causes qu’ilest déjà difficile d’établir une hiérarchie. Mais, parmi ces causes,la «grande aventure» de « son »Alger républicain restera un moment d’exception.

PAR L'HISTORIEN ALAIN RUSCIO

F ondé avant la Seconde Guerremondiale, ce quotidien était deve-nu, surtout à partir de 1945, la peti-

te voix qui disait «non» à la bonneconscience du monde colon, qui donnaitespoir aux pauvres, aux délaissés, à tousceux, et ils étaient des millions, auxquels lesystème refusait toute place au soleil d’Al-gérie. Ce quotidien exprimait l’exigenceprimordiale, essentielle, de l’éliminationdu colonialisme, l’aspiration à une Algérienouvelle, démocratique, ouverte à toutesles communautés. En même temps, Algerrépublicain évoquait les luttes concrètesdes travailleurs, soutenait les mouvementsde protestation sociale. Et l’internationalis-me. Sait-on assez, par exemple, que lespremiers refus de chargements d’armes à

destination de l’Indochine, lors de la pre-mière guerre que subit ce pays, vinrent desdockers d’Alger et d’Oran, avant leurscamarades de métropole? Alger républicainn’était pas un journal communiste, mêmes’il était notoire que ses principaux journa-listes étaient membres du PCA. Mais ilouvrait ses colonnes à toutes les tendancesdu mouvement national. Il apparut, avecles années, comme le porte-parole de l’exi-gence de l’unité de ce mouvement, face àl’agressivité du système colonial. À l’imagedes rangs du Parti communiste algérien,l’équipe de ce quotidien mêlait les Euro-péens d’Algérie et ceux qu’on appelait,faute de meilleur vocabulaire, les musul-mans – dont le grand Kateb Yacine – frater-nellement unis. Combien de fois avons-nous entendu ces deux figures embléma-tiques du journal, Henri et Boualem Khal-fa, évoquer devant nous cet aspect particu-lier de l’histoire de leur journal ? Cettefusion pouvait-elle préfigurer une Algériedémocratique, enfin débarrassée du colo-nialisme ? C’eût été possible, sans doute,dans l’idéal. Mais la vie éloigna ce modèleau fur et à mesure que la tension s’installaitau sein de la société. Entre un systèmecolonial porté à bout de bras par les « centseigneurs de la colonisation », disposant

des grands moyens d’information, soutenupar des gouvernements métropolitainscomplices, et la petite équipe d’ «Algerrépublicain», la lutte n’était pas égale.

Il était quasiment écrit que, après ledéclenchement de la guerre d’Algérie, lejournal serait interdit. Il réussit à tenirquelques mois. On sait qu’à ce moment,Henri Alleg en était le rédacteur en chef. Àce titre – et également au titre de dirigeantcommuniste – il était particulièrementrecherché par les paras, ses futurs tortion-naires. Après la guerre, le quotidien repa-raît, partage l’enthousiasme – et quelquesillusions – des premiers temps de l’Algérienouvelle, avant de re-disparaître, lorsque lecoup d’État de Boumedienne entraîna sonpays dans une nouvelle et tragique phasede son histoire. L’espoir combattant che-villé au corps, Henri Alleg disait de soncher journal : « Plusieurs fois interdit, com-battu, poursuivi devant les tribunaux, affai-bli dans sa diffusion par les agissementsdes pouvoirs en place, il finissait toujourspar renaître avec plus de force, avec unrayonnement et un crédit populaire tou-jours plus grands car la cause qu’il défen-dait et qu’il continue de défendre restait etreste plus vivante que jamais ».

A.R.

N ous apprenons avecbeaucoup de tristessele décès de notre cama-

rade Henri Alleg, membre ducomité national de parrainagedu Pôle de Renaissance Com-muniste en France, présidentd’honneur du Comité Interna-tionaliste pour la Solidarité deClasse (ex-Comité Honecker),écrivain et journaliste commu-niste, ancien directeur d’Algerrépublicain et ancien secrétairegénéral de L’Humanité, mili-tant de la solidarité de classeavec les communistes persécu-tés dans les ex-pays socialistes,compagnon de Maurice Audinet héros de la lutte anticolonia-le en Algérie. Henri fut aussiune figure des lettres françaiseset un éclaireur de la conscienceuniverselle dans la grande tra-dition de Voltaire et de Zola :son livre bouleversant «LaQuestion», le récit poignantpréfacé par Sartre qui dénonçal’usage systématique de la tor-ture en Algérie par l’arméecoloniale, a beaucoup fait pour

mobiliser contre la «sale guerre»: l’indépendance du peuplealgérien et l’honneur du peuplefrançais doivent beaucoup à cethomme modeste, souriant,mais inflexible sur ses hautesconvictions humanistes. Henrifut par ailleurs de tous les com-bats en France et dans lemonde pour le progrès social,l’émancipation des peuples, lapaix et le socialisme. Alors quetant d’autres hurlaient avec lesloups lors de la chute del’URSS, Henri écrivit Le grandbond en arrière, qui dénonçaitfaits à l’appui la terrible régres-sion qu’a constituée la restau-ration du capitalisme le plusbarbare dans les pays de l’ex-camp socialiste. Nous rendronsultérieurement hommage à celutteur hors-pair qui était aussiun défenseur fidèle du marxis-me-léninisme et de l’internatio-nalisme prolétarien, ce qui luivalut, aux côtés de GeorgesHage, de Rémy Auchedé et deGeorges Gastaud, d’animerl’opposition communiste à la

«mutation» (en réalité, à ladénaturation) du PCF dans lecadre de la première Coordina-tion communiste, puis dans lecadre du Comité nationald’unité des communistes(CNUC), puis de la Coordina-tion des Militants Commu-nistes du PCF. Pour l’heure,l’émotion nous étreint quandnous repensons avant tout à cethomme fraternel, toujoursaidant, souriant et plein d’hu-mour, qui rejoint dans notresouvenir Gilberte, son épousedisparue – elle aussi engagéeavec détermination dans lalutte contre le colonialisme etpour la continuité du vrai particommuniste. À ses fils et àtoute sa famille, à tous lescamarades communistesmembres du PRCF et/ou duPCF, À tous les communisteset patriotes algériens, à tous lesmembres du CISC, à tous sesamis et camarades de France etde l’étranger, nous exprimonsnotre profonde sympathie etnotre grand chagrin.

Georges Hage, anciendéputé, président d’hon-neur du PRCF

Désiré Marle, prêtre-ouvrier, président du CISC

Léon Landini, présidentde Carmagnole-Liberté(ex-FTP-MOI), présidentdu PRCF

Vincent Flament, rédac-teur-en-chef de « Solidaritéde classe »

Pierre Pranchère, vice-président du PRCF

Jean Pierre Hemmen,vice président du PRCF,directeur politique d’Etin-celleS

Georges Gastaud, secré-taire national du PRCF

Daniel Antonini, secré-taire de la commissioninternationale du PRCF

Antoine Manessis, res-ponsable du PRCF auxactions unitaires

Madeleine Dupont, tréso-rière du CISC

Odile Hage, secrétaire dela section de Douai du PCF

De la grande aventure d'Alger républicain

Communiqué

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6 PUBLICITÉVendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

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RÉGI NALVendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 7

TÉLEX DE BOUMERDÈS… TÉLEX…

TIZI OUZOU

DJELFA

Un mort et trois blessés dans un accident U ne personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu dans la nuit de mercredi à jeudi à Djelfa. L'accident, qui

a eu lieu au niveau du chemin de wilaya 146 reliant la commune de Sid Bayzid à la RN 1, est dû au dérapage d'un véhicule de tourisme qui a percuté ensuiteun poteau électrique. Les blessés, âgés entre 24 et 27 ans, ont été transférés vers le centre de santé de la commune de Dar Chioukh par les agents de la Protec-

tion civile, qui ont également déposé à la morgue le corps de la victime. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité concernés pour connaître les circons-tances exactes de cet accident.

RAMADAN

Ambiance festivecomme jamais !

C'est véritablement àun parfait contraste

auquel on assistedans la ville de Tizi

Ouzou depuis ledébut du mois decarême. En effet,

autant les journéessont mornes, pour ne

pas dire mortes,autant les nuits sont

très animées. Del'avis de tous, jamais,un mois de ramadan

n'a été festif à cepoint dans la ville de

Tizi Ouzou.

Suite en page 10

D es dizaines de femmes venuesaccomplir les prières d'El-Icha etde Tarawih ont été sauvées in

extremis, dans la nuit d'hier, des flammesmenaçantes d'un incendie qui s'est déclarésuite à un court-circuit électrique à lamosquée de la ville des Issers, à l'est duchef-lieu de la wilaya de Boumerdès.

La partie réservée aux femmes étantdépourvue d'issues de secours, les femmesqui s'y trouvaient prirent peur et une

bousculade monstre s'en est suivie, d'oùl'évanouissement de certaines d’entreelles. Fort heureusement, les hommes quise trouvaient dans la partie de la mosquéequi leur est réservée sont intervenus pouréteindre le feu et aider les femmes àretrouver leur calme et quitter les lieux,évitant ainsi une véritable catastrophe encette première semaine du mois Sacré duramadhan.

Hocine Amrouni

Deux personnes mortes dans un accident à Boudouaou

U n terrible accident qui s'est produit durant la nuit d'avant-hier, aprovoqué la mort de 2 personnes au niveau de la ville de Bou-douaou, située à une dizaine de kilomètres au nord du chef-lieu

de wilaya. Un véhicule léger qui roulait à vive allure a percuté de pleinfouet une moto sur laquelle se trouvaient les 2 jeunes âgés de 20 et 21 ans.

Ce choc a été tel que les 2 victimes ont été éjectées plusieurs mètresplus loin indique-t-on.

Le drame, qui s'est produit sur la route reliant la localité de Corso àcelle de Boudouaou est dû, selon les premières informations, à l'excès devitesse. Sur les lieux, les éléments de la gendarmerie ont ouvert une enquê-te sur cet énième accident mortel sur les routes.

B. K.

INCENDIE À LA MOSQUÉE DES ISSERS Des dizaines de femmes sauvées

in extremis

RÉGIONS8 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

CHABET EL-AMEURLe cadre de vie

se dégrade A lors que les pouvoirs publics

injectent des sommes farami-neuses pour le développement deslocalités, le cadre de vie des citoyensne cesse de se dégrader dans la com-mune de Chabet El-Ameur, au sud-est de la wilaya de Boumerdès.

Malgré les efforts entamésjusque-là, par les responsableslocaux, le changement peine à seconcrétiser. Mais les budgets allouéspar l'Etat à cette localités ne sontpas en mesure de redorer son bla-son, surtout lorsqu'on sait qu'elle estdéshéritée sur tous les plans. À com-mencer par le manque d'aménage-ment urbain au centre-ville, alorsqu'une opération de rénovation duréseau d'eau potable peine à s'ache-ver. Le chef-lieu communal n'a faitl’objet que d’une seule opérationd'aménagement depuis plusieursannées, laquelle a été affectée par lestravaux hydrauliques entamés der-nièrement. De même, l'absence detrottoirs rend la circulation difficilepour les piétons qui vaquent à leursaffaires quotidiennes. Les automo-bilistes disputent ces trottoirs auxpiétons et l'absence d'un parking, cequi accentue la pression sur la ville.Selon certains habitants, l'APC avaitprogrammé, durant les années 90,un parking au centre-ville mais il n'apas encore vu le jour et on parled’une occupation de la parcelle deterrain qui lui a été réservée.

Le marché du centre-villeencombre plus qu'il ne répond auxbesoins des habitants. Les mar-chands étalent leurs produits àmême la chaussée et ne respectentpas les normes d'hygiène. Leursmarchandises sont étalées sur destrottoirs aménagés dernièrement.Le commerce informel bat son pleinet plusieurs baraques ont été érigéesdans tous les coins et recoins de laville. Les travaux du projet de réali-sation d'un marché couvert tantattendu dans la région peinent às'achever, alors que les hautes auto-rités de l'Etat avaient donné instruc-tion d’ouvrir ces lieux de négoceavant ce mois de ramadan.

Un pari impossible vu le tauxd'avancement des travaux qui peu-vent prendre encore plusieurs mois.Sur ce, l'implantation dudit marchéà proximité de la CASAP avait étéajournée par un conflit entre l'APCet les Domaines quant à la naturejuridique de la parcelle de terraindevant accueillir le marché en ques-tion. Les ordures ménagères sontjetées à ciel ouvert et abandonnéespar des commerçants qui ne cher-chent que leurs profits. Les détrituset tas de déchets jonchent toutes lesrues du centre-ville, alors que lesvillages sont envahis par des tasd'ordures faute de décharges. Cettesituation qui génère la proliférationd'insectes de toutes sortes, de conta-minations et de chiens errants,menace la santé publique et l'envi-ronnement immédiat des citoyens.

« Tout cela se produit au momentoù les élus locaux sont « out » etignorent les préoccupations véri-tables des habitants de cette localitédélaissée. Cela se passe au moment,où des élus s'empressent de tricoterleurs affaires personnelles et à mar-chander sur le dos de pauvrescitoyens », s'indignent des citoyensrencontrés devant le nouveau siègede l'APC, lequel a coûté une sommefaramineuse (près de 4 milliards decentimes) alors que les citoyens sontmarginalisés.

M. Idir

La campagne des moissons-battages se poursuit dans la

wilaya de Constantine dans desconditions jugées satisfaisantes,

en dépit de la température élevéede ces derniers jours et de sacoïncidence avec le mois de

ramadan.

E n effet, selon les déclarations duchargé de la communication de ladirection des services agricoles

(DSA)de la wilaya de Constantine, il setrouve que plus de la moitié de la super-ficie emblavée des 63.000 ha réservés à lacéréaliculture, a été moissonnée, avecune production de plus 771.000 quin-taux toutes céréales confondues. Mêmesi l'objectif de production fixé pour cettenouvelle campane est évalué à environ1.500.000 qx , il y a lieu de relever quemalgré toutes les consignes de sécuritéqui ont été prodiguées aux agriculteursayant trait à la mise en place desmesures pour la prévention et la luttecontre les incendies de récolte , le chargéde la communication a indiqué que prèsde 38 ha, de différentes céréales d'hiver,ont été la proie des flammes et dont lescauses sont liées essentiellement a-t-ilsouligné , à l'absence d'entretien et demaintenance des poteaux électriquesexistant à travers les parcelles et qui cau-sent des départs de feu. Sur le registredes capacités de stockage de la wilaya enmatière de céréales, l'on saura qu'ellesdépassent le 1,5 million de quintaux etsont donc largement suffisantes pour lacollecte. Pour rappel, et compte tenud'une bonne pluviométrie qui a caractéri-sé le premier trimestre de l'année en

cours, la direction des services agricoles(DSA) a tablé sur des prévisions de récol-te céréalière toutes variétés confonduesde 1 500.000 quintaux avec un rende-ment moyen évalué à hauteur des 22quintaux à l’hectare. Sur la même lancée,les axes principaux du dispositif arrêtépour la réussite de cette nouvelle cam-pagne moissons-battages, afin qu'ellepuisse se dérouler dans les meilleuresconditions possibles, ont été respectéspar tous les intervenants. C'est ainsi queles représentants de l'Office algérieninterprofessionnel des céréales(OAIC),ceux de la coopérative des céréales et deslégumes secs, des instituts techniques desgrandes cultures(ITGC), ainsi que laBanque de l'agriculture et du développe-ment rural(BADR) ont également veillé,

chacun en ce qui le concerne, à mettretous les moyens en œuvre pour allégerles difficultés qui peuvaient surgir etpourraient entraver la campagne durantson déroulement. Sur un autre volet,tous les points de stockage susceptiblesd'être réquisitionnés ont été recensépour les utiliser au besoin comme pointssupplémentaires, afin d'augmenter lescapacités de stockage de la wilaya et d'al-léger également la pression sur les docksactuels. Afin de permettre un suivi entemps réel, des réunions périodiquesd'évaluations relatives à l'avancement dela campagne moissons-battage sont pro-grammées entre les différents respon-sables en charge du secteur.

Mâalem Abdelyakine

CONSTANTINE BOUMERDÈS

D ans un communiquérendu public parl'APC de Constanti-

ne, les services en charge de lasanté, de l'environnement, del'assainissement des moyensgénéraux ont mis au point unnouveau programme pour leramassage des déchets ména-gers durant le mois de rama-dan.

