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34* Anoée. 40 A u j o u r d h u i C I M Q CËjXTIMËS Dimanciie 7 Octobre E T M A B I T I M E nr^nw. H(^publîcain Oi^mocratique et Régioiialiste de F O u e s l Paraissant le IDUMI-A-lTOHEl Annonces et Réolames Annonces Judiciaires (la ligne).. . 20 o. Annonces volontaires 2B o. ".éolamos 60 o. Les annonces sont reçues au bureau du Journal et, à Paris, dans toutes l(s Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. D i r e c t e u r . : L é o n L E BERRE RÉDACTIOM, ADMimSTRATlON à AMNONCSS A QUIMPBRLÉ, Piftoa Hepvo, n» 8 bl* TÉUÉ^HONK, M' B Adr$us TéligrafhùjHe : Wnlon, QuImperlA Les abonncmeiUf se paient d'avance, sauf conven- tions ils partent du i" ou du iS de chajM moi$. On s^abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de posté, ou encore en adressant un mandat-poste au Directeur, M. Lôon LE BERRE, place Herro, â Quimperli. ABONNEMENTS ( v A N Quimperlé (ville) Finistère et départements limi- trophes Autres départements Colonies et étranger 3.50 4 - 5 - 10 - Prisonniers de Guerre. Réunion du Bureau du 5 Octobre 4917. Nouvclios inscriptions : Jégou Louis, do •Querrien, au ca»np de Darmstadt ; Le ilesto Alexis, de Pont Aven, au camp do Kablilz. Dcrf envois do vêtements et galoches sont faits à MM. Jairré Jean, au camp de Darmstadt ; Pelleter Louis, au camp iie Soltau ; Deliiou François, au camp do Mânster U ; Quillou Pierre, au camp de Zwickau ; Kerbiriou Joseph, au camp do MindenTallec Jean, au camp de Hameln ; Nigen François, au camp de Lim- burg-Iiahn ; GouilTer Laurent, au camp do Liiiiburg-Lahn ; Landrcjn Yves, au camp de Stralkowo ; I^e Maout Pierre, au camp de Oiessen; Houxrch Jean-Louis, au camp de Landsberg & Lech; Forlot Yves, uu camp de Darmstadt ; Portier Pierre., de Gioliars ; Da- gorn Loui.s »u camp de Semclager. Ont souscrit à l'œuvre : Madame de la Vilic- marqué, <ln Plessix, en Pont .\vcn, 100 fr. ; Madame Kerbiriou. de Trém^iven, 2 fr. ; Sub- vention communu de Meliac, 250 fr. : inven- tion commune de Rédéné, 432 fr. ; Souscription anonyme Madame O. Quimperie, 5 fr. ; Sous cription MaJanie Landrein. de Kernével, 5 fr. ; Souscription Madame GoutTès, 5 fr. Nous demandons à .Messieurs les Maires dont les coniinuaos ont voté une subvention à notre œuvri) do vouloir bien faire parvenir les mandats à notre TrAsoriar Monsieur Clio- quet. Hemerci-iments anticipé:>. Le Comité se réunira le vendredi 9 novem- b r e 1911. VUETOXXD t - Ua •MM B r m U a a , ^umamat dm 2*UNVA- NIEZ ARVOR tmra pmhUé, à emttm plae0 «aatedi proohmia. .. JP•if^Md•i« amataima.—BasM-Bretagne) lundi. — Lesneven. Ouiclan, St-Eutrope, Kernével, Pontrieuz. Mardi.— Le Juch, Plabenneo, Quimtrc'h, Guéméné, Pont-Scortr, Lanrivain {i joursJt Mercredi. Landudec, Le Faou, Bannalec, Pluzunet, Lanrivan. Jeudi. - Hanvcc Vendredi. — Telgru-î, Langoôlan, Inguiniel. Samedi. Audierne, Plonéour-Lanvern, Guis^ény, Guingamp, Quimperlé Conêail muaieipal. Samedi pro- chain, I* «éanoe du Jeudi 4 courant. JEToeie aupériaarm da garçoat» Examen» de la session d'Octobre : ont obtenu le brevet élémentaire : nodénci, d'irvillac; Lagadec, de Quimperlé : Rica, de Lanriec ; Rozo, de Groix. Sont admis à l'Ecolo Normale : Bodénci, d'irvillac ; Lagadec, do Quimperlé ; Rozo, do Groix. Jlât dMôtal. Un nomné François Boutouilher, ou se prétendant tel, vêtu d'un uniforme militaire, de la classe 13, originaire de Brest, rue de Èrca, ou rue Pasteur, mais sans papier aucun, marié, mais ne sachant dit-il, où ni quand, taille 1"72, arriva le 24 Septembre. ch»z Mme Vve Hervé, hôtel de l'Europe, & Quimperlé. Il demanda une cham- bre, n'en profita guère, fit une incursion h la lingcrio et déroba une première pièce de toile et colon, de 100 mètres. Il alla on ne sait où, sans qu'on s'aperçut, d'ailleurs, du tercin. Re- venu, vendredi, il y resta la nuit, et profita de l'encombrement de samedi, jour de foire pour BOuglraire d'autres pièces à midi. II réussit à les 'couler, soit dans Quimperlé, Quimper ou Lo icnt. Les recéleurs n'ont qu'à bien se tenir car des noms sont connus. On se rendit compte alors au vol. M. Jean Hervé, permibsionnaire, ayant appris que son voleur avait demandé des ren- seignements sur les marchés do MoOIan et Clohars et que d'autre part ledit voleur s'était inquiété près de M. Slanguennec, voiturier de Quimperlé au Poulclu, du voisinago de Guidel partit en auto, avec deux gendarmes, et fut assez heureux, pour mettre la main sur Fran- çois, vers 15 b. 1[2 au moment où il attendait le bac au Bas-Pouldu. François est & la boite depuis Dimanche soir. Xtat-CiriL Naissances. Arthur- Jean-Lucicn Royal, 9, rue Thiers. — Alice- Marie Merène, 9, rue Meliac. Publications de Mariages. — Louis Calvary, menuisier, rue du Couôdic et Hélène Tamic, journalière, Kerflerh, en Meliac. — Gaston- Arthur Havransart, Jochey, mobilisé au régiment d'artillerie, demeurant à Chaumantel (Seine et Oise) et Marie-Louise-Mathurine Le Gall, sans profession, 3, rue du' Couôdic. — Le Moing Paul-Vincent, cultivateur, mobilisé, sergent au 79' régiment d'infanterie, demeu rant à Trelivalaire, Quimperlé, et Marie-Anne Février, cultivatrice, Roscado, Quimperlé. Décès. — Louise-Francine Lo Floch, 5 mois, rue du Coufidic. Meliac Vol da légamaâ. Mme Daniel, culti- vatrice à Stang-ar-'Vel, a vu ses carottes et ses haricots subtilisés par Louise Landrein, femme Lancien, qui depuis trois semaines, entre Lezabrenn et Penlan, préférait les légumes aux «mou» nocturnes. Le 23 sept., vers 23 h. 30, M. Guillaiijne-Danlel, habitant Le Ouilly en MoSlan et se rendant chez son père au Penlan la vit s'enfuir K son aipect. elle et un enfant de 18 ans, dans la direction de Quimperlé. Elie abandonna son butin et son collet d'astrakan, lequel lui ayant été représenté l'amena à avouer sa culpablliW. Elle l'atténue en disant que son mari qui avait aisez de la communauté, ne lui ayant rien laissé à man- ger, il lui faut bien un dédommagement. Au surplus elle refuse de dire quai était son Jeune acoly te. Le Trévoux IPoehard. — èi Loge-Bigoarem, jeudi der- nier, vers 15 h. 30, Louis-René Jambou, 52 ans, journalier, à Bannalec était conduit par son attelage. L'un des deu.K chtvaux le remorquait d'un Irait charitable. Contravention. ScaCr ISanvau fmetmur. M . F. Daneil. malelot aux équipages do la notto (2» dépût) est nommé facteur. Félicitations. Théâtre. • - Th.W\tre, SJjot du roi All.ert no repré-inle pas des oomédios. Il représente seulemo.,: un consortium de larron» de cliovaux. Il a pas.ié ces jours derniers par notre bourg avec un contingent de "nobles conquéU'n" qu'il