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 GENETTE (Gérard) Article écrit par Pierre-Marc de BIASI Prise de vue Né en 1930, Gérard Genette appartient à cette génération de chercheurs qui, dans les années 1960-1970, ont profondément bousculé les inerties de la pensée critique en introduisant dans l'étude littéraire des exigences inédites de systématicité et d'élucidation notionnelle. Mais son œuvre propre – la poétique – née dans la mouvance du structuralisme s'est vite dotée d'une autonomie et d'une capacité de renouvellement qui lui ont permis d'échapper au déclin subi par la plupart des théories critiques apparues à cette époque. Ancien élève de l'École normale supérieure (1951-1955), agrégé de lettres, Gérard Genette a d'abord enseigné comme professeur d'hypokhâgne au Mans puis comme assistant de littérature française à la Sorbonne ; mais l'essentiel de sa carrière universitaire s'est déroulé à P aris, où il a été maître de conférences puis directeur d'études à l'École des hautes études (1967-1994), et aux États-Unis, notamment comme visiting professor  à l'université de New York (depuis 1971). Parallèlement à son enseignement et à ses recherches, il s'est consacré à la diffusion de la pensée critique contemporaine en fondant puis en dirigeant, aux éditions du Seuil, la revue Poétique et la collection d'essais du même nom. Remarquée dès la première publication (Figures, Seuil, 1966), l'œuvre critique de Gérard Genette s'est rapidement imposée par sa dimension résolument typologique et terminologique qui, à chacune de ses étapes, a fourni aux études littéraires (notamment pour le domaine narratif, l'étude des genres, les questions d'esthétique générale, etc.) les notions, définitions et termes indispensables à une véritable clarification. Mais l'investigation de Genette se caractérise aussi par la surprenante étendue de ses corpus de référence et par sa constante faculté d'innovation : une curiosité critique qui a souvent permis de révéler l'existence de phénomènes et de questions restés jusque-là inaperçus dans notre lecture des textes et des œuvres d'art. I-L'approche sémiotique et poétique du phénomène littéraire Présentées comme les trois moments d'une réflexion, Figures I (1966), Figures II (1969) et Figures III (1972) constituent un ensemble critique complexe. En s'interrogeant sur le texte conçu comme « réserve de formes qui attendent leur sens », Genette interprète les œuvres de manière singulièrement novatrice tout en analysant les conditions mêmes du travail critique : qu'est-ce que donner un sens à ce qui, dans l'œuvre, n'était encore que signe ? Qu'est-ce que fixer en texte « ce vertige qu'est la lecture » ? Le point de départ est sémiotique mais, très vite, l'approche construit sa propre voie, et, à côté d'une référen ce fréquente à Bachelard, les lectures de Genette accordent une place importante à la poétique baroque qui lui sert de modèle pour identifier dans son étrangeté ce territoire particulier du langage, « cet écart dans l'écart » nommé littérature. Avec Figures, la recherche de Genette pose le principe d'une exploration de grande envergure portant sur cinq siècles de littérature et abordant des œuvres ou des auteurs aussi différents que Saint-Amant, Proust, Robbe-Grillet, Mallarmé, Barthes, Flaubert, Sponde, Valéry, Borges, Montaigne, L'Astrée, et des questions aussi variées que structuralisme et critique littéraire, ou figures de rhétorique. Dans Figures II, la recherche s'oriente vers l'étude de vastes problématiques : la critique, la rhétorique, l'espace, les frontières du récit (où Genette construit les distinctions notionnelles entre diégésis et mimésis, narration et description, récit et discours), vraisemblance et motivation (sur La Princesse de Clèves), exploration « pré-littéraire » des ressources et des contraintes propres à la langue, etc. Avec Figures III, Genette se donne plus spécifiquement pour objet le genre narratif, ses possibilités, ses limites, ses règles, ses anomalies, ses aventures. Son corpus de référence est À la recherche du temps perdu, conçu comme « l'extrême développement de la narration classique, son dernier grand accomplissement ». Avec les trois volumes de Figures, Gérard Genette s'attache à délimiter les frontières du texte et tout spécialement du récit, en cherchant à définir l'identité de l'écriture littéraire : ses contraintes, son organisation spécifique, ses figures, ses réseaux de significations internes, le système de ses liens au monde et à l'histoire. Par sa vocation systématique et volontiers paradoxale, l'entreprise de Genette peut être comprise comme une transposition dans le champ critique des postulats de Borges sur la nature essentiellement relationnelle du texte (« un livre n'est pas une entité close, mais le centre d'innombrables relations ») tout comme sur l'universalité de l'espace littéraire (« toutes les œuvres sont les œuvres d'un seul auteur, qui est intemporel et anonyme »). Mais cette constante référence à Borges se double, dans l'entreprise critique de Genette, d'une approche scientifique née au contact de la linguistique. Partant de l'hypothèse proposée par le Jakobson qu'il existe une dimension « poétique » de la langue dont la fonction n'est pas de communiquer mais d'élaborer esthétiquement les messages, Genette se saisit de la totalité du champ