Sur le terrain des opéra-tions, il est indiqué que ceprogramme porte sur les 32circonscriptions géogra-phiques de la ville, réunissantplus d'une cinquantaine dequartiers. La prise en chargede 22 circonscriptions se ferale matin à partir de 6h00 et ladizaine d'autres qui reste sefera de nuit à 21h30. L'exécu-tion de ce programme estconfiée au parc d'assainisse-ment de la commune, qui dis-pose du personnel suffisantainsi que du matériel adéquatcomposé de camions à bennesou de bennes tasseuses. Lacollecte se fait en deux rota-tions : une rotation de jour,qui commence à 06h du matinet une rotation de nuit quidébute à 21h. La commune etdes micro-entreprises privéeslocales se relayent de jourcomme de nuit pour assurer

ces rotations. Ainsi, quand lacommune fait la collecte dejour, les micro-entreprisesopéreront de nuit. Et vice-versa. Sur le même volet,ajoute le communiqué, durantle mois de jeûne il y a d'uncôté l’augmentation de laconsommation du citoyen etde l'autre côté il est estiméque le rejet quotidien dedéchets ménagers journalierde chaque citoyen constanti-nois est compris entre 800grammes et 1,2 kilogramme,sauf pour le mois de ramadanoù cette moyenne individuelleaugmente pour se situer entre

1,5 et 2 kilos. Ce qui donneune idée des moyens humainset matériels à mettre en œuvrepour faire la collecte de cesmontagnes d'immondices.Reste que sur le programmepratique, les horaires du passa-ge des camions ont été arrêtéscomme suit : la collecte dujour (à partir de 6h du matin),où le citoyen est appelé àdéposer les sacs-poubellesdans les endroits habituels decollecte, entre 21h et 05h30du matin, et concernera lescités du 5-Juillet, les Mûriers,Bentellis, Sotraco, Zaouche,Boudraa Salah, Les Maqui-

sards, Sidi M'cid, marchéBoumezzou, marché Bettou,Terrain Benarous (Ménia),cité 113 chalets de BoudraaSalah, Gammas 1 (côté sec-teur urbain), Gammas 2 (côté 800 chalets), Sissaoui,Onama, Djebel Ouahch infé-rieur et supérieur, Halbedel(Emir Abdelkader), Bencher-gui, Chaâb Ersas, Aïn El Bey(Sonatiba), Aïn El Bey 2 (cité1100 logements), Aïn El-Bey4 (Nakhil). La collecte de nuità partir de 21h30, où il estdemandé aux citoyens de sor-tir leurs sacs-poubelles entre19h00 et 21h00, intéresse leszones de la rue Larbi BenM'hidi, Tabia, RahmaniAchour, Belouizdad , Belle-vue, El-Kantara, Ciloc, Bensi-hamdi, Boussouf inférieur, etsupérieur, Fadila Saâdane,cité du 20-Août 55, le Bos-quet, Mansourah, cité El-Hayet, Sidi Mabrouk infé-rieur et supérieur, KouhilLakhdar, Zone industrielle,Vieille ville, marché Boumez-zou, marché Souk El-Asser,cité des Frères Abbas, ElMouna, Boumerzoug, laBUM Sarkina, cité EmirAbdelkader, Ziadia et Aïn ElBey 3 (lotissement Belhadj).

Mâalem Abdelyakine

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INCENDIES DE RÉCOLTES

38 hectares de céréales ravagés par le feu

DÉCHETS MÉNAGERS

Un nouveau plan pour le ramassage

RÉGIONS 9Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

M’SILA TÉLEX… TÉLEX…LES SALLES DE JEUX

«L'autre refuge» des jeunes

MILAPLAN QUINQUENNAL 2010-2014

11 500 unités d'habitation

Au hit-parade des loisirs préférésdes jeunes de la wilaya du Hodna,

en été, et à fortiori pendant leramadan, les jeux électroniques

figurent largement en tête à M'silamais aussi dans les principales

agglomérations du Hodna, aconstaté l'APS.

P rofitant de l'air conditionné quidiffuse une agréable fraîcheurdans les salles de jeux, de très

nombreux jeunes gens, fuyant la chaleursouvent insupportable de l'été dans leHodna, s'y rendent par dizaines au pointqu'ils doivent attendre parfois plusieursheures pour accéder à un PC.

Khaled Bensalem, un jeune parmi lesplus «accros» des manettes, avoue qu'il ypasse de longues heures, durant la jour-née en espérant atteindre l'heure duf'tour, mais aussi en soirée, jusqu'à l'ap-proche du s'hour. Même s'il ne cachepas une certaine dépendance à ces jeux,Khaled confie que les climatiseurs«constituent la principale raison de sonattachement quelquefois immodéré àces salles de jeux». «Vous savez, soutient-il, à M'sila, le mercure retombe rarementde façon significative durant la nuit,contrairement aux autres régions dupays», c'est ce qui explique, selon lui,l'énorme succès de ces salles durant lessoirées d'été. «Et puis, cela fait passer letemps durant les longues journées dumois sacré», dira t-il.

Ce joueur invétéré souligne aussi queles jeux proposés «sont davantage aupoint techniquement», «la résolution del'image frise la perfection» et «lesmanettes sont de plus en plus pratiqueset faciles d'utilisation». De plus, relève-t-il encore, «les jeux sont de plus en plusdiversifiés et attractifs, ce qui fait qu'il yen a pour tous les goûts».Tout le monde,dit-il, y trouve son compte, de l'amateurde football au féru de jeux de combatsen passant par ceux qui préfèrent lesjeux d'arcades ou cérébraux, voire même

les jeux de cartes type «Le solitaire». AliBentorcha, gérant d'une salle de jeuxayant pignon sur rue à Sidi-Aïssa, unelocalité située à une centaine de km deM'sila, souligne que même l'augmenta-tion du prix de la partie, qui est passé de30 dinars l'année dernière à 50 dinarsaujourd'hui, est «très loin de découragerles adeptes de ces jeux».

«En fait, subodore-t-il, même si leprix doublait pour atteindre 100 dinars,les salles de jeux ne désempliraient pas,au vu de l'incroyable engouementqu'elles suscitent cet été auprès desjeunes de tous âges». Pour ce commer-çant, au moment où les chaînes d'atten-te continuent de se former devant lesPC, il se trouve de plus en plus dejoueurs qui se rabattent vers les tablesde billard, conduisant même certainspropriétaires de salles à en faire l'acqui-sition malgré leur prix élevé.

Mais il s'agit, dit-il, d'un investisse-ment «rapidement rentabilisé». Ali Ben-torcha, qui propose lui-même une tablede billard flambant neuve, affirme, en

«bon samaritain», qu'il est quelquefoispeiné de voir des jeunes gens «gaspillerun argent fou dans d'interminables par-ties, le perdant réclamant systématique-ment une revanche».

C'est aussi la même chose pour lebaby-foot même si cela revient un peumoins cher étant donné qu'une tablepeut accueillir quatre joueurs en mêmetemps, qui peuvent ainsi se partager ladépense, indique encore le propriétairede cette salle de jeux, l'une des rares àSidi-Aïssa. Pour autant que les jeux detable, comme le billard ou le baby-foot,soient «investis sans discontinuer carconsidérés à la mode, les jeux électro-niques continuent d'avoir la préférencedes plus jeunes, à l'exemple de Hamza,un adolescent d'à peine 14 ans qui, àforce de manipuler la «PlayStation» decette salle de jeux, parle à ses copains enbombant le torse, un peu comme s'ils'identifiait à son héros préféré, le per-sonnage central de «Move Heroes», lejeu le plus branché dans le coin.

RELIZANEDeux morts

dans un accident de la route

D eux personnes sont mortes dansun accident de la circulation sur-

venu jeudi dans la commune de AïnRahma (Relizane), a indiqué la Protec-tion civile. L'accident s'est produit surla RN 7 reliant Relizane à Mascara auniveau de la zone «Tliouanet» lorsqu'unsemi-remorque chargé de bouteillesd'eau minérale a dérapé. Le chauffeurdu camion, âgé de 38 ans, est décédésur le coup, alors que son accompagna-teur (50 ans) a succombé à ses bles-sures après son transfert à la polycli-nique de Yellel. Les services de la Gen-darmerie nationale ont ouvert uneenquête pour déterminer les causes del'accident. Deux autres accidents sesont produits mercredi soir dans lawilaya faisant onze (11) blessés.

EL-TARFUn mort et troisblessés graves

à BouhadjarU ne personne a trouvé la mort et

trois autres ont été grièvementblessées dans un accident de la circula-tion survenu jeudi sur la route nationa-le (RN) n° 82 à hauteur du village d'ElAneb, dans la commune de Bouhadjar(El Tarf), a-t-on appris auprès de laProtection civile. Selon la même sour-ce, l'accident a eu lieu lorsqu'un véhicu-le léger à bord duquel se trouvaienttrois personnes a été percuté de pleinfouet par un camion provoquant lamort sur le coup d'un septuagénaire etdes blessures graves au reste des passa-gers. Alertés, les éléments de la Protec-tion civile sont intervenus pour évacuerles blessés au service des urgences del'hôpital d'El-Tarf, a-t-on ajouté, signa-lant qu'une enquête a été ouverte pourdéterminer les circonstances exactes decet accident.

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L a wilaya de Mila a bénéficié,au titre du programme quin-quennal 2010-2014, d'un

quota de logements de l'ordre de 11 500 unités de type locatif public.C'est ce qu'a déclaré le directeur dulogement et des équipements publicsde Mila lors du conseil élargi de lawilaya, tenu au cours de la semaineécoulée, sous l'égide du premiermagistrat de la wilaya AbderrahmaneKedid. Parmi ces logements au pro-gramme, 8 219 unités sont en voie deréalisation, selon le même respon-sable, précisant que le nombre delogements en attente d'attributionpar les chefs de daïras, qui sont lesprésidents des commissions d'attri-bution, est estimé à 3 769 unitésd'habitation de formule LLP. Lenombre total des logements attribuésaux bénéficiaires est de 2 116. Lechef de l'exécutif local a insisté, àcette occasion, sur le parachèvementde ce programme quinquennal delogements dans les délais impartis. Ila fustigé par ailleurs les responsablesde ce projet de finaliser tous les tra-vaux complémentaires, notammentles réseaux d'assainissement et l'amé-nagement urbain sans pour autantoublier la création des espaces verts

et des aires de jeux pour enfants. Leschefs de daïras sont instruits demener continuellement des cam-pagnes de nettoiement des quartiersrésidentiels dans l'objectif d'améliorerle cadre de vie des citoyens. Pour leurpart les maires sont censés luttercontre les constructions illicites dansleurs communes respectives. Pour cequi est du projet de construction d'unpôle urbanistique dans le site deMarchaux, le DUC a présenté uncompte-rendu sur l'étude effectuéesur la réalisation de ce projet sur une

superficie de 260 hectares. Cetteassiette foncière, appelée à contenirdivers projets de réalisation de nom-breux édifices publics, des installa-tions sportives ; des structures cultu-relles et cités résidentielles.

Il est à souligner que les bénéfi-ciaires de logements locatifs publicss'impatientent à acquérir définitive-ment leurs habitations. Ces listesprovisoires d'attribution sont enattente de délivrance par la commis-sion de recours de la wilaya.

A. Ferkhi

PROTECTION CIVILE8 064 interventions

en six moisP as moins de 25 personnes ont trouvé la

mort et 675 ont été blessées sur le réseauroutier de la wilaya de Mila, durant le premiersemestre de l'année courante.

C'est ce que fait ressortir le bilan des activi-tés de la Protection civile de Mila au cours dessix mois écoulés de cette année. Ce quimontre l'ampleur alarmante que ne cesse deprendre le terrorisme routier dans cettewilaya, qui engendre en moyenne 4 morts et105 blessés par mois. Les sapeurs-pompiersont effectué, durant la même période, pasmoins de 8 064 interventions aux fins de pro-téger les citoyens et leurs biens de tout dangerles menaçant. Ils ont eu à intervenir 3 756 foisdans l'assistance médicale des personnes endifficulté, notamment les malades chroniquespour les transférer vers les structures sanitairesles plus proches. Par ailleurs, les soldats du feuont, comme de coutume, fait preuve de beau-coup de dévouement et de courage afin de cir-conscrire les langues des flammes des 396incendies qui se sont déclarés à travers le ter-ritoire de la wilaya. Les pompiers sont interve-nus pas moins de 2 772 fois dans diversessituations. La Protection civile appelle tou-jours les citoyens à plus de prudence en adop-tant toutes les attitudes visant à éviter lesincendies et les feux de champs, particulière-ment en cette période de moissons battages.

A. F.

RÉGIONS10 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

TIZI OUZOU

BOUIRA

AÏN TÉMOUCHENT

TÉLEX DE MÉDÉA…Suite de la page 7

… Même les émigrésvenus jeûner en Algérie sontsurpris de découvrir autantde vivacité et autant de gaie-té dans les rues de TiziOuzou pendant toutes lessoirées. Une ambiance quicontraste énormément avecles informations souventerronées qui parviennent ànotre communauté installéeprincipalement en France etau Canada. « Je n'ai jamaisimaginé une telle ambianceen Algérie et plus particuliè-rement à Tizi Ouzou.Durant toute l'année, on n'apas cessé de nous répéterque les choses allaient demal en pis dans notre pays.Mais ce que nous constatonsdepuis notre arrivée, il y aune semaine,c'est tout à faitle contraire. D'ailleurs, nousn'avons raté aucune soirée.Dès la consommation duftour, nous sortons en famil-le pour partager cesmoments d'intense liesse »,nous confie un père defamille, qui vit à Lille (Fran-ce) mais qui, sur insistancede son épouse et de ses deuxenfants adolescents, a finipar céder et accepter devenir passer le mois de carê-me chez les siens. Le mêmeconstat est valable danstoutes les rues et tous lesquartiers de la ville de TiziOuzou même ceux sis à laNouvelle Ville. Une véri-table marée humaine envahitchaque coin de rue, tout café

maure, toute cafétéria, n'im-porte quelle terrasse de café,les salons de glaces, sansoublier le théâtre régionalKateb-Yacine et la maisonde la Culture Mouloud-Mammeri. Il ne faut pasomettre non plus de citer lesdifférents jardins publicsaménagés ces dernièressemaines sur les places quiservaient auparavant d'es-paces de stationnement pourles bus. Le jardin public leplus convoité par lesfamilles, en particulier, estsitué en face du nouveaumonument des Chouhadatet inauguré la semaine écou-lé par le Premier ministre,Abdelmalek Sellal. Cet espa-

ce est d'ailleurs tellementpris d'assaut qu'il devientétouffant, il faut en conve-nir. Malgré le rush sur cenouveau jardin, où aucunbanc n'est libre, il n'endemeure pas moins qu'il yrègne une atmosphère desplus conviviales. Cette der-nière est agrémentée par laprésence en masse des ven-deurs de glaces, de barbe àpapa ainsi que du thé verttrès demandé durant les soi-rées de ramadan. Les glacessont plus l'apanage desfemmes, toutes tranchesd'âge confondues. Elles sontégalement le point faible desenfants. Ce qui est remar-quable cette année aussi,

c'est que malgré la présenceinédite et record des habi-tants qui vadrouillent dans laville de Tizi Ouzou pendantdes heures, la situation secu-ritaire est parfaitement maî-trisée. Aucune agression n’aété enregistrée depuis ledébut du ramadan. Le dis-positif sécuritaire mis enplace par la sûreté de wilayade Tizi Ouzou a fait sespreuves. Des hommes etmême des femmes parvien-nent à se déplacer seuls sansêtre aucunement inquiétés.Une chose qui aurait étéinimaginable il y a à peinequelques années, et ce,même durant la journée,dans certains endroits. Ceconstat réjouissant estvalable aussi pour tous lesquartiers que compte laNouvelle Ville. Mais durantla journée, il y a lieu de sou-ligner que c'est le décorinverse qui plane dans lemoindre recoin de la villedes Genêts. Cette dernièrese transforme pratiquementen une cité fantôme. Uneville morte. 85 % des maga-sins sont fermés. Le nombrede véhicules et de personnesqui circulent est vraimentinfime. C'est dire qu'à TiziOuzou, pendant le ramadan,c'est la nuit qui doit quelquechose au jour et non l'inver-se, pour détourner le titred'un roman de l'écrivainYasmina Khadra.

Aomar Mohellebi

Les bénéficiairesdes 28 LSPprotestentL e projet des 28 logements LSP

situés près de la cité Beziouche àMédéa, lancé en 2007, n’est paslivré à ce jour. Les bénéficiaires pro-testent contre ce retard dans unelettre adressée au ministère de l'Ha-bitat. Les protestataires disent qu'ilsont effectué un premier versementau promoteur qui est l'Agence fon-cière avant que les travaux ne com-mencent , puis un autre entrepre-neur fut désigné pour le projet avecl’exigence d'un deuxième versementen 2009, mais les parties concernéesn'ont entamé aucune démarche à cejour ; ils ont essayé de contacterl'Agence foncière mais on nous ainformés que le directeur n'a aucunrapport avec le problème, alors maisc'est lui qui adresse les avertisse-ments pour le paiement. Pour ceproblème, disent les intéressés, nousdemandons aux autorités compé-tentes d'intervenir pour trouver unesolution à cette impasse qui n'a quetrop duré.

Zarouat M.

Noyade d'un jeunedans un puitsà Chahbounia L es éléments de la Protection

civile de Chahbounia ont réussi,hier soir, à repêcher le cadavre d'unjeune âgé de 30 ans, demeurantdans le village ne Naim à Chahbou-nia, à la suite d'une noyade dans unpuits. Selon les informationsrecueillies, le défunt aurait étéasphyxié par l'inhalation du moyendes carbone que dégageait la moto-pompe au moment où il s'apprêtait àarrêter le moteur avant de se noyer.Le cadavre a été évacué vers lamorgue de l'hôpital de Ksar El-Bou-khari-tandis que les services de sécu-rité territorialement compétents ontouvert une enquête pour déterminerles causes exactes de ce décès.