avait soustraites aux écuries d'Krgué-Armel, Elliant etSt-Yri... La gendar- merie donnera un autre rôle ft TMdtre : Kieo-9ur-Bélon Ihleurtra, Samedi soir, 29 septembre vers 17 h. SJ, Joseph Dixet, 08 ans, culiivatcur chez son fils Pierre Dizet, à Kerdru en llit-c, revenait »u village, suivant une charretée de pommes de terre que conduisait Yves Bolou, 18 ans. domestique chez M. Pierre Dizet et originaire do Lanriec. L'alt-^Iage suivait le chemin do servitude. Arrivés & environ 60 m. de la maison Dizet, les deux hommes ren- contrèrent .M. Yves Boullic propriétaire au même village et ancien maire de Riec. M. Yves Boulic reprocha, parait-Il. au vieux Dizet de no pas bien travailler les terres du village. La dispute dégénéra en rixe... Le domestique, voyant Joseph Dizet à terre, chercha & dégager le péio de son patron, tirant sur lea vêtements de Uoiiiic, dont il déchira même le gilet. Il n'y put réussir et courut jusqu'à la maison, où. dans une armoirie commune, il prit le fusil de son collègue Jean-.Marie Bourc'his, aussi domestique. Il y glissa l'une des trois cartou- ches qu'il trouva sur l'étagère, puis revint en grande hâte vers les deux adversaires. Que lit-il alors? Lo malheureux prétend avoir voulu seulement faire peur et avoir dit qu'il ferait son all'aire à Boulic, s'il ne lâchait pas le vieillard. Il-se disposait môme, dit-il, Ji rapporter le fusil, lorsque Boulic se serait prtcipité sur lui, cherchant h lui arracher l'arme, en la prenant par lo canon... Alors, la main du domestique aurait glissé sur la gâchette et lo coup serait parti, atteignant boulio à la cuisse. Ce n'est point ainsi que la victime qui ne mo^irut que le lendemain malin conta l'affaire. Transporté sur une couette dans le corridor do sa maison, par son frère, M. Louid Boulic, ostiéiculteur, Mathurin Guillou et Bourc'his Jean-.Marie, .M, Yves Boulic a accusé Bolou de lui avoir tiré lo coup de fusil à deux ou trois mètres do recul. Ces propos qu'il a tenus devant ceux qui sont venus le voir, dans cc triste état, ont été renouvelés devant le D' Michel, de Pont- Aven. Yves Bolou a été écroné Lundi après midi, à la prison de Quimperlé. Nous présentons nos respectueuses condo- léances à la famille Bou'.ic. Lanriec Suicida. Un drame qui cause une profonde émotion dans les régions :do Concar- neau et Quimperlé est le suicide de Armand Rouat, 30 ans, suppléant il y a quelques mois encore de M. Tamic, huissier à Quimperlé. Versé dans l'auxiliaire & Brest, comme récupéré, Rouat déserta il y a une quinzaine, et s'en vint olicz ses parents, à Kerroz, en Latirios. La gendarmerie l'arrCla Dimanche soir, au cours d'une visite qu'il fit à Kerbleiz, au retour du pardon de Beurec-Conq où il avait passé la journée, sans qu'on l'inquiétât. Sur le chemin, il obtint la permission d'entrer chez ses parents qui lui firent un pas de conduite jusqu la maison de garde du Moros où réside sa sœur et le laissèrent alior A peme lo groupe do l'Inculpé et do ses gardiens avait il fait cent mètres sur la voie dos chemins do fer départementaux, qu'une détonation retentit "et Rouat tombait bai^Mié dans son sang. Il s'était porté un coup do révolver sous lo maxillaire gauclie. La balle ressortit au-dessus do la tempe troito, traver- sant le visage de part en part. Transporté immédiatement chez sa sœur, l'infortuné expirait lo lendemain matin à 6 heures. Quel- ques soient les mobiles qui aient incité Rouat à en finir, (et sa désertion n'est pas un suffisant motif.') nous no pouvons ici que déplorer la iln tragique, si pleine de douleur pour ses honorables parents d'un jeune homme serviablo ot jouissant, jusqu'ici, do la considération publique. Henuçbont Cook'g Bojral,.. eut beaucoup do bon- nos amies. Commo ce norfolk est vieux 15 ans 1/2, on lui Impose l'exemple d'Abélard. En cet état il sera vendu, jeudi 11 octobre, à 2 heures, sdr le théâtre de ses anciennes bonnes fortunes : aux Haras. Quimperlé. - karchédu21 Septembrt.— Taureaux, le kilo., l.OO h 1.20 ; bœufs de boucherie 0.00 i 1.40, vaches de bouche- rie l 00 à 1.20 ; Taohes laitières 150 à 500; génisses, 150à 5C0; porcs, 0.C0à3.201e kil. veaux, le kilo, 0.03 à 2.20 moulons le kilo, O.CO à S.50. Taxation : Fronfent, 00. 00 ; seigle, 00 èi 00 ; orje, OO.CO ; Sarrizin taxe, les 100 kg. ; atoinç, 00.00 ; Pommes de terre nouvelle, 00 à 00 fr. les 100 kg ; blanches, 00 àOO fr.; Poinles500k.000il80; Paille, id. 00 à 100 f r . ; Cidre nouveau 00 à 20 fr. ; ordinaire 0.00 à 0 ,00 fr: ; beurre la livre O.OOà 3.25 ; œ u f s ladouz. h 'J.50 2.G0 ; Pou- lets, vieux do fr. 6. 00 à 10.00 ; poulets de grains (J. 00 à 10. 00 la couple. Canards O.W à 7.00 fr. Pommes la barrique 125 k g . 4.50 h 5 francs. Taxe. — La laxc des pommes de terre, dans le dtiparlcmenl du l'inistùro, d u 15 Sepleml'i'o au 15 Noveiubro. est de 1»' Pommesdeterresaucisseet 'e {"catégorie 20 francs les lOD kilos ; 2" catégorie 18 fr. !PS 103 kilos ; catégorie IG fr. les 100 kilos. Mademoiselle C0Z14i\ MODES 2, rue de Urémond dWrs, QUIMPERLÉ R e t o u r d e P a r i a i Trùs grand choi.v de Chapeaux haute nou- veauté, Blouses pour Dames, en tous genres et k tous prix. Deuil tout fait et sur commande. ^ F r i x W A t a i M * aTJuniafujt Étude de M* BIGER, notaire & Bannalec Vente dejeubles Xi» dimaneho 14 octobre à Midi et jours suivants, il sera vendu h Poul-Pri, en BAN.NALKG : Usten- siles de cuisine et de ménage, quatre lits, trois armoires, tabl -'S, bancs, pétrin, si.v çratdes charreties harnais, tarare, faneuse, charrue Brabant, herses, dix neuf bétes à cornes, une Jument de quatre ans, une truie, quatre porcelets, seigle, blé noir, pommes de terre, pommes à cidre, instruments aratoires et autres objets. Aa comptant, 5 »/" en sus. A. BIGER E t u d e d e M» D I G E R , notaire à Baannleo ADJUDICra VOLONTAIRE En l'Étude dudit M' HIGER Lo Dininnchc 2S Octobre 1017 à une heure P R E .M I E R LOT UNB MAISON NSVVB couverte en ardoises avec un hangar et un bon courlil située au lieu de MOUSTOULGOAT, en la commune de nannalec. Jouis.sance au 2!)Septembre 1918. mtflo h, (>ri.\ : 4 . 