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39* Année. ^ IV- 40 LE ]\uméro : QUraZE CENTIMES Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de l'Ouest P » r » l « 0 A A t l a « A Turm'PT Annonoet «t RéolamM AaaonoM Jadiolalrw (la Ugne).i j 1 fr AnDOBOM volontaires.. BMUDM 60 local 1 f.SO Les annoneet sont reçues au bureau du ioumal et, d Paris, dans toutes les Agença, On traite d forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. DlreoteiiP t Léon LC BERRI - KÉBdOXIOM, ADMUISTIUTIOM é AHMOMOMB A QUIMPKRLI, Plaoo Hervo, D* hia T*UÉI»HONK, àAriut TiUerafhiqu» t Union, Quimparl* «bonntmtntg u paùni d'amuM, êanf «MMII. (I0M« iUpartna 4u i" ON du iB chatu* moti. On etxbonn* au Imrtau du Journal. On ptut l'abonnir itaUm$n$, tans fraU dam tout lu burtaum d» potU •N tneor* tn adruiant nn mandat-portt au Dirtettur, M. Léon LE BERRE plactBtrvo à QuimptrUt LESMONUMEliïSAUX MORTS A ARZANO Dlpiânche dernier, U petite commune d'Ar- zano, altaée aux limites du dénartement du llorbihan. Inaugurait le monument qui doit perpétuer à Jamais le souvenir des 73 enfants de la éo^mnne tombés au ciiamp d'iionneur. Malgré an temps pluvieux, dis le mAtin, an^ certaine animation rinnt dans le bourg. ChacMu tient i décorer et I pavoiser Le tout produit an .très bel effet, mais dis que le glas funèbre tinté, la fonle envaiiit l'église trop pe- tita pour^la contenir. Le cboaur est orné de tentures noires et, au milieu de la'nef,'est dressé un magnifique •atafaique recouvert du drapeau tricolore. Le.nocturne est présidé par M. le curé-doyen d'Ariane, assisté de M. le Recteur de Guiiligo- march «t de M. Lorvo, curé de Sommereux (Oise), originaire d'Arzano. . Ap|«a l'Evangile de la grand'messe, U. Gaiiic, curé-doyen d'Arxano, monte en ciiairt et pro- nonce, en breton, une allocation dont nous dQn^O|M, 4d, nn résumé fransjiiis : « Sbuvenons'nous qu'il y « huit ans et denx" mois, nous' entendîmes, un Jour, les cioclies aonner comme pour le feu. Le tocsin réson-' nait 1 la même henre, dans toutes les parols- •erde Hmnee.-En vérité, c'était bien un feu t cejnlde la guerre! Allumé dans ie pays, il a ^ doré pins de quatre ans. Les hommes, alors Ven âge de porter les armes, furent appelés à la défense de^ la Patrie, contre des ennemis sans coaselence -et sans pitié. Ils quittèrent leur '•beajTt an milieu de la moisson et des afTec- tiona familiale!); On ne peut dire que ce fut id'un coeur Joyeux, "car, dès lors, ne pouvaient- , lla.cr^pdt!e de ne pas remettre les pieds ciicz eu. at i)e revoir Jamais ceux qu'Us laissaient •n Jfère,'o»ère, .épouse, enfants? ^ « Bién qné <Hsles. ils partirent, sans se plaindra, faire leur devoir, et ce devoir ils le Brent tout entier,'deftonlen-bout, ainsi qu'on le dit chef nous, avec honneur, avec courage. a OMlqnea-nna eurent la chance de revenir ehex eux. après bien des peines et des angois- ses. Mai? héiaa I d'autres n'eurent pas le même ^nheur, car, ils perdirent la vie avant la On delà gnerre. Tous les combattants de cette emella gnerre, les vivants et ceux qui tom- bèrent sur le champ de bataille, ou moururent dans les hOpItaux, méritent honneur et recon- naissance. puisqu'ils sauvèrent notre chère France. La paroisse d'Arzano a perdu soixante- treize de ses enfants. « Où sont maintenant les corps de ces cou- rageux guerriers ? Sont-Ils restés au bord du chemin, sur les monts d'Artois, dans les plai- nés de Champagne, les marais de i'Yser. ou les profondes forêts d'Argonne ? Nous n'en savons rien 1 «Mais ee que nous savons et que nous enten- dona parfaitement c'est que nous avons le de- voir de lea aimer, de les honorer, de leur t <moIgner aotre recoanaissance. Et pour cela nous avons inscrit leurs noms ici sur les dyp- tiques de l'Eglise et au cimellère sur le monu- ment apirndide que nous allons bénir. • « D'honorer nos morts, e'est biRn I Ce n 'est point suiBsant. Notre prière, aussi, doit monter ponr eux, car nous avons la Fol, et nous sa- vons que tout n'est pas fini, ici -bas. avec le geste de mourir. Après cette vie. nous en avons une autre à vivre dans l 'éternité... Nous savon.* aus-l que pour all-ir au Paradis, il f,ut être pur. Rl«>n db souillé ne pent y entrer. En quit- tant ee monde, beaucoup de poussière vient i notre suite, plus ou moins de la souillure de aette Terre 1 é Mais, n'est-li pas consolant de penser que eea tâches peuvent disparaître au gré de nos prièrea et de nos bonnes vo'.ontés» 7 Consolez- •Toua done, pères, mères, épouses, fiancées. •nCanti, en vivant dans la règle chrétienne de wal ancêtres, conformément aux commande- nenta de Dieu. Ainsi êtes vous certains de sou- lager vos héroïques défunts et de les retrouver •Toas-mêmes, dans nn monde meilleur .... L'absoute est ensuite donnée. A notre arrivée, notre premier devoir fat de nous rendre au monument, dfl au ciseau du mattra-seuipteur Joncourt, dont il serait pué il de faire l'éloge, ainsi que celui de son admira- ble collaborateur, 11. D'Hann. Comme nous avoils en l'occasion de le dire déjà plusieurs fois, le Uient de ses deux artistes restera dé- formait lié k la glorification des morts pour la France. Le monument est placé à l'entrée du cime- tière, à ganche, et représente un vieux ter- ritorial, lançant une grenade. La face du héros est tournée du cdté de la route. Il regarde, placée devant lui, l'inscription : f Ccai qui pIcDifmeot lont morti pour la Patrie « OBI droit qu l«urt ccrcuaili la foaU viiDs* «i pria tandis que l'entrée principale du cimetière porte çftte antre Inscription. Gloin à Praaca ImmorteUa Cloira* caui qai nat morti pour Ella I Le pledestal entièrement en .Kersanton est de S m. 30. La statue est du même grain ; elle est 'fcaute de 3 m. 10, ce qui fait en tout 5 m. 40. Le polln presse, de sa main gauche, une musette pleine de grenades, et de la droite, nne grenade m'il lanee. C'est done bien sur la |M8bf droltafl<chtsnat«qaé repose l'homma, alors que la gauche est en mouvement, le tnlon levé. Bien que le monument fut couvert, aussitôt Il grand'messe terminée, les fidèles se pres- saient autour, eu attendant l'inauguration fixée à 16 heures. I/I^AUGURATIOX Dès 15 h. 30. les enfants des écoles libres et laïques, tous porteurs de bouquets, sous la direction de leurs maîtres et maîtresses, se placent devant ie monument et avant l'arrivée de notre sympathique sous-préfet, M. Dauban, la Musique de Querrien exécute quelques jo- lis morceaux de son répertoire, entr'aùtres le Bro Goz ma Zudou. Vers 16 heures, M. Dauban, sous-préfet, ac- compagné de M. Richard, adjoint au maire, remplaçant M. Gayonvarch, maire, alors très gravement malade, et qui, le soir même, de- vait rendre son âme à Dien ; M, le Président de l'Union Nationale des Combattants de l'arron- dissement ; M. Gueydan, lieutenant comman- dant les brigades de gendarmerie de l'arron- dissement, précédés de marins et soldats por- teurs de couronnes, rentrent au cimetière et arrivent au pied du monument aux accents de la Marseillaise, tandis qu'on enlève le voile qui le recouvre. M. ie Curé-Doyen procède immédiatement I la bénédiction et aussitôt les dernières prières litliurgiques achevées, M. Richard prend la parole r Monsieur le Sous-Préfet. .Mes Chers Concitoyens, M, le Maire, très souffrant depuis plusieurs jours, m'a prié de le remplacer et de présider l'inauguration de ce monument élevé à la mé- moire de nos morts. Tous, nous connaissons la bravoure et le courage de nos soldats bretons, ils se faisaient tuer là où le devoir l'exigeait et partout où il y avait des Bretons l'ennemi ne passait pas. Laissez-moi, cependant, vous rappeler l'émo- tion qui nous étreignait tous lorsque, dans l'après-midi du août, le son lugubre du toc- sin nous apprenait que la Patrie était en dan- ger. et que l'ordre de mobilisation était donné. Laisser-moi vous rappeler l'enthousiasme de nos soldats, jeunes ou vieux, partant pour la défense du sol sacré de la i'atrie. N'avions nous pas le droit, dès ce moment non seulement d'espérer, mais d'être certains de îa victoire. Après plus de • ans de Inttes terribles, de souffrances sans nom, la victoire a couronné l'effort de nos vaillants soldats. Hélas I les pertes ont été grandes : 73 enfants d'Arzano sont restés sur les champs de bataille Quelle douleur était la nôtre, quand nons avions I obligation de prévenir une femme, une mère, un père, une sœur, une fiancée qu'un être, qui leur était cher, était mort pour la France. A vous tous qui avez été éprouvé.s, j'a iresse l'expression de notre profonde sym- pathie et l'assurance de notre entière sollicl- tnde. Tous les habitants de la commune d'Arzano réunis dans un pieux sentiment de reconnais- sance, ont voulu élever un monument à la gloire de nos morts. Œuvre du sculpteur, notre compatriote, M. Joncour, ce monument est un .souvenir à ceux qui ne sont plus ; un hom- mage à leur vertu, à leur cou-âge. 11 est aussi un emblème pour tous, il nous rappelle que l'union de toutes les force.s vives de la Patrie, a obtenu la victoire ; Il nous rappelle des jours de deuil, mais aussi des jours de fierté et de gloire ; aux jeunes, enfin, il rappelle I exemple des aînés ; il leur dit leur devoir; si, à nou- veau l'ennemi maudit attaquait, il tiouveralt •levant lui de hoiis Français, unis comme ceux de 1914, et prêts à mourir pour défendre la Patrie, la République et la Liberté. Monsieur le Sous-Préfet, Nons vous remercions d'avoir bien voulu, malgié les fatigues du voyage Melgven-Arzano, être avec nous aujourd'hui ; Monsieur le Com- mandant de Gendarmerie, Messieurs les Maires, .Monsieur le président de l'Union des Com- battants, nous vous remercions ; Monsieur le Curé d'Arzano, Messieurs les membres du clergé, merci ; merci à vous tous, mes chers concitoyens, qui êtes venus nombreux à cette pieuse et touchan e cérémonie. Soldats de Fi ancc, honneur à vous, Enfants d'Arzano, je vous salun I M. Dauban, sous-préfet, lui succède. Sans grandes phrase!!, il émeut toute l'assistance surtout quand il s'adresse aux pupilles de la Nation qui sont en face de lui. f Depuis, dit-il, que le tumulte effroyable s'est tu, plus de quatre années ont passé ef no- tre tristesse, certes, à la pensée de ceux qui ne sont pas revenus, ne s'est pas amoindrie et crispe toujours douloureusement nos cœurs. Ceux dont nous glorifions aujourd'hui la mé- moire, étaient partis en août 1914, .soulevé» d'un enthousiasme divin et opposaient au plus formidable des ennemis la barrière infranchis- de leurs poitrines. S'adressant aux mères et aux épouses devant lesque les 11 s'incline respectueusement, il dit aux Pupilles de la Nation: «Et vous,mes chers petits, conduits par les mains tremblantes des vieux, vous viendrez cpeler, murmurer, comme prière, les noms de ceux qui ne sont plus. lis vous diront qu'ils ont faii le sacjifice de leur vie pour que la vôtre soit plus heureuse. Oh 1 vous, héroïques victimes de la com- mune d'Arzano, qui, là-bas, dans les plaines dévastées par I« fer et par le feu, dormes votre dernier sommeil, au nom du Gouvernement de la République, au pied de ce monument, je vous adresse un dernier hommage I » Ces paroles prononcées, M. Pierre Itermadec termine la cérémonie en récitant nne poésie qu'il a composée pour la circonstence et que nous sommes lieureux de reproduire in- extenso : m HfASTS D ' AIIZliNO mm POUR LU FRANCE Jt Hi4ie cts qutljust slrophts émuti. ï o ce ïietl Aruto «ue céWbra liriieux, chantre de Mari» «t ^«le aux doux jfux. Tendra ai purs pour »oin, l'aurore de l'anfanca niumina TOI fraat» d'un rajon d'Esp^irance, Fait da fiamt>«au d« Vie et que «juffle la .Mort. .. Qui doac, an ce tenpi-U, eût préd t Tolre lort 7... Voua trsTailliez joyeux une blonde campagne ; Voui coupie» lei bléa mûrs pria de Totre compt|(«e, Quant tout * coup, lugubra, affreux, proctia ou lointain, lUionna daaa Iti airi la son ?if du tociin. C eit «ju'en ce jour mau-tii, le, groi Teuton» aani Ane Van lant de d^ckatner la Rrande gaerra infâme. Oai, inflna pour tux, mais pour eux «eulement, Car pas un d ealre noua n'eût TOUIU bliement, Mimt pour racheter la l orraine et l Aliace, Qu'ui aemblablefliiaurendit les cœuia de (jlace. Et puil ce fut l'inataDt dea départi, des adieux, Où l'on Tit des pleurs laurdi aswrabrir tous lit yeux. H«lai I pour retracer Totra rnde calraire. Il ma fandrait les dons de Corneille ou d'IIowèra. Daol la boua et la froid, dans la neige et le aaig, Aux plus fameux coaibala, toajonr» an premier rang, Sublimci, fiers, têrus, aaas peur et sans reproche. De la traitrasse mort TOUS attendiez l'approche Ella fous prit un jonr, et non pas sans siulTrance, Alors on proclama ^ue tomirs pour la France, La pa'ma du martjre auréolait »os froal», Je TOUS croit tais au ciel, tous sachant tous Bretons, Car Ica Bretons toujours, les irais Bretons de racs. Ceux qui prient at qui croiant près da Dieu ont leur plaça. Ponla fui in'éaoutez, Toyex ce monument ; Fixez sur et poiiu fot regarda un instaat ; Admirez dono ta pose admirez doac ton gette I Sur l'ennemi barbare, il Ta d'une main presta Lancer cette grenade, et ce getie dt guerre, C'est pour atut qu'il le fait, c'est pour touta la Terre. 0 fenaet, ^ui pleurez, sichaz, sfcchez »os reux. Car en cette minute où j ifoque Itt cieux. De Tos mont, je le crois par un tro'iblant mytlèra, l.t« Imes tisiiant notre vieux cimetif^re. En Tovant e« ffranit oùfi*.reat leurs noms. Voudraient cltmtr encor .• t En avant, les Bretons Pierre KER.MA EC L.a cérémonie est terminée et les nombreux assistants se retirent en proie à une indescrip- tible émotion. Le cortèfie .se rend ensuite à l'é- cole des garçons où un vin d'honneur est offert. A la table d'honneur prennent place M, le Sous-Préfet, M. le Président des Combattants de l'Arrondi-ssement. M. Gueydan et plu- sieurs Conseillers municipaux de la commune ainsi que M. Joncourt. Quelques toa.sts ont été portés puis chacun s'est retiré pendant que la musique de Quer- rien jouait la Marseillaise. P. UER\ARI>. ABONNEMENTS (VU àM «olmperlé (vUle)..;.,ïï.,i.;,a; Finistère et départemtonts Umi^ iropbes.., Autres départements..*, a Colonies et étranger 9fr LISTE DES MORTS 1914. ,I.-M. Brishoual. de Sàint-I.anrent ; J. Caro. P. UIvé, dp Brpnrleripn ; J.-L. Daniel, df K> rifl ; ,).-L. Uo!ist;al. du bcDrc ; .1. fitinr- n-o. (Infioal^H: .1 Lf. Hotix. do. K'organivot : Y Moéilo, fi'Arzano ; .I.-M, Honzeau, de Bu- z.-doii : J. Ttiiprry, do Coarlicull'.• f9/.5. — ,1. Bahtinn. dp Kcrs.ilic : J. Calvar. <|p K-r-iintroarrc, ; ,1. Canr vet, dp l \>rno>]nrn ; P. Conrtpt. Sl-I)utec ; P Courtpt, do K^r- hoinropl ; ,1. I.'.iiiiwp. ,lii ho'.trg ; Y. G'-aignir, de KprhnnaN e : F Ou' nm c. di- Vihout ; M' Oii'Tz<<Hpr, fie K'pryoïiaian ; K. Ilpmonpt, du hnurg ; .1, KcnUllK^, do Hranilpricn ; ('. Lo r.onip. du lioiirK ; L Lfi Roy, de fBuzidou ; .1 Mi^f.irt, L. Mont fort, de Kerlairr, ; .1. NPS tour, do K^rygnon ; L, Nestour, do Kerhouant : ,1. Paillof, (le Sl-Durpc : L. Penvern, de KVr- barc h ; J. Picarda, do iCorvasqucn ; J. Hou.':- solot, do Nivinen ; Y. Toullec, du bourg ; J Tliierry. Ho la Villenouvo ; J. Thierry, de la Garonno ; Y. Daniel, de Korjcan. Hllg. - J. Courlot, du Cosqiior ; L. Lo Bris, th>. I<eunteunion ; L. Le Bris, da Kerironalec ; F. Le Hotix, .de la Garenno ; F. Ollivier. de SI Adrion ; .1. Passai, de Ivonscoden ; .1. Pon- vprn, du bourg; L. Ponvero, de St-Laurent ; n. Bobio, du bourg. ^ b o u r g ; H.-L. Ca- d-och. do St-Laurent ; J. Fichoux. do Kerbo- nalpc ; ,1. FoUie, dt; Kerhanout : L. Oraignic, d,^ Stang-an-Harco ; ,1 AUrrrl, do K>rst<*phant ; .1. Lo Cloirec, do KorhoCI ; .]. Le Gall. de Korangoarcc ; V. l-e Liboiix, do itorhouanei ; I-. Le Pcn, do Poulhalpc ; P. Nadan, d«>. ivor- gloan ; P. Pt^ron, do Keriol ; Y. Tri^hin. de i{orlarec ; ,1. Qmrô, de Penlan. 191/1 — J. Brishoual, do CofTœnncc ; .1. Foul- go '. <lu bourg ; J. nourlay, du Mousloir; .1. IlPllegouarch, dn bourg ; M. Bail do SI. Durée ; II. Lo Bris, de Kerlappc ; P. Le Digol, du Poteau ; .1. Lo Fros-or. de Nivinon ; J. Le Gloanec, de Brandorirn ; ,1. Lo Guolf, de Oos-Hontou ; P. Penvern, do Kerrnenguy : J. Bouallo, de Goalès. MORT & OBSÈQUES DE M. Yves GUYONVARC'H Avocat Conseiller Général du Finistère Maire d'Arzano Au lendemain des fêtes patriotiques d'Ar- zano, le bruit se répandait, à Quimperlé, dans la matinée du lundi 2 octobre, de la mort, en son cbatcKU du Us, de M> Yves Guyonvarc'b, TrtSs souffrant, depuis quelques temps, il ne laissait plus aucun e.spoir à sa famille et a ses amis. Ce que fut l'homme politique, les dis- cours prouoncés au cimetière, par son adjoint M. ilichard ; M. le Bescond de Coalpont, au nom de la Commission départementale ; M. Tanguy, de Bannalec, au nom du Conseil gé- , néral, et M. Dauban, sous-préfet, le redirent. Nous rendrons hommage à l'indépendance de I son caractère et au souci constant qu'il mani- i festa d'épargner les deniers publics, tant comme Maire d'Arz.ino, que comme membre de la Commission départementale, ce qui est mal- heureusement trop rare chez nos élus. Les obsèques ont eu lieu, en l'église d'Ar- zano, le mercredi 4 octobre. On remarquait dans le cortège, une délégation du' Conseil gé- I néral; .M. le SousPiétet, remplaçant M. le j Préfet, empêché et excusé ; plusieurs de ses f collègues du Conseil général, parmi lesquels M. Le Guern, conseiller général deCiiâteauneuf-du- Faou ; les Conseillers municipaux d'Arzano ; le Tribunal de Quimperlé, ayant à sa tête, M. le président Hardouin ; MM. les avocats et avoués au siège, etc., etc. Un incident faillit troubler la cérémonie, à l'approche du bourg. Le cheval attelé de gau- che. à laflèchedu corbillard, recula, si bien qu'on put craindre un instant la chûte dans la douve assez profonde, à cet endroit. Heureu- sement, l'un des porteurs des coins du poêle, M. le D' le Stunff.put saisir k bête à la bride et le lourd véhicule gravit sans autre trouble, la pente très raide. A l'église, ofi toute !a foule ne put trouver pbce, M. le recteur de Guilligoni irch, présida le nocturne et M. Le Galli»;, curé doyen, acheva la cé.-émonie. Voici les discours qui ont été prononcés, Di.scours de Illonsicur Richard Mesdames, Messieurs, La mort vient de ravir, trop tôt, hélas I à la commune d'Arzano un homme qui lui était tout dévoué, lîiu maire en 1912, M. Guyon- vare'h, pendant les 10 années, qu'il a dirigé les affait-es municipales, n'a cessé, jusqu'à ses derniers jours, de se consacrer tout entier au bien de la commune. Homme de gi-anrie éru- dition rien ne lui était étranger ; il sût tou- jours solutionner d'une manière heureuse toutes les questions, si ardues et si délicates fussent-elles. lîn 1914, quand la Patrie fut en danger, M. Guyonvarc'b, ne craignant pas les fatigues, se dépensa sans compter pendant toute la mobi- lisatiou, encourageant les soldats qui rejoi- gnaient leurs cotps, réconfortant les membres de leurs fainilies et leur donnant tout son appui. Le Canton d'Arzano, en 1910, lui accorda la confiance en le choisissant comme conseiller ge'néral ; cette conliance était méritée ; pen- dant les l'i ans, en effet, qu'il a siégé dans l'Assemblée départementale, M. Guyonvarc'b. n'a cessé de déployer toute son énergie et toute son activité pour défendre les intérêts de la commune et du Canton d'Arzano. Sa mort laisse parmi nous un graud vide ; elle sera douloureusement ressentie par tous ceux qui l'ont connu ; son souvenir vivia longtemps parmi nous. A vous Madame Guyonvarc'b sa Mèi-e, i vous ses enfants, si cruellement éprouvés, à toute votre famille j'adresse mes condoléances les plus sincères et les plus émues et aussi celles, du Conseil municipal. Mo;i cher ami, au revoir. A vos regrets, habitants d'Arzano, nons vou- lons joindre les nôtres. Avec vous nous som- mes venus ici du pays du Léon, adresser à ce- lui qui fut votre Conseiller général et votr« Maire, nos suprêmes adieu, et, en nous Incli- nant respectueusement devant sa famille en deuil, nous joignons à nos regrets l'espoir de 1 eteruel au revoir « an Ciel mon cher Prési- dent, à Dieu I » Discours de Hlonj^ieur Tanguy Mesdames, Messieurs, C'est sous l'impression d'une pénible émo- tion qu'au nom du Conseil générai du Finis- tère, et en l'absence de son président et de sea vice-présidents, empêchés, j'ai le devoir, au- jourd'hui, en ma qualité de secrétaire du Bureau de l'Assemblée départementale, de venir adres.ser un dernier adieu à un colléaua disparu. " Né à Kergari6u, en Clohars-Carnoët, le 6 juillet 1862, Guyonvarc'b fut iicenciéen droit. Juge de Paix et avocat inscrit au barreau de Quimperlé. Elu conseiller général le 24 juillet 1919, II fut réélu, sans concurrent, le 14 décembre 19^, puis, à une grosse majorité, aux der- nières élections cantonales de 1922. Membre de la Commission Départementale depuis le 1" septembre 1910, il en prenait la présidence le 10 janvier 1920. Faisant également partie de différentes com- missions inhérentes au mandat de conseiller général, Guyonvarc'b sut se rendre utile an département par ses connaissances juridiques dont il éclairait ses collègues. Nommé Conseiller municipal puis maire aux élections municipales de 1912, il fut réélu maire, le 30 novembre 1919. Repose en paix, mon cher collègue, dans ce cimetière d'Arzano, pays de Brizenx, au milieu des tiens dont tu as partagé Intimement les angoisses et les douleurs. Que l'affliction qu'éprouvent tes collègues du Conseil générai et ia présence de cette fouie, venue nombreuse pour t'accompagner à ' ta derniè:e demeure, atténue, dans une cer- taine mesure, si possible, ia douleur de toute ta famille éplorée qui me permettra de lui adresser l'expression de mes condoléance! émues. Au nom de tous tes collègues du conseil général dont je suis l'interprète, adieu Goyon- varc'h, dors en paix I Disicoiuvs de .M. de Coatpont Mesdames, .\!essicurs. Au nom des Conseillers géu'raux, membres de la Coninii.ssion départementale, je viens apporter îi la fumilie de celui qui fut notre président, l'hoininage de nos sentiments de douloureuses condoléance.s. Avant que d'autre voix ne viennent ici re- tracer l'œuvre accompli par notre collègue, je tiens à dire très brièvement, très simplement combien nous avions su apprécier ce caractère toujours bienveillant et bon, qui savait diriger nos débats avec une impartialité et une cour- toisie parfaites et qui ne fut jamais mise en défaut. Spécialis!?, dès son arrivée au Conseil géné- ral dans les question linanciéres qui au cours de nos sessions le préoccupaient plus particu- lièrement, il savait dans nos réunions men- suelles de la Commission départementale se mettre bien vite au courant de toutes les af- faires qui étaient soumises ii nos délibérations et appliquer toujours les méthodes les plus sures pour les résoudre. il était prépan» à jouer ce rôle par les étu- des de droit qu'il avait faites cl qui l'avait tout jeune formé. D'un jugement sûr, il savait concilier les intérêts les plus divers, qui lui étaient conilés et si le canton d'Arzano qui était l'objet de s. s plus constantes piéoceupations, l'intéressait peut-être plus que k-.s autres, nous l'avons toujours vu ne rien négliger des imqo tantes questions qui touchaient aux graves Intérêts du département. Sa santé ébranlée depuis quelques mois l'a vait tenue écrrté de nos réunions. il y a peu de semaino cependant, il voulut bien m'écrire. Il formait encore l'espoir de nous lejoindre à Quimper. Notre président avait hélas trop présumé de ses forces, i .e mal inexorable dont il était at- teint ue devait pins faiblir, et nous ne devions plus revoir notre co'légue aimable qui avait su s'attirer les sincSaes amitiés de tous, Discours de Monsieur le Sous-Préfet Mesdames, Messieurs, l\etenu au chef-lieu du département par d'impérieux devoirs de sa fonction, M. le Pré- fet m'a confié ia douloureuse mission d'expri- mer ici, en son nom, la pénible émotion qu'il a ressentie avec nous sous le coup de la mort si pia;npte du Conseiller général et de l'ami pour lequel il avait la plus affectueuse sympa- thie. lin son nom et au mien je tiens à m'associer à riiommage de regrets et d'éloges que les membres du Conseil Générai viennent d'un mouvement unanime, d'apporter sur la tombe trop tôt ouverte de leur regretté collègue. Né à Clohars-Carnoët ie 6 juillet 1862. M. Giiyonvarc h, après de solides études classi- ques, fit son droit à Paris. Mais, fils de cette terre bretonne à laquelle il était demeuré si fermement attaché, il revint au pays naUi et après quelques années passés dans la magis- trature se fit inscrire au barreau de Quimperlé Quoique plaidant peu depuis la déclaration de guerre il tint à grand honneur d'y figurer toute sa vie. C'est à 48 ans seulement qu'il se consacre à la politique. Elu pour la première fois Con- seiller général d'Arzano. le 34 juillet 1910. il devenait la même année membre de la Com- mission départementale. H se présente aux élec- tions municipales de 1912, il est élu conseiller municipal et devient aussitôt maire de sa com- mune. Depuis soit aux élections municipales, soit aux élections cantonales il fut constam- ment réélu. Eu 18'20, nous le vo3'ons Président de la Commission départementale. An Conseil général, M. Guyonvarc'b s'était fait la place ia plus honorable. Qui de ses col- lègues r.c se souvient des nombreux rapports qu'il a présentés, des progrès qu'il a contribué à réaliser ? En parcourant la liste si longue et si variée des afl"fllres auxquelles il a apporté son concours on peut se rendre compte com- bien ce mandat départemental, quand il est conscieusement rempli, exige d'assiduité, de tr.ivail et de temps. La vie municipale, vous le savez Messieurs ne se compose guère d'événements notables qui puissent faire la matière d'un discours. C'est par nue suite constante d'actes utiles que s'exerce cette magistrature bienfaisante. Ce que je puis dire bien haut, c'est que, comme maire, ses administrés ont pn apprécier en lui un esprit ouvert et tolérant et. en toutes cir- constances, les dispositions les plus concilian- tes et les pins équitables. Ses convictions sincèrement républicaine! étaient exemptes de rancunes et de haines et s'il a eu des adversaires, il n'a jamais eu d'en- nemis. l.a confiance constante de ses concitoyens a été. on peut le dire, sa dernière consolation. Messieurs, j'ai terminé ces rapides paroles con.saerces à la mémoire de celui que noua plenro is. .l'at essuyé de le montrer tel que je l 'ai connu Qui nous eut dit qu'il pourrait être frappé si prématurément ? P.iisque notre existence est si fragile, heureux du moins devant la mort même ceux qui, comme lui, après ane t1« con«

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3 9 * A n n é e . ^ I V - 4 0 L E ]\uméro : Q U r a Z E C E N T I M E S Samedi n Octobre 1922

ET MARITIME Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de l'Ouest

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Annonoet « t RéolamM

AaaonoM Jadiolalrw (la Ugne).i j 1 fr AnDOBOM volontaires.. BMUDM 60 local 1 f.SO

Les annoneet sont reçues au bureau du ioumal et, d Paris, dans toutes les Agença,

On traite d forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

DlreoteiiP t Léon LC BERRI -KÉBdOXIOM, ADMUISTIUTIOM é AHMOMOMB

A QUIMPKRLI, Plaoo Hervo, D* • hia T * U É I » H O N K , N « •

àAriut TiUerafhiqu» t Union, Quimparl*

«bonntmtntg u paùni d'amuM, êanf «MMII. (I0M« iUpartna 4u i" ON du iB 4ê chatu* moti.

On etxbonn* au Imrtau du Journal. On ptut l'abonnir itaUm$n$, tans fraU dam tout lu burtaum d» potU •N tneor* tn adruiant nn mandat-portt au Dirtettur, M. Léon LE BERRE plactBtrvo à QuimptrUt

LESMONUMEliïSAUX MORTS A ARZANO

Dlpiânche dernier, U petite commune d'Ar-zano, altaée aux limites du dénartement du llorbihan. Inaugurait le monument qui doit perpétuer à Jamais le souvenir des 73 enfants de la éo^mnne tombés au ciiamp d'iionneur.

Malgré an temps pluvieux, dis le mAtin, an certaine animation rinnt dans le bourg. ChacMu tient i décorer et I pavoiser Le tout produit an .très bel effet, mais dis que le glas funèbre tinté, la fonle envaiiit l'église trop pe-tita pour la contenir.

Le cboaur est orné de tentures noires et, au milieu de la'nef,'est dressé un magnifique •atafaique recouvert du drapeau tricolore.

Le.nocturne est présidé par M. le curé-doyen d'Ariane, assisté de M. le Recteur de Guiiligo-march «t de M. Lorvo, curé de Sommereux (Oise), originaire d'Arzano.

. Ap|«a l'Evangile de la grand'messe, U. Gaiiic, curé-doyen d'Arxano, monte en ciiairt et pro-nonce, en breton, une allocation dont nous dQn O|M, 4d, nn résumé fransjiiis : « Sbuvenons'nous qu'il y « huit ans et denx"

mois, nous' entendîmes, un Jour, les cioclies aonner comme pour le feu. Le tocsin réson-' nait 1 la même henre, dans toutes les parols-•erde Hmnee.-En vérité, c'était bien un feu t cejnlde la guerre! Allumé dans ie pays, il a

^ doré pins de quatre ans. Les hommes, alors Ven âge de porter les armes, furent appelés à la défense de la Patrie, contre des ennemis sans coaselence -et sans pitié. Ils quittèrent leur '•beajTt an milieu de la moisson et des afTec-tiona familiale!); On ne peut dire que ce fut

id'un coeur Joyeux, "car, dès lors, ne pouvaient-, lla.cr^pdt!e de ne pas remettre les pieds ciicz eu. at i)e revoir Jamais ceux qu'Us laissaient •n Jfère,'o»ère, .épouse, enfants?

^ « Bién qné <Hsles. ils partirent, sans se plaindra, faire leur devoir, et ce devoir ils le Brent tout entier,'de ftonl en-bout, ainsi qu'on le dit chef nous, avec honneur, avec courage.

a OMlqnea-nna eurent la chance de revenir ehex eux. après bien des peines et des angois-ses. Mai? héiaa I d'autres n'eurent pas le même ^nheur, car, ils perdirent la vie avant la On delà gnerre. Tous les combattants de cette emella gnerre, les vivants et ceux qui tom-bèrent sur le champ de bataille, ou moururent dans les hOpItaux, méritent honneur et recon-naissance. puisqu'ils sauvèrent notre chère France. La paroisse d'Arzano a perdu soixante-treize de ses enfants.

« Où sont maintenant les corps de ces cou-rageux guerriers ? Sont-Ils restés au bord du chemin, sur les monts d'Artois, dans les plai-nés de Champagne, les marais de i'Yser. ou les profondes forêts d'Argonne ? Nous n'en savons rien 1

«Mais ee que nous savons et que nous enten-dona parfaitement c'est que nous avons le de-voir de lea aimer, de les honorer, de leur t<moIgner aotre recoanaissance. Et pour cela nous avons inscrit leurs noms ici sur les dyp-tiques de l'Eglise et au cimellère sur le monu-ment apirndide que nous allons bénir. • « D'honorer nos morts, e'est biRn I Ce n'est point suiBsant. Notre prière, aussi, doit monter ponr eux, car nous avons la Fol, et nous sa-vons que tout n'est pas fini, ici-bas. avec le geste de mourir. Après cette vie. nous en avons une autre à vivre dans l'éternité... Nous savon.* aus-l que pour all-ir au Paradis, il f,ut être pur. Rl«>n db souillé ne pent y entrer. En quit-tant ee monde, beaucoup de poussière vient i notre suite, plus ou moins de la souillure de aette Terre 1

é Mais, n'est-li pas consolant de penser que eea tâches peuvent disparaître au gré de nos prièrea et de nos bonnes vo'.ontés» 7 Consolez-

•Toua done, pères, mères, épouses, fiancées. •nCanti, en vivant dans la règle chrétienne de wal ancêtres, conformément aux commande-nenta de Dieu. Ainsi êtes vous certains de sou-lager vos héroïques défunts et de les retrouver •Toas-mêmes, dans nn monde meilleur....

L'absoute est ensuite donnée.

A notre arrivée, notre premier devoir fat de nous rendre au monument, dfl au ciseau du mattra-seuipteur Joncourt, dont il serait pué il de faire l'éloge, ainsi que celui de son admira-ble collaborateur, 11. D'Hann. Comme nous avoils en l'occasion de le dire déjà plusieurs fois, le Uient de ses deux artistes restera dé-formait lié k la glorification des morts pour la France.

Le monument est placé à l'entrée du cime-tière, à ganche, et représente un vieux ter-ritorial, lançant une grenade. La face du héros est tournée du cdté de la route.

Il regarde, placée devant lui, l'inscription : f Ccai qui pIcDifmeot lont morti pour la Patrie « OBI droit qu'à l«urt ccrcuaili la foaU viiDs* «i pria

tandis que l'entrée principale du cimetière porte çftte antre Inscription.

Gloin à i« Praaca ImmorteUa Cloira* caui qai nat morti pour Ella I

Le pledestal entièrement en .Kersanton est de S m. 30. La statue est du même grain ; elle est

'fcaute de 3 m. 10, ce qui fait en tout 5 m. 40. Le polln presse, de sa main gauche, une

musette pleine de grenades, et de la droite, nne grenade m'il lanee. C'est done bien sur la |M8bf drolta fl<chtsnat« qaé repose l'homma,

alors que la gauche est en mouvement, le tnlon levé.

Bien que le monument fut couvert, aussitôt Il grand'messe terminée, les fidèles se pres-saient autour, eu attendant l'inauguration fixée à 16 heures.

I/I^AUGURATIOX Dès 15 h. 30. les enfants des écoles libres et

laïques, tous porteurs de bouquets, sous la direction de leurs maîtres et maîtresses, se placent devant ie monument et avant l'arrivée de notre sympathique sous-préfet, M. Dauban, la Musique de Querrien exécute quelques jo-lis morceaux de son répertoire, entr'aùtres le Bro Goz ma Zudou.

Vers 16 heures, M. Dauban, sous-préfet, ac-compagné de M. Richard, adjoint au maire, remplaçant M. Gayonvarch, maire, alors très gravement malade, et qui, le soir même, de-vait rendre son âme à Dien ; M, le Président de l'Union Nationale des Combattants de l'arron-dissement ; M. Gueydan, lieutenant comman-dant les brigades de gendarmerie de l'arron-dissement, précédés de marins et soldats por-teurs de couronnes, rentrent au cimetière et arrivent au pied du monument aux accents de la Marseillaise, tandis qu'on enlève le voile qui le recouvre.

M. ie Curé-Doyen procède immédiatement I la bénédiction et aussitôt les dernières prières litliurgiques achevées, M. Richard prend la parole r

Monsieur le Sous-Préfet. .Mes Chers Concitoyens,

M, le Maire, très souffrant depuis plusieurs jours, m'a prié de le remplacer et de présider l'inauguration de ce monument élevé à la mé-moire de nos morts.

Tous, nous connaissons la bravoure et le courage de nos soldats bretons, ils se faisaient tuer là où le devoir l'exigeait et partout où il y avait des Bretons l'ennemi ne passait pas.

Laissez-moi, cependant, vous rappeler l'émo-tion qui nous étreignait tous lorsque, dans l'après-midi du août, le son lugubre du toc-sin nous apprenait que la Patrie était en dan-ger. et que l'ordre de mobilisation était donné.

Laisser-moi vous rappeler l'enthousiasme de nos soldats, jeunes ou vieux, partant pour la défense du sol sacré de la i'atrie.

N'avions nous pas le droit, dès ce moment non seulement d'espérer, mais d'être certains de îa victoire.

Après plus de • ans de Inttes terribles, de souffrances sans nom, la victoire a couronné l'effort de nos vaillants soldats.

Hélas I les pertes ont été grandes : 73 enfants d'Arzano sont restés sur les champs de bataille Quelle douleur était la nôtre, quand nons avions I obligation de prévenir une femme, une mère, un père, une sœur, une fiancée qu'un être, qui leur était cher, était mort pour la France. A vous tous qui avez été éprouvé.s, j'a iresse l'expression de notre profonde sym-pathie et l'assurance de notre entière sollicl-tnde.

Tous les habitants de la commune d'Arzano réunis dans un pieux sentiment de reconnais-sance, ont voulu élever un monument à la gloire de nos morts. Œuvre du sculpteur, notre compatriote, M. Joncour, ce monument est un .souvenir à ceux qui ne sont plus ; un hom-mage à leur vertu, à leur cou-âge. 11 est aussi un emblème pour tous, il nous rappelle que l'union de toutes les force.s vives de la Patrie, a obtenu la victoire ; Il nous rappelle des jours de deuil, mais aussi des jours de fierté et de gloire ; aux jeunes, enfin, il rappelle I exemple des aînés ; il leur dit leur devoir; si, à nou-veau l'ennemi maudit attaquait, il tiouveralt •levant lui de hoiis Français, unis comme ceux de 1914, et prêts à mourir pour défendre la Patrie, la République et la Liberté.

Monsieur le Sous-Préfet, Nons vous remercions d'avoir bien voulu,

malgié les fatigues du voyage Melgven-Arzano, être avec nous aujourd'hui ; Monsieur le Com-mandant de Gendarmerie, Messieurs les Maires, .Monsieur le président de l'Union des Com-battants, nous vous remercions ; Monsieur le Curé d'Arzano, Messieurs les membres du clergé, merci ; merci à vous tous, mes chers concitoyens, qui êtes venus nombreux à cette pieuse et touchan e cérémonie.

Soldats de Fi ancc, honneur à vous, Enfants d'Arzano, je vous salun I

M. Dauban, sous-préfet, lui succède. Sans grandes phrase!!, il émeut toute l'assistance surtout quand il s'adresse aux pupilles de la Nation qui sont en face de lui.

f Depuis, dit-il, que le tumulte effroyable s'est tu, plus de quatre années ont passé ef no-tre tristesse, certes, à la pensée de ceux qui ne sont pas revenus, ne s'est pas amoindrie et crispe toujours douloureusement nos cœurs. Ceux dont nous glorifions aujourd'hui la mé-moire, étaient partis en août 1914, .soulevé» d'un enthousiasme divin et opposaient au plus formidable des ennemis la barrière infranchis-de leurs poitrines.

S'adressant aux mères et aux épouses devant lesque les 11 s'incline respectueusement, il dit aux Pupilles de la Nation: «Et vous,mes chers petits, conduits par les mains tremblantes des vieux, vous viendrez cpeler, murmurer, comme prière, les noms de ceux qui ne sont plus. lis vous diront qu'ils ont faii le sacjifice de leur vie pour que la vôtre soit plus heureuse.

Oh 1 vous, héroïques victimes de la com-mune d'Arzano, qui, là-bas, dans les plaines dévastées par I« fer et par le feu, dormes votre

dernier sommeil, au nom du Gouvernement de la République, au pied de ce monument, je vous adresse un dernier hommage I »

Ces paroles prononcées, M. Pierre Itermadec termine la cérémonie en récitant nne poésie qu'il a composée pour la circonstence et que nous sommes lieureux de reproduire in-extenso :

m HfASTS D'AIIZliNO mm POUR LU FRANCE Jt Hi4ie cts qutljust slrophts émuti.

ïo ce ïietl Aruto «ue céWbra liriieux, chantre de Mari» «t ^«le aux doux jfux.

Tendra ai purs pour »oin, l'aurore de l'anfanca niumina TOI fraat» d'un rajon d'Esp irance, Fait da fiamt>«au d« Vie et que «juffle la .Mort. .. Qui doac, an ce tenpi-U, eût préd t Tolre lort 7... Voua trsTailliez joyeux une blonde campagne ; Voui coupie» lei bléa mûrs pria de Totre compt|(«e, Quant tout * coup, lugubra, affreux, proctia ou lointain, lUionna daaa Iti airi la son ?if du tociin. C eit «ju'en ce jour mau-tii, le, groi Teuton» aani Ane Van lant de d^ckatner la Rrande gaerra infâme.

Oai, inflna pour tux, mais pour eux «eulement, Car pas un d ealre noua n'eût TOUIU bliement, Mimt pour racheter la l orraine et l Aliace, Qu'ui aemblable fliiau rendit les cœuia de (jlace. Et puil ce fut l'inataDt dea départi, des adieux, Où l'on Tit des pleurs laurdi aswrabrir tous lit yeux.

H«lai I pour retracer Totra rnde calraire. Il ma fandrait les dons de Corneille ou d'IIowèra. Daol la boua et la froid, dans la neige et le aaig, Aux plus fameux coaibala, toajonr» an premier rang, Sublimci, fiers, têrus, aaas peur et sans reproche. De la traitrasse mort TOUS attendiez l'approche

Ella fous prit un jonr, et non pas sans siulTrance, Alors on proclama ue tomirs pour la France, La pa'ma du martjre auréolait »os froal», Je TOUS croit tais au ciel, tous sachant tous Bretons, Car Ica Bretons toujours, les irais Bretons de racs. Ceux qui prient at qui croiant près da Dieu ont leur plaça.

Ponla fui in'éaoutez, Toyex ce monument ; Fixez sur et poiiu fot regarda un instaat ; Admirez dono ta pose admirez doac ton gette I Sur l'ennemi barbare, il Ta d'une main presta Lancer cette grenade, — et ce getie dt guerre, C'est pour atut qu'il le fait, c'est pour touta la Terre. 0 fenaet, ^ui pleurez, sichaz, sfcchez »os reux. Car en cette minute où j ifoque Itt cieux. De Tos mont, je le crois par un tro'iblant mytlèra, l.t« Imes tisiiant notre vieux cimetif re. En Tovant e« ffranit où fi* .reat leurs noms. Voudraient cltmtr encor .• t En avant, les Bretons I»

Pierre KER.MA EC L.a cérémonie est terminée et les nombreux

assistants se retirent en proie à une indescrip-tible émotion. Le cortèfie .se rend ensuite à l'é-cole des garçons où un vin d'honneur est offert. A la table d'honneur prennent place M, le Sous-Préfet, M. le Président des Combattants de l'Arrondi-ssement. M. Gueydan et plu-sieurs Conseillers municipaux de la commune ainsi que M. Joncourt.

Quelques toa.sts ont été portés puis chacun s'est retiré pendant que la musique de Quer-rien jouait la Marseillaise.

P. UER\ARI>.

ABONNEMENTS (VU àM «olmperlé (vUle)..;.,ïï.,i.;,a; Finistère et départemtonts Umi

iropbes.., Autres départements..*, a Colonies et étranger

9fr

LISTE DES MORTS 1914. — ,I.-M. Brishoual. de Sàint-I.anrent ;

J. Caro. P. UIvé, dp Brpnrleripn ; J.-L. Daniel, df K> rifl ; ,).-L. Uo!ist;al. du bcDrc ; .1. fitinr-n-o. (In fioal^H : .1 Lf. Hotix. do. K'organivot : Y Moéilo, fi'Arzano ; .I.-M, Honzeau, de Bu-z.-doii : J. Ttiiprry, do Coarlicull'.•

f9/.5. — ,1. Bahtinn. dp Kcrs.ilic : J. Calvar. <|p K-r-iintroarrc, ; ,1. Canr vet, dp l\>rno>]nrn ; P. Conrtpt. Sl-I)utec ; P Courtpt, do K r-hoinropl ; ,1. I.'.iiiiwp. ,lii ho'.trg ; Y. G'-aignir, de KprhnnaN e : F Ou' nm c. di- Vihout ; M' Oii'Tz<<Hpr, fie K'pryoïiaian ; K. Ilpmonpt, du hnurg ; .1, KcnUllK , do Hranilpricn ; ('. Lo r.onip. du lioiirK ; L Lfi Roy, de fBuzidou ; .1 Mi f.irt, L. Mont fort, de Kerlairr, ; .1. NPS tour, do K rygnon ; L, Nestour, do Kerhouant : ,1. Paillof, (le Sl-Durpc : L. Penvern, de KVr-barc h ; J. Picarda, do iCorvasqucn ; J. Hou.':-solot, do Nivinen ; Y. Toullec, du bourg ; J Tliierry. Ho la Villenouvo ; J. Thierry, de la Garonno ; Y. Daniel, de Korjcan.