Z.M.

Une secoussetelluriquede 2,3 à OumariaU ne secousse tellurique d'une

magnitude de 2,3 sur l'échellede Richter a été enregistrée avant-hier vers 5h34 (heure locale) à lawilaya de Médéa, a indiqué leCentre de recherche en astronomie,astrophysique et géophysique(CRAAG) de Bouzeréah. L'épi-centre de cette secousse a été locali-sé à 8 km à l'est du chef-lieu de ladaïra de Oumaria .

Z. M.

COMMUNAUX

Un centre médico-socialpour les travailleurs

L es travailleurs de la commune deBouira, chef-lieu de wilaya, vien-nent de bénéficier d'un C M S

(centre médico-social) pour une prise encharge rapide et efficace de leurs diversproblèmes de soins. Ce centre, venu trèsen retard par rapport à de nombreuxorganismes et institutions qui en sont

équipés depuis fort longtemps, sera d'unapport appréciable pour les employés del'APC de Bouira. Selon certains d'entreceux que nous avons rencontrés «c'estune vieille revendication qui vient d'êtresatisfaite à condition que son équipe-ment soit acquis dans les délais et unpersonnel qualifié et assidu soit recruté.»Selon le président de l'APC qui nous aannonçé la nouvelle «notre devoir est defournir les conditions nécessaires au bonaccomplissement du travail de nos 700employés.» Au sujet de la gestion duditcentre, il est question de «penser aurecrutement d'un personnel médicalainsi que de psychologues», toujoursselon le maire. Jusqu'ici, les travailleursde la commune de Bouira, au nombrede 700, ont perdu beaucoup plus detemps dans les allées et venues entre les

cabinets médicaux où les patients nemanquent pas et la CNAS (Caissenationale d'assurance sociale), où deschaînes les attendent pour se faire rem-bourser leurs prestations et actes médi-caux. Il est à rappeler que les personnelsdes APC d'Algérie ont, par le passé,observé de nombreux arrêts de travail etgrèves pour des revendications socio-professionnelles. Ce genre d'infrastruc-tures est le bienvenu pour ces tra-vailleurs dont certains touchent moinsque le SMIG. L'intégration de certains aété une vraie aubaine pour ces pères defamille qui ne sont jamais arrivés à bou-cler leurs fins de mois. Ce CMS est venuà temps pour les soulager encore desfrais médicaux qu'ils n'arrivent pas tou-jours à assurer.

S.C .

Un voleur arrêté dans un magasin en possessionde 80 millions de centimes

L e dénommé H.M (28 ans), unvoleur était activement recher-ché par les forces de sécurité de

la cinquième sûreté urbaine d'Ain-Témouchent. Son arrestation était tantsouhaité notamment après que le misen cause eut délesté un fellah à la sortiede la banque de 136 millions de cen-times. Il faut savoir que les agriculteurssont domiciliés à la Banque agricole dedéveloppement rural (BADR). Selon

toute vraisemblance il s'agit d'un retraitque le fellah aurait effectué après avoirlivré sa production de céréales. Selonnotre source, le dernier forfait que levoleur avait commis, est le vol d’unesomme de 80 millions de centimes. Lavictime venait à peine de quitter unebanque du centre-ville et au momentoù elle s'apprêtait à mettre le paquetdans un sachet en plastique, elle futsurprise par H.M qui lui arriva arracher

le sachet et détaler à vive allure. Fortheureusement pour la victime, le bou-levard était quelque peu sécurisé. Unecourse-poursuite attira l'attention despassants. H.M fut alors arrêté dans uneboutique d'effets vestimentaires. Pré-senté au parquet avant-hier, le mis encause a été placé sous mandat dedépôt.

Boualem Belhadri

AGRICULTUREUn incendie

détruit 64 ha de blé dur

et 170 oliviersU n incendie qui s'est déclaré, mer-

credi soir, dans la commune deKhemisti (Tissemsilt), a détruit 64 hec-tares de blé dur et 170 oliviers, ontrévéé, jeudi, les services de la Protectioncivile. Les éléments de la Protectioncivile sont venus à bout de cet incendiedans une durée de trois heures, parve-nant à sauver 300 ha de la même exploi-tation agricole ainsi que 1 190 oliviers.Trois maisons situées à proximité del'exploitation agricole à Ain Fradja ontété également sauvées des flammes. Lesservices de la Gendarmerie nationaleont ouvert une enquête pour déterminerles circonstances de cet incendie. Parailleurs, autre incendie avait détruit,cette semaine, 17 ha de blé dur et 60bottes de foin dans une exploitationagricole située à Ouled Bessam.

TISSEMSILT

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SP RTIF11Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

Brahimi convoité par Valence et Seville L’ international algérien, Yacine Brahimi, transféré définitivement à Granada (Div 1, Espagne) de son club français de

Ligue 1 le Stade rennais, intéresse deux clubs de la Liga espagnole de football, Le FC Valence et le FC Seville, rap-porte jeudi la presse locale. Brahimi (23 ans) suscite les convoitises de ces deux clubs «après une bonne saison à Gra-

nada», selon les informations de RMC. Prêté par le Stade rennais au club andalou lors de l'été 2012, Brahimi a joué 27 matchsavec sa nouvelle formation, pendant lesquels il a laissé une bonne impression, d'où l'empressement des dirigeants de Granada àracheter définitivement son contrat avant la fin de l'exercice passé.Le milieu offensif algérien devrait prochainement s'entreteniravec le président du club espagnol, Giampaolo Pozzo, afin d'évoquer son avenir, ajoute la même source.

INTER MILAN

Belfodil rate deux penalties poursa première sortie

Le nouvel attaquantalgérien de l'Inter

Milan, Ishak Belfodil, araté deux penalties lors

de sa première sortiesous les couleurs

«nerazzurri», mercredien amical contre unesélection de la régionde Trentino (3-0), où

les Lombards effectuentleur stage d'intersaison.

Belfodil, comme lenouvel attaquant

argentin Mauro Icardi,n'a pas marqué lors de

cette première sortievictorieuse de

l'entraîneur WalterMazzarri. L'Inter Milan

est en stage depuisplus de dix jours au

centre sportif La Pinetade Pinzolo (Trentino,nord-est de l'Italie).

TRANSFERTS

Khoukhi n'est pas sur les tablettes de LekhouiyaL' équipe de football de Lekhouiya (Div 1, Qatar) n'envisage pas d'engager le milieu de terrain algérien Boualem Khoukhi, qui porte actuellement les couleurs du club

qatari d'Al-Arabi, a indiqué un responsable du champion du Qatar lors de saison 2011-2012. La presse locale avait laissé entendre ces derniers jours que la direc-tion de Lekhouiya, où évolue le capitaine de la sélection algérienne Madjid Bougherra, avait entamé des négociations avec son homologue d'Al-Arabi pour s'attacher lesservices de Khoukhi. Mais le secrétaire général de Lekhouiya a vite démenti l'information, déclarant à la chaîne de télévision «Eddaouri wa El Kes» que le jeune milieu deterrain algérien n'est pas sur les tablettes de son équipe que dirige l'entraîneur belge Erick Gerets. Khoukhi (23 ans) avait rejoint Al-Arabi en 2010 en provenance de laJSM Chéraga (division amateur/Algérie). Il s'est vite imposé dans sa nouvelle équipe, mais son niveau a quelque peu régressé lors de l'exercice écoulé, selon les observa-teurs.

12 13SPORTS Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

SERGIO BUSQUETS,Valeur : 150millions d’euros !

L e FC Barcelone a prolongémardi le contrat de SergioBusquets jusqu'en 2018

avec une clause exorbitante de150 millions d'euros. Une habitu-de pour le club catalan qui blindeles contrats de ses joyaux.SergioBusquets pourra souffler avec ungrand sourire ses vingt-cinq bou-gies mardi.

Le jour de l’anniversaire del’international espagnol, le FCBarcelone a officialisé sa prolon-gation de contrat jusqu’en 2018avec une année en option. L’an-nonce a été faite par le directeursportif du club, Andoniz Zubizar-reta, juste après le premier entraî-nement de cette nouvelle saison.Busquets, toujours en vacances,n’était pas présent en raison de saparticipation à la Coupe desConfédérations au mois de juin etla défaite de l’Espagne en finaleface au Brésil (3-0). Le championdu monde et double championd’Europe avec la Roja a donc pro-longé de trois ans son bail avecson club formateur. La saisondernière, il avait été contacté parl’ennemi juré, le Real Madrid, etle PSG. Hors de question pour leBarça de se séparer de son pilierdu milieu de terrain, capable dedescendre d’un cran pour donnerun coup de main à la défense encas de blessures. Les dirigeantscatalans ont décidé de fixer saclause libératoire à 150 millionsd’euros, ce qui devrait dissuaderde nombreux clubs. Le club blau-grana s’est lancé cette année dansune série de prolongations : XaviHernandez (jusqu’en 2016),Carles Puyol (2016) et LionelMessi (2018). Gerard Piqué etAndrés Iniesta sont les suivantssur la liste du président SandroRosell qui avait évoqué à la fin dela saison dernière les cas Busquetset Iniesta dans les colonnes duMundo Deportivo : «C’est évi-dent que Sergio et Andrés sontdes joueurs du top niveau mon-dial. Ce sont même les meilleursau monde à leurs postes. Le clubdoit donc être sensible à leursituation contractuelle. Et il lesera.» Rosell a tenu sa promesseavec le plus jeune des deux, quirestera donc l’un des hommesclés du milieu de terrain barcelo-nais lors des prochaines années.Xavi Hernandez n’est pas loin dela fin à 33 ans et Tito Vilanova nepeut plus se passer de l’activitéinépuisable du longiligne Bus-quets.

1 MILLIARD D’EUROSPOUR CRISTIANO

RONALDOEn revanche, fixer sa clause

libératoire à 150 millions d’eurospourrait paraître exagéré. Maisl’Espagne a l’habitude. Elle n’estrien à côté du montant figurantsur le contrat de Cristiano Ronal-do (Real Madrid) : 1 milliardd’euros ! Les clauses de Kaka etKarim Benzema seraient iden-tiques.

Les dirigeants catalans se révè-lent finalement plus sobres queleurs homologues madrilènes. Lequadruple Ballon d’Or LionelMessi pourrait quitter automati-quement le club contre un chèquede 250 millions d’euros parexemple. Il en faudrait 50 mil-lions de moins pour s’offrir Piquéou Iniesta. A ces prix-là, même lePSG version Qatar ou l’ASMonaco sous pavillon russe yréfléchiront à deux fois avant detenter leur chance.

ASO CHELFDeham

et Lakhdari :signatures

imminentesL' attaquant de l'USM Alger

Noureddine Deham et ledéfenseur de l'ES Sétif Adel Lakhdariétaient attendus «jeudi ou au plustard hier vendredi» pour s'engageravec l'ASO Chlef, a indiqué le porte-parole du club, Abdelkrim Medouar.«On a tout conclu avec Deham etLakhdari. «Deham vient de résilierson contrat avec l'USMA, alors queLakhdari a un petit problème admi-nistratif à régler avec l'ESS avant des'engager avec nous», a-t-il ajouté.Medouar a informé, en revanche, quele Malien Seydou Ballo, mis à l'essaidepuis mardi, «n'a pas donné satisfac-tion», et du coup, il n'a pas été retenu; Il sera remplacé par l'attaquantgabonais Johan Langoualama, dont letransfert à l'ASO avait échoué lors del'été dernier. Le joueur de 23 ans areçu ce jeudi son visa d'entrée enAlgérie, ainsi que son billet d'avion,selon le responsable chélifien, quiannonce l'arrivée de cet internationalpour vendredi. «Il sera accompagnépar son compatriote Samsson Ambi-gui. Les deux joueurs seront du voya-ge au Maroc où l'équipe effectuerason stage à partir de samedi pro-chain», a précisé Medouar. L'ASO,qui a enregistré le retour de l'entraî-neur Meziane Ighil, n'a pas été trèsactive sur le marché des transferts cetété, préférant promouvoir plusieursjoueurs du cru. L'international SaâdTedjar (ex-USM Alger) est le seuljoueur de renom ayant rejoint l'équipechélifienne jusque là.

MC ORANSeuls Beradja

et Dagoulou n'ontpas encore repris

les entraînements L es joueurs Bourzama, Belabbes et

Mazari, en rupture de banc avecle MC Oran, sont revenus à demeilleurs sentiments et ont intégrédans la soirée de jeudi les entraîne-ments de leur club. Du coup, seulsdeux joueurs de l'effectif de la saisonpassée manquent encore à l'appel, àsavoir, le capitaine d'équipe, Beradja,et l'attaquant centrafricain, Dagou-lou. La direction du MCO a éprouvétoutes les peines du monde pourconvaincre ses cadres à entamer lapréparation de la prochaine saison quia débuté depuis deux semaines, enraison du retard qu'elle a accusé pourrégulariser leur situation financière.Cette situation a même poussé troisjoueurs à déposer des plaintes auprèsde la chambre de résolution des litigesde la Fédération algérienne de foot-ball (FAF), qui leur a donné gain decause en résiliant leurs contrats. Ils'agit de Aouedj, Boumechra et Seb-bah, qui ont opté respectivement pourla JS Kabylie, l'USM El Harrach et leCS Constantine. Le Mouloudia, habi-tué ces dernières saisons à lutter pourle maintien, se rendra le 25 couranten Tunisie pour y effectuer un stagede dix jours sous la houlette de sonnouvel entraîneur italien, Gianni Soli-nas. Les dirigeants du club phare del'ouest algérien, qui ont engagé 12nouveaux joueurs depuis l'ouverturedu mercato d'été, rassurent que levoyage tunisien se fera avec un effectifau complet. Ils annoncent d'ailleurs leretour aux entraînements de Beradjadans la soirée de ce jeudi, alors queDagoulou, lui, est attendu à Oranlundi prochain.

LIGA

Samba BarçaOn a un peuoublié que le

Barça de Ronniedansait sur la tête

de ses adversairescette saison-là. Vic-time du succès duBulldozer construitpar Pep Guardio-la, Rijkaard et sonBarça Samba ont

été relégués à l'ar-rière-plan. Pour-

tant, et malgré sonabominable

maillot jaune fluo,cette équipe était

belle.15 juin 2003, un avocat

de 41 ans, Joan Laporta,arrive à la tête du Barça.Le club est alors en crise,le Barça Oranje de VanGaal en bout de course,l'équipe vient d'ailleurs determiner 6e de la Liga, uneposition inadéquate pourl'institution catalane et sesexigeants supporters. Pourse faire élire, l'homme apromis David Beckhamaux socios culés. Le belAnglais ira au Real. Pre-mier affront. Finalement,Laporta ira chiper Ronal-dinho au Paris Saint-Ger-main pour la somme de 27millions d'euros. Bonnepioche. Comme entraî-neur, le jeune présidenttentera Hiddink et Koe-man. En vain. Il se rabattraalors sur un autre Néerlan-dais. Un mec qui bénéficied'une belle aura pour sonpassé de joueur, mais quin'a pas prouvé grand-chose sur le banc. FrankRijkaard. Le légendaire 6du Milan dispose d'un jolijouet pour se faire lesdents et il va en profiter.Progressivement, le Barçaregagne ses lettres denoblesse perdues vers lafin de la décennie précé-dente. Pour la premièresaison de Rijkaard sur lebanc, l'escouade catalanefait deuxième. Ensuite, en2004-2005, Samuel Eto'oarrive et Ronnie explose.Conséquence : le Barça estchampion devant le Realdes Galacticos. Mais c'estbien en 2005-2006 que leCamp Nou vibre le plusfort.

4-3-3, FORCÉMENTQuand la saison débute,

le Néerlandais dispose desmêmes joueurs que l'annéeprécédente plus Van Bom-mel, arrivé pour apporterun peu de vice au milieude terrain (ainsi qu'Ez-querro qui avait pris letrain depuis Bilbao pourfaire le nombre). Dans lesbois, Víctor Valdés est soli-dement installé. Devant

lui, quatre défenseurs.Giovanni Van Bronckhorstlaboure le flanc gauche,tandis que le droit estoccupé par Oleguer, ouBelletti si Rijkaard veutdisposer d'une solutionplus offensive. En défensecentrale, le Hollandais a eul'intelligence de faire recu-ler d'un cran Rafael Már-quez pour apporter un peud'élégance et de techniqueà sa charnière. Le Mexi-cain fait la paire avecCarles Puyol. Placé enlibéro devant la défense,Edmilson est beau en 6 àl'ancienne. Surtout, le Bré-silien est couvert en cas desaute de concentration.Ensuite, Xavi ou Iniesta etDeco dans la forme de savie se chargent de distilleravec amour des bons bal-lons pour les attaquants.En bon disciple de Cruyff,Rijkaard ne peut renoncerau 4-3-3. Ronaldinho surson flanc gauche fait figured'électron libre. Le Brési-lien danse sur la tête de sesadversaires. Il invente desdribbles fous et sert à mer-veille Samuel Eto'o quienfile les buts comme desperles. À droite, Giuly etce bon vieux Henrik Lars-son se partagent le poste.Messi le prodige (quin'évolue pas encore dansl'axe) joue les jokers deluxe et éclot tranquille-ment à l'ombre desgénies.Son premier coupd'éclat, le Barça le sert àses supporters le 19novembre 2005. 5 ansavant la manita, les Blau-grana s'amusent avec legrand Real à Bernabéu. Cesoir-là, Ronaldinho gagnele Ballon d'or. À l'heure dejeu, le gaucho accélèretoutes dents dehors aumilieu du terrain. Il casseles reins de Sergio Ramos,dribble un Ivan Helgueramobile comme un plot etfusille Casillas en souriant.Comme des années plustôt au Vélodrome où Ron-nie avait joué le fossoyeurd'Olympiens, le Brésilien

enterre le Real. Feus lesGalactiques. D'un matchgrandiose, il fredonne lechant du cygne du Madridde Zidane, qui mettra unterme à sa carrière à la finde la saison.