9 0 0 rranc.s SKGOND LOT VNJE rXlTITJE MAISON couverte en ardoises située au môme Heu. Jouissance au 29 Septembre 1918. m i s e iV p r i x : 3 0 0 rraiic.s Réunion des lois après adjudica- tion par lots séparés. Pour renseignements, s'adresser audit notaire. lîtude de M' GACIIET, notaire h. Q u i m p e r l é sur la propriété de KERNON fioat a> c'hraon en Loconolé 68 pieds d'arbres 58 Châtaigniers ; 7 chênes ; 1 ceri- aier ; 1 noyer ; 1 sapin. S'adresser d l'étude pour tous ren- stignemenls. SAVOlVfi ^GOUSSÉ, agent de ^ fabriques Françaises, Maison de Conllance, 21 23 B'J St-Miohel, Marseille, dispose Stock bon savon ménage rai-cuit Sllicaté Postal d'essai, 20 francs 10 kilos, franco toutes gares, contre mandat. Trois guérisons dans la même famille Dans la famillo Martinet, qui habite à Braize, par Saint-Bonnet-Trooçals (Allier;, Il y avait trois femmes dont la santé n'était pas bonie, et qui, en présence des nombreuies guérigons qu'elles obtiennent, décidèrent toutes trois de demander aux Pilules Pink leur propre guérison. Bonne inspiration couronnée par un luccès complet. Mlle Germaine .Martinet, se faisant l'inter- prète de SCS sœurs, nous a écrit, en effet, ^ qui suit : y ^^K il .Mlle GERMAIMB MARTI.NET t Mes sœurs et moi avons pensé que vos PHules Pink, dont on fait partout grand éloge, pourraient sans doute nous gnérlrde notre étÉt- dianémie, de notre grande faiblesse. Nous en avons fait expédier de Paris et nous avons, loutes les trois, suivi le traitement. Nous nous 5ommcs do suite senties beaucoup mieux, et avons commencé k reprendre des forces. Les Pilules Pink ont été aus.si bonnes pour mes sœurs que pour moi et nous avons été guéries en même tomps. Une de mes sœurs très fati- guée par qnilre couches en sept ans, et qui était particulièrement déprimée, a été, pour ainsi dire, tiansforméc. • Goxmc on vient do le voir, les Pilules Pink ne sont pa.s de ces médicaments capricieux qui guérissent les uns et ne font rien pour 'les autres. Les Pilules Pink n'ont pas de préfé- rences et elles sout bonnes, secourables. pour tous les âges et tous les tempéraments. Lo traitement est on ne peut plus facile il suivre, deux à trois Pilules Pink à prendre au moment des repas et aucune complication de régime à observer. Au bout de quelques jours de traite- ment, celui qui n'avait pas assez de sang ou dont le sang était pauvre, se sent fortifié, car les Pilules Pink, et c'est là tout le secret de leurs sii nombreuses guérisons, donnent du sang avec chaque pilule. Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, la chlorose, la faibleîso générale, les maux d'estomac, migraines, névral- gies, douleur.-», uourasthéniû, irrégularités des femmes. Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies el au Dépôt, Pharmacie Gablin 23, rue Baiiu, Paris : 3 fr. 50 la boite, 17 fr. 50 les C boites, franco, plus 0 fr. 40 de timbre-taxe par boite. E t u d e s d e ."il» E m . BOT, avoué à Qin:nfiorit\ rue Savary, n» 20 (an- cienne Grarid'llue) et de M* KEU.-VUTRET, notaire il Pont- Aven. V e n t e DE BIEIS OE MIIEUBS LE iOttll 3 lOVIUllI 1917 à 1 heure de l'après-midi En l'Étude et par le ministère de M' KERAUTRBT notaire à Pont-Aven D'Une Propriété Sise à Keramperchec Commune de IMîzon exx lin. lot & sur la MISE A PRIX de 9.500 fr. Il sera, aux lieu, jour et heure sus-indiqués, procédé à l'adjudica- tion au plus offrant et dernier en- chérisseur, de la rropriité dont la désignation suit. DÉSIONATION : Au lieu dit KERAMPERCHEC. En la Commune de Nizon. IJ.\E PETITE PROPRIÉTÉ, comprenant notamment : Article 1". Ua» maiBon en maçônnerie de moëllons couverte en ardoises, à usage d'habitation, composée d'un rea-de-chaussée, d'un premier étage et de mansar- des. Article II. — Au midi de l'article premier o*re«B couvert en ter- rasse. Article III. Au couchant du môme article rai>po d'accès à l'article suivant. Article IV. Au nord dudit article patii bâtimant au plan- ches couvert en ardoises, servant de poulailler et de bûcher. Article V. — Au midi de l'article premier nn Jardinet cl03 aux evant et midi de murs privatifs et au nord d'un mur mitoyen avec M. CHARUEL propriétaire voisin. Article VI. — A l'angle Sud-Ouest de l'atticle précédent et extérieure- mpnt à cet article nne fontaine arec lavoir •Article Vil. ~ Au midi des articles 6et 7 <err«ia déclos ser- vant de passage. Telle que la di'e propriété don- nant (lu nord sur propriété à .M. Prosper CHAllUEL, du levant à M. Gilbert LANGLOIS, du midi sur chemin d'accès au quai de Pont- Aven, et du couchant sur route menant de Pont-Aven à Keramper- chec, dont la sépare un mur de soutènement dépendant de l'im- meuble à vendre, se poursuit et comporte avec toutes ses dépen- dances sans exeption ni réserve et est inscrite à la matrice cadastrale d e l a c o m m u n e de Nizon sous le numéro 676 P de la section D Mite à prix fixée par le Tn- buni!.! : neuf millfi cinq cent* firqncs ci B.ëOO fi, ' Cette vente est poursuivie en * exécution d'un jugement du Tri- bunal civil de Quimperlé en date du 25 Ao^t 1917 enregistré et signifié rendu à la requête de M. Antoine-Clé •entW.AGNÈR,capitaine au cabotage, demeurant à Pont-Aven agissant e n s a qualité de tuteur datif de ses neveu, et nièce les mineurs Renée-Virginie WAGXER et François-Clément WAGNER, eyaiit pour avoué constitué près le Tri- bunal civil de Quimperlé, M» E m . BOT arec élection de domicile en son élude, sise rue Savary n® 20, " à Ouimpsrlé, ledit jugement homo- loguant une délibération du conseil de famille des mineurs sus-nommés prise le 17 Août 1917 sous la pré- sidence de M. le Juge de Paix du canton de Pont-A/en. Une ordonnance de M. le Prési- dent du Tribunal civil de Quimperlé en date du 8 septembre 1917 a autorisé l'exécution du jugement sus-daté. Cette vente aura lieu en présence ou elle dûment appelée de Madame Bernadette CIIARUEL épouse de M. Joseph PHILIPPE, commerçante, demeurant à Pont-Aven, subrogée- tutrice des mineurs WAGNER. Outre les clauses et conditions insérées au cahier des charges dressé pour parvenir à la vente et déposé en l'étude de M» KERAUTftET notaire a Pont--\ven, ou toute per- sonne peut en prendre communica- tion, la propriété ci-dessus désignée sera vendue on un lot, telle qirelle est décrite plus haut, au plus offrant et dernier enchérisseur, en l'étude de M« KERAUTRET notaire a Pont-Avon le tamedi 3 Novemhn 1917 k 1 h e u r o d e l'après-midi mar- ia miâe à prix de 9.500 frastea» Pour plus amples renseignements voir le cahiar des charges ou s'adresser à M' BOT avoué poursui- vant. Quimperlé, lo 5 Octobre 1917 L Avoué pourtuivant, E m . - B O T . A l'Amiable UNE GRANDE MAISON Très bien placée pour tout genre de commerce, situee «^n l a v i l l e d e B.\NNALEC â l'angle de la rue de la Gare et de rue de Rosporden. C J S T T J B a i A J S O J V a y a n t cour et cave, a au rez-de-chaussée, un magasin de draps, un atelier de menuiserie, une salle à manger et une cuisine, à l'étage quatre cham- bres et un cabinet et grenier au- dessus. Jouissance immédiate. S'adresser audit notaire. •v Etude de M« Bi^er> nr^taire à Bannalec I,-

