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5 2 ® A n w e e . N® 1 8 — paraissant le Samedi. JEZUZ A ZO JRFAC'U s' ILS TE MORDENT MORDS-LES Samedi '2 M a i 1 9 8 6 . 2 5 CENTIMES DE MORLAIX 2 5 CENTIMES FETES de la SEMAINE S AMEDI, DIMANCHE, 3 LUNIII, 4 M ARDI, MERCHEDI, 6 J EUDI, 7 VENDREDI, 8 •2 Mal 5 - St Athanasc, évêque et docteur. Invention de la Sainte-Croix. Ste Monique, veuve. St Pic V, pape et confesseur. St Jean devant la Porte Latine. St Stanislas, évêque et martyr. .\pparition de Sl-Michel, arcli. REDACTION et ADMINISTRATION Téléphone 3-08 28, Rue Basse, 28 — Ch. P. 45-83 - Remet ABONNEMENTS UN AN Morlaix 15 francs Finistère et départements limitrophes 15 francs Autres départements ., 17 francs Les annonces sont reçues aux bu- reaux du journal. Pour la publicité extra-départementale, s'adresser, 26, rue Rocnechouart, Paris, IX° arr. — Téléphone: Trudaine 34-OFI. Pas une voix de cathotique, pas une voix de Français ne doit aller à un candidat du Front Populaire payé par l'étranger. fiprès le preifller tour Ainsi (|ue 1? prcvoyaient tous les gc.n;; avertis de la situation poliliiiue dans la première cir- j conscription de Morlaix, le jM-e- • mier tour s'est terminé par un bailoltage. Le seul (U\'u dans raventure Œ ^vtk on rfctnrif»!" Mtwé, jadis et fllll S F P A C C K I bientôt médecin à Sizun, député Vvl U l i 1 / I i J U L j sortant et, pour îles besoins d'une réélection Tort douteuse, Sous- Secrétaire d'Etat aiiiprès du ('.•anc- maçon M. ('hauteinps. M. May.é, au cours des ii-éunions publiquies (iii'il orijanisait ixarlout, déclarait République, le 10 mai, a eu lieu di- ainbaf^es que, jwur lui, ne manche: les abstentions ont atteint ivosait pas la ((uestion du se- près de tenl le Fi candidats, .u. . /FIICMN -TI CRO {.IJI I En Espasrne. L'élection des « compromisarros » qui doivent conjointement avec les députés désigner le président de la LE FROIVT POPULAIRE E ï LES PETITS COMMERÇANTS ïs de 40 % du total. Du ;T,S/C, I cond tour, car il comptait bien \ le Front Populaire présentait des élre réélu dès le premier. Et, de idi(lats. .W. .\:ana. pré.uden! du [-.lii j,; i'ex,K;,.ie,u.e et le l)on sens dat du Front Popolaire à h '.«' comj'lcs rendus do La dence de la Hépublii/ue. Les atln;- l'cpcclu- et de 1 hcluircur ce Hépublitiue lats contre les personnes et les (7/,'/-1 n'était ses continuent. Chaque jour il 1/ a de nonoelles morts à déplorer. Elections Belsres. Les élections léflislalii'cs bcUjf:; sont définitivement fi.vées au di- manche 24 mai. Les nouvelles Choni- Ires seront convoquées le 23 juin. B En Allemagne. Le docteur Schacht, ministre tic FEconomie Nationale .\llemande, in- quiet de la gravité de la situation budgétaire du lieich, a demandé rinstitution d'un contrôleur des dé- penses publiques, muni de pouvoirs dictatoriaux. Le général Ga-ring, ministre de l'Aviation et président de Prusse, a été nommé dictateur de Féconomie allemande, avec pleins pouvoirs, pour imposer des économies à tous les services: celui de l'armement devant, on .<i'en dou- te, bénéficier d'une considéralion tpéciale. a Le questionnaire anelais à I*A1- lemaene. Le questionnaire anglais sur cer- tains points obscurs du mémoran- dum ae M. Hitler pour la pai.v vi>- ropéenne, a été soumis an C.ahinrt de Londres et sera envogé à la fin de la semaine à Berlin, il s'inspire beaucoup du mémorandum français et sera soumis à M. Flandin avant d'être remis ù Hitler i>ar la voie dipTomatique. B Le conflit italo-éthiopien. Les troupes italiennes du nord de l'Ethiopie ont repris leur avance vers Addis-Abbeba et seraient ar- rivées à quelques kilomètres de U capitale. Dans le Sud de violent'^ combats se livrent pour la position de Sassanabeh. B L'Aneleterre et les mandats co loniaux. M. Baldwin a précisé de nouveau, aux Communes, que son gouverne- ment n'envisuge aucun transfert de mandats coloniaux. Il ne soulèvera • pas la question, et dans le cas où une autre nation la poserait, il n prendra aucune décision sans en- sulter le Parlement et la population du pays mandaté elle-même. Mort du roi d'Egypte. 1""' Le roi Fouad est mort mardi. Agé de 68 ans, il était le premier roi cous tltutionnel d'Eggpte. U fut porté au trône en 1917, son pags étant sous partout que récei)tions le protectorat Anglais. i:n il fut , ,.,,„|,.„i„i« iln In proclamé roi lorsque sa ,><ilrie ohlirti^^^'^^'.'^''"^^'' ^^ tont.aints de .1 5 h ,v/r//,// dans la inesuire de de souveraineté. moyens. Cette altitude nou.s oblifjea à co'inbattre M. Maxé, a OJi^^ A^ «.w "lener contra lui, « une campa- Bllan ac six senidines ,n.i,„rnée » ain.si ([Ue le disait de Gouvernement iMmière. _ . , , Et M. Ma/é recueille aujour- de Front populaire i,;s iVuils de cette attitude. ; Battu l'orcémeiU sur le terrain Les journaux publient, avec la por- déma};o<;i(ri'" 1>:"" " " adversaire mission de la censure, un résumé dos {urnn n'a pas vu sans surprise incidents et troubles divers qui se sont (|niia!'o"i!;; .son rival, déroulés en Espafine entre le IG fé- , . ,,,,,, r, vrier, jour des élections générales lé- "':> nMiicilii ([ne (tislatives. et le 2 avril, c'est-à-dire pen- voix contre (i.fiO;) a l'antîuiy J^n- dant les six premières semaines dugou- ,<(.,,1 ol ÔS!) à M. Dcliled (Ilii. vernement de^Front Populaire. (lévoiuMiicnt, accei)la de donner son nom el de mener campaj^ne 72 pour obk'nir un deuxième tour, 33 on (ixani un nombre de voix mo- Egiisesï7 .T 3G (h'rées suffisant ixnir ([lie nul appori (le voix ne iiiit déterminer (riomplianles el acclamations en- Ihoiislasles, préface <run succès (iei)uis longtemps inconnu dans la circon.sfriplion. Celle certitude de son sort paraissait à beaucoup Ue ia jaclance: ici, nous l'avons taxée d'aiito-suggestion: car il nous semblait bien, par le .souci (|u'apportait VEclaircur com- battre M. Tanguy Prigenl, el par le silence quasi complet fait au- tour do lu candidature de M. De- bled dans les deux <lerniers nu- méros, (|uc M. Miizé et ses parti- sans n'élaient pas sans se ren- div compte d'une grave menace sur leur gauche. Celle menace, nous l'avions prévue, dès le lemleinain des élec- tions de 19152. Ncms avions laissé enlendic alors ([ue, <lans la cir- conscription, le socialisme, qui avait I avantaga d'avoir un pro- pagandiste aciarné, ne manique- rail p;is de gagner (lu lorrain aiux déiicns des radicaux. Oc fait, chaque élection, dejjuls celte époque, marqua un pas en avant du sociaJisme. Au Conseil (îénéral, ce fut le double et relen- lissanl édhec de M. Guillemot, battu par Tiuiguy PrLgent. Et si les élections muàicipales semblè- rent manifester un léger recul socialiste, ce n'était qu'une aj^pa- l'ence: les questions personneMjs prédominent dans ce .scrutin; mais, si les caràpies radicatix, réussiiXMil le j)lus souvent à maintenir leurs positions, les so- cialistes n'en marquèrent pas moins, un peu partout, des points précieux, qui faisaient prévoir, pour les élections légisilatives, de plus grands succès. Si M. Mazé a\~ait eu un peu de clairvoyance politique s'ajoutant à un |)eu de .souci de soi-même, il eùl vu clairement <roù venait le danger, non seulement pouir lui-même, ce qui est peu de chose, mais surtout pour le pays. Faut-il croire (fuc la dair- voyance politique n'est pas ce (|ui manque le inoinis à M. Mazé? il i)référa s'embourber à la suite (iu Front Po )ulaire, doiit il as- d'étre e lK)ul-en-train, en siégeant dans la fameuse déléga- tion des gauches, sous le.s niiinis- lères Doumei'gue-Fhtndin-Laval. de M. Mazé, Celte altitude Voici cet édifiant bilan : Assauts et pillaf/cs : Sièges d'organisations politiques. Etabliss" publics et particuliers. Domiciles particuliers.. .08 Total 190 /ncemJics : Sièges d'organisations politiques. Etablissements publics et privés. Maisons particulières Eglises (détruites: 50) I une majorité absolue. 12 ! .Nous n'avons aucune raison de '»•'•>! phi in (lr.j aujourd'hui M. Mazé. ^Aîais nous avons le droit d(! lui conicillé de méditer celte leçon! lu suffrage dil universel. Nous asons aussi le droit <lc maiiihMiir nos positions et de 100 Tanguy Prigenl, en dépit de son assurance extérieurement manifes- tée, ne se sent pas très sûr de deve- nir le plus jeune député de France. Aussi cherche-t-il à piper des voix supplémentaires. Nous disons bien « piper ». Une nouvelle afflclw; s'étale dans son panneau. Elle affirme que le front populaire défend les petits commerçants. Le front populaire, c'est surtout le socialisme et le communisme. Voyons donc, par des textes ofli- ciels et irréfutables, ce que les deux partis pensent du petit commerce et (les petits commerçants. « Pour ce qui est des petits com- merçants, leur sort est très fâcheux, j'en conviens, mais qu'y pouvons- nous faire? C'est l'évolution eile- méme qui les élimine et ils seron résorbés peu à peu par l'organisme social en voie de transformation. Vous pourriez croire que le prolé- tariat, à l'heure actuelle, a des de- voirs vis-à-vis d'eux. Son premier, son unique devoir, c'est de prendre conscience de lui-même et de se hausser jusqu'à la vie, c'est de bri- ser la pierre du tombeau l'ont muré ses exploiteurs. Et puis enco- re une fois, ce serait perdre son temps que de s'acharner au salut d'une classe devenue inutile, cadu- que et parasitaire, et qui, par con- séquent, a perdu en tant que classe jusqu'au droit d'exister.'* (Extrait de la brochure : Pour de- venir socialiste.) « Le nombre des intermédiaires est incontestablement une des cau- ses de l'augmentation du coût de la vie. Là où il faudrait un boucher il g en a quatre; là où il faudrait un boulanger, il y en a six et là où il faudrait un épicier, il g en a dix... Remarquons du reste que trop .souvent ces petits intermédiaires qui pullulent, s'ils sont obligés de vendre cher, ne sont pas moins pour cela, ^fort malheureux: ils s'exploi- tent eu.T-mémes quand ils n'exploi- tent pas ceux qui peuvent les aider: leur femme, leurs enfants, leur fa- mille ou leurs collaborateurs auxi- liaires. Ils mettent deux journées dans une et ils ne sont pas toujours sûrs de faire face à leurs échéan- ces. Incapables d'être compétents à la fois pour les achats et les ventes de marchandises très variées don' la connaissance est de plus en plus difficile à mesure que le marché économique se complique, sans comptabilité sérieuse qui puisse leur permettre de suivre jour à jour leurs affaires et remédier au gaspillage ils .tont leurs propres victimes. Mah quelle que soit la sympathie qu'or peut avoir pour leurs personnes, ili ne constituent pas moins un ann- chronisme social; ils représentant la réaction économique, ils .sont con- damnés ('f disparaître, et il est heu- reux qu'ils disparai.ssent, aussi blet dans l'intérêt des consommateurs que pour eux-mêmes. Ils sont, en réalité, des parasites sociaux con- teur à la collectivité. Mais devant qui doivent-ils dispa- riiitre? Devant les sociétés cnnUn listes et leurs orands magasins, de vaut les sociétés à succursales mut Il nies ou devant les sociétés co'<»<^ rnlives, institutions d'intérêt coUrr tlf et propriété éaaiitaire de l'en semble des travailleurs? On est obligé de leur dire qu'ils doivent élre mangés à une sauce ou à l'autre, mais qu'en tout cas, ils seront mangés. C'est là la vérité qui ne doit point leur être cachée e! voilà pourquoi ils devraient à tout prendre, préférer disparaître devant les sociétés coopératives que devant les sociétés à succursales multiples ou devant les ^ands magasins... L'intérêt général des travailleurs et des consommateurs doit être au- dessus de tous les intérêts particu- liers et rien ne peut empêcher le progrès économique de s'accomplir le iout est de savoir si on le lais- sera se faire au profit du capitalis- me ou au profit de la collectivité des consommateurs. » (Article de M. Poisson, président des Coopératives, dans le Populaire, 20-12-32.) Eh! oui, sans doute, le grand ma- gasin supplante peu à peu Ja bouti- que, comme la grande propriété tenc' à absorber la propriété paysanne, comme la grande industrie a tué presque partout les petites indus- tries de métiers, comme les CARTELS et les TRUSTS sont en train à leur tour d'accaparer la grande industrie. Mais il est naturel, il est nécessaire qu'il en soit ainsi, car les grands magasins, la grandi propriété, la grande industrie, les cartels et les trusts constituent des modes d'échange et de production de beaucoup supérieurs à ceux qu'ils ont Aussi, lorsque "vous pleurez la disparition de ces derniers,..vous comportez-vous dé la même façon qu'un monsieur qui, au temps des premiers chemins de fer eût pris fait et cause pour les dili- gences et eût vouhi leur maintenir le pas sur la vapeur. On ne barre pas la roule à l'évolution, on ne sau- ve pas de la ruine des organismes devenus caducs et qui par cela mê- me doivent disparaître. (Brochure : Pour devenir socia- liste.) Art. 89. — Il sera constitué dans toutes les communes, pour opérer la reprise des valeurs commerciales devant faire retour à la nation, des Commissions semblables à celles pré vues par l'article 71. Art, t)87. — ^es communes de moins de 1.000 habitants sont pour- vues d'un Magasin Unique sonl mises en vente les marchandises de consommation la plus usuelle. Les communes de 1.000 à 2.00(' habitants sont pourvues égalcmenl d'un Magasin Unique, mais il y esi mis en vente un choix de marchan- dises plus étendu. Les communes de 2.000 « 3.000 habitants ont deux Magasins instal lés en des quartiers éloignés l'un dt l'autre de façon à imposer au.i acheteurs un minimum de dérange- ment. Les directeurs départementaux peuvent proposer au Ministre h création d'un plus grand nombre de magasins lorsque l'utilité en est ma- nifeste, notamment dans le cas de communes séparéi en plusieurs vil- lages distants les ùns des autres. Art. 988. — Ddns les commune; au-dessus de 4.000 habitants, il 1 aura un Magasin par 2.000 habitants ou fraction supérieure à 1.000. Ce- pendant, ce chiffte pourra être mo- difié par décMon du Ministre sur le rapport du directeur départemen- tal. (Projet de code socialiste par M Lucien Deslinières.') « Dans l'intérieur du pays socia- liste, écrivait-il, la fonction du com- merçant qui consiste, d'une façon générale, à acheter en gros des pro- duits aux producteurs et à les ven- dre en détail au consommateur, en majorant son prix d'achat d'un bé- néfice plus ou moins élevé n'aura plus sa raison d'être. Le commerce, qui joue un râle nécessaire dans un régime d'appropriation indivi- duelle, sera remplacé, en régime col- lectiviste, par un service social de répartition des produits, ou, si l'on préfère, de mise à la disposilior des membres de la société des den- rées et objets nécessaires à l'exis- tence de chacun. •» (— Encyclopé- die .socialiste — « Comment nous sommes socialistes », p. 1,")0.) (iPar Sixte-Quenin, député battu au premier tour.) « Uemplacer le commerce privi et ses suggestions de fraude, de so- phistification et de vol par la ré- partition des produits du travail so- cial pratiquée par la société elle- même, qui n'aura aucune raison pour livrer à ses membres des pro- duits malsains, ni de les tromper sur la qualité et la quantité, c'est un ré- sultat qui doit suffire, à lui seul pour faire souhaiter l'avènement du Socialisme à tous les hggiénistes que préoccupent les ravages occasionnés dans le corps humain par Valimenl impur, produit direct du régime ca- pitaliste, et à tous les producteurs soucieux de leurs intérêts qui en ont assez de travailler pour des pa- rasites. » (Du même Sixte-Quenin.) Nous arrêtons là ces citalions. Mais, pour les compléter, il n'est lias inutile d'ajouter cette remarque que le parti socialiste défend farouche- ment à la Chambre les monopole.»- d'Etat et les coo])ér.Ttives de toutes .sortes, dont l'extension est préju- diciable à l'industrie privée et au commerce. Aussi, quand Tanguy Prigent, so- cialiste et candidat du Front Popu- laire, insinue aux petits coiuhier- çants qu'il les défendra, ceux-ci se doivent de ne pas oublier que les ainés de Tanguy Prigent, ses mai- tres et .ses guides, les ont abondam- ment et généreusement traités de fraudeurs, de voleurs, de narasites d'organes caducs, etc. Dans ces conditions, i)our eux I.T question est de voter pour ou con- tre Tanguy Prigent. Ils voteront contre : car c'est pour eux question de vie ou de mort. -V)0 V- Le Cominanisnie est riche de notre argent Le Nouvelliste de Lyon écrit : On raconte qu'une partie appréciable du crédit d'un milliard de francs ou- vert par le gouvernement Sarraut à la Russie, soi-disant pour faciliter les ex- [jo'tatlons françaises, a été consacrec par les Soviets à une Intense propatran- de à la veille des élections législative^ Ce qui est certain, c'est que les commu- nistes disposent de beaucoup d'argent, puisqu'ils distribuent des millions de tracts, puisqu'ils multiplient les affiches dans toutes les clrconsc^riptlons, etc. MM, Masson, PriBcnt, Guéguin. Rol- land font le front unique sous l'éRlde de Moscou, avec MM. Le Bail et Com- pagnie. Nous ne voulons pas de Moscovites, IWIi Total 178 Troubles divers : Grèves générales 11 Mutineries et révoltes 109 Fusillades 39 Agressions 85 Attaques à main armée 24 melsés .. .. .. .. .. .. .. .. .. 345IICS deux iuitres candiitats. conseiller à nos anvis de volerj pour M. Bouiigol, comme étant un adversaire moins déclaré que Le deuxième tour Tous les pronostiqueurs sont d'accord déjà pour dire que la Chambre de 1936 ne différera de ceHe de 1932 qu'en' ce que le cen- tre aura perdu des sièges aux dépens des extrêmes. En 1932, Je Cartel dominait. En 1936, le Front Populaire semible devoir fournir le vain- queur. En 1932, radicaux et socialis- tes disposaient d'une majorité massive de 400 voix environ. En 1936, radicaux, socialistes et communistes disposei'ont d'une nouvelle majorité sensiblement égale. Il est donc permis de prévoir ce qu'il adviemdradt dans ce cas et, iM)ur ce, de récapituler ce qu'a fait la majorité cartelliste de 1932. Ce qu'elle a fait: le voici, en bref: Le blé descendu de 150 francs à 60 francs, pour remonter en lin de législature à 90 francs, mais uniquement à des fins de rédlame électorale. Le bétail à vil prix. Le chômlaige augmenté d e 250.000 ouvriers. Cent milliards d'emprunts. Un déficit constant dans le budget. Lii sécurité de la France dimi- nuée par suite d'une néfaste po- litique militaire, en question de fortifications, d'armement et d'ef- fectifs. Le prestige de la France en recul, à force de se traîner à la remorque tantôt de l'Angleterre, tantôt de la Ruissie, tantôt de la Petite Entente. L'émeute dans la rue, avec des dizaines de morts et des miMiers de blessés, qui appartenaient à toutes les formations politiques, aussi bien de gauche que de droite, ou qui n'étaient que d'inoffensifs passants, que de simples femmes attirées aux fe- nêtres par la curiosité. Vortlà, en bref, l'œuvre de la majorité cartelliste dé 1932. ^'oiLà, en bref, l'œuvre de la majorité front populaire de 1936... Mais, cette œuvre néfaste, le citoyen est encore à mieux de l'arrêter en diminuant ï'ampleur du succès Front populaire. Dans la première circonscrip- tion de Morlaix, face à Tan- guy Priiigent, trop jeune, trop échauffé, et — qu'on réfléchisse bien à ceci n'ayant pas les talents voulus pour remplir coni'enable- ment un mandat de député, l'union de tous ceux qui veulent une France forte, digne, pros- père doit se faire. Ce n'est plus l'heure, ce n'est plus le cas de considérer les mé- rites ou les démérites de l'homme. Entre Tanguy Prigent, Miazé et Bourgot, ce n'est pas une ques- tion de personne, une question de sympathie qui doit régler le choix. C'est une question de prin- cipes. Ainsi, Tanguy Prigent passe volontiers l'éponge sur les 25 mil- liards des dettes russes. Peu lui importe que des mil- liers de petits épargnants fran- (^ais aient été ruinés par les diri- geants soviétiques; jyeu lui im- porte (jue, dans sa circonscrip- tion mcme, des centaines et des centaines de jeunes supportent encore les conséquences de la ruine de leurs parents. Ce qui importe il Tanguy Prigent, c'est d'envoyer l'armée française auK secours des détrousseurs de l'épargne française, si, par ha- sard, (jiielque nation osait les attaquer. Nosu avons pris cet exemple. Nous leurrions en prendre d'au- tres. Le poing tendui, symbole de haine: est le geste de Tanguy Prigent el de Mazé. ("e n'est pas pour la haine qu'il faut voter, mais pour la réconci- lialion. et l'a paix. C.'esl contre Tan^juy Prigent et Mazé <|u'il faut voter. Pas une voix de celle de nos amis n'ira cette fois-ci à Tanguy Prigenl. Pas une voix non plus à M. Mazé (lui n'est qu'un autre repré- sciilani du Front Populairè. Vutt de l'Ecole Saint-Joseph Une boDDe cuisine de famille C'est bien celle qu'a préparée le sénateur Georges Le Bail, en qua- lité de président du parti radical- socialiste. Ce n'est un mystère pour person- ne que M. Albert Le Bail, député sortant de la 3' de Quimper, est en fort mauvaise posture pour le bal- lottage. L'apport des voijc commu- nistes et socialistes est absolument nécessaire pour que M. Albert Le Bail puisse conserver quelques chan- ces. Et encore n'est-il pas sûr que cet apport suffise à éviter l'échec qui menace. I^s entrailles de M. Georges Le Bail se sont émues de cette situation. L'on a beau avoir droit au titre de père conscrit, on demeure avant tout père, et l'on garde jusqu'au bout le souci de la situation de son fils. C'est pourquoi, avec une désin- vohure que beaucoup ont commen- té, M. Georges Le Bail s'est em- pressé de retirer tous les candidats radicaux moins bien placés que les autres candidats du Front Popu- laire. Devant M. Guéguîn, M. Le Bail Georges retire M. Pouchus; devant M. Masson, M. JaflFrenndu; devant M. RoUand, M. Lullien; devant M. Tanguy Prigent, M. Mazé. La com- pensation de tous ces ordres de re- traite, c'est que le fils à papa ré- coMera toutes les voix communis- tes et socialistes de sa circonscrip- tion. C'est de la bonne cuisine électo- rale et familiale. Mais c'est une ra- tatouille qui n'avait pas l'air de plai- re aux électeurs, surtout à ceux qui avaient voté pour M. Mazé. Ceux-ci. en effet, rie se privaient de faire entendre que l'affiche arrivait un peu avant son heure, car, à cette heure-là même, les membres du co- mîle radical siégeaient et aucune décision officielle n'avait été prise Du moins, les panneaux électoraux n'en portaient nulle trace. On n'y voyait point les remerciements tra- ditionnels du candida't battu (M Mazé) à ceux qui lui avaient accor- dé leurs suffrages, alors que ceux de M. Debled y figuraient depuis la veillle; et surtout, on n'y voyait point l'acte officiel et personnel de désistemeat de M. Mazé. Le doute persistait : certains se demandaient si M. Mazé se mettait en réb.?llion contre la dictature de la famille Lr Bail (belle occasion d'évincer la 201' famillle). Le public était unanime pour reconnaître que le procédé manquait d'élégance. Toute la journée du mercredi, les bruits les plus divers circulaient sur le désistement ou sur le maintien de M. Mazé. Mais rien d'officiel. Les premières heures de la ma- tinée du jeudi furent aussi creuses. Ce n'est que peu avant midi que les panneaux s'ornèrent d'une affi- che de plus annonçant que M. Mazé cédait aux instances de se.s amis el maintenait sa candidature. Une réflexion s'impose : quelle est, dorénavant, la position de M. Mazé vis-à-vis de la fédération dé- partementale du parti radical-socia- liste en général et en particulier de son président : M. Georges Bail? D'autre part, quelle est la véritable étiquette nouvelle de M. Mazé et de ses comitards en rébellion contre les décisions de M. Le Bail? Quoi qu'il en soit, les électeurs ne verront qu'une chose : M. Mazé fait de sa réélection une question de per- sonne, au lieu d'une question de principe. Car il est indéniable que les principes du front populaire commandaient à M. Mazé de céder la place à Tanguy Prigent. L'argument unique allégué par M. Mazé ne serait valable que si le mystère des urnes était connu. Le parti socialiste montant de .^..'iOS à fi.fiOS, tandis que les modérés des- cendaient de f).CH5n à 2.586, il y a une simple coïncidence. Et les chiffres des cantons de Lanmeiir et de PlOiiigneau, cantons essentielle- ment radicaux montrent bien que le gain des socialistes s'est effectué aux dénens des radicaux. Quel sera le gagnant : M. Bourgot M. Mazé ou Tanguy Prigent? Nous il'ignorons. Mais les ré«ultatf seront serrés : plus serrés qu'au pre- mier tour. La rèfile du moins mauvais nour fait souhaiter que ce soit M. Bour- got. Le réarmement des Dardanelles. Dans sa réponse à la Turquie, tout comme le Cabinet anglais, le gouvernement français se déclare "'.U A nénocier au sujet du régime des Détroits. | ;

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52® A n w e e . — N® 1 8 — paraissant le Samedi. JEZUZ A ZO JRFAC'U

s'ILS TE MORDENT M O R D S - L E S S a m e d i '2 M a i 1 9 8 6 .

2 5

CENTIMES DE MORLAIX 2 5

CENTIMES

FETES de la SEMAINE SAMEDI, D IMANCHE, 3 LUNIII, 4 M A R D I , MERCHEDI, 6

JEUDI, 7

VENDREDI, 8

•2 Mal

5 -

St Athanasc, évêque et docteur. Invention de la Sainte-Croix. Ste Monique, veuve. St Pic V, pape et confesseur. St Jean devant la Porte Latine. St Stanislas, évêque et martyr. .\pparition de Sl-Michel, arcli.

REDACTION et ADMINISTRATION Téléphone 3-08 — 28, Rue Basse, 28 — Ch. P. 45-83 - Remet

ABONNEMENTS UN AN

Morlaix 15 francs Finistère et départements

limitrophes 15 francs Autres départements . , 17 francs

Les annonces sont reçues aux bu-reaux du journal. Pour la publicité extra-départementale, s'adresser, 26, rue Rocnechouart, Paris, IX° arr. — Téléphone: Trudaine 34-OFI.

Pas une voix de cathotique, pas une voix de

Français ne doit aller à un candidat du Front

Populaire payé par l'étranger.

fiprès le preifller tour Ainsi (|ue 1? prcvoyaient tous

les gc.n;; avertis de la situation poliliiiue dans la première cir-

j conscription de Morlaix, le jM-e-• mier tour s'est terminé par un bailoltage.

Le seul (U\'u dans raventure

Œ^ v t k o n r f c t n r i f » ! " Mtwé, jadis et

f l l l l S F P A C C K I bientôt médecin à Sizun, député V v l U l i 1 / I i J U L j sortant et, pour îles besoins d'une

réélection Tort douteuse, Sous-Secrétaire d'Etat aiiiprès du ('.•anc-maçon M. ('hauteinps. M. May.é, au cours des ii-éunions publiquies (iii'il orijanisait ixarlout, déclarait

République, le 1 0 mai, a eu lieu di- ainbaf^es que, jwur lui, ne manche: les abstentions ont atteint ivosait pas la ((uestion du se-près de tenl le Fi candidats, .u. . /FIICMN -TI CRO • {.IJI I

En Espasrne. L'élection des « compromisarros »

qui doivent conjointement avec les députés désigner le président de la

LE FROIVT POPULAIRE E ï LES PETITS COMMERÇANTS

ïs de 40 % du total. Du ; T , S / C , I cond tour, car il comptait bien \ le Front Populaire présentait des élre réélu dès le premier. Et, de idi(lats. .W. .\:ana. pré.uden! du [-.lii j,; i'ex,K;,.ie,u.e et le l)on sens

dat du Front Popolaire à h '.«' comj'lcs rendus do La dence de la Hépublii/ue. Les atln;- l'cpcclu- et de 1 hcluircur ce Hépublitiue lats contre les personnes et les (7/,'/-1 n'était ses continuent. Chaque jour il 1/ a de nonoelles morts à déplorer.

Elections Belsres. Les élections léflislalii'cs bcUjf:;

sont définitivement fi.vées au di-manche 24 mai. Les nouvelles Choni-Ires seront convoquées le 23 juin.

B

En Al lemagne. Le docteur Schacht, ministre tic

FEconomie Nationale .\llemande, in-quiet de la gravité de la situation budgétaire du lieich, a demandé rinstitution d'un contrôleur des dé-penses publiques, muni de pouvoirs dictatoriaux. Le général Ga-ring, ministre de l'Aviation et président de Prusse, a été nommé dictateur de Féconomie allemande, avec pleins pouvoirs, pour imposer des économies à tous les services: celui de l'armement devant, on .<i'en dou-te, bénéficier d'une considéralion tpéciale.

a Le questionnaire anelais à I*A1-

lemaene. Le questionnaire anglais sur cer-

tains points obscurs du mémoran-dum ae M. Hitler pour la pai.v vi>-ropéenne, a été soumis an C.ahinrt de Londres et sera envogé à la fin de la semaine à Berlin, il s'inspire beaucoup du mémorandum français et sera soumis à M. Flandin avant d'être remis ù Hitler i>ar la voie dipTomatique.

B

Le conflit italo-éthiopien. Les troupes italiennes du nord de

l'Ethiopie ont repris leur avance vers Addis-Abbeba et seraient ar-rivées à quelques kilomètres de U capitale. Dans le Sud de violent'^ combats se livrent pour la position de Sassanabeh. B L'Aneleterre et les mandats co

loniaux. M. Baldwin a précisé de nouveau,

aux Communes, que son gouverne-ment n'envisuge aucun transfert de mandats coloniaux. Il ne soulèvera

• pas la question, et dans le cas où une autre nation la poserait, il n prendra aucune décision sans en-sulter le Parlement et la population du pays mandaté elle-même.

Mort du roi d 'Egypte. 1 " " ' Le roi Fouad est mort mardi. Agé

de 6 8 ans, il était le premier roi cous tltutionnel d'Eggpte. U fut porté au trône en 1 9 1 7 , son pags étant sous

partout que récei)tions

le protectorat Anglais. i:n il fut , , . , ,„ | , .„i„i« iln In proclamé roi lorsque sa ,><ilrie ohlirti^^^'^^'.'^''"^^'' ^ ^ t o n t . a i n t s de .1 5 h ,v/r//,// d a n s la inesuire de de souveraineté. moyens . Cette a l t i t ude nou.s

oblifjea à co' inbattre M. Maxé, a O J i ^ ^ A^ « . w " lener cont ra lui, « une campa-B l l a n ac s i x s e n i d i n e s ,n.i,„rnée » ain.si ([Ue le disai t

de Gouvernement iMmière. _ . , , Et M. Ma/é recueil le a u j o u r -de Front populaire i,;s iVuils de cette a t t i tude . ; Bat tu l'orcémeiU su r le t e r ra in

Les journaux publient, avec la por- déma};o<;i (ri ' " 1>:"" " " adve rsa i r e mission de la censure, un résumé dos {urnn n'a pas vu sans surpr ise incidents et troubles divers qui se sont (|ni ia! 'o" i ! ; ; .son r iva l , déroulés en Espafine entre le IG fé- , . ,,,,,, r, vrier, jour des élections générales lé- "':> nMiici l i i ([ne (tislatives. et le 2 avril, c'est-à-dire pen- voix contre (i.fiO;) a l'antîuiy J ^ n -dant les six premières semaines dugou- ,<(.,,1 ol ÔS!) à M. Dcli led (Ilii. vernement de^Front Populaire.

(lévoiuMiicnt, accei)la de d o n n e r son nom el de mene r campaj^ne

72 pour obk 'n i r un deux ième tour , 33 on (ixani un n o m b r e d e voix mo-

Egiisesï7 .T 3G (h 'rées su f f i san t ixnir ([lie nul appor i (le voix ne iiiit d é t e r m i n e r

(riomplianles el acclamations en-Ihoiislasles, préface <run succès (iei)uis longtemps inconnu dans la circon.sfriplion. Celle certitude de son sort paraissait à beaucoup Ue ia jaclance: ici, nous l'avons taxée d'aiito-suggestion: car il nous semblait bien, par le .souci (|u'apportait VEclaircur com-battre M. Tanguy Prigenl, el par le silence quasi complet fait au-tour do lu candidature de M. De-bled dans les deux <lerniers nu-méros, (|uc M. Miizé et ses parti-sans n'élaient pas sans se ren-div compte d'une grave menace sur leur gauche.

Celle menace, nous l'avions prévue, dès le lemleinain des élec-tions de 19152. Ncms avions laissé enlendic alors ([ue, <lans la cir-conscription, le socialisme, qui avait I avantaga d'avoir un pro-pagandiste aciarné, ne manique-rail p;is de gagner (lu lorrain aiux déiicns des radicaux.

Oc fait, chaque élection, dejjuls celte époque, marqua un pas en avant du sociaJisme. Au Conseil (îénéral, ce fut le double et relen-lissanl édhec de M. Guillemot, battu par Tiuiguy PrLgent. Et si les élections muàicipales semblè-rent manifester un léger recul socialiste, ce n'était qu'une aj^pa-l'ence: les questions personneMjs prédominent dans ce .scrutin; mais, si les caràpies radicatix, réussiiXMil le j)lus souvent à maintenir leurs positions, les so-cialistes n'en marquèrent pas moins, un peu partout, des points précieux, qui faisaient prévoir, pour les élections légisilatives, de plus grands succès.

Si M. Mazé a\~ait eu un peu de clairvoyance politique s'ajoutant à un |)eu de .souci de soi-même, il eùl vu clairement <roù venait le danger, non seulement pouir lui-même, ce qui est peu de chose, mais surtout pour le pays.

Faut-il croire (fuc la dair-voyance politique n'est pas ce (|ui manque le inoinis à M. Mazé? il i)référa s'embourber à la suite (iu Front Po )ulaire, doiit il as-

d'étre e lK)ul-en-train, en siégeant dans la fameuse déléga-tion des gauches, sous le.s niiinis-lères Doumei'gue-Fhtndin-Laval.

de M. Mazé, Celte altitude

Voici cet édifiant bilan : Assauts et pillaf/cs :

Sièges d'organisations politiques. Etabliss" publics et particuliers. Domiciles particuliers..

.08

Total 190 /ncemJics :

Sièges d'organisations politiques. Etablissements publics et privés. Maisons particulières Eglises (détruites: 50)

I une majorité absolue.

12 ! .Nous n'avons aucune raison de '»•'•>! phi in (lr.j aujourd'hui M. Mazé.

^Aîais nous avons le droit d(! lui conicillé de méditer celte leçon! lu suffrage dil universel.

Nous asons aussi le droit <lc maiiihMiir nos positions et de

100

Tanguy Prigenl, en dépit de son assurance extérieurement manifes-tée, ne se sent pas très sûr de deve-nir le plus jeune député de France. Aussi cherche-t-il à piper des voix supplémentaires. Nous disons bien « piper ».

Une nouvelle afflclw; s'étale dans son panneau. Elle affirme que le front populaire défend les petits commerçants.

Le front populaire, c'est surtout le socialisme et le communisme.

Voyons donc, par des textes ofli-ciels et irréfutables, ce que les deux partis pensent du petit commerce et (les petits commerçants.

« Pour ce qui est des petits com-merçants, leur sort est très fâcheux, j'en conviens, mais qu'y pouvons-nous faire? C'est l'évolution eile-méme qui les élimine et ils seron résorbés peu à peu par l'organisme social en voie de transformation. Vous pourriez croire que le prolé-tariat, à l'heure actuelle, a des de-voirs vis-à-vis d'eux. Son premier, son unique devoir, c'est de prendre conscience de lui-même et de se hausser jusqu'à la vie, c'est de bri-ser la pierre du tombeau où l'ont muré ses exploiteurs. Et puis enco-re une fois, ce serait perdre son temps que de s'acharner au salut d'une classe devenue inutile, cadu-que et parasitaire, et qui, par con-séquent, a perdu en tant que classe jusqu'au droit d'exister.'*

(Extrait de la brochure : Pour de-venir socialiste.)

« Le nombre des intermédiaires est incontestablement une des cau-ses de l'augmentation du coût de la vie. Là où il faudrait un boucher il g en a quatre; là où il faudrait un boulanger, il y en a six et là où il faudrait un épicier, il g en a dix...

Remarquons du reste que trop .souvent ces petits intermédiaires qui pullulent, s'ils sont obligés de vendre cher, ne sont pas moins pour cela, ^fort malheureux: ils s'exploi-tent eu.T-mémes quand ils n'exploi-tent pas ceux qui peuvent les aider: leur femme, leurs enfants, leur fa-mille ou leurs collaborateurs auxi-liaires. Ils mettent deux journées dans une et ils ne sont pas toujours sûrs de faire face à leurs échéan-ces. Incapables d'être compétents à la fois pour les achats et les ventes de marchandises très variées don' la connaissance est de plus en plus difficile à mesure que le marché économique se complique, sans comptabilité sérieuse qui puisse leur permettre de suivre jour à jour leurs affaires et remédier au gaspillage ils .tont leurs propres victimes. Mah quelle que soit la sympathie qu'or peut avoir pour leurs personnes, ili ne constituent pas moins un ann-chronisme social; ils représentant la réaction économique, ils .sont con-damnés ('f disparaître, et il est heu-reux qu'ils disparai.ssent, aussi blet dans l'intérêt des consommateurs que pour eux-mêmes. Ils sont, en réalité, des parasites sociaux con-teur à la collectivité.

Mais devant qui doivent-ils dispa-riiitre? Devant les sociétés cnnUn listes et leurs orands magasins, de vaut les sociétés à succursales mut Il nies ou devant les sociétés co'<»<^ rnlives, institutions d'intérêt coUrr tlf et propriété éaaiitaire de l'en semble des travailleurs?

On est obligé de leur dire qu'ils doivent élre mangés à une sauce ou

à l'autre, mais qu'en tout cas, ils seront mangés. C'est là la vérité qui ne doit point leur être cachée e! voilà pourquoi ils devraient à tout prendre, préférer disparaître devant les sociétés coopératives que devant les sociétés à succursales multiples ou devant les ^ands magasins...

L'intérêt général des travailleurs et des consommateurs doit être au-dessus de tous les intérêts particu-liers et rien ne peut empêcher le progrès économique de s'accomplir le iout est de savoir si on le lais-sera se faire au profit du capitalis-me ou au profit de la collectivité des consommateurs. »

(Article de M. Poisson, président des Coopératives, dans le Populaire, 20-12-32.)

Eh! oui, sans doute, le grand ma-gasin supplante peu à peu Ja bouti-que, comme la grande propriété tenc' à absorber la propriété paysanne, comme la grande industrie a tué presque partout les petites indus-tries de métiers, comme les CARTELS et les TRUSTS sont en train à leur tour d'accaparer la grande industrie. Mais il est naturel, il est nécessaire qu'il en soit ainsi, car les grands magasins, la grandi propriété, la grande industrie, les cartels et les trusts constituent des modes d'échange et de production de beaucoup supérieurs à ceux qu'ils ont Aussi, lorsque

"vous pleurez la • disparition de ces derniers,..vous comportez-vous dé la même façon qu'un monsieur qui, au temps des premiers chemins de fer eût pris fait et cause pour les dili-gences et eût vouhi leur maintenir le pas sur la vapeur. On ne barre pas la roule à l'évolution, on ne sau-ve pas de la ruine des organismes devenus caducs et qui par cela mê-me doivent disparaître.

(Brochure : Pour devenir socia-liste.)

Art. 89. — Il sera constitué dans toutes les communes, pour opérer la reprise des valeurs commerciales devant faire retour à la nation, des Commissions semblables à celles pré vues par l'article 71.

Art, t)87. — ^es communes de moins de 1 . 0 0 0 habitants sont pour-vues d'un Magasin Unique où sonl mises en vente les marchandises de consommation la plus usuelle.

Les communes de 1.000 à 2.00(' habitants sont pourvues égalcmenl d'un Magasin Unique, mais il y esi mis en vente un choix de marchan-dises plus étendu.

Les communes de 2.000 « 3.000 habitants ont deux Magasins instal lés en des quartiers éloignés l'un dt l'autre de façon à imposer au.i acheteurs un minimum de dérange-ment.

Les directeurs départementaux peuvent proposer au Ministre h création d'un plus grand nombre de magasins lorsque l'utilité en est ma-nifeste, notamment dans le cas de communes séparéi en plusieurs vil-lages distants les ùns des autres.

Art. 988. — Ddns les commune; au-dessus de 4.000 habitants, il 1 aura un Magasin par 2.000 habitants ou fraction supérieure à 1.000. Ce-pendant, ce chiffte pourra être mo-difié par décMon du Ministre sur le rapport du directeur départemen-tal.

(Projet de code socialiste par M Lucien Deslinières.')

« Dans l'intérieur du pays socia-liste, écrivait-il, la fonction du com-merçant qui consiste, d'une façon générale, à acheter en gros des pro-duits aux producteurs et à les ven-dre en détail au consommateur, en majorant son prix d'achat d'un bé-néfice plus ou moins élevé n'aura plus sa raison d'être. Le commerce, qui joue un râle nécessaire dans un régime d'appropriation indivi-duelle, sera remplacé, en régime col-lectiviste, par un service social de répartition des produits, ou, si l'on préfère, de mise à la disposilior des membres de la société des den-rées et objets nécessaires à l'exis-tence de chacun. •» (— Encyclopé-die .socialiste — « Comment nous sommes socialistes » , p. 1,")0.)

(iPar Sixte-Quenin, député battu au premier tour.)

« Uemplacer le commerce privi et ses suggestions de fraude, de so-phistification et de vol par la ré-partition des produits du travail so-cial pratiquée par la société elle-même, qui n'aura aucune raison pour livrer à ses membres des pro-duits malsains, ni de les tromper sur la qualité et la quantité, c'est un ré-sultat qui doit suffire, à lui seul pour faire souhaiter l'avènement du Socialisme à tous les hggiénistes que préoccupent les ravages occasionnés dans le corps humain par Valimenl impur, produit direct du régime ca-pitaliste, et à tous les producteurs soucieux de leurs intérêts qui en ont assez de travailler pour des pa-rasites. »

(Du même Sixte-Quenin.)

Nous arrêtons là ces citalions. Mais, pour les compléter, il n'est lias inutile d'ajouter cette remarque que le parti socialiste défend farouche-ment à la Chambre les monopole.»-d'Etat et les coo])ér.Ttives de toutes .sortes, dont l'extension est préju-diciable à l'industrie privée et au commerce.

Aussi, quand Tanguy Prigent, so-cialiste et candidat du Front Popu-laire, insinue aux petits coiuhier-çants qu'il les défendra, ceux-ci se doivent de ne pas oublier que les ainés de Tanguy Prigent, ses mai-tres et .ses guides, les ont abondam-ment et généreusement traités de fraudeurs, de voleurs, de narasites d'organes caducs, etc.

Dans ces conditions, i)our eux I.T question est de voter pour ou con-tre Tanguy Prigent. Ils voteront contre : car c'est pour eux question de vie ou de mort.

- V ) 0 V-

Le Cominanisnie est riche de notre argent

Le Nouvelliste de Lyon écrit : On raconte qu'une partie appréciable

du crédit d'un milliard de francs ou-vert par le gouvernement Sarraut à la Russie, soi-disant pour faciliter les ex-[jo'tatlons françaises, a été consacrec par les Soviets à une Intense propatran-de à la veille des élections législative^ Ce qui est certain, c'est que les commu-nistes disposent de beaucoup d'argent, puisqu'ils distribuent des millions de tracts, puisqu'ils multiplient les affiches dans toutes les clrconsc^riptlons, etc.

MM, Masson, PriBcnt, Guéguin. Rol-land font le front unique sous l'éRlde de Moscou, avec MM. Le Bail et Com-pagnie.

Nous ne voulons pas de Moscovites,

IWIi

Total 178 Troubles divers :

Grèves générales 11 Mutineries et révoltes 109 Fusillades 39 Agressions 85 Attaques à main armée 24

melsés .. .. .. .. .. .. .. .. .. 345IICS deux iuitres candiitats.

conseiller à nos anvis de volerj pour M. Bouiigol, comme étant un adversaire moins déclaré que

Le deuxième tour Tous les pronostiqueurs sont

d'accord déjà pour dire que la Chambre de 1936 ne différera de ceHe de 1932 qu'en' ce que le cen-tre aura perdu des sièges aux dépens des extrêmes.

En 1932, Je Cartel dominait. En 1936, le Front Populaire

semible devoir fournir le vain-queur.

En 1932, radicaux et socialis-tes disposaient d'une majorité massive de 400 voix environ.

En 1936, radicaux, socialistes et communistes disposei'ont d'une nouvelle majorité sensiblement égale.

Il est donc permis de prévoir ce qu'il adviemdradt dans ce cas et, iM)ur ce, de récapituler ce qu'a fait la majorité cartelliste de 1932.

Ce qu'elle a fait : le voici, en bref:

Le blé descendu de 150 francs à 60 francs, pour remonter en lin de législature à 90 francs, mais uniquement à des fins de rédlame électorale.

Le bétail à vil prix. Le chômlaige augmenté d e

250.000 ouvriers. Cent milliards d'emprunts. Un déficit constant dans le

budget. Lii sécurité de la France dimi-

nuée par suite d'une néfaste po-litique militaire, en question de fortifications, d'armement et d'ef-fectifs.

Le prestige de la France en recul, à force de se traîner à la remorque tantôt de l'Angleterre, tantôt de la Ruissie, tantôt de la Petite Entente.

L'émeute dans la rue, avec des dizaines de morts et des miMiers de blessés, qui appartenaient à toutes les formations politiques, aussi bien de gauche que de droite, ou qui n'étaient que d'inoffensifs passants, que de simples femmes attirées aux fe-nêtres par la curiosité.

Vortlà, en bref, l'œuvre de la majorité cartelliste dé 1932.

^'oiLà, en bref, l'œuvre de la majorité f r o n t populaire de 1936...

Mais, cette œuvre néfaste, le citoyen est encore à mieux de l'arrêter en diminuant ï'ampleur du succès Front populaire.

Dans la première circonscrip-tion de Morlaix, face à Tan-guy Priiigent, trop jeune, trop échauffé, et — qu'on réfléchisse bien à ceci n'ayant pas les talents voulus pour remplir coni'enable-ment un mandat de député, l'union de tous ceux qui veulent une France forte, digne, pros-père doit se faire.

Ce n'est plus l'heure, ce n'est plus le cas de considérer les mé-rites ou les démérites de l'homme.

Entre Tanguy Prigent, Miazé et Bourgot, ce n'est pas une ques-tion de personne, une question de sympathie qui doit régler le choix. C'est une question de prin-cipes.

Ainsi, Tanguy Prigent passe volontiers l'éponge sur les 25 mil-liards des dettes russes.

Peu lui importe que des mil-liers de petits épargnants fran-( ais aient été ruinés par les diri-geants soviétiques; jyeu lui im-porte (jue, dans sa circonscrip-tion mcme, des centaines et des centaines de jeunes supportent encore les conséquences de la ruine de leurs parents. Ce qui importe il Tanguy Prigent, c'est d'envoyer l'armée française auK secours des détrousseurs de l'épargne française, si, par ha-sard, (jiielque nation osait les attaquer.

Nosu avons pris cet exemple. Nous leurrions en prendre d'au-tres.

Le poing tendui, symbole de haine: est le geste de Tanguy Prigent el de Mazé.

("e n'est pas pour la haine qu'il faut voter, mais pour la réconci-lialion. et l'a paix.

C.'esl contre Tan^juy Prigent et Mazé <|u'il faut voter.

Pas une voix de celle de nos amis n'ira cette fois-ci à Tanguy Prigenl.

Pas une voix non plus à M. Mazé (lui n'est qu'un autre repré-sciilani du Front Populairè.

Vutt de l 'Ecole Saint-Joseph

Une boDDe cuisine de famille

C'est bien celle qu'a préparée le sénateur Georges Le Bail, en qua-lité de président du parti radical-socialiste.

Ce n'est un mystère pour person-ne que M. Albert Le Bail, député sortant de la 3' de Quimper, est en fort mauvaise posture pour le bal-lottage. L'apport des voijc commu-nistes et socialistes est absolument nécessaire pour que M. Albert Le Bail puisse conserver quelques chan-ces. Et encore n'est-il pas sûr que cet apport suffise à éviter l'échec qui menace.

I^s entrailles de M. Georges Le Bail se sont émues de cette situation. L'on a beau avoir droit au titre de père conscrit, on demeure avant tout père, et l'on garde jusqu'au bout le souci de la situation de son fils. C'est pourquoi, avec une désin-vohure que beaucoup ont commen-té, M. Georges Le Bail s'est em-pressé de retirer tous les candidats radicaux moins bien placés que les autres candidats du Front Popu-laire.

Devant M. Guéguîn, M. Le Bail Georges retire M. Pouchus; devant M. Masson, M. JaflFrenndu; devant M. RoUand, M. Lullien; devant M. Tanguy Prigent, M. Mazé. La com-pensation de tous ces ordres de re-traite, c'est que le fils à papa ré-coMera toutes les voix communis-tes et socialistes de sa circonscrip-tion.

C'est de la bonne cuisine électo-rale et familiale. Mais c'est une ra-tatouille qui n'avait pas l'air de plai-re aux électeurs, surtout à ceux qui avaient voté pour M. Mazé. Ceux-ci. en effet, rie se privaient de faire entendre que l'affiche arrivait un peu avant son heure, car, à cette heure-là même, les membres du co-mîle radical siégeaient et aucune décision officielle n'avait été prise Du moins, les panneaux électoraux n'en portaient nulle trace. On n'y voyait point les remerciements tra-ditionnels du candida't battu (M Mazé) à ceux qui lui avaient accor-dé leurs suffrages, alors que ceux de M. Debled y figuraient depuis la veillle; et surtout, on n'y voyait point l'acte officiel et personnel de désistemeat de M. Mazé. Le doute persistait : certains se demandaient si M. Mazé se mettait en réb.?llion contre la dictature de la famille Lr Bail (belle occasion d'évincer la 201' famillle). Le public était unanime pour reconnaître que le procédé manquait d'élégance.

Toute la journée du mercredi, les bruits les plus divers circulaient sur le désistement ou sur le maintien de M. Mazé. Mais rien d'officiel.

Les premières heures de la ma-tinée du jeudi furent aussi creuses. Ce n'est que peu avant midi que les panneaux s'ornèrent d'une affi-che de plus annonçant que M. Mazé cédait aux instances de se.s amis el maintenait sa candidature.

Une réflexion s'impose : quelle est, dorénavant, la position de M. Mazé vis-à-vis de la fédération dé-partementale du parti radical-socia-liste en général et en particulier de son président : M. Georges Bail? D'autre part, quelle est la véritable étiquette nouvelle de M. Mazé et de ses comitards en rébellion contre les décisions de M. Le Bail?

Quoi qu'il en soit, les électeurs ne verront qu'une chose : M. Mazé fait de sa réélection une question de per-sonne, au lieu d'une question de principe. Car il est indéniable que les principes du front populaire commandaient à M. Mazé de céder la place à Tanguy Prigent.

L'argument unique allégué par M. Mazé ne serait valable que si le mystère des urnes était connu. Le parti socialiste montant de . ..'iOS à fi.fiOS, tandis que les modérés des-cendaient de f).CH5n à 2.586, il y a là une simple coïncidence. Et les chiffres des cantons de Lanmeiir et de PlOiiigneau, cantons essentielle-ment radicaux montrent bien que le gain des socialistes s'est effectué aux dénens des radicaux.

Quel sera le gagnant : M. Bourgot M. Mazé ou Tanguy Prigent?

Nous il'ignorons. Mais les ré«ultatf seront serrés : plus serrés qu'au pre-mier tour.

La rèfile du moins mauvais nour fait souhaiter que ce soit M. Bour-got.

Le réarmement des Dardanelles. Dans sa réponse à la Turquie,

tout comme le Cabinet anglais, le gouvernement français se déclare "'.U A nénocier au sujet du régime des Détroits. | ;

M O R L A I X E T S A R È G I O Choix décisif La Jonrnée du Dimanche

A ao i iu i i x

La France a voté et beaucoup vo-1 Paroisse Saint-Mathten. — Messes té, le nombre des abstentionnites busses ii 6 h., 7 h., 8 h. et 9 h. 30. n'ayant presque jamais été aussi Grand'messe A 10 h. 30. Vêpres it faible. Et cependant le premier tour 120 heures, donne seulement les résultats d'un tiers des sièges, le reste étant sou-, „ , c j . t, , • mis an second tour. C'est dire Tim- . « M^n^'^'^n'' ... „„_..,• j „ i .„i i„,„„ 1 basses a (j h., 7 n., 8 li. et 10 h. 30. l ortance du scrutin de ballotaçe «le Grand'messe ù 9 heures. Vêpres à dimanche, et des coalitions qui se 20 heures, poupnt.

Bien qu'il soit actuellement en-core difficile de dégager une impres- . Paroisse Saint-Martin. — Messes sion d'ensemble, on peut toutefois fasses à 6 h. 30, 7 h. 30 et 8 h. 30. dès maintenant, faire un certain ^ « P ' ' " " nombre de constatations intére.s-' santés.

Les facteurs nouveaux qui de- Chapelle Safnt-Joseph. — Messe à valent modifier le caractère du scru-|® tin, selon les prévisions les plus rai-sonnables, ne paraissent pas avoir | Bibliothèque catholique, — Ou-exercé d'influence sensible. Non seu-j verte de 1.3 à 14 heures i)our les lement le parti agraire n'a pas pré-(personnes occupées sur semnine senté de candidat, mais on ne sent

Patronage Saint-Mathieu. — Séan-ce récréative, à 14 h. 30, au prolif

Cinéma Saint-Martin. — « » . Matinée et soirée.

I Service pharmaceutique. If macie Vincent, place Thiers.

Chou-

Phar-

nulle part son action directe dans la victoire ou la défaite des candi

''"si" le rAle des Croix de Feu a été h® Saint-Joseph beaucoup plus apparent, — en par ticulier pour débusquer les absten-tionniJtes et exercer tin arbitrage! entre les différents nationaux — î i ' " " ® " ' ' faut bien reconnaître que dans l'ensemble il n'a pas été suffisant pour empêcher le glissement vers révolution.

Les véritables vainqueurs de la consultation sont en effet les Com-munistes oui gagnent fantftt aux dé-pens des Socialistes, tantôt aux dé-pens des radicaux-socialistes. Ils ga gneront en définitive près de 35 sié ges notamment dans la Seine et dans le Nord.

Etant donné qrue les socialiste doivent aussi en prendre aux radi-caux et aux socialistes de France, il est facile de vérifier une fois de plus cette règle oui ne souffre pas d'ex-ception. CTue le parti le plus extrême l'emporte toulours sur ses alliés.

Travestis en patriotes, les hommes de la TTT* Internationale ont sédni» les radicaux-socialistes. Ceux-ci ont garanti leur sincérité, II n'est pas étonnant qu'ils payent maintenant les frais de leur naïveté.

C'est donc, surtoirt, dans les rangs du « rassemblement populaire » que se manifeste l'évolution dans le sens communiste.

En revanche la position des na-tionaux reste assez stable, et même améliorée dans certaines régions.

Dans l'ensemble, les circonscrip tions urbaines on^ voté plus à gau che, ayant été plus durement éprou vées par la crise, et les circonscrip tions rurales ont voté sans change-ment appréciable, une légère pous-sée modérée étant quand même'à signaler dans l'Ouest et le Sud Ouesft.

Le résultat final dépend de l'at-, „ , titude des radicaux. 18 Avril 1833. — Fondation

Dans quelle mesure l'électeur ra- Kcramanach, curé de dical suivra-t-il la discipline du P'or/aix, de la nouvelle chapelle Front Populaire et se désistera-t-iU^ àu Miir, sur le cimetière pour le candidat de Moscou ou pour ^® St-Mathieu. le socialiste? Telle est la ouestion. 19 Avril 1743. — Mort au cM-

Act\iellement, recueillant les fruits /eau de Lesquiffiou de haute et de leurs errreurs et de leiws mal- dame Claude-Barbe de heureuses alliances, les radicaux JTersaHSO/i, comtesse de Lesquif-payent d'un recul de leur influien- //ou, femme de François Le

Qu'on se le dise ! IIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIII

Tous les articles d été (h«mmei, dame*, enfants)

?ons donneront satisfaction

à l a

C H A P E L L E R I E

Victor BRIENS J. .. ii- !

M . B A R B I E R successeur

face hôtel d'Europe

ce.et^de leurs effectifs, cette folle Borqrne, Seignciir-comte de Les-

\quiffiou. attitude. Voudront-Ms demain persévéreri «n a -i m i \i •

dans cette politique du pire, f a i r e l " ! . - AW^^^^^ le Jeu du communisme et préparer ^ i f le lit de naire?

la dictature révolution-

C A P E 8 L A H K L L K O Sur la Place Thiers, l« Samedi

Les meilleurs Les mellleup IRarohé

\zieu, sous-lieut'enant des Volon-taires du Finistère en 1791, capi-\taine et major, chevalier de \ l'Empire, officier de la Légion \ d'honneur, qui fit les campagnes de l'Empire et se distingua à Lut-

\zen. Il est mort à Quiinper après 1844.

l ^ e s s e r t s e t f i c e l l e s d e l a d i p l o m a t i e

21 Avril 1793. — Arrêté du dé-Ipartement, prescrivant au dis-Itrict de Morlaix de mettre à la \ disposition du citoyen Lohéac, commmmVe des guerres, la mai-so/i, jardin et dépendances des

\ci-devant UrsuUnes de Morlaix,

Le, Dernières Nom,elles vm^eA^Z"/ K fracent une bio(»raphle, au demen-' î""!®- ^ mai, le di.itrict l'au-rant peu svmpathioue, de l'envnvé M^"®» à en prendre possession et ^extraordinaire allemand von^ Rib-|<i disposer à son gré désor-bentrop. >. , Imais.

Nous en extrnvons une anecdote 22 Avril 1895. — Mort à .Mor-1U1 inflione l'oriflnp de la réPiita- /«•> w,, rnmnnrior Pl,.rr„ 7nn tion d'habileté diploma»in.ie ^ en Allomncne A M. von RlhhontropJ'-.V''' . ci® . r ' -dont In particule von est, d'ailleurs, Société des Gens de assez récente. U^ettres, auteur de nombreux ro

Au début de l'année 1034. le ban-miier von Staus de Cologne, rece- 26 Avri l 1793. — Démission de

V , " ; d'administrateur du Voici, dit-.l. a" cours du repas, de Morlaix, du citouen S s ^ s r ^ r f -

nrnnd. dans l'autre d » rhampflcne K®" de Taulé après lu destitution francpis. Te tien* le pari one pas un précédent juge de paix, Guil-'lf><! f on vives nrécpttfs ne sern rann-K^ume Bellec, convaincu d'aristo-Mf de fnlrr la différonoe "utre leslcrfl//e et de fanatisme-deux vln<!. Comm.» dons bennroiin | . o>7 * -i ir i • tw -le choses, c'est affaire de s u g g e s - , Avn l 18(>9. - Mort a Mor-tion. de Mme de Saint-Prix, née

Le Ff.hror. mii o«t «iobro. se r é c u - ( ^ ' U i t t o n , âgée de sa. Le bnnnnier lui dit alors: 80 ans, châtelaine de Kerbournet,

— .To vous pré<ipn|e von Ribbon- Callac, qui recueillait des 'i-op. CVc» T»> senl homnie nu wnn. | c7ta/iso/i.9 bretonnes et en com-de oui ait réiiscî A rnnler les PAri. mun/V/un plusieurs à M. de la ".îons. en leur faisant prendre nn-lVillemarqué, qui .s'empressa dt tro vin pour du Champagne fran- /es p/ocer rfa/i.* /e Barzaz-Brciz.

^Hi. ier rocardn nver întérAt VboJ „ 28 Avril 1758. - «uor hllp d'un rfohe f -^rîonnt de vin nonsseii- allemand ^A^pau^ de Tréfulé<fan, clk-m-TI cnnpei aii'nvnr» nivstiflé une pre- /'«r comte de la Villozern, chef rniére foie los Français avec son rfe/jo/n ef d'armes, chevalier de vin. il nurnit ponf.^tre un poi'vnir S/-Loi»s, ancien lieutenant aux

A u C a r m e l Mardi prochain, 5 mai, i)rise

d'habit de Mlle Marie Hubert, de Jiordelles (ille-ef-Vilaine).

La cérémonie, présidée oar Son Exceilencc Mgr Duparc, évèque de Quimper et de Léon, conimoncera à 9 heures.

Sermon d'usage par M. l'abbé (l'Orange, vicaire à Rennes.

Messe chantée par M. l'abbé L.iu-iiay, directeur des Qiuvros de jeu-iU'.sse à Rennes.

La chorale de Saint-Mclaine prê-tera son concours pour l'exécution des chants liturgiques.

— / / / / / / / — Carnet JRose

Nous apprenons la naissance de .lean Le Coulm, fils du docteur et de aMdame, née Camus.

Sincères compliments aux parents et meilleurs yœux pour le ])etit Jean.

-///////-ETAT eiYlL

Naissances. — Claude Marrec, rue des Vieilles Murailles, llls de Paul et de Marie Sinquin; Henriette Deraye^ quartier du Château, fille de Victor et (le Françoise Thomas; Jean Le Coulm, 19, rue Villeneuve, flls de Pierre et de Yvonne Camus; Solan-ge Meudec, Créacii-Joly, lille de .\lain et de Marie Poder.

Publications de mariages. Louis Le Brun, peintre en bâti-ments, 81, rue de Brest, et Jeanne Prigent, couturière, 57, rue de Brest; Jean Abgrall, employé de chemins de fer, rue Albert Le Grand, et Marie I3ernard, s. p., rue .\lbert Le Grand.

Mariages. — Yves Guillerm, char-pentier, et Marguerite Breton, cou-ronnière; Jean Meuric, cuisinier, et Marie Le Roux.

Décès. — Pierre Hagenbuch, 24 ans, quartier du Château; Yves Ker-boriou, 11 ans, 5 mois, 4, place Cor-nic; Marie Guiomarch, veuve de Paul Déniel, 62 ans, 7 mois, rue Guillaume Le Jean; Louis L'Hostis. époux de Lucie Le DufT, 50 ans, 10 mois, 4, place Cornic ; Marguerite Le Gall, épouse de Jean Caroff, 39 ans, 8 mois, quartier des Ursulines; Henri Coz, époux de Marie Mazéas, 49 ans, 10 mois, quartier du Châ-teau.

—///////—

O B S E Q U E S Dimanche après-midi, une foule

de parents et d'amis assistait aux obsèques de M. Louis L'Hostis, maî-tre de marine en retraite, décédé en son domicile, 4, place Cornic, dans sa 51' année.

La cérémonie religieuse eut lieu en l'église paroissiale de Saint-Mar-tin, et l'inhumation au cimetière St-Charles, dans le tombeau de famille.

En ces pénibles circonstances, nous prions Mme Louis L'Hostis, son épouse, le capitaine Audren et •Madame, ses enfants, les familles L'Hostis, Fournier, Guiader, Le Bi-han, Provost, Magrcz et Fournis, d'agréer l'expression de nos sincè-res et vives condoléances.

Vet'S la crcaliou d'un syndical d'hôteliers

Quelques cafetiers et restaura-teurs se sont réunis dernièrement et sont tombés d'accord pour déplorer l'absence à Morlaix d'un syndicat professionnel.

Après discussion de quelques questions relatives h l'intérêt géné-ral de la corporation, telles que : concurrence déloyale, unification des prix h l'achat comme à la vente, et après lecture des statuts propo-sés par le secrétaire de séance, le principe de la création d'un syndi-cat professionnel des cafetiers, res-taurateurs et hôteliers de Morlaix et de la région fut adopté .'i l'unanimi-té.

Un bureau provisoire fut consti-tué et ce bureau convoquera pro-chainement, par la voie de la pres-se, tous les débitants de boissons de Morlaix à une assemblée générale où, espérons-le, les débitants seront nombreux pour la défense de leurs droits et la meilleure organisation de leur corporation.

Le Bureau provisoire.

-///////-

Union des industriels et commerçants de Morlaix

Nous rappelons qu'il est accordé dilTérents avantages aux commer-çants se déplaçant en groupes à l'occasion de la Foire de Paris qui doit se dérouler du 1(5 mai au 2 juin prochains.

Toute la documentation est à l'en-tière disposition des commerçants de Morla x ou des environs, au se-crétariat administratif, à la mairie, bureau « La publicité moderne ».

- / / / / / / / -SUCCES ARTISTIQUE

Nous apprenons que M. Bouillon, l'artiste .peintre bien connu, mem-bre (le la Société d'Etudes, dont la récente exposition chez Mlle Le Goaziou fut très remarquée, vient d'avoir deux toiles reçues officielle-ment au Salon des Artistes Français. Celui-ci a ouvert ses portes iiu Grand Palais des Champs-Elysées le 30 avril.

Nous adressons à l'éminent artis-te nos bien sincères compliments.

Mesdames,Mesdemoiselles, P O U R V O S E S S A Y A G E S

et pour avoir une ligne parfaite il vous faut

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t R E M E R C I E M E N T S

M. et Mme Pierre Déniel et leur fils; M. et Mme Théodore Déniel et leurs enfants; AIM. Yves et Albert Déniel et foute la famille, remer-cient bien sincèrement les |)erson-nes qui ont assisté aux obsèques de

Mme Vve Théodore D E N I E L née Guiomarch

leur mère, grand'mère et parçnte et toutes celles qui leur ont témoi-gné de la sympathie en cette dou-loureuse circonstance.

R E M E R C I E M E N T S

Mme Jean Pors; M. et Mme Fran-çois Postic; les familles Pors, Paul. Piriou et Geffroy, remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsèques de

M. Jean P O R S et toutes celles qui leur ont témoi-gné dé la sympathie en cette dou-"oureuse circonstance.

R E M E R C I E M E N T S

M. Jean-Louis Caroff et ses en-fants; M. et Mme François Quille-Tou, et toute la famille, remercient bien sincèrement les personnes qu' ont assisté aux obsèques de

Mme Jean-Louis C A R O F F née Marguerite Le Gall

et toutes celles qui leur ont témoi-«né de la sympathie en cette dou-oureuse circonstance.

•iiiiiaiiiiiai!:iiaiiii!iii!iiainiia!iinii!iiiii!i!iB!iiiai!inBiiiiB:!i{ig

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Chronique des Spectacles

Scint-Martin CHOURINETTE

Comédie d'après Georges Ben,

<!U«r«esfif ne^er fort Tionr leur ïqardes-françaises, mort le 2 7 , à ^ IVsprit paciflflue de l'Aile-|àon hôtel, rue des Nobles.

(A suivre). riipfpo.

'^ueloues rnois PU'C tard. li dnn. "ait sa conflancp h l'homme midtî-T'tTm" mil. nvnpt d'entre'* dnn«; nouvelle carrîArn. nvait été s"''c«>'!-sivoment c'>'<tfii!ste. monarchi«»e^ v«nt êtrê odretBées aux bureaux

Tottieê le» informations dot-

nnUnnal-socialiste. et mAme nnoim combattant sani avoir Jamais fait la guerre,

dê La Rititimet, K, rue Ram. àMwrkâM.

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AVIS Mme et M. HAGENBUCH prient

les amis de leur fils PIERRE HA-GENBUCH, qui auraient pu lui con-

Ser des livres ou tous autres objets, e bien vouloir le faire savoir de

toute urgence ft M. H. Quett'urus qui fera le nécessaire.

-///////-GIcclions léiçisliilives

Dimanche )rochain, 3 mai, les ré-sultats des E ections seront diffusés par Haut-Parieur de « La Publici-té Moderne » et avec la collabora-tion des Etablissements L. G. M.

- / / / / / / / -ACCROCHAGE

M. Le Gall Alexandre, instituteur Lesneven, roulait nuirdi, vers

15 heure.s, en direction de Carantec, sur la route nntionijile de Ro.scotl", lorsque, ayant stoppé sa voiture en bordure de l'allée Saint-François, très de l'ancienne fonderie, son vé-licule fut violenunent accroché par un camion ciiargé de ciment de la mai-son Cam, piloté par le cliauf-feur Le Honsec, du Verger, en Pioujean.

Le camion qui roulait dans le môme sens que la voiture avait été contraint do .serrer .sa droite pour éviter une collision avec un car as-surant le service St-Pol-Morlaix, dé-bouchant du tournant en .sens in-verse.

Les dégûts, purement matériels [ul en résultèrent, pour l'un et l'au-tre de deux véhicules, firent l'ob-et d'un constat de M* Gallouédec,

huissier A Morlaix.

'ap avec iyrics de Jean Nohain et mu-sique de Mireille, qui tient aussi le rôle de Chourinette.

Le scénario est un vaudeville courant, amusant, réunissant de bons éléments.

La trame même n'est pas très mé-chante, d'autant plus que l'atmo-s-phère d'irréel comique empêche de la prendre au sérieux. Il y a m^me en plusieurs points matière à utile réilexion. Quelques libertés d'ima-fies et de répliques.

• Gaieté-Cinéma

LES SŒURS HORTENSIAS Un fllm trépidant, pimenté, qui .se

déroule dans un milieu de music-hall et avec des personnages d'une parfaite immoralité.

Rialto-Cinéma L'HOMME INVISIBLE

Un homme possède le secret de se rendre invisible. Cet étrange pouvoir affole les gens. Chassé par les habitants, traqué par la police, l'Homme Invisilile se réfugie chez un docteur qui veut le livrer. Echap-1)0 à temps, il tue le docteur, se dé-barrasse de la police. Mais ses pas sur la neige révèlent son ])assage, il est tué d'une balle tirée au Jugé. 11 s'abat sur la neige, où l'on ne voit d'abord que la forme du corps, puis le corps qui reparaît après la mort.

L'œuvre étrange dp Wilis est bien reproduite; à l'aide de truquages et d'habiletés photographiques, une atmosphère mystérieuse baigne le film, traversé d'humour et parfois de poésie. L'originalité du sujet, la belle technique du fllm doivent ob-tenir le succès.

Au point de vue moral, aucune critique ù formuler, mais il faut si-gnaler que certaines scènes sont hal-lucinantes et peuvent impressionner les personnes sensibles, les enfants.

R E M E R C I E M E N T S

M. et Mme François Le Jeune, leur flls Jean et toute la famille renier cient bien sincèrement les person nés qui ont assisté aux obsèques de

M. Jean L E J E U N E ancien employé à la maison RouiUij

et toutes celles qui leur ont témoi gné de la sympathie en cette dou loureuse circonstance.

R E M E R C I E M E N T S

•M. et Mme Yves Kerboliou; ailles Amélie et Jeanne Kerboliou; M. et Mme Gourvil: Mme Vve Tanguy Mlle Marie Meston et foute la fa-mille, très touchés dos nombreuses marques de sympathie au'ils ont re-çues à l'occasion du décès de J^ur cher petit

Y V E S prient toutes les personnes qui Ie« leur ont témoignées de trouver ic il'expression de leur profonde re-connaissance.

R E M E R C I E M E N T S

Mme Louis L'Hostis; le capitaine Audren et Mme; Mme et M. Four-nier et leurs enfants; Mlle L'Hostis; M. et Mme Gabriel L'Hostis; Mme Vve Guiader et ses enfants; M. ef Mme Jean L'Hostis et leurs enfants, les familles L'Hostis, Ix; Bihan, Pro-vost, Magrez et Fournis, remercient bien sincèrement les jjersonnes qu= ont assisté aux obsèques de

M. Louis L ' H O S T I S

et toutes celles qui leur ont témoi-gné de la sympathie en cette dou-loureuse circonstance.

Les vacances sont encore loin Et pourtant vous vous sentez fatigué,

votre appétit est irréguHcr, votre tra-vail parfois vous pnratt pénible. Pour vous pcmiettre d'attendre le moment du repos, soutenez vos forces et votre activité, gardez votre appétit intact, en prenant de la Quintonlne avant chacun de vos repa?. Le flacon de Quintoninc, pour faire un Jltrc de délicieux vin fortiflant, coûte seulement 4 fr. 95. Ttes PhiM.

Co;icoiU's (le lir des S. A. G. (lu Finiî^léi'e

I. — Le Concours départemental de lir des S.A.G. du Finistère aura lieu aux dûtes suivantes :

à Quimper, pour les sociétés du •Suid-I'inistère: le 21 Mai (Ascension), à partir de 8 heures, au stand de tir du Frugy.

à Brest, pour les sociétés du Nord-Finistère: le 17 mai, à partir de 8 heu-res, au stand de tir du Polygone de la Marine.

II. — Le Concours a lieu dans les conditions de la circulaire Ministé-rielle N» 1..510 E. P. du 30 Mars 1926 qui ne prévoit par société qu'une seule délégation de 4 tireurs pour la catégo-rie A, et une seule délégation de 4 ti-reurs pour la catégorie B.

III. — Tous Iles délégués déplacés à l'oecasion du Concours de tir peuvent bénéficier des réductions de transport haibituelles.

Les noms et prénoms des délégués des sociétés ayant plus de 50 km. à parcourir devront parvenir au service de l'i;. P. et P. M. à Quimper avant le 2 mai afin de pouvoir adresser en leniips utile la demande de réduction de transport.

Pour les délégués ayant moins de 50 km. à parcourir, les demandes de réduction imprimés couleur brique (d fournir par les nociéfés) devront par-venir au service de l'E. P. et P. SI. pour le 6 Mai.

IV. — Toutes les sociétés sont priées de faire connaître les noms et prénoms de leurs délégués avant le 6 Mai.

Les séances l'écréalives ' , (le l'école libre de Sl-3Ielaioe Des séances récréatives organi-

sées au profit de l'Ecole libre de Saint-Mclaine ont réuni, le dimanche 26, en matinée et le mercredi 29, en soirée, dans la salle du patrona-ge, de nombreux spectateurs qui n'ont pas ménagé leurs chaleureux applaudissements aux jeunes artis-tes...

Tout d'abord, en de véritables fi-gures de ballets aux charmants tra-vestis, évoluèrent sur la scène, les élèves des petites classes: « La Dame Tartine » , « Au bord du ruis-seau » et le « Ballet des Libellules » furent très réussis.

Une pièce en trois actes de J. Jourdain: « La dure leçon » , ins-pirée par le beau roman de Pierre l'Ermite « La femme aux yeux fer-més » , mit en valeur le jeu des in-terprètes, toutes anciennes élèves de l'Ecole Saint-Melàine: Mlle Paugam qui excella dans le rôle de Mme Ra-mier (la nouvelle riche), Mlle Pri-gent qui sut fort bien incarner le personnage un peu sévère de Gil-berte de Vauciennes, Mlle Cosquer, qui joua avec beaucoup d'aisance, .Mlle Dantec, religieuse pleine de dignité et Mlle Picart, très amusante dans le rôle de la cuisinière. Mlle Victoire.

Un chœur à deux voix: « Les Chasseresses » , fit applaudir les'gran-des élèves. Enfin une comédie pleine d'entrain: « Rosalie suit un régi-me » déchaîna les fous-rires de l'au-difoire. Mlle Garion fut une « Ro-salie » comique à souhait, à qui Mlles Riou et Salaiin donnèrent fort bien la réplique.

Il n'y eut pas une minute de las-situde pour l'assistance, car pen-dant les changements de décors, M. Salvey, dont nous avons beaucoup goûté le talent de violonniste, vint la charmer par des mélodies.

Les entr'actes eux-mêmes consti-tuèrent des occasions de se rencon-trer devant les tables d'un buffet varié et bien approvisionné.

Nous félicitons les dévoués orga-nisateurs et organisatrices de ces séances dont le succès prouva la belle vitalité de l'école libre chère à tous les paroissiens de St-Melaine.

— « Vlk—

Paroisse Sainl-Mailhieu E C O L E N.-D. D U M U R

SEANCE RECREATIVE L'Amicale et les élèves de l'Ecole

N.-D. du Mur organisent pour le Di-manche 10 Mai, à 14 h. 30, une très intéressante séance récréative.

Au programme: « Les Petits » , chant exécuté par

les élèves des classes enfantines. « La Reine des Fleurs » , opérette

en 2 actes, de G. Dehouch. Prix des places. — Premières, 4

francs; Secondes, 3 francs (location non comprise).

Il ne sera pas délivré de demi-places.

— Jhiffet —

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S y m p l i o n i a Lundi 4 Mai, à 20 h. 30, salle des

Conférences de la Mairie: Répéti-tion générale en vue du Concert du Mercredi 6 Mai au Théâtre Munici-pal.

-///////- -Musique Municipale

En raison du Concert organisé l)ar les Boys-Scouts au théâtre mu-nicipal, le Mercredi 6 Mai, la répé-tition du Mercredi aura lieu la veille, le Mardi 5.

Bulletin Financier Très peu actif dans l'attente des

élections, le Marché a montré de la loui-deur. Seu'It-s les Mines d'Or et cer-taines valeurs de Pétrole comme la Mexicnn Eaijle et la Canadian Eagle ont eonsen-é de fermes dispositions. Nos Baniques sont assez résistantes, en raison de la bonne impression laissée par les rapports présentés à de récen-tes assomll)lécs; ils notent les pre-miers indices de reprise des affaires en France. Le CnhUl Lifonnais s'inscrit îi 1.627. In SnciHf Générale îi flflfi et le Comptoir fl'l'sc.ompte h 919. Tout le ifroupe de l'EleH-tricité a fléchi sensi-hlenient. Les Produits Chimiques et tes valeurs esnagnoles sont également éprouvés. I.e Lonnre est redierclié à 824.

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S ' a d r e s s e r n u j o u r n a l q u i t r a n s -m e t t r a , . .

COLLISION

Mardi, vers 16 h. 30, un car Sa-tos, se dirigeant vers Brest, gêné par une voiture venant en sens in-verse, est entré en collision au lieu dit Kesten, sur la route nationale Paris-Brest, à 2 km. 500 de la ville, avec une roulotte des Ponts-et-Chaussées stationnée ù cet endroit.

Un passager du car a été légère-ment blessé par suite du choc, et les deux véhicules ont subi des dé-gâts très importants qui ont fait l'objet d'un constat de M* Galloué-dec, huissier.

H e u r e s d e s W a r é e s (HKliRK LEGALE)

rade de Morla ix

Sameidi 2 ma! Dimanche 11, Lundi 4. Mardi .-), Mcrcrc<li fi .leudi 7 Vendredi 8, , , , , ,

pleine mer

matin soir

2.4:t 15.07 ;t.2« 4.07 4.40 .5.14 5.47 6.18

Ciul) s|):!i-lir tiioHaisien Les alhlèles seniors et juniors sont

priés de se réunir dimunche 3 mai Jk l'hôtel St François, à 9 h. 30, pour I)articipcr à iVnlraînement sou', les ordres de .'ami Paris, entraîneur cycliste.

.Prière d'apporter son é<]uipemcnt. Profliainemcnt .Morlaix-Ste-Sève.

(i.\S i»K MORLA IX MM. les .Vinihres du Comité sont

convoqués le Miiixli 5 Mai prochain, à 20 11. 30 au Siège Social, rue Général I-e l'io, pour la réunion générale men-suelle.

A l'onlre du jour: compte rendu financier; compte rendu moral de la saison l!)3.5-3l!; désignation d'une délé-gation au CDiU'tuirs de Tir des S.A.G. le dimaïu'lic 17 M:!i. à lirest.

Examens de l-n'i.dnii'irn MHItaire. — Les camli<lals .in IJ.A.IV et ti.P.K.S.M. sont avi>és ([ue iein-s examens se dé-rouleroiil lis 20 cl 21 ,Iuin à Brest, ils sont invités aux séances de la section

17.30 d'ntliU'tismi- Coatserho. les ma.nli et 17.52 jeudi, h 20 heures et le dimanche à 18.38 9 h. 30.

15.48 lfi.24 lf).l>7

P B -

EUoiis léiislÉes k 1M l r* Circonscription de Morlaix

b u r e a u x

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Qarlan Oulmafic U n m v u r Looquireo P l o u ô g ^ u e r . Plouézoo'h . . Plougasnou ... St^J.-du-Dotgt

Totaux

Morlaix Ploulean Plourin St-Mart.-des-Champs Ste-Sôve

Totaux

Botaorhei Guorlesquln Laiinéanou Le Ponthou Plouôg.-Moysan . . . . Plougonven Ploulgneau

Totaux

Le Cloître Loc-Eguinor Pleyber-Christ Ploun.-Ménez 8t-Th4aonnM

Totaux

Commana Loc-Mélar St-Sauveur •Uun St-Cadou ...-.

Toitaux Totaux généraux

aas 3«a 6 2 2 . 367 390 483

1.169 32S 3.934

3.249 9 M

189 278 526 230, 304 325, 801 254

CANTON DE LANMEUR ï i t

M f iOl

L â 5

&3i 71| 2fi7i

91 121 59, 185'

61

908: 2.907I 1.071 CANTON DE MORLAIX

65 4 229 104 77 101 3 13 87 2 367 298 92 176 »• 2 5

102 19 620 504 195 235 9 6 5

33, 5 344 254 134 71 1 4 8

60 10 38fi 300 6 0 197 4 3

OGl 5 498 330 106 1 6 5 » 5 ! )

a2i| 11 1.203 8 0 5 2 7 6 46R > (il

110 2 317 271 4 8 2 0 3 > 2 0

870 58 3.969' 2.951 9 8 8 I . G I G 13 3 3 4

159

2.67S 1.233, 707, 588 205 541' 224 140. • 70,

533: 115 203

'tî^

5.699 4.650 2.010 1.068 1.421 CANTON DE PLOUIGNEAU.

847 63 3.631 2.836 1.035 1.097 la 631 «02 11 446 777 267 355 2 15:i

110 4 691 581 285 239 5S

157 12 684 564 21." 218 17 m

5 » 155 142 61 55 S 23

.421 90 6.157 4.900 1.866 1.964 9 S l 9 7 1

350 4 M 329

57 269 1.061 1.08»

283 356 19S 47 229 846 889

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63 l o r

90, 136, 34 27, m 243 .JNI

303 .547

70 37 aSj 18 17 274

1 8 8 ,

3.494 2.795 992 1.049 697 > CANTON DE SAINT THEGONNEC

327 276 4a • 194 ^ , 34

i9 463 364 130 165 10 5S!

3 240 191 6.' • 109 2 17

> 58 49 U-. 27 1 2

V 257 231 60 l.SO k 15

18 1.069 865 23n 488 5 90

14 1.117 894 271 498 9 113

61 3..531 2.870 829 1.611 27 330

348 3071 38 187 1 82 2 447 288 1.32 142 M

186 168 64 1 10 2 182 157 44 63 k 50 8S« 718 .324 d l ï 69 11 838 711 209 227 n 1 268

788 658 93 .336 228 6 779 658 242 349 4 04

89S 757 1 i l î 201 39 8 878 735 219 215 • .301

3.049 2.600 ' 963 1.120 428 2!) 3.124 2.549 846 996 11 697

C A N T O N D E S I Z U N

685 605 86 487 32 663 590 388 132 3 67 237 213 56 Ï 5 Î 3 t 236 203 134 34 » 33 353 315 71 .212 30 1 372 .309 190 89 » 2P 801 702 186 404 21 V 817 690 475 120 > 95 207 174 24 m 6 2 218 172 121 23 » 28

2.283 2.014 423 1.396 92 3 2.306 1.964 1.308 398 3 1 252

18.421 15.006 5.78! 5.469 3.50ti . 248 18.997 15.231 5.888 e.605 151 ! 2.580

Circonscription de Morlaix 1 0 3 2

• B U R E A U X S'J n M

J3

'B

W Ul il-V

s-g c IBo, M

ss

1 9 3 G

I M a

A o n IS

H

Bodlils Oulmlllau . . . Lamp.-Gulmll. LandWIeiau .. Plougourvest Plounéventer 8t-0«rr lan . . . St-Servais . . . .