LA C1 SUR LEGÂTEAU

Après cette victoire, leBarça sera inarrêtable. EnLiga, les potes de Puyolenchaînent 14 victoiresconsécutives et se mettentvite à l'abri. En Cham-pions League, ils survolentleur poule et retrouventChelsea en huitièmes definale. Ronaldinho a uncontentieux à régler avecles Blues : l'année précé-dente, l'escouade de Mou-rinho avait fait tomber leBarça après une doubleconfrontation houleuse.Xavi et ses potes prennentleur revanche grâce àSamuel Eto'o et signent unexploit inoubliable, malgréce maillot jaune fluo àfoutre au feu. Au retour,Ronaldinho validera laqualif d'un nouveau butmonstrueux. Ensuite, leBarça sort Benfica enquarts, puis élimine péni-blement le Milan AC. Enfinale, au Stade de France,ils retrouvent ces gentilslosers d'Arsenal. La suiteest connue, Jens Lehmannest injustement expulsé etBarcelone, mené jusqu'à15 minutes de la fin, ren-verse la vapeur. Rijkaard aréussi son pari. Son clubest champion d'Europepour la seconde fois de sonhistoire.

HUMAN AFTER ALLHuit ans plus tard, alors

que le succès total duBarça de Guardiola a unpeu condamné à l'oubli leSamba Barça de Rijkaard,la question de la comparai-son se pose fatalement.Était-il vraiment moinsfort, ce Barcelone 2006 ?Oui, sans doute, mais qu'ilétait beau. Il était plushumain aussi. Déjà parce

qu'un match contreAlmería ou Saragossen'était pas forcément syno-nyme de victoire 6-0. CeBarça gagnait, mais n'écra-sait personne, il faisait ladifférence sur quelquescoups de génie de Ronal-dinho, sur une ouverturelumineuse de Deco ou unefrappe de Fils l'indomp-table. Il était plus verticalaussi, Eto'o bouffait lesespaces et prenait la pro-fondeur. Le Camerounaisaussi énorme que sonmelon pressait comme undingue, permettant àRonaldinho l'artiste de seconcentrer sur la créationet d'exprimer la pleinemesure de son génie. CeBarcelone-là n'avait pasencore de haters. Ce n'étaitpas une équipe de hand-ball, même si la possessionétait déjà essentielle. Etpuis comment détester uneéquipe où cohabitent cettepipe d'Oleguer et Ronal-dinho ? Le Barça de Rij-kaard pouvait attaquer àtout-va, arriver devant lebut en 3 passes et se fairepiéger sur une contre-attaque. Pourtant, au-delàde la comparaison pure estsimple, l'équipe de Rij-kaard a largement préfigu-ré celle de Guardiola. LeNéerlandais a formé lescadres de l'équipe du Pep.Valdés, Iniesta ou Messisont devenus titulairessous le règne de Rijkaard.Tactiquement non plus,Pep n'a pas tout inventé ;Rijkaard, fort de sa culturefoot hollandaise et de sonpassage au Milan AC allietoque et calcio. Guardiola,passé par Brescia, ne ferapas autre chose. En fait,Rijkaard a posé les fonda-tions du Barça de Guar-diola, il a créé la versionbeta de la machine àgagner du Pep. Une équipesans doute moins forte,mais en un sens plus belle.Tout le monde se lasse dece qui est parfait, et si ceBarça-là était si beau, c'estqu'il était imprévisible.

ISLAM SLIMANI À PROPOS DE SON TRANSFERT :

«Je serai très prochainementfixé sur mon avenir»

L'attaquantinternational

algérien du CRBelouizdad IslamSlimani, pisté par

plusieurs clubsentres autres le FC

Nantes, espèreconclure le plus

rapidementpossible avec le

nouveau promu deLigue 1 française

de football.

«P our moi, leschoses sontclaires. La

Ligue 1 est mon objectif.C’est le bon moment dequitter le Championnatd’Algérie. Comme pourtout bon footballeur, j’ail’ambition de jouer enEurope. J’ai des offres, etje pense que je serai trèsprochainement fixé surmon avenir.» a déclaré Sli-mani au magazine Francefootball. Interrogé sur lesdiscussions avec le nou-veau promu de Ligue 1française, le buteur de la

sélection algérienne estresté évasif.

«C'est vrai qu’il y a desdiscussions avec le FCNantes. C'est un grandclub du Championnat deFrance, qui a une histoireprestigieuse. Mais pourl’instant, je laisse le soin àmon unique représentant,Chokri Yousfi, de s’occu-per de mes affaires.» a t-ildit. L'administrateurdélégué et chargé durecrutement au FCNantes (Ligue 1 françaisede football), Franck Kita a

relevé mercredi la com-plexité du transfert de l'at-taquant international algé-rien du CR Belouizdad(Ligue 1 algérienne),Islam Slimani, estimantque son club ne sait plus àquelle partie s'adresserpour négocier, à cause del'implication d'une multi-tude d'agents. Par ailleurs,le meilleur baroudeur deséliminatoires de la Coupedu monde 2014 ZoneAfrique, qui espèreconclure son transfert àl'étranger très prochaine-

ment, pense déjà auxmatchs barrages qualifica-tifs pour le Mondial brési-lien, prévus en octobre etnovembre prochains.«Oui, et je me dis que leplus dur reste à faire. Cematch barrage en allerretour est le plus impor-tant, et il nous permettraitd’aller au pays du footballen cas de succès. Queljoueur ne rêverait pas dedisputer une Coupe dumonde au Brésil ?», a t-ilsouligné.

FRANCK KITA (ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DU FC NANTES)

«On ne sait plus à qui parlerdans ce dossier»

L' administrateur déléguéet chargé du recrute-ment au FC Nantes

(Ligue 1 française de football), arelevé mercredi la complexité dutransfert de l'attaquant internatio-nal algérien du CR Belouizdad(Ligue 1 algérienne), Islam Slimani,estimant que son club ne sait plus àquelle partie s'adresser pour négo-cier, à cause de l'implication d'unemultitude d'agents.

«J’ai lu qu’il devait débarquer enEurope et notamment à Nantescette semaine. Le problème, c’estque je n’ai jamais parlé au joueur etje n’ai jamais parlé au club d’enface. En revanche, j’ai eu au moins

50 agents qui m’ont appelé pour cejoueur C’est dingue ! Oui, on aime-rait bien le faire venir mais le pro-blème, c’est qu’on ne sait plus à quiparler dans ce dossier. Tout lemonde a un mandat pour représen-ter ce joueur», a affirmé Franck Kitaau site spécialisé But.

L'avant-centre des Verts, confor-té par le verdict de la CRL de laFédération algérienne de football(FAF) qui lui a donné gain de causedans sa requête visant la résiliationde son contrat, a fait savoir à sesdirigeants qu’ils n'ont aucun droitpour prétendre à une quote-part deson éventuel transfert. Le transfertde Slimani au FC Nantes, nouveau

promu parmi l'élite française, secomplique et les déclarations del'administrateur du club ne vont pasaider le joueur dans sa quête d'unecarrière en Europe, selon le site. Ledirecteur général de la SSPA/CRB,Malek Réda, a affirmé mardi àl'APS que le transfert de Islam Sli-mani, est en «stand-by», jusqu'à l'an-nonce du verdict du Tribunal arbi-tral sportif algérien (TAS), après lerecours déposé par le Chabab.

Le site spécialisé But, estime quele conflit qui oppose Slimani à sadirection, rappelle au FC Nantes unmauvais épisode, celui du guinéenIsmael Bangoura qui a mis six moisà obtenir gain de cause.

MC ALGERMoussa Koné(Real Bamako)aux essais lorsdu stageau Maroc L' attaquant international

A' malien de l'AS RealBamako, Moussa Koné, effec-tuera des essais lors du stagequ'effectuera le MC Alger auMaroc du 19 juillet au 6 août ,a-t-on appris jeudi auprès de ladirection du club évoluant enLigue1 algérienne de football.«Moussa Koné, meilleur buteurdu championnat malien devaitrallier Alger ce jeudi, mais il n'apas pu le faire puisqu'il a ratéson avion. Il rejoindra le groupeau Maroc pour des essais», aaffirmé la même source à l'APS.Koné (22 ans) dit «Koffi», a étésacré meilleur buteur du cham-pionnat du Mali saison 2012-2013, avec 18 réalisations. Si lejoueur malien arrive àconvaincre le coach du MCAlger, le Suisse Alain Geiger, ilpourrait devenir la 5e recrueestivale du «Doyen» après SidAli Yahia Cherif (Istres/Fran-ce), Sabri Gharbi (ASO Chlef),Mickael Fabre (Clermont foot,France) et Habib Belaid(Sedan, France).Durant sonpremier stage d'inter-saison auMaroc, le MCA affrontera enamical les clubs marocainsd'Assafi et Difaa El Hassani ElJadidi ainsi que la JS Saoura quiévolue en Ligue 1 algérienne.

ES SÉTIFLa pistedu Malien Konéécartée L a direction de l'ES Sétif

attend l'arrivée «au coursdu week-end» d'un avant-centrefranco-algérien pour clôturerson recrutement estival, aprèsavoir abandonné la piste de l'at-taquant malien, Moussa Koné,a indiqué jeudi AbdelaliAchouri, le manager général duclub de Ligue 1 algérienne defootball. «Il nous reste à enga-ger un avant-centre pour clôtu-rer le recrutement. On est encontacts très avancés avec unjoueur franco-algérien quidevrait nous rejoindre le week-end pour tout conclure», a-t-ildéclaré à l'APS. Cette sourcen'a toutefois pas voulu dévoilerle nom du joueur concerné, nile club où il évoluait «pour évi-ter les surenchères», a-t-il justi-fié. Le joueur en question étaiten concurrence avec l'attaquantdu Real Bamako, MoussaKoné, le meilleur buteur del'exercice précédent du cham-pionnat du Mali avec 18 buts,qui était pressenti pourrejoindre les rangs de «l'Aiglenoir». «Après s'être renseignéssur le joueur malien, nousavons décidé d'abandonner sapiste. Selon notre enquête, ils'agit d'un joueur tout justemoyen», a encore expliquéAchouri. Le club sétifien, quicompte actuellement 24joueurs dans son effectif, dispo-se d'une seule et dernière licen-ce. Il a été très actif dans l'opé-ration de recrutement cet été enengageant jusque là pas moinsde 12 nouveaux joueurs.

USM ALGER

Séparation à l'amiable avec Deham L a direction de l'USM

Alger a résilié à l'amiablele contrat de son atta-

quant Noureddine Deham quidevrait opter pour l'ASO Chlef, arévélé jeudi la direction du clubde Ligue 1 algérienne de foot-ball. Meilleur buteur de la for-mation de ''Soustara'' lors del'exercice écoulé, Deham a étémis sur la liste des libérés parl'entraîneur français RollandCourbis à l'issue de la précéden-te saison, mais le joueur, dont lecontrat courait jusqu'en juin2014, a exigé des indemnités

pour partir. Il a, de ce fait, conti-nué à s'entraîner avec les Rougeet Noir de la capitale jusqu'à laséance de mercredi qui aura étéainsi la dernière pour lui avec legroupe usmiste. Le natif d'Oran(36 ans), est attendu ce jeudi ducôté de l'ASO Chlef pour signerson nouveau contrat avec le clubde Ligue 1 algérienne, ajoute-t-on de même source. OutreDeham, les joueurs Daif, Bou-zid, Hanifi et Yacouba, ont vu euxaussi leurs contrats respectifsrésiliés par la direction de l'US-MA au cours de l’intersaison.

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s :

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MONDE14 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

ENTRE LES LIGNES Révolution(s) - 3

«Dis papy...»«oui fiston ?»«à chaque révolution en Égypte...»«oui ?»«qui commence le premier, l’armée oule peuple ?»«eeuuhh... chez nous l’armée est popu-laire»«... !?»(A suivre...)

PAIX AU PROCHE-ORIENT

Les Palestiniens rejettentles propositions de Kerry

Le secrétaire d'Étataméricain John Kerry

poursuit ses efforts pourtenter d'arracher une

reprise des pourparlers depaix au Proche-Orient.

Mais il peine àconvaincre les Palestiniens

d'accepter de négociersans gel de la

colonisation israélienne.

J ohn Kerry, le chef de la diplomatieaméricaine, serait-il sur le pointd’échouer dans son ultime tentative

de reprise des pourparlers de paix auProche-Orient ? La direction palesti-nienne, réunie jeudi autour du présidentMahmoud Abbas, a majoritairementrejeté une reprise des négociations avecIsraël selon les termes proposés par lesecrétaire d'État américain.

Lors de la réunion de la directionpalestinienne, qui regroupe le comitéexécutif de l'Organisation de la Palesti-ne (OLP), le comité central du Fatah,mouvement de Mahmoud Abbas, et leschefs des formations de l'OLP et indé-pendantes, «Kerry n'a pas fourni degaranties d'un arrêt de la colonisation nide référence claire pour les négocia-

tions, selon les frontières de 1967», aexpliqué le député indépendant Mous-tapha Barghouthi.

Un autre participant, Wassel AbouYoussef, membre du Comité exécutif del'OLP, a précisé, en outre, que la direc-tion palestinienne avait formé une com-mission pour présenter une contre-pro-position au chef de la diplomatie améri-caine. «Cette commission se réunira cesoir pour formuler cette réponse offi-cielle palestinienne», a-t-il ajouté, fai-

sant part d'un état d'esprit défavorableau sein des instances dirigeantes palesti-niennes à une reprise des négociationssans référence claire, y compris de lapart du gouvernement israélien, auxlignes antérieures au début de l'occupa-tion en 1967 comme base des discus-sions. Auparavant, le comité central duFatah, réuni autour de Abbas, avaitappelé Kerry à modifier sa proposition,réclamant notamment une référenceaux lignes de 1967.

USA

Toute une ville en failliteÉ tendard de l'industrie

automobile triom-phante au début du

20e siècle, la ville de Detroit,dans le Michigan, est devenuejeudi la plus grande métropo-le américaine à se déclarer enfaillite. Sa dette s'élève à 14milliards d'euros. Dernier actede l’agonie de la «Motor city».La ville de Detroit, berceau del’industrie automobile améri-caine, s’est déclarée jeudi 18juillet en état de faillite - laplus importante banquerouted’une ville dans l’histoire desÉtats-Unis. La dette de la plusgrande ville du Michigan estestimée à 18,5 milliards dedollars (14 milliards d’euros) !Le gouverneur Snyder a esti-mé qu’il n’y avait pas d’autre

solution. «Je prends cette déci-sion difficile afin que les habi-tants de Detroit aient accèsaux services publics les plusélémentaires et pour queDetroit reparte sur de solidesbases financières qui lui per-mettront de croître à l'avenir»,a expliqué Rick Snyder, legouverneur de l'État duMichigan, dans un communi-qué. Avant Detroit, degrandes villes comme NewYork, Cleveland et Philadel-phie se sont retrouvées aubord de la faillite, maisDetroit est la première villeaméricaine à demander offi-ciellement la protection de laloi sur les faillites. Le prési-dent américain BarackObama a fait dire par un

porte-parole de la MaisonBlanche qu’il suivait la situa-tion de près. Mais, à la diffé-rence de ce qui s’est passéavec la grande crise de 2008,lors de laquelle l’État fédéralavait décidé de renflouer lesconstructeurs GeneralMotors et Chrysler à coups demilliards de dollars, le prési-dent n’a pas fait de promessecette fois.

Detroit était naguère syno-nyme de savoir-faire indus-triel. Les géants de laconstruction automobiles’étaient mis, de 1941 à 1945,à produire chars, avions etmunitions, ce qui avait valu àla ville le surnom d’»arsenal dela démocratie». Aujourd’huisynonyme de déclin, de ruine,

de criminalité, la ville a vufondre sa population progres-sivement, passant de 1,8 mil-lion d’habitants en 1950 à 700000 aujourd’hui.