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3 4 * A n o é e . — 4 0 A u j o u r d h u i C I M Q C Ë j X T I M Ë S Dimanciie 7 Octobre

E T M A B I T I M E nr^nw. H ( ^ p u b l î c a i n O i ^ m o c r a t i q u e et R é g i o i i a l i s t e d e F O u e s l

P a r a i s s a n t l e I D U M I - A - l T O H E l

A n n o n c e s e t R é o l a m e s

Annonces Judiciaires (la l igne) . . . 2 0 o . Annonces volontaires 2B o. ".éolamos 6 0 o .

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D i r e c t e u r . : L é o n L E B E R R E RÉDACTIOM, ADMimSTRATlON à AMNONCSS

A QUIMPBRLÉ, Piftoa Hepvo, n» 8 bl* T É U É ^ H O N K , M ' B

Adr$us TéligrafhùjHe : Wnlon, QuImperlA

Les abonncmeiUf se paient d'avance, sauf conven-tions ils partent du i" ou du iS de chajM moi$.

On s^abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans tous les bureaux de posté, ou encore en adressant un mandat-poste au Directeur, M. Lôon LE BERRE, place Herro, â Quimperli.

A B O N N E M E N T S ( v A N Quimperlé (ville) Finistère et dépar t ement s limi-

trophes Autres dépar tements Colonies et é t r anger

3.50

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Prisonniers de Guerre. Réunion du Bureau du 5 Octobre 4917.

Nouvclios inscriptions : Jégou Louis, do •Querrien, au ca»np de Darmstad t ; Le ilesto Alexis, de Pont Aven, au camp do Kablilz.

Dcrf envois do vêtements et galoches son t faits à MM. Jairré Jean, au camp de Darms tad t ; Pelleter Louis, au camp iie Soltau ; Deliiou François, au camp do Mânster U ; Quillou Pierre, au c a m p de Zwickau ; Kerbiriou Joseph, au camp do M i n d e n T a l l e c Jean, au camp de Hameln ; Nigen François, au camp de Lim-burg-Iiahn ; GouilTer Laurent , au camp do Lii i iburg-Lahn ; Landrcjn Yves, au camp de S t ra lkowo ; I^e Maout Pierre , au camp de Oiessen; Houxrch Jean-Louis , au camp de Landsberg & Lech ; Forlot Yves, uu camp de Darmstad t ; Portier Pierre. , de Gioliars ; Da-gorn Loui.s »u camp de Semclager .

Ont souscrit à l 'œuvre : Madame de la Vilic-marqué , <ln Plessix, en Pont . \vcn, 100 f r . ; Madame Kerbiriou. de Trém^iven, 2 fr. ; Sub-vention communu de Meliac, 250 fr. : i n v e n -tion c o m m u n e de Rédéné, 432 fr . ; Souscription anonyme Madame O. Quimperie, 5 fr . ; Sous cription MaJanie Landrein. de Kernével, 5 fr. ; Souscription Madame GoutTès, 5 fr .

Nous demandons à .Messieurs les Maires don t les coni inuaos ont voté une subvent ion à notre œuvri) do vouloir bien faire parvenir les manda t s à notre TrAsoriar Monsieur Clio-quet . Hemerci-iments anticipé:>.

Le Comité se réunira le vendredi 9 novem-b r e 1911.

VUETOXXD t - Ua •MM B r m U a a , ^ u m a m a t dm 2 * U N V A -N I E Z A R V O R tmra pmhUé, à emttm plae0 « a a t e d i proohmia.

.. JP•if^Md•i« amataima.—BasM-Bretagne) l u n d i . — Lesneven. Ouiclan, St-Eutrope,

Kernével, Pont r ieuz . Mardi.— Le Juch , Plabenneo, Qu imt rc 'h ,

Guéméné, Pont-Scortr , Lanrivain {i joursJt Mercredi. — Landudec, Le Faou, Bannalec,

P luzunet , Lanr ivan. Jeudi. - H a n v c c Vendredi. — Telgru-î, Langoôlan, Inguiniel. Samedi. — Audierne, P lonéour-Lanvern ,

Guis^ény, Guingamp,

Quimperlé Conêail muaieipal. — Samedi pro-

chain, I* «éanoe du Jeudi 4 courant.

JEToeie aupériaarm da garçoat» — Examen» de la session d'Octobre : ont

obtenu le brevet é lémentaire : nodénci , d ' i rv i l l ac ; Lagadec, de Quimperlé : Rica, de Lanriec ; Rozo, de Groix.

Sont admis à l'Ecolo Normale : Bodénci, d ' irvil lac ; Lagadec, do Quimperlé ; Rozo, do Groix.

Jlât dMôtal. — Un n o m n é François Boutouilher, ou se prétendant tel, vêtu d 'un un i fo rme militaire, de la classe 13, originaire de Brest, rue de Èrca, ou rue Pas teur , mais sans papier aucun, marié , mais ne sachant dit-il, où ni quand , taille 1"72, ar r iva le 24 Septembre. ch»z Mme Vve Hervé, hôtel de l 'Europe, & Quimperlé. Il demanda une cham-bre, n'en profita guère , fit une incursion h la lingcrio et déroba une première pièce de toile e t colon, de 100 mèt res . Il alla on ne sait où, sans qu'on s 'aperçut , d'ailleurs, du tercin. Re-venu , vendredi , il y resta la nuit, et profita de l ' encombrement de samedi, j o u r de foire pour BOuglraire d 'au t res pièces à midi. II réussit à les 'couler, soit dans Quimperlé, Quimper ou Lo icnt. Les recéleurs n 'ont qu 'à bien se tenir ca r des noms sont connus. On se rendit compte alors a u vol.

M. Jean Hervé, permibsionnaire, ayan t appr is que son voleur avait demandé des ren-se ignements su r les marchés do MoOIan et Clohars et que d 'autre par t ledit voleur s 'était inquiété près de M. Slanguennec, voiturier de Quimperlé au Poulclu, du voisinago de Guidel parti t en auto, avec deux gendarmes , et fu t assez heureux , pour met t re la main sur Fran-çois, vers 15 b. 1[2 au momen t où il a t tendai t le bac au Bas-Pouldu. François est & la boite depuis Dimanche soir.