Hllg. - J. Courlot, du Cosqiior ; L. Lo Bris, th>. I<eunteunion ; L. Le Bris, da Kerironalec ; F. Le Hotix, .de la Garenno ; F. Ollivier. de SI Adrion ; .1. Passai, de Ivonscoden ; .1. Pon-vprn, du bourg; L. Ponvero, de St-Laurent ; n. Bobio, du bourg. ^ b o u r g ; H.-L. Ca-d-och. do St-Laurent ; J. Fichoux. do Kerbo-nalpc ; ,1. FoUie, dt; Kerhanout : L. Oraignic, d, Stang-an-Harco ; ,1 AUrrrl, do K>rst<*phant ; .1. Lo Cloirec, do KorhoCI ; .]. Le Gall. de Korangoarcc ; V. l-e Liboiix, do itorhouanei ; I-. Le Pcn, do Poulhalpc ; P. Nadan, d«>. ivor-gloan ; P. Pt ron, do Keriol ; Y. Tri hin. de i{orlarec ; ,1. Qmrô, de Penlan.

191/1 — J. Brishoual, do CofTœnncc ; .1. Foul-go '. <lu bourg ; J. nourlay, du Mousloir; .1. IlPllegouarch, dn bourg ; M. Bail do SI. Durée ; II. Lo Bris, de Kerlappc ; P. Le Digol, du Poteau ; .1. Lo Fros-or. de Nivinon ; J. Le Gloanec, de Brandorirn ; ,1. Lo Guolf, de Oos-Hontou ; P. Penvern, do Kerrnenguy : J. Bouallo, de Goalès.

MORT & OBSÈQUES DE

M. Yves GUYONVARC'H Avocat

Conseiller Général du Finistère Maire d'Arzano

Au lendemain des fêtes patriotiques d'Ar-zano, le bruit se répandait, à Quimperlé, dans la matinée du lundi 2 octobre, de la mort, en son cbatcKU du Us, de M> Yves Guyonvarc'b,

TrtSs souffrant, depuis quelques temps, il ne laissait plus aucun e.spoir à sa famille et a ses amis. Ce que fut l'homme politique, les dis-cours prouoncés au cimetière, par son adjoint M. ilichard ; M. le Bescond de Coalpont, au nom de la Commission départementale ; M. Tanguy, de Bannalec, au nom du Conseil gé-

, néral, et M. Dauban, sous-préfet, le redirent. Nous rendrons hommage à l'indépendance de

I son caractère et au souci constant qu'il mani-i festa d'épargner les deniers publics, tant comme

Maire d'Arz.ino, que comme membre de la Commission départementale, ce qui est mal-heureusement trop rare chez nos élus.

Les obsèques ont eu lieu, en l'église d'Ar-zano, le mercredi 4 octobre. On remarquait dans le cortège, une délégation du' Conseil gé-

I néral; .M. le SousPiétet, remplaçant M. le j Préfet, empêché et excusé ; plusieurs de ses f collègues du Conseil général, parmi lesquels M.

Le Guern, conseiller général deCiiâteauneuf-du-Faou ; les Conseillers municipaux d'Arzano ; le Tribunal de Quimperlé, ayant à sa tête, M. le président Hardouin ; MM. les avocats et avoués au siège, etc., etc.

Un incident faillit troubler la cérémonie, à l'approche du bourg. Le cheval attelé de gau-che. à la flèche du corbillard, recula, si bien qu'on put craindre un instant la chûte dans la douve assez profonde, à cet endroit. Heureu-sement, l'un des porteurs des coins du poêle, M. le D' le Stunff.put saisir k bête à la bride et le lourd véhicule gravit sans autre trouble, la pente très raide.

A l'église, ofi toute !a foule ne put trouver pbce, M. le recteur de Guilligoni irch, présida le nocturne et M. Le Galli»;, curé doyen, acheva la cé.-émonie.

Voici les discours qui ont été prononcés,

Di.scours de Illonsicur Richard Mesdames, Messieurs,

La mort vient de ravir, trop tôt, hélas I à la commune d'Arzano un homme qui lui était tout dévoué, lîiu maire en 1912, M. Guyon-vare'h, pendant les 10 années, qu'il a dirigé les affait-es municipales, n'a cessé, jusqu'à ses derniers jours, de se consacrer tout entier au bien de la commune. Homme de gi-anrie éru-dition rien ne lui était étranger ; il sût tou-jours solutionner d'une manière heureuse toutes les questions, si ardues et si délicates fussent-elles.

lîn 1914, quand la Patrie fut en danger, M. Guyonvarc'b, ne craignant pas les fatigues, se dépensa sans compter pendant toute la mobi-lisatiou, encourageant les soldats qui rejoi-gnaient leurs cotps, réconfortant les membres de leurs fainilies et leur donnant tout son appui.

Le Canton d'Arzano, en 1910, lui accorda la confiance en le choisissant comme conseiller ge'néral ; cette conliance était méritée ; pen-dant les l'i ans, en effet, qu'il a siégé dans l'Assemblée départementale, M. Guyonvarc'b. n'a cessé de déployer toute son énergie et toute son activité pour défendre les intérêts de la commune et du Canton d'Arzano.

Sa mort laisse parmi nous un graud vide ; elle sera douloureusement ressentie par tous ceux qui l'ont connu ; son souvenir vivia longtemps parmi nous.

A vous Madame Guyonvarc'b sa Mèi-e, i vous ses enfants, si cruellement éprouvés, à toute votre famille j'adresse mes condoléances les plus sincères et les plus émues et aussi celles, du Conseil municipal.

Mo;i cher ami, au revoir.

A vos regrets, habitants d'Arzano, nons vou-lons joindre les nôtres. Avec vous nous som-mes venus ici du pays du Léon, adresser à ce-lui qui fut votre Conseiller général et votr« Maire, nos suprêmes adieu, et, en nous Incli-nant respectueusement devant sa famille en deuil, nous joignons à nos regrets l'espoir de 1 eteruel au revoir « an Ciel mon cher Prési-dent, à Dieu I »

Discours de Hlonj^ieur Tanguy Mesdames, Messieurs,

C'est sous l'impression d'une pénible émo-tion qu'au nom du Conseil générai du Finis-tère, et en l'absence de son président et de sea vice-présidents, empêchés, j'ai le devoir, au-jourd'hui, en ma qualité de secrétaire du Bureau de l'Assemblée départementale, de venir adres.ser un dernier adieu à un colléaua disparu. "

Né à Kergari6u, en Clohars-Carnoët, le 6 juillet 1862, Guyonvarc'b fut iicenciéen droit. Juge de Paix et avocat inscrit au barreau de Quimperlé.

Elu conseiller général le 24 juillet 1919, II fut réélu, sans concurrent, le 14 décembre 19 , puis, à une grosse majorité, aux der-nières élections cantonales de 1922.

Membre de la Commission Départementale depuis le 1" septembre 1910, il en prenait la présidence le 10 janvier 1920.

Faisant également partie de différentes com-missions inhérentes au mandat de conseiller général, Guyonvarc'b sut se rendre utile an département par ses connaissances juridiques dont il éclairait ses collègues.

Nommé Conseiller municipal puis maire aux élections municipales de 1912, il fut réélu maire, le 30 novembre 1919.

Repose en paix, mon cher collègue, dans ce cimetière d'Arzano, pays de Brizenx, au milieu des tiens dont tu as partagé Intimement les angoisses et les douleurs.

Que l'affliction qu'éprouvent tes collègues du Conseil générai et ia présence de cette fouie, venue nombreuse pour t'accompagner à ' ta derniè:e demeure, atténue, dans une cer-taine mesure, si possible, ia douleur de toute ta famille éplorée qui me permettra de lui adresser l'expression de mes condoléance! émues.

Au nom de tous tes collègues du conseil général dont je suis l'interprète, adieu Goyon-varc'h, dors en paix I

Disicoiuvs de .M. de Coatpont Mesdames, .\!essicurs.

Au nom des Conseillers géu'raux, membres de la Coninii.ssion départementale, je viens apporter îi la fumilie de celui qui fut notre président, l'hoininage de nos sentiments de douloureuses condoléance.s.

Avant que d'autre voix ne viennent ici re-tracer l'œuvre accompli par notre collègue, je tiens à dire très brièvement, très simplement combien nous avions su apprécier ce caractère toujours bienveillant et bon, qui savait diriger nos débats avec une impartialité et une cour-toisie parfaites et qui ne fut jamais mise en défaut.

Spécialis!?, dès son arrivée au Conseil géné-ral dans les question linanciéres qui au cours de nos sessions le préoccupaient plus particu-lièrement, il savait dans nos réunions men-suelles de la Commission départementale se mettre bien vite au courant de toutes les af-faires qui étaient soumises ii nos délibérations et appliquer toujours les méthodes les plus sures pour les résoudre.

il était prépan» à jouer ce rôle par les étu-des de droit qu'il avait faites cl qui l'avait tout jeune formé.

D'un jugement sûr, il savait concilier les intérêts les plus divers, qui lui étaient conilés et si le canton d'Arzano qui était l'objet de s. s plus constantes piéoceupations, l'intéressait peut-être plus que k-.s autres, nous l'avons toujours vu ne rien négliger des imqo tantes questions qui touchaient aux graves Intérêts du département.

Sa santé ébranlée depuis quelques mois l'a vait tenue écrrté de nos réunions.

il y a peu de semaino cependant, il voulut bien m'écrire. Il formait encore l'espoir de nous lejoindre à Quimper.

Notre président avait hélas trop présumé de ses forces, i.e mal inexorable dont il était at-teint ue devait pins faiblir, et nous ne devions plus revoir notre co'légue aimable qui avait su s'attirer les sincSaes amitiés de tous,

Discours de Monsieur le Sous-Préfet Mesdames, Messieurs,

l\etenu au chef-lieu du département par d'impérieux devoirs de sa fonction, M. le Pré-fet m'a confié ia douloureuse mission d'expri-mer ici, en son nom, la pénible émotion qu'il a ressentie avec nous sous le coup de la mort si pia;npte du Conseiller général et de l'ami pour lequel il avait la plus affectueuse sympa-thie.

lin son nom et au mien je tiens à m'associer à riiommage de regrets et d'éloges que les membres du Conseil Générai viennent d'un mouvement unanime, d'apporter sur la tombe trop tôt ouverte de leur regretté collègue.

Né à Clohars-Carnoët ie 6 juillet 1862. M. Giiyonvarc h, après de solides études classi-ques, fit son droit à Paris. Mais, fils de cette terre bretonne à laquelle il était demeuré si fermement attaché, il revint au pays naUi et après quelques années passés dans la magis-trature se fit inscrire au barreau de Quimperlé Quoique plaidant peu depuis la déclaration de guerre il tint à grand honneur d'y figurer toute sa vie.

C'est à 48 ans seulement qu'il se consacre à la politique. Elu pour la première fois Con-seiller général d'Arzano. le 34 juillet 1910. il devenait la même année membre de la Com-mission départementale. H se présente aux élec-tions municipales de 1912, il est élu conseiller municipal et devient aussitôt maire de sa com-mune. Depuis soit aux élections municipales, soit aux élections cantonales il fut constam-ment réélu. Eu 18'20, nous le vo3'ons Président de la Commission départementale.

An Conseil général, M. Guyonvarc'b s'était fait la place ia plus honorable. Qui de ses col-lègues r.c se souvient des nombreux rapports qu'il a présentés, des progrès qu'il a contribué à réaliser ? En parcourant la liste si longue et si variée des afl"fllres auxquelles il a apporté son concours on peut se rendre compte com-bien ce mandat départemental, quand il est conscieusement rempli, exige d'assiduité, de tr.ivail et de temps.

La vie municipale, vous le savez Messieurs ne se compose guère d'événements notables qui puissent faire la matière d'un discours. C'est par nue suite constante d'actes utiles que s'exerce cette magistrature bienfaisante. Ce que je puis dire bien haut, c'est que, comme maire, ses administrés ont pn apprécier en lui un esprit ouvert et tolérant et. en toutes cir-constances, les dispositions les plus concilian-tes et les pins équitables.

Ses convictions sincèrement républicaine! étaient exemptes de rancunes et de haines et s'il a eu des adversaires, il n'a jamais eu d'en-nemis.

l.a confiance constante de ses concitoyens a été. on peut le dire, sa dernière consolation.

Messieurs, j'ai terminé ces rapides paroles con.saerces à la mémoire de celui que noua plenro is.

.l'at essuyé de le montrer tel que je l'ai connu Qui nous eut dit qu'il pourrait être frappé si prématurément ? P.iisque notre existence est si fragile, heureux du moins devant la mort même ceux qui, comme lui, après ane t1« con«

Page 2: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

sacrée aux soins des intérêts généraux et au service de leur pays ont mérité survivre dans l'estime de leurs concitoyens.

Lîaffluence à cette triste place de ceux qui l'on connu dit assez haut la douleur, les sym-pathies et les douleurs qu'il emporte avec lui

Que Mme Guyonvarf'h mère, daigne accepter en cette circonstance, l'hommage de nia très respectueuse et trè douloureuse sympathie.

Que ses chera enfants me laissent leur dire en terminant, qdellc part je prends a l'affreux malheur qui 1rs frappe et que seules peuvent supporter les âmes courageuses que celui qu'ils pleurent avait su formera l'image de la sienne.

En cette douloureuse circonstance, nous prions respectueusement la vénérable mère de M. Guyonvnrc'h, de croie a toutela p.irl que nous prenons au duell cruel qui accable sa grande vieillesse, et ses enfants. M. Benjamin Guyonvarc'h, M, et Mme Bertrand Le Oérout, d'agréer nos plus sincères condoléances.

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litô (Ecolo communale do la ruo Monge, 3» élaKe).

Ordre du Jour : 1- Allocution do M. Joseph Pellé, président de l'Union ; 2- Lecture du Procès-verbal de l'Assemblée générale tiu 5 Mars dernier ; 3' Exposé do la situation mo-rale et llnancière ; Rnpport de M. le Vice-amiral Guéprattc, délégué à la célébration du Centenaire du Grand Conseil de la Mutualité a Marseille ; 5' Discussion du projet de loi sur les Assurances sociales ; G' Désignation des délégués du 11!' Gongifis national delà Mutua-lité française (juin 1923, à Lyou) ; 7- Allaires diverses.

M. PhuI Vacqnier, Sous-préfet de l'arrondis-semeiit de BrosI, assistera fi l'ouverture do la séance. MM. les présidents et délégués sont

1 inslaminent pri(s d'être présents à cette as-semblée générale qui sera très importante.

Pour le Bureau, le Sccrctairc-gàncral, J. PKLUOU.

lettre à M. le Sénateur lANGiLN Ploudalraézeau, le 'i7 septembre H)'2'2.

I * a g e » i * o t o n n e

^ KmOU DUSTUNET Ml KR VOCHED Da va brour Renan

Neur dremen e Kerllskidik an devei ail Ma guelet avalou biskoas kemeol ail Dailumet'a ternou hed a bed »r parket Gaot sikour ar Bachet metelien koi Kaiser Cant an atalou le TO Kfo®t 'hi'' ilanifius Christ miliKel etil kamaradel Bakus RaK dastumet gant krabanou loui ar Bochtt Maloiiou Lusife, zur eno 10 lakct En ban' Doue me a ped rekommandil d'Anna Lakai beniiia be aialou roK 0 drailla Pc laka arozi fcaot dour pur beniKel Ar ehist kruel re proni noude ma tezo groel

Henri BOD.\LLEK foanextoss ipi7

BUHEZ DREIZ. — (Sommaire dé septem-bre 1922). - Les touristes en Bretagne : P. Mocaèr ; Braspartz : Y. Picard ; l'art dans le mobilier breton : E. Roy ; le cheval du Diable (nouvelle) : A. le Braz ; A propos d'un congrès politique : An Oaled (poésie) Dir-na-dor ; Con-seils de l'Académie Bretonne ; Etudes sur la musique bretonne (bibliog) Job al lenner ; Map roue an Hlbernl G. Idilin : La doctrine de la F. R. B. : P. Mocaèr ; Chronique A travers les livres. S'adresser au Gérant : J' Olilvler, 17, rue de Brest Landerneau. Abonnemant : 12 francs.

Dernier écho des Blcun-Briig. — Nous avons dit, dans le suplément du 30 sep-tembre qu'à l'Issue des déclarations faites par M. le Vicomte de Guébrlant, aux Halles de St-Pol, le mercredi, 13 septembre, sur l'émigra-tion en Dordogne l'assemblée fort divisée sut-la question n'émit pas le vole approbatif qu'aurait désiré le président de {'Offloe dépar-temental. Nous l'avons ainsi rapporté, d'après les renseignements oraux, recueillis par noas-même, le lendemain jeudi, de la bouche de plusieurs et notables témoins.

Or, s'il faut en croire Feiz ha Brciz, organe des Bleun-Brug, la motion suivante aurait été votée :

La société du (b\o) Bleun-Brug, réunie en session annuelle, à Saint-Pol de Léon, le 13 sep-tembre

Après avoir entendu M. Hervé de Guébriant président de l'Office Central el de l'Union des Syndicats agricoles du Finistère, exposer les causes de l'émigration bretonne en Périgord, les circonstances qui ont entouré cette émigration et les réalisations obtenues ;

Félicite hautement /'Union des Syndicats Agricoles du Finistère de l'initiative qu'elle a prise :

Proclame qu'elle a bien méritée de la patrie bretonne : (Sur ce point, l'on a relevé 2 voi.\ contre et 6 abstentions).

Formule le vœu que tous les groupements rigionalistes lui apportent leurs concours afin d'entourer les Bretons installés en Péri-gord de toutes les garanties possibles de con-servation morale et bretonne, (Unanimité)

Cependant page 291, le compte-rendu propre-ment dit de la discussion entre MM. de Gné-briant et F. Vallée, n'Indique pas ce vote. Vol-ci en effet ce passage.

An ao, Guébriant eman breman e dro ; dis-kleria d'eomp en deus da ober dre benôs ha perak ez eus bel kaset labourerien vrelon d'an Dordogn,

Tamallet eo bet e meur a gazetenn hag en deus klasket a bep tu peadra d'en em zifenn, Lavaret e oa bet en em gave mereriou tosloc'h deomp eget en Dordogn ; an ao. Guébriant en deus klasket e pep lec'h ; n'en deus kavct nag en Normandie, nag er Maine, nag en Anjou, nag er Vendée. Kas ar Vrelonned d'ar C'hanada ne fell ket d'ezan ober, rak eno e leufcnt mar-teze da vezan Sûzon, ha marleze, zoken, pro-testanted.

Koulkoude, an ao. Guébriant n'en deus ket c'hoaz gounezet an holl. An ao. Vallée a zo eus ar re a gavas abeg en e labour ha N'EO KKT DISLAVAHET GAMTAN. Evit guùr, ar Vrelonned-man a vo gwall slart d'ezo chom féal d'o bro goz ; lavaret a rear e vo gel/et marleze kas d'ezo eur beleg breton da chom ganlo.War ze, an ao. Vallée a respont : u Pa wjlan e Brciz n'eo ket gwesl an holl veleien da viroul slart ar feiz hag ar yez, penôs e reio eur beleg e-unan evit o mirout etouez Bretoned an Dardogn ? »

Monsieur le Sénateur, Au cours de sa dernière session, le Conseil

général du Finistère a été saisi de demandes débourses pour des élèves de collèges libics. Ces demandes ont été réfutées sur vos ins-tances personnelles... Aux meilleurs argu-ments d'ordre juridique, que l'on vous a oppo-sés, vous vous êtes borné à répondre que vous n'entendiez pas, sous une forme (iéfîulsée, vous prêter à subventionner des établissements privés.

lit cependant, le Conseil général du Morbi-han, présidé par votre collègue, M. Brard, accorde, plus libéralement, ces bourses d'en-seignement secondaire, sans distinction d'éta-blissement, les familles restant libres de leur choix.

C'est donc l'arbitraire qui a Inspiré votre attitude et dicté le vote de 18 de vos collègues ; j'ai le devoir, comme le droit, au nom de la liberté sacrée de la famille, de protester for-mellement contre cet emploi Injuste jdes con-tributions de tous, au seul prolit des passions politiques.

Il est de bon ton, chez trop de gens, de dénoncer, à tout propos, l'intolérance et l'étroi-tesse d'esprit des catholiques... Je me borne à mettre en regard da votre geste, celui du Pape Pie XI, prodiguant libéralement, sur ses ressources restreintes (uniquement catholiques, celles-là) des aumônes magnifiques au prolit des affamés de Russie ou des sinistrés de Smyrne. avec spéciiication expresse que ces secours seront répartis sans distinction de culte.

Ce rapprochement sufflra pour que le public apprécie la valeur de certaines légendes. Je suis forcé, en effet, de rendre publique ma protestation, qui vise, chez vous, l'homme public et la gestion des deniers publics.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l'assu-rance de mes sentiments distingués.

' Aug. CAROF, Président de la Fédération Diocésaine

des A. C. P. F.

Itinéraire de cyl indrage. — L'itiré-raire des rouleaux compresseurs de l'arron-dissement de Quimperlé, du 9 au 14 octobre courant est arrêté comme suit :

N- 4. — Du 9 au 14 octobre inclus sur le chemin de G. C. a. IG annexe entre le bourg de Moëlan et la gare de la Forêt.

N- 8. — Du 9 au 12 octobre inclus. Bourg de Rédéné ; les 13 et 14 octobre, sur le chemin de G. G. n» 02 (roule de Ponl-Scoril' entre le Croiziou et la limite du Morbihan.

puté était encore sur les tréteaux funèbres. Notre distraction est tout-de même un peu moins macabre que celle d'à côté et je crois qu'en fait de renseignements exacts on a la palme à l'Echo de Bretagne.

JEcoIe JPriaiàJre Snpirienre des £11»m. — Par arrêté de M. le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, en date du 27 septembre 1922 :

Mme Serrurier, professeur d'école primaire supérieure (5» classe), en congé, est nommée professeur (même classe, ordre des lettres à l'école primaire supérieure de Quimperlé, en remplacement de Mlle Larvor, qui reçoit une autre destination.

Mile Larvor, prefe?seur adjoint (5« classej à l'école primaire supérieure de Quimperlé, est nommée professeur adjoint (même classe, ordre des lettres) à l'école primaire supérieure de Saint-Naznire, en remplacement de Mlle Au-boin, en congé.

Mlle Despujols, professeur {5« classe) à l'école primaire supérieure de Quimperlé, est nommée professeur (môme classe, ordre des sciences) à l'école primaire supérieure de Nantes, en remplacement de Mme Grillon, en congé.

Mlle Marguerite Odette Matrenciier, pourvue du certificat d'aptitude au professorat des écoles normales et des écoles primaires supé-rieures, est nommée professeur (0« classe, ordre des sciences) à l'école primaire supérieure de Quimperlé, en remplacement de Mlle Despujols, qui reçoit une autre destination.

Mlle Georgette Jeanne Hameiin, pourvue du certificat d'aptitude au professorat des écoles normales et des écoles primaires supérieures, est nommée professeur (G* classe, ordre des sciences) à l'école primaire supérieure de Quimperlé, en remplacement de Mlle Le Sé-néchal, qui a reçu une autre destination.

heurter la voiture. Le choc fut violent et on reieva l'enfant dans un triste état. Sérieuse-ment blessé à la tête et sur le corps, il fut transporté chez ses parents, où des médecins lui prodiguèrent les meilleurs soins, mais le crâne a été fracturé et le pauvre écolier de-meure depuis dans le coma.

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Qui croire ?

Chronique Régionale Union mntualiste du Finistère. —

La réunion générale semestrielle de MM. les Présidents et de MM. les Délégués des Sociétés de Secours mutuels, de Retraites et d'En-tr'alde, adlilées à l'Union mutualiste du Finis-tère, aura lieu dimanche prochain 8 octobre, à 9 heures du matin, à Brest, Salle de la Mulua-

Le Congrès pomologique. — Le 32« Congrès Pomologique se t endra à Quimper, du 11 au 15 octobre 1922. 11 est d'ores et déjà assuré du concours de l'Etat, des Offices agri-coles régionaux de l'Ouest et du Nord, et de l'oflice agricole départemental du Finistère. Les dirigeants du Congrès ont en vue uu pro-gramme très varié. De nombreuses récom-penses seront attribuées aux fruits à cidre, aux cidres et poirés et aux eaux-de-vie extraites de ces deux boissons. On procédera également à des essais des nouveaux instruments techni-ques qui seront exposés.

En dernier lieu, exposition de confitures et de marmelades faites avec des fruits à cidre.

Sur le I*. 0. — L.e train rapide de luxa « Pyrénées-Côte d'Argent » qui devait cesser de circuler le 7 octobre au départ de Paris et le 8 au départ d'Hendaye et de Biarritz, con-tinuera à être mis en marche tous les jours jusqu'au 21 octobre inclus départ de Paris-Quai d'Orsay (dcp. 20 h, 15) et jusqu'au 22 octobre au départ d'Hendaye et de Biarritz (dernière arrivée à Paris-Quai d'Orsay à 11 h, 10 le '23 octob'e).

Wagons-Lits entre Paris et Biarritz, Paris et irun, Paris et Tarbes,

Chemins de Fer départementaux. — La Compognie des Cliemms de fer départe-mentaux du Finistère a l'honneur d'informer le public que le service des trains pour la saison d'hiver ne devant commencer que le lundi 6 novembre 1922, le service actuel prévu jusqu'au 9 octobre restera en vigueur jusqu'au dimanche 5 novembre 1922.

Service par Bateaux à vapeur, entre Brest et nie d Ouessant. — Horaire, temps permettant. — Départ de Brest, le mardi et le vendredi à 7 h. 45; retour à Brest, le mercredi et le samedi à 17 heures.

Le retour à l'Iieure normale. — Nous rappelons à nos lecteurs que c'est ce soir samedi que l'heure légale sera retardée d'une heure pour le retour à l'heure normale.

FoireB de Semain» Lundi 9 octobre l'JS^. — Guician, Kernéval. Mercredi 11. — Bannaleo, Landivisiau, Bubry,

Quimperlé Condoléances. — En des circonstances

qui nous sont encore inconnues, le beau-père de l'honorablo avoué, M* Bot, a été écrasé à Paris, par une auto, Nous reparlerons de ce déplorable accident, et nous présentons à M. et Mme Bot, nos très sincères et respectueu.ses condoléances.

A propos de vice-présidence. — L'Echo marque un point. Nous avons attribué à M. le Comte de Guébriant, une troisième vice-présidence au Conseil général, vice-prési-dence qui, naturellement, n'existe pas. Nous l'avons fait, dit M. Coffrant «pour n'avoir point à publier une aussi pénible et un aussi mar-quant échec. » Nous ne nous savions pas, eiier confrère, une malice cousue de fil si blanc / La plupart de nos lecteurs, ont vu là un lapsus calami et sans Importance, sans plus d'Im-portance assurément que le fait de l'Echo nous parlant, le vendredi 1" septembre, des obsèques de M. C. Guyho, enterré pompeusement selon lui, la veille. Jeudi, alors que le regretté dé-

AadacJenz voleur. — La nuit dernière, jeudi à vendredi, un vol des plus audacieux a été commis chez Mme Nicolas, dans les cir-constances suivantes :

Vers 3 heures. Mme et Mlle Nicolas, qui dor-ment dans la pièce donnant sur la place St-Ml-chel, s'entendirent appeler. On leur disait que le feu était chez elles du côté de la rue Savary.

Elles ouvrirent la fenêtre et aussitôt un Indi-vidu fit Irruption dans la chambre. « Surtout, dit-il. n'ouvrez pas les portes où tout va flam ber, sauvez vite votre argent et vos valeurs I » Mme Nicolas, sous une impression que l'on comprend, ouvrit son armoire et mit tout son avoir dans son tablier. Soudain l'individu lui enleva le contenu : « Donnez-moi cela je vais le déposer chez M' Rolland. » Puis il se sauva par la* fenêtre. Mme Nicolas comprit alors qu'elle avait affaire à un voleur, el appela les voisins.

On prévint la police et la gendarmerie. M. le Commissaire de Po'ice téléphona dans tou-tes les directions tandis que des gendarmes étaient envoyés sur toetes les routes.

Les circonstances dans lesquelles ce vol a été commis et dont le montant s'élève à environ 17.000 fr. font présumer que l'auteur est un professionnel,

l>aBfl la Folice. — Un emploi d'agent de police étant devenu vacant, à Quimperlé, les candidats devront faire parvenir leur de-man.ie a la Mairie, avant le Jeudi 12 Octobre prochain.

Service phmrmMcentiqne. — Demain, dimanche, la pharmacie GUIBOURG, rue Sa-vary, assurera le service.

^ Ô 1 J 0 U T E { ? I E I

JEa/ant écrasé par nu cmsuion. — Vers IG heure?, samedi dernier, M. Monier, camionneur à Quimpf rlé, conduisait dans un camion automobile, un chargement de pom-mes de terre, à deslinalionde l'école supérieure des garçon.s. La porte d'entrée se trouvant au commfncemont de la rue Biàson, le conduc-teur] crut devoir, pour plus de commodité, avancer sa voiture jusqu'à la porte. Mal lui en prit, car son véliicuic n'ayant pas obéi sous l'action des frein?, dévala la rue à une allure vertigineuse malgré les elVorts du conducteur qui ne perdit pas son sang-froid et parvint à faire le virage presque en équerre qui be trouve au bas de la rue.

Tout se serait passé sans accident, si fatalité n'eut qu'en ce moment ce fut la sortie des écoles. Le petit Théophile Jaffré-zic, 8 ans, fut happé par io garde-boue qui le lit rouler à terre, assommé, la roue arrière l'acheva et la mort fut instantanée. Relevé aussilût, le pauvre enfant fut transporté au domicile du D' Colas, qui ne put que constater le décès. On juge de la douleur de la pauvre maman, veuve de guerre, quand on lui an-nonça le malheur qui la frappait.

L'auteur de l'accident, mutilé de guerre, ne s'était pas rendu compte du malheur, qu'il avait occasionné bien involontairement.

Les obsèques du pauvre petit ont eu lieu, lundi malin, au milieu d'une grande affluence. Une délégation d'enfants de l'école de M. Driart, portaient des gorbss de fî-jurs et des couronnes.

Nous offrons à la pauvre mère, en cette dou-loureuse circonstance, nos seatiments respec-tueux de sincères condoléances.

.Tréméven Sans lumière. — François 22 ans,

charron et Alain 18 ans papetier, tous de Beg-Roz pédalait le dimanche 1- octobre vers 21 h> 20, sur le chemin de grande commanlcatlon n* 4. A cette heure l'on doit avoir de la lumière et ils avalent omis de se munir de lanternes, lorsqu'ils furent surpris par les gendarmes.

Locanolé Carnets de mariages. — Le mardi 10

octobre 1922, à iO heures, en l'église parois-siale de Locunolé, sera béni le mariage de Mile Marguerite Pensec, du bourg, avec M. Vincent Primas, de Kernon, en Locunolé.

Le- repas de noces seront servis le même jour chez M. Joseph Gouriaouen, au bourg.

Aux futurs époux nous offrons nos meilleurs vœux de bonheur.

— Le mercredi 11 octobre, à iO b. 30, eo l'église paroissiale de Locunolé, sera béni le mariagtî de Mlle Marie Plâtrés, du Granec, en Locunolé, avec M. François Pensec, de Pen-querdiffon.

Les repas de noces seront servis le même jour, chez M. Louis Moru, débitant au bourg.

Nos meilleurs souhaits de bonheur.-

Saint-Titurien Ca.rnet de mariage. — Le mardi 10

octobre 1922. à 10 heures, en l'église parois-siale de Sl Thurien, sera béni le mariage de Mlle Joséphine Gaiio, de Kervénou, avec M. Louis Brette, de Trévénou, en St-Thurien.

Les repas de noces seront servis, chcs M. Brette, au bourg.

Tous nos vœux de bonheur.

Querrien Disparition. — Dans un de nos derniers

numéros, nous signalions la disparition de son domicile, depuis le 10 septembre de Bourhis François, 21 ans, sourd-muet de Querrien. Le 27 septembre, un message téléphonique, du commandant de gendarmerie de St-Nszsire, faisait savoir qu'un Individu, répondant au si-gnalement de Bourhir, se trouvait détenu à la prison de cette ville, sous l'inculpation de vagabondage et que le juge d'InstmcudD,,re-cherchait son Identité. Prévenus sa sonir et son beau-frère se rendirent aussitfit à Saint-Nazalre oii, sur ordre du parquet, le sonrd-muet leur fut remis.

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A PE. JP. S. des garçons. — La ren-trée de l'E. P. S. des garçons aura été assom-brie cette année par le malheur arrivé à leur nouveau camarade, âgé de 14 ans. le jeune Gourin. fils de l'instituteur de Plonhinec. Il rentrait cliez ses parents, venant à bicyclelte de Beiz. où il était allé faire ses adieux à sa grand'mère avant la rentrée des classes, ù Quimperlé, où il venait d'être admis. Dans la rampe du Pont, alors que le cycliste descen-dait a vive allure, l'automobile d'un négociant lorlentals vint à passer.

De l'avis des témoins, le jeune Gourin sui-vait bien sa droite, l'auto également. Soudain, on vit l'infortuné cycliste venir brusquement

Ar/ano Fête patronale. — Voici les résultats

des courses et des luttas, qui se sont dérou-lées a Arzano le lundi 2 octobre.

Courses de bicyclettes (cantonale). — 1- Ro-blc Joseph, avec 2 premières primes de pas-sage ; 2- Rohic Joachim, avec 2 premières de passage. Les secondes primes ont été enlevées par ces deux coureurs.

Régionale. — 1" Daré. deBrest, avec les deux premières primes de passage ;2' Joa de Lorient avec les deux secondes pi i mes ; 3- Guillet.

Course de voitures attelées, — Guillemot François d'Arzano ; Mentec J,. de Guilligo-march ; Stéplian P., de Locunolé.

Course de ciievaux (galop), — Mentec Joseph de Guilligomarch ; Stéphant P„ de Locunolé ; Le Ny Y., de Locunolé.

Courses pédestres. — (Enfants^ — Kerbour Y. ; Beuzet M. ; Bcnzet, tous d'Arzano.

Vieillards. — Pelleter M. ; Le Gall F. ; Beu-zet Y., tous d'Arzano.

Luttes bretonnes, (cantonales). — Thierry L. d'Arzano — (Vieillards) Rousselot Etienne — (Régionales) Gourlaouen, de Pont-Scorfï.

Ces luttes ont été passionantes. Nous n'a-vons eu qu'à déplorer l'absence de champions ^ tels que 1 e Bec, Huon et Jaffré régulièrem- nt engagés. Gourlaouen favorisé par le tirage au sort des numéros et qui n'avait pas eu à se dépenser, s'est trouvé vainqueur du dernier concurrent en quelques minutes.

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Moëlan Coaeour* agricole. — Le succès da S*

concours agricole organisé par le Comice da canton de Pont-Aven, à Moëlan, le lundi 8 oc-tobre prochain, s'annonce devoir être brillant.

Le dimanche, la course cycliste promet d'être des plus Intéressante. Plusieurs as de la route ont promis leur engagement. Elle se dlspatera sur 50 km. environ. Voici l'Itlné raire que sni-•ront les coureurs : départ de M oëlan, Qnim-perlé (quai Brlzeux, rue Thlers, route de Pont-Aven), Baye, bourg de Rlec, route de Lan< Trebellec, route de Pont-Aven (virage plaee de la Mairie), Rlec, Moëlan, Clohars, route de Quimperlé. gare la Forêt, arrivée à Motlan. Des primes de passage seront attribuées dans les localités traversées par les coureurs.

L'Itinéraire de la course de chars da diman-che est ainsi flxé-i : départ de Moëlan, route de Clohars, bourg de Clohai-s, virage autour d* l'église, arrivée à Moëlan.

Plantes fourragères. — Une prime supplé-mentaire de 30 fr, est offerte par H. Pocher, grainetier à Quimperlé.

A 12 h. 30, salle Scoazec. — Banquet par souscription, prix, 10 fr.

Menu : Homard mayonnaise, Jambonncaà, Poulet au blanc. Gigot légumes. Fruits, Gâ-teaux, Café 3 couleurs, Vins. Cidre. Champagne.

Les dames sont priées de venir nombt cases faire honneur au banquet et marquer, par ieàr présence même, l'intérêt qu'elles portent à l'agriculture et à notre beau canton,

Incendic. — Le 26 septembre, le feu a pris dans la porcherie située à une cinquantaine de mètres de la demeure du fermier, M. Yvés Guelt, cultivateur au Cosquer. L'Incendie a éclaté vers 3 h. 30. La porcherie contenait cinq porcs gras lesquels ne sont que pins oa moins brûlés, ayant réussi à défoncer la porte, de leurs groïns. Quant à deux cordes de l>ois. deux fourneaux, 1.000 kgs de pommes de terre, et une douzaine de poulets ont été anéantis. On pense que le feu aura couvé dans le foyer de cet édifice qui sert aussi de « Tg-bihan |

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et sar lequel on avait la veille fait des crôpes. Le Ita aura été avivé par le vent soufflant en tempête. Les perlea a'éievaat à 1.000 ou 1.500 fr. soDt couvertes par les assurances générales. C t e propriété appartient à M. du Chelas.

Tir» — I/* dimanclie 15 octobre aura lieu nue séance de tir, réservée aux sociétaires de Uoélan-Sporii et de l'A. S. du Belftn.

Molgvon Mommm^mi aux ilior<«. — Melgven

sera U seule commune dont l'Union Agricole lie donnera pas in-extenso le compte-rendu des fétee commémoratives. La raison est qu'ayant été oubliée, dans les invitations de la Munlci-p;tllté de Melgven, elle n'a pas cru devoir parti-ciper à ces fêtes. • Nous dirons donc que le monument, œuvre du Eculpteur Carduner, enfant de Melgven, lut béni, à l'issue d'une cérémonie religieuse par le clergé paroissial ; que ce monument s'élève dans la cour de la Mairie ; qu'au ban-quet servi cbes M. Boédec, sous la présidence (le M. Dauban, sous préfet de Quimperlé, les discours de M, Le Blhan, maire et de M. le Sans-Préfet, furent accompagnés des toasts de MM. Le Hars, Lancien et Le Louédec, et qu'on passa ensuite, dit la Dépêche, au cAtè gai.

Disons de plus que 153 morts ont inscrit leurs glorieux noms, sur les funèbres tablettes.

Scaër SUi-CirU du moia da a^pUm-

hrm iêÈl. — Naittances. — Morvan François-Louis, de Botecao. — Bruno Christophe-Char-les, du Bourg. — Le Beux François, de Logo-gaor. — Bizlen Aune-Marie, de Miné Tréouzai. — L« Reste Charles, du Bourg. — Lijour Garl«Uan«, du Bourg. — Bourvic Georgette, « (Bodilin. — Hemon Victor, de Miné Quer-veur. — Ouégan Lucienne, de Kernéant. — Y.innès Henriette, de Coadigou. — Le Floc'h François Louis, du Bourg. — Capitaine Pierre, de Fresk. — Le Biha» Anne Marguerite, du 3ourg. — Cosquer Bertrand, de Kormorvan. — Bruno Marie-Jeanne, de Saint-Quénolé. — Soiliec Christophe, de Fornigou. - Gaillard

' Anne-M«r>e> de Kerzonars. ilatiage$. — Scotet François-Jean-Maiie et

"Maiie-J'eanna Le Bris. — Petit Nicolas-Pierre-Marie et Marguerite Fiche. — GuénsI Pierre-Marie et Hélène-Anne Barc. — Qourlay Jean-Prançoiset Maiie«Hélèae Ollivier. — Paul-Léon Didier et Francine Gaillard. — Bernard Pidrre Marie et Marie-Jeanne Lann. — Ber-nard Yves et Marie-Anne Lann.

Déeé». — Hainou Louis, 23 ans, cultivateur. — Massé Charles, 78 ans, époux Fiche, du Stan>% — Créau Jean, entrepreneur, 43 ans, du Bourg.

Récapitulation du 3* trimestre i9Si. — 46 naUunces ; 19 décès ; 2 morts-nés ; 18 maria-ge .

Landeraeau Ceae«ars d» ftevias. — Nous relevons

au palmarès les noms suivants, concernant l'arrondissement de Quimperlé.

Aace armoricaine. — Màlet. — 1'* section. Taureaux de , 1 à 2 ans, sans dent de rem-placement : 100 f. Soupenir, à M. Solilcc, de Scaêr.

2* seclion. Taureaux de 2 à 3 ans, ayant deux ,deLls de remplacement: 300 f. Anamile, à M. Flatrèi, de St-Thurien.

S* section. Taureaux au-dessus de S ans ayant au moiid deux dents de remplacement: 4U0f. Agrippe, àJi. Pérès, de Bannaiec.

Femelle». — 1" section, génisses de 1 à 2 ans sans dent de remplacement : 100 f. Besace, à II. Le Beuze, de Bannaiec.

3* section, génises ou vaches de 2 & 3 ans, ayant au moins deux dents de remplacement : 1*5 t. Bisvoquette, à M. Le Beuze, de Bannaiec.

S* section, vaches de plus de 3 ans, ayant au moins quatre dents de remplacement: 100f. àrmor, à M. Le Gall, de Bannaiec.

St-S«uveur Mmrimga. — Le lundi 25 septembre, en

'église de St-Sauveur a été béni le maritge de Mile Marie Lavent, illle de notre abonné, II. Henri Lavent, professeur d'école primaire supérieure, détaché au Lycée de Dreux, avec II. François Boniou,'{percepteur à la Fordt-Au-vray (Ornf-). En cette occasion nous oiTrons aux Jeunes époux et à leurd parents nos meiP leurs souhaits de vie heureuse.

Sainte Anne d*Auray pi»rr0 du Monnafni

muM MàmriÊ» — Les fites du dimanche 1" Octobre ont été contrariées par une pluie flne et ptrsbtante, si bien que les offices ont dû être chantés dans la basilique. Cependant à midi, une éclaircie a permis au clergé de se rendre an Campo-Santo, oii s'élevera l'édiflce et qui a été pris sur .les terrains du parc du Petit-Séminaire, entre le prolongement de la Fontaine et la direction de Piuvigoer. Son Ex-cellence, le nonce apostolique, .Mgr Ceretti, qui avait été reçu par les municipalités d'Auray et de Plunéret, présida entouré d'un nombreux clergé, à la tête duquel se plaçaient N. N. S. S. rharost archevêque de Rennes, Dot et St-Malo vuurand, évêque de Vannes ; Duparc, évéque de Qnimper ; Morice, des Cayes (Haïti) ; le Ré-vérendlssime Père Dom Dominique, Abbé de la Trappe de Tymadeuc, Mgr St-Clair proto-tonotaire apostolique ; chanoine Lemoine, vi-général de Nantes et Lecocqu vicaire général de St-Brleuc, représentant l'un Mgr le Fer de la

otte et l'antre Mgr Moreile. M. Lecocqu cé-iébre la grand'messe, au cours de laquelle Mgr Charoat, prononça un long discours, à la gloire de la Grande et de la Petite Patrie. Ce sujet assez délicat, surtout en Bretagne, amena Mgr Cbarost à évoquer, comme émanation de l'Ame Bretonne, le paladin Holand, le propre neveu de Charles à la barbe fleurie, sous couleur que ledit Holand fut préfet des marches de Breta-gne... Eh! Eh/ Monseigneur... nous conti-nu na à nous souvenir qu'à cette lointaine ép' tjUe, le héros de Roncevaux, franc, au nom romanisé. ne fut parmi nous que l'agent d'un pouvoir étranger et du Joug détestable que quelques années plus tard secouera Nomenoé..

Louons la maîtrise du Petit Séminaire dont les chants furent bien exécutés, le bon ordre des fonctions liturgiques et la piété de cette fouie immense qai s'est unie de tout cœur à

.ise, dans la prière pour les Morts de Bre-tagne.

Vitré Foire aux poulains. — L'Union des

Commerçants Vitréens et Syndicat d'initia-tive de la Région a l'honneur de faire connaî-tre à MM. les Eleveurs, Cultivateurs, Proprié-taires et Négociants en bestiaux, que la Foire du 3* lundi d'octobre dite « Foire aux Pou-lains », aura lieu cette année le IG octobre. Cette foire de poulains et bétes à cornes prend chaque année une importance de plus en plus prande dans la région.

Des démarchas sont faites auprès de la Compagnie des obemios de fer pour obtenir dM WagOM.

EXTERIEUR Une détente s'est produite, grâce aux bons

clHces de la France. Depuis mardi, les géné-raux Harrington pour l'Angleterre, Charpy pour la France, et Mombelli pour l'Italie, Eont en conférence & Moudania, avec Ismet pacha. Ils sont arrivés à une entente de principe. Un accord serait môme signé sur les bases sui-vantes ;

Les Alliés et les Turcs évacueraient la région déclarée neutre des Dardanelles. Les Alliés occuperaient Constantinople pendant la pro-chaine conférence de la paix et accepter ent le rétablissement du gouvernement civil na-tionaliste dans les départements de Constanti-hople et de Tchanak.

La Thrace serait évacuée par les Grecs dans un délai de neuf jours à partir de la rotiflca-tion de celte décision au gouvernement d'Athè-nes. La Thrace orientale serait occupée par les nationalistes, mais une zone de 10 kilomètres sur chaque rive de la M&ritza, déclarée neutre, serait occupée par les Alliés. L'administration de laTh aco serait immédiatement remise aux nationalistes.

Les Alliés permettraient aux lroupe.s turques de passrr les DetroiLs allii d'occuper militaire-ment la Thrace orientale. Les Alliés feraient des déiiiarchoti diploinaliques auprès du gou-vernement d'Athènes et prendraient des me-sures pour contraindre celui-ci à accepter les décisions de la Conférence de Moudania.