Désormais, un tiers deshabitants vit dans la pauvretéet 20% environ sont au chô-mage. La perte des emploisindustriels, l’exode des habi-tants blancs vers les banlieues,qui s’est accéléré après lesémeutes raciales des années60, ont laissé la ville anéantie.Aujourd’hui, Detroit compteplus de deux retraités pour unactif. Avec un quart desimmeubles abandonnés danscertains quartiers, aucuneautre ville américaine n’aporté plus lourdement le far-deau de la désindustrialisa-tion. En outre, la municipalitéa été ébranlée par des affairesde corruption au fil desannées. Kwame Kilpatrick,ancien maire de Detroit et ex-étoile montante du Partidémocrate, est en prison aprèsavoir été condamné pour plu-sieurs faits de corruption, etnotamment de truquage desappels d’offres, alors qu’il étaiten fonction. Le taux demeurtres est à son plus hautniveau en près de 40 ans, seulun tiers du parc ambulancierétait en service au premier tri-mestre 2013, et les quelque78 000 bâtiments abandon-nés de la ville créent «des pro-blèmes de sécurité publiquesupplémentaires et réduisentla qualité de vie dans la ville»,note le gouverneur du Michi-gan dans sa lettre.

INTOXICATION ALIMENTAIRE DANS UNE ÉCOLE PRIMAIRE EN INDE

Un empoisonnement criminel ?L' affaire de l'intoxication alimen-

taire massive dans l'État du Biharde l'est de l'Inde, qui a causé la

mort d'au moins 22 élèves, pourrait avoirété causée par un «empoisonnement délibé-ré», a déclaré jeudi un responsable local. Leministre de l'Éducation de l'État PrashantKumar Shahi a indiqué aux médias que destraces de phosphore organique, un poisonmortel, avaient été décelées dans la nourri-ture servie aux enfants. «Il s'agit d'un casd'empoisonnement criminel», a-t-il noté.M. Shari a avancé que les ingrédients decuisson provenaient d'un magasin géré parle mari de la directrice de l'école affilié à unparti politique rival du gouvernement del'État. La directrice de l'école, Meena Devi,s'est enfuie et le seul autre enseignant de

l'école serait présentement en vacances. Uncuisinier avait averti la directrice qu'uneodeur nauséabonde se dégageait de l'huilede moutarde utilisée dans la cuisson, selonles déclarations de ce responsable.Par ailleurs, la chaîne de télévision localeTimes Now a rapporté qu'au moins 27enfants auraient été empoisonnés plutôtque 22, tel que l'indiquent les reportagesofficiels. Des parents en colère ont enterréau moins 27 corps devant l'école publiqueoù la tragédie s'est produite, ont déclaré desvillageois cités par la chaîne. Des résidentsdu village de Dharmashati Gandaman dudistrict de Saran ont également indiquéqu'en plus des 27 enfants enterrés, aumoins six autres sont morts en route versPatna, la capitale de l'Etat.

SYRIELes Kurdes corrigentles jihadistesL es combattants kurdes syriens

ont infligé une cuisante défaiteaux groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda en les chassant d’une localitéfrontalière de la Turquie après deviolents combats, a rapporté mercre-di l’Observatoire syrien des droits del’Homme (OSDH). Les comités deprotection du peuple kurde (YPG),branche armée du Parti de l’uniondémocratique (PYD), émanationsyrienne du Parti des travailleurs duKurdistan (PKK), ont expulsé lescombattants du Front Al-Nosra etde l’État islamique en Irak et auLevant (EIIL), ainsi que d’autresgroupuscules extrémistes, de la loca-lité de Ras al-Aïn (nord). Ils les ontégalement chassés du poste-frontiè-re, ce qui représente un reverssérieux car les jihadistes avaienttransité un temps par ce point depassage pour pénétrer en Syrie.»Aumoins neuf combattants d’Al-Nosraet de l’EIIL et deux combattantskurdes ont été tués dans les combatsen 24 heures dans la ville. Lesgroupes (jihadistes) ont été chassésde la ville et du poste-frontière», aprécisé l’OSDH, qui s’appuie sur unvaste réseau de militants et desources médicales et militaires. Lesaffrontements ont commencélorsque des membres d’Al-Nosraont attaqué une patrouille de com-battantes kurdes qui sont cependantparvenues à s’enfuir, a expliqué àl’AFP Rami Abdel Rahmane, prési-dent de l’OSDH. Selon les militantsà Ras el-Aïn, des combattants d’Al-Nosra, partisans d’un islam rigoris-te, faisaient pression depuis le débutdu mois du ramadan sur les habi-tants pour qu’ils observent le jeûne,et s’en prenaient aux femmes ne por-tant pas le voile, ce qui est le cas descombattantes kurdes. Depuis ledébut de la révolte contre le régimeil y a plus de deux ans, les Kurdes(10% de la population), présentsessentiellement dans le Nord, ten-tent de se tenir à l’écart du conflit,leur objectif étant avant tout deconserver le contrôle sur leurs terri-toires. Ces accrochages surviennentau moment où les tensions sontfortes entre la rébellion modéréesoutenue par des pays arabes et occi-dentaux et représentée par l’Arméesyrienne libre (ASL) et Al-Nosra etl’EIIL, avec une multiplication desattaques des deux bords. Sur unautre front, dans la province deDamas, un attentat à la voiture pié-gée a fait sept morts, dont un enfant,dans la localité de Kanaker, selonl’OSDH. Et dans la ville de Homs(centre), l’armée poursuivait sonoffensive contre les quartiers rebelleslancée il y a 18 jours, selon l’OSDHet des militants. Les troupes gouver-nementales ont tenté de pénétrerdans le quartier de Bab Hod, tandisque les autres secteurs étaient tou-jours assiégés, a indiqué un militant,Yazan. «La situation humanitairecontinue de se détériorer jour aprèsjour en raison du siège étouffant», a-t-il dit, via Internet. Les violencesquotidiennes en Syrie ont encore fait112 morts mardi à travers le pays,selon un bilan de l’OSDH.

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MONDE Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 15

RUSSIE

Haro sur des figures de l'opposition

IL A FÊTÉ SES 95 ANS SUR UN LIT D’HÔPITAL

«Happy birthday, Nelson Mandela»

Depuis le retour dePoutine au sommet

de l'Etat il y a unpeu plus d'un an,l'étau se resserreautour des têtesd'affiche de la

contestation.

D epuis son retour auKremlin en mai 2012,Vladimir Poutine a

brutalement durci la ligne àl'égard de tout embryon decontestation. Arrestations, pro-cès, manœuvres pour réduireau silence certaines ONG,inculpations pour le simple faitde participer à des manifesta-tions, intimidations lois contre«le blasphème» et «la propagan-de en faveur de l’homosexuali-té»... Une chape de plombsemble être revenue sur la Rus-sie après le vent de constesta-tion qui avait suivi les législa-tives de 2011. Outre AlexeiNavalny, opposant condamnéce jeudi à cinq ans de campd'internement pour une affairede détournement qu'il nie, plu-sieurs figures font les frais decette répression.

SERGUEÏ OUDALTSOVLe leader du Front de

gauche, l'un des courants lesplus structurés de l'oppositionrusse, encourt dix ans de camppour «préparation à l’organisa-tion de troubles massifs» dans lecadre des heurts qui ont suivi lamanifestation le 6 mai 2012 àMoscou. Ce rassemblement, àla veille de l’investiture auKremlin de Vladimir Poutine,avait dégénéré. Plusieurs desdizaines de manifestants inter-pellés ce jour-là sont encore

sous le coup de poursuites.Oudaltsov rejette en bloc cesaccusations. Il est assigné àrésidence à son domicile àMoscou depuis février et sesdeux compagnons sont endétention provisoire. Il est eninterdiction de sortir, d’utiliserle téléphone ou Internet. Autre-ment dit, le Kremlin l'a mishors d'état de nuire.

EVGUENI OURLACHOVMaire d’opposition de la

ville de Iaroslavl, à 300 km aunord-est de Moscou, cet élu de46 ans a été arrêté dans la nuitdu 3 juillet avec plusieursadjoints. Les autorités luireprochent d’avoir extorqué325 000 euros à un entrepre-neur de la ville. Il sera mainte-nu en détention jusqu’à l'issuede son procès début septembre.Ce mardi, il a été transféré deIaroslavl vers un centre dedétention à Moscou. Il risqueplusieurs années de prison.Ancien membre du parti aupouvoir Russie unie passé auparti d'opposition Plate-formecivile fondé par le milliardaireMikhaïl Prokhorov, EvgueniOurlachov rejette les accusa-

tions contre lui et dénonce despressions à l’approche des élec-tions au parlement local aux-quelles il comptait se présenteren septembre. Dans une lettrepubliée dans la presse, il dénon-ce «un règlement de comptespurement politique». «Les cascomme le mien sont très fré-quents : des gens montent detoutes pièces des affaires contreleurs adversaires – maires, gou-verneurs, responsables poli-tiques.»

MIKHAÏLKHODORKOVSKI

Après deux procès, l'ex-P-DG du géant pétrolier Ioukos,qui a tenu tête au Kremlin etfinancé l’opposition, croupittoujours dans une cellule deCarélie. Emprisonné depuis2003 pour vol de pétrole etblanchiment d’argent, il devraitsortir en octobre 2014. Auxyeux des libéraux, MikhaïlKhodorkovski et son adjointPlaton Lebedev, égalementemprisonné, sont les victimesd’un procès monté par le pou-voir pour s’emparer des actifsde Ioukos. Khodorkovski a tou-jours rejeté les accusations por-

tées contre lui. Il estime,comme beaucoup, que les tri-bunaux sont «soumis au Prési-dent». Les avocats des deuxhommes considèrent que cejugement reflète la poursuite dela «farce judiciaire» qui duredepuis bientôt dix ans, les jugesayant refusé de reconnaîtrel’illégalité des jugements précé-dents.

LES PUSSY RIOTLe procès de ces jeunes acti-

vistes féministes, médiatisé bienau-delà des frontières russes,avait marqué la reprise en mainbrutale du régime. Poursuiviespour avoir dénoncé la collusionde l’Eglise orthodoxe russe etde l’Etat en chanson dans lagrande cathédrale de Moscou,les trois jeunes femmes inter-pellées ont été condamnées enaoût 2012 à deux ans de camppour «hooliganisme» et «incita-tion à la haine religieuse». Ellesne sont pas détenues ensemble.Ekaterina Samoutsevitch, dontla peine a été commuée en sur-sis, a été libérée. Maria Alekhi-na et Nadejda Tolokonnikova,détenues dans des conditionsdifficiles, ont vu leur demandede liberté anticipée refusée.

GARRY KASPAROVL’ex-champion d’échecs et

opposant exilé a annoncé enjuin qu’il ne rentrerait pas àMoscou par peur de repré-sailles. «Si je reviens à Moscou,je doute sérieusement que j’au-rais encore la possibilité de sor-tir du pays», a déclaré Kaspa-rov, à Genève, où il recevait unprix récompensant son engage-ment pour les droits de l’hom-me. Le fondateur de l’AutreRussie, première coalitiond’opposition à l’autoritarismedu régime russe, avait été briè-vement détenu l’été dernieraprès une manifestation de sou-tien aux Pussy Riot. Un policier

était allé jusqu’à accuser lechampion d’échecs de l’avoirmordu, mais la justice n’avaitpas suivi. «N’importe quel mili-tant politique peut désormaisêtre traduit devant les tribu-naux comme agent au servicedes puissances étrangères,expliquait-il à Libération ennovembre 2012. La questionn’est pas de savoir si Poutinedonnera un jour l’ordre de tirer;il est prêt à tout. La questionest de savoir s’il aura assezd’exécutants prêts à suivre sesordres.»

SERGUEÏ GOURIEVTout comme Kasparov, le

recteur de la prestigieuse Nou-velle école d’économie à Mos-cou, exilé en France depuis finavril, a annoncé en juin qu’il neretournerait pas en Russie parcrainte d’être arrêté. SergueïGouriev, qui avait discrètementmanifesté son soutien à AlexeïNavalny, a été interrogé à plu-sieurs reprises ces derniers moiset fait l’objet d’une perquisitiondans le cadre d’un dossierconcernant Mikhaïl Khodor-kovski.

Il avait fait partie d’un grou-pe d’experts mandaté par lesautorités pour étudier le bien-fondé de la deuxième condam-nation de Khodorkovski quiavait conclu que cette condam-nation (qui le maintient endétention jusqu’en 2014) étaitinfondée. Depuis le retour dePoutine au Kremlin, «l’état dela liberté d’expression s’estdétérioré. Beaucoup de loisétranges ont été votées et m’ontdéplu», a-t-il expliqué dans uneinterview au Monde début juin.«Mais mon cas est lié à celui deKhodorkovski. En 2011, à lademande du président Medve-dev, j’ai exprimé mon opinion.En 2013, on me poursuit pourcette opinion et on me prive demes droits.»

L' Afrique du Sud célèbre, jeudi,les 95 ans de son leader cha-rismatique, dont l'état de

santé «s'améliore régulièrement», selon laprésidence sud-africaine. Les Sud-Afri-cains s'attendaient à des funérailles. Ilsont eu droit, ce jeudi 18 juillet, à descélébrations. Hospitalisé depuis le 8 juindernier à la médiclinique de Pretoria,Nelson Mandela aura ce jour 95 ans.«Madiba day» sera marquée cette annéeen Afrique du Sud d'une émotion parti-culière. La journée internationale d'ac-tion humanitaire, qui avait été décrétéeen 2010 par les Nations unies, sera aussicélébrée dans le reste du monde. Malgréles rumeurs qui couraient selon les-quelles il serait transféré chez lui pour legrand jour, c'est à l'hôpital que NelsonMandela fêtera son anniversaire. Lesdernières nouvelles se veulent rassu-rantes. Difficile pourtant de se faire uneidée de son état. La présidence sud-afri-caine affirme jeudi que sa santé «s'amé-liore régulièrement». En cinq semainesd'hospitalisation, Nelson Mandela a reçude nombreuses visites. L'une de ses fillesfait état de «progrès remarquables». «Ilnous a gratifié d'un grand sourire et ilréagit très bien du regard et de la tête. Etil lève parfois la main comme s'il voulaitnous serrer la main», a-t-elle poursuivisur la chaîne Sky News. Plusieurs de ses

proches ont expliqué qu'il est dépendantde machines pour survivre. L'ex-prési-dent est toujours sous assistance respira-toire. Certains, comme Denis Goldberg,pensent qu'ils ont été reconnus. «Je lui aiparlé pendant dix minutes. Il a tourné latête, comme s'il voulait me répondremais aucun son n'est sorti de sa bouche,mais c'est vrai qu'il a un tube dans la tra-chée», a-t-il confié au Figaro. DenisGoldberg, Andrew Mhlamgeni etAhmed Kathrada, anciens compagnonsde lutte de Madiba, avaient été appeléspar Graca Machel, l'épouse de NelsonMandela, pour «stimuler le cerveau».L'«état végétatif», dont la famille avait faitétat pour accélérer une procédure judi-

ciaire, n'a jamais été confirmé officielle-ment. «Personne pour l'instant ne veut ledébrancher. Son épouse fait tout pourqu'il récupère», confie un proche de lafamille. Qu'il soit ou non toujours parminous, Nelson Mandela est depuis plu-sieurs semaines très présent dans l'espritde ses contemporains. Ces semaines desuspense ont été pour beaucoup l'occa-sion de se souvenir de ce qu'il avait de siparticulier. «Quand je suis arrivé à Rob-ben Island, je n'avais jamais entendu par-ler de Nelson Mandela. C'est bien plustard que je l'ai remarqué», raconte Chris-to Brand, son ancien gardien de prison.«Quand, en 1985, j'ai eu un accident demoto, c'est Mandela qui m'a aidé. Il m'afait toutes les lettres qu'il me fallait et j'aigagné mon procès. Alors j'ai commencéà changer d'opinion sur l'homme. Je mesuis aperçu que c'était quelqu'un detoute confiance, quelqu'un qui pouvaitgarder un secret, quelqu'un qui faisaittoujours un petit geste pour les autres,même pour ses gardiens de prison…»C'est de ce «petit geste» dont il sera ques-tion ce 18 juillet. Nelson Mandela aconsacré 67 années de sa vie à son pays.Ses concitoyens sont invités à consacrer67 minutes de la journée à aider leurprochain. Les initiatives sont nom-breuses: distribuer des couvertures,repeindre des maisons, donner son sang,

nettoyer son quartier, etc. Mais lemoment le plus émouvant sera sansdoute, comme tous les ans, la petitechanson du matin entonnée dans toutesles écoles sud-africaines. «Happy birth-day» sera chanté à 8 heures tapantes danstout le pays. «C'est notre façon de lui diremerci», a déclaré la ministre de l'Éduca-tion nationale, Angie Motshekga.L'ANC (Congrès national africain), aupouvoir à Pretoria depuis 1994, a prévunombre d'événements officiels, dont lelancement des premières cartes d'identi-té biométriques. Jacob Zuma, présidentsud-africain, commencera sa journée parune cérémonie de remise de maisonsprès de Pretoria. Mais il fera aussi sa«bonne action», en emballant pendant 67minutes de la nourriture. Il effectuera cegeste aux côtés de José Manuel Barroso.Le président de la Commission euro-péenne est de passage en Afrique du Sudpour le sixième sommet bilatéral Unioneuropéenne-Afrique du Sud. L'anniver-saire de Madiba sera célébré par les deuxpersonnalités après le mini-sommetannuel prévu en matinée. Les Sud-Afri-cains espèrent que leurs chants, leursdanses et leurs célébrations en tousgenres parviendront à percer les murs dela médiclinique de Pretoria, ou leurhéros est confiné, dans un état critique,depuis près d'un mois et demi.