Xtat-CiriL — Naissances. — Ar thu r -Jean-Lucicn Royal, 9, rue Thiers . — Alice-Marie Merène, 9, rue Meliac.

Publications de Mariages. — Louis Calvary, menuisier , rue du Couôdic et Hélène Tamic , journa l iè re , Kerflerh, en Meliac. — Gaston-Ar thu r Havransar t , Jochey, mobilisé au rég iment d'artillerie, d e m e u r a n t à Chaumantel (Seine et Oise) et Marie-Louise-Mathurine Le Gall, sans profession, 3, rue du' Couôdic. — Le Moing Paul-Vincent , cult ivateur, mobilisé, sergent au 79' régiment d ' infanterie, demeu r an t à Trelivalaire, Quimperlé, et Marie-Anne Février , cultivatrice, Roscado, Quimperlé.

Décès. — Louise-Francine Lo Floch, 5 mois, r u e du Coufidic.

M e l i a c

Vol da légamaâ. — Mme Daniel, culti-vatrice à Stang-ar-'Vel, a vu ses carottes et ses haricots subtilisés par Louise Landrein, f e m m e Lancien, qui depuis trois semaines, en t re Lezabrenn e t Penlan , préférai t les l égumes a u x « m o u » nocturnes . Le 23 sept. , ve r s 23 h . 30, M. Guillaiijne-Danlel, habi tant Le Ouilly en MoSlan et se rendan t chez son

père au Penlan la vit s 'enfui r K son aipect . elle et un en fan t de 18 ans, dans la direction de Quimperlé.

Elie abandonna son butin et son collet d 'as t rakan, lequel lui ayan t été représenté l 'amena à avouer sa culpablliW. Elle l 'a t ténue en disant que son mari qui avait aisez de la communau té , ne lui a y a n t rien laissé à m a n -ger, il lui faut bien un d é d o m m a g e m e n t . Au surp lus elle refuse de dire quai était son Jeune acoly te.

L e T r é v o u x IPoehard. — èi Loge-Bigoarem, jeudi der-

nier, vers 15 h. 30, Louis-René J a m b o u , 52 ans, journa l i e r , à Bannalec était conduit par son attelage. L'un des deu.K ch tvaux le remorquai t d 'un Irait chari table. Contravention.

S c a C r ISanvau fmetmur. — M . F. Daneil.

malelot aux équipages do la notto (2» dépût) est nommé facteur. Félicitations.

Théâtre. • - Th.W\tre, SJ jot du roi All.ert no repré - in le pas des oomédios. Il représente seu lemo. , : un consort ium de larron» de cliovaux. Il a pas.ié ces jours derniers par notre bourg avec un contingent de "nobles

conquéU'n" qu'il avait soustrai tes aux écuries d 'Krgué-Armel, Elliant e t S t - Y r i . . . La gendar-merie donnera un aut re rôle ft TMdtre :

Kieo-9ur -Bé lon Ihleurtra, — Samedi soir, 29 sep tembre

vers 17 h. SJ, Joseph Dixet, 08 ans, culi ivatcur chez son fils Pierre Dizet, à Kerdru en llit-c, revenait »u village, suivant une charretée de pommes de terre que conduisait Yves Bolou, 18 ans. domestique chez M. Pierre Dizet et originaire do Lanriec. L'alt-^Iage suivait le chemin do servi tude. Arrivés & environ 60 m. de la maison Dizet, les deux h o m m e s ren-cont rè ren t .M. Yves Boullic propriétaire au m ê m e village e t ancien maire de Riec. M. Yves Boulic reprocha, parait-Il. au vieux Dizet de no pas bien travailler les terres du village. La dispute dégénéra en r i x e . . . Le domestique, voyant Joseph Dizet à terre, chercha & dégager le péio de son patron, tirant su r lea vêtements de Uoiiiic, dont il déchira même le gilet. Il n'y put réussir e t cou ru t jusqu 'à la maison, où. dans une armoirie commune , il prit le fusil de son collègue Jean-.Marie Bourc'his, aussi domest ique. Il y glissa l 'une des trois cartou-ches qu'il t rouva sur l 'étagère, puis revint en g rande hâte vers les deux adversaires. Que lit-il a lors? Lo malheureux prétend avoir voulu seulement faire peur et avoir dit qu'il ferait son all'aire à Boulic, s'il ne lâchait pas le vieillard. I l - s e disposait môme, dit-il, Ji rappor ter le fusil, lorsque Boulic se serait prtcipité su r lui, cherchant h lui a r racher l 'arme, en la prenant par lo c a n o n . . . Alors, la main du domestique aurai t glissé su r la gâchet te et lo coup serait parti, at teignant boulio à la cuisse. Ce n'est point ainsi que la victime qui ne mo^irut que le lendemain malin conta l'affaire. Transpor té su r une couette dans le corridor do sa maison, par son frère, M. Louid Boulic, ost iéiculteur, Mathurin Guillou et Bourc'his Jean-.Marie, .M, Yves Boulic a accusé Bolou de lui avoir tiré lo coup de fusil à deux ou trois mètres do recul. Ces propos qu'il a tenus devant ceux qui sont venus le voir, dans cc triste état, ont été renouvelés devant le D' Michel, de Pont-Aven.

Yves Bolou a été écroné Lundi après midi, à la prison de Quimperlé.

Nous présentons nos respectueuses condo-léances à la famille Bou'.ic.

L a n r i e c Suicida. — Un d r a m e qui cause une

profonde émotion dans les régions :do Concar-neau et Quimperlé est le suicide de Armand Rouat, 30 ans, suppléant il y a quelques mois encore de M. Tamic, huissier à Quimperlé. Versé dans l 'auxiliaire & Brest, comme récupéré, Rouat déser ta il y a une quinzaine, et s'en vint olicz ses parents, à Kerroz, en Latirios. La gendarmer ie l'arrCla Dimanche soir, au cours d 'une visite qu'il fit à Kerbleiz, au re tour du pardon de Beurec-Conq où il avait passé la journée , sans qu'on l ' inquiétât. Sur le chemin, il obtint la permission d 'entrer chez ses parents qui lui f irent un pas de conduite jusqu 'à la maison de garde du Moros où réside sa s œ u r et le laissèrent alior A peme lo groupe do l'Inculpé et do ses gardiens avait il fait cent mètres su r la voie dos chemins do fer dépar tementaux , qu 'une détonation retenti t "et Rouat tombait bai^Mié dans son sang. Il s 'était porté un coup do révolver sous lo maxillaire gauclie. La balle ressorti t au-dessus do la tempe troito, t raver-sant le visage de part en part. Transpor té immédia tement chez sa sœur , l ' infortuné expirait lo lendemain matin à 6 heures. Quel-ques soient les mobiles qui aient incité Rouat à en finir, (et sa désertion n'est pas un suffisant motif.') nous no pouvons ici que déplorer la iln tragique, si pleine de douleur pour ses honorables parents d 'un j eune homme serviablo ot jouissant , jusqu'ici, do la considération publique.

H e n u ç b o n t Cook'g Bojral,.. eut beaucoup do bon-

nos amies. Commo ce norfolk est vieux 15 ans 1/2, on lui Impose l 'exemple d 'Abélard. En cet é ta t il sera vendu, j eud i 11 octobre, à 2 heures , sd r le théâtre de ses anciennes bonnes for tunes : aux Haras.