On dit que Georges il non reconnu, d'ail-leurs, par la France, s'opposerait à l'évacuatiou de la Thrace. Tout serait à recommencer, car on|no pourrait refuser aux nationalistes turcs le droit de s'opposer par la force à la concentra-tion de leurs ennemis. Ce serait donc encore une fois, de plus, la faute de la Grèce et l'on peut le dire... de l'Angleterre.

Nouveau ministre à la Justice. — M. Colrat, sous secrétaire d'Etat à la Prési-dence du Conseil, a été nommé ministre de la Justice, en remplacement de M. Barthou, délégué à la Commission des Réparations, en remplacement de M. Louis Dubois.

REMERCIEMENTS Les Familles QUYONVARC'H,

LE DEROUT, MOUELLO,QUYO-MAR et toute ta Famille remer-cient très sincèrement les person-nes qui ont bien voulu assister aux obsèques de

mOBSieur Yves GDYONÏflBC'H Aoocat

Conseiller Général du Finistère Maire d'Arxano

décédé en son oh&teau du Laz, le Lundi 2 Octobre, dans sa 61* année.

Ainsi que toutes celles qui leur ont témoigné de la sympathie dans celle douloureuse circonstance.

!>• Frofaudiê t

T REMERCIEMENTS

Les Familles Jaftrézie etGuUly remercient sincèrement les person-nes qui ont assisté aux obsèques de

Théophile JAFFRÉZIG décédé à l'âge de 7 ans, rue Cornic-Ductiône.

Ainsi que celles qui leur ont té-moigné de la sympathie en celte douioureusd circonstance.

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mitage Mordelles (llle et Vilaine), hernies guéries.

M. OIGOUT, retraité à Lamallay, par Dlnan C.-du-N ), hernie guérie. M. TAHEULl-E A., à Chartres de Bretagne

(I. et V.) hernie guérie. M. MEL P., au Ty-Bras Bourg de Plouezoc'h

(Finistère) son (Us Hernies guéries. M. J. ROUXEL, aux M.res de Rainettes,

commune de Rieux par Ailaire (Morbihan), hernie guérie.

Désireux de donner aux malades une preuve Immédiate de ce résultat, garanti d'ailleurs par écrit, M. OLABER invite toutes les personnes atteintes de hernies, efforts, descentes, à lui rendre visite dans les villes suivantes où il fera gratuitement l'essai de ses appareils.

Allez donc tous de 8 h. à 4 h. à : Quimperlé, 28 Octobre, Hôtel du Lion d'Or

et Voyageurs. Qnimper, 29 Octobre, Hôtel de VEpée. Carhaix, Jeudi 2 Novembre, Hôtel de France. Rosporden, S, Hôtel Continental, Breit, Dimanche 5 et i<i 6, Hôtel Continental. Pont-l'Abbé, Jeudi 9, Hôtel des Voyageurs. liorient, Dimanche 12 Novembre, Hôtel de

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Les Familles GILLARD remer-cien t bien sincèrement les personnes qui ont assisté aUx obsèques de

Yvonne GILLARD décédée à Quimperlé, rue du Coué-dic, à l'âge de'un an.

Ainsi que toutes celles qui leur ont témoigné de la sympathie en celte douloureuse circonstance.

LAUDATE 1...

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Mmreuriala du 29 Septembre. taureaux, le Icilo, 1.90 à O.OG; nœufs de boucherie, le kilo, 2.60 à 0 00; vaches de boucherie, le iciio, 1.75 à O.ûO; bœufs de travail (bouvillons],0.00 : vaches laitières, 400 à 1000 ; génisses pleines, 500 à 1.500 ; vaches.à l'état de gestation, 500 à 1.500 ; poros, le kilo, 4 60 à 4.70 ; veaux, 4.50 à 4.70,, froment les 100 kil. 72 à 75 ; seigle, 45 à 47 ; orge, 50 à 52. sarrasin. 65 à 70 ; avoine, 52 à 55 ; pomniïî<j de terre, sau-cisses, les IQU kil., 20 il 22 ; blanches, »» ; foin, les 500 kil. 150 à 160; paille, 75 à 85 ; beurre la livre, 4.50 à 5 ÛO ; œufs, la dou-zaine, 4.50 à 5 00 ; poulets, la couple vieux, 18 a 20 , jeunes, 12 jà 18 lymdre pur jUsIOO k 120 la barrirfue; nouveau. 70 fr.

Chevaux nomlyeux, peu d'acheteurs baisse de prix sur la foire précédente.

Xi«« pommes à cidre. — Vendredi 29 septembre, grande aflluence sur le marché. Beaucoup de vendeurs, ainsi que d'acheteurs. Malgré tout, les cours n'ont guûre varié et à la fin du marché, se clôturaient au prix de l(i fr. après avoir débuté & 17 fr. sur le disponible, la barrique de 125 kilos.

Quelques marchés livrables plus tard ont été passés à 17 fr. 50

Dans le courant de la semaine, 11 a été expé-dié environ 45 wagons de pommes sur '.ditTé-rentes directions, soit une moyenne de 6 et 7 wagons par Joari

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LJi HJEWJB M]ËBl>OMA.I>A.IMB Publie dans son numéro du So septembre Lauzun : La Séduction de Mademoiselle

(Fragment inédit des Disjecta Membra) par Barbey d'Aurevilly.

Lire dans le même numéro : Le régime eonstantinien en Grèce et set résul-

tats, par Charles Vellay. — léna et la marne. Pourquoi ces victoires ne furent pas décisives, par le général de Cugnac. — Enquête sur les maîtres de la jeune littérature, par Henri Ram-baud et Pierre Varillon (réponses de : Pierre Benoit, André Maurois, Benjamin Crémieuz, Henry de Montherlant).

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Page 4: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

F

CONSEIL GÉNÉRAL (Smte) Le nombre maximum des centimes addition-

nels pour 1922 est fixe à 0 f. 30, Au 1-aoilt 1922, la situation financière du

département est la suivante : Imposition ex-traordinaires : leur montant s'élève à 2.825.394 f qui seront employés à l'amortissement des em-prunts antérieurement autorisés.

Emprunts : autorisés, 42.918 f. 36 ; réalisés 34.302287 f. Reste dû en capital 25.650.778 f. 29.

Le Conseil a fixé pour l'arrondissement de Quimperlé la contribution des portes et fenê-tres, à 32.025 f. et celui de la personnelle et mo-bilière à 44.287.

La pension de M. Coatval, agent-voyer d'ar-rondissement à Quimperlé, est fixée à 9.875 f.

^ Sur rapport de M. Danguy des Déserts, le Conseil vote un crédit de 2.500 f. en vue de l'aménagement de casiers pour les archiAes (2.000 f.) et du passago des poutrelles du rez-de-chaussée au carbonyle (500 f.)

En vue du transport du macadam sur la Com-pagnie départementale, le Conseil autorise la transformation de 17 wagons suivant devis pro-posés par la Compagnie et un crédit de 8.550 f. pour remboursement des avances faites par la com pagaie.

Le Conseil five comme il suit le taux de ra-chat des prestations en nature en 1923 :

Journée d'homme 6 f. ; journée de cheva 10 f. ; journée de voiture 8 f. ; journée de bœuf mulet ou fine 5 f. ; journée de véhicule îk mo-teur mécanique vyant au moins trois roues 8 f.

Le prix du rachat des véhicules à motaur mécanique sera majoré à raison de 3 f. par cheval-vapeur ou fraction de cheval-vapeur que le moteur est susceptible de produire.

La plupart des contrats passes entre les con-cessionnaires de services publics par autos et le département prennent fin en 1923.

Des pourparlers ont été engagés avec les concessionnaires des trois lignes principales : Quimper-Fouesnant-Beg-Meil, Quimper-Béuo-det, Quimperlé-Le Pouldn.

Une prolongation suffisante de la convention ne leur sera accordée qu'à condition d'em-ployer un matériel plus moderne, tant en ce qui concerne la capacité que l'aménagement in

térieur (sièges, fixation des vitres etc.) et la suspension sur pneumatiques, Quimper-Béno-det et Quimperlé-Pouldu out accepté d'acheter un maiérlel neuf. Fouesnont-Beg-Meil n'ac-cepte qu'une transformation absolument in-suffisante d'ailleurs du matériel actuel.

Quant aux ligues secondaires des prolonga-tions de courte durée pourraient seulement être accordées moius que les concessionnai-res présentent un matériel plus confortable.

Après en avoir délibéré, le conseil autorise le contrats avec les concessionnaires actuels ou avec de nouvesux concessionnaires dans les conditions sus-indiquées.

Le Conseil général alloue à la Société des Courses de Quimperlé la somme de 400 f. et une subvention de 150 f. a Mlle Yvonne Bizien, de Sizun, élève à l'école primaire supérieure de Quimperlé.

M. le Comte de Guébriant, président du Co-mité départemental d'hygiène sociale et de préservation antituberculeuse lit, un long rap-port sur l'œuvre de ce Comité, rapport qui vaut â M. de Guébriant les félicitations de ses collègues.

Sont désignés pour en faire partie, les mem-bres suivants : MM. Damcy, de Coatpont, Bouv-got, Jaouen, Guyomutch, de l'Hôpital et Le Guern.

Une demande du Conseil municipal deQuim-perlé, tandant ù l'octroi d'une subvention à nos écoles supérieures est rcjetéc, sur rapport de M. Jaouen, pour ne pas créer de précédents.

Le Conseil formule l'avis suivant : !• Maintien de l'extension aux l.indes et four-

rés de la chasse au fusil des animaux nuisibles depuis la clôture de la chasse jusqu'au 31 mars

2- Admission du lapin sur la liste des ani-maux nuisibles pendant la même période.

3- Ne pas limiter seulement aux propriétaires de quatre chiens l'attribution des autorisations de chasse des animaux nuisibles.

Le Conseil Général vote un crédit de 25.400 fr. en vue d'un concours d'étalons de trait, sur lesquels la société d'agriculture de Quimperlé, touchera 800 fr.

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Le 3» concours igrlcole, organisé par le Comice du canton de Pont-Aven, et qui s'est tenu lundi dernier, à Uoëlan, a parfaitement réussi. Ce fut une magnifique journée d'au-tomne, qui s'est déroulée sans incident, sans dispute et sans politique. Sans politique ? Eh mon Dieu, oui I II n'en

fut pas question. • Il y a de la malstrance à Moëlan I > disait-on Et alors, la pensée die beaucoup, en coudoyant, dans les rues du bourjt, telle grosse tête radicale, était que, tout & l'heure, çà allait barder I Or, çà n'a pas birdé du tout... Durant le coocours, comme au banquet, il ne fut question que de ce qui peut unir et non de ce qui dUlse. Nulle iaves-tlture ne fut donnée, bien qu'on s'y attendait généralement, les «ns pour protester, les autres pour applaudir. Le concours agricole, à Moëlaa, n'a pas été un congrès préparatoire, comme le sont tant de concours agricoles, où les performances de la race pie-noire ou rétotfement de l'armoricaine sont le cadet des soucis des organisateurs. Ici, les animaux, les plantes fourragères qui, si merveilleusement encadraient la tribune d'honneur, furent réelle-ment le sujet des conversations et des consta-tations, des leçons vivantes pour l'avenir agri-cote du Pays, et l'on n'en saurait que féliciter •ivement MU. les Membres du Buieau du Comice et M. Le Goff, maire de Moêian, qui Ht, avec tant de bonne grflce, les honneurs de ton bourg charmant. Toute ta matinée fut consacrée à la récep-

tion des animaux et anx opérations du jury, dont nous donnons le détail ci après. Une des attractions les plus courues du concours fut, eomm* toujours, la dégustation des cidres et des beurres. Il n'y a pas à falra l'éloge des >i«mf«ra. Tout Iv monde connutt les crûs re< nommés de .Moilan et de Riec ; mais 11 est Juste, pour l'h«nneur de nos ménagères, de chanter la •• loi " de leurs beurres. Certes I par'out en Bretagne, la renommée du beurre est justifiée. Bn toute Justice, il faut avouer que celui •ipocé l'autre Jour, à Moëlan, était digne d'une table royale... Aussi, flgura-t-il sur la tabla de la •• maittrancê". Loin de nous, d'allleqrs, d'y trouver à redire, car nous devons avouer que ladite malstrance nous convia, nous aussi, à " taiter " de son ''assiette au beurre",ce qua nous «onfessons avoir fait, d'un couteau dis-•ret, tout en regrettant que sur le menu, si bien préparé par M. Scoazec, pour les 250 con-vives, na flgurftt pas la précieuse denrée tant admirée et dégustée, le malin, à la Mali le. N'est-11 pas i souhaiter que, dans les banquets de concours, soient servis les beurres qui y ont participé ? C'est là une suggestion que nous nous permettons et l'on en fera ce qu'on an voudra. Ce menu ('•) fut donc mis en pra-tique dans la cour de M. Scoazec, en une baraque Adrian. décorée de guirlandes et de drapeaux. M. Le GofT, maire de Moëlan, pré-sidait, ayant à sa dralta Mme Dauban et k sa gauche M. Le Hars, mair.3 de Quimper, séna-teur du Finistère. Prirent place également à la table d'honneur M. le Sous-Préfet; MM. Lan-cien, sénateur' maire de Carhaix ; Danlélou, ë'puté du Finistère ; Le Louédec, conseiller f . néral, maire de Quimperlé ; Tanguy, con-seiller général, maira de Uannalec ; guémar, CaplUine, J.-M. Le Gall, conseillers d'arron-dissement ; Canévet, maire de Pont-Aven ; Cadoret, maire da Rieo sur-Bélon ; Hélou, maire de Baye ; Furie, maire de Nizon ; Tré-guier, maire de Névez ; Berthou, ancien maire de Riec ; Danlélou, du Gorréquer, en Nizon. Patrice Le Naour, secrétaire du Comice, rejoi-gnit, i une autre table, des personalités rurales qn',plas que MM. Le Hars, Lancien et Danlélou auraient eu place k la table d'honneur. • Le service, assuré par da gentes jeunes filles, se tait rapidement. Au Champagne, M, Le Goff prend le premier la parale. Il remercie d'a-bord les personnalités présentes : M. le Sou«-Préfet, les Parlementaires, dont il connaît, dit-il, le dévouement aux communes rurales ; les Dames qui, par leur i résencc, ont charmé le banquet ; les membres du Comice Aurlco e et notamment MM. Herthou, Carrer, Patrice Le Naour. M. le Maire porte la santé de ses Invités, de l'avenir agricole du canton. Il boit, tnfln, au canton de Pont-Aven et à Id Répu-blluue 1

M. Berthou, ancien maiie de Riec et prési-dent da Comité Agricole, lui succède. C'est pour lai, dit-il, en substance, un grand hon-neur de présider, pour la 3* fois, le concours du eomice d»* Pont-Aven. Ce concours a, dès le début, en 1020, obienu un grand succès, qui n'a fait qu'aller s'accentuant, depuis Pont-Aven, i Rier. d'abord, et «tte année à Moëlan, grica au savoir-faire des organisateurs. M. ber-thou fait un grand é'.oge de la sélection. 11 constate cependant que les cultivateurs ou Nord-Finistère surpassent de beaucoup, en la matière, ceux du Sud, et la palme doit rester aux résultats acquis dans la région lander-néenne (3), Tous les efforts de nos éleveura

(1) Nous CD redonooDi ici U coinpoiiiion. — Homard miyoBDaii*, JimbcDLeiu, l'ouiet au bliinc, Cfigot lénu-mei, F r a i l i , C t i c a u x , Ca(« iroii coulcun, Vina, Cidro, C k a s p i R o e . (j) A ce pfopoi, DOf Itcteuri ooui i«roDi reconnaimanli repr*4uire, iai, !«• caractériiliquei dea racca pic-ooiro

et armoricaine : Rob* fU-noir». — Plaquei aoiret parfaitement neiiea,

aoa Rri(0nn4e« ; Ui plaqoea blaochei sans liairé ni tauhea nolrei ; 1« bout d« la queu* blanc ; lea membrea blancs dan* l«nr partie inf iieure. U trop grand* «ttodvt d* blanc cblraioe l'cxciuiioDi

doivent tendre à la perfection. La reproduc-tion cantonale laisse à désirer ; mais, pour les cultures, celte région est de beaucoup supé-r.eure à la région du Nord.

M. Berthou adresse ses remerciements à toutes les oiganisalious qui se sont dépensées pour arriver à ce résultat. T remercie, lui aussi, M. le Sous-Préfet et Mme Dauban, le maire et la municipalité de Moëlan, lès parlementaires, les municipalités cantonales, Mme la comtesse -e Bremond d'Ars. qui vient de témoigner sa sollicitude au Comice, à M. Le Louédec, prési-dent de celui de Quimperlé, qui, au nom du comice de Quimperlé, a remis 600 fr. au Co-mice de Pont-Aven et donne rendez-vous à tous ceux qu'intéresse ce concours, à Nizon, où il la fera l'an prochain.

Mais voici M. Le Hars... Est-cc avec ce sé-nateur qu'on entendra battre le rappel poli-tique ? Ecoutons. L'honorable maire de Quim-per exp.'ime sa gratitude au maire et à la Mu-nicipalité de Moëlan pour l'Intérêt qu'ils té-moignent à des organisations dont 11 a pu admirer les produits, alors qu'une précédente anuée, il confesse avoir eu une désillusion... M. Le Hars leur en fait lous ves compliments, bien que de compétence relative. Il se plaint que, parfois, on récuse, dans l'appréciation des productions agricoles, cette compétence de l'Homme des Villes, et qu'on soit tenté de lui appliquer le proverbe : < Que chacun garde ses vaches et les vaches seront bien gardées I » Cepeadaat, & côté de son ami Lancien, il fait partie, au Conseil général, du groupe agricole •t est tout dévoué aux Intérêts agricoles. M. Le Hara porte la sauté de Mme Dauban, femme du sympathique sous préfet. Il ne voit autour de lui que des vijages amis ; il ne peut citer tout le moude et sent qu'il se noierait en en disant davaatage. Il se rassied donc après avoir levé son veire à la commune de Moëlan et au Comice Agricole de Pont Aveu. M. U Harsi vient de faire preuve d'universelle sympa-thie... l'as de politique I

Le tour de M. Lancicn suscite l'attention au plus haut degré. Si ça doit sira'ker, ça sera sû-rement avec le maire de Carhaix... Le maire de Carhaix s'excuse de retenir un peu l'atten-tion. Ce n'est point comme sénateur qu'il est venu à Moëlan, mais comme président de la société d'agriculture de Carhaix. Il ne sait comment remercier son collègue, M. Le Goff, de l'avoir Invité dans cette belle commune de Moëlan, la plus charmante du Finistère. Il a quitté un Carhaix embrumé, pour trouver ici un Sud-Cornoualllals, tout ensoleillé. L'arron-dissement de Quimperlé est un vrai lieu de délices, avec ses paysages ravissants, ses /cra-mes si belles, et qui, par tradition savent se choisir le cadre le plus délicieux, dans leurs atours.

Le président du Comice agricole de Pont-Aven a été un peu sévère, dit M. Lancien. Les races ple-nolre et armoricaine ne se ressem-blent pas : elles ont des qualités différentes. En culture 11 y a des progrès Indéniables. L'ora-teur veut soumettre uns Idée pratique, l'é-change des observations entre sol. Toutes les parties du Finistère sont habitées par de bons bretons (peut-être pas, observe l'orateur, les adversaires politiques !) mais enfin, H faut se compénélrci. Certaines réglons sont en avance pour le bétail et pour lea chevaux, d'autres le sont pour la culture. Ce n'est donc que par la visite réciproque des fermes que T'in arrivera à perfectionner les points faibles. M. Lancien ajoute que si Ton se rend à Sle-Anne en pèle-rinage, on peut bien se rendre à quelque dis-tance, considérer l'œuvre cl'autrui et en retirer pour sol-même un avantage. Cette idée conclut-il ne peut que profiter à tous ceux qui désirent la prospérité dn département du Finl.stère, et M, Lancien termine en buvant à celte prospé-rité.

A part l'allusion peut bienveillante aux « ad-versaires politiques > et la mise en concur-rence des pèlerinages agricoles, avec le pèle-rinage à vSte-Anne, rien dans le discours du redouté Montagnard, ofi l'on peut tiouvcr à redire. M. Le Louédec dans son désir de faire concorder les concours itinérants avec les con-cours des Comices agricoles ne prouotiça non plus aucune parole regrettable. Il ne faut pas coafondre les dtux .systèmes, dit-il, mi-Is il faut savoir s'en servir.

M. Le Louédec termine en comparant les Dames présentes à des rayons de soleil. Il lève son verre en leur honneur, tn l'ho neur de la Commune, du Maire et du Président du Co-mice agriciile. Reste M. Daniélou... L'auteur des Armoricaine»

va-t-11 shanter les louanges de la race bovlna aiusi nommée, celles des Damas ou de Dame Politique ?

Ce sera plutôt l'éloge, de la première et, re-connai.ssant de l'invlle qu'on lui a faite il n'a pas hésité, déjà rentré à Paris, pour l'ouver-ture du Parlement, à revenir pour 24 heures cm Bretagne. Il e-t arrivé dès la première heure avec M. i,e Hars et lei premières bêtei{slo). Inu-tile de vous dire s'empressc-t-il d'ajouter, que je laisse Le Hars avec le Sénat et que je me ran-ge avec les hêtes. On ne fiaaralt avoir plus d'es-prit, mais nous sommes au lendemain du di-manche, et il en reste un peu de la veille... L'orateur con-tate du renouveau daus les mé-thodes agricoles.Toutà l'heure, pendant que l'on rappelait les différences nécessair s entre lea pi o-ductlans de réglons diversas.son homonyme du

Lrs caracitrca laitier* doivent lire de premier o'dre . bonne conformation dea manaellea et bonne diapoaition de*' trayona : grand déTeloppement de* veiae* mammairea ; <cua>oD étendu ; fineagc de la peau ; fin«eae de* oa et de* cornei.

DIreoteup t Léon LE BERRK KÊDAOTIOM, ADMimSTSUTIOH « AMMOHOMS

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j Gorréquer, en Nizon, lui disait à roreille, qu'il fallait faire aussi une difTérence entre les pro-ductions d'éléments divers. Mais si les techni-cien! ont leur mot i dire dans la question, les politiciens ont aussi quelque chose à proposer. Certes l'elTort des cultivateurs fut toujours ad-mrable. mais;combien plus,lorsqu'ils furent ap-pelés à la frontière, laissant derrière euv, fem-mes et enfants.L'orateursaiuetous ces cléments qui ont su trouver assez d'énergie de vivre, predant que les hommes se battaient.Alors que notre pays se voit ballotté entre un vaincu qui ne veut pas payer et des alliés qui met-tent des bâtons dans les loues, si nous ne som-mes pas devenus bolchevistes, c'est aux culti-vateurs qu'on le doit... M. Danlélou rappelle que, rapporteur du traité de Trianon, il a pu constater que toutes les chances de relèvement de l'Autriche sont agricoles. I/Autriche agri-cole se tirera du désa-tre. Chaque fois que les ci tivateure de France voudront bien se re-muer pour dire ce qu'ils veulent, les parle-mentaires seront là, pour transmettre leurs vœux. L'orateur finit en buvant aux paysans de France 1

Enfin, M. le Sous Préfet clôture la série de ces déclarations éloquentes. Lui, non plus n'a aucune compétence particulière, avoue-t-il, en mailère agricole, mais il est fier de représenter le gouvernement de la République, au milieu de la grande famille agricole de cet arrondis-dissement. Il s'associe aux patoles des orateurs précédents et lui, aussi, tient à porter la santé des paysans. Ce sont les paysans qui, lorsque* des suggestions étrangères ont voulu les dé-tourner du devoir, ont répondu : « Travail ! » Ils ne laisseront pas choir le manche de la charrue,

M. le Sous-Préfet, n'oublie ni les jeunes fem-mes, iil les jeunes filles, ni les hommes poli-tique-; ici présents et il boit à la France et à la République I

M. Le Louédec se relève. Est-ce une déclara-tion de guerre ? Non pas I mais un hommage bien mérité aux accortea servantes du banquet et'aux expertes cnisinièrcs qui l'ont préparé. Inutile de dire que cette motion rallie tous les «ufirages. _

M. Sellln, charcutier à Pont-Aven, observe aux applaudissements unanimes des convives, que si les iirécédents orateurs ont vanté la beauté des Dames, Il en connaît lui, simple charcutier, la droite raison. C'est que bientôt elle seront électrlces et qu'elles feront à leur gré, les députés et les sénateurs. Or, pour ar-river à ces hautes situation, que faudra-t-il, si ce n'est d'être spirituel et beau garçou La-dessus « Sevcl diouz an daol » car voici que les jeux recommencent et après avoir consom-mé bon repas et beau discours, rien ne vau , si l'on veut encore prendre quelque chose, comme d'aller prendre l'air.

Il nous rote en terminant à remercier en-core une fols, le bureau du Comice M. le Maire de Moëlan, de leur gracieux accueil et à souhaiter que, par la suite, tous les banquets de Comices soient aussi peu politiques que celul-clle fut... C'est à la vérité le troisième dans le canton de Pont-Aven, qui se passent dans ces conditions. On ne peut en dire autant, malheureusement, de tous les cantons de Bre-tagne I

Xifon lo SJERIIE.

Voici les résultats des cour.ses et concours : Dimanche S Octobtc

Courue de bicyc'etlo-i (i'itarnalionalp/ — 1", Le Qiil, de Moëlan (Warior) ; 2* Uobic ; 3", Daré; 4',.Bosser; 5*,e.\-u< )uo. La-so et Le Reun.

Primes do pas--ag.3.s : à QuimparUi : .loa, R> bic, Uourhis ; à Baye .• Joi et X. ; à Riec Miyeras, Joa, Boiirhls ; à Moôlaa : Joa, Robic h G ohars : Le Gall, Joa.

Courte de chars. — lierhervé, do Melgven ; Quémar, de Baye ; Le Leuxhe, de Quimperlé ; Audren, de Pont-Aven.

Lundi 9 Octobre rouUiûèrc suitées. — (Trait et demi-sang

1" prix 150 f., N^our, de Kerouat en Nizon ; 2», 100 f., Oi;entol Yves, de Kornijesnne-goz en MoÊlan ; ;i« 50 f., Boulic, do iCervao en Riec ; -i* 25 f , N iou'', précité ; 5° 15 f , Drsnou, de Porj!-\U>ô an en Moëlan. l'ouHns cl l'ouliclies. — (l à 3 ans, trait et de-

mi-aung) 1", t2u f. à Naour René, do Keruiizé-zen en Mo5lan ; 2», 80 f., à Soullez Germain, do Riec ; 3», 60 f., à Marrec, de Korandréo on Riec A* 30 f., à Gouliou, de Kerantouz en Moôlan ; 5', 20 f., à Korforn, de Korseller on Moôlan.

Juments présumées lUeines. —/'non suitées do h à 12 ans) 1", 100 f., fi Naour, de Kerouat, en Nizon ; 2* 80 f., à Naour Patrice, do St-.Maudé, en Nizon ; 3», 50 f , à Corne Joachim de Ker-laurot on Mo8 an.

Taureaux Bretons. — (l à 3 an^ 1", 100 f.. à Herléilan. de Lijou «n Riec ; 2", 75 f., à Pensec de Kermignet on Mi.filan ; 3«, 50 f., à Cordon-ner, do Korancalvez en Moëlan ; 4' (supplé-mentaire; 15 r , à Garreg Pii rre, de Ivermorgat en Moëlan.

Vaclus Urctonnes. — (3 à 8 ans) 1", 100 f. à Naour, du Guily on Mcôlan ; 2», 75 f , fi Eveu Jos<'ph, do Brasparts en Moôlan; 3*, 50 f. à Pi-clion, de St-Joan en Iliac ; 4«, 30 1'., à Penssc, do Kcrmigrir l, en Moûlan.

vjrnisucs Jirctohnes. — (Au-des.sous de 3 ans) 1". 100 r., à Ilerlédan de L jou en Uiec ; 2« 75 f, à Naour, du Guily en Moôlaa ; 3', 50 f., & Pi-chon de St-Jean en Riec.

Taureaux de la race Armoricaine. — 1", 100 f, à Naour Patrice, de St-Maudô en Nizon ; 2«. 75 f., à Herlédan Yves, de LiJou en Riec ; 3', 50 (., & Rodalleo, de K rlisquidlo en Rieo.

U* «&MNMMMU M paUnt i'manM, tauf MMMN> Itow iuparuni du <•• ou du i5 ig tkatuê moU.

ON ROTENM au bwrtau du Journal. On p«ut T'OFTONMR ifoUmm, $ant fvaii dans toui U* burêaum d$ poiU ou *neori MI adrtuant HN mandat-potU AA DWêgtênr, M. L«onLE BERRE plaetBtroo i QuimptrU.

ABONNEMENTS (VM AH Qtlimperlé (Tille» 9ff rinistère et départements Umi<

t r o p h e s . . » . * * * » * * , . , . 9 * Autres départements 10 Goionies et étranger 12 -

Vaches armoricaines. — (3 à 8 ans) 1", 100 f., Nàour Patrice, précité ; £•, 75 f., Rodallec, pré-cité ; 3', EOf., à Naour Patrice, précité.

Génisses de race armoricaine. — (1 à 3 ans) 1", 100 f., à Naour Patrice, précité ; 2-, 75 f., à Naour, pré.-ité ; 3«, 50 f-, à Pichon, précité.

Truies. — (pleines ou non suitées) 1". 80 f , à Vve Landrpin, de Goat-Savé en Moëlan; 2', 50 f., à Norvez, du même village ; 3', 30 f., con décerné.

Verrats. - 1", CO f., à Bisquay de Kerandréo-Loyan en Riec ; 2», 40 f., à Rolland, du Ghatel en Rleo ; 3-, 30 f., non décerné.

Beurres. — 1", 50 f., à Mme Guéguen Pierre, de Quilimar en Moëlan ; 2«, 40 f., h M.me Lan-dreia de Goat-Savé en Moëlan;*', 30f, à Mme Bi.squay, précitée ; 4«, 20 f., à Norvez, précité ; 5», 15 f., à Mme Quentel, de Kerni-jeanne-goz en Moélan ; 6«, 10 f., à Mme Guy-varc'h, de Kerhalon. en Riec ; 7', 10 f., à Mme N^our, du Guily en Moélaa ; 8% «10 f., à Mm® Pensec. de Kermignet en Moëlan ; 9», 10 f., à Mme Nogès, de Kerlasset en Moëlan ; 10* 5 f. à Péron, de Goat Savé en Moëlan ; 11», 3 boites de sar dines, otfertes par .M. Donas, de Doué-lan en Gioliars Garnoët, à Mme Nogés, de I\erviguévelic en Moëlan ; 12% 3 boites de sar-dines, oll'ertes par M. Donas précité, à Mme Berthou, do Rudéval en Riec.

Cidre. — 1»', 40 f., à Garer, de Lézaven, en Pont Aven ; 2', 30 f., à Le Guern, de Keréoneo en Rico ; 3*, 20 f., à K .rlou, du bourg de i>loë-lan ; 4', 15 f., à Barzic. de Pen-ian en Rieo ; 5», 10 f., à Co.- nou, de Kerenmoulin en Moëlan; 0°, 3 boites de sardines, offertes par M. Donas précité, à Capitaine du bourg de Moëlan; 7% 3 boîtes de sardines, offertes par M. Donas précité, à Le Gorre Yves, du bourg de Moélan.

Eau-de- Vie de 'lidre. - 1", 30 f., à Le Grand Joseph, de Kerperch en Riec ; 2«, 20 f , "à Bou-lic J.-M., de Kerambosser en Riec ; 3% 10 f., à Pensec, do Kermignet en Moëlan.

Plantes Fourragères assorties. — l", 50 f., à Noblet, du Moulin de Poulfanc en Riec ; 2% 40 f., à Mme veuve Loarer, de Mescléo en Moëlaa ; 3-, 30 f., à Durand René, de Bouérè» en Uiec ; 4«, 30 f., à Le Noc, de Kerambosser en Riec ; 5', 20 f., à Pensec, précité ; 6-, 10 f., à Moualic, de Lande-Julienae en Riec. •

Serviteurs rureaux. — (Hommes) 1" prix, 30 f., à Le Gall Thomas de Plaçamen ; 2*, 20 f, Hénair François, de Kergoustans ; 3% 10 f., à Malcoste Julien de Plaçamen ; 4% 5 f., à Bou-rhis, de Kerantouz. '

(Femmes). — 1" prix. 30 f., h Malcoste Fran-çoise, de Kerduel ; 2», 20 f., h Landurtlin Anna, de Kersécol ; 3*. 10 f., & Daniélo Cécile, dè Qui-limar ; 4% 5 f., a Guennou Marie-Anne, de Ker-brizillic ; 5», 5 f., à Barber Marie-Anne, de Ker-vigodès.

Visites des Fermes. - 1" prix, SOO t., il Quen-tel Y. de Kernijeanaaegoz, fermier) ; 2*,200 f., à Nogés Reué de Kerlasset en Moëlan (fermier) 3', 150 f., à Pensec Louis, précité (fermier) ; 4», 100 f , à Garrec Pierre, de Kermorgat (fer-mier! ; 5% 75 f., à Drénou Auguste, de Porz-Moëlan (propriétaire) ; 6«, 50 f., à Tanguy Jo-seph, de Kerenmoulin (propriétaire).

Course de 6iC!/oie«es(Gantonale). — 1" Le Gall René ; Le Gall Joseph, Le Goff et Le Gorre (ex-cEviuo) tous de Moëlan.

Course de Chars. — (Cantonale) : 1" Sellln, de Pont-Aven ; 2«, Audren, de Pont-Aven ; 8% Porodo et 4* Guillou, de Moëlan.

Gavotte d'Honneur. — Daniélou P. et MUe Drégoire ; Guillerin J. et Mlle Thymeur ; Mor-lec A. et Mlle Le Garrec ; Gordonner Louia et sa cavalière : Le Gorre Louis et sa cavalière ; Gordonner Y. et sa cavalière ; Le Guern et Mlle Limbourg ; Le Goff et Mile Gaudan Thé-rèse ; Garo et sa cavalière ; Berthelot et sa ca-valière ; Alanic Joseph et .Mlle Audren ; Ca-pitaine P. et Mlle Pensec, etc.

Stereden Moëlan

K L - O C ' H - K O A T

Eun devez en iliz a zavas c'hoarzadck, C'boarzadek slfiltr me 'lavar did, Euz an aoter bettk ar gweliJ ;

Hag ar zent koz, diflur 'no skeudennou skodek, A zellas gant dispi ouz eur seurt drouk-lid.

.Muduren an nor dal lien doa wigouret hag eun den llep c'hoarzin hag hep troï e benn N;ig a gleiz, nag a ziou, .soun e dal, 'Gerzas (iln war-Hii an aotrr ;

Lavaret vi.je b^t e oa Eskop Kemper Mar eun dije gwisket eur bonnetaour daou c'horn.

Mont a reas a zcou dirak ar skolaerien A ra a c'hinoii bep a ganavetlen, Med Kloc h koat santel gant e vaie dibikus

lice dii-ak an oU, hep kuz, Ar prz meiket dczhan e leor ar blaneden. Pemn miinut a Iakas evit plega eur c'hlin, Tre an Nenv hag an donar a jomas e c'hlin all, D an daou du aslennas e ziouvrec'h hag e dal

'Teuas da vcza skedus lia lirzin, "Vel bini eun arc'haôl 'barz ar barados sin ; Evelse a joinas eur peonad liep tlclial, Evel eur goô'.an-veur sounnet e kreiz nijal.

Kilz a dud a tkrigne, 'c'hoarze !ciz o c'hinou 0 aellet gant SOUPZ ouz k".ment a li'ion, Ilag an hini a zo o skriva kement-man,

A va bet darbfd dezhan, Farzi dirak an oll gant e ziouk-bouzoliou.

Koulskoude pa em boa sonjet, Km boa mez da vcza c'h.iarzet, Rag Pbarz ar bed hudur-man,

An dud furra hag ar re zantelia, F.z eo, m'en tou, ar re a la. Hop silaou na kan na diskan, War ciln d'o dever dreist peb ira. lUg ar ro a ra goap outho, Hag 0 varel a bep seurt liou, Ez RO ar re a zdl atao

Gant (>ul lagad a gieiz, gant eul Ugad a zeou Vit draillia'n ncp a dri'mf^no,

Lu ar ginaoïu'jpn, niverus, lu divent, Dullau varnîio pa'z eam gant va lienL

Va c'iiaion n'eo med kasoni, , l'a vu ilirazlian liou o zremm ; 'Vit 0 tiwelet o c'houe edl E vel'en bouzar ouz o c'hlemm.

An nop a zo braz hag iihel Dirag daoulagad trompi an den,

Pa v(i Iakot noaz-rann e ene divarvel. N'en alips nemed eul loon,

Padal an diskiant e ve e renk an el.

Hag 'garann gweloc'h 'vit o begou Lidou Kloch Koat 'barz an iliz ;

Ar re zi! ma an Droiig llerius en o c'hinou. Il ig lu'tiia.i nr z lit eiiz ar guorlou

Euz 'touf'Z nr gl:iz. ar ru, ar moug h.igan oU liou A zcll outhan filrus gant eur vousc'hoarz Wkiz,

Ah 1 Mniir a liir.i a c'hoarzo II I m(HiP a fas-karn a laro : « Koll Hirzflr gant kenoubcut-sfl ! 1 1 »

PelTii I'DII did inar'ina ar vuoz evelse ? lia mar out prosl da ziréoria Gant an dispi, o va Irnner, Perak'ta c'heuz kollet amzer

.Vit lennet da-hunan keneubeut a dra 7... •

Piou, ouzomp eo an divala??...

.1/1 Iluelgoat, an 20 a vi: Éoat I9i2.

TRADUCT10i\ L'Etoile de Moëlan

K L O C H K O A T Kioc'h Koat (cloche en boit, ainsi Bcmia<«

pour le timbre birmoaieux da ta TOlz. i.L» Voix fublique)

Un jour dans l'église il s'éleva un rire — Un rire strident, je t'assure, — Du maître-autel jusqu'au bas-fond, — Si bien que les vieux saints, immobiles dans leurs statues grossières — Regardèrent avec indignation cette cérémonie sacrilège.

Les gonds du portail avaient grincé, et un homme, — Grave, sans détourner la tête — Ni à droite ni à gauche, le front haut, — Armé d'un penn baz noueux, — Marche droit vers le maltre-autel ; — On eût dit l'évique de Quimper — S'il avait coiffé un bonnet d'or à deux cornes,

U tourna à droite, devant les écoliers — Dont la bouche épousait chacune la forme (l'un arc en-ciel, — Mais le saint Kioc'h-Koat, a la marche délicate, — Faisait devant tous, ians façon. - Ce gui lui était marqué au livre de la Destinée.

U mit cinq minutes pour plier un genou, — L autre yenou resta entre le ciel et la terre-.—il elendit le tbras des deux côtés, et son front — Drvint élincelant et radieux — Comme celui d'un Archange dans le frais l'aradis. — Il demeura ainsi un bon moment, sans bouger, — Comme un goéland géant fige en plein vol.

Reaucoup de gens riaient à gorge déplo-yée— De voir, tout étonnés, tant de cérémo-nies ; - Et celui qui écrit ces lignes, — U lui en était fallu de peu — Qu'il ne crevât, devant tout le monde, avec son mal de ventre.

Pourtant, quand j'eus réfléchi, — jTeus honte d'avoir ri, — Car dans ce monde de pourriture, — Les plus sages et les plus saints, — Sont - j'en atteste Dieu — ceux qui lont— Sans s'occuper des on dit, — Droit ret s leur devoir, par dessus tout. — -Et ceux qui les tournent en ridicule. — Et les bariolent de toutes les couleurs. — Ceux sont ceux qui regardent toujours — Avec un œil à gauche, tandis que l'autre œil observe

' adroite, - Pour critiquer et mordre qui-I conque passera, — Légion des sots, nom-

breuse, légion infinie — Qui n'attire que mes crachats quand je passe.

Mon cœur n'est que haine — Quand je vois leur face hideuse devant moi. — Je le» verrais sombrer tous dans les flots — Que je resterais sourd à leur plainte.

Celui qui semble grand et puissant — Devant les yeux troubles de l homme, — Quand on met complètement à nu son âme immortelle - S'est souvent qu'vne brutè, — Tandis que l'idiot se trouve élevé à côté de l'ange.

Et je préfère d leurs grimaces — Us céré-monies de Kloch Koat dans l'église ; — Ceux là le nvU pue dans leur bouche, — Et celui-ci, tes saints, du haut des vitraux ; — Parmi l'azur, le carmin, le pourpre et toutes ses couleurs, — Le contemplent heu-reux et lui sourient délicieusement.

Je sais que plus d'un rira — Et que plu» d'un grincheux s écriera : — « Gâcher son temps pour si peu de chose !.'.' • — Qu'est-ee que tu veux ? C'est la vie I — Et si tu es prêt (le crever — De dépit, ô mon lecteur, — Pourquoi as-tu perdu ton temps, — Pour lire toi-même, si peu de chose ?

Qui de nous deux est le plus sot ? ?

Au Huelgoat, le 20 Août 19»,

Page 6: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

L E R É V E I L B R E T O N Ootobre-Novemhre-Déc«mbre

SOMMAim. — Congrès de Guingamp. — Pall marié des Concours. — Prezegen an otro abad Gweguen. — Chanson blonde, Marie AlIo. — Ar Mor hag ar Vaouez, Mab Armor. — L'Expansion bretonne au XX.* siècle, J. Cho-leau. — L'Averse. Marie-Paule Salonne. — La F. R B. ses buts, etc., réponse à Breiz Ataô, J. Choleau. — |S/ereden Moëlan, Kloc'h Koat. — Au jour le jour : Distinctions né-cessaires : Journées bretonnes ; Au Comité des Fêtes de Guingamp ; Introduction à la Vie rigionaliste ; Exposition du Congrès ; Cham-bre des Métiers ; Semaine touristique du Mor-bihan : Exposition bretonne de Saint-Brieuc ; A Josselin : Les Filets Bleus ; A Penmarc'h ; U. R. B. : A propos d'une question écrite ; Les Bleun-Brug ; Savoie ; Le poète Louis Tiercelin ; Pour les soldats bretons en Alle-magne ; Les gars de Bretagne ; Deuils en Bretagne ; Le rouissage des chanvres bre-tons : Le biniou et le phonographe ; Les restes du P. Maunoir.—Les Bleuets. Mathilde Delaporte. — Bibliographie : Juridiction con-sulaire, 'A. Lefas. — Leor nevez an oferen, Chaloni Uguen. — Tome III. des Barzaz Tal-dir. - Sept Saints de la Région de Plestin, Largellère. — Chronique celtique : Le Con-grès panceltique de 1922. — Gorsedd. — Irlande. — Avalou dastumet gant ar Voched, Henri Rodallek. — Ali.

Ea vente à la Libraire de la Presse, 5, rue Isole, Quimperlé.

Prix : a francs

Les blés irlandais seraient, paraît-il. très avantageux malgré de taux élevé du change ; d'autre part, la récolte des pommes de terre B été très abondante cette année ; cependant l'importation ne serfc réellement avantageuse pour nous qu'après provision faite en Irlande, c'est-à-dire vers fin janvier. L'importation des chevaux irlandais devant être assez intense, des aménagements seront apportés au navire, qui pourra prendre une douzaine de chevaux en plus par voyage.

L'Irlande importe énormément de vins d'Es-pagne et du Portugal, aussi la Société France-Irlande va-t-elte s'entendre avec une Compa-gnie taisant le service sur ces deux pays pour transiter ces marchandises.

A toutes Uns utiles, nous donnons à nos lec-teurs désireux d'avoir des renseignements précis sur la possibilité d'exporter ou d'im-porter des marchandises, l'adresse de M. l'Ad-ministrateur délégué de la C" France-Irlande, •24, rue Amiral-Linois, Brest.

Le service est régulier entre Brest et l'Irlande a paritr du 10 octobre.

Avis aux Chasseurs

JV[. G A H D U B E f î T QUIAVFERLH

informe les CHASSEURS qu'il vient de recevoir un très joli choix ae

Fusils de Chasse & Munitions Dlhunamb ! Sommaire de Septem-

»»re. — La revue bretonne du Morbihan offre a tous les instituteurs et institutrices une His-toire d» Bretagne, classique avec image. Il suffit de la demander au bureau, 10, rue du Gaz à Lorient, en mettant dans sa lettre un timbre de 0 fr. S5 pour frais d'envoi.

Sommaire miz guenholon : Pe vehen-mes metUr-skol; dranseel ar er Vro ; en Druhu-iwl : Ilyren oeùé ; Sorbien : Sahad mein en diaol : gueeren : krol en dud dannet ; treu mat de hoaiet ; gourien er girieu brehoneli ; Kalon Odil (kandalh.) Embaoneu kanhucrh.

Tad bag er barreziea tro-ar-dro, hag e konxet brtfaoncg en Oriaut. prenet en destu-madeu-men hag e reio er vad er brassan hag eal leaine hep par d'hon speredau I

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U E S B L E U E l l ^ i

Un peu d'Idéal avec les bleuets Moate dana les champs de la moisson Sur les blés Jaunis que la tlaur azuré ; • Vous aurez du pain • disent les Juillets. Fiers de nous olrir notre nourriture ; • Et de l'irréel « disent les bleuets. Des ffouttes de ciel avec !es bleuets Fleurissent parmi les biens de la teire. « De votre travail voici le salaire Vous aurez de l'or disent le» Juillets. Mais, contredisant les mois sans mystère, « Et do rêve aussi » disent les bleuets. Quand monte l'épi, montent les bleuets. Les grains d'or, trop pleins de leur charge utile, S'inclinent bientôt vers la lourde argile : • Vive le réel 1 « disent IM Juillets. Mais, planant dessus leur lige fragile, > Vive l'Infini 1 > disent les bleuets. Plus le blé jaunit, plus bleus les bleuets Avivent encor leur couleur céleste, Mais les moissonneurs commencent leur geste : « Récoltez le Krain » disent les Juillets. On entend la neur toujours qui proteste,

. « Moissonnez l'azur! • disent les bleuets. „L'bomme avec l'épi coupe les bleueUi. La matérielle et lourde farine

< Ainsi est mêlée à la fieur divine : « L'homme mangera . disent les Juillets. Maip, dans un écho de voix qui s'obstine, « L'bomme rêverai » disent les bleuets.