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CULTURE16 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

ANIMATION À BOUIRA

Ferradji et Chab Faycel font salle combleIl était près de minuit ce

mercredi lorsque nous quittionsla maison de la culture Ali

Zaamoum et la soirée battaittoujours son plein, animée par

deux chanteurs locaux, Ferradjiet Chab Faycel.

L' un et l'autre avaient bénéficiéde quarante cinq minutespour présenter leur spectacle.

Comme d'habitude, en ce spécial rama-dan où la direction de la culture tente demettre les petits plats dans les grandspour offrir au public des soirées divertis-santes et variées, une foule innombrablecomposée essentiellement de jeunes acommencé à se presser aux grilles de lasalle de spectacle que quelques policierspostés devant l'entrée essayaient decontenir. À l'intérieur la salle était déjàcomble. Des places réservées auxfamilles étaient occupées. L'orchestreétait sur la scène et attaquait, inondantla salle d'un flot ininterrompu de déci-bels. Le public émoustillé, s'est mis àvibrer, faisant craindre des déborde-ments. Quelques familles, effrayéesavaient fini par sortir. L'ordre est rétabli,mais difficilement. Une chose nousintrigue dont nous n'avons eu l'explica-tion qu'à la troisième chanson. L'air etles paroles changent mais la musique nes'arrêtait pas. Sans transition, nous pas-sions d'une chanson à l'autre ! Pourquoi ? C'est que le temps étaitcompté et ce jeune chanteur qui avaitchoisi un florilège de chansons n'en vou-

lait sacrifier aucune. Quelle importance,puisque le public était aux anges ! Cechoix se révélait riche et de grande qua-lité. Et l'orchestre qui jouait et le chan-teur qui l'interprétait étaient au diapa-son. Le public enthousiaste en redeman-dait. Vu l'heure tardive, nous n'avonspas voulu rendre compte de toute la soi-rée. D'ailleurs Chab Faycel avait eu l'oc-casion de se produire l'année dernièredans cette même salle et nous en avionsprofité pour avoir un long entretien pournos lecteurs. Outre la personne du chan-teur, nous avons présenté son travail quiconsiste en un cocktail qui va du chaabiau raï. D'ailleurs, en quittant la salle auxmille places entièrement remplie, c'estune chanson de l'un des princes de cecourant incarné par Khaled, Mami etHasni qu'il balançait dans un gronde-ment de notes qui ressemble à un roule-ment de tonnerre. C'est donc lui quenous avons arbitrairement écarté denotre compte-rendu de la soirée.

L'homme que nous avions devantnous ce soir, est d'une grande simplicitéet d'une extrême courtoisie. D'une voixhumble, il raconte ce que furent sesdébuts modestes comme ses origines, oùenfant, il se passionnait déjà pour lachanson et la musique en jouant avecune guitare fabriquée avec du bois, desfils et un bidon d'aluminium percé aumilieu pour imiter le corps de la guitare.Ce jeu devint bientôt une passion qui vanourrir une ambition qui ne s'éteindraplus : être artiste comme les grandschanteurs qu'il ne cessera d'admirer toutau long de sa carrière. Comme euxd'ailleurs, il composera sur les thèmesqu'ils avaient développés dans leursœuvres. Ainsi ,Slimane Azem et Has-naoui, et le thème de l'immigration et del'exil, Matoub et le thème de l'identité,Takfarinas et le thème de la joie et Men-guellet et l'âge d'or etc…. Toute cettethématique chantée et rechantée, à satié-té, dans sa jeunesse sur une guitare arti-sanale va contribuer à sa formationartistique et alimenter sa propre poésiequand il se mettra lui-même à écrire lesparoles de ses chansons. Jusqu'en 2012,quelqu'un d'autre se chargeait de lacomposition des paroles : son cousinYahia décédé récemment, et dont il louela rigueur dans le travail et l'honnêteté.Le premier album paraissait en 2008 etce fut un succès. Il couronne des annéesde tâtonnement et d'efforts infructueux.Deux échecs essuyés en 1988, puis 1991ont eu raison du groupe qu'il dirigeait. Ilse retrouvait seul. Mais loin de le décou-rager, les difficultés n'ont fait que lerendre plus opiniâtre et plus combatif.Aujourd'hui, il a trois albums et la routeest encore longue devant lui pour la réa-lisation de son grand rêve : atteindre lessommets auxquels ses aînés sont parve-nus. Ce troisième, album dont il parlemodestement, bien qu'il soit entière-

ment sorti de ses mains, sera mis sur lemarché entre octobre et novembre. Il aégalement réalisé un clip avec Bertévé.En revanche, ses tournées ne se comp-tent plus. Le 20 avril l'avait trouvé entournée à Tizi Ouzou et à Azzefoun,dans ce village appelé Aït Chaffa, où estné Djaout. Il s'est produit récemment àBaraki, puis en tournée avec l'ONTF, ila fait cinq wilayas, dont Naâma, Béchar,Tindouf. Dans le cadre du programmeculturel et artistique mis au point par lawilaya de Bouira, il a effectué une tour-née qui l'a menée de Saïda jusqu'à M'Si-la. Le succès ? Le chanteur semble gêné.« Si l'on parle de succès, cela veut qu'ona atteint l'objectif, qu'on ne peut plusavancer. Moi, mon bonheur est de pro-gresser pas à pas vers le succès. Etchaque pas fait dans ce sens me comblede joie. » Voilà tout l'artiste. Ce soir, il achanté deux chansons de son nouvelalbum, celui qui sortira l'automne pro-chain. O Louisa et Zias. Le reste de sonrépertoire se compose d'un cocktail dechansons appartenant à Hamdache,Rahim et Hnifa. Il est heureux de l'ac-cueil qui lui a été réservé par le public.L'année dernière, il n'a pas figuré dans leprogramme de spécial ramadan.Tout enfélicitant son orchestre ( Azzedine auclavier, Farid au Bendir, Boualem à laderbouka et Saïd à la basse) d'avoir sibien joué, il remercie le public et lesorganisateurs de cette soirée où lui etson ami Faycel ont tant brillé.

Au sortir de la salle, nous croisionsNesrine et Redouane, deux jeunesartistes dont nous avons brossé les por-traits dans Nass Bladi. Dans les cou-lisses, ils semblaient attendre leur tour,alors qu'ils sont programmés pour le 25juillet. Une manière sans doute deprendre le pouls de la salle, ce soir eneffervescence.

Ali D.

8E FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON CHAÂBIE

34 candidats en lice pour une consécration

L e 8e Festival culturel national de la chanson chaâbie, véritable vivier de jeunestalents de la musique populaire depuis sa création en 2006, débutera vendre-di prochain à Alger avec la participation de trente-quatre (34) candidats

venus concourir de plusieurs régions d'Algérie. Organisé jusqu'au 26 juillet à la salleIbn Zeydoun (Alger), à raison de quatre prestations par soirée, le festival accueillerades interprètes âgés entre 18 et 40 ans, contrairement aux éditions précédentes oùaucune limite d'âge n'était imposée pour pouvoir participer à la compétition.

Cette édition sera, en outre, dédiée à la mémoire du poète décédé en avril der-nier, Mustapha Toumi, auteur du célébrissime «Soubhan Allah Ya L'tif» immortalisépar El Hadj M'hamed El Anka, fondateur du chaâbi. Les wilayas de Médéa, Guelmaet Tiaret seront représentées pour la première fois par des candidats, aux habituésvenus d'Alger, Tizi Ouzou, Chlef, Sétif, Annaba, Mostaganem, Tipaza, Bouira etSkikda, sélectionnés après les phases éliminatoires. Cette diversité dans la provenan-ce des participants confirme que le chaâbi «n'est plus un genre réservé à la seule villed'Alger où il est né, mais un patrimoine musical national», pense le directeur artis-tique du festival Abdelkrim Amimour. Pour lui, cette «dimension nationale» du chaâ-bi est confirmée, par ailleurs, par la distinction, lors des dernières éditions, de chan-teurs comme Mustapha Belahcène et Imane Sahir, originaires respectivement deRelizane et de Blida.

DES ÉTOILES MONTANTES SONT NÉES D'UN FESTIVAL FORMATEUR

Parmi les lauréats révélés par le festival, le chanteur algérois Kamel Aziz, troisiè-me prix lors de la première édition en 2006, connaît un franc succès auprès des ama-teurs du genre et anime de nombreux spectacles à Alger et ailleurs. Véritable étoilemontante du chaâbi, Kamel Aziz confirme d'ailleurs son succès en animant depuis2011, des fêtes privées avec un des plus grands maîtres de la chanson populaire,Amar Ezzahi. En plus de favoriser l'émergence de jeunes talents, cette 8e édition dufestival consacrera d'ailleurs un volet à la formation artistique des candidats à traversdes séances d'entraînement et d'étude de la méthodologie de l'interprétation, duchant, de la musique et de la diction, organisées en marge des soirées musicales. Une"université itinérante" composée des membres du commissariat du festival sera, parailleurs, organisée après la clôture de la 8e édition, annonce le directeur artistique dufestival. Cette université sillonnera des régions du centre, de l'est et de l'ouest del'Algérie à la rencontre des candidats et des amateurs de chaâbi sur leurs lieux derésidence. Côté animation musicale, le 8e Festival de la chanson chaâbie verra se pro-duire chaque soir sur scène des lauréats de précédentes éditions, accompagnés pourla première fois d'un orchestre spécialement formé pour le festival et composé devingt musiciens. Cette 8e édition honorera également des figures de la chanson chaâ-bie, comme Boudjemâa El Ankis, désigné président d'honneur du jury, ou encoreKamel Bourdib qui animera la dernière soirée aux côtés de Mustapha Belahcène.

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L e film «Les jours d'avant», duréalisateur algérien KarimMoussaoui, sera en compétition

au 66ème Festival international du filmde Locarno, prévu du 7 au 17 août danscette ville du sud de la Suisse. Réaliséen 2013, cette troisième réalisation deKarim Moussaoui concourt dans lacatégorie internationale de la sélection«Pardi di domani», réservée au courts etmoyens métrages de jeunes auteurs quin'ont jamais réalisé de longs métrages,aux côtés de 23 œuvres en provenancede vingt pays (Argentine, Singapour,Iran, Etats-Unis, Brésil, etc.)

Cette coproduction algéro-françaisede 47 minutes met en scène l'histoirede deux adolescents, Yamina et Djaber

(Souhila Mallem et Mehdi Ramdani)dans une cité algéroise au début desannées 90. Dans ce lieu «où les règlessociales restrictives sont érigées depuislongtemps, les deux héros tentent de"concilier leurs aspirations avec les loisimplicites que leur impose la société»,lit-on dans la présentation du film.

Né en 1976, Karim Moussaoui estl'auteur de deux autres courts métrages,«Petit déjeuner» en 2003 et «Ce qu'ondoit faire» en 2006. Membre fondateurde l'association culturelle de promotiondu cinéma «Chrysalide», il a égalementtravaillé comme premier assistant sur lefilm «Inland», du réalisateur algérienTariq Téguia.

CULTURE 17Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

La septième édition dufestival national du

malouf s'est ouverte,mercredi soir, à la

maison de la CultureMalek-Haddad de

Constantine, enprésence des autorités

locales, de plusieurschouyoukhs de cette

musique arabo-andalouse et d'unpublic nombreux.

L a soirée d'ouverturede cette manifestationculturelle, qui donne

également lieu à une compé-tition primée, a été marquée,dans une atmosphère de nos-talgie, par une reconnaissan-ce aux maîtres du malouf quiont fait la réputation de cepatrimoine ancestral. L'inter-prétation par l'orchestre dufestival de la chanson «maloufQassantina» du maître de lachanson andalouse, le regret-té cheikh Sadek Bedjaoui, àqui un hommage posthume aété rendu, a donné la «chair

de poule» à l'assistance qui alonguement ovationné l'exé-cution magistrale de ce mor-ceau tout en authenticité.Laprésence de la mémoirevivante du malouf, le cheikhHadj Mohamed-Tahar Fer-gani, à la cérémonie d'ouver-ture de cette 7ème édition a,en outre, donné un charmeparticulier à la soirée. Le

court passage de «Salamounaâla al ahbab» interprété acapella par Hadj Fergani aproduit son effet sur le publicqui s'est levé pour saluer lemaître. Ce fut ensuite au tourde la troupe de l'artisteBadreddine Bouchama, dési-gnée meilleure formation dela 6ème édition du festivalnational du malouf, de sédui-

re les spectateurs en interpré-tant quelques standards de cegenre musical si prisé àConstantine.

La 7ème édition du festi-val national du malouf, qui sepoursuivra jusqu'au 25juillet, accueillera quatorzetroupes venues de plusieurswilayas du pays.Toues les for-mations concourront pourl'obtention du premier prix etpour la sélection des troupesqui représenteront l'Algérieau prochain Festival interna-tional du malouf prévu enautomne.

Au menu de cette mani-festation culturelle, figurentnotamment Ahmed Aouab-dia, Hamdi Bennani, DibLayachi, Larbi Ghazal,Kamel Bouda, Salim Ferga-ni, Mohamed Segni et l'asso-ciation Ibn Sina de musiqueandalouse de Médéa, invitésd'honneur aux côtés des 14troupes en lice pour les diffé-rents prix de ce festival. Lamise en place d'un program-me de proximité pour «trans-porter» les soirées de ce festi-val dans les différentes com-munes de la wilaya figureparmi les nouveautés de cetteédition qui se veut «ouverte»et «au service de toute lapopulation constantinoise», aindiqué le commissaire dufestival, Amar Aziaz.

PEINTURELes œuvres de Mohamed Khadda

exposées à SofiaU ne exposition

d'œuvres du grandpeintre algérien,

Mohamed Khadda, a été inau-gurée à Sofia, en Bulgarie, enprésence du ministre bulgarede la Culture, de l'ambassa-deur d'Algérie et du chef decabinet du ministère de la Cul-ture, Zehira Yahi, indique mer-credi un communiqué duministère. Cette exposition,inaugurée mardi, a mis envaleur 50 œuvres de cet artistede renommée mondiale. Unpublic nombreux s'est déplacéau vernissage, ajoute-t-on de même source. La manifestation culturelle a été organisée par l'As-sociation d'amitié Bulgarie-Algérie en partenariat avec l'Agence algérienne de rayonnementculturel (Aarc) et s'inscrit dans le cadre du cinquantième anniversaire de l'indépendance. Parailleurs, d'autres activités culturelles algériennes sont prévues à Sofia en novembre 2013,conclut le communiqué.

MALOUF

La ville des sept ponts inaugureson septième festival national

FESTIVALSINTERNATIONAUX DE MUSIQUERachid Taha en tournée

L e chanteur algérien RachidTaha participe à plusieurs fes-

tivals internationaux de musique,prévus en juillet et août enEspagne, au Portugal, en Ukraineet au Canada, entre autres, annon-ce l'artiste sur son site officiel.Rachid Taha prendra part auxcôtés de 40 artistes venus de 20pays, au 15ème Festival «Musicasdo mundo» (Musiques du monde),organisé du 18 au 27 juillet dans laville de Sines (sud ouest du Portu-gal) avant de se produire au Festi-val «Pirineos, Lanuza, Salente deGallego» dans la ville espagnole deHuesca. Le chanteur se déplaceraensuite au Canada pour deuxconcerts, à la salle Olympia deMontréal le 29 juillet, et au Festi-val québécois «Rythmes dumonde» le 31 du même mois. Deretour en Europe, Rachid Tahasera l'invité de la 17ème «Fisesta deSète» (sud de la France) le 7 août,avant de participer au «Sziget festi-val» de la ville de Budapest enHongrie. Né en 1958 en Algérie,Rachid Taha entame dans lesannées 80 une carrière musicale enFrance où il vit depuis l'âge de dixans. Influencé par différents stylesmusicaux comme le rock, le punket le raï, il connaît un franc succèsen 1998 en reprenant "YaErrayeh", un standard de lamusique chaâbi du regretté Dah-mane El Harrachi qu'il popularisedans le monde entier. Considérécomme un des artistes algériens lesplus reconnus, Rachid Taha estl'auteur de neuf albums dont ledernier intitulé «Zoom» dans lequelil a repris des chansons le divaégyptienne Oum Kelthoum et du«King» du rock'n'roll Elvis Presley.