Totaux

Lanhouarneau . . . Plouesoat Plougar Plounév.-Lochrist Tréllez

Totaux

Cléder Plouvorn Plouxivéd* . . . St-Vougay . . . Tréllaouénari . Trézllfdô

Totaux

llc-dc-Batz . . . .Meapaul Plouénan Plougoulm Rcscoff Santcc M-l »a l -4« -L4oi i Siblrll

Totaux ..

Caranteo .. Gulslan . . . . Heuvio . . . Looquénolé Taulé

C A N T O N 3 E L A N D n I S I A U 541 473 354 18 101 547 29C 428 104 28 » 343 291 l.'i.S 23 110 363 285 167 93 25

531 461 213 24 224 506 402 28.') 56 61 1

1..390 I . IOI 591 29 391 1.470 1.032 609 239 118 66 344 304 164 13 127 330 272 141 89 42 > 526 468 332 17 119 580 46.'' 530 73 40 % 332 140 38 6 95 299 220 122 74 22 > 206 180 135 10 3.Î 218 180 137 29 14 »

4.212 3.418 1.985 240 1.193 4.313 3.282 2.306 757 350 66

C A N T O N D E P L O U E S C A T

436 348 264 13 81 438 361 271 35 52 > 1.171 969 796 63 110 1.222 987 815 135 .34 3

334 250 134 t! 110 341 292 20G 50 26 10 1,232 969 683 60 226 1.287 951 715 1.54 82 >

.197 323 235 26| 62 401 315 219 83 1 12

3.570 2.859 2.112 168 589 .5.689 906 2.226 457 lo.";, 2.

CANTON DE PLOUZEVEDE 1.544 1.308 730 78 500 1.648 1.140 892 141 107 »

884 7î)2 471 23 2.58 86.3 659 434 153 72 *

628 524 275 21 232 626 • 490 363 4'J > 79

354 302 212 4 86 360 293 196 44 41 12

229 204 125 23 56 231 192 13!) 27 25 1

103 91 50 9 32 112 97 77 12 F. »

3.742 3.185 1.861 138 1.164 3.84C 2.871 i . lOl 425 253 92

CANTON DE SAINT-POL-DE-LEON 372 352 90.5 746

1.1 C7 707

2.2.') 1 540

7.040

247 120 31 87 372 224 189; 320 11. 20 194 332 270 1.56 j

810 332 25 453 937 705 4311

65H 333 13 312 7.33 599 431;

983 529 98 356 1.149 903 676

621 201 30 380 2.738 505 401

1.917 1.118 113 686 2.:i91 1.847 1..347

452 220 2t 206 543 389 312

6.017 2.977 326 2.674 7.193 5.502 3.9431

IC 40 O.-i 90 8 0

116 230 33

CANTON DE TAULE

Totaux Totaux généraux .

775 487 172

910 762 420

491 352 118

220 111 48

863 659 299

3.259 2.369 1.057

21.8001 17.810 9.954

75 30 .•Î2 22 39

204

1.120

240 auu 202 41

321

1.110

0.730

834 897 .•ilC 216 888

3.351

22.388

457 706 339 120 038

2.260 17.048

346 483 200 71

462

710

38 100 19 11 97

13 39 92 70 74 42

101 42

1.562

11.939

381

2.080

434

34 57 32 14 45

1 29 89

2 73

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Q i o t t e k t W LIQUEUR:

L a n m e u r

es olisèpes île M'le Eorre iVotaIre honoraire

Dimni ic l ie de rn i e r ont eu l ieu les ()bsèqui-.s de M ' .Ican L e Cor re , no-taire l ionora i rc , cheva l i e r de la L e -.'ion d 'honneur , meinbre de la Com-mission admin is t ra t i ve de l ' H o s m c e .

L e deuil était condui t par M ' F e r -nand Le • C.orrc, son iils, nota ire , conse i l l e r « énè ra l et M" .lanin, son " cndre , nota i re à Lanmeur .

Une foule imposante ncconipa-«na i t à .sa de rn i è re demeure , la dé-poui l l e mor te l l e de M ' L e Corre , té-moignant ainsi toute son est ime et tout son respect pour celui qui , pen-dant les trente-c inq uns <|u'il no-taire à Lesnevcn , ava i t su s att irer (le nombreuses sympathies .

La l evée du corps fut fa i te pa r M. Calvcz , curé -doven de Le.sneven. La c é r émon i e re l ig ieuse fut cl iantéc par le chano ine L e Snnn, cure de Lan-meur et l 'al )soute fut donnée par M. le chano ine nu j a rd in , supér ieur du co l lège de Lcsncven .

Les co rdons du i )oe lc étaient te-nus par M. le doc teur Di i terque, , „n i re de L e snevcn ; M; -t'on^ ^ I .anderneau. prés ident de C » ' " " : bre des Nota i res de nre .^ -Mor la ix , M. le commandant CorculT et M. le docteur Corn ic , vé tér ina i re , amis du

' '^Heconnus dans la fou le après le deui l , d.nns lequel se trouvait M de Kerros , p r inc ipa l c l e rc du défunt et les c lercs et anc iens cjerc.s; M. le Sous-Préfet de Hrest; MM. P » " ' Si-

tob'iau** PO' flfl.PP. TRftPPlSltS à Noi't Oome (t'Aiguebelle pof Gritfno"

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mon, député, neveu <lu dé fnn ; V n-ccnt In i zan, député, et son f i ls ; des consei l lers généraux et _ <1 seinent; M. Corre , prés ident de la Cl iambrc de Commerce de Brest , M. Fa rcv . d i rec teur du labora to i r e d 'hvg i éne à Brest ; M. Rpu.sseau, an-c ien adjo int au ma i re de Brest ; M. le cap i ta ine de/vaisseau Rag . i v ; M. le commissa i r e de la Mar ine R o m é ; M Péd ron , ancien d i rec teur des chemins de f e r dépar tementaux des Côtes-d i i -Nord; des maires et (le noml ircux conse i l l ers mun ic ipaux du can l on ; M. Bourr igan . adio int au maire de I . esneven ; MM. Danguy des Déserls , de iDaoïiIns et de Lnn-dernenu; Harué, f l o l canap , Moa , Mirvoas, de Hode i i ec , ( iac , Queutel , Le CiolV, Boi i rvéo , Mai iacl i . L e I on-c in, . l e l l rov , père el llis, P l ouesca l ; .lell 'rov, dè L a n m e u r ; P i e r r e ( i ra l l , l.e Hocl i , Mart in el Conse i l ; etc.., no-la i res ; M" Masseron, avoca t ; M i l i ic l , Coi i i i , Gélél )ar l , Gnr ion, Jnf-f ré , « v o u é s à Brest ; Belz. Manach. avoués à M o r l a i x ; T l ios , lui issier a Ci i f t leaui in; M. le Juge <le P a i x de Les i i even ; T r ébao i , iu i i ss ier -gre f l l e r ; Ba lev , de Mercy , Mer, Pc r ro t , Le-cboi l , Inizan, Co l in , De.sohard, bo-chc, Lapor t e , Le l ' ravau l , Baume. Kdoi iard L e Houx, Briat , Pc l l en , Cii-raiîs, l ) i lasser , Le Houx, l i écam, Je-zéquel , Cozanet, R lou el do nom-breuses personnal i tés , négoc iants çt

commerçants , tant des env i rons de Lesnevcn que de L a n m e u r et de Mor l a i x . , , . . ,

Au c ime t i è r e , M" L é o n , prés ident de la Chambre des No ta i r es de Brest-Mor la ix pr i t la pa ro l e pour r end r e h o m m a g e à ce lui qui fut sur la b rèche pendant t rente-c inq ans.

M" L e C o r r e qui fut toujours l ' h omme a imable et dévoué , le no-ta ire intègre , ava i t su rap idement f a i r e p r e n d r e de l ' ex tens ion à son étude, r ecue i l l i r une c l i entè le f idè le et put remet t re ù son flls une étude prospère . Ses qual i tés notar ia les le l lrent n o m m e r nota i re honora i r e . M ' L e C o r r e fut aussi un de ceux qui se dévoua ient pour les malheu-reux. V ice -prés ident de la Commis-sion admin is t ra t i ve de l 'Hosp i ce , il sut V r endre de grands serv ices et, à ce t i tre, reçut la c r o i x de la Lé -g ion d 'honneur . Cet h o m m e de cœur fut aussi un exce l lent père de f ami l l e et ses enfants surent 1 en re-compenser .

M ' L éon salue une de rn i e r e f o i s son ami et s ' inc l ine devant sa veu-ve , son fi ls, secré ta i re de la Cham-bre des Nota i res , son c on f r è r e Ja-nin, leurs épouses et petits enfants.

M. l e Ma i r e de Lesneven , au nom de la Commiss ion admin is t ra t i ve de r iTosp ice , v ient ensuite saluer celui qui , pondant t rente-c inq ans, se con-sacra h l ' adouc issement des malheu-reux v i e i l l a rds et malades de 1 Hos-p ice , où il se montra Admini.stra-teur au cœur généreux . Les v ie i l - n o t a i r e , lards et les malades lui furent tou-jours reconnaissants.

« Toutes ces qual i tés et son de-vouement cette œuvre lui firent obten i r la c r o i x de la L ég i on d hon-neur » . Au nom de la Commiss ion de l 'Hosp i ce , M. le Ma i r e adresse un de rn i e r adieu à cet h o m m e de b ien nue fut M* L e Co r r e et adresse ù la f am i l l e ép lo rée ses s incères saluta-

' ' °Nous p r i ons la f am i l l e d ' ag r ée r l ' express ion de nos v i ves condo léan-ces.

a y a n t r e z - d e - c h a u s s é e , 3 é t a g e s e t m a n s a r d e s . — J a r d i n e t avec a c c è s p a r V e n e l l e des F o n t a i n e s . L o c a t a i r e s : M. Sévnillec, M m e s M o i s y e t J a o u e n et M. B o u r r i g a n .

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E tude de M" K E R D O N C U F F , d o c -t eu r en d ro i t , n o t a i r e h M n r -llaix.

AiljuÉaliOfl ïolODlairi! m E n T E t u d e

L E V E N D R E D I 22 MAI , 2 iKUires

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VENTE par L icHat lon Judic ia i re

E n l'Etud-e e t p a r le M i n i s t è r e de M* L E B A I L , n o t a i r e là M o r l a i x .

L E 1836, M A R D I 26 M A I à 14 iheures

D é s i g n a t i o n :

L o t u n i q u e :

En la C o m m u n e de P l ou j ean , aux d é p e n d a n c e s de C o a t s e r h o :

U n T e r r a i n do f o r m e i r r é g u l i è r e , d 'une c o n t e -n a n c e d ' e n v i r o n 4.168 m è t r e s c a r -r é s 10, a y a n t 50 m è t r e s sur le t e r r a i n o c c u p é ipar la S o o i é t é des S p o r t s ; 70 m è t r e s 60 su r le n u -m é r o 1165, a p p a r t e n a n t à M. T I L -I , Y ; 10 m è t r e s sur p a r t i e d u n u -m é r o 1159 « t 61 m è t r e s 20 de base su r Ile d h e m i n t r ansv e r sa l ' de l 'Oues t à i l 'Est ipour r e j o i n d r e le c h e m i n v i c i n a l de Ja V i e r g e N b i r e ;

la m o i t i é du so l sous le d h e m i n ) r o j e t é à i ' e m p o r t du l e r r a i n c o n -•enant c e t t e m o i t i é : 21 i m è t r e a

c a r r é s 20, é t a n t .entendu q u e l e s o l s ous le c h e m i n p r o j e t é e s t r é -s e r v é à la c i r c u l a t i o n c o m m u n e de t ous les a c q u é r e u r s de )la p r o p r i é t é de C o a t s e r h o e t a n n e x e s ; le t ou t c a d a s t r é s e c t i on A , s ous Ile n u m é r o 1162 ipour 2.890 m è t r e s c a r r é s , s ous le n u m é r o 1161 p o u r 635 m è -t r e s c a r r é s •et s ous Je n u m é r o 1159 p o u r 642 m è t r e s c a r r é s 60.

Mise à P r i x de ce lot un ique : V I N G T M I L L E F R A N C S ,

ci 204)00 f r .

C

_ a v e n t e p a r l i c i t a t i o n d u d i t i m m e u b l e a é t é o r d o n n é e p a r j u -g e m e n t r endu ipar le T r i b u n a l C i -v i l de M o r l a i x , le d ix- ihuit M a r s m i l n e u f c en t t r en t e s ix , e n r e -g i s t r é .

E n t r e : M a d a m e M a r i e P O I S S O N , v e u v e de M. A l a i n - M a r i e Q U E O l J l -N E U . c o m m e r ç a n t e , d e m e u r a n t ii MorJa ix , P l a c e Co rn i c , n » 18.

D e m a n d e r e s s e a y a n t M° B E L Z , p o u r a v o u é .

E t : M. A l a i n - F r a n ç o i s Q U E G U I -N E R , é p o u x de M a d a m e Y v o n n e -M a r g u e r i t e A B R A H A M , s e r g e n t au 1 O S " ' R é g i m e n t d ' I n f a n t e r i e , de.- ' m o u r a n t au D o u r d u f f - e n - M e r , en la C o m m u n e de P l o u é z o c ' h , a g i s -san t t an t en son n o m .pe rsonne l , q u ' e n sa q u a l i t é de s u b r o g é - t u -t eur de 1» ) A n n e - M a r i e ; 2 " ) A n -dré-Josepth : 3° ) A r m a n d . - L o u i s Q U E G U I N E R , m i n e u r s i s sus du m a r i a g e (Je M a d a m e M a r i e P O I S -S O N a v e c M. A l a i n - M a r i e Q U E -G U I N E R , f a i s a n t f o n c t i o n s de t u -t eur en r a i s o n de l ' o p p o s i t i o n d ' i n -t é r ê t s e x i s t a n t e n t r e l e sd i t s m i -n e u r s e l l eur m è r e et t u t r i c e l é -g a l e .

D é f e n d e u r : a y a n t M ' C O U R S I N , p o u r a v o u é .

L e c a h i e r des c h a r g e s , c l a u s e s e l c o n d i t i o n s d r e s s é p o u r p a r v e n i r

Iii v e n t e don t s ' a g i t , es t d é p o s é e n l ' E t u d e de M« L E B A I L , n o t a i r e !"i Mori :aix, où il 'on p e u t en p r e n -d r e c o n n a i s s a n c e .

L a v e n t e dud i t immeu;bl< se f e r a aux j o u r e t h e u r e sus . - ind i -qués , e n l ' E tude e t p a r lie M i n i s -t è r e d e M® L E B A I L , not i v i re à -Mor la i x , en iprésence des t u t e u r s tidMioc e l s u b r o g é - t u t e u r a d ' h o c des m i n e u r s Q U E G U I N E R .sus-n o m m é s , où e u x d û m e n t a p p e l é s .

F a i t e t r é d i g é c o n f o r m é m e n t à la lo i , ipar l ' a v o u é i poursu i van t s o u s s i g n é .

M o r l a i x , le 28 a v r i l 1936. P . B E L Z , a voué . •

! E n r e g i s t r é à M o r l a i x , ( A . J . ) , l e ; M a i 1036. F o l i o • C a s e R e ç u : O n z e f r a n c s c i n q u a n t e c e n -t imes . ' Le R e c e v e u r de i r E n r e g i s t r e m e n t ,

s i g n é : C L E M E N T .

— P o u r t o u s r e n s e i g n e m e n t s , l ' ad r esse r à M " L E B A I L e t S A N - . lUER, n o t a i r e s .

DANS LA RÉGION •

mil

Gi i l c l an JUBILÉ S A C E R D O T A L

Sous la présidence de Mgr L e Mar-rée, prélat de la Maison de Sa Sainteté, Supérieur du Grand Séminaire des Mis-sions d'Haïti, la Paroisse de Guiclan fêtera le cinquantenaire de rordination sacerdotale de son vénérable Rocteur, M. le chanoine Kervella, le dimanche 10 mai 1936. La Grand'Messe sera chan-tée à 10 heures.

A l'issue des Vêpres, à la Salle Ste Jeanne d'Arc, les jeunes gens du Pa-tronage, par la voix d'un de leurs amis, offriront leurs vœux au jubilaire et donneront une séance récréative.

CONCOURS DE BOULES Les fêtes de Pâques ont attiré, au

Patronage de Guiclan, un grand nom-bre de spectateurs, à l'occasion du Con-cours annuel de boules. La lutte fut très cordiale et très animée. Voici, par équipe, le classement des heureux lau-réats:

Pr ix. — 1. François Miossec, bourg et Louis Kergoat, bourg; 2 Victor Sa-laun. bourg; Louis Paul, bourg; 3. Jean Nicolas, bourg et Jean Martin. Kerall-4. Yves Riou. Kerradenec et François-Louis Bodériou. bourg; 5. François L e Coz, bourg et Jean Corre, bourg.

H e n v i c

REFLEXIONS

A en Juger par le résultat de l'élec-tion dans notre commune, l'estime et la eonflanrp à l'égard de M. Trémintin vont chaque jour croissant de la part de la grande majorité de la population. 200 voix au lieu de 90 environ, la pro-gression est rapide, et se passe de com-mentaires... La gravité des événements porte à réfléchir, et les électeurs ont compris que leur devoir, aussi bien que leur intérêt leur commandait de voter pour un homme qu'il est tout de même bien difficile de ranger parmi les fascistes, et qui coi<sacre à la grande cause de l'intérêt général du pays un talent et un dévouement, de-vant lesquels on ne oeut faire autre-ment que de s'incliner. M. Pierre Tré-mintin est un de ces Déoutés dont on peut être légitimement f i e r !

Faut-il signaler qu'à Henvic ses princioaux et presque seuls adversai-res étaient les instituteurs. Une fols de plus ils ont tenu à se faire con-naître comme d'ardents communistes. On voudrait les voir dépenser en fa-veur des enfants qui leur sont con-fiés olus de zèle encore qu'ils n'en déploient pour une politlaue qu'il est bien permis de juger néfaste au pays, et pour laquelle assurément, ils ne sont pas payés...

I l e - d e - B a t s ELKCTRIFICATION

M. .^Inin de Guébrlnnt. le dévouf Gonscillcr (?én(îrnl. mnirc de Snint-Pol, a reçu de M. le ministre de l 'Agricul-ture la Ic t t r j suivante.

Paris, le 20 Avril 1936. Monsieur le Conseiller Général.

Vous avez .ippelé mon attention sur la demande de subvention p^ésent^c par la commune de l 'I le de Bntz en vue de l'exécution d'un projet d'ins-tallnrton de son réseau rural d'électrl-flcntion.

Je suis heureux de vous faire savoir que j 'a i décidé d'allouer h cette com-mune une swbvcntlon principale for-faitaire, payable dans la l imite dei; disponibilités budgétaires, s'élevant ft 34 % des dépenses qui seront réelle-ment faites, le maximum de cette sub-vention étant nxé à 83.640 francs.

Veuillez... Le Ministre de VAnricultnre :

Signé ! Paul THBIXIEn.

L a n d l v l s i a u L A KERMESSE DE L 'OUVROIR

Nous apprenons qu'une grande Ker -messe, au profit de l 'Ouvroir-Orpheli-nat, aura lieu à Landlvlsiau le 12 juil-let prochain. Dès maintenant, le co-mité travaille à la préparation de cette fête qui promet d'être des mieux réus-sies. Nous en reparlerons prochaine-ment en donnant le programme détaillé. Mais déjà inscrivez cette date du 12 Juillet.

M. L 'ABBÉ MAZÉ. D O Y E N HONORA IRE

Toute la population de Landlvlsiau et des environs a accueilli avec la plus grande joie la nouvelle de la nomina-tion. par S. E. Mgr Duparc, de M. l'abbé Mazé, directeur du Pensionnat Saint-Jo-senh. au rang de doyen honoraire.

Vingt-huit ans de fécond labeur au service de nos enfants, avec tous les

M. el Mme IU-HKL-r ,H.\I .L dont nous avons relaté le mariage.

Pleyber-Christ nEPO.N'SE

MM. Caouissin, accusés par VEclai-reiir de soutenir le candidat Prigent, nous prient d'affirmer que l'un d'eux n'est pas cleclour, que l'autre était ab-sent pendant la pcriodc électorale, et qu'ils se sont .nbstcnus de toute propa-fiamle.

P lor .escat

COLl.IiCTE f iENEREUSE

A l'occasion du mnrlage de M. Grl-Joi l'raiiçois-M.Tric avec Mlle Françoise Floc'ii, garçon et fille d'honneur ont fait « n e collecte au profit du Dispen-saire antitulieivulcux qui rcmercic cha-leureusement les donateurs dos 20 f r reçus et offre' au nouveau couple .<cs vcrux de bonheur.

CHIFI-RE D'AKKAIRE

La perception du chiffre d'affaire sera faite en Mairie le mercredi G mal aux heures hiihituelies.

FOIHE DE MAI

Elle aura lieu le '2" samedi, soit le 9 mai prochain.

DESTUUCTION DES NIDS

Les propr'élairos et fermiers .lésl reux de btMK'lUier de l'autorisation de détruire au fi 'sll (pendant les diman-ches du mois de mai) les nids de pics geais, corbenu': épervU-i's, sont priés d'en faire l;i déclaration ;ui prcal.nble à la mairie rjui pourra rofus.!r celles qui paraîtront non l'ondOivi

PlougouTvest RESULTAT DU CONCOUnS

COMMUNAL ESPÈCE CHEVALINE. — Membres du

.lury: MM. (lahriel Pouliquen, Landl-vlsiau; Claude Roué, Piouvorn; Jean-Marie Oestin, Guiclan.

1 " section : Poulinières suitées et non suitées: 1" prix, 40 fr., MM. Jézé-gon frères; 2', 30 fr., M. Cucff Jean-François; 3'. 20 fr., Mme veuve Jézé-gou; 4', 1.5 fr. ,M. Le Borgne Pierre

2' section : Poulains d'un an : 1 " prix. 40 fr.. M Kérivin Louis; 2', 30 fr.. Mme veuve .lézégou; 3% 20 fr., au même; 4*, 1.5 fr., au môme.

3" section : Pouliches d'un an: 1 " prix, 40 fr.. M Le Borgne Pierre; 2", 30 fr., M. Bonlc'h Guillaume.

ESPÈCE BOVINE. — Membres du .lury: MM. François Stum, -Piouvorn; Louis Paugam, Boflilis; Guillaume Plantée, Landlvlsiau.

l ' " section: Vaches de 3 ans et plus: 1 " prix: 40 fr., M. Quintric Olivier ; 2', 30 fr., M. Simon Jean; 3', 20 fr, Mme veuve Jczégou; 4", 15 fr., M. Con sell François.

2* section : Génisses de 1 ft 2 ans sans dent de remplacement: 1 " prix, 40 fr., M. Quintric Olivier; 2', 30 fr.,

. ... M. Kérivin Louis; 3'. 20 fr., M. Le Bras à-côtés d'un semblable ministère! Quel Pierre; 4», 1,5 fr., Mme veuve .lézégou.

général, au plus beau sujet de la race chevaline a été attribuée à la belle poulinière Hélène, appartenant à MM. Jézégou frères, du Gollen.

A l'issue du concours, épreuve de marche, communale.

1 " prix, 20 fr . et 2 primes de 5 fr., M. Rohou Joseph; 2*, 15 fr., M. Sparfel Louis; 3', 10 fr., M. Guéguen Joseph •l», 8 fr., M. Bécam Francis; 5', 8 fr., M Balcon René; C, 5 fr., M. Cornée Céles-tin; T , 5 fr., M. Tanguy Jean-Yves.

Pluunévez-Luchrlst GENEROSITE

Le mardi 21 avril, M. Lespognol, vi-caire aux Carmes do Brest, a béni il Plounévez-Lochrist le mariage de M. François-Marie Podeur, de Lambert et de Mlle Ti iérèsj Le Roux, de Plouné vez.

Avant le mariage M. Lespngnol adressa aux futurs une déiiieate allo-cution.

Au cours du repas de noce qui sui-vit, les jeuna.î gens du service d'hon-neur firent, au profit de l'église de Plounévez, une quCte de quarante-trois francs.

Mei-ci aux généreux donateurs, meil-leurs. v(cux aux nouveaux époux.

Roscoff PREMIERE GRAND'MESSE

Un gai soleil de printemps, si rare,, cette année, H'.umlna la matinée do ce dimanche de Quaslmodo et donne un air do fête i\ l'aube do ce jour. M. l'abbé Jacques Corre, va chanter sa première messe solennel'le.

Un peu avant 10 heures, le nouvean prêtre parait sur le seuil, entouré de MM. les abbés Cozlc, de Roscoff et I-e Saint, de Plougoulm, remplissant les fonctions de diacre et de sous-diacre,

Au chant du Veni Creator, le cortègs s'ébranle et pénètre dans le sanctuaire. Des mains d.'Hgentes et pieuses ont paré -le chœur de fleurs et de verdure.

Les lumières scintillent devant le rétablo de l'autel.

Dans les stalles, entourant M. le Chanoine Gargadennec, Recteur de Rn.scofT, ont pris place MM. les Cha-noines Treussier, arohiprêtre do Saint-Pol et Rohinaud, aumônier de Saint-Luc, MM. Boulc'h et Mao, aumôniers; MM. Quillévéré, Crelgnou et Autrel, professeurs, le R. P. François de Paule, M. Le Bras, vicaire à la cathédrale de Troyes, des vicaires voisins et plu-sieurs séminaristes. L'harmonium est tenu par M. Mignant.

A l'Evangile, M. l'abbé Brénéol, Di-recteur au Grand Séminaire de Quim-per, monte on chaire pour célébrer lt> sacerdoce du nouvel élu. I l commence par exprimer sa reconnaissance au vé-néré pasteur de Roscoff, qui dirigea srt vocation, comme celle de l'abbé Jac-ques Corre. Il expose ensuite avec élo • ouence le rôle du prêtre dans la vie chrétienne et les devoirs dos chrétiens Ji l'égard du clergé: le respect, la nrière et la collaboration, requise par l'Action catholique.

Puis un vibrant appel est adressé aux nnrents pour qu'ils ne s'opposent pas îi la vocation divine dos enfants que le Maître choisira dans leurs fa-milles.

Le chant du Credo s'élève alors et éclate sous Ich voûtes. , C'est un beau snoctacle qi'e de voir cette église rem plie d'une foule qui aff irme sa foi . On sent vraiment nue tons sont unis pour ne former qn'une seule fami l le offrant Ji Dieu la prière chantée.

Les Vêpres font chantées à 2 h. 1/2. par une assistance encore très impo-sante: de nombreux hommes prirent nart h la procession du Saint Sacre-mont.

An Salut, la chorale, habilement formée par M. l'abbé Prémel, vicaire donna un « Ave Maria » de Gounod un « Oromus pro Pontiflce » et un « Tantum orgo » . La bénédiction clô Mira la belle solennité liturgique de ce iour.

Que M. l'abbé Corre agrée nos meil leurs vœux de fécond apostolat

A. P.

II est grandement souhaitable que les divers agents chargés d'assurer l'ordre sur la voie publique fassent cesser de telles habitudes qui ne seraient tolé-rées dons aucune autre ville.

A LA SALLE SAINTE-THERESE

Samedi 2 et d+manoiio 3 mal. N'aimer que toi, comcdie.

VACCINATIONS ET REVACCINATIONS Le Maire de la commune de Salnt-

a) — CULTURES SUR PLUSIEURS COMMUNES

Dans le cas de superficie onsemen-cées sur plusieurs co.nmuiies, le décla-ranl devra établir une déclaration sé-parée par coir.munc.

1)) — CULTURES lilN COMPTE A DIXMl Pour les terres cultivées en coniplo

il demi entre deux ciiitiviiieurs ou un cultivateur el un commerçant, cliacun

Pol-do-Léon a l'honneur d' informer | des deux eonlraclniits devra établir ses administrés que le Médecin-Vacci-iiateur de lu circonscription vaccinera gratuitement h la Mairie le mercredi 6 mai 1936, h 8 h. 30.

La constatation des résultats aura lieu à la Mairie le mercredi 13 mai 8 h. 30.

Primes au Lin Loi (lu 4'Ji i i l lct tOùl

Déclarations à établir du 15 au 31 mai 1936

beau titre d'honneur en vérité! après toutes les citations et la Médaille mili-taire que notre ancien combattant a obtenu Dour son beau dévouement au front.

Nous nrions M. l'abbé Mazé d'agréer l'hommaBe de nos vives et respectueu-ses félicitatIon.s. avec nos vœux de long apostolat à Landlvlsiau.

L A LOTERIE N A ' H O N A L E Le tirage de la Quatrième Tranche,

le 24 avril, vient de favoriser nos con-citoyens. En effet, le billet N » 29.282 est sorti remboursable à 50.000 francs.

Ce billet était divisé en plusieurs

Jaffrès, rue de Brest; Louis Mével, épi-cier en gros; Mme Croeuennec, Tabacs; Mme veuve Tréguer; Mlle Pouliquen, rue du Champ de Foire; MM. Berthou,

— .. . i ingénieur-voyer, en retraite; L e Gloa-parts et nous relevons parmi les heu- ! nec. employé de banque; Flly, comp-reux gagnants les noms de MM. Alain table, etc.

, J l l t - U -

3' section • Taureaux de 1 h 2 ans sans dent de romplacomont: 1 " prix. 40 fr., M. Oulntric Olivier: 2*. 30 fr., M. Boulc'h Guillaume; 3», 20 fr., Mme vouvc Abgral l ; 4", 15 fr., .Mille Miossec Anne.

Dans toutes les sections une médaille de bronze et une médaille en argent offortc par M. Pouliquen, Conseiller

Sa in t -Po l -de -LéOD REUNION DU SYNDICAT

D ' INITIATIVES Le Syndicat d'Initiatives do Saint-

Pol-dc-Léon et sa région s'est réuni le jeudi 23 avril 1936, à 20 h. 30, à l'Hô-tel de Ville, salle des mariages, sous la présidence de M. Pierre Stéphan.

Il a été décidé, au cours de cette réu-nion que le Syndicat d'Initiatives se ferait représenter au Congrès qui aura lieu à Paris en mai prochain, et où se-ront traitées, entre autres questions, la représentation des provinces touristi-ques françaises à l'Exposition do 1937.

Le Bureau du Syndicat d'Initiatives voit avec plaisir commencer les tra-vaux do protection du Sillon de Sainte Anne. Il espère que ces travaux com-porteront l'établissement d'un terre-plein pour les automobiles, faisant ressortir qu'outre son intérêt pour les usagers de notre plage, ce terre-plein sera d'une grande utilité en hiver pour les cultivateurs; ceux-ci en effet pour-ront l'utiliser pour les dépôts de leur Roémon,

Quelques membres attirent l'atten-tion du bureau sur l'habitude regretta-ble do trop nombreux habitants de la v i l le : surtout aux sorties des maga-sins, dédaignant les urinoirs qui ne sont pourtant qu'il quelques mètres, ils arrosent copieusement nos monuments hlstoriouos: La Cathédrale (côté du Petit-Cloître et le Kreiskerl. Môme sans tenir compte du caractère reli-gieux des édifices, cet arrosage, surtout en <>lé. ne fliitto ni la vue, ni l'odorat.

Nous rappelons aux linicultcurs et aux teilleurs que pour réserver leur droit ù la prime, ils doivent, selon 1 loi, faire les déclarations de leurs en somcncemonTs et de leurs stocks dans les conditions prévues au décret du 31 Août 1931.

En ce qui concerne l'époque des dé clarations de récolte, elle vient, par décret on date du 24 Avri l 1936, paru à l 'Officiel du 26, d'être avancée do r jours pour permettre, conformément au va'u de nos Associntions, de falr connaître plus rapidement le taux de la primo.

lEn conséquence, les déclarations de-récolte devront se faire désormais entre le n et le 31 Itlai.

Pour les déclarations de stocks, elles devront être remises aux Syndic.its agricoles ou Associations Profession nellos do manière h ce que ces Syndi cats ou Associations puissent les ï a i r e parvenir aux groupements agréés avant le 20 Juin délai <le rigueur Cau lieu du 30 Juan), ji.

En outre, ce même décret prescrit que les déclarations de récolte et de stocks doivent être remises à un Syn dicat départemental ou tout au moins régional.

1° — DECLARATION DE STOCKS

(16 au 19 Juin)

Les lins bruts ou teillés provenant des récoltes 1936 et antérieures :

— & étalblir sur modèle n° 11 bis on un scuil exemplaire et à remettre au Syndicat déipartemental ou tout au moins régional.

Ne doivent être déclarés que les lins hruts ou teillés n'ayant fait l 'objet la date du 16 .luin 1936. ni d'une li-vraison, ni d'une expédition, ni même d'une mise en dépôt dans les magasins généraux ou syndicaux et qui, par conséquent, seront effectivement déte nus par le déclarant.

I l est ppésicé de la manière la plus nette, que tous lies vieux lins en stock le 16 Juin, doivent être déclarés sur modèle 11 bis. même s'ils ont fait l 'ob-jet d'une déclaration do stock modèle 11 bis régulière ou tardive sur le exercices précédents.

2» — DECLARATIONS DE RECOLTE (du 15 au 31 Mai)

Lins ensemencés en 1936

— établir une déclaration sur modèle n° 1 en deux exemplaires dont :

— un h remettre h la Mairie dont les terres dépendent qui devra le con-server en vue de la délivrance des copies conformes pour la constitution ultérieure des dossiers de demande de prime;

— l'autre, certifié conforme par le Maire, à remettre au Si/ndicnt départe-mental ou tout au moins réqional. CSc pas remettre cette déclaration i"i deux syndiciits différents).

AVIS IMPORTANT. — Nous attirons l'attention des intéressés sur la néces-sité aibsolue de remettre cux-mômes un exemplaire de leur dédlaratioii à leur Syndicat et non de s'en remettre pour cela h la Mairie ou S un tiers : une simiple déclaration ft la Mairie ne suffit pas i)our réserver le droit à la nrlme, il faut encore qu'elle ait fait l'objet de la délivrance par le si/ndicnt d'un reçu (de couleur verte poui ré-colte 1936) numéroté, détaché d'un car-net dont un duplicata doit rester entre les mains du syndicat.

Il n'y a aucun inconvénient ce que chaque déclarant fasse étîiblir de suite et certifier par la Mairie, la ou les co-pies conformes nécessaires .'i la cons-titution ultérieure de son ou ses dos-siers de demandes de prime et les con-serve par devers lui ou les remette îi son syndicat pour être utilisées au mo-ment vouHu.

Ces déclarations doivent être signées obligatoirement par le déclarant lui-même et non par un tiers, môme mem-bre de sa famille, afin de permettre de vérifier, u'itérlourement, l'anthenticité des signatures apposées sur les pièces produites à l'appui de la demande de prime.

Un déclarant. Maire de sa conimunc, doit faire légaliser sa signature par son Adjoint.

une déclaration de récolto i-ii deux exemplaires pour la .luperf/rie tolnlc ensemencée, niais en mentionnant :

« Culture en compte à demi aveo M X

(nom et adresse très lisibles; Répai'titioi;: x liectaies

pour moi-même X heclares ]>our M X » . Les deux iléclarations devront être

remises au même syndical doparte-mental ou tout au moins régior.al du lieu de la récolte et non p.-is au ;iyn-dicat individuel dos deux co-réco'llants.

c) — CULTURES SUR TERRES LOUEES

Pour les culturcs sur terras louées, les déclarations doivent être faite.-! par le propriétaire de la récolle et doivent porter la mention:

« Cultures sur terres louées. « Propriétaire ou fermier M . . . . X. » Etablir des déclarations séparées

pour : — culltures pei-sonnclles, — cultures en compte à demi, — culturcs sur terres louées. Le Syndical délivrera u:\ reçu nu-

méroté détaché d'un carnel :i souciies pour chaque déclaration.

La rouleu" affectée au recensement 1!)3(> est ver! p/ile, i)our éviter les con-fusions avec les recensements précé-dents.

Lo syndicat départemental ou tout iui moins régional classera et p;n)upera en un bordereau réc.Tpitulatif toutes CCS déclarations et transmettra le tout au Ministère de l'Agriculture, par l'in-termédiaire des Groupements agréés pour la présentation des dossiers de demandes de prime.

IMPRIMES. — _Lcs intéressés trou-veront en temps ' utile les imprimés modèles 1 et 11 bis au siège de leur Syndicr.t dép.irtcmental ou tout au nîoins régional.

Seuls, les groupements agréés étant autorisés à transmettre les déclara-lions nu Ministère de l'Agriculture, les intéressés doirent éviter d'adresser di-rfctement leurs déclarations au Minis-teFe.

Les cultivateurs des dén.-irtemeiits qui ne possèdent pas de svndic.at s'oe-eupant de la question du lin. peuvent, cxceptionneWemcnt. adresser leurs dé-cl.Trations directement au :

Dureau Central des Lhiicullnirs el des Teilleurs de France, S, nie du C.ir-dinal-Mercicr. Paris (O'). ;io DOSSIERS DR DEMANDE DE

PRIME EN CONSTITUTION

Les Intéressés qui. à la date du KP .Juin Ift.'iS. auraient des do^^siers de de-mandes de prime en conslit'.ilion con cernant des lins brnts ou teillés on mis en dépôt avant celle date, devront le signaler :'i leur syndicat.

Pour plus de précision, il est spéei fié que les lins bruts ou teillés pour lesquels les imlletins de pesasîe auron' élé établis avant le 16 Juin 1936. de vront êire déclarés oomme « DOS SIERS EN CONSTITUTION » .

piRÂNÏÏ

SANS U>u'I C33

' Îisrf;.

KI IK IC <1C .Mi' Pierre BELZ, licencié en (Iroil, avoué à Morlaix, place Cornic, n" 10.

Sugoment de séparati-Dn de corps et de biens.

D'un jufjement rendu conlradic-toirenient par le Tribunal (Jvil de Morlaix, le vinst-six février mil neuf cent trente .six, enrcfji.strc.

F.nlrc: Mme (Catherine Prigent, é])ou.se de M. .lacque.s Bé/ruivin, de-meurant au Bois de la Roche, en Gniian.

Demanderesse au principal. Défenderes.se à l'opposition ayant

M" Coiirsin jjour avoué. Et: M. .Tacques Béguivin, époux de

Mme Callierine Prirent, demeurant au Bois de la Boche, en Garlan.

Défendeur au principal. Demandeur à l'opposilion ayant

•M" Belz pour avoué. Il appert que la séparation de

corps et de biens a élé prononcée d'entre les époux Prigent-Bégufvin. aux torts de la femme et au profil du mari.

Pour extrait cerlifié conforme par l'avoué soussigné.

Morlaix, le Deux Mai 10.3C Signé: P. BELZ.

Eludes de M» GOURSIN, docteur en droit avoué à Morlaix, 4, rue de Paris; M" MANAGH, licencié en droit, avoué à Mortaix, 23,

, Place Thiers; M® LOABG, iio.-lalre à Cldder.

Eludn de M" du l,air-o il Morlaix.

PENIIOAT, 110-

A LOUER pour le 29 septembre prochain.

Ville de Morlaix, rue des Brebis, n" 20.

Une Maison consistant en: re^-de-ohaussée de 4 pièces; 1" étage de 4 pièces; 3 inansai'dcs greniiT, un a.ppeiili.« servant de déo'harfres, .jiirdiii der-rière la maison. Tenue actuelle-ment par M. Labrière.

S'adresser là M. Kernéis, avoué honoraire, 20, rue des Brebis.

Etude de iMorlaix.

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M. Gartier). coniiirenant:

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VENTE par Licitation Judiciaire,

En l'Elude el par le Ministère de LOABG, nolaire à Gléder.

LE LUNDI 26 MAI 1836, là l i 'heures

TJésLgnalion: En la ville de Saint-Poi-de-Léon,

quartier de :1a Gare, rufi d« Piouescal.

Une MAISON D'HABITATION

él'evée sur rez-de-chaussée, d'un étage mansardé, couverte •en ar-doises, cabinets d'aisance et ter-rain devant et derriène la dit-e maison, .le tout cadastré section J, sous Ile numéro 277ip, pour une contenance de l'iO mètres carrés, environ.

Mise k Pt'ix: 20-000 francs-Ladite vente ipar licitalion judi-

ciaire à élé ordonné par jugement rendu sur reriuête par ie Tr.ilbunal Gi'vil de Morlaix, sous la dat'e du 22 avril '1936, ienregistcé.

Poursuites' et diligences de : 1°) M. Maurice Oilivier, veuf de Mme Anne .- Yvonne Guéguen, journa'lier, demeurant à Saint-Pol-de-Léon, rue de Plouescat.

Demandeur: ayant pour avoué, ]M« Goursin. doni, l'étude est sise à Morlaix. A, rue de Paris.

El. — 2°) M. Jean-Marie Gué-fruen, célibataire majeur, cultiva-teur, demeurant à Bornézou, en la commune de Gléder, subrogé-tu-teur de 1°) .\nne.-Marie Oilivier et 2»1 .Tean Oilivier. mineurs issus du mariage de M. Maurice Oili-vier el de Mme Anne-Yvonne Gué-guen faisant fonctions de tuteur en raison de l'anposition d'intérêts existant entre Oesdits mineurs et M. Maurice Oilivier, leur père sus-nommé.

Défendeur: ayant pour avoué. M<" !\lanach, dont .l'élude est sise

Morlaix, 23, Place Thiers. Le cahier des dharges, clauses

et condilion.s dressé pour parvenir ù la vente p.ar licitation judiciaire dont s'agit, demeure déposé en l'étude de M® Loaëc, notaire è Gléiler, ofi il peut en élce pris connaissance-

La vente dont s'aigit se fera aux jour et 'heure ci.-desâus indiqués en l'élude et par le ministère du-dil Me Loaëc, notaire sus-nommé, en présence ou lui dûment apipeM du subrogé-tuteur ad' hoc des mi-neurs Oilivier sus-nommés-

Fait el rédi.gé conformément à la lo; par Hi'avoué-poursuivant soussigné.

:\rorlaix, le 29 Avril 1936-M. GOURSIN,

docteur en droit, avoué.

Etude de M® Georges notaire à Morlaix.

B A G O T ,

A Vendre à Tamiable En la Ville de MORLAIX.

19., rue des Fontaines-

Maison d'Habitation ayant rez.-de-chaussée et 2 étages-

Gour avec hangar. Pour t o u s renseignements,

s'aiiresser au notaire-

Etude de Geonges notaire à Morlaix.

B A G O U ,

A LOUER Près la Gare de MORLAIX:

Î R A N D M A G A S I N avec cour el dépendances-Libre immédiatement. Pour t o u s reinseignemenls,

adresser ù M» Bagol, notaire-

BHEST , Imp. 4, rue du Chflteaa.

' ' r.iirant- F GEnR/iRUX

F J . - » . l d e s M i s s i o n s E t r a n g è r e s

Frtmier Arehtviqae ie Pondkhéry

(1822-1892) par M. le Chanoine PERENNES

(Suite)

Mais ù côté de cela, on sent cl l'on voit l'armée du mal s'agitiinl avec bruit pour accomplir son œu-vre diabolique. Les principes les plus vulgaires sont méconnus, niés, bafoués, foulés aux pieds avec dé-dain; les institutions les plus pures de la foi et de la charité sont lous les jours dénigrées, calomniées à plaisir, on cherche et on emploie tous les moyens pour pervertir le cecur et le bon sens des musses po-pulaires; les ouvriers surtout sont l'objet d'une popagande infatigable; ils sont enlacés dans les réseaux des sectes maçonniquc.s, obligés de mar-cher et d'agir selon im mot d'onirc inexorable. Au clergé on veut enle ver son influence; on l'entoure de fa veurs pour l'endormir el peut-être le rendre suspect aux yeux des popu-lations.

Quant au clergé, Mgr Laoïtënan le trouve divisé sur la question de l'in-faillibilité doctrinale du Souverain Ponlife. Un certain nombre d'évé-•ques avec quelques prôtres la re-

Îeussent; le plus grand nombre des vëques et la presque totalité des

vertueux, souhaileiit ardemment que le prochain concile décide cette question dans un sens afllrmalif. Les journaux ont fait connaître un ou vrage de .Mgr Marcl, prétendant dé-montrer que l'Eglise ne peut, sans détruire sa divine constitution, dé clarer que le pape est infaillible (1) Il y a là beaucoup d'érudilion, mais l'auteur semble manquer de juge-ment. Quant à Mgr Dupanloup, évô que d'Orléans, il prétend établir <|ue la déHnition de l'infaillibililé doc-trinale du j)ape serait souveraine ment inopporlime dans les circon.s lances pré.scnles (2). Au sens de Mgr Laouënan, il se trompe du tout au tout, et les motifs qu'il allègue contre l'opportunité de celle défini-tion paraissent, nu contraire, l'exi ger impérieusement. TI se rencontre, (l'ailleurs, dans sa lettre, des incon venances et des non-sens, auxquels on ne se serait pas nltcndu de sa part.

L'évêque de Maviopolis .se ])l(iît h penser <|u'au prochain concile lous voudront bien s'unir el tout subor-donner A l'intérêt général : « Ivc Concile va s'ouvrir ; là nous allons nous trouver dans une atmo-sphère plus saine, en pleine catholi-cité, assistés de la force cl de la sa-gesse d'En Haut; lous, j'en ai la con-fiance, nous oublierons nos pelitos vues nationales, nos petits intérêts particuliers, pour n'envisager que la

11 Du Concile général et de la paix religieuse. 2« /dit.; ISfi!) — Le Pape et les éviques, défense du livre sur le Concile général, 1869.

, . 2) Lettre au clergé de son diocèse j>rêtres, les plus Instruits et les plus (n novembre 1809).

vérité pure, l'état général, les Inté-rêts universels de l'Eglise, de la so-ciété, de l'humanité entière; unis d'esprit, aussi bien que de cœur, avec leurs collègues de toutes les parties du monde, les évôques fran-çais comprendront qu'ils ne sont pas à eux seuls toute l'Eglise, et ne peu-vent se donner le ton de le régen-ter. » (1)

Après un séjour de huit jours à Paris, François Laouënan, accom-pagné de Jlgr Charbonnaux, prit le train, le matin du 24 novembre, pour Chambéry, où tous deux al-laient a.ssistcr à la translation du corps de Mftr Godelle de son pre mier tombeau au.nouveau. Parvenus à destination à onze heures <Iu soir, ils furent reçus par Mgr Tissot, ar-chevêque de Chambéry, el M({r Dé fossenier, vicaire apostolique du Coimbatour.

Le lendemain matin, vers neuf heures, ils se rendirent tous les qua-tre au cimetière, où arrivèrent bien tôt le Chapitre de la Métropole, le clergé de la ville et les élèves du Gran<l .Séminaire. Mgr Charbonnaux ayant fait la levée du corps, Mgr Laouënan chanta la messe de Ite-qiiiem. II n'y eut point d'absoute, mais aiMaitftt on porta proce$.sion-nellement le corps au beau tombeau édifié par la piété des fidèles au vénéré défunt.

Après la cérémonie, les prélats fu-rent reçus par le cardinal archevê-que que son grand Age (87 ans), sa mauvaise .santé et le froid avalent empêché de se rendre au cimetière.

NN. SS. Charbonnaux et Laouë-nan, arrivés à Lyon, y reçurent, pendant trois jours, l'hospitalité dans la famille Trévoux. Ils eurent le bonheur de monter à N.-P. de Fourvière, d'y célébrer la messe et de prier pour leurs Missions. Le di-manche au soir, 28 novembre, ils prenaient le train ])our Marseille, où ils iirrivaienl le lendemain.

Ce jour même, ils s'emhar<|uaicnt pour Civilà-Vecchia, avec une ving-taine d'évêques de toutes nations, parmi lesquels figuraient les évô-ques de .Saint-Hrieuc el <le Quiinper, Mgr David et Mgr .Sergent. .Après une navigation assez ])énil)le, ils I)arvinrcnl à destination le 2 déeeni-bre au soir. A Civilà-Vecchia, ils dî-nèrent chez le Délégat ai)ostoli-que (1), et'le .soir même ils partaient |)0ur Homo, où ils entrèrent dans la nuit du 2 au 3 décembre.

La maison achetée pour servir de procure aux Missions Etrangères se trouvant insuffisante, on logea les Vicaires Apostoliques de la .Société dans le voisinage. NN. SS. Bigan-det (2) Dupont (3), Croc.(-l) Char-

(1) Mandements de Mgr Laouënan.

1) Le ({ouvprneur pontifleal. 2) Né h Malnnis (Douibs) le i:i aortt

18i;t. Entré dhicre ntix M. E. le 7 scp-fenïbre 18.10. l ' r i tre le 18 février m i . Piirtl le 12 .luin suivant pour le Slnni. Condjuteur, en 1840. de Mjçr Hoiicho. vicjitre apostnliqne <Ie la presqu'île <le Malaeca. En 188,') a<lministratcur de ta mission d'Ava et de PéRou, en Bos-manle.

.')) Ferdinand Dupont, né le 17 no-vcmibro 1809 b FIcPb (Pas-dc-Onlals). Pr i t re lo 21 décembre 183«. Entré au Séminaire des M. E. fie 1' ' octobre 18.18 il partit pour le Slam, le 28 octobre

boiinaux et Laonënan se Iroiivèreiit réunis dans un bel iniineiil)le <le la rue Sania-Maria-iti-Via (1), les trois premiers à l'entresol, les deux au-tres au i)reniier étaj^e. Ceiix-ei avaient à leur (lisi)()sition cinq i)iè-(•e.s, nieutdées et tapissées jivcc im certain luxe.

Quant à .Mgr Dé|)oniniier il .ivait sa résidence chez les Pères Servîtes, dans une maison en face.

("N.MMTIU; V I I

/,/•; coxciLi-: DU v.vnc.w

(18G9-1870) (2) .Après s'être installés dans leiir.s

appartements, NN. SS. I.aoï'ëniin et Gharbonnanx allèrenl saluer !• c.ir-dinal liarnal»). Préfet de la Pn.pa-nande el le Supérieur (in'.éi'al de Iniiles les Missions. Ils visitèreiil. en

l.i'liro lie I,.ioui'niin (lu I (léiTinliii- KSd!).

a sa ( I ) mire

Ci) Pour ce chaiiitri- les soiiri-os soiil la Ii'llrc (te l''raiiïois I.aouënan à sa niôi-e, et surloul les missives (pi'il adressa h son provU-aiiv Dupuls. I.o premier <loi'iiincnl ll^ui-e aux (les llelliîieuses de I-ainiion.

.Ari'hives

18.'!!). Vieaire apost(>II(|iie du Sinm le !) septembre 1801.

( t ) Yves-Marie rnu-, né à l'oulilnua-nin. eommuii.' de Coali-rveu ((;<Mes-(lu-Nord), le :Ui .luiii I8L".). l'iilri- lonsui'é le 27 (léicembii liS.'il au .Séminaire des M. E. il fut firdonué prêtre le 17 dé-cembre IS.S.'t, el partit, le "J'J mai's 1S,'i4, |)our le 'l'oiiUin Méridional, Choisi pour coadjuteur par Mi^r. (îauthier en 1808. el nommé évéïjue de I.araiida. il fut, le 7 de la même aimée, saeré à Xa-(loal. .Après la mort de M({r ("laulhier (8 décembre 1877), il deviendra vioalre apostolique du Tonkin Méridional.

passant, trois églises, fort riche.s l'intéi-ieur: ce n'élaient que marbres rares, scul])lnrcs, i)einlin'es, doru-res. (iraperies magnifiques. « Par contre, note l'rançois Laouënan, les ornements .sacerdotanx sont très sinii)les, à en juger i)ar ceux (jue j'ai vus. » (1).

(|iii le frapiie à Uoinc, dès l'abord, c'est la malpropreté de ses rues. Ivlles sont étroites, tortueuses; les maisons bàlies sans ordre. Mais, en revanche, (piels beaux i)alais et (piels majeslueiix édilices ! C'est j^randiose, e'e.st large, c'est fort! On y reconnaît line vie (pii a résisté et doit résister à loiit. Les églises, gé-iiéralemenl mal placées, trop i)en découvertes et enfoncées au milieu des maisons, sans en cNcepler Saint-Pierre, sont, à riiilcrienr, d'une lieai'.tc, d'ime richesse, d'un goût (|iii dépassent l'imagination. Partout des marbres ])réciciix. des sculptnres .•lit mi râbles, des peinlures de pre-mier mérite, des dornres à profu-sion: ci surloul line justesse de for-mes et de proportions (pii salisfait complètement.

Dans la matinée dti 1 décembre, notre évc(!iu' missionnaire visite St-Pierrc. Devant le snperhe monu-ment, il demeure stupéfait, telles sont la beauté et la juste proiiorlion de rensemble el des délails. Un des bras de la croix, celui <|ni allient au palais dii Vatican, est préparé pour le Omcile. .\u bas de l'église, à droi-te de la piu'te d'entrée, deux cha-lielles sont j'arnies d'un graïul nom-l)re de tables destinées à recevoir

( l ) Lettre à sa mère.

les vêtements des Pères. Le conseil s'ouvrira le 8 décembre, à huit heu-res el demie du malin. Presque tous les évêques sont arrivés. II y en a déjà à Rome, dit-on, de six à sept cents.

En date du 6 décembre, Mgr Laonënan noie que les évêques de Fraïu-e i)araissent assez embarras-sés. Ils sont divisés en trois grou-lK>s assez tranchés. Le premier et le plus nombreux se compose de ceux qui jugent la définition de l'infailli-bilité conforme à la foi catholique eî opi)orlune; le second, de ceux qui la regardent comme orthodoxe, mais lno])i)ortuiu>; le troisième, qui ne compterait qu'une dizaine de pré-lats, la juge contraire à la foi et inoi)porinne.

On se i)réoccupe, en ce moment, de la manière dont seront élus les niend)res des congrégations prépa-ratoires. l-;iles seront au nombre de quatre: celle de la foi, celle de la (liscii)line générale, celle des ordres el (tes congrégations religieuses, et celle des rites orientaux. Chaque congrégation se composera de vingt-quatre membres, parmi lesquels cha-que nation on groupe de langues comptera un nombre déterminé de déi)utés. A ce que l'on croit, la Fran-ce serait représentée par quatre évê-ques dans chaque Congrégation, l'Ilalic par cinq ou six, l'Autriche par quatre, l'Espagne par trois, l'Angleterre. l'Ecosse et l'Irlande pjtr trois, cl ainsi de suile. I>es missions d'.Asie auraient un délégué en cha-que congrégation, et l'un de ces dé-légués serait choisi parmi les vicai-res apostoliques des Missions Etran-

gères. (A Suivre.)

52® Année. — N° 19 — paraissant le Samedi. S'ÏLS TE MOADENT MORDS-LES Samedi 9 Mai 1936.

JEZUZ A ZO TRFÀC2L

25 C E N T I M E S

FETES de la SEMAINE

SAMEDI , 9 D IMANCHE, 10 LUNDI , 11 M A R D I , 12 MERCREDI , I3 JEUDI, L I V E N D R E D I , 15

Mai St Grégoire de Naz., év. et doct. Solennité de Sfe Jeanne d'Arc, v. Transliit. des rel. de St Corentin SS. Nérée et ses Compagnons, ni. St Robert Bellarniin, év. et doct. St Brieiic, évêque et confesseur. St Jean-Hapiiste de la Salle, c.

Im CE Q U j J E PASSE Après la victoire du Front Po-

pulaire en France.

La victoire des communistes et des socialistes aux dernières élec-tions a inquiété nombre d'épar-gnants. On signale de nombreu.v re-traits d'or de la Banque de l'rance. En outre, la livre sterling a gngm cinquante centimes en deux séan-ces de la Bourse.

a Lai-victoire italienne.

Le yégus s'est enfui d'Addis-.Ab-béba pour Djibouti. Là il a embar-qué sur un croiseur britannique, avec toute sa famille. Après un pè-lerinage en Palestine, il espère se réfugier à Londres. Il a été suivi dans sa fuite par les grands chefs éthiopiens: les ras Segoum, Kassa, Desla, Nasibu, etc... Après son de-part de sa capitale, des bandes de pillards se sont jetés sur la ville, mettant tout à feu et à sang. La lé-gation française à dù repousser de nombreux assauts de ces bandes. On ne signale aucune victime parmi nos compatriotes. _ ,

Lundi soir, les Italiens ont fait leur entrée dans Addis-Abbéba.

Dans toute l'Italie a eu heu un rassemblement de la population pour entendre un discours de Mus-solini qui a déclaré: « J'annonce au peuple italien et au monde que la querre est finie. L'Ethiopie est ila-lienne de fait et de droit. »

L e retour du P . Damien.

Des fêtes solennelles et nationales ont eu lieu dimanche à Anvers, a l oc-casion du retour en Belgiaue des ren-tes du P. Damien, le célébré apolre des lépreux.

a En Espagne.

M. Azana, chef du gouvernement espagnol, sera seul candidat du Front des Gauches à la présidence de la République. Le 1 " mai, les ma-nifestations ont pris un caractère botcheviste. Une dizaine d'églises el de couvents ont été incendiés. La grève générale a été décrétée.

Un discours d 'Hit ler .

M. Hitler a prononcé, à l'occasion du 1" mai, une alloculion dans la-quelle il a demandé à 8 0 . 0 0 0 jeunes qens, rassemblés autour de lui, d'eire 'idéalistes et d'être prêts à tous sa-crifices pour la communauté natio-nale.

En Autriche.

La situation parait être assez in-quiétante en Autriche, oii l'on craint un coup allemand el où se manifeii-tent quelques dissentiments entre le chancelier Schiissnigg et le prince Stharemberg.

a Après la mort du roi d 'Egypte.

Le fils du roi Fouad, âgé de seize ans, lui a succédé sous le nom de Farouk 1". Comme le souverain dé-funt, il parle couramment le fran-çais. En outre, il hériterait de .ion père d'une fortune énorme attei-gnant le milliard de francs.

Elections égyptiennes.

Des élections ont eu lieu samedi en Eqgpte, en vue du renouvelle-ment'de la Chambre. Les nationa-listes walfdistes ont obtenu une grosse majorité. —

L'exercice du culte dans la marine de guerre

Sous lisons dans le Journ.tl OfflcUl du 11 avril 1?36 l'entrefilet suiuanl :

Le ministre de la Marine nrrile: c Service dons le» forces navales et

& bord de» bâtiments de la flotte: Article 430. — Ajouter i> l'article

439 le paragraphe 7 suivant: c Sur leur demande, les hommes de

service non consignés, dont la présence à bord n'est pas lndispcnsal)Ie, peuvent

Deuxième tour Le (leuxièine loiir n'j» guère iné

nagé de surprises, soit que l'on c o n s 1 d è r e l'ensemble de la France, soit que l'on borne son examen aux régions bretonnes qui nous intéressent pl'is parti-culièrement.

En P'ranco, la formule « Front Populaire » a eu un succès que ii'îUHiiit pas eu la seule formule « cartel i-, sans que l'on puisse cependant parler de trionuphe- Ce succès est la plus évidente dé-monstration du sens politique des partis de gaucho : ceux-ci ont senti que leurs vieux procédés risquaient de ne plus rendre, qu'il fallait Jes rajeunir. A l'en-tente dé à elassique des socialis-tes et ces radicaux sont venus s'ajouter les communistes et les deux résultats prévisibles ont été obtenus: en plusieurs circons-criptions, la nouvelle coalition a eu la majorité au premier tour; en beaucoup de ces circonscrip-tions, l'avantage de lu règle (Xi front populaire a joué en faveur du communiste.

De même qu'en 1932, la France a élu une majorité cartelliste, de mèms en 193() elle envoie à la Chambre des Députés une nuijo i-ité Front Populaire.

Mais, il est une cihose plus à

R E D A C T I O N > t A D M i m S T K A T I O N

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ABONNEMENTS UN AN

Morlaix.. . . . . .J . . 15 francs Finistère et départements

limitrophes 15 francs Autres départements 17 francs

Les annonces sont reçues aux bu-reaux du journal. Pour la publicité extra-départementale, s'adresser, 26, rue Rochechouart, Paris, IX' arr. — Téléphone: Trudaine 34-06.

25 C E N T I M E S

L'homme fait pour les affaires et l'autorité ne

voit point les personnes; il ne voit que les choses,

leur poids, et leur conséquence.

Le maréchal Badoglio en tour née d'inspection sur le front nord éthiopien.

. , A titre documentaire, nous em-Mais, Il est une t^ose plus a „ „ Capital cc.v considé

souligner que le succès relatif des pf^^ff^^^ partis du Pront Populaire, t-e .

,, , . luiiu/m uv iii. rictiivi. r^tii-s SOnt --. -.- /JCHZ-tVrp assez. \'irpr\«nanles ;

sont les victoires des partis d or- ^^ ^ ^ '^''c- , u 1 • torisees et nous ne serions pas

En un grand nombre de cn- ^ ^^^ réaliser, au conscriptions ils ont eu la majo-rité absolue dès le premier tour des eucnlualiiés et, dans notre région, le second tour a souvent contirme leurs ^ . , . essiMÎrances • lAV â ^

Pour ne parler que du Finis tère, nos amis y conquièrent de haute lutte quatre sièges. I-^ dé-puté socialiste Masson, de Car-laix, cède la place à M. Lohéac ^L l>aniélou est remplacé par M Crouan. ^L Montfort déboulonne M. Cadoret. M. Nader prend le poste de M. Pouchus.

Des « cinq doigts de la main > ou des cinq orteils, comme un ironiste désignait les cin<i dépu-tés radicaux, deux seulement re-prennent leur siège au Parlement. Et encore AL Le Bail n a-t-il qu'une faible majorité de 12 voix.

Quant à AL Maze, qui procla-mait, avec tant de Vsuptilrbe, p certitude d'être léélu, il a mordu la iM)USsière une première fois. 11 crut se sauver en accusant son jeune rival de malhonnêteté poli-ti(iue, en accusant la droite d'avoir volé socialiste au premier tour, en se faisant de nouveau i.lébisciter par l'assemblée des 24 inairos et par les délégués des GOO délégués qui acclamèrent sa candidature. Le second toiiv a mis terme à ces espoirs. M. Maze est bel et bien battu.

M Mazé est le seul candidat (lui, d'un scrutin à l'autre, ait vu baisser le chif fre de ses voix. Alors (pie M- Bourgot, succes-seur de M. Debled, recueillait près de mille voix de plus que celui-ci, alors ([ue Tanguy Pn-"ent gagnait encore cent voix, M. Mazé vovait le nombre des sien-nes diminuer de «OO. Pour un peu, l'on pourrait crcnre que c'était pour Mazé (lue la droite avait voté au premier tour; pour un peu, l'on pourrait supposer <,ue. l'échec de Mazé paraissant certain au deuxième tour, ces voix sont revenues h leur repré-sentant véritable. Nous nous gai ; derons cependant d'afllrmcr (pioi „uc ce so\t h ce sujet, car, pour e faire, il ne faudrait pas nioins

ou c,ue la présomi^ion de M Maze ou 'pie la connaissance pai faite

être autorisés, le dimanctie, A aller terre le temps voulu pour se livrer à l'exercice de leur culte. Ils utiliseront les embarcations faisant le service ré-gulier du bord. »

On voit tout le profit que pourront tirer les marin» de ces nouivclles dis-positions pour l'aocomplissoment de leora devoirs religieux.

avenir meilleur.

B ^ e s d e s M a r é e » (HEl'HK l.E(iALR)

rade de Morlaix pleine met

soir Samedi !) " ' » ' Dimaiioiie H). I.undI 11. Mardi l'2. Mercredi 1.1. Jeudi 14, Vendredi la,

malin 6 .W 7.2« 8.0<i 8.r)3 0.47

10.!>3 11.r.r)

LA iliOCHAINE CHAMBRE par Edouard Pfeif fer

Hncien Secrétaire général du part! Radical Socialiste

ci-

Oui, c'est entendu, la poussée communiste a dépas.sé toutes les prévisions.. Oui, les socialistes seront sensiblement plus nom-breux que les radicau.x dans la prochaine Chambre, mais il n'en est pas moins certain que l 'affo-lement des milieux modérés ne se justifie pas, et que la législature prochaine ne semble pas devoir être de Front Populaire.

• •

Il y aura dans la prochaine Chambre dciux blocs, sensible-nent égaux d'extrême-gauche ei

de droite que les radicaux auront à départager.

L'extrême-gauche groupera 75

plus de majorité; il ne pourra se maintenir aui pouvoir qu'en fai-sant feur politique intérieure et extérieure. Mais les radicaux ac-cepteront-ils de souscrire à leurs exigences? C'est pour le moins douteux.

Deuxième raison: ji<^mbreux sont les. radicaux, qui, précédem-ment élus à gauche, viennent d'être élus à droite. Tel est le cas notamment de M. de Monzie qui a fait appel « à l'ordre républi-cain contre le désordre révolu-tionnaire » ; de M. Léon Meyer, qui a refusé de signer le mani-feste du Front Populaire; de M. Georges Bonnet, de M. Palmade, etc... Nombreuses sont les fédé-rations radicales qui ont refusé de s'incliner devant le Front Po-pulaire; ce sont entre autres celles du Gard, de l'Hérault, du Tarn, de la Marne, de l'Isère, de la Drôme, etc... Dans le Finiistère, fédération rouge, M. Mazé, créa-teur du Front Populaire, a été distancé ipar un socialiste, et a néanmoins maintenu sa çandida

le chiffre du Pofuilairc) et 20 so-cialisants: à savoir une dizaine de Pelletanistes et de rescapés du .socialisme français, ainsi qu'une dizaine de Pupistes.

Le centre et la droite compte-ront au moins 230 députés contre 250 dans la (^arixièie- Ci.V'.mbit;. Les modérés — j'entends par là ceux qui, de la gauche radicale jusqu'à l'U. R^ D., n'ont jamais .'lonné leurs voix à un (louverne-ment de cartel — vont donc per-dre 20 sièges. Malgré la poussée rouge dans la Seine, les modérés n'ont enregistré qu'un nombre Irès restreint d'éciliecs, car ils n'ont cédé aucun terrain en pro-vince, bien au contraire; en effet, s'ils perdent 24 sièges dans la Seine et dans la Seine-el-Oise, ils en gagnent 4 dans le reste du pays, il y a 25 <Iéiparlcmenls où Is sont en gain, contre 23 où ils

sont en perle; s'il:; n'ont pas roiii-porté dans la (Jironde les succès attendus, ils gagnent 5 sièges dans la Loire, 7 dans les Irois départements bretons, 3 dans la Vienne et 3 dans le Jura. Avec la proportionnelle, ils n'auraient pas été 230, mais 280.

Entre les deux blocs extrêmes, le bloc radical sera l'arlMlre du jeu; il grouiMîra 148 députés

du mVstèrc des urnes. ( io;i radicaux et 45 radic.alisants). En dédnitive, le Front Popu- j diviseront ainsi: i|n (luarl

l-.ire ne perd et ne gagne ncn: M. exactement, soit 37, (jui ikuh-Mazé, comme M. P igent , était à <lr..ite du lait partisan du Front Pofmlaire. ..j,,, été élus contre les ' L'élection de " «^^social istes; ce groupe corrosj.on-d„nc pas une catastrophe et no- ,, i., ,,e M. Marchan-i r " devoir reste toujours le soit cgalc;

exirciliu-f^uui-lli; vjujrvi .1 iicaillliuiii^ communistes, 145 S. F. I. O. (c'est ture. Le désarroi est grand rue de I .1.. nt on t.n

loujwiii-^ .V. yn ;,i,t[-e quari, ,nêmc: dès ce jour, conimenœr .j, députés, sera orienle a

campagne pour préparer un ^ correspondra a la J.:,.7nn„r .1. H. I;,,,,,,^.^ ,,es radiniux de l'Oise et

de l'Aube. Enfin, une moitié, soit 74 dcMiutés, reprôsente.-ont la nuance de M. lU-rriot: le .sort <lu Front Populaire sera entre leurs

j'incline très nelleinent à croire nne ces radicaux se rap-

lll'lproclieront à très bref diHui des w'^j modérés, et cela pour deux rai-21.lit sons: , „ . 22.18 1 Première raison: le ^ " " "-^^•' '•'ipulaire sera à la merci des com-

munistes: sans eux il n y aurait

Valois. Et maintenant, que peut-il se

passer demain? M. Albert Sarraut peut fort

bien rester au pouvoir, en rema-niant toutefois, cela va ' de soi, son ministère à gauche. S'il pro-cédait ainsi, s'il disait aux radi-caux: « Sans notre concours au-cun gouvernement ne peut se former: nous sommes les arbi-tres: alors je reste, à moins que vous ne désiriez ma chute. » Il est vraisemblable l'emporte-rait dès la rentrée des Chambres avec une assez belle majorité.

Il ne faut pas toutefois éliminer l'hypothèse de voir se constituer, en Juin, un caibinet de Front Po-pulaire, présidé par un socialiste. Que feraient alors les socialistes? Ou bien ils abandonneraient leur programme, mécontentant ainsi une grande partie de leurs élec-teurs et risquant de se diviser, ou bien ils s'efforceraient de le réa-liser; mais, dans ce cas, il y au-rait neuf chances sur dix que M. Ilerriot et ses amis les abandon-nent encore plus sûrement qu ils ne l'avaient fait dans la dernière législature.

Il y aura en résumé dans la prochaine Chambre, tout comme dans la dernière, deux majorités possibles. .

Une majorité ' de Frqpt Popu-laire comprenant les 240 députés d'extrême-gauche et près de 110 radicaux et radicallsants (14» moins 40 de droite), soit au total 350.

Une majorité d'Union Natio-nale groupant les 230 députés du centre et de la droite et 110 ra-dicaux (148 moins 40 de gauche), soit au total 340.

C'est cette deuxième majorité nui l'emportera, et peut-être ra-nidemant, car, ce qui se passe sur le plan électoral et ce qui se passe sur le plan gouvernemental, cela fmt deux.

Edouard PFEIFFER.

(Le Capital).

Tour d'horizon Depuis trois semaines, la France

ne s'occupe que de ses élections. Autour d'elle, le monde continue tout de même de tourner. Ce n'est pas se laisser distraire de la tâche capitale qu'est la consultation élec-torale, que de scruter un instant l'horizon: on y trouvera comme repères pour suivre la conduite qui convient à l'intérêt national.

Au loin, la défaite des armées éthiopiennes accentue la crise pro-fonde de la Société des Natîons. Cette S. I). N., elle était la pierre fondamentale de notre système di-plomatique. Qu'elle soit désagrégée est pour nous une faiblesse et ap-pelle une consolidation urgente.

L'Italie était redevenue notre al-liée. Il n'est pas dit qu'elle ne le soit plus. Mais elle entretient en Abyssinie 650.000 hommes, et elle y a dépensé quelque 12 milliards. Ses forces sont donc diminuées. Les nô-tres le sont du même coup.

L'Allemagne poursuit son entre-prise forcenée. Elle vient d'appeler un militaire, le générai Goering, aux fonctions de super-dictateur à la monnaie. Elle tient à mener ju.s-qu'au bout, coûte que coûte, son ré-armement. Quand elle aura dépensé ses dernières ressources en canons, en tanl;s et en mitrailleuses, que fe-ra-t-elle? Elle s'en servira.

Placée au bord de ce cratère, la faible Autriche est ébranlée de mouvements sismiques. Malgré la bravoure de ses chefs, son 'équili-bre est précaire. D'une semaine à l'autre, il peut se rompre. A la pre-mière oscillation, l'Allemagne cueil-lera l'Autriche comme un fruit mûr.

Que la spoliation s'accomplisse ou non sans violence, peu importe : c'est tout le système de l'Europe de 1919 qui menace de s'écrouler. Nos ennemis se redressent et font les matamores. Nos amis, incertains et divisés, se débandent.

Voilà la situation, telle qu'il faut avoir le courage de la considérer.

Le sort de l'Europe dépend de la fermeté française, mais le sort de la France ne peut être séparé des destinées de l'Europe. Une partie décisive — vitale peut-être — est engagée. Avant quelques semaines les jeux seront faits, sans recours possible.

Pour défendre, non pas tel et tel de ses plus grands intérêts, mais son existence même, la France n'a pas trop de toutes ses forces natio-nales. La question dépasse les que-relles de personnes et même les ca-dres des partis. Le tout est donc de grouper ces forces. C'est une néces-sité de salut. ,, .

Après comme avant les élections, il n'y a pas d'autre ligne de condui-te à tenir. Le mot d'ordre doit être:

rassemblement national! » On plaint ceux qui ne compren-

nent pas. Quant à ceux qui ne veu-lent pas comprendre, les faits se f j argeront de les convaincre.

L . A I V O U V E L L E € H i % I I I B R E

Les gains et les pertes Avant Après Gains Pertes

10 72 62 I I 10 1 97 146 49 48 27 21

Socialistes indépendants 21 9 12 Radicaux-socialistes 15!) 116 42

65 31 34 Bép. de gauche et rép. indépendants .. ., lOC 85 15 Démocrates populaires 23 23 Fédération républicaine 76 88 12

6 11 5

615 618 128 125

Une henrense initiative des coloniaux ponr la loterie nationale

Depuis l'émission de la ï rnnche^)é-cinlc du GranJ Prix de Pans, h x j i d é -ratlon Française de^ Coloniaux rt An-ciens Coloniaux adhérente h. la Confc-déralion Nationale des Anciens Com-battants et Victimes de la Guerre, a été autorisée ft mettre en vente des dixiè-mes de billets de la Loterie Nationale.

Elle espère (lue la vente sera fruc-tueuse, les bénéfices étant destinés il l'entretien et au fonctionnement des Œuvres fédérales: ^ , . •

Maison des Pupilles Coloniaux de Varennes (.Aisne).

Maison de Repos du Colonial de Juan-Ies-Plns lA.-M.).

Maison de Retraite des Coloniaux de Glronville (S. it-0.). , . ,

Maison de Retraite des Anciens Co-loniaux et légionnaires de Roshelni iBas-Rhin). , . , „ ,

Caisse de Secours des Anciens Colo-niaux nécessiteux.

La liste n'esl pas olose, d autres u.u-rcs sont envifaRées. , , , . , En souscrivant h son émission el en

nidflnt h sa diffusion vous aure/. Oc -casion d'accomplir une bonne action et In possibilité de «auner des primes allant jusqu'il .10.000 francs. Et ceci ne s'applique pas seulement il quelques gros lots, mais encore il tous les lots h partir de 100.000 francs. A cet elTcl, cliaque carnet de 10 dixièmes est con-tenu dans une couverture qui partici-pe aussi nu tlinge et permet de retirer la prime en cas de Rnln. Le carnet ne vant que Frs. 110 et le dixième 11 Frs.

Pour se procurer des billets, adres-sez-vous aux dépositaires et nu siège de la Fédération des Coloniaux et An-ciens Coloniaux, 40, rue de CliAteau-dun, Paris, <iul pourront de plus vous fournir les renseignements dont vous pourrie* avoir besoin.

E N B R I E T A G N E Union Nationale Radicaux | Socialistes

1 Crouan. 1 Inizan. \ Lohéac.

mader. [Simon. Trémintin.

Le Bail. Perrot.

Prigent. Rolland.

COTES-DU-NOBD. ^Duault. Hervé. .Morane.

De Chappedelaine. Geisdoerfer. Michel. Serandour.

Le Maux.

/Cadic. Desgranges.

\Gillet. MORBIHAN (muel.

/Le Pévédic. Pézet. \Tristan.

L'Hévéder.

Bret. (Barbot.

ILE-ET-VILAINE. . DjjJy'-ot

fLe Poullen. \Pinault.

Guernier La Chambre.

(Bardoul. LOIRE-INFÉR.

(dc Montaigu.

Blancho. Le Roux. Pageot. Thiéfaine.

27 sièges. ! Gain : 8 sièges.

8 sièges. Perte: 11 sièges.

8 sièges. Gain : 3 sièges. |

P r i r e n t , M a z é ,

G e o r g e s L e B a i l

RèjienieDt de oooiptes entre... aiQis Nous ne prenons pas parti. Nous

constatons, aussi objectivement qu'il est possible.

C'est une question de linge sale. Et tout le monde sait que le linge sale doit se laver en famille.

Nous ne sommes pas de la famille! Nous allons nous contenter de

publier des documents. « •

Avant le premier tour. Le parti radical-socialiste donne

l'investiture à cinq candidats dans le Finistère.

Le Citoyen, de M. Georges Le Bail, publie en première page leurs pho-tographies.

Mais la photographie de M. Mazé est beaucoup plus grande que celle des quatre autres « poulains » .

M. Mazé, grand format. MM. Perrot, Pouchus, Albert Le

Bail et Cadoret, petit format.

Après le premier tour. Premièrement: une affiche, signée

de M. Georges Le Bail, et apposée non seulement à Quimper mais en-core à Brest, déclare que le comité radical-socialiste accorde son patro-nage à M. ïan^juy Prigcnt, ç est-à-dire à l'adversaire de M. Mazé.

Deuxièmement : M. Mazé publie dans la Dépèche de Brest un appel dont nous détachons le passage sui-vant:

m. Prigent, après avoir n.ensongè-reiiient affirme que je m'étais dé-sisté pour lui, ment en affirmant que je suis désavoué par mon parti. Jamais je n'en ai reçu plus d'encou-ragements.

Les mots mensongèrement et ment sont soulignés dans le texte de M. Mazé.

Ces faits rappelés, — et nous met-Ions au déll qui que ce soit de dire qu'ils ne sont pas exacts, — nous posons à notre tour les questions suivantes:

1°) Le i)arti radical-socialiste, dont le chef incontesté, dans le Fi-nistère, est M. Georges Le Bail, a-t-il, oui ou non, accordé son pa-tronage à M. Mazé, avant le premier tour?

2°) Le parti radical-socialiste, par voix ( c M. Georges Le Bail, a-

t-il, oui ou non, accordé son patro-nage à M. Tanguy Prigent, après le premier tour?

3») Si le parti radical-socialisle, après le premier tour, a accordé son patronage à M. Tanguv Prigent, adversaire de M. Mazé, l'a-t-il, oui ou non, retiré à M. Mazé?

Indiscutablement, la réponse à ces trois questions est: OUI.

Alors? Lorsque M. Mazé publie dans la

Dépêche que « M. Prigent ment (souligné) en affirmant que M. Mazé est desavoué par son parti » , deux hypothèses, et deux seulement sont possibles:

1°) M. Georges Le Bail n'a pas qualité pour desavouer un candidat au nom du parti radical-socialiste;

2°) M. Xazé n'a pas dit la vérité lorsqu'il a accusé M. Prigent de mentir sur ce point.

Que MM. Mazé, Prigent et Georges Le Bail veuillent bien se mettre d'acord!

En spectateurs absolument désin-téressés, — car nous combattons les trois personnages avec une pareille énergie, — nous publierons les ré-sultats.

Lequel des trois ne dit pas la vé-rité?

11 y en a certainement un; il y en a jjeùt-être deux!

Lequel? Ou... lesquels?

M. DOUMERGUE LES SOCIALISTES DEPUTES ET LA PROPRIETE DE LEUR MANDAT

M. Gaston Doumergue a bien voulu accorder à M. René Lignae, rédacteur en chef de « La Liberté du Sud-Ouest », une longue interview:

— J'en suis arrivé à cette conclusion que beaucoup d'élus considèrent leur mandat comme une propriété person-nelle, propriété pourvue d'avantages qui se sont accrus d'année en année, pro-priété que les électeurs n'ont pas le droit de leur ôter pendant quatre ans.

CET ATTACHEMENT A L A PRO-PRIETE EST UN FAIT REMARQUA-BLE CHEZ DES ELUS DONT UNE GRANDE PARTIE EST POUR L A SUP-PRESSION DE TOUTE PROPRIETE.

Déposséder le propriétaire, le cultiva-teur, c'est très bien. Mais déposséder de sa propriété d'élu un mandataire qui ne fait pas rusage voulu de son mandat, c'est un crime contre la démocratie (d'après ces curieux mandataires!).

ENCORE UNE!

Elle s'avance un peu timide, les yeux baissés, devant le représentant du gou-vernement français: « Ma sœur, pour les 52 années de dévouement et de cha-rité que vous avez consacrées à l'édu-cation de l'enfance et au soulagement de la souffrance, au nom du Président de la République, je vous fais Cheva-lier de la Légion d'Honneur. -

Il lui donne l'accolade et épingle sur sa guimpe de toile grise la croix des braves.

La scène se passait ces jours derniers, en Egvpte, au pensionnat des Sœurs missionnaires de N.-D. des Apdtres, à Tantah. I l s'agissait de U Mère Domi-nique, décorée par M. de Witasse, mi-nistre plénipotentiaire.

En France, U sœur eût été expulsée; son école fermée et spoliée. — Pour-quoi? puisque là-bas on la déeore ponr les services rendus, son dévouement, sa charité! La politique a de ces mystère* n-ie l'on n'ose découvrir parce qu'ils ca-cher.! t:op de honte!

I ,

M O R L A I X E T S R É G I O N

PREMIÈRE COMMUNION Il

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La Journée du Dimanche a M O R L A I X

Union Nationale. — MM. Ta l t t l ^e r , d'Aramon, Doussain, de Moustler, sou-lier. Rossé, Paul Reynaud, Cousin, Ober-kirch, de Coral, Henriot, Tristan, Au-bert, Baudry, Diesbach, Boulsson, de La Myre-Mory. Wiltzer. Dignac, Georges Bureau, Bataille, etc...

Radicaux socialistes. — MM. Julien, René Richard, Lyautey, Longuet. Yvon Delbos, Léon Meyer, Crutel, Marie. Ber-nier, Roy, Mistler, Marchandeau. Her -rlot, Jean Zay, Miellet. de Tessan. Mar-gaine, Jammy Schmltt, Lévy ;A lphan-déry, Albert Perrin, Bastide, Palmade, Perfetti, Guy La Chambre. Patenotre.

Union socialiste (U. S. R. ) . — De Mon-zle. Hymans. Maxence Blbié.

Socialistes (S. F. I. O.). — MM. Rey-naud, L e Trocquer, Planche, Lebas. Va-llère, Voirin. Brunet. Boulay, Chlchery, Moutet, Maxence Roldes.

Communistes. — MM. Coste, Rlgal, Pe -tit, Midol, Péri, Dewez. Bartollni.

Socialistes indépendants. — Deschl-zeaux, Bouisson.

Socialiste de France. — Marquet. Puplstes. — aélis, Louis Sellier, Gar-

chery, Chasselgne. B A T T U S

MM. Déat, ministre de l'air; Stern, ministre des colonies; Mazé, sous-secré-taire d'Etat aux travaux publics; Ca-thala. Martinaud - Déplat, Franklin-Bouillon, Daniélou, Désiré Ferry, Ap -pell, Julien Durand, Fabry, anciens mi-nistres.

Républicains nationaux. — MM. Mon-tillot. Duval-Arnould, Ballu, Merlant, Eugène Pierre, Boucheron, de Tastes, Jean Goy, Grisonl. Fourès, Poncet. Gal-let. Maurice Vincent, Jacot, Courtier.-Patenotre-Desnoyers, Nast. de Rodez-Bénavent, Pic, Brocard, Chatenet, Bar-don.

Radicaux-socialistes. — MM. Cornu, Hérard, Camille Ferrand, Bonnaure, Amat, Bouessé, Jean Plot. Camille P i -card, Martinaud-Déplat, Aies, Leculler, Gaston Martin. Boussus, Cadoret, Raoul Girard, Pouchus.

Union Socialiste OJ. S. R.). — MM. Jean Félix. Varenne. Appell. Lecointre.

Socialistes indépendants. — MM. Chas-tanet. Foulon. Simonet, Valensi.

Socialistes (S. F. t. O.). —M. Jardel. Communiste. — M. Monjauvi».

D E P i m t S QUI ONT A B A N D O N N É

ENTRE LES DEUX TOURS

Républicains. — MM. Génois, de Na-daillac. Parés, Tailliandier.

Répitblicains de gauche. — MM. Eu-gène Pierre et de Castellane.

Radicaux. — MM. Germain-Martin, Decprez-Potié, Thébault.

Radicaux-socialistes. — MM. Guernut. I.amoureux, André Hesse, Chauvin. Ma-hagne, Poittevin, Coudert, Ffirnaml Aueé.

Union socialiste. — MM. Bravet, J.-L. Breton; Lasserre; Lebel, Carmagnolle, Augu.ito Reynaud, Brémond.

Socialistes unifiés (S. F. l. O.). — MM. Boutet, Sixte-Quenin. Castanet, Del-court. Couteaux. Evrard. Weil l . Gra-ziani. Mar.oais. Jean Longuet.

Communiste pupiste. — M. Lesesne. Socialiste indépendant. — M. Ernest

Lafont.

Paroisse Saint-Mathieu. — Messes basses i\ C h., 7 h., 8 h. et 9 h. .30. Grand'messc h 10 h. 30. Vêpres à 20 heures.