Mathilde DELAPORTE.

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Quimper An lycée. — Nous lisons dans la partie

onioielie de la Semaine Religieuse du 6 courant: Monseigneur l'Evéque, ne pouvant tolérer la

présence d'un aumônier catholique dans un établissement oii l'un des maîtres chargés de l'enseignement est un prêtre, du diocèse n,ême de Quimper, sorti des rangs du clergé et marié civilement, s'est vu dans la pénible nécessité d'enlever au lycée La Tour d'Auvergne le digne aumônier qui y exerçait le saint ministère.

Le « Général » CofTraat, suprême aumônier des « forces laïques » peut se vanter d'une victoire qui ressemble fort à celle de Pyrrhus ! On doitbènlr son nom au lycée de Quimper 1

Vaimm m»ré9-moiric». — Voici les grandes lignes du projet dont l'ingénieur en chef du département, M. Lefort entretent M. Le Trocquer, lors du passage du ministre à l'Aberwrach, le mardi 20 coorant :

1' Une usine marée motrice (houille bleue) dans l'estuaire de VAberwrac'h. à Beg an-Toul, tout près et en amont de la balise.

Cette usine comprendra c un barrage de 150 mètres de longueur et quatre groupes de tur-bines actionnant, sous le double effet du flot et du jusant, des alternateurs asynchrones logés à l'intérieur de caissons en béton armé formant le barrage qui permettra d'emmagasiner, en amont, un cube variant de 1,5 à 4 millions de mètres cubes, suivant la hauteur des marées ».

Les turbines, disposées de façon à fonctionner dans le même sens, quel que soit celui de l'écou-lement de l eau, entreront en mouvement lors-que la dénivellation entre la mer et le bassin atteindra 0 m. 70. Elles travailleront à charge progressivement variable Jusqu'au moment où la marée est étale.

Les quatre turbines fourniront chacune une puissance variant de 75 à 1.200 chevaux et les deux alternateurs qui leur sont accouplés un courant à 1.509 volts.

2- Une usine d'eau douce (houille blanche) ayant pour but de régulariser l'énergie produits de façon discontinue par la station marée-motrice.

Cette usine, comprenant le barrage du Diouris provoquant une chute de 29 mètres, sera munie de turbines de 3MOO à U.OOO chevaux au total et de deux alternateurs de 1.500 chevaux chacun.

Comme le débit de l'Aberwrach ne sera pas toujours égal, un barrage sera établi un kilo-mètre plus bas que celui du Diouris et rendra possible la récupération partielle de l'eau déjà utilisée. Exhaussant celui qui existe à Pont-Créac'h depuis l'occupation romaine, il permettra à deux pompes, de 1.500 chevaux, d'aspirer cette eau, aux heures où la production du cou-rant électrique sera surabondante à l'usine marée-motrice, de manière à compenser le plus possible les temps d'arrêt.

Mcbo du Congrès n»tion»l d'Jn-dnMtrJ0 laiiièr». — Traitant de la repro-duction du bétail bovin, M. G. Moussu dit que pour le croisement de la race bretonne qui est de petite taille, ou peut obtenir de bons résul-tats avec le taureaux Durham dont il existe d'ai.leurs, différents formats.

Pour les vaches bretonnes on devra délaisser pour la reproduction les bêtes trop jeunes, ou trop âgées parce qu'elles manquent de vigueur. On prendra de préférence des bêtes adultes qui ont déjà eu une parturition régulière et qui, à la troisième parturition, serviront pour le croisement.

Quant aux taureaux, il faudra les prendre jeunes et moyens.

Il y a plus d'accidents obstétricaux, à redou-ter avec la race normande qu'avec la durha m.

Pour M. Prevet. — Dimanche, 8 octo-bre, parlant au Monument des Mort , à Meu-don, M. Rio, sous-secrétaire d'Etat à la Ma-rine Maichande. employa la langue bretonne. A marquer sur vos tablettes, Monsieur Pre-vet I

Dans l'Enseit^neinent. — M. et Mme Ollivifr de St-Thois sont nommés à Bannalec; Mme Prémel, de Névez, à Camaret ; M. Alain, de Bannalec, à Rosporden ; Mile Le Dain, de Pont-Aven à Bf uzec-Conq (le Lin) M. Biger de Plouider, à Querrien ; Mlle Fer, de Brenniiis à Névez ; M. Daoudal, de Scaër, à Névez ; M, No-blet de Querrle à PiogoiT ; M. Daniel, de Quim-perlé à Trégunc.

Itinéraire de cyllndrage. — L'itirié-raire des rouleaux compresseurs n* 4 et 8 de l'arrondissement de Quimperlé, a élé arrêté comme suit pour la période du 16 octobre au 21 octobre inclus :

Rouleau n' 4. — Sur le chemin de Grande Communication n® Gi entre Uiec sur-Bélon et Pont-Aven.

Rouleau n» 8. - Sur le chemin de Grande Communication n' 02 entre Quimperlé et Baye.

Surveillance des étalons. — La com-mission fonctionnera à Quimperlé, le 17 no-vembre, à 13 heures, pour les étalons du can-ton. Les papiers d'origine seront rigoureuse-ment exigés. Pour pouvoir être examinés à 30 mois, les poulains devront justifier de leur origine de trait.

Observation importante. — A l'occasion de la visite sanitaire des étalons en 1922, dans les arrondissements de Châteaulin, Quimper et Quimperlé, une somme de 4.000 francs sera distribuée en surprimes, sur les fonds de la Société hippique du Sud-Finistère, aux meil-leurs reproducteurs de trait.

Ces surprimes viennent s'ajouter aux encou-ragements ordinaires de l'Etat et sont payables par les soins de la Société hippique d'élevage du Sud-Finistère, dans les mêmes conditions. Elles seront attribuées par un jury spécial, présidé par M. le directeur du dépôt d'Hen-nebont.

LES USINES DU BEAUBDIS sont vendeurs .de M a r c s d o P o m m e s , à des conditions avantageuses.

Foirea dm la. Semaine Lundi i6 octobre i92i. — Châteauneuf, Col-

lorec, Douarnenez. Guimiliau, Morlaix (foire-haute), Pioudalmézeau, Auray.

Mardi il. — Quimperlé, Lambézeilec, Peu-merit.Plounéour-Ménez, Piouvorn, Roudoual-lec, Bubry (St-Yves), Roatrenen.

Mercredi iS. — Camaret-sur-Mer, Château-lin, Ploucscat, Relecq Kerhuon, Le Paouëf, Moréac, Languidic, Tréguier, Callac, Runan.

Jeudi i9. - Huelgoat, Plouguerneau, Pont-Croix, Rosporden, Sizun, Siillac.

Vendredi So. — Noyai-Pontivy, Plouray. Samedi !i. — Landerneau, Quimper, Pon-

tivy, Piœmeur, Plouyai.

Quimperlé Carnet de mariage. — Le lundi 16 oc-

tobre, en l'église Saint-Simi'ien à Nantes, sera béni le mariage de Mlle Emilie Giémain, avec M. Emile Fleuryi le commerçant bien connu de la place Hervo. A cette occasion, nous offrons aux jeunes flaniés nos meilleurs vœux de bonheur et à leurs parents nos sincères compliments.

C O X J t t S d e C O U I N E inrp profeseurdiplônrée

de l'Académie Day-'dan, à Paris, à l'hon-

neur d'informer les jeunes fil-les de la ville, qu'elle com-mencera ses cours le JEUDI 9 NOVEMBRE à 2 heures. Elle prie donc les personnnes qui désirent les suivre, de vouloir bien se faire inscrire le plus tôt possible.

S'adresser i l'Ecole primaire supérieure^ de jeunes lilles QUIMPERLÉ.

Service pharmaceutique, — Demain, dimanciie, la pharmacie LE NAOUR, place Carnot, assurera le service.

Chambre des Muitaiera. — Voici la composition de la chambre des huissiers pour l'année judiciaire 1922 1923 :

Syndic, MM. Tamic ; Secrétaire, Furie ; Tré-sorier, Le Quéré ; rapporteur, Baron.

U i t o r M A U i ï f l l • • 3, rue Clohars, QUIMPERLÉ

fait une réduct ion de 1 0 <>/o sur tous les articles de sports, d tous Socidtaires de t o u t Club, sur présentation de leurs cartes.

Médailles commémoratives DE LA GRA\'DE OrERRE

^ JLm MédmiUe s 3 /i

I Envoi franco du Catalogue

Chronique Régionale

Franco-Irlande. — Le Bamba rentré Jeudi à Brest, en est reparti mardi 12 octobre, à 10 bcHres. Les Irlandais songent à l'acquisi-tion, pour l'été prochain, d'un biitiment pou-vant effectuer U traversée Brest Corck en 12 heures et prendre à aon bord 5 à 600 pas-Mgers.

Le Bamba a ramené diverses marchandises et notamment des chevaux par les régions dé-putées da Nord.

M. Lindet lit le rapport de M. Crépln, sur l'élevage caprin.^

Il est à la fols possible et souhaitable d'aug-menter en France la production du lait par la chèvre. Ces possibilités dans les sphères ofli-clelles on ne les soupçonne même pas.

On compte en France 12 millions de chèvres Malheureusement une véritable misère physio-logique est souvent imposée à la race caprine.

La chèvre se contente d'une ration journa-lière beaucoup plus faible que la vache et peut donner un rendement annuel de 1.200 litres. Son lait a une iniluence bienfaisante constatée notamment en Amérique sur les fièvre infan-tiles et dans la chlorose des jeunes filles.

On a prétendu que le lait de chèvre cause-rait la fièvre de Malte, mais l'expérience a prouvé l'inanité de cet argument. Le profes-seur Vincent affirme que la chèvre est totale-ment étrangère à la propagation de cet maladie

Toutefois le lait de chèvre étant quatre ou cinq fois plus azoté que le lait de vache, M. Lindet craint qu'il ne oonviennent pas aux en-f«»t3.

i

Mtut-Civil. — Naissances. — Eugène-François Pilorgé, place Isole. — Jean-Ray-mond Costiou, a l'hospice. — Joséphine-Pau-line Goalabré, 13, rue Terre-de-Vannes.

Publications de mariages. — Yves-Henri-Joseph Urabant, lieutenant au 21- d'inf., croix de guerre et du levant, 12. rue des Chambriers et Anne-Marie-Louise Mohglu, s. p., à Langres — Moïse-Hi-nri François Le Goff, marin-pê-cheur à Croix et Marie-Josèphe Jacq, cuisi-nière au Poullou. — Louis Alain Droal. menui-sier, 3, rue Believue et Le Goff Marie-Anne, s. p., domicilié ù Bec-ar-Roz, en Tréméven.

Mariage. — Guil'aume Landurant cultiva-teur à la Villeneuve-Braoulc ei Marie-Anne Le Pocher, cultivatrice, ù Kergamp.

Décès. — Marie-Anne Naliennec, 50 ans, veuve Louis Le Naour. 24, rue du Couëdic. — Marie-Françoise Le Flécher, 51 ans, ménagère, épouse de Joseph-Marie Limantour, au Roaiis.

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Souacriptiona, — On se souvient Cp ore du naufrage qui a plongé tout récemment dans le deuil, deux pauvres familles de la commune de Clohars-Cariîoët.

Sur l'initiative de Mme Herbron, de Paris, en

Pont-Aven JElection d'un conaeiller générnl.

- Les électeurs du canton de Pont Aven se-ront convoqués pour le 29 octobre 1922, à l'ef-

ce moment en villégiature au Pouîdu. une pre- | général, en remplace-mière souscription faite en faveur de ces deux ' ^«"D^m Guvho. dfrfHe familles, avait donné une somme de 2162 f. 15

Une deuxième souscription faite sur l'initia-dHau" f municipal, a donné la somme

Ces deux souscriptions ont été réparties en-tre les deux vei ves, proportionnellement au nombre d'enfants.

En celte circonstance, et au nom des veuves Le Meur et Bigou, M. Le Maire a l'honneur de remercier lès généreux donateurs, ainsi les personnes dont les

•Juge de paix. - M. Le Bihan, juge de paix, â Bannalec, passe sur sa demande, à Pont-Aven, en remplacement du regretté M. Combes, décédé en septembre dernier

noms suivent que MM.

Scaër Suicide par Submersion. — Mme L.,

49 ans, de Pen-Goatloh'h,'malade depuis quel-que temps, était soignée par ses deux filles et une demoiselle Bruno. Son mari, travaillant

Malcoste. Le Mao7Ricoûa;i: M;ic";;teTLê De"' | Qualité de liou, Le Garrec, Audren, Richard, Le Goff. S e mc s Guyomar.Eon, Le Delliou, L'Hyver I e Del Kust^P î Ï J liou, Gloanec, Lo.in, Bernard, Lpih, Léstu, \ H "^"f/T pour donner un peu Richard, Le Maoût, Le Doze, Audren, Primas Tanguy, Pennec, qui se sont oiïertes sponta-nément pour recueillir les souscriptions.

Il remercie également Messieurs les membres de l'Union des Combattants ; et très spéciale-ment Madame Herbron, initiatrice de la pre-mière soHscription, toujours prête à se dévouer lorsqu'il s'agit d'une bonne œuvre à accomplir

de lait à 4 heures.

sa mère, puis se recoucha. Vers Mlle Bruno, s'éveillant à soa tour,

fut surprise de ne pas trouver la malade au IK. Les trois je unes iliies s'habillèrent en hàle f-tse mirent à sa recherche. Ce ne fut qu'à neuf heurfis, que François Le Gai!, domesti-que de ferme, trouva la malheureuse au fond

^ de Pen-Coatloc'h et de Ti-Gloanec.

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Foot-Ball. — Les jeunes gens de la com-mune désirant faire partie de la société de foot-ball sont convoqués dimanche prochain, à 2 heures, au terrain des sports. Entrainement des joueurs et formation des équipes.

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Les Souscriptions sont reçues sans frais.

Aloélan ' Carnet dp mariage. — Le mercredi 18

ocfobrp, à 10 h'eures, en l'église paroissiale de Moôian. sera béni le mariage de Mile Louis Malcoste, de ICersaux, avec M. Jean Nicolas de Keranibeliec. Les repas de noces seront servis ,. .v.u iucu ou m chez M.. Joseph Guillou, boulanger au bourg, j Le Moyne jouissait de l'estime générale atti-

Kcrnévci Terrible Mcident d'muto. — Un ter-

rible accident s'est produit dimanche dernier, vers 1 heure de l'après-midi, au passage à ni-veau de la ligne de Rosporden à Carhaix, si-tue auprès de la station de Locjeau (Kernével).

Au moment où un train mixte se dirigeant sur Carhaix franchissait le passage à niveau une camionnette appartenant à M. Le Bras» négociant en beurre à Rosporden et conduite par le propriétaire, arrivait à petite allure de la direction de Scaër.

Des renseignements recueillis, il résulte que le ménanicien avait bien sifflé avaut d'arriver a cet endroit. Et il est fort possible que M. Le liras, venant de la direction opposée, n'ait rien entendu à cause du bruit du moteur.

Le passage à niveau, comme d'ailleurs tous ceux du rest au breton des Chemins de Fer éco-nomiques ne comporte pas de barrières. A proximité, les talus sont garnis d'arbres et d arbustes. Ce n'est qu'à une vingtaine de mè-tre^de la voie que l'on peut voir la ligne d'un coté comme de l'autre. « u n

M. Le Bras, en apercevant le danger, tente de jeter sa voiture dans la douve. Une bulte de terre fi t obstacle et renvoya le véhicule sur la route. Le conducteur vira de nouveau sur sa droite.

A l'arrière de sa voiture, assis sur des cals-ses, se trouvait M. Le Moyne Joseph, âgé de 28 ans, employé uhez MM. Péronet Richard, négociants en beurre à Rosporden.

M. Le Moyne, qui avait dû se lever à ce mo-ment fut projetté hors de la voiture, atteint par le tram. H fut renvoyé violement contre lautoetsa têfe vint heurter le garde-crotte arriéré gauche. Le malheureux eût le crâne ouvert et la mort fut instanUnée.

L'avant de la voiture fut brisé ; Mme Le Bras, assise sur le siège à côté de son mari, fat blessee, heureusement de façon peu grave. Quand à M. Le Bras, il s'en tira ind^ne.

Les constatations légales furent faites par les gendarmes de Bannalec, prévenus téléphoni-quement et par M. ie Maire et l'adjoint de.Ker-neyei. Le docteur Richard, de Rosporden, ne put que constater le décès.

Dans la soirée, le corps de la victime fat transporté a son domicile, où sa veuve, pré-venue avec aménagements, l'attendait.

En déplorant ce pénible accident, qui a jeté la consternation dans tout Rosporden, où M.

Coupa. — Le mercredi 4 octobre, ver 15 heures, Jean Tanguy, marin-pêcheur i St-Cado, rentrait dn bourg, où il avait vendu sa pêche, lorsqu'à 800 mètres de sa demeure, il rencontra le maréchal ferrant, Charles Corler. Tanguy et Corler vivent en très mauvaise in-telligence et Ci irler est assez vif quand il a bu. Une chicane s'éleva à propos d'une barrique vide, dit l'un, à propos d'un dépôt de bois, dit l'autre. Tanguy portait, dans son panier, une bouteille vide. Cette bouteille aurait été saisie par Corler et lancée à la tête de son proprié-taire, lui occasionnant une assez grave bles-sure. Corler explique qu'ayant saisi le poignet de son ennemi, alors que celui-ci levait le bras, la bouteille, dont Tanguy le menaçait, est tombée automatiquement sur la tête dé ce dernier.

Poteaux, enlevés. — Mme Anna Mor-van, ménagère à Kerascoët, fit, le 4 mai der-nier, une clôture de poteaux reliés par du fil de fer barbelé, afin de séparer son terrain, sur deux longueurs de 50 mètres, de celui de la veuve Nerpon, Le 6, elle constata qu'un des poteaux de châtaignier avait disparu. Or, Mme Rouzic, de Kergoulouct, assure avoir en-tendu la dame Nerpon, il y a environ trois mois, dire : « Inutile que la fille Morvan mette des poteaux et du fil de fer pour limiter son terrain, car je les arracherai aussitôt 1 »

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rons une fois de plus l'attention des autorité! compétentes sur la nécessité de dégager pour les rendre visibles de loin, les abords d e s W sages à niveau dépourvus de barrières.

Quimper Congrès pomologique. — Mercredi 11

octobre, ouverture du concours pomologique. ^ous en parlerons amplement la semaine pro-chaine. On a beaucoup remarqué les ccllec-lions de fruits à cidre de M. René Rodalleo, de Kerlisquidic, en Riec-sur-Bélon et de M. Ladan, de Kernouarn, en Quimperlé.

PIug ufTan Accident d'auto. — Mardi matin, 10

novembre. M" Mannière, notaire à Quimper, sortait en auto de sa propriété de Piugufifan et s'engageait sur le passage à niveau voisin lorsque survint le train de Pont-l'Abbé. L'auto fut tamponnée et réduite en morceau. M. Ma-nière soigné par le Dr Renault parait hors de dangçr. Vœux de prompt rétablissement.

Combrit J*. T . T. — A dater du 1" novembre pro»

Chain un établissement de facteur-receveur fonctionnera à Combrit. _

PiogastelSaiat-Germain X,lection. Une élection au Conseil gé-

néral pour le canton de Plogastel-St-Qermain. a eu lieu dimanche, après trois invalidaUons successives de M. Hénaff. En voici les ré-sultats :

Inscrits, 5.631 primés, 4.690.

Ont obtenu : MM. Le Bail, député du Finis-tère, radical-socialiste. 2.411 voix (élu) ; Hé-naff, républicain démocrate, 2.277.

IMoriaiz Horaire départemental. — A parUr

du 9 octobre 1922 l'horaire des trains du ré-seau départemental les dimanches et fôtes sera le même que celui des autres jours de la semaine.

votants, 4.718 ; sufTrages ex-

Rice-sur-llélon Championnat de Cornouailles des

lO'OOO mètres smr piste. — C'est le dimanche 22 octobre prochain que sera couru sur la piste de l'A. S. du Belon, à Riec, le Cliampionnat de Cornouailles des 10.000 mè-tres. Les engagements pour cette épreuve de-vront être adressés au secrétaire de l'A. S. du Belon à Moëlan, et devront comporter les noms, prénons, n"» de licence, des coureurs et la couleur du Club.

Le même jour, un mntch de foot-ball comp tant pour le championnat de 3« série, mettra aux prise», les équipes de l'A. S. du Belon et de l'A. S. Scaëroise.

Nul doute que ce beau programme n'attire ce jour-là à Riec, une foule considérable de sportifs.

Le soir, un bal à grand orchestre, organisé par l'A. S. du Belon, pour inaugurer la nou-velle salle de la gare, clôturera cette belle journée sportive.

— JFoot-Ball, — Dimanche prochain 15 octobre, à 2 h. .30, la 2- équipe de l'A. S. du Belon, recevra sur son terrain l'équipe 1" de l'A. S. Bayaise. ^

trains d'f té cessent indiquées au livret

Ouest-Etat, — Les de circuler aux dates actuel.

En outre, certaines modifications ou sup-pressions sont apportées au service des trains.

Voici, en ce qui concerne le réseau de l'Etat, les changements qui intéressent notre région :

L'express 514, indiqué comme devant avan-cer son heure de départ de Brest, à partir du 5 octobre, continuera à suivre l'horaire actuel : départ, 8 h. 15. 11 desservira Lamballe à Il h» 30;

. Le train 500, partant de Morlaix à 18 h. 30 pour St-Brieup. est retardé jusqu'à 19 h. 10 ponr arriver à St-Brii ufi à 21 h. 30. '

Est supprima le train 3 85 partant de Mor-lais à 18 h. 52 pour Roscoir.

• •

Et la première foi.>;, jeudi 12 octobre, le nou-veau wagon-couchetles de troisième classe & été attelé au train qui quitte Paris i 20 h. 27. à destination de Brest.

L'occupation des couchettes comporte natu-rellement un supplément qui sera cependant nférieur au prix de la place assise dans la classe supérieure. Voici Id'ailleura un aperçu

Page 7: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

du tarif établi par la direction du réseau de l'Etat. Pour un parcours de 1 à 2b0 kilomôlres alors que le prix de la première classe assise e8t de 52 fr. fO. le prix de la couchello en deuxième classe fera de 51 fr. 45 ; elle sera de 33 (r. bO en troisième classe, alors que le prix de la seconde assise est de 34 fr. 80.

Fols Nouwmu Pré/at. - Nous apprenons la

nomination de M. Lufurgc, sous-préfet de Sois-sons, et ancien sous-préfet de Quimperlé, comme préfet de l'Ariège.

LE PARLEIVIENT Chambre

La Chambre est rentrée le jeudi 12 et a com-mencé la discussion des interpellations sur la politique générale. M. Margaiue se plaint de l'attitude de M. Poincaré,. envers l'Angleterre. Il est appuyé par M. Albert Favre, qui reproche le sacrlHé du traité de Versailles. Pour ce qui a trait aux 8 h. dans les Chemins de Fer, M. Lobet en veut 5 M. Le Trocquer de ne pas avoir exigé des compagnies la dénonciation ré-gulière et légnle des conclusions des commis-sions paritaires. M. Le Trocquer répond que le seul point en litige est l'application du nouveau règlement, se traduisant par '264 millions d'éco-nomie résultant de la différenciation entre heures effectives de travail et heures de pré-sence. Les organisations ouvriOres seront lar-gement consultées. Eloge funèbre de M. Coren-tln Guyho, dont nous ^reparlerons, et de M. Cuven, des COtes-du Nord.

Sénat M. Léon Bourgeois prononce l'éloge funèbre

de M. Simonet, sénateur de la Creuse, puis ce-lui de M. Bodinler, sénateur de Maine-et-Loire , ensuite fut fait l'éloge de M. Finndin, sénateur de l'Indre ; enfln celui de M. Marcel Ribière; sénateur de l Yonne ; de M. Ileyneau, sénateur d'Eure-et-Ldir.

EXTERIEUR Mercredi malin, s'est terminée la conférence

de Moudania. Les Turcs occuperont la Thraco 45 jours après la signature de la Convention.

Tandis que la commission des Uéparalions s'occupe de l'effroyable chûte du ma-k, pro-bablement voulue et recherchée, les fonJs et valeurs moscovites, sous l'action du modéran-tisme envahissant les Soviets, enregistrent de nouvelles plus-values.

ïesdams Ti'eillard et Morange ee, rue du Port. UORIENT

ont l'honneur de faire part à leur nom-breuse clientèle Quimperloise qu'elle, ex-poseront Dimanche 15 Octobre pro-chain, dans les salons de l'ilOTEL du CO.IIUERCE, (LORIEST) les dernières nouveautés de la saison.

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milage Mordelles (llle et Vilaine), hernies guéries.

M. GIQOUT, retraité Lamallay, par Dinan C.-du-N ), hernie guérie. - M. TAHEULLE A., à Chartres de Bretagne (I. et V.) hernie guérie.

M. MEL P., au Ty-Bras Bourg de Plouezoc'h (Finistère) son (Us Hernies guéries.

M. J. ROUXBL, aux Mares de Rainettes, commune de Rieux par Ailaire (Morbihan), hernie guérie.

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Allez donc tous de 8 h. & 4 h. à : Quimperlé, 28 Octobre, Hôtel du Lion d'Or

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Bretagne.

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Mmrouriulm én 6 OCTOBRE -Taureaux, le kilo, 2.C0 & O.OC ; uœufs de boucherie, le kilo, 2.60 à 0 CO; vaches de boucherie, le kilo, 1.80 à 0.00; bœufs de travail (bouvillons),0.00 ; vaches laitières, 500 à 1000 ; génisses pleines, 600 à 1.500 ; vaches à l'état de gestation, 6J0 à i.500 ; porcs, le kilo, 4.60 à 4.80 ; veaux, 4.Ô0 à 4.80; froment les 100 kil. 72 à. 75 ; seigle, 45 à 47 ; orge, 50 à 5? sarrasin. 65 à 70 ; avoine, 52 à 55 ; pomn^e-j de terre, sau-cisses, les 100 kil., 20 à 22; blanches, »» ; foin, les 500 kil. 150 à 160 ; paille, 75 à 85 ; beurre la livre, 4.50 à 5 00 ; œufs, la dou-zaine, 4.50 à 5 00 ; poulets, la couple vieux, 18 à 20 , jeunes, 12 ià 18 ;[]oidre pur jus 100 à 120 la barrique; nouveau, 70 fr.

Xi08 pommeB à cidre. — Vendredi G oc-tobre le prix est resté au môme cours que la semaine précédente, .soit 16 et 17 fr. la barri-que. Quelques marchés ont été traités à des prix plus élevés, mais sur la pomme de toute première qualité.

Dans le courant de la semaine, il a été expé-dié environ 42 wagons de pommes sur dillé-rentes directions, soit une moyenne de 7 wa-gons par jour.

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VIE A(jiRICOI.E ET RUIIALE Le prrmifir numéro d'octobre de la Vie Agri-

cole et Rurale est enliôremeut consacré au Blé-Ce numéro contient des articles de M. Sciiri-

baux, prole.'sseur à l'Institut agronomique (Pour intensifier la production du blé) ; — de M. Lecomte, directeur des Services agricoles de-Seine-et .Marne (Il faut employer de bonnes semences) ; — de M. Paîisot, professeur à l'Ecole d'agriculture de Rennes {Choix et amé-lioration des blés); '— dei M. Meunissier ^Variétés à l'ordre du jour)-; — de M. Uey (Culture sarclée) ; — de M. Larue (Epieuses et batteuses nouvelle.«) ; — de M. Benoit (Contre le piétin des céréales), etc.

il est illustré de 32 photogravures repro-duisant toutes les scènes de la production du blé, depuis le labour jusqu'au battage, et des reproductions de tableaux de Gérome, Rosa Bonheur, Dupuy, Lhermitte, Perret, etc., re-latifs au blé.

Envoi de ce numéro de 48 pages contre 1 franc en timbres-poste adressé à MM. J.-B. Biillière et liis, 19, rue Hautefeuille, à Paris.

léA REWE JaEBnOMADAIRE Publie dans ce numéro :

Réponse de Maurice Barres à la lettre ouverte de Vallery-Iiadot, à propos du « Jardin sur l'Orontc »

Lire dans le même numéro : L'enquête sur les malins de la jeune litté-

rature, par Henri Ua[nl)aud et Pierre Varillon (réponses de : MM. Francis Carco, Martiai-Piéctiaud, Henry Béraud). — Souvenirs de l'expédition de Syrie, par l'amiral de la Ror-cière. — La pensée de lloberl Brouming, par M. Saint René Taiil-udier. - Ce qui se passe à la commission des afjaires étrangères, par XXX.

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iîludes do lU'.Em BOT, avoué à Quimperlé, rue Savary, n" 20, et de l»EAi\ DE POIVFILLY, notaire k Pont-Aven.

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sus-indiquésr procédé à l'adjudica-tion, au plus otiranl et dernier en-chérisseur, de la maison dont la désignation suit :

IDÉSIG- IT -A -T IOIT : Déparloment du Finislère ; Arrondissement de Quimperlé ; Canton de P o n t - A v e n . Commune de RIEC-SUR-BÉLG.X.

lino Maicnn sise à Penméné, aux une malouil issues du bourg de Riec-sur-Bélon, construite en pier-res, couverte en chaume, élevée sur terre-plein de rez de-chaussée et d'un grenier au dessus.

Mise à P r i x / M : 2.000 fp. CETTE VEXTE est poursuivie

en exécution d'un jugement du Tri-bunal civil de Quimperlé, en date du 9 août 1922, enregistré, rendu

• à la requête de : 1° Mme Joséphine TANGUY, veuve de M. Jean BISQL'AY, demeurant à Kercô, commune de Riec-sur-Bélon ; 2- Mme Catherine TANGUY et M. Guillaume POTIItR, terrassier, son mari, demeurant à Kercô, commune de Riec-sur-Bélon; 3°Mme PhilomèneTOULGOAT, veuve de Yves TANGUY, épouse en d-iuxièmes noces de Yves TANGUY, et ce dernier, demeurant ensemble à Lamneur, co nmiine de Riec sur-Béion, tutrice et co-tuteur de Yves et Jean TANGUY ; 4- M. Pierre TAN-GUY, marin de l'Etat, à Lorient, 14, rue de l'Hôpital ; 5- Mme Philo-mène TANGUY et M. Louis SCAYI-NER, employé des chemins de fer, son mari, demeurant à Ergué-Armel, Quimper, 76, route de Ros-porden ; 6- Mlle Louise TANGUY, demeurant à Lorient, 46, rue de l'Hôpital ayant pour avoué consti-tué près le Tribunal civil de Quim-perlé, M" BO r, a- ec élection de do-micile en son étude, sise dite ville, rue Savary, n- 20.

Celte vente aura lieu en présence ou lui dûment appelé du subrogé-tuteur des mineurs TANGUY, sus-nommés.

Outre les clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé pour parvenir à la vente et déposé en l.éluoe M« PEAN DE PON-FILLY, notaire à Pont-Aven, où tou-te personne peut en prendre com-munication, la maison ci-dessus dé-signée sera vendue en immeubles, telle qu'elle est décrite plus haut, au plus ollrant et dernier enché-risseur en l'étude et par le minis-tère dudit M" PEAN DE PONFILLY, le l u n d i 2 3 o b t o b r e 1 9 2 2 , à 11 heures du matin, sur la mise à prix de 2.000 fr.

Pour plus amples renseignements voir le cahier des charges ou s'a-dresser à M- BOT, avoué poursui-vant.

Quimperlé, le 2G septembre 1922. L'avoué poursuivant

Em. BOT

Eludes de M- BOT, avoué à Quim-perlé, rue Savary, n- 20, et de M QUiLLOU, notaire à Scacr.

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Pour plus amples renseignements s'adresser à M- FOURNIS, avoué poursuivant.

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son caraclci'i' était toujours agacé par des idées noiri's et pur une sensation de constriclion dans la poitrine; a.élé fortillée et améliorée auboutde 3 iiiuis an point de pimvoir reprendre ses occupa* tions liatiltuellcs, guérie en 35 mois (Attest. du 10 fév. 19i2); M-J,/;i«tf8 BINVAULT, i Saint-Réglm (/;ic(rH-«(-ti»rfl), profondément anémiée par un allaitement trop prolongé de 15 mois, affaiblie, sans appétit, fatiguée au moindre ti avail, forcée de garder le lit des journées entières,'2 ou 3 jours par semaine, épO(mes très pâles et douloureuses, améliorée en 3 semaines, complètement rétablis en î mois (Attest. du 8 fév. 1!)S2). La Minérotaae Dupeyroujc est le moins cher des forti-fiants, car In bouteille, Ruinsonte pour une cure de un mois ou deux, suivant PAgai est envoyée f» (t domicile contre 11 fr. en mnndat-carte adressé au D' DUPBVRODX» 6. Sq u a re di Measine .Paris,qui expédie gritia etf«8urdemande,8Dn Etud» snrla MinérolaM ituqufitlf/intirâ («u Ç9m/tit> tUIlinSft9rrt$P9ll

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s'actiever u Quiinper et qui met en ve-dette certaines personnalités agricoles de la région quimperlolse, lauréates de ses concours de fruits à cidre ou de table, mérite qu'on s'y arrête un instant. Favorisée par le magnifique automne dont nous jouissons, cette solennité avait attiré un grand nombre de curieux. Bien que des conférences comme celle de M. War-coliier, directear de la Société Pomologique de Caen, traitant des troubles du cidre, n'aient pas été suivies, on a pu constater à l'empres-sement de nos cultivateurs, à se rendre, sa-medi, salle du Gymnase, que chacun aime-rait désormais apprt'ndre d'autrui, et pour qui connaît la routine dont nous souffrons iant, il y a là un premier pas. Comme le disait M. Leneveu, sénateur de l'Orne, et pré-•ident de l,/lssocia<ion Française Pomologique, nos vergers, eux-mêmes, ne présentent plus cet aspect de désordre qui fut longtemps leur lot. Des progrès ont été réalisés, mais que ne reste-t-il pas à faire dans le domaine des plantations, da greffage et de la fabrication ? Ils ne sont pas nombreux les producteurs, qui. tels M. Josepli de Poulpiquet, de Fouesnant, se livrent à tout un iravail de grapiiiques, de fiches, de coupes, de photos mêmes, réunis-sent ainsi tout un précieux faisceau d'obser-vations sur la floraison, la maturité, la ferti-

' lité, la vigueur, la densité, etc., etc. Ces travaux exposés dans les couloirs atti-

raient les regards des plus profanes et les ini-tiaient. suffisamment, pour l'instant, aux se-crets de la pomologie.

Que nos paysans bretons surtout considèrent que, dans la fabrication du cidre, il ne s'agit principalement pour eux que de propreté. Les secrets de la fabrication, ils peuvent, à bon droit, s'en déclarer les initiateurs. Quand ils auront, une fois, bien compris, que le bour-ge( is breton ne se laisse pas monter le coup, qu'il sait parfaitement s'il boit du bon cidte oa d'aiïreuse piqueté, ce jour-là, i s seront les maîtres des fabriques de cidre à jet con-tinu, dont la production, il faut bien le dirr, n'est ni plus hygiénique, encore moins expé-rimentale, pour ne pas dire a-scientifique, et en tout cas, moins prisée du consommateur, que celle de nos pressoirs rustiques, avec ou sans moteur I

Les exposants de la région bretonne étaient malheureusement en nombre inférieur à ceux des pays Hors-Bretagne, notamment de l'Eure. La section spéciale réservée au département du Finistère, pour les pommes à cidre, esl vite évoquée au palmarès, et le» collections faites par les Syndicats ou par MM. les Insti-tuteurs dépassent de beaucoup les collections particulières. Cependant, la région de Quim-perlé a été celle où il nous semble que l'on ait fait le plus grand eftort. Outre le Syndicat Agricole, des particuliers de cette région, dont on verra plus loin les noms ont donné un exemple qui portera certainement ses fruits.

En dehors des salles du Gymnase, si bien décorées par M. Cherruau, aux deux extré-mités du jardin, se tenait une exposition de machines propres aux industries cidricole ou laitière, avec grand accompagnement de mo-teurs de toutes sortes, moteurs qui laisseront place, il faut l'espérer, dans un temps rappro-ché, lorsque groupements et population au-ront compris la nécessité des sacrifices pécu-niaires préalables, à la commode manette électrique. Là encore, les maisons non bre-tonnes semblent damer le pion à l'activité in-dustrielle de notre Province, sous ce rapport. Cependant il faut signaler les maisons Esun, Tréhony et Grall de Quimper ; Tanvtz, de Guingaœp ; les machines de la maison Savary de Quimperlé. exposées par son repré»cntaut à Quimper. M. Girodias. Nous n'avons pas re-marqué de collection de toiles pour pressoirs à cidte et cependant nous croyons que cette fa-brication intéresse plusieurs de nos amis bre-tons.

Une exposition pomologique n'est pas seule-ment intéressante au point de vue technique, au point de vue du rendement des fruits ou du cidre lui même. En Bretagne, du moins, une telle exposition a aussi une utilité philologi-que que ses organisatei rs ne recherchent cer-tes pas, mais qui en découle ipso facto. Les noms donnés aux variétés de Pommes sont à retenir, dès maintenant, car ils risquent fort, avec l'introduction d'espèces nouvelles, pur exemple, de se perdre, comme au long des routes parcourues, par notre race, tant de mots celtiques se sont perdus. Nous avons donc pris note de ces vocables en les faisant suivre, quand nous avons pu recueil ir celes-cl, des indications, trop rares, sur les ilchcs, concer-nant les modes d'évolution du fruit ou les mo-dalités du cidre obtenu. Nous les avons groupés par régions : Quimperoise, Fouesnantalse, Con-carnoise, CI)âteaulinoise,Carhaislenne et Quim-perlolse. Nous aurions voulu présenter un tra-vail plus important et plus complet. Nous som mes obligés de nous en tenir à la rareté des documents. Tel quel, cet exposé sera pour nos

• lecteurs bretons, amants do leur verger et de leur langue nationale, un faible souvenir du Congrès pomologique de Quimper.

11 va sans dire que nous avons unifié l'ortho-graphe quelque peu fantaisiste des fiches. No-MmocQt ea 6« c906nA« le «Qt Çhwm

(amer,) nous l'avons trouvé écrit phonétique-ment tel qu'il se prononce dans le sud-cor-nouailliils, c'est à-dire en employant la lettre F à la place du C'H ce qui donnait chez les uns Fero, chez les autres Fouero et même Foero. Le seul exemple de ce mot fait toucher du doigt quel grave inconvénient il y a pour une langue à n'être plus enseignée. Pronon-ciation et éc'iture. quand il y en a. auront vite fait de cet adjectif, à chaqu<' bout du pays bre-ton, une énigme linguistique. Comment pourra t-on reconnaître que c'houero du breton géné-ral. fero du sud-cornouaillais, et hoerii vanne-tais (nom de famille : le Hoërff) sont un seul et même mot ?

Lion Je BEItME.

Réffion de Quimper Sac'h-biniou C'bouero lost-kam C'houero ru mod *oz C houero-ru mod nevez Dons bloc'hik Prat-Gueot C'houerobriz Medaleuaour Rous-liLoummoulen

Cidre coloré — coloré — coloré — coloré

pique à la bouteille Cidre doux

— très amer — trèi douv

Région de Fouesnant C'houero bleiz C'houero briz abred C'houero briz bihan C'houero ru Fer Lay C'houero Keringard Medalen arc'hant Glaz Kerengueon Dous Kerhouarn C houero gwenn bihan Dous kerc'h ru C'houero briz Fouesnant C'houero melen Fouesnant Bouteil Bren C'houero bren Poulanserf C'houero gwen Spezet C'houero melen Poulanserf Dous TOUS bilian Dous rous braz C'houero plad Mlchellik C'houero ru beg hir Dous-rous Liors-an-Nélec'h excellent mélange

C'hoaero briz Dous-Hir Koummoul-an-Rous C'houero Bleiz Glaz Kerdeon

mélange très co-loré.

Ré|;ioa de Concarneau Friken-Melen (1) Friken-Glaz Bouteil Bihan C'houero bihan Tiodjin-t)lr (BOUM de Normandie) cidre moilleux Douslg Kernou cidre clair C'houei o gwen amer, bonne consero*' Avulon belelen cidre coloré Bramtot ou Promptot C'houero-vestl amer comme le fiel C'houero-briz coloré Jukettig i'ratland Avalou boutaouer douxamer, à consom-

mer de snile Keranterek Friken gluz ou dous lezirrek doux-amer

Région de Dous ar vam goz Friken glaz Douz kaol C'houero briz Généreuse de Vitré Dous St-Brieg Ileinct glaz Fiiken rouz bihan Dous Est C'houero briz C'houero ruz Griguerez c'houcro Uous koummoulen braz

Bichourel

Friken Kergoadig

Cnrhaix précoce tardive

id. très tartiue tardiue

id. id. id.

précose

demi tardive très parfumée, bonne conservation doux. La pomme est bonne au couteau La pomme doit se con-server jusqu'en Mars, pour faire le cidte.

Région Quimperlolse Slang-ru Dous glaz Kermerrien C'houero briz Dous eskob briz Dous eskob louct Dous eskob ru Dous rous bihan Kerc'h-ru F'rikun dous C'houero Lanneguy Jaketig Dous etkob melen Dous glaz braz C'houero ru koz Dous rous braz Brank-kam Bakon C'houero Kerliskidik Medalen aour

( fruits un peu amer

( mélanger

sujet à tavelure »» de con.iervation

id. clair doux

à mélanger

Doux parfumé

dur parfumé très tendre très corsé parfumé bonne conservation coloré, parfumé

un peu dur

i

(i KUIKEN, Pommi de Frequin. — Celle désignation pomoloxiquc n'a rien de celtique : elle est abiolument fran-(aise et les expoaanta de l'Eure, en faisaient tout autant d'uaaKe qu« noa compatrlotci. Quelle eit l'oiigine de ce TO> ««blo ?

Marin Oufray Trojen hir Papel Rous-Koummoulen C houero ruz C'houero gwen C'houero ru bihan Sovajon-Heder Kaoc'h iâr bilian Dous-kesten BeKuillek Stang-ru Dous-moan Dous-kalet Stoubig Estêg ros Fougas Dous-Mel Friken-Audren

sujet à tavelure très parfumé hùtif bonne conserv" très doux

P a g ; e O i * e t o i i i i e

H o K L e f e i * e i * e z ! . . .

Elle sait nous bercer sur la chaleur de son sein — Plus açjréablement que la mère la plus tendre — En versant en nous Vespéranze et l'oubli — Sans relâche jusqu'à notre pulsation dernière.

Et quand il connaît les caresses d'une telle maîtresse — L'homme aussitôt devient son es-clave le plus docile, — Avec elle il goûte la volupté suprême — Qui lui fait désirer mourir sous son étreinte.

0 femmes amoureuses qu'importe que vous vous attachiez — Avec, vos deux bras fortement au cou de vos amants — La mer, la mer en-chanleresse, vous vaincra toujours — Elle offre à l'homme trop de plaisirs.

Résultats régionaux. — {Extrai du Palmarès) Pommes à cidre et poires à poiré. — 2» prix M. R. Rodallec, de ICerlisquilic, en Riec-sur-Bélon médaillB do vermeil ; 3» M. Brangoulo, deClohars-CarnoSt. plaquette d.ar-gent ; 4- M. Orvoëa, de Moëlan, médaille d'ar-gent ; 10- M. Ladan, de Kernouarn, en Quim-perlé.

Notre abonné, M. Le Page, professeur à l'é-cole primaire supérieure de Concarneau, ob-tient le premier prix pour les collections ex- \ rosées par des instituteurs et le Syndicat Agri-cole de Quimperlé se trouve ex-ce juo, sur le palmarès avec celui de Lanriec, pour ses col-lections également. M. Garer, de Pont-Aven obtient le 2* prix, pour ses cidres on bouteille, et M. Donval, de Rosporden, le 9'.

Fédération Régionaliste de Bre-tagne. -• Une Journée Bretonne se tiendra & Loudéac en janvier ou février. Elle sera orga-nisée par Mlle Malivei. l'artiste bretonne.

Là Fédération a ainsi modifié le bureau de la Section Economique ; I Président, Jean Choleau ; vice préFident. E. Ouégutn, professeur de Sciences à l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de Nantes ; secré-taire, H. Lu Gac, négociant à Vitré.

D'an Dimeidl A. H. • Gvielel ho feus va c'hffcnre:... » Est Içii.

Me m'eus Kwelet dindan heol slcedm a TÎI est Mor ar mint-niou skier o kana KanI diidi ; Hep mar, ac'hell, dirag an hevelep «rTesf, E katon ar Taouez, scvel ar gwarizi.

Ri({ ar mor hag a tir ar yaouankiz padus En e sae u litet Kant an heol hau ai loar, 7.0 eur K^férerei re (jaer ha re douj s Evi>loc'ti, ô merc'bed, koanieri an douar.

MezcTelli » ra ho »ell leun a doustcr, Mes daoubleKet a-uz laRad ar mor souezus. DreiMoll ni Kar gwcllout sevel ou/, e donder Hunrreoa hag a blij d'bor ipered rambreus

Ciout a rit enlana eur guloun gant ho kan. Mes deu» ar mor a zav eur bar/onncK di^par Eur Kalf a garantez mouez Mari-.Mori;an A didenno btpred n'he blego» ntp h« c'tJar De holl amonrousted a ro gant laijcnicz Tensorinu kaer-infuibcd tiag en deus dinifer Berniou mein talroudus. K°i<ral, aour )'a perirx, A geiiipena, a bcp lu, e pale/iou striok skier,

Alan lidus ar mor zo karget a c'no cz vad * Sirjlei ouz al Inuzou a greik en e linrzou Ha n'anaiczan kel c'Iioufz bleun «'bel er prad, A Iak (ludi kcn braz eban at o'baloniiou.

t

lion luskel a a ra war tomder c jjalnun Uudiuso 'ii egcl ar T a i n m an di'iicr.i En eursk.'ila enr.orcp ar «pi ha^ an d'igoun Hep eliana bctcg bor puul/ad dtvc/a

Ha pa anar lidon eun heTclrp mcsircz, An den a zeu kenlit da tout e gwaz l'abask, Gantan lanfa a ra ar brasa gadel'z A Iak da c'hoantaat meivel dindan e wask

0 merc'bed karadek na vein ket r.'cm siaRfec'h Gant lio tiouTrec'li nerzus ouz gouk ho karaniez Ar mor, ar mor louellus d'eoc'h beprcd a to trec h Kioni(? a ra d'an den re a blijadurez

MA13 AU MOR Ar l'iuUu, mil est

TRAIIUCTIOX

V o t r e K î v a l o I A Mlle A. II,

« Vous avez TU ma rivale... t Août |022,

./'ai vu sous le soleil resplendissant d'août, — La mer des matins clairs chanter avec allé-gresse — Sans aucun doute, il peut, devant un tel spectacle — Dans le cœur de la femme, naî-tre la jalousie.