FESTIVAL DU FILM DE LOCARNO

«Les jours d'avant» en compétition

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PUBLICITÉ18 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013 RAMADAN 19

IftarImsak

SAMEDI 11 RAMADAN 1434Alger Oran Constantine Annaba Tizi Ouzou Chlef Relizane20h07 20h19 19h52 19h48 20h02 20h11 20h14

03h50 04h10 03h38 03h31 03h47 04h00 03h55

Et parmi les meilleurs actions après la correctionde l'âme, le fait d'appeler les gens vers Allah, faire desefforts pour qu'ils soient bien guidés et corriger leurscomportements qui ont été corrompus : «Et quellemeilleure parole que celle de celui qui a appelé versAllah, a accompli les bonnes actions et a dit : je suisparmi les musulmans ? «; il faut appeler vers Allah endonnant de bons conseils, en étant sincère dans nosparoles, et en étant un bon exemple à suivre :

«Quiconque appelle vers une guidée aura la mêmerécompense que ceux qui le suivront sans que cela nediminue en rien leurs récompenses» [ Rapporté parMouslim.]

Accueillez le mois de ramadan en nettoyant votreargent de ce qui est illicite, car l'argent illicite est lacause des malheurs dans ce monde et le jour du juge-ment, les invocations ne sont pas exaucées et lesportes du ciel ne s'ouvrent pas, donc nettoyez-vous etvotre maison de tout argent illicite pour que vouspuissiez prier devant Allah avec un coeur rempli de

crainte et pour que vos invocations soient exaucées.Certaines personnes commettent des choses inter-

dites et font du mois de ramadan une période pourcommettre les péchés ; ils regardent les choses inter-dites, ils écoutent la musique, ils passent leur tempsdevant les chaînes de télévision par satellite, ils regar-dent les musulmanes dans les magasins et les rues, ilsrestent dans des assemblées de jeu et de distraction ;n'ont-ils pas su qu'il n'y a pas de plaisir en dehors del'obéissance à Allah et que tout plaisir provenant del'illicite conduit au malheur et au regret :

{ Et celui qui se détournera de Mon rappel, auraune vie difficile } [ Sourate 20 - Verset 124 ]

Ô vous les musulmans !Le désespoir est l'arme du diable, il l'utilise contre

celui qui commet les péchés pour l'obliger à continuerdans sa désobéissance à Allah , mais quel que soientles péchés que le serviteur ait commis, dans l'Islam, ilne faut jamais désespérer de la miséricorde d'Allah,

car le repentir efface les péchés commis avant lui, et lemois de ramadan est la bonne période pour se repen-tir, Allah a dit :

{ Dis : Ô Mes serviteurs qui ont été injustes enverseux-mêmes, ne désespérez pas de la miséricorde d'Al-lah ; Allah pardonne tous les péchés } [ Sourate 39 -Verset 53 ]et Allah a dit dans le hadith Quoudsi :

«Ô fils d'Adam ! Tant que tu m'invoqueras et quetu auras de l'espoir en Moi, Je te pardonnerais tous tespéchés ; Ô fils d'Adam! Si tes péchés atteignaient leciel et qu'ensuite tu me demandes pardon, Je te par-donnerais ; Ô fils d'Adam! Si tu venais le jour du juge-ment en ayant des péchés qui remplissent la terre etque tu ne m'associes rien, Je te pardonnerais» [ Rap-porté par At-Tirmidhi.]

À suivre…

2e partieLE GAGNANT ET LE PERDANT EN CE MOIS BÉNI

Cuire un souffléPendant la cuisson d’un soufflé,n’ouvrez pas la porte du four, labaisse de température ferait baisseraussi les soufflés.

Jaune d’œuf bien centréPour obtenir des jaunes d’œufs biencentrés, plongez-les dans l’eau froi-de et remuez régulièrement avecune cuillère en bois jusqu’à ce quel’eau ait atteint le degré d’ébullition.

Les radis croquantsLe secret des radis cro-quants consiste à les pla-cer pendant quarante-cinq minutes au frigo.Lorsque vous lesservirez, ils serontparfaits !

Les bienfaits de la mentheTrois fois par jour - buvez une infu-sion de menthe additionnée d’uneboisson à base de genièvre.Les effets seront les suivants.La menthe agit sur l’estomac - l’in-testin et le foie. Elle aura une actionpurificatrice efficace aussi sur lapeau. Le fonctionnement paresseuxde ces organes est une des causes del’acné !

La moutarde doit rester fraîcheUn petit truc qui garde la moutardefraîche consiste à placer une rondel-le de citron sous le couvercle duverre à moutarde. La même idée està retenir pour l’appliquer auxentames de saucisson

La confiture, ça diminueLorsqu’on met en pots de la confi-ture chaude, il faut veiller à remplirles pots à ras bord.En effet, la confiture a la particulari-té, en refroidissant, de diminuer devolume et l’on risque, en suite,d’avoir des pots imparfaitementpleins au moment de les entreposer.

La bonne cuissondes artichautsLes artichauts sont excellents pourles personnes fragiles du foie. Pourles autres aussi d’ailleurs.Mais savez-vous qu’il n’est pas bonde les faire cuire longtemps à l’avan-ce ? Faites cuire vos artichauts lejour même où vous les consommez.

Trucs & astuces

RECETTE DU JOUR Langue de veau m’chermel

Salade mechouia

Coupe fraîcheuraux pêches

Pour 8 personnesTemps de préparation :30 minTemps de cuisson : 180minDifficulté : facile

4 langue de veau : 1,5 kg4 feuille de laurier : 14 thym : 4 brins4 gousses d'ail : 24 carottes : 750 g4 gousses d'ail émincées :34 gingembre : 1 c. à café4 paprika : 1 c. à café4 cumin : 1 c. à café4 sel : 1/2 c. à café4 curcuma : 1 c. à café4 poivre : 1/2 c. à café4 huile d'olive : 5 cl4 écorce de citron confitémincée : 1/24 olives vertesdénoyautées : 100 g4 persil et coriandreémincés : 2 c. à soupe

C uire la langue dans3 litres d'eaubouillante avec 2

gousses d'ail, la feuille delaurier et le thym pendant1h. Retirer du feu et lais-ser refroidir la languecomplètement avant de lapeler. Détailler la langueen tranches régulières.Gratter les carottes et lescouper en tronçons de

3 cm. Disposer lestranches de langue dansune large marmite, ajou-ter l'ail émincé, les épices,l'huile d'olive, le citronconfit émincé et mouilleravec 75cl du bouillon decuisson de la langue filtré.Faire cuire sur feu moyenpendant 15mn, ajouter

les olives, les carottes etles herbes et continuer lacuisson jusqu'à réductionde la sauce. Dans un platde service, déposer lesrondelles de langue,décorer avec les carotteset les olives vertes, napperde sauce et servir bienchaud.

Pour 6 personnesTemps de préparation : 25 minTemps de cuisson : 30 minDifficulté : facile

4 4 poivrons verts et un poivron rouge4 2 piments verts frais4 3 tomates4 4 gousses d'ail4 1/2 cuil. à café de cumin4 sel - poivre4 huile d'olive4 vinaigre4 harissa

P our préparer la recette de salademechouia : Laver vos légumes etles disposer sur une plaque allant

au four (éplucher l'ail) les faire grillerpendant environ 30 minutes, surveillezla cuisson Enlever la peau, épépiner, et

couper en petit dés. Arroser d'huiled'olive, ajouter un peu de harissa,vinaigre et cumin et mettre au réfrigéra-teur.

Pour 2 personnesTemps de préparation : 20 minTemps de cuisson : 20 minDifficulté : facile

4 pêches : 34 sucre : 1/4 c. à café4 boudoirs coupés en morceaux : 24 citron : jus d’1/24 amande concassée grillée : 50 g4 fromage blanc à 0% de matière grasse :150 g4 boudoir

Pour le décor4 fromage blanc à 0% de matière grasse :50 g4 sucre : 1 pincée

P eler une pêche, la couper en mor-ceaux et la mixer avec le fromageblanc et le sucre. Peler et couper

en morceaux les deux autres pêches etles arroser de jus de citron. Dans descoupes individuelles, déposer des mor-ceaux de boudoir, ajouter une couche depêche mixée avec le fromage blanc, sau-poudrer d’amandes concassées et garnirdes morceaux de pêches fraîches. Servirles coupes fraîcheur avec le fromageblanc fouetté.

GÂTEAU DU JOUR

Boukala du jourAna saâdi mlih, kendili dawi, el

benyane elli bnitou gaâ sdjali, ou liykhesni ykemmelhouli elaâli

SALADE DU JOUR

JEUX20 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans les tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, degauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous don-neront la solution qui correspond à la définition suivante :

Trompeur (10 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Mouche du vinaigre - 2 - Monnaie - Grecque -Meurt en décembre - 3 - Déployées - 4 - Acerbes -Dupé - 5 - Artères - Talent - Aluminium - 6 - Un desÉtats-Unis d'Amérique - Dix sur dix - 7 - Femellesqui grommellent - Religieux - 8 - Plante officinale- Plaire à Londres - 9 - Deux ôtés de six - Rapports- 10 - Mena en bateau - Scandium - 11 - Pigeonsauvage - Regroupa toutes les paires - 12 - Réduits.

VERTICALEMENT1 - Difficulté à articuler les mots, due à uneparalysie - 2 - Signe musical - Cuivre - Contracté -Béryllium - 3 - Chère - Pour une répétition - 4 -Éprouve - Poids - 5 - Supprimas - Inhaler - 6 - Pieu- Interjection - Œuf de pou - 7 - Cris hostiles - Villeallemande - 8 - Europium - Fatras - Consonne dou-ble - 9 - Épuisé - Beaux parleurs - Stupide - 10 -Pour dans - Douceurs.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

ACTION - ALAIRE -AMAUROSE -BOOMERANG -BROUSSE - BRULURE -CORNET - CREDULITE -CRITERE - DENSITE -DEVERSER - DISSI-DENCE - ETAPE -ETEINT - EVENT -FONCTION - FORTE -FEBRILITE - GANGRENE- GRAINE - HAU-TURIERE - HUMBLE -LIBERTE - LISIERE -LOURD - MALSAIN -MONUMENT - MORNE -NAÏVETE - NIAISE -NOIRE - ORALE - OISIVE- ORTIE - ORVET - PRE-SENTE - PRESSION -QUARTIER - QUIETUDE- RETORSE - ROUE -SENSEE - SOURNOIS -TANDEM - TENDANCE -USINAGE - VENT -VISION.

Mots croisés n°125Mots fléchés n°125

Mots masqués n°125

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 124HORIZONTALEMENT : 1. Myologie - 2. Youpin - Las - 3.Ali - Sonate - 4. Lé - Aimant - 5.Orvet - Ra - 6. Innée - Unau - 7.Éden - Droit - 8. Râpée - Tr - 9.Découla - 10. Feue - Îles - 11.Ems - Alerte - 12. Riens - Sein.

VERTICALEMENT : 1- Myalgies - Fer - 2. Yole - N.D -Demi - 3 - Oui - Onéreuse - 4. Lp- Arénacé - 5. Oisive - Pô - As - 6.Gnome - Deuil - 7. Naturelles - 8.Élan - Nô - Aéré - 9. Attrait - Sti -10. Ose - Autre - En.

MOTS FLÉCHES N° 124HORIZONTALEMENT :Évidemment - Initiés - Sc - Tâta -St - Tm - Lentes - Diode - Dus -On - Mère - Entière - An - Rêne -Est - Évent - Émir - Ira - Atèle -Ana - Étêtée.

VERTICALEMENT :Éviction - Vin - In - Montrera -Édit - Iéna - Étalement - Imite -Ère - At - Méandre - Été - Dés -Tué - Émet - Ses - Asile - États -Entrée.

MOTS MASQUÉS N° 124SCRIBOUILLARD

Solutions du précédentnuméro

21TURF Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

À défaut d'engagement àl'hippodrome ÉmirAbdelkader de Zemmouri,les dirigeants se sontencore une fois rabattussur le champ de course deBazer Sakhra pour organiser le quinté dans ceprix qui porte le nom duchef- lieu de la wilaya,réservé pour chevauxarabe pur, n'ayant pastotalisé la somme de301.000 DA en gains etplaces. Étant donné quecette épreuve a été pro-grammée en dernièreminute, l'arrivée risqued'être surprenante, cela dit,nous vous conseillons debien lire nos commentaires.

L’ANALYSE DES PARTANTS1- TAJ EL MOUJA :Tout dépend de sa forme dujour.

2- MALTOK :Il risque de trouver le parcours assez court pour lui.

3- KEMMAL :Il vient de décevoir, mais ilreste largement capable de seracheter.

4-EL-RISALA :Pouliche irrégulière, on nepeut lui faire confiance.

5- OUJDA :

On ne peut lui faire un interdit pour les places.

6- KHIBRA :Tâche difficile.

7- NOUNA :Trop longtemps absente despistes, elle reste difficile àsituer.

8- MARWATA:Elle vient d’effectuer sa coursed’entrée, elle peut jouer le rôled’outsider.

09- NAJWAElle court sur son parcours, onpeut lui accorder un petitcrédit.

10- JADISE :Elle est en forme. À suivre.

11- QUAWMIA :Elle vient de battre un lotplus meilleur. On ne peutcompter sans elle.

12- MANEL :C’est une grande jument, mal-gré sa méforme elle reste diffi-cile à écarter.

13- DJOUAFARien à voir.

LL es courses cours es es dirdir ectectenen

Une épreuve inattendue

MON PRONOSTIC :3- KEMMAL 11- QUAWMIA 10- JADISE

5- OUJDA 8- MARWATALES CHANCES :

9- NAJWA 12- MANEL

DANS LE CREUX DE L’OREILLE

ROPRIÉTAIRES

S. BERRAH

D. LAIDI

N. BOUDOUKHA

AM.MES. SALEM

T. HAMZA

F. ZIDANE

S. BERRAH

A. KEDARA

ABL. RAHMANI

T. DILMI

S. BERRAH

T. DILMI

S. BERRAH

N°

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

CHEVAUX

TAJ EL MOUJA

MATLOK (0)

KEMMAL (0)

EL RISALA

OUJDA

KHIBRA

NOUNA

MARWATA (0)

NAJWA

JADISE

QUAWMIA

MANEL

DJOUAFA

JOCKEYS

F. CHAABI

AH. CHAABI

JJ.A. CHAABI

A. BOUKHACHBA

A. LAACHI

AB. ATTALLAH

M. BOUCHAMA

AP.H. ZAABOUB

JJ.CH.ATTALLAH

A. HEBRI

NI.TRAD

AP.R.DRABLI

JJ.AB. CHENAFI

ENTRAÎNEURS

M. AOUMEUR

KH. DOUKHI

S. ATTALLAH

M. ZAABOUB

T. HAMZA

MR. DJEBBAR

PROPRIÉTAIRE

S. ATTALLAH

PROPRIÉTAIRE

F. DOUKHI

PROPRIÉTAIRE

F. DOUKHI

M. AOUMEUR

PDS

57

56

54,5

54

54

54

54

52,5

52,5

52

51

50,5

50

CDS

08

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03

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HIPPODROME BAZER SAKHRA - EL EULMA -SAMEDI 20 JUILLET 2013 - PRIX : EL EULMA - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE -

QUARTÉ - QUINTÉ - DOTATION : 350.000 DA - DISTANCE : 1 100 M - DÉPART : 16H00

22 Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013

Sélection du jour

Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse

S iège soc ia l :Maison de la presse Kouba - Alger

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Le Courrier d'Algérie informeses lecteurs du changement deses adresses électroniques et

leur communique les nouvelles :

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Réalisé par : Larry TengActeurs : Michael Ealy (Travis Marks)Warren Kole (Wes Mitchell) Sonya Wal-ger (Elise Ryan) Jack McGee (le capitai-ne Sutton) Alicia Coppola (Jonelle)Réalisé par : Larry TengAlors qu'il s'apprêtent à fêter leur 400earrestation, Wes et Travis enquêtent sur uncouple qui a ouvert le feu dans une boîte denuit avant de dérober 15 000 dollars. Lespremiers indices prouvent qu'ils sont cham-pions de bridge et viennent du Texas. Alorsque les policiers s'apprêtent à lesconfondre, ils parviennent à s'enfuir. EliseRyan pense que cette erreur dissimule enréalité une angoisse de la performance.

19H50 Wes & Travis

Présenté par : Jean-Luc ReichmannPour fêter l'été, l'animateur propose une éditionspéciale des «12 coups de midi». CatherineLaborde, Marine Lorphelin, Miss France 2013,Pierre-François Martin-Laval et ChristopheBeaugrand jouent chacun en duo avec un candidatqui a marqué le jeu. Ils sont ainsi rejoints par Xavier,Alexandre, Marie-Noël et Latché. En répondant àdes questions ludiques et culturelles, ils peuventpermettre aux téléspectateurs et au public deremporter plus de 75 000 euros de gains et decadeaux, et jusqu'à 50 000 euros à l'association LesToiles enchantées. Cette dernière organise desprojections de films récents aux enfants hospitalisésou handicapés qui ne peuvent se rendre au cinéma.Au programme également, les meilleurs momentsde l'émission et des bêtisiers inédits.