Paroisse Saint-Melaine. — Messes basses il f) h., 7 h., 8 h. et 10 h. 30. Grand'messc à 9 heures. Vêpres à 20 heures.

Chapelle Saint-Joseph. 8 h. 30.

Paroisse Saint-Martin. — Messes basses à C h. 30, 7 h. 30 et 8 h. 30. Grand'messc à 10 heures. Vêpres i\ 14 h. 30.

Jlesse à

Paroisse Saint-Martin. — A l'is-sue de la Grand'Mcssc, réunion des dizainièrcs de la L.F.A.C.F. au pres-bytère. — A 13 h. 45, réunion du fiers-Ordre; alloculion du R. P. Be-noit-Joseph (Grotte de N.-D. de Lourdes).

Vie des par<Hsses

l^ipoisse Saiiil-MaHin Ligue Féminine

d'Action Catholique Française La réunion mensuelle des dizai-

nièrcs de la L. F. A. C. F. aura lieu dimanche prochain, 10 mal, au presbytère, à l'issue de la grand'-; messe, DilTérentcs questions impor-tantes devant y être traitées, les di-zainièrcs sont instanunent priées de faire tout leur possible pour as-sister à cette réunion.

- / / / / / / / -Grande kermesse diocésaine La kermesse diocésaine aura lieu

au parc de Coatserho, le dimanche 7 juin. De nuiltiplcs attractions sont préparées, et tout est mis en œuvre pour les rendre plus intéressantes les unes que les autres.

Nous faisons un appel presssant aux personnes généreuses qui, par leur oiTrande, aideront à garnir les nombreux comptoirs: bazar, ouvra-ges de dames, buvette et butTet, fer-me bretonne, Pêle-iMêle, pêche mira-culeuse, etc... etc...

Tous des dons seront réunis, 5, rue Gambctta, et réi^artis, par la suite, entre les comptoirs.

L'œuvre est intéressante entre foutes, aussi nous comptons sur tous ceux qui comprennent l'absolue né-cessité de venir en aide à ceux qui ont assumé la lourde tflche de for-mer une jeunesse sur qui repose l'unique espoir de la France.

Le Comité.

— / / / / / / / —

Nous avons relevé, avec plaisir, . armi les récentes décorations de a Médaille de l'Education Physique, le nom de M. C. Guizien. Depuis de longues années, vice-président de la sociét-é de tir « La Morlaisienne » , vice-président aussi des « Gâs de Morlaix » , l'active société de foot-ball, d'athlétisme et d'éducation l)hysique, M. C. Guizien voit ainsi son dévouement justement récom-pensé.

Avec fous ses amis, nous sommes heureux de lui présenter nos plus sincères félicitations.

Ecole N.-D. du Mur. — Matinée à 14 11. 30. Au Programme; « La Rei-ne des Fleurs » , « Le Bout de l'Oreille »... etc.

Cinéma Saint-Martin. — « La Jo-lie Batelière » et « Charlie Chan en Egypte ». Matinée et soirée.

O A r i S L A H K L L K O Sur la Place Thiers, l « Samedi

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Théâtre Municipal

LE PAYS DU SOIRIRE C'est le mercredi 13 mai qu'aura

lien, au Théâtre de Morlaix, In re-présentation officielle du Théfltre de la Galfé Lyrique de Paris qui donne ra son triomphal succès « Le Pays du Sourire » , l'œuvre récente de Franz Lehar, l'auteur de Ja célèbre Veuve Joueuse.

Le Pays du Sourire a atteint la 1.000* représentation h la Gaité Ly-rique.

La représentafion que donnera le Théâtre de la Gaité Lyrique sera très brillante.

Tous les artistes composant la di.s-tributlon, ainsi que les chœurs et le ballet, font partie de la troupe de lu Gaité Lyrique. Avec les décors, cos-tumes, accessoires, conformes à ceux de la création, le .spectacle sera tout-ft-fait exceptionnel.

L'impression qui se dégage de cette jolie pièce est toute de char-me. Le Maître Franz Lehar a com-posé une musique tantôt gaie, tantôt émouvante, aux mélodie.^ exqui.^es, que le public ne se lasse pas de bis-ser. Les airs principaux sont d'ail-leurs déjà célèbres et In pièce difTu-sée déjà deux fois par T. S. F. a été enregistrée sur de.s milliers de dis-ques. C'est sans contredit l e plus grand succès théAtral actuel.

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L'attention de .MM. les employeurs et assurés sociaux est appelée à nou-veau sur la nécessité de se confor-mer aux pre.scriptions de la loi des A.ssurances Sociales en reloiirn.'uit, à leur échéance, les feuillets trime.s-trlels et en acquittant les cotisations correspondantes.

Les feuillets trimestriels port-int la mention « 1" Trimestre 1!)3() » sont arrivés .'i échéance le .31 mars 1936 et devaient rentrer du 1'' au 10 avril.

Il est rappelé que les cotisations se versent soit à la Poste, pour les employeurs occupant dix assurés au moins, en espèces ou, dans certains cas, pur apposition <le timbres-pos-te sur un feuillet intercalaire ou sur le feuillet agricole; soit par vire-ment postal, pour les employeurs occu lant plus de dix assurés. Pour ces < erniers, l'ouverture d'un comp-te courant postal est obligatoire, s'ils n'en sont pas déjù titulaires.

Les emploveurs (|iii n'auraient pas encore faît le nécessaire poiw le i)aiemcnt des cotisations du 1"" Tri-mestre 1030 sont Invités à se met-tre en rèqle de toute uryence. Le Service Régional des Assurances Sociales, 23, rue <lu Champ-Jacquet, Rennes, se lient à leur disposition pour fournir tous éclaircissements sur les difflcultés qui pourraient se rencontrer dans l'application <lu nouveau régime <les coti.sations.

Les imprimés nécessaires sont !\ la disposition du |)ublic dans les bu-reaux de Poste, aux services de ren-seignements des Assurances Socia-les dans les Préfectures et nu Servi-j ce Régional d e s Assurances Sociale.s à Rennes.

29 Avril 1535. — Réformation dc,s fonages à Saint-Martin de Morl(ii.v, en Léon, Iior.i des fau-l>our;/.s diidit Morlaix, qui est la terre de Sainte-Sève.

.30 Avril 1710. — Commission donnée mi capitaine Elij le Turc pour armer en guerre et marchan-dises pour Terre-Neuve, le vai.s-seau le Saint-Pierre, de Morlaix ( 1 0 0 tonneaux, 10 canons, et 2 2 fusils), cautionné par Pierre l'oilpri du Marcheir, bourgeois et arnutteur de Morlaix.

1" Mai 1791, — Installation comme curé constitutionnel de Plounéonr-Ménez, en remplace-ment du recteur, M. liriand, du Vieur Pacé, e.v-curé </e Quemper-ven, dans l'évéché de Tréguier, auquel succéda, le 18 Novembre 1792, le sieur Guillaume Char-les, ci-devant vicftif^; à Sl-Thé-gonnec,

2 Mai 1918. — Mort pour la France de II. du Laurent de la Barre, chàteilain du Dois de Ui Hoche, avocat à Morlaix, sous-lii^itenant 'au 2.3()", au^eur pos-thume de A l'âge de la poudre, recueil de poésies publié en 1919.

Mai 1842. — Mort de M. Prosper Andrienx, indu.siriel et membre du bureau de bienfai-sance de Morlaix. M, Lédan a consacré à sa mémoire une pièce bretonne où il célèbre les qualités et les vertus de cet homme de bien.

4 Mai 18.')7. — Bénédiction de la nouvelle chapelle de Notre-Dame du Mur à Morlaix, sous la présidence de Mgr Sergent, et grande proces.vion oii In statue de Notre-Dame du Mur, {wriée par quatre prêtres, fut promenée en triomphe dans les rues.

5 Mai 1751. — Naissance à Lanmeur de Jcan-IIonoré de Trogoff, capitaine de vaisseau en 178i), contre-amiral le '21 janvier 1 7 9 3 , qui contribua à livrer aux \nqlais le port de Toulon et mou-

i-ui en rade de Porio-Ferrajo, en février 1794. Le comte de Grasse urit alorst le commandement {de a division, et la conduisit en An-

gleterre, X /A 1 ^ (A suivre), r a:.

la F(!t de l'M Saiil-J Quinze jours après les fêtes du

25° anniversaire de l'école Saint-Jo-seph, revenait, comme chaque an-née, la date de la fête de l'école, la date de la séance que élèves, an-ciens élèves et dévoués amis de r<'!ta-blissement offrent à leurs camara-des, aux parents et aux directeurs. La coïncidence des élections, la possibilité d'un avenir troublé n'ont pas empêché le succès de la fête. Samedi soir et dimanche après-midi, la salle du patronage Saint-Matthieu connut l'aftlux habituel des specta-teurs sympathiques. t

Lulli, marmiton, opérette en un acte, de Brossard, servit d'ouvertu-re. .1: Lozach tente de donner au Roi-Soleil une majesté authentique. L. Bacques, dans le rôle de Dura-cuir, le chef, cuisinier, F. Ruellou, dans celui de Lulli, premier marmi-ton et M. Coursin dans celui de Cui-tapoint, neveu de Duracuir, se firent spécialement remarquer et, avec eux, la foule des marmitons : P. Moriou, P. Merrien, G. Merrien, P. Croguennec, J. Souêtre, Tanguy, Y. Kerharo, J. Prigent.. J. Péran, P. Clech, contribuèrent au succès de cette opérette.

Pendant les entr'actes, des chœurs d'enfants, habilement exercés, chan-tèrent Meunier, tu dors, Cadet Rous-sel, La mort du cerf. Ajoutons une mention spéciale pour Christian Floch, qui donna fort joliment La Korentine de Botrel.

La Dépêche de Minuit, c o m é d i e drçimatlque en trois actes, de Pierre 'humaine, constituait le morceau principal. Nous avons déjà, ici mê-me, donné un compte rendu et de la pièce et du jeu des acteurs.

Nous n'y reviendrons que pour dire combien, grâce à eux, le pu-blic a tiré de salutaires leçons de cette pièce, plus volontiers dnime que comédie, qui convenait particu-lièrement pour une fête d'école, car elle montre excellemment les dan-gers d'une éducation insuffisante aussi bien que ceux d'une autorité paternelle peu au courant de f.es de-voirs. Oes leçons, le public les a méditées et ce sera assurément le meilleure récompense de chacun des acteurs : L. et H. Dantec, P. Lavicc, L. Lamanda, Y. Rémond, F. Bodénès, 0. Moign, L. Lavanant, R. Faucheur, Y. Lachuer, L. Manain, que de pen-ser que leur dévouement a contri-bué à faire du bien aux âmes des petits et des grands.

- / / / / / / / -Ecole libre l e SÉIIelalDe LES SEANCES RECREATIVES

Les séances récréatives organisées au profit de l'école libre de Saint-Melain<; ont réuni, le dimanche 20 avril, en matinée, et le mercredi 29, en soirée, dans la salle du patronage, de nombreux spectateurs qui n'ont pas ménagé leurs chaleureux applau-dissements aux jeunes artistes...

En des ballets aux charmants tra-vestis, évoluèrent sur la scène les élèves des petites classes: « La Dame Tartine «, « Au bord du ruisseau » et le <i Ballet des Libellules » furent très réussis.

Une pièce en trois actes de J. Jourdain: « La dure leçon » , ins-pirée par le beau roman de Pierre l'Ermite: « La femme aux yeux fer-més » , mit en valeur le jeu des iii-ferprèles, toutes anciennes élèves de l'école Saint-Melaine: Mlle Paugam qui excella dans le rôle de Mme Ra-mier (la nouvelle riche); Mlle Pri-gent, qui sut fort bien incarner le personnage un peu sévère de Gilberte de Vaueiennes; Mlle Cosqucr, oui joua avec beaucoup d'aisance; Mlle i ) a n t e c , religieuse pleine de dignité, et .Mlle Picart, très aiiiusante dans le rôle de la cusinière Victoire.

Un chœur à deux voix: « Les Chasseresses » , fil applaudir les grandes élèves. Enfin, une comédie pleine d'entrain: « Rosalie suit un régime », déchaîna les fous-rires de l'auditoire: Mlle Garion fut une Ro-salie comique à souhait, à qui Mlles Riou et Salaiin (lonnèrenl fort bien la réplique.

Il n'y eut pas une minute de las-situde pour l'assistance, car pen-«lant les changements de décors, M. Salvey, le talentueux violoniste, vint la charnier par des mélodies.

Les entr'actes constituèrent des occasions de se rencontrer devant un buffet attirant.

Nous félicitons les dévoués orga-nisateurs et orgauisatrices de ces séances, dont le succès prouve la belle vitalité de l'école libre, chère à tous les paroissiens de Saint-Me-laine.

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rieuse, ayant références, est de-mandée.'S'adresser: 6, Venelle de la Roohe. I l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l i l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l l i l i

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Nous apprenons que le vendredi l.'S mal, à 20 h, 30, le R. i'. Chéry, l'un des directeurs de l'excellente revue hebdomadaire catholique Sept, fera, dans la salle du « Foyer Bre-ton » , 10, Grande Venelle, une con-férence .sur l'œuvre d'apostolat ca-tholique entreprise par Sept. Nous invitons nos lecteurs h s'y rendre nombreux.

CARNET [BLANC Nous apprenons avec plaisir les

fiançailles de Mlle Jeanne Salaûn, fleuriste, avec M. Ernest Brignou, employé au (îrand ITôtel de l'Eu-rope.

Sincères félicitations.

- / / / / / / / -ET^T eiVlL

Xai.isanves. — Christiane Pain, ((uartier du Ciiâteau, fille du Cons-tant et (le Jeanne Plassart; Andrée Abgrall, 28, rue du Porsmeur, fille (le Guillaunie et de Anne Berlivet; Jean Bozec, 13, place Traoulen, fils de Jean et de Louise Derrien.

Publications de mariages. — Yves Stéphan, ([uartier-mailre timonier, à Plouescat, et Aline Lagadec, dacty-lographe, 23, place Thiers; Alexis Braouézec, mécanicien, au Oéou, et Marie Teurnior, s. p., :i Plouézoch; Louis Menguy, s. ])., à St-Clet (C.-du-N.), et Françoise Le Saint, s. p., 3, route de Paris.

Mariages. — Pierre Le Bars, fer-blantieri et Yvonne Juven, s. p.; Al-bert Beyou, menuisier, et Marie Roussel, couturière.

Décès. — l'rançoise Flnmanc, épouse de Hervé Moreau, 71 ans, 1 mois. Rendez-vous des chasseurs; Simone Bodivit, 1 an, 8 mois, rue Stc-Marthe; Jean Saillour, 7 mois, 27, rue de Ploujean; Marie Thomas, veuve de François Quéinnec, 82 ans, 9 mois, quartier du Château; Marie Page, épouse de Jean Mével, 05 ans, 3 mois, 54, rue Villeneuve; Marcelle Gourvenncc, 11 mois, quartier du Château; Marie Le Borgne, 01 ans, 4 mois, quartier du Château; Jean Sillau, époux de Catherine Bihan, 25 ans, 7 mois , quart ier du Château; Jean Cuillerm, époux de Marie Guia-der, 80 ans, G mois, quartier du Châ-teau.

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SOCIETE DE SECOURS mUTUELS DES VOYAGEURS, EMPLOYES DE COMMERCE ET D'INDUS-TRIE DE BREST ET DU DE-PARTEMENT.

{Section de Morlaix)

Samedi 9 mal, paiement des coti-sations et règlement des indemnités aux heures habituelles.

Le trésorier rappelle aux sociétai-res (pie les cotisations doivent être réglées le second samedi de chaque mois et que les indemnités sont payées ce même jour.

Les feuilles de maladie visées par le médecin doivent être rendues au In'soricr au moins 15 jours avant la date (lu règlement.

- - / / / / / / / -59" Section des Anciens

Sous-Officiers des armées de terre et de mer

Le Président rai)i)elle aux socié-taires que la sortie i)romenade reste lixéc au (liiiianclj 10 mai 1930 à Roscoil'.

('elle (talc, tant attendue qui déjà à Locquircc, St-PoI-de-Léon, Huel-goat et 'i'régaslcl-Trimel, furent des journ(k's inoubliables, sera cette an-née, nous l'espérons, aussi mémo-rable.

Rien n'a été négligé pour le pro-gramme de celle journée afin que les camarades et leurs faniille.s. puis-sent trouver dislraclion cl cordiale gaieté au militu de leur grande fa-mille.

Les adhésions sont adressées à M. H. Cos(|uei-, Iri'-sorier, comptable chez M. l'iocli, peintre, rue (lam-helta.

— / / / / / / / — Association des Retraites Civils

et Militaires de la Caisse des Invalides

de hi Marine de l'arrondissement de Moi'Iaix

Lanoivisiau. — Diinant'li'j pro-chain, 11) mai, à 10 heures, à la mai-rie, réunion giMiérale annuelle des retraités de la' Commune.

Ordre du jour: exposé de l'état (les retrailes après les modilications ai)p()rtées aux décrets-lois ])ar la loi (lu 29 mars dernier. Perc-ei)tion des colisations pour l'année 1930.

Ihi ajjpel pressant est adressé à tous les relraités, lionuiies of veu-ves. pour (lu'lls iissislenl en plus grand nombre possible à celle réu-nion (|ui sera jioiir eux du idus grand inlérèl.

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Assemblée jïénérale des Débitants et Hôteliers Le bureau provisoire du Syndical

des C.afeticrs, Restaurateurs et Ht')-tellers de Morlaix et de la région a tenu une nouvelle assemblée et a d»;-cidé (le conv(){[uer tous les dél)i-lants (le ^Morlaix et banlieue à une Assend)lée générale.

'(".elle jXsscînblée f;('nénale aura lieu à la mairie de Morlaix mardi proehain 12 mai, à 20 h. 30.

Le bureau provisoire c()mmen(H'-ra iiar remettre sa démission en en-tier. Puis voici l'ordre du jour des (luestions (|ui seront traitées : 1") lA'cture, discussion et aijprotiation des statuts du svndical: 2") lîieclion du bureau; 3") Questions diverses (l'intérêt général.

Nous espérons (pu- les débitants viendront tioiiibreux à celle réunion qui, une fois le syndicat formé, ne peut que favoriser le commerce lo-c^ .

Aél'o-clul) du Fiuislèi'c La section de Morlaix a été dési-

gnée pour recevoir en un dîner ami-cal tous les adhérents et sympathi-sants de l'Aéro-Club du Finistère.

Celle troisième « poçote » , où seront reçus à titre d'hôtes d'hon-neur iMM. Bourgot, maire de Mor-laix et le Président de la Chambre de Commerce de Morlaix, connaîtra, nous en sommes certains, un suc-cès aussi grand que ses devanciè-res.

Cette manifestation aéro-gastrono-mique aura lieu le samedi 10 mai, à 19 h. 30, dans les salons du Grand Hôtel d'Europe, à Morlaix.

Un pressant appel est fait aux adhérents de toutes les sections afin qu'ils assistent nombreux à cette troisième « )opote » qui rappellera à beaucoup d'entre eux la franche et joyeuse camaraderie des escadrilles.

Les inscriptions sont reçues chez M. Masson, secrétaire de la section de Morlaix, jusqu'au jeudi, 14 mai, â 18 heures, dernier délai.

- / / / / / / / -Musique Municipale

Concert di: Jeudi 14 Mai 1936 Voici le programme du concert

qui sera interprété par la Musique municipale, le jeudi 14 mai, à par-tir de 20 h. 30, au kiosque de la place Thiers : 1. nrenniis, pas redoublé (E. Marsal). 2. Linons et Dentelles, gr.'xnde valse

(Ch. Pillon-F. Popy). 3. 0 liellos Mountagnos, variations

I)our cornet à piston (soliste : M. J. Masson), (A Petit).

4. Le Roi s'amuse scène du bal (J. Gaillarde; 2. Pavane, scène (lu bouquet; 4. Lesquercade; 5. Ma drivai; (î. Passepied et Final (L. Delibcs-G. Corroyez).

;"). Cherl'oura, défilé (tambours et clairons), P. André.

Le chef de musique: L. MIDUC

— / / / / / / / — AVIS DE L A MAIR IE

Les allocations au.-: Vieillards, aux Infirmes et aux Incurables, far milles nombreuses, primes d'allaite-ment, seront i)ayées au Bureau de Bienfaisance (rue .\nge de Guerni-sac), lundi 11 mai courant, de 8 h. à midi. — / / / / / / / —

CONSULTATION DS NOURRISSONS

La consultation des nourrissons aura lieu à la Mairie de Morlaix (pe-tite salle des iuariages), lundi 11 mai courant, â quinze heures trente.

- / / / / / / / -VACCIN.VTION

I:T REVACCIN.VnON Le Maire de Morlaix informe ses

administrés que le Médecin Vacci-nateur procé(iera aux opérations de la vaccination et de la revaccina-lion à la .Mairie de Morlaix (salle des conférences), le lundi 11 mai 1930, de 9 h. â 11 h. du matin, et de 14 h. à 1;") heures.

La revision du résultat des opéra-tions de la vaccination se fera le 18 mai, de 14 à 1.') heures.

-///////— ACCIDENT DE LA ROI TE

Sanu'di après-midi, un camion ap-partenant à M. Guvader, de Loguivy-Plougras, qui allait de Morlaix vei-s Brest, a heurté, sur la route de Mor-laix-Brest, un poteau de passage à niveau.

Au cours de l'accident, irols fùls qui se trouvaient dans le camion roulèrent à terre et se brisèrent, tandis que leur contenu se répandait sur la chaussée.

MORLAIX-PLOUJEAN

t S E R V I C E A N N I V E R S A I R E

Un service anniversaire sera célé-bré, le jeudi 14 mai, à 10 heures, en l'église paroissiale de Ploujean, pour le repos de l'âme de

.Moiisieui' le Clianoiiic STEIN ancien aumônier

des Ursutines de Morlaix

décédé le 17 mai 1935.

t REMERCIEMENTS

M. Jean Mével et toute la famille remercient bien sincèrement les per-

^ sonnes qui ont assisté aux obsèques I de

Madame Jean MEVEL née Marie PAGE

el toules celles qui leur ont témoi-gné de la sympathie en celte dou-loureuse circonstance.

C E R C L E P H I L A T E L I Q U E

REUNION MENSUELLE i.Mardi 12 mai, à 20 h. 30, aura

lieu, petite salle des mariages à l'Hô-tel de Ville, la réunion mensuciile du (Cercle Philatélique Morlaisien.

Tous ceux qui s'intéressent à ce groupement, qui ofl're de multiples avantages, pourront assister à cette assemblée au cours de laquelle di-verses questions seront abordées et où les adhérents auront l'occasion de participer à une tombola gratui-te.

-///////—

DANS LA GENDARMERIE Nous apprenons que M. Le Jeune,

maréchal des logis-chef de gendar-merie à font-L'Ablié, vient d'être af-fecté à Morlaix, en remplacement de •M. Allard, nommé inspecteur stagiai-re de la police spéciale à Paris.

Nous présentons â M. Le Jeune, qui a pris ses fonctions le 5 mai, nos meilleurs souhaits de bienvenue.

- / / / / / / / -DANS LA POLICE

'M. Quéguiner, reçu au concours du 20 avril dernier, a pris ses f o n c -tions d'agent de police depiiia le vendredi 1"' mai.

Nos félicitations et nos .souhaits de bienvenue.

- / / / / / / / -

UN CAMION AUTOMOBILE SE Ji:TTE DANS UN FOSSE Lundi, vers 18 h. 30, un camion

automobile appartenant à M. Char-les. négociant â Morlaix, i-evenait de Saint-Pol-de-Léon avec un charge-nu-nt de caisses de bocks vides. Sou-dain. dans la descente de Douric Saint-Edern, en Taulé, la direction du véhicule se rompit et celui-ci alla se jeter avec violence contre un ta-lus bordant la route.

Le conducteur du caniî'^n d u'i li-vreur ([ui l'accompa-înait ne furent heureusement pas blessés.

Les dégâts matériels, par contre, tant en (e qui concerne le véhicu-le que son chargement, sont asseï importants.

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RESULTATS DU RECENSEMKN'l" Vo ic i l e » résultats du dernier ro-

censement qui a eu li€U le 8 mars 1936:

Immeubles: 2.035; inénni^cs: 4.232; habitants: 14.121. ^ . , ,

A titre comparati f , voic i les chif-f res des deux autres recensenicnts précédenU (1931 et 1926) :

Année 1931: Immeubles: 1.92/; ménages: 4.183; habitants: 13.908.

Année 1926: Immeubles: 1.7()0; ménages: 4.284; habitants: 13.847.

I l ressort donc une augmentation du nombre d'habitants, qui çsl de 274 par rapport à 1920 et de 213 par rapport a 1P31.

—///////— Coitribotioiis directes

Les contrôleurs des Contributions d i rec t « « en résidence à Morlaix ont l 'honneur d ' in former les coiitnbua-blè* que depuis le 1 " mai prochain la répartition des communes entre les contrôles de Morlaix est la sui-vante:

Contrôle de Morlaix-Ville

iM. Serre, contrôleur, 1, rue de Ploujean, Morlaix. .

Perception Morlaix-Vil le : Com-mune de Morla ix .

Une partie de la perception de Morlaix banlieue: Ploujean, Plourin-lès - Morlaix ; Saint - Martin - des -Champs; Sainte-Sève.

Contrôle de Morlaix-Banliene

M Rolland, contrôleur, 13, Gran-de Venelle, Morlaix.

Perception de Lanineur: Liinmeur, Garmn, Guimaëc, Locquirec. Plouo-uat-Guerrand. .

Percept ion de Plouigneau: Ploui-gneau. Le Ponthou, Plougonvcn.

Percept ion de Guerlesquin: Guer-lesquin, Botsorhel, Lanncanou, Plouégat-Moysan. ,

Percept ion de S a i n t j h e g o a n e c : Saint-Thégonnec. L e CloltreMSahn -Thégonnec, Loc-Eguiner-Saint- 1 l i é -donnée. Pl'eyber-Chlist, Plounéour-

Percept ion Le Huelgoat: Le Huel-toat, Berrien, Bola^ec, Botmeur. La W l l é e , L o c ^ a r i a , Plouyc, Scri-

^"pe'rceptions: Part ie de la percep-tion de Morlaix-Banlieue: Coranteç. Guiclan, Henv ic , Locquénolé, Taule.

Contrôle de Saint-Pol-de-Léon M. Lemasson, contrôleur, villa

Eliane, rue Edouard-Corbière, Mor-

' ' "percept ion de Saint-Pol-de-Léon : Saint-<Pol-de-Léon, l ie de Balz, Mcs-paul, Plouénan. Plougoulni, Koscoll, Santec, Slbiri l .

•Perception de Plougasnoii: Plou-gasnou, Plouézoch, Saint-Jcan-du-

^ Part ie de la perception de Ploues-cat: Plouescat, Gléder.

Perception de Plouzèvede: Plouze-védé, P fouvorn. Plougar. St-Vougay, Tréf laouénan, Trézél idé.

E g i t r é d a n s l e inrt i-o Baaré dans le maro. un flacon de

< Dlalblc » a été trouvé par un hrava ouvrier, qui s'est radicalement débar-rassé de ses cors. « Le Diable » enlt-vc let cors en six jours, pour t<)Ujours. Mais, attention!... exigez « Le DiabU' » . 3 fr. 96. Tout'-s pharmacies.

GRAVE ACCIDENT SLR LA VOIE

M. Jean Raoul, 41 an», demeurant au Rendei-vous des chasseurs, traversait la vole ferrée, avant le Pont-Noir. Au même moment arrivait le train de Morlaix. ,. , .

M. Raoul, surpris ar l'arrivée d » convoi, fut renversé par la locomotive et gravement blessé. Atteint de fractu-res des cuisses M. Raoul fut transpor-té k l'hôpital de Morlaix, après avoir reçu les soins de M. le docteur Le .lan-ne, de Morlaix.

ll.\ÊM.\ S M A R T I N R m Géaéral Le r i *

SEMAINE DE GALA S a m « d l 9 M a i («rirée)

D i m a n c h e 10 M a l (aaiiiéeet soirée)

- / / / / / / / -

DEUX W Â l Ê O t FILMS ê

ehime mafl u Esyple B T

LA JOLIE

B A T E L I È R E

às carliDraBis iraisais l.a conmiission cU- rAnnoc <lu Sénat,

justement préoccupée pur lu question aiit;(>issaiite des carburants, vient de créer une « Sous-Coiiunissioii des Car-burants > chargée d'étudier îles mesu-res A prendr: pour en organiser et améliorer lu proiluction et l'utilisation.

Cette Sous-Cominission a entendu dernièrement M. de l'ontenilliut, Prési-dent général de lu Lijfue de Défense des Carburunts Kran^-uis dont le siàge social est ii PAHIS, !>:), rue Saint-La/are.

Duus son exposé, M. de Fontenilliat, après uvoir rappelé l'inquiétude de l'Italie devant la inenacc d'un embar-go sur le pétrole, a tl'abord montré les l>esoins immenses en canliurants de notre armée motorisée.

Pour faire face i» ces l^o ins , nous n'avons, en i'rance, que le gisement de l'échelbronn, situé trop près de la fron-tière et prodnisant pou.

Notre pétrole de Mossoul n'arrive à la métropole qu'après sont transport h travers 8.'>0 kilomètres de pipe line dans un désert hostile, puis, de Tri-poli h Marseille, 'il travers la .Méditer-ranée infestée de sous-marins de na-tions les plus diverses. De plus, l'ex-ploitation ne peul avoir lieu qu'avec l'autorisation de l'Angileterrc.

En France, nos stocks de pétrole s'étalent à ciel ouvert sur les rives de lu Seine, du Havre à Uis Grangis, à la meix-i d'un b'>nilbarde>inent aérien ou d'un attentat toujours possible.

i/Allemagnc a beaucoup travaillé la question et a extrait des gisements de son propre sol, 430.000 tonnes de pé-trole en 1933. De plus, elle produit du pétrole synthétique pur l'hydrogénu-tion de U-i hoiiLlle et des Ugnites. Elle utilise également conunc carburants l'alcool et le benzol.

L'.\ngleterre, qui est la 2""' Nation pétrolifi-re du moiule, a pourtant créé deux sociétés chargées de produire du pétrole synthétique tiré de la bouille.

L'Italie a niultiplié les distilleries d'alcool et a fait des expériences avec le carbure de calcium.

En France on a pratiqué une politi-que d'importation et multiplié les dis-tiHeries. Nons dépendons par consé-(|uent du lH>n vouloir des nations qui nous fournissent le pétrole.

On ne s'est pas assez occupé de prospwter les gisements que nous possédons dans nos colonies, en parti-culier au Maroc et au Gabon,

Il y a du pétrole dans le l>assln ae l'Hérault, dans celui de l'Adour, clans les Landes; .-es gisements n'ont pas C U prospectés.

Il y a en France, d'énormes quan-tités <le schistes, l>caucoup de lignites; on ne les utilise pas.

L'alcool, tloiil on pourrait multiplier la production, est soumis à une légis-lation déiiiiie par les accords de Bé-zlers de lO'ili, législation entièrement h refaire.

Nos 'bois ne se vendent ijas, alors que, dans U's gazogènes, l kilo 1/2 de charbon de bois peut rempl.icer 1 litre d'essence et (|u'on pourrait faire mar-cher 40.000 camions avec le bois inuti-lisé.

Les gazogènes fonctionnent parfaite-ment et d'iine fa(;on très économique. Il faudrait que constructeurs, garagis-tes et usagers soient encouragés par le Gonvernemen;. ("est le mode de carbu-ration l'évé pour les automotrices et l'armée devrait être dotée d'un nombre important de camions à gazogène.

Hnfin les oléagineux c(»l()niaux, dont la France peut être la i)lus grosse pro-diR'tion du monde, sont susceptii)les de fournir des quantités énormes de car-iturants. De leur cAté. certaines huiles végétales donnent <le grandes possibi-lités en lubrifiant français.

En résumé, nous avons sur notre sol tout ce <|u'il faut pour diminuer sé-rieusement notre dépendance vis-ft-vis de l'étranger au point de vue canbu-nints: le (lonvernenient se doit de pren-dre les mesures nécessaires pour pro-duire ces carburants et encourager leur utilisation.

Le mngisiral exposé <le M. de Fonte-nilliat a été écouté avec un très vif intérêt par la Sous-Comniision <ies Carburants du Sénat, et tout laisse es-pérer que son appel sera entendu.

lai ir

UN CYCLISTE FAIT UNE CHUTE GRAVE

M. Yves Marrec, cantonnier auxiliai-re, 43 ans, a été trouvé Inanimé sur la route de Plestln-les-Grives, à proximité de sa bicyclette.

Le docteur a constaté qu'il portait des plaies multiples Ji la face et aux mains et était atteint d'une fracture du crAne.

M. Marrec, né k Guerlesquin, est veuf et pèro de quatre enfants, dont l'aîné n'a que 13 ans.

Il a été transporté à son domicile par r«ato*ambulane«.

S K G T I O N D K M O R L A I X

Pour les adhésions ou tous rensei gniMuents, s'adresser <i II. Quefftinia, Trésorier, à la Mairie de Morlaix, — Tél: l.OC.

caaiijiKiiiBiniiaiRBxeBieiiBiiiiiiiiiiiiiiiiiiaiiiiiMiiiiCfis Mesdames. Mesdemoiselles.

Pour vos eHSuyuuvH et pour avoir une ligne parfaite, il voua faut un bon corset, une bonne gaine. — Contiez - vous à

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Chronique des Spectacles

S c i n t - M a r t i n Nous manquons de renseigne-

ments sur les deux flims: Charlie Chan en Egypte et La jolie Bateliè-re, que passe, cette semaine, le ci-néma Saint-Martin.

• G a i e t é - C i n é m a

L A COQUELUCHE DE CES DAMES

Le point de départ est amusant: un speaker de radio, le prince- Mys-tère répond A toutes les lettres de ses auditrices. Malheureusement, alors que ce lilni pourrait être en lui-même visible pour tous, on l'a pimenté d'exhibitions malsaines et lotalement inutiles à l ' intrigue, qui le rendent, tel quel, absolument inac-ceptable.

• R i a l t o - C i n é m a

FLOFLOCHE

Antonin Floche a une fllle qui ne songe qu'à danser. Au-dessus habite une danseuse de music-hall, etc...

Banal, laborieux et long. Des scè-nes juxtaposées vaille que vaille. Un dialogue qui n'est pas aussi spiri-tuel qu'il voudrait. Interprélaiion assez inégale.

Au point de vue moral, rien de recomiuandable, le souci de pimen-ter se retrouvant tout au long. Des scènes vraiment déplaisantes. L ' im-pression Hnale est des plus superfi-cielles. Film inquiétant.

r Professeur d'Éducation Physique

Gymnastique Médicale et Respiratoire Massage Médical et Facial

Diplômée de FËcole Française d'Orthopédie et de Massage de Paris

7 , Q u a i d e L é o n (Pharmacie LINTANF)

P I O R L A I X

E C O L E X . - l ) .

Dimanche 10 Mai ( M a t i n é e à 1 4 h . 3 0 )

ILES PETITS de A B E L .

S o y n è t e c t i o n t é e p a r l a closse enfant ine

L a R e i n e d e s F l e u r s Saynè te d e M. P A S C H A L

Le bout de VOteille O p é r e t t e e n 2 actes d e D E H O U C K

B U F F E T

PRIX DBS PLACES. - Pre«i»rei : 4 fr«nct Secondes : 3 frinct

Location «an comprise Il le Mr* pu «U»r< de demi-pltte».

C o u r s e s d e C a r h a i x Dimanche 10 Mai 1936

Hrsient engagés :

PrciniiVe course. — Prix Henri Mar-chais (Prix du liouvernement de la H6-I)ul)li(iue). - .\u trot monté. — .J.500 irancs' — Distance: 2.500 mètres. - -Ipecourt II et léna VI, à M. Y. (.ui-varch; Italienne II, h Mine G. Uoussc-iot; Impartial, à M. Y. Coinljot; Jalou-sie II, à M. P. Kerhei-%é; Idic-Fixc, n M. P. Lefeuvrc; Incognito IL a M. Rousseau; Issus, à M. Y. Bergot; Irose, il M. l^ Leguerney.

Deuxième course. — Prix de la Cor-iwuaille (au trot monté ou attelé; a ré-clamer). — Aucun cheval ne peut être •éiclamé avant la course. — 3.0U0 Irancs. — Distance: it.OOO mètres. — Hallali et léna VI, à M. Y. Gulvareh; Halifax I lL il M. Y. Coinibot; Jalousie IL a M. P. Kerhervé; Fanlan II, à M. F. Cha-daiKnc; « i lgame, h M. Rousseau; aiampillon et Island, i M. G. Piçhon; Héroïne IX, à M. J. Ouéguen; Jizillc, h M. Y. Bergot; Iris-Bleu, à M. P. Le-guerney; Gazza-Ladra, à iM. .1. Goues-san; Ficelle, à lM. G. Charles.

Troisième course. — Prix (lu Canton (Prix de la Société d'Encouragemciit). — Hors série n" â, handicap. — Dis-tance: 2.400 mètres environ. — Parti-tion, à M. Paul Danion; Mine d Or II, i, iM. Cliarles I.ointjard; La Grénerie, ft M. le Vicomte iPierre de Pioger; Ria-tliéa, à M. Jacques Andrieux; Orre. a M. le Comte de Penguilly; Ira My, a M. François Marrec; Princ-csse Azay, a M. Joseph Rolland.

Ouatrièine course. — Prix du Ty-Meur. — Au trot monté ou attele. — 1000 fr. — Distance: 2.100 mètres. — i-ay à M. Jul>il; Hallali, il M. Y. Guivarch; Jalousie II et Karpatte, ft .M. P. Kerhervé; Kerfgabcn, lù M. Ch. Uodelec; Johanna, ii Mme E. Grandon; Jamaïque II, il M. M. Rousseau; Island. fi M. G. Pichoii; Jizille, h M. Y. Bergot.

Cinquième course. — Prix des Com-merçants (.Prix de la Société des Stee-l>lc-Chascs de France). — ,SteepIe-cha-se. — 8.550 francs. — Distance: J.4()0 mètres environ. — Lumhrera, ii M. 1 . de la Brosse; Last Rose, i» M. Paul Danion; Jean Sans Peur, ii Mme ;R. Oarnlcr; Cuckoo, il M. Charles Lom-hard; Royal II, au même; Allamanda, il M. le Comte de iPenguilly; Rcto d Al-gérie, A M. le Vicomte de Pioger; l'omme Sautée, tfi M. J. «oUand; Co-•on. il M. Thomas Alorct.

Sixième course. — Prix de la Ville de Carhaix (au trot monté ou attelé). — 3.000 francs. — Distance: 2.400 mè-tres. — Gigolo M, il M. Y. Guivarch ; Ipécourt IL au même; Italienne II, a Mnve G. Rousselot; Halifax III, M. Y. C0irtl)0t; Hector V, au môme; Im-partial, au même; Indien V, A M. J. Dabout; Kanfan II. i M. F. Cluidaigne; Etéocie C, il M. Th. Afartail; Incognito " 1 , il M. M. Rousseau; lîplcure II, ii M. „. Neveu; Espoir du Logis II, i( M. G. Plchon; Jeanne de iPolangis, au même; Gladiateur III, il M. Y . Bergot; Irose,

M. P. Leguerney; Gazza Ladra, ii M. Gouessan; Chariot II, à M. H. Le

Coat.

GAS DE MORLAIX Le Comité des Gâs de Morlaix, ré-

uni le mardi 5 mai, au siège social, a, après approbation du rapport li-aancier, présenté par le trésorier, entendu lecture du rapport moral de la saisou de foot-ball 193^-1936.

Les G£is ont engagé, cette der-nière saison, 3 équipes dans le Gliam-pionnat de l'Ouest de 1'° Division du district Bretagne-Nord et une équipe dans le championnat des juniors. De plus, leur équipe pre-mière, engagée en Championnat des l 'atros de 1 " Division, s^y est bien comportée pour une première sai-son, ne succombant que de justesse chaque fois devant les équipes pro-inotionnaires plus aguerries.

L 'équipe première a disputé cette saison 30 rencontres, tant amicales que de championnat; l 'équiçe se-conde en a disputé 22 ; l 'eçuipe troisième, 16; l 'équipe quatrième, de formation plus récente, 10 ; l 'équipe juniors i\ joué 4 matches et les vétérans, 5, ce qui nous donne un total de 87 matches disputés par les équipes du club.

I^e Comité adresse ses fél icita-tions les plus chaleureuses aux ju-niors Lavanant et Le Lay pour leur classement de premier et second au concours du jeune foot-balleur du District Bretagne-Nord et pour la place de premier au joueur Lava-nant, fina isle, à Rennes, des ju-niors de la L . 0 . F. A. Le Lay , em-pêché, n'avait pas pu disputer ses chances.

Un échange de vues eut lieu en-suite entre les membres du Comité concernant la future saison de foot-ball, et un appel est adressé à tous les jeunes pour la pratique des sports: alhletisme et gymnastique, toujours en honneur dans les dif-férentes sections de Saint-Martin, Siiint-Melaine et Saint-Mathieu de Morlaix.

T I R ET P R E P A R A T I O N M I L I T A I R E

Le concours de tir des S. A. G. ayant lien le dimanche 17 mai, la section juniors sera représentée par la délégation suivante: Renaud, Thomin, Lamanda et Lachuer.

Notification leur sera faite de l'heure et du lieu du départ.

A T H L E T I S M E

Les championnats d'athlétisme du Finistère auront lieu le jeudi 21 mai, iiu stade de Coatserho, à 14 heures, et mettront en présence les meil-leurs athlètes <lu département licen-ciés à la Ligue de Bretagne d'Athlé-tisme.

Au programme sont insentes les épreuves suivantes :

100 m., 200 m., 400 m., 800 m., 1..Ï00 m., 5.000 m., sauts en hauteur, longueur et perche, lancers du poids (7 kg. 257) et du disque.

Des épreuves spéciales pour ju-niors seront également inscrites au programme et, dans un but de pro-liagandc, ouver'es à tous licenciés ou non licenciés. Une seule condi-tion exigée: être né après le 15 no-vembre 1917,

V Circonscription de Morlaix

BUREAUX

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C A N T O N D E L A N M E U R

Oarlan Guimaëc Lanmeur Locqulre(5 ..... Plouég.-Ouer. Plouézoc'h . . Plougasnou ... St^J.-du-Dolgl

Totaux

229 194 77 101 3 13 19S 54 100 32 367 293 92 17(i » 25 291 77 182 32 620 , 504 195 235 9 65 518 171 272 75 344 2.54 134 71 1 48 254 120 78 56 30(î 300 60 197 B 43 324 30 212 82 498 330 106 165 » 59 335 83 175 77

1.203 805 276 468 » 61 825 259 458 68 317 271 48 203 » 20 272 64 201 7

3.969 2.9.')l| 983 1.6i6 13 334 2.944 858 1.727 429

C A N T O N D E M O R L A I X

3.631 2.836 1.035 1.097 73 631 2.875 724 1.171 980 44G 777 267 355 2 153 809 219 380 210

l'iouriii 691 581 285 239 0 53 590 242 255 93 St-Mart.-des-Champs 684 564 21? 218 17 111 679 186 224 168 Ste-Sèvo •• 155 142 61 55 3 . 23 146 63 40 43

Totaux 6.157 4,900 1.866 1.904 98 971 4.999 1.434 2.070 1.494

C A N T O N D E P L O U I G N E A U

Botsortiel 327 276 40 194 » 34 284 39 188 57 Guerlesquin 463 364 130 165 10 59 378 122 185 71 Lannéanou .•. 240 191 6.? 109 2 17 193 51 115 27 Le Ponthou 58 49 19 27 1 2 49 12 32 5 Plouég.-Moysan 257 231 60 130 k 15 233 84 130 19 Plougonven Plouigneau

1.069 865 23?. 43.'î 5 90 862 270 503 89 Plougonven Plouigneau 1.117 894 271 498 9 113 900 292 516 172

Totaux 3.531 2.870 829 1.611 27 330 2.899 870 1.669 740

C A N T O N D E S A I N T T H E G O N N E C

BullatSn Financier

Touten les informations doi-vent être adressées aux bureaux de La Résistance, 28, rue Passe àMtrtëtx.

Peu (l'alTai''es et beaucoup d'agita-tion. Nos Rentes n'ont pas été sans soulTrir de la période éicotorale, inoins cependant qu-; beaucoun de valeurs franvaises h rivenu variable. La H<in-que de France et le Crédit Foncier, toutes les actions de Chumins de fer et d'Electricité ont marqué des reculs sérieux. Des titres de premier plan, convme le Crédit Lyonnais h 1.506, la Société Générale ii «80 ei le Comptoir d'Escompte à 890, retiennent l'atten-tion de ceux (jui recherchent les va-leurs sûres, exagérément dépréciée». Les Mines d'Or et quelques PétroHfôres ont montré do lu rciistAncei Le Louprt l'InMrit 4 777.

La vraie Liqueur Monastique

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est tonique et dlgestlve ; son action blenfaljsante due

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D e L'Eclair de FEst.

S o c i a l i s m e e t c l a sses m o y e n n e s

Comment croire que, si le parli socialiste arrivait au pouvoir, il pourrait protéger les petits paysans propriétaires, contre les exigences des petits fonctionnaires, des in-nombrables salariés de l'Etat, qui aiM-aient les plus fortes raisons pour réclamer l'égalisation des conditions et des fortunes et l 'abolilion <ie ce dernier nrivilège'/ Qimn<l les can<li-dats socialistes parlent dans des ré-gions purement industrielles, quan<l ils s'adressent seulement à des fonc-tionnaires et i'i des .salariés, ils ne ménagent pus jplus la petite propriété ([ue la gran(le; leurs déelarations peuvent faire prévoir le sort qu'ils lui infligeraient le jour où ils n'au-raient plus II tenir compte de cer-taines convenances électorales à l 'égard de ceux qui en sont pos.")?.-) seurs.

447 288 132 142 » 14 306 137 153 16 Loo-Egulner 182 157 44 63 > 50 158 50 58 50 Plcyber-Ctirist 838 711 209 227 7 268 716 175 207 334 Ploun.-Ménez 779 658 24?. 349 4 64 683 240 360 83 St-Thégonneo 878 735 219 215 » 301 746 231 190 325

Totaux 3.124 2.1549 846 996 11 697 2.609 833 968 808

C A N T O N D E S I Z U N 663 590 388 132 3 67 592 412 124 56

Loc-Mélar 236 203 134 34 > 33 216 146 9 61 St-Sauveur 372 309 190 89 » 29 309 198 76 35 l i iun 817 690 475 120 > • 95 693 484 144 165 Sl-Cadou 218 172 121 23 > 28 178 144 18 16

2.306 1.964 1.308 398 3 252 1.988 1.384 371 333

Totaux généraux.. • 18.997 15.231 5.888 6.605 151 2.586 15.509 5.299 6.705 3.504

9!iiin»:i!Baii!B;iiiiBiii::DiiiiiBiii»i9!:::iB:iiiii3iii:!iin;!iiiii«

Nous lisons dans la Croix :

D i U D i t t i M i l e f e g » Minimum de salaire. — Un mini-

mum de salaire doit être assuré aux travailleurs, tenant compte des condi-tions spéciales de l'eiitreprise, du coût régional de la vie, de la nature des services rendur. permettant i chacun d'entretenir dignement son foyer.

Durée du fr.-rvail. — La durée du travail doit être déterminée dans le cadre de la profession et de la région. Une réglementation appropriée répri-mera tous les abus préjudiciables .'i la moralité et h la santé publiques.

Congés payés. — Les ouvriers et em-ployés fidèles à leur entreprise doivent bénéficier, dans des conditions déter-minées professionnellement et régiona-Icment, de congés annuels payés.

Assurances sociales. — La législa-tion des assurinces sociales a été re-fondue, non p.Ts sur la base de lir mu-tualité actuellr. mais d'après les règles mutualistes. La répartition doit rcnv placer la capitalisation.

Chômage. — Les cartes de chômage doivent être î'oh.jet d'une vérification cx.Tcte. On pourra de l.n sorte aider elTectivement les vérit.iWcs chômeurs, tenir (romptc de leurs charges de fa-mille. La répression des abus et le re-foulement des étrangers sans travail sont une question de moralité publi-que.

Protection de l'enfance. — La légis-lation protégeant l'enfance et la femme en couches, prévoyant la lutte contre les fléaux, doit être complétée et ap-pliquée.

Sermce public. — La réhabilitation du service pnhlic ne saurait être aionrnée.. Elb? réclame l'octroi au* fonctionnaires d'un statut sanveirar-dant lenr digniTé, leurs droits, leur léiminération, leur retraite, mais ré-glementant lenr droit d'association e! les privant di; droit de grève.

ImpiUs. — L'appareil fiscal doit êtrf entièrement refondu, les impôts sur la orodnction étant réduits suivant une èadenee aussi rapide que possil)le. Kn attendant, une taxe supplémentaire •ur les « dépenses » de faste (et non sur le commerce de luxe), sur les Jeux, une coivtrilmtion nationale sur tons les avoirs ii l'étranger, sur tous les mou-vements de fonds de la métropole vers l'étranger et vice versa doit être établie il partir d'un capital minimum il fixer.

Excès du capitalisme. — Des mesn-,cs légales et réglementaires s'impo-sent pour rendre aux conseils d'admi-nistration le caractère compétent et responsable (|ii'ils n'auraient jamais dû perdre. Le public sera sauvegardé par une réforme des Sociétés anonymes.

Syndicats et groupements profession-iielu, — Impardonna'l>lc serait l'erreur d'ignorer ou de supprimer les ressour-ces d'ardeur et d'cxpcrience des Syn-dicats et des groupements profession-nels (Chambres de commerce, d'agri-culture, associations corporatives, etc.l. Les ayant débarrassés du virus de la politique de la coalition, du parasi-tisme d'Etat, on y trouvera des élé-ments précieu?:: aménagement du mé-tier, coordination dos entreprises, po-lice des marchés, des hourses de com-merce, etc.

Famille. — Nulle réorganisation na-tionale no peut se faire sinon sur la base de la famille, cellule élémentaire de la patrie. La famille doit être pro-tégée. Les salaires, indemnités, situa-tions doivent, toutes choses égales d'ailleurs, avantager les foyers possé-dant plus do deux enfants, (".ette pro-tection de la famille doit s'étendre iN toutes les branches et il toutes les ma-nifestations do l'activité publique ou lirivéc. , . ,

Anciens combattants. — La revision des titres des anciens combattants sur la base des si-rvices au feu doit être effectuée. Alors sera possible la con-cession aux vainqueui-s des droits mo-raux et substantiels ([u'oii a toujours fé.lébrés sans les leur jamais accorder.

Instruction. — Le respect de la « laïcité » , le culte de la « ni'utralité » ne doivent pas conduire ii la neutrali-sation des forces spirituelles.

Les parents doivent être entièrement libres de maintenir et de développer chez leurs (Mifants les convictions qui sont les leurs. L'instruction civique, |)liilosophique donnée dans les éta-bllsseincnts primaires, secondaires su-périeurs trahit sa charge si elle se ma-nifeste tendancieuse il l'égard des croyances. L'instruction • libre ne sau-rait être inquiétée; mais elle ne sau-rait échapper au contrôle de l'Rtat en ce qui coucerne l'Rppllcation des lois sur il'lnstru(ïtlon, sur l 'cnfancej sous

iWJWlIliaffilBilliaiiMlllIMIM

cette réserve, l'Etat lui doit son sou- qual i té de l iquidateur de la l i qu i -H Q I « î * n I « A aa JA tien.

Politique. — Le droit de message et de dissolution p.ar le président de la République; L'interdiction des recom-mandations parlementaires; La repré-sentation proportionnelle et Ja réduc-tion du nombre des parlementaires et l'assistance obligatoire aux séances ; L'abolition du droit d'initiative de la Chambre en matière de dépenses; Le vote obligatoire, le vote familial et le vole des femmes; Le contrôle des res-sources de la presse; U contrôle de la fabrication, de la gestion et du com-merce des industries travaihant pour la défense nationale.

Eludes de M^ P. BELZ , Iicenci(!' en droit , avoué à Morlaix, Pl. iee Corn le, n" 10; M" COURSIN, doc-teur cil droit , avoué à Morlaix. l'uc de Par is , n" i ; M- L E B A I L , nota i re iJi ÏMorlaix, rue de Brest , n" 8.

sur conversion de saisie

En PEtude et pa r le Min is tère (lo M" L E B A I L , nota i re ii Mor la ix .

LE LUNDI 8 JUIN 1936, ù i i heures

En la commune du CloUre -Salnt-'Thégonneo. Au bourg .

L o t un ique : 1°)

Une Maison il ii.saiaro d 'habitat ion et de e o m -inorcc. construi te en p ierres et ("Odviirtc en ardoises, comprenant rcz-de-c l iaussée, étaige et g r e n i e r ;

2") Un Corps de Bâtiment de construct ion mixte, ipiorres et agigioMiércs, couver t eu ardoises, ;i usage do four , d 'écurie, d 'étable et, do SDuo lîi ipoi^cs; le dit f ou r con-Mgii f i l a maison d'iha'bitation ci.-ilosv-ids;

.•{") Un Bâtiment c o n s t r u i t en aggloniôi't'S, couvert en tô les , sol 011 c imonl . il u s a g e do gara.ge et (lo m a g a s i n s ; Cour; lo tout cadastré sect ion

11, n" 280, d'une contenance de 2 ai'os ;I0 cont iares ;

Jardin, donnant d'un côté sur hi cour et les bùtimonts oi-dci.«-sus. do l 'aulro sur chemin et de l 'antro sur torrc fi M. L O Z A C H ; cadasirô sous lo n" 281 p, section P.. pour une contenance de 6 ares 8(1 l 'ontiaros.

Mise à Prix: SOIXANTE MILLE FRANCS, ci 60.000 fr .

Observation. L 'acquéreur do.sdits imin«ubles

•sora lomi de prendre le f onds de coniuiorcc de Boulanger ie explo i té dans tedils ininieubles, et c om-irouai it : 1") les é léments incorpo-•ols, .'savoir: la cl ientèle, l 'ac l ia-iuiiiago, lo nom commerc ia l ; 2*)

.0 niiitôrio! servant :îi l ' explo i tat ion (liidili f onds : /le tout moyennant le pr ix de QUlN i lE M I L L E FRANCS, ci 15.000 fr .

T.adito vonio sur convers ion de .s^aisio-inniiobilière a été ordonnée imr jugement rendu sur requête i iar le Tr ibuna l Civi l de Morlaix, 0 22 .\vrLl 1936, enrog i s t r é :

A la requé le de M. Joseph MES-( i l iEN , époux de Madame Mar ie .L\(-Q, cult ivateur et comnier( ;ant, demeurant au Va l lon du Pont , on la cdiiuiHuio de P Ioy lwr-Qhr is f .

Ayant M'' B E L Z pour avoué. Et : 1") M. Claude QUERE, époux

de Mme .leannie L E BRIS , m ino -l ior- l ioivlanger, demeurant p récé -(loniinonl au Moulin Joané, en Plovl ior-t i l ir ist , et flctueilem-ent au B o u r g du Clottro-Sainl-Tl i «Sgon-noc. admis au béné f i ce de Ja liqui.-dation judiciaire, suivant j u g « -inoiit (lu Tr ibuna l do Commerce do Morl'iux, du l i Mars 1930;

2°) M» COURSIN, a v o u é à M o r -l a ix r u e de P a r i a , n" 4, p r i s e n sa

dat ion jud ic ia i re dudit s ieur Claude QL teRE , f onc t i ons aux-quel les il a été nommé pa r jug'e.-ment du Tr ibuna l de G o m m e r « « de Mor la ix , du 14 Mars 1936.

Ayan t M® GOURSrN pour avoué.

L e caihier d^s charges , c lauses et condit ions, dressé pour p a r v e -nir à Ja vente des immeubles dont s ' ag i t est déposé en l 'Etude de M® L E B A I L , nota i re à Mor la ix , où l 'on peut en prendre connaissance.

L 'adjudi icat ion desdits i m m e u -bles aura lieu aux j o u r et heure sus-indiqués-, en l 'Etude et par le Min is tère de M« L E B A I L , nota i re à Mor la ix .

F a i t et rédiwé c o n f o r m é m e n t à la loi (par r a v o u é poursu ivant soussigné.

Morla ix , le 9 Mai 1936.

P . B E L Z , L i cenc ié en Dro i t , avoué.

Enreg i s t r é à Mor la ix , (A . J . ) , le 1936, f o l i o , case • Reçu : O n M f rancs c inquante c en -t imes. L e Receveur de l 'Enreg is t rement ,

s i gné : C L E M E N T .

Etudes de Me» B E L Z et COURSIN, avoués à Mor la i x ; M* C O A T A N -LBM, nota i re à P lou igneau .

V E N T E par Lioita(ion Judiciaire.

En ll 'Etude et par le Ministère de M» G O A T A N L E M , notaire à Plouigneau.

LE MARDI 19 MAI 1836. à quatorze heures-

Dés ignat ion :

L o t un ique : En la commune de P louégat -

Moysan et par extension en celle de Querlesquln:

La Ferme de Kerven conupreu'anl Maison p r inc ipa le

d 'habitat ion et dépendances ainsi que diverses pancelles de terre , lligurant au cadastre des c o m m u -nes de PJouégat -Moysan et de Guer lesquin, pour une contenance totale de 16 4ia 85 a 63 ca-

Mise à Pr ix : SOIXANTE M I L L E FRANCS, ci «0.000 fr .

L ' a voué -poursu i van t : P . B E L Z .

Tribunal de Commerce de Morlaix

Liquidat ion jud ic ia i re Mme C.\L.-V E Z liée R O L L A N D Crermaine, Marchand-TaiJ leur , au bourg de Bodiliis.

Le Samedi 16 Mai 1936, à 9 heu-res, réunion de concordat .

L e G ro f f l e r : F. A B G R A L L .

LESNEVEN (marché du 4). ~ Les œufs, 3 et 3.60 la douzaine; le beurre, 4 et 4.25 la livre demi-sel; beaux pou-lets. la couple, 26 à 32 fr. ; «no/en». de 22 k 26 fr.; les petis à rôtir, de 17 il 22 fr.; on trouvait de vieilles pou-les ou vieux coqs è 14 et 15 f r . la pièce; le lapin était vendu entre 8.76 et 3 fr. la livre vive.

LE FAOU (la vieille foire de mai). — Chevalins: Cours assez variable» et ventes peu nombreuses; pouliches de 3 ans, vers 2.000 fr . ; vieux chevaux, de 700 A 7.000 f r

Vaches laitières pour herbage, « e 700 à 900 fr.; vaches prêtes, de 800 à 1.000 fr.; vadhes de iboucherie: 1 fr . la livre sur plf^d ou SOC à 500 fr.

Génisses pour ileva^e, de 500 à 700 fr.; pour (boucherie k 1.10 la livre sur pied; veaux, entre 2.50 et 2.75 la livre, taureaux vieux, de 1 à 1.10 la livre;, Jeunes, de 1.05 à 1.20.

Porcelets de 3 semaines, de 180 à 200 f r . la couplet de 8 à 10 lemaisM. d » aOO à 800 Ir,

m-

Gommana MARIAGE. — 21 avril . MUc Marce-

line Martin, de l'hôtel Martin, bourg, avec M. Etienne Baron, inRinicur aRro-nome, (ie Saint-Cadou.

Ce fut une belle cérémonie. Dans ic chœur de l'église déiicatement orné, de nombreux prêtres, parents et amis des nouveaux époux, avaient pris place. A l'entrée du cortèige, M. ie Hcctcur exéicuta à l'harmonium une triomphante marche nuptiale. Puis M. l'abbé Bcl-lec, professeur h Saint-Yves de Quim-per, parent des deux familles, pronon-ça une touchante allocution. Après le mutuel consentement des deux flancés, M. le Recteur entonne le « Vcni Crea-tor » . Au cours de la messe on chanta: « l 'Ave Maria » et 1' « O Salutaris » . puis le « Te Deum » termina la céré-monie nuptiale.

Le cortège sortit de l'éRlise pendant que les cloches sonnaient Ji la volée, Malheureusement le temps contraria les évolution» ordinaires des invités dans le honni, et les nombreux et sympathiques curieux, nu Heu de beaux costumer qu'ils espéraient pou-voir admirer, n'aperçurent que des pa-rapluies qui se hâtaient vers l'hAtel Martin où avait lieu le repas de noces.

Au cours dn repas une quête faite par le servlci- d'honneur: M. Albert Crenn et Euphrasie Pol . — M. Lcmoi-ne. InRénleur acronome, délégué de l'Union des Syndicats agricoles de Lnn-derneau dans les Cfttes-du-Nord et Mllo Corrc. rapporta 80 fr . qui ont été re-mis h l'Ecole libre de Commana.

O u l c l a n

SEANCE RECREATIVE

(10 Mai 1936)

A l'issue des Vêpres, dimanche pro-chain, h l'occasion du Cinquantenaire de prêtrise de M. le Chanoine Kervclla, Recteur de la paroisse depuis 26 ans, le groupe théAtral du Patronage Ste Jeanne d'Arc, donnera, en la salle ha-bituelle. une courte mais très intéres-sante séance récréative.

Au programme : Le Diable nnx manœuvres, comédie

mil itaire en 1 .".cte. Interprétée par MM. E. Comibot. L. Paul, L. Miosscc. L. Nl-col. .T.-M. Laurent.

Intermèdes: Quand j'ainonii 20 ans. monologue (J.-M. Laurent) ; Yannik ar Padtr faro, chant (H. Le Bras).

G u i m i l i a u

GRAVE ACCIDENT DE BICYCLETTE

Le mardi 28 avril, M. Olivier Bodé-nan. menuislci- & Gulml l i .m se renda t h Bodilis Inviter celui qu'il avait choi-si pour être le parrain de son enfant nouveau-né.

A son retour, vers 16 heures, alors qu'il descendait la côte qui se trouve entre Landivisiau et Coatmcz, Il fit une chute malheureuse qui causa une fracture du crâne. Après avoir reçu les soins nécessaires du docteur Loussot. le blessé fut conduit h son domicile, ft Creac'hamMcl!!, en Guimi-liau. où H mourut le jeudi suivant.

M. Olivier Bodénan était père de cinq enfants. Bien sincères condoléan ces.

L a n d i v i s i a u

ET.AT CIVIL du 1 " au 15 Avri l

Naissances. — Jean Irvoas, La Pote r ie ; Marcel Appéré, Avenue Foch; Hé lène Ansquor, rue de Brest; .Tean Hé lou, rue Saint-Guénal ; Marguerite Guillerm. Kerv t r ; Béatrice Bocher. rue Saint-Guénal; Robert Rohou, K e n e n

Mariaqe. — Jean Crenn. rcccveur d'Enrcfîlstrement ?1 Norrent - Fontes (Pase-de-Calnis) et Joséphine Mingam, s. p., & Landivisiau.

Décès. — Marie Rioualec. épouse Le Hir. 73 ans, rue Jeanne d'Arc; Ma-rie Stéphan, veuve Guéguen, 84 ans. Pouïbranet ; Pierre Charles, boucher, veuf Bellec, 71 ans, rue Georges Cle-menceau: .Tacques Tanguy, cultiva-teur, époux Abgrall. 71 ans, m e La Tour d'Auvergne; Mathurin Kerbrat, cultivateur, époux Madec. 63 ans, rue La Tour d'Auvergne; Marie Le BIhan, célibataire, 79 ans. rue du Manoir ; François Simon, époux Guillerm, 72 ans. de Bodilis, décédé rue d'Ar\'or ; Jean Hélard. veuf Le Hir. 74 ans, Ker-vanous; Olive C'ueff, veuve Lagadec, 79 ans, Ponlbrancl.

D U 15 A U 30 A V R I L

Naissance. — Maurice Corre, rue des Caoucins.

Publications de Mariaaes. — Paul Pen-«îuillv. Jardinier à Plémet (C6tes-du-Nord) . et .Toséphine Tanguy, s. p., Lan-divisiau: Henri Costiou, garçon-vétérl-naire et Anne Roué, s. p., Landivisiau; Francis Mer, cultivateur et Françoise Quéré. cultivatrice. Landivisiau.

Mariaqes. — Henri Madec. quartler-mattre arrlmeur. et Jeanne Kerlann. s. p.. Landivisiau: Jean Bernard, auartier-maJtre fourrier, et Germaine Guillerm. s. p., Landivisiau; Jean Burel, négo-ciant en vins, à Trégunc. et Marie-Louise Grall. s. p., Landivisiau: Louis Picard, peintre en bâtimenls, et Anne Laiirans. s. n.. Landivisiau.

Décès. — Anonyme Aberal l- Kervran; Loui je Caroff, épouse Merdy, 38 ans, rue Bergère.

Pleyber-Cairist F H A P P K DE CONGEST ION

Pendant (lu'il travaillait Ji la cons-truction dos état)lisscnuMits du restau-rant de la Gare, M. François I.c Giien, maçon, a été frappé de congestion.

Le docti'ur appelé (l'urgcnce, lui pro-digua les premiers soins. Transporto ft son doinicilc, lo niaiado ne devait pas reprendre cunnaissanoo ot mourut dans la nuit.

M. Le Gnon était Agé do (ia ans. Nos sincères condoléances.

Plouescat M. Jean COURE, juge à Kaohicl:

Du Hiiltctin du C.ollhic .Y.-/), du Kreiskcr.

Je vais très bien: il commence à faire bon. Je vous écris de mon salon que j 'ai juliniont meublé: j 'a i trois grands fantonils avec des coussins, dos « poufs » , dfs tapis — trois — aux murs; il y a des petites tables sur lisqueilcs je sers l 'apériti f ; j 'ai doux plateaux en oiiivro; un petit buffet — c'est- plutôt line dossorto — avec donx petits vases (|ui contiennent dos flours.

J'ai toujouri du travail, mais jo ni'en tire convonalilonicnt.

Dimanche, il y a ou sur Kaolach un vol do sautcrcUcs: c'est le premier vol je voyais. C'est (|IK>I(|UO ohoso do fan-tastique! I.c ciel était voilô, on ne voyait pins lo soloil. Il y avait de« millions de sautorollos. Hourousement qu'elles ne se sont pas posées long-temps sur Kaolaclc elles auraient tout mangé. N'cmpèchc que nies fleurs ont un peu souffert,..

Semaine liion remplie: j 'ai di) rem-placer lo Pré>u(ienl du Tribunal: il est encore \nala(lo ,Io suis donc Juge d'Instruction et Président. Quel travail 1

.Toudi soir, nous avons ro -u à Kao-lack S. K. le Cardinal Vordior. Pour lo rocovoir digncinont, il a fallu faire des 1.réparatifs, 11 est arrivé par lo train de 17 iioures: on lui a fait visiter la ville, après qu'il eut passé par l'église, A 18 heures, C h a m p a g n e fi la Résidenco cl il 20 iicnrcs, dinor an Club. J'étais dans les honn?iirs! J'ai été présenté au Cardinal par mon invité, M. Lugari. prélat de Rome. Nous avons parlé d'Albert de Mun et do liossuot.

Mon invité, un gontilhonnno do cour do la Cite Vaticano, ét:<it tout fait amusant avec son esprit italien. Il s'est déclaré enchanté do sa réception, — Au dîner. 80 invités...

E T A T PAROISS IAL Naissances. — Maguet Alice-Marie,

rue Helvign; Jaoucn Jeanne, rue Ma-réchal-Focb: Roudaut Anne, Pont-an-Traon: Roué Jeanne-Yvonne, Irvit; L e Duff Raymond, Pen-kear.

Mariages. — Hulin Roger, quartipr-maitre secrétaire. 24 rue Neuve, Brest, et Kérandel Paulette. s. p., rue Saint-Pol, à Plouescat: Korjean Goulven, ca-Doral-chef au 2* Colonial, nt Abalain Catherine, s. p., Pen-ar-Prat; Goarant Paul, cultivateur, Pon-ar-Prat, ot Thé-naut Perrine, cultivatrice. Pen-ar-Prat; Prigent Jean-Marie, cultivateur, Kerl-nou, et Abalain Jeanne, culfivatricp, i) Kerdanné; Quéré Vincent, quartier-maî-tre canonnier, h Saint-Pol-de-Léon. ot Herry .Tonnne-Marie. s, p.. rue du Cal-vaire' Griiol François, Maître d'hôtel. h Palud-BIhan. et Floc'h Françoise, cnu-turlèro, rue Méchou.

Décès. — Pichoux Eucène. off icier d'Administration, on retraite. 87 ans, rue du Calvaire: Pont Marie, veuve Jean Prisent, au Crinou: CuefT Jeanne. 16 ans, h Kerscoiiarnec: Pilven Yvonne, 22 ans. rue de l'Hospice: Kermoal Jospoh, 67 ,ms, cultivateur, époux Milin, Pen-ar-Prat: Ro7ec Adrien. 1 an, I.anrial- : ,Taouen Odette. 11 mois, rue Forh; L e Gall Hamon. 91 ans. veuve Catherine André, rue de l'Hospice,

Plounéour-Ménez UNE F ILLETTE

SE NOIE DANS UNE LESSIVEUSE

La petite Jouannet, 2 ans, de Kermé-lec, jouait près d'une lessiv3u.<-e, dans la cour de la ferme de ses parents. S'étant trop penchée sur le récipient, elle y tomija et disparut tans l'eau qui l'emplissait à moitié.

La mère de la fillette arriva .sur les lieux quelques instants après et sortit de l'eau le bébé qui était déjà inanimé. Tous les efforts furent inutiles et le mé-decin, appelé, ne put à son arrivée, que constater le décès.

Saint-Polde-Léon E T A T P A R O I S S I A L

Nuisances. — Nédélec Marie-Thérèse, Créachlagad; Porhel Monique, rue de la Rive

Décès. — Bastard Jeanne-Yvonne, 5 ans, Saint-Pol-de-Léon, lieu dit Kcrvent.

Mariages. — Hervé Vincent-Marie, électricien, domicilié à Saint-PoI-de-Léon, Place de l'Evêché, et Anne Danié-lou, s. p., domiciliée à Saint-Poi-de-Léon, lieu dit Trofeunteun; Ciec'h Jean-Guillaume, garde républi'':)in, demeurant à Champigny-s.-Marne, Pelton mobile n» 2, et précédemment à Morlaix, rue de Brest et A.-Marie Caor. s. p.. domiciliée à St-Pol-dc-Léon, 6, Grand'Rue; Louis Le Nen. contremaître électricien, Saint-Pol-de-Léon, Rhun-Penpoul, et Jeanne Le Brun, s. p., demeurant a Saint-Poi-de Léon, lieu dit Pempoul.

Naissances. — Péron François, l-a Madeleine; Robert Joseph, 4, Place du

Peti l- ( j loitre; Maixihaland Joseph, Tro-feunteun; Laurent François-Pol-Muric, 23, rue de Verdun; Rousseau Maric-Françoiso - Thérèse, Kcrvent ; Autret .•Vnna, I.ambervez; Tanguy Marie-Thé-rèse, Champ de la Rive.

Décès. — Quéré Hervé, cultivateur, 47 ans, domicilié h St-Pol-dc-Léon, lieu dit Kéro-.npic.

Mariages. — Moal Joan-François-Ma-rlo, maçon, St-Pol-de-Léon, 38, Créach-Miliéal cl Coat Françoise, ménagère, SI-Pol-do-Léon, route de RoscolT; Goa-rant (iouosnou-Paul, manœuvre, Gouos-nou, lion dit Kernévez et Le Nan Pcr-rino, couturière. Sl-Pol-dc-Léon, 21, rue do la Psàlolto; Bloch François-Marie. oml)allour, St-Pol-de-Léon, rue de Vé-zondan ot Y\onnc Bidon, couturière, St-Pol-de-Léon, Passage h niVeau n" 21 ; l^looh Matliion, emballeur, St-Pol-de-l.éon, !), rue du Vézendan et Horvéou Ciormaino, ménagère, St-Pol-dc-I.éon. 1, Graïui'rno; Laot Tanguy-Gabriel, do-mestiquo St-Pol-de-Léon, Slang et Anne-Marie Al>hamon, jou.rnalièrc, St-Pol-dc-Léon, Kervadoret; Le Roux Isi-dore, cnltivatonr. St-Pol-<lc-Léon, Kor-guz ot Coroiler Françoise, cultivatrice, Sl-l'ol-do-I.éon, Traonvil in ; Abjean Paul, mécanicien, St-PoI-de-Léoii. 38 (',réaoh-Mil«éal et Masson ,Ieannc-Yvon-MO. s. p., St-Pol-de-Léon, 38, Créach-MiUéal.

l'iihlicdlinns de mariages. — Corre i'aiil. cultivateur, domicilié h St-Pol-(io-I.ooii. Korsaliou et Guivai-ch Marie, s. p.. domiciliée ft Roscoff, lieu dit Horbrat; Guiricc Oharics-Claiide, ma-çon. domicilié St-Pol-de-Léon. 31, i-iie Corre ot Pochard Yvonne-Mario, s. p.. domiciliée !i Loc-Eguiner, Landivi-siau.

Naissances, — Péron Anniclc, Keras-signol: Séité Jean-Marie, Kerbaril ler ; Guézennec Jean-Marie, 50, rue de Ver-dun.

Décès. — Gillet Marie-Yvonne, veuve de Jean-Marie Urien, 82 ans, domiciliée h Saint-Pol-de-Léon, 17. rue Corre ; Tanguy François, cordonnier, 70 ans, demeurant à Saint-Pol-de-Léon, rue du Pont-Neuf; Ollivier Anne-Marie, s. p., 32 ans. énouse de Joan-Josonh-Paul-Ni-colas Philinpe. domiciliée fi Vitrée et dé-cédée au Penquer.

Publication de mariage. — Vincent Cbapalain, cultivateur, domicilié à Ros-coff, lieu dit Rucat et, Anne-Marie Ca-roff. cultivatrice, domiciliée à Saint-Pol-de-Léon, lieu dit Kerjean,

CONCOURS-EPREUVE

Le concours-épreuve des étalons do 3 ans aura lieu, à Saint-Pol-de-Léon, le \endredi 15 mai prochain. Sur un total do étalons irscrits, 10 sont amené? de l'extérieur de la circonscription, no-t.'.mnient de Pleyber-Christ et St-Thé-gonnec,

Los chevaux seront présentés en mains devant la Commission qui com-mence î\ opérer dès 8 heures, place de l'Evêché. Les épreuves attelées auront lieu au magnifique terrain des Sport,' de Kernevez où, sans nul doute, une foule nombreuse d'amateurs et d'éle-veurs, touiours avides de ces sortes de présentations, tiendra à encourager les efforts des dévoués organisateurs de cet-te magnifique manifestation.

l 'N CYCLISTE GRIEVEMENT BLESSE

M. François Pieybert, 25 ans, menui-sier. îi Kcrsaudy. se rendait à son do-micile il bicyclcttc. Au « C'houéren » . on voulant éviter une flaque d'eau, il fit une chute et alla se jeter sous la roue gauche d'une voiture chargée de (•lioiix-flcurs, conduite par M. Pierre Olior. 20 ans, cultivateur h Leslour, en Trézilidé.

Relevé par îes témoins de l'aocidcnt. l'infortuné ovcliste reçut les soins d'un docteur de Saint-PoI-de-Léon.

M. Ple.vbert porte une plaie du cuir rlioveln. il a en outre une nlaie dans la réaion du sternum et la région de la clavicule droite tuméfiée.

Saint-Thégonnec

l ' TAT PAROISSIAL DE MARS-AVRIL

Naissances. — Denis Corbel. de la me Liv id i lc Joseph Dcsbordcs, de Penfo; Joséphine Gallonédec. de Kcr-l'nl.nn: Jacnneline Kerbnul, du Rusquec; no(tor Poniiqiion. du Rusquec-Vihan ; Mni-io Pnug.nm. de Coat-Pin; Yvette Le Rilinn. du bourg.

Miiriiwcs. — Jean-Josonh Grall. de !..iinnniil-Gniniiliau. et Marie Calarn.

St-Thégonnec: Michel Cornudct. du "nvrc. ot Ja.'qnelinc Laurent, de St-Rriouc.

Décès. — Anne-Marie CabiocTi, do Gnnznon. 33 ans; Marie Lapons, de Lannivinnn. .M ans: Marie-Louise Inl-•/nn. dn bourg. 8!) ans; Bernardine Gourniolon. do l'hosnicp. 40 ans; Jac-(iiios Foui lbrd, de Guolcbaou, 78 an '

l i ' A r t S a c r é

I.e (Icrnler numéro de l 'ART SACRlî pu-l)lie le li'xtc (lo lu eonféreiice que M. Dcs-chanips n prononcéi! il l'Institut Cntlioll-(|uv au mois de décrinbrc et qui ii Innu-Kurù I » série des conférences de PART SA-('.Hlî. Le sujet en est: « de l'Anno-ic'atlon iiii Ciilvnlre; (|ucl(|ues ligures de la Vierge (liiiis lu scul|iti:re rrançnlsc >.

1.1! revu.: donne ensuite une élude de M. Couse, «rclilleclp, sur l'église de UOYE: une des meilleures rénllsiitlons de l'art re-llKleux moderne. Knfln M. RIvIr continue ses éludes très Inléressnnies du point de vue doeunieutiiire sur l'évolution de In for-nu: ilu ciilice il travers les Age».

Suite des miinoKrapliles de M. L'.otli sur les maîtrises d'enfants. Numéro rlelienient Illustré.

Saint PoI-de-Léon CONCOURS - EPREUVE D'ETALONS

le Vendredi 15 ili'ai, ù S heures du matin

Un concours pour la distribution de primes d'épreuves aura lieu à Saint-Pol-de-Léon ie 1,5. mai 1936.

Seront admis les chevaux entiers do 3 ans, du race bretonne, inscrits au Slud-Book breton, nés ou élevés dans les circonscriptions des Dépôts d'étalons de Lamballc et d'Henncbont, et apparte-nant h des éleveurs domiciliés dans les cantons de Saint-Pol-de-Léon, Plouzé-vé<ié, Tauilé, Saint-Thégonncc et Mor-laix, et les communes de Plouescat, Plounévcz-Lochrist et Tréflez.

Ces clicvaux sont destinés à être pré-sentés, dans l'année, à la Commission d'achat des Inspecteurs généraux des Haras.

Une allocation de 10.000 francs, don-née par le gouvernement de la Répu-blique, sera répartie ainsi qu'il suit : 1 prix de 1.300 fr . ; 1 prix de 1.200 fr . ; 1 prix do 1.000 fr . ; 1 prix de 900 fr . ; 1 prix de 800 fr . ; 1 prix de 700 fr . ; 1 prix de 500 fr . ; 9 prix de 400 fr .

Les mandats de paiement ne seront délivrés qui! pour les primes attribuées aux animaux (lui auront pris part au Championnat et auront été présentés ."i la Commission d'achat.

Une prime de 10 % du montant de la primo principale sera allouée aux naisseurs dos animaux inscrits au Stud-Hook li'-c'.on h la naissance. Pour donner droit h colle prime, le certifie d'inscription au Stud-Book devra être déposé au moment de l'engagement

sontation de l'animal.

Les étalons de Irait qui seront pri més ne pourront plus concourir que dans les conr.curs trait Postier et se-ront exclus des concours ouverts uni-quement aux traits.

Le certificat sanitaire n'est plus exigé lors lic l'engagement, mais tous les chevaux seront examinés gratuite-ment sur le lieu du concours par le Directeur départemental des Services Vétérinaires:

1° Sous le rapport de la vue, immé-diatement avani la présentation. — 2° Sous le rapport du cornage, pendant l'épreuve. Les chevaux seront amenés devant la Commission, pour l'exiimen, dans l'ordre de leur inscription au programme, et pour l'épreuve dans l'ordre qui aura été afiiché le matin de la réunion;

Ils seront présentés d'abord en main, puis attelés seuls h une voiture à deux roues contenant deux personnes et pe-sant ?i vide un minimum de 300 kilos. Toute voilure de course est interdite. Los exercices consisteront:

1° En un temps de trot soutenu, d'une durée de 12 minutes au moins destiné il mettre en évidence la régu-larité et l'énergie des allures, et la con-dition d'entraînement des animaux; 2° en une épreuve de 1.000 mètres cou-rue au trot en un temps minimum de 3 minutes.

Cette épreuve pourra être au gré du propriétaire, soit attelée, dans les con-ditions déflnicî ci-dessus, soit montée, le cavalier accusant avec sa selle un poids minimum de 80 kilos vérifié à l'arrivée.

Le classement sera fait après la pre-mière éprouve de trot, mais il ne sera définitif qu'après la seconde épreuve qui est obligaioire.

Les chevaux ayant satisfait aux épreuves seront dispensés des épreuves prévues par l'arrêté du 22 décembre 1919.

L'Inspecteur général des Haras du troisième arrondissement, les Directeurs des Dépôts d'étalons de Lamiballe et d'Henncbont sont nommés Commissai-res chargés de décerner les prix au Concours-Epreuve de Saint-Pol-de-Léon.

A l'entrée du Concours, il sera peiçu une somme de 3 francs par cheval con-tre la remise du numéro de poitrai l ; 2 francs resteront h la Municipalité pour frais de Concours: 1 franc sera rendu au propriétaire contre la remise du numéro de poitrail.

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Grand concours de chevaux bretons

organisé par îa Société Hippique

de Landivisiau

LE L U N D I 1 " JUIN 1936 A L A N D I V I S I A U

— PROGRAMME —

Le concours est doté de 54.100 fr . de prix provenant de : 1») Subvention de l'Etat . . . . 25.500 2°) Subvention du Département 6.300 3°) Autre subvention du dépar-

tement pour 6 primes de con-servation aux poulains de 2 ans 15.300

4°) Subvention de la Vi l le de Landivisiau 5.500

5°) Fonds de la société . . . . 2.000

Total 54.600

N. B. — Les primes de conservation ne s'ajoutent pas aux prix du concours. Elles font office de prix.

Première catégorie. — Poulains de trait de 2 ans. — 26.500 francs de prix dont 18.000 de l'Etat, 7.800 du dépar-tement poui r primes de conservation et 7.000 du département. — Pr ix : 1. 3.000 fr . (conservation); 2. 2.500 francs (conservation); 3. 2.300 f r . (conserva-tion); 4. 1.700 fr,; 5. 1.500 fr.; 6. 1.300 fr.; 7. 1.100 fr.; 8. 900 fr.; 9. 800 fr.; 10., 11., 12., 13., 600 francs chacun ; 14., 15., 16., 500 francs chacun; 17., 18., 19., 400 francs chacun; de 20 à 25 in-clus, 300 francs chacun; de 26 à 35 in-clus, 250 francs chacun; de 36 à 45 inclus, 200 francs chacun.

Deuxième catégorie. — Poulains de trait postier Breton de 2 ans. — 15.600 francs de prix, dont 7.500 francs de l'Etat, 7.500 francs du département, pour 3 primes de conservation, 600 francs du département. — Prix : 1. 3.000 fr. (con-servation): 2. 2.500 francs (conserva-tion); 3. 2.000 francs (conservation) ; 4. 1.500 francs; 5. 1.200 francs: 6. 1.000 francs; 7. 800 francs; 8. 600 francs; 9., 10., 11., 12., 400 francs chacun; 13.. 14., 15.. 16. 250 francs chacun; 17 et 18.

Troisième catégorie. — Pouliches bretonries de 3 ans. — 7.500 francs de prix, dont 2.500 fr . du département, 3.500 fr. de la vil le de Landivisiau, 1.500 fr. de la société hipnique de Landivi-siau. — P r i x : 1. 1.000 fr . et une mé-daille: 2. 800 fr.; 3. 700 fr.; 4. 600 fr.; 5. 500 fr.; 6. au 11. inclus. 400 fr. cha-cun; 12. au 14. inclus. 300 fr . chacun; 15.. 16. et 17. inclus, 200 francs chacun.

Quatrième catégorie. — Poulinières bretonnes suitées ou prêtes à mettre bas. — 5.500 francs de prix dont 2.500 fr . du département. 2.500 fr. de la vi l le et 500 fr . de la société hippique de Landivisiau. — Prix: 1. 1.000 fr. et une médaille; 2. 800 fr.: 3. 600 fr.: 4. 500 fr.; 5. et 6. 400 fr . chacun; 7, et 8., 300 fr . chacun; 9., 10., 11., 12.. 13. et 14., 200 fr. chacun. •

REGLEMENT

DU CONCOURS DE C H E V A U X Article Premier. — Le concours est

ouvert à tous les éleveurs et proprié-taires du département.

Art. 2. — Le droit d'entrée est fixé à 20 francs par tête pour les chevaux.

Art. 3. — Les exposants devront ins-crire leurs chevaux à la mairie de Lan-divisiau ou chez M. Pinvidic, docteur-vétérinaire, secrétaire de la société pour le Dimanche 24 Mai, à 5 heures du soir dernier délai.