Quimperlé . - karchédu21 Septembrt.— Taureaux, le kilo., l.OO h 1.20 ; bœufs de boucherie 0.00 i 1.40, vaches de bouche-rie l 00 à 1.20 ; Taohes laitières 150 à 500; génisses, 150à 5C0; porcs, 0.C0à3.201e kil. veaux, le kilo, 0.03 à 2.20 moulons le kilo, O.CO à S.50.

Taxa t ion : F r o n f e n t , 00. 00 ; s e i g l e , 00 èi 00 ; o r j e , OO.CO ; S a r r i z i n t a x e , l e s 100 kg . ; a t o i n ç , 00.00 ; P o m m e s d e t e r r e n o u v e l l e , 00 à 00 f r . l es 100 k g ; b l a n c h e s , 00 àOO f r . ; P o i n l e s 5 0 0 k . 0 0 0 i l 8 0 ; Paille, id. 00 à 100 f r . ; C idre n o u v e a u 00 à 20 f r . ; o r d i n a i r e 0.00 à 0 ,00 f r : ; b e u r r e la l i v r e O.OOà 3.25 ; œ u f s l a d o u z . h 'J.50 2.G0 ; P o u -le ts , v i e u x do f r . 6. 00 à 10.00 ; p o u l e t s d e g r a i n s (J. 00 à 10. 00 la c o u p l e . C a n a r d s O.W à 7.00 f r . P o m m e s la b a r r i q u e 125 k g . 4.50 h 5 f r a n c s .

Taxe . — La l axc d e s p o m m e s de t e r r e , d a n s le d t i p a r l c m e n l d u l ' i n i s tù ro , d u 15 S e p l e m l ' i ' o a u 15 N o v e i u b r o . e s t d e 1»' P o m m e s d e t e r r e s a u c i s s e e t ' e { " c a t é g o r i e 20 f r a n c s les lOD k i los ; 2" c a t é g o r i e 18 f r . !PS 103 k i los ; c a t é g o r i e IG f r . l e s 100 k i los .

Mademoiselle C0Z14i\ MODES

2, rue de Urémond dWrs, QUIMPERLÉ

R e t o u r d e P a r i a i T r ù s g r a n d choi.v d e C h a p e a u x h a u t e nou-v e a u t é , B l o u s e s p o u r D a m e s , en t o u s g e n r e s e t k t o u s p r i x .

Deui l t o u t f a i t e t s u r c o m m a n d e . ^ F r i x W A t a i M * aTJuniafujt

É t u d e d e M* B I G E R , n o t a i r e & B a n n a l e c

Vente dejeubles Xi» dimaneho 14 octobre à

Midi e t j o u r s s u i v a n t s , il s e r a v e n d u h Poul-Pri, e n BAN.NALKG : U s t e n -s i l e s d e c u i s i n e e t d e m é n a g e , q u a t r e l i t s , t r o i s a r m o i r e s , tabl-'S, b a n c s , p é t r i n , si.v ç r a t d e s c h a r r e t i e s h a r n a i s , t a r a r e , f a n e u s e , c h a r r u e B r a b a n t , h e r s e s , d ix n e u f b é t e s à c o r n e s , u n e J u m e n t d e q u a t r e a n s , u n e t r u i e , q u a t r e p o r c e l e t s , s e i g l e , b lé no i r , p o m m e s d e t e r r e , p o m m e s à c i d r e , i n s t r u m e n t s a r a t o i r e s e t a u t r e s o b j e t s .

A a c o m p t a n t , 5 »/" en s u s . A . BIGER

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A D J U D I C r a VOLONTAIRE En l'Étude dudit M' HIGER

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Trois guérisons

dans la même famille

Dans la famillo Martinet, qui habite à Braize, par Saint-Bonnet-Trooçals (Allier;, Il y avait trois femmes dont la santé n'était pas b o n i e , et qui, en présence des nombreu i e s guérigons qu'elles obtiennent, décidèrent toutes trois de demander aux Pilules Pink leur propre guérison. Bonne inspiration couronnée par un luccès complet .

Mlle Germaine .Martinet, se faisant l ' inter-prète de SCS sœurs , nous a écrit, en effet, ^ qui suit :

y

^ ^ K il

.Mlle GERMAIMB M A R T I . N E T

t Mes sœurs et moi avons pensé que vos PHules Pink, dont on fait par tout grand éloge, pourra ient sans doute nous g n é r l r d e not re étÉt-dianémie, de notre grande faiblesse. Nous en avons fait expédier de Paris e t nous avons, loutes les trois, suivi le t rai tement . Nous nous 5ommcs do suite senties beaucoup mieux, et avons commencé k reprendre des forces. Les Pilules Pink ont été aus.si bonnes pour mes sœurs que pour moi et nous avons été guéries en même tomps. Une de mes sœurs t rès fati-guée par q n i l r e couches en sept ans, et qui était part iculièrement déprimée, a été, pour ainsi dire, t i ans forméc . •

G o x m c on vient do le voir, les Pilules Pink ne sont pa.s de ces médicaments capricieux qui guér issent les uns et ne font rien pour ' les autres . Les Pilules Pink n'ont pas de préfé-rences et elles sout bonnes, secourables. pour tous les âges et tous les tempéraments . Lo t ra i tement est on ne peut plus facile il suivre, deux à trois Pilules Pink à prendre au m o m e n t des repas et aucune complication de régime à observer. Au bout de quelques j o u r s de traite-ment , celui qui n'avait pas assez de sang ou dont le sang était pauvre, se sent fortifié, car les Pilules Pink, et c'est là tout le secret de leurs sii nombreuses guérisons, donnent du sang avec chaque pilule.

Les Pilules Pink sont souveraines contre l 'anémie, la chlorose, la faibleîso générale, les maux d'estomac, migraines, névral-gies, douleur.-», uourasthéniû, i r régular i tés des femmes .

Les Pilules Pink sont en vente dans toutes les pharmacies el au Dépôt, Pharmacie Gablin 23, rue Baiiu, Paris : 3 f r . 50 la boite, 17 fr . 50 les C boites, franco, plus 0 fr . 40 de timbre-taxe par boite.

E t u d e s d e ."il» E m . B O T , a v o u é à Q i n : n f i o r i t \ r u e S a v a r y , n» 20 ( a n -c i e n n e Grar id ' l lue) e t d e M* K E U . - V U T R E T , n o t a i r e il P o n t -A v e n .

V e n t e DE BIEIS OE MIIEUBS

LE iOttll 3 lOVIUllI 1917 à 1 heure de l 'après-midi

En l'Étude et par le ministère de M' KERAUTRBT

notaire à Pont-Aven

D'Une Propriété Sise à Keramperchec

Commune de IMîzon e x x l i n . l o t

& sur la MISE A PRIX de 9.500 f r . Il s e r a , a u x l i eu , j o u r e t h e u r e

s u s - i n d i q u é s , p r o c é d é à l ' a d j u d i c a -t ion a u p l u s o f f r a n t e t d e r n i e r e n -c h é r i s s e u r , de la rropriité d o n t la d é s i g n a t i o n s u i t .

DÉSIONATION : Au lieu dit KERAMPERCHEC. En la Commune de Nizon. IJ.\E P E T I T E P R O P R I É T É ,

c o m p r e n a n t n o t a m m e n t : Ar t i c l e 1 " . — U a » maiBon e n

m a ç ô n n e r i e d e m o ë l l o n s c o u v e r t e e n a r d o i s e s , à u s a g e d ' h a b i t a t i o n , c o m p o s é e d ' u n r e a - d e - c h a u s s é e , d ' u n p r e m i e r é t a g e e t d e m a n s a r -d e s .