La mer qui garde une jeunesse éternelle — Dans SCS robes couleurs de soleil et de lune, — Est une rivale trop belle et trop redoutable — Pour vous, û femmes, le charme de la terre.

Vos regards pleins de douceur savent fasciner, — Mais penchés sur l'œil i/c la mer merveilleuse — Nous aimons surtout voir monter de ses pro-fondeurs — Des rêves qui plaisent à notre esprit chimérique.

Vous savez enflammer un cœur par votre chant, — Mais de la mer s'éleve un poème divin — Un appel d'amour, la voix de Morgane la fée — Qui entraîner toujours dans ses in-flexions quiconque l'aime.

A tous ses amourcu.r, elle donne avec largesse j — Des trésors incomparables, qu'elle possède en grand nombre Des tas de pierres pré'-icuses, . du corail, de l'or, des perdes, — Qui ornent, de j tous cotes, des palais de cristal. |

L'haleine caressante de la mer esl chargée de parfums — Distillée des plantes qui crois- \ sent dans ses jardins, — Et je ne connais nulle : de fleurs des champs, — Qui nous fasse éprou ver une setisalion ami agriablt,

Bienvenue aux jeunes soldats» — L'iocorporalioa des recrues, au début de no-vembre, va amener en Pays Rhénans un grand nombre de jeunes soldats bretons. En particulier nous recevrons à Mayence un con-tingent a.'iscz important. Voudriez-vous faire conn jître par la voie de votre journal que nos jeunes compatriotes trouveront ici des cama-rades soucieu.\ de leur faciliter l'acclimate-ment. 11 existe déjà à Mayence (et on cherche à les établir dans lo autres garnisons oii se trouvent des Bretons en nombre important), des salles de kcture et de réunions où ils pourront se rencontrer et lire des journaux du Pays.

Noa.s comptons d'autre part organiser pour cet iiiver et dès l'arrivée des recrues des séan-ces récréatives. Tous !es appelés qui ont quel-ques aptitudes pour jouer d'un instrument, pour chanter, faire des causeries, dire des po'.-pies ou jouer des pièces en Français ou en Brelor, dessiner des programmes ou brosser des décors, de même que ceux qui, par leurs connai.«.saaces peuvent aider à l'iastruclioa de leurs camarades iileltré. ?, sont prié.s de se mettre dès m<iiiUenant en relalioa avec nous, (.our éviter uuo mise en train toujours longue. Ils sont priés d'autre part d'apporter des re-cueils de chinions bretonnes, cartes postales illustrées et autre matériel peu encombrant pouvant servir à orner les salles de réunions et ô organiser les soirées. Ceux qui viennent à M^yenoo, en particulier, pourront profiter de leur voyage pour y apporter les différeats olij"is iioiil la b'tidéralion Régionaliste de Bre-tagne a demande la réunion aiix a Jressea ci-après :

MM. V. Vallée, 23, rue SI B enoit à SI Brieuc ; Mainguy, h la Grande Fabrique à Guingamp ; F. Evi ii, iioUiire à T. éguii-r; Jîimes UouiUé à I\er Inz Perros Guin-c, Maiivel à Loudeac ; A. Mell.'C, 10, rue'iu Gaza Lotient; Léon Le Heru! Qi.iiiii'f'i ié ; l.ouis Le F ocli pUicrt de Bifsl .'iQuimprr; Fi. (iui'gU' il, pharmacien, rue iceNantt^^à Saint-Nazaire ; Cliokau, .;i2, rue

de la Vi-iï.ation ?i Heunes ; Bell.mger, 5, villa SMlocli, Le lUvre ; Albarot, 9, rue Planla-gor et., <\ Angers ; Broutelle, 6, route de Pari-gnô HU Mans, ou les adresser directement à M. Jean Choleau, pré ident de la Fédération régionaliste de Bretagne qui groupera les en-vols et les fera parvenir aux destinataires à son domicile, 47, rue Poterie Vi^rô (I. &-V.).

Qu'ils reçoivent dès maintenant les remer-ciements de leurs camarades do l'Armée du Rhin.

Envoyé;! donc le plus tôt possible et sans affranchir : nom prénoms, adresse en Sreta-tagne, prolo.ssion aptitudes utilisables pour les soirées récréatives et unité d'allectatioa à l'adresse ci après : Centre de ralliement des soldats et marins bretons foyer du soldat sec-teur postal 77.

Un OlJ'icier Régionaliste.

L A B R E T A G N E TOURISTIQUE Sommaire du numéro du 15 octobre

La BreUgiie Lrimortelle, Anatole Le Braz — Poème A. Uupouy — Madame do la Villi-rouët, iemme avocat, 0. L. Aubert — La ScMmiino Tourislique du Morbihan Fred Aubert — La Protection des Site?, L. Bihon-R;iult — Lo S:ilon do l'Automobile, Jean Sannier — i.u i'age do l'Hôtellerie, la ques-ti in di!S taxes, 0. L. Aubert — La Chambre N ilionale du l'Ilôlellerie Frauçiiso, 11. Gor-don — Devprè3-Er,hos-des Iluspilaliers Sauveteurs B-elons, JoU Le Uilun — La R.iue de Sl,-Tii|)f;lu, Jobic - En Bretagne revue illustrée. Abonnements: Bretagne, 22 f r ; li'rance et-

Colonies, '21 fr. Union i'oslale 30.

L'averse danse... et, sœurs heureuses. Que guide un même enchainemeat. Les gouttelettes voyageuses. De toutes leurs dents lumineuses. Vont rire puérilement I

Qui donc, parmi les giboulées, Voulut voir les sanglots du Temps ?... Dans leurs êcharpes emperiées, > Ce n'e.st pas de larmes coulées Que s'ornent les rameaux flottants...

Pourtant, lorsque ce cher bruit cesse. Le cœur doute de sa gaîté... Ce tintement plein de jeunesse. Serait-ce une intime tristesse Qui veut avoir l'air de ciianter ?...

Marie-Paule SALONNE.

Chronique Mutualiste Diffuser et développer les services mutualis-

tes et les bienfaits de toutes les œuvre sociales. Tel es», le but que ne cesse de poursuivre l'U-nion Mutualiste du Finistère qui est afiSliée à à la Fédération nationale de la Mutiulité.

Groupement d'études et de propagande, c'est à lui que toutes les sociétés de secours mutuels de retraites et d'entr'aide ont le devoir strict et étroit d'adhérer.

Il est encore quelques unes de celles-ci qui ont commis la faute de se tenir à l'écart de de l'Union mutualiste du Fini^ère, mais elles ne persisteront certainement pas dans cette voie. Pas plus que les individus ne doivent rester isolés il doit en être de même des socié-tés. L'union fait toujours la force.

; La Mutualité a toujours besoin d'être défen-î due. Son ambition n'est-elle pas de réaliser le ; bien-être, le mieux être de tous ? j Les membres du bureau et du Conseil d'ad-

ministration de l'Union mutualiste da Finistè-re, élus par les présidents et les délégués des Sociétés à celle-ci, ne nénagent ni leur temps, ni leur peine, pour remplir leurs fonctions. Ils font preuve de la plus grande énergie et de la plus complète indépendance. Aucune considé-ration ne les arrête pour accomplir leur de-voir. •

L'Union Agricole,n signalé la décision radi-cale qui avait été préconisée par l'Union mu-tualiste du Finistère quand elle avait appris que le projet de loi sur les assurances sociales amendé depuis, sacrifiait la Mutualité en lui attribuant un rôle secondaire, insignifiant, qui aurait amané sa disparition avec toutes ses conséquences néfastes. Les dirigeants de ce gran I groupement départemental avaient en-les mutualistes à descendre dans la rue, en or-dre et en rangs serrés, pour montrer leur force et pour défendre l'existence de l'institution qui leur est si chère. Leur conseil aurai t é té suivi si le projet de loi n'avait pas été amendé comme il l'a été.

Les mutualistes sont des indépendants. Ils n'hésitent jamais à dire ce qu'ils pensent même et surtout au gouvernement quand ils eslimcut qu'il ne fait pas ce qu'il devrait faire. L'JL'nion Agricole, a toujours soutenu leurs elîjrts. Nous l'eu remercions très vivemeit.

Joseph PELLÉ Président de l'Union Mutualiste

da Finistère (Brest)

Fauchant les toiles d'araignées, Tt-einpant les ailes dus moulins, Lissint les herbes dépeignées. Et sur nos vitres, à poignées, Jttaut ses cristallins,

m l i i ^ m Conduite des autos, — Le Journal Offi-

ciel vient de publier un décret, en date du SI août modiliaut les articles 29 et 31 du décret du 27 mai l'J21, sur la police de circulation et de roulage.

Le nouvel article 29 est ainsi conçu : Art. 29. — Cerliticat dè capacité pour la

conduite des automobiles. — Nul ne peut con-duire un véhicule automobile s'il n'est porteur d'un cerlilicat de capacité délivré par le préfet du département .le sa résidence sur l'avis fa-vorable du service des mines. Ce certificat ne pourra être dé ivré, à l'avenir, qu'à des can-didats âgés d'au moins 18 ans. H ne pourra être utilisé pour la conduite soit des voi-tures publiques, soit des véhicules dont le poids eu charge dépasse 3.000 ktlogr. que s'il porte une mention spéciale à cet etTet. Un ar-rêté ministériel déterminera les conditions et délais dans lesquels la mention dont il s'agit sera app. sée sur les certificats de capacité actuollement délivrés.

I.,es conducteurs de molocycles à deux roues devront être porteurs d'un certrticat de capa-cité spécial, que le préfet pourra, sur l'avis lavorable du service des mines, délivrer aux candidats, âi ûs de 16 ans au moins.

Sur l'avis du service des mines, le certificat de capacité pourra être retiré, par arrêté pré-fectoral, le titulaire ou son représentant en-tendu, après une contravention aux disposi-tions du présent iléoret ; il devra être obliga-toiiemeut retiré dans le cas de contravention aggravée par l'ivresse du conducteur comme au cas d'incapacité permanente dûment cons-tatée, survenue postérieurement à la délivran> ce du permis de conduire,

j L'art de 31 relatif à la vitesse des véhicules . ue subit pas de modillcations imuortantes.

Il est cnlin dit que l'application des articles 13. 5G et 58 du décret du 27 mai 1921, concer-nant respectivement les convois, les troupeaux et le pacage, est suspendue jusqu'au 1' janvitr 1023,

Page 10: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

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Itinéraire de oyllndrage. — L'itiné-raire des rouleaux compresseurs n* 4 et S do rarrondissement de Quimperié a élé arrêté comme suit pour la période du 23 octobre au 2t octobre inclus :

Rouleau n» — Sur le chemin de Grande Communication n* 62 entre Riec-sur-Bélon et Pont-Aven et dans la traverse de Pont-Aven.

Rouleau n* t. - Sur le chemin de Grande Communication n* 62 entre Quimperié et Baye.

JTeirM é» 1M Smafim» Jeudi U. - Berven (Plouzévédé, Le Cloître,

Plougastel, Daoulas, Querrlen, Saint-filoy. Samedi tl. - Goray, Huelgoat, Le Faou,

Loc, Equiner, Sainl-Thégoonec, Plouvoru, Quimperié, Sibéril, Baud, Gourin, Saint-Tuc-dual.

Avis aux Chasseurs

JV[. QRHOMBETiT QUIM.PEFILH

informe les CHASSEURS qu'il vient de recevoir un très joli choix de

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C H A S S E U R S ZXI

lison des prix

Quimperié 2>«aii. — M. E. Bot, avoué et Mme E. Bot.

nC« Leray, sona font part de la perte doulou-nuf l qu'Us viennent de faire en la personn» d* 11. Ernest Leray, leur beau-père et père, mort, tcr»aé p<ir une aato, à Paris le 30 sep-

Voici la liste des Jurés appelés à siéger au cours de celte session qui s'ouvrira à Quimper, le 23 Octobre courant, à midi, sous la présidence de M. Bigaud, con-seiller à la Cour d'Appel de Rennes :

« Jurés titulaires : MM. Le Roux Louis, re-traité ; Blhan Jean, cultivateur, iBeuzec-Coq-Sizun ; Hanry Vincent, sacristain, Quipavas ; Cessain Emile, clerc d'huissier, Brest ; iFloch Jean, retraité, Cléden-Cap-Sizun ; Toublanc Edouard, commerçant, Landévennec ; Floch-lay Reaé, cultivateur, Saint-Thois ; Le Roux Louis, cultivateur, Irgué-Gabéric ; Giboy Alain, retraité, Saint-Pierre-Quilbignon ; Le Bars Louis, agriculteur, Poullan ; Louvat Pierre, rentier, Concarneau ; Géiébart Prigent cultivateur, Plourin ; Le Bris Ernest, retraité, Le Releq-Kerhuon; Caroff Auguste, négociant Ploudalmézeau ; Croullebois Evariste, ouvrier au Port, Brest ; Le Bec René, cultivateur, Pio-bannalec ; Abgrall Jean, représentant de com-merce, Douarnenez ; Mével Yvei., retraité, Taulé ; Quéinnec Gabriel, menuisier, Lampaul-Guimilliau ; Daniélo Joseph, rentier, Quimper; Chaperon Armand, propriétaire, Saint-Marc : Le Gac Yves, rentier, La Porôt-Pouesnani ; Hamon Joseph, rantier, Brest ; Perrot Joseph, propriétaire, Lesneven ; Masson Jules, bijou-tier, Brest ; Rozec Jean, propriétaire. Mespaul ; Lavenant Hippolyte, propriétaire, Saint Pierre-Quilbignon ; Chancerelle Auguste, industriel, Tri boul ; Com Charles, maire, Saint-Hernin ; Brélivet Alain, commerçant, Locronan ; Le Hénaff Jean, négociant, Pouldreuzic ; Le Bras Jean, cultivateur, Goulien; Cosquer Emile, libraire, Quimper; Caôr Yves, cultivateur, Plogonnec ; Le Moigne Louis, meunier, Poul-dw^ ; Audren Joseph, commerçant, Moôlan.

; V Jlnés suppléants. — MM. Le Naôlou Yves, ébéniste, Quimper; Criou René, commerçant, Quimper ; Le Page Eugène, fabricant tanneur, Quimper; Le Bourhis Louis, cafetier, Quimper.

B l J O O T E Î Î I E

LANGRÉE L O R I E N T , V A N N E S

tambre, 1922, à l âge de 79 ans. Nous renouve-lons à M. et Mme Bot l'hommage de notre res-pectueuse condoléance.

A « a i l9B deux hilM» da bangae ? — Mardi 17 courant. M. Gallais, marchand-fo-rain, domicilié à Hennebont, a trouvé, près de son étal, situé au coin des Halles St-Michel (côté de la rue de l'hôpital) deux billets de banque, qu'il tient à la disposition de leur propriétaire.

LES USINES DU BEAUBOIS sont vendeurs de Marcs «lo Pommes, à des conditions avantageuses.

^ Serrioe phMrmmoantiqna, — Demain, dimanche, la pharmacie HABRIAL, place St-Michel, assurera le service.

jEtmi-Civil. — Naissances. — Yvonne-Joséphine Lavollée, 28. rue du Bourgneuf. — Gilberte-Yvette-Armelle Pérou, 10, rue Leu-riou. — Georges Louis Joseph Galand, Bois du Duc. — Auguste Louls-Marie Le Gallic, Coat-Mé.

Publications de mariages. — Yvon Gallo, cultivateur à Kerandon et Marie-Anne Prat, sans profession à Crépily, en Querrlen. — Jean Marie-Etienne Tallec, employé de com-merce. 4 place Hervo et Marguerite-Marie-Françolse Guillou, sans profession, 36, rue Bremond d'Ars.

Mariages. — Jean-Louis Guiffant, carrier à Kerbrion, en St-Thurien et Marie-Louise Le Meur, sans profession, à Bot-Lann, Quimperié.

Décès. — Marie-Josèphe Péron, 37 ans, céli-bataire, domestique à Kerjeuanno. — Yves Cozic, 74 ans. papetier, 2, lue Thiers. — Louis Laurent. 33 ans, célibataire, domestique, & l'Hospice. - Marie-Jeanne Le Matécatte, 77 ans. cultivatrice à Keransquer. — Pierre Marie Penquerch, 3 mois, à l'Hospice. - René Brot 49 ans, cultivateur, à l'Hospice. '

c o i m s ae> C O U I N E

ill 1IVUUIdan, à Paris, à rhoii- ^

9 neur d'informer les jeunes fil-les de la ville, quVlle com-mencera ses cours le JEUDI 9 NOVEMBRE à 2 heures. Elle prie donc les personnnes qui désirent les suivre, de vouloir bien se faire inscrire le plus tôt possible.

S'adresser à l'Ecole primaire supérieure^ de jeunes lilles QUIMPERLÉ.

C f t L i - B j - * • • • •

Edition Quimperloise D U S A M E Q I 2 1 O C T O B R E 1 9 2 2

Le premier Angolais. - M. Bonar Law n accepterait, définitivement, que lundi de former le Cabinet.

Chambres et Triitunau.\ de Com-merce. — Les listes générales des électeurs aux Tribunaux et Chambres sont déposées à partir du 22 octobre, au greffe des tribunaux et la liste spéciale du canton, au grefle des justices de paix. Réclamations en omissions ou radiations à efl'ectuer, seront admises du-rant les 15 jours qui suivent ce dépôt.

Fédération des Républicains Dé-mocrates. - Elle tiendra son congrès an-nuel à Chàteaulin, les samedi 4 et dimanche 5 novembre. Pour tous renseignements s'a-dresser au secrétariat général de la Fédéra-tion, 13, place des Jacobins, Morlaix.

Election de Poni-Aven. — M. Fran-çois Cadoret, a confié à ÏEclio de Bretagne, ce qui prfijuge assez du caractère qu'il entend donner à ses actes, le soin de porter, à ses électeurs, sa profession de foi. Le temps et la place nous manquent pour analyser ce docu-ment et d'ailleurs, l'Edition Quimperloise de l Unwn Agricole n'est point lue à Riec-sur-Bélon.

Mais nous sommes loin de nous désintéres-ser de l'avenir du canton de Pont-Aven et les colonnes du prochain journal sont ouvertes aux réflexions ou questions de nos amis, étant entendu qu'elles seront faites, avec toute la courtoisie que l'on se doit entre adversaires et qu'ellesîn'aient aucun caractère d'animosité p<5r!!onnelle.

Quimperié JC.a plna anoieaa« venre dm gu9rr».

Lundi, à St-Davy, eurent lieu les obsèques de Marie-Jeanne Le Matécatte, veuve Le Gouge Cette vénérajjle personne fut fermière à Keransker, durant une cinquantaine d'années. Ce qui est surtout Intéressant dans sa dure vie de travail et de probité, c'est qu'elle ne prit cette ferme qu'après la guerre de 1870, où dis-parut son mari. On a donc pu dire d'elle avec vérité, qu'elle était la plus ancienne veuve de guerre. Elle venait de couper des navets riour ses vaches, le samedi soir, afin de (pouvoir se rendre à la messe le dimanche matin, puis elle s'endormit, et ce fut son dernier sommeil.

IhlmriMffe. — Nous apprenons avec plaisir, le mariage de M. Emile Fleury, notre compi-triote, commerçant à Quimperié, avec Mlle Emilie Glemaln. célébré en l'église St-Similicn de Nantes, le lundi 16 octobre 1922. Vœux de bonheur aux jeunes époux.

Conférence. — Le lundi 23 octobre, à 20 heures, salle de la Mairie, conférence de M Leclair, secrétaire de l'Institut polytechniqué de Bretagne et professeur à l'Institut d'ensd-gnement commercial de Rennes, sur : « ren-seignement commercial, en général, et sur le but. l'utilité et le fonctionnement de l'Institut d'enseignement commcrcl .l, en Bretagne ».

Ces questions présentant un intérêt supérieur pour l'avenir économique de notre région, rios concitoyens sont priés d'assister nombreux à cette conférence.

Trop franche. — Le 13 septembre der-nier, M. le commissaire de police opérait un prélèvement de lait ù Mme P.,., cultivatrice à Cinq Croix. Le lait fut envoyé à Brest, où il fut reconnu non mouillé, inuis malheureuse-ment Mme P... avait déclaré avoir mélangé le lait provenant de la trait du soir, à celle du lendemain matin. Ayant contrevenu à l'arrêté préfectoral du 15 novembre 1911 (art. 2), elle s'est vue dresser procès-verbal. Cet arrêté nous semble quelque peu draconien.

ia ÇnimpBrlolae. — Les retraités de toutes catégories se sont réunis, le 15 octobre, à 9 h. 45. Salle Gallic et ont émis les vœux suivants :

1» Que le Parlement examine avec bienveil-lance les propositions et projets de pension " n'« 1632 3070. 4.495 et l'ordre du jour Bouyssou, du 3 juin 1921, voté h. l'unanimité du Parle-ment pour la revision des lois de 1831 et 1853 et voté d'urgence la péréquation des pensions ;

2"iQue les deux catégories de pensionnés, visées par la loi du 25 mars 1920 soient con-fondues en une seu'e ;

3- Maintien des 720 fr. 50 d'indemnité f'e cherté de vie ù tous les retraités : Invalides d'avant-guerre, inscrits maritimes, et fonction-ualres jusqu'au vote de la loi ; ;

4- Font un pressant appel aux Parlemen- ' talres Bretons, notamment ceux du Finistère, représentant. la plus forte majorité des Re-traités. afin de railler leurs collègues des au-tres régions entières et du centre, pour provo- i quer, au moment de la discussion du budget ' de 1923, un débat pour le vote du contre projet larvianes. qui concilie'îes intérêts de l'Etat et des Retraités et le soutenir devant le Sénat ;

5° Demandent i) tous les groupements, Asso-ciations et retrayiés isolés, une étroite alliance de solidarité avefc les fonctionnaires et inscrits maritimes et. si on nous laisse dans l'oubli, 1 heure venue, se souvenir de la jfiction et de a confiance déçues,.

On procède ensuite à l'élection du bureau qui est composé comme suit ; M. Merle, prési-dent ; M. Le Touze, vice-président ; M. Deros-ville, secrétaire ; M. Intès, trésorier.

L'assemblée, avant ue lever la séance, décide que le procès-verbal et les vœux émis seront adressés au cartel des retraités pour être sou-mis aux pouv oirs publics.

Le Président : MERLE.

Xe Marché de Vendredi. En rai-son de la foire de mardi dernier, le marché d'hier a été pour ainsi dire nul. Le cours des quelques veaux exposés n'a pas varié. Les porcs, peu nombreux, valaient de 5 f. à 5 f. 30 le kilo. Le beurre a été payé au prix minimum de 5 fr. la livre,'soit une augmentation de 0 fr. 75 en moyenne ; les œufs n'ont pas varié, pas plus que les [yjulets

En ce qui concerne les pommes ô cidre, les vendeurs étaient assez nombreux mais pas beaucoup d'acheteurs. Les cours se sont main-tenus au prix moyen de 17 fr, la barrique de 125 kilos. Cette semaine, la gare a expédié 50 wagons, principalement sur les Côtes-du-Nord.

I

-A i'X/Bion Sportive Çnimperloiae. — Dimanche dernier, 18 octobre, la l'« de 1 U,S.Q. a battuà Châteanlin.en match amical, la 1" de la J. S. Châteaulinoise par 3 buts à L

Au Parc-Ru, les deuxièmes équipes de ces sociétés se sont rencontrées, en match amical également. La victoire est restée aux locaux qui ont triomphé des visiteurs par 2 but 0.

Les matchs de demain. — Demain, diman-che, la Ire de ru. S, Q. se rendra à Lorieut, ou elle rencontrera, en match comptant pour le championnat du district Bretagne-Sud, l'é-quipe corresponde te de Lorient-Sports. Dé-part au tram de 12 h. 10

Au Parc-Ru, yts équipes secondes de ces deux sociétés se rencontreront également en match championnat. Coup d'envoi à 14 heures.

/. -''-A'rzano £Iectioiis'xnaaicijpaIe«. — Les élec-

tions municipales complimentaires sont fixées au 5 Novembre.ïi-;

Çhateaulin Nouveau aouM-préfei. — M. Gautier se-

secrétaire général de l'Orne, est nommé sous-préfet de Châteaulin en remplacement de M. Viellecazes qui passe à Cholet,

A VENDRE policier, T . 8' nre loup alle-

mand, 9 mois. S'adresser au bureau du Journal.

Tréméven Carnet de mariage. — Le mercredi 25

octobre 1922, à 9 h, 30 du matin, en l'église liaroissiale de Tréméven, sera béni lo mariage de Mlle Marianne Le Gcff, de Beg-ar-Roz, en Tréméven, avec M, Louis Droal, rue Bellevue, Quimperié. Les repas de noces seront servis le même jour, chez Mme Nadan, rue du Coué-dic, Quimperié,

Tous nos vœux de bonheur.

Querrlen Carnet de maTiage. — Le mardi 7 no-

vembre. à 10 heures, en l'église paroissiale de Querrlen, sera béni le mariage de Mlle Louise Renault, de Querroual, en Querrien, avec M, François Sinquin, de Lorctte, en Bannalec. Les repas de noces teront servis chez M. Le Gon. à Bellef»ntaine, en Querrien. Tous nos vœux de bonheur.

qu'il eut mieux fait de sucer, préférablement à la patte du « louarn-kam » trop aimablement offerte au cours d'un repas de baptême, & Coyou.

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Mariage, — Nous apprenons le mariage, à Javisy sur-Orge, le mardi 5 septembre 1922. dans la plus slrlcte intimité de Mlle Agiaë Le Doze, fille du sympathique docteur et de Mme Le Doze, avec M. Frédéric IJeuscher. Avec nos vœux de bonheur aux jeunes époux, nous offrons nos respectueuses félicitations au D"- et à Mme Le Doze,

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Uoëlan Pott de Uoëlan. — On mande de Doë-

lan qu'une grande animation règne dans ce petit port, par suite de l'embarquement des pommes de ce crû très renommé. Malheureu-sement les bâtiments d'un tonnage un peu sé-rieux n'y ont qu'un accès fort riKBcile, par suite de l'envasement. Oa désire que VUnion Agricole transmette ces doléances à qui d« droit,

Riec-sur-Bélon Mariagea, — M, et Mme Louis Boullc

ostréiculteur, à Riec sur-Bélon. nous font part du mariage de leur flUe Louise, avec M. Louis Bouler, industriel à Guidcl, et de leur fils Jean, avec Mlle Magdeleine Dervout, du Guerric, «n Riec. La bénédiction nuptiale sera donnée aux deux couples en l'église de Riec, le mercredi 25 octobre, à 10 h. 30. Cette cérémonie attirera sans doute, un grand nombre damis et de pa-rents, ces familles étant considérées, et a juste titre, dans les régions de Riec et de Guidel Aux jeunes fiancés et à leur» parents nos meilleurs vœux.

Vol. Le 12 octobre, à Lande-Julienne, le débitant Mathieu Brette offrit un repas à ses parents, à l'occasion d'un baptême. Comme d'offrir un repas, pousse à la consommation, les invités laissèrent" tomber, dans le tiroir, maint et maint billet. Le repas fini, vers 21 heures, ces mêmes invités insistèrent pour que Brette leur fit un pas de conduite jusqu'à cliez Portai. Outre l'accouchée qui ne vit rien, restaient, pour desservir, la jeune Thérèse Le Bloa, 14 ans, domestique et la journalière Aline Thiec. Celle-ci sous prétexte de chercher des bouchons trouva les billets du liroir et si les appropria non sans avoir été remarquée par la fillette. Au retour Brette constata le désastre et s'étant renseigné près de la jeune Thérèse, il alla au logis d'Aline qu'il trouva lavant devant sa porte. De fil en aiguille, celle-ci lui propose des restitutions successives, sans toutefois avouer cari émeut, puis finale-ment, elle refusa tout accommodement. Brette a porté plainte.

•Pont-Aven Foot-Ball, — Fleurs d'ajoncs (1), bat

Jongleurs de Notre-Dame (1) par 2 buts à zéro. Ces deux équipes se sont rencontrées diman-

che dernier, en match amical. L'équipe locale inaugurait son nouveau terrain du " Menhir " aussi bon nombre de personnes s'étaient ren-dues au terrfcin, applaudir les jeunes équipiers. La partie menée très amicalement fut favorisée par un temps splendide. Les locaux, rempor-tent. une victoire assez nette, marquant 2 buts, sans que les adversaires purent trouver leurs filets. Toutefois les visiteurs ne se découragè-rent pas, leur équipe est bonne et comprend de bons éléments, comme l'avant-centre et l'inter-droit. En résumé belle partie, et félici-tations à l'équipe des Fleurs d'Ajoncs, qui comme toujours a joué avec cœur pour obtenir le succès.

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Le D* Y. MORYÉZEN de la Faculté de Pari.s, ancien interne des Hôpitaux de Nantes, vient d'ouvrir un Cabinet Médical, rue de Conoarneau. PONT-AVEN,

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hlectiona. — Dimanche prochain 29, au-ront lieu les élections au Conseil général. On ue connaît d'autre candidat qse M. François Cadoret, ostréiculteur, radical-socialiste et laïque. Aucun de nos amis ne relève le gant. Puissent le canton de l'ont-Aven et l'arrondisse-ment de Quimperié, ensuite, n'avoir pas à le regretter I

IVizon Carnet de mariage. — Le mardi 24 oc-

tobre 1922, a 10 heures du matin, en l'égiise paroissiale de Nizon, sera béni le mariage de Mlle Joséphine Le Dfz, do Croissant Kergoz, en Nizon, avec M. Yves Landrein, de Kervan-dalen-Vian. en Nizon, Los rt pis de noces seront servis lo mémo jour, chez M. Landrein, à Kervandalen-Vian.

Nos meilleurs souhaits do bonheu.\

Banna lec Carnet de mariage. — Le mardi 24 oc-

tobrn 1922, A 11 heur s du mati", on l'éplise parolssi IF do, B mnalec, sera béni IP mariage do Mlle Hélène Le Bras, du Petit S tint Lucas, en Bannalec, avec M. Chrisloplio Lo Grill, de Goayou, en Bannalec. Los repas do nocos seront survis le mêm i jour, clw-z M. Yves Rannou, commerçant routo do Saint-Thurien.

Tous nos meilleurs vœux dw bonheur.

"Willy-f Corne t Ainsi le 11 octobre, à 19 h., près de Tromelin, les gendarmes encou rageaient le commerçant Gui laume. couché au fond d'un fos>é, à h'txfrairc de son sarcophage. Etant arrivés ù leur fin, ils !<• coiidui irent dans leur retrait du bourg, où Guillaume dor-mit du sommeil du juste. Le lendemain on lui rendit ses 59 fr. 05, sa blague à tabac (l'autre 11 ne la retrouva que plus tard) et... ses dragées,

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IVévez Incendie. — Le 16 octobre, vers 13 h„ le

feu s't st déclaré dans l'étable à Kerscoff, Un petit veau de 8 jours a péri. Par ailleurs, 7 à 8,000 kgr, de foin y ont passé. Les pertes sont de 18 à 47.000 fr. assurées par l'Urbaine. Aidé de ses domestiques, le propriétaire Charles Bu-rel a pu préserver la maison d'habitation.

Pio$;astel-St-Germain XHectiona conteatéea. — M. Jean Hé-

naff s'est pourvu devant le Conseil d'Etat et demande l'annuiation des opérations électo-rales du 8 octobre, pour fraudes.

Carhaix .An coacoura pomologique. —• M.

Taldir-Jaffrennou a obtenu un 4« prix pour ses eaux-de-vie de cidre ayant plus de deux ans de fabrication. Compliments !

LE P A R L E M E N T

Chambre Le jeudi 12, ainsi que nous l'avons dit, à la

rentrée des Chambres, M, Raoul Péret pro-nonça l'plogeiifunèbre de MM. Corentin Guyho et Cuven. des Cûtes-du-Nord. Voici les pa.oles prononcées au sujet du premier :>

« Corentin Guybo, décédé le 25 août dernier, était un de nos doyens. Il siégea dans les trois prem.èrps législatures, fut parmi les pre-miers 363 et après avoir, durant plusieurs années, exercé dFS fonctions judiciaires, il rentrait à la Ghanabre le 16 novembre 1919.

« Notre collègue appartenait au Conseil gé-néral de son département, le Finisfère, et il aimait ardemment cette Bretagne des fusi-liers dë Dixmude et des héros de Verdun, sa patrie d'adoption. Ses forces avaient com-mencé à décliner visiblement lau lendemain même de son élection et nous déplorons de n'avoir pu profiter davantage de sa longue expérience, de st s solides connaissances 'uri-diquRS, hautementiappréciées dans la magis-Irature.

« Le dernier jour de la session pouitant, il était encore à son banc, tenant à honneur, malgré sa faibifsse, d'accomplir" jusqu'à la Un son devoir de représentant, -, .

« A sa veuve, à ses concitoyens, inous adres-sons l'hommage de nos condoléances et de nos regrets »,

Dès la rentrée, l'application de la loi de huit heures, dans les chemins de fer et la Marine Marchande, donne lieu là interpella-tion. M. Lobet critique la consultation qui n'aurait pas été faite régulièrement Iprès'des divers groupements. M. Le „Trocquer lui ré-pond que ces consultations ont élé faites eu conformité des règlements. Les résultats en ont été insérés au Journal Officiel, mais le gou-vernement n'a pu s'y rallier parce qu'on lui proposait des heures supplémentaires non payées, ce qui aurait eu pour effet de tourner la loi,

M. Canavelli. député des Bouches-da-Rhône regrette que l'on n'ait pas accepté de réunir les représentants des intéressés pour établir la réglemcQlalion convenable et oppose aux dé-cisions prises par le sous-secrétaire d'Etat à la Marine Marchande l'opinion des dirigeant» des groupements de gens de mer. Il lui re-proche d'avoir inscrit jadis à son programme, les huit heures. Le fcous-secrétaire rétorque qu'il essayait de faire partager, par les autres pays, la mesure dont nous soufTrons mainte-nant. 11 faut avouer que c'est au moiins in-génu : Lire au supplément, les HUIT HEURES dans la Marine Marchande.

Mardi, un grand débat a été institué sur la spéculation illicite (d suivre)

EXTERIEUR Dans un discours sur la question orientale

prononcé à Manchester, Lloyd George s'est vanté d'avoir mené la guerre et les négociations qui ont suivi au mieux de tous. Il nous» accusés d'avoir abandonné la protection des chrétiens d'Orient etc. etc. Ce discours a eu plus de re-tentissement que ne le soubaitalt le Prvmler et la discorde s'étant mise au camp d'Agramant le parti conservateur s'est séparé de la majo-riié libérale, à l'appel de Bonar Law. Cham-berlain et Lloyd George ont démissionné, et avec eux tout le cabinet. M. Bonar Law a ac-cepté d'en former un nouveau... Les élections anglaises se feront sur la question d'Orient.

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(Finistère) son fils Hernies Ruéries. M. J. IIOUXEL, aux Mares d« Rainettes,

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Commerce, administrateur de la Banque de France, vice-pré.<ident de la Chambre de Commerce.

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avoine, 50 à 52 ; pomiu«8 de terre, sau-cisses, les 100 kil., 18 à 19; blanches, »» ; foin, les 500 kil. 150 à 160 ; paille, 75 à 85 ; beurre la livre, 4.00 à 4.50 ; œufs, la dou-zaine, 4.50 à 5C0 ; poulets, la couple vieux, 20 à 25 ; jeunes, 12à 24 ; cidre 60 à 80 fr. la barrique.

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II a été expédié par la gare : 4 chevaux en 1 wfigon ; 45 porcs en JJ wagons ; 48 vaches en 3 wagons.

Xo « pomiaea à cidre. — Mardi, jour de foire, le marché présentait beaucoup d'anima-tion, surtout du cAté des vendeurs qui étaient fort nombreux, tandis que les acheteurs se faisaient plutOt rares. Aussi les cours n'ont guère varié. Au début la barrique de 125 kil. se cotait 17 et 17 fr. 60, ce qui donne le cours moyen, car quelques marchés ont été traités à 18 fr., tandis qu'à la fin plusieurs tnarciiés ont été passés à 16 fr., ce qui fait prévoir une baisse.

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Les Familles'Le GaH, Guérer, leurs curants et petits enrnnts remercient sincèrement les person-nes qui ont bien voulu assister aux obsèques de

M a d a m e L E G A L L née Marie GUERER

de Kerlavarec en Tréméven

pieusement décf dée le 12 octobre 1922, à l'âge de 67 ans.

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La Maison du Directeur MISE A P R I X : 15.000 f.

Avec clause de réunion des deux lois.

Jouissance immédiate de la Ci-drerie et de la Maison du Directeur.

Pour plus amples renseignements s'adresser à M- FOURNIS, avoué poursuivant.

Y , - M . F O U R N I S avoué-licencié

Etude de »!« Etchécopar, notaire à Quimperlé

A VEIVDRE LA. ntOFRIETJE XtE

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comprenant, confortable maison de maître, cellier, poulailler, dépen-dances, jardin, prairie et verger agréable situation au bord de la rivièrs.

S'adresser à M- ETCHECOPAR.

Etude de W TREtiUlER, notaire à Querrien

Belle Vente Mobilière Le Dimanche 29 Octobre pro-

chain, à midi précis et dimanches suivants s'il y a lieu, à la même heure, à Oucnnec, en QUERRIEN, M- TREGUIER adjugera :

I. Mobilier agricole, comprenant: armoires, buffets, vaissellier, lits, tables, bancs, bancs-collres, horlo-ge, ustensiles de cuisine etc.

II. Matériel de culture, compre-nant : charrette, char-à-bancs, har-nais, équipages, manège, batteuse, broyeur-d'ajoncs, charrue brabant, rouleau, herse, barriques, outils arratoires, fourneau, 3 chevaux, 6 vaches, 4 porcs.

III. Pommes d3 terre, avoine, sei-gle, blé noir.

Vente autorisée suivant ordo-nance de M. le Président du Tribu-nal civil de Quimperlé, en date du 15 octobre 1922 enregistrée.

Paiement comptant, sous peine de remise en venle.

lOO/o en sus.

Greffe du Triliuiial civil de Ûuimperlé faisant fonction de Tribunal de Commerce

V E N T E p a r su i t e d e l i qu ida t ion j u d i c i a i r e

de la RUCHE l)E S.VL\T-XICOLAS

Le Dimanche 29 Octobre 1922 et jours suivants s'il y a lieu, à 13 h au Milan el à Sainl-Nicolas, en Quimpfrle, il sera procédé par M- LOUIS, greffier du Tribunal civil de Quimperlé, faisant fondions de Tribunal de commerce, à la vente aux enchères publiques, au plus ollrant et dernier enchérisseur

dn.MATÉRIEL et dts MARCHANDISES dépendant de la liquidation judi-ciaire de la société anonyme La Ruche de Saint-Nioolas, dont le siège social est à Quimperlé.

On vendra notamment : 1 pompe à main, 1 échelle, sacs

de chaux, lot de voliges sapin, lot de bois en grume sapin, châtai-gnier, chôn< ), lot de planches châ-gnier. lot de membrures chêne, 3 moteurs électriques de 5 HP, un moteur éleclri()ue n'ayant jamais servi, 1 bicyclette, lot de pointes, lot dH (Us d'o fer, lot de tuyaux de caoutchouc, lot de chaînes, fûts d'huile, de valvoleine, de coaltar, l oalan, briquettes de charbon, lot de )riques macheier, 1 grande char-rette, 1 tombereau, 1 char à-bancs, harnais, tréteaux, lot de foin, lot de pommes, 1 tf -léplione complet, li-gnes de transport do force électri-que avec godets, lot de petit bois, 1 banc-cod'rc. fûts, bouteilles, llllres touques, petit matériel divers, sciure de bois. 1 bascvile et s s joids, I pompe hydraulique, 1 iroyeur de pommes, caisses. 1 pou-lie, 3 maies, lots de toile à pressoir, claies, 1 akunbio, i essieu de camion etc., et quantité d'autres objets.

Au comptant 10 O/o en sus. Cette v< nte a lieu à la requête de

MM. les Administrateurs de la So-cilé l.a Huche. île Saint-Aicolos, as-sisté de M- FOURNIS, avoué à Quim-perlé, liquidateur judiciaire de la

liquidation Judiciaire,-de la Société anonyme la Ruche Sainl-Nicolas dont le siège social est à Quimperlé.

Et en vertu d'une ordonnance de M. LE SCIELLOUR, juge-commis-saire de ladite liquidation en date du 17 octobre 1922.

Le Greffier chargé de la vente Ch. LOUIS.

Etude de Al» BIGER, notaire à Bannalec •

Veille (le Meubles A PENHOAT - BOUSSIGA

en MELGVEN

Le dimanche 29 octobre à une heure, il sera vendu : ustensiles de cuisine et de ménage, lits, bancs, tables, armoires, rourneau, écré-meuse, 4 charrettes, charrettes an-glaises, équipage, harnais, rouleau fonte, charrue brabant, herse arti-culée, machine à battre, secoueuse, broyeur, tarare, 30 futs, 3 juments poulinières, 2 pouliches, 17 bêtes à cornes, 2 truies, 5 jeunes porcs, froment, seigle, avoine, blé noir, betteraves, rutabagas, pommes à cidre, pommes de terre, instru-ments aratoires et autres objets.

Au comptant 10 O/o en sus!

Etude de M» BIGER, notaire à Bannalec

Adjudication Volontaire EN L'ETUDE

LE DIMANCHE 5 NOVEMBRE 1922 à 1 heure

PREMIER LOT

Une bonne Propriété Rurale située à Penhoat-Roussica, en la " commune de Melgven, contenant sous fonds 19 hectares 12 ares 54 ceniiares.

Jouissance immédiate MISE A PRIX : 100.000 fr.

DEUXIEME LOT

Une petite PpoppiétéT-S'ittBL en la commune de Melgven, conte-nant sous fonds, 3 hectares 43 ares 86 centiares.

Jouissance au 29 septembre 1925 MISE A PRIX : 15.000 fr.

TROISIEME LOT

située h Kerligoard

en la commune de Melgven, conte-nant sous fonds 6 ares 28 centiares. Jouissance au 29 septembre prochain

MISE A PRIX : 2.000:ff. !i QUATRIEME LOT

llnP Pnoinm nommée Foehnec-Vian UII6 ri dll m située à Penhoat, com-mune de Melgven contenant 33 ares 18 centiares.

Jouissance immédiate MISE A PRIX : 3.000 fr. S'adresser au dit notaire.

Etudes de M» P. MOHEL, avoué-licencié,à Quimper, M» S€HAI\'G notaire à Trégunc.

V E N T E par licitatlon

en Vétiide de M* SCHANG notaire à Trégunc

LE MAROI 24 OGTOBR£ 1922 à 14 heares

en l a C o m m u n e do T B E G D I C

Une petite Propriété

PREMIER LOT Une IVtalson d'Habitation et d«

Commerce, en partie double, si-tuée au bourg de Trégunc rue de Concarneau et un autre bâ-timent contigu à la dite maison, servant également d'habitation, cour et puits. Le tout don-nant du nord sur propriété à Mme veuve Gariou, de l'est sur propriété à M. Guivarch, du sud sur la rue, et de l'ouest sur la propriété de la famille Gras. Mise à prix fixée par le Tribunal, vingtclnq'mllle francs ci 26.000 f.

DEUXIEME LOT 1- Une Maison d'Habitation et

de Comme, une autre Maison y attenant, servant d'atelier, hangar, remise, crèche et le champ dans le-quel ces bAtiments sont construits, le tout cadastré sous le n* 255 p, section K, pour une contenance oe 24 ares 82 centiares.

3- Un champ de terre laboura-ble, dit Parc au Humuriou-bras, si-tué au bourg de Trégunc, cadastré sous les u" 251, 254, 255 p et 253 p, section K, pour 1 hectare 16 ares 92 centiares et un autre champ, dit Parc Samuel, situé au même lieu cadastré n" i'56 p et 1127, section K, pour 82 ares 5 centiares, ces deux champs réunis en un seul.

3- Un champ de terre laboura-ble, nommé Coat Bian, situé, à Ke-rouel en Trégunc, cadastré jn- 1006, section K, pour 39 ares 66 centiares

4- Uns parcelle de terre labou-rable, nommée Pnrc Mesmenr, si-tué k Kerouel, en Trégunc, cadastrée n"» 995. 994, 993, 992 p, section K, pour 54 ares 30 centiares. Mise à'prix x c par le Tribunal soixantedixmllle francs ci.". 7 0 . 0 0 0 f .

Page 12: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

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—,„-'Alb»rt DiU-VeRaH£,1S,ru* Montbâuron,Vtri»ill*i (Slln»-»t-Oin), (Entérite trec hémorragiesiiiteslinales depuislain. réUbiia en Ip laoit (Allest. du 28rév. M.juht MAêS.i Ormoy-Villên (Oit»), resté frileux, fragile, lensible au froid, sujet aux rhumes, sans grand appétit, à la suite d'une pneumonie contractée en 1911, con^iëtenient rétabli en 11 mois (Aticst. du sa fét. 19M); M. Miurlêt THI ERRY.Ftrmt da /M Qnngê, à Sêint-PêtimtOKlf-H-Loirê), éprouvai!, dès son Jeune ftge, une grande falbles.te uux changtMiienls de saison, inaniiuait d'appétit, était ntslé polit, est detenu fort et robuste après i années do Iruite-ment. Agé actuellement de 17 ans, Il pèse 6o kilos «t mesure loM (Atlest. du 14 fév. 1923;; w Marthê PRENANT, à Uondoubifu {Loli-et-Chtr), avait toujours été très nerreuse, a souffert, en décenibro 1918, d'un mal de gorgu, puis, en quelques Jours, esttombée dansuuti at de faiblesse très grave au

ri;o il point quelle n'avait pins aui-une force (ians les Jambes et qu'il fallait l'aider tt marcher; do plus, son caractère était toujours agacé par des ldi''es noires et par une sensation de constriction dans la poitrine; a.été fortlllée et améliorée au bout dn 3 mois au point de pouvoir reprendre «es occupa-tions habituelles, guriie en 35 mois (Attest. du lOfév. 1042); WJUHM» RINVAULT, i Stint-Régiei {lndre-*t-Loir»), profonilémeiit aïK niiée par un allaitement trop prolongé de 15 mois, affaiblie, aans appétit, fatiguée au moindre travail, forcée de garder le lit des Journées entières, 2 ou 3 Jours par semaine. èiKxiues très p&les et douloureuses, améliorée en 3 semaines, complètement rétablie en S mois (Attest. du 8 fév. 1931). I.a Minèrolaae pupoyroux est la moins cher des forti-nants, car la bouteilla, nufflsante pour une oure de un mois ou deux, suivant râM. est envoyée f-a domicile contre 11 fr. en mandat-carte adreasé au D» DUPKYROUX, B, Square <iMeaiine,PariR,qui expëdiegratis etl« sur demande.Bon eiud» surla Minérolaaa ttnquHtIennêln |Mt oonwlttt. (UIUTISr eorretMflO**.