Art. 4. — Les commissions se réuni-ront le lundi l- '^juin 1936, à 8 h, 45, sur le champ de foire. Elles commenceront leurs opérations, à 9 heures.

La commission des poulains de trait

loo: ENFANT

1 5 5 V HOMME

llllllillElIJIllIlIlilJMIIIIIIIIIlIlIlillllltillllII se réunira dès 8 heures et commencera à fonctionner aussitôt.

Art. 5. — Les primes seront payées par le trésorier par mandat-poste. Les primes de conservation seront manda-tées par la Préfecture.

Art. 6. — Les propriétaires devront prendre leurs numéros d'ordre à la mai-rie de Landivisiau. soit la veil le du con-cours, de 17 à 19 heures, soit le matin du concours, de 7 heures à 9 heures.

Art. 7. — Les Jurys pour le concours seront présidés par MM. les officiers des Haras et de la Remonte. La Présidence d'Honneur appartient à M. le Préfet ou M. le Sous-Préfet et en leur absence à M. l'Inspecteur des Haras.

Art. 8. — Les Jurys pourront repor-ter les prix d'une catégorie sur l'autre en cas d'insuffisance de quantité ou de qualité des projets présentés.

Art. 9. — Toutes réclamations qui pourraient s'élever au moment des opé-rations devront être adressées immédia-tement au Bureau de la Société et au Jury qui statueront immédiatement et sans appel.

L e Président : Gabriel POXILIQUEN,

Maire, Conseiller général.

Le Secrétaire : J. P INVIDIC ,

Docteur-Vétérinaire.

Pour une bonne reproduction dans lelevage ovin

Il est aujourd'hui assez facile do se procurer avec toutes les garanties dé-siral>les des béliers bons reproducteurs, mais l'éleveur n'apporte pas toujours à leur enlrcticii les soins qui sont la condition essentielle de leur bonne uti-lisation. La Rivne l'Union Ovine du 5 Février 19;!() (128, Bld Hausmann, à Paris. 8 ' ) c.>ntient sur la fécondité des béliers toute une série d'informa-tions d'un important intérêt pratique ,ct c'ui sont ro'atifs à l'aptitude repro-ductrice des géniteurs, îi leur conduite rationnelle, il leur alimcniation et à leur hygion,'. Les conseils que com-porte cette «"'tude reposent sur le prin-cipe fondanu-nlal que la transmission dos caractcrcs qui font la valeur du bélier ne s'cfTcctue pleinement que lorsque celui-ci aborde la lutte en état de santé parfaite.

En ce qui concerne les brebis, si les cas de stérilité sont assez rares, ceux d'avortemcnt sont fréquents. Le Doc-teur-Vétérinairc H. Carré étudie dans le même numéro de cette publication les difTércntcs causes de cet accidcnt, dont certains >ont en parliculier impu-tables au régime alimentaire des ani-maux.

Pour l'ensemble du troupeau, des conditions d'hygiène s'imposent ii tout élevage bien tenu, notamment l'aéra-tion do la bergerie. M. Gavillet donne à cc sujet la description d'une toiture, de réalisation particulicrcmcnt écono-mi(iue et facile.

Passant on revue le marché des vian-des an cours de l'année 1935, M. Geor-ges Bréart tire des conclusions qui in-téresseront tous ceux qui exploitent le mouton pour la boucherie. Le môme numéro de crtte publication contient également une étude sur les races Suf-folk et Dorsct Down, une relation sur l'utilisation famil iale du lait de brc-l)ls, par M. .U)oI Combes, un article sur la reconstitution du troupeau fran-çais. par M. Ambroisc Rendu, enfin de nombreux rcnsoignomonts commerciaux, législatifs et d'actualité.

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Premier Arckeviqae ie Poniichéry

(1822-1892)

pa r M. le Chano ine P Ë R E N N E S

(Suite )

Mais c e qui embarrasse , c 'est la prépara t i on à l ' é l cc t ion . Cel ie-ci do i t être f a i t e dans la p r e m i è r e congréga t i on généra le qui aura l ieu après la séance d 'ouver ture , an scrutin secret . Mais c o m m e on ne se conna î t guère de nat ion à nat ion, on che r che un m o y e n de conc i l i e r cet te i gno rance avec les besoins des aiTaires e l la convenance de cho is i r les plus aptes. A cet e f fe t , les évê-ques espagnols , qui sont par fa i t e -ment unis entre eux et d i r i g és par le card ina l Moréno , ont déJA dressé leur l iste, et proposent de la com-mun ique r aux autres groupes , ù charge pour ceux-c i d ' en f a i r e au-tant. L e s évêques de F r a n c e le veu-lent b i en , mais i ls no .s'entendent pas Les uns suivent l e card ina l Mat-thieu, qui passe pour ga l l i can, les eutres adhèrent au card ina l de Bon-nechose , qu i est u l t ramonta in dé-c idé . Cette d i v i s i on préoccupiS l e

« p a p e ; i l c ra in t que les ga l l i cans qui

sont les plus remuants et, à ccr ia in égard , les i)Ius i i i l luenis n ' in t imi -dent les autres, et ne leur fassent admet t re une liste ga l l i cane . P ou r y obv i e r , on songe à dresser d'au-tres listes, ((ui n 'auront pas été pro-posées par les co rps de nat ion, de man i è r e que les Pères soient rensei-gnés d 'une manière suff isante.

L ' œ u v r e de la P ropaga t i on de la Fo i et ce l le des Missions do ivent ê tre r e commandées par le Saint Pè -re i"i l 'at tent ion du Conci le . L e Con-seil central de L y o n a adressé à cet e f f e t à Sa Sainteté une suppl ique qui a été bien accuei l l i c .

On compte beaucoup à R o m e sur les v i ca i r es aposlo l i ( (ucs ] )our l ' is-sue heureuse du ( 'onse i l . On sait qu'en général ils lu- sont guère ar-rêtés i )ar les i ) ré jugés nat ionaux et qu' i ls sont catho l iques avant tout. On s'allcn<l donc à les vo i r , dans les cas douteux, f a i r e i ) cncher la balan-ce du côté où ils se nuîttront.

Une c i r cu la i r e a été remise i )ar la P r o p a g a n d e aux v ica i res aposto-licjues. En dix-sept i )oints, el le trai-te pr inc ipa lenu ' i i t de l 'organisat ion h i é rarch ique des Miss ions de l ' Inde , des fêtes d ' ob l i ga t i on , des jeûnes et abst inences, de la façon de se con-duire h I'égar<l <les castes, des Coa-nais, etc... A cc sujet, les V i ca i r es aposto l iques t i endront des r é imions sous la prés idence du card ina l P ré -fet de la P ropagande . Mais juscju'à présent , r ien n'est rég lé sur le mode et les jours de ces réunions ; on at-tend que le Conc i l e ait lu i -même

réglé l ' o rd r e de ses t ravaux (1 ) . T r o i s f o i s Mgr Laouënan a voulu

vo i r , sans y réussir, le card ina l Bar-nabo, auquel i l a adressé une de-mande de pouvo i r s en faveur de sa Mission. A la t ro i s i ème repr ise , dans la mat inée du C décembre , il a vu au Secrétar iat la minute de la ré-ponse fa i te à sa requête. Sauf un ou deux art ic les insigni f iants, tout est accordé .

C'est le 8 <Iécembre qu'eut l ieu la séance so lennel le de l ' ouver ture du Conci le .

A huit heures du mat in, Mgr Laouénan se rend au Vat i can . Mal-g ré une p luie assez f o r t e , et qui va durer fout le jour , les rues qui con-duisent ù Saint -P ierre sont rempl i es de vo i tures, et plus encore de pié-tons. Int rodui ts dans une longue ga-ler ie , les évêques y prennent leurs uiitri 's et leurs chapes, puis on les condui t dans une vaste chapel le , si-tuée au-dessous du vest ibule de la basi l ique. Là, chacun t i ouve sa pla-ce numérotée . F ranço i s Laouënan a le numéro 887, non qu' i l y ait ac-tuel lement autant d 'évêques , mais parce qu' i l est le 887" sur la liste to-

1) Cette Instruction <lc la Propagan-de s'oticupc des moyens de conserver (lans les inis.sions les .biens cccl&insti-ques et donne plusieurs nvis h ce su-jet. Coiunio elle ne mentionne pas le procédé employé & Pondichéry, Mgr I-noiicnan se propose de le lui faire oonnaltrc. point de vue de l'orjrn-nisation des Conseils de Fabrique, elle Il donné comme modèle les règles éta-blies au diocèsr d'Utrecht. L'évé<iue de Kliiviopolls constate nvcc plaisir que les siennes n'en diffèrent pas csscn-tlcMement.

taie. L e de rn i e r numéro est 930, non compr i s les évêques or i entaux . I l faut une . bonne heure pour p lace r tout le monde . V o i c i qu 'enf in entre le Saint-Père , le f ron t ce int de la mitre , bénissant à dro i t e et à gau-che.

Dans la salle cons is tor ia le tous n 'ont pu t rouver leur p lace et, à ce propos , notre évêque miss ionna i re l'ait cette p iquante obse rva t i on : « Il y a une fou le de bons v i eux évê-ques qui, accoutumés chez eux il oc-cuper en tout le p r e m i e r rang et à vo i r tout le monde s 'écarter sur leur passage, acceptent d i f f i c i l ement cet-te foule où tous sont égaux, où cha-cun do i t s ' ingén ie r lu i -même à se t irer d ' a f f a i r e , depuis le p r e m i e r des Card inaux jusqu'au de rn i e r des .\b-bés. P ou r ceux qui sont accoutumés à Rome , il est admi rab l e de v o i r avec ' q u e l l e s impl i c i t é , quel le que soit leur d ign i té , i ls vont et v iennent dans ces foules. »

Vers d i x heures, le Pape entonne le Venl Creator, puis, après le pre-m i e r verset , la process ion se met en marche vers la salle conc i l i a i r e : « Ce deva i t être b ien beau, écr i t ù sa mère F ranço i s Laouénan. F igu-rez-vous, chère maman, env i r on (550 à 700 ca rd inaux (1 ) , patr iarches , ar-chevêques , évêques, abbés mitres , plus un nombre très grand de pré-lats de tout rang et de toute déno-minat ion , vêtus de la chape et or-nés de la mi t r e , un grand nombre de pa t r ia rches et pr imats , d ' évêques

1) Les cardinaux étalent nu nombre d'une cinquantaine. (ÏLettre il iM. Du-puls).

o r i entaux, aux ornements splendi-des : les uns étaient coifTés de mitres bri l lantes, les autres de bonnets de drap d 'or , d 'autres encore de cou-ronnes en o r massi f , chacun accom-pagné d'un ecclésiast i ( iue en man-teau no i r , descendant lentement les immenses et r oyaux escal iers du Va-tican, au mi l i eu d 'une double ba ie de re l i g i eux et de soldais, au bruit incessant du canon et au son des cloches, au mi l i eu d 'une fou le im-mense et compac te . »

Après a vo i r parcouru toute l 'ég l i -se de Saint -P ierre , et salué le Saint-Sacrement , l e cor tège pénétra dans la Salle Conc i l i a i r e , qui n'est autre que la branche nord du transept. Au f ond , qui est semi-c i rcu la i re , s 'élè-ve une vaste estrade, sur laquel le .sont p lacés, de part et d 'autre, les sièges des card inaux et des patr iar-ches, tandis que tout A fa i t au f o n d s 'é lève encore , de plusieurs ' jradins, le t rône du Pape . De côté et d'au-tre, dans la por t i on <Iroife de la salle, sont d isposées en amphi lhéâ-tre, sur neuf ou d ix rangs de hau-teur, les banquettes des Pères . Enf in , au mi l i eu, fa isant f a c e au Pape , est dressé un autel d 'une g rande sim-p l i c i t é où l 'on dira la messe aux ses-sions et congrégat ions générales.

Chacun des Pè r es du conc i l e , au fu r et ù mesure qu' i l a r r i ve , j i rend la p lace ind iquée par son nu i iu i o .

C'est un beau spectac le qUv' celui de cette salle le jour de la session d 'ouver ture . Au fond le . Souvera in Pon t i f e , la mi t re d ' o r sur la tête, en-touré de ses nombreux assi.stants ; ù dro i t e et à gauche, les card inaux

en robes, bas et soul iers routes , re-vêtus chacun de ro rncme i i t do son o r i l r e ; les évêques en chape et mi-tre, les i j rêtrcs en chasuble et bar-re l te , les d iacres en da lmat ique et barre t te ; au-dessous d 'eux, les pa-tr iarches or ientaux dans leur.'; cos-tumes si am]) les, si r iches et si ma-jestueux; puis, sur les gradins, la mult i tude des pr imats . Archevêques , Evêques , Abbés mitrés, tous en cha-pe et mi t re b lanche ; et enf in, sur le sol couver t de tapis, les généraux d 'Ord re avec les protonota i res , les sténographes, les cé rémon ia i r es et autres serv i teurs du Conci le .

La messe fut chantée par le Doyen des Card inaux : « Que c'était beau, g rand et subl ime, s ' écr ie F ranço i s Laouënan. L e Pape , c inqu; in le à so ixante card inaux , (iôO archcvè i iues et évêques de toutes les part ies du monde , la plupart inconiuis les uns aux autres, mais imis par la m ê m e fo i , an imés de la même char i té , ré-citant ensemble les mômes pr iè res , n 'ayant ( [u'une même vo lonté . Quand le cé lébrant eut en lonné le Credo,

et pendant que le chœur le chanla i t , tous ensemble nous le réc i t ions à haute vo i x , conune témoignage ;uia-n ime de notre fo i conunuue. »

.V la suite de la nu'sse, un arche-vêque conunente en langue lat ine le texte du Psaume ; F.iinte,'; ilxuit cl

fichant millcntcs scniina sua; vc-

nieiiles autem venienl ciim c.viilla-

lionc, portantes matiiiuilos siws.

Puis a l ieu l ' obéd ience , qui dura une heure et demie . Les card inaux d ' abord vont , un à un, baiser la ma in du P a p e ; les autres' ensuite

s 'avancent pour ba iser le bas de son é lo le . « C'est la p r e m i è r e f o i s que j 'a i vu le P a p e de près, note Mgr Laouënan. Quel le bel le , sp l cnd ide et rayonnante figure! »

P i e I \ adressa a lors une touchan-te a l locut ion aux P è r e s du Conc i l e . .\près quoi furent chantées les pr iè -res p répara to i r es à l ' ouver ture de la séance synoda le . Au Verii Creator.

aux l i tanies des Saints, au Te Deum,

encore et toujours, l 'un ion de toutes les v o i x attesta l 'un ion de tous les cœurs. Vers la fin des l i tanies, l e Pai )e se leva et ayant pr i s de la main gauche la c r o i x pont i f i ca le , il bénit t ro is f o i s l 'assistance de la manière que l ' é vcque béni t les o rd i -nands dans la c é r émon i e de l ' o rd i -nat ion. C'est a lors surtout que les Pères du Conc i l e furent pr is d ' émo-tion. L e g rand et subl ime v i e i l l a rd é la i l éuui lu i -même. I l s 'arrêta i t à chaque mot , on sentait qu ' i l fa isa i t e f f o r t pour cont inuer . Aussi la ré-ponse : Te rogamus, audi nos sortai t-el le des ca-urs ])lus v ib ran te et plus accentuée. La fou le s i lenc ieuse hiis-sant chanter les Pè r es du Conc i l e , et l 'on pouva i t en tendre l ' é cho l o in -tain tle leurs v o i x se p ro l onge r sous les voùles immenses de Sa int -P ierre .

« Que Dieu soit béni , écr i t à sa mère F ranço i s Laouënan , qui a dai-gné ma lg ré mes misères , a jouter à toutes les gâter ies dont il m'a en-touré, ce l le d 'assister à cette g rande et si imposante réun ion . »

(A Suivre.)

- / / / / / / / -

52® Année. — N® 20 — paraissant le Samedi. S'ÏLS TE MORDENT MORDS-LES Samedi 16 Mai 1936.

F E T E S ( l e la S E M A I N K

S A M E D I , 16 D IMANCHE, 17 LUNDI , M A R D I , MERCREDI , JEUDI, V E N D R E D I ,

Mai

18 19 20 21 22

SI Ubald, évèque et confesseur. St Piiscal-Baylon, confesseur. Hogalions. St Venant, martyr. Hofjations. St Yves, confesseur, notations. St Hernardin de S., c. Ascension de N. S. J. C. Ste Julie, martyre.

" S E D A O T I O N e t A D M I N I S T K A T I O N

Téléphone 3-08 — 28, Rue Basse, 28 — Ch. P. 45-83 - Remet ABONNEMENTS UN AN

Morlaix 15 francs Finistère et départements

limitrophes 15 francs Autres départements . . 17 francs

Les annonces sont reçues aux bu-reaux du journal. Pour la publicité extra-départementale, s'adresser, 26, rue Rocnechouart, Paris, IX' arr. — Téléphone: Trudaine 34 -06.

« Il n'est que trop vrai qu'il existe un

commun qui menace tout et tous, jusqu'c

tuaire de la famille, l'Etat et la société: le •

munisme. » „ , PIE xi.

L'action à entreprendre

CE QUI SE PASSE Condamnation de « Te r re Nou-

vel le >.

L'Assemblée des cardinaux chevèques de France vient

Si l'on veut tirer la iivonile du scrutin de 193{), on peut se con-tenter d'écrire: Il ne suffit pas de se réveiller quatre on six mois avant l'événement pour le dominer. Cela vaut i)our les élec-tions et plus cmcorc pour touite action humaine. C'est un clt'ort patient, constant, organisé qui peut seul assurer la réforme d'un Etat, la défense de son teniit-'irc ou la réorganisation d'une écono-mie. La faiblesse et, disons-le, la sottise d'un grand nombre parmi

!.r et ar- ceux qu'an appelle, d'un mot siims cneveques ae trance vieni de fo/i-' t'Iaiinme, les modéirés, c'est de damner « Terre Nouvelle » , ! penser en n<neinbi-e qu'il y ama des communistes soi-disant chré- Alectiioms en niai siuivant. Ils ras-tiens.

B

Après les élections. Les socialistes ont tenu leur Con-

grès à Paris. M. Blum, suivant la tac-

tSlectiioms en nuii siuivant. Ils ras-semblent alors des fonds, quel-ques feuilles, une organisation sumnutire, peu d'idées... Ils se font battre et se rendorment pour trois a'ns et deani. gres a fans. tu. aiiiiii, suivum m im- nvum.

tique qu'il a adoptée depuis le 3 mai, i Peut-être, cette fois-ci, dormi-a pris des petits airs modérés. A«.ronit-ils mal, au miilieu du tumulte grande préoccupation des socia/i.'s-Ljuii ^ i jy jj^jà. Ne soyoms pas tes est de décicer les communistesi^ . o tmnonrs les consé-à participer au futur gotivernement.]^^^'?^^^- toujours les const-M^s les amis de CacHin. sur /'or</re i quences et le I ront populaire xm de Moscou, ont refusé. M. Blum s'est est une, le gouvernement de retourné vers ta C. G. T. Par con- Front vpopuJaire une autre, qui, tre, M.V. Paul Boneour et Daladier d'ailleurs, n'ira pas loin. Encore té tê AA ^ffttise ria Citfitfn/» « ft t îl 1* ^ ont fait des offres de service.

a

La Banque de France élève son escompte. Devant l'hémorragie de l'or qui

quitte ses caves depuis la victoire du Front Populaire, la Banque de France a décidé délever le taux de son escompte de 5 à 6 %, le taux des avances sur lingots de 7 à 9 des avances sur titres de 6 à 8 %.

a' ' -r

Mor t dn bâtonnier Henri-Robert. Le bâtonnier Henri-Robert, mem-

bre de rAcadémie Française, est mort à Paris.

a Un accord commercial franco-

américain. L'accord commercial entre la

France et les Etats-Unis a été signé, li établit pour la première fois de-puis 153 ans les relations commer-ciales entre les deux pays sur une base stable et organisée.

B

L e questionnaire anglais. Berlin a accueilli avec peu de fa-

veur le questionnaire anglais que la presse allemande critiaue sévère-ment parce qu'on u discerne une inspiration française prononcée. Hitler refuserait de définir son atti-tude à l'égard de l'V. B. S. S.

Après la victoire italienne. Samedi soir, à Rome, M. Musso-

lini a déclaré Vannexion pure et simple de l'Abyssinie par l'Italie, et proclamé le roi Victor-Emmanuel comme son empereur. Le Conseil de la S. D. N. a rejeté, à Genève, la de-mande italienne, récusant le carac-tère juridique du représentant de l'Ethiopie devant la Ligue et le droit pour celle-ci de discuter désormais de l'affaire abyssine.

Devant cette attitude, la déléga-tion italienne à la Société des Na-tions a reçu l'ordre de quitter Ge-nève sans délai.

Aux Communes. M. hdzn s est con-tenté d'enregistrer l'amère déception provoquée èn Angleterre par l'echec Infligé A la Société des Nations par ritaïie.

En Espagne. M. Azana, seul candidat, a été élu

président de la République espagno-''e par 754 voix sur 874 votants. Le ministère espagnol a aussitôt démis-sionné. On s'attend à un Cabinet orienté plus à gauche.

inoins y a-t-il lieu de reculer, qu«nd il est temps de réagir, en esiprit de chrétienne indifférence vis-à-vis des partis et des olans, avec l'uniijue s'ciuci de la vérité et de la justice. Car c'est bien rheure de rappeler à certains bons corurs qu il n'y a pas de charité contre la vérité, que la plus haute charité qu'on puisse faire îi un peuple consiste à lui rehdjre les vérités, "perdues ; autre-jnent <Ilt ipour ce qui nous oc-cupe et à reprendre les propres paroles du feuverain Pontife, que le domaine de la i>olitiquc « qui regarde les intérêts de la so-ciété tciut entière > est, sous ce rapport, « le champ de In plus vaste charité, de la charité poli-tique, dont on peut dire qu'aucun autre ne lui es't supérieur, sauf celui de la religion » . C'est le mo-ment aussi, alors que tant d'es-prits, même catholiques, démis-sionnent et voudraient nous faire croire que l 'ordre pc|liti(iue est chose secondaire,, qu'on peut s'ac-conimodte'r de toutes Tes institu-tions politiques, même absurdes, même injustes, de rappeler une gnande leçon de Saint-'Hiomas d'Aquin: ici-bas, la svciété par-faite n'est ni l'Etat seul, donc laïque, ni même l'Eglise seule, mais la société chrétienne, c'est-à-dire une société politique et line société religieuse, unies et ordon^ nées toutes deux, bien que diffé-remment, à la même vie surmtlii-relle <le l'au-delà. Il n'y a pas .seu-lement un libéralisme économi-que, mais aussi un libéralisme polilt<lue et, plus grave enco.c, uin liibéralisme de la pensée qm fait actuellement des nivage.s, jusqu'à incliner des fois chré-tiennes.

Réagir donc, et dans hi plemc vérité. Les trioiiuphes de l'erreur ne durent jamais qu'un temps.

Réagir contre l'erreur ooniinui-«iste et son succédané et aJlié le socialisme. C*eal là une tâche ur-gente, à organiser intalligcmincnt - - sinon elle échouerait, — habi-lement — rien ne nous oblige à être malaidToits, — avec iMjrsévé-rance — car dans la <liétres.se aic-tueHe des «jsiiwits, H faiulrm du temps pour Teinonter lia. i)enle. — Encore est-il qu'on n'cmlèvera p»s , au coniinuiiiisin«, ses <nincs, en prenant parti, en deineuii-aiil attaché à aucune des inijustices

j a u de ce temps; qu'il faudra siussi Contre le retour des Habsbourg. ^^^^ ..ttentil à la .modération sin-

Le Conseil de" la Petite Entente, «niière de notre parti coiuiinu-réuni à Belgrade, a affirmé son op- j jj jg^ n'aller pas repcnusser

— â r r s ' r j r ; ; , ! ! ; i î ; S J , , . „ „ „ , , , engagements internationaux. nisnie. en montrer I erreui t i nisme, en montrer l'erreur et

l'imipo.Hsiibilité <1 u i écilaîe e n Rus:jic même, c'est bcs-feine néga-

Réunlons de chefs d Etat. (juoi(|ue nécessaire. On ne Les trois chefs d'Etat de la Pe»- 'détruit <iue ce qu'on remplace cl

te Entente: le roi Charles, le prince „ „ ^ous demandera sans ccsse :

Bénès, vont se réunir prochainement à Bucarest en compagnie ae leurs ministres des Affaires Etrangères pour discuter sur leurs intérêts com-muns.

B

En Egypte .

Le nouveau roi est arrivé au Cai-re. Assiz Izzet pacha, ancien minis-tre d'Egypte à Londres, a été nom-mi membre du Conseil de régence oui doit diriger les affaires pendant ta minorité du roi. Nahas pacha, chef du parti nationaliste du Wald, a formé un nouveau ministère.

Nous pi-op)S()ns sans doute la raix ([u'cnge-idre un laisc. au lu-mineux de vérités humaines cl divines. N'oublions pas, toutefois, que la imijorité des îlmcs fran-çaises y sont actuellemenl fer-mées. Élles viyeait sous le pla-fond bas, très bas, de l'enseigne-ment laïque (lui ne se contenle pas d'(Mer la foi, mais (fui !)rise ia faculté de jugemont. En sorte

3UC le plus sùr moyen qui reste e faire désirer cette paix est de

la vivre.

Cependant, les demandes de ;)rcoi;iions se niuillipliero.nit. Plus k's jugements sont anémiés, plus il est nécessaire do leur présenter le vraj souu la f:Tme la plus im-médiate et la piluu coiicrctc. Un Paul C'iaiî'î'on aairait pu prêcher, durant un demi-siècle, ks bien-faits lie ia ct.rporaiion à ses dcctei-s sDcialiytes et coniiuiu-niistcs: ils il'nuiraient pris pour u.n manàaque el un raseur. M a coius-tilué une véritaèle l'irgamisation corporative, il leur a dit: « Vous voyez... et ils voient. » Le patron •le ce temps c;;t Saiiiit-Thomas, non pas l'Aquinate, mais l'apôtre qui voudait mettre ses doigts dUns les plaies.

On nous dira: crise' éconcani-que? car tous en souffrent — cirise poUitique? car tous ou pres-que ont le dégoût de ce système, qui sera iJiius vif encore après les liécoptions de Front populaire-Ci-ise»? Que proposez-vous ?

Ci'ise économique. Nous avons à déployer et utiliser les richesses à peine explorées de la doctrine cc(rporative. Je dis: utiliser, con-crètement. Et d'abord, là ou la so-lution est la plus proche, la plus facile, en môme temps que les souffrances sont p lus sévères: dams l'agriculture et dans l'arti-sanat. Alonitirer aux paysa.ns et aux artisians les causes de leurs difficultés, iMJUirquoi leur vie pro-fessionnelle n'est pas et ne peut pas être défendaie, si ce n'est par eux-môme,s, qui seu'ls connaissent biein les réalités et les exigences de leurs métiers, livi-és dLins l'ac-tueil régime au parlementaire toxi-che-à-tout. Nous dirons comment un peut agir en ce domaine sans perdre le contact des réalités. Ici, la liberté se prend ou plutôt se re-prend.

Crise politique. C'est un do-maine inoiins prciche, -parce qu'il y a un régime... ou un désordre établi, dont lii réforme ne dépend pas uiiii<fuement d'une action, même bien réglée. Mais cette ré-forme sera moins lointaine, loî s-(fue nous aurons réappris aux F"ra'nçais qui ne le savent plus, œ que c'est au juste qu'un cirdre politique et ses conditions. Par exemple, sur ce terrain, il faudra secouer le poids d'un. ta.s de niot's usés, qui nous pèse lourd en-core. Ijiiberté, êgaiité, avec des inajusicules, souveraineté du peu-)Ie, démocratie, fascisme, libéra-isme... tout ce fatras! Car une

réfctt-me de FEtat exige qu'on re-joigne, au-delà de la paille des mots, le graiin dtes choses.

Georges VIANCE.

Le Cardinal Verdier bénit une nouvelle église à S<'eaux, sous le vocable de Saint-Stanilas. '

Le Saint-Pèrc dénonce les dangers

du communisme Dans un discours qu'il a pro-

noncé en recevant un pèlerinage

%% • -

Décoré mais proscrit

Le gouvernement français vient de décorer de la Légion d'honneur le Louis Claudius, de la CongrégaUon des PeUts Frères de Marie.

Part/ pou- l'étranger à l'ftge de 18 ans, ne pouvant enseigner en France, en ver-tu des lois de 1001 et de 1904, fut suc-cessivement professeur i Pékin, à Han-Kéou, et sous-dlrecteur de l'école mu-nicipale franco-chinoise de Pékin ; a im-primé une Impulsion vigoureuse aux études dans ce coliège-qul compte 500 élèves dont les mieux doues sont diri-gés sur r Université l'Aurore à Shan-«fhaï, ou en France, pour y conquérir leurs diplômes; 30 ans de professorat pour le plus grand prestige de la Fran-

" ' 'voilà une décoration bien placée. Mais, voyons, pourquoi si le F. Louis Claudius re.-enalt en France et ouvrait à ses frais une petite école d^ village le mCmc gouvernement qui l a décore pour sa valeur professionnelle, ferme-rait-» son établissement, et 1© condam-ncrait-ii à l'amende et à la prison?

— j- V, hoiiîîrois, conduit par S. Em. le can inal Scrèdi, primat de Hon-grie, le Pape a dénoncé les dangers des progrès réalisés par le com-munisme-

Le cardinal Ser.èdi ayant rap-pelé, dans son adresse d'homma^ ïcs, le 250° anniversr.ire de 'appui prêté par Innocent XI à la

libération de Buda.menacée par les Turcs, l'o. Pape a dit qu'il voyait une c e r t a ine . - j r ewmW» »^ an fp cet!e épaaue.'f»?.|époque aetuelle-

« Il n'est que ' trop"-vrai, «'est écrié Pie- XI, ^ qu'aujourd'hui, comiae alors, il existe un ennemi ooniniun qui menace tout et tous, jusqu'au sanctuaire de la famrlle, ï'Klat et la sogiété, le commu-nisme, qui tente de pénétrer par-tout et qui, malheureusement, a pu pénét'.'er déjà dans bien des endroits; ici "par fà violence, la par In ru.se, fâ encore par la trompe-rie, jusqu'à prendre les apparen-ces les plus rassurantes. Beau-coup de g-cna se laissent, malheu-reusement, tromper au point de ne )as voir, ou de feindre ne pas vojr e danger compiun, au pomt d ai-

der, né fut-cn que par leur conni-vence ou môme par leur faveur manifeste, cette force qui menace loul ot qui a pour programme la ruine sociale, comme cela se pro--duisait, dans les siècles passés, avec lé croissant.

Vous faites fond sur le Saint-Siège, Nous faisons fond sur la divine miséricorde- Lorsque ISous vovons tant, d'aveuglement dans lo'monde i\ l'endroit de cet un. mense danger, lorsque _ Nou.= voyons que tous ceux qui de-vriiicnt s'unir [ioiir la défense de 'a cause non seuibinent de la reli-gion, mais de hi'bivilisation elle-mCnie, mp.nquent à îeur devor. Nou"? Nous adressons à Dieu, en qui Nous avons toute confiance.

O'est pour cela que Nous invi-lons toujours ceux qui viennent Nous voir h pri,cr. C'est à quoi Noiwî invitons aujourd'hui votre nation, prier, prier, prier, parer nue ce n'est qu'avec le secours divin et de la puissante miséri--ordo que nous pouvons espérer voir des jours meilleurs, libres du (langer qui menace ce qu'il y a d'' plus sacré et de' plus cher: P S ( e-rnr, jouir de l'ordre et de la paix, de colt'e paix que le Christ a ar^ noncée au monde, paix de vérité de justice et de charité. »

La politigne intérieure

Un discours d attente

•'id' B if^ f i ' I II ils L k j 1 i JI

•• • ' ~ ' ' ' i •. r

^ irw^ ; '

Devant le Conseil Natiomal du Parti socialiste, M. Léon Blum a prononcé dlinmnohe le discours attendu.

.C'est, si^l'on veut, un discours de freinage, s'adressant à des mi-litants impatients et assez dispo-sés à tous les excès. Les propos de MM. Marceau Pivert et Zyromski en disent assez Jolng. On a cru de-viner dte leur part quelque mé-fiance à l'égard de M. Blum. Ces militants- virulents n'ont pas de symipathie pour le raffinement de rintellectuel qui les domine, et son diltettantisme les épou-vante, ainsi que, il y a qiiekpies années, les propos réformistes de M. Marquet épouvantaient M. Blum à la Mutualité.

Dans l'ensemible, le discours de M. Léon Blum est .habilement composé. H a votulu rassurer le petit épargnant, en s^nscrdvant Vigaureusement contre la dévalua-tion, dont i ï a beaucoup médit. Sur ce point, on ne saurait qu'apiprouver. Il a dit ce qu'au-rait dît tout chef de parti dams les circonstances actuelles. Sur la paix, le discours est m'Oins pré-cis. II est vrai que M. Blum ne pouvait guère s'avancer dans le chaos international où nous nous trouvons et au lendemain môme de d'annexion brutale de .l'Ethio-pie par l'Italie, quelques semaines après la violation du Pacte de Lojcamo par rAllemagne.

Il est cependant une partie du discours où M. Léon Blum a tenu à donner des satisfactions à son auditoire. Ce n'est pas à notre avis la meilleure, et notre libéra-lisme a été heurté pai- certaines déclarations visant la réforme des administrations, dans leur esprit et non dans leur structure. M. Blum, s'est plaint que le. fas-cisme ait des rei)résentants dans les grands services de l'Etat. On croyait cependant jusqu'à ce jour que da pratique du régime républrcaiin comportait un certain nombre de garanties élémentaires et inidisipensables. Va-t-on désor-m a b demander un brevet de bon républicanisme à nos futurs fonctionnaires, à nos future ofli-cders, à nos futurs maîtres de l'enseignement? .Voiilh qui sonne singuïièrement faux dans la b<ni-chc de l'un des teniMits tlu Front

populaire, qui a combattu des mois durant au nom de la lil)e.lf soi-disant violée. I ^ sectarisme n'a jamais porté bonheur dans notre pays de France, à ceux (jui le prôniiwent coimme méthode de goiuvernement. Et &i M. Léon Blum entend restaurer certai.nes pratique.'^ qui flreftt fureur ii des époques heureusement oubliées, •Il auia madlle à partir avec tous ceux, et ils sont légion, quon a apipelés un jour « les amants de la {liberté » .

Répétons, pour nous rassurer, me M. Léon. Blum s'adressait ''•abord à ses trouiMîs.

Et il y a plus à (retenir, aiii mwiiins nous le voudrions amsa, de l'attitude de M. Blum a l'égard du gouvernement bar-raut, que de son <liscours devant le Conseil National Socialiste, qui n'a guère éclairé notre kmterne

ï

fAi fête de Jeanne d'Arc à Paris. — Le défilé des troupes h la statue de Jeanne d'Arc pince des Pyramides, devant les membres du Gouvernement.

Toutes les informations doi-vent être adressées aux bureaux de La Résistajiee, 28, rue Basse, kUmUàK.

COÂTSERHO

firande Bermesse AU PROFIT

DES ŒUVRES DIOCÉSAINES

Nombreux Comptoirs et Divertissements de toutes sortes iiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii»

QU'ON SE LE DISE...

RENDEZ-VOUS LE 7 JUIN à C O A T S E R H O

En vous distrayant

vous ferez aassi],

une bonné action»

L E R É S U L T A T R E E L " D E S - É L E e r w i ^

La récente consultation électorale a été, avant tout et par-dessus tout, une immense et générale piperie, d'où peuvent résulter les plus gra-ves mésaventures:

— Piperie des partis d'extrènie-gauche vis-à-vis de leurs électeurs pour gagner les suffrages de ceux-ci;

— Piperie inconsciente des foules électorales vis-à-vis de leurs éluis auxquels ils ont donné leurs suf-frages pour de toutes autres raisons que des raisons de doctrine;

— Piperie des partis entre eux, se dévorant les uns les autres sous le signe de l'union.

1°) P iper ie des partis d'extrême-gauche vis-à-vis de leurs élec-teurs. Cette piperie est complexe et crée

une confusion indescriptible, dont on apercevra les ravages petit à pe-tit, quand la clarté se fera. Pour l'instant, ce sont d'épaisses ténèbres créées par le choc des appétits, des préjugés et des passions.

Piperie des ,programmes. — Le parti communiste surtout s'est pré-senté aux électeurs avec un program-me « Croix de Feu » ou national: réconciliation nationale, reconstitu-tion familiale, réforme sociale de tous les abus, propreté et probité chez les hommes au pouvoir et dans les institutions, du travail aux chô-meurs, la' liberté et la paix pour tous, etc... etc... Quelle va être, do-rénavant, la ligne de conduite des communistes: poursuivre la réalisa-tion du programme national ou Croix de Feu, ce qui maintiendra l'adhésion des foules et de tous ceux qui désirent le salut du pays, mais nécessitera l'abandon du program-me communisteV...

Ou bien, passera-t-on à l'exécution du programme communiste ? Dans ce cas, les foules dupées suivront-elles ou feront-elles piiyer cher la tromperie dont elles ont été victi-mes ? Nous sommes à un tournant dangereux et pour les partis d'extrê-nie-gauche et pour le pays.

Piperie des promesses électorales. — On a promis la lune aux élec-

teurs; à toutes les catégovies de la population on a promis le remède à tous les maux actuels et le règne de rage d'or sur la terre. C'est l'his-toire sempiternelle du barbier de la fflble: « Demain, on rasera gratis. » Mais demain, c'est toujours demain... Les partis d'extrême-gauche sont-ils capables de résoudre en un tourne-main la crise terrible qui nous étreint, non seulement, nous Fran-çais, mais le monde entier, dont nous sommes solidaires'?... On peut en douter; la solution efftcace dé-passe les limites des forces humai-nes. Seule, la Providence peut la dé-nouer. (Mais, alors, quelle sera la réaction des foules dont on aura ac-cru l'impuissance et la désillusion'?

Quelles seront les épreuves întli--gées au pays par une expérience' dangereuse, si on se décide à tenter l'expérience et à établir une dicta-ture?

Piperie sur les véritables adver-saires du peuple. — Le pelé, le ga-leux, d'où vient tout le mal, à-t-on déclaré aux foules, c'est le fascis-me, qui veut s'instaurer en France, c'est l'oligarchie financière, la féo-dalité, qui dirige le pays et affame la population. Et dans ce fascisme et cette féodalité, on confond volon-tairement pêle-mêle tous les adver-saires du Front Populaire: partis politiques nationaux, grandes ligues comme les Croix de Feu, catholi-ques, radicaux et même radicaux-socialistes et socialistes.

Certes, il y a une tendance géné-rale des peuples à la dictature: té-moin la Russie, qui a donné l'exem-ple, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie,' etc... etc... Mais le danger fasciste en France se trouve-t-il à droite ou à gauche? Dans les partis de droi-te désorganisés et divisés, sans co-hérence et sans chef, ou dans la coa-lition du Front Populaire et dans l'ambition communiste. A. Ribart disait lui-même, hier au soir, en ter-minant, après pas mal de chahut confus: le peuple (entendez les pap-tis d'extrême-gauche) prendra le pouvoir et le gardera.

Certes, également, il y a une oli-" garchie financière à condajnner et dont les méfaits sont innombrables.

Mais pourquoi, en lisant l'Aniniai-re officiel des Sociétés, avoir étiqucr té deux cents famiU«s, soi-disant' responsables de tout le mal, en con-' fondant des chefs d'industrie par-faitement honorables, et servant la prospérité et . lé bien commun"^ de la France, aveç.les exploiteurs profes-sionnels de conseils d'administra-tion, et surtout en négligeant scieiS-ment de nommer un grand nombre d'administrateurs de sociétés parce qu'ils servent les intérêts du Front Populaire?

Piperie sur la situation extérieure.' — Grave de périls, et qu'on réduit pour les foules à la formule simplis-te de la lutte contre le fascisme en-nemi des partis de gauchje. En Rus^ si^, la dictature est présentée com-me le système idéal de liberté et de prospérité, parce qu'elle est lonstituée par les partis d'extrême-gauche. Mais en Italie et en Allema-gne, où le fascisme,, pour des rai-sons différentes, est ennemi et des-tructeur des partis de gauche, le ré-' gime d'autorité doit être honni de tous et combattu par tous les moyens, fût-ce la guerre. Les fou-les sont invitees à ne plus juger des événements extérieurs que dans cet esprit simpliste et plein de confu-, sion. Le danger d'une pareille opi-nion publique en face des grave» pé-rils de l'heure actuelle, n'est pas à

j démontrer. Il est terrible à envisa-jgef!...

O R L A I X E T S À R É G I O N 2°) Piperie inconsdente des élec*

teurs vls-À-vis des partis d'ex-trême-gauehe et sa gravité pour le pays. Les électeurs ont voté communis-

te ou socialiste, non pas par con-naissance de la doctrine ^arxiste, mais pour les raisons complexes que nous venons de signaler. Us ^uffrent de la crise et veulent en sortir; ils sont dégoûtés, «t pour cause, des vieilles équipes parlemen-taires et du parlementarisme en gé-néral. Ils ont voulu affirmer la né-cessité et le besoin dans lesquels ils se trouvaient que « cela change » . Leur frayeur communiste apaisée par le programme lénitif qui leur a été présenté, leur espérance solli-citée par les promesses « mirobolan-tM » qnl leur ont été général«m«nt faites, ils ont donné leurs voix aux sQcialistes et aux communistes. Us ont fait un acte négatif d'opposition au régime antérieur, mais n'ont fait, par contre, aucun acte positif d'ad-hésion au marxisme, puisqu'on le leur a soigneusement caché ou ame-nuisé « ad usum Delphini » .

Quels lendemains amers les par tis d'extrême-gauche préparent-ils à la France en s'illusionnant de la sor-te, sur l'état d'esprit actuel ! Quel-les déceptions cruelles auront-ils à encaisser?... L'avenir, malheureuse-èient, ne le dira que trop.

Piperie des partis de gauche f le» uns vis-à-vis des autres, i sous le signe de l'union. ' Le « Quotidien » , qui n'est pas àn journal de aroite, écrivait «lans son numéro du 5 mai:

« La formation électorale dite rassemblement populaire, a amené àn succès frappant des communis-tes et des socialistes.

< Assistons-nous à un succès de ces partis ou à un succès du Front Populaire? ; « Les radicaux-socialistes perdent

tresque autant de sièges <43) que !S socialistes en gagnent <49), et

Ton peut dire que c'est en grande

Îartie aux dépens des Gauches que s Gauches triomphent. « Pas de pertes aux extrêmes :

4'un côté gains communistes (62) et socialistes (49), de l'autre gains de pu. R. O. (12) et des conservateurs (5). Tous les autres partis perdent. » • Le dupé du Front Populaire, c'est le parti radical-socialiste. Continue-#a-t-ll à se laisser duper pour abou-tir à sa perle, ou réagira-t-il oppor-tunément contre l'embrigadement moscoutaire? C'est le secret de de-main.

Cette division intestine du Front populaire, qui s'est ainsi affirmé* pendant la consultation électorale, va-t-elle se poursuivre au sein du nouveau gouvernement et pen^lant toute la législature? C'est le problè-me de demain qui pourrait évidem ment transformer la victoire en dé-faite. « Le Quotidien » ajoutait dans son article du 5 mai:

« Il y a quatre ans, nous avions eu un "succès des gauches avec le maximum de sièges aux radicaux (158). Et les gauches n'ont pas gou-vei'né.

« Nous avons maintenant un suc-cès des gauches avec le maximum de sièges aux socialistes (14b). L'ex-trême-gauche gouvernera-l-elle?

€ Elle s'y montre décidée. Socia-listes unifiés et communistes ont en-semble 218 élus, n leur faut des ap-points pour se tenir au pouvoir. Et c'est aux radicaux maintenant de parler « politique de soutien >.

« n y a quatre ans, le Cartel de^ gauches n'a été qu'une formation électorale qui n'a pas fourni une po-litique.

« Il pourrait, maintenant, en être de même du Front Populaire, car des points de désaccord apparaî-tront entre les fractions du « Front » vainqueur.

« Les électeurs non communistes qui ont voté communiste en s'ima-ginant que le communisme en Fran-ce n'est qu'une étiquette, pourraient bien se tromper ou avoir été trom-pés. Ce n'est pas pour faire élire de tièdes partisans que ^Moscou a inten-sifié — en toute liberté — sa propa-gande. »

Et « I e Quotidien » de conclure: « La Chambre de demain nous ré-

serve un certain nombre de sur-prises — de différents ordres. »

Il ne s'agit pas, pour nous catho-liques. d'attendre que ces surprises de différents ordres, que nous avons essayé d'entrevoir, se révèlent. Nous avons à travailler sur un autre plan politique, de façon précise, pratique et efficace, pour le règne spirituel du Christ qui nous a donné les pa-roles de la vie éternelle, à travers toutes les difficultés, les erreurs, les confusions,..Jes pièges et les persé-cutions qui pourront se présenter. Même si le communisme triomphe, non nas en tant que parti, mais com-me doctrine — doctrine communis-te camouflée pendant les élections, nettement condamnée par le Souve-rain Pontife comme antichrétienne — nous aurons à maintenir à tra-vers les ténèbres, les erreurs et les confusions, la véritable lumière dn christianisme qui seule, en sauvant les Ames de la mort éternelle, fnit aussi le salut et la prospérité dos

peuples en péril. A.-G. MICHEL.

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Victor BRIENS

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Pour les aveufties

aqut ceux qui possèdent l'inestimable don

Sous les auspices de M. Justin Go-dard, sénateur, ancien ministre, pré-sident de son Comité d'Aide, la Fé-dération Nationale des Aveugles Ci-vils a récemment nrésenté un nou-veau procédé de lecture à l'usage des aveugles.

Imagine par l'Ainérican lîraille Press, le système est desirné à ren-dre les plus grands services à tou-tes les victinies <le la cécité.

Mais pour que les bienfaits de l'in-vention puissent être mis à la dispo-sition de tous, une bibliothèque spé-ciale, relativement coûteuse, <foil tout d'abord être créée.

Pour ce premier but, la Fédéra-tion Nationale des Aveugles €ivils a ouvert une souscription nationale au succès de laquelle elle convie tous ceux qui p do la vue.

La souscription minimum est fixée à 2 francs, donnant droit de partici-pation gratuite ù un grand concours

Instructif, facile, le concours des Aveu(;lcs Célèbres s'adresse à la fois aux enfants et aux adultes, plus spé-cialement à tous ceux qui, par soli-darité ou sollicitude, désirent appor-ter à la (Fédération leurs encourage-ments et gagner l'un des prix sui-vants offerts aux concurrents:

1 prix de a.'i.OOO fr. 1 prix de 5.000 fr. 5 prix de 1.000 fr.

50 prix de 100 fr. 400 prix de 25 fi'.

Adresser les souscriptions au siè-ge de la Fédération Nationale des Aveugles Civils, 58, avenue Bosquet, Paris (7').

Vous recevrez par retour les feuil-les du concours et les billets de souscription constituant les titres de participation gratuite.

Primitivement fixée au 30 avril, la clôture de la souscription aura seulement lieu le 31 niai, date par-tir de lamielle la participation ou concours lera de S francs,

Paroisse Saint-.\laiiliieu Dimanche 17 mai, communion so-

lennelle des enfants. Messe de communion à 8 heuren

grand'messe à 10 h. 30; Vêpres à 15 heures, suivies de la prononcia-tion des vœux et de la procession suivant le parcours ordiaire.

Lundi, à 9 heures, fête de la Sain-te-Enfance ; procession. Dans l'après-midi, pèlerinage des com-muniants à « La Salette » ; réunion à 14 heures.

Paroisse Sainl-.Mclainc La communion solennelle des en-

fants aura lieu dimanche prochain, 17 mai.

Messe de communion à 8 heures; grand'messe h 10 h. 30 ; Vêpres à 15 heures.

Paroisse Saint-Marlin La communion solennelle des en-

fants de la paroisse Saint-^Martin au-ra lieu le jeudi 28 mai. La retraite l)réparatoirc sera prêchée par 'M. l'abbé .TafTè, vicaire à • Sainl-AIa-thieu.

UNE SEUI.B PUNAISE Irouvéc dans vos dnips et, qucknies jours nprès, vos lits et appartements en seront infestas! Badigeonnez .•>ussi-tAt votre Ht avec le Rozol, poison ohi-raiquc foudroyant, qui les détruira ainsi que leurs œufs, sans tacher ui détériorer l.T literie. 0 fr. 9,5 le flacon. Toutes Pliamiacies, Dro(?ucrles et Mar-chands de couleurs, etc. llllll l l l l l l l l l l l l ! !IIIIMIIimillllllll l l l<IIIIIIICI

CONSTITUTION D'UN SYNDICAT D'ENTREPRENEURS

Une réunion s'est tenue diiianche matin dans l'une des salles de l'Hô-tel de Ville, en vue de la rcnslitu-tion d'un syndicat groupant les en-trepreneurs de bâtiment et direc-teurs d'industries connexes. Trente représentants de l'entreprise, c'e la serrurrerie, de l'électricité, de la peinture, de la maçonneri», 'îe la plâtrerie, de la zinguerie, de 'a cou-verture, du chauffage et de l'hydro-thérapie, tant de la localité que des environs immédiats assistaient à la réunion. MM. Riou, de lPoun"VCZ-Lo-christ; Merret, de Plougasnon; Ha-mon, de Carantec; Bolès, de Plou-jean; Carotî-Lapous de Sciint-Tlié-gonnec; Hamon, de Lanmeur; Riva-lier, de Saint-Jean-du-Doigt, tous en-trepreneurs étaient également pré-sents.

M. Allain, de Quimper, ''ut d'abord invité à prendre la parole pour ex-pliquer à l'assistance l'utilité de l'or-ganisme syndical et l'intérêt que tous les professionnels du bâtiment ont à y adhérer pour joindre leurs efforts'à ceux des syndicats ';inii-laires.

Un projet de statuts soumis à l'as-semblée fut approuvé â l'unanimité. Ensuite eut lieu l'élection <les mem-bres du bureau qui donna Us résul-tats suivants : Président, M. Corcuff, (le Morlaix (bâtiment); Vice-prési-dents, MM. Floc'h (peinture) et Caë-ron (plâtrerie); Secrétaire, M. Ini-zan (bâtiment); Secrétaire-adjoint, M. Maglioli (bâtiment); Trésorier, M. Lovaërt (chauffage central, hydro-thérapie); Trésorier-adjoint, M. Mer-ret (bâtiment); Commissaire aux comi)tes, MM. Le Guern, do Ploui-gneau (bâtiment); Dantec, direcleur de la coopérative La Fourmilière (zinguerie, chauffage); Eudes (cons-tructions métalliques).

L'afliliation du Svndicat de Mor-laix et sa région à la Fédérntiou de l'Ouest, siégeant à Nantes et à l'Union des Syndicats du Finistère, siégeant à Quimper qui groupe déjà les Syndicats de (,)uiniper, de Près! et de Châteaulin, fut décidée, puis l'assemblée se sépara vers 12 heu-res.

—///////— SORTIE-PROMENADE DE LA 59" SECTION

DES ANCIENS SOUS-OFFICIERS A ROSCOFF

Favorisée par un beau temps, la sortie-promenade de la 59" section des anciens sou.s-offlciers des armées de ierre, de mer et de l'air, obte-nu, dimanche dernier, le succès des années passées.

A midi, les excursionnistes se trouvèrent réunis à l'hôtel de.s Bains à Roscoir. Les convives apprécièrent comme il convenait le menu fort bien composé et excellemmeu! servi, qifi fait honneur aux propriétaires M. et Mme Larlier.

Au C h a m p a g n e , M. Patault, prési-dent, remercia tous les can.ariides présents et leurs familles (I'.Î i.'"ir as-siduité à a.ssister à la fête aiinuelle des sous-ofliciers. Il n'oublia pas les sympathiques propriétaires de l'hô-tel des Bains, de même que M. et Mme Auduc et M. .Masson, qui ap-portent toujours leur concoure, dé-voué l'i la section. 11 leva sa coiiiie à la santé de tous et à la prospérité de la 59" section.

Après quelques chants et mono-logues, une sauterie fut orpjanisée par M. L. Au<luc, puis un llié fut servi. A 18 heures, cette petite fête familiale prit fin, chacun se pro-mettant de .se retrouver l'oii pro-chain,

ASSOCIATION SYNDICALE DES PROPRIETAIRES

DE COATSERHO-PLOUJEAN

REUNION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION

Membres prései^ts : MM. Allégoët, Bernier, Despretz, -^nygot, Libou-ban, Modest, Quélennec?^

Excusé : Somerville. Le Président ouvre la séanc'e à 10

heures, donne lecture des différen-tes correspondances échangées, et fait un exposé détaillé relatif à la question du service d'exploitation d'eau.

Sur proposition du Président, le Conseil décide à l'unanimité de don-ner aux différentes voies du lotis-sement les noms suivants : Républi-que, Paix, Pasteur, Jaurès, Briand, Ampère, Michelet, Victor Hugo, Des-cartes, Ernest Renan, Arago, Ana-tole France, Edouard Corbièro.

Le conseil procède ensuite au ti-rage au sort pour le renouvellement d'un tiers des Membres du Conseil d'Administration; le résultat donne comme sortants et rééligiblos : .WM. Despretz, Ber'liier et Guygot.

Le Conseil fixe la réunion de l'As-semblée générale au dimanche 7 juin, à 10 heures précises, au lieu dit « Le Styvel » .

En ce qui concerne la délégation des pleins pouvoirs pour les person-nes éloignées de Morlaix, le Conseil approuve la proposition du Prési-dent qui demande que toutes les dé-légations devront être adressées à : M. Iluet, Villa Yvonnic, à Coatserho, qui aura à charge de les conlrô'er.

La séance est levée à 11 heures.

Le Président, ALLEGOET.

- / / / / / / / -

LANMEUR-PLOUGASNOU

Association

des Habitations à Bon Marché Une réunion de propagande, or-

ganisée par le Bureau de l'Associa-tion de Morlaix, aura lieu le diman-che 24 mai, à O^hciures du matin, à Lanmenr et, à 10 h. 30, à Plougas-nou.

Présence indispensable de tous les bénéficiaires.

Un beau posUiïtic (le Communion De 350 à 59 fr .

l u roinpiel CéiTinonic (oui fait ou sur mesures

De 500 à 150 fr .

" A U PROGRÈS" M O R L A I X

ASSEMBLEE MENSUELLE

DU CERCLE PHILATELIQUE Mardi 12 mai a'eu lieu, à l'Hôtel

de Ville, la réunion mensuelle des membres du Cercle ihilatélique, fi-liale de la société ('Etudes.

M. Périn présidait, assisté de M. Querné et Poitel, membres du Bu-reau. Des lots de timbres présentant un inlérêt exceptionnel ont été mis en circulation et une tombola gra-tuite a été tirée comprenant douze lots. Les membres du liureau ont en-suite étudié l'organisation de l'Expo-sition Philatélique de juin, qui doit avoir lieu parallèlement à l'Exposi-tion de peinture de la .S. E. MM. Pe-rin et Le iMarchant de Trigon déci-dèrent de convoquer les membres des deux comités afin de se mettre d'accord sur la collaboralion proje-tée Il est évident que celte Exposi-tion â laquelle doit également parti-ciper l'artisanat s'annonce comme 'devant être une manifestation très importante.

TALDIR

UNE EXPOSITION DE PEINTURE A LA SOCIETE D'ETUDl-S

DU FINISTERE

Pour la sixième fois, la Société d'Etudes du Finistère, dont il est inu-tile de rappeler l'œuvre féconde dans tous les domaines de l'activité intellectuelle, va organiser une im-portante exposition de peinture à Morlaix. La date exacte sera fixée prochainement. Le développement rapide pris par ces expositions dont la dernière en date (juillet 1931) ob-tint un si vif succès, se classant, avec les expositions similaires de Rennes et de Brest, une des toutes premières de Bretagne, a incité les organisateurs à creer cette année un Salon plus spécialement réservé aux aquarellistes, graveurs et dessi-nateurs.

Les concurrents du concours d'af-fiches sont également invités à s'ins-crire dès maintenant aTin do se fai-re réserver une place. M. T. Le ;\lar-chant de Trigon, 17, quai de Tré-guier, chargé de l'organisation tech-nique, fournira tous renseignements à ce sujet.

- / / / / / / / -

DANS LES P. T. T.

Nous apprenons que Mme Bons-pas, dame-commis des P. T. T. à Cannes, vient d'être nommée .«ur-veillante à Morlaix.

Nos .souhaits de bienvenue.

- / / / / / / / -

INSCRIPTION MARITIME

Les candidats aux écoles nrépa-ratoires de la Marine, école d.'s i)u-pilles, école des apprentis marins école des apprentis mécaniciens sont priés de se faire inscire au bureau' de l'Inscription MariMme à Morlaix avant le 20 mai, en vue de la visite médicale qui sera passée début juin, à une date qui sera com-muniquée par la voie de la jiresse

- / / / / / / / -FOIRE-EXPOSITION DE ^lORLAlX

10-18 octobre 193C inclus

Le Maire, président du Comité de la Foire-Exposition, a l'iionnet-r de rappeler aux Commerçants ot Indus-triels morlaisiens qu'une circulaire leur a été adressée, afin <le leu- per-mettre, par priorité, dans un délai del5 jours, de choisir les stands et emplacements qui leur convien-draient. Espérant qu'ils seront nom-breux à répondre à cet appel, il les assure à l'avance du meilleur accueil.

Malgré le pointage sérieux auquel nous avons procédé, si par iiasard quelques omissions s'étaient ))rodui-tes, nous informons les intéressés que la documentation reste à leur disposition au Bureau du Service de la Foire, Mairie, où ils trouveront en outre tous renseignements com-plémentaires.

-1111111-

L e chemin du Bas-de-la-Rivicre Le nouveau chemin du Bas-de-la-

Rivière au Dourduff-en-Mer, est dé-sormais ouvert à la circulation. Au moment où de nombreux véhicules vont emprunter cettte voie, la plus grande prudence est recommandée aux conducteurs et aux piétons, en ce qui concerne la traversée de l'es-tuaire du Dourduff. Provisoirement, en effet, et pour un laps de temps dont la situation financière actuelle ne permet pas de préjuger, le Pont proprement dit, d'une longueur de 100 mètres, reste à voie unique. Tout •conducteur avant de s'y engager de-vra donc s'assurer que la voie est libre, et ceci dans son propre inté-rêt, car il n'est pas agréable d'avoir à exécuter une marche arrière sur un ouvrage d'art dont la largeur uti-lisable ne dépasse pas 2 ni. 30 entre trottoirs.

Pendant la nuit, cette prescriplion doit être encore plus rigoureuse-ment respectée car les conséquences do sa non observation n'en seraienl que plus ennuyeuses. T.es collectivi-tés qui ont askiré la lourde charge de la construction de ce nouveau chemin comptent expressément sur la raison des usagers pour que clin-cun puisse en tirer le iiiaxinuim do satisfaction, sans qu'il y ait d'acci-dent à déplorer.

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Ce recueil Rroupe les plus belles cliansoni de Taldii-, que Botrcl décla-rait le meilleur chansonnier brcton-

" " i f est destiné particulièrement à la jeunesse de nos «cotes, et pour rendre ces chants awossiblos h tous, on a pré-senté à côté du texte breton une adap-tation française. 'C'est une innovation méritoire et en général heureuse, étont admis que la traduction ne peut ren-dre toute la force et la poés io^u texte, dont la saveur sera perçue bïèfnomcnt (le ceux qui connaissent In Iffn

Ce recueil sera apprécié d r teurs de mélodies bretonne» et ' _ qui ont l'nmo\if i6u l « respect 'd . , ce qui fl trait 6,,l'é<ne et aux t tiiins ibrctonnen. ' • ., ' .

Il est là soutvaltér que notre peuple et notre Jeunesse la connaisse. On y trouvera & c(Hé <Ju « Bro goz ma Za-dou » , le chnnt national breton, une heureuse variété d e chansons saines, fratclu's et vivantes;* '

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ON DEMANDE HOMME, 25 ii flO ans, pour 'emploii mécanicien.

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En dehors des cotisations concer-nant les salariés assurés, une contri-bution patronale est due, comme dans l'ancien régime des Assuran-ces sociales, pour l'emploi de sala-riés non assurés, du fa t qu'ils sont retraités de vieillesse ou âgés de plus de soixante ans. Ces salariés ne su-bissent aucun précompte sur leur salaire.

Cette contribution est trimestriel-le et non plus mensuelle. 1") Montant de la contribution pa-

tronale. La contribution patronale est

égale à ia cotisation que l'employeur aevrait verser, pour son propre compte, si le salarié était assuré, soit:

a) Pour les salariés non agricoles, 3,50 % du salaire, avec maximum de 35 francs par mois ou 105 francs par trimestre;

b) Pour les salariés agricoles, 8 francs par mois pour les fenynes et 10 francs pour les hommes, soit 24 francs ou 30 francs par trimes-tre;

c) Pour les gens de maison, la con-tribution patronale est due sur la base du tarif forfaitaire suivant:

Vi l les de 80.000 habitants ou plus:

Hommes: 24,50 par mois; Femmes: 14,00 par mois. Autres localités: Hommes: 17,50 par mois; Femmes: 10,50 par mois. Aucune contribution patronale

n'est due pour l'emploi de salariés retraités ou âgés de plus de 60 ans, gagnant moins de 1.500 francs par an; aucune contribution, non plus, pour ceux qui gagneraient plus de 15.000 (ou de 18.000) francs. 2") Mode de paiement de la con-

tribution patronale. Les anciens bordereaux bleus

(modèles 8 ou 8 bis) qui servaient au versement mensuel de la contri-bution patronale, sont supprimés.

Un feuillet bleu spécial a été cree pour les employèurs occupant au plus dix salariés âgés de GO ans ou retraités. Ce feuillet se trouve dans les bureaux de poste, au Service Ré-gional des Assurances sociales a Rennes, et dans ses annexes des pré-fectures. . ,

a) Versement pour dix salaries au plus ( retraités, ou âgés de plus de GO ans). , , ,

Le versement est effectue a la pas te, en espèces, au moyen du feuillet bleu "qui constitue en même temps un bordereau des versements. (L'em-ployeur n'a donc pas à remplir un bor'dcrcau modèle 1551 P.).

L'attestat ion de versements, deta-cl iée du feui l le t bleu et revêtue du t imbre à date est remise par la pos-te à l ' emp loveur à t itre de reçu.

Si l'employeur est titulaire <1 un eonipte courant postal, il peut éga-lement adresser le feuillet bleu, ac-com))agné d'un ordre de virement matricule 79-4!) A. S., au Service Ré-gional des Assurances Sociales, 23, rue du Champ-.Tacquet, à Rennes, qui lui renverra l'attestation de ver-sement. . ,

b) Versement pour plus de dix sa-lariés (retraités ou âgés de plus de GO ans).

L ' emp l o v eu r doi t ob l igato i rement être t i tulaire d 'un compte courant postal.

11 adresse au Service Régional des Assurances sociales un bordereau sommaire en deux exemplaires, comprenant les noms des salariés, le salaire sur lequel est calculée la contribution et la somme due. (Pour les agricoles, le nombre de mois ou de iours de travail).

Ce bordereau doit être distinct de celui intéressant les assurés obliga-toires. Le montant des contributions, dues pour les salariés retraités ou âgés de plus de fiO ans peut être ajouté au montant des cotisations (les assurés olbiffatoires en vue de rétîiblissement d'un seul ordre de virement. 3°) Contribution patronale pour des

iMlariés travaillant pour plusieurs employeurs. Lorsqu'un salarié retraité ou âgé

de plus de GO ans travaille pour plu-sieurs employeurs, chacun de ceux-ci verse sa contribution par feuil-let bleu ou par bordereau el vire-ment postal, mais en aucun cas il n'ii a possibilité de verser par <7/> position de timbres-voste, comme on le fait pour les cotisations ordinai-res. .sur feuillets intercalaires ou feuillets agricoles.

Abonnez-vous à « L A R E S I S T A N C E »

Réouverture à Kernéguès Le Comité de l'Union Sportive

Morlaisienne organise le challenge Francis Le Bars, en mémoire de son meilleur coureur, tué héroïquement à l'ennemi, pendant la guerre 1914-1918. (îe challenge, qui est un bel objet d'art d'une grande valeur, se-ra di.sputé au cours de trois réunions sur piste. La ])remière aura lieu le 30 mai en nocturne, les deux autres en matinée le 14 juin et le 20 sep-tembre.

Ces épreuves seront courues sous les règlements de l'U. V. F. et réser-vées aux coureurs de l'arrondisse-ment de Morlaix.

Les clubs suivants son! engagés: le Véloce-S])ort de Saint-^lnrtin-des-Champs, la Pédale Saint-iPolitaine et l'Union Sportive Morlaisienne.

Nous donnerons ultérieurement de plus nmi)îes détails sur ces belles réunions en persjiective.

—///////— C A R Î M E T B L A N C

Nous apprenons avec p].Tis;r les prochaines fiançailles de .M. .Iules Qiiillévéré, comptable de la « Mai-son Floch », rue Gambet'a. avec Mlle .leanne Kerrien, employée dr la « Maison Person » , rue Gambetta.

Sincères félicitations.

-///////-ET^T eîVIL

Naissances. — Jeanne Fer, 1, rue de Ploujean, fille de Robert et de Marie Le Squin; Francette Guègiien, avenue de Kernéguès, fille de .Ican et de Marie.Paugam; René Oilivier, 54, rue des Vignes, fils de .Ican et de Célestine Gournisson ; François Le Lagadec, quartier du Château, fils de Albert et de Mario Gourion.

Publications de mariages. — Ben-jamin Ridei, retraité de la marine. Le Pouligucn, et Marie Quérou, jour-nalière, 28, rue Haute; Charles La-gadec, cliarculicr, 3, rue des Bou-cliers, et Francine Thoz, s. p., 40, quai de Léon.

Mariages. — Louis Cfvuru, dépan-neur, et .leanne Le .leune, s. p.; Louis Le Brun, peintre, el .Teanne Prigent, couturière; .lean Abgrall, employé de chemins de fer, et Ma-rie eBrnard, s. p.

Dcccs. — Yves Le Coz. 1 mois, 2, rue de Paris; Yves Le Gall, veuf de Jeanne Boulven, 78 ans. 9 mois, 1, avenue de Kernéguès; Jean Ma<Iec, veuf (le Marie Roué, 70 a:îs, 3 mois, quartier du Cliâteau: Marie Herry, épouse do F.rnest Saliou, 37 ans, 1 mois, quartier du Château; Joseph Guégiien, GO ans. quartier du ("luV teau: Anne Scraign, veuve de Joan Le Bras, 3G ans, 4 mois, quartier du Cliàleau; Louis Le Roux, veuf de Marie Guitlon, 71 ans. 3 mois, 20, place Saint-Martin; Guérino Prévos-to, 54 ans, 6 mois, quartier du Châ-teau; Hervé Bellec, veuf de Pcrrine Derrien, 75 ans, 11 mois, quartier du Château.

I Produits SIRIUS j 1 fr. 2 5 le paqnet I Les Pâtes

V A C C I N . \ T I O X

I-:T R H V A C C I N A T I O X

Cunstatalion des résiillals

Le maire de Morlaix ra])pelle à ses administrés que le médecin vaccina-teur procédera à la revision du ré-sultat des oi)éralions de la vaccina-tion à la mairie (salle des conféren-ces), le lundi 18 mai courant, de 14 heures à 15 lieures.

—///////— Interruption

de courant électrique

Le courant électrique sera coupé dimanche i)rochain 17 mai, de 7 11. 30 à 1<) h. 30, dans les rues et places suivantes:

Rue du Mur (jusqu'à la maison de la Reine Anne).

Rue Carnot. Rue de Brest (ius(|u'au garage

Huit rie). Rue d'Aicuillon (ju.squ'â la place

de Viarmes). Rue de l'Hospice. Rue des Vieilles Murailles. Rue Ange de Guernisac. Rue de Piouiean. Grande Venelle. Venelle du Four Saint-Melain.?. Place Hmile-Souvestre. Place Thiers. Place Cornic (C(")té Tréguier). Ouai de Tréguier. Route dos Capucins. Rue du Port.

— / / / / / / / —

Lundi 18 nni. à 20 1> ''0. •••>'1" Conférent-os. à la niairio. pour le deuxième conccrl des b"'-»--scouts. qui aura lieu le mercr(»di 20, au théiilre, à partir de 20 h. 30,

hutitÊlioH K«tr«-Dam€ ia Mur

Séance Récréative 'DU 10 MAI 193G

Malgré In Icntation de In cniiipa-;{nc reveniiKsanlc, sous un vrai so-I f i l de prinleiiips, les amis et bicn-fuiteurs de l 'école uccournicnt nom-breux à Notre-Dame du Mur, si nom-breux que la salle spacieuse (<IM fê-tes pouvait à peine les contenir. Les retardataires finissaient de s<; cnser au lever du rideau à 2 h. 30.

Ic i s 'o f fre le plus <lélic>.ix ta-bleau : « Les tout petits » rangés en gradins chantent, récitent et mi-ment à mervei l le : « Les Petits » , <le .\bcl. Il va sans dire que cliaque maman repère dans le groupe le mi-nois aimé de son chéri, mais rdmo-tion est à son comble quand celui-ci débite avec assurance la jol ie phrase apprise au pr ix de gros ef-forts, pour lui fa ire honneur. Sont-ils croquants! A les voir, revJoniient à la mémoire ces vers de Victor Hugo :

« Seigneur, i>rêservez-moi, j>rcr,nn>cz ceux que j'aime

Frères, parents, amis et mes enne-mis même

Dans le mal triomphant De jamais voir Seigneur, Vvtè sans

fleurs vermeilles Là cage sans oiseaux, la ruche sans

abeilles La maison sans enfants!.,, »

Le rideau tombe et se relève aus-sitôt... Les étoiles s'éteignent, le» vers luisants disparaissent, l'aube pa raît... Les fleurs aux pétales ruilti-colores s'éveillent. Boutons d 'or ; Guimauve, Chardon et Ci<»uf se dis-putent la couronne ravie trnifreuse-ment à la Rose, tandis que Violettes, L is et Pâquerettes déclinent toute responsabilité dans ce coup d'état et se déclarent les fidèles s'ijcts <le la Reine déchue. Messagers de la Rose, messagers de paix et du con-corde, papillons et libellules évo-luent grAcieusement dans ce parter-re fleuri. Après discours, -l 'clama-tions, luttes et batailles ou Clnrdon et Ciguë fail l irent perdre la vie, la Rose.réhabil i tée scelle la réconcilia-tion par le baiser fraternel. Elle ac-corde à toutes : pardon, amonr, con-fiance et dicte cette belle l ' j çm de charité : « Que l 'on soit Rose, Etoi-le ou Rossignol, que l'on donne son parfum, sa lumière ou sa voix, il faut aimer ses frères de toute son Ame. » Les actes de charité pieuse-ment recueill is par une main divi-ne se transforment en une eoiironnc <le perles et de diamants.

Le soir tombe à nouveau sur )a scène, les étoiles s'allument... Pour assurer un sommeil paisible à ses sujets, la Reine appelle les gardien-nes de nuit : les vers luisants. Ils se profilent mystérieusement en chan-tant cette b*erceuse :

< La nuit tombe et brunit les choses Nous revenons veiller sur vous Pétales blancs, pétales roses Les lucioles sont debout! Dormez sans crainte, 6 fleurs iieu-

reusea Qu'un rêve d'or et d'espoir ferme

vos corolles ombreuses. »

Bonsoir !

Personnages de la Féerie : La Ro-se : Yvette L e Grignou; Les Violet-tes : A. Outil, M.-T. Moriou; Lis : M. Charles, H. Rungoat; Boulons d'Or : M. Laleton, P . Miorcec; Pâ-q^iierettes : P . Louet, M.-L. Martin. N. Frère, A. Magliol i ; Chardon : A. Pet i t ; Ciguë : J.-T. Le Bilhant; Gui-mauve : M. Tanguy; Papil lons : M Louet, .S. Le Clech; Libellules : S. Castel, A. Le Digabel.

11 fait cliaud! L'entr 'acte annoncé, buvette et buffet son vite dévalisés. Encore 15 minutes, on respire à pleins poumons l 'air pur de la Col l ine et chacun reprend sa î)lace pour l 'audition du chant si prenant « Le Soir » . Choeur à deux voix avec solos de soprano; paroles de Lamartine, musique de A. Gilis, exé-cuté magistralement par la chorale de la paroisse.

Enfin, vo ic i « Le bout de l 'orei l le » . L 'opérette s'ouvre par le divertissement de jolies petites jardi-nières : M.-T. Le Rest, M.-T. Clech, J. Kerrien, N. Courset, M.-T. Péron, S. Ouéinnec, que dir ige avec grâce Mère Olivier : M.-T. Le Dantec, jar-dinière en chef du chAteau. Ce grou-pe sympathique travaille, s'amuse, s'étonne et s 'ef fare tour à tour h me-sure que se déroulent les scènes co-miques dues h une confusion inex-tricable... Une cantinière du premier régiment des dragons de l 'rance : A. Quéinnec, est mêlée à l'action par un incident fAcheux : « Ne ro';"l-elle pas sur la figure, par dessus h mur, un morceau de pain dur. » Tout se raccommode et elle agrément'-ra la scène par l 'animation qu'elle com-munique et par l'inattendu de ses répliques. La marquise : M. Le Coz, tient admirablement .son rfile. ain.s.i que .sa fille, la grâcieuse : V>. C l V rennec... L' intendante, Dame Hasile: Camille Le Guiner, toujours f-n re-tard de c inq minutes, e.st justement applaudie. Yvonne : M. Baver ; Do-rothée : A. Bacques; Mère Barnabe : A. Frères, artistes en herbe, 'Irent preuve de qualités vraiment scéni-ques. La duchesse de Barnaville : Y. Pr imot, dénoue le sujet en Innnant la clef de l 'énigme que Dame Basile connaître dans « c inq minutes »...

Ce furent trois heures de distrac-tion saine et d'un rire contagieux. Les applaudissements passèrent des petits, aux fleurs, aux papillons, aux jardinières, A toutes les actrice»- qui, au dire de l 'auditoire, se surpassè-rent. Félicitations chaleureuses aux chanteases émérites : M.-T. Lh Dan-tec, A. Quéinnec, C. L e Guiner, avec mention très bien à la joHe l o u -quen: 'Mélanie Quéméner, et à In Fière Fouesnantaise : MarRuerite Quéméner, qui donnèrent avec brio les chants bretons : Va Ai Hihnn, de Paotr Tréouré, et Guir Vretoned, de Paotr Tréouré.

Remercions ici aux noms d " Mme la Supérieure, de Mlle la Dirortr ice et de tout le personnel de î'établis-seinent, les actrices, leurs parents, les dames qui ont garni et tenu le buffet ainsi que toutes les 'jerson-nes. Dames et Messieurs, qui par leur présence ont bien voulu témoigner leur sympathie et leur dévouement A l 'œuvre.

Une messe sera célébrée .-ux in-tentions do tous dans la Chapelle de l 'Ecole.

L'Ami Enfants,

Chronique des Spectacles

Scint-Martin BOUHOULH 1" , ROI NEORE

Nous manquons de renseignc-nieiiLs sur ce film.

• Gaieté-Cinéma

. l 'TE DIS QU 'ELLE T ' A F A I T

D E L 'ŒIL Encore le genre Palais-Royal! La

vulgarité du titre indique bien celle du contenu. Fi lm très mauvais.

Nous regrettons d'autant plus ce film, que « Les Ailes dans l 'ombre l'autre Illm, est recommandable à tous. C'est un drame d'aviation que, malgré l ' invraisemblance de l'histoi-re, on suif avec intérêt.

Rialto-Cinéma ESQUIMAUX

C'est un flim qui ne laissera per-sonne indif férent. La trame, qui sert de sujet au film, n'est jamais invrai-semblable: elle captive. De splendi-des décors de neige. Des images de toute beauté, mises en valeur par une photo nuancée. Les interprètes, sans exception, semblent v ivre leur rôle.

La trame ne va pas sans sérieuses réserves. La morale spéciale des Es-quimaux. Des passages scabreux, traités, il est vrai , avec une discré-tion louable. De nobles sentiments aussi. Fi lm à réserver pour ])erson-nes formées.

m Î M S\INT-MARTIN Rue Général I.e FI*

SPORTS

Samedi 16 (soirée) D imanche 17 M a l (matinée et soire'e)

- / / / / / / / -

B o u b o u l e ROI NÈGRE

Avec Georges MILTON

Pour que tous puissent voir co film de MILTON, le prix des places sera de :

2 , 3 , 5 f i r u n c s

A parliv (h mercredi le plus heau Jilm de l'année :

LS P2TIT COLONEL avec Shirley TEMPLE

Au Lisieux Breton KEHYAhO — MOHUlllAS

I.cs IG et 17 Mai 193G

Grand Pardon de l'Exil

Sous lu Présidence de M. l'abbé Coiïtiucur, ch.-inoinc^ honoraire, direc-teur de renseignement libre du dio-cèse de Vann.'s, et de M. l'abbé Navi^l, chnnoinc lionorairc, curé doyen de Locminé, avco le concours des chorales de Plunerct et de Sic Anne d'Auray.

S<tniedi K! Mai

A l'Oasis : M h., séance de cinéma : « Lu Mont.a}:nc lumineuse » .

.•t l'EgItse : 17 ili., 1 " ' Vêpres — .Scr-nitm — Suliit.

Dimanche 17 Mai A l'Eglise : fi h. 30, 8 h., 11 h. 30,

Messes basses. 9 11. 30: |)i'(>ccssion. 10 11.: (inind'.Messe — Sermon bre-

ton et fr:ini;nis. 13 h. 30: Vêpres solennelles — .Mlo-

cution. A l'Oasis: 12 h, Snllc du Banquet :

repas (10 frs). ' 14 h. 30: Cinéma: « La Montagne

Lumineuse » . (Kntive: 4, 5, G frs). Attention : 1) Ofllces et séances h

l'heure léigale. 2) Uéduction sur le chemin de fer

départemenlui. Demandez les billets de /'in de Semaine pour Lorient sur le réseau de i'ICtat. Uéduction: 40 %.

3) ;Pour les (tlTrandes, 'ban(|uet, etc... s'adresser ù M. l'u'bbé Le GaX recteur de Keryudn. — Téléph. 15. — C. C. llfi-12 Nunles.

t R E M E R C I E M E N T S

Mme Yves Derrien, Mme et M. Fran^viis Derr ien, .Mme et^'M. Louis Derrien, Mme et M. Hene C.aërou. •Mme et .M. Alain Léon, ne pouvant répondre individuellement aux nom-breuses marques de sympathie (|u'i!s ont reçues à l 'occasion du décès de

M o n s i e u r Y v e s D E R R I E N

prient les iiersonnes <(ui les leur ont témoignées de trouver ici l'ex-|)re.ssion de leur reconnai.ssance émue.

U.\ E.N'FAN'r RE.WlvHSl î E'I' I5LESSE PAR U.NE AUTO

.Samedi vers 10 h. .10, M. .Magal-lon, demeurant à (iiiericsquin, des-cendait la place .Saint-.Marti^i, se di-rigeant vers la ville, dans ;inc auto qu'il conduisait.

.Soudain, la direction du véhicule se bloqua. M. Magallon, mal;;ré ses efTorts, ne put éviter le jeune Roger Repars, domici l ié, 17, |)lace Saint-Martin, <|ui revenait de l 'école et se trouvait sur le trottoir devant la charcuterie Calve*.

L 'écol ier, renversé par l'auto, fut blessé à la jambe gauche. II reçut les soins de .M. le docteur Daouias.

Les blessures du jeune llopars sont sans gravité, heureuse;:!ent.

CHEMINS DE FER DE L ' E T A T

MISE E.\ VIC.UEUR D'UN NOUVEAU SKRVICE

D E T R A I N S

A partir dti l.'i mai HCIO, un nou-veau Service de Trains sera mis en vigueur sur la lignes lianlieue, de Normandie, de Bretagne et du Sud-Ouest.

.ltis(|u*au I.') mai, date l'i la(|uelle le nouveau Livrel- I Ioraire sera substi-tué il l 'ancien, s'adresser pour tous renseignements aux Chefs de gare, qui possèdent ce nouveau Livret,

GUYOMAR'CH ENLEVE MOULAIX-SAINTE-SEVE

iL'épreuve Morlaix-Salnle-Sève, favo-risée par un beau temps, fut très inté-ressante à suivre..

A 10 h. 30, M. Bourgot, maire, donne le départ k 10 marcheurs, tous du C. S. iM, iLa cadence est très rapide, et la cote de la Villeneuve égrènera les cou-reurs. Au iiaut de cette côte, à Ja « Barrière de Brest » , nous notons : 1. Guyomurch; 2. Lozaeh; 3. Calvcz. (iuyonîarch possède déjà une avance de r 40" sur le dernier. Nous voici sur la route de Sainte-Sève que nous voyons loin devant nous, droite mais très accidentée.

A Sainte-Sève où les marcheurs font <iemi-tour, Guyomaroh est toujours premier, suivi de peu par Lozach; à 200 mètres vient Calvez. Le retour s'effectue par la môme route, sauf à la « Barrière de Brest » où, bifurquant, les concurrcntr descendent h Morlaix par le « Pont Bellce » et la rue Gam-betta.

L'arrivée a lieu place E. Souvestrc, devant un nombreux public. Guj-o-march, nettement détaché, passe la li-gne d'arrivée Ji 11 h. 24', ayant accom-pli le parcours en 54 minutes. Vien-nent ensuite dans l'ordre : l.ozadh Calvez. Mingam, Guiilou. Person, Lau-rent. .Testin, Quéguiner et Le Duc.

En résumé, épreuve réussie dont les organisateurs .sont îi féliciter.

® ® »

Cliil) spai'lif morliiisieii Appelé brusquement ù Lesneven pur

suite du décès de son .frère, sympathi-quement connu, notre cher Président M. Claude i.e Lez, ù qui nous adres-sons nos plus sincères condoléances, ainsi qu'à sa .famille si cruellement éprouvée, n'a pu connue il s en faisait une joie, être des nôtres dimanche matin 10 Mai, à l'occasion du Mor laix-Ste-Sève annuel.

Nous laissons aux chroniqueurs sportifs des journaux régionaux et lo eaux le soin des comptes rendus; di sons seulement que ce fut une belle épreuve qui fuit l)ien augurer de I ave nir. , .

Notre hut aujourd'hui, est de revc 1er au public les concours précieux apportés ù notre Clul), par les person-nes suivantes, que nous remercions vi-vement; tout d'albord 'M. et Mme Pape, propriétaires de l'Hùtel St-François, siège de la Société, qui non contents de nous offrir l'hospitalité, ont tenu à nous prouver cmn'bien ils sont spor-tifs, en offrant une supeiHie coupe, vé-ritable objet d'art, enviée de nos «thlèlcs qui, voulant les remercier .i leur façon en ont mis un coup... Bravo les Gasl... vous avez aussi par lu même prouvé que le Club Sportif Mor-laisien n'était pas mort et qu'il lerait parler de lui cette saison, loul en Jouant le Iluir-pluy, comme tous les sportifs doivent le faire.

Merci à M. Bourgogt, le si sportif Maire de notre ville et notre Président d'honneur qui a bien voulu répondre il l'appel du yijmité et donner le signal du départ aux 10 athlètes présents et de plus, nous aider moralement.

Remerciements à MM. Darsel, repor-ter et délégué sportif de l'U.F.M.. a ses collègues de la Presse régionale et locale, à MM. Géréec et Kerrien, Maires de Sl-Martln-<ies-Champs et de Ste-Sève, aux ouvriers des Docks du Val-Rouge, .M. Castel, chapelier place Thiers, à MM. les Débitants de Mor-laix, Saint-Martin-des-Ghaimps, Sainte-Sève qui. par leur obole personnelle, par l'argent récolté sur les listes do souscriptions, à iM. Dcbré, commissaire de police, à ses agents chargés du ser-vice d'ordre, :iu public et sportif de ces trois communes, qui ont bien voulu nous aider ù diffuser le sport si pau-vre, mais si .i<yl>le de la marche.

Que les personnes que nous aurions pu oublier nous excusent, si nous ne les citons pas tous; meivi aux amis connus et inconnus. Le Comité.

Tous les athlètes appartenant ;v.! Club sont priés de se trouver, di-nxanche 17, à !) heures très précise . s . Hôtel Saint-François, pour .se ren-dre à Kernéguès.

Entraînement dans les ailées <hi parc.

GAS DE MORLAIX Les jeunes ®cns désignés pour la

participation au concours de tir des S.A.G., dimancIie-17 mai, A Brest, sont convoqués gare de l'Etat, pour pren dre la Micheline de 7 h. 20:

Lacliuer, Lamanda, Renaud et Tho min.