Ar t i c l e II . — A u m i d i d e l ' a r t i c l e p r e m i e r o * r e « B c o u v e r t e n t e r -r a s s e .

Ar t i c l e I I I . — Au c o u c h a n t d u m ô m e a r t i c l e rai>po d ' a c c è s à l ' a r t i c l e s u i v a n t .

A r t i c l e IV. — Au n o r d d u d i t a r t i c l e patii bâtimant au plan-ches c o u v e r t e n a r d o i s e s , s e r v a n t d e p o u l a i l l e r e t d e b û c h e r .

Ar t i c l e V. — Au m i d i d e l ' a r t i c l e p r e m i e r n n Jardinet c l03 a u x e v a n t e t m i d i d e m u r s p r i v a t i f s e t

a u n o r d d ' u n m u r m i t o y e n a v e c M. CHARUEL p r o p r i é t a i r e v o i s i n .

Ar t i c l e VI. — A l ' a n g l e S u d - O u e s t d e l ' a t t i c l e p r é c é d e n t e t e x t é r i e u r e -m p n t à c e t a r t i c l e nne fontaine arec lavoir

•Article Vil . ~ Au m i d i d e s a r t i c l e s 6 e t 7 < e r r « i a d é c l o s s e r -v a n t d e p a s s a g e .

Tel le q u e la d i ' e p r o p r i é t é d o n -n a n t (lu n o r d s u r p r o p r i é t é à .M. P r o s p e r CHAllUEL, d u l e v a n t à M. G i lbe r t LANGLOIS, d u m i d i s u r c h e m i n d ' a c c è s a u q u a i d e P o n t -A v e n , e t d u c o u c h a n t s u r r o u t e m e n a n t d e P o n t - A v e n à K e r a m p e r -c h e c , d o n t la s é p a r e u n m u r d e s o u t è n e m e n t d é p e n d a n t d e l ' i m -m e u b l e à v e n d r e , s e p o u r s u i t e t c o m p o r t e a v e c t o u t e s s e s d é p e n -d a n c e s s a n s e x e p t i o n n i r é s e r v e e t e s t i n s c r i t e à la m a t r i c e c a d a s t r a l e d e la c o m m u n e d e Nizon s o u s l e n u m é r o 676 P d e l a s e c t i o n D

Mite à prix fixée par le T n -buni!.! : neuf millfi cinq cent* firqncs ci B.ëOO f i , '

Cette vente est poursuivie en * e x é c u t i o n d ' u n jugement du Tri-b u n a l c iv i l d e Quimperlé e n date d u 25 A o ^ t 1917 e n r e g i s t r é e t s i g n i f i é r e n d u à la requête d e M. Anto ine-Clé • e n t W . A G N È R , c a p i t a i n e a u c a b o t a g e , d e m e u r a n t à P o n t - A v e n a g i s s a n t e n s a q u a l i t é d e t u t e u r da t i f d e s e s n e v e u , e t n i è c e l e s m i n e u r s R e n é e - V i r g i n i e WAGXER e t F r a n ç o i s - C l é m e n t WAGNER, e y a i i t p o u r a v o u é c o n s t i t u é p r è s le T r i -b u n a l c iv i l d e Q u i m p e r l é , M» E m . BOT a r e c é l e c t i o n d e d o m i c i l e e n s o n é l u d e , s i s e r u e S a v a r y n® 20, " à O u i m p s r l é , l ed i t j u g e m e n t h o m o -l o g u a n t u n e d é l i b é r a t i o n d u c o n s e i l d e f a m i l l e d e s m i n e u r s s u s - n o m m é s p r i s e le 17 A o û t 1917 s o u s la p r é -s i d e n c e d e M. le J u g e d e P a i x d u c a n t o n d e P o n t - A / e n .

U n e o r d o n n a n c e d e M. le P r é s i -d e n t d u T r i b u n a l c ivi l d e Q u i m p e r l é e n d a t e d u 8 s e p t e m b r e 1917 a a u t o r i s é l ' e x é c u t i o n d u j u g e m e n t s u s - d a t é .

Ce t t e v e n t e a u r a l i eu e n p r é s e n c e o u e l le d û m e n t a p p e l é e d e M a d a m e B e r n a d e t t e CIIARUEL é p o u s e d e M. J o s e p h P H I L I P P E , c o m m e r ç a n t e , d e m e u r a n t à P o n t - A v e n , s u b r o g é e -t u t r i c e d e s m i n e u r s WAGNER.

O u t r e l e s c l a u s e s e t c o n d i t i o n s i n s é r é e s a u c a h i e r d e s c h a r g e s d r e s s é p o u r p a r v e n i r à l a v e n t e e t d é p o s é e n l ' é t u d e d e M» KERAUTftET n o t a i r e a P o n t - - \ v e n , o u t o u t e p e r -s o n n e p e u t e n p r e n d r e c o m m u n i c a -t ion , la p r o p r i é t é c i - d e s s u s d é s i g n é e s e r a v e n d u e on u n lot , t e l l e q i r e l l e e s t d é c r i t e p l u s h a u t , a u p l u s o f f r a n t e t d e r n i e r e n c h é r i s s e u r , e n l ' é t u d e d e M« KERAUTRET n o t a i r e a P o n t - A v o n le tamedi 3 Novemhn 1917 k 1 h e u r o d e l ' a p r è s - m i d i mar-ia miâe à prix de 9.500 frastea»

P o u r p l u s a m p l e s r e n s e i g n e m e n t s v o i r le c a h i a r d e s c h a r g e s o u s ' a d r e s s e r à M' BOT a v o u é p o u r s u i -v a n t .

Q u i m p e r l é , lo 5 O c t o b r e 1917

L Avoué pourtuivant,

E m . - B O T .

A l'Amiable UNE GRANDE M A I S O N

T r è s b i e n p l a c é e p o u r t o u t g e n r e d e c o m m e r c e , s i t u e e « n la v i l l e d e B.\NNALEC â l ' a n g l e d e la r u e d e la G a r e e t d e r u e d e R o s p o r d e n .

C J S T T J B a i A J S O J V a y a n t c o u r e t c a v e , a a u r e z - d e - c h a u s s é e , u n m a g a s i n d e d r a p s , u n a t e l i e r d e m e n u i s e r i e , u n e s a l l e à m a n g e r e t u n e c u i s i n e , à l ' é t a g e q u a t r e c h a m -b r e s e t u n c a b i n e t e t g r e n i e r a u -d e s s u s .

J o u i s s a n c e i m m é d i a t e . S'adresser audit notaire.

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E t u d e d e M« B i ^ e r > nr^taire à B a n n a l e c

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.. . « " S ?

K l u d e lie M" « A f l l i a \ n o t a i r e A Q u i i n p e r l é

A V E N D R E

m^ DE CdilËltCE DE BDIS ET DE filllUNS

(lopf ndaj i t . (le la f -ucces s ion d e M. l , o u i s i m . \ « . \ \ T , oxi>loito k QlilMlMiUM^ r u e île Ulol iars n» 10

•e l les iminoul>k 'S serviui l . i\ soi) e x p l o i l n l i o n c o m p r e i u i i i t : maison dû commeroo, grands magasins, écuries, remises o t J a r d i n .

S'adresser à l'etudi: pour tous ren-seijncmcnts.

Hlu l e s tlo M ' l'.iM. n O ' l \ îivoiuS h O u i i n p o r l c , r u e S a v a r y , ii" .'0 (im-oiiinni! r . runi i ' lUie) o l «le SI" K l J l . V ï J ' r i l K T , nolaii-o h l ' on l -Aven .