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  • GENETTE (Grard)Article crit par Pierre-Marc de BIASI

    Prise de vue

    N en 1930, Grard Genette appartient cette gnration de chercheurs qui, dans les annes 1960-1970, ontprofondment bouscul les inerties de la pense critique en introduisant dans l'tude littraire des exigencesindites de systmaticit et d'lucidation notionnelle. Mais son uvre propre la potique ne dans lamouvance du structuralisme s'est vite dote d'une autonomie et d'une capacit de renouvellement qui lui ontpermis d'chapper au dclin subi par la plupart des thories critiques apparues cette poque.

    Ancien lve de l'cole normale suprieure (1951-1955), agrg de lettres, Grard Genette a d'abord enseigncomme professeur d'hypokhgne au Mans puis comme assistant de littrature franaise la Sorbonne; maisl'essentiel de sa carrire universitaire s'est droul Paris, o il a t matre de confrences puis directeurd'tudes l'cole des hautes tudes (1967-1994), et aux tats-Unis, notamment comme visiting professor l'universit de New York (depuis 1971). Paralllement son enseignement et ses recherches, il s'est consacr la diffusion de la pense critique contemporaine en fondant puis en dirigeant, aux ditions du Seuil, la revuePotique et la collection d'essais du mme nom.

    Remarque ds la premire publication (Figures, Seuil, 1966), l'uvre critique de Grard Genette s'estrapidement impose par sa dimension rsolument typologique et terminologique qui, chacune de ses tapes,a fourni aux tudes littraires (notamment pour le domaine narratif, l'tude des genres, les questionsd'esthtique gnrale, etc.) les notions, dfinitions et termes indispensables une vritable clarification. Maisl'investigation de Genette se caractrise aussi par la surprenante tendue de ses corpus de rfrence et par saconstante facult d'innovation: une curiosit critique qui a souvent permis de rvler l'existence dephnomnes et de questions rests jusque-l inaperus dans notre lecture des textes et des uvres d'art.

    I-L'approche smiotique et potique du phnomne littrairePrsentes comme les trois moments d'une rflexion, FiguresI (1966), FiguresII (1969) et FiguresIII (1972)