Comité. — MM. les membres du comité sont convoqués, le jeudi 21 mui, à Coatserho, ù 9 h. 30 et 13 h. 30 pour procéder aux opérations de jury des Cliampionnats d'athlétisme du Finistère :

MM. Y. Péion, Guiilou, .Josep'h Pé ron, Tudal, Bourhis, Lavanant, Cos qucr. Benjamin, Taniguy, Roussel Olier, Menou, IPrlgent, Grall et Meu dec.

Athlétisme. — Les athlètes sont convoqués dimanche matin, & 9 h. 30 à Coatserho. pour sélection définitive, el les mardi et- jeudi de lu semaine ])our entraînements habituels. MM. 'les inemlbres du jury y sont également invités.

Assurez votre santé comme vos bieni>

S'il est .iugï d'ussurer ce que vous possédez, il ist mille fois plus sage d'assurer votre bien le plus précieux, celui qui vous aide à acquérir tous les autres: votre santé. L'assurance-santé. vous la contracterez de façon agréable en buvant, a\ant vos repas, un verre à madère de l'excellent et puissant vin fortifiant que vous faites vous-même pour 4 fr. 95 en versant dans un litre de vin un flacon de Quintonine. Ttes Phies.

X T H i n i S M

Championnats du Finistère Jeudi 21 Mai, à COATSEltllO

Le stade de Coutseiilio verra se <lé-rouler cette importante manifestation le jeudi 21 mai, A M lieures.

I.es athlètes, i>our y participer, doi-vent être licenciés et en règle à la L.B.A., c'est-à-dire <iue la compétition s'annonce très serrée et nous verrons aux prises tes meilleurs athlètes du département: Brestois, Morlaislens, St-Politains, etc., dans les épreuves sui-vantes :

Seniors

Courses: 100, 200, 400, «00, 1.500 et 5.000 mètres.

.S(iiit.i: lirtuteur, longueur, perche. Lancers: poids et dl»que.

Juniors Course : «0, 300, fiOO, 1.200 et 3.000

mètres. Sauts: tiauteur et longueur. Lancers: poids et disque.

Cadets Courses: (iO, 250 et 1.000 mètres. Sauts: hauteur el longueur. IA'S athlètes nés après le 15 no-

vembre 1!>11) sont conslilérés comme eu<lels; ceux nés après le 15 novembre 1917, sont cl.issés juniors et peuvent néanmoins participer aux épreuves se-niors, s'ils sont licenciés.

iLes engagements doivent parvenir pour le 17 mai, dernier délai, h M. R. Pennec, G, rue de i'urls, à Morinix, et h .M. Ch. Le Bris, 13, rue fl.atouche-Trévllle, h Brest.

.'La Commission sportive du Klnis-tère se réserve le <lnilt de supprimer les épreuves j'iniors el cadets qui m réuniraient pas un nomllire sufllsani de coneurient.s au départ.

Les droits d'engagmnents pour le ehampionnat seniors sont fixés à 1 franc par hommo et par épreuve

GrAce à l'activité de notre Cluib lo-cal, la ville de Morlaix sera particuliè-rement ifavoriïée cette année, car des épreuves officielles se dérouleront sur les courts de Coatserho.

Nous aurons la bonne fortune de voir le jeudi de l'Ascension la finale du Critérium de Bret.igne par équipes, (|ui opposera la Redoutable équipe IJrestoise au vainqueur do la rencon tre ï . C. Rennais-T. C. Lorientais. A l'occasion des Fêtes de la PentecAte les sportifs que le Tennis intéressent au ront le privilège d'assister aux Cham pionnats Officiels de Bretagne. Il est très heureux de constater que Morlaix a été choisi comme lieu de ces ren contres par la Fédération Française de Lawn Tennis, en raison de l'excellen-ce de ses courts et du cadre aceueillant qui les entoure.

Dans un prochain article nous donnerons les renseignemients techni-ques habituels au sujet de ces épreu-ves.

L'équipe du T. C. Brestois en vue de se mettre en forme définitive pour l'importante rencontre que nous an-îioïK'ons ci-dessus rencontrera l'équipe de Morlaix en un match qui aura lieu dimanche 17 Mai, à Morlaix.

iLe prix des entrées est fixé à 3 frs. l e s membres actifs et honoraires

entreront gratuitement sur présentation (le leur eurlo 103G.

Le T. C. M. avise les joueurs locaux ne parlieipant pas ti la rencontre avec Brest. <|ne le court N° 3 leur sera ré-servé pendan! toute la journée du 17 Mai.

N, B. Afin que les membres hono-raires puissent entrer igratuiteinent lors de ccr. prochaines épreuves, les caries 193(i seront présentées incessam-ment.

La vraie Liqueur Monastique

S j ^ u e b e l l g Jaune ou Verte

est tonique et dlgestive ; (action bienfaisante esi. due

à l'heureux mélange des plantes qui la composent

et la rendent Incomparable par sa légèreté.

Exigez-la.

Conseil Général Assistance aux vieillards. — Le Con

seil approuve une délibération du Con seil municipal de Concarneau relevant de 60 à 80 francs L<! taux de l'allocation d'assistance aux vieillards Infirmes et incurables.

Brignogan-Pluge. — Avis favorable est donné à la proposition tendant désigner la commune de Brignogan sous le nom de Brignogan-Plage.

Monument des Filles de la Mer. — Le Conseil approuve l'érection du monu ment du sculpteur Bazin: « Les Filles d la Mer » dans l'angle du jardin de la Préfecture, près du pont du Champ de Bataille.

Défense contre la mer à Carantec. — Un crédit de 21.687 francs est accordé pour l'exécution de travaux de défense contre la mer sur la grève de Kélenner, en Carantec.

Subvention. — Une subvention de 500 francs est accordée à l'Exposition Dépar-tementale du Travail, qui doit s'ouvrir à Brest.

Classement du chemin de port Menech. — l^e rapport sur le classement du che-min vicinal de Port Menech, d'intérêt touristique, est adopté.

Commissions. — M. Boucher, conseil-ler de Ploudiry, est nommé membre de la Commission départementale, en rem-placement de M. de Coatpont. M. Le Guern est désigné pour faire partie de la Commission d'examen des demandes de bureaux de tabacs de 2* classe en remplacement de M. Feunteun.

MM. Lanclen et Danguy des Déserts sont réélus membres du Comité de sur veillance de l'Ecole de laiterie de Ker-liver.

Acte est donné au préfet du nombre de per:nis de ehasse délivrés en 1936 et atteignant le chiffre de 10.928 contre 11.487 en 1935.

Les dates des concours ùe bovins pour lesquelles des subventions de 8.000 et 4.000 francs ont été accordées par le ministre de l'Agriculture, sont fixées aux 5. 6 et 7 juin.

Un crédit de 20.000 francs est inscrit au budget supplémentaire en plus des " 000 francs consacrés aux calamités ma ritimes pour paiement des premiers se cours aux familles des 17 hommes de l'équipage du dundee maquereautier Marinette-et-Margot, disparu récem ment, ainsi qu'à celles des 18 marins langoustiers de Camaret considérés comme perdus.

M. Trémintin au nom de la Commis sion des Travaux Publics, présidée par M. de Taisne, fait adopter la résolution suivante concernant les chemins de fer départementaux;

Autorisant le service du contrôle à adjoindre un spécialiste uour exami-

ner les comptes des dix années d'af-fermage;

Demandant le déclassement de ce» lai-nes voies et donnant délégation à lu commission départementale pour prend/e les décisions nécessaires è la vente du matériel et à l'utilisati n des emplace-ments;

Autorisant, enfin, M. le préfet à in-tenter toute action devant quelque j't-ridiction que ce soit contre l'ancien concessionnaire en vue de défendre les intérêts du département.

La balance du budget supplémentaire établit comme suif :

Dépenses inscrites au projet de budget .. 104.391.499 fr. 37

Dépenses votées au cours de la session 975.933 fr. 33

Total des dépenses du budget supplé-mentaire 105.387.432 fr. 70

son

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a

Koii'os cl iiîai'cliés MORI.AIX, 9 mai. — Les 100 kilos:

froment, 90 ii 92; avoine blunohe, 88 90; orge, 70 îi 7(1 (mouture et brasse-

rie); farine, première qualité, 145 ; sons de (iO à (Ui fr.

Porcelets de trois mois, le couple, 200 fi'.

Poulets: gros, la couple, 38 fr.; moyens, :t'2; petits, 22; canards, la pièce, 14 il l(i fr.; lupins, 10 à 15 fr.

Beurre ordinaire, en gros, 700 fr. les 100 Uilos, toutes les qualités; beurre (le la'ble extra-fin, le kilo, 11 fr.; œufs, la douzaine, 3 fr.

C.houx-fleuri, 1.50; pommes de terre nouvelles, 2.50 le liilo. Forte ibaisse sur le beurre en gros.

SAINT-POL-Dlî-LKON, « mai. — Les 100 kilos: blé, 95 ii 9« fr.; avoine, 96 à 98 fr.; seigle, 74 A 70 fr.; orge, 75

80 fr.; surrasin, 100 A 110 fr.; fari-ne, 155 liiO fr.; son, 04 h 06 fr.

Les 500 kilos: paille de blé, 130 fr.; paille d'avoine. 110 fr.

On cote à la pièce: poulets, 14 ft 15 fr.; poules, 18 îi 20 fr.; lapins ordinai-res, 8 à 10 fr.; Iicaux lapins, 18 /l 25 fr. Baisse sur le beurre. Hausse assez forte sur les poulets. Murché assez bien approvisionné.

On cote: beurre ordinaire, le kilo, 8 11 8.50; beurre fin, le kilo, ') k 10 fr.;

Viande de llioueherie. On cote h la livre: veaux, 2.15 !i '2.25; vaohes, 1 h 1.15; génisses, 1.25 à 1.30; bœufs, 1.50

l.fiO; taureaux, 1.25 A 1.40; mou-lons, 3 fr.

.^vr-^^ '

Sullefln r inancler I.es Imisses enregistrées uu cours de

eclte huitaine sont extrêmement lour-iles pour tous les compnrtlnient.s de valeurs françaises. Les Banques ont été très éprouvées: Crédit /.flonna/n 1.375 contre 1.505, Société Générale 114 contre 980 après détachement d'un cdiipon de 32 Kr. 954 le f mui. Comp-toir d'Escompte 802 contiV »90. l'n autre groupe Irès altaqué est celui de l'i-jk-clrlelté: llavraise d'Energie 840 eonfre 917. Cun .pour la France et l'Etranger 1.200 contre 1.555. Les Mi-nes ont peu varié. Les Mines d'Or, ain.sl (|ue la Hojial Dutcliet, lu .Shell 'l'r-iinsport sont môme en progrès. L'ae-lion r*. Louvre se tient i"i 700.

LOriîRIR NATIONAI.K Le tirage de la S'"" tranche de 1936

est prévu pour le dimanehe !14 mai. l/émission de lu traneho spéciale du Grand Prix n'a pas eu pour effet de »us|)cndre le cours des trunches le cours des tranches nafi

Pour lès éprouves juniors et cadets, I maies. La rt"" tranche 1936 sera pfffl il n'y a pas do droits d'angagpmcnts,'ehninoment miaa en lomoriptloo, '

LES VŒUX

Salaires normaux. — « Propose que tous les ouvriers adultes et valides soient considérés comme manoeuvres et qu'on supprime l'appellation de

sous-manœuvres » en ce qui concerne les travaux publics. »

Voeu présenté par MM. Yvonnou, de L'Hôpital, etc.

< Que l'administration des Ponts et chaussées soumette à M. le ministre des Travaux publics un projet de remise en état et d'amélioration du môle-abri de l'île de Sieck et procède, sans plus at-tendre, aux réparations urgentes. »

Vœu présenté par MM. Trémintin et de Guébriant.

Le Conseil général émet le vœu qu'un feu soit placé pour éclairer le port de Polluan, en Loetudy (M. Queinnec).

4 Que radniinistration des ponts et chaussées procède à l'étude de l'exhaus-sement, à deux mètres, du brise-lames de Moguériec et saisisse M. le ministre des Travaux publics des conclusions ten-dant à l'exécution rapide du pro j e t »

(MM. Trémintin et de Guébriant.) Le Conseil général demande qu'une

surveillance plus stricte de l'enlèvement de sable et de cailloux sur les grèves du littoral soit assurée par l'adminis-tration préfectorale.

Dans bien des cas, l'enlèvement de ces matériaux, au seul profit d'entrepri-ses privées, souvent étrangères à la localité, abîme les grèves, défonce les chemins et rend l'accès de ces grèves impraticable aux habitants ramasseurs de goémons et à leurs charrettes.

(M. de Taisne.) Ligne de Plouescat à Landivisiau. —

« Invite le comité technique départe-mental à réaliser le service immédiate-ment, en donnant suite aux offres re-çues. »

(MM. Trémintin, Calll et Pouligiien.)

« Décide; 1" que tout versement ef-fectué à l'ancien exploitant subira h réduction obligatoire de 10 %, résul-tant des décrets-lois;

« 2° Que la compensation sera oppo-sée en tout état de cause et pour tou-tes les sommes liquides et exigibles par le département, â l'ancien exploitant des chemins de 1er départementaux;

3° Que M. le préfet devra, dans les paiements à effectuer, jusqu'à concur-rence d'une somme de dix millions — déjà votés par le Conseil général — se conformer aux dispositions qui précè-dent. »

MM. Trémintin, Bourgot, Mocaër. Yves Jaouen, Monnier.)

« Le Conseil général du Finistère, considérant que dans un certain nombre de cas les bStlments départementaux af-fectés aux gares ont été loués et amé-nagés aux frais des locataires qui ont engagé à cet effet des dépenses élevées,

« Décide que dans la mesure du pos-sible il soit tenu compte de cet état de choses, en accordant au moment de la vente de ces immeubles un droit de priorité en leur faveur. »

(MM. Quéinnec. Boucher. Fichoux. de Taisne, Moeaër. de L'Hôpital, de Gué-briant, Bourgot, de Blois, HénafT, Pou-liquen.)

Commissions d'Assistance. — Le Con-seil général émet le vœu :

€ Que la composition des commis-sions cantonales et départementales d'assistance telle qu'elle a été fixée par le décret-loi du 30 octobre 1935, soit mo-difiée par l'adjonction de deux membres désignés par les associations de famil-les nombreuses et les sociétés de secours mutuels. »

(MM. do L'Hôpital, du Frétay et de Kerdrel.)

Afin d'assurer la paix et la tranquil-lité dans nos établissements hospitaliers et aussi afin d'éviter aux petit» hospi-ces du département des charges qu il leUr est difficile d'assumer, le Conseil général émet lo vœu que l'administra-tion prenne toutes dispositions utiles pour créer dans un établissement ap-proprié et moyennant un prix spécial de journée:

1°) Une section pour les assistés gâ-teux et grabataires;

2») Une section pour les vieillards dit tlciles et rebelles à toute discipline.

(M Le Meur.)

Le Conseil Général : Emu par 1» laoturt da la lattra da M,

le Ministre de la Santé PubUque, à M. le Président du Conseil, dans laquelle il signale le danger mortel que la dé-natalité fait courir au Pays,

Demai.de instamment au Gouverne-ment de saisir au plus tôt le Parlement de mesures propres à encourager les familles nombreuses, sans distinction de profession, et d'entreprendre résolument une politique familiale.

Demande, en conséquence, la révision des tarifs actuellement en vigueur par

Locquirec iLes usagers du chemin de G. C. n® 64

de Lanmeur à Locqairec sont informés qu'en raison de travaux en cours, un arrêté préfectora-l en date du 5 mai 1936 a interdit la circulation sur ce chemin entre le Moulin de la Rive et le hourg-de Locqairec -jusqu'au 1"' jniUet pro-chain et réglementé la circulation on UU'3 liU'iLS ilUlUCUClllCllV « I l VlKUtSUr uur t - 1 «.Jt..^

l'unification des allocations po'ur toutes " . ' " r ' ^ I ^ f r j ? ^ ^ -les catégories de français.

(Vœu présenté par MM. des Déserts, de Kerdrel, de Blois, Pouliquen, Bou-cher, de Taisne, du Frétay, Quéinnec, de Guébriant.)

Le Conseil général émet le vœu que l'attention des pouvoirs publics soit ap-pelée sur la situation des enfants anor-maux figés de moins de 13 ans et qu'une loi d'assistance éducative soit votée sans délai, afin d'assurer, par des méthodes appropriées, l'adaptation sociale et l'édu-cation professionnelle de ces mineurs ac-tuellement délaissés, en l'absence de textes obligatoires d'assistance.

(M. Le Meur.) • « Le Conseil général du Finistère de-

mande que le bénéfice de la législation sur les emplois réservés s'étende désor-mais aux invalides du travail réunis-sant an pourcentage d'invalidité déter-miné. »

(MM. Yves Jaouen et MocaërJ < Le Conseil général émet le vœu que

pour les familles agricoles les taux d'al-ocations d'encouragement national aux

familles nombreuses soient revisés, en s'inspirant de la loi sur les allocations familiales et passent jouer dès le pre-mier enfant. »

(M. Monnier, Bourgot, Le Gall, Le Guern, Pouliquen, Caill.)

« Le Conseil général considérant le nombre important de victimes qu'ont fait à plusieurs reprises des démarcheurs de banques ou d'entreprises peu sérieu-ses;

« Emet le vœu « Que les Pouvoirs publics se préoc-

cupent de tels agissements et que des références complètes soient exigées des banques s'établissant sur le territoire ainsi que des démarcheurs et courtiers d'assurances non accrédités auprès d'éta-blissements financiers ou de Compagnies d'assurances notoirement connus. »

(MM. de Guébriant, H. du Frétay, de Blois, Trémintin, des Déserts et Quéin-nec.)

Le Conseil général émet le vœu « Que l'Etat autorise la mise en dé-

pôt chez les éleveurs, avec prime d'en-tretien, de juments poulinières de 3 ans du type « artilleur » et que le cheval de trait léger soit assimilé au cheval de selle tant pour son prix budgétaire que pour les encouragements qui lui sont donnés par l'Etat, y compris les primes d'entretien. »

(MM. de Blois, Monnier, de Guébriant, du Frétay, de L'Hôpital, Le Gall, Hénaff, Le Guern, des Déserts, de Kerdrel, Caill, Pouliquen, Fichoux et l.arvol.)

« Le Conseil général demande la prise en considération du classement aans le réseau de grande communica-tion de la portion de chemin allant de Goas-Vian a Coru-ar-Scoun, portion qui constitue l'aboutissement aormal du chemin de G. C. n° 30. »

(MM. Trémintin, CaiU, Le Meur, Pou-liquen et de Taisne.)

€ Le Conseil général, considérant que la France importe chaque année plu-sieurs millions de tètes de moutons pour assurer les besoins de sa consom-mation alors qu'il serait possible de dé-velopper considérablement l'élevage des ovins en France et de nous sufiire à nous-mêmes ;

« Considérant que le Finistère, dans la majeure partie du département, se prête fort bien à la production du mou-ton et que son élevage est d'un bon rap-port et serait une source de bénéfices très grande pour les cultivateurs du Fi-nistère;

Emet le vœu: « Que des primes d'encouragement

soient créées pour le développement de son élevage. » . ^ , *

(MM. Monnier, Bourgot, de Guébriant, Hénaff, J.-M. Le GaU, Le Guern, Fi-choux, M. Boucher, Caill et de Blois.)

Chemin de La Martyre à Queff. — - Le Conseil général du Finistère, con-sidérant l'importance de la circulation sur le chemin de La Martyre à Quefl, qui relie les communes de La Martyre, Ploudiry et Loc-Eguiner à la route na-tionale n» 164, en direction de Lander-neau et Brest; , , ^

« Demande la mise à l'étude de son classement comme chemin de grande communication. » ^ -

(MM. Boucher, de L'Hôpital, de Blois, des Déserts et Pouliquen.)

« Le Conseil général, considérant que la construction d'une route en bordure entre Brest et Salnte-Anne-du-Portzlc s'impose à très bref délai;

« Considérant que cette artère nou-velle permettrait de décongestloiwer la route de Brest à Saint-PIerre-Quilbi-gnon, en même temps qu'elle desservirait la nouvelle école navale par un itiné-raire splendide; , ^ . ^

« Considérant le nombre des touristes qui emprunteraient cette route pendant la saison d'été pour admirer le panora-ma de la région, unique en France, se-rait une grande source de revenus pour Prest et les environs;

< Considérant enfin que la construc-tion de cette route emploierait un grand nombre d'ouvriers qui seraient sous-traits au chômage; ^

« Décide que le département, d'accord avec la Marine et les communes intéres-sées. inscrive cette année à son budget supplémentaire la somme de 50.000 fr. pour la prompte réalisation de cette route. *

(Ce proiet de résolution a été pré-senté par MM. de Taisne. Le Gorgeu.)

Concours pour le recrntemeDt de snraDinéraires mascoiins des P.T.T.

Un concours pour le recrutement de surnomiéraircs du sexe masculin sera ouvert uit chef-lieu de chaque dépar-toinent les 5, 6 et 7 aoilt 1936.

La liste des candidatures sera close le 4 Juillet 1936 au soir.

I^s eandida-ts devront être figés de 17 an» au moins le dernier jour du concours cl de 25 ans au plus le pre-mier jour de celui-ci.

Aucun diplôme n'est exjgé. Los titiftaires d'un dipSOme de licen-

ciés è»-lettrcs et les agrégés de gram-maire peuvent postuler l'emploi de surnuméraire sans subir les épreuves du concours, à la condition d'être figés de 25 ans au plus le 6 août 1936, les tntéresTiiés devront adressier leur de-mande, étaihlie sur timbre, au Minis-tère des P.T.T., Direction du Person nel, 2* Bureau, avant ï » 1 " Novembre 1M6. ^ , .

Le noinhre muxiimuim des admissions y compris le» candidats dispensés des épi>cuvc.s, est llxié A 500.

Le programme du concours et tous renseignements comp-lémentalres seront fournis Mir simple demande par la Di-rivtiou départementale des P.T.T. à Qu imper.

• • • CHEMINS DE FER DE L ' E T A T

PAHDON DE SA INT YVES A TREGUIER

A l 'occasion des ){randcs fêtes du Pardon de Suint-Yves, Tréguier, le mardi 19 mai 1»3C, des billets spéciaux Aller et Retour à pr ix ré-duits de troisième classe seront dé-livrés. Pr ix du Billet de Morlaix pour Tréguier : 20 francs.

Aller, départ, 0 h. 49, Retour ; ar-r ivée, 19 h, s a .

nisés pour se rendre à Locquiroe.

Nous extrayons ci-dessous les arti-cles les plus importants de cet arrêté:

Article 2. — La circulation à desti-nation ou venant de Locquirec pourra emprunter les itinéraires suivants, dont elle devra, toutefois, respecter les sens de circulation tels qu'ils sont définis ci-dessous. La circulation directe Lan-meur-Looquiroe se fera normalement par la R. N. 786 (Lanmenr-Plestin) jusqu'aux « Quatre Chemins » où elle enïpnintera la suite des chemins V. C. n ' 4 de PIouégat-Guerrand, 6 et 5 de Ouimaëc jusqu'au cihcmin V. C. S de Locquiere (dit de l'Ile Blanche) qu'elle suivra jusqu'au nouveau chemin de G. C. n" 64 de Toul-an-Hery (à Locqui-rec. . ,

ILa circulation inverse Locqairec-Lanmeur se fera normalement par le chemiin de G. C. n ' 64 et par le che-min V. O. 1 de Locquirec jusqu'à Pen-nénès; puis oar la suite des chemins V. O. 2 de Loocmirec, 5 et « de Gui-mnSc. et 4 de iPlonéeat-Guerrand jus-qu'il la R. N. 786 « Quatre Chemins » qu'elle snivra 'lusqu'A Lanmeur.

La circuliition Lanmeur-Looqiiirec nar Guimaëe se fera, comme d'habi-tude, par le chemin idé G. C. n" 64 jus-qu'au bout;); de Guimaëc: là elle em-pruntera les rbemins V. O. 4 et 3 dits de « l'Ile Blandhe » jjsqu'au chemin de G. C. 64 de Toul-an-Héry à Locqui-rec. La circulation Looquirec-Lan-meur nar Guimaëc «le fera par le chemin de G. C. 64 ou lo chemin V. O. 1 de Loc-Tuiree .iusqn'!i IPennénès ofi elle pren-dra le -chemin V. O. 2 df iLocnuirec jus-qu'au chemin V. O. 4 de Gnimaëc.

Durant toute la durée des travaux les sens uniques sui^'ants seront à resoecter :

Chemin V. O. 1 de IxMxjuirec: Sens unique dans la direction de Locqui-rec à Pennénès. entre le chemin de fi. C. n» 64 et le chemin V. O. 2 I.,oc-quirec.

Chemin V. O. 2 de Locquirec et 5 de nuimAfic; Sen' unitrue dans la direc-tion de Loennirec à la B. N. 786, entre le chemin V. O. 1 de Locquirec et le chomin V. O. 3 de Locquirec.

CTiomin V. O. 3 de Locquirec dit de « L'Ile Blanche » ; Sons unique du ohemin V. O. 2 de T.ocquirec au chemin de G. C. 64 de Toul-an-Héry à Locqui-rec.

Article 3. — Sur chncune des voies énumérées b l'artiole 2. à l'excenHoti <1" chemin rte G. C. 64 et de la R. N. 786. les véhicules hippomohilos ne nnurront circuler <in'an nas et les vé-hicules â moteur ne ponrront "ne vitesse inaxlma de 30 kms. à l'heure.

Quimper. le 5 mai 1936. Le Préfet, signé: LAnquET.

En raison d » l'étroitesse de certains des chemins sus-visés, et des nom-breux coudes qu'ils présentent. la plus crande priidence est recomman-dée h tous .'es usagers.

67" et 68"" Pèlerinag>e à Jérusalem

Le Comité du Pèlerinage National (sous le vocable de Saint-<Louis). orga-nise comme depuis 1898, son pèlerina-ffe annuel de vacances, en faveur des Professeurs et des Etudiants, auxquels peuvent s'adjoindre d'autres person-nes. Les dames peuvent le faire sans difficultés.

Les Pèlerins suivront le magnifique itinéraire des confortables paouebots des Messaçeries 'Maritimes: Xaples, Athènes, Consfantinople, Rhodes. Ils visiteront Liban. Bantheck. Les Cè-dres. Trivoli. Damas; tous les Lieux Saints de Palestine et au retour, l'Bgj-pte.

Déiiart le 17 août 1936 — Retour le 20 septemihrc.

Il y aura un pèlerinage direct à Jé-rusalem avec visite de la Syrie et de l'Effjpte.

Départ le 17 août — Retour le 19 septemibre.

Il se fera dans les meilleures con-ditions, avec le concours des Pérès Franciscains, gardiens attitrés des Lieux Saints.

Un pèerinage facultatif au Vont Sinaî, complétera le pèlerinage à Jé-rusalem.

Demander prooramme et renseigne-ments à M. lo Chanoine POTARD. Se-crétaire du Pèlerinaoe National A Jé-rnxnlem. 25, rue Jean-Dolent, Paris (-Y/l").

cc n n s s i o w s » (Revue nncnsnelle. 40. rue La Fontaine, P.-iris. 16-). Abonnement: 10 Frs par an.

Sommaire du numéro de Juin 1936 1. Causerie de l'oncle missionnaire:

Les Pjffmées. — 2. Le tour du monde en 1/4 d'heure. Petits échos des Mis-sions. — 3. La Croix qui penche, par le R. P . MIOHEL. J. L. Ohlat de Ma-rie, missionnaire au Makenzie. — 4. Dou1>le paise: Norvège, terre de glace et de froidure, pays d'évangélisation. — 5. Fleur d'encens, par une sœur de Saint-.Toseph de Cluny. missionnaire ^ Sfadagascar. — 6. Intention mission-naire: Le Clergé indochinois. — 7. Convertie par ma pioe. par le R. P. M.ATHK. ancien missionnaire lazariste on Chino. — 8. Roman missionnaire: Kamo l'Ewondo, par Jean Kerly\c. —

(Petits avi<!. — 10. L'humour à tra-vci-s-lo monde. — 11. Couverture Mlns-trée: Paysa^je de Non-è^e — .Tenne fille norvégienne.

Postes et télégraphes Le décret dn 4 juillet 19S5 a créé à

titre expérimental, un télégramme dn prix unitaire de 3 francs, pour un ma-ximum de 15 mots.

Cette initiative a rencontré la faveur du pwiblic. Celui-ci trouve là, en effet, un moven extra rapide de communica-tion pour un tarif relativement faible.

Le nombre de télégrammes déposés depuis la mise on appiHcation de cette mesure s'est, de cc fait, considéraMe-ment aocru et U est à prévoir que, d'ici peu. cc mode de correspondance .a i r » acouis toute I.T popularité dont il bé-ncficiaU autrefois.

Par ailleurs, de nouveaux avantages ont été offerts au public en ce qui con-cerne les mandats télé«raphiflues com-portant dourc mots au maximum. La taxe, maintenant calculée sur le mon-tant du mandat, a été réduite de façon très scnslMe.

Ainsi, un mandat télégraphique de 100 franc» de Quimper nour Paris ne coûte que 2 francs en pllns de la taxe perçue pour un mandat poste ordinaire.

Cf prix, à peine plus élevé que celuJ d'une lettre rt^mmandée. permet an envoi de fonds presque instantané et cela dans d f » conditions de tfenrité eonH>IMM.

DANS LA RÉGION

Plounévez-Lochrist. — Quatre enfants de la même famille se marient le même jour.

Mercredi 6 avril, à 11 heures du matin n été célébré le mariage de M. Jean-Louis Quéau et do iMlle Jeanne Olllvicr; de M. Jean-Marie Quéau avec Mlle Jeanne-Louise Postée; de Mlle Catherine Quéau avec M. Yves Tanguy, et de Mlle Anne Qnéaa avec M. l<'rancois Tanguy.

La veille, M. Yves Plouzen, notaire et adjoint au maire, avait procédé au mariage civH.

•Nos meilleurs voeux aux nouve'aux époux. lllllllilllllllllllHllllllllllllllllllllllllllllllllllllilllllllllllllllllMIIIIIIIIIMIIIIIIIIliMIIIIIIIII

DEGI..AUATION DU LLN Elle doit être faite cette année, en

Mairie, entre le 15 et le 31 Mai.

L a m p a u l - G u i m i l i a u L A FETE PATRONAI.E

Le grand Pardon de Lampaul, tou-jours très fréquenté le premier diman-che de mai, a obtenu cette année un suc-cès complet. Les cérémonies religieuses et principalement la belle procession qui a eu lieu à l'issue des Vêpres ont été très suivies.

A l'issue de la procession, la fête fo-raine battait son plein, lie nombreuse:, attractions s'étaient installées sur la vila-ce du bourg.

LE CONCOURS D'ANIMAUX

Poulains ae a ans. — 1. Léon Fran-çois; 2. .Mobinn François; 3. Jacq Jo-seph; 4. Baron F.-L.; 5. Diner Nicolas; 6. Le Roux I.-M.

Poulains rfa 1 an. — L Léon Fran-çois (médaille offerte par M. Trémin-tin, député du Finistère); 2. Gourvè? frères; 3. .Mobian François; 4. Ménez Yves; 5. Léon F.; 6. Abhervé-Guéguen Laurent; 7. Kerbrat frères; 8. Guillerm J.-M.; 9. Baron F.-L.; 10. Tanguy Claude.

Taureaux de 1 an. — 1. Le Gall Yves; 2. Guillou J.-M.; 3. Baron Lau-rent; 4. Rivoai Michel; 5. Diverrès J.-F.; 6. Euzen Y.; 7. Léon F. ; 8. Plouidy J.-M.

Taureaux de 2 à 3 ans. — 1. Rannou Yves; 2. Madeo Jacques; 3. Rannou Y., de Kergréven.

Vaches. — 1 Eéon François; 2. La-gadec F.-L.; .S. Guern Pierre; 4. Guil-lou Louis; 5 Gourvès frères; 6. Mo-bian Yves; 7. Direr Nicolas.

Génisses de moins de 2 ans. — 1. Fagot Yves; 2. Louarn Henri; 3. Louarn Mathurin; 4. Péron J.-F.; 6. Léon François; 6. Guern Pierre; 7. Crom J.-F.; 3. Lagadec F.-L.

Génisses et vaches de 2 et X ans. — 1. Gourvès frères; 2. Léon Franç.iis; 3. Lagadcc F:-L.; 4. Péron J.-F.: ÎV, Couloigner Y\tn; 6. Diverrèï J-F. ; 7. Abhervé-Guégiten Laurent.

RESULTATS DES COURSES

Course de relais. — 1 " équipe Ab-grall-Rannou; 2« Corre; 3* .Meudes-Hamon; 4" Lancou.

Course de ch'.nmix (communale). — 1 " Cueff; 2* Madec; 3» Baron L.; 4-Rannou.

Course de bicyclettes (ocmmuna'c). — 1 " Lamer Henri, plus 1 prime de 5 fr.; 2* Hamon André, plus 1 prime de 10 fr.; 3* î ierre ; 4' Floch Louis.

Course de bicyclettes (régionale). — 1 " Grall Roger; 2* Paugam Lucien; 3* Trolcz Pierre; 4* Bodiger Pierre; 5* Lcmorvan Pierre.

Course cyclo-pédestre. — 1 " Ahgrnil Jean; 2- Grall Roger; 3» Le Noan F.; 4» Trolez Pierre

THEATRE Samedi 16 Mai, à 20 h. 30.

Dimanche 17 Mai, à 16 heures — Salle Saint-Pierre —

S E A N C E S T H E A T R A L E S Au programme : Les Mouettes blessées, drame émou-

vant sur le divorce et ses méfaits. Un gendre S. V. P. Echange de perm.,., comédie militaire, Brillante représentation en perpec-

tive.

ENQUETE DE COMMODO ET INCOMMODO •

Il s'agit de céder à M. Camille Le Bos, de Lnnderncau, une superflcie de 1.370 métros carrés de dunes com-munales en échange d'une chemin pri-vé, d'une surface de 685 mètres carrés qu'il donne à la commune, ù Pors-ar-Stréat.

M. Yves Tanguy, hâtelier, se rendra h la Mairie le lundi 18 mai et y rece-vra de 16 à 18 heures, les déclarations des habitants sur les avantages ou les inconvénients du projet.

Le dossier sera dépiisé en Mairie, de 8 heures h 16 heures.

Plouescat REPARTITEURS

Titulaires: .MM. Aboliivicr, commer-çant, Place aux Halles ; L'Azou-Lc Gucn, commerçant, rue Calvaire; Bo-zec, agriculteur, Roc'h-Plat; Le Coz, agriculteur, Courté; Cadiou, agricul-teur, Kcr-Sconarncc.

Suppléants: MM. Autrct, commer-çant, Gare; Guillerm, commerçant, rue Primcl; Corfa, agriculteur, Kcr-goal; Le Duff, agriculteur, Kcrveleu-?ant; Le Duff, agriculteur, Pen-ar-

Prat.

CONSULTATION DES NOURRISSONS

Le jour de la consultation mensuelle des nourrissons coïncidant avec la Fête de l'Asccusion, ladite consultation aura lieu la veille, c'est-à-dire, le mercredi 20 Mal, U partir do 9 heures.

Plouzévédé GRANDE KERMESSE

Dimanche prochain, 17 mai, aura lieu à Berven la kermesse organisée en com mun par les paroisses de Plouzévédé, Saint-Vougay et Trézilidé au profit de l'enseignement libre du diocèse.

Cette fête attirera à l'ombre du clo-cher de Notre-Dame de Berven la foule des grands jours. Le comité, toujours plein de zèle et d'entrain, ne ménagera rien pour satisfaire tous les visiteurs. Chacun pourra s'adonner à son jeu fa vori, contenter ses goûts. Et, sans rien pays, tout le monde pourra écouter la célèbre clique de Cléder qui nous louera ses plus beaux morceaux.

Le soir, tous vous serez joyeux et gais, enchantés d'avoir pu vous amuser sainement en accomplissant une bonne oeuvre.

Saint-Pol-de-Léon ETAT CIVIL

Ijt'aisancc. — Le GoasdufT Anne-Ma-ric, 23, rue Rozière.

Décds. — Grall Jean-Louis-Marie, s. p., 37 ans, domicilié h St-Pol-dc-Léon, C'houércn; Jaouen Anne-Marie, coutu-rière, 23 ans, demeurant ii St-Pol-dc-Léon, lieu dit La Madeleine.

Publications de mariages. — Alain Créach, cultivateur, domicilié li Ploues-cat, Ile en Gali et Léonic-Marie Urien. cultivatrice, demeurant h St-Pol-de-Léon, lieu dit Vilin-Vras; Louis-Marie Le Roux, emballeur, domicilié à St-l'ol-de-Léon, 22, rue de Plouescat et Anne-Marie Beguivin, ménagère, de-nieunint A Plouigneau, Heu dit Kers-colT; Alnin-.Maric Hlly, chauffeur, do-micilié h St-Pol-dc-Léon, rue St-Roch et Mnthilde-Frnnçnise Le Breton, ven-deuse, domiciliée h St-Pol-de-Léon, Rhun-Pempoul

Saint-Thégonnec GENEROSITKS

Il a été remis à Sœur Angéline, pour ses vieillards de l'Hospice, 10 fr. 20 \ l'occasion du mariage Briant-Urien. et 23 fr. 15 à l'occasion du mariage Henry-Créac'h.

Merci ot meilleurs vœux.

Taillé

Cheyalier de la Légion d'Honneur . Nous avions été heureux d'annoncer ia décoration du T. C. Frère, qui avait été très sensible ù nos félicitations: il voulut bien nous l'écrire lui-même. .Vous avons le chagrin de publier au-jourd'hui la lettre suivante, que M. le Curé de Taulé vient de nous commu-niquer :

— Je viens de recevoir l'avis du décès d'un de nos cihers Frères, dont la famille habite la paroisse de Taulé: Jacques Leroux, en religion Frère Dominique-.Marie, Visiteur des Frères des Ecoles Chrétiennes, en Cochin-chinc, mort à Saïgon le 26 avril 1936.

Le C. F. Dominique-Marie était né b Coat-ar-Rannou, en Morlaix, le 5 juil-let 1873. La famille vint ensuite habi-ter Taulé, et c'est de cette paroisse que notre confrère vint au Noviciot do Quimper en octobre 1887. Après ses années de formation, il fit la classe dans diverses écoles de Bretagne, jus-qu'en 1900, époque où il demanda ù partir pour nos missions de Cochin-chine.

Il fut, pendant plusieurs années, di-recteur de l'importante Institution Toberd a Snïgon; puis les Supérieurs lui confièrent )a charge de Visiteur de la Province de Saïgon, qu'il exerça A plusieurs reprises.

C'était un maître de talent et un saint religieux; 11 a passé ainsi 36 ans dans ces climats débilitants avant d'al-ler recevoir la récompense de sa vie de dévouement h l'enfance chrétienne

Le frère Dominique-Marie nvnit été nommé Chevalier de l'Ordre du Cam-bodge en 1933. et officier du même ordre en 1935, — puis Chevalier de la Légion d'honneur par le gouverne-ment français en 1935.

C'est une belle figure de grand co-lonial et de grand éducateur qui dis-paraît. En la saluant avec respect, nous prions sp famille et les Frères des Ecoles chrétiennes de vouloir bien agréer nos bien vives condoléances. •

s s s n r » :

du CoWoire.PJ 'J.i-'

loo: 1 5 5 ;

IIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIlIllllliiiiiiiiiii Etudes (le M» COURSIN,-docteur

en droit, avoué à Mof.laix, i , rue de Paris; M" BELZ, licencié on droit, avoué à Morlaix, 10, Place Cornio; M" LE BAIL, notaire .à Morlaix, 8 rue de Brest, Morlaix

T r é f l e i KERMESSE LE 26 JUILI.ET

Beaucoup, depuis Brest, Landcrneau, Lesnevcn, Landivisiau, St-Pol, con-naissent la splendide grève, la plus étendue du Finistère, qui va de Goul-ven au Kernic, longeant sur un par-cours d'au moins huit kilomètres le terrain de Tréflez et Plounévez. C'est aux abords de cette vaste et belle grève ne se fera le dimanche 26 juillet la ;crmessc de Tréflez, au profit de l'en-

seignement libre. Retenez bien la date du 26 Juillet. Plus tard d'autres ren-seignements' seront donnés.

La Kermesse aura lieu dans un ma-gnifique terrain privé, bordé de pins et de cyprès, que M. Emmanuel Rousseau, Conseiller d'Etat honoraire, grand offi-cier de la Légion d'honneur, a l'obli-geance de mettre gracieusement & la disposition des organisateurs de la Kermesse dont la Présidente effective est la si dévouée Mme Pichon, femme du maire honoraire, commandant en retraite, offlcirr de la Légion d'hon-neur.

Les attractions de la Kermesse se-ront variées; les comptoirs nombreux, tenus avec distinction por les jeunes filles de Keremma et les jeunes filles et femmes de Tréflez.

II y aura des jeux divers; h boire; à manger; café de 1 " ordre tout chaud, tout bouillant; crêpes bretonnes déli-cieuses; bière de 1 " qualité; tombolas bien achalandées, friandises de toutes sortes.

En môme temps qu'une bonne œu-vre, cette KeïTnesse, donnée dans un endroit idéal, sera la plus belle fête de la mer, de l'été, fête des touristes et du peuple qui peine.

Le 26 Juillet, tous à Tréflez-

L élevage ovin

Mal'gré les résultats décevants — et d'ailleurs sujets à caution — du der-nier recensement des animaux de fer-me, le mouton connaît une foveur croissante.

La revue l'Union Ovine (128, Bld Haussman, Poris, 8') a publié dans son numéro d'Avril une série d'études sur l'élevage ovin.

MM. A.-M. Leroy et G. Bréart, ren-dent compte du Concours Général Agri-cole de Paris, ainsi que du Concours de moutons abattus.

La production de la laine est étudiée, dans ses rapports avec la conduite du troupeau et la production de ia viande. M. G. Bréart y traite en particulier de? elTets de la sélection sur la qualité in-dustrielle des toisons et des soins !'aIimcntation et d'hygiène qui donne-

ront le maximum de valeur marchande. M. Parisot donne les meilleurs con-

seils pour l'alimentation ovine, en vue do diminuer les frais d'exploitation.

Le Professeur Carré passe en revue les diverses maladies parasitaires du mouton et le moyen de les déceler par simple examen des excréments.

Le mê.me numéro de l'Union Ovine contient le Palmarès du Concours Gé-néral; une étude où M. Floquet ren-seigne sur le cinquième quitrtier, pro-duit secondaire mais non négligeable de l'exploitation ovine; enfin de nom-breux renseignements commerciaux, bi-bliographiques et d'actualité.

par LIoltaiion Judiciaire, En l'Elude et par lie Ministère

de M» LE BAIL," notaire ià Morla,ix LE VENDREDI 12 JUIN 1836,

à 14 heures. Désignation: En la ville de morlaix, rue du

Docteur Lefebvre.

Lot unique:

Une MAISON d'Habitation

ayant: cave sous ipartie de lia mai-son.

l\u re'Z--de-cihauasée, cuisine, saille à manger et couloir-

Au ipremier éta>ge, deux (^ham-Ibres. , Grenier lau-dessus.

Jardinet devant. Jardin derrière, dans lequel

W.-C. ^ Le tout cadastré section A, sous

le numéro 1017p, pour une conte-•niance d'environ cent trente--neuf mètres carrés et toorné à l'est par la rue du Docteur Lefebvre, ù l'ouest par T'hoiSiBioe civil de Mor-laix, au sud par Iflme veuve Aiilain; au noird par M. 'M-anaoh.

mise à prix: 25.000 francs-Ladite vente par Mcitation judi-

ciaire a été ordonnée par j iwe-'ment rendu sur re(ïuéte par le Tr i -touna.1 'Oivil de Morlaix, sous la date du 29 aivril 193G, enre-igistré.

Poursuites et diligences de 1°) Mme Lucie Le Guillou, épouse assistée et autorisée de M-Jean Kérautret, sculpteur, et ce dernier agissant pour assister et autoriser sa dite épouse avec La-queillie il demeure, rue -GamlDetta à Morlaix.

2°) M. Olivier Lirzin, ouvrier, époux de Mme Rosailie Rumin Do-m'inici, demeurant 15, rue Par-mentier, à Puteaux.

3°) M. Alexis Menou, époux de Mme Anne Martin, demeurant" à Morlaix, 5, rue Basse.

4°) M. Maurice Menou, époux de Mme PîiiJomène Fraiboulet, fer-iblantier, demeurant à Morlaix, rue des Vignes.

5°) M. Jean-Marie Menou, em-oloyé là la Mariufaoture des Ta--i)acs, époux de Mme Suzanne-Glo-tilde Le Fers, demeurant à Dijon, 5, Impasse des Eb.azoirs. "

6°) M. Pierre Menou, époux de Mme Victorine-Françoise Gautier, jropriétaire, demeurant, 20, rue Edmond Rostand à Rennes-

7°) Mme Armande Menou, sans profession, épouse assistée et au-torisée de M. Pierpe--Marie Cor, et ce dernier chauffeur, agissant pour assister et autoriser sa dite épouse avec iIa(ïuelH'e il demeure, 75, rue des Allouettes, à Nan-terre.

8°) Mme Jeanne Menou, épouse assistée et autorisée de M. Jean Lucas et ce dernier, àgissa nt pour assister et autpriser sa dite épouse, avec laquelle il demeure 8, rue Basse à Morlaix.

Demandeurs: ayant pour avoué, M" Coursiin, dont "l'étude est sise lîi Morlaix, 4, rue de Paris.

iEt: 9°) M- Pierre Bannier, ébé-niste, demeurant rue Basse à

ciaire dont s'agit demeure déposé en l'étude de M' Le Bail, iiotaira à Morlaix, où il peut en être pris connaissance-

La vente dont s'agit se fera aux jour et heure ci-dessus indiqin's en l'étude et par le ministère du-dit M' Le Bail, en présence ou lui dûment appelé de M. .Toseph Slan-iguennec, iprincipal' clerc de no-taire, su)bro,gé-tuteur ad iioc des mineurs Le Febvre sus-nomtno.ç.

Faiit et rédi,Ké conformément ti la Iloi ipar il avoué poursuivant soussigné.

Morlaix, le 12 Mai 1936. Marc COURSIN,

docteur on droit, avoué.

Eludes de M® COURSIN, docteur en droit, avoué à Mor.Iaix, 4, rue de Paris; M» MANACH, licen-cié en droit, avoué là Morlaix 23, Place Tliiers; M° POULI-QUEN, notaire à Landivisiau.

VENTE par Llcltatlon Judiciaire,

En l'Etude et par le Ministère de M» Pouliquen, notaire à Lan-divisiau.

LÉ LUNDI 15 JUIN 1938, à 14 heures.

Désignation:

Premier Lot: En la commune de Gulclan, au

lieu et terroii; du Vern-

1»)

Une Maison d'Habitation ayant rez-de-ohaussée de deux pièces et mansarde-

2°) Au bout levant de la maison, une grange, sous ardoises-

3°) A Touest 'et au sud des dits édifices, une cour délimitée au nord ipar propriété à M. Maurice Penguilllv; là l'ouest par mur pri-vatif à M. Penguilly; au sud par écurie è M. Penguilly et par la ibarrière; au levant par ohemin de servitude-

Ladite cour d'une de: environ cinq ares

4°) A l'est des dits édifices, mais séparé •>ar le dhemin de ser-udo, un Jardin., ca-

dastré section C, sous le n° 337, pour une contenance de. .

Et les parcel'les de teri-e ci-après-

15°) N" 203p, par-tie sud, Goarem.-Bras, sous terre la-bourable, ayant fos-sés sud et ouest, contenant

•6°) No 203p, par-lie m.iilieu « Goarem-Bras », terre labou-rable, fossés sud et ouest, d'une conte-nance d'environ . . . .

7°) N» 203p, piar-ie nord « Goarem-

Bras », terre laboura-ble, fossés .sud et ouest, d'une conte-nance d'environ . . . .

contenance 5 a- 00

2 a-05

42 a- 00

45 a. 00

Sébasti(m Quilliec et ce dernier, agissant pour (assister et autoriser sa dite épouse avec laque;lle il' de-meure à Rerbonne, aux Quatre-Moulins.

4°) Madame Pélaigie Ménez, épouse assistée et autorisée de M-Louis Fagot et ce dernier com-merçant, a,gissant pour 'assister et autoriser sa dite épous(;. avec la-

Etude de M» du PENHOAT, no-Laire à Morlaix.

A V I S

Qualre.-quellle il demeurcî aux Moulins à Kerbonne-

'5") M. Jean-Franijois Ménez, cultivateur, demeurant au Mou-lin du Vern en Guiclan.

6") iM. Jean-Pierre Ménez, ibou-lanjger, demeurant à Sainte.-Barbe, Relecq-Kerhuon.

Demandeurs: ayant pour avoué, M® Coupsin, dont Fétude est sise là Morlaix, 4, rue de Paris.

Et: 7°) M. Joseph Fagot, veuf de Madame Marie Ménez, commer-çant, demeurant à Brest, Grand'-Rue, pris en sa ciuailité de tuteur naturel et légal de Alice et Jean Fagot, ses deux enfants mineurs, nés de son dit mariage-

Défendeur: ayant pour avoué, M' .Manaclh, dont l'étude est sise à Morlaix, 23, Place Thiers.

Le cahier des' 'Clharges, clauses et conditions dressé pour parve-nir à (la veijte pa:r ILicitiation judi-ciaiire dont s'agit demeure déposé en l'étude de M' Pouliquen, no-taire à Landivisiau, où être pris connaissance.

La vente dont s'agit se fera aux .jour et heure ci-dessus indiqués en l'étude et par le ministère du.-dit M° . Pouliquen, notaire sus-nommé, en présence ou lui dû-men a^ppelé du sulbrogé-tuteur ad 'hoc dc.s mineurs Fa.got sus-nommés.

Fait et rédi,gé conformément à Iloi par )1 avoué poursuivant

soussiigné. Morlaix, le 12 Mai 1936.

Marc COURSIN, docteur en droit, avoué.

peut' en

I • 1 Etudes de M " BELZ et COURSIN,

avoués à Morlaix; M"' LE BAIL et SANOUER, notaires à Mor-laix et à Taulé.

L'ADJUDICATION annoncée pour le 26 Mai 1936, d'une pro-priété, isituée à Morlaix, rue du Mur, n° 11 et rue des Vieilles Mu-railles, N'AURA PAS LIEU, cette jroipriété ayant été vendue à 'amiiaible-

Etude de M® CARDILES, notaire ià Landivisiau.

Suivant acte reçu par M" Pierre CARDILES notaire à Landivisiau, l'os 6 et 8 Mai 1936, enregistré à Landivisiau, de 12 Mai 1936, fo-aio 22, Case 129- M. Jean-Marie SIHOAN, iboulanger et Mme Fran-cine ABGRALL, son épouse, de-meurant ensemble au boung de Guiclan, ont vendu à MM- Jean-Louis et Jean.-François NICOL, de Trévilis en GUICLAN, le.fonds de commerce de boulangerie et débit à emporter qu'ils exploicaient au bourg de GUICLAN et connu sous le nom de Maison QUILLEC, en-semble les éléments incorporel's et conporels /le composant.,

Oppositions là faire en l'étude de M" CARDILES, notaire à Lan-divisialu, au" plus tard dans les dix jours de la déuxième insertion et par acte extrajudiciaire.

Pour première insertion, P. CARDILES.

CHiaiINS DE FER DE L'ETAT

VEIVTE « par LIcitation Judiciaire.

En l'Etude et par. le Ministère de M' LE B.\IL, notaire à Morlaix Le mardi 26 mai 1936, à 14 heures

Désignation : Lot unique:

En la commune de Ploujean, aux dépendances de Coatserho:

Un Terrain de forme irrégulière, d'une conte-nance d'environ 4.168 mq 10.

mise à prix: 20.000 francs. — Pour tous renseiignements,

s'adresser à M " LE BAIL et SAN-QUER, notaires.

L'avoué poursuivant : J. BELZ.

32 a. 20

MorLaix, subrogé-tuteur des mi-neurs: 1°) Emile Le Fcfbvre, em.-ipl'oyé à la Compagnie (F- O- O-), a Accra (Côte d'Or Anglaise)-

2°) Mlllle Jeanne Le Febvre. em-tployée à l'Entraide sociale, manu-facture des Tabacs là Charny (Seine-et-Oise), issus du mariage de M. Emile Le Febvre et Madame Marie Menou, tous deux décédé», faisant fonctions de tuteur en rai-son de ro,pposition d'intéréts existant entre les' dits mineurs Le Fetovre et leur tuteur datif, M. Alexis Menou, sus-nommé.

Défendeurs: ayant pour avoué, M' Belz, dont l'élude est sise à Morlaix, 10, Pl'ace Cornic.

Le cahier des clharges, clauses ot conditions dressé pour parve-

•Contenance totale 1 ih. 26 a- 85 mise à prix: 14.000 francs

Deuxième Lot: En la commune de Guiclan, au

lieu du Vern. UNE PARCELLE DE TERRE

LABOURABLE dite « Parc-ar-Pont-HueWa », ayant fossés l'evant et nord, ca-dastré section C, sous le n° 161, pour une contenance de 70 a. 40.

mise à prix: 6.000 franc». Jouissance au 29 septembre pro-

chain-

Ladite vente par licilalion judi-ciaire a été ordonnée par juge-ment rendu sur requête par le Tr i -bunal loivil de Morlaix. sous la date du 25 Mars 1936, enre-gistré-

Poursuites et diligences de : 1°) M. François Ménez, veuf de

Madame Angôle Rannou, sans profession, demeurant 'à Sainte-I5aiibe, commune du Relocq-Ker-^huon.

2°) Madame Euphrasie Ménez, épouse assistée et autorisée de M. François Mingam et ce dernier, culltivateur, agissant ipo(U' assister et autori.ser sa dite (Spouse avec ilaquelle il demeure à Kerbrat, en Guiclan.

3°) Madame Alexàndrine Ménez, nir 'à lia vente par iMcitation judi- 'épouse assistée et autorisée de M-

Etude do M-Morl'àix.

BAOOT, notaire à

de morlaix, rue En ia viiie Haute, n" 3-

Un Immeuble de rapport comprenant: maison de 16 pièces, ayant rez-

de.-dhaussée et 3 étages. Cour der-rière- Dans celte cour, appentis ayant rez-de-chaussée et 1 étage-

Jardjn fruitier. — Pour tous renseignements,

s'adresser , à M° Bagot, notaire-

Etude de AI" Morl'aix.

BAGOT, notaire à

A LOUER Pour le 29 Se-ptembre 1936-

En ia commune de Garian.

La Ferme de Kerrohant contenant 8 ih- 62 a.

S'adresser là M" Bagot, notaire.

Pardon de Saint-Yves « Tréguier

A l'occnson des grandes fêles du Pardon de Snlnt-Yves à Trégulcr, le MARDI 19 mai 1930, des billets spéciaux Aller et H.--tour à pr;.\ réd'jlïs de troisièn e classe «c-ronl dél ivré» pour Tréguier par les gaie» et aux conditions suivantes :

Rennes, :iO i'i.; Montrort-sur-Mer, 2B tr. ; T,.a liroiiinière, 24 f r . ; I j imbai lc, 17 fr.

Hrcst, :i2 fr. ; Landcrneau, 28 !'r.; -Mor-laix, 20 f r . — Les enfants de 3 ù 7 ans payent demie-place.

HORAIRE DES TRAINS A UTILISER

Aller. — Rennes, dép., 4,8; .Montofrt, 4,33; La Broliinière, 4,58; Lamballc, . ï . î ï ; St-Bricuc, arr., 6,12; dép-, 6.23; Trégu'cr, 8.56.

Hctour. — Tréguier (via St-Brlcuc), 16,( i ; St-Iirieuc, arr-, 19,23; dép-, 19,38; Lambal-lc, 19,58; La Bro'iinlere, 20,50; -Monlfort, 21.11; Rennes, arr., 21,35.

Aller. — Brest, di^p-, C; I j inderneau, 0,16; Morlaix, 0.49; Guingamp, arri., 7.35; •Jép., 7,40; Tréguier, arr-, 9,3-

HcUur. — Tréguier (vio Guingamp), lép-, 16,55; Guingamp, arr., 18,a; dép-, 18.30; Morlaix, 19,32; Landcrner.u, 20,16; Hiest, arr., 20,38.

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« « « Lisez et f«ltM lli>* * « ê é « LA RESISTANCE » • « «

t*U l des Missions Etrangères

Premier Archevêque de Pondichér ( 1 8 2 2 - 1 8 9 2 )

par M. le Chanoine PERENNËS (Suite)

Et à sott-provicaire: a Pour moi, je vous l'avouerai, mon cher Mon-sieur Dupuis, et alors et depuis j'ai souvent béni Dieu avec larmes de m'avoir fait la grâce, malgré mon indignité, d'assister à ce spectacle et de prendre part à cette grande réuftion. Veuillez vous unir aussi A moi pour l'en bénir, et surtout pour obtenir de lui que je réponde digne-ment aux vues qu'il a eues sur mol en m'élevant à l'épiscopat et en me faisant venir à cette grande assem-blée. »

La première séance synodale fut très courte. Le Secrétaire du Con-cile posa deux questions aux Pères: la première, s'il leur plaisait de dé-clarer le Concile ouvert; la seconde, s'il leur plaisait de flxer la seconde session solennelle au 6 janvier 1,S70. fête de l'Epiphanie. Un immense cri: Placet: cela nous plaît, répondit à ces deux questions. Le Pape en-tonna alors le Te Deum, qui fut chanté alternativement par l'Assem-blée et le chœur papal, puis la cé-rémonie se termina. Il était déjà

trois heures de l'après-midi, et les assistants étaient là deguis huit heu res du matin.

La sortie fut assez compliquée: il fallait se rendre aux chapelles que l'on avait quittées le matinr y re-trouver ses vêtements et ses autres objets. Malgré les mesures prises, il y eut un moment de confusion un peu désagréable. L'immense basili-que était remplie de monde, et tou-te cette foule se portait sur le pas-sage des évoques. Deux rangs de sol-dats protégeaient sans doute les pré-lats; mais ces rang.s, refoulés par la multitude, se rétrécissaient sans ces-se, se coupaient par endroits, et avaient été totalement débordés aux abords des chapelles. Ces chapello.' étaient encombrées d'ecclésiasti ques, de servileurs, de tal)lc.<, de gens de toute sorte. Enlln, après beaucoup d'efTorts et de paticnf-e, on put se retrouver. Mais il fallut ensuite sortir et découvrir chacun sa voiture; les équipage.s étaient par centaines; pour comble, il p'eu-voit dru; chacun se pressait, bous-culant les autres; encore des efforts et de la patience. Bref, il était pres-que nuit quand les évêques rentrè-rent chez eux.

Quelques jours plus tard eut lieu une première congrégation ou réu-nion générale pour nommer les ju-ges des excuses et ceux des dilTé-rends. On distribua, dans cette réu-nion, un projet de Constitution dog-matique concernant les principales erreurs du temps, et une Bulle du Pape, maintenant aux seuls cardi-naux le droit d'élire son successeur.

dans le cas où il viendrait à mourir pendant la tenue du Concile.

Hors du 'Vatican, les partis con-tinuent ù se former et à prendre leur caractère propre. Les évêques français se divisent en deux grou pes principaux, l'un sous la prési-dence du cardinal Matthieu, g-dli can modéré, l'autre sous celle du cardinal de Bonnechose, ultriinioii-tain également modéré. Ceux dont ies opinions sont regardées comme extrêmes soit dans un sens, soit dans un autre, restent en dehors. On dit que l'archevêque de Paris a IAcIk! Mgr Dupanloup et l'a désarmé; ce qui enlèverait à celui-ci presque tous ses adhérents, d'autant que l'archevêque passe pour avoir le mot de l'Empereur.

Les vicaires apostoliques des Mis-sions Etrangères ont été invités par le cardinal de Bonnechose à le ral-lier. Ils s'excusent, afin de conser ver leur liberté, et surtout pour ne porter ombrage à personne. Leur Séminaire de Paris recrutant des sujets de tous les diocèses de Fian-ce, ils doivent tenir à ne froi.sser aucun des évêques, en s'afîlliant à un parti. Le vrai motif de leiir re-fus c'est que le Pape réproiivo '.oulo espèce de partis. Leur excuse est admise et approuvée.

Le 12 décembre, Mgr Laonënan annonce ù IM. Diipuis qu'il vient d'obtenir de la Propagande un .se-cond exemplaire de l'InstracHon dont la première partie a déjà été adressée aux vicaires apostoliques de l'Inde. L'en.semble dçs prescrip-tions est déjà observé dans le vi-

cariat de Pondichéry, et l'évêque s'en félicite.

Des conférences communes aux vicaires apostoliques vont bientôt avoir lieu à la Propagande, où l'on traitera des besoins des Missions en général, ou de l'organisation de cel-les de l'Inde en particulier. Il est ù peu près convenu que ces réunions communes seront précédées de con-férences privées groupant les vicai-res apostoliques (les Missions Etran-gère, et qui se tiendront chez Mgr Laouënan.

C'est le soir du 12 décembre que le vicaire apostolique de Pondiché-ry eut le bonheur d'être reçu par le Pape. Quatorze évêques l'accompa-gnaient, ainsi qu'un nombre à peu près égal de prêtres. 11 y en avait de toutes les parties du monde: des Indes et de la Chine, des deux Amé-riques du Nord et du Sud, de l'Afri-que et de l'Europe. Entrés dans le cabinet de travail de Sa Sainteté, qui était debout en simple soutane blan-che, ils s'agenouillèrent successive-ment à ses pieds, en disant le nom de leur diocèse ou de leur mission re.spective. Quand Mgr Charbon-naux se présenta, il n'eut pas besoin de remplir cette formalité; le Pape ,Ia rpconiiut aussitc t, et lui dit: « Ah! Chai^hjônnaux, Charbonnaux, les itravaux ont blanchi votre barbe, mais ils n'ont pas ébranlé votre san-té. » S'agenouillant à son tour, Mgr ;Laouënan, ayant fait connaître le |nom de sa Mi.ssion, pria le Souve-rain Pontife de la bénir tout entière avec sa personne : Pie IX de tout cœur acquiesca à la requête. Mgr Pe-

titjean, du Japon (1), étant vlmiu en-suite, le Saint Père le retint pour lui demander des nouvelles de sa mission, et en particulier si les chré-tiens exilés pendant la persécution de 18G9 vivaient encore. 11 y avait là l'évêque de Monterey, en Californie. Entendant ce nom, le Pape joignil ses mains en répétant avec une gaitc aimable: « Ah! California, Calil'or-nia! Puis, il prit et serra la tête du prélat entre ses deux mains. Par-mi les prêtres se trouvait un cha-noine d'Orléans que présenta Mgr Laouënan. En entendant le nom d'Orléans, le Souverain Pontife lui dit: « Vous êtes d'Orléans '? Votre évêque est ici, je le sais; mais je ne l'ai point encore vu. »

Enfln, quand chacun eut reçu sa bé-nédiction .spéciale, Mgr Fauvère (1), vicaire apostolique de Koug-Tcheou, demanda au nom de tous une béné-diction générale pour eux, leurs fa-milles, leurs diocèses ou missions, pour tontes les personnes qui s'étaient recommandées à leurs prières. A ces mots, les assistants se mirent à genoux, et le Pape leur tini à peu près ce langage: « .l'ai reçu

1) Bernard Petitjenn, né le 14 .luin 182!) à niiuuy-siir-lîourbiiice (.S.nAne-et-Loire). Prf lre le 21 mal 185:i. Entré le 11 .Itiin 18.59 nii Séminaire des Mis-sions Etrnn.(îèrcs, il partit pour le .la-pon le 1.Î Mars 1800. Le 11 mai 18fifi Il fut nommé vicaire npostoli<iue du .Inpon.

2) Louis Fauvére, né le 12 .luin 1824 A MonséKur (Gironde). Entré diacre nu Séminaire des M.,E. le 8 Mn! 18f)0. Prûtre le 21 déccmil)re suivant, il partit pour le Kouy-Toheou, le 1.1 Mars 18.51. Nommé le 27 Mai 18.54 vi-caire apostolique de Kouy-Tclicou.

aujourd'hui environ quatre cents prêtres français, et je leur ai dit que je suis comme saint .lean-Bapli.s-te, la voix de celui qui crie dans le désert. Vous aussi, vous êtes de i)c-tits Baptistes; vous criez aussi dans le désert des nations. Puisse votre voix être entendue! Puissent les peu pies encore pa'iens entrer en plus grand nombre que jamais dans le bercail de l'Eglise! Puissiez-vous les y attirer par l'odeur de vos ver lus! Et vous le ferez si vous êtes potcntcs verbo et opere. » Employant alors la langue latine: « Que la bénédic-tion du Dieu, Père, Fils et Saint Esprit descende sur vous, sur vos familles, sur vos amis, sur les peu-ples et les Missions qui vous sont confiés, sur vos œuvres. Qu'elle fasse fructifier vos travaux, vos peines, vos soucis; qu'elle vous remplisse de courage et de persévérance, afin qu'après avoir fourni votre course, vous ayez le bonheur de pouvoir ré-péter avec joie ces paroles du pro-phète royal: « Laefalus sum in his quac dicta sunt mihi: in domum Dominis ibimus ot enfin qu'elle vous conduise tous au port du sa-lut éternel. »

Ayant ainsi parlé, Sa Sainteté fil un signe pour congédier ses visi-teurs. Mais voici qu'au lieu de par-tir, ceux-ci s'emparent, qui de ses mains, qui de ses pieds, et le bon vieux Pape, qui voulait se rendre à son bureau, ne pouvant avancer, ré-pétait doucement: « Sufficit, filioli, sufficit... »

Fnfln, évêques et prêtres sortirent, pénétrés de vénération, d'amour et d'admiration pour tant de majesté

unie à tant de simplicité et de bonté, heureux et émus d'avoir pu contem-pler de si près et si familièrement cette grande et sublime ligure, le re-présentant et le vicaire de Jésus-Christ sur la terre, l'image vivante de ses vertus, et en particulier de sa divine mansuétude.

Dans sa lettre du 14 décembre à M. Dupuis, l'évêque de Flaviopolis le prie de vouleir bien dire à tous ses chers confrères qu'il prie cha-que jour pour eux et pour toute la mission. Puis, il transmet à tous la bénédiction du Souverain Pontife. Il a commencé à visiter Koine, mais doit pour le moment se restreindre en raison de la besogne qui s'impose à lui.

A mesure qu'il visite les sanctuai-res de la Ville Eternelle, son admi-ration monte toujours, ainsi que sa joie de voir tant de monuments splendides, tant de richesses, tant d'objets précieux, tant de chefs-d'œuvre en tout genre consacrés à la gloire et au service de Dieu. 11 n'y a pas de chapelle de conimunau-téi d'école ou d'orphelinat qui ne soit un bijou d'art et un trésor de beauté. Mais ce qui frappe surtout le prélat, c'est la piété, le recueille-ment qu'on y respire, dont on est lont pénétré en y entrant. Il semble-rait qu'un effet" contraire dût être produit par la vue de tous ces mar-bres, ces bronzes, ces statues, ces sculptures, ces peintures, accumulés, superposés, multipliés. •

(A .<mi»re.)

- / / / / / / / -

55® Année. — N® 21 — p a r a i s s a n t l e S a m e d i .

J£ZUZ A 20 TRBACn S'ILS TE Mordent Mords-Les Samedi 28 Mai 1936.

2 5 CENTIMES CROIXv DE 2 5

CENTIMES

FETES de la SEMAINE

SAMEDI , 23 D IMANCHE, 24 L U N D I , 25 M A R D I , 26 MERCREDI , .27 JEUDI, 28 V E N D R E D I , 29

Mal St Didkr, évôqu€ et martyr. N.-D. Auxilialncc. St Grégoire VII, i>ape et conf. St Philippe de Néri, confesseur. St Bède le Vénérale, conf. et d. St Augustin de Cantorbéry, c. 3le Marie-Madeleine de Pazzi, v.

REDACTION et ADMINISTRATION Téléphone 3-08 — 2 8 , R u e B a s s e , 2 8 — Ch. P. 45-83 - Rertnes

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Les annonces sont reçues aux bu-reaux du journal Pour la publicité extra-départementale, s'adresser, 26, rue Rocnechouart, Paris, IX' arr. — Téléphone: Trudaine 34 -06.

« N'oubliez pas que la teùblesse produit des

guerres civiles, et que l'énergie maintient ia tratv-

quïllité et la prospérité des Etats. »

NAPOLEON.

CE QUI SE PASSE Un nouveau cardinal français.

Le Saint Père tiendra, le 15 juin, un Consistoire secret au cours du-quel il créera cardinal notre com-patriote Mgr Eugène Tisserant, lor-rain d'origine, ancien professeur à l'Institut Catholique, ancien colla-borateur de Sa Sainteté Pie XI lors-q'-e le pape actuel était encore bi-bliothécaire.

Un coup d'Etat en Bolivie. Un coup d'Etat militaire a abouti

à la constitution d'un gouvernement socialiste.

L t nouveau gouvernement polo-nais. Le général Skladkowski a formé

le nouveau gouvernement polonais. Le colonel Reck reste aux Affaires Etrangères, Ce remaniement minis-té: '"' fait prévoir un retour au firir-cipe d'autoriti dans le sens des di-rectives du maréchal Pilduski.

a

Une exposition catholique à Lyon.

V. - expositio.. catholinue a été or-ganisée à Lyon. Elle a été inaugurée par LL. EE. les cardinaux Mau-rin, archevêque de Lyon, et Verdier, archevêque de Paris.

I.a nouvelle Chambre siégera le 1" juin. Malgré la fête du lundi de la Pen-

tecôte, la nouvelle Chambre élue les 26 avril et 3 mai siégera pour la pre-mière fois le lundi 1" juin.

La Foire de Paris. M. Bonnet, ministre du Commer-

ce, a inauguré- la Foire de Paris.

L ' I r lande abolit son Sénat. L'Etat libre d'Irlande a résolu

d'abolir sans délai son Sénat.

D E V A N T L E S

R E S P O M S A B I L l t t S M. Blinn a indiqué (jue son

parti était prêt à prendre le fwii-voir. Jusqu'ici, il avait habiie-men réussi à lui permettre de fuir toutes les responsabilités, soit pour garder exclusivement les bénéfices de propagandistes pioinattant la lune aux méccn-tsnts, soit pour conserver les avantages d'une opposition criti-quant sans mesfure. Il avait, sur-tout, au grand ébahisseinent des ignorants, parmi lesquels la plu-part des dupes du Pront révolu-tionnaire, annoncé qu'il s'agis-sait, avant tout, de ne rien casser. C'est ce qu'il a répété dans son discours de futur président du ('onseil, adressé à son parti.

De cette harangue à la fois ha-bile et enflammée, il faut retenir un point capital. Non pas qu'il contienne un programme, sauf

auelqucs vieux fonds de tiroir : eçuis plus d'un demi-siècle, de-uis qu'il s'est totalement em-urgeoisé, il y a longtemps que

le parti socialiste nous a habitués à une absence totale d'idées neu-ves et, mieux, d'idées, d'une part, et, d'autre part, au geste rituel de brandir deux ou trois vieilles menaces anticapitalistes contre les assurances, les pétroliers, me-naces dont on sait parfaitement pourquoi il s'est bien gardé, jus-qu'ici, de demander d'exécution.

M. Léon Blum a continué à vi-goureusement prêcher le mode-rantisme, plus encore qu'il y a 8 jours, où émanait de «es déclara-tions la nécessité de gestes sym-boliques pour satisfaire les élec-teurs; M. Blujn est trop avisé

Sour n'avoir pas compris que, ans la situation iprcsente, exté-

rieure ou financière, les gestes symboliques pouvaient être plus dangereux qute des mesures effec-tives. Il n'a pas non plus innové en disant qu'il ne voulait pas de dévaluation; il ne suffit pas de bonnes intentions, môme inatten-dues, il faut prendre les moyens de l'éviter. Au contraire, le point capital du discours de Léon

L e Guatemala quitte la Société 04:8 Nations. Le gouvernement de Guatemala

vient de faire savoir à Genève qu'il quittait définitivement la Société des Nations,

< /aves incidents en Palestine. De nouveaux attentats viennent

d'avoir lieu en Palestine. On compte six morts et la situation reste grave. Les arabes demandent l'arrêt com-plet de l'immigration juive.

Important Conseil de Llinistres à ^ondres. M, Eden a rendu compte de ses

conversations à Genève et à Paris, surtout de son entretien avec M. Blum. On parle d'un changement dans le ministère et il est possible que sir Samuel Uoare, ancien minis-tre des Affaires Etrangères, revien-ne au pouvoir.

Gomme par hasard

Scanclalc en Angleterre! Fuite de renseignements oonlldentiels sur le budget qui ,onl permis à des spécu-lateurs de gagner des sommes as-tronomiques. Une commission d'en-quête a été saisie. Elle a entendu le ministre des colonies, M. J. H. Tho-mas.

" L e ministre, la Hgurc cramoisie, les mains fortement jointes, fut l'objet d'un questionnaire serré qui se prolongea pendant trois quarts d'heure. Ses réponses, il les don-nait parfois d'une voix si tremblan-te qu'on avait peine ù l'entendre; à la nn de son audition, il fut sur le point de s'évanouir; à pas lents, tré-buchant, il traversa inquiet, 'la tôte basse, la foule qui encombrait la salle d'audience.

Qui est M. J. H. Thomas? CA-st l'ancien secrétaire général du Syn-dicat des cheminots; ancien député et ministre travailliste. Toujours les 200 familles, n'est-ce pas?

Blum est sa menace vis-à-vis des hauts fonctionnaires.

C'est, d'abord, la preuve écla-tante que le Front révolution-naire est bien Ja suite de tous les cartels passés et, notamment, de l'Alliance radicale-socialiste faite au temps du Combisme. Triste époque où les radicaux ont trahi leur idéal pour s'enfoncer dans les vieilleries marxistes; mais oi'i, surtout, ils ont installé ce sys-tème de conquête électorale qui devient la Hépublique des Cama-rades, la distribution des places et des prébendes: « A nous toutes les places et tout de suite » ! la discorde violente entre Français, pratiquée sur tout le territoire au profit cynique des uns et au dé-triment des droits les plus élé-

\mentaires des autres. Quand M. Blum, sous couleur d'esprit répu-blicain, allume les appétits en menaçant les hauts fonction-naires, il fait du bonapartisme et du fascisme en iv-clamant des fonctionnaires, qu'ils soient les valets du pouvoir, les exécuteurs de ses basses œuvres: c'est ainsi ( u'un i)euple n'a bientôt plus (l'administration, quand les com-pétences et l'honnêteté sont rem-placées par lu servilité, laquelle ne demande aucun talent. M. Blum n'a pas osé, comme cer-tains amis de son parti, annoncr impudiquemenl (|uc les généraux et les colonels seraient tous changés, de façon à donner à la France une armée prétorienne tout à fait rouge au lieu d'une armée nationale. Militairaincnt, nous n'aurons pas toujours sous

; capa , <les

miéres semaines, 150 gC-néraux d'antichambre qui auraient fait massacrer leurs homme:! cl amené la défaite de la France. P o u r la pontique extérieure comme pour la politique inté-rieure, il y a. lii, un des dangers les fdus graves de demain.

L'embarras, déjù manifesté, est, pour l'instant, la caractéris-

Dans Fattente Que réserve à la France et au

monde le gouvernement de de-main? Que nous apportera la vic-toire des partis unis sous l'éti-(luette de Fr'ûnt Populaire? La violence et l'injustice devien-dront-eLles souveraines comme en Espagne? Le peuple français, si épris de liberté, courbera-t-il la tète sous le joug qu« des puis-sances occultes revent de lui im-poser?

C'est la question que chaque Français se pose avec anxiété à •la veille de l'expérience que va tenter Léon Blum. Même ceux qui ne se cachent pas d'être ses partisans n e craignent p a s d'avouer combien ils redoutent d'échec de cette tentative à la-quelle le leader socialiste s'est vu linalement acculé par sa tactique et qu'il n'accepte qu'avec des peurs dissimulées sous une appa-rence de triomphe. Si l'éohec sur-venait au lieu de la réussite, il se produirait à coup sûr une im-mense déception, génératrice de Dieu sait quelles catastrophes. Mais faut-il craindre la réussite?

Nous n'avons jamais caché, ici, quelles revendications sociales nous Itormulons aussi hautement que les socialistes. Aucun pro-grès matériel, aucune améliora-tion des conditions du travail de l'ouvrier ou du paysan ne nous font jpeur. Nous avons été trop imbues de ce principe que la moyenne des hommes a besoin, jour pratiquer la vertu, d'une lonncte aisance pour reculer de-vant une mesure susceptible de créer cette aisance. N'est-ce pas îuy Le Normand lui-même, un de

ceux qui veulent être de nos ad-versaires à tout prix, qui a la ma-nie, plutôt amusante, de citer les EncycUc ues pontificales qui trai-tcnt'de a question sociale?

Nous ne sommes donc pas de ceux qui s'effraient, a priori, de voir Léon Blum parvenir au ipou-xoir. Nous n'avons aucun enthou-siasme pour l 'homme: il est assez piquant, du reste, de voir le parti qui se flatte de représenter la jeunesse de France, porter au i)i-nade un ihomme de plus de .0 ans. Nous ne pouvons pas non

plus oublier que M. Léon Blum est l'auteur de cette triste parole, unique dans l'histoire: « Je vous hais » . On connaît la subtilité de l'hloinme; on ignore sa valeur comme homme d'Etat.

D I I M A X G H E 7 « i V I I V ,

l l l i l l i l l l l l l l l l l i l i l l l i i i i i i i l l l i i l l l i l l l l i l l i l l i i l l i l l^ COATSERHO

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i

s. s. le Pape Pie XI inaugure l'Exposition Internationale de la Presse Catholique.

Pronostics

Voilà pourquoi, sans rien re-douter de ce que les socialistes pourraient appliquer dans leur programme social, nous ipréfé-ro'ns, pour ce qui >a trait à l'en-semble de leur politique, réser-ver notre jugement. Nous nous baserons sur les faits pour a )pvé-

" um cier l'œuvre ([ue M. Léon aits pc M. L

s'ajjprête à entreprendre. Nous souhaitons qu'elle pro-

duise tous les excellents résultats que ses promoteurs en attendent; mais nous craignons qu'il ne .soit sage de se préparer au pire.

J. H.

]) la main, un Joffre capable de li-moger d'un coup, <les les prc-

ii'r

tique capitale du futur ministère. Cependant, la politique finan-cière, l'oKlre public, la politique extérieure peuvent, demain, ré-clamer tout à coup des mesures immédiates. Ni le présent Gou-

Les pronostics courent dans la Salle des Quatre-Colonnes. Dame! Il y en a qui attendent le pouvoir de-puis longtemps et ils ont les dents longues.

La répartition des ministères se-rait la suivante :

7 aux socialistes S.F.I.O.; 7 aux radicaux-socialistes; 2 à l'Union socialiste.

M. Léon Blum laisserait au parti radical-socialiste et à d'Union socia-liste le soin de désigner leurs repré-sentants respectifs, mais d'ores et déjà l'on attribuait ainsi les porte-feuilles réservés aux radicaux.

Justice et vice-présidence du Con-seil, M. Th. Steeg; Affaires Etrangè-res, M. Edouard Herriot ou M. Ca-mille Chautemps (?); Marine, M. Al-bert Sarraut; Guerre, M. Edouard Daladier; Air, (M. Pierre Cot; Com-merce, M. Georges Bonnet; Budget, M. Palmade.

Présidence du Conseil sans porte-feuilHe, M. Léon Blum; Finances, M. Vincent Auriol; Intérieur, M. Salen-gro; Travail, M. I^ebas; Travaux Pu-blics, M. Morizet; P.T.T., M. H. Sel-lier; Colonies, M. Moûtet.

Enfin les deux portefeuilles réscr-

La solution infaillibls Ça y est. Le problème est ré-

soilu. Quel problème? Le problème

du désarmement, parbleu! C'est à M. Léon BUun que nous en de-vons la solution. Elle est simpl? et infaillible.

« L'Allemagne, a-t-il dit au Daily Herald, doit être invitée à participer à une nouvelle confé-rence de désarmement. Si elle refuse ou si elle ne veut pas col-laborer à une œuvre générale de désarmement, alors nous conclu-rons une convention sans elle et nous la conclurons aussi équita-blement que si elle était pré-sente » .

Ce n'est pas plus difficile que cela. Et il faillait seulement y songer. Désarmement avec l'Alle-magne, si elle accepte. Désarme-ment san3 l'AUemagne, si elle re-fuse. De toute façon, on aboutit au désarmement. Comment les pau-vres hères qui, depuis vingt ans, nous gouvernent, n'avaient-ils pas envisagé un moyen aussi certain d'aboutir ?

Du même coup, nous nous ré-conoilions avec Hitler. Car Hitler n'a aucune raison d'empêclier

vernement, ni le prodhain en ges-tation n'inspireront une confiance miffisante pour résoudre avec ef-ficacité (les problèmes inoi)inés et dont tout fe monde mesure les difficultés. Difficultés tellement certaines que les esprits les i)lus avisés se disent que le meilleur (îouvernement et la meilleure Chambre auraient déjà fort à faire- pour trouver des solutions c<)nvenal)le.s. .lugcz un peu, di-raient les électeurs de Nai'bonnc, avec la Chambre et le (îcuvcrnc-ment prochains!

Malgré la modération ai)pii-rente du Front révolutionnaire, modération (|ui, en plus de la consigne de Moscou, n'est fait? que d'embarras, il faut donc s'attendre à des bêtises et à de la casse.

Il y a, pourlanf, les moyens de les cmpecher. Seulement, moyens .sont exclusivement l'autre côté de la barricade.

Louis MABIN, Président de la Fédération

Républicaine de France.

tribués; le premier, celui de ministre d'Etat chargé de la S.D.N., i\ M. Pflul Boncour; le second, celui de l'Edu-cation nationale à M. de iMon^ie.

Quant aux sous-secrétariats d'Etat, H serait, paraît-il, question d'en créer deux à l'Intérieur : le premier, celui de la Santé publique, serait attribué à M. Justin Godart; le se-cond, celui de la Radio, serait ré-servé à M. Rives, et deux i\ l'Educa-tion nationale : Education physi-aue et Enseignement technique; ce dernier serait attribué à M. Maxence RIbié. Un cinouiènve sous-secréta-riat d'Etat, celui de la Marine mar-chande. serait rattaché au Commer-ce et attribué à M. Henri Tasso.

Il y a là-de<lans dii vrai et du faux. Attendons!

ces de

înagne garder les siennes. Par tout l'entente. Partout la paix Un âge d'or. Bien de plus aisé que de créer un âge d'or. Il suffit d'avoir des idées.

Arithmétique EUctorale

Le Ministre du Commerce à la Foire de Paris

M. Léon Blum aura le pouvoir, — même « i , aui fond, il ne le dé-sire pas. ' C'est la règle du jeu. Le parti socialiste disfwse du groupe par-lementaire le plus nombi-eiux : 14() membres.

Cdki parfaitement rec'(mnu, nous avons le droit de demander qu'cm ne nous casse pas la tête avec le « tciomphal succès » de la S. F. I. O., avec la « volonté po-pulaire qui ne supportera aucune rcsistance » .

Begardons-lcs, les chif fres: Au renouvellement de 1932, les

socialistes avaient 130 élus. Au rentaivelilemenl do 193(), ils

en ont l'U). Gain total: 10 sièges — sur 018. Un peu pTus de <lciix pour cent. Voyons maintenant les suffra-

ges de la S. F. 1.^0.: Elections de 1932: 1.9()4.000. Elections de 1930: I..S87.000. Sur douze millions (rélecleurs. Le l'Vont populaire a la majo-

rité. D'acCord. Les .socialistes gouverneront.

D'uccowl. Mais, en attendant (pie l'expé-

rience démontre, cillez ncHis, comme eWe l'a démontré part(nil, leur impuissance à bien gouver-ner, nous nous permettrons de leur rappeler, de temps on temps, quelle est leur véritai)le force. C'est leur rendre service que les

Candeur et naïveté Et voilà les enfantillages ver-

baux qui commencent... Un honorable dépUté S. F. 1. O.,

lequel ne serait nullement dé-placé dans le prochain cabinet de Front populaire, a déclaré dans un interview:

— Notre première tâche, en prenant le pouvoir, sera d'orga-niser la paix...

Bien. Très bien. Et l'honorable député S. F. I. O. peut être certain de ne renco-ntrer, dans pareille tâche, aucune opposition d'aucun parti ni d'aucun Français. Mais se figure-t-il sincèrement qu'il dépend du seul gouvernement français d' « organiser » la paix mondiale, comme il organiserait un banquet ou un défilé? Com-ment cet 'homme distingué orga-nisera-t-il la paix entre l'Angle-terre et l'Italie, entre FAllemagne et l'Autriche, entre le Japon et la Russie? Croit-il que les ministres des Affaires Etrangères de la dernière législature, notamment lorsqu'ils s'appelaient Herriot et Paul-Boncour, n'aient pas cher-ché à organiser la paix? Et Aris-tide Briand, qui est resté sept ans au Quay-d'Orsay, n'aurait-il pas été un organisateur de paix?