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39< Année. == N- 43 XJ:.

F L E N U M É R O : Q U I N Z E f C E N T I M E S Samedi 28 Octobre 1922

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ET MARITIME Organe Républicain Démocratique et ftégionaliste dé FOuest

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tFopbeSia»»****»»***»»******* 9 • Antres dépftrteinentB»» 10 -Colonies et ôtruiger 12 ••

Ce Numéro contient un Supplément V o i r en Supplément : L'élection

du Canton de P o n t - A v e n .

P a g ^ e I l r e t o n a i e

M A B R O Ma bro a zo duze. er pellder, Lec'h na c'houez ket ar gorventea Ne zeu di na tempest ua krizder Na trubarderez. nag anken I Met eur wabren skier e zo ena Ha bemde 'z tomder an hcot raad Hag eun ezeu dener o c'houeza, Dreuz da zelliennoa glaz ar c'hoat. Ma bro a zo dnze, er peltder, Ltc'h ma zo eur c'han peurbadus. Deuz peb bod ha peb brank e kaver E tiskenn kan an eoa joaûs. Eno kresk ar bleuniou ar purra Ha korsen ken glan al iili. N'en nens ket. mesk ar broiou kaerra Unan a ve henvel outl. Ma bro a zo duae, er pellder. EA tu ail d'an traoniennou don, M« garche mond, hed da hed an «r Da beteg d'eï. bro ma c'balon I Mie garcbe kaout diuueskell buan Vel re ar gonlmik vihan wen. Ha trenz-didrenza an nenv ledan Vid mond d'am bro, da vlrviken I O bro, a zo dnze, er pellder, HnanadI a ran warnout. Hag eur venlendia da gaërder EM c'balon e sao an hirvoud. Pegoulz ec'H in d'ar vro a garan, D'ar vro lec'h e ma ma c'balon ? N'oos ket, slwaz, mez c'hoaz e sonjan D'am bro, kreiz-tre an daou vor don.

TALDIR

TRADUCTIO:^

M A P A T R I E Ma pairie ett là bas, dans U lointain, où

l'orage ne gronde jamait, il n'y vient ni tem-pête ni froidure, ni irabiton ni angoisse! mais on u trouve vn clair firmament et tous les jour» la chaleur du bon toleil et une brise tendre, ioufflant dans les feuilles verte» du bois.

Ma patrie est là-ba». dam le lointain, où il y a un chant éternel De chaque branche que l'on aperçoit descend le chant du joyeux oiseau. Là roissent fleurs les plus pures et la tige si vierge du glaieul II n'est pas, pafmi les pays les plu» beaux, un autre qui lui ressemble.

Ma pairie est là bai, dans le lointain, au-delà det vallcet profonde». Je voudrais aller, à tra-vers le» airs jusqu'à elle, patrie de monycœur ! Je voudrai» avoir des aile» rapide comme la petite colombe blanche et traverter le '•iel im-iMen»t pour aller à mon paya, vour toujour» !

O patrie, là-ba», dan» le lointain, je soupire apri» toi. Et en louant te» beautés en mon ecear s'élivent le» plainte». Quand irai je au pay» que j'aime, au pay» où e»t mon cœur ? Je ne »aU. héla», mai» je pense qwmd mime à ma patrie, entre le» deux mers profonde».

Extinction do la Maison d e Cha-rancey» — Nous apprenons la mort du comte de Charem ey, maire de Nauvay, conseil-ler général de la Sarthe, décédé au château de Nauvey, le 14 octobre 1923.

Avec lui L'éteint le nom d'une des familles les plus connues et lea plus estimées du dé-partement de l'Orne, qui avait également des attaclics & Qaimperié et dont l'hôtel se trou-Tait rue Bremond d'Ars.

Le comte Charles Félix-Hyacinthe de Cha-ràncey, maire de Saint-Maurice-les Charancey «t conseiller général de Tourouvr* en 1848, mort en 1919, linguiste estimé, est resté cé-lèbre par le magnifique plaidoyer, que. de coa-cert avec Charles de Gaule, il adressa au Gouvernement en fiveur de la langue bre-tonne et de son enseignement, aa leudemain da la guerre de 1870.

Dibunamb. — /Sommaire d'octobre), — De Vignoned Dihunamb : Er renerion — DIgaré — Korn er hegincrezed V. L. — Troleu knm ar basket — Treu mat de houiet — Burudeù Santez Anna — DIhustel En eutra sant Ildud (Armenah Lannildud) •, Livreu neùe — Conseils de l'Académie bretonne aux écrivains, L. H ; Cbiitterion ur bro, Sterùen ; Dramsel ar er vro ; Kaion Odil ; Tréma Doué ; Un de ma pasen ar pont er velin.

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Noirm tutt muMicml» — Nous appronon» que notre ami et compatriote, le maître ren nais 8i apprécié de tous ceux qui goûtent nos airs nationaux celtiques, M. Gharles-A Collla irient de reprendre ses chroniques muHicales, dans le Breton de Pari» et qu'il a été nommé membre da Comité des Etudes de l'Boole

À Pari9. ^os lootoura SQ réjoui*

ront d'apprendr" que nous publieron», aoua peu, la Conférence-Audition de notre éminent auteur, au Coogrès de Quingamp.

i ^ E R & Q A R O

Il est de larges yeux ouverts. Il est d'admirables prunellfs. Si transparen es qu'au travers i.'ûme semble apparaître eu elles ; Et des yeux d'un noir si profond, Avec tant d'émouvantes ombres. Que le cœur semble battre au fond De ces belles prunelles sombres. On croit voir Jouer les esprits, Et se rassenbler les pensées. Dans les beaux yeux où tous les gris Fout ies prunelles nuancées. D'autres, parsemés de points d'or. Paraissent des nuits qui s'étoilent ; Du bleu du ciel, d'autres encor Ont l'air de Jours qui se dévoilent. Mais ces yeux de jour ou de soir. Cet yeux profonds, ces yeux limpides, Ces yeux s'ils ne savent que voir. S'ils n'ont le Regard, ils sont vides. Et seul le regard les emplit. Ceux que n'emplissait l'aube entière. Le regard, dont rien n'abolit Jamais l'immortelle lumière ; • Le regard, seul reOet vivant, Seule compréhensive flamme. Jet lumineux du cœur fervent. Seul reflet palpable de l'flme. Car Jamais par lea yeux charnels Les choses ne sont qu'aperçues. Mais par les regards éternels. Et par eux seuls, elles sont vues. On ferme les yeux pour mieux vq r Ce que la lumière éparpille ; Parfois ce n'est que dans le noir Que notre regard se dessille. Pour que reste en nos yeux humains Un peu de la beauté des choses. Parfois sur eux, posant les mains. On garde ses paupières closes. Les yeux s'éteignent ici-bas. Même chez les vivants ils meurent ; Les regards ne s'aveuglent pas. Même en des yeux morts ils demeurent. Parfois ne sont point descellés Les yeux grands ouverts qui se dardent. Ce sont eux qui sont aveuglés. Non les yeux fermés qui regardent. Sur ceux-là de haut et de loin. En vain les lumières flamboient ; Ils ont des yeux et ne voient point D'autres non point d'yeux, mais ils voient.

Ma'hilde DELAPORTE

m i&i Li Retour à la terre . — Le Journal Of/fl-

ciel publie le décret suivant : Art. 1". — Il est créé dans chaque déparle

ment, sous la présidence du préfet et sous l'au torité du Ministre de l'Agriculture, un cornihi du retour à la terre.

Art g. — Ce Comité est nommé par arrété du Ministre de l'Agriculture. H est composé de îf membres, dont lO nommés par le Ministre de l'Agriculture, sur la proposition du préfet, e 10 élus par Ut Associations agricoles du dépar-tement dans les conditions |7ui seront ^détermi-nées par arrêta ministériel. L'inspecteur géné-ral de l'Agiiculture de la région et le directeur des services agricoles en font en outre partie de plein droit.

Art. S. — Ce Comité élit 'dan» son sein un vice-président et un secrétaire.

Art, 4. — Ce Comité a pour mission de faire ou de provoquer la propagande nécessaire pour le retour à la terre, de faciliter aux exploitants et aux travailleur» agricoles la recherche de propriété» à faire valoir ou d'emplois à occu per. Il te met en rapport avec les offices publies de placement et les bureaux de main d'auvre agricole là eù ils existent. Il facilite le patro nage des ouvriers et ouvrières agricoles ; il vul garise les lois de prévoyance, d'assurances so dates, et d'accession à la propriété. Il se pré -occupe enfin, en secondant iaction des offices publics d'habitation a bon marché, d'assuier un logement convenable et sain aux famille» d ou-vriers agricoles. D une manière générale il sus cite toutes le* initiatives publiques ou privées qui peuvent contribuer au retour de la terre et au bien-être des populations rurales.

Art. S. — Chaque annee le préfet adresse au Ministre de l'Agriculture un rapport sur les Ira vaux du Comité da»» son département.

Art. 6. — Un des services de la préfecture doit être chargé df seconder le» t'^avaux du Comité et un local doit être mis à sa disposition par le préfet pour la tenue de se» séances

Art. 7 — Des récompenses dans l'ordre du Mérite agricole seront spécialement décernéiis aux membres des comités qui auront fait preuve de la plus grande activité et obtenu les meil leurs résultats dan» l'accompliisement de la miision définie par le prêtent décret.

L'Ami du P»y8ant — Vient da paraîtra une nouvelle revue rurale, éditée à Langres, (HnuU'Mwrav) toni Ici JfudUf Cette r«v«« lira

préoccupée du moral paysan, de ces vertus de race qui ont fait du Terrien français le géné-reux et le sage de toujours, le héros magnifi-que de la guerre, l'artisan jamais las de la solide fortune nationale. Nous souhaitons lon-gue vie à notre confrère.

Sulfates d'ammoniaque. Le Con-seil des Ministres, en vue de favoriser l'inten-sification de lu product o • ugrico'e, a décidé, sur la proposition des ministres des Fin nces, de l'Agriculture et du Commerce, de lever les droits de douane qui pèsent sur les sulfates d'ammoniaque.

Plus de pr ior i té sur l'achat des clievttux, — Les agriculteurs sont infor-més que M. le ministre des Finances a décidé vie supprimer le droit de priorité qui leur était acco dé jusqu'ici, ainsi qu'à c rtaines catégo-ries de piopriétaires, dans IfS ventes aux en-chères pub'iques, des chevaux réformés de l'ar-mée.

Les adjudications de ohevaux seront donc toutes effectuées désormais par la voie des en-chères libres sans aucune distinction ni préfé-rence entre les amateurs. i

Le vin ù bon marché 7 — La vendange sera bonne ; un collaborateur d'Excelsior, qui a parcouru le vignoble du sud de la France, mande do Montpellier quo les spécialistes du commerce du vin de cette région prévoient une récolte de 62 millions d'hectolitres environ au lieu de 45 millions l'année dernière. Les vicUcul tours algériens fréquentant la place de Montpellier déclarant que la récollo d'Algérie sera aussi excellente. Us l'évaluent à, environ 8 millions d'hectolitres. La récolte du via sera de meilleure qualité quo celle do l'année der-nière et on prévoit des prix en baisse pour ies vins ordinaires.

La situation matérielle du person-nel, navigant do la Marine mar-chande* — La grève des lAscrits Maritimes localisée aujourd'hui au port de Marseille a attiré i'attentian du public sur la situation ma-térielle du personnel navigant de la marine marcliande.

Rappelons que le nouveau régime du travail fixé par la loi du 2 août 1919 et le décret du 5 septembre 1922, maintient les 8 heures de tra-vail par joui' pour le service des machines et la chaufferie.

Pour le service du pont et du restaurant, il porte & 12 heures la durée de piésence, pen-dant lesquelles le personnel est à la disposi-tion du capitaine hors de sas locaux d'habita-tion. Cas 12 heures de présence équivalent à 8 heures de travail elTectif

Le service des matelots du pont ne compor-tent plus de ce fait, que deux bordées générale-ment organisées de la manière suivante :

1* bordée : de 18 à VO heures, de miimit à 4 heures, de 8 heures à midi et de IC à 18 heu-res.

bordée : de'20 heures à minuit, de 4 à 8 heures, do midi ù 16 heures, le cUani{ciueiit de bordée ayant lieu liabituellement à 18 iieures chaque jour.

Les salaires ont été augmentés dans la pro-portion ci-après.

Les maîtres premiers-chauffeurs, graisseurs sont passés de 140 frs. par mois avaut la guerre i 385 frs, ; les chauffeurs de 115 .î 370 fr. ; les matelots et soutiers de 90 à 330 fr. ; les cuisi-niers qui gag aient de 90 à 21)0 fr. giguent au-jourd'hui de ;iOO à eu» fr. pur mois ; les gar-çons payés de 4U si 80 fr. par mois touchent de 200 à 300 (rancs par mois.

Il convient d'ajouter que le marin est nourri et bénéficie d.avantages spéciaux, tels que :

L'iiabillement gratuit pour certaines catégo-ries de persont'.ei ; des allocations mensuelles de ménage et de famille ; les soins médicaux gratuits jusqu'à gitérison complète, et le main-tien de la solde intégrale pendant 4 mois de maladie; la jouissance d'une pension de 1.500 francs après 25 ans de navigation ; le paie-ment des jourii de congé donnés i l'arrivée au port pour compenser les dimanches passés à bord.

La nourriture à bord est choisie et copieuse Si l'on veut un exemple, voici C'a composition det menus réellement servis aux matelots â bord du a Mussiiis > les 10, Il et 12 juillet der-nier.

Le petit déjeuner se compose chaque jour de café pa n et ht urre.

Lundi tO juillet. — Déjeuner : Morue aioli, Pommes n-be. Ueaftcak bordelaise. — Diner : Potage St-Germain aux pâtes, rOti de mouton piqué, l'oids ronds ragoûtés.

Mardi lî juillei. — Déjeuner : Courblne frite perdreau lùti, purée de pois. — Diiicr : potage vermicelle tomates, bœuf sauté miioton. Choux de Bruxelles rissoles.

Mercredi li juillet. - Déjeuner : Bœuf en daube. Haricots bretonne. — Dlm r : Soupe aux fèvettes, rôti de veau piqué, Pommes et choux-fieurs rissolés persillade.

Dans le cas où la nourriture n'est pas assu-rée à bord, il est versé généralement de 8 à 0 francs par jour & l'équipage.

Bateaux de p â c h e de IT.tat. -Le sous-secrélairc d'Etat à la Marine Mar-chande avait fait conslruire toute une flottule de bateaux de pêche d'après les modèles usités dans les différents ports bateaux qui étaient munis de moteurs annexes.

Le ministère vient de fixer ainsi U prix da cession de ces bateaux :

HarcQguiers, avec piotçur Bellanger (aeml«

Diesel), 100 HP. : 95.0C0 fr. au comptant 120.000 fr. en 10 annuités.

Thonnlers de i8 mètres, avec moteur Gnôme Rhône (semi Diesel), 40 HP., type des Sables-d'Oloune : 48.000 fr. au comptant 60.(00 fr. en 10 annuités.

Thonnlers de 20 mètres, type de Groix, avec moteur Petters Moreau fsemi-Diesel) 80 HP. : 72.000 fr. au comptant, 94.000 fr. en 10 annuités.

Thonnlers de 22 m. 50, type de Groix avec moteur Belletel et Buffaui (semi-Diesel), 80 HP. : 82.000 fr. au comptant 103.000 fr. en 10 annuités.

Suit4î de F^RÈVE. — La grève des inscrits maritime-! a obligé le gouvernement à autori-ser l'importation des blés tunisiens sous pavil-lon ét anger.

Beau résultat pour lesi ntérêts pécuniaires des inscrits maritime.

Lau{;oustcs. — Une communication qui vient d'être faite à l'Académie des Sciences, annonce que sur ies côtes d'Annam et de la Cochinchine, on pêche des langoustes d'une chair particulièrement savoureuse, qui ont été jusqu'à présent négligés par les pays impor-tateurs d'Europe.

Chez les Ostréiculteurs. — Le syndi-cat général de l'ostréiculture a ten u sa 11» As-semblée générale à Paris, le 18 septembre der-nier.

A l'issue de la réunion, les assistants ont émis à l'unanimité un certain nombre de vœux, demandant notamment que la production, la pêche, l'élevage et l'alTmage de l'huître plate soient encouragés et protégés.

Cherté de vie. — L'indemnité tempa-raire de vie aux petits retraités de l'Elat, ins' tituée par, la loi du 12 avril 1922. n'est pas sus-ceptible d'êlre allouée aux invalides d'avant-guerre ou a leurs ayants droit qui, d'après les dispositions de la loi du 18 juillet 1922 sont ap-P'ïiés, par assimilation définitive, h bénéficier des tarifs do la loi du 31 mars 1919.

Cnrie de réduction. — Les cartes de réduction de tarifs consentis sur ies réseaux secon laires d'intérêt général et sur les voies ferrées d'intérêt général et sur les voies ferrées d'intérêt local aux pensionnés de guerre por-teurs de la carte d'invalidité, ne sont pas assujetties à l'impôt du dixième.

Jetons métalliques. — M. de Lîsteyrie vient d'informer M. Constant, député, que la répartition des jetons métalliques aurait lieu vers le 15 novembre. A cette époque, la mul-titude des coupnr s circulant dans toute la France sera remplacée par le Jaunet propre, net, luisant. Nous en acceptons l'augure non sans un ceitain scepticisme.

i^cs impôts. — Le produit des impôts et revenus indirects ainsi que des monopoles s'était sensiblement amélioré en juillet : le déficit mensuel par rapport aux évaluations budgétaires qui, depuis le début de l'année, avait en moyenne dépassé 130 millions, avait fléchi ù 23 millions et demi pour septième mois de l'exercice ; il s'est relevé en août à 34 mil-lions, le déficit à la fin du huitième mois de l'année s'élève à 886 millions 277.292 francs.

Par contre, on enregistre pour cette période une augmentation de rentrées de 1.'273 millions 788.100 francs par comparaison avec l'au der-nier.

I»our l e s rtiniilles des disparus. — Le Journal dns viutil- s et l éformés publie la sp.condo liHto officielle des oiijets trouvés sur Ips corps du militaires tués à. i'eanemi et qui n'ont pu élra identifiés.

Drcpsée par lo Service de l'Elat Civil et des Sépultures Militairep, cette liste est la suite du tableau actuellement affiché dans les mairies et qui a déjà permis de nombreuses identifi-cations.

Comme la précédente, cette seconde liste sera adressiVj gratnilt'ment à toutes les famil-les lie snhlatB disparus qui en feront la de-manda (20, rue de la ChausS' e d'Antin, Paris).

Médmeine eoloninle, — La médecine coloniale est tellement peu connue de nos étudiants qu'un décret autorise les candidats éventuels à s'inscrire sur îles listes des dls-ponibilités, sans coiicours préalable, au pas-sage à l'Ecole de Bordeaux.

Ajournés de la clnsse 1020. — Les jl•un•' K 'D8 de la classe 1920. ajournés pi)ur Ifi qualrièino fois en 1922, reconnus bons ser 'ico armé on auxiliaire par les conseils de rcvi>ion do, 1923, suront versé- directement dan> la rés'Tvc d»! l'activo el suivront le sort de leur elas^ej 'àge, comme il a déj-*» été opéré pour U's ajournrs de classe 1918 ot 1919.

(Art. 10 do la loi du 7 août 1933). Eiiseisinoinent t«'cliiiiquc. — M. Léon

Bérard, ministre de l'instruction Publique et des Beaux Arts et M. Cas'on Vidal, sous-secré-taire d'Etat de l'enseignement technique, lé-solus ù mettre un ternie à des rivalités onéreu-ses entre l'ense gneinent primaire supérieure et l'enseignenient technique et à rétoblir les liaisons indispensables entre ces deux ensei-gueinenfs, ont décidé qu'nn certain nombre d'écoles primaires supérieures et d'écoles prati-ques de commerce et d'indusirie seraient réu-nies sous une direction commune, qui aurait la charge de procéder à la sélection des ado-lescents.

C«tte réforme est désormais en voie d'ejié*

cution progressive. Elle incorpore ainsi l'en-seignement technique dans l'Université, tout en lui laissant son autonomie qui lui permet-tra de continuer à recevoir l'aide de l'indus-trie privée et de collaborer avec les établisse» ments scientifiques.

impuissance du jury* — Les Jurés de la Sarthe, émus par les commentaires auxquels a donné lieu le verdict de l'affaire Sévéléder, ont signé, à l'unanimité, cette déclaration :

« Les membres soussignés du jury de la Sarthe de la session du 3* trimestre de l'année 1922 (affaire Sévéléder), tiennent à faire savoir au public, par l'intermédiaire de la presse, leur regret, déjà maintes fois exprimé par de précédents jurys, que le jury ne prenne pas directement part à l'application de la peine en matière de procès de cour d'assises, lui per-mettant ainsi, quand il le jugerait à propos, de (,raduer la peine sans avoir & se trouver quelquefois dans la situation embarrassante ou d'acquitter uii accusé parce que la peine pré» vue est exagérée à son sens, on de laisser pro-noncer une condamnation exagérée. »

CiiuuiTage des trains. — C'est à partir du 15 octobre que les règlements des-compa* gnies obligent celles-ci à chauffer les trains de voyageurs.

Le calendrier de 1923. — Les aima-nachs commencent à paraître. On peut Y voir que le premier jour de l'an 1923 est un lundi le 14 juil'et un samedi, l'Assomption nn mer-credi, la Toussaint, un jeudi, le 11 novembre un dimanche, Noël un mardi, Pâqoe est le 1*' avril et la Pentecôte le 20 mai.

Chronique Régionale /

Compagnie des Cliemins de fer Départementaux du Finistère. — Ligne de Brest a a Conqjaet. — Voici l'iioraire des trains à daté du 5 octobre 1922 : Bkvst dép. : 8 h. ; 10 h. 30 ; 17 h.30 ; Le Conquet, ar. : 9 h. 30 ; 12 h. ; 15 h. ; 18 h. 30

Le Conquet. dép. : 7 h. 45 ; 10 h. 16 ; IS il. 16; 16 h. 45 ; Brest, ar. : 9 h. 15 ; 11 h. 45 ; 14 h, 45 ; 18 h. 15

Service de correspondance par aniomobile* entre les Gares de Brest et la Gare de la Porte du Canquel. — Gares de Brest, dép. : 7 h. 30 10 h. 10 ; IG h. 30; Gare de la Porte du Conqaet ar. : 7 h. 45 ; 10 h. 25 ; 16 h. 45

Gare de la Porte du Porte du Conqaet, dép. : 9 h. 30 ; 14 h. 50 ; 18 h. 20 ; Gares de lîrest, ar. : 9 h. 45 ; 15 h. 05 ; 10 h. 35

Congrès des iiôteliers. — Rendant compte du contrrés des Hôteliers et débitants de boissons de l'Ouest, qui vient de se terminer au.v Sables d'Olonne, notre confrère l'Ouest-Eclair, en fait l'éloge en ces termes, auxquels nous.sommes htureux de nous associer : « ii faut souligner l'esprit dans lequel les congres-sistes ont compris leur rôle : nous devons le dire à leur honneur, ils ne se front pas laissé absorber par des préoccupant ns trop étroite-ment corporatives ; ils ont cherché des for-mules pouvant concilier l'intérêt général avec les intérêts professionnels, et cela donne à leurs délibérations une valeur toute p-rticu-iiére et qui justifie l'attention des pouvoirs publics. >'

C'est la première fois, il nous semble, qu'un semblable congrès ait eu le souci du » client ». Nous espérons que les hôtels reviendront peu à peu aux habitudes d'avant guerre: le beurre, sur les tables, et sinon le vin à discrétion, d u moins le verre k bordeaux final, et le cidre, ou les vins rosés de l'Allier à discrétion. ?ar dessus tout, nous souhaitons à MM. les hôte-liers, un retour à l'amabilité dont beaucoup semblent avoi** perdu la tradition.

• • •

Nous lisons d'autre part,'dans le Réveil Eco-nomique, sous la signature de Mestac, les li-gnes suivantes, livrées à la méditation de nos hôteliers.

Nos hôteliers me diront qu'ils font tout ce qu'ils peuvent. Je le sais, et je les ai assez sou-' vent dt'fendus, ici et ailleurs, pour avoir le droit aujourd'hui de leur faire un petit reproche. Ils diront qu'ils n'osent pas faire preuve d'esprit d'inicntion et d'esprit régionaliste. 11$ diront qu'ils ont peur, en servant à leurs clients des repas ayant un peu de caractère, de méconten-ter quelques maniaques, habitués à la cuisine ne varietur des palaces et des paquebots, aux filets éternels, qu ils soient de bœuf, de merlan ou de sole...

Mais je dis, moi, qu'Us ont tort de ne pas oser Je dis que, dans chaque région da [la France, dans chaque « pays » de notre plantureux pays, il faut honorer et faire aimer les belles et bon» nés choiics régionales, les bons vieux plats, les bonnes vieilles recettes, les bons vieux vins de la petite patrie,,.

Ne pas aimer ces vieilles choses du terroir, c'est ne pas aimer l'histoire, c'est ne pas vouloir connaître la géographie. Si les hôteliers ont paimi leurs clients sjuelques uns de ces illettrés de la gastronomie qui 7ie veulent rien appren-dre, eh bien, qu'ils les laissent s en aller, pour qu'ils aillent à l'école,.. Des bons leUrés pren-dront leurs places, pvur le plus grand bénéfice des hôteliers et des estomacs — pour le meilleur renom de la vieille cuisine françaite — qui n'sft

pas une formule algébrique... *

« • Loué soit l'Ouest-Eclair, qui, après tant d«

oofioours parfaitement idiots, nous doonei ea«

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A ru. B. B*— L'Vaion négionidiete Bre-tonne, vient de faire le choix de Concarneau pour ses asaiies de L'expoiition habi-tuelle des produits iadustrielt de tiratagne et dfls travaux artistiques s'euvrira, dans cetto ville, le 1" septembre 1923 en même temps que la Quinzaine hretesae de l'Union.

Consul « r f en t l a . — L'exa^uatar a été accordée à M.Saul Afailar, MiinJ la la Répu-blique argentina a« Havre, avea Jarldialian sur les départcaaeBta de la taiae-Iaririaare, da l'Eure, du Galvadee, da la aaaake, da l'Orne, de la Sartke, de la Mayeaae, da l'IHe-at-Yilaine, da Morbihan, da Finiêtir» et daa du-Nord.

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DE LA GnA^DE Gl^ERRE Ktdailles comfflétnoratives j ;

X.« MééMiU» i 3 il 11

Envoi franco du Catalogue $

AaaiBMfk J>17 WlJtlATiÊItJÊ Taulé. — TenUiivi d'inttndit. — Yves Jacq,

«3 ans, couvreur à Keraidraon, en Taulé, tenUit d'incendier la maUen où il habitait et dont «on propriétaire lui avait signifié congé pour le n novembre. Il mettait le feu dans un tas de paille au premier étage, mais l'io-cendle, éclaté vers 13 heures, fut prompte-ment éteint, Jacq et sa femme étaient en état d'ivresse. Ils s'élaicnt couchés s'oxposant ainsi à être brûlés vifs.. Il y a 26 ans, Jacq avait déjà comparu pour Incendie. M» Quéinnec plaide l'acquittement et l'obtient.

Landemeau. — Cambriolage) de l'église St-Ilouardon. — Un vannier ambulant, François Sieger, 22 ans, ne vit comme ses collègues que de rapine?. Dans la nuit du 5 au 6 avril, puis du 15 au IC avril, il s'est Introduit dans la sacristie de l'église da St-Houardon, d'où il il a enlevé plusieurs sommes d'argent, du vin de messe, etc... etc... Malgré une habile plaidol rie de M* de Chabre, il est condamné & 4 ans de prison. Brest. — Attentêt à la pudeur. — Yahiaoui

Abdel Kader ben Mokamed, s'étaot dit lUdou-che, 28 ans, né 4 Draria, (Alger), chauffeur & bord du vapeur Laurent Sohia/Jlno, a comparu sous l'acdusation d'attentat à la pudeur avec violence.

Il a été condammé k 3 ans de prison. (A tuivrej

Itinéraire de oyllndrase. — L'iticé-raire des rouleaux compreeeeurs 4, 6 et 8 de l'arrondisBement de Quimperlé a été arrélé •omme suit pour la période du 30 octobre au 4 Novembre Inclus :

Jiouleau n* 4. — àur le chemin de Grande Communication n* 6> entre Pont-Aven et Con-carneau.

jRouleau n* t. — Da Lundi 30 Octobre au Jeudi 2 novembre inclus sur le chemin de 0. C. N« 15 entre les bourgs do Coray et de Rou-douallec.

Les Vandredl 3 et Samedi 4 Novembre, sur le chemin de O. 0. N" 51 eaire le lx)urK de RoudouaJlec st lâ chemin da Scair à Ch&leau-neuf.

Roulemu n* I. - Sur le chemin de Grande Communicatioa n* «3 entre Quimperlé et Bay», Jusqu'au 1" Novembre.

Couseil d'arroudtssement. — Le Conseil d'arrondissement de Quimperlé s'est réani à la Sous-Préfeolure, le 17 courant, à 10 heures, s«us la présidenee de M. Le Gall.

Après avoir prvsédé aa sous-répartement de riaipôt antre les aommanes de l'arrondisse-ment «t émis qoel4|ies vesax, les conseillera •nt Toté, à l'ananlmitl, l'adresse suivante : € Le Censeil d'arrendlsssmant de Qnlmperle, réani kars téanae, i l'Issue de sa session ordi-naire, ranoavelle aa plus absolae confiance à M. Rajrmoad Polaaaré. président du Conseil des Ministres, doat la politique ferme et clair-voyante a eu aie si heureuse influence sur le règlement paelflque des affaires d'Orient. »

Fo i re » et Aeliats. - A) Foire». — Les transactions du bétail marquent en ee moment nn temps d'arrêt au point de vue des exporta-tions dans les prevlnees voisines.

Ces dernières, en raison de la sécheresse de l'été, ont des ressoarses fourragères un peu li-mitées et les prix des animaux de boueherle ont un peu fléehl.

Les marchands de ces pays, avant de repren-dre le ehemln de la Bretagne, veulent voir comment tournera l'hiver, qii s'anaonce déjà rude.

Les marchands bretons font des affaires eomme sommeree local, et il semble qne nos étables bretonnes vont se garnir abondamment 11 y aura des réserves pear las foires du prin-temps 19» et, en somme, l'élevage breton, par snlte de l'été relativement humide ressenti en Bretagne, va se trouver ea bonne posture.

B» Le$ achats d'italom tn octobre 1922. — Les achats d étalons, en oatobre, accusent une tendacee sérieuse vers la produetion du che-val de trait.

En effet, à Landemeau, 234 étalons de trait bretons ont été présentés à MM. les Inspec-teurs des Harras.

84 ont été achetés pour la somme de 816.000 francs.

On les a ainsi répartis : 26 vont à Lamballe, 11 k Hennebont, et le

reste dans les antres dépôts de France. En revanche, 113 postiers seulement ont été

amenés ; 44 ont été payés la somme de 502.0U0 francs.

On les a ainsi répartis : 11 iront a Lamballe, 11 à Hennebont. et les

autres dans les divers dépôts de France. Deux étalons de trait, destinés à Hennebont,

avaient été achetés en septembre, au concours-épreuve de Carhaix.

G. DKSJACQUES Pères et Fils Bulletin de la SocUli d'Agriculture

de l'arrondiiummt dt Larient.

é» U S»mmiam Lundi 30 oetêbre 19i2. — Plogastel-Saint-

Germain. Mardi St. — Commana. Jeudi 2 novembre 1022. — Carkaix, Château-

Un, Daoulas, Lannills, U Roche-Maurice, Mespaul, Pont-Croix, Pont-l'Abbé, Le Re'ecq, 8caër, Trégunc, Locminé, Pontivy, Ingulniel. Calanhel.

Vendredi 3. - Pouldavld, Saint-Sauvaur, Pluméliau, Ploëzal.

Samedi i. — Plouescat, Lo Ponthou, Saint-Rcnau, Pluvlgner.

L'édition Quimperloise se trouve au supplément.

QDimperlé CoMffrè» JPatrmnmgmM dm U JR.

ffiom é0 Çmimptrlm. — Le Congrès des Patronages de la Région qui se tenait depuis Jeudi, chez les Dames de la Retraite et aval attiré de nombreax Jeunes gans, Houcleux d'or-ganiser leurs groupements, leur culture morale d'abord, leur culture physique ensuite, s'est terminé, après maints travaux, dimanche 22 octobre. A la suite de la matinée consacrée & la messe de communion et HU travail, uii ban-quet réanissalt dans la grande salle des Domini-cains, les congressistes et leurs invités. A la table d'honneur, présidait M. l'abbé Goasguen, directeur des veuore» de Jeuneiae du diocèse, ayant à sa droite M. Jean Peyron, industriel, conseiller municipal et à sa gauche, le D' Mi-roux. Remarqués, MM. Quérec, vicaire ft Moc-lan; Guyonvarc'ii, étudiant eu notariat; Brient comptable à l'Union Agricole ; Guillerm vicaire à N.-D. de l'Assomption, directeur des Jon-gleurs ; Breten, vicaire & Guilligomarc'h ; Ca-thrlne, vicaire à Rédéné ; Poullquen, vicaire à Riec ; Bars, vicaire à Clohars-Carooêt ; Guil-

lou, vicaire aArzano; M- Peyron, notaire; Grall aumônier de la Retraite ; Mélanson, vicaire à Ste-Croix, de Quimperlé, directeur de l'Avant-Garde : Moënner comptable ; Pierre Lamic, commerçant ; J. et V. Donval, industriels à Rosporden ; Génot, négociant et conseiller municipal ; Le Berre. directeur de l'Union Agricole.

M. Mélanson, porte la santé du président du banquet. A son tour, M. Jean Peyron constate la bonne humeur qui a régné pendant le repas. Il dit qu'après la manifestation de Kerbertrand l'Evêché a été intrigué de tant entendre parler de Quimperlé et c'est pourquoi. Monseigneur a envoyé l'abbé Goasguen enquêter sur place. A l'honneur des deux patronages, le délégué s'est rendu compte, que si on était très sportif, à Quimperlé, on savait aussi y prier et vivre en chrétiens. M. Peyron porte la santé de Mgr l'Evêque. 11 boit à M. Goasguen, à la Patrie et à la Bretagne : Doue hag ar Vro I

La salle ayant exécuté un chœur endiablé, M. l'abbé Goasguen prend à son tour la parole. Il est venu, dit il, en substance, au nom de l'Bvôque, vdir'de pqiiiùi les'jeunes gens de cette région étalent capables. Il n'ont pas dégénéré. Le délégué pourra rapporter à Monseigneur qu'à Quimperlé, on travaille pour Dieu et pour l'Eglise.

Il est particulièrement heureux de faire la connaissance des jeunes Quimperlois, bons gymnastes et bons chrétiens. Il est heureux d'évoquer les débuts modestes des groupe-ments et maiuienant lorsqu'on se retrouve tous en commun, quels beaux bulletins de victoire I De 700 jeunes gens, on a passé à plus de mille et les qualités sportives et morales va-lent mieux qu'avant-guerie. Pour que les grou-pements se développent encore mieux, il faut que les jeunes gens sachent ce qu'ils veulent alors que notre société malade est désorgani-sée,etqu'ii est des hommes qui jettent la pierre a tout ce que nous aimons. Nous voulons re-constituer. Il y aura-t-11 quelqu'un d'assez fort pour nous barrer la route et nous empêcher dépasser?

Le président lève son verre à toute la jeu-nesse et prie M. Le Berre d'entonner le Bro Oox Ma Zadou dont la salle reprend le refrain.

Nous croyons devoir signaler, dans l'après-midi et sous la p}-ésiclence du D* Mlroux, une conférence de M. l'abbé Le Breton, vicaire à Guilligomarc'h, ;14ur les meilleures méthodes pour former patronages et cercles d'études à la campagne. De cette conférence, où l'expérience apparaît à chaque ligne, nous croyons devoir détacher, tout au moins, cette opinion, que le théâtre du patronage rural, pour attirer l'at-tention des spectateurs et les attirer, doit être de langue bretonne. M. l'abbé Le Breton a ter-miné par ce cri qui doit être celni de tout Breton conscient : c Vive la France et Breton toujours I >

Un salut solennel eut lieu à Ste-CroIx vers les 16 heures. Le soir dans la salle du pa-tronage St-Colomban, les pères de famille se réunirent à l'appel de M. Gossguen. M. Goas-guen fit ressortir que si les familles retiraient des avantages précieux sous les rapports phy-sique et moral, de la présence de leurs enfants au patronage, 11 «tait indispensable qu'elles se prêtent elles-mêmes à leur formation et y concourent non-seulement par leur sympathie et leur adhésion, mais aussi, autant qu'elles le peuvent, pat un léger concours financier. En efiet, on n'a rien sans argent et le patronage est une instituMdh qui consomme nécessai-rement dé l'argent... Ce? paroles ont été ac-cueillies très «ympat iquement par toute la salle, .f -v ^ ...

Après ùri ensfnjJjlè de chanson comique, la Puce, et à nouveaçû l'exécution du Bro Goz ma Zadou, tout se termina par le Pater rtcité par M. le recteur de N.-D. de l'Assomption.

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informe les CHASSEURS qu'il vient de recevoir un très joli choix ae

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Institoit d^anM9igtt»m»nt commer-cial. - Lundi soir, en la salle de la Mairie, M L". Lou( dec. assisté de M. Gilbert llabrial, président do VU. C. I., reçoit, devant une as-8if.tancfi assez nombreuse, lo délégué do l'Ins-titut d'enseignement commercial, fondé h Ren-nes, pous les auspices de l'Université de Bre-tagne, M. Alexandre Leclalr, secrétaire et professeur audit institut. M. Leclalr, après avoir remercié M. le Maire d'avoir mis cette salle à la disposition de l'Institut et présenté ses hommages respectueux de Rralitude aux industriels et commerçants do Quimperlé, va nous parler, dit-il, com-ne on parle affaires. C'est ainsi qu'il a déjà agi k Lannion, Guin-gamp, Lamballe. Loudéac, Ploërmel et Lo-riont. Il expose donc d'abord les buts et le caractère de l'Institut qui se proposn de don-ner aux jeunes gens sortant de l'Enseignement primaire et de l'Enseignement secondaire, la formation spiicikle dont ils ont besoin avant d'entreprendre n'importe quelle carrière com-merciales—Des connaissances particulières, une'cultifre approjtfriée aux besoins du com-merce sont indippensablfs à quiconque se propose d'intervenir ilans les opérations com-mprciaU's, soit comme conunejçant, soit comma (lirfcleur d'une société, d'une succur-sale, poit comme agent commercial d'une en-treprise industrielle, représentant docommerco ou comml" placipr, employé principal, chef de service d'une banque, d'une administration, commissaire de la marine marchande, etc. Lo programme de VlnstUut d'enseignement com-mercial corresiond d'une manière générale û celui des E'O'es supérieures de commerce. L'Institut commercial se distingue cependant d'une Ecole supérieure do commerce en CH que son enseignement est placé KOUS la direction de l'Université de Rennes, il emprunte une partie do ses professeurs aux Facultés de droit, des sciences et des lettres. En outre, son pro-gramme plus souple permet de choisir entre un en.seignement sommaire durant une année ou un enseignement complet durant deux années.

Après avoir énuméré les catégories d'élu-tudiants qui peuvent entrer à l'Institut, parlé des frais et du régime des études, lo délégué

expose que ce n'est pas sans grandes dépenses que peut fonctionner une telle institution. Aussi, est-ce des subventions des Villes ou des Conseils généraux qu'elle tire ses moyens d'existence. L'orateur fait ressortir son carac-tère éminemment décentralisateur. Il dit tout l'effort de la Province et particulièrement de la Bretagne, pour vi vre de sa vie propre. U dit aussi que dans la lutte économique enga-gée, nous nous devons, à nous-mêmes, d'oc-cuper une des premières places, d'en finir avec la légende d'une Bretagne pauvre et anémiée. Comme il a fait ailleurs, 11 sollicite donc de ses auditeurs l'envol de leurs enfants à l'Institut rennais et de la Ville de Quimperlé, une participation llnancièro. Ainsi aurons-nous, sur le" terrain commciciai, bien travaillé pour la Petite et la Grande Patrie.

M. Habrial, au nom de VU. C. /., croirait manquer à ses devoirs s'il no remerciait l'ora-teur doses bonne.s paroles qui porteront cor-taiaement leur fruit. A l'aide de l'Institut nos fils ne seront pas privés des connaissances que leurs pères n'ont pu acquérir.

M. le Maire donne la parole M. Rivière qui s'elTraio de là cherté de la vie pour les étudiants. M. L clair observe que le projet dune mainon de famille pour étudiants de toute catégorie H:=T en VU'Î de ésiisalion et qu'il estime, que l'an p-oehai;i. era chose faite.

M. Le Lonédec remercie, à son tour, le dé-légué de l'Institut. Certes. H ne demand- rait pas mieux que de répondre à l'appel fait à la généro«it'i de la MiinicipaMté. Mai«, 'a Ville de Quimperlé est tellement soliiciléa de tout cûté, que la subvention ne saurait jamais qu'être une faib'e marque do sympath'e. M. Leclair enregistre cette promesse et fait appel encore à M. Le Louédec, en qualité, cetto fois, do.con-seiller général, car le Conseil général du Finis-tère est resté jusqu'ici sourd à toute ilemando. M. Lo Louédec laisseentendrequo le Conseiller général fera comme le Maire de Quimperlé et la séance est levée.

' ' Société Géaèrale = Bureau de Q U I M P E R L É = délivre IMMÉVIATEMENT et sans aucun frais, les BONS DU TRÉSOR 6 0/0 1922.

X:. f » . s. d«0 Garçon». — M. Vazel, professeur adjoint à l'E. P. S., a subi avec suc-cès à Rennes, la première partie du profes-sionnat d'Hanglais. Nos fcliciutions.

Trif lt* 4a.—En mai damier, Alain Far-dao, âgé de 6(5 ans, manœuvre, dont la vue était bien affaiblie, rentrait i l'hospice. Ne s'y plaisant pas, jeudi, il demandait à retourner à son domicile rue de Pont-Aven, maison Char-ter, ofi habite sa femme. Satisfaction lui fut donnée et vendredi matin il quittait l'établis-sement.

Vers midi, il vint voir une de ses filles, pla-cée dans une maison de commerce de la loca-lité, lui disant simplement qu'il était sorti de

Rédéné Sans lunmior», — Louis, de Kerhiazen

ne pensait pas faire la rencontre de la maré • chaussée, !e 22 courant, la croyant chaude-ment couchée, à 5 h. 15, aussi cheminait il " tout tranquillement avec son attelage noa muni de lanterne. Les gendarmes l'ont inscrit sur leur calepin. ' f

LES USINES 00 BEAUBOIS sont vendeurs de Marcs de Pommes, et de Cidres nouveaux, à des condi-tions avantageuses.

Arzano Eclmirmf . — En face de Villerit, le 21 oc-

tobre, à 5 b. 40, Louis, de Guilligomarc'h, n'avait, à sa voiture, qu'une lanterne non éclairée et absolument froide (sic). 11 en est lui-même tout refroidi.

JDeux trui»M... divaguaient (que disaient-elles donc.?) près de KergrefT, 18 octobre, à 9 h. 25, hans souci des ennuis qu'elles pou-vaient attirer à leur bon maître Job. Qu" ne r»;staient-ellos près de leurs petits •'truiilons " î

Baye Caraet de mMria.gm. — Le lundf 6 no-

vembre, à 10 heures en l'église paroissiale de Baye, sera béni le mariage de Mlle Louise Pé-ron. du bourg avec M, Jean Nadan de Locqail-lec. Les repas de noces seront servis chez M. Yves Péron, commerçant au bourg de Baye.

Tous nos vœux de bonheur.

.Amatcar de géhmlotto. — Plainte a été portée par M. Louis Aulfret, cultivateur, à Baye, pour un vol de six lapins de six mois d une valeur de 40 fr., commis à son préjudice dans la nuit du 23 au 24 courant. Auffret ne sait sur qui porter ses fcoupçons.La gendarme-rie enquête.

Le Trévoux Mmadicité. — Près du Penfrat, le 16 oc-

tobre, à 16 h 30, Yves Berthou, 5'» ans, du bourg de Riec, a. ét surpris par maré-chaussée en pleine mendicité, alors qu'il ve-nait de récolter 1 fr. chez Mme Coroller et 0 fr. 25 ch. z Mlle Pu toc'h, au bourg. U ne travaille pas depuis 18 mois . Dans son audience de mercredi dernier, le Tribunal l'a con-damné à 8 jours de prison avec lursis.

Querrien !>• la CUrté. — Guillaume devrait, lors-

que le soir, il dirige son attelage dans les ténè-bres, introduire dans sa lanterne an peu de cette clarté qui donne fion nom à son village. Il est vrai que le 17 octobre, quand II passait vers 18 heures à Kericufif, il ne pensait pas devoir rentrer si tard. Un autre Guitlaume, mais de Kerangueo. celui là, fut, une heure après, proche de Bellefontaiue, l'objet du même trai-tement gendarmique que sou homonyme de la Clarté. Même avatar à Louis, de Keraasqaer, & Alain, de Kergariou, à François, da Guemoa. La jeune Marie, du Cosquer-Fraval qui, che-vauchait une bicyclette aussi ténébreuse qae ces attelages, croyait aussi rentrer à la maison avant la nuit... C'est bien le cas de dire qu'on ilté, lui disant simplement qu'il était sorti de avant la nuit... C'est bien le cas <

l'hôpital, mais qu'il n'avait trouvé personne à | ne sait jamais ce qui peut arriver, la maison. Le pauvre vieux erra toute la jour-née en ville ou en campagna, mais ne rentra pas le soir.