    constituent un ensemble critique complexe. En s'interrogeant sur le texte conu comme rserve de formes qui attendent leur sens, Genette interprte les uvres de manire singulirement novatrice tout en analysant les conditions mmes du travail critique: qu'est-ce que donner un sens ce qui, dans l'uvre, n'tait encore que signe? Qu'est-ce que fixer en texte ce vertige qu'est la lecture? Le point de dpart est smiotique mais, trs vite, l'approche construit sa propre voie, et, ct d'une rfrence frquente Bachelard, les lectures de Genette accordent une place importante la potique baroque qui lui sert de modle pour identifier dans son tranget ce territoire particulier du langage, cet cart dans l'cart nomm littrature. Avec Figures, la recherche de Genette pose le principe d'une exploration de grande envergure portant sur cinq sicles de littrature et abordant des uvres ou des auteurs aussi diffrents que Saint-Amant, Proust, Robbe-Grillet, Mallarm, Barthes, Flaubert, Sponde, Valry, Borges, Montaigne, L'Astre, et des questions aussi varies que structuralisme et critique littraire, ou figures de rhtorique. Dans FiguresII, la recherche s'oriente vers l'tude de vastes problmatiques: la critique, la rhtorique, l'espace, les frontires du rcit (o Genette construit les distinctions notionnelles entre digsis et mimsis, narration et description, rcit et discours), vraisemblance et motivation (sur La Princesse de Clves), exploration pr-littraire des ressources et des contraintes propres la langue, etc. Avec FiguresIII, Genette se donne plus spcifiquement pour objet le genre narratif, ses possibilits, ses limites, ses rgles, ses anomalies, ses aventures. Son corpus de rfrence est la recherche du temps perdu, conu comme l'extrme dveloppement de la narration classique, son dernier grand accomplissement. Avec les trois volumes de Figures, Grard Genette s'attache dlimiter les frontires du texte et tout spcialement du rcit, en cherchant dfinir l'identit de l'criture littraire: ses contraintes, son organisation spcifique, ses figures, ses rseaux de significations internes, le systme de ses liens au monde et l'histoire. Par sa vocation systmatique et volontiers paradoxale, l'entreprise de Genette peut tre comprise comme une transposition dans le champ critique des postulats de Borges sur la nature essentiellement relationnelle du texte (un livre n'est pas une entit close, mais le centre d'innombrables relations) tout comme sur l'universalit de l'espace littraire (toutes les uvres sont les uvres d'un seul auteur, qui est intemporel et anonyme). Mais cette constante rfrence Borges se double, dans l'entreprise critique de Genette, d'une approche scientifique ne au contact de la linguistique. Partant de l'hypothse propose par le Jakobson qu'il existe une dimension potique de la langue dont la fonction n'est pas de communiquer mais d'laborer esthtiquement les messages, Genette se saisit de la totalit du champ

  • littraire pour tablir patiemment et avec mthode ce que le linguiste n'avait laiss qu' l'tat de conjecture:l'lucidation des phnomnes et des modalits du littraire conu comme usage esthtique de la langue.

    II-Champs et phnomnes mconnus de l'espace littraireAvec Mimologiques (1976), Genette introduit un premier grand tournant dans son travail critique: sans