En parole, l'organisation de la paix est aisée. Peut-être les '.naî-tres de demain s'apercevront-ils que, dans la pratique, elle est plus difficile... —

Les précédents

Le « ministère des masses* du parti communiste, nous l'avons con-nu. Un moment Mirabeau a tenté de l'exercer. .Mirabeau mort, ce fut Dan-ton qui lui succéda ou plutôt Danton et Desmoulins d'une part, Marat de l'autre, puis Chaumette à la Com-mune, puis Hébert ayec sa feuille. D'où les journées. Les Journées d'oc-tobre. Le 10 août. Les premières aboutirent à ce qu'on voulait, au re-tour du roi i\ Paris, puis à sa chute, à l'écrasement des privilégiés. Mais que ])ense-t-on de Thermidor, de Vendémiaire, dJ Fructidor? Que ce furent là les préliminaires de Bru-maire? Qui donc peut en douter a » jourd'hui?

Mêmes .sottises en 48. Là aussi les ancêtres de M, Vaillant-Couturier prétendirent exercer le ministè^e des mas.ses. Cette belle politique nous donna les journées, de juin. Et ces journées de juin sont le prélude du 2 décembre.

Est-ce là ce que veulent les soi-disant antifascistes?

La dictature des 1.450.000

M. Vaillant-Couturier, au nom des droits de la démocratie, nous parle d'un ministère des masses. On vou-drait simplement demander, chif-fres en mains, ce que sont les mas-ses dont on compte organiser Je mi-nistère, quel est leur poids? Les communistes, en effet, ont obtenu 1.450.000 voix sur 10.300.000 votants. C'est un beau succès. Mais en som-me un Français sur six a voté pour eux. Eh bien, les « masses » dont nous parle M. VaiHant-Couturier voilà à peu près ce qu'elles repré-sentent chez nous par rapport à la communauté française. Ce Français est un bon Français, nul n'en doute. Mais doit-il commander les six au-tres? Pourquoi? Est-il meilleur? Plus travailleur? Plus intelligent? J'ad-mets qu'il soit plus misérable. C'est donc notre frère. Nous devons l'ai-der, nous, y sommes prêts, nous ne sommes pas prêts à le proclamer roi. La dictature des 1.450.000? Pas plus que celle des deux cents fa-milles. L'entente fraternelle avec eux? Oui. Mais sous réserve du main-tien de la paix publique. Et la paix publique, c'est l'Etat qui doit l'as-surer.

Variétés

empôcher de se griser.

Chicanes avec le voisin

L'Eclaireur écrit:

Ma:é, qui aurait dû recueillir les (1.000 voix réactionnaires dont lr.\' droites ont toujours disposé d(ms la 1" circonscription de Morlaix, n'a obtenu que 5.300 voix en tout et pour tout.

On apprend toujours quelque chiiise à fréquenter son adversaire. Si la réaction dispose vraiment de 0.000 voix dans la circons-cription, nous croyons qu'il y a vraiment lieu de s'étonner (lue son candidat n'ait pas triomphé.

Vraiment nous craignons que VFclaireur ne se fasse enclore des illusions sur sa propre puissance: car dire qu'il y a encore 5.300 voix radicales dans la circons-cription, il n'en est pas deux à le faire.

En dehors du groupe des vieux radicaux du Sénat, personne n'a plus parlé, pendant la période élec-torale, du cléricalisme. I..es partis avancés ont même fait risette aux catholiques. Ils se sont uniquement dressés contre le fascisme, qui est un péril imaginaire dans un pays où l'immense majorité garde le cul-te de la liberté et un trop grand mépris de la discipline.

Les socialistes ont donc foncé contre le fascisme qui a réalisé, avant eux, la nationalisation dû cré-dit et des banques. Mais la contra-diction ne leur apparaît pas.

Comme les avancés promettent à la fois l'abaissement des impôts et la prospérité des finances, ils s'ef-forceront, selon la formule survivan-te de feu Renaudel, de prendre l'ai^ gent où il se trouve. A vrai dire, on n'a jamais pu le saisir là où i l n'était pas!

C'est alors qu'on a imaginé, rt fait croire aux sots et aux crédules, qu'il suffirait, pour accomplir le miracle démocratique, d'atteindre et d'exproprier les deux cents familles les plus fortunées.

— A «pii fera-t-on croire, deman-de M. Germain-Martin, qu'actudle-ment 200 familles ont en France une faculté contributive annuelle de plusieurs milliards?

Mais socialistes et communistes savent qu'avec certaines formules on trompe et on séduit la masse, ai-sément irritée et presque toujours envieuse.

Les formules électorales de 1938 ont réussi. Mais il faudra trouver autre chose, sans doute avant peu. En fout cas, la victoire des bobards démontre que le niveau intellectuel des électeurs n'a pas, hélas! monté depuis 1932.

Serait-ce la faute à nos Institu-teurs?

Remai.iement ministériel en An-triche. Le prince Star.iemberg a été rem-

placé, comme vice-chancelier, par M. Baarenfels. Le général Zalmer a été nommé secrétaire d'Etat à la Dé-fense Nationale.

Désormais la milice du Front Pct-triotique remplacera toutes les for-mations paramilitaires.

•y

M O R L A I X COMMUNICATIONS

DE L'ÉVÊCHÉ

NOMINATIONS

Curc-doycn de Ploudnlmézcnu, en remplacement de M. le chanoine Der-rion, démissionnaire pour cause de santé, M. Hervé Cnlvez, recteur du Rc-iecq-Kerhuon.

Hecteur du Reiccq-Kxîrliuon, M. Flo-rentin Cozanet, vicaire à Saint-Louis de Brest.

DICI8

M. l'abbé Pencréac'h, séminariste do Loeméiar, décédé le 11 Mai.

1 Produits SIRIUS I I ; Les Pâtes: 1 tr. 2 5 l« hvm( |

La Journée du Dimanche a MORUIIX

Paroisse Saint-Mathieu. — Messes basses à 6 h., 7 h., 8 h. et 9 h. 30. Grand'messe ix 10 h. 30. Vêpres à 20 heures.

Paroisse Saint-Melalne. — Messes basses à 6 h., 7 h., 8 1». et 9 heures. Grand'messe ù 10 h. 30. Vêpres à 20 heures.

Paroisse Saint-Martin. — Messes basses à 6 h. 30, 7 h. 30 et 8 h. 30. Grand'messe à 10 heures. Vêpres à 14 heures. %%%%

Chapelle Saint-Joseph. — Messe à 8 h. 30.

Cinéma Saint-Martin. — « I.«e Pe-tit Colonel » . — Matinée et soirée.

U LMI Msuiiiil La liberté d'enseignement est ins-

crite en toutes lettres dans notre Constitution sur le même pied que la liberté de conscience et la liber-té de culte. Mais pour être loyale et complète, elle devrait prantir à chaque père de famille le droit de choisir le maître de son enfant. Or, cela n'est point!

Tout d'abord, si l'on s'en tenait aux textes, on ne pourrait s'adresser à aucun maître congréganiste. Sup-posons en outre que, dans une coni-mane, il y ait sur c«nt chefs de fa-nùlle quatre-vingts à désirer une éco-le chrétienne pour leur» enfants. Peuvent-ils songer t\ fonder, à leurs frais, une école de leur choix? Non évidemment, à moins que ne leur vienne en aide quelque généreux donateur disposé à faire les gros sacrifices qu'exigent la construction et l'entretien d'une école. 11 existe en France près de 30.000 communes sur 37.000 qui ne peuvent s'offrir ce luxe de la liberté et qui doivent, en conséquence, confier nécessaire-ment leurs enfants à des écoles où les maîtres ne partagent pas toujours les convictions des parents. Môme dans les paroisses qui possèdent des écoles chrétiennes, combien de fa-milles, faute de ressources, ne peu-vent se permettre de placer leurs en-fants dans l'école qui respecte leurs crovances. Dans ces conditions, est-on autorisé à dire que la liberté d'en-•seignement est totale en France puisqu'on ne l'obtient qu'en pavant? La liberté sans les moyens de l'exer-cer n'est qu'un mensonge, une dupe-rie! Et c'est le motif pour lequel nous réclamons, sans relAche, la répartition proportionnelle scolaire on la rép.nrtition équitable des fonds de l'instruction publique entre tous les écoliers à quelque établissement qu'ils appartiennent.

Et qu'on n'objecte pas : « Mais où cette mesure conduirait-elle 7 L'Etat ploie déjà sous le fardeau des charges excessives! Ce serait la rui-ne de la France! »

Nullement! Le Trésor y gagnerait Des subventions accordées, avec sa-gesse et modération, aux écoles pri-vées, loin d'obérer les finances, leur apporteraient un allégement certain.

Et comment cela? En contribuant au maintien d'éco

les libres oui suppléent à l'insuffisan-ce d'établissements publics parfois peu fréquentés et toujours très dis-pendieux pour la commune et pour l'Etat. La solution proposée paraît d'ailleurs si naturelle et d'intérêt si pratique que des pays protestants comme l'.'Xnglcterre et la Hollande ont reci.nnu le bien-fondé de ccttr réclamation. Il n'est pas possible «ur dans notre pavs foncièrement bon c' •sensé, cette idée ne flnis.se égalenien! par triompher.

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La Communion solennelle à Morla ix Procession de la jjaroissc Sainl-Mclaine

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CHEVRE do .S ans, lionne lai-lit>re. S'adresser fi M. et Mme Im-bert Le Coz, à Kermadiou, on Ploqrin-Morlaix,

Paroisse Saint-Martin. — Diman-che prochain, 24 mai, aura lieu la Fête de la Sainte-Enfance, en la Pa-roisse Saiwt-Martin. _ Le® Vêpres seront chantées à 14 heures, suivies de Ja procession.

h 16 heures, ouverture de la Re-traite préparatoire à la communion solennelle prêchée par M. l'abbé JafTrès, vicaire à Saint-Matthieu.

Jeudi, Communion solennelle des enfants : messe de communion, ù 7 h. 30; grand'messe, à 10 h. 30; vê-pres, à 15 heures, procession, réno-vation des vœux et Salut "du T. St-Sacrement.

Vendredi, à 7 heures, messe d'ac-tion de grâces suivie du Pèlerinage Sx N.-D. de La Salette.

—///////— Ligue Féminine

d'Action Catliolique Française

Grand Pèlerinage à N»'D, de Rumengol

Lundi de la Pentecôte, 1 " juin, sous la présidence de S. Exc. Mgr Cogneau e.t de M. le chanoine Le Goasguen.

PROGRAMME DE LA JOURNEE 8 heures. — Messe de Communion. 10 h. 30. — Grand'messe, allocu-

tion bretonne. 13 h. 30. — Conférence de Mme

Guinard (déléguée du Secrétariat Central).

15 heures. — Vêpres, Salut du Saint-Sacrement.

Des cars partiront : de Morlaix (place Emile Souvestre).

S'inscrire d'avance : chez Mlles Lachuer, libraires, rue d'Aiguillon). 'Pr ix du billet : 25 francs. N.-B. — Toutes les femmes, li-

gueuses ou non ligueuses, sont in-vitées ù ce Pèlerinage.

— / / / / / / / -LA GRANDE KERMESSE

DIOCESAINE

Nous rappelons à nos lecteurs la Grande Kermesse au profit des Œu-vres Diocésaines qui sera donnée, le dimanche 7 juin, «u Parc des SpoHs de Coatserho. On y prévoit de nombreux et intéressants comp-toirs et airesi des divertissements de toutes sortes.

Le Comité s'occupe activement afin de donner à cette Fête de Cha-rité tout l'éclat possible; il fait un nouvel appel à la bonne volonté et à la générosité bien connue des Mor-laisiens pour cette Œuvre si inté-ressante. Des dons seraient reçus avec reconnaissance au siège de la L.F.A.C.F., 5, rue Gambetta.

— / / / / / / / — PORT DE BREST

Recrutement d'apprentis

La direction des Constructions Na-vales de Brest nous informe qu'un concours pour le recrutement d'ap-

ftrentis de toutes professions aura ieu à Brest, au 2* Dépôt, le 7 juillet

prochain. Les inscriptions seront reçues jus-

gu'au 30 juin, ù la direction des onstructions Navales, et seuls se-

ront admis à concourir les candidats reconnus aptes au service des arse-naux par le médecin major de l'arse-

Pour tous renseignements, consul-ter l'affiche apposée sous la mairie ou s'adresser au bureau du secré-tariat.

- / / / / / / / -

COMMISSION NAUTIQUE Par arrêté préfectoral en date du

13 mai, une Commission nautique est Instituée h l'effet d'examiner et de donner son avis .sur la délimitation des ïones de la rade de Morlaix <ijins lesquelles pourraient être accordées, sans inconvénient, les concessions d'établissements de pêche.

Ont été nommés : président, M. l'Administrateur de l'Inscription Ma-ritime de 'Morlaix; membres titulai-res: MM. Jean Jourdreii père, pilote à Locquénolé; Turnier, commandant du secteur de Morlaix; François Floc'h, pilote à Térénez; Jeun l'éal, pêcheur fi Plouézoc'h. _

Membres .suppléants: MM. I.ouij Joiirdren cl François Coiil, pf-t luiirs il Locquénolé.

Bul iat i f i F inanc i e r

Po r t de Roscoff M. le Président de la Chambrfi de

Commerce a l'honneur de porter à la connaissance de ses ressortissants la lettre suivante qu'il a reçue de la Société R. P. Care et C Limited, de Cardiff.

Cardiff, 15 th. May 1936. Monsieur Rams, président de la

Chambre de Commerce, Mor-lais (Finistère).

Monsieur le Président, Notre service de primeurs Ros-

coff-Weymouth a effectué son der-nier départ do la saison 193G ven-dredi dernier, 8 mai.

Nous avons été très heureux <Ic pouvoir, dès le début de la saison, donner satisfaction à la demande de trois départs par semaine (lundi, mercredi, vendredi) que vous nous aviez faite en janvier dernier.

Comme nous vous l'avions expri-mé, notre seul désir a toujours été de répondre, dans le plus bref délai possible, aux besoins du trafic en plaçant à Roscoff les vapeurs néces-saires pour assurer le transport ra])i-de des marchandises et leur ache-minement sur nos divers centres de vente.

L'exportation sur l'Anfileterrc ii connu, durant la saison l!)3fi, l'im-portance des années 1929-;i0-31, cl si en début et fin de service, nous n'avons eu que deux et trois départs par semaine, nos départs ont été en moyenne de cinq par semaine, quel-quefois six et même sept.

Nous avons fait tout notre pouvoii pour donner sati.sfaction aux expor-tateurs et aux cultivateurs; nous croyons qu'ils le reconnaissent, cl nous en sommes très heureux.

Permettez-nous, monsieur le pré-.sident, de vous remercier très sincè-rement de votre très précieux con-cours durant cette saison que, dans l'intérêt général, nous espérons voir se renouveler en 1037.

Veuillez croire, monsieur le pré-sident, etc...

For and on Benalf of R.P. Cnrc et C°. L.T.D.

Signé: R.-P. Carf.. Dircrlor.

- / / / / / / / -PRESTATION DE SERMENT

M. Pierre Bronnec, de Saint-Pol-de-Léon, nommé assistant technique du Comité technique départemental des Transports, par arrêté de M. le Préfet du Finistère en date (lu 21 avril I93G, a prêté serment en In dite qualité, le 13 mai, au début de l'audience civile du tribunal de Mor-laix.

- / / / / / / / -JEUNE LYRE

DE L'ECOLE PUBLIQUE DU POAN-BEN

Voici le programme du concert qui sera donné le jeudi 28 mai, à 20 h. 30, au kiosque de la place Thiers, par la Jeune Lyre de l'école publique du Poan-Ben.

1. Murcia, marche espagnole (0. Filleul); 2. a) Menuet d'Orphée (Gleick); b) Kousk Urciz-lzell ber-ceuse bretonne; c) Le Freychûtz, prière (de Weber); 3. Gracieuse, ma-zurka (Hemmerlé); 4. Le secret de la Loode, ouverture dramatique (A. Delbecq) (morceau imposé au con-cours de musique de Morlaix en 1934); 5. Joi/eux clairon, défilé avec tambours et clairons (Filfofi'ls).

Le» va leurs f r ança i ses — ren tes et ac t ions — ont v ivement r i a n i con t re leur fa ib lesse an té r i eu re , tuml ls que la p lupa r t <tcs t i t res i n l c rna t l onnux é ta len t m o i n s reclicrciliés. Les Manques se sont scnslblenienl ro lev ies : Crédit liionnah 1.420 cont re 1.375. Comptoir d'Kteompte 824 contre 80a, Société Ué-nérale 906. Le» repr i ses on t été nom-breuses auss i d a n s les g roupes (le l 'Electr ici té , de la Métal lurgie et des P r o d u i t s CtitmiqucH. Lo lout>r» «si <le-mandé U 160.

Toljjours en forme Vous scrc>! toujours en forme si

vous prenez l'excellente hnhitude de boire avant cIukiuc repas un verre fi madère du c'.élicieux vin fortiOant que vous aurez préparé vous-même en versant yn (l.tcon de Quintoninc dans un litre de vin de table. Vous digére-rez mieux, v j l r e Appétit s'améliorera, vos muscles i afformiront. I.a Quinto-ninc vaut seulement 4 fr . 05. Ttes Phics.

VERS LA CREATION DE L'AERODROMl'

En son audience du jeudi 14 mai, le tribunal de Morlaix a rendu une ordonnance d'expropriation, pour cau.se d'utilité publique, de terrains sis au village de Kergariou, en Plou-jean, où doit être installé l'aérodro-me de Morlaix.

- / / / / / / / -REPARTITEURS

Par arrêté de M. le Sous-Préfet de Morlaix ont été désignés:

Répartiteurs titulaires. — M'M. Olivier Le Jeune père, Grande Ve-nelle; Louis Piton, Grand'Rue; Pier-re I/Mostl.s, rue du Hcnt-Co-/,; t'riin-çols .Ménez, rue de Callac; Haplisie Ia! Turdu, allée du Poan-lkm.

Répartiteurs suppléants. — M^^I. Tanguy Le Roux, rue Gambetta ; François I^ Long, rue Créacli-Joly; Jean Le Moan, rue du Mur; Georges Muller, place des Halles; Yves I.adi-rat, rue du Porsmeur.

- / / / / / / / -SYNDICAT AC.RICOLE

DES JARDINS OUVRIERS DE KERNEGUES

Dmanche 24 mai, réunion géné-rale.

Renouvo'llement du bureau, Pr^iencD indispensable.

L A J O U R N E E N A T I O N A L E

DE L A B I C Y C L E T T E C'est le dimanche 14 juin qu'au-

ra lieu, dans toute In France, ia Journée nationale de la bicyclette, organisée par la (Chambre syndicale nationale du cycle et du motocycle, avec le concours de l'Union véloci-pédique de France et du journal « L'Auto » , sous le haut patronage des ministres du Commeixe, de la Santé publi(iue et de l'Education physique.

Cette journée consiste à organiser des rallyc.s-promenades à bicyclette. Dans le F nistère, quatre centres d'arrivée sont prévus: Brest, Quim-per, Morlaix et Laiiibézcllec.

Cette manifestation est ouverte aux cyclistes de tout âge, hommes ou femmes, membres ou non de ru. V. F. Les inscriptions sont re-çues jusqu'au 13 juin.

Les insignes et cartes de route se-ront fournis au moment de l'inscrip-tion, contre versement de 2 francs.

I^s concurrents partant d'où bon leur semble, par l'itinéraire de leur choix, isolés ou groupés, l'insigne à la boutonnière et utilisant unique-ment un vélo (le marque française, devront se rendre à un seul des con-tr(')les disposés dans diverses direc-tions autour du point d'arrivée, à une distance d'environ iCi kilomè-tres, y faire pointer leur carte pour la présenter au point d'arrivée. L'emplacement des contr(")lcs sera indiqué en temps utile.

En conséquence, les cyclistes, hommes ou femmes, demeurant dans l'arrondissement de Morlaix, (pii (lé-sireraienl participer à cotte Journée, devront arriver à Morlaix à une heu-re qui sera fixée en temps voulu et devront faire viser leur carte dans un des contrôl-es qui leur seront dé-signés. Aucune olbigation de vitesse ne .sera demandée.

La distribution des prix se re!;a au point d'arrivée, à l'heure flx<''e par le chef du r.illve. ï.es prix, tirés au sort, sont très iniporlnnts. Ils dé-passent 100.000 francs.

Nous engageons nos concilavc^ns, fervents antaloiirs du sport rvd'sle. à oarticioer à cette manifeslalion. (jui doit être consi lérée cunnie une nornîcnade el qui peut leur rappor-ter gros.

m f M S\I\T-M.\RTI\ Rue G^n^rnl Le Fi*

CETTE SEMAINE

- / / / / / / / -

VOL DE l'LASTS

Huanec Yves, notaire à (iucrles-avait remarqué, depuis (|uel<iue

temps, ((Uc sa plantation de pins syl-vestres s'éflaircissait. Se livrant au dénoinl)renient <Ic ses plants, il se ren-dit compte qu'il lui eu manquait en-viron trois cents. Ayant porté plainte

la l'cndarmerie de il'louifineau. celle-ci se livra à une enquête, qui .aboutit

l'inculpation d'un voisin, M. (iuina-niant Yves, 48 ans, cultivateur au Queff, en Botsorhel.

Le Tril)unal condamne (lUinamant a C) jours de prison avec sursi:;, !)0 fr . (l'amende et iîOO francs de dommages-intérêts.

.YOY PAIEMENT DE I>EySlO\ AUMESTMRE

Snlou Jean, 31 ans, <llvorcé, <iuartiçr-tior-maît:e fourrier, au centre d avia-tion maritime de Hourtin, malgré ses nonil)reuses promesses, a négligé une fois de plus, de verser ii son ex-épouse

pension alimt-ntaire promise 25 francs

Mlle libre

avec

la grande vecJette

S H I R L E Y T E M P L E - / / / / / / / -

Les actualités mondiales

les plus récentes

^^iiiaiiiiiwiBiiiniiiF'iiiiaiina'fflaniiBniBiii»

NEUVIEME SECTION

DES MEDAILLi:S MILITAIRES

nistration de 'la neuvième section des Médaillés Militaires sont priés de se réunir le lundi 25 mai cou-rant, à 20 11. 30, à la mairie, petite salle des mariages.

Objet de Ja réunion : Avis sur une demandj- de

Questions diverses.

Le 'Tribunal lui inHi-ge d'amende avec sursis.

UNE yjO.Y.YK CUENTE

I.a femme Hodilis Françoip, 49 ans, sans domicile fixe, est une -v-icille habi-tuée des tribunaux. Déjà titulaire de 10 condamnations, elle bénéfice d une onzième pour vol, tentative de vol et mendicité Cat^e fois, c'est un manteau qu 'e l le déroba chez M. Castel, cultiva-teur à Saint-Pol-dc-Léon. Dans la mêm<! maison, elle tenta également de dérober d'autres objets. _

La veuve Bodilis ir.T pour trois mois au Bouguen .'i Brest.

ESCROQUERIE

18 avril dernier, vers 9 heures, Crcignou. supérieure de 1 école

„ „ r e des filles à T.iulé, , recc^Mit visite d'une femme étrangc^rc au pays Celle-ci disait être (le Guiclan,ct avo r acheté une ferme h Sainte-Seve. El le venait soi-disant pour proposer à la ciinérieurc de prendre trois enfants en nërsion L s conditions étant acceptées, b T p é r i e n r c lui fit visiter J é t . » -mcnt. Mais au moment de partir, Tomme In supérieure Inl parlait du trousseau des en fants . 1 inconnue ré pondit (lu'elle se _ rendait à Morlaix pour l'acheter, mais qu'elle vcn.Mt de s'apercevoir qu'elle avait oubl é son nortc-monnaie. Sans la supérieure lui remit .500 fr.mcs

,L'inconnue n'était autre que la fem-me Lamoiir, ilgée de 51 ans.

A l'audience. In femme Lamour. qui reconnaît les faits, est condamnée îi 2 ans de nrison et 20 ans d'interdu--tioM de séjour. , , ., , i „

Ce n'o^t pas tout. c.ir le tribunal de Cbatcaiilin nui la recherche P";"-mêmes motifs que (-i-dessus. aïoi^era «ftrcment queloues llf'ncs su^nl/'T?"; iMrcs .'i son ca«ier judiciaire déjà bien chargé.

ACCIDENT MORTEL

Lu vendredi 31 janvier, .M. Crcis-mcas I-rançois, aC ans, fruitier a M -Martin-des-Uiamps, se rendait 13ot-sortiel au PontJiou, suivant le chemin vicinal N" 1. Avant d'arriver au bourg au Pouthou, en plein virage, .M. Crcis-méas se trouva en présence d un pié-ton. Ce dernier croyant bien laire traversa lu nu t e vivement, inais pas assez vite, car il fut happé par la voi-ture de M. Crelsméas el tramé pen-dant une douzaine de métrés. Ires grièvement blessé, le piéton, un nom-mé Garlon Hervé, li3 ans, demeurant il Uotsorhel, ilécédait un quart d heure environ après l'accident.

A l'audience, il appert que 1 acci-dent est imputable partiellement au conducteur de la voiture qui eut un niomcut id'inattentlon. En eonsci;uen-cc le tribunal le condamne à 20J Irancs (t'amende avec sursis.

De plus, une somme de u.OOO francs et une rente de 2.UOO francs ont été allouées à la veuve.

COUPS RECIPROQUES

Le 15 avril, vers 10 heures, comme il livrait du charbon rue Verderel, a Saint-l'ol-de-Léon, Grall André, 31 ans, livreur chez M. Corre, fut insulté par le nommé Milin Olivier, également de SaintnVol-dc-Léon. L'insulte ayant été médiocrement goûtée de (irai), un échange de coups .s'ensuivit. Lu témoin, Milin .lean, s'en mêla également.

La part de responsabilité de chacun est assez difl lcile à déterminer; lina-lement, le Tribunal prononce les con-damnations suivantes: Orall André, 25 fr . d'anicnde; Milin Jean, It) fr . d'amende; Milin Ollivier, 35 fr . d a-mende.

(U)UPS

M. Créaclv Jean-François, ûgè de 39 ans, artisan à Plouescat, allait le 10 avril dernier visiter des locaux précédemment occupés par lui. En cours de route, il fut insulté par ses deux Jieaux-frèrcs: Créach Jean et CréacJi Hcn'é, qui étaient occupés a faucher de l'heribe dans un champ, en bordure de la roule. N'y faisant guère

1 -i 1.* i„.i attention, M. Créach .lean-Krançois Les membres du (.on.seil d'Admi- jî ^Vinua son chemin. Au retour, le

même fait se reproduisant, il répondit 11 ses insultcurs qu'ils feraient mieux de faucher leur champ et de le laisser tranquille. A ce moment, bondissant sur M. Créach, les deux licaux-frères le rouèrent de coups de poing.

Après plaidoirie de M* Le l-ebvre, Créach Jean et Créach Henri sont tous deux condamnés à 16 fr . d'amende avec sursis.

Chronique des Spectacles

Sr.int-Martin

LE PETIT COLONEL L'action se passe au Kentucky, en

1870, a )rès la défaite du Sud par le Nord.

Shirley Temple incarne la petite-fille d'un vieux colonel sudiste qui a chassé sa fille coupable d'avoir épousé un homme du Nord. La gen-twlesse de l'enfant réconcilie le co-lonel et le jeune ménage. Il inter-viendra au bon moment pour les sauver de la ruine.

Ce scénario courant a pour but de nous montrer Shirley Temple sous tous les aspects. Cette petite fllle dé-cidée tient tête à son terrible grand-père et le conquiert. L'interpréta-ion est délicieuse de naturel enfan-

tin. Deux acteurs nègres sont aussi ^rt savoureux.

La grâce de Shirley Temple, deux numéros de danse par le nègre Bill Robinson, de beanx chants spiri-tuels nègres, une finale en coTileurs doivent assurer le succès de ce fflm dans lequel il n'y a absolument rien à reprendre.

• Gaieté-Cinéma

CETTE VIEILLE CANAILLE La trame de ce film, inspiré d'une

pièce de Fernand Nozière, est vrai-ment répréhensiWe. Elle implique des situations très scabreuses. Une figure de mère lamentable. Un per-sonnage cynique que l'on rend sym-nathique. Un ensemble paganisant: il n'y a aue des besoins, que des dé-sirs "qu'il est normal de satisfaire sans aucun souci moral.

A déconseiller fortement.

i>

Rialto-Cinéma DAMES

Nous manquons de renseignements sur ce film, qui paraît être un (llm sur les music-halls.

LES NOUVELLES AVENTURES DE TARZAN

En dépit du titre, ces aventures ressemblent à toutes celles dont Tar-zan s'est montré jusqu'ici coutumier. A la recherche du trésor de la Déesse Verte, Tarzan triomphe sans difficultés des Indiens, des aventu-riers, des lions et des panthères. Précisément, le seul reproche (jue l'on peut faire à ce fl^Im, du point de vue moral, est cpi'il consiste, pour une bonne moitié, en une suite de meurtres et de combats.

Plus (le punaises ! I e Rozol, composition clviniique nou-

velle d'un effet foudroyant, assure la destruction immédiate de ces immon-des insectes et de leurs oeufs. Un seul badigconnage suffit pour tout extermi-ner. 6 fr . 95 le flacon. Toutes Pharma-cies. Drogueries et Marchands de cou-leurs. etc.

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F O I B n S E T M A R C H E S

Can e' Rose

avec plaisir la

bour-se. —

- / / / / / / / -INTERRUPTION

DE COURANT ELECTRIQUE

Le courant électrique sera inter-rompu dimanche prochain 24 mai, de U à 14 heures, dans les rues et Places suivantes :

Hue du Mur (jusqu'à la Alalson de la Reine Anne), rue Carnot, rue de Brest (jusqu'au Garage Huitric), rue (le l'Hospice, rue des Vieilles Mu-railles.

L'Interruption de courant se pro-longera jusqu'A 10 h. .W pour :

Place Thiers (ctMé Tréguier), pla-ce Cornic, cAté Tréguier), quai de Tréguier, place Emile Souvestre, roule des (;apuclns et rue du Port, en Troudouslen.

R e u r e s d e » t a r é e s (HRl'RR LEGALE)

rade de Morlaix pleine mei

m a t i n >oir Samedi '2!l mal fi.M 10.17 Dimanche 24 7.41 20.01 laiiuli W), «•27 '20.52 Mardi 2fl «.16 ai.'ta Mercredi 27 lO.OH 22.37 .leudi 28 Jl.Oil 2:U1 Vendredi 29 12.13

•••iinHnifHVViawaniaiianinKiBii

Le plus piiissaiU lo;|)illnn' (lii inoiiiic

Le plus puissant torpilleur des cors aux p i « l s est incontestablement < Le Diaible >. « Le DialWe » enlève les cors en six jours, pour toujours. Mais, attention 1... exigez « Le Diable » . .'1 f r . il.'). Toutes pliarmacies.

iiaiiiaiii: lillliCiiBiiailiIWilllB

DK GRANDE FOIRE

LA SHMAINK BI.ANCIIIÎ

de Le Maire de Morlaix a l'avantage

j raijpeler aux intéressés que la vieille foire dite « de la SEMAINE BLANCHE aura lieu, comme d'habi-tude, le jeudi .suivant la PenteçcMe, soit le 4 juin.

Les chevaux .se tiendront Place du Poullet et les autres animaux Place du Marc'hallach.

r/elte foire est très imporlanle et bien pourvue en bétes de toules sor-te.s. Les débitants désireux d'instal-ler <les buvettes hygiéniques siu- Je terrain du Champ "de Folre^ devront se faire Inscrire au Bureau du Ser-vice des Droits de Place, Mairie, le mardi 2 juin, ^ 14 heures très pré-clstl. '

Nous apprenons nai.ssance de :

Yvon Bellec, fils de notre ami, M. Jean Bellec, notaire à Lopérec, et de Madame, née Gourvil;

Anne-Marie Rannou, fille de M. Rannou, dépositaire des « Machines Singer » , à Pontivy, et de Madame, née Aubé. La Résistance adresse aux heu-reux parents ses meilleurs compli-ments et ses souhaits de bienvenue en ce monde aux nouveaux-nés.

-///////-ET^T eiVlL

Naissances. — Françoise Joncour, quariier du Château, tille de Guil-laume et de Yvonne Morvan; Louis Bourdonnec, route de Callac, fils de .lean et de Marie Saoût; Joseph Bo-zec. quartier du Châteiiu, fils de .\1-bert et de Jeanne Salaûn.

Publications de mariages. — Pier-re .Mer, menuisier, 8, petite rue de Callac, et Marie Le Gall, employée de commerce, grande Venelle; Adol-phe Maréchal, maréchal des logis, et (îlaire Carn, s. p., à Roscanvel; Jean Delalande, instituteur, à Guiclan, el Georgina Le Manac'h, s. p., rue Vil-leneuve.

Décés. — Jean Kerguinou, époux de Jeanne I^ Gall, 46 ans, 7 mois, 1, avenue de Kernéguès; Marie Le I.ay, veuve de Pierre Le Pape, 64 ans. 1 mois, quartier du Château; Catherine Coïc, 77 ans, 7 mois, quariier du Château; IvOuis I e Di-lasser, époux de Pauline Le Dû, 48 ans, fl mois, quartier du Château; Marie Guénan, épouse de Pierre Car-ré, I l ans, 1 mois, quartier du ChA-teau: .Tean Péron, 11 mois, 38, rue du Porsmeur.

a w • • « • a V •>. «IM a »

i:lia!!c!!{;o l'i-nucis Le Biii's :tO mai, qu'aura lieu C'est le samedi la réouver-en iioctunu' ù liernéRués —

turc de la sai.'ion cycliste sur piste. La piiMiiiére manche du Challenge

K. Le Hars sera disputée au cours de te l le première réunion entre le Vélo-Spmt Snint-.Mnrtiii-<Ios-a>iin*ps, In Pé-dale .Saintnl'olitaine el I.'Union Spor-tive .Morlaisieniie.

Voici le proRrainme: 1 " coursr. Héservée aux sociétaires

de iL'U. S. M. Guniors). 2' a>iir.if. .Sociétaires de L'I'. S. M.

(seniors). a- cmir.vc. Ctiallcnfie K. Le Bars, ré-

servé à tous les coureurs de l'arron-dissement de Morlaix.

Vitesse: 2 tours de piste, en séries, re|)êeliai;e, rlemi-finales et finale.

4" course. Héservée ii tous les cou-reurs n'ayant pas gagné 20 francs

.V roiinsc. Ctiallenge F. Le » ! .Matcti-poursuile Ji 4 coureurs d( que club. 2f) tours.

Nous donnerons la semaine pro-chaine les noms des coureurs engagés, ainsi que le règlement complet du Challenge F. Le Bar»,

GUIMILIAU, 18 mai . — I l y avait une foire moins approvisionnée que le mois précédent Les acheteurs étaient des cultivateurs et des marchands de la région. La vente était assez faci le sur les bonnes jeunes vaches prêtes e l de .bonne qualité marchande. Quelques demandes sur les laitières et les tar-

' ' 'Voutes les bonnes vaches trouvaient acheteurs entre 850 et 1.650 francs la pièce en bêtes du premier < f ^Wè -ine reau; quelques vaches plus ordi-naires, entre 550 et 850 francs la

' ' ' S e l q u e s vaches de Pâturage assez recherchées vendues entre 500 et 950 f ^ la pièce avec une bonre moyenne de 40 sous il faire en jeunes vaches. Relève d'environ un (bon tiers.

GUBRLESQUIN, 18 mai. — Bêtes à corne t amenées 180. Vente active avec cours soutenus. On cote amouillante^ et jeunes 700 à 1.400 la pièce. A Ta boucherie on cote 2.50 Ti 2.60 le k i M -

Ve?ux, amenés 70, vendus 2.2.> la

^ ' X r c X s S u s 190 il 230 la cou-

Beurre, 8 le ki log; Œufs, 2.50 la dou-zaine.

MORLAIX. 16 mai. — Beurre en c r o s 820 t 8Î0 f r . les 100 U i l oy re-

au détail, 9 à 10 f r . ; ceafs. la

" C W r r d e récolte précédr. 'o, pur ius 200 à 225 fr . la bamqne . ' porcs de lait, 180 à 200 fr. la cou-

' ' ' Poule ts de grajn. 18 à 20 f r . ; pou-lets moyens, .30 a 32 fr .

Fariné. 145 à 1.50 fr . ; or-c. /O a 76. son, 60 il 66; h\6, 00; avoine, 00.

SAINT-POL-DE-LEON, le 13 mai. — î.es 100 kilos: blé. 94 à 96; ' ^ l ^ ' T Â --à 98: seigle. 76 78; «'"ge. 84 :•> sarrasin, 105 à 110; farine, 155 a WO, son, fi4. , , , . .

Les .500 kilos: paille de l)le. . paille d'avoine. 115. i r i r . ' On cote à la pièce: poulets, l o \ 16. lapins ordinaires, 8 à 12; gros, 18 a 20.

0 „ cote: beurre ordinaire, le kilo, 8 ••, 8.50- beurre fin. le kilo, 0 a 10, Li'^s. là douzaine. 3 à 3.25, on fin de

- on cote au demi-kilo: veaux, 2 à 2-20; v a c ^ 1

110- (îénisfes. 1.25 k 1 . 4 0 ; Doeuis. 1.50 il '1.60:, taureaux. 1.25 à 1..50; mou-tons. 3 fr .

GUIP.A.VAS, 14 mai. — Les bonnes vaches prêtes ont été vendues de 1.150

^ v r / v e . l d u r ^ ; 2 2.25 la l ivre sur pied. Vaches à saucissons, de 100 ù 160 fr. la pièce.

Vaches pleines de qualité moyenne, de 500 850 fr. la pièce, V.ichcs d'her-bage de vente très active à des prix m<^-ens de 500 à 1.000 fr . a P ' ^ f . entre 2 ou 2.25 à faire en bêtes jeiines. Vaches grasses. 20 ù 23 sous la l ivre

^"ven\e'' ' facilc sur les porcelets à des prix moyens de 200 à 250 f r . la pairei ceux de 3 à 4 mois, de 275 h 350 f r . la paire. Cours du porc gras dans la ré-gion: 3 a 3.25 la l ivre nette.

CIUTE.\ l 'XEUF-DU-FAOU. 15 mai. — Veaux, de 3.50 îi 4 le k i lo ; quel-ques extra et pour l'élevage ont été pavés 4.50.

Boeufs, de 3 îi 3.50. Taureaux, de 2.60 à 3.20 le kilo, sui-

vant qualité. , , . .Agneaux, 6 h 6.50 le k i lo ; brebis.

4.50 il 5 le kilo. Une vaclie prête de 4 5 ans v.ilait

environ 1.000 francs. La couple de moyenne qualité, ft »

ou 9 semaines, valait de 230 à 240. La couple de petites truies. 190 h 200 ; porcs de salaison, 5.20 à 5.50.

•Icuncs poulets, de 22 h 24 la couple, en légère baisse sur la foire précéden-te. Lapins, de 12 îi 22, soit une moyen-ne de 2 francs le demi-kilo.

Beurre doux en baisse, 3.,50 .'l 3.75; salé fin. 4.50 j"! 5; œuts, cours station-nairc, 2.25 la douzaine.

LE CONQUET. 12 mai. — Beurre de table, la livre, 4 el 4.25; de cuisine. 3.50; neufs, la douzaine. 3,50 à 3.75 les plus beaux: lait, le litre, écrémé, 0.60; non écrémé. 1.10: pommes de terre, les 50 kilos. 32 ù 3.5 fr.; lapin.s domestiques, la livre. 2.25 à 2,50: canards, la pièce, 12 à 14 fr,: poulets, la coupL\ de 30 à 40 fr.; pigeons. In couple, 8 à 10 fr.: ;)ouIets <ie grains, la couple. 20 à ?5 fr,. bois de chaulT.ise. la corde. 90 h 100 fr.; en chfnc, fagots, le cent, 80 ^ 90 fr.: aioncs ot cciiêts pour le boulanper, 60 à 70 fr.

IJars lie cha-

Conaervaticn psriaita des csufê par /es sxceUentf «t pratique»

C O M B I ë É I l A R g f t L 5 co;>îxv.' V;" i-.MiUAT, pour ti-iiitr \ûO miirt

IS tramiCfc Srtirt<ïO Adresser Ici cnrnuuKdCîi.ivp.; .i-unail-posic dont le nlnn fcrl <3c itçu à P.IΫ»'l£îH.labiic«iit d»

m m U 8ARRAL « . Vlll« 4'AU*i«, PARIS (14*)

Protpeciu» grailt

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gramme. Nous n'avons pas voulu de ces idéal, pour un idéal national et social, alliances monstrueuses qui déshonorent | Lo Front Populaire a le pouvoir, il ou qui paralysent. va en utiliser les avantages, il doit en

Nous n'avons pas seulement résisté, I prei.dre les responsabilités. Et ce sera , nous avons progressé. En 1932, nos ad- , à lui également, s'il lui arrive de vider I vcr.-îaires réunissaient 704 voix de plus ics 7ai.»ses de supporter les conséquen-' que nous. En 19J(i, maigre les manœu-: de sa politique. Ce sera à lui — , vres et les co.-nbines que vous connais- non à nous — de voter peut-être de se?.. Il no leur en reste que M. Comment nouveaux impôts. Ce sera à lui. et non ne serions-nouj pas optimi-stes? ^ pa.s à nous, de voter peut-être de nou-

Et miiintenant. c'est vers vous les veaux décrets-lois. Nous n'avons aucune I jounos, vers vous les nouveaux élus, que | (-nvie c'e jnuor les dupes. Si le Front 'nour. nous tourno:!s. lis auront à défen-| PopuJairc fait faillite, qu'il ne compte (!ro ce que nous avons de plus précieux, i pas sur nous pour le renflouer; Nous (-e pourquoi nous avons toujours com- . nous contenterons de dres.ser le bilan, battu, notre di/;n:té. nos libertés: notre de le s jumettre aux électeurs, et, s'il liberté individuelle, nos libertés f.iml- le faut, de leur demander de se pro-

noncer à nouveau, en toute connais-i^inre de cause cette fois... »

li:i!o-, nos liberté.s relifiieu.ws. Nou-: fni-s-'.np confiance ù leui lovauté, a leur firté-

jlité. » Do l'aiulace !

réclame Château lin M. Cnmnn. le « tombeur » de M. Oa-

niéioii, ijrend ensuite la parole. « «".e !!cra l'iionneur de nos départe-

'Tioity bretons d'avoir manifesté leur <'olon*é (h; sanvei le pays du qanhi!'., dn Ui vrisère. de tontr dictature.

•SI tant de braves' Sens nous ont fait fi-nllnnce. c'ert pour que. courageuse'

I-a l iretagne, honnet'r de la Franco

M. P"itoi! Duplossy va clore !a série par une magistrale ailocu'ijn.

: "înarcjuable de sens politique, d«! pon-••t'iîii.iun pt. fie clairvoyance.

'< La Broti'^ne est aujourd'hui .à l'hi-n-nei"- 'Jéclarc-t-il C'est justice, tar elle :i été i I.T peine. C'est justice s-i;rlout, fS" (>!!o bcournup travaillé et bien

Les départements

sangsues•..

et les autres

Le Banquet des 700 Républicains Nationaux à QUIMPER - 17 MAI 1936

L ' I nion, source des Victoires Il nous a rarement élé donné d'ius-

sister à une manifestation aussi par-faitement, aussi complètement réus-sie que celle de dimanche. Rien n'a manque au succès du banquet orga-nisé par le groupement des Répu-blicains Nationaux du Suil-Finislè-re pour fêter les nouveaux élus (ht département. Rien, ni le nombre des convives (ils étaient sept cent deux), ni la parfaite tenue, ni la belle or-donnance du banquet, aussi succu-lent que copieux, servi par le res-taurant Pernez, ni la « qualité » des discours. prononcés par les divers orateurs,'ni surtout cette atmosphère de confiance, de camaraderie, d'union joyeuse et cordiale, qui a fait de cette manifestation une belle fôte de l'amitié.

Plus de 700 militants — chiffre rarement atteint à Quimper —-étaient donc venus des quatre coins de Cornouaille fêter le succès de

• leurs amis et assister à ces joyeuses agapes que M. Poitou Duplessy, dé-pute des Charente.s. vice-président de la Fédération Républicaine de France, avait bien voulu présidoi. remplaçant M. .leau lbarnt','{;»ra.v, empeché au dernier nionienl. CI c'c.s; tout juste si les diverses salles du restaurant Pernez, toutes dicorée.s de drapeaux tricolores, on! élé nv.-sci. vastes pour les contenir tou.s. Heureusement, le Coiiiitc or!;;'""-• teur, dont on ne saurait trop félici-te le président, l'infatigable M. Don-val et le zélé .secrétaire .M. I.e Is!:. avaient pris la précaution de îaiic installer par la maison Albin d-.-.-dillu-seurs qu! i ni permis à lous les convives d'enlciulre dans les meil-leures condition^ les divers discoiir.-prononcés à la fin du banquet.

Journée d'amitié et de liesse, lellr a été la manifestation de dimanche. Journée de travail é«alc!nent. cur elle a permis aux divers luililan!' de bien se connaître et de bien con-naître leurs ami.s, et elle va servir sans nul dou'e. conuiie l'a le président, à fortifler et à elari'.vi l'activité d'une or.nanisailon <iui fait ses preuve.s et <|ui ne dciiiiin qu'à «randir.

Fêter les vicloiros d'hier et nrc-parer celles de demain, lol.s riaien les deux objectifs de lu in(iiiifcs|!i tion de . manche. Le premier a atteint. 11 appartiendra auy i^'h-tants. ^rouDcs autour de ienr''. de faire nue le deuxième le soil (••' lemen.. *''ils coniinuen! à InvaiUrr o m m e ils l'ont déjà fait, ave- i même abnégation, la niêna- Tri. c surtout la même persévéranc-. tcn; les succès sont, non seulement possi-bles, mais certains. Il n'est que <le k -vouloir et de les préparer... "iin'" ar.s '" avance. I.e svmpathKiue M. M'' naff. conseiller Rénéral de PlovasicI, que la salle entière salua dins ni> même élan : déférente afl"eclion. est le plus bel exemple de ce que peuvent donner, lorsqu'ils sont mis au service d'une iust^ rausc, la persévérance, la loyauté et le tra-vail.

L e Banquet Le banquet commence à 12 h. 30. La

grande salle est archi-comble. A la ta-ble d'honneur ont pris place, aux cOtés de MM. Poitou-Duples.<iy et Donval, les nouveaux députés. MM. Nader. Mont-fort, Lohéac et Crouan, MM. du Fretav et Queinnec, et Hénaft. conseillers géné-raux, Henry, ancien député, Foy. Briand et L'Haridon, conseiller» d'arrondisse-ments. Quéau, et Le Bec. conseillers munloloaux de Quimper, Cardaliaguet, adminl.strateur délégué de la Presse Li-bérale du Finistère. Pierre Rouland, rtbled. Commandant Delamaire, doc-teurs, Renault. Benoit, le général de "pn'^untciivo. mair" de Lortudy, de Kernilain, maire de Plomelin; Guirardel, directeur du Proarèn rfu Flni.'îtére, etc...

Quimper

Les diverses délégations sont grou-pées par circonscriptions. On remarque pour la circonscription de Quimper : MM. Le Cor., Bernard, Lucas, Nédélec. Le Bene, Cornic, vétérinaire, Linval. et M. Plou/ennec. de Quimper; — Da-nion. maire do ICerfeuntnun: S. Viol, ad-.iolnt. Coignec, Jos. Dorval. de Ke-iteunteun: Tangu.v. maire d'Kv^ué-Gi' béric; .Tos Divanach. J.-L. Divanai'li Puei'h. de Penhors; Brélivet. adinlnt au maire dr Plutufîun; Mérour, mai-e e Briec; d'Espiôs, maire de Lanpolon; Boëdee. maire de Teurch. Le Tîoy; Le Gnc. maire de S.vint-Yvi: Cotte.T. Quéré. cons. mun Elliaut; Ai-zul. Viol. cons. mun. de Fouesrant; Bour-his, de Pleuven; Hervé, adjoint au maivc de Clohars-Fouesnant; Guéguen. maire (>e Saint-Evarzec: Cuzon, do Bénodet; Aubcrl. cons. mun. de Concarnea.i: '"(ii'land, Concarneau; Ravallec, de Beu--•>"-Con'<: Carré, de Lanrioc; Normand,

n?, i"iin. de Trésune; Cabon, de Con-«cî i i t i i j . etc...

Douarnenez L«t. circonccriptlon da Douarnenez n

envo}^ de« délégations da Pont-Croix, Prlmtllni Plogoff, Plouhlneo, dt Douir-

nenez, Tréboul Mahalon; les adjoints au maire et des délégués d'Audierne, le maire de Poullan et une délégation; le maire de Pouldergat: des conseillers municipaux do Ploaré; MM. Leray, Chancerelle, Bilcguic, etc.,., de Douar-nenez; MM. Sergent, conseiller d'arron-dissement de Pont-Croix; Le Guellec, maire de Mahalon, etc...

Carliaix De la deuxième circonscription de

Châteaulin sont venus • M. Poupon, mai-i-e de Saint-G( azec. et Mahé; Pasquet, Canevet, cons. mun. à Spé/et; L » Ster el Lf Fur, de Trégourez; Treussard, Mi-che et Le Roax Le Bihan, notaire, ce Coray; Plassard, de Chflteauneuf-ciu-F^cii; Bcuriguen, de Motreft; Le Gueiri, de l'i-.uilaouen «te...

Châteaulin Les circon.scriptions de Chate.î'i!ln

(1") et de Quimperlé sont aussi 'arge-ment repre.'sertéts. Mais toutes les co-lonnes du Courrier ne suffiraient pas à inscrire tous les noms. Que les oubliés nous pardonnent ce petit péché J'omis-sion,..

Félicitations aux élus M. Donval félicite les élus:

« MM. Lohéac, Nader, Montfort et Crouan, soyez félicités, dlt-il. Vous avez mené une rude campagne, où les in-sultes, les mensonges, ne vous ont pas été épargnés. Vous êtes sortis vain-queurs de ce prenuer tournoi Je vous adresse au nom de tous mes félicitations les plus sincères.

Que toute votre attention soit portée sur l'amélioration de la situation des travailleurs des champs, de la ville et de la mer. Un pays riche comm« la France est à même de nourrir tous ses enfants.

Ne négligez pas surtout, messieurs, les forces spirituelles de la Nation, qui doi-vent être à la base de la Famille com-me de la Société. Aidez au contraire au développement de ces forces vitales, tout en restant dans le cadre de la lé-galité.

Je suis sûr d'être l'interprète de toute cette salle de militants en vous disant : « Vous pouvez compter sur nous, »

Et maintenant, je me tourne vers vous, mes chera amis, merci d'être venus.

en formules à l'emporte-pièce, aussi solide de fond que littéraire de forme.

« La lutte n'est pas terminée. Elle ne sera jamais terminée. Nous devons la continuer dans le courage et dans la clarté. Nous mourons de l'équivoque; équivoque dans les formules, dans les programmes, dans les lois. Démasquons nos adversaires. Démasquons le Front Populaire qui n'a pu vaincre qu'en trompant l'électeur. Obligeons-le à mon-trer • son vrai visage, à appliquer son vrai programme.

De notre côté ayons le courage d'être nous-mêmes. N'Imitons pas ces « faux modérés » qui se compromettent et se déshonorent « en faisant un pas de moins dans le même sens que leurs ad-versaires, en étant un peu plus timides dans les mêmes déraisons.

Nous avons un grand rôle à jouer: sauver la liberté française. Ce rôle nous pourrons le remplir, mais à une triple condition : nous unir sans arriè-re pensée et sans réserve, répudier cer-tains égoïsmes et certaines hypocrisies du libéralisme, ne rien abandonner au contraire de notre foi profonde et de nos principes essentiels. »

Ovation à M. Quéinnec M. Queinnec s'avance h son tour de-

vant le micro. Les cris de : « Vive Queinnec! Vive Queinnec! » jaillissent spontanément de l'assistance. Les audi-teurs qui connaissent la belle loyauté, le dévouement sans bornes du militant, sa fidélité à ses idées et à ses amis, sa grande bonté surtout, lui font une in-terminable ovation, où l'on devine beau coup de respect, beaucoup de gratitude et surtout beaucoup d'affection.

-innt.. ti.)u< entreprenions une lourde t.-a 'nnié Votro victoiro est la victoire „ . , . , l'xrjîi'niiaUon, la victoire do la .ca

C:intrn I as-;,erv.srement mosroutrilre, „„ , ,e <-.,|:i!emenl. Nous ;:ommes hcireux •I nous faudra défendre 'a liberté inrii- r'o vour- citer en exemple. '"'contré la menace nui vi.-;o la proprkV < '-" ;''erais.je? Des é i.Pr.onnello. il nous f.iudra liiftor an " P""""

.. viou.s- militant qyo je suis infiniment ' • iX'crnforlantes. »

f.!n triple ban est battu en l'honneur

Pont-L 'Abbe Sont venus du canton de Pont-1 Abbé:

MM. Emile Le Pape, Albert Gléhen, docteur Jaoucn, Garo, Hlppolyte Per-ron, Alain Perron, Renault, Larzul, Ga-les, de Pont-l'Abbé; Jégou, maire de Penmarc'h, et de nombreux amis, MM. Guichaoua Chapalain, Stéphan, Mor-van, Lossouarn, Méhu, Jacob, Drézen, Brélivet; M. Le Lay, maire de Tréméoc, et Stéphon, adjoint, P I.e Lay, M. i /oi Le Bléis. de Plobannalec; M. Daniel Dréau. Cossec, Le DrefT, de Gullvlnec.

Le canton de Plogastel est représenté par MM. Corentin HénafT. maire de Pouldreuzic; G. Gentric et C. Burel, ad-joints au maire de Landudec; Mavic, maire de Plonéour-Lanvern, Daniel ad-joint, et Kerdranvat; Le Cléach, Le Bor-gne, HénafT, do Peumerit; Jégou, Bozec, adjoint au maire, Plonéis; Jacques Guel-lec, ancien conseiller d'arrondis.sement, Jacques Kérouédan, do Plozévet, etc...

M. N A D E R

Je fais appel à tous les Radicaux-Nationaux, Républicains de gauche. In-dépendants et Démocrates Populaires, aux Républicains de l'Union Républi-caine, à vous tous, Français qui voulez une Réjublique propre, où il y aura une place pour chacun et où chacun sera mis à sa place.

Pour cela, mes chers amis, nous au-rons besoin de travailler, do nous or-ganiser. Nous avons déjà commencé. Nous sommes résolus à continuer. »

Du Fré tay

fa i t acclamer la Liberté M. P. du Fretay a la parole. Le sym-

pathique conseiller général de Douar-nenez, dont on se rappelle la courageu-.le campagne, va prononcer une étin-celante improvisation, caustique et émou-vante à la fols, égayée de savoureuses anecdotes, riche en aperçus profonds et

« Le Finistère, déclare M. Queinnec, est aujourd'hui à l'honneur. Il mérite d'être cité en exemple, en exemple de ténacité, de courage, de cran. Depuis cinquante ans, le parti radical-soeialiste « tenait » ou croyait « tenir » notre beau département. Il occupait toutes les places, détenait tous les leviers de com-mande. Purtout, il faisait sentir sa do-mination, une domination d'autant plus dangereuse qu'elle était plus occulte et plus sournoise... Il est aujourd'hui le grand vaincu des luttes électorales, il est le maître, le mauvais maître que l'on a chassé.

Comment ne serions-nous pas tous flers d'un tel succès, môme nous qui, dans cette lutte, avons été battus... de justesse? Nous avons combattu la tête haute, sans faibles.ie, sans compromis-mission. Nous n'avons rien abandonné, de aos idées et de notre idéal. Nous n'avons .:hangé ni de chemin, ni de pro-

'.om m'"ine de la cîérlaration des Droit.» ''p l'Homme.

Contre la mi.-Jèro qui serait la consé-iuenee inévitable d'une nouvelle hé-morragie iiniii oiil're due à la déliance, il tious faudra combailre pour sauver le franc, r.niener la confiance;, jujjulei !' :tLnsicii du chômage.

Nous veillerons à la sécurité de la "'rai te. Nous ne. pouvons plus vivre 'jtatemonl en admirant le symbolique olivier du timbre-poste fameux! S'il e.çt vrai qu'on ne prête qu'aux riches, il est plus vrai encore qu'on ne donne amitié qu'aux forts.

France d'abord! Gardons-nous de fai-re le jeu de qui 'lue ce soit à l'Est ou à l'Ouest. Guerre à la guerre! Nous 1 • crions de tout notre coeur, et nous crions aussi : guerre à la lutte abomi-nable entre citoyens!

Nous,ne pouvons pas soutenir le So-cialisme parce que c'est un avènement matérialiste qu'il prépare.

Restons donc unis. Lorsque nos préférences personnelles

tendront à nous séparer, le devoir im-périeux sera de les placer bien vite sous le drapeau de l'Union Nationale, quoi-qu'il en coûte.

Nous sommes aujourd'hui une mino-rité. Qui nous dit que nous ne devien-drons pa.c une majorité? La fol qui dé-place les montajmes, nous l'avons che-villée à notre cœur. Elle nous soutien-dra.

Que voulons-nous, en définitive? Nou.i défendre et surtout: vaincre!

Alors, écoutons ce mot de Danton : « De l'audace, encore de l'audace, tou-jours de l'audace », et la Franco sern "îi>uvéc! •

La passion de la liberté a libéré la Montagne

M. Lohéac se lève, salué par de vi-goureuses acclamations. On le sent en-core tout vibrant de l'âpre lutte qu'il vient de soutenir. Energique et ardent, il martelle ses nhrases, il scande ses mots :

« Merci, mes amis! Vous m'avez aidé au prix d'efforts héroïques, à enlever la citadelle rouge qu'on disait inexpu-gnable. Ma victoire est la vôtre. C'est la victoire aussi de notre race, la victoire de la ténacité bretonne, de la fidélité pavsanne Les paysans de la Montagne ont toujours eu la passion de la liberté. Cette passion, ils l'ont farouchement tardée dans leur cœur, et, le 3 mai.

d r îo Gy un Zatlou. unissant ainsi dans une •nmie ferveur, !a Patrie Française et la Patrie Bretonne.

M. Poitou Duole.s.sy, puis l'assistance, •lobout. entonne la Marseillaise et le Bro Gy mt ZadoH. unissant ainsi dans une

il'Âoricuiiure sacrifiée dans ilsposibofi 1937

L'agriculture occupe la moitié des Français: 20 millions.

L'Exposition françai.se de li>.37 dispose de crédits s'élevanl à 54.3 millions de f:\.ncs: plus d'un denii-milliard. Est-ce que ragriculture re-cevra la moitié de ces millions, pour montrer au monde la beauté, la grandeur, les ré.sultats du secteur fondamental » de toute l'activité française, .secteur qui est l'AgricHltu-re?

Tenez-vous bien! Des .54.3 millions, I Exposition accorde ou simplement propose .3 millions (plus 200.000 fr., tout de même) à l'agriculture fran-çaise! On ne se moque pas du monde agricole plus salement...

Et encore c'est un priJgrès, ces .3 millions.

Oui. Au commencement, l'agriculture

n'était même pas prévue à l'Exposi-tion. Pas un coin, pas un sou, pour les paysans. Les présidents des Chambres d'Agriculture protestèrent.

On leur offrit, pour les faire tai-re, une place très éloignée du cadre de la grande foire internationale. I,es-présidents refu.sèrent, et comment !

•Mors on offrit de bStir un villa-ge agricole, qui exposerait l'orga-nisation de la culture et I.t v ie r"-rale françaises. Toutefois. l'Exposi-tion ne disposant pas d'un sou pour le Pavsannat. le ministre nrnnos.T C' millions. Comme si c'était fr iT). M. lo Commissaire }rélîér.^l de l'Ev-

. aiijur uaii» icui tucui ci ic o mai I'^'^sition déclam siinerbemept ou'i' romme urseûï"!'.nmme'.' ifs'sé''sont"ré- i •''ei''cmcn' .3.200.000 francs

les nresidents des Cbanibr'»-d'Agriculture protestèrent. Los grou-i)-inen!s agricoles protestèrent. Le Ministre protesta... Et rien n'avance.

Pendant ce temps-là, le Palais d-c la îVadio va coûter vingt millions, le Palais des Découvertes va coù-

i ter d i x - huit million.s, l 'Alimen-C'est au tour de M. Montfort, le jeu- ; talion (industrie et conunerce)

no et sympathique député de Quimper- auia sou ;alai.s. Mais rAgi iculture lé. que la .salle appbudit à tout rompre, sans laque le il n'y aurait ni alimen-

« Comme celui de mon ami Lohéac, ! (;,|io„ „ i . ; ,r conséquent découver-déclaré t-il, mon succès est celui dos|,„„ „ , .h„L o L • paysans fmistériens. J'ai été choisi par I KV,?', f"'-m' ^l"" ' eux pour les défendre, pour défendre 1 v i l l a g e ! On lui of lre un de-leurs intérêts et ceux de leurs familles. ! ""-^'"•'«n'e. avec dédain! Ils peuvent me faire confiance. Je sais i > ous croyez que c'est a ce que je leur dois, je suis un des leurs, j moquer de vous, paysans? Toujour.s et quoiqu'il arrive, je serai Erreur ! totale erreur ! C

voUés 'ontre la dictature rouge, contre l'héffémonie d'une caste de politiciens m.olfaisjnts.

Bieiz da virviiten! »

Quimperlé, les Paysans triomphent

assez se

ndete à leur cause! Famille, Métier. Pa-1 sicnïrs' de i'ËxposïtiÔn" onï'^^troîi^vé tne. cest sur ce programme corporatif lujcnx encore.

Vous allez payer, sur vos contribu-tioiKs, pour e.s" pavilloii.s des pavs étrangers a l'Exposition. Prcs-.iîie tous les pays, l'Italie, la Suisse, l'AÎle-niagne (oui, l'Allemagne), la Russie (oui, la Russie qui a tué des millions de pay.sans et ruiné les autres), vouk allez les payer )our qu'ils fasseni de la i)ropiigan( e pour leurs pro-duits agricoles, en plein Paris, i)ar-nil des millions de visiteurs fran-çais et étrangers. Mais vous, i)aysan.s français, à la porte! Et plu.s vite que ça! Vous êtes la moitié du peu-ple français, et l'Exposition vous of-fre la cent soixante-septième partie de son budget! Aux étrangers et aux autres Français elle donne 540 mil-lions; à vous, 3!

Que le Conseil général et la Cham-bre d'Agriculture ne versent pas un sou de subvention à l'Exposition, tant que l'agriculture n'aura pas ob-tenu les () malheureux millions que son c village » doit coûter là-bas! Ce serait trop fort, s'il fallait paver des centimes additionnels et des im-pôts SHi)pIémentaires pour une œu-vre qui se moque de nous.

Ah! il est temps qu'on écoute le Pape Pie XI, qui affirmait, en 1931, par son Encvclique « Quadragcsimo anno » que l'Etat doit se décharger, sur des groupes intermédiaires, d'une partie des attributions qui ac-cablent la puissance publique. Ces aroupes-là, ce seront les corpora-tions. Ouand elles vivront de leur vraie vie, nous ne verrons plus des ignorants fabriquer des lois stiini-des et malfaisantes sur le blé, le Init, la viande, etc... El nous serons plus licurcux,

M:iis le Front Moscoutaire. lui, ne rêve (lu'Offices d'Etat du blé. de la viande, etc... .lusle le contraire des Corporations libres. L'esclavaac. au lieu do In liberté. Les mosco'itaires

. sncîMlistes. communistes, franc«-"lacons n; tnaconnisants — ennemi'; di"î princines chrétiens, snni de même ennemis du pavsan.

H. C.

que j'ai été élu. C'est ce programme que je défendrai.

Vive la Cornouaille! Vivent les paysans! »

Quimper, " est la victoire collective !

M. H. Nader, qui vienc d'assister au l;anque'. dos Anciens Marins prend pla-ce à table, acclamé par l'assistance. Son éloquence chaud- et directe, la netteté t.. ses ùéclarations, ont tôt fait de con-quérir l'auditoire qui ne lui ménage pfs ses applaudissements.

« La victoire remportée à Quimpei. dlt-il, n'est pas une victoire individuelle, c'est une victoire collective, la victoire d'une organisation, la victoire d'une équipe. »

Et M. H. Nader de saluer au passage, ces quelques-uns de ses plus actifs mi-litants. M. V Donval, qui a mis sur pied le Groupement des Républicains Nationaux; MM, Aubert, Normand et Ravalée, les admirables amis du can-ton e Concarneau, qui ont lutté dans des conditions particulièrement diffici-les; MM. Clet, Briand et Divanac'h, les chefs paysans qui n'ont pas hésité, en dépit de pressions que l'on "devine, à prendre leurs responsabilités et à par-ler en chefs; les propagandistes de Ker-feunteun, l'équipe volante des colleurs d'afflches de Quimper, etc... etc...

« Le zèle de nos amis, continue Na-der, nous a permis de remporter la vic-toire. A nous maintenant de savoir l'uti-liser, Le vrai travail commence, les dif-ficultés sérieuses également. Pas plus au Parlement que dans notre circons-cription, la lutte ne nous fait pas peur. Car nous ne nous battons pas pour des intérêts, nous nous battons pour un

M. C R O U A N M, LOHEAC M, M O N T F O R T

Fête des Flenrs de Raones :tl Miii cl 1" .Juin li)36 (PcntcoMe^

Splcndide f.ortège Fleuri en Ville — Nombreuses voitures et chars — 13 musiques — Cor.sos — Hataille de fleurs — Allractions sensationnelles — Nombreux concerts et galas, avec los rétohi'cs Trompettes de la Garde népubliciilnc et trois de» principaux r.liaïUcurs do l'Opéra et de l'Opérn-Comiquc : Mlle Marthe Xfspoulous. M. Oilxinel n M. Ner.queeaur. Enfin des ballets lumineux d'un plus grncleu* elTct seront donnés le dimanche soir sur le Champ de Mars et cette Fête de Nuit te terminera par un grand feu d'artifice.

l ou t le monde sait eue jus-qu'à présent nous étions gouver-nés par le Midi. On savait aussi qu+: les départeinents les iiioins peuplés, ceux du M.di 'U {jénéral participent m:rveiJleuse-iiient à la manne officielle, sous forme d'indemnités, de subven-lions, d'allocations, de secou-s aux collectivités <'t aux individus. Par-dessus le marché, leurs re-piésenlants à la Chambre sont plus uomhreux que les autres, dans une nroporticn scanda-icuse... m.ais légale.

On ne savait pas les chiffres. Ils n'ont pas été révélés, ]>;;ur le quart d'heure. Mais des lueurs singulières ont jailli des discus-sions élecloraies. Voici.

M. Aualok; de Monzie, radical-•socialiste et très grand admira-teur des Soviets, ancien .ninistre plusieurs fois, fut rudement se-coué par des électeurs jeunes et conscients, qui le traitaient de ré-actionnaire en réunions publi-aues. Quand il a ouvert la session du Conseil général du Lot, dont il est président, il a commence par « envoyer leur affaire > à ses contradicteurs. Il a été dur cl amer.

— « Cette génération, dit-il, sans doute a été formée dans notre école publique, et elle n'a ni le goût de l'intelligence ni le goût de la beauté ».

Les yeux qui s'ouvrent, quoi! Et il a justifié sa politique dé-

partementale en rappelant de laut à cette génération sans intel-ligence les bienfaits de ses métho-des.

— « Le département du Lot, dit-il, reçoit huit fois ce qu'il paye; il reçoit, grâce à la poli-tique que nous avons ici prati-quée... Nous recevons huit fois comme secours ce que nous payons comme contribuables. >

Pas mal dédommagé de leurs impôts, ces petits! Si chaque dé-partement se comportait de même, l'âge d'or serait universel.

Voilà ce que vous pensez. Vous avez tort. Le Lot n est i>as une sangsue solitaire et odieuse. Il a des frères semblables à lui, beau-coup de frères-sangsues. La France, les ressources de la France sont dévorées chaque an-née par la plupart des départe-•nents, qui versent moins qu'ils louchent, et qui sont nourris par les autres. C'est encore un an-cien ministre, radical très bon teint, qui l 'affirme et le prouve: M. Germain Martin, ancien dé-puté de l'Hérault. Il vient d'écrire.

— « Lors d'un dernier passage nu ministère des Finances, j'avais demandé à la direction de la comptabilité publique de faire u n état récapitulatif des rentrées d'impôts et des décaissements, var département.

Onze départements seulement upportent un excédent de recettes sur les dépenses. La Seine, la ré-gion du Xord et de l'Est et quel-ques départements isoles sont les mamelles fécondes qui donnent la substantielle nourriture aux pensionnés, retraités et bénéfi-ciaires de traitements de tous or-dres qui résident dans les dépar-tements ruraux. »

Onze départements nourris-sent soixante-dix-neuf départe-ments! Un seul rapporte, pour sept qui profitent! Vive l'égalité!...

Le Finistère, de quel bord est-il? Rural, oui; mais fameuseme.it maritime, aussi. Et en tout cas dans une situation toute spéciale, )uisquc sa plus forte industrie

— l'Arsenal de Brest — est aux mains de l'Etat, et que les tra-vaux publics les plus millionnai-res sont entrepris pour la Dé-fense Nationale, comme pour la sauvegarde des côtes où se re-crute la Marine. Si Brest est une des villes qui reçoivent le plus du Gouvernement central, l 'Armée et la Marine en sont la cause. Et sans elles, allez donc faire dur::r la France!...

Quoi qu'il en soit, MM. de Mon-zie et Germain Martin ont dé-noncé un mal, un fléau national. Nos finances sont trop sollicitées par les sangsues. La justice n'est )as de doser les subventions selon a teinte des opinions politiques,

mais selon les droits et les be-soins réels, et selon les verse-ments d'un chacun.

Que les départements parasites et sans enfants lais.sent leur uste part aux autres, i ceux qui

font vivre la France.

La Croix des Combattants Volontaires

Rien qu'nn certain nombre de vo-lontaires .-tient déjl» reçu satisfaction, il est signalé que le nombre des dos-siers parvoniis au secrétariat de la commission Instituée par la loi du 4 inillet 1035 n'est pas éloigné de vingt mille. Il s'ensnlt que, devant un tel afflux, la commission précitée, lout en apportant la plus crandv dilijienee dans Vétude de ccs dossiers, qnl ne comportent pas toujours les précisions Indispensables, ne peut se prononcer rapidement et a besoin d'un certain délai.

Le rythme des examens ira d'ail-leurs en s'.">ccélérant, de telle sorte qu'un grand nombre de postulants pourront, selon toute probabilité, ob-tenir satisfaction avant le 14 juillet. Les intéressés peuvent donc être atsa-rés que leurs Intérêts ne se trouveront lésés en aucune manière,

DANS LA RÉGION I »

Cléder

LE PLUS JEUNE PILOTE DU LEON PASSE SON HHEVET DE TOURISME

LUIKU 4 ma i , il l ' a é r o d r o m e du K c r -nlc, en Plousscnt. sous le contriMc du lieutenant de vaisseau de Montandry, de la base aéro-maritime do Brest, M. Morizot, moniteur de l'école Le Fol-oalvez, n fait passer J> notre jeune compatriote, M. Henri Loaëc, les épreu-ves pratiques du brevet de tourisme premier degré.

Avec beaucoup de sûreté, M. Lonfic n accompli l'ascension h 600 métrés puis la série des « huit » qu'impose le règlement du brevet.

« J'.Ti voulu passer le brevet de tourisme, nous dit-il, afin de faire mon service militaire dans l'aviation. .le vais donc pouvoir devancer mon appel et entrer par la suile dans une com-pagnie aérienne. »

Le « Couvrler » offre ses meilleures félicitations et vœux au jeune pilote, né seulement en 1915, et qui est le fils du sympathique M* Loaëc, notaire ù Cléder.

Landivislau ETAT-CIVÎL du 1 " au 15 Mai

Xaissancest. — Marie Queinnec, Pliicc de Lourdes; Christiane Pouliquen, ave-nue de Coat-Meur; Joseph Raoul, rue d'Arvor; Louise Le Dcnn, Feunteun-Lédan; Pierre Prigent, rue d'Arvor.

Publications de mariages. — Paul Penguillv, jardinier, A Plémet (Côtes-du-Nord) et Joséphine fanguy, s. p., Landivislau; Francis Mer, cultivateur et Françoise Quéré, cultivatrice, Lan-divislau; Henri Costiou, garçon vétéri-naire e* Anne Roué, s. p., Landivislau; Jean Le Ven, menuisier, il Bodilis et Augustine Mer, s. p., Landivislau.

Mariage. — Néant. Dêcèx. — Annette Inizan. 66 ans. cé-

libataire, rue du Manoir; Marie Corni-ly, veuve Pouliquen, 74 ans, rue Geor-ges Clémenccau"

LIGUE D'ACTION CATHOLIQUE FEMININE

Le Jeudi 28 .Mai, se tiendront à Lan-divislau, chapelle N.-D. de Lourdes:

A 2 heures: Une réunion du Conseil Cantonal, rési-rvée à MM. les Recteurs et oux Présidentes et Secrétaires pa-roissiales.

A 3 heures: Une réunion de Dizai-nières de toutes les paroisses du can-ton.

UN CHEVAL BLESSE PAR UNE CAMIONNETTE

Un camion -le la maison Laurent, de Landivislau, Sf. dirigeait vers Comma-na

HIIBIMIIIllllWHlIiBmaiIlll^

Plouénan DEU.X GRANDS MARIAOES

l.e mercredi 17 mai ont eu lieu it Plouénan les mariages de M. Yves Ca;!uc avec .Mlle Marie-Françoise Le lUhan et de M Jean-Claude Cazue avec Mlle Aline Lt- IMhan. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par M. l'abbé .Milin, vicaire il Saint-Renan,

Mlles Le ISihan sont les enfants de ,M, François Li Uihan, conseiller mu-nicipal et directeur de ia Coopérative Agricole « La Fermière » ,

An repas do noces, servi au restau-nint l.e Urnn, M. Trémintin, député, adressa en termes délicats ses nieil-lonrs vœiix mx nonveanx éponx.

l'iio (|iH"le iHi pmdt (le l'iciile lllire a rapporté la somme de lUi fr. Le service d'honneur était assuré par Mlles Cnzuc. Plejbert, Bontoiller. Ca-îilon et par MM. Néa, Floc'h, Jaouen et Ollivier.

Sincères remerciements et vœux de i)onhcur aux nouveaux foyers.

UNE AUTO HEURTE UNE BARRIERE DE PASSAGE A NIVEAU

L'antciniobils de M. Abgrall, de Ker-loiian, s'est jetée contre une barrière du passage il niveau de Kerland, par suite d'un dérajxige. Les occupants au nombre de quatre ont été assez sé-rieusement blessés, notamment Mlle Caradec, sage-femme il Kerlouan, qui a subi des oontuslons multiples et graves.

Plouescat LIGUE D'ACTION CATHOLIQUE

FEMININE

Le dimanche 31 mai se tiendront il Plouescat, salle du i'alronage:

A 3 heures ; Réunion du Conseil Cantonal réservée à .MM, les Recteurs et aux Présidentes et Secrétaires pa-roissiales.

A 4 heures: Héunion générale, pour toutes les ligueuses du canton. Confé-rence de Mme Guinard,

Plougonven TROUVEE MORTE DANS SA MAISON

M. Sillau, entrepreneur de scierie il (iwen Fao, en Plougonven, était pré-venu par ses voisins que .Mlle Guillou, de Sperncn, .-."avait pas été revue de-puis un moment déjii.

.M. SilIau se rendit au domicile de .Mlle Guillou «:t, regardant par dessous la porte apreçut une forme humaine allongée il l'intérieur do la maison. La porte ouverte, l'on se trouva en pré senec du cadavre de .Mlle Guillou cette dernière vêtue d'une chemise de nuit était méconnaissable, ce qui indi quait que !e décès remontait assez loin; .Mlle Guiilou n'avait pas en effet été revue depuis le 5 avril dernier.

nadc, du meuble incomparable qu'il pos-sède, je veux dire le cabinet Fouquet.

Cette année vuus apportera de nouveau ce jour de joie et de saine gaité : notre Icermesse se donnera encore dans une des allées de Kéruzoret.

Plus tard nous donnerons de plus am-ples renseignements sur son organisa-tion mais dès aujourd'hui retenez bien la date:

Dimanche 9 août : Kermesse de Ké-rur.oret, en Plouvorn.

' i i i i n t Po) d(i-Léou NEUF BLESSES

DANS UNE COLLISION

Au croissant de Kergompcz, un au-tocar do la Compagnie S. A. T. se diri-geant vers rlrost et un camion automo-nille de la maison Belllon, de Brest, se sont tamponnés.

Le choc fut des plus violents: l'a-vant du camion s'encastra dans le car. où neuf voyageurs furent blessés. L'un d'eux, le jeune Robert Jacob, 9 ans, de Keravel, en RoscolT, resta trois quarts d'Iiouro dans une horrible position. Il fallut dégager au burin l'enfant, coin-cé dans des tOles tordues.

L'état de Robert Jacob est très grave. Sa s^eur .Marie, 13 ans, est griè-vement blessée, ainsi que M. Pont, charron il Sibiril.

Sont en outre blessés, mais plus lé-gèrement: .Mme veuve Le Verge et sa fille, de Plounévez-Lochrist; Mme Le Rihan, demeurant au Vezendan, en St-Pol-de-Loon; Mlle Yvonne Lagadec, de l'Ionoseat; Mme Devaux, IKMOI de la Plage, de l'Ionescat; Mme veuve Le lîerre, do Plouescat ; Mme Le Breton, mute de Piouénan, St-Pol-de-Léon ; M. Pangam Tenenan, conducteur du camion.

Les docteurs Ragot (Ils, et .Mcudic. ont prodigué leurs soins aux blessés.

Plouvorn DEUX DATES A RETENIR

A quelques centaines do mètres de Lampaul-OuimMiau, il croisa M. Jean Léon, 20 anj, qui ramenait à îu ferme deux poulai:is appartenant à son père, ,M. François Léon, de Kerbrat. Au passage du camion l'une des bétes fit un écart et fut touchée par le ca-mion. Dans le choc la pauvre bCte eut une patte cassée.

Un vétérinaire conseilla l'abatage du poulain.

Loc-Eguiner-St-Thégonnec KERMESSE

Dimanche, 28 juin, aur^ lieu à Loc Eguiner, la Kermesse organisée en fa-veur de l'Enseignement libre. La fûte se déroulera dans un site vraiment pittoresque où le triomphe de la verdure aura son complet. Des feuilles de loutes nuances séduiront vos regards. Ne craignez pas les coups de soleil car les arbres du bosquet vous feront un charmant parasol.

Les < bon:ics volontés » , si nom breuses par ici, organiseront des dis-tractions attrayantes qui feront la joie des vieux et des jeunes, des petits cl des grands. Les excellentes crêpes abonderont, vous les dégusterez en goûtant le café de 1 " qualité. Vous visiterez chaque comptoir et partout, assurément, vous serez les heureux gagnants. Puis le soir vous rentrerez, satisfaits de n'avoir pas perdu votre temps. Et de Loc-Eg'iiner vous gainerez long-

temps Le beau renom de dévouement.

Entrée gratuite!I!

1°) Le 1" juin: le Lundi de la Pen-tecôte : Grand Pardon de N.-D. de Lam-badcr.

Comme chaque année, le dimanche après-midi, à 2 heures, la procession qu i t t e ra l ' é g l i s e paro i ss ia l e pou r se rendre à la chapelle où se chanteront les Vôpres.

Le lendemain, lundi, messe basse à la chapelle à 7 heures, grand'messe à 10 heures, vôpres à 15 heures.

La grand'messe sera chantée par M. le chanoine Guillerm, recteur de Saint-Martin de Morlaix, ni M, le chanoine Lein donnera le sermon de circonstance.

La dévotion à N.-'J. de Lambader est bien vivante dans tous les cœurs à Plouvorn et aux environs.

Aussi, malgré les fêtes populaires qui se donnent dans les paroisses voisines, chaque année, les fidèles, en grand nom-bre, viennent il Lambader implorer In secours de la Très Sainte Vierge et lui confier leurs peines.

N'est-elle pas le refuge des pécheurs, la consolatrice des affligés : O Lambader, c'houi zo bcpred Va neïzik-me, va neiz karet.

N'est-elle pas encore la dispensatrice des grâces divines: Ama e kav an dud fidel Dour beo ar vuez éternel

Cette année les prières monteront plus ferventes que jamais vers N.-D. de Lambader. Devant l'avenir incertain, les esprits sont anxieux. Comment ne se tourneraient-ils naturellement vers notre protecirlce céleste: O Owerc'hez sakr. o Mamm Doue niwallit mad ho pugale: Vor hor varrez, var Breiz-Izel Astennit hemdez ho mantel.

2") Deuxième date 5 retenir ; Diman-che 9 a-oût, kermesse de Plouvorn.

Ceux qui ont eu le bonheur d'assis-ter h notre kermesse d'août 1934, s'en retournèrent charmés.

Charmés du site incomparable de Ke-ruzoret. qui offre aux pl^s chauds jours de l'été la fraîcheur df ses ombrages et de son étang.

Charmés de l'organisation des comp-toirs où jeunes gens et jeunes filles ri-valisaient d'allant et d'amabilité à l'égard des visiteurs.

Charmés enfin et surtout de la visite du château de Keruzoret, de son esplo

Saint-Pol-de-Léon LE CONCOURS-EPREUVE

D'ETALONS Les opérations étaient suivies par la

cop'inission spéciale, composée de MM. Vincent, in!,pecteur général des haras du 3' aiioiidiysement; de Gonneville, direc' teur du dépôt des haras de Lanfiballe de Mc.'îitns, directeur du dépôt des ha ra.s do Hennebont.

Suivent les opérations de la commis sion : MM. le commandant Claire, chef de dépôt, chargé des achats de chevaux pour la remonte militaire; de La Masse-lière, directeur du dépôt des haras, at-taché à la commission chargée des achats pour l'armée; capitaine Dupuy, de la remonte; Gendry, sous-directeur du dépôt d'étalons de Lamballe; de Pro cès, surveillant-général, attaché au dé pôt d'Hennebont; Merle, directeur des services sanitaires dans le département du Finistère,

Sur les lieux du concours, nous avons remarqué la présence de MM. le doc teur Lancien, sénateur, président du Conseil général du Finistère; Trémintin, député; de Kermenguy, président de la Fédération des sociétés hippiques de Bretagne; H. de Guébriant, président de la Chambre d'agriculture du Finis tère; Monnier, Caill, conseillers géné raux. • Le classement :

1. 1.300 fr., Lampoun, M. Guillou Morlaix; 2. 1.200 fr., Larvor, M. Le Sann Saint-Pol-de-Léon; 3, 1.000 fr., Lutteur, M. Sévère, Plougoulm: 4. 900 fr., Les parrc, M. Mingam, Pleyber-Christ; 800 fr., Linberg, M. Godec, Plouénan R. 700 fr.. Lundi, M. Kerdilès, Pleyber-Christ; 7, 500 fr„ Luron, M, Moysan Plougoulm; 8. 400 fr., Landéda, M. Guil-lou, Morlaix; 9. 400 fr., Louargat, M. Sa-ludon, P l o u é n a n ; 10. 400 f r . , Lamy, M Joncour, Saint-Thégonnec; 11. 400 fr. Lopin, M. Saluden, Mespaul; 12. 400 fr. Lambert, M. Auffret, Plouénan; 13. 400 fr.. Lutteur, M, Castel, Plouvorn; 14, 400 fr., Laurier, M. Inizan, Guiclan; 15 400 fr., Lamballe, M, Péron, Plouénan 16. 400 fr.. Lunatique, M. Mingam, Pley-ber-Christ. .

Montions honorables, — Larbin. M, Guillou. Morlaix; Lutin, M. Roué, Plou-vorn; Longchamp. M. Godec. Plouénan Lannion, M. Caroflf, Saint-Thégonnec.

La Lilirairie LE GOAZîOU 1, P lace Rmile-Souveatre

M O R L A I X

P o a a è J e • un choix d'auirrai^es sar la Bretagne et des romans des metl !«urs aateurs.

I.E C R U C I F I X D U P O E T E

par Francis Jammes « Le it lu» beau sermon qui ait été Jamais

prAcli6 sur les sept paroles du Chrl.st en .-rolx » , af l lraïc le vindrablc abbé .Mugnier, l'iiiuiK^nlur (Ira Lettres.

Voici un extral l 'd i i f inale; « l 'crmcttrcz-voua, pour le chAtlcr, que

le monde arr ive <i 9.i lin sans une réaction, .Huns ua sursaut?

« 0 Christ de mon crucinx, qui f i es le .salut, — Je sais qu'en Moins d'un .'iistnnt vous pourriez nous le rendre, ce salut, et iHut rétablir selon son div in centri' de gra vlli!.