Mme Fardao. le lendemain matin interrogea les voiwns mais personne ne l'avaH vu. Elle crut qu'il était retourné à l'hôpital, quand vers 11 h. 30 deux domestiques de M. le Dérout, cultivateur au Beau Bols, vinrent l'avertir qu'ils VKnaient de le trouver pendu dans le bois attenant à la ferme.

Le docteur Le Stunf appelé ne put que cons-tater le décès qui remontait à quelques heures seulement.

Après les constatations d'uiage, le corps fut transporté à son domicile.

A V I i S A l'occasion des Fêles de la Toussaint,

les Grands Magasins SA INT-MEMYt Vêtements, LOIIIENT. seront ouverts les Dimanohs 29 Octobre et Marcredl 1" iUovembre. Jusqu'à midi.

S»rTic9 pha.rmacentJqnm, — Demain, dimanche, la pharmacie GUII30URG, rue Sa-vary, assurera le servie?.

— Mercredi, fête de Is Toussaint, le serrice sera assuré par la pharmacie LE NAOUR, place Carnot.

Arreatmtion. Sur mandat d'arrêt du Juge d'insirucMon de Marseille, en date du 12 avril 1922 et d'un extrait de jugement rendu par défaut, du tribunal ic/ectionnel de cette ville en date du l.S mai 1922 la gendarmerie a rais eu état d'arrestafion, le 24 courant, Tréguer Jean, 65 ans, né à Névcz et habitant provisoi-rement chez Mme Lo GofT. à Beilevue, con-damné à 2 ans de prison et 200 fr. d'amende, pour escroqueries commises dans le courant de 1921.

San» pmrmia. — Quand Jean, 42 ans, de Quillior, aura passé à la sous-préfecture où, sur sa demande, on lui délivrera un per-mis de chasse, il ne sera plus inquiété, par les gendarmes, comme il l'a été le 15 courant, vers 11 heures.

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Capital : 250 Millions (entièrement versés)

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Les Souscriptions sont reçues sans frais.

C O U t t ® d e C 0 1 H » E

f ^ ^ P l i T r » ^ ^ H

9 1 profeseurdiplôtrée

de l'Académie Day-^ dan, à Paris, à l'hon-

neur d'informer les jeunes fil-les de la ville, quVlle com-mencera ses cours le JEUDI 9 NOVEMBRE à 2 heures. Elle prie donc les pprsonnnes qui désirent les suivre, de vouloir bit-n se faire inscrire le plus tôt possible.

S'adresser à l'E -ole primaire snpfiri' iire de jeunes lilles QUIMPERLÉ.

JI_P o B â • B a • i â Octroi, -- L'emploi de Heceveur d'octroi

de la rue du Couëilic sera vacant le 1" novem-bre prochain.

I.es personnes qui désirent postuler pour cet emploi sont priées de se fiiire inscrire à la Mairie de Quimperlé le 5 novembre au plus tard.

Volr l ' » Etat-( i v i l " au spplément TréniéTen

I*a» d» JPiagn*. — Jean-Louis de Pen-querrilllon en Locunolé, a éié rencontré, près de Loc-Yvy, le IG octobre 1 8 h. 30. condui-' sant une charrette sans plaque. C'est un peu de bonne heure pour un p. v. l Un peu plus tard, à 8 h. 45, à Bel-Air, c'était le tour de Louis du Gorréquer, à Quimperlé.

i

Saint-Thurien 2>«as l*X:n»0ign9m»nt. — Mme Pascal,

institutrice à Brasparts, est nommée iasUlu-trice à Saint-Thurien,

Bannale* Xrrmur n*»»t pas erima. — On HOUS

écrit : Monsieur le Gérant

à l'Union Agricole, à QuimperU Je vous invite à relire l'entre-flle^ paru dans

vos deux éditions de la semaine dèrnière (n* 42 du 22 octobre 1922) sous le titre • Bannalet. Vf'illg Corne. ' Je n'ai aucun doute sur l'auteor de ces lignes;

vous cannaissez aussi bien celni qui y est visé. Voulez-vous bien vous rapporter & l'origine

de vos informations relatives à cette alTaire? Vous y reconnaîtrez que celui qui a assisté, ea qualité de témoin (c'est moi même, en per-sonne) à l'inventaire des valeurs et objets trou-vés sur certain individu que je n'ai pas & nom-mer, sur cet individu que les gendarmes re-cueillirent dans une douve, près de Tromelln, et conduisirent en un local situé non loin d« de ma demeure, n'a rien de commun avec le-dit individu.

Vos lecteurs l'ignorent, en raison de vos dé-tails qui semblent aussi préci? qu'ils aoot réel-lement faux. Il importe qu'ils connaissent la vérité.

Vous parlez de blagues. Avouez que vous m'en faites une bien vilaine. Tant pis pour vous si. maintenant les dragées vous sont amères. Je vous fuis toutefois l'h 'nneur de penser que vous n'Invoquerez pas. pour roua excuser, les effets du' Louarn-Kamm

Et je pense que, de bon gré, vous voudrez bien insérer,conformément à la loi, la présente rentiflcatlon, dans vos deux éditions du pro-chain numéro ne vous demandant, dans ce cas d autre excuse que la reconnrissance de votre, erreur.

Veuillez agréer. Monsieur le Gérant mes sa-utatious. G. cOMjÇ

Page 15: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

Ce train partait de Lorient à mltU 30 ot arri-vait à Paris vers 82 heures,

La prochaine réunion de la 5* région ('-oono-mlque aura lieu à Nantes et ensuite au Man8.>

Congrès aniiuel des Répu»licHinS' Démocrates. — Notre confrère, lo- Mit-Breton, annonça que lo comité pxécutif do la Fédération des népublicalns-Démocratôs vient de User au samedi 4 et «u dimanche s novera- . bré'1922 son Congrès» annuel qui se tiendrU) & Chàtéàltlln conformément à la décision de-la'dernière Assemblée: générale. • .

•En'volci l'ordre du jour : Samedi 4 novem-. bré': 'A'i4 heures. —'Héunibn du Conseil dér partemëntal. ' • ' > > ÎO heùres. — 1. Rapport moral et financier

de la fédération, par" Oilîvier.Berthou, secré*. taire générale ; 2. Compte rendu de mandats' paf les élds de la Pédiération ; 3. La Ligue na-ttbnàie de la Démocraties .par Paul Simoa» dé rà'té;" 4 Le»'Assurances sociales,'par .A« Voûrc'h.'congêiller 'tauoioipal de Plomodiern^ ' Dftinànche 5 'novem^bre A 9 heurea.r'-T' Grande réution'a'vec la concoura des élus'd* Ta: Fédération ei 'de''plusieurs-membres du Patlement. ' • •'AÏS heures, Banquet par Pouscriptiooj ' A 16 heureï!. — Assembléo Ménéralejde la Fédération. ' ' i. i.(

Vole des ré^olulions' adoptées an Congrès par les délégués 'mandatés dos Sections, la séance étant réserVéô aux membres adhérents de a Fédération. i i

S, B — Le.s Datnpssont invittVs à prendrt part à nos di versBh réunions.. , . •

15 jours 6eulej»e,nt nous séparent dtii eélia ma<iife:Ft;ition, nous faisions ii nos militaatâ un pressant, app-l pour qu'ils nous adrijfisoat, pour l« 2jiovembre au plus tard.

.1* Les nomf et.adrrswes des délégués et dep adhérents de la F. H. D. F. ; 2* Les nipiiillca-tions aux Statuts proposéos par leur Sections. ,,Les personnes qui désireraient se procui-cr une chambre k Châteaulin pour la nuit' du 4; au 5 novembre doivent nous le faire savoir pour ,l.e ï uovembre également. '

Pour tous renseignements et communica-tions ayant trait au'congiè-. S'adrcs-'ii ï' hù seoréUire,générai .do F. a. D. F.. 13 place ^e^jacobins,'Morittis (Téléphone: 1-OJ.) '

PÀpt f l i i lé j,our, de la fêle des Filets f ^ V ^ ' W Bleus ,entre Tré tunc et Lo-rient,.uu pncM oeuf, MICHELIN, 760X90. Le remettr^e (iarage Even. Quimperlé.

. r - — . M . . i - . j J I .

Qaimpcrlé • _JÈ!tmt-Civil. — Sansances. — Joan-Henri-

Frànçois Le Moal, 5, rue Bremond d'Ars. -Dei,mont-Léon-John O'Donnel Bourk*», 5, rue iThiers. — René-'Vircf nt-Marie Le Fur, à , iteransquer. — Yves-Jost ph - Marie Hellé- ' gouarc'h, 1, rue Terre de Vannes. — Lucio-Marcelle-Marie Bouchard, 18, rue Savary. — : y ves-Auguste Ange Scélo, à Kermec — Louis " Kermanach, à l'Hospice. — Annp-Marie-Louiso- ', Alphonsine Laurent, 3, rue Brouzic. ^

Publications de mariages. — Jean-Marie ' toison, cultivateur à Kerzervé, en Sl-Thurion ' é\ Marie-Josèphe Herlédan, cultivatrice, place St-iyiichel, Quimperlé. — Raymond-Alexis .Cbristien. ingénieur dps arts et manufacturi?!:, î à.Paris et Yvelté-Marguerite Le Bourhis, sans . profession, 22 quai Sriz^ux, Qnimperlé. J

Mariages, — Aubin-Joseph Marie Tanguy, jnenuisier, 5, rue Jacques-Cartier, et Ma-i« t fiiançoise-Madeleine Péron, sans profession,

J), 'rue dé fa Mairie. Louis-Marie-Yves Julien ^pagorn, meunier, au Moulin de Lescoat, Riec-, âur-Bélba et Anna Marie-Josèphe Pocher, 'puvrière, 14 bis, rue du Couédic.

iiWc^s. — Thomais Gillard, 24 ans, journalier ipoùjc.dd Jacquette Stanguennec, 8, route du 'Ifaouôi Marie-Louise Sinquin, 76 ans, à l'Ho plce. — Alain-Joseph Fardao, 66 ans, manciuvre, époux de Marie-Anne Baudren. — Marguerite Nadan, 74 ans, ménagère à l'Hos-

,pice. — Piérre-René Flécher, 54 ans, époux de Jtfarie-Anne-Louise Rannou,25. rue du Couédlc. — Yves Riou, 35 ans, manoeuvre, époux de Yvonne Prat à Saint-Nicolas.

Edition Quimperloise ou SAMEDI 28 OCTOBRE 1922

. L'Impôt sur le Revenu et les Con-

.•centrés. — Tandis qu'à Ricc-.«ur Bélon, M. ' Cadoret blâme l'ingérence fiscale qu'il attri-bue au Bloc National, les Frères et Amis de:<

.1 Mclions de Quimperlé et Bannalec, de la Ligue

. des Droits de l'Homme réunis autour des mets

.auccufenis (la succulence étant la seule appré-.eia.tion gastronomique dont M.CofrrantsoUca "pable I) mets servis par M""» Burel, à Bannalec, ont émis le vœu suivant, dont la discrétion.

, D'échappera certainement pas aux contribua-".bles de l'arrondissement 1 OQ sait que lo mot Je Revenu, dans la Qscalité moderne, embrasse les rentes proprement dites, les bént dces

. oooamerciaux, agricoles, les traitements etc. etc Les concentrés désirfnt donc :

Que la répartition de l'impôt sur le reven u soii, dans une certaine mesure soumis au oon-tr lQ dM pubilo comme sont soumises les listei^ de bénéficiaire des lois d'asi>istancc. Il n'y a pas

'.^plus de déshonneur à être couché sur une liste f-ide oontrilniabtes, qu'il y crta à l étre sur une

liste d'indigents 1 " ' i On ne voua l'envoie pas dire, contribuables,

amateurs du secret de vos affaires I

• Quimperlé , 1s Xi*«l«o*ri<»i»*.— L'électricité a fait son U«pparition jeudi soir à Quimperlé. Sur divers •ffolnts i^ Sociéti des Forces: Motrices de l Ellé ^idont l'installatioa est terminée a fait briller -' quelques lampes. Mais il parait que l'entente «''entre la Cle du Gaz, concessionuaire de l'éclai-li rage et' la société n'est pas encore conclue. ' Souhaitons que cet accord iatervienn ] promp-

tement.

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' Vuiou de$ combattant*. — Le bureau de l'Union des Combattants a décidé comme

" l'an dernier, de se joindre à la municipalité ' pour se rendre au cimetière et déposer une palme au pied du monument aux Morts pour la Patrie. Le bureau invite les camarades à se Joindre à lui. Le départ se fera de la Mairie à 10 heures.

' — La 253» section des Médaillés Militaires est également priée, par son bureau, de se joindre

' au cortège. Même réunion que ci-de:)sa.s.

Obj0ta trouTiê. — A la Basse-Ville, lo 22 courant, M. Scavenneo, rue du Cimetière, a trouvé une petite somme d'argent qu'il a dé-posée au commissariat, où elle se trouve il la

' .dlBpoUUon de son rroprléîalre,

M. Ca'onnec, marchand do poissons, a trou vé, route de Clohars, deux outils. Les récla-mer au çpmmissariat.

I e Pouldu ' Vh hydravion à la. mer. — La popu-

latioh'du I»6uIdU:a été effrayée, le 26 octobre, vers '14 heures,' par la chûte daiis la mer à la suite d'une ^anne de moteur d'un hydravion militaire'Jîïf.' sé'dirigeant sur Lorient. Cet ap-pareil est toMlië âr' quelques cents mètres du MatPilote. •'

Le Sémiphore'du Pouldu, a aussitôt hissé le pavilllon de détt-essc et tiré le canon d'alarme Heureusement pour l'équipage qu'il faisait une petite brise Est-Sud-Est. La mer était calme. Filant vent arrière, après sa chute, jusqu'au Grands Sables l'hydravion fut pris à la remorque par le bateau de pèche de GAvres, l'Ainid, pa-tron Borec, et dlrîK'- vers Douëliin.

Le sémaphore du Pouldu ayant immédiate-ment avisé les ntorités maritimes de Lorient, le remorqueur'Aiiroc/i, fut envoyé à Doëlan, par la Préfecture maritime de Lorient, dans l'après-mîdi de jeudi, mais ï'Auroch rentra le soir même'à Lorient, le temps n'étant pas as-sez maniable pour remorquer le B 11.

Vcndreili matfnf, 27 octobre, le remorqueur Pc»i .Wnnc,'est parti dès le jour pour repren-dre l'hydravion.

B A I S S E DE PRIX , i l l " C p i y ( M o d e s )

2, rue Bremond d'Ars QUIMPERLÉ

fait savoir à sa.clientèle quVIic liquide à pirlir d'aiijour.i'hui, les modèles d'une grande maison de Paris.

Pas solfies, rien que des cliapeaux très nouveau.x vendus 30 et 40 0/0 moins cher que parloiat ailleurs.

FootSall. — Demain au stand Bellevue à la Maison Brulce, match amical entre Fleurs-d'Ajoncs Pont-Aven et Jongleurs de N. D. Coup d'envol ii 14 heures.

V,S.Ç.(1) contre Lorieat-Sports (i ) , — Dimanche sur le Stade de Keryvalan les premières é'inipes de l'Union Sportive Quimperloise et de Lorient Sports étaient en présence pour un match comptant pour le Championnat de 1»" série du district de Bre-tagne Sud de la L. O. F. A.

Les ocaux remportèrent une victoire difii-cile en dépit des pronostics publiés la veille par les journaux régionaux, et qui prévoyaient un écart considérable entre les deux équipes. Un vent violent empêcha d'ailleurs toutes combinaisons intéressantes et fit dominer à tour de rôle chacune des deux équipes.

A la première mi-temps, 2 buts sont marqués contre Quimperlé, l'un sur cafouillage et l'autre sur corner.

A la 2* mi-temps, Quimperlé marque après plusieurs essais malheureux, mais Lorient aussi et la partie se termine sur le résultat :

Lorient 3 Quimperlé 1 t r . s . Q, [2] ci XéOvient-SportB (2).

— A Quimperlé, la défense fut très bonne, très sûre avec Le Goff, et très rapi le avec Roger. Les avants étaient influencés par la réputation des arrières lorlentais et ne poussèrent pas assez vigoureusement.

Dans l ensemble, l'équipe (et elle le sait) pos-sède un grand défaut : manque de liaison entre les lignes, manque d'homogénéité.

Ce défaut doit disparaître : Que chacun ait plus de confiance en ses coéquipiers et nous prédisons à 1' « U. S. Q. » une saison des plus honorables.

V. S. 9- (1) contre V. S. C. (1). -Dimanche prochain, 29 octobre, Parc-Rhu re-verra l'équipe première de « 1 Union Sportive Concarnoise u. Cette équipe n'est pas venue sur le terrain de 1' « U. S. Q. » depuis 1921. Elle battit alors l'équipe locale par 3 à 1.

Depuis r << U. S Q. » a fait des progrès est montée de 3* en 1" série et le 1" octobre der-nier, elle a battu Concarneau sur son terrain.

Ceci nous fait croire dimanche à une victoire assez netle de Quimperlé, mais Concarneau a une défense très sûre et la lutte sera chaude. Coup d'envoi, à 14 heures.

Sont convoqués : Euzénat, Mauduit, Bossard, Guernec, Tilly, Vazel, Guéguin, Record, I\oger, Le Goff, Cuzlat.

— La 2* équipe se rendra à Concarnean. Dé-part à midi 15, par camionnette. Route de i'ont-Aven.

Sont convoqués : Le Saec, Toulliou, Menigoz, Auffrédou, Jaouen, Le Gall, Thiec, Auffret, Riallant, "tréj uier, Cloarec, Ropars.

Maladie9 des Yeux LMnstitut du Docteur GFM>KO\,

9, rue Miolieiel, LOIUKNT, continue à fonclionner sous la direction de Wl, le D' DEVAUX,

(juerrien Znmngarmtion du neav-ean c imet i i ze

JFête de l*JLfmi»tico et de» Poilu». — Voici le programme des réjouissances organi-sées à Querrien.à l'occasion des fêtes du 11 no-vembre prochain.

A 9 h., à la Mairie — Présentation des auto-rités & M. le Sous-Préfet et tirage de la tom-bola.

A 10 h. — Inhumation dans le nouveau cime-tière, d'un soldat revenu du front.

A 11 h. — Dépôt d'une palme sur le monu-ment aux mvrts pour la Patrie.

A 11 h. 30. — Banquet par souscription, sous la présidence de M. le Sous-t'réfet iprix 0 f.)

A 1 h 30. — Course de bicyclettes internatio-nale (route de Gulscriff, Quaire-Vents. Le Faouët et Querricn par Carros Combout) entrée 2 fr. : primes de p;issage au Faouët ; prix : 110, 7a, 40, 20 et 10 fr.

A 1 h.45. — Course de bicyclettes communale (roule de Lande-Querrien par Villeneuve-Troa-dec arrivée route du moustoir^ entrées 1 fr. ; prix : 40, 30, 20 et 10 fr.

Pour ces deux courses il est obligatoire d'en-voyer sou engagement à la mairie au lus tard le 11 novembre, à 9 h. du matin, pour y pren-dre part.

A 3 h. — course cyclo-pcdestrc réservée aux poilus de ru. N C. (route de St Thurien, nrri vée devant la mairie) prix ; 50, 30, 20 pt 10 fr.

A 3 h. 80. — Coure d'hommes, route Lanvé-négen (distance : 2 i;il.) prix : 20,15,10 et 5 fr.

A 3 h. 45. Course de vieillards, route de Lanvénégen ; prix : 10, 8 et 5 fr.

A 4 h. — Course d'enfants, route de Lanvéné-gen ; prix : 8, 6, 4 et 3 fr.

A4 h. 20 - Course d hommes ré. ervée au poilus de l'U. N C. (2 tours du cimetière) prix: 15, lu, G et 4 fr.

A 4 h. 30. Concours de Buveurs de cidre réservé aux Poilus de l'U. N. C. ; prix 10, 8, 6 et 4 fr.

A 4 h. 30. - Gavotte d'honneur. - Flots d e rubans.

Danses aux binious l'après-midi, Douarnenez

A-tbo la r*hontm mutai donc param-montl On lit dans rolTioieuse Dépêche du 24 octobre, i'enlrefilel suivant qui se passe de commentaire. Notre confrère l'imprime au petits caractères, pour en dissimu'er l'irnoortance. Nous nous l'édi-tons en italiques ordinaires, vu que ça n'a pas en somme, d'autre gravité que celle d'un fait divers, depuis longtemps prévu :

Le Comité d'action républicaine et sociale s'est réuni samedi soir à 8 h. 30, salle Bariou.

M. lUou. président, expose l'entrevue que le bureau a eue avec M. Daniélou, dépidé, ex haut commissaire aux Affaires étrangères, qui avait demandé à faire une conférence devant les mem-bres du comité réuni en assemblée générale.

Le bureau n'avait pas cru devoir donner suite, sur l'heure à la demande de M. Daniélou ; ce dernier, quoique s'étant retiré du bloc sillon-nisle et réactionnaire n'ayant pas encore donné de gag'es suffisants de son républicanisme.

Il avait demandé A M. Daniélou de marcher résolument à gauche et de montrer par ses vo-ies qu'il n'avait aucune compromission avec le bloc national.

A ce moment il réserverait bon accueil à M. Daniélou et l'inviterait à conférencer selon son désir-

La décision prise par le bureau est mise aux voix et unanimement approuvée.

Les CONCENTRES sont des " Bek-FIgus" mais on comprend leur dégoût.

Lorieut A ÏMÔpital Bodelio. — Comm< en

1907. 1912 et 1913, l'hôpital Bodélio traverse une mauvaise crise. Révoqu< après des scènes scabreuses où figurèrent une infirmière et un interne, le directeur, M Môvel, a disparu. Les malades sont journellement victimes d'aban-don systématique, de vo's. Le café, le linge, le vin, le sucre disparaissent comme par en-chantf-mf.nt. Des licflnc.iements partiels oni été opérés. Mais, le seul licenciempnt qui puisse valoir, m l'occasion, est celui du per-poonei lu.que, à remplacrr par les Religieuses qu'on n'aurait jnmais dû renvoyer.

Au Barreau. — Les membre» da Bar-reau i-e sont réunis le 18 oetotire courant, pour procéder à l'élection du bâton, ier, et à celle deti membres du Conseil de l'Ordre.

A été élu bâtonnier. M* Soret. Ontété élus membres du Conseil de l'Ordre:

MM Jules Legrand, Bertic, Esvelin et Le-moyne.

« • •

— L'avocat si sympathiquement connu. M. Bertic, plaidait lundi maiin. devrnt le tribu-nal correctionnel, lorsque soudain il s'afTals.sa. Transporté dans la chambre du Conseil, il ne tarda pas à expirer. Il était âgé île 54 ans. Dans cette douloureuse circonstance nous offrons à la famille Bertic, et au barreau de Lorient nos respectueuses condoléances.

France-Irlande. — De grands projets s'élaborent. Un service direct est dont établi entre la Bretagne et l'Irlande. Mais on fera mieux : on pense à un navire plus rapide et plus confortable que le Bamba. L'attraction de nos pélèrinages sur les Irlandais est un point qui doit dès maintenant attirer l'atten-tion des syndicats d'initiative. Nous croyons savoir que le diocèse d'Armagh, par exemple, a l'intention de se ren Ire, en pélèrinage olliciel, sur la tombe de St Rouan, à Locronan, pour la grande Tromenie, Armagh étant le lieu natal du célèbre Ih'tumaturge celtique.

N us rappelons que ie liamba se rendra une semaine à Corck et, l'aulre semaine, à Dublin.

O/âce irlandai». — D 'pui le 23 octo-bre, VOffice d'Ir.-formation Irlandaise, Z, rue Scribe, a été transfén^ 28, rue Pauquet, Pa-ris (XVIM — Tel : Passy 2U-'75.

LE PARLEMENT Chambre

Un projet de loi modifierait l'article 10 de la loi du 20 avril 1916 et de la loi du 23 octobre 1919. Ce projet comporte un article unique : (T L'article 10 de la loi du 20 avril 1916 et la loi du 23 octobre 1919 continueront à recevoir leur application, même après le 23 octobre 1922, pour les infractions commises antérieu-rement à celte date tant qu', Iles ne seront pis couvertes par la i.ri Hcriplion ».

M. Fuech oppiib<- k ce, proj. t de la commis-sion un conlre-cnijei portant que, io> pcuir-suiles s'exerceront à coiiditiori (ju'i le bénéfice c'est-à-dire l'écart entre le prix do revient ou d'achat, et 1« prix do vente d'un ou plu."iieurs objets ne puisse être retenu comme élément constitutif u délit.

L'article do la loi du 8 juillet 1922, qui étend la grâce amnislielie à certaines catégories de condamnations prononcées on t vertu de la loi du 20 avril 1916 est applicable à toutes les con-damnations des mômes catégories, quelle que soit la date des faits qui les ont motivées.

La commission accepte le contre-projet. Une fouie de commerçants et d'industriels

munis, la plupan, de procès-verbaux et objets de poursuites, ont sflliiô au quai d Orsay.

<1 Je voterai contre tout renouvellement direct on oblique de la loi du 20 avril 1916, écrit, M. Joseph Pouzin, député de la Drôme, dans \'Imiiarlial dt la Drôme

• Mes rai£un> ? U'.ibo'd, avant la guerre lo délit, do spéculation illicite ou de bénéfice illicite n'existait pas. Pour contenir eu de justes limites le prix des choses, lo jeu de l'oIVro et dH la demamlc .'«uIllHait. Les Gouver-nements <|ui n'avaient pour ainsi dire jamais eu besoin d'utiliser l'arlicle 419 du Gode pénal permet de rôpiimer le délit do coalition entre vendonrs.

n Kn.' uilt) l'article 10 de la loi du avril 1916 a crée lo délit de spéculation sans lu définir, si bien que co,ui ci a été déterminé par la juria-prudeno". 6'ingaiiôre jurisprudence que celle qui permet ici de condamner, la d'absoudre, avec 'ns mômes considérant-'.

« Enfin je ne veux plus voir les condamna-tions se multiplier, tout comuierçanl être, de façon latente, suspect d'un délit que la lo même n'a p.iB oifé déterminer. »

Dans sa séance du 18 juin 1922, la Chambre a repoussé un contre-projet Berthon proro-geant l'application de la loi,

Voici le texte de la loi prorogée sur les spé-culations i|ii(îitns : « L'article 10 de la loi du 20 avril 1916, prorogé par la loi du 23 décem-bre 1919, continuera d'être appliqué, même après le 23 octobre 1922, pour les infraciions commises antérieur ment à cette date. Mais le bénéfice, c'esT-?i dire l'écart entre le prix de revient ou d'achat et le prix de vente d'un ou plusieurs objet.-;,ne pourra être retenu comme élément constitutif du délit.

L'article 2 de la loi du 8 juillet 1922, qui étend la grâce amnistielle k certaines caté-gories d(! condamnations prononcées en vertu dp la loi du 20 avril 1916, est applicable à toutes le,s condamnations des mêmes catégo-rief--, (|i;r;l!e que soit la date des faits qui les 001 motivés ».

Vendredi, M. Mandel prend à parti ses collè. UfiH de toufos nuances et leur dit quel-(jues vérité:'. Au parti radical, en la personne de .\1. Herriol, i; reproche de trop oublier que de même que les modérés, les radicaux ont voté comme un seul homme tous les impôts, tous les (mprunts, et que dès lors, il n'est pas loyal de leur part de reprocher (tel M. Cadorei) au Bloc National, sa politique fiscale.

De son côlé le gouvernement, désavoue trop souvent, la majorité qui se compromet pour lui. Les Préfets et Sous-Préfets exercent en faveur des radicaux une pression olll-cielle, dont on s'aperçoit dans les élections cantonales et tendent fi corriger ce qu'ils ap-pellent « l'erreur » \ ! ! du 16 novembre 1919. En Angleterre coalitionistes et Lloyd George ne firent qu'un, durant sept ans,

Se tournan' vers lo Centre, il lui reproche sa faiblesse. Si au lieu d'une majorité modérée le pays eut envoyé, à la Chambre une majorité radicale, quelle difi'ércnce y eut il eu eutre la composition des ministères, depuis ce 16 no-vembre '.'

Anciens ministres du Bloc de gauche d'a-vant-guerre, MM. Briand et Poincaré l'auraient élé du mèin'! Bioc d'après guerre ; le minis-tère de 1 Intérieur, arche saint du radicalisme et de sa pres-i-iori olllcielle, aurait été confié de môme à la garde jalouse de MM. Steeg.Marrand elMaunoury, et les préfets auraient combattu les moderé.s comme ils le font maintenant.

En somme, il n'y a pas de Bloc National oigiiiù^c, mtis une coalilion bigarrée de partis, ayant chacun son individualité...

Mardi, M. Bukanoui-ki, député radical socia-liste unilii! de la Seine demande au gouverne-ment de créer de nouveaux impôts. Le budRet qui tst de 23 milliards est, dit-il, en sa qualité de rapporteur, en déficit de quatre milliards. M. Cadoret qui nous parle de millions dépensés en expéditions raineuse.s en Ciiicie, n'appren-dra pas sans plai.>-ir, de son correligionnaire po-litique, que les dépenses militaire.s, de 18 mil-liards en l'J20, iront passées à 5 milliards en 19 3 « ce qui, ajoute ie député de la Seiue, dé-truit la légende de la Franco milUarisle » Qae ce radical ati.eint de sincérité ne s'en fasse pas : ou ressucitera la légende, n'est-ce pas, Monsieur Cofirant ? Par contre nous avons 131 milliards de frais de guerre, laissés à no-tre charge par l'Allemagne, plus 90 que nous lui avons avancés. C'est là le plus brillant ré. sultat de la politique humanitaire que l'on nous paêche à l'extrême-gauche. Les paye-ments de notre Vaincue sont échelonnés sur 72 années Notre dette publiquesera augmentée en 1923, Je 31 milliards, '700 millions.

M. de, Lasteyrie conteste ces chifi'rcs. M. Bo-kanoslci les maintient tt sans préciser davan-tage son projet, il annonce qu'il va falloir de-mander au pays de nouveaux sacrifices.

M. do Lasteyrie, dans la séance du 20 octo-bre, expose que le gouvernement et le parle-ment ont réalisé une notable compression des dépenres, que la réorganisation des services administratifs pourrait, l'an prochain, rendre plus importante encore. A retenir surtout que la généralisation en matière d'impôts sur les bénéfices agriro es, industriels et commerciaux du système L'U forfait rendront les taxes à venir plu-; satisfaisantes pour le contribuable et pour le Trésor, deux personnalités qu'il faut bien se garder- de brouiller ensemble, en conservant les méthodes radicales-socialistes d'inquisition fi>rale. La politique fiscale ac-luelle, devant les retards apportés par l'Alle-m 'gne, est une i oliii()iie d'altent- ; mais c- ttc attente, dit VOuest-Eclair, esi la sa.i,'esse mêin-j

La r.haitibre a volé une loi nouvelle sur les Pupilles de la Nilion.

La France adopte les orphelins dont le pè-e ou le foulien de famille a été tué à l'ennemi ou dont le pere, la mère ou le soutien de

famille est mort de blessure ou de maladie contractée ou aggravee du fait de la guerre.

Sont assimilés aux orphelins les enfants nés avant la fin des hostilités ou dans les 300 jours qui suivirent leur cessation, dont le père, la mère ou le soutien de famille se trouvent, à raison de blessures reçues ou de maladies contractées ou aggravées du fait de la guerre, dans l'incapacité de pourvoir & leurs obliga-tions ou à leurs charges de chefs de famille.

Sont également assimités aux orphelins, les enfanfs dont le père ou le soutien de famille ont disparu à l'ennemi, lorsque les circons-tances de cette disparition et l'époque à la-quelle elle remonte permettent de conclure que le disparu est en réalité mort pour la France.

Seront réputés de plein droit remplir! les conditions prévues par les alinéas 1 et 2 du présent article, en ce qui concerne la cause du décès ou de la disparition et l'origine de bles-sure ou infirmité, les enfants dont le père ou le soutien est bénéficiaire d'une pension d'in-firmité au titre des lois des 31 mars 1919 et 24 juin 1919.

Les enfants ainsi adoptés ont droit à la pro-tection, au soutien matériel et moral de l'Etat pour leur éducation, dans les conditions et limites prévues par la présente loi, et ce jus-qu'à l'accomplissement de leur majorité.

Sont également assimilés aux orphelins, les enfants victimes de la guerre, au sens de la loi du 24 juin 19:9.

Sénat Le Sénat adopte une proposition fixant a>

11 novembre de chaque année l'anniversaire de l'armistice, fête de la Nation. Le sénat s'est également occupé de l'électorat aux Chambres d'Agriculture, mais n'a rien conclu.

EXTERIEUR Le nouveau cabinet anglais eut été accueilli,

en France, avec sympathie, si Bonar Law n'a-vait dans une lette récente blâmé notre politi-que turcophile. MM. Bonar Law et Poincar6 assisteront probablement à la prochaine con-férence pour le Proche-Orient à laquelle sont conviés les Soviets et la Bulgarie.

L'Allemagne a versé en bons remis à la Com-mission des Réparations une somme de 47 mil-lions de mark or pour payer son échéance du 15 octobre, j

Le itlinïstère Anglais. — M. Bonar jLaw a définitivement constitué son ministère.

Les principaux ministres sont : aux Affaires Etrangères, lord Curzon qui faisait partie du précédent cabinet ; à la Guerre, lord Derby, ancien ambassadeur à Paris ; à la Marine, M. Amery ; aux Finances, M. Baldwin ; à l'Inté-rieur, M. Bridgernan ; aux colonies le duc de Devonshire, etc.

Le marqnis de Salisbury et lord Cave font partie du Cabinet : le premier à titre de leader adjoint ; le second à titre de lord chancelier.

Elude de M» ROLL.WD, notaire à Quimperlé

en . V Y l ^ X O I l E la commune de BAYE eu bloc ou en détail

^es l Pet i t e s P r o p r i é t é s situées au village de Lande-Baye, à 500 mètres du bourg, contenant : l'une environ 20 journaux, et l'au-tre comprenant : un débit et en-viron 7 journaux. Terrain et grande Prairie.

LIBRES IMMEDL\TEMENT Conviendrait à marchands de

bestiaux.

On tipmnnrip " " Ménage. Homme un UBIlldllUC très boa jardmier, • femme hasse cour. S'adresser au bu-reau du journal.

A VENDRE F U J S

ayant servi au vin. FUTAILLES en bon ètaL S'adresser au bureau du journal.

CHEMINS DE {FER DÉPARTEMENTAUX DU FINSTÈRE

O R A I R E S O E S X R A I N S à partir du 6 Novembre t922

Q u i m p e r l é à C o n c a r n e a u (a)

Qulmperlé.dc p.! 8 15 13 15 17 45 la Forêl-Clûhars(h')..; 20 1:5 27 17 57 MoiHan ! 8 39 13 -41 18 !1 Le Guilly (jr. fac.)...i 8 13 Ui 18 13 Hiec-sur-HiHon 8 I l 2 18 32 Pont-Aven.. ar. 9 10 14 15 18 45

Pont-Aven.rfép. 9 15 14 35 (8 55 Nizon 9 19 14 39 H 59 Névcz 9 32 14 52 19 12 frépunc 9 4f) 15 7 t9 27 Lanriec 9 54 15 15,19 35 CONCARNEAU VILLE... 10 5'l5 26'l9 46 CONCARNEAU P. 0(7r. 10 9 15 30'19 50

(a) iN'a lieu que les Vindrcdis et jours 1—•— •' —

CONCARNEAU P.O. dèp. CÛMCARNEAU-VILLE.... i.anriec Tréffunc N vez Nizon Pont-Aven...ar.

Pont-.\ven..rfép. Riec-sur-Boloa.. Le Guilly (ar. fac.).... Moëlan La Forêt-Clohars.h')... Q u i m p e r l é ...ar

de foires à Quimperlé.

la) I 8 50 13 2d'I8 00 8 56 13 31 18 6 9 4 13 39 18 14 9 15 13 50; 18 25 9 31 14 4!18 38 9 42 14 lo is 49 9 4614 20:18 53

6 00 9 66 14 40 6 15 10 11 14 56 6 27 10 23 15 9 6 34 10 30 15 17 6 44;iO 40 15 28 6 55; 10 51 15 40

D o u a r n e n e z à A u d i e r n e

(a)| 9 30 14 25 18 50 9 51 14 44 19 11

10 3 14 55 19 23 10 17 '5 8 19 37 10 30 15 20 19 50

Douarnenezrfdp. Poullan Bcuzec fb'iltc).. Pont-(;roi.\. de. Audierne. ..arr.

(a) N a lieu quo les jeudi et dimanche. — (b) N j pas lieu le r /eudi Uu mois, jour de foire à Pcnl-Cri>ii — C) 'u lieu qu"lo jeudi, jour do foiro à l'ont-Cioix.

Pont-l'Abbô à Saint-Guénolé

Audierne... dép Pont-Groix. de. Beuzcc (lialte).. Poullan Douarnenez. arr

a) (fi) (Oi 8 . 13 » 16 10 17 20 8 n 13 17 16 27 17 37 8 30 •3 28 16 as 17 50 8 42 1. 39 16 49 18 2 9 « 13 55 17 5 18 20

(a) j 1 Ponl-l'Ablié(P.O.)....(;. 9 35 13 50 18 45 Pont-l'Abliè (Ville) 9 40 13 55 18 50 P (ihainiulcc 9 52 14 7 19 2 Trc'lliaKat 10 1 14 16 19 H Guilviuec 10 10 14 2-. 19 20 Pi'iiinarcli 10 21 14 3() 19 31

10 if5 4 411 19 35 Saint (îu^noli";...'!. tu 31.1 14 4;) 19 40 (A) N'ii liou que lus jeudi ot liimiUloho

i <a) Sainl-C.ui?u-Jlé...rf. 7 55 !2 25 16 30 luh-ity 8 .. 12 30 16 35 Penniarch 8 5'12 3b 16 40 Guilvlucc 8 20 12 50 16 55 THMlia Mt 8 24 12 54 16 59 Plobaiinalec 8 3:5 13 3 17 8 Ponl-l'AbUô (Ville) 8 48 13 1>- 17 23 Pont-l'Abbé (P.O.)...a.. 8 50 13 20 17 2 b

P o n t - l ' A b b é à A u d i e r n e (a) (b)~ 9 50 18 40 10 iO

10 1: 19 2 10 42 10 27 19 17 1 U) 4.. 19 35 11 7 19 57 Il 21 20 11 Il i: .'0 3; 12 . ,'0 5(i

<a) -(b)-Alulicrnc... d. 7 10 15 22 PiMit-Griii.\ 7 30 15 42 Pliiuliiuec 7 3 lo 5 Plozévot « 6 16 18 l'ouidrouzic... 30 16 42 Trt'OKiU 8 42 16 54 PloiR our 9 2 17 14 17 14 Pont-l'.Vbbé ar. 9 20 17 32 17 32

Pont-l'AblH'. Ploiu'our 'rr('()gal Pouhiruuzic, Plo/.cvul Pluuliiiiec Pont-l roix Audierne.. .ar.

|a) N'a lieu <iue lee jeuc'i cl dimanche (b) N'a lieu que le 13 do chaque mois, jours da foire S Plon^our

Page 16: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · 39* Année ^. IV - 40 LE ]\umér QUraZoE CENTIME : S Samedi n Octobre 1922 ET MARITIME Organe

•ni-.. Supplément de VlJnion Agricole et Maritime du 28 Octobre

ÉLECTION AU CONSEIL GENERAL DU CANTON DE PONT-AVEN

»

Réponse à l'appel de M. François Cadoret vieillard dans son délaissement et Vincent de Paul ne fera que réveiller, au XVII' siècle, d'an-tiques traditions, un moment obscurcies par les Kuerres de l\cli«ion et les équipées de la Fronde. La Charité, iiUe divine du Christ, ins-pire tous les sacrifices et tous les dévouements, l'ar elle, l'homme perd de vue ses propres in-térêts et l'on voit aux chevets les p'us humbles, les plus dédaigés de tous, des hommes et des femmes qui ont sacrifié pour diminuer, de tout leur pouvoir, la souffrance d'autrui, des positions parfois brillantes, lit cela dure de-puis vingt siècles I

Votre laïcisme coniple-t-il depuis 135 ans de charité laïcisée, et proportionnellement par-lant, le tiers seulement de " cet effort humain perpétuel " contre la soulTrance ?

Mais, jamais, le clirlstlanisme ne lit, des soins apportés aux souffiances, un but, en soi. Sones; érauce de la Paix, de la Justice et du Uotiheiir, allait bien loin au-delà de la Posté-rité lointaine, et il ne lui est jamais arrivé de croire, comme M. Cadoret, qu'il en finirait avec la Douleur. Certes, Il avait foi dans l uti-tilité victorieuse de l'effort humain perpétuel et ce n'est pas M Lavissc, je «nge, qui formula l'adage bien connu : « Aide toi, le Ciel Vai-

nc s'est con-enté de « rassasier ceux qui ont faim des

seules vromesses futures.* Nourrir et vêtir l'in-digent aux donnes des al bayes ; soigner les na-ïades, par le ministère des hospitaliers médié-vaux ou des religieuses des temps modernes, et non par des infirmière» sans foi et sans mo-rale, comme viennent de nous en révéler les scandale* de l'hôpital Bodéllo ; escolâtrer les enfants dans le c oître, ou les chapelles béné-ficiales ; consoler les prisonniers et adoucir leur sort, tout ccU n'est pour l'Eglise qu'un véhicule sur la route de cette contrée où il n'y aura plus besoin de " consoler " personne ! Mais eu attendant que de larmes elle a sèchées dans le voyage 1 et quand tout est perdu au point de vue matériel, Monsieur Cadoret, et cela arrive, tous les jours, dans l'humaine vie, pen-sez-vous qu'il ne soit bon de porter ses re-gards là-haut ? Or combien de fois, tout est il perdu ! Pensez-vous vraiment qu'il n'y ait de question angoissante Icl-bas. que la question économique et la transformation sociale ? qu'à d é f a u t des résultats appréciables apportés par la bienfaisance humaine et laïqueCpas touj urs t(è.>» heureuse, demandez-le à Lorlent et ail-leurs !) Il ne soit pas bon de croire à ces pro-messes futures, dont vous avez 1« facile dé-dain ?

Votre programme, sur ce point, n'est que « flatus vocls ». Sans la Charité Chrétienne. Charité a libre » dans ses dons et si façon de donner, c juste » dans ses répartitions, TOUS n'aurez qu'une sèche bienfaisance. Vous le le-connaissez vous-même, d'ailleurs, en vous plaignant de la compression administrative en matière de lois d'assistance. Si, comme vous le laissez entendre, l'administration de la com-mune de Rlec n'a donné, sur ce point, lieu à aucune plainte, c'est que TOUS avez rencontré chez la grande majorité de vos administrés, cette tradition de Is charité clirétienne, qui a facilité votre besogne, en dépit des Pouvoirs Publics...

M. François Cadoret nous livre, une qua-trième fois, le fond de sa pensée. Il l'a déjîk fait, nous rappclle-t-il. en 1912, 1914, 1919. Mais, aujourd'hui, ce ue sont plus de simples pro-positions doctrinales, c'est un code, un évan-gile, dont les Croyants devront faire leur règle de vie... Lui-même se propose, comme le modèle du conducteur de brebis, vers de pro-fitables pâtures. " La situation est nette", dit-il... il est désormais le candidat du " Groupe républicain, imbattable quand il est uni ", le groupe de la " concentration républicaine ". Je ne sais, s'. " les républicains sincères " qui, arrêtes jadis, par " une question de personne " ont rallié le bercail, savent bleu ce qu'on appelle concentration républicaine, chez les amis de M. Cadoret. Est-ce à dire que tous ces concentrés se croient appe'és à dcfcndre une République dont personne ue menace l'exis-tence ? Mais non 1 Les concentrés qui, dans le département, vont de MM. Louppe et Fenoux & Goude et Masson, voire à Le ïréis, en pas-saut par MM. Le Hars et Lancien, ont d'autres chats à fouetter. Comme eux, M. Cadoret est certainement persuadé, en son par-dedans, que la République, à part dans les milieux d'Action Française, ne peut être mise en question. , , , Autour de quoi, sous prétexte de la défendre, | se groupent il» donc ? ~ " "

M. Cadoret, qui vient de se déclarer candidat du parti concentré, sorte de liebig ou oe bouil-lon kub, pour marmite électorale, nous livre, malgré lui, son secret. Dans notre parti démo-cratique, nous parlons volontiers de déclasse-ment de» anciens partis, et nous y avons quel-que droit, nous, dont les origines familiales et traditionnelles se puisent dans ces anciens partis, auxquels out appartenu nos parents. Cela ne veut pas dire que nous fassions 11 des libertés religieuses qu'il» out défendues ou attaquées et que nous les placions à l'arrière plan. Qui dit " liberii* religieuses " implique, non pas une tolérance dédaigneuse, mais le respect. Or. chez M. Cadoret, malgré un cer-tain libéralisme de façade, qui séduira plu-sieurs, apparaissent, dan» la question reli-gieuse, et ce dédam et cette hostilité qui sont l'essence même des concentré* ", la condition " sine quâ non " de leur existence, et l'on comprend, tout de suite, pourquoi ils se grou-pent pour défendre, non pas la République de tout le monde, mais leur République, à eux.

M. Cadoret d<bute donc, tel le renard qui s'est coupa la queue, par nous faire admirer la maestria avec laquelle il place eu avant " la question économique liée à la transformation sociale " et relègue, à l'arrièrc-plan, la ques-tion religieuse. Pourquoi alors tout ce cou-plet sur la séparation et la làicité ? Pourquoi, reprochant à ses adversaires de " mêler la Religion à la Politique ", vise-t-il, directe-

'ment, le dogme catholique 7 . Pourquoi, malgré lui, bat il, le premier rap-

pel autour de l'anticléricalisme, en s'en défen-dant comme un beau diable ?

li. Cadoiet prétend respecter nos mutuelles croyances. En vérité 1 comment ue s'aperçoit-il pas qu'en niant la nécessité de la souffrance, il ruine par là-même toute l'économie de la Rédemption, la base même de notre religion nationale, dont le Dieu est un Dieu souffrant •t mourant, pour le rachat de 1 Homme '?