    abandonner la potique, il se confronte aux jeux, aux territoires inconnus et aux aspects transcendants del'espace littraire. Ainsi, dans Mimologiques sous-titr Voyage en Cratylie Genette reprendl'interrogation platonicienne sur le statut ontologique du langage, explorant, sa manire, la dlicate liaisondes mots et des choses. Les mots peuvent-ils tre considrs comme l'image des choses? Si le mot chienne mord pas, et si le mot rose n'a ni odeur ni couleur, il reste que d'autres mots le mot effroi parexemple peuvent voquer ou mme provoquer les sentiments qu'ils dsignent. Ne s'agit-il pas d'un processuscentral dans l'criture littraire et dans le plaisir du texte? Introduction l'architexte (1979) montre que l'objetde la potique n'est pas le texte mais l'architexte, c'est dire l'ensemble des catgories gnrales outranscendantes (types de discours, modes d'nonciation, genres littraires) dont relve chaque texte singulier.Genette remet en cause la tradition gnrique occidentale et son systme unifi qui depuis l'antiquit cherche recouvrir l'ensemble du champ littraire. Chemin faisant, Genette dconstruit la triade gnrique indmentattribue Aristote (lyrique, pique, dramatique) pour ouvrir la voie d'une ventuelle thorie gnrale desformes littraires. Palimpsestes (la littrature au second degr) (1982) cherche fonder en thorie lesdiffrentes formes de la relation par laquelle l'uvre littraire peut se construire en se rfrant d'autresuvres, en les imitant comme dans le pastiche ou en les transformant comme dans la parodie. Ces deuxformes, la parodie et le pastiche, n'tant que les manifestations les plus visibles et les plus mineures duphnomne d'hypertextualit: la littrature est toujours, au second degr, la gense d'un texte qui s'criten lisant d'autres textes. Comme dans le palimpseste, on peut y lire l'ancien sous le nouveau. Le texte se prte une double lecture o se superpose au moins un hypertexte et un hypotexte. Paralllement ces travaux, unouvrage de 1983, Nouveau Discours du rcit propose une relecture du travail accompli depuis Figures eninsistant sur la dimension crative de toute lecture. Avec Seuils(1987) Genette porte l'effort d'lucidationtaxinomique sur cet espace textuel qui entoure le texte, et que la critique a le plus souvent tenu pourngligeable: prsentation ditoriale, nom d'auteur, titres, ddicaces, pigraphes, prfaces, notes, interviews,entretiens, etc. De ce matriel textuel nglig, Genette propose une exploration systmatique tout en fixant unvocabulaire taxinomique.

    III-De la potique littraire l'esthtique gnraleLe troisime grand moment de cet itinraire intellectuel est consacr une nouvelle extension du champ

    d'investigation: la rflexion sur l'espace littraire s'ouvre l'ensemble des domaines artistiques. Les analysesde Fiction et diction (1991) sont consacres la question des rgimes, des critres et des modes de lalittrarit. Dans L'uvre de l'art. Immanence et transcendance (1994), Genette ne considre plus seulementla littrature mais bien le phnomne esthtique dans sa globalit. Les uvres d'art ont deux modesd'existence: l'immanence et la transcendance.

    L'immanence est le type d'objet dans lequel consiste l'uvre: une consistance qui, avec NelsonGoodman, est dfinie comme autographique lorsque son unicit est matrielle (un tableau, une sculpture,une performance) ou comme allographique lorsque l'objet (un texte littraire, une composition musicale,etc.) est idal et ne peut se concevoir que par rduction de ses manifestations matrielles (livres, partitions,etc.).

    La transcendance est ce qui dborde l'immanence de l'uvre: lorsqu'elle consiste en plusieurs objets (versions), lorsqu'elle est lacunaire (fragments), indirecte (copies, reproductions, descriptions) ou encore lorsqu'elle est envisage diversement selon les lieux, les poques, les individus, les circonstances. La transcendance de l'uvre est la dimension selon laquelle on ne lit jamais deux fois le mme texte, on ne voit jamais deux fois le mme tableau. Dans La Relation esthtique (1996), second volume du diptyque L'uvre de l'art, Genette traite du jugement esthtique. Selon lui, ce qu'il y a de spcifique dans la relation une uvre d'art repose sur la reconnaissance d'une intention esthtique qui permet de percevoir l'objet comme candidat une apprciation. L'objet est reconnu par sa facult de susciter une attention particulire son aspect plutt qu' son usage. Cette apprciation immdiatement subjective (l'aspect de l'objet me plat ou me dplat l'instant o je le perois) s'exprime sous la forme d'un jugement de got (du type cet objet est beau ou cet objet est laid) qui prtend porter sur la nature relle de l'objet peru. Mais en statuant sur la valeur, le jugement cesse-t-il d'tre subjectif? L'analyse de Genette est consacre aux implications de cette tendance naturelle attribuer un objet, comme une proprit objective, la valeur qui dcoule du sentiment qu'on