« O Dieu, que fuut- l ! doneV 11 faudi' vous-mi!uic. »

Dans ce religieux rpofcnie en .prose, la Création tnéniu semble participer au dra n><' (lu Golgotlia.

10 f r , : 1', LETHIEI.LF,UX,

U:.'i ,\()IIVEAIJX //OIUUŒS DIC.S CHEMINS DE FER

I.u 15 mai, des modillcatlons ont été ap-portées dan» les horaires des Chemins de

Préwente le plus bel assotti-meni de ORobes Yer-restrM, s^Aos, porte-mines, Poehsttes de Compas et de Petn-tures. Bottes Papier à Lettre (de l'eRlrârne bon marebé à rai<tiole rlohe). G r a v u r e s , Christs at BénUiers, Refirlstres de Comp-tabilité, Classeurs, Copie de Lettres, etc.

P r o c i i r c très rapidement tous ouvr»i;eg: Littératu-res s o l e n t i l l q u e s , olassigues, techni-ques religrleux.,

I>r et en particulier sur le Réseau de l 'Etat. , ,

Pourquoi ces modldcntlons constante» demanderez-vous?

... Un réseau de chemin de f e r est un organisme vivant. Le llgor dans l ' Immobl lité serait le condamner h la déchéance et bientôt h la mort prochaine

. Ui Loi d « la v ie et du progrès exige des cIVorts constants. Ce sont ces cHorts qui se tradirlsent pérlodUiueînent par des me (lincatlons ou adaptations d'horaires,

Prenons quelques exemples dans notre Région Bretonne;

Le rapide de soirée de Krest A Paris 11" '>7(1 — arrive actuelleinont ù 23 h, 45 Bien des usagers ont trouvé son arrivée un peu tardive ; d'autre part. Il passait au Mnns trop tard pour correspondre avec les rapides UN allant ft Angers et NCD allant vers Rouen cl I)le|)pc où l'an trouve ' le bateau pour r.-\nglcterr<'

Les travaux récents réalisés il la gare du Mnns pcrnu!tlcnt, depuis le 15 ma de recevoir slmultaiiénient ces didéroiits trains, ce ([ul n'avait pas été possible Jus-(pi ' lcl.

I. ' l ionilro du Rapide 57.8 Brest-Paris est donc, dp.puls le 15 mal, niodillû dans le conditions suivantes:

— l'artnnt de Brest à 15 h, 10 — 12' plus t( t — et accéléré, Il donnera au Mans des correspondances immédiates par train U.N vers Angers; par train NCI ) vers Rouen (l.e Havre) et Dieppe, où il y aura cor-respondance avec, le bateau, permettant d'être il Londres le ieiidenuiin matin 0 h. 5.

Par ce r.aplde 578 modillé, la Bretagne Nord sera donc mise en liaison avec l 'An Jou, la Haute-Norniaudle, l 'Angleterre. On arrivera il Paris il 23 h. 25, soit 20' plus l(jt (fii 'actuollement

I j i Bretagne-Sud bim'-ficlera de cette ac célénit ion; en partant ii la mûme heure — 1-1 h. 37 — qu'actnellenK'nt de Quimper, on arrivera il Paris 20' plus tfit. I/achc-minement vers Rouen, Dieppe qui se fa l sait antérieurement via Nantes se fera via Rennes et Le Mans,

Toutes les correspondances actuelles <re» trains d'enibrunchements sur ce rapide .178 seront maInteit.iiis et légéremjnt avancées C'est ainsi que le 2510 St-Malo-Renncs partira h 17 h. 10 nu lieu de 17 h. 21

Une autre modliieatlon régionale d'ho-raire sera certainement appréciée du pu bile, c'est la mise en correspondance du 3,38 Sl-Brleuc-Rennes, avec l 'autorail 510 lire.st-St-Bricuc, Al.isl sera établie une re-lation nouvelle Brest-Rennes, Intermédinl-re entre les t.-ains 578 et 502; en partant de Brest il 1" h. 22, on arrivera il Rennes i 21 h. 35

Pour faci l i ter les dépincements de Saint Brieuc vers Brest au début de l 'après-midi, l 'autorail 507 de Salnt-Brlinic il Plonaret sern prolonjîé Jusqu'à Morlnlx et mis en liaison avec l 'autorall 585. Ainsi , en par-tant de St-Brieuc i 13 h. 48. on arrivera it Brest il 15 h. 45.

Les Compnijnles P,. 0 . et P. L . M. ayant décidé de déplacer les trains OL et LO en vue d 'amél iorer le» relations de la Suisse et de Lyon avec Nantes et v lce-ver-a. les relations de L yon avec le Nord de

la Bretagne « t vlce-versa s'établiront dé sonnais comme celles de la Bretagne-Sud I)ar Nantes au lieu du Mans. A cet effet, le train 521 sera retardé de 20* au départ de Rennes pour le maintien de sa c o r respondnnce à cette gare avec le train BNC, lul-méme retardé pour maintenir sa correspondance il Nantes avec le train LO, L 'arr ivée du 521 ù Brest ne sera toutefois retardée que de 11

En partant de Lyon & 19 h. 25 par train LO, on arrivera il Nantes P.O. à 6 h. 15, & Rennes ù 8 h. 3.1 par train BNC, à Brest " 12 h. 19 par train 521, il Lor lent & 10 h. 23, & Quimper il t l h. 35 par train 1209.

Dans le sens Inverse, en partant de Brest à 15 h. t8 r a r le train 578, de Ren nés a 19 h. 45 par le OBN avancé de 54' (arrivée à Nantes il 21 h, 42), de Quimper 11 17 h. 8 par 1230, de Lor 'ent à 18 h. 23, on arrivera via \antes P. 0. par OL, h Lyon il S h. 40 du matin.

Le train 593 des samedis sera accéléré; Il arr ivera il Rennes, St-Brlcuc et Brest, respectivement; 5', 10' et 20' plus tôt qu'actuellement. I l desservira en outre Guingainp.

Le train 589 sera retardé de 8' au dé-part do Rennes pour relever à cette gnrc In correspondance du train 2618 venant «le Redon, ce qui établira une nouvcl 'e rela-tion de cette région vers St-BrIeuc.

Le train du matin 519 desservira h nou-eau les gares Intermédiaires de la «ec

tlon Rennes-St-Brleuc, sauf QuédIIlac et YrOniac. II sera avancé de 0' au départ de Rennes et retardé de 12' à l 'arr ivée A St-Brlcuc.

L 'autoral l 2010 de Redon il Rennes de-vant être avancé de .37', comme consé(r«cn-

de la modification du trnin BXC, l 'au-torall 554 sera retardé de 13' au départ de Rennes pour relever sa correspondance. Nous établirons ainsi danf la mntinée une nouvelle relation de la région de Redon

vers L e Mans. l în outre, l 'autorall 2010 corrc.vpondra ii Messac avec les trains 30 et ;i073, ce qui établira également de non vel les ndntions de Redon avec ChAtcnu briant et Plol 'rniel.

Le trahi PJ), dont le départ de Rennes est trop matinal sera retardé de 33' — dé-par t ; S h. 45 — cl accéléré. Il arr ivera 8 h. 19 il Nantes P . O. (au lieu de 7 li. d Nantcs-Ktal).

Le train 2015 de Rennes il Redon, f r é -quenté par Jea pCcheurs, qui circule les Dimanches et Jours de fêtes en été, par-lait l 'année dernière, trop tord de Rennes I l sera avancé de 2 heures.

Le train de soirée 2028 sera retardé de 40' au départ de Redon; 11 continuera Im médlalcmenl le train 1230 venant de Quim por, qui sera avancé. Le 2028 ne desser v ira plus que Beslé, Messac et Gulchen Bourg-des-Coinptes. La relgl lon de soirée Qulmper-Bennes lern ainsi meil leure et moins tardive qu'actuellement; on partira de Quimper il 17 h. 8 an lieu de 17 h. 41 et l 'on arrivera à Rennes il 21 h. 54 au lien de 22 h. 22.

L 'autoral l 2008 qui continue actuelle ment le train 1230 sera avancé de 1 h. 30 Il partira de Redon il 19 h. 40, avec la correspondance Immédiate du train 1231 venant de Nantes et celle du 1228 de Lo rient, Il arr ivera à Rennes à 20 h. 59.

L e train 2588 de Rennes à ChAteoinirlant sera relardé do 20' au départ de Rennes 11 relèvera ainsi la correspondance des trains 2632 de Quimper, SlHI de St-Malo

•et 572 de Brest, ce qui établira de nou velles et Intéressante» relations de ce» dl rectlons vers Chftteaubrlant.

Tel les sont quelques-unes des prlnclpa les modiflcatlons d'horaires qui ont été réa Usées au 15 mal dernier, dan» notre ré-gion. Elles constituent des améliorations qui seront certainement nppréclécs à leur valeur par les usager» du Rai l .

Pour éviter toute mésaventure. Il est pru dent de consulter les Horaires à partir du 15 mal.

Eludes cic M'-'" BELZ cl GOURSIN lavoué.s il Morlai.x; M° I-E B.\IL nolaire ù Morlaix.

sur conversion de saisie En rEtu(je et ipar le Mini.stôi

de M" LE B.\IL, nolair-c à Morlaix

LE LUNDI S JUIN 1936, à 14 heures

En la commune du Cloltre-Saint-Ttiégonneo. Au bourg.

Lot unique: 1°)

Une Maison à usaige d'habitation et de com-merce ;

2°) Un Corps de Bâtiment» à usage de four, d'écurie, d'étable et de soue à iporcs ;

3°) Un Bâtiment h usage de ga-rage et do inaigasins; Cour et ardin.

Mise à prix: 60.000 francs.

Observation. L'acquéreur desdits immeubles

sera tenu de prendre le fonds de commerce de Boulangerie e.xpioité dans lesclits immeubles, et com-prenant: 1°) les 61<5ments incorpo-rels, savoir: la clientèle, l 'acha-l'andagfi, le nom commercial ; 2°) le matériel servant :à l'exploitation dudit fonds; /le tout moyennant le prix de QUINZE MILLE FRANCS

15.000 f r Cl

L'avoué-poursuivant P. BELZ.

Etudes de M"' GOURSIN et BELZ, avoués à Morlaix; M" LE BAIL, notaire là Morlaix.

par LIoltatlon Judiciaire,

En l'Etude et par l'C Ministère de M' L E BAIL , notaire là Morlaix

LE VENDREDI 12 JUIN 1936, à 14 heures-

En la ville de Morlaix, rue du Docteur Lefebvre.

Uttc MAISON d'Habitation

ayant: cave sous ipartie de lia mai-son. . .

L\U re2.-de-clhaussée, cuisine, salie à manger et couloir.

Au ipremier étage, deux cham-bres et grenier,

.lardinet devant. Jardin derrière avec W.-C-Mise à prix: 26.000 francs-

L'avoué - ipoursuivanl : Marc GOURSIN.

luo: 155-H O M M E

Etudes de M" GOURSIN, docteur •en droit, avoué à Morlaix, 4, rue de Par is ; M' MANAGH, avoué, licencié en droit, avoué à Mor-laix, 23, Place Thiers; M® MOAL, licencié en droit, notaire à Saint-Pol-de-Léon.

V E N T E par LIoltatlon Judiciaire

En la Mairie de Roscof f et par le Ministère de M* Moal, notaire-'à Saint-Pol-de-Léon.

LE VENDREDI 19 JUIN 1936, à 14 heures

Désignation: Lo t unique:

En la commune de Roscoff, au Vailanec.

Un Champ de terre LABOURABLE

cadastré section B, n"' 3, 12 et 17, pour une contenance de 50 ares environ.

Mise à prix: 50.000 francs-Ladite vente par Mcitation judi-

ciaire a été ordonnée par jugement endu sur requête par le Tribunal

civi.1 de Morlaix, sous la date du 15 Mai 1936, enregistré.

Poursuites et diligences de 1») — M. Jean-Marie Obaipa-

lain, veuf de Mme Léonie-Fran-çoise-Marie Séité, cultivateur, de-meurant à Roscof f , 24, rue Jeanne d'Arc;

2°) — M. Jean-Marie Ghapalain fil's, célibataire majeur, cuiltiva-tcur, demeurant rue Jeanne d'Arc ù Roisicoff;

3») — iMme Josè(pihe Gh^a la in , épouse assistée et autorisée de !\I. Louis Kériven, « t ce dei-nier com.nciçant, agissant pour a .si.» -cr et autoriser sa dite épouse,

avec laquelle il demeure là Ros-cof f , rue Jeanne d'Arc.

4») — M. Olivier Chapa:lain, cé-libataire majeur, «mployé, demeu-l'ant à Alençon, 4, rue du Gygne.

5°) — M. Yves Ghapalain, cél i -bataire majeur, quartier-maître canonnier a bord du croiseur « Jeanne d'Arc » , domicilié à Ros-cof f .

iDemandeurs: ayant pour avoué, M» Goursin, dont l'étude est sise

Morlaix, 4, rue de Paris. E t : 6°) Mme Marie-Anne Séité,

épouse assistée et autorisée de M. nriétairc, agissant .pour assister et Louis Kerleguer, et ce d'Crnier pro-priétiai e, agissant pour assister et autoriser sa dite apouse, demeu-rant ens«mible là Roscoff . rue Kléber, la dite dame Kerléguer. agissant en sa quaiHté de tutrice ad ihoc du mineur François Cha-jalain, né du mariage de M. Jean-Marie Ghapalain avec sa défunte épouse, Mme Léonie-Françoise.-Marie Séité.

Défendeurs: ayant ipour avoué, M® Ma:nac.h, dontJl'étude est sise à Morlaix, 23, Place Thiers.

Le caihier des dharges, clauses et conditions dressé pour parve-tiir à lia vente par licitation judi-biaire dont s'a;git, demeure déposé en l'étude de M® Moal, notaire à Saint-Pol-de-Léon, où il peut en être (pris connaissance.

La: vente dont s'agit se fera aux our et heure ci-dessus, indi'qués

en la Mairie de Roscof f et par le-Ministère de M® Moall, notaire sus-nommé, en présence ou lui dûment appelé du subrogé-tuteur ad >hoc du mineur Qliaipalain sus-nommé-

Fait et rédigé conformément à la loi par l'avoué-ipoursuivant soussigné.

Etudes de M® COURSIN, docteur en droit, avoué à Morlaix, 4, rue de Par is ; M* BELZ, licencié en dçoit, avoué là Morlaix. 10, Pllace Cornic; M® MOAL, U.-cencié en droit, i jotaire à Saint-Po l -de-Léon; M* COAT, notaire à Roscoff-

V E N T E sur conversion de saisie,

En Ja Mairie de l ' I le de Batz et )ar le Ministère de M " MOAL et JOAT, notaires.

LE LUNDI 22 JUIN 1836, à 14 heures

Désignation A l'Ile de Batx, au llieu dit

« Quénécaou » , Lo t unique:

1' ) '' s ;

Une Maison d'Habitation^ W construite en jpierres, ^couverte en ardoises, ayant deux pièces au rez-

Morlaix, le 19 Ma:i 193(5. Marc COURSIN,

docteur en droit, avoué.

Liquidation judiciaire Madame POUNT, née EMIRY Marie-Louise, marchande fora:ine en tissus, 9, rue Poullou, St-Pol-de.-Léon.

L es créanciers de la iliqu-idation udiciaire de Madame POUNT sont nvités à déposer, dans un délai

de quinzaine de la présente inser-tion, leurs titres de créance et bordereau de production, entre les mains de M* MAN-\CH, avoué, 23, Place Thiers, à Morlaix, liquida-teur.

de-dhaussée, deux pièces e t un cabinet au premier étage e t g r e -nier au-desgus-

iDerrière la .maison et y atte-nant une construction en ipierres, couverte en zinc, servant de cui-sine; falisant suite à cette cons-truction, un hanigar en (bois, cou-vert en planches-

Cour, derrière Ja maison. Dans cette icour, igrande citerne

en oimenti caibinet d'aisances en pierres, couvert en ardoises.

Ces Ibiens Augurent au plan ca-dastral de la commune de il'Ile de Batz, section B, .sous les n®' 1139 et 1440 pour une contenance de 1 a. 17 centiares.

2°) UNE PIECE DE TERRE, dite « Al l iors » , cadastrée sectioji B, sous les n®' 1138 et 114i|p, pour une contenance de 3 a. 83 ca.

Les bâtiments et terres d'un seul tenant sont bornés au sud par la route de Quénécaou, là l'ouest p^ar maison et jardin à M. Béguel François, à l'est par passage à la cour et jardin a M. Laouénan Pierre et au nord par terre là M. Lucien Gabioch.

Mise à prix: 25.000 francs. La dite vente sur conversion de

sa;isie a été ordonnée (par juige-ment rendu sur requête par i'e Tribunal! civil de Morlaix, sous ia date du 13 Mai 1936, enregistré-

Poursuites et diligences de: 1°) M. François Lai^her, négociant en vins, demeurant à Roscoff-

Demandeur: ayant pour avoué, M® Coursin, dont l'étude est sise à Morlaix, 4, rue de Paris.

E t : 2°) M. François Moal, se^ cond-maître de la marine en re -traite, tant en privé <iue pour as-sister et autoriser Mme Jeanne L e Guen, son épouse, demeurant à Brest, 8, rue Suf f ren; 3») Mme Jeanne L e Ouen, épouse assistée et autorisée de M. François Moa^, avec lequel elle demeure à Brest, 8, rue Suffren.

Défendeurs: aya:nt pour avoué, M® Bel'z, dont l'étude e.st sise à Morlaix, 10, Place Cornic.

Le caihier des ©barges, clauses et conditions dressé pour parvenir à la vente sur conversion de sai-sie dont s'agit, demeure déposé en l'étude de M* Moal, où il peut en être pris connaissance.

La \'ente dont s'aigit se fera aux jour et iheure ci.-dessus indi-qués» en la mairie de l 'Ile de Batz et par le ministère de M " Moal et Coat, notaires sus-nommés.

Fait et rédigé '"^nformément à la loi par l'avcuJ poursuivant soussigné-

Morl'aix, le 19 Mai 1936.

Marc COURSIN, docteur en droit, avoué.

Etude de M® du PENHOAT, no-taire là Morlaix.

A V I S

— L'ADJUDICATION annoncée pour le 26 Mai 1936, d'une pro-iriété, située à Morlaix, rue du ilur, n° 11 et rue des Vieilles Mu-

railles, N 'AURA PAiS LIEU, cette ayant été vendue à propriété

l'amiable.

9

BREST, Imp. 4 , rue du Ch&teaa.

O O/ran/.- F. ffBORffUrJN

I^U l des Missions Etrangères

Prtmer Archtviqae de Poniichéry

(1822-1892) par M. le Chanoine PERENNES

(Suite)

Mais tout est disposé avec tant de goût, tout y est si rc ligieux, que loin d'être des oi>-jets de distractions, ces nierveilles de rlchésse et d'art s'emparent de l'âme avec une force presque invin-cible et rélèvent vers Dieu.

Un autre caractère des églises <lc Rome, note Mgr Laouënan, c'est le libre accès, la parfaite égalité dont tout le monde y jouit. Peu de bancs ou de chaises, et ce peu acccssibic à tous, pauvres et riches, gens du peuple et nobles, laïques et ecclé-siastiques, même princes de l ' E g l ^ . Point d'endroits ré.scrv6s, ni dcKÏîr-rières, ni de ces réglementations qu'on remarque ailleurs. Chacun se met où il veut et comme il veut, pourvu qu'il ne gône pas la liberté des autres. Les églises sont bien In propriété du peuple; il y est ciiez lui, à l'ai-se; il y va et vient tran-quillement, qu'il soit en haillons ou vêtu de riches habits, fait sc.s dévo-tions 4 sa guise, prie fout haut, chante avec le prôtre et ie elerijé. sans forfanterie ni arrogance.

Le Jour de No« l , François Laouë-

nan assiste à la grand'messe, chan-tée à Saint-Pierre par le Pape. Pre.s-que tous les évêques y sont. Placé tout près du trône, qui s'élève au fond du chœur, notre prélat mis-sionnaire peut voir parfailemenf tout ce qui se passe. .Mais il se trou-ve trop loin de l'autel pour pouvoir y distinguer quelque chose. Il ne peut toutefois s'empêcher de dire : « C'est bien beau, bien grand et bien majestueux. »

Lu 2 janvier 1870, Mgr Laouënan adrc.ssc à sa Mission ses meilleurs vœux de nouvel an, avec 'l'assuran-ce de « sa prière de chaque jour et presque de chaque instant » . Nous savons, par cette lettre, que dans les derniers jours de décem-bre, les membres du Concile ont traité en doux Congrégations géné raies du premier projet de consti-tution dogmatique, qui leur a été soumis. Au cours de ces deux séan-ces, de quatre heures chacune, dou-S5C orateurs se .sont fait entendre Douze autres doivent encore discou-rir. A ce train-là, di.salt plaisamment le cardinal Rarnnbo, le Concile ne sera pas terminé avant 1894, du fait qu'on y devait examiner de vingt u Irente projets de constitution. « Nous espérons 7)ourtnnt, observe Mgr Laouënan, qu'après ce premier feu, nos Cicérons satisfaits compren-dront que nous avons quelque chose de plus sérieux à faire que d'enten-dre leurs périodes. »

La salle du Concile a été enfin disposée heureusement, de telle sor-te qu'A présent on entend facile-ment les orateurs. On y est cepen-

dant pressé et mal à l'aise, ce qui à la longue devient pénible.

Dans les premiers jours de jan-vier, quelques Congrégations géni-rales eurent encore lieu, au cours desquelles une douzaine d'orateur.; prononcèrent leurs discours. Dan.? i i iilretenips le. i vicaires apostoli (lues de l'Inde, groupés ù part, trai-tèrent de questions importantes re-gardant leurs Missions.

Le 7 janvier fut tenue la second-j séance solennelle du Concile. Dès la veille au soir, les jeunes gens et les enfants du peuple romain av.'ii,int préludé à la fête en parcourant les rues, munis d'instruments de musi-que en fer blanc et de petits tam-bourins, et fai.sant une musique im-po.ssible, qui dura fort avant dans la nuit. Au matin, le canon du fort .Suint-Ange l'annonça ù son tour et aussitôt les mille cloches de la ville se mirent ù carillonner. A neuf heu-res moins un quart, Mgr Charbon-naux et Mgr Laouënan montaient les degrés de Saint-Pierre, au mi-lieu d'une foule d'autres évêques, de prêtres et de peuple fidèle. Entrés des premiers dans sa salle du Con-cile, ils purent voir défiler tous les Pères, qui arrivaient un à un ou par groupes, les Cardinaux en robes rouges, chapes et mitres blanches, ainsi que les évêques; et ce défilé, en ce jour, rappela h Mgr Laouë-nan, d'une manière frappante, le passage suivant du Prophète Isaïe, dans l'Epître môme de l 'Epiphanie: Leva in clrciiitu octilo.i tUos et vide: omne.i i.itl congregati aunt et véné-rant tibt; filii lui' de longe veulent,

et fillie hue de lalere siirgent... Ils arrivaient en effet des quatre vents (tu ciel; Mgr Charbonnaux et Mgr Laouënan voyaient successivement passer devant eux des évêques d'Eu-rope, d'Asie, d'Afrique, d'Amérique et de rOcéanie, des Orientaux, Ar-méniens, Grecs, Bulgares, Coptes, ChH'Idûens, Syriaques, Maronites, etc., aux vêlements amples et splen-dides, les uns coiffés de la mitre, les autres de couronnes, les autres (le turbans; «ii's évê([ucs Missiioniiai-res de tous les coins du monde. Us arrivaient tranquilles, graves; les uns courbés par l'âge et qui avaient l)e.soin de soutien, pre.sque tous blanchis par les années et les tra-veaux.

« Au bout d'une lieure environ, quand tout le monde fut arrivé et placé, le Saint-Père entra lui-même, mais par une porte latérale, portant la triple couronne, et aussitôt la messe commença.

« I.e Pape donc étant arrivé et ayant fait une courte prière, s'avan-ça au pied de l'autel ayant à sa gau-clie le Cardinal célébrant, et com-mença la Confession. A son exem-ple, lou.s les Pères deux h deux la récilèren't; et ce n'est pa.s, vous le penserez facilement, un spectacle muet que de voir ainsi plus de 700 Evêques, ies docteurs et les vrais directeurs du genre humain, s'hu-milier d'un sentiment unanime, re-connaître qu'ils sont pécheurs, se frapper 1« poitrine et implorer la mi-séricorde de Dieu. I/C Pape étant monté {\ .'"on trône et le Cardinal à l'autel, tous les Pères de nouveau

récitèrent avec eux le Kijrie et le Gloria in excelsis; et telle était la force de cet ensemble de voix, quoi-que toutes retenues, que celîes des chantres étaient couvertes. Cet ef-fet se produisit plus particulière-ment au Credo. En le récitant en-semble, ce vieux symbole de notre foi, immuable, seul comme Dieu, au milieu des ruines de toutes les cho-ses, de toutes les institutions, de toutes les doctrines purement hu-maines, nous protestions instincti-vement contre l'ivresse qui semble entraîner les hommes et contre cet-te frénésie de changement qui, sous le nom de progrès, attaque et dé-truit tout.

« La messe terminée, commencè-rent les prières du Concile. Après quelques minutes d'oraison silen-cieuse et générale, le Pape se leva, seul, et, de cette voix claire, vibran-te, émue qu'il possède, il récita la magnifique prière suivante : « Nous voici. Seigneur, Esprit-Saint, nous voici, tout souillés que nous som-mes par le péché, mais .spéciale-ment unis en votre nom. Venez à nous, re.ste/ avec nous, daignez des-cendre dans nos cœ.urs. Enseignez-nous ce que nous devons faire, où nous devons aller; montrez ce que nous devons entreprendre, afin qu'avec votre secours nous puis-sions vous plaire en toutes choses. Soyez notre salut, soyez l'opérateur de tous nos Jugements, vçus oui, seul avec Dieu le Père et son Fils, nossédez un nom glorieux. Ne souf-frez pas que nous soyons des por-turbateurs de la justice, vcus qui ai-

mez la suprême équité : que l'igno-rance ne nous entraîne pas liors de la voie, que la faveur n'ait sur nous aucune influence, que l'acception des présents ou des personnes ne nous corrompe point; mais unissez-nous à vous par le don de votre seule grâce, afin que nous soyons un en vous et qu'en rien nous ne nous écartions de la vérité, de telle sorte que réunis en voti-e nom, nous conservions en toutes clioses la jus-lice dirigée par la piété, que nos décisions ne soient en rien en dés-accord avec vous dès à présent et que dans l'avenir nous recevions pour nos bonnes actions la récom-pense éternelle. »

« A trois reprises, l'assemblée pria de la même manière à peu près. Puis on chanta les litanies des saints : deux choristes commen-çaient. l'assemblée entière répon-dait. Vers la fin, le Pape s'étant levé bénit trois fois le Concile de la même manière que l'E'/êque bé-nit les ordinands. Sa voix était plus émue, plus solennelle que de couhi-nie; il chantait lentement; on aurait dit qu'il était obligé de vaincre une vive émotion. « Ut hanc sanctam sunodnm et omnes gradiis ecclesias-ticos benedicere, regere et conxer-vare dlgneris » ; et l'assemblée en-tière, non moins émue, répondait â cliaquo fois avec une force crois-sante : Te rogamas aiidl nos. Après chaque réponse, comme le Pape gar-dait un instant le silence, on pou-vait entendre l'écho de nos voix rou-ler sous les voûtes et les dômes de Saint-Pierre, par dessus l'immense

multitude,- silencieusement agenouil-lée, qui remplissait l'église. »

« Après quelques autres prières et le chant du Veni Creator, le Pape le premier récita la Profession de foi de Saint Pie V. Puis chacun de nous, les Cardinaux et les Patriar-ches un à un; les Archevêques et un grand nombre d'Evêques deux à deux; les autres quatre à qu.'itre, al-lèrent s'agenouiller devant lui, et, posant la main sur le l ivre des évan-giles, attester qu'ils avaient la mê-me foi. A elle seule, cette cérémo-nie dura deux heures. Fatigante pour tout le monde, elle devait l'être sur-tout pour le bon vieux Pape, sur-chargé de travaux et de soins. Ce-pendant il avait la figure radieuse, transfigurée; il s'appliquait manifeî-tement les paroles d'Isaïe : « Siirge, illnminare, Jeru.talem, quia venil Uimen tiinm, et gloria Domini .wper te orta est... Leva in eircnita ociihs titos et vide. » Et cette application était littéralement exacte et juste : l'Eglise de Dieu tout entière, les dé-positaires de sa loi sainlc. qui est la vraie lumière, étaient là tous réu-nis autour de lui, ne faisant avec lui qu'un cœur et qu'une âme, qu'une volonté pour répandre parlo'ît la lumière et la gloire de Di-îii. pour sauver le monde des ténèbres de l'erreur et arracher le genre hu-main à la suprême confusion dans laquelle on le pousse. « f,'ccc tene-brae operient terrain et caligo po-pulos; super te autem orletur Dk>-minns et gloria ejus in te videbitirr. Et ambulant gentes in liimine tao, et reges in splendore ortas ta^ »

(A suivre.)

W Année. — — paraissant le Samedi. s'ÏLs TE Mo r d e n t M o r d s - L e s Samedi 30 Mai 1936. J£Z[/Z A ZO TRFACn

2 5 C E N T I M E S .••if.. C E N T I M E S

FETES de la SEMAINE-SAMEDI , D IMANCHE, L U N D I , M A R D I , MERCREDI , JEUDI, V E N D R E D I ,

30 31

1 2 3 4 5

Mai I

Juin

5t Félix, pape et martyr. Pentfcôte. ît nonan, évôquc et confesseur. ]S. Mnrci'llin et ses compagnons, Ste ('lotiUle, veuve [niartys. St François Caracciolo, confes. 3t Jioniface, martyr.

- • R E D A C T I O N e t ADMINISTKATION TéUi^ne 3-08 ^ 28, Rue Basse, 28 — Ch. P. 45-83 - Rennes

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Bât ir des églises, des écoles; créer des.associa-

tions,'c'est grande c'est noble, mais'c 'est asse^^ «es

entreprises sur le sable si on ne leur donne, paé^

comme fondement une presse honnête, indépen-

dante et catholique. Pie X.

Initiation diplomatique

CE QUI SE PASSE Journée missionnaire des ma-

lades. Le dimanche de !a Pentecôte, les

malades du monde entier sont priés d'offrir leurs souffrances à bien jour la conversion du monde. La icrbarie envahit les pai/i dits civi-

lisés. La souffrance chréHenue lu à et fera reculer II

tfaptisés. dans l-:.t pays non

B

La « prophylaxie v du crime.

Vne circulaire ministérielle vient de prescrire la lutte contre le crime par le fonctionnarisme et la bureau-cratie. C'est quelque chose. Ce qu'il faut, c'est (Pabord l'épuration du personnel politique et administratif, u compris les staviskards et leurs emules, — l'expulsion des étranaer.s malfaisants ou inutiles, — l'applica-tion des lois existantes aux crimi-nels, — la rénovation des conscien-ces par l'enseignement catholique aidé par les pouvoirs publics, — la complète liberté religieuse. — Sans Dieu, pas de morale vraie !

Le Cabinet Sarraut met loyale-ment ^^ Léon Bluni au fait <ies

Idillicultés qui rattendcnt au len-demain de la prise du pouvoir i)ar ie Front Populaire. Le leader ;io-cialiste a été informé de l'état exact tles finances françaises et M. Paul Boncu.ur, en l'absence de M. P.-E. Fiandin, a examiné avec M. lilum les problème:; di-plomatiques dont la sulution, en-core qu ajournée, n'en est pas moins urgente.

^L Paul Boncour a imsisté sui-tes deux i)robKMnes (jui se posent avec le plus d'acuité devant la diplomatie française, on veut dire l'italien et l'allemand.

En ce qui co^ncerne rUailie, la question fondamentale demeui-e celle <lcs sanctions. Le gouverne-ment de Rome éprouve devant leur maintien une irritation que n'a point apaisée la victoire de ses armes, encore que celle-ci classe l'Italie au premier plan des nations militaires, à quoi l'AIile-inagnc ne manque pas d'être at-tentive. Malntiend;ra-l-oii en vi-gueur lun système qui n'empêcha )as la <iéfa"ite éthicipienne? Il ne aut pais se dissimuler que l'opi-

niion britannique penclie vers l'affirmative, non seulement dans les milieux travaillistes pour les-quels le Covenant a valeur de dogme, mais encore chez les con

La maifl iendue.

Dans la Légion d'Honneur. Son Emminence le cardinal Lié- ^ ---

nart, évêque de' Lille, a été vromu servateurs qui sont très divises à au grade d'Officier de la Légion ce sujet. Elle éprcaive le senti-au graue u «c lu j tj/.wn pg sujet. Elle éprcaive ik ncuu

de combattant jj^^nt qu^ jg conquête de l'Ethio volontaire. _ sVtnnf faite malL'rt; son veto

Mor t du Cardinal Lépicier. Le cardinal Lépicier est mort

mercredi ù Rome. Il était «t^ « Vau couleurs, dans le diocèse de Ver dun, en 1863. En 1913 il était nom mé prieur général des Servîtes de Marte et en 1924 archevêque. Enfin. Sa Sainteté Pie XI le promut cardinal le 19 décembre 1927. En 1929, il fut légat du Pape aux fêtes d'Orléans, en l'honneur de Sainte Jeanne d'Arc, puis en 1930 au Con-grès eucharistique international de Carthage. . , , .

Le cardinal Lépicier. théologien et philosophe d'exceptionnelle en-vergure, laisse de nombreux ouvra-ges de théologie, d'exégèse et d'apo-logétique. __

Remaniement ministériel en An-gleterre. Un remaniement ministériel va

avoir lieu à Londres, à la suite de la démission du ministère des co-lonies, M. Thomas, qui a abandonné son portefeuille parce que son nom a été prononcé dans une affaire de fuites budgétaires.

Les élections belges. Les résultats des élections belges

aboutissent ù une défaite des trois partis traditionnels: catholique, li-béral et socialiste, au profit des rexistes, des flamingants et des com-munistes. Les catholiques, qui sont les plus durement atteints, perdent 1 6 sièges dont bénéficie le mouve-ment rexiste, lequel entre pour la première fois à la Chambre avec 21

, députés sur 202. Le gouvernement tripartite conserve toutefois la ma-jorité. Il peut ainsi se maintenir au pouvoir. Cependant M. Van Zeeland, président du Conseil, a remis la dé-mission du ministère au roi.

• a

Le Front Populaire en Espagne. Lors d'un débat aux Cortès, M. Gil

Robles, leadei catholique, a mis les républicains de gauche en garde contre leurs alliés socialistes et com-munistes. En outre, la scission s'ac-centue contre les éléments modères et extrémistes du parti socialiste. Pour masquer cette fissure, le con-grès socialiste qui devait avoir lien en juin a été remis au mois d'octo-bre. Pendant ce temps les assassi-nats politiques continuent ù un rythme de deux à trois par jour.

D o u z e f rancs

Le Front Popnlàlre a arflrm<, ccnti-nae d'affirmer que la misère des Fran-«aia est due à la rapacité de « 200 fa-milles »: Il n'y aurait qu'à .partacer leur KTOlr pour que tout le monde soit beu-

Or, d'après les pubilcailons offlolellos du Ministère des Finances, sur 20G mil-liards constituant les revenus (oaoltal et travail) de ton» les Français, dont 53 mllIUrds soumis à l'impôt général, les 349 familles les plus riches totalisent 736 millions de revenus.

Sur ces 736 millions, l'Etat en prélève 222 an titre de l'Impôt général.

Restent 514 millions. entre 42 millions de Fran-

pie, s'étant faite malgré son veto, s'est faite contre elle. Elle sent une diminution de prestige dans e fait que la politique italienne

s'est dégagée de l'infUiencc de •• Londres. Peut-être serait-elle plus

sage en rôl'léchissant sur les con-séquences qu'entraîne pour une grande nation le fait de désar-mer sans tenir compte de son rôle' impérial. Mais ceci est une autre affaire. Toujours est-il que l'Angleterre, à moins d'une révo-lution brusque de son opinion, penchera vers le maintien du statu «fUO'. Dès lors, une question e posera devant le Gouvernement

de demain: Suivra-t-il fidèlemenl le point de vue anglais {>our se conformer à la théorie de M. Léon Bluni sar la solidarité des démocratif i . au risque <le rejeter l'Italie vers l'Allemagne ? Tout n'est pas exact, mais tout n'est pas inventé, dans lei récentes in-formations du Manchester Guar-dian, selon lesquelles l'Allema-gne était fort capable de mettre )our un temps une sourdine à 'Anschluss, de manière à ména-

ger l'Italie. La France accepte-j-a-t-elle (lue les sanctions dispa-raissent, par pièces et par mor-ceaux, comme ont disparu jadis les réparations, sans avoir le bé-néfice d'une initiative hardie ? Tel est le vif du débat.

Répartis - -« « ] « , 514 millions donnent, par téte, , —

12 «veugles qu'il « déchaînées pour pour aiSSÎ'er^Sn bonheur! piper les suffrages et s'assurer

U frsnes! prix n^que. ^ . « une majorité précaire ? C'est tonte te générosité — et le bluff •> ' ~ AI Frrat ropotelre.

Selon qu'il sera résolu dans un sens ou dans un autre, bien des olvoses seront modifiées en Eu-Voi)e dans toais les domaines et i iu premier chef dans Je domaine des rapi)orts franco-allemands.

Car il est clair que l'attitude de l'Allemagne à notre égard sera différente selon que notre sécu-rité sera ou non assurée sur les Alpes. A l'égard du Reich, Ja (piestion essentielle est de savoir si vraiment il représente le dan-ger majeur iiour la paix de l'Eu-rope. Les negociatioins qui vont s'engager n'auront de valeur que dans la mesure oii elles permet-tront d'y r<5pondre et d'orienter la politique commune des nations qui répugnent aux sanglantes aventures. Le reste ne compte pas. Et cette observation s'appli-que au plan de désarmement que M. Léon Blum semble vouldr re-preiwlre avec une obstiintion ab-surde. L'Allemagne n'a pas armé )our renoncer à ce qui constiîuo e symbole de sa puissance recou-

vrée et de sa souveraineté recon-quise. Tout désarmement est vain qui n'aura pas le consente-ment et le concours du Reich. A

Suoii bon émouvoir la sensibilité es foules par des mythes irréali-

sables ?

M. Blum est maintenant in-formé des réalités qui s'Imposent

sa politi(iue. Voudra-t-il, pourra-;-il v subordonner les forces

C. A. D.

« Nous tendrons la main à tous les catholiques... »

« Nous respecterons toutes k-s convictions religieuses... »

L'avons-nous assez lu, assez enten-du, ce leit-moiiv des candidats du Front populaire pendant la période électorale.

Nous voudrions penser qu'aucun catholique ne s'y est laissé pren-dre, et cependant...

Quoi qu'il en soit, les éleclions sont faites. Quelle est maintenant l'attitude des socialistes vainqueurs du scrutin?

La main est-elle toujours tendue? Mais oui, répond M. Spinasse à

un rédacteur de SIîPT qui est venu l'interroger (SEPT, 22 mai) :

« Le socialisme est, matérielle-ment i)arlant, une organisation nou-velle de la production et des échan-ges, ce qui, de toute évidence, est indépendant de toute confession. Moralement, le socialisme tend ù li-bérer les hommes de l'exploitation qu'ils subissent de la part d'autres hommes et, ix ce titre, il se rappro-che de la doctrine chrétienne. Par conséquent, vous le voyez, rien qui ne s'oppose matériellement et mo-ralement, à des points de contacts...

La rédaction de SEPT fait ici ob-server qu'au contraire, selon la doc-trine de l'Eglise, on ne peut être en même-temps socialiste et catholique.

« Un gouvernement socialiste, dit ensuite iM. Spinasse, ne peut rien en-treprendre, au nom de la doctrine, contre le catholicisme-; Nous avons, au contraire, infiniment de respect pour toutes les formes de la pensée religieuse. 11 « e peut, par consé-quent, être question de rompre avec le catholicisme, sur un plan quelcon-que.

« Quant aux groupements catholi-ques, ils ne peuvent non plus être inquiétés sauf s'ils manifestent une opposition d'ordre politique, car il faut dissocier l'homme politique (Tu croyant. Les divers groupements de jeunesse, par exemple, tant qu'ils ne débordent pas sur le plan politique, sont parfaitement viables sous un gouvernement socialiste. »

Sous le bénéfice de la réserve ci-dessus menlionnée, cela ne va pas trop mal jusqu'à présent.

Mais voici une première fêlure, des plus inquiétantes.

« Ce que je comprends moins, re-marque mon aimable interlocuteur, c'est l'existence des syndicats chré-tiens à C()té des autres ^syndicats. Cela ne peut qu'entretenir des di-visions. »

Les divisions ? Le socialisme entend-il la démocra-

tie selon les procédés TOTALITAI-RES. Nous n'en avons jamais douté. Mais il a toujours dit le contraire.

ET L'ENSEIGNEMENT ? « Je crois. Monsieur le député,

(jue vous êtes qualifié pour me don-ner quelques précisions sur la ques-tion de l'Enseignement...

Réponse de M. Spinasse (Nous prions qu'on la lise d'autant plus at-tentivement que le « nom de M. Spi-nasse est prononcé aujourd'hui pour le portefueille de l'Instruction pu-blique » ) :

« C'est une question délicate. Ac-tuellement, un problème se pose : celui de la prolongation de Ja sco-larité. Cette prolongation devient in-dispensable, pour des raisons d'or-dre économi(iue autant que moral, s.

A mon- avis, seul l'Etat peut orga-niser et contnMer un système d'édu-cation qui .sera destiné à conduire l'enfant jusqu'à sa professiion. La question de la refonte des enseigne-ments primaire et primaire supé-rieur se posera donc au cours de cette législation dans le sens que j'indique, mais je ne vois aucune objection à la liberté de l'enseigne-ment aux échelons supérieurs.

« Aucune objection à la liberté de l'enseignement aux éclielons supé-rieurs » cela signifie .sans aucune é(iuivoquL' que « de> objections » seront faites PAR LE PROCHAIN GOUVERNEMENT à la liberté de l'enseignement aux autres échelons, et tout d'abord par la refonte des enseignements primaire et primaire supérieur « dont seul l'Etat peut or-ganiser et contr(Mer le système d'é-ducation » .

La menace est nette, i)récise et sans ambiguïté.

A part cela, la main est toujours Iendue aux catholiques. S'il y a en-core parmi eux des aveugles et des sourds nous avons cette fois le droit de dire (ju'ils sont aveugles et sourds volontaires.

< - > , - . îi ss

Les mères de familles nombreuses sont reçues à l'Elysée par M. A. Lebrun.

« f i n |ir!iaill1IBIIIIigillIIIBIII!WIIIIB:illlB!ill!B!!!IIB!ll.«::!i:aillllBW

MISE EN GARDE

Au cours de cette semaine, le Sou-verain Pontife vient de renouveler par deux fois la condamnation déjà portée par l'Eglise catholique con-tre le communisme. Il l'a fait en termes formels et ()h ne peut plus explicites: il a qualifié le commu-nisme de « danger total et univer-sel » ; il a signalé sein recours « ici à la violence, là à' la ruse, là en-core- à la tromperi!(!i jiWqu'à pren-dre les apparences les plus rassu-rantes » , et par ces mots, l'exem-ple de la France .était nettement visé; enfin, Pie XI a déclaré que le communisme était pour le monde moderne ce que le Croissafit musul-man avait été aux siècles passés, c'est-à-dire l'ennemi suprême con-tre lequel doivent se lever et s'or-ganiser toutes les forces du bien.

Naturellement, L'Humanité pro-teste contre les paroles pontifica-les; elle est dans son rôle, et nous aurions mauvaise grâce à ne pas excuser un accès d'humeur. Aussi bien n'est-ce pas ce/a qui m'ennuie; ce que je trouve navrant, c'est qu'après toutes les condamnations portées, après toutes les horreurs dont la Russie a été le théâtre san-glant, au moment même où le com-munisme espagnol dynamite les églises et brûle l(s couvents, le Pape soit encore obligé d'interve-nir avec sa souveraine autorité pour mettre en garde les catholiques con-tre la civilisation (le Moscou!... il y a là un phénoriièhe déconcertant, à faire croire que ^ vieux bon sens gaulois nous a quittés.

Depuis quelques années, un étran-ge vent de «v^gauchite » a souftlé sur certains milieu:! catholiques. Les directives pontlilcales hoUs fixaient un noble idéal de justice sociale à l'intérieur ict de paix à Tex-térleur; des esprits simplistes ont voulu incarner ciés deux grandes causes dans les parlls.politiques de gauche; ont découvert sur les bancs radicaux et socmllstes jé ne sais quelles contrefaçons, de ' Pères , de l'Eglise, et se sont mis à rechercher uniquement les points communs qui les unissaient aux hommes d'extrê-me-gauche, sans se soucier un seul instant de l'abîme qui les séparait au point de vue religieux. Toutes les fols que le Souverain Pontife presi-crlvalt à l'Action- catholique un idéal de justice soolâle et de paix, des esprits légers répondaient en écho: « Vous voyez, il faut .sortir des sentiers battus:! Sa Sainteté est pour Léon Blum et Paul Boncour... » Et ainsi s'opérait lejitravcstlssement le plus Inouï de la pensée du Saint-Père. '

On voyait les choses les plus drô-les: au nom des Albert de Mun et des La Tour du Pïn, oh déniait le titre de catholiques à des collabo-rateurs et à des cbhtlnuateurs des deux grands « sociaux » disparus; au nom de l'Action catholique, on vilipendait les vainqueurs de 1924, tels que le général de Castelnau et l'abbé Bergey, pour exalter des Du-pont et des Turlure dont nul ne sa-vait rien, sinon qu'ils avaient été touchés par « les vérités relatives de Lénine » . Un néo-docteur s'é-criait: « Entre Philippe Henriot et Bergery, le devoir des catholiques est de voter pour iBergery! » Et Ini-médiatenienit, un autre renchérissait:

Il y a plus de vrai christianisme dans le communiste Thorez que dans le giSnéral de Castelnau.;. »

Sarabande infernale ! Tous les jours, de jeunes irréfléchis souffle-taient le bon sens et prenaient,

.41 '

après, une pose avantageuse de hé-ros. Et le résultat, c'est que de bra-ves catholiques, après avoir entendu ces ahurissantes théories, se sont laissés doucement glisser vers le so-cialisme ou vers le communisme...

C'est pour parer à ce fléau que l'Eglise multiplie les avertissements depuis quelque temps. Nous avons signalé en leur temps les mises en garde du. Comité de vigilance de Paris, et celles du cardinal Liénart. Ces jours derniers, c'était l'Assem-blée générale des cardinaux et ar-chevêques de France qui condam-nait Terre nouvelle, l'organe de soi-disant communistes chrétiens. Et aujourd'hui, c'est le Souverain Pon-tife lui-même qui, en paroles déci-sives, condamne le communisme et du même coup, les compromissions des catholiques avec les moscoutai-res.

« Charité à l'égard des person-nes, lutte contre les doctrines » . Telle est la formule qui résume l'at-titude des catholiques. C'est un lieu commun de dire qu'en tant«-qu'hom-mes, les communistes sont nos frè-res: nous devons leur dispenser les inépuisables ressources de notre charité chrétienne, et chtrcher à les aiguiller sur le chemin de la vérité. L'Eglise l'a toujours fait; et les com-munistes de bonne foi r(îconnaissent volontiers (pi'en réclamant « l'e Pain, la Paix, la Liberté » , ils n'ont fait qu'empninter le programme dont l'Eglise se pare a\ec une légi-time fierté depuis dix-neuf siècles...

Mais lé commiinisme est aussi une doctrine. C'est une do(;frine de mort qui; partout oii elle a sévi, a accumulé des ruines do toutes sor-tes, et s'est surtout elTorcée de dé-truire le catholicisme: contre cette hiystlque de mort, contre ce « dan-ger total et universel t , les catholi-ques dcf chez nous sauront faire front, fidèlement groupés autour du noble vieillard du Vatican, déposi-taire autorisé des paroles éternelles qui ont fondé la civilisation chré-tienne et semé dans le monde la vé-ritable fraternité, laquelle n'est pas celle de Moscou...

FLAMBEAU.

(La Croix de la Corrèze, 17-5-3().)

iiiiiilimiiiiimiiiiiiiiiifiiiiiiintiiiiiiiiiiiiii

Le général Maurln, inaugure, à Lille, un monument au maréchal Foch.

Fliiyer psor la l F. Les socialistes se présentent

comme les grands vainqueurs des dernières éleclions. Le nombre de leurs élus, certes, est en auigmen-tution: 146 au lieu de 128, au •l-ébut de la précédente législature. Cependant, ils n'ont recueilli le 26 avril que 1.878.500 voix, c'est-à-dhe 85.864 voix de moins qu'il y a quati e ans. Une fois-de plus, les coalitions effectuées au second tour ont faussé le scrutin.

Si la R. P. intégrale avait joué, la composition de la nouvelle Chambre serait très différente de ce qu'elle est. Et ce n'est pas seu-lement le parti socialiste, mais tous les partis qui «eraient au-trement représentés.

Avec leurs 1.453.923, les com-munistes compteraient 93 élus au lieu die 72; les pupistes, 9 élus au lieu de 11;

Les socialistes, 121 au Heu de 146 ;

L'Union socialiste de M, Paul Boncour, 37 au lieu de 38;

Les radicaux-socialistes ne de-vraient avoir que 89 élus au lieu de 109; les radicaux indépeo-dants 44 au lieu de 31;

Les démocrates populaires, 16 au lieu de 22, les républicains de gaïuche, 64 au lieu de 78;

L 'U. R. D. de M. Louis Marin, 102 au lieu de 92, etc...

Au total, ainsi que le constate M. Edouard Pfe i f fer , ancien se-crétaire du parti radical dans un article du Capital, avec la R. P. les modérés et les radicaux élus contre le Front Populaire dans la nouvelle (ihambre se trouveraient être environ 310, c'est-à-dire qu'ils auraient juste la majorité.

Si l'on passe maintenant à l'examen de la situation dans divers départements, les injus-tices du scrutin d'arrondisse-ment apparaissent encore plus clairement. Dans le Nord, avec leurs 223.000 voix les modérés n'obtiennent que 4 députes, tan-dis que le Fronl; Populaire trouve le moyen d'élire 20 députés avec 275.000 voix. Dans l'Isère, avec 50.700 voix, les modérés n'airi-vent à avoir qu'un élu, tandis que les gaudhes, avec 72.000 voix recueillent 7 sièges.

A les entendre, les socialistes ont toujours été partisans dé la réforme électorale. Celle-ci est encore réclamée, à gauche, par des hommes comme M. Frossard, et par M. Mistler, ce dernier hier encoi-e champion du scrutin d'ar-pondissement. Il n'y a qu'à se rap-peler les interventions répétées et chaleureuses de M. Louis Marin en faveur de la R. P. pour être cei'tain que celle-ci obtiendrait le concours du centre droit.

Pour réussir, la Chambre nou-velle doit, sans tarder, étudier cette question, parce que, comme l'observe M. AJbert Milhaud dans l'Ere Nouvelle, les 300 nouveaux députés n'ont pas encore pris le pli des mœurs « arrondissemen-tières » .

Promesses et menaces

Pèlerinage diocésain à Lourdes (28 Juin — 4 Juillet)

Les trains de Quimper - - Lander-iieau et Brest comptant déjà un grand nombre de pèlerins, nous prions MM les cur(5s et recteurs de faire hâter les inscriptions pour que nous puissions nous entendro déflnitivement avec les compagnies L'C chemins de fer. Les re-tardataires risquent de ne pas trouver le place.

Malades. — C'est le train € blanc » de Landerneau qui emportera les ma-lades. C'est donc à Landerpeau mt devront se rendre les pèlerins malades de la région de Brest, comme ceux de la région de Morlaix.

Pour l'inscription des malades, il faut d'aboid s'adresser à M. le chanoine Boullc, curi-orchiprôtre de Morlaix, chargé du tiain blanc; lui demander avec l'admission, un modèle de certi-flcat médical obligatoire et bien spe-ciner si le malade doit voyager cou-ché ou assis. (Donner nom, prénoms. Age).

Quant le m.ilade a été agréé pour ic train blanc, il faut en aviser M. le chanoine Perrbt, secrétaire général de "EvSché xjul doit en tenir compte dans l'organisation générale.

Chaque malfide doit verser 50 francs jour aider aux frais de son hospita-isatlon.

le

Nous rappelons que le personnel „.nbu lancier voyageant avec les mala-des, est au complet. Nous n'acccptons donc les brancardiers et inflrmiers bé-névolcs que pour le service & Lourdes. " D'autre^parl, nous ne pouvons ad-

mettre dans les wagons-ambulances les parents des malades.

Enfin nous refusons le^ miilado» atteints de maladie mcnlule.

A diverses reprises, au cours de ce mois de mai dont le délnit vit le succès électoral des partis, groupés sous l'étiquette de ÎFront Populaire, succédant à celle de Cartel, M. Léon Blum, chef du groupe devenu le plus nombreux à la Chambre, bien que le dhiffré propre de ses voix ait diminué depuis 1932, a prononcé des pa-roles rassurantes, apaisantes: Il a réclamé la confiance du public. Par la parole,et par -l'écrit, tour à tour, il a apporté des précisions à ses précédentes déclarations.

Devons-nous nous fier totale-ment à ces multiples déclara-tions? Tel est le problème que,se , posent à l'heure actuelle" non seu-lement ceux qui font partie de l'opposition, mais aussi bien des membres de l'éventuelle majorité.

L'action gouvernementale que prétend réaliser M. Léon Blum s'inspire du programme mini-mum dit du Rassemblement Po-pulaire. On sait que ce pro^ gramme ne casse rien, comme on dit familièrement. Beaucoup de ses revendications poùrraient-nous être communes. Ce n'est donc pas la lettre du pro-gramme qui nous" épouvante^ C'est l'esprit dans lequel il sera appliqué qui nous fait craindre^

des catastrophes et dés vior^ lences inhumaines.

Illustrons d'exemples. L'un des slogans, qui contribuèrenf quel-que peu, grâce au dynamisme dé leur brièveté, à_ la victoire" 4 » Front Populaire, est: Paix, Pain et Liberté. Que fera le miniitèrè Blum de la" liberté?

Il n'est pas déjà déraisonnable de croire qu'elle la convertirai pu-rement et simplement en oppres-sion. En effet, au programme du Front Populaire, est inscrite" cette revendication: la dissolu-tion deè ligues factieuses. Le.s plus ardents parmi ceux qui soutiendront le ininistère, récla-ment déjà à grand prix l'applica-tion de cette mesure et désignent ouvertement les groupements de citoyens auxquels elle doit s'.nç-pliquer. Peu leur importe de vé-rifier si ces ligues iriériteiit ou non d'être traitées de factieuse-: elles groupent des adversaires du Filant Populaire et cela suffit. C'est donc bien de la tyrannie qui s'exercerait si la inesuae s'appliquait.

M. Léon Blum, d'autre part, a déclaré vouloir procéder à l'épu-ration des cadres de l'adminis-tration et de l'armée. C'est annon-cer un retour du coinbisme, du régime dès fiches, d'une abjection incroyable. C'est, surtout, violer l'une des lois fondamentales de la liberté républicaine, qui est l'égale «dmissibilité à tous les emplois de tous les citoyens, quelles que soient leurs apiaions politiques, pourvu qu'ils acco;m-plissent loyalement et int^rà le-ment tous leurs devoirs. Ce se-rait encore l'introduction- directe, et voulue de la politique dans l'armée et tous les dangers con-comitants.

Par ces deux, exemples, aux-quels nous pourrions en îùouter bien d''autres, apparaît déjà la menace à la Liberté que contient en germe l'arrivée de M. Léon Blum a u poqvoir.

Mais ; convient-il de prendre ces menaces aussi au sérieux que les paroles d'apaisement pronon-cées par M. Léon Blum aux fins de rassurer l'épargne et de se ménager du crédit?

Il est malaisé de faire le pro-phète. •

Cependant, nous croyons, d'une part, que M. Léon Blum _ne pouna pas appliquer intégr.ik-ment ses menaces et, d'autre part, que «es jparoles ^'rassurantes se-ront vite démenties par les faits. De tous côtés, il est entouré d'ad-versaires, dont ses alliés momeii- ' tanés ne sont peut-être pas les moindres.

J. H.

De graves troubles en Palestine.

Les troubles antisémitiques s'ag-gravent en Palestine où toute la ré-gion de Caïffa à Gaza est peu à peu gagnée par la rébsllion. Des ren-forts britanniques sont arrivés pour essayer de rétablir l'ordre. Mais de-vant les attaques des Arabes ils ont

rn jrertains endroits évacuer leurs iin^itinns.

O R L A I X E T S A R É G I O N

E E M j r i l H l l E Î On voudrait qu€ le temps passé

par M. Blum dans les anticnam-tres du pouvoir servit à fixer clairement les id'ées de la France sur ses prochaines destinées. Depuis.quatre ans, toute la poli-tique nationale a tourné aiitour des finances et de la monnaie. 11 est entendii que le Front Popu-laire arrangera tout, en un tour-nemain: C'est promis. C'est juré. Mais comment?

On n'arrive pas à intéwer les faits dans le cadre tracé par le Front Populaire.

Le positif, le certain, l'indiscu-table, c'èst que ces messieurs sont résolus à engager de grandes dé-penses:

— dépenses pour l'iibrogation des économies;

— dépenses pour les « grands » travaux;

— dépenses pour l'expansion économique.

Sans parler des dépenses desti-nées à atténuer les peines des parlementaires orthodoxes, bat-tus par l ' infâme réaction: Sous l'ancienne monarchie, ces frais figuraient à la rubrique des « Me-nus plaisirs >.

Laissons de côté toute discus-sion sur la justification de ces vastes engagements. Considérons seulement les moyens de les cou

, vrir. Si l 'on fait abstraction des

mots à panaches et des serments à trémolos on trouve, en tout et pour tout, trois solutions possi-

l » ) l'emprunt. — Il y faut la confiance. On n'y est pas. La panique a été enrayée. Ce n est pas assez pour couvrir des em-

— On s'accorde à reconnaître que la charge fiscale du pays excède ses revenus. Si on l'augmente encore, on achève le capital. Par définition cela ne peut mener loin.

3 ' ) l'inflation. — Ça c'est la grande pensée des régimes socia-fistes. Dans le monde, sans re-monter au delà de ces quinze der-nières années, on sait que 1 infla-tion a été pour eux l'alpha et l'oméga. „ .. .

— En Autriche, inflation, ban-queroute et dictature.

— En Allemagne, inflation banqueroute et dictature.

_ En Australie, inflation, ban-queroute et restauration de l'exé-cutif. . ,

C'est donc sfur ce point — sur l'inflation — qu'il faut avoir l'œil. On accepte de croire, pro-visoirement, aux bonnes i n t ^ -tions du Front Populaire. Pre-nons garde qu'il ne soit déjà, par ses promesses insensées, le pri-sonnier de l'inflation.

La Journée du Dimanche ft MORLAIX

Paroisse Saint-Mathieu. — Messes basses à 6 h., 7 h., 8 h. et 9 h. 30. Grand'messe à 10 h. 30. Vêpres à 20 licures.

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Clarté Nos confrères de VEcIaireur et du

Breton Socialiste n'ont pas encore fini de s'expliquer sur les causes de leur triomphe et de leur défaite. Avec une cruauté qui ne convient guère à un victorieux, de qui l'on es^rerait plutôt de la générosité, M. Guy Le Normand continue la .sé-rie de ses attaques contre ce pau-vre P. Mazé qui n'en peut mais et qui a supplié le Populaire de le lais-ser tranquille, de lui accorder au moins la paix, en retour de ce qu'il fit pour le Profit Populaire. Tel n'est pas l'avis de Guy Le Normand, qui, lui, ne voit — et les électeurs l'ont suivi quelque peu dans celle voie — que la trahison de dernière heure commise par M. Mazé, sans raisons sérieuses et valables, à l'égard de la formation politique à laquelle 11 avait librement et plutôt mnlencon-Ireusement adhéré.

Quant à YEelairenr, il est ft court d'areuments pour Justifler l'acte de M. Mazé. Mais sa conduite est plu-tôt surprenante. Alors que M. Mazé et le journal qui l'a soutenu de vrnient, en bonne lojîiquc, éire ex dus du Front Populaire, l'on a In surprise de voir ces messieurs se ré-clamer plus haut que jamais du même Front Populaire.

Au nom de la clarté politique, M. Guv Le Normand se doit de conti-nuer d'être cruel et d'exiger que les sanctions nécessaires soient prises: on bien le peuple croirait encore (lue le Front Populaire, comme tant d'autres formations de gaucTie qui l'on précédé, se moque souvernine-ment de luf. Et alors ce serait le commencement de la fin des partis de cauche.

Nous supposons que ce n est pas cela que veut M. Guy Le Normand.

REMERCIEMENTS Mlle Marie Maillard. M. et Mme

.Toseph Derriennic et leurs enfants, M. et Mme Théophile Maillard, les familles Baoul et Floch, remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsèques de

Madame Venre MAILIAR! ) née KERADTRET

ainsi que toutes celles oui leur ont témoigné de la svmpathie en c t i c douloureuse circonstance.

Paroisse Saint-Melaine. — Messes basses ù 6 h., 7 h., 8 h. et 10 h. 30. Grand'me-sse ii 9 heures. Vêpres t'i 20 heures.

Paroisse Saint-Martin. — Messes basses à 6 h. 30, 7 h. 30 et 8 h. 30. Grand'messe à 10 heures. Vêpres à 14 h. 30.

Chapelle Saint-Joseph. — Messe à 8 h. 30.

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Luulii de la Pci i lecolc

Paroisse Saint-Mathieu. — Messes basses à C h., 7 h. et 8 h. Grand'mes-se î\ 9 heures. Vêpres à 20 heures

Paroisse Saint-Melaine. — Messes basses ù 6 h., 7 h. et 8 h. Grand'mes-se ù 9 heures. Vêpres il 20 heures.

Paroisse Saint-Martin. — Messes basses ù G h. 30 et 7 h. 30. Grand'-messe i\ 8 h. 30. Vêpres ii 20 heures.

Chapelle Saint-Joseph. — Messe îi 8 h. 30.

Service Médical. — M. le docteur Martin, 21, quai de Léon. Tél.: 0-91 De 8 heures minuit.

Service pharmaceutique. — Phar-macie Bellec, rue d'Aiguillon.

Bibliothèque Catholique. — Ou-verte de 13 i\ 14 heures pour les personnes occupées sur semaine.

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L O T E R I E N A T I O N A L E

Les gagnants de la 5' Tranche 1936

Les billets se terminant par 8 ga gnent 100 francs.

Les billets se terniniiint par 66 gagnent 1.000 francs.

Les billets se terminant par 718 gagnent 10.000 francs.

Les billets .se ternunnnt par 6.422 et par 9.445 gagnent 25.000 francs.

Les billets se lerniinant par !).360 gagnent 50.000 francs.

Les billets se terininiint i)ar .WSS uaanent 100.000 francs.

Les six billets : OJiSlOlS, 0.764.290. 0.959.176, 0-';28.929, 1.1.3.3.879, 0.159.867, liasnent 500.000 francs. ' ^ Les six billets : 0.985.206, 0 . m . m 0.461.554, 0.978.626. 1.016,094, 0.508.285 i!a«nent 1 million de francs. ^ Le billet 0.726.871 gagne 3.000.000.000 de francs.

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immiiiiniiint

Bulle t in F i n a n c i e r La reprise des valeurs françaises

aura fté de rourte durée: le discours de M. Jouhaux sur le nio<Ic de finan-cement des futurs prnnd» travaux, rt ressuscité certaines Inquiétudes.

Plusieurs «randes Manques sont r ^ venues h des cours nettement dépré-ciés: Crédit Lyonnais i.Hll, Soc''^'» Ofnérnle 893, Comptoir d'Fiicompte 790. Les valeurs d'Rlectrlclté ont été éRa-Icment très ottaquées; leur recul est cependant moins scnsllulc que la baisse des valeurs métallur({l<|ues: Schneider 950 contre 1.140: HotrhUiss 965 contre 1.118. Los Pétroles et les Mines d Or ont été résistants. Le Loiwre s'Inscrit a 725.

LOTEHIR NATIONALE

Le tlraKO de la 5"" tranche a eu lien le 25 mal. Une nouvelle tranche, sem-blable nux pnVcédontei, est émiio do» pull le 18 mat.

Chez les Religieuses Ursulines Les Religieuses Ursulines de Mor-

laix annoncent qu'elles ouvriront un Cours d'Enseignement ménager à la rentrée scolaire d'octobre pro-chain. On peut s'y faire inscrire dès maintenant.

- / / / / / / / -

L igue Féminin«

d'Action Catholique Française

( j rand Pèlerinage à N . - D . de Rumengo)

Lundi de la Pentecôte, 1"' juin sous la présidence de S, Exc. Mgr Cogneau et de M. le chanoine Le Goasguen.

PROGRAMME DE LA JOURNEE 8 heures. — Messe de Commu-

nion. 10 h. 30. — Grand'messe, allocu-

tion bretonne. 13 h. 30. — Conférence de Mme

Guinard (déléguée du Secrétariat Central).

15 heures. — Vêpres, Salut du St-Sacrement.

Des cars partiront: de Morlaix (place Emile Souvestre).

S'inscrire d'avance: chez Mlles Lachucr, libraires, rue d'Aiguillon).

Prix du billet: 25 francs. N.-B. — Toutes les femmes, li-

gueuses ou non ligueuses, sont invi-tées à ce Pèlerinage.

— / / / / / / / — LIGUE FEMININE FRANÇAISE

D'ACTION CATHOLIQUE

Excursion - Pèlerinage

Cette promenade est ..définitive-ment fixée au %Mmanche 5 juillet. Des cars très confortables >condui-ront les excursionnistes ii l'Ile de Bréhat en passant par: Lannion, Trégastel, Ploumanach, Chapelle de N.-D. de la Clarté, Trestraou, Tres-trignel, T r é g u i e r, Lézardrieux, Paimpol; au retour, Ploubaziannec, Tour de Kerroch, Tréguier (visite), Le Minihy (pays de St-Yves), etc., etc... De nombreux arrêts sont pré-vus soit à l'aller ou au retour. Les personnes désireuses de faire, cette charmante promenade .sont priées de s'inscrire chez Mlles Lacluic.*, li-braires, rue d'Aiguillon.

Ligueuses et non-ligueuses y sont invitées. Le prix est de 40 fr., y compris le passage à l'Ile et le tour traditionnel.

- / / / / / / / —

la ïmmi dii charité DIMANCHE 7 JUIN

A C90ATSBRH0 Nous vous adressons un dernier

appel pour notre grande kermesse de charité du 7 juin.

Nous espérons que les Morlai-siens seront très nombreux ce jour-là au Parc de Coatserho. Ils y trou-veront de nouvelles attractions, nous ne voulons pas les dénommer ici afin de laisser ii tous le charme des surprises, aussi agréables qu'inattendues, qui leur sont réser-vées.

Les derniers préparatifs se font en grand mystère et il ne nous est 5as permis de lever un coin du vol-e dont s'entourent les dévoués or-

ganisateurs. Nous nous bornerons donc ù vous

parler des comptoirs où vous trou-verez les marchandises les plus di-verses et les plus élégantes ii des prix effarants de bon marché A Coatserho ce ne sera plus la Crise car tous trouveront, presque sans bourse délier, plaisirs et objets uti-les.

A la ferme, vous mangerez de dé-licieuses crêpes, de succulentes tar-tines de pain noir, lait, cidre, l;ird, iout sera en abondance. Les BiiflVets vous offriront qihampagne, glace.s, fiâteaux... etc... La Pêche Miraculeu-se sera plus miraculeuse que ji'niiti.'î. Qui sait si vous n'y pécherez pus le plus gros lot de la Loterie Nationa-le? Que dire du Canard-Surprise qui, du bout du bec vous offrira..??? Allez, et vous verrez ce qu'il vous donnera...

Aux lettrés, nous réservons une Librairie où l'on trouvera un grand choix de Romans, Périodiques pour tous les âges, livres bretons, livres de piété, papier à lettres..., etc., etc...

Les fillettes auront un comptoir spécial de poupées toutes plus jo-lies les unes que les autres.

Le Bazar du Pêle-Mêle et le Comp-toir des Coeurs joindront l'utile ik l'agréable.

La loterie Toto aura son succès accoutumé dû tant ù la verve du dévoué Toto qu'à la beauté des lots offerts.

Nous terminerons en citant le Comi)toir des Ouvrages de Dames, car c'est là que pourront se faire les plus splendides et les avantageuses emplettes.

C'est donc en grande confiance que nous vous disons: Rendez-vous tous à Coatserho, le dimanche 7 juin.

Afin de permettre à tous de parti-ciper à cette fêle, le prix des en-trées a été fixé à 0,50 par personne, ce qui n'est vraiment pas cher quand il s'agit de participer à une bonne œuvre tout en passant quel-([ues heures agréables.

- / / / / / / / -BIBLIOTHEQUE CATHOLIQUE

Avis aux clients du Dimanche

La « Bibliothèque Catholique » sera ouverte le Lundi de la Pente-côte à 13 h., aux Heu et place du dimanche 7 juin, jour «le la ker-messe diocésaine.

C I R Q U E I

I P I N D E R1 Nom prestigieux qui tinte har

monieusement, c'est le souve-i a monieusement, c'est le souve-

nir de prouesses équestres, de M carrousels' magnifiques, de dé- • «ploiement do fauves; c'est, en- • ] fin, le VRAI CIRQUE, vaste Wk tente majestueuse que les rois Sfl

B a B

ploiement do fauves; c'est, en-fin, le VRAI CIRQUE, vaste tente majestueuse que les rois du rire animent de leur gaieté, et où vous pourrez entendre re-tentir les rires de tous, petits et grands.

Acrobates, jongleurs, domp-teurs, écuyers, tour à tour dé-filent hardiment et harmonieu-sement sur la grande PISTE HIPPODROME, dans la pers-

Bpectlve élancée et osée des mâts gigantesques, où toutes les époques et toutes les races s'y coudoient, pour le plus heureux rapprochement des peuples.

11 vous présente cette saison

Bun super-programme avec des attractions impossibles à réali-ser dans un autre établissement, n i u sera p.

Société d'Etudes du FiDÎslère

B

S B S B a B B B

-///////-A V I S i >

M Cette année, PINDER vous présente le Champion du Monde de Boxe MARCEL TIIIL.

Son TROUPEAU j D'ELEPHANTS DRESSES !

SES 50 LIONS Ajoutez à cela 25 attractions,

recrutées dans les plus grands établissements du monde et vous aurez une maigre idée du pro-gramme qu'il vous présente cet-te saison. Les spectacles de PIN-DER sont légendaires en Fran-ce et à l'Etranger, où il va por-ter la bonne renommée du goût français.

PINDER est né pour le plai-sir des yeux et la folle gaieté, il continue sa route et vous le voyez chaque année plus grand, plus beau et plus confortable, ce qui prouve une fois de plus que c'est en essayant de faire toujours mieux que l'on atteint l'expérience et la perfection.

Il sera installé à MORLAIX, IM le Mardi 23 Juin.

CONGRÈS du Cinquantenaire

de l'A. C. J. F. Le Comité de préparation du Con-

grès du Cinquantenaire de l'Association Catholique de lu Jeunesse Française a pu réiisyir en jeviiière heure, ù organi ser toutes les nisnifestations jubilaires à Paris, môme ec-lles du Lundi de Pen-tecôte.

SAMEDI 30 MAI 8 h., me.sse à Saint-Sulpice. 10 h., ouverture solennelle du Con-

gièp au Palais do la Mutualité. Séance d'étude: • L'AC.J.F. au ser-

vice de la Cité. » Après-midi : visite libre de Paris. 20 h. .10, veillée religieuse à Notre-

Dame, dirigée par Mgr Bruno de So-I.-iiîes, recteur de l'Institut Catholique de Trulouse.

DIMANCHE DE PENTECOTE 8 h., messe de communion au Pare

de.'; Prince.-!. 9 h. 30, réception des délégations

étrangères par le Comité Général de l'A.C.J.F., au Pare dos Princes.

Discours de S. Exc. Mgr Gerlier, évé que de Tarbes et Lourdes, ancien pré-sident général de l'A-ssociatlon.

14 h. 30. grands meetings ouvrier, paysan, étudiant, marin, cb.sse moyen-ne et bourgeoise.

18 h., . Te Deum à Notre-Danio. 20 h. .30, au vélodrome d'hiver : soirée

préparatoire à la .Tournée Jubilaire (ré-servée aux congressistes).

LUNDI DE PENTECOTE . JOURNEE JUBILAIRE

7 h. 30, messes de communion en dif-férentes églises de Paris (à proxmiité des logement.^ des congre.sslstes).

9 h. .30, grand'messe pontificnle au Parc des Prlnce.s. Allocution de S. E. le Cardinal Liénart.

14 h., assemblée jubilaire au Parc des Princes. • L'espérance du Monde jeu •scénlque en doux parties:

I — c Collaboration sociale •, texte de J. Folliet et P. Hibout. Appel aux congresiùstes par le Président Général.

11 — < Unis dans la Rédemption •. texte d'Henri Ghéon. Discours de S. E. le Cardinal Verdier.

A partir de 17 h. 30, départs suivant Indications. - , , , ,

S. E. le Cardinal Dougherty, archevê-que de Philadelphie et S. Exc. Mgr Moubarak, nrchcvOque maronite de Bey-routh, sont arrivés ft Paris pour assister aux cérémonies du Congrès.

On annonce l'arrivé.» prochaine de S. E. le Cardinal Hlond, archcvCque de Poznan et Primat do Pologne, et de S. E. le Cardinal Kaspar, archevêque do Prague.

H e u r e s d e s î ç J a r â e s (iliaiRR LROAI-R)

rade de Morla ix

L'EXPOSITION

Un comité vient d'être formé à Morlaix pour l'organisation du pro-chain Salon de la Société d'études. Ce comité, groupant des personna-lités de la Société d'études, de l'ar-tisanat et du Cercle philatélique, ainsi que des collèges de Morlaix, s'est réuni récemment afin de met-tre au point l'Exposition qui cons-tituera, cette année, l'une des plus importantes manifestations artisti-ques de Bretagne.

L'Exposition sera ouverte du di-manche 28 juin au dimanche 5 juil-let inclus. Les artistes désireux d'exposer leurs ceuvres devront s'inscrire le plus tôt possible. Con-trairement à ce qui avait été annon-cé tout d'abord, e comité acceptera également les peintures à l'huile. Toutes copies seront éliminées. Les envois s'annonçant comme devant être nombreux, le comité sera obli-gé de limiter la place réservée à chaque exposant. Le droit d'accro-chage est fixé à 10 fr., mais ce droit étant supprimé pour les adhérents, il sera plus avantageux aux expo-sants d'adhérer à la société. Toute liberté est d'ailleurs laissée en ce qui concerne ce choix.

Un droit de 10 % sera prélevé sur les ventes au profit de la socié-té organisatrice.

Le comité invite tout spéciale-ment les artistes ayant participé au concours d'affiches du Syndicat d'initiatives à exposer leurs œuvres et à s'inscrire dès maintenant.

Pour tous renseignements concer-nant l'Exposition, on pourra s'a-dresser à M. J. Le Marchant de Tri-gon, secrétaire, 17, quai de Tré-guier, et en ce qui concerne l'Expo-sition philatélique à M. Poitel, place Thiers. M. Kérautret et M. Castel renseigneront les artis.tis désireux d'exposer leurs travaux.

LA SOCIETE D'ETUDES

A CAMARET ET MORGAT

Notre actif groupement artisti-que et littéraire, désireux de pour-suivre son œuvre de vulgarisation, en mettant nos concitoyens à même de connaître les richesses naturel-les et monumentales de notre pays, a décidé d'organiser cette année deux excursions de printemps. La première de celles-ci aura lieu le dimanche 7 juin et comportera l'iti-néraire suivant: Morlaix, Brasparts, Pleyben, Châteaulin, Sainte-Marie-du-Ménez-Hom (arrêt), Lanvéoc, Le Fret, Camaret (arrêt), Pointe des Pois (arrêt), Morgat (déjeuner et vi-site des grandes et petites grottes), Argol, pont de Térénez, Le Faou, Sizim, Morlaix.

Ce sont les plus beaux paysages de la Bretagne intérieure, et les si-tes les plus merveilleux de la côte bretonne — sans compter un cer-tain nombre de monuments reli-gieux et mégalithiques des plus in-téressants — que ce magnifique iti-néraire permettra d'admirer dans des conditions de confort et de bon marché tout à fait cxceplionneiies. Aussi, nul doute qu'il n'obtienne d'emblée les suffrages de ceux qui désirent renouveler les heures déli-cieuses de l'excursion de l'an der-nier, laquelle, on s'en souvient, groupa près de cent personnes.

Tous renseignements relatifs au prix et aux heures de départ et d'ar-rivée pourront être obtenus en s'a-dressant à M. F. Gourvil, vice-prési-dent de la S. E., 24, rue de Brest, téléphone 4-04. ou à Mlle Eleouet, tabacs, place Emile-Souvestre, télé-phoné' 3-90.

D I M A N C H E 7 J U I N , ^ COÂI^ERHO

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Colonies (le vaeniices

.Les Etudc.s des Notaires de Mor-luix seront fermées tous les lundl<» j jeudi 4, du 1" Juin eu 30 leptembre 1936. Vendredi S

Snmeill SO mal Dlinnnciie îil Lundi 1" juin Miinii 2. Mcrcrciil 3,

pleine mer

niiîtin soir 0.45 1.1.1(1 1.4.') 2.30 !t.24 4.07 4.4B

14.12 15.02 15.45 10.2(1 17,04

6,38 17.41

Le Maire de Morlaix a l 'honneur de faire connaître aux parents des Pupilles de la Nation qui désirent obtenir, en 11)3(), une subvention ])our un séjour dans une Colonie <le Vacances, qu'ils doivent, <lcs main-tenant, faire établir leurs dossiers i)iir la Section locale de leur domi-cile. Ils devront déclarer toutes leurs ressources; jo indre au dossier leur feuille d'imposition ou de non-imposil ion, ainsi qu'un certificat médical altestant la néce.s.sité d un séjour ù la mer. Ces dossiers de-vront parvenir l 'Ofl ice avant le 1,') juin. Les Pupilles qui sont dans les conditions d'ol)tenir des secours (les Caisses d'A.ssurances Sociales doivent faire, près de leur Cai.sse, les démarches nécessaires i"i cet et-

_ / / / / / / / -Oranile Ibirc

de lu Semaine hlandie Le Maire de Morlaix a l 'avantage

de rappeler aux intéressés que l.-» viei l le fo i re dite « de la Semaine Blanche » aura lieu, comme d'habi-tude, le jeudi suivant la Pentecôte, soit le 4 Juin.

Les chevaux se tiendront Placç du Pouliet et les autres animaux Place du Marc'hallac'h.

Cette fo i re est très importante et bien pourvue en bêtes de toutes sor-tes. Les débitants désireux d'instal-ler des buvettes hygiéniques sur le terrain du Champ de f o in^ devront se fa ire Inscrire au Bureau du Ser-vice des Droits de Place. Mairie, le mardi 2 Juin, ù 14 heures très pré-cises.

CARNET BLANC Lundi, ù 11 heures, a été célébré

en l'éf,Iise paroissiale de Saint-Me-laine, le mariage de Mlle Françoise l.e Saint, fille de M. Le Saint, l'an-cien et sympathique propriétaire du « Chaperon Rouge » , avec M. i.ouis Menguy, industriel à St-Clet tC.-du-N.),

La bénédiction nuptiale fut don-née par M. l'abbé Menguy, profes-seur à l'Institution Saint-Joseph de Lannion, qui reçut les serments des jeunes époux et leur adressa une charmante allocution de circons-tance.

Les témoins étaient, pour la ma-riée, M. Jean Le Saint, son frère, et M. Jacques Le Bars, pour le marié.

Nous adressons à M. et Mme Louis Menguy nos meilleiirs vœux de bon-heur. "

Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Mlle Lucie Ma-grez, Comptable de la « Grande Fa-brique » , avec M. trancis Audren, coupeur diplômé, fils de Mme et M. Y. Audren, tailleur, rue Gambetta.

Félicitations et meilleurs vœux.

A

On annonce aussi le très prochain mariage de M. René Gourvès, em-ployé de mairie, avec Mlle Henriet-te Baudoin, sténo-dactylo à la « Pu-blicité Moderne » .

Nous sommes heureux d'adresser aux futurs, époux nos félicitations avec nos meilleurs vœux de bon-lieur.

—///////— ET?\T eiYlL

Naissances. — Simone Mével, cité Guichen, fille de François et de An-drée Fouilloux; Auguste Lavalou, quartier du Château, fils de Augus-te et de Alice Kerlirzin; Geneviève Le Foll, quartier du Château, fille de Jean et Marie Larvor; Michelle Au-dren, 29, rue du Mur, fille de Fran-çois et de Anna Madiou.

Publications de mariages. — Re-né Gourvès, employé de Maine, 8, place du Dossen, et Henriette Bau-doin, sténo-dactylo, Plourin - les -Morlaix; François Lozach, commer-çant, 3, venelle «ux Archers, et Ma-rie Le Saint, s. p., à St-Thégonnec; Ernest Brignou, employé de com-merce, (5, venelle des Fontaines, et Jeanne Salaûn, commerçante, 56, rue des Brebis; Jean Le Bouder, boulanger i» Lambézellec, et Mari^ Pichon, employée de commerce, liiace des Jacobins.

Mariages. — Louis Menguy, s. p., et Françoise Le Saint, s. p.; Benja-min, retraité de la marine, et Marie Ouérou, journalière; Charles Laga-dec, charcutier, et Francine Thoz,

Décès. — Marie Priser, 19 ans, 3 mois, 38, rue du Porsmeur; ^ves Guillerme, veuf de Anna Monttort, 79 ans, 3 mois, quartier du Château; Anne Ricou, veuve de Guillaume Perrot, 88 ans, 2 mois, quartier du Château; Anne Foiilar, veuve de Guillaume Thépaut, 76 ans, 1 mois, quartier du Château; Yvon Georges, 8 mois, 35, rue Villeneuve.

Les punaises ne reyionnenl pas quand on les a détruites par le Rozol. Un seul badiijeonnage suffit pour les foudroyer toutes, ainsi que leurs œufs. Le Rozol est tout prCt pour 1 emploi et ne tache pns la literie. t> fr. 5)5 le flacon. Toutes pharmacies, Drogncrlei et Marchands de couleurs, etc.

LA JOURNEE NATIONALE DE LA BICYCLETTE A MORLAIX

Le nombre des rallyes qui seront organisés dans toute la France, le 14 juin, pour la journée nationale de la bicyclette dépassent deux cents.

A Morlaix, cette grande manifes-tation de propagande pour le cv-clisme, ù laquelle il est facile de participer, a reçu un accueil en-tliousiaste. Ouverte â tous, il suffit de faire quelques kilomètres par l'itinéraire de son choix, seul ou en groupe, sans aucune obligation de vitesse, pour participer i\ la distri-bution de magnifiques prix, acces-soires, etc...

Les engagements sont reçus chez la plupart des commerçants et prin-cipalement chez les marchands do cycles Morlaix'et de la région.

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel du Finistère L'assemblée générale des Socié-

taires des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel de Morlaix et "Tau-lé se réunira le samedi 30 mai, à 13 h. 30, à la mairie de Morlaix, salle des Conférences.

M. Grandin, directeur de la Cais-se Régionale de Crédit Agricole Mu-tuel de Quimper, assistera à cette réunion, expliquera le fonctionne-ment de la société, les avantages que peuvent en retirer les adhérents, et parlera des dispositions très in-téressantes de la loi du 24 mars 1936.

Les sociétaires de Morlaix et Tau-lé sont instamment priés d'assister à cette réunion au cours de laquelle d'importantes décisions devront être prises.

Les cultivateurs de ces cantons, non adhérents, sont également cor-dialement invités.

Les présidents, Souêtre - De Lansalut.

- . / / / / / / / -AVIS DE LA MAIRIE

M. le Préfet du Finistère rappelle aux intéressés qu'en vue de l'exa-men annuel des demandes d'attribu-tion ou de renouvellement de sub-vention d'études primaires sup^ rieures, secondaires, professionnel-les ou ménagères, afférentes à 1 an-née scolaire 1936-1937, ainsi que les demandes de subventions de trous-seau ou d'entretien de trousseau, formées en faveur des Elèves de l'Enseignement public ou privé, les dossiers respectifs doivent parvenir à l'Office Départemental'des Muti-lés, Combattants, Victimes de la Guerre et Pupilles de la Nation du Finistère, avant le 20 juin, dernier délai de rigueur.