Nul document, peut être, ne marque avec plus de «laiti, l'antinomie qui existe entre le laïeisme tel que nous le révèle, très sincère-ment d'ailleurs, M. Cadoret, et le christianisme. Ce sont toutes les théories de l'Epreuve, du Mal dans le Moude, de la Douleur qui sont «n jeu... Mais sans nous attarder à des considérations purement religieuses et qui ne sont pas de n»-tre domaine, envisageons la négation apportée à la nécessité de la Souffrance par M. Cadoret, au seul point de vue philosophique.

Quest ce que la A'e'cMsité ? La nécessité est ce dont on ne peut se passer, ce à quoi on est attaché ou encliainé, par des liens naturels, telle la Mort, Monsieur Cadoret... Vous ne gué-rirez pas l'Humanité de la nécessité de mouriri Nous ne pouvons pas, ne pas fdire, ne pas su-bir ce qui est nécessaire. Quelque chose est nécessaire universellement, à tous égards, quoiqu'il arrive. La langue bretoune l'exprime par ar Red, ce qui donne comme l'idée d'un entraînement, d'une course à laquelle nous ne pouvons nous dérober.

Qu'est-ce que la souffrance 7 Physique, elle est une sensation désagréable au corps, .Morale, elle est unu peine de l'esprit ou du cœur. Physique, elle est la Mort irrémédiable, la Ma-

ladie contre laquelle vous luttez, si vous le pouvez I Elle est la misère, que vous diminuerez peut-être...

Alorale, c« n'est pas votre dénégation qui fera que la terre ne réponde bien souvent à cette peinture énergique des mystiques : une vallée de larmes I Non seulement nous souf-frons dès qu'une atteinte grave est portée à l'élément affectif ou à l'élément intellectuel de notre âme, mais nous sommes souvent plus malheureux du maliieur des autres que nous ne sommes heureux de leur boulieur. Empê-cherez-vous ces phénomènes, chez vos élec-teurs, Monsieur Cadoret ? Je sais bleu que le pays de Pont-Aven est le pays des plus jolis sourires de Bretagne {Monsieur Le Louédec nous l'a dit à Moëlan I) mais enfin vous ne pourrez faire qu'on n'y verse parfois des pleurs/Vous ne pouvez faire que la souffrance ne soit néces-saire !

Mais si la douleur et la souffrance sont (qu'on me permette le mot) hypothéquées par lu Nécessité pesante, même au point de vue purement humain, leurs modalités ne sont pas toujours indispensables, et c'est, avec de la bonne volonté humaine, «ne question de plus ou de moins. Est-il vraiment indispen-iiuble d'être laïque, selon la définition de M. Lavitise, pour arriver à diminuer ces manifes-tations de la douleur, ciiez nos concitoyens 7

Pourquoi M. Cadoret pare-t-ii ses doctrines sur la ISienfaissance d'un laurier qu'ailes n'ont pas gagné, mais dont se loue, & bon droit, la seule charité ?

Le Christianisme qui avait proclamé la né-cessité de la souffrance, fut le premier à éveil-ler la Charité dans le cœur de l'homme. Il ne ke contenta pas de lui inspirer un vague aU truisme, mais il opposa l'amour d'autrui, à l'a-mour de soi-même. C est lui qui rapprocha le maître de l'esclave antique, cest lui qui, à la aociété des premiers siècles, donna, dans les pauvres, un objet de sollicitude. C'est lui qui fonde des asile» de toute sorte, prèi du mo-nastère qui se construit. C'est lui qui veille sur l'eufant, jusque dana lu seiu maternel, sur le

centrales électri;jucs, la (liminiuion des tarifs prohlbllifs sur les petites ligues, la création d'une école d'agriculture en remplacement du Lézardeau, le développement du Crédit agri-cole a long terme, la création d'hôpitaux ou de maisons de retraite pour les vieillards saus aide, l'organisation de l'enseignement ménager et de l'enseignement professionnel, etc., etc... Mais, nous aurions désiré le voir un peu plus prollxii sur certains points. Que pcnse-t II de la formation d'une ré«ion bretonne, dans la France décentralisée de demain ? La V" région économique, comprenant les Chambres de Commerce de Qulmper. Lorlent, Nantes, St-Niizaire, Cholet. La Uoche'sur Yon, Laval, I.e Miins, Sanmnr, Angers et Hlois. lui paraît-elle un pas suflisant dans la voie décentralisatrice, ou ne déslrc-t-11 pas. comme nous, la forma-tion d'uno région bretonne, comprenant au moins tout le territoire de l'ancienne Breta-gne ? Entend 11 prendre tonte mesure, lui, par-tisan des libertés communales, pour réduire, à son minimum l'importance du Pouvoir Cen-tral. et porter à son maximum l'importance des Pouvoirs Uégionnnx ? Que nous dit-il du reboisement ? du label destiné à protéger les Industries bretonnes ? des expositions de nos Sociétés de propagande on touristiques ? de l'Introduction à 1 école de l'étude <lc la décora-1i(Mi celto bretonne et de son application à l'industrie ? de l'apprenti-ssage des métiers d'art breton, de l'étude de la musique celtique, dons cette même école ? Que nous dit-il de ce qne sera son attitude, à lui, dans la question de l'enseli/ncment de la Langue Bretonne, alors que les Sociétés d'Action tiretonne sont bien résolues à intensifier leur propagande en vue d'Introduire cet enseignement, ainsi que celui de l'Histoire de Bretagne rt des Pays Celti-ques, dans toutes lesécolesdu Pays bretonnant, normales, supérieures, secondaires et primai-res ? M. Cadoret est-il prêt à vouloir, avec nous, ainsi que le disait M. Jean Cho'eau, pré-sldeftt de la F. R. li. « qu'après avoir fait appel fi leur honneur de Bretons, aux moment-' diffl elles, le gouvernement .se rappelle maintenant que ces survivants, sont, en même temps qne des F.ançais fidèles et dévoués, jusque dans la Mort, des fils aimants et dévoués de la Mère Bretagne, fidèles et dévoués, jusque dans la mort pour elle ?» Nous craignons que le régio-nalisme de M, Cadoret ne soit trop pflle. pour le bien être matériel et moral de la Bretagne de demain. Il avouera que d'avoir le goût de l'autonomie communale ce n'est pas suflisant I

• ) ;• c • r VTio;. r's -ni»;

solide et simple, avec le système des coefll-claiits, (l'iipporter, comme le'dit M. L. A. Pa-ges (0. E. du U juillet 1922} lil^'WWéftfwftoifis d'ordre personnel tenant soit dr/rf "fcb/rfîs/ttn«el de la famille, soit, dans certains éôn'i'à 'là'pf»'-' fession du contribuable ». Céîi4'"éSt>!Wl-'-VrWU^ que, dès juillet 1921. la ' Ghatiitji-er''rtous'

{l'ïnjuria ^ BonrhîK furieux lui ordonna de dé-camper. Vfe qu'eitle fit. Mais' une fols dehors;

; eH«'t»rîtnit «rc^ «iiUoUfet le jeta , è la. facç de i so'n "Weauipère qui atteint à ta „tempe. ' tompa , ralde. Quijais mois de prison. . . , . ' ' àain^-T'iiurien. Infahiioide et sùpprèisidiï

. , ^ , , .. L.- . -i. - L a Coiir,d'Assises du Finisièré, raopelle La Depeche de Bres de-'âf to»!nclM•dep-, L audlêncé dù •4'endredi 20 octobrèi • àc-nier,2'2 octobre, proposa de modifie^ Itt fa < i meuse loi du '25 juin 19'2(). Mafe IfSénat sodia- 1; ^ ^ ^ patron YverLé INaoù'e, 41 ariëi so-liste radical. sentant combiën- Celté toi était; Il j'uL'd'avoir failt ai i»aî-aitTè lè cadfeVre" de œuve radicale, le reflet proprctf Ij j-g' f nt hé le 12 jiaW doctrines, tergiversa un an. âVa'rtt dé'rejeter.-; I, ^ ^ ^^^ ^ m ^ j ^ j ^ ^ j e Mi„iou accoùcM''-Ve« en juillet 1922, lapins granile partie'de ces I; l'enfàlit "awilt modifications, celle notaramenl eSYjïiérant de-'|j d ià-èlé eVouffé.bar'ï'kPiiliéà^ ét la taxe, lefigonnier

lotaramenl eSYjïiérant de-Ij jj^ià-èîé eVouffé bar'ï'kjjiti^ ét et rarli anV poises^urH- || d u S ^ ' rentrât'•MtisT ltf

Nous venons de parler d'écoles. Aussi bien M. Cadoret a-t-ll là-dessus, d'excellentes cho-ses, et 11 fait vraiment plaisir de le voir dire son fait, à l'organisateur du Comité de Défen.se laïque dans le Département, M. Cofl'rant. Cela ne manque pas de saveur, eu effet, et ce der-nier enregistre dans son journal, certaine re-marque dédaigneuse, à l'égard de son œuvre propre ! Nous croyons savoir d'ailleurs que M. Cadoret a tenu à donner satisfaction à l'o-pinion publique, en accordant dans une cer-taine mesure la proportionnelle-scolaire, pour les secours tout-au-molns, la soupe et les sa-bots, si je ue me trompe, peut-être davantage. Et cela est bien: nous l'en félicitons 1 Mais que dit-il de la prétention justifiée des catholiques réclamant le droit pour leurs écoles, aux sub-ventions de l'Etat, au prorata de leur élèves, comme cela se pratique, dans cette Angleterre qu'il connaît bien, pour les écoles de toutes sectes, étant bien entendu que leuis maîtres préseiîtent toutes les qualités de capacité et de morale, qne l'Etat contrôleur et surveillant a le droit d'exiger d'eux ? Que pense-t-il, étant donné, que lors de la discussion de 1880, Jules Ferry admettait l'entrée à l'école, en dehors des heures de classe, du mmistre du culte, d'un retour ù cette disposition 7 Vraiment M. Cadoret pnurralt-il soutenir qu'il soit possible d'établir l'enseignement de la mo-rale sur d'autres bases que celles du catéchis-me 7 M. Cadoret déplore et avec juste raison que nos écoles rur les ne donnent, au point de vue hygiène, aucune sécurité. « Les gosses, dit-il, sont entassés Jrop nombreux dans des locaux étroits. » Fort bien I mais alors, n'y au-rait-il pas un moyen bien simple, fort appré-ciable p.ir ce temps de crise financière, de ré-soudre la question? Les Catholiques, dit-on, ont la maladie de la pierre ! Ils ont bûti et bâtiront encore de spacieuses écoles,dont ouïes a chas-sés et dont ou les chassera encore avant long-temps, pour peu que M. Cadoret veuille y prêter les mains.... Eh bien I que M Cadoret leur assureà côté de l'éco e publique, observant réellement la neutralité, une pleine liberté d'enseignement, comme cela existe en Améri-que 1 Qu'il soit de ceqx, dont les vœux, au Con-seil général, hâteront l'abrogation des Lois qui enlèvent lu droit d'enseigner, à toute une caté-gorie do citoyens. N'est-il pas honteux qu'au lendemain de la guerre, en dépit de la Déclara-tion des Droits de l'Homme, des Hommes et des Femmes soient frappés d'iucapacité lé-gale, pour un délit d'opinion, alors que nul ne doit être inquiété pour ses idées politiques et religieuses 7 Vous voulez des écoles spacieu-ses... Nous vous en donnerons qui ne vous coûteront pas uu sou. Kl es n'auront pour l'é-cole laïque qu'un excellent résu tat. Ce sera pour Elle UK stimulant ù montrer, dans la lutte contre sa concurrente,/'ea:cc//c;icc de l'en-seignement, que vous demandVTz ù ses Maîtres.. Mais M. Cadoret est trop lié, déjà, pour faire semblable promesse 1

« «

Le chapitre des questions administratives, des questions d'intérêt général, des questions agricoles, tel qu'il se présente, daus la décla ration de M. Cadoret, ne soulève, de notre part, aucune objection. Nous c voyons avec plaisir, désirer, pour les communes une plus grande autonomie, une sorte de statut canto-nal, rélectrificatloa des campagnes à l'aide de

En matière flsca'e M. Gidoret repou'ÎSFT « hau-tement la politique du bloc national. » M. Cado-ret n'i.rnore pas que. si à Paris, de bons bour-geois placides ont donné leurs voix à Marty et Badina, pour se venger de l'impôt sur le chif-fre d'affaires 11 ne manquera pas. dans le can-ton de Pont-Aven, de semblables Gribouilles, qui. pour se mettre i l'abri delà pluie, se jet-teront dans 1* marc radicale, d'où sortirent, en réalité, toute» les pieuvres fisoïle-i. étreignant grandes et petites bourses, t.es mtjorités radi-cales socialistes qui ont précédé la Chambre du bloc national, nn sont elles pas. Monsieur Cadoret, les responsables de cette légiiilalion dont l'inquisition est l'un des caractères essen-Hels 7 Pouvez vous. Républicain concentré, critiquer, sans rira, les conséquences des prin-cipes posés par vos amis. Goude, Vîasson. Le Bail. etc. etc 7 et reprocherez-vous, i la Cham-bre actuelle, l'application 't'un systèm • dont ces citoyens ontété les inventeur»'?Suffit-il qua TOUS combattiez aujourd'hui au nom de la réalité de l'impôt, vous qui, l«s premiers, avez imposé sa personnalité, pour faire oublier une paternité fâcheuse î

Vous savez, comme moi, Monsieur, comment «n pleine guerre, le par i radical sut imposer à la faiblesse de M. Rlbot, une politique de taxa-tions. M. Ribot ne voulait d'abord que le dou-blement des quatre contributions directes. l»s-quelles auraient pu, par la suite, être triidées. Mais la commission fut d'un avis contraire. « Elle n'accepta de majorer les impôts de con-sommation à partir du /•• janvier 1917, écrit M. Octuve Aubeit dans l'O. E, du '23 Mars, que moyennant le doublement immédiat de la taxe sur le revenu des valeurs mobilières et la pro-messe (ormelle de demander de nouvelles res-sources à l'impôt direct. » Le taux de l'impôt sur le revenu sauta brusquement de 2 à 12 1/2 pour cent. Déclaration obligatoire, eontrôle: ce sont là des mots évocateurs des suspicions et des tribunaux, dont vous vous 'p'a'gnez. Sous l'égide radicaie-sociali te, ils parurent pour la première fols, dans n'itre langue fiscale et sept Impôts cédulalres (bénéfices industriels, agri-coles, commerciaux etc,., etc.) s'élevèrent du puits de l'abime sur la f<iule des contribuables apeurés. Quand il entr i dans une telle vole, un gouvernement ne s'arrête qu'à la socialisation totale L'expérience ayant montré que les cédulesn'empèsliaientguère l'évasion de l'impôt que, d'autre part, on ne voulait plus du jeu des quatre viel les, sluou dans les Impôts commu-naux et dépar ementaux, Il fallut un nouveau tour de vis. Serait es. Monsieur, la Chambre du Bloc National, qui, pour nosétrennes de 1918, nous bailla la taxe survies paiements, et la taxe de luxe7 Sont-ce M.M. Jadé, Balanant, Si-mon, Inizan, qui, le '25 juin 1918, portèrent leur dévolu sur une augmeutation des droits de douane, d'enregistrement et de timbre? Ont-ils à peu près, vers la même époque, majoré l'im-pôt sur le revenu de lOO/o ? MM. Jadé et Bala-nant portaient encore le bleu horizon, et la Chambre ainsi leiutéo n'était point sortie des urnes. Quand elle arriva au Palais Bourbon, le ministre dont M. François Marsal recueillit l'héritage, et qui était le radical L.-L. KIotz, la mit eu face d'un nouveau programme, portant création de huit milliards de ressour-ces nouvelles, et, pour les alimenter, s'y trou-vait bel et bien le projet d'impôt sur le chiffrt d'affaires.

La loi du 23 Juin 1920, en laissa tout l'odieux au nouveau ministre et la Chambre, qui la trouvait dans les bagages délaissés par l'an-cienne équipe, en face d'une banqueroute à laquelle il fallait rcmé ier, sans barguigner. Le recouvrement de cet impôt vexatoire ne pouvait hélas 1 s'effectuer que par les procédé» vexatoircs, mis en honneur, dès 1917, par les di-clples de M. Calllaux. C'est le système Inventé par les radicaux socialls'es qui « assimile les commerçants à des voleurs et les tient conti-tinuellement sous ta menace des tribunau.v ». Les Marsal ut les Lasteyric se ser\ent<l'un ins trument <[u'lls n'ont pas forgé, et chacun sait (|ue le B oc National recherclie les moyen.s <lc ne pas molester le contribuable et d'empêeher, en même temps, l'évasion de l'impôt, sans revenir aux quatre vieilles discutables en elles-mêmes. On volt un modéré tel M. Mertel, insister sur la nécessité de faire la é vision de la propriété bâtie, dont le revenu a augmenté considérablement, pour certains, et diminué, jusciu'à la ruine, pour d'aut'es, rt d'en chiirKer les Communes. Nous n'avons ])ik le droit de douter de lu volonté de nos amis, les répulilicains modérés, de retourner au prin-cipe de l'impôt réel, de combiner les signes extérieurs qui donnent à l'impôt une assiette

d'un atelier familial Le Sénat, dit La Dépèche, l'Mrélgriit 'Ia por-

tée de ce texte généi-eiî.t, Visîinrt'Mès 'pét!it»| métiers et leurs salariés. 11 lo-Ycn(Jit''^luf cal ! L'artisan et le façonnier,. 'bw^lWtxonêi'i rés.décrèta f-ii,n'auront plus i' dMit'À' èftiliittyer' leurs enfants mariés, habitant' ni' leurs frères et sœurs mlneur.V','n'hà&iÏ!)iWt''paS' chez eux... Le texte nouveau 'Vi'iiîffJiil' l'émpfoi exonéré à la femme, aux pferé 'ét nière, àUX enfants non mariés et à nn ajpp'rentj j'e'moirii' de IG ans. i.e droit à si l'on emploie un ouvrier prentl de plus de IG ans. Or, ciiacun 'sait quel travail on peut demanderïà^ùn enfant de U ou 15 ans 1 ^

Voilà donc le rôle du Sénat radicutt d'une part, celui de la Chambre modéçée d'antre part, dans l'Impôt sur le revenu, les "bénéfices, le chiffre d'affaires. M. Ca'dôret nous - arle d'impôts iniques sur les pptits,.salaires, encore, il n'est pas heureux dans sa surenchère démagogique. Outre, qu'on peut lui objectt;r qne l'iranôt doit l'rapper » proportionnellement tous les citoyens » et que c'eist là un des prin-cipes de cette P,évolution dont 11 s'honore d'être le fils dévoué, on peut dire que jusqu'ici, l'Etat a mis, dans le recouvrement de l'impôt sur les salaires, une longanimité que l'on ne trouve guère, dans ses relations avec les con tribuables, réputés, à tort pu à wison, plus fortunés.

En outre, un projet de loi est déposé sur le bureau de la Chambre, reii aniant l'impôt sur les traitements, pensions, salaires et rentes via gères. Ce projet relève de 2.0tt0 fr. les limites ail-dessous desquelles sont exonérés les traitements et salaires. Oes limites sont ainsi port^ès : six, sept et huit mille francs, suivant fa populaMon de la ville où habite le contribuable. Quant aux Impôts de consommation, est-ce bien eux qui maintiennent partout la vie chère 7 Nje frappent-Us pas, le plus souvent; dè.A denrées qui ne sont pas de pr mière nécessité, et cette vis chère ne saurail on l'attribuer, avec plus de réalité, à une s éculalion éhontée de la part de beanc up qui .se plaignent, outre mé-Bure, de leur feuille de cpntributipns. mais j n'hésitent pas à saler la note de leur clientèle, ce qui se répète à tous les degrés de l'Inter-m-dlarlat !

De la hautaine réprobation, que professe M. Cadoret, pour la politique fiscale du Bloc National. 11 ne reste rien que... l'éternell. : fab'e du L»up et de l'Agneau. On nous repro- i che des doctrines, un système, des exactions | qui sont le legs empoisonné du parti radical, ; et l'on pense se b'anchi- en imputant à! d'autres, plus tard venus, .ses fautes et celles i de ses amis. Electeurs naïfs, voterez vous, sans explicBtions, pour le champion de la Concen tration Républicaine, c'est-à-d'ire j àa radical-socialisme, Inventeur des Inquisitions fiscales, voterez-vous pour le disciple de» Goude et des Masson, ennemis de la Propriété... chez autrui?.

Notre conclusion est donc que nous n'avons pas confiance ! L'élection de M. Cadoret. c'est la porte ouverte au sectarisme et au coltectl-vlsme, que ue nous dissimule: t, uullement, la courtoisie du candidat et les velléités de justice aflichecs dans l'administration de sa commune. Nous déplorons q':e de vitux amis, de Corentin Guyho s'y soient laissés prendre. Il y a tout un abîme entre le libéralisme du vénérable défunt, dont la longue expérience politique lui faisait voir la conciliation néces», saire entre le Progrès humain et les Sources éternelles des Forces morales et la prétenduet largeur d'esprit de M. Cadoret. M. Cadoret n'est pas l'héritier de la Pensée de M. Corentin Guyho ! Il s'en est si bleu.rendu compte qu'il a attendu jusqu'au dernier moment pour par-ler, de peur que l'Union Agricole ne se hâtât de lui donner la ré,iique et d'éclairé- le fond de son programme... D'aucuns nous reproche-ront de n'avoir pas pat îé plus tôt, sans atten-dre cette déclara Ion, puisque npns n'ignorions pas les p ojets de M. Cadoret. Si nous ne i'ai vons pas faii, c'est que, jusqu'au dernier moi ment, nous attendions que quelqu'un de pluS autorisé que nous, le candidat qu'appelaient^ en secret, les vœux de tous, se présentât dut suffrages de ses concitoyecSir:Nous. n'«,vons fiappé qu'à cette porte, parce que le salut poui \ait nous venir de là seulement... non d'ail-leurs, et qu'il est plus nijisible qu'utile d'é-changer des paroles vaines.

Mais rien n'est venu I Aujourd'hui, nous croyons devoir, bien que nous ne nous fassions aucune Illusion sur le résultat . de notre démarche, dire ce que uous pensons et délivrer notie âme. Peut-être, enfin reùsei-gnés, quelques uns des vieux amis.de ^M. Çcî-rentin Guy o reculerout-ils à accbrHer leurs suffrages, à celui, q i, jeune encore, fit aux Goude et Masson, les honneurs du-Pays de Riec 1 Peut-être hésiteront-Ils, 'eux, les pay-sans affinés, eux les membres de l'aristocratfe paysanne, à envoyer au Conseil général d abord, au Parlement, ensuite (il n'y a' que le premier pas qui coûte !), le leader du socialisme, sié-ger avec les représentants de la Plèbe bre$-ioise, et mettre sur le mêmu pied les intérêts de ce coin riant de la Bretagne, avec ceux qu'on agite au fond des taudis de la grande ville maritime. Qiiand uu candjdat est seul devant l'urne, la loi exige encore qu'il réunisse un certain nombre de voix, pour le premier tour, du moins... Or lionc. pour que le triom-phe de M. Cadoret soit au moins retardé, si-non compromis, que faut 11 faire ? s'abstenir '} Non pas ! Il faut voter ! 11 faut voter 1 mais eu blanc !

Il faut rayer, sans plus, dans le secret de l'isoloir, le nom de M. Cadoret, sur ses propres bulletins I

Ziaoa le JOEHHJS.

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rjsoi] 'r|nf riejlît:^ 'dâ'ri nn ïniîfs abandonné ^virf^u a'jio. ,inètres''de'ThéB{tatipn îiaour'quf dans'un lesté^ 'un catHouie T 'i'fja ÏOmtér;'.'.''/

Le;N.aour dès la mort de sa ifemm' ' avec ht'' (iurii,e il'âvait vécu 6"seitialnes fit dé'M.arie lïi-nîoiî'sa'maîfiesse. Aujoui-dhul il s'oirre à ré-parer.par le maiiage et la séduction'it lecrimè Soi défeniseur M* Al izon propose donc de fer-fnfirlÙ^prisoh é'I d'ouvrir iin berceau * C'est à qilôfsè' range le jury qui renvoie absous les deux accusés. Marie Miniou était asststé de M» Feilïet.' ' • ^ - • .^jCJoh^rs-Carnoët. AÏlcnlat à la pudeur. jHlieii..ll(fi;viard', 47 ans, cultivateur à Kerliérou, çp; .Çlpliiars-.Çaruoët, comparait défendue par M' Feiilet sous l'inculpation d'avoir, à Clohars-Cariioét,. du 11 janvier Ï9J.6 au 8 juillet 1922, commis des attentats à la pudeur sur sa fille. Ma iesAnne, née en js nvier 1903, «t npn éman-» cipée par le m iriage. - . . ,

La conduite de l'accusé n'est pas bonne ; il a» la-réputation d'être brutal, ivrogne et sour* nois. - - ,..1.7 -Le''père î idigne' est condamné à 8 ans .da

técrùslon, 10 ans d'interdiction de séjour-et à la déchéance de la puissance paternelle.

La Pensée intime des Concentrés. — A îrinauguration de la statue de jJaurès* Ji Montpellier, l'ancien ministred« lùî qui, en 1917, prit sous «on J^onnet, de re-pousser les pr positions autrichiennes, tendant à abréger.les hostilités,>Paul Prudent Painlevé, aprè< avoir remis eu circulation la rumeur in-fâme ,co tre le clergé fran^is en s'écriant : o Non \ Non ! ce ne sont pas let ùistiialàurs laiiffués qui ont été les embusqués, ce sont tv hommes en robe noir » et ayant ainsi bien éta-bli le Caractère persistant d'une lutte, dont M. Cadoret voudrait nous mettre sur le dos Ik responsabilité, ajoute textuellement cet âp-()el au boichevisme ; » , ' '•€ Nous devons nous unir étroitement ti for-mer un Bloc compact pour imposer notre voh lonté à ces forces capitalistes qui cherchent mais'en vain, à nous opprimer.

'«'Ces forces capitalistes s'entendent à mer-veille pour passer des traités, non sans profit, àved les traitants. Il faut leur substituer le oom-ifà\è 'dv la C. G. T. française et de la C. G.. T. 'àtlémande. et on verra bien vite que ces trac-tations de rap'icUé et de rivalité changeront de face lorsque leurs troupes, hélas ! trop do-ciles, verront toutes nOs forets lancées, accutna-ïées contre elles. » (App. frénétiques). 'i

Que dit de ceci, M. Cadoret ? Peut-il nier que Painlevé soit un Concentré? Et les électeurs du canton de Pont-Aven rè rendent-ils qn compte exact de ce qne sont ces capitalisteM que 1 on mettra sous le contrôle allemand ? Ces capitiUstes ue iont antre chose . qne les propriétaires et commerçants,'et -plutôt Tes commerçants honnêtes que les mercantis qUi ont su mettre leur argent à l'abri du fisc.

S u - i t e d e Ist JE^égr ionst le

Pompes Funèbres Générales ua EH'

ASS1S1';S DU l ' I .MsTKIlK (Suite)

f'ioultinoc, Coups niortfls. Une noui-niee t.nuisi t^-(iouii et son lîèictjlet Le (i»)uil ouviieis d'usuif à l'outiinec, vivajent avec leur lieiiu peic et bfan lil-. limri tiou'ihis, nn-riii-pèciicur. Mais qui dit coliabllation rie dit pas nécessairement bonne entente. Le 15 aoylt 19'22, le pécheur rentra uu peu gris, Louise

deroaiide un EM-

PLOYE au mois pour faire-chef-p rteijr.

luiporlation de chevaux. -- Mw, tji-jiaa, député du Finistère nous comQit; i-qtie là lettre suivante '•: - " ^^

: r Paris, le 24"octdbre 1922. Monsieur le Député,

'" Vous avez bien voulu appeler mon atUotion sur le préjudice considérable que subissent en ce moment nos éleveurs, par suite de l'içi-portation avec un tarif dpuanier insuîflsa^nt, des chevaux étrangers.

J'ai l'honneur de vous informer qu'un dé-cret en date de ce jour applique un cœfûcient de majoration de. 2. ô au droit-de douane ac-tuel, sur les chevaux autres que peux desti-nés à la boucherie, sur les mules et mulets,

, ânes et îlnesses. Je suis convaincu que cette mesure protec-

trice J ermettre à nos éleveurs de se défendre contre la concurrence étrangère et notam-ment contre celle des pays de l'Europe cen-trale à change déprécié.

Veuil'ez agréer, Monsieiir le Député, l'assu-rance de ma, haute considération.

Le Ministre de l'ÀgricuUur*^ Signé : Henry GHERON, .:

Jout ceci est bel et bien, mais M, pourrait-il amener le ministre à moHifier son décret, en faveur des poneys et genêts (produits de la ponette et de l'dne) qui, d'Irlande, pour-raient être mis sur les marchés bretoiïs sans nuire à qui que ce.sQit l,

• • ' • • • • ' . • » • ' . • *

Ucvaucemcnt d'appel.'"^ Tjes' jôunes gens nés dans le premier seoi^tre 19i)îi"et dans .;o premier semestre 1904, (Jul ont obténu en août, ou septembre l922'le çertlBcat de pré-parati» n au fPrvice.^militaire,'ifjeùyent être admis a contra» ter dans les 10 jours ptéèér dant l'incorporation du 2* contingent de la clas.-î' l'engagement par devancerp'ent • l'appel prévu par l'article 10 de Ta loi du 17-liocembre 1921. ^

V r<>jfioii économique. — La Cham-bra de l'.omir.ercB de Quimper fera désormais partie de la V» rrgion économique, au même titre que les chambres de Nantes, Sainï-Na-zair.', Choiet. La Roche sur-Yon, Laval. Le Mans, Lonent, Saumur, Angers, Slois. Réunie k LoMent. IH H' gioi. économique, ballon d'es-sai (il ne faut pas l'oublier .'), d une mutilation lie i.i BretaRni', a omis a.i vœu tendant à la rriiiiSf en service sur la lit ne de Nantes à Quimper, de wa :ons de 2» cla se en bon état adopté. En outre, il est demandé îi la C-'inp.iKniB d Orléans que dans tou- le.-» trains de vcysg-ur.N et surtout dans les > ..pruss. ii y ail un s ef[.inK-eHr ou, à défaut, un wagon % VHi, ilf* .> oi cl les , '

Uo - un vt» riiii» (la- le Syndicat d-s iii f.y i> . .x jM .iii. ur- d- Uie MKii" e^t.pris f il i (iii-i «'nUoii ei «t r.H ounu » 'Ofllott-i' dfS traufports. • • •••H':

La 5» région économique a demandé en outre le lélablissement du traia 38 d'avaat-^uerret

Al il'^ji .1

> ' )»

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B B

s

MaU certainement l il ne noua en coûte nulle-ment de reconnaître une itourderie. N0UI n'a-von$ Jamais entendu viser l'honorable M. G. Corne, commerçant en cidre, mais ton homo-nyme. Noue prions M. G. Corne, commerçant, de bien vouloir oublier ce regrettable incident, qui après cette excuse, n'aura pour lui, aucune suite désagréable.

Aeeidfmmt dm eh»mim d» fer. — Le 18 eoarant vers 6 heures du soir, à l'arrivée d'an train de marchHodises à la station de Ban-nalee, il fat consUté que le 4* wagon du trains chargés de scories, ne roulait que sur les deux roues avant. L'essiea arrière s'éUit rompu et nne roue avait été perdue en route. Grâce à la solidité de l'attelage, il n'y avait pas eu de ru-pture et, àh ce fait une catastrophe qui aurait pn être très grave fut évitée.

Tout l'airlère du Wagon, qui était chargé de 10 tonnes, ayant traîné sur le ballastre il fut constaté que de nombreuses traverses avaient été endommagées ainsi que quelques appareils de signalisation. A environ 4 kil. de la station de Bannalec. on retrouva, sur la voie, la roue qui s'était détachée du wagon.

En raison du danger que pouvait faire cou-rir la circulation des trains sur la vole, le tra-

. fle entre Quimperlé et Bannalec, dut être assu-ré par une seule vole, Jusqu'à ce qu'il fût pro-cédé aux vérifications et réparations néces-saire. De ce fait quelques trains subirent des retards. La circulation a pu être rétablie dans la matinée du 19.

Nous croyons savoir que la rupture de l'es-sieu serait due à un vice de construction.

• Çmi hmaè hiHt... benè dormit ; qui beni dormit non cogitât malum... et certes, au fond de son fossé, route de la gare, à Banna-lec, le 15 octobre, louen ne pensait pas à mal. Ayant bien bu, il dormait bien. Pourquoi les gendarmes l'ont-ils éveillé 7

€hmT0 aocidmut d» o&« i t « . — Dans après-midi de dimanche, MM. Dérout René,

Agé de 20 ans, de Kerscao, et Kervean, 19 ans, de Kerserc'h, chassaient dans la prairie dépen-dant de la propriété de M. Tallec, à Ker. bernez.

Le premUr chasseur abattit un pigeon et un de ses cainaradcs, qui était survenu sur ces entrefaites, Joseph Guéguen, 17 ans, lui prit •on fusil pour l'examiner.

Dérout voulut alors'changer la cartouche qui avait été tirée, mais il avait à peine saisi l'arme qu'un coup partait et la décharge attei-gnit en pleine tête le Jeune Guéguen.

L'os pariétal ftat complètement détaché de U botte crflnienne. 'Après avoir reçu les premiers soins du doc-

teur Moré, le blessé fut tr ansporté à l'hôpital de Quimperlé et les docteurs Le Stunff et Go-las pratiquèrent la trépanation.

On espère sauver le malheureux Guéguen.

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4 , C o m de U W v e ( ^ t t l t ' W LORIENT Accords — Réparations — Echange

AIOMNEMSMT A LA LBCTURB UUSICALK

Rlee-%ar-Bélon Wmot-BtM, — A. S. du Bélon bat A. S.

Scairoise par 2 buts à 1. — En match comp-tant pour le championnat de série, l'A. S. du Breton a battu l'A. S. Scaëro'ise par 2 buts à 1.

Chmmpioammt d « Cornoumill»ê d»B 10.000 mètrmt amr piaf. — Belle vic-toire de Goarant, de l'il. S. Rospordinoise. — En ml-temps du match de foot-ball A. S. du Bélon, Seaër, s'est couru le championnat de Cornouailles de 10 kil. sur piste. Cette course valut à Goarant. de l'A. S. Rospordinoise de remporter une belle victoire et de confirmer sa valeur, en parcourant, malgré le vent souf-flant en tempête, les 10 kil en 36' 65", Tocquec, de l'A. S. du Bélon, fournit également une belle course et termine 2* à 150 mètres de Goarant. Cnion, du Stade Quimperois termine 3« à 100 mètjes et Keroué, de l'A. S. du Bélon, à an tour de retard sur Goarant.' il n'y eut que cet quatre coureurs à terminer la course, les •atrea n'ayant pa soutenir le train assex vif.

JP«« d» Jumihrm. — Chemin de grande communication n' 62, le 15 octobre, ft 22 h. 15. Louis, domestique agricole, au Louannic, cir-culait sans lumière à sa bécane. Il en est de-Tenu bec Jaune I

!>• Ja lumière, ». T. p. — François, de Kernaour, attèle son cheval, aussi bien à la tombée de la nuit qu'en plein midi... comme de Juste I mais il oublie de remplacer le soleil par le moindre < goulou-lutig ». Le 11 octobre, à 19 h., les gendarmes lui ont rappelé que l'homme était le seul mammifère au pouvoir de qui il est de faire du feu. et que l'aisembiée des Humains y oblige, en certaines circonstan-ces, ses co-associés.

Pont-Aven Mémmion dmB Mmtrmitéa» — Les Re- .

traitéM civils et militaires du canton de Pont-Aven réunis le 22 octobre 1922. nalie de la Mairie approuvent la décision et vœux de l'assoinblée générale de l'association pris à Oaimperlé, le là octobre et donnent mandat | ta Président, d'adresser sous le timbre du ; cartel des Hetraitén la lettre donc ci-Joint texte aux parlementaires du département. i

Monsieur le Député, ' Les Retraités des cantons du Quimperlé et

Pont-Aven, réunis ont l'honneur à l'exem-ple de l'association des ofDciers retraités ie vous soumettre leurs raisoDs en faveur de la revision de la péréquation des pensions.'

1* L'impossibilité, (reconnue, par le vote du 3 juin m i ) de vivre dignement et l'équité veulent que les oubliés du 3070, aient une pension égale aux futurs retraites.

2* Il serait contraire à tous lus degrés de la hiérarchie militaire, une home, une dégrada-tion humiliante de voir le futur soldat re-

< traité de demain avoir une pension de 2025 francs, alors qu'un adjudant retraité d'bior, aurait è peine l.oOO fr. pour la même temps de services.

3* Il était entendu que la loi du 2:> mars majorant les pensions serait provisoire en attendant la revision.

4* Après la parole donnée et l'engagement par le vote du 3 Juin 1921, nous comprenons l'embarras de l'Gtat et du parlement pour nous donner satisfaction, le nôtre est encore

' plus grand |K>ur vivre. La mortalité aidant l'Etat, la dette budgétaire des 3 preraièrea

catégories prévues au 4495, pour lequel nous i prenons position, sera vite éteinte. C'est avec

conflaoce que nous faisons appel aux bons sentiments, maintes fois exprimés par M. le Ministre des Finances et du parlement, d"é quité et do Justice ^ our hâter le vote de loi de revision et U péréquation des pensions. Ne restez pas sourd & notre supplicalion soumise.

Nous resterons toujours dignes de nous môme, unis et résolus, mais notre attitude PiclQque, d'aujourd'hui, pourrait se modifier en présence de la confiance déçue.

Le Président, MERLE. Itiunion dm foaetionnmireê. —

(Communiqué). — 80 foDclionnalres de toutes les administrations du canton de Pont Aven, réunis dans celte \ille, salle de la Mairie, le 8 octobre, à 10 heures du matin, ont, après avoir entendu l'éloquent exposé du camarade Huguen, secrétaire de la section départemen-tale du Finistère voté un ordre du jour récla-mant le droit syndicale et la liberté d'opinion pour les fonctionnaires et demandant le main-tien de l'indemnité de vie chère, ainsi que la mise immédiate à l'ordre du jour et Je vote rapide du projet de loi Doumer. Lugol sur les pensions, amendé dans le sens préconisé, par la Fédération des Fonctionnaires.

A l'issue de cette réunion une section locale a été immédiatement constituée.

REQENT Secrétaire de la Section locale

de Pont-Aven

IVizon Smom collier. — Un fort chien de garde,

appartenant à Anna, de Kerdabé, circulait en tenue négligée, près de sou village, le 5 octo-bre. à 13 heures.

JPlaque de contrôle. — Albert Serault, 44 ans, marchand d'étoffes, au Poteau-Vert, cir-culait sans plaque le 10 octobre à 15 heures. Les suites ne sont pas douteuses.

IVévez Ivreaae. — Le 22 octobre, vers 9 h. 20,

les gendarmes, renoonlraietit couctié dans une douve à 150 m. du bourg de Nevez, Jean Guivarch, 37 ans, domestique à Rustin. Comme il se trouvait en t tat complet d'ivretse, 11 fut gratifié d'un procèp-verbal.

IMcIgven JPermminre tardive. A 22 h. 25, le

22 octobre, Marie, débitante k Cadol, servait à boire & plusieurs consommateurs, elle en saura le prix.

Scaér Chieaa. — Contrevenant à l'arrêté de M.

le maire de Scaêr en date du 19 septembre, les quatre chiens de M. M..., errant le 11 octobre, sur la place du bourg, lui ont rapporté procès-verbal.

Héhii clandeaUn. — François Rannou, forgeron, a Boudilin, vendait vin rouge et blanc, sans autorisation aucune des contributions in-directes. Grave I

Kernével J>èlii de ehmaae. — Christophe, 17 ans,

boulanger, à Kernével. a été surpris, le Jeudi 12 octobre, en action de chasse, près du Bourg-neuf.

Qniinper Jùea JPêiea Ziemordent, — Les sommes

ci-après ont été versées : 1.320 fir.. à l'U. B. G. de Quimper ; 440 fr.. à l'U. N. G. de Penmarc'h & la suite des fêtes données en Juillet dernier.

Ergué* Armel An eongrèa posaelogiqne. — Notre

ami Joseph Quéméré, du village de Keromen, a obtenu un 5* prix pour ses pommes à cidre. Félicitations I

Carhalx Cerpa enaeiguent. — M. Pille, direc-

teur à Riec-sur-Bélon, est nommé en la même qualité, mais déchargé de classe, à Carbaix.

Ouessant Releiiona tiveo le Coniimen*. —-

Grâce aux bons soins de la C'* des chemins de fer départementaux et aux démarches de M. Mocaër. conseiller général, le premier tramway, qui part de la porte du Conquet à 8 heures précises, assure au Conquet la cor-respondance, sauf évidemment cause de force majeure, avec le vapeur Ile d'Ouetsant, dont le départ de Brest, les mardi et vendredi, a été retardé d'un quart d'heure, c'est-à-dire fixé à 7 h. 45 au lieu de 7 h. 30 auparavant.

Saint*BrIeno HonToen IPréfet. — M. Langeron, pré-

fet de la Charente, est nommé préfet des Cfi-tes-du-Nord, et M. Grimaud passe à l'Indre-et-Loire.

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RUCHE DE SA lNTxN ICOLAS

Le Dimanche 29 Octobre 1022 e t jours su ivants s'il y & Iteu, à 13 h au Jklitan e t à Saint-Nicolas, e o OQimoerle, il 8«ra prooéiié par M' L0UI8, greff ier du Tribunal civi l de Quimperlé, faieiant fonotions de Tribunal de oornmeroe, à la v e n t e aux enchères publ iques , au p lus

ier enoh oflrant et dernier lërisseur

du HATËRIEL et des MARCUANDISES

dépendant de la l iquidation judi-c ia ire de la soc ié té a n o n y m e La Ruche de Saint-Nioolas, dont le s i ège social e s t à Quimperlé.

On vendra n o t a m m e n t :

1 p o m p e à main, 1 échelle» sacs d e cnaux, lot de vo l iges sapin, lot de bois en g r u m e (sapin, châtai-gnier , chêne) , lot de p lanches ch&-gnier . lot de membrures obéne, m o t e u r s é lec tr iques de 5 HP, un m o t e u r é lectr ique n'ayant jamais serv i , 1 bicyclette , lot de pointes , lot de Hls de fer, lot do tuyaux de caoutchouc , lot de chaînes , fûts d'huile, de valvole ine , de coaltar, 1

Ealan, briquettes de charbon, lot de r iques mâchefer , 1 grande char-

rette , 1 tombereau, 1 char à-bancs, hai-naia, tréteaux, lot de foin, ' lot de p o m m e s , 1 té léphone complet , li-g n e s de transport de force électri-q u e a v e c godets , lot de petit bois , 1 banc-cotlre, fûts , boutei l les , filtres touques , pet i t matériel divers, sc iure "de bois, 1 bascule et s e s

Eoids , 1 p o m p e hydraul ique, 1 royeur de p o m m e s , ca i sses , 1 pou-

lie, 3 maies , lots d e toile h pressoir , c la ies , 1 alambic, i e s s i eu de camion etc . , e t quanti té d'autres objets .

Au comptant 10 O/o en sus . Celte ven te a lieu^A la requête de

MM. les Administrateurs de la So-e i t é La Ruche ée Saint'Nicolas, a s -s i s té d é U- FOURNIS, avoué à Quim-perlé . l iquidateur judiciaire de la l iquidation'JudiRialre, de la Société a n o n y m e La Huche Sain'.-Nicolas dotit le s i è g e social e s t h Quimperlé .

Et en vertu d'une ordonnance de M. LK SCIELLOUn, j u g e - c o m m i s -sa ire de ladite l iquidation en date du 17 octobre 1022.

Le Greffier chargé de la venle

Ch. LOUIS.

GUERIS par la

SB DUPBYROtJX: M" Albart OAU-,VeilQNe,i5,ru» Montbauron,Vartêllltt (Stlno-et-Omt), liBnKîritatTec hémorrafiieslntestlnales dcpuislan, rétablie en 10 mois (A»e!it.du 2Sfév. lOiï); M. Juin UAES, à Ormoy-Villirt (0I>»), resté frileux, fragile, sensible au froid, su]et aux rhumes, saus grand

ao loï. mauriBt iniennr,r»imaaeituranga, i Sâint-Patti'n» (Indra-tt-LoIrt), éprouvait, dès son Jeune àgo, une grande faiblesse uux changements de saison, manquait d'appétit, était resté petit, est devenu fort et robuste après 3 années do truite-ment. Agé actuellement de 17 ans, il piie 60 kilos et mesure 1»64 (Attest. du 14 fév. 1922;; Af" Marth» PRENANT, à f.londoubittu {Loir-at-Cher), avait toujours été très nerveuse, a soutFort, eu décembre 1918, d'un aiul do gorge, puis, on quelques Jours, est tombée duiisunà ut de falbh sse tris grave au point qu'elle n'avait plus aucune foà-e dans les Jambes et au'll fullalt l'aider à marcher; de plus, SOI) caractéi'o était toujours agncu par des Idées noires «t pur une sensation de constrlc.tlou dans la («itrine; a.élé fortillée et ai.' éliorée au bout de 3 mois au point de pouvoir reprendre ses occupa-tions habituelles, guéde en 85 mois (Atteit. du lorév, im); M-Juiletta BIHVAULT, 1 Saint-Mglu {Indratt-Laira), profondément anémiée par un •llaitvment trop prolongé do 15 mois, atTalblie, sans apnûtit, fatiguée au moindre li avail, forcée de

rie " • garder lu Ut dns fournées entières, 2 ou 8 jours par .seidaine. éiKtciues très pftles et douloureuses, améliora en 3 semaines, complètement réiablle en i mois (Attest. du 8 fév. 1932). La MinèroloBa •Zhiptyroitx est le moins cher des forti-flauts, our la bouteille, Rufflaante pour une oure do un mois ou deux, suivant vAge, est envoyée A domiolle contre 11 fr. en mnndat-carte adressé au D* DOPBYROUX, 5. SqiiaredtMassine,Paris,qui expédiegrotla etfoflur demande,sonctutfa surlaMin4rolaa« ttigquMt/pnna/r* («u ooniu/t«t. ttUTIilISfoomiponcr*.

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