  • prouve son endroit. Qu'en est-il de cette objectivit et de cette universalit purement discursives qui nes'appuient sur aucun fondement reprable dans l'objet lui-mme? Tout jugement de got est en lui-mmelgitime dans la mesure mme o il s'prouve. La relation esthtique l'objet implique aussi la prise enconsidration de sa position dans un champ historique et gnrique, prise en considration qui peut agirprofondment sur la perception esthtique. On ne peroit pas de la mme manire une dissonance chezMozart ou chez Webern. On n'aura pas le mme rapport un tableau si on y voit un authentique Vermeer ouun habile pastiche de Vermeer. Le critique spcialiste d'une uvre ne percevra pas non plus l'objet comme lesimple amateur. Selon Genette, toutes ces relativits sociales et culturelles n'annulent pas la relativitsubjective de l'apprciation mais s'y ajoutent, et ne font qu'accentuer le caractre profondment subjectif dujugement de got. Subjectif ne signifie pas individuel puisque l'amateur, en jugeant l'objet d'aprs sa propresensation, peut parfaitement avoir intrioris les normes esthtiques de son temps, une certaine connaissancede l'histoire de l'art, les modes et les valeurs d'un groupe culturel, etc. Tout conditionn qu'il est, il n'en restepas moins qu'au moment o il se formule, face l'objet, le jugement reste un phnomne subjectif. Lejugement de got d'un individu sur un mme objet peut varier dans le temps, et se modifier sous l'effet dusavoir. Mais ce nouveau jugement, mme contradictoire avec une apprciation antrieure, demeure lejugement intime du sujet. La thorie esthtique est donc dans l'erreur lorsqu'elle cherche argumenter dans lesens objectiviste d'une relation esthtique qui devrait se comprendre comme la perception de caractresobjectivement prsents dans l'objet. Mais, tout en dsavouant l'objectivisme et l'esthtique normative, cesubjectivisme radical ne conduit aucun nihilisme. Ce que Genette dfinit, c'est l'espace inalinable d'unefacult de juger strictement propre au sujet: un jugement esthtique rendu sa propre libert et son proprerisque. On peut y voir le succs d'une confrontation entre deux traditions: l'histoire de l'esthtique europenneet les dveloppements de la critique amricaine. Constamment aux prises avec les principaux reprsentants del'esthtique anglo-saxonne (qu'il sollicite mais qu'il critique aussi, parfois svrement), le texte de Genetteaura eu, de ce point de vue, le grand mrite de faire mieux connatre au public franais des auteurs encore peutraduits ou peu lus comme Monroe Beardsley, George Dickie, Charles Stevenson, Jerome Stolnitz, Eliseo Vivas...et, bien sr, Nelson Goodman, l'interlocuteur privilgi de cette rflexion dialogique qui anime chaque page deLa Relation esthtique. Il semble qu'avec ce second volume, Genette en ait termin avec son exploration del'esthtique gnrale et que son uvre critique se trouve, nouveau, un tournant dcisif, mais sans qu'il soitpossible de prdire dans quelle direction s'engageront ses prochains travaux. Deux voies sont alors explores:un retour l'analyse littraire, tel qu'il s'affirme avec FiguresIV et V (1999 et 2002); une chappe versl'criture qu'amplifient Bardadrac (2006), o l'autoportrait plein d'ironie et l'vocation de l'histoire intellectuellese croisent, puis Codicille (2009), sans que Grard Genette ne renie rien de sa rigueur formelle.

    Pierre-Marc de BIASI

    Bibliographie R.BARTHES, Le Retour du poticien, in La Quinzaine littraire, 16oct. 1972

    M.CERISUELO, La Zarzuela d'un amateur, in Critique, no275, 2007

    M.CHARLES, L'Horreur du plein, in Rhtorique de la lecture, Seuil, Paris, 1977

    R.ROCHLITZ, D'un subjectivisme en esthtique, in Critique, no605, oct.1997

    J.-M.SCHAEFFER, Dfense et illustration de la potique, ibid., no528, avr.1991; La Relation esthtique comme faitanthropologique, ibid., no605, oct.1997.

    Prise de vue