Réalisé par: JanLorenzenA Bernburg,en Alle-magne, lep a l é o n t o -logue alle-mand CajusDiedrich amis au jouren 2008d e sempreintesde sauriens vieilles de plus de 240 millions d'années. Poursavoir de quel animal il s'agit précisément et dans quelles cir-constances ces traces ont été laissées, Diedrich se lancedans une recherche scientifique approfondie. A Abu Dhabi, iltente de retrouver les conditions climatiques de l'époque etcherche à comprendre les mouvements des sauriens en étu-diant la course d'un iguane. Des infographistes, de leur côté,recréent virtuellement les paysages préhistoriques.

19H50 Les douze coups de soleil

19H50 Sur les tracesdes premiers sauriens

Réalisé par :Etienne Dhae-neActeurs : Nata-cha Amal (Eli-sabeth Bro-chène) IngridC h a u v i n(Marie Bala-guère) JérômeAnger (le pré-s i d e n tD e l i g n e )Roberto Magalhaes (Frédéric Deligne) Vincent Lecoeur(Antoine Deligne)Adeline, la baby-sitter de la famille du Président Deligne, juged'assises et ancien mentor du procureur Elisabeth Brochène, aété agressée. Deligne demande à Brochène de trouver les cou-pables qui, selon lui, sont les voleurs qui rôdent dans la zonerésidentielle.

Présenté par : Olivier MinneLes intrépides partant à l'assaut du fort sont Danièle Evenou, comé-dienne, entre autres, dans la série «Nos chers voisins fêtent l'été»,Aïda Touihri, journaliste et présentatrice du magazine culturel«Grand public», Cyril Féraud, journaliste et présentateur du jeu àsuccès «Slam», Stéphan Rizon, chanteur et gagnant de la premiè-re saison de «The Voice», Samuel Etienne, journaliste et présenta-teur du «12/13», et Teheiura, Polynésien habitué au dépassementde soi puisqu'il a participé à Koh-Lanta. Ils jouent pour l'associationC?ur de gazelles, née autour du rallye Aïcha des Gazelles du Marocen 2001. Les hommes et les femmes de l'association se mobilisentchaque jour pour aider les plus défavorisés au Maroc.

Réalisé par :Gary McKendryActeurs : JasonStatham (Danny)Clive Owen(Spike) RobertDe Niro (Hunter)Dominic Purcell(Davies) AdenYoung (Meier)En 1980, Danny,tueur profession-nel, travaille avecl ' e x p é r i m e n t éHunter. Il décidede raccrocher après une mission qui a mal tourné. Un an plustard, il apprend que Hunter est retenu prisonnier à Oman par lecheikh Amr. Pour le faire libérer, il doit exécuter un contrat queson mentor a accepté mais pas rempli. Il s'agit d'assassiner troisagents des forces spéciales britanniques, responsables de lamort de trois fils du cheikh.

Réalisé par : Jérôme FoulonActeurs : Daniel Russo (Françoissenior) Issame Chayle (Françoisjunior) Marie-France Alvarez (Reine)Nozha Khouadra (Aïcha Saadi) Mar-got Bancilhon (Madi)François, commerçant à la retraite, vitseul dans une grande maison et s'offrede temps en temps des aventures d'unsoir. Il n'accepte que la présence deReine, son amusante femme de ména-ge. Un jour, un jeune homme s'appelantFrançois frappe à sa porte et proposede nettoyer son jardin. L'étudiant d'ori-gine arabe et désargenté est mal reçumais, petit à petit, il va attendrir le sexa-génaire en manque d'un fils.

19h55 Killer Elite

19H45 Les FrançoisEn 2000, après un fructueux détourpar le cinéma - «Salut cousin !»,«XXL», «La vérité si je mens 2» -Gad Elmaleh revenait à ses pre-mières amours pour créer au théâtre«Tout contre» et «La Vie normale»,un spectacle mis en scène par lacomédienne Isabelle Nanty. A cetteoccasion, et conformément à sonhabitude, il offrait à son public unesavoureuse galerie de personnagesgarantis 100 % méditerranéens,parmi lesquels Chouchou, le traves-ti, Baba Yhia, le vieux juif tunisiencramponné à son portable, et Abder-zak, l'apprenti-comédien, demeurécélèbre pour son interprétation de«La Chèvre de monsieur Seguin».

19H45 Gad Elmaleh

19H45 Fort Boyard

19H50 Femmes de loi

TÉLÉVISION

23Vendredi 19 - Samedi 20 juillet 2013COURRIER EXPRESS

EN HAUSSEHenry Alleg, grand militant

des causes justes Cet homme, ce grand héros, ce Mon-sieur hors-pairs, qui nous a quittés cejeudi, est allé jusqu’à accepter la tor-ture en défendant la cause indépen-dantiste algérienne, pendant que des«planqués» se la coulaient douce enattendant l’indépendance. Sa perte,immense, est tout simplement irrempla-çable et inestimable.

EN BAISSEJohn Kerry, secrétaire

d’État américainLe chef de la diplomatie américai-ne ne se gêne vraiment pas pourtenter d’imposer l’assassinat pro-grammé de la cause palestinienne en

faisant mine d’appeler à la reprisedes « négociations » sans même que

l’entité sioniste ne gèle la gangrène deses colonies. Quelle triste époque nousvivons !

(Pas de) Tahlab

FAUT Y CROIRE !

- Y a encore eu un mort…- Et alors ? C’est normal. Quel sens aurait la vie si la mort ne lui donnait pas toute sa précio-sité ? - En tous cas, mort rime toujours avec grands torts.- Et si je te disais que le mort en question était sans reproches et sans tords ? - Je ne te crois pas, c’est un peu fort… - Et pourtant, ce fut un juste, un saint, un homme de bien, qui a porté à bras le corps toutesles causes justes et nobles de l’humanité.- La question qui se pose est celle de savoir qui c’était.- C’est le cas de le dire. Son célèbre livre « La Question » a claqué comme une gifle à la facede cette France hypocrite qui torturait, tuait, violait, spoliait et humiliait en Algérie tout en pré-tendant défendre des valeurs humanitaires comme la liberté, l’égalité et la fraternité.- Alors, comme se fait-il que François Hollande ait été le premier à rendre hommage à Alleg ? - Sortie hypocrite, car c’est sous le règne du socialiste Mitterrand, alors ministre de l’Intérieur,que les pires crimes avaient été commis en Algérie.- En tous cas, nous autres Algériens, on doit une fière chandelle à Alleg.Tu l’as dis.Un irremplaçable camarade s’en est allé.Ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont !

M. A.moh_abdoun@yahoo.fr

MIS AUX POINGS

«Les prix des produits de consommation au cours de lapremière semaine du mois de ramadan sont raison-

nables, enregistrant une hausse de 5 à 7 % grâce auxmesures anticipées prises pour préparer ce mois sacréet la coordination avec le ministère de l'Agriculture etles Douanes algériennes», Mustapha Benbada, ministre du

Commerce.

Quelle suffisance mal-placée ! De pareilles hausses,signifiant l’échec de Benbada et de son équipe, auraient aucontraire dû nécessiter sa démission au lieu de cette auto-

satisfaction de fort mauvais aloi.

«Le livre d’Henry Alleg «La Question publié» en1958 aux éditions de Minuit alerta notre pays sur la

réalité de la torture en Algérie. Toute sa vie HenriAlleg luttera pour que la vérité soit dite», François Hol-

lande, président français.

Impossible de croire à de pareils propos, même undemi-siècle après. Non seulement parce que ce sont lessocialistes de Hollande qui tuaient et torturaient à cette

époque, mais aussi parce que la France officielle d’aujour-d’hui refuse toujours de reconnaître ses crimes

et de s’en repentir.

Verdon a été tué d'une balledans la tête

Philippe Verdon, enlevé en novembre 2011 parAl-Qaïda au Maghreb islamique, est "mort assas-siné d'une balle dans la tête". La confirmation estvenue du parquet de Paris, ce jeudi après-midi.Son corps a été découvert dans le nord du Maliau début du mois de juillet par les forces fran-çaises, et rapatrié hier à Paris. Une autopsie adonc été réalisée dans la foulée pour connaître lescauses exactes de son décès. Philippe Verdon, 53ans, avait été kidnappé il y a près de deux ans,dans le nord-est du Mali, en compagnie d'unautre Français, Serge Lazarevic. Le 19 mars der-nier, Aqmi avait annoncé l'avoir exécuté, mais lesautorités françaises n'avaient jamais confirmécette information. Elles avaient un temps envisa-gé que Philippe Verdon ait pu succomber dessuites des pathologies dont il souffrait avant departir au Mali (ulcère et tachycardie).

Makhloufi sera bienà Moscou

Le président de la Fédération algérienne d’athlé-tisme (FAA) vient de la démentir : “L’information duforfait de Makhloufi pour les Mondiaux de Moscouest infondée, a assuré Amar Bouras, Je tiens à préci-ser que l’athlète se trouve actuellement à l’étrangerpour poursuivre sa préparation en vue de ce rendez-vous international.” Le boss de la FAA a néanmoinsrappelé que le prince du demi-fond algérien a dessoucis depuis quelques mois: « Effectivement, Makh-loufi souffre d’une hépatite A qui ne pourrait pas,jusqu’à preuve du contraire remettre en cause sa pré-sence à Moscou » Une chose est sûre, le natif deSouk Ahras est la meilleure chance, pour ne pas direla seule, de médaille mondiale pour l’Algérie.

LE BAROMÈTRE DU COURRIER

CMJN

CMJN

Haro contre les actes de vandalismeà Constantine

La sûreté de wilaya de Constantine a engagé uneopération de lutte contre les actes de vandalisme ciblantdepuis quelques jours les logements de la cité Boudraâ-Salah dont les occupants ont été relogés il y a dix jours,a-t-on appris ce mercredi auprès de la sûreté. Lesimmeubles visés, composés de dizaines de logements detype F1 ont été "investis" par des individus s’adonnantà un pillage en règle des appartements dont ils empor-tent notamment les portes et les fenêtres, a-t-on souli-gné de même source. Deux personnes impliquées danscette affaire ont d’ailleurs été arrêtées et placées sousmandat de dépôt, a-t-on encore affirmé à la sûreté dewilaya, faisant part des préjudices occasionnés au Trésorpublic, l’État pouvant se voir dans l’obligation, si de telsactes persistaient, d’allouer des sommes importantespour réparer les immeubles appelés à être reconvertis.Les opérations de surveillance de ce site d’habitation dont la construction remonte à l’ère colonia-le, «se multiplieront jusqu’à ce que les instances concernées tranchent sur le sort de cesimmeubles», a-t-on indiqué.

CMJN

CMJN

C’est sous un soleil de plomb et en présence

d’une foule nombreuse que l’ancien secrétaire général du ministère de la Défense

nationale (MDN), le général-major à la retraite, Ahmed

Senhadji, a été inhumé hier au cimetière de Sidi

M’hamed à Alger.

P armi les présents venus accompagner l’ancien Moudjahid à sa dernière

demeure, l’on pouvait en effet apercevoir Abdelkader Bensalah et Mohamed Larbi Ould Khelifa, respectivement, présidents du Conseil de la nation et de l’Assemblée populaire nationale (APN), le chef d’État-major, Gaïd Salah ainsi que Tayeb Louh, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Amar Tou, le ministre des Transports et Mourad Medelci, le ministre des Affaires étrangères. Quant au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, celui-ci n’est arrivé qu’aux environs de 14h 30, soit quelques minutes seulement avant que la foule ne quitte les lieux. À noter par ailleurs qu’en plus des anciens ministres, à l’instar de celui de l’Éducation nationale, Boubekeur

Benbouzid et celui de la Communication, Nacer Mehal, le patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd ainsi que l’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, dont le nom circule beaucoup ces derniers temps quant à sa candidature pour les prochaines élections présidentielles, étaient aussi présents au cimetière de Sidi M’hamed. Tandis que l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia et l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale, Abdelaziz Belkhadem ont brillé par leur absence. Le général à la retraite, Khaled Nezzar, a lui aussi, «raté» l’enterrement de Senhadji, décédé jeudi dernier, à cause, d’après l’un de ses proches accosté sur

les lieux, de quelques «soucis de santé». Le ministre délégué auprès du ministère de la Défense, Abdelmalek Guenaïzia, a présenté «en son nom personnel et au nom de tous les cadres et éléments de l’Armée nationale populaire officiers, sous-officiers, djounoud et personnel civil assimilé» ses condoléances à la famille du défunt juste après l’annonce du décès de ce dernier. Enfin, il importe de rappeler que le général-major à la retraite, Ahmed Senhadji est la deuxième personnalité militaire que l’Algérie vient de perdre après Mohamed Lamari, l’ancien Chef d’État major décédé, il y a de cela plus d’une année à Biskra.

Soufiane Dadi

Ph

: H

afid

B.

L’information au quotidien

Horaires des prièresDohr : 13h20 - Assar : 16h45 - Maghreb : 20h07 - Ichâa : 21h42 - Sobh : 04h00 Chourouk : 05h45

Météo à algerSamedi 20 juillet 2013

33°C / 19°CDans la journée : nuageuxVent : 18 km/h Humidité : 60 %

Dans la nuit : dégagéVent : 13 km/h Humidité : 96 %

SAMeDI 11 rAMADAn 1434

Iftar ImsakAlger : 20h07 03h50Oran : 20h19 04h08Constantine : 19h52 03h36

Il a occupé le poste de secrétaIre général au mInIstère de la défense natIonale

Ahmed Senhadji inhumé hier

Le trait du Courrier

tIssemsIlt Un mort dans l’explosion d’une bombe

Une personne est morte ce jeudi dans l’explosion d’une bombe artisanale à Bab Bekkouche, dans la commune de Lardjem, à Tissemsilt, a indiqué l’APS,

qui cite le groupement de Gendarmerie nationale. La victime travaillait dans son terrain agricole près du carré des martyrs de Bab Bekkouche, au moment de l’explosion. Une enquête est en cours pour déterminer si cette bombe a été enfouie durant les années quatre-vingt-dix ou récemment, précise la même source.

R. N.

BoumerdèsQuatre bombes artisanales désamorcées

accIdents de la route98 morts et 1 195 blessés en une semaine

Pas moins de 98 personnes ont trouvé la mort et 1 195 autres ont été blessées dans 677 accidents de la circulation survenus entre le 9 et le 15 juillet, selon

un bilan communiqué ce mercredi par le commandement de la Gendarmerie nationale. La wilaya qui a enregistré le plus grand nombre d’accidents est celle de Sétif (39), suivie de Médéa (36), Batna (31), Aïn Defla (28), M’sila (23), Alger (23), Bouira (21). Selon le même communiqué, la vitesse excessive, le dépassement dangereux, l’insouciance des passants, le non-respect de la distance de sécurité et les manœuvres dangereuses, sont à l’origine de ces accidents. Comparativement à la semaine qui a précédé le 9 juillet, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré une hausse du nombre d’accidents estimé à 70 du nombre des morts estimé à 15 morts et du nombre des blessés évalué à 106.

R. N.

En opération de ratissage dans les territoires situés au sud-est du

chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, plus précisément dans les maquis de Bouchakour, les soldats de l’Armée nationale populaire ont désamorcé, mercredi dernier, 2 bombes de fabrication artisanale sur la route reliant les localités des Issers et Chabet El Ameur. Deux jours auparavant, les artificiers de l’ANP, ont réussi à désamorcer deux autres bombes de fabrication artisanale, presque au même endroit, avons-nous appris d’une source fiable. Notre source ajoute également que les forces combinées de sécurité ont

accentué, ce week-end, leur surveillance sur les coins suspects de cette partie du département de Boumerdès mais également au niveau de certaines agglomérations limitrophes de Legata et Si Mustapha avec le ferme espoir d’éviter le racket des citoyens par les groupes terroristes armés. Pour rappel et comme rapporté dans notre édition du jeudi dernier, 5 terroristes avaient été abattus par les forces de sécurité à Oued Larbaâ, à quelques encablures du chef-lieu de la municipalité de Sidi Daoud, à 45 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès

H. A.

cluB d'al-JaIch du Qatar Exit Karim ZianiL’ex-international algérien,

Karim Ziani, ne fera pas partie de l’effectif de l’équipe de football d’Al-Jaich (Div 1, Qatar) lors de la saison prochaine, après la résiliation de son contrat à l’amiable par la direction du club, a indiqué ce dernier vendredi sur son site Internet officiel. Ziani avait rejoint la formation qatarie lors de l’été 2011 en provenance de Kaiserisport (Turquie) où il a été prêté pour six mois par le club allemand Wolsburg. Il est resté ainsi deux saisons à Al-Jaich pendant lesquelles il a réalisé de belles prestations, selon les observateurs. D’ailleurs, le vice-président de la formation qatarie, Nacer Al Ali, n’a pas tari d’éloges sur le joueur de 31 ans lors d’une conférence de presse qu’il a tenue jeudi. La presse locale avait évoqué dernièrement une possible libération du milieu de terrain algérien par le club d’Al-Jaich, mais les responsables de ce dernier se sont empressés pour démentir l’information. La direction d’Al-Jaich organisera prochainement une cérémonie en l’honneur de l’ancien joueur de l’Olympique Marseille (Ligue 1, France), selon le site du club.