Les parents ou les tuteurs des candidats doivent remettre leurs demandes aux Sections locales (s a-dresser à la Mairie avant le 5 juin). Les Sections locales transmettront ces demandes aux Sections cantona-les avant le 12 juin.

Ces délais ne s'appliquent pas aux demandes de subventions d Etu-des Supérieures (Facultés de Droit, de Lettres, de Médecine, de Scien-ces, Grandes écoles, etc...) qui pour-ront être présentées pendant les mois d'août et septembre, mais seu-lement aux demandes relatives à des études primaires supérieures, secon-daires ou professionnelles.

- / / / / / / / -A « L'ESSOR MORLAISIEN »

Notre jeune groupement colombo-phile est actuellement en pleine ac-tivité, et l'entraînement bat son plein, en vue du concours ministé-riel du 21 juin qui aura lieu à Troves, ce qui représente une dis-tance de 556 km. environ.

Indépendamment de ce concours, la société a organisé celui de « 1 as pigeon » , qui se disputera en cinq épreuves sur les centris suivants : 24 mai, Saint-Brieuc (88 km.); 31 mai, Rennes {151 km.); 7 juin. Le Mans (271 km.); 14 juin. Chartres (409 kni.h 21 juin, Troves (556 Itm.) Le pigeon avant réalisé le meilleur temps dans ces cinq épreuves sera gagnant du concours de 1 « as pi-geon » . ,

Dimanche 24 mai avait lieu sur le parcours St-Brieuc-Morlaix la pre-mière épreuve. Les deux pigeons ar-rivés premiers appartenaient a M. Pascal, avant accompli le trajet. 1 un en 1 h. 8' et l'autre en 1 h. 11 .

— / / / / / / / -CHEZ LES FONCTIONNAIRES

DE L'ENREGISTREMENT

.Teudi 21, les fonctionnaires de l'Enregistrement du département du Finistère se sont réunis en congrès, salons Quiviger, rue de Brest, sous la présidence de M. Lescot, rece-veur à Brest.

Après la séance de travail au cours de laquelle furent présentés plusieurs rapports touchant la dé-fense des intérêts corporatifs, eut lieu un banonet présidé par M. Ei-del, directeur de l'administration du Timbre pour le département.

—///////—

Musique Municipale

Répétition générale vendredi, 29 mai, à 20 h. 30, en vue des concerts de la Pentecôte (St-Malo, Dinard).

Présence indispensable.

Grand Pardon de Rumeogol

Dinanche 7 I q I b

CARS BREIZ-IZEL Départ de Morloix: 7 h. 30

RtUnir sta places ; Lihraivît

Lachutr, rut d'Aiguillon, ou chtx

M. P. Diniel. rout* J* Callac, tél. 5.58.

Exposition drlisiinole Le Comité d 'Action artisanale du

Finistère, 3, rue Ganibctta, h Mor-I « i x , in forme les artisans du Finis-tère, désireux de part iciper an « Concours Lép ine » qui doit avoir lieu du 5 au 26 juillet 1.936 à Di-nard: section inventions et nou-veautés, travaux d'habileté, au point d « vue artisanale, qu'ils peuvent, pour tous renseignements, s'adres-s e r , Région Morlaix, 3, rue Gambet-t « ; Région Brest, à M. Perrot Paul, Comité artisanal de Brest, 4, rue

1

Louis-Blanc; Région Quimper et Châteaulin, A M. Heutic, Comité de Quimper, 11, rue Jean-Jaurès.

—///////— Swjipiilakii HorlaliiieD

Règlement du Sweepstake gratuit organisé à l 'occasion des Courses de Morlaix 1936, par l 'Un ion des In-dustriels et Commerçan'ts.

Art. 1 " . — Les Courses Hippiques de Morla ix , ayant l ieu les diman-che 21 et lundi 22 juin 1936, il est organisé à Morlaix, par les soins de l 'U.LC., un Sweepstake gratuit en faveur des acheteurs du commerce local.

Art. 2. — Des tickets seront don-nés gratuitement par les Commer-çants de Morlaix, adhérents< de rUJ .C . en 1936, du mercredi ma-tin 3 juin au samedi 20 juin jusqu'à 19 heures.

Art. 3. — Ils seront dél ivrés pour tout achat minimum 'de 5 fr . et mul-tiples d e 5.

Art. 4. — L'acheteur n'aura aucune formalité à remplir , i l gardera par devers lui son ticket. '

Art. 5. — Les carnets de ticket» comprenant chacun 100 tickets de 5 f r . auront une valeur totale de 500 f r . de vente.

Art. 6. — L e commerçant distri-buera gratuitement à sa clientèle un bIHet pour 5 f r . d'achat, 2 billets ^our 10 f r . d'achat, 3 billets potir 15 fr . , etc...

Art. 7. — L e samedi soir 20 juin, à 20 heures, à l 'occasion du con-cert donné sur la place Thiers, au-ra Meo l e t irage à l 'a ide de roues nmnérotées.

Art. 8. — Tous les chevaux enga-gés dans le Grand Pr i x de la V i l l e de Morlaix (s ixième course du lun-di 22 juin) participeront au con-coors.

Art. 9. — Dans irae caisse il y aura les noms des chevaux engages dans cette course, et un premier nom sera tiré. L e numéro du billet sorti te premier an t irage des roues se verra attribtier te cheval dont le nom sera sorti également l e pre-mier, et ainsi d e suite jusqu'à l 'ex-tinction d « nombre de chevaux of-flciellement engagé».

Art. 10. — Tous les billets sortis au tirage « g n e r o n t im des p r i x de rU.I .C. même si le cheva l attribué ne prend pas le départ ou s ' i l a dé-claré for fa i t .

Art. 11. — Les lots attribués se-ront les suivants :

Au billet du cheval gagnant, 3.000 f r . ; au deuxième, 1.500; au troisiè-me, 1.000; au quatrième, 500; au cinquième, 300; au sixième, 200; au septième, 100; du huitième au der-nier engagé, 30 f r . chacun.

Les p r i x seront attribués suivant le mode suivant :

1 ' ) Les chevaux partants, dans l 'ordre d 'arr ivée; 2') Les chevaux non partants et, for fa i ts dans l 'ordre du samedi 20 juin.

La Société des Courses o f f r e en outre une carte de pelouse à toutes ] « » personnes dont Je cheval est dé-c laré for fa i t . Ces cartes seront dé-l ivrées à la Permanence, à la Mairie, le lundi de 9 à 11 heures.

Art. 12. — lîouT le cas où deux ou plusieurs chevaux arriveraient ensemble au poteau, le règlement de la Société des Cotirses serait appli-qué et les pr ix partagés entre les

nants ex-œquo. .,rt. 13. — Les p r i x seront don-

nés sous f o rme d e bons d'achats, valables chez tous les commerçants faisant partie de l'U.I.C.

Art. 14. — Les bons d'achats se-ront tenus à la disposition des ga-gnants à part i r d u jeudi 25 juin 1936, à la Permanence de FU.I.C.

Art. 15. I ls seront valables jus-qu'au 31 août 1936 inclus.

Art. 16. — L e » commerçants qui recevront des bons d'achats de teurs clients Je 31 août, pourront exceptionnellement les présenter au reml>oimtement jusqu'au lundi 3 sep-tembre 1936.

Art. 17. — Chaque carnet de tic-, kets représentant 500 f r . d 'af faires sera d f l l v r é aux commerçants mo-yennant la somme de 10 fr., sur pré «entation de leur carte 1936 de r U . L € .

Art. 18, — Aucun carnet ne sera repris par l 'U.I.C.

Art. 19. — Avec le premier car-net, i l sera remis gratuitement une aff iche à poser dans le magasin du commerçant. Chaque aff iche sup-plémentaire sera cédée au pr i x de 1 f r .

Art. 20. — Les t icket» seront dé-l ivrés aux commerçants à part ir du mardi 2 juin, à la Permanence, ' à la Mairie, de 8 à 12 e t de 14 à 18 heures.

Art, 21. — L e Comité se réserve te droit de modi f ier le présent rè-glement si les circonstances l 'y obli-gent.

.. - w a » » -

C o u r s e s d e J u l p 1, Rostrenon, Nort-sur-Erdre . 7, Corlay, Vitré, Pontchâtenu. 14, Carhaix, Vannes. 21, Morlaix. 22, Morlaix. 28. I<a Martyre, Monttor t 'Sur 'Meur,

Salnt-Brleuc. 39, S«lnt'Bri«uc.'

Chronique des Spectacles

R i a l t o - C i n é m a

LU COQ DU REGIMENT

Le « Coq du Régiment » c'est le surnom donné au jeune capitaine Lucien Larircttc, mari d'une femme clianniuite, Jac<jucliiie. Il rencontre Clwisliane et lîcvient son ami. Sur ces entrofaitcs, Jacqueline va pas-ser quelques jours chez sa mere: Lucien en profite pour fa ire de nou-velles connaissances. Le jour où Jacqueline annonce son retour, Clirisliane arrive aussi, avec un commandant qui est son frère. Le capitaine est pris pour son ordon-nance. Nombre d'autres quiproquos s'en suivent. L 'ordonnance passe t\ son tour pour le capitaine. A la lin tout rentre dans l 'ordre, on fait croire qii'il s'açissait d'un pari. Lu-cien et Jacqueline se réconcil ieront.

Ce scénario ])ar trop invraisem-blable ne réussit pas toujours fai-re rire. Beaucoup de déjà vu. Un dia-logue abondant et peu spirituel. Un ensemble qui fait assez peu cinéma.

N'était l ' invraisemblable et le co-mique des situations, la trame se-rait tout à fait inacceptable. Mari et fenune prennent leurs devoirs bien à la légère. Dialogues et inui-;es, tout est traité librement. Fi lm nquiélant.

MONDANITES La trame de ce film est leste. Des

passages scabreux et des libertés dans le dialogue.

• S a i n t - M a r t i n

L ' E N F A N T DU C A R N . W A L

Sur la Côte d'Azur, pendant le Carnaval, un enfant est déposé de-vant la porte d'un, jeune et riche fêtard, li prend soin de l 'enfant, dont la mère, qu'on a sauvée du sui-cide, devient la nurse. Plus tard, le jeune homme apprend que la nurse est la mère; qu'elle est sans nouvel-les lie son mari, ruiné et expatrié. Le jeune homme fait des recherches inutiles et, alors que le nuu-iage en-tre lui et la jeune femme se déci-dait, le nuu'i revient, retrouve sa femme et son enfant.

^ La trame serait inoftiensive s'il n'y avait des détails un peu libres. L'histoire fait bien « arrangée » . Les à-côtés du sujet tiennent plus de place que le sujet lui-même. Il y a ainsi un ensemble fait de pièces et de njorceaux (|ui sont souvent re-marquables.

.V réserver pour personnes for-mées.

• G&ie t é -C inéma

L A S O N N E T T E D 'ALARME

Un peintre, Bobi, mène une vie dissipée. Un soir, dans un cabaret de Montmartre, il est saisi d'une at-taque de goutte. La femme d'un dé-puté, pour l 'empêcher de continuer une vie peu recommandable, fait ve-nir ù Paris la tante de Bobi, ainsi que sa nièce et le mari de celle-ci; ce qui énerve considérablement Bobi. Au bout d'un certain temps, les i )rovinciaux sont devenus des parisiens très lancés. La tante, qui, Drécédemnient composait des ora-torio, danse la rumba et la nièce tombe amoureuse de son oncle Bobi. Mais tout se tennine fort bien dans une boîte de nuit où la nièce s'aperçoit qu'elle aime son mari.

Le sujet est donc complètement amoral. rejeter.

Çi t^ t tekU? L I Q U E U l C

lob'iaue* par le< flfl. PP. TRAPPISTES o Notrt'Dome d'AiguabdIe por Critfno'

iDfàm»!

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est ton ique et d lgest lvo ; son act ion b ienfa isante est duo

à l 'heureux mé lange des plantes qui la composent

et la rendent Incomparable par sa légèreté.

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(]liil) spoHif moriaisien Le allilètes du Club sont prévenus

que les é )reuves organisées par les coniilés ( es fêtes de Plouigneau et PIpurin, étant autorisées par l 'U. F. .Marche, le C. S. M. a engagé tous ses sociétaires dans ces compéti-tions, sous la direction de l 'ami Pa ris.

Rendez-vous à 14 h.,, à l 'Hôtel .St Fran(;ois.

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N O T A . — Adressez -vous Agence A lguebe l le , 19, Avenue d 'Or -léans, Par i s ( 1 4 ' ) . Té l éphone Gobel ins 31-98, pour connaître les déipôls proolios do votre do-mici le .

Assurances Sociales

Qu^on se le dise ! IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMIIIIIIIIIIIIIIII!!

Tons les articles d'été ( h o m m e s , damet, enfants)

vons donneront satisfaction

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C H A P E L L E R I E

Victor BRIENS

M . B A R B I E R succes seu r

Versement des cotisiitions agricoles De nombreux employeurs .ngricolcs

se croient tenus de convertir leurs cotisations d'Assurances Sociales en lim3)res-poste, au lieu de les verser directeroent en espèces aux ({uichets postaux.

ILii facultiS (le cotiser en tiinlircs-posto u été prévue surtout pour le cas des salariés intermittents ou travail-lant pour plusieurs employeurs. Lors-qu'il s'agit d'assurés travaillant ré(;u-lièremcnt pour le compte du même employeur, il n'y a aucune raison pour que celui-ci ne .s'acquitte i)as en espèces, au guidiet de In poste, on par virement sur compte postal. Ce mode de versement est en effet, pour l'em ployeur, beaucoup plus simple.

Gomime, d'.iutre part, l'achat inutile de tinvbrcs-porte présente certains in-convénients pour les services postaux, les employeurs agricoles sont invild-s à s'en abstenir autant que possible, ex-cepté pour leurs salariés intermittents ou travaillant pour plusieurs emplo-yeurs.

Franchise postale

iLa Direction Régionale des Assuran-ces Sociales communique:

Le public bénéflcie de la franchise postale pour les plis adrcssd-s au Ser-vice Régional des Assurances Sociale.» et aux Caisses d'assurances sociales (Caisses inal.idie-maternité ou caisses vicHlcssc-invalidité). II est rappelé que ces correspondances doivent por-ter au recto et h la partie suptfricure, le nom et l'adresse de rexpéditeur.

C'est donc en pure perte <iue certains assurés ou employeurs affranchissent les plis adressés «u Service Régional, aux Caisses, aux sections locales, et re-présentants des Caisses. D'autre part, il est instamment recommandé de ne pas insérer de timbres pour réponse dans ces mômes correspondances, puis-qu'elles s'adressent à des organismes usant de la franchise postale.

face hôtel d'Europe

Un médicament doit être agréable

Ainsi, on 'e prend avec goût, régu-lièrement et on en retire tous les bien-faits. C'est pourquoi la Qulnlonlne est sr appréciée et universellement répan-due: son go.lt, en effet, est délicieux. Versée dans un litre de vin la Quin-tonine constitue le plus énergique des reconstituants. Klle stimule l'appétit, fortifie le sang, combat l'anémie et tous les états de fatigue et de surme-nage. Un flacon de Quintonine coûte seulement 4 fr. 9.'>. Ttes Phics.

 nos abonnés Tout abonné qui ne refuse pas

son Journal à la date indiqués sur sa bande est considéré comme réa -bonné et doit le prix pour une nouvelle année.

Les abonnements à échéance fin M a i s o n t renouvelables en Juin. Nous n o u s permettons de rappeler à nos abonnés que le prix est de 16 f rancs pour le F l -nlstire et les limitrophes, et 17 f rancs pour les autres dépar» tements et les colonies. (0 . O. P. 46-83, Rennes) .

Toute demande de changement d'adresse doit être accompagné* d* 1 f rano «n t lmbrta -po«t « .

Qui condait l'Europe à la guerre ?

4

L'Internationale maçonnique

l 'N NUMERO SENSATIONNEL SUR LA FRAXC-MAÇONNERIE

Sous ce titre: « Qui conduit l'Europe (1 la guerre? L'Internationale maçonni-que » , la Revue: Jes « Documents nou-veaux » , éditée sous le patronage de la Fédération Nationale Catholique et dont l'action est déjà très importante vient de faire un numéro spécial, vrai-ment sensationnel, et qui est enlevé rapidement.

Ce numéro contient des reproduc-tions de documents jusqu'ici demeurés secrets.

C'est toute l'action de la Franc-Ma-çonnerie qui est dévoilée dans ces pages que les élections rendent d'une actualité brûlante.

Les cérémonies secrètes, l'organisa-tion intérieure des Loges, leur action internationale, leur mainmise sur notre pays, sont tour ù tour étudiées et com-mentées.

De saisissantes photographies ahso lument inédites accompagnent ce texte tiré en hélio; rien de seinblablc n'a encore été publié.

Nous le signalons volontiers h nos lecteurs. Tous ceux, qui s'intéressent à la très grave question maçonnique voudront posséder ce nmpéro; il est vraiment remarquable.

Ecrivez à M. Marquès-Rivière, direc-teur des « Documents nouveaux » , 17, rue Duguay-Trouin, Paris ( V r ) , qui vous l'enverra franco contre la somme en timbres de 3 fr.incs.

Prix spéciaux avec fortes remises pour groupements, comités, «cuvres, etc...

Plouézoc 'h LA KERMESSE

La Kermesse de Plouézoeh a été dé-fltiitivenient fixée, cette année, an Ui-manohe 20 juillet. Qui ne se souvient point des deux Kermesses précédentes qui se déroulèrent dans les magnili-(îues cadres de verdure des ehilteaux du Roc'hou et de Trodibon. Mais, pour des raisons spéciales, nous serons obliigés de nous contenter, cette année, du Parc des sports de l'Etoile Saint-Etienne: ce Heu a l'énorme avantage d'être plus central., tinc légère indiscrétion nous a permis de savoir que nous aurons de très heu-reuses innovations grûce auxquelles cette Kermesse ne le cédera en rien aux précédentes. Nous y reviendrons: qu'il nous suffise pour l'instant de retenir la date du 2(1 .luillet et surtout de la faire connaître,

CHEMIN DE FER DE L'ETAT

Allez à Paris passer les iétes de la Pentecôte Afin de permettre au plus grand

nomil)re possible de voyageurs de se rendre !i Paris pour les fêtes de la l'cntccAtc et h (les conditions de bon marché exceptionnel, les Chemins de fer de l'Etat délivreront des billets individuels h tarif réduit de 45 % en-viron valables dans des trains dési-gnés ou départ des gares do Bretagne

Départ le vendredi 20 mal 10,30. Retour facultatif Jusqu'au 26 août

1096 & la volonté des voyageurs par les express ordinaires.

Fmeis LE Ml Art. 1" . — L'Union Sportive Morlal-

siennc organise le challenge Francis Le IJars, en mémoire de son meilleur coureur, tué héroïquement à l'ennemi pendant la guerre 1914-1918, Ce chal-lenge, (lui est un objet d'art d'une grande valeur, sera dispi'td en 1936, au cours de trois réunions sur piste. La première aura lieu le 30 mal en noc-turne. les deux autres, en matinée le 14 juiii et le 20 scptemibre.

A r t . 2. — Ces épreuves sont réser-vées aux coureurs résidant dans l'ar-roiKlissement de Morlaix. En cas de litige, un certificat de résidence de six mois sera exigé.

A r t . 3. — Le challenge sera disputé annuellement et couru sous les aus-pices et règlements de L.U.VJF. Les sociélés de l'arrondissement pourront en^a^er un nombre illimité de cou-reurs.

Art. 4. — Le programme des courses .spécidera les épreuves comptant pour le challenge, ainsi que les points attri-bués aux coureurs. La société qui tota-lisera le plus grand nomlbrc de points lors (le la dernière épreuve en 1936, aura la garde de la statue pendant un ;ni; durant ce temps, clic en sera res-ponsable. En cas d'ex-asquo, la, société victorieuse sera ctdle qui aura gagné l'américaine !e 20'septembre. Le club gagnant devra en faire le retour, à ses frais, aux organisateurs, un mois avant la date fixée pour la première réunion en 1937. Le challenge sera attribué en toute propriété II la société qui l'aura gagné trois fois.

A r t . a. — Les présidents des clubs engagés choisiront respectivement leurs coureurs ([ui disputeront les matches poursuites. Seul le premier coureur de chaque société comptera pour le clas-sement final. Tous coureurs rejoints, par ceux d'un autre club, devront des-cendre immédiatement de machine, sous peine d'une pénalisation.

A r t . 0. — Les bicyclettes seront dé-munies de frein et d'écrous à ailettes. Le pignon fixe est obligatoire. Les ex-trémilés du guidon devront être bou-bhés, les boyaux bien collés. Le direc-teur de la rvunion pourra refuser le départ à tous les coureurs qui ne se conformeront pas aux prescriptions du présent article.

.Art. 7. — L'es coureurs devront obll-galoirement présenter leur licence, lors de la distribution des dossards. Les d?nx memllires du comité désignés h cet effet, percevront la somme de deux francs. Celle-ci sera remboursée après la réunion, contre la remise des dits dossards.

^rt. 8. — Si pour cause de mauvais temps, ou tout outre cas de force ma-ipure, les courses n'avaient pas lieu, les coureurs ne pourroient réclamer lucune indemnité.

A r t . 9. — Le comité organisateur ne •épond d'aucun occident dont pour-raient être victimes les coureurs. Ceux-ci devront porter un casque ré-glementaire, sous peine de se voir re-fuser le départ.

A r t . 10. — Conformément aux règle-menls de L'U.V.F., tout coureur ne disputant pas sa chance, ou gênant un advers.iire. sera Impitoy.Tbtemcnt déclassé et niîs hors de course. Les points (|u"il aurait pu acquérir à son chib durant la réunion seront suppri-més. Ils ne pourront en aucun cas être attribués .'i son suivant immédi.it. Quant aux prix qu'il aurait égale-ment gagnés, ils resteront acquis à la société organisatrice.

,tr/. I I . — En cas de mauvais temps, empêchant do terminer une épreuve commencée, les coureurs ne pourront réclamer les prix attribués à celle-ci.

/1r/. 12. — I.c comité se réserve le droit , d'accord avec les présidents dei sociélés engagées et après en avoir référé à L ' U.V.F., d'apporter toutes modidcalions aux présents règlements.

A r t . 13. — T-es engagements seront définitivement clos, une semaine avant cliatiue réunion. Ils devront être adressés au secrétaire de l'Union Spor-tive Morlaisicnne, Impasse de la Ro-che. à Morlaix.

A r t . 14. — En cas de litige au cours (les réunions, L'U.V.F. et le comité de L'U.S.M, seront seuls compétents pour trancher tous différends,

S 9 9 HéoiiveHiire à Rernéguès

La première réunion sur piste de la saison, organisée en nocturne, ce soir, 30 mai. promet d'être des plus Inté-ressantes. La première manche du clialli'iu^e F. Le Bars, sera disputée au cours de cette soirée. Les Morl.iislens Dcnvent dès maintenant, admirer le l)cl objet d'art, mis en compétition nar l'Union Sportive Morlaisicnne, chez M. Castel, 10, Place Thiers.

Nous remercions le geste sportif de la mimieiDalité, qui a remis la piste en élaf. Quant au comité de L'U.S.M., il a droit h nos félicitations, pour avoir eu l'initénieuso i'Iée do créer le challenge F. Le Bars et de le réservei exclusivement aux coureurs de l'ar-rondissement. Bravo Messieurs I — Continuez îi encourager les jcwnc».

N'ons n'avons pas oublié, en effet, le» ententes anti-sportives de certains L'rands coureurs ayant participé autre-fois aux belles et très goûtées réunions cyelistes l'i Kernéguès. Nous préférons voir remplacer les tilres t-onflants, In classe et les nualités de ces Messletirs, nar la rivalité et Ip coml)atIvIt5 spor-tives qui existent entre les jeunes et ardents coureurs de l'arrondissement, cini se livreront des batoIlTcs loyales, mais acharnées et passionnantes.

Cette très belle réunion ft laquelle assisteront tous les snortifs de Ift ré-gion eotnmeneera A 20 heure» nrécJses afin de permettre fi toutes les épreuves épinglées nu programme de sn ffSrou-1er normalement avant la nulï.

Voici la liste des coureurs engajfés Chap.nlain. Cloarce, Corrc, Dali. Ha

•non. K'-rmoal, I.c •.Tcune, Pnogom, Oulllee. Lr.rui et Moal.

.Testin. Dénlel, les trois frères Oué-•"ipn. T.e Bnnx, Gloapuen, Romain, Cnllterm, Thomas, Simon, "nnézé f.onnrn. Blanchard. Elldoi'ot. Péron, Fèvre, Hpn-v, Le MepcUr, Dellep, ÇO'» riou, Nédclleo et Breton,

Les championnats du Finistère Résultats techniques :

Cadets 60 mètres. — 1. Normand (ASB),

8" 1/6; 2. Combot (G. de M.) 3. Mas-son (G. de M.).

1.000 mètres. — 1. Masson (G. de M.), 3' 23"; 2. Normand (ASB).

Saut en hauteur. —- 1. Normand (A SB), 1 m. 40; 2. Combot (G. de M.), 1 m. 30.

Saut en longueur. — 1. Combot (G. de M.), 4 m. 90); 2. Normand (ASB), 4. m. 80.

Juniors ^ 80 mètres. — 1 " série: 1. Rochard,

(ASB), 9" 2/5; 2. Riou (ESK); 3. Do-hollou (G. de M.).

2" série: 1. L'HelgouaIeh ^Stella-Ma-ris, 9" 4/5; 2. Guézennec (G. de M.); 3. Millet (ESK).

Finale: 1. L'HelgouaIeh (Stellas-Ma-ris), 9" 2/5; 2. Rochard (ASB); 3. Gué-zennec (G. de M.).

300 mètres. — 1. L'HelgouaIeh (Stella-Maris), 42" 375; 2. Paugam (G. de M.); 3. Combot (G. de M.); 4. Riou (ESK)

600 "mètres. — 1. Bourdonncc (ASB), 1' 11" 3/5; 2. Pérou l'G. de M.); 3. Per-rot (G. de M.).

1.200 mètres. — 1. Disès ŒSK). 3' 45" 2/6; 2. Com'bot (G. de MTT 3. Sou-rimant (G. de M.). ^ „

Saut en har^eur. — 1. Le Gall (AS B), 1 m. 50; 2. Paugam et Guézennec (G. de M.), 1 n . 45.

Saut en longueur. — 1. Boehard (AS m, 5 m. 50; 2. L'Helgoua'ch (Stella-Maris), 5 m. 48; 3. Guézennec (G. de ' Lancer du poids. — 1. Le Gall (ASB). 12 m. 50; 2. Guézennec (G. de M.); 3. L'HelgouaIeh (Stella-Maris).

Seniors

100 mètres. — 1'" série: Auré^gan (ASB), 12" 1/5; 2. Kerhcrvé CASB) ; 3 Lossouarn (.T.A. Pont-l'Abbé).

2» série: 1. Tanguy (G. de M.), 12 2. Bour (ASB) ; 3. Lautrédou (.TA Pont l'Abbé)

Finale: 1. Aurégan (ASB), 11" 1/iS 2. Tanguy (G. de M.); .3. Bour (ASB) 4. Kerhcrvé (ASB); 5. Lossouarn; 0 Lautrédou (tous deux de Pont-l'Abbé)

5.000 mètres. — 1. Andro (.TA Pont l'Abbé), 17* 9" 4/5; 2. .Tacopin (ASB) 3. Movon tC. de M.).

Poids. — 1. Le Gall (ASB), 12 m. .'iO 2. Modec (ASB); 3. Daniélou (ESK); 4 Le DulT (ASB). ^

400 mètres. — 1. Le Bot (ASB). 57" 2, Pasquier (ASB): 3. Gravot (ASB).

800 mètres. — 1. Tronlou (ASB), 2' 12"; 2. Le Bot (ASB); 3. Priser (G. de

^'saut en hauteur. — 1. Velly (Milice Saint-Michel). 1 m. 05: 2. Fichot et Mesmeur (tous deux de l'ESK), 1 m. 60; 4. Laouénan (Stella-Maris).

200 mètres. — 1 " série: 1. Aurégan CASB); 2. Gravot (ASB); 3. Lossou.-irn (.TA Pont-l'Abbé).

2' série: I. Le Duff fASB) : 2. Bour (ASB); 3. Bcllec (G. de M.); 4. Lautré-dou. _

Finale: 1. Aurégan, 24"; 2. Le DntT; 3. Bour, tou-s de l'ASB.

Disque. — 1. Le Gall (ASB), 35 m. 65; 2. Daniélou (ESK); 3. Laouénan (Stella-Maris).

1.500 mètres. — 1. .Tézéquel, en 4 30" 4/5; 2. .Tacopin (tous deux de 1* \ SB)

Saut en lonaneur. — 1. Bour (ASB.V 5 m. 62; 2. Fichot (ESK1. 5 m 50: 3. Lautrédou fJA Pont-I'Abbél : 4. Ker-hcrvé (ASB); 5. Gravot CASB).

Relal 4 X 100. — 1. ASB, en 47"; 2. Gâs de Morla'x.

Perche. — 1. Vellv. 2 m. 85; 2. Mes-meur l'ESK), 2 m. 80.

Landivisiau. — La Mission. La procession arrivant place d- - Halles.

Photo Cuivarch — Landivisiau.

F O O T B M l

GAS DE MORLAIX CONVOCATIONS

MM. les membres du Comité sont avisés que la réunion mensuelle est fixée au mardi 2 juin prochain.

A l 'ordre du jour : réunion géné-rale de la L . 0 . F. A. et questions diverses.

Préscncc indispensable de tous. Athlétisme. — Tous les athlètes

et footballeurs sont convoqués les mardi et jeudi, à 20 heures, et le di-manche, à 9 h. 30, aux séances d'en-traînement, à Coatserho, en vue de la participation aux championnats départementaux à Saint-Pol-de-Léon, le dimanche 5 juillet, les épreuves suivantes étant prévues au program-me :

Minimes: 60 mètres. Sauts : hau-teur, longueur.

Juniors: 80 m., 300 m., 1.200 m. Sauts : hauteur, longueur, perche. Lancer du poids. Relai : 4 X 60 m.

Seniors: 100 m., 400 m., 1.500 m., 3.000 mètres. Sauts : hauteur, lon-gueur, perche. Lancers : poids, dis-[ue. Relais : 4 x 250 m. et 1.600 -f ;00 4- 400 4- 100 -1- 100.

9 9 9

A SAINT-POL-DE-LEON

CIIAMPIomA T DEPA R TEMEXTA L

DES PATRONAGES DU FINISTERE

Tenant compte des desiderata émis par l'Armoricaine de Brest et les Gûs d'Arvor de Landerneau, la commission sportive départementale a demandé a l'Etoile sportive du Kreisker chargée d'or^îaniser cette année le challenge des patros de bien vouloir en changer la date.

En consé<iuence, cette brillante ma-nifestation rportive, primitivement fixée au 28 juin, est- reportée au di-manche 5 juil'ct.

Nous demandons A tous les patrona-ges du Finistère d'tn prendre note.

© © ©

CHAMPIONNAT DE FRANCE PROFESSIONNEL

ASCENSION DIVISION NATIONALE

A Paris. — Raclng et Marseille, match nul : 2 à 2.

A Sète. — F. C. Sète bat Red Star par 3 buts à 2.

.4 SocHaux. — F. C. Sochaux bat Ex-celsior Roubaix par 6 buts à 2.

DIVISION INTERREGIONALE A Charleville. — CharleviUe et C.A.P.,

match nul ; 0 à 0. A Nice. — Nice bat Caen par 5 à 2, A Calais. — Amiens bat Calais, 1 à 0.

24 MAI A Sochaux. — F. C. Sochaux et Ra-

cing C. P. font match nul par 2 à 2, A Paris. — Red-Star bat Excelsior par

3 à 2 A Metz. — C.f. Metz bat Valenciennes

par 5 à 4. A Mulhouse. — F. C. Mulhouse bat

Marseille par 3 à 1. A Sète. — Sète bat R. C. Strasbourg

par 3 à 1. A Aies. — Rennes bat Olympique

d'Alès par 5 à 2. A Antibes. — Antibes F. C. bat OI.

Lillois par 3 à 1. A Lille. — S. C. Fives bat A. S. Cannes

par 5 à 1. Le classement

R. C. Paris, 42 p.; Ol. LiUois, 41 p.; R. C. Strasbourg, 39 p.; Cannes et So-chaux, 35 p.; Marseille, 33 p.; Sète, 32 p.; Excelsior R. T. et f î C. Fives, 31 p.; Stade Rennais, 28 p.; Metz, 27 p.; Anti-bes, 25 p.; F. C. Mulhouse, 22 p.; Valen-ciennes, 19 p.; 01. Aies, 19 p.; Red-Star, 17 p.

DEUXIEME DIVISION A Saint-Etienne, A. S. Saint-Etienne

bat Rouen par 4 à 1. A Paris, O.G.C. Nice bat C.A.P. par

1 à 0. A Reims, Reims bat Boulogne par

2 à 1. A Dunkerque, Dunkerque bat Nancy

par 4 à 1. A Roubaix, Roubaix et A. S. Troyes

font match nul par 1 à 1. A Caen, Caen bat Lens par 2 à 1. A Charleville, F.C.O. Charleville et

Montpellier font match nul par' 0 à j ) . Le classement

F.C. Rouen et R.C. Roubaix, 51 p.; Saint-Etienne, 50 p.; R.C. Lens, 41 p.; S.M. Caen, 39 p.; Amiens, 38 p.; Calais, 37 p.; Montpellier, 35 p.; O.G.C. Nice, 34 p.; Stade Reims et C.A.P. 33 p.; F.C.O. Charleville, 29 p.; 01. Dunkerque. 27 p.; A.S. Troyes, 26 p.; U.S. Boulogne, 23 p.; Havre A.C., 20 p.; F.C. Nancy, 11 p.

e • a

Dimanche à Morlaix

(îi'tind louPDoi (le baskel-bi l l Le B. C. M. faisant preuve d'une

belle vitalité, a décidé d'offrir à son public un grand tournoi de Basket-Ball à l'occasion du dimanche de la Pentecôte. Ce tournoi sera doté d'une superbe coupe, due à la générosité de M. BELZ. lo sympathique Vice-Prési-dent du B. C. M.

Sans précédent à Morlaix, ce tournoi réunira 4 équipes: VEotile Saint-Mi-chel, de Saint-Brieuc, VEtoile du Pi-lier-Rouge de Brest et les équipes 1 et 1 b. du B. C. M. _ ,

Nous nous excusons de ne pouvoir donner ici la composition de l'équipe Briochine qui ne nous est pas encore parvenue, mais nous pouvons assurer que cette équipe ne fera pas mentir sa réputation. Voici celle des autres : Etoile du Pilier-Rouge.

Avants: Baron, Le Roy. Centre: Héliès (cap.). Arrières: Gr.ill, Stéphan. Remplaçants: Saliou, Mével. Equipe qui a vraiment belle allure

sur le papier et dont le centre, en particulier, sera à surveiller. « . C. M. (1) „ .

.Avants: Chartier, F. Borgnis-Des-bordes (cap.).

Centre: Provost. •Arrières.: Minor, Le Rest. C'est l'équipe qui a si brillamment

défendu nos couleurs au cours de la saison.

C. M. .(1 b.) (Maillots blancs). Avants: Delourmel, Le Roux. Centre: Riou (cap.). Arrières: Guyader, Scanff. Nous aurons le plaisir d'y retrouver

au ceirtre Riou, qui fera son premier match de /la saison et qui voudra montrer qu'il n'a rien perdu sur l'an dernier.

Tirage au sort: 9 h. 15. Eliminatoires: k partir de 9 h. 30. Finales: h partir de 16 heures.

Les championnats de Bretagne à Morlaix Le titre de Champion de Bretagne

de Tennis est très envié, aussi de nom-breux Clubs de la Région Bretonne s'cmpressent-ils d'envoyer leurs meil-leurs joueurs pour disputer cctte com-pétition officielle.

Cette onnée, le Comité de Bretagne de la Fédération a olioisi notre Ville comme lieu de rencontre de cette épreuve, considérant que les courts du T. C. M. répondent à toutes les condi-tions exigées pour les grands matches. Les éliminatoires se disputeront le sa-medi 30 mai, les demi-finales et les finales les Dimanche et Lundi de la Pentecôte.

Déjà. Saint-Malo et Paramé, le Vé-loce Club Brcstois, le Tennis Club Ren-nais, l'A. S. Croix Carrée, ont engagé des équipes redoutables. iPour la Pen-tecôte, J» Contscrho, il y nurn du bc.iu sport.

Le T. c. M. espère que de nom-breux spectateurs viendront encourn-gcr par leur présence les joueurs lo-caux et montrer que Morlaix est tou-jours à J'avant-gardo du sport.

Entrée: 3 francs; enfants 1 franc. Membres honoraires sur présentation de leur carte,

Saint -Po l -de-Léon LES COtmSES HIPPIQUES

DE LANVEREC Quelques averses ont contrarié la

deuxième journée des Courses Hippi-ques de Lanvérec qui avaient lieu di-manche dernier 24 mai. Aussi notre hip-podrome fut cette année moins fréquen-té et le temps menaçant de la matinée obligeait nos élégantes à conserver leur tenue d'hiver.

Le matin à 11 heures, l'Harmonie No-tre-Dame du Kreisker dirigé par son chef, M. Georges Robert, donnait sous les grandes halles décorées et fleuries, un concert des mieux réussis. Notons u solo de baryton bien exécuta par M. Jean Rolland et un fort bel adagio que joue avec expression M. Bernard Coat, clarinette solo.

Le programme de l'après-midi, doté de 25.000 francs de prix comportait six courses: 3 courses de trot attelé — une de steeple-chase — une course de haies et une course de galop, cette dernière épreuve devait intéresser le public, n'ayant pis été courue de longue date à St-Pol-de-Léon. Disons de suite que la piste, après les travaux de drainage exécutés sous la direction de M. Graflf, était en excellent état. Donc, à 14 h. 30 précises, 9 trotteurs se mettaient en li-gne pour le prix de la Société d'Encou-ragement pour l'amélioratlor. du cheval français. Après un mauvais dépai-t. un des chevaux: . Gladiateur I I I .. à M. Bergot. s'enleva et vida son sulky de son driver et parcourut deux ou trois tours de piste sans conducteur. La cour-se ayant été remise, se termir.ait en-suite par la victoire de . Jean Bart I I » à M. Pichon de Landivisiau. devant

Irose . et • Halifax I I I >. Sur 6 enga-gés pour la course au galop, 3 prirent le départ après une épreuve très sui-vie ce fut « Musaraign », à M. Marrec. qui l'emporta. — « Hiérophante » qui fut annoncé 3* à la cinquième course fut ensuite déclassé pour avoir galopé et ce fut Champillon qui gagna le 3' prix. Les parieurs qui avaient déchiré leurs tickets s'en souviendront.

Le steeple-chase final fut plutôt pâle si l'on considère le nombi» minimu des partants: sur 11 engagés. 2 chevaux seulement prenaient le départ et l'épreu-ve se terminait par la victoire de « Ci-cilien ». à M. J. Lecointre. sur Coron.

Sur l'hipnsdrome on pouvait remar-quer la présence de M. Trémintin. dé-Duté du Finistère: Alain de Guébriant. Conseiller général et maire de St-Pol-de-Léo)s : M. le Receveur des Finances de Morlaix : M. Pouliquen. conseiller général et maire de Landivisiau: M. de Kermenguy. Président de la Fédération des Sociétés Hippiaues de Bretagne ; Abel Le Morvan. vice-président de la Société des Courses : Albert Simon, tré-sorier ; Pierre Stéphan. secrétaire - Bo-zellec, Sévère, Graff. Stéphany. commis-saires ; Baron, vétérinaire : Pochon. per-cepteur ; G. Caroflf, président de l'Union des Exportateur.-;: Docteur Basot : Doc-teur Fichez, président de la Pédale St-Politaine et du Tennis-Club de Pem-poul : Le Goff, receveur des P. T. T.

Ajoutons que le service d'ordre orga-nisé par MM. Dardard. chef de brigade de gendarmerie, et Jamet, brigadier Je police, fut impeccable en tovs pomts.

Foires de Juin COTES-DU-NORD

17, Ménez-Bré. en Pédernec, tous che-vaux de trait 800.

17, Uzel (foire d'écuries), trait moyen, trait léger, SOû-350.

23, Plévin, tous chev. de trait, 350-400. 25, Dinan (foire d'écuries), 200-250. 25, Lamballe, tous chev. de tr., lOO-lSO. 29, Plésidy, tous chev. de trait, 400.

FINISTERE 4, Châteaulin, tr. lég., tr. post., 250. 4, Morlaix. tous chev. de trait. 250. O, St-Renan, tr., trait postier, 250. 8, Guerlesquin, tous chev. de tr., 500 10. Landivisiau, tous chev. de trait,

700-1.000. 12, Guipavas, trait moyen, 25. 13, PIonéour-Lanvern, trait léger,

trait postier, 200. 18, Rosporden. trait léger, 250. 20. Landerneau, tous chevaux de trait,

250-300 " 20, Quin-.per. tr. lég., tr. postier, 300.

25, Berven, juments surtout, 75. 26, Coray, juments surtout, 100. 29, Lesneven, trait, trait postier, 450, 30, Commana, tous chev. de tr., 400-500

MORBIHAN

2-8. Gourin, trait, 100. 4-10-20, Le Faoue^ trait, 80. 4-18, Guéméné, trait, 50, 30, Kernbscleden, trait, 100-150.

FOIRCS ET KARCKES

GUERLESQULV, 25 mai. — B « e s à cornes amenécF, 300; vente très active en toutes catégories; cours en hausse sur amouHlantes et bonnes herbagères. On cote: bœufs, 2.50 à 2.60 au kilo ; -vaches, 2.20 2.40; vaches pleines et jeunes laitières, 900 h 1.400 la tête ; veaux amenés, 80, vendus 2 à 2.25 la livre; porcelets, 400, vente bonne de 200 à 240 fr. la couple.

Beurre, 8 fr. le kilo; œufs, 2 fr. la douzaine; volaille, 20 ù 26 fr. la cou-ple; lapins. 2.50 à 2.75 la livre. Foire )ien approvisicnnée; transactions nom-breuses.

CARHAIX, 23 mai. — l^s 100 fcgs froment 95; seigle 75; sarrasin 95; avoine 95; farine 150; son 60 frs.

Paille les 500 kgs 115 à 125 frs. Viande sur pied: Vaches 2.15 à 2.25

le kg; bœufs 3; génisses 2.50; mou-tons 5; porcs 5; veau 4 à 4.50.

A la pièce: Vachcs 750 i 900; vaches . pleines dans les 1.000; porcelets 250 la paire.

Beurre 9 le kg; oeufs 3 la douzaine. Cidre 250 la barrique, droits com-

pris. Poulets de 20 à 30 frs.

MORLAIX, 24 mars. — Les 100 ki-los: blé 90 4 96 fr.; avoine, 90 à 92; orge, 70 à 80 fr . ; farine, 145 à 150 fr.; son, 60 a 66 fr.

On cote k la barrique: cidre, pre-mière qualité, 200 fr .

Porcs de lait, de 180 à 2(-0 fr. la cou-ple.

Poulets, la couple, 22. 28 et 34 fr. ; noulcs, la pièce. 14 à 18 fr.; canards, la pièce. 13 k 14 fr. ; lapins, la pièce, S à 15 fr. , ,

Beurre, le kilo, 9 à 10 fr.; oeufs, la douzaine, 3 fr.

Beurre en gros, aux 100 kilos, 820 fr. (toutes qualités).

Tendance c.ilme; cours stationnaires.

SAINT-POL-DE4LEON. 22 mai. — Les 100 kilos: blé 90 à 92;«avoinc, 96 à 98; seigle, 75 à 78; orge, 80 à 84; sarrasin, 100 J. 110; farine, 155 à 160; son, 64 ft 66 fr.

Les 500 kilos: paille de blé, 125 ; paille d'avoine, 115 fr .

On cote à la pièce: poulets, 10 à 14; poules, 14 .'i 16; lapins moyens, 11 à 14: gros. 18 à 20 fr.

On cote: beurre ordinaire, le kilo, 8.50 à 9 fr.; beurre fin, le kilo. 10 à 11; oeufs (la douzaine) 3.75 k 4 fr.

Viande de boucherie. On cote au 1/2 kilo: veaux, 2 à 2.25: vaches, l.O."; à 1.10; génisses, 1.30 à 1.40; bœufs, 1.50 A 1.60; taureaux, 1.25 k 1.50; moutons, 3 fr .

LE CONQUET, 26 mai. — Beurre de table, la livre, 4.25 à 4.50: beurre de cuisine, la livre. 3.50: œufs, la douzaine. 8.50: lait écrémé, le litre. 0.60; lait non écrémé. 1.10 le litre: nomme,'! de terre nouvelles, la livre. 0.70: lapins domes-tiques, la livre, 2.25 et 2.50: canards, la pièce. 10 à 14 fr.: poulets de grains, la COUDIP. 22 à 26 fr.; pigeons, la couple, 10 à 11 fr.; petits coas. la couple. 10 à 15 fr.: bols de chauffage, la corde. 90 : et 100 fr.. ert chêne; fagots, le cent, 7 5 et 80 fr., en chêne; genêts et ajoncs pour le boulanger, le cent, 65 à 70 f r ,

DANS LA RÉGION Landivlsiau

t.-

I n e Mission poroissinlc TRIOMPHALE JOURNEE

DE CLOTURE

PrWlcateurs, directeurs d'âmes, or-gaidaateurs, tels nous sont apparus les PP. Colas, directeur de la Mission; Jat-f r t t ; Pennec, Pronost et Larvor! « Une belle équipe », disalt-on partout, avec cet^accent de franchise sans réserve...

^ o s missionnaires ont été les instru-ménts dociles de la Sainte Vierge. Oblats de Marle-hnmaculée, ils le sont avant toUt':«t' au soir de cette magnifique jour-née du dimanche 10 avril qui groupa à l'église plus de 2.000 personnes, le R. P. Supérieur avait cru devoir offrir à la Vierge Marie l'hommage de sa gratitude personnelle et celle de ses confrères pour tout le bien opéré durant la pre-mière semaine grâce à celle qu'ils avaient tant priée pour le succès de la Mission.

M. le Curé avait adjoint aux Pères six prêtres du ministère pour entendre les cinfessions. Ce sont, pour la pre-mière semaine: MM. les abbés Horry, curé de Sizun; Bizien, curé d'Huelgoat; Coajou, recteur de Plougoulm, chantre; Gùlllermou, de Cléder; Sergent de Com-mana; Plriou, de Plougonven. Pour la detwlème semaine: MM. Boucher, cha-noine honoraire; CarofI, de Plouguin MUln, de Saint-Renan: Le Pape, de Cro-zofl; t e Rumin, de Guilers-Brest; Ap-péré, de Landunvez.

Mais le champ n'était-il pas tout pré-paré déjà à recevoir la semence? Car 11 est juste de rendre hommage au zèle de tous ces pêtres, curés et vicaires, qui se sont succédé dans cette paroisse et dont la mémoire subsiste encore, fidè-le, dans le cœur de ceux qui ont joui des bienfaits de leur apostolat. Rappe Ions avec émotion les noms do MM. Sibi rll, Cariou, Berthou, Corre, qui furent depuis 50 ans les pasteurs très aimés de Landivlsiau; de MM. Madec, Quéméneur, Léon, Corre, Boclé, Henry, Grignoux, Tanguy. Calvez. E. Corre. Gouzien, Le Bei;re, Coquet. Botéraou, Pouliquen, pour ne citer que ceux qu'ont connus nos gé-nérations actuelles. D'eux tous on pour-rait dire ce que rapporte l'historien au sujet du premier d'entre eux : Den a zever, den a greden: den a palon hag a beden! C'est à tous ces vaillants ou-vriers. non moins qu'à ceux qui con-duisent aujourd'hui avec dévouement la barque, aue Landivlsiau doit d'ôtre resté à la tête des paroisses chrétiennes du diocèse,

D'aucuns ont regretté que l'on n'eut pas réservé à la partie française de la population une semaine entière nu moins. Seules les instructions du soir, à 20 heures, celles des trois derniers jours (17-18-19) se donnaient en français. Qui songe aujourd'hui à s'en plaindre? Tous sont d'accord pour reconnaître l'intérêt de la prédication bretonne: l'attention était soutenue, sans défaillance. Doamo, Commandements. Tableaux. Conféren-ces, trouvaient chaque fois le chemin des ûmes et l'auditoire du jour savourait S l'envi, l'excellent breton des prédica-teurs tout autant que la haute tenue doctrinale et littéraire des Conférences françaises du soir que prononçait do son éloquente et forte voix le P. Colas Supérieur de la Mission.

A Landivlsiau, comme ailleurs, les enfants furent à l'honneur. Du jeudi 30 au dimanche 3, ils suivirent avec piété les exercices de la Retraite Préparatoire à la Première Communion Solennelle, qui se termina le dimanche par un triomphe. Pas une place libre à l'église Cinq messes ce matin-là pour satisfaire tous les paroissiens; chaque fois une église remplie en son entier. Et l'aprè."!-mldl, une charmante procession, suivie d'une cérémonie de Consécration à Ma-rie, De la joie dans les cœurs, des lar-mes dans les yeux des parents! • Aussi trouva-t-on. les dimanches 10

et-17, un élément d'intérêt à leur con cours. Quatre vingts fillettes tout ha blllées de blanc évoluèrent docilement et pieusement, en de gracieuses allégories, aux deux réunions du soir on l'honneur de la Sainte Vierge et en l'honneur de reucharistie. Cérémonies de Consécra-tion à Marie et de Réparation au Divin Cœur de Jésus, où bien des fidèles ne furent retenir leur émotion et où. mieux encore, furent échangés, solennellement et dans l'intime des «mes, des serments de fidélité à Jésus et à sa Mère. 2.000 personnes le dimanche 10. 2.i;00 lo 17 s'entassèrent dans la vaste enceinte et s'en retournèrent enthousiastes.

C'était un prélude aux grandioses ma • nlfestations du ieudi 21 : la Grand'Mossc célébrée en présence de S. E. Mgr Co-

'gneau, auxiliaire de Quimper, par Mgr Le Marec, Prélat de Sa Sainteté, Suné-rleur du Grand Séminaire de Saint-

-Jacques; au milieu d'un peuole entier débordant l'église chantant les chants liturgiques avec foi et amour, avec le concours d'une maîtrise exercée, venue du Collège de Snint-Pol, assurant, avec les PP. Bénédictins de Korb^néat, de façon parfaite, l'exécution du Propre de l'Ascension. Splendide matinée, en vérl té, aprèi les communions " " ' et si nombreuses du matin

complet. Chants de louange à l'Eucha-ristie, clamés par une foule pieuse, re-cueillie, docile à l'intelligente organisa-tion des Missionnaires : les femmes en rangs de deux, formant un long ruban, en avant du dais, les hommes par rangs de six, derrière. Des groupes d'enfants, filles et garçons, porteurs d'insignes •. calices, ciboires, ostensoirs, etc., ajou-taient au charme du cortège... Et quand l'assistance se trou>-a' réunie sur la grand'place autour du magnifique repo-soir dressé en avant des Halles, on chan-ta les Vêpres. Puis le R. P. Colas et Mgr Cogneau adressèrent à leur im-mense auditoire les dernières paroles des missionnaires et les consignes de l'Evêque. Le Salut du Saint-Sacrement termina la cérémonie.

Que Saint Thivisiau garde ses pa-roissiens!

Un Landivisien.

GridcIaD Jubilé sacerdotal

de M. le Chanoine KERVELU RECTEUR DE GUICLAN

(10 Mai 1936)

Ce fut une véritable fête de famille, Dans une atmosphère de douce joie, d'a/Tection profonde, de gratitude sincè-re, les paroissiens, heureux et émus, té-moignèrent ce jour-là à celui qu'ils ai-ment comme un père leur filial attache-ment. M. Kervcila est en effet très ai-mé à Guiclan. Et comment no lo serait-il pas? Voilà 26 ans que sa charité r:iyonnante, sa bonté afifectueuse, son zèle apo.stolique et sa douce autorité, à l.n fois forme et clairvoyante, s'exer-cent à Guiclan et lui ont conquis l'af-tcctucu.se et reconnaissante estime de tous. Personne — sauf peut-être le Ju-bilaire dans sa modestie — ne démen-tira cet éloge.

La place et les rues de Guiclan étaient magnifiquement pavoisées. Tous s'étaient fait un devoir et un plaisir d'apporter leur concours à rehausser l'éclat d'une fête qu'on voulait splendi-de. Les cloches carillonnaient galment et tandis qu'un beau soleil printanier il-luminait cette journée de son plus gra-cieux sourire, paroissiens et paroissien-nes accouraient en foule à la grand" messe.

Elle fut précédée de la procession qui all.i prendre au presbytère le vénéré Jubilaire. Il était assisté de M. l'abbé Picart, vicaire à Ciohars-Carnoët, et du R. P. Le Mer, G. I. M., en partance pour le Maciccnzie, tous deux enfants df la paroisse. Le dais était porté par quatre membres du conseil paroissial MM. F.-M. Bléas, maire ; Y. Bodériou J.-P. Isaac et M.-M. Joncour, conseiller d'arrondis.sement du canton de Taulé

L'église, artistiquement ornée par les soins de.s religieuses et de leurs élèves, est bondée. Au chœur c t pris place une cinquantaine de prêtres. Outre les nombreux prêtres ou religieux, origi-naires de la paroisse, nous avons re ma- qué: M?r Le Marrec, Supérieur du Séminaire d'Haïti. MM. les chanoines Bodériou, Duiardin, Picart. Le Pape, Caër, André, Rozec. Les cérémonies du Saint Sacrifice qui est célébré avec une visible émotion par le jubilaire, se dé-roulent avec toute la pompe liturgique des grandes circonstances selon un or dre parfait, assuré par M. l'abbé Nor mand. cérémoniaire. L'harmonium est tenu par un artiste consommé. M. l'ab bé Fioch. professeur à l'école indus-trielle do St-Louis de Brest. M. l'abbé Conq, recteur de Plounéour-Trez — en core un artiste bien connu — dirige le chant et nous fait entendre à l'offertoi-re la belle Cantate bretonne qu'il a composée pour la circonstance en l'honneur de M. le chanoine Kervella La chorale de jeunes filles, habilement stylée, tient aussi à se surpasser. Ajou-tez à cela le pieux recueillement de la foule qui chante et prie de toute son âme et assiste avec émoti -n à cette mes-se solennelle qui couronne, chez son Pasteur, un demi-siècle de dévouement au service des Sme.s. dont un quart de siècle au milieu d'elle.

D'ailleurs ce long pa.ssé de dévoue-ment est évoqué en termes ém'is et émouvants par M. l'abbé Corre, rcoteur de Rumengol, élève de M. Kervella. Il rappelle le bien fait à Pouldreuzic et Ergué-Armel, par le zélé vicaire que fut M. Kervella : sa vie à Angers ou il fut l'aumônier infatigable des Bretons pendant quatorze ans; puis son aposto-lat à Guiclan qui lui doit principale-ment son école libre de filles, la res-tauration et la con.sécration de son égli-se, la fondation de son patronage et, comme couronnement de ces travaux, une magnifique effiorescence de vie chrétienne. C'est une occasion pour lui d'exalter lo rôle divin du prêtre et d en tirer quelques utiles leçons.

Après la grand'messe eut lieu au presbytère un repns qui réunit dans dos agapes fraternelles les prêtres ve-nus à la cérémonie ainsi que les prin

^ ^ ' e r i " d e s rues or- ' S ^ n ^ M n S e s de ^guirlandes, de éloquent du cl.rgé redire S M fl^s. d'arcs de triomohe. cette magnifi- Kervella toute la que du Saint Sacrement, qui ratio^n que .es <^onfrères P®"'" J " ' : ?e déroula dans un ordre parfait, nré- M. F.-M. Bl. ns. maire ,clc Guicl_an,_par-sldée par Mgr l'Auxiliaire et par

- ^ n d Séminaire de Saint-Jacques nu dans la parois..!e, combien on goûtait

Favoucnl coiipable.s; ils croievit n'en avoir pas besoin; ils craindraient (le maiHiuer à leur dignité. Aussi voyez quelles besognes ils font : toi-le est l'insiabililé de leurs lois, que le temps leur manque pour les cor-riger, les rcniiinirr et refaire sans cc.ssp. Ils appellent oel.i le progrès, et ils ne s'npcrçoivcnl pas qu'ils sxi-l)isscnl le supplice de Sisyphe, qui, selon la fable antique, étail étcrnel-IfmtMit condamné ù porter au .som-mel (l'une monlngne uni; lourde pier-re qui m rplonil>nit sans cesse. D'ici nu coniraire, de ces supplications cl (le ces huml)les confessions. Dieu fera .sortir lu vérité stable, immua-ble et éternelle; et cette vérité scinl)lable au soleil, éclairera tous les honimcs, rcndm aux peuples la paix, aux nations la stabilité qu'elles ont perdue, aux consciences in cer-titude, aux esprits inquiets et trou-blés le repos et l'assurance. »

« Dites et redites h vos chrétiens, à vos néophytes, qu'eux aussi pro-fiteront (le ce Concile, a.sseinblé pour eux aussi bien que pour les vieilles nations chrétiennes; il.s trouveront dans l'unité de sa fol, dans leur union avec lui une nou-velle preuve (le la divinité de leur religion et partant de nouveaux mo-tifs d'v adhérer entièrement et de la professer sans réserve. Dites-leur que leur Evêque, si indifjne qu'il se reconnaisse de faire partie <le cette nuRuste nssrmbléo. est heureux d'y (*tre le témoin de leur foi et de leur docilité aux ensciRnenients de l'Egli-

son influence discrète et persuasive, combien on appréciait son zèle profon-dément surnaturel et apostolique qui avait produit de si féconds résultats. M. le Recteur se leva à son tour ; il laissa déborder son cœur inondé de joie et il eut pour tous un mot aimable de remerciements.

Les vêpres se déroulèrent avec la so-lennité de l'office du matin.

Clôturant Jjfiureusement une journée si splendide, i l émouvante, avait lieu au patronage Sainte-Jeanne d'Arc une sol rée artistique. Le programme compor-tait une comédie qui fut brillamment interprétée par les jeunes gens du pa-tronage. Puis, Louis Miossec, trésorier du Cercle d'Etudes, prit la parole. Il remercia avec beaucoup de délicatesse le Jubilaire d'avoir fondé le magnifi-que patronage de la paroisse; il rappe-la en termes émus le souvenir du re-gretté M. Pengam, premier directeur du patronage ; le dévouement de M. Tan-guy qui lui succéda et enfin le zèle du Directeur actuel, M. l'abbé Quéméneur. M. le Recteur répondit en exprimant sa satisfaction de voir le patronage opè-re? le plus grand bien parmi les jeu-nes gens, grâce aux réunions générales grâce aux réunions du Cercle d'études; parmi les petits qui le fréquentent le jeudi, et aussi parmi tous les parois-siens.

Cette journée du 10 mai demeurera inoubliable dans les annales de Guiclan

En terminant nous ne pouvons que faire nôtre cette réflexion: « Ra jomo pell c'hoaz etouez parrisioi • Gwiklan eur Persoun ken mat ha ken santel.

Spectator.

Etude de M" DE LAFFOREST, notai-re à Morlnix.

>-< de3 M i s s i o n s E t r a n g è r e s

frntltr Archtviqne de Pondichéry

(1822-1892) par M. le Chanoine PERENNES

(Suite)

Oui, dans cetle réunion resplen-dissait le Seigneur et sa gloire, il

• était presque visiblement, tant était surhumaine la majesté de l'assem-blée; et de son sein jailiront en leur temps les décisions doctrinales qui doivent guider les peuples dans les

r;yol€S nouvelles qu'ils cherclien». "Ouant aux rois, hélas! du moins

quant à ceux d'à présent, on doute qu'ils aient des yeux pour voir In splendeur de cette aurore, ou plu-tôt on craint que l'éclat n'en soit trop vif pour leurs yeux malades, et qu'il n'achève de les aveugler. Mal» après eux il en viendra d'au-tres, et ceux-là profiteront, il faut

A l'eispérer, de In lumière qui va être ^ créée pour eux. » • « On voit par ces détails, que - l'on n'a encore promulgué aucune -nouvel le loi de doctrine; mais on a

afftrmé et acclamé la fol de Nicée, cdïe des apôtres; et celle-là suffit pour terrasser toutes les erreurs. On prie beaucoup. Cela peut faire haus-ser les épaules aux sages et aux lé-gislateurs de noire temps; eux ni M prient, ni ne s'humilient, ni ne

se. » Quant à la grande que.stion du

Concile, celle qui est au fond de

SUIVANT EXPLOITS 1°. — Du ministère de M' Squi-

I.£;n, huissier à Morlaix, en date du seize mai mil neuf cent trente-six, enregistré.

2\ — Et du ministère de M" Gui nard, huissier près le Tribunal civil de la Seine à Paris, en d.iti; du vingt mai mil neuf cent trente-six, enregistré,

A la requête de: 1". — M. Hervé Jézégou, cultivateur, demeurant Quiv gérés, en la* commune de Plou-v'orn.

2°. — M. Yves Méar, cultivateur, demeurant à Ar Mine en la commu-ne de Plougoulm

3°. — M. Julien-Marie Jézéquel, entrepreneur, demeurant à Sainte Catherine, en la commune de Mes-paul

4°. — M. Alfred Jacques-Marie Meu(îic, docteur en médecine, de-meurant à St-Pol-de-Léon, route de Morlaix

Pour lesquels domicile est élu à Morlaix, en l'étude de M* de LafTo-rest, notaire, 1, rue Pont-Notre-Da-me.

Notification a été faite 1°, — A M. le Procureur de la Ré-

publique près le tribunal civil de première instance de Morlaix.

2\ — Et à Mme Neily-Julie-Er nestine-Anne-Marie du Plessis de Grenédan, épouse de M. Jean-Yves Jules-Charles-Alain-Marie Vicomte de Goujon de Grondel, banquier avec lequel elle demeure à Paris, 82 Avenue de Breteuil.

De l'expédition d'un acte dressé par lo Greffier du Tribunal civil de première instance de Morlaix, en date du huit mai mil neuf cent tren-te-six, constatant le dépôt fait au GreiTe à cette date par M' Henri Poumeau de LafîOrest, notaire à Morlaix, de la copie collationnée si-gnée et enregistrée.

1°) D'un contrat passé devant M" de Lafforest, notaire à Morlaix, le trente mars et sept avril mil neuf cent trente-six, contenant vente par M. Jean -Yves - Jules - Charles-Alain-Marie Vicomte de Goujon de Gron-del, demeurant à Paris, 82, avenue de Breteuil, à M. Hervé Jézégou, re-quérant, sus-nommé, de la métairie de Gamer Soul, située en la commu-ne de Plouénan, consistant en édifi-ces et terres, d'une contenance to-tale de dix hectares trente-cinq ares soixante-seize centiares, moyennant le prix principal de cent mille francs, en sus des charges.

2°) D'un contrat passé devant le-dit M* de Lafforest, notaire à Mor-laix, les sept avril et dix avril mil neuf cent trente-six, contenant ven-te par ledit M. de Goujon de Gron-del, à M. Yves Méar, requérant sus-nommé, de la ferme dite le Moulin de Gamer, situé en la commune de Plouénan. consistant en édifices et terres, d'une contenance totale de quatre hectares vingt-neuf ares cin-quante-quatre centiares, moyennant le prix principal de vingt-six mille cinq cents francs, outre les charges.

toutes les préoccupations, l'infailli-bilité du Souverain Pontife, on a commencé depuis quelques jours seulement, à Rome, ù la produire au jour. Mgr Luouënan a eu sous la main un modèle de pétition au Con-cile, pour demander qu'en ternie.s clairs et précis, il déclare de foi ce point de doctrine que le Pape ne peut errer quand il enseigne ce qui doit ôtro cru ou observé, ce qui doit être rejeté comme une erreur ou évité comme une faute. Ia: modèle est déjà signé d'une trentaine d'évè-ques, parmi lesquels huit ou neuf français, qui se sont constitué.s en comité pour recevoir les adhésions, l'rançois I.4iouënan est chargé de conununiquer cette pièce aux vicai-res apostoliques de l'Inde; il e.spère que tous y adhéreront ; iui-mènie doit y apposer sa signature. On n'avait pas l'intention, d'alwrd, d'aller si vite, mais les menées des (laiiicans, note Mgr Laouënan, leur agitation, leur outrecuidance ont tellement blessé et fatigué un très grand nombre do Pères qu'il a paru nécessaire d'y répondre par cet acte.

A la date du 12 Janvier, le nom-bre des adhésions au Postiihiltim concernant l'infaillibilité dépa.sse 400, et chaque jour il doit augmen-ter.

En lui donnant, ce jour-lù, des nouvelles sur le Concile, Mgr I.nouë-nan transmet à M. Dupuis un exem-plaire de l'Instruction de la Propa-gande aux vicaires apostoliques. Elle exhorte vivement ces prélal.s à répandre le plus possible la sainte

3°) D'un contrat passé devant le-dit M" de Lafforest, notaire à Mor-laix, les sept et dix avril mil neuf cent trente-six, contenant vente par ledit M. de Goujon de Grondel, "à M. Julien-Marie Jézéquel, requérant, du Manoir de Glamer, en la dite com-mune de Plouénan, consistant en édifices et terres, d'une contenance totale de trois hectares quatre-vingt dix-huit ares, soixante-dix sept cen-tiares, moyennant le prix principal de trente-trois mille cinq cents francs.

4°) D'un contrat passé devant .M" de Lafforest, notaire à Morlaix, en date du premier et sept avril mil neuf cent trente-six, contenant ven-te par ledit M. de Goujon de Gron-del, à M. le docteur Meudic, requé-rant, d'une méfairie de Gamer Soul, en la commune de Plouénan, con-sistant en édifices et terres, d'une contenance totale de dix hectares quatre-vingt onze ares quarante-qua-tre centiares, moyennant le prix principal de quatre-vingt dix mille francs, en sus des charges.

Avec déclaration à Monsieur le Procureur de la République, près le Tribunal de première instance de Morlaix, et à Mme Nelly-Julie-Ernes tine-Anne-Marie du i^lessis de Grené dan, épouse de M. le Vicomte de Goujon de Grondel, qui'ls aient à requérir si bon leur semble dans le délai de deux mois au bureau des Hypothèques de Morlaix, toutes ins-criptions d'hypothèques légales qu'il appartiendra.

Et en outre que l'ancien proprié-taire des fermes dont il s'agit est outre le vendeur, M. Jean-Jules Ma-rie Goujon de Grondel, en son vi vant, demeurant au Chfïteau de lîeu-zidou, en la commune de Sain!-Ur-bain, décédé à Nantes, le deivx mai mil neuf cent trente-deux.

Et que ne connaissant pas tous ceux du chef desquels il ponrrnit être pris des inscriptions pour cau-se d'hvpothèaues légales, M. Hervé Jézégou, M. Yves Méar, M. Julien-Marie Jézéquel, et M. le docteur Meudic, feraient insérer la présente publication conformément à la loi

H, DE LAFFOREST, notaire.

Etudes de GOUftSIN et BELZ, avoués à Morlaix; M' LE BAIL, notaire là Morlaix.

Etude do M» KERDONOUFF, taire ii Morlaix.

un-

ADJUDICATION En l'Etude.

Le Vendredi 19 Juin, h 2 linuros Rufl Docteur Le Fobvre.

(ANCIENNE MAISON BLEAS) Libre de suite

Mise à prix: 30.000 francs-

Etude do M-Morlaix.

BAGOT, notaire à

A Vendre à lamiable En la ville de Morlaix, rue

Haute, n" 3.

Un Immeuble de rapport comprenant: Maison do 16;pièccs, ayant rez-

de.-Ohaussée et 3 étag'es. Cour der-rière. Dans cette" cour, appentis ayant rez-de-chaussée « t 1 étage

Jiardjn fruitier. — Pour tous renseignements,

s'adresser à M" Bagot, notaire.

Y E N ^ par Llcltatlon Judiciaire,

En l'Etude et par le Ministère de M" LE BAIL, notaire là Morlaix.

LE VENDREDI 12 JUIN 1936, à 14 heures.

En la ville de Morlaix, rue du Docteur Lefebvre.

Une MAISON d'Habitation

ayant: cave sous ipartie de la mai-son-

Au rez.-de-dhauissée, cuisine, salle à ma:nig«r et couloir.

Au premier étaige, deux dham-'bres et grenier.

Jardinet devant. Jardin derrière avec W-C-Mise à prix: 26.000 francs-

L'avoué .- poursuivant : Marc COURSIN.

Commune de Pleyber-Chrlst

T R A V A U X à exécuter pour la construction

d'une Mairie

Etude do M« IvERDONGUFF, doc-teur en droit, notaire à Morlaix

A Vendre à lamiable En SaInt-Martin-des-Champs,

Belle Ferme de Trohoat 'entièrement sous culture maraî-chère, contenant 11 HECTARES 2.5 ARES, exploitée ipar MM. BO-ZEG.

Edifices parfait . état. Fosse là purin 40 mètres cubes-

•:tudc de M« CARDILES, notaire à Landivisiau.

• Suivant acte reçu par M' Pierre CARDILES notaire à Landivisiau, les 6 et 8 Mai 1930, enregistré à Landivisiau, le 12 Mai 1936, fo-lio 22, Case 129- M. Jean-Marie SIHOAN, iboulanger et Mipe Fran-cine ABGRALL, son épouse, de-meurant ensemble au boung de Guiclan, ont vendu à MM. .Jean-Louis et Jean.-François NICOL, de Trévilis en GUICLAN, le fonds de commerce de boulangerie et débit à emporter qu'ils exploitaient au 'bourg de GUICLAN et connu sous le nom de Maison QUILLEC, en-semble les éléments inforporels et corporels Ile composant.

Opipositions ù faire, au plus tard dans îles dix jours de la pré-sente insertion, en l'étude de Me CARDILES.

L'insertion au « Bulletin Offi-ciel des Ventes de fonds de com-merces » a été faite le 23 mai 1936

Pour deuxième insertion, P. CARDILES.

Etude de M" MANAGH, en droit, lavoué a Place Thiers', n" 23.

licencié Jlorlaix

La Litirairie LE GOAZIOD 1, IMace Emilc-Souvestre

M O R L A I X

Powajsde un choix d'ouvrages sur la Bretagne et des romans des meil-leurs auteurs-

Présente le plus bel assOJFtl-ment de Slobes Ter-restres, atylos, porte-mines, Pochettes de Compas et de Pein-tures, BoUes Papier à Lettre (de l'extrême bon marché à 1 article richei, Gravures , Christs et Bénitiers, Registres de Comp-tabilité, Classeurs, Copie de Lettres, etc.

P r o c u r e très rapidement tous ouvrages : Littératu-res s c i en t i f i ques , classiques, techni-ques religieux.,

bons livres, et les écoles, ù travail-ler avec zèle à la conversion des (ientils, à tAclicr de créer des' res-sources aux églises pour l'avenir, à établir des fabriques pour leur bonne administration...

Vers le début de février, au cours d'une audience avcc le cardinal Rarnabo, notre évêtiue missionnaire lui demande s'il pourrait, avec (piel-que ciiance de réussir, demander au Saint Père de vouloir bien couron-ner la célèlire statue de Noire-Dame d'Ariancoupam. Le cardinal répon-dit qu'il .s'y emploierait lui-même avec joie et qu'il espérait obtenir cette faveur. Mais, ajouta-l-ii, le Pape est pauvre en ce moment; les dé-pen.ses que. le Concile lui impo.se sont énormes; elles ne .s'élèvent pas, .seulement pour les évéques qui sont i"i sa charge, h moins de 7 h 8.000 fr. par jour, sans i)ar!er du surcroil de troupes et d'agents de police (|u'ii entretient pour la .sécurité des iiré-lats, des frais considéral)les d'ini-pre.ssion qu'entraîne le C.onrile, ele... Il n'est donc pas probable qu'il puis.se faire la dépense des couron-nes,» et il ne serait i)as discret de le lui demander.

Qu'i'i cela ne tienne, répondit Mgr Laouënan. je ferai un appel dans mon vicariat pour l'achat des cou-ronnes de ia Vierge et do l'Enfant-Jésus. .Te ferai faire ensuite ces cou-ronnes, je prierai le Saint Père do les bénir, et .s'il tient i") les donner, ie lui offrirai au nom du Vicariat le fruit de la collccle, ce qui revien-dra au môme.

Pie TX était parfois impressionné

I I V T E H D I C T I O N

Le Jeudi 26 Juin 1936, k 15 heu-res, ill sera procédé à l'a Mairie de Pleyber-Chr st, en présence du 'Maire assisté de deux Membres du Conseil Municipal, du Receveur de la Commune et de l'Arcihitecte, là l'adjudication en un seul lot, au rabais, par voie de soumissions cacihotées, des travaux à exécuter pour Ha construction d'une Mairie-

L'envoi des isoumissions s© fera conformément au calhier d e s ciharges-

Montant des travaux, honorai-res non-compris 52.186,20

Cautionnement 2.500,00 Le certificat exigé par 3e cahier

des charges devra être visé par M- PENTHER, Architecte à Mor-laix, 45, rue Gambetta, avant le jour fixé ipour le dépôt des sou-missions.

On pourra' prendre connais-saruce des pièces du projet tous les jours non fériés, de 9 heures à 11 heures, à )la Mairie de Pley-ber-Ohrist, ou au Cabinet de M PENTHER, Arahitecte.

Pleyber-Qhrist, le 25 Mai 1936-Le Maire de Pleyber-Ohrist

VIVIER.

Etudes de M® COURSIN, docteur en droit, avoué à Morlaix, 4, rue de Paris; M® MANAÛH, li-cencié en droit, a;voué à Mor-laix, 23, Place Thiers; M® GUIi-VARCH, l'icencié en droit, no-taire là Saint-Poil-de-Léon.

MODELE DE SOUMISSION (là écrire sur timbre) -

Je, soussigné (nom et prénoms), demeurant à » après avoiir pris connaissance du projet des travaux faisant l'objet de .l'adjudication du 25 Juin 1936, lesquels travaux sont évalués à 52.186,20.

Me soumets et m'engage à exécuter 'les dits travaux, confor-mément aux conditions du devis, et moyennant un rabais de (en toutes aettres) francs (sans fractions) par 100 francs-

M'en)ga.ge, en outre, à payer les frais de timbre et d'expédition du devis, du bordereau des prix du détail estimatif, ainsi que du pro-'cès.-verbai d'adjudication, enfin le droit d'enregistrement auque l la présente soumission pourra don-ner lieu si elle est acceptée.

MODELE DE PROMESSE DE CAUTIONNEMENT

Je, soussigné entrepreneur là ;••.•• m'engage à fournir en numéraire ou rentes .sur l'Etat, le caution-nement s'élevant à 2-500 francs, dans le cas où .je serais déclaré adjudicataire d e s travaux d e construction d'une Maine, et ce dans un délai maximum de îiuit jours après l'adjudication-

Etudes de M«' BELZ et COURSIN, lavoués à Morlaix; M" LE BAIL, notaire à Morlaix.

D'un jugement, rendu par dé-faut, par le Tribunal Civil de pre-mière instance de Moiilaix, le vuigt mai 1936, enregistré

A la requête de M. André PLOU-GONVEN, chaudronnier, éipoux de Madame Jeanne-Aline HELIES. demeurant au Havre, 61, rue Jean-Jacques Rousseau, deman-deur.

Contre : Madame Anne-José-I>hine MESCAM, veuve de M. Jac-ques HELIES, sans profession, domiciliée au Bas de la Rivièi-e en Ploujean, résidant momentané-ment 63, rue Domidoff, 'au Havre Défenderesse et défaillante,

IL APPERT: Que Madame Anne-Joséipliino

MESCAM, veuve de M- Jacques HELIES, sus-dénommée et quali-fiée, a été déclarée interdite de l'administration de sa personne et de ses biens.

Pour extrait, certifié conforme |)ar l'avoué soussigné de M- André PLOUGONVEN, qui a poursuivi rinterdiction.

Pour insertion. J. MANAGH.

tenue du Concile, et il disait à ce sujet avec une pointe d'humour : « Ces bons évéques veulent me dé-clarer infaillible, et ils me mettent en pleine faillite » . Pour aider au Saint Père, .Mgr Laouënan demanda à son provicaire de vouloir bien lancer une souscription parmi .sfs missionnaires et ses lldèles.

'Dans les premiers jours de fé-vrier le prélat fait des <iémarehcs à Rome, à l'ellet de se procurer quel-ques reliques insignes.

Les aU'aires du Concile semblent devoir <iésormais marcher rapide-ment. I/O ciiapitre additionnel con-cernant l'infaillibilité du Pape est prêt et va être distrii)ué sous i)ou. Il soulèvera peut-être quel<|ues ob-jections, mais au .sens de Mgi-Laouënan, il sera adoi)lé à une im-mense majorité, peut-être même à l'unanimité, malgré tout le bruit qui se fait au deliors sur cette que.stion, ou i)lulot à cause de ce i)ruit.

« Les Pères du Concile, note» t-il, sont scandalisés et pre.sque ir-rités do ces pui)lications in.-Solontes. Nous. Français, en .sommes humiliés et profondémenL attristés; les au-teurs de ces i)ublications nous dé.s-honorent et nous rendent ridicules devant l'Eglise entière. Quant à eux, il.s sont complètement coulés et dé-monétisés; on les écoute avec res-pect, car le respect mutuel règne souverainement entre les momt)res du Concile, mais on hausse ensuite les épaules. Ces braves, parlemen-taires s'imaginent que, parce qu'ils parlent facilement, qu'ils savent ar-rondir des périodes académiques, ils

sur conversion de saisie En l'Etude et par le Ministère

de M* LE BAIL, notaire à Morlaix LE LUNDI S JUIN 1936,

à 14 heures

En la commune du Cloître-Salnt-Thégonnec. Au bourg.

Lot unique: 1')

Une Maison à usaige d'habitation et de com-merce ;

2°) Un Corps de Bâtlmentsi ù usage de four, d'écurie, d'étable et de soue à porcs ;

3°) Un Bâtiment à usage de ga-rage et de magasins; Cour et jardin.

Mise à prix: 60.000 francs. Observation. L'acquéreur desdits immeubles

sera tenu de prendre le fonds de commerce de Boulangerie exploite dans .l'esdits immeubles, et com-prenant: 1°) les éléments incorpo-rels, savoir: la clientèle, .l'acha-landage, ie nom commercial ; 2°) le matériel servant :à l'exploitatiou dudit fonds; 'le tout moyennant l e prix de QUINZE MILLE FRANCS,

15.000 fr. L'avoué-poursuivant :

P. BELZ.

VENTE par Llcltatlon Judiciaire

En l'étude 'et par le Ministère de M® Guivarcli, notaire à Saint.-Pol-de-Léon-

Le Vendredi 26 Juin 1836, à 14 heures.

Désignation: En la ville de Salnt-Pol-de-Léon,

à Kerhalast-Lot unique:

UNE MAISON d'Habitation

comprenant 2 pièces au rez-de-chaussée, 2 dhamibres à il'étage, grenier au.-dessus; petite cour là •la suite avec cabinets d'aisances.

Le tout cadastré section J, n° 179p, iprour une contenance d'environ 60 mètres carrés-

Mise à prix: 17.000 francs-

Ladite vente par licitation judi-ciaire a été ordonnée par jugement rendu sur requête par le Tribunal civil de Morlaix, sous Ha date du 8 Mai 1936, enregistré. ^

Poursuites et diligences de : 1°) — Madame Julienne-Marie-Françoise Stôpihan, ménagère, de-meurant à Saint-Pol-de.-Léon, à Kerhalast, veuve en premières noces de M- Pierre.-Marie Baraou •et en secondes noces de M. Louis-Marie Devalois.

2») — Madame Isabelle-Fran-çoise Baraou, épouse assistée et autorisée de M- Ernest Le Bris et ce dernier couvreur, aigissant pour assister et autoriser sa dite épouse avec ilaquélle il demeure à Kerhalast en Saint-Poil.-de-Léon-

Demandeurs: avant pour avoué, M« Coursin, dont" l''étude est sise à Morlaix, 4, rue de Paris-

Ei : 3°) — Madame Françoise Castel, veuve de M. François De-valois, ménagère, demeurant à Saint-Poi-de.-Léon, rue Cadiou, ,subrogée-tutrice de M. Paui-.\lexandre Devalois, mineur issu du maria,ge de Mme Julienne-Mari e-Françoise Stéphan a\-ec M. Louis - Marie Devalois, sus-nommé. décédé, faisant fonctions de tutrice en raison dè 1"opposition d'intérêt existant entre ledit mi-neur et sa mère sus.-nonvnée.

Défenderesse: ayant pour avoué. Me Manach, dont l'étude est sise à Morlaix, 23, Pllace Thiers-

Le caihier des dhànges, clauses et conditions dressé pour parwnir h la vente par iicitatiion de 1 im-meuble dont s'agit, demeure dé-posé 'en l'étude de M« Guivarcih. notaire là Saint-Pol.-de-Léon, ou il peut en être pris connaissance. - La vente dont s'aigit se fera aux jour et heure ci-dessus indi-qués en l'étude et par Ile minis-tère dudit M" Guivaroh, notaire sus-nommé, en présence ou elle dûment appelée de Madame Eugé-nie Riou, épouse de M. Pierre Foustel', ménagère, demeurant à Saint-Pol-de.-Léon, route de Ros-coff, subrogée-tutrice ad îioc du mineur Paul-Alexandre '^Devalois sus.-nommé-

Fait et rédigé conformém'ent h la loi par l'avoué poursuivant poussigne-

Morlaix, le 26 Mai 1936-IViirc COURSIN,

docteur en droit, avoué-

Cl

Etude de M' BAGOT, notaire à Morl'aix.

A LOUER Pour le 29 Septembre 1936.

En la commune de Qarlan.

La Ferme de Kerrohant contenant 8 h. 62 a.

S'adresser à M' Bagot, notaire-

BREST, Imp. 4. rue do Château.

u Gérant- F. GEOROBUfil

Ils se trompent du tout au tout ; ce que ie-Concile aime, c'est un dis-cours succinct, bref, nerveux, con-tenant uniquement les propositions qu'on veut présenter, avec une ou deux phrases d'explications sur chacune. Le surplus est tout à fait inutile, les auditeurs en sacliant au moins autant sur la matière que les orateurs. »

« Priez et faites prier, écrit a M. Diipuis le Vicaire apostolique de Pondichéry, pour l'heureuse issue de l'assemblée, et, en particulier, des dicussions qui vont s'ouvrir. Je crois bien qu'après la publica-tion de la Constitution dogmatique De Ecclesia et la définition do l'in-faillibilité, beaucoup d'évêques ob-tiendront facilement la permission de s'en retourner, et je voudrais être du nombre; mais je pense que, en ma qualité de membre de la Do-putation />r<o rrbux Ititn.i Oriciilalh et Missioniim Apostoliranim, je -serai ol)iigé de rester jusqu'à la fin. »

A partir du 24 février, bien que le Concile paraisse être en vacan-ce.s, les alTaires n'en marchent que plus rapidement. Les commis,sions .sont fort actives: elles se réunissent fréquemment pour étudier cl arrêter les -diverses propositions concer-nant les matières discutées en con-grégations générales. I-o 7 mars, on envoie au domicile des Pères lo nro-iot de déclaration touchant l'infail-libilité, avec une décision du Pape autorisant en général ii se servir des anciennes huiles saintes de la même manière et dans les mêmes cas qu'on se sert des huiles nouvel-

modément se procurer celles-ci. Celte décision est une réponse indi-recte à ceux qui, sous prétexte d'al-ler consacrer les saintes huiles, vou-laient obtenir une prorogation du Concile.

Dix jours sont accordés aux Pè-res pour examiner le projet de dé-claration de l'infaillibilité et en-voyer leurs observations. Il n'en faut pas tant pour la presque tota-lité des membres du Concile, dont l'opinion est déjà faite et notoire. Mais on ne veut fournir aux dissi-dents aucun prétexte de dire que leur liberté est violentée et étouf-fée. « Au fond, observe Mgr Laouë-nan, je ne vois plus trop ce qu'il leur reste à dire après tout ce qu'ils ont écrit et répété; j'ai même lieu de croire que les chefs, les habiles ont l'intention d'abandonner la par-tie et de ne pas se compromettre davantage. On me disait aujour-d'hui (1) que l'évêque d'Orléans tient un mandement tout prêt, qu'il lancerait ie jour même de la défi-nition, pour le publier dans son diocèse avant tout le monde.

« Quoi qu'il en soit, la question est ofilcieliement posée, et elle sera résolue aiTirmativement; la pression que certains gouvernements seraient disposés à exercer, n'en fera que hftter la solution; le salut de l'Egli-se et du monde en dépend, tout le bruit fait par nos Gallicans nous l'a démontré avec une évidence qui a convaincu les plus irrésolus. »

suivre.)

S X m p.';'îos proS; ; , . ; , 'une 8 „ „ „ 0 ,0,. p . r . o u , où n . pour™ com- 1) 7 Mars.