PAR LIGITATION Le Wardi 30 Octobre 1 9 1 7

à l hijuro tlo l 'aprcs-miiU En l'Èhtde

et par (c ministùrode M' KEiUUTIŒT notaire (i y'c)H/-.li;t'n

D'DN JARDIN Sis à PEN-MOR

aux issues du bourg de RIEC-SUR-BÉLOK en un iot

& sur la MISE A PRIX de 1 . 0 0 0 fr.

Il s e r a a u x l i e u , j o u r o l h e u r e s u s ind iqu t^s p r o c é d é h l ' a d j u d i c a -l i on , a u p l u s ol î ' ranl e t d e r n i e r e n -c l i é r i s s c u r , d ' a a * pmrcmUe de « e r r e soua jmrdiu d o n t la d é s i g n a -t i o n s u i t .

nÉSSIONATION : Département du Fbiist'ire. Arrondissement de Quimperlé. Canton de Pont-Aven. Commune de liiec-sur-Bèlon. Au lieu d i t •< PEN-UOR ».

L O T U i \ l l | U E

Une p « r e e i i « d e terre aou» Jturdin, d i t e Hors Pen vwr, ( I g u r é e a u p l a n c a d a s t r a l do la c o m m u n e d e H i e c - s u r - B é l o n » „ n o t a m n i e n l s o u s le n u m é r o 64 d e la s e c t i o n E p o u r u n e c o n t e n a n c e d e o n z e a r e s c i n q u a n t e

, c e n t i a r e s . Ce l t e p a r c e l l e , n u i p o s s è d e u n

t a l u s l e v a n t e t m i d i , e n t e r r e e t p i e r r e s , e t a u n o r d u n e c l ô t u r a e n p o t e a u . \ do b o i s e t fils d e f e r , d o n n e p a r se d u n o r d s u r d o n n e p a r s e s c o n f i n s g é n é r a u x : d u n o r d s u r p r o p r i é t é & M a d a m e

, T e u v e Ala in CARIÔU, d e s l o v a n t e t raidi s u r r o u t e , d e s s u d - o u e s t e t o u e s t s u r p r o p r i é t é A L o u i s HER-L .DAN.

Te l l e e n o u t r e q u e la d i t e p a r o e l l e s e p o u r s u i t e t c o m p o r t e , a v e c s e s c i r c o n s t a n c e s e t d é p e n d a n c e s , s a n s e x c e p t i o n n i r é a e r v e .

Miae h prix, f ixé p a r le T r i b u n a l Mille francs, ci 1000 fronça

C e t t e v e n t e e s t p o u r s u i v i e en é x é c u l i û n d ' u n j u g e m e n t d u T r i b u -n a l c iv i l d e Q u i m p e r l é on d a t e d u 18 j u i l l e t 1917, e n r e g i s t r é e t s i g n i f i é r e n d u c o n t r a d i c t o i r e m e n t .

E N T R E : M. Yves - .Malh ias COSl'ÉrtEG, o u -

v r i e r a u P o r t d e L o r i e n t , d e m e u r a n t d i t e v i l l e , R u e d e la V i l l e n e u v e , n» 16 a g i s s a n t ou s a q u a l i t é d e t u t e u r n a t u r e l e t léga! d e : 1», Mar i e -Anne , 2», M a r i e - T h é r è s e e t 3®, J e a n - F r a n -ço i s COSPEllEC, e n f a n t s m i n e u r s ,

d e «rin m a r i a p o a v e c d a m e E u p h r a s i e - M é l a n i e CHAPALAIN, dé -c é d é e .

J J c m a n d e u r a y a n t p o u r a v n u é M» l'.OT, d i ; m e u r a n l a Q u i m p e r l é ,

^ U u e S i v a r y , n» 20. E T :

M. G h a r l e s - L o u i s - M a r i e UOENNEC), i n s l i l u l e u r h o n o r a i r e , d e m e u r a n t a u F a o u , p r i s e n s a q u a l i t é d e t u t e u r n r . l u r e l e t légal do Mlle G e n e v i è v e J t -anne-Michel le - .Mar ie BOENNEC s a fille m i n e u r e n é o d e s o n m a r i a g e a v e c f e u e d a m e S u z a n n e C o r e n t i n e LIMBOUR.

D é f e n d e u r a y a n t p o u r a v o u é , M" PlEDOYi!;, d e m e u r a n t à Q u i m -p e r l é , r u e S a v a r y .

L ' é x é c u t i o n d e c e j u g e m e n t a é t é a u t o r i s é e p a r o r d o n n a n c e d e M. le P r é s i d e n t d u T r i b u n a l c ivi l d e Q u i m p e r l é , e n date" d u M a o û t 1917 e n r e g i s t r é e . Ce t t e y e n t e a u r a l i eu e n p r é s e n c e o u e u x d û m e n t a p p e l é s de 1®, M, Y v e s Le Oui l lou , r e t r a i t é do l ' a r s e n a l , ( k - m e u r a n t à Lo r i en t , R u e d e ia V i l l e n e u v e a» 05, s u b r o g é t u t e u r d e s m m e u r s COSPÉREC s u s -n o m m é s — 2», M. J o a n - M u r i e liLANGHARD, > I n s t i t u t e u r p u b l i c , d e m e u r a n t k ^ g a s t e l - S t - G e r m a i n , s u b r o g é t u t e u r d e la m i n e u r e BOEN-NKG s u s n o m m é e .

O u t r e l e s c l a u s e s e t c o n d i t i o n s i n s é r é e s a u c a h i e r d e s c h a r g e s d r e s s é p o u r p a r v e n i r à la v e n t e e t d é p o s é e n l ' é t u d e d e M» KERAUTRET n o t a i r e à P o n t - A v e n , o ù t o u t e p» r -s o n n e p e u t e n p r e n d r e c o m m u n i c a -t i o n , le j a r d i n c i - d e s s u s d é s i g n é s e r a v e n d u e n u n .seul lo t , a u p l u s ollVant e t d e r n i e r e n c h é r i s s e u r on l ' é t u d e d u d i t M* KERAUTRET, J e mardi 30 octobre iOiT, à u n e h e u r e d e l ' a p r è s - m i d i , aur la miae à prix de i.OOO franca. '

P o u r p l u s a m p l e s r e n s e i g n e m e n t s v o i r le c a h i e r d e s c h a r g e s , o u s ' a d r e s s e r k M® BOT, a v o u é p o u r s u i -v a n t .

Q u i m p e r l é , le 4 o c t o b r e 1917.

L'avoué poursuivant

Em. BOT.

E l u d e d e P I T O X , a v o u é à ' Q u i m p e r l é , r u e do Q u i m p e r , n» 13.

!'AR ÎJCJTATION devant le Tribunal civil de Quimperlé

Il MERCREDI 24 OCTOBRE 1917 uno lio.nre ilo l'aprCis-midi

DESlGMTlOOEL'UniEimEÀVEMË: Di:purlevieni du Finisl('re. Arrondissement de Quiviperlâ. Ctiiilon de Pont-Aot'.n. Commune de Moclan. AU nOUlUr DE MOh:LAN, nu lieu

dil KiadiXTlŒcn.

L O T UNIQUE V N T E U H A I N J o i g n a n t nu

n o n ! lo oluMxiin dii la g a r e a u b o u r g dc! Moi^lnn s u r l equo l il a en f a ç a d e e n v i r o n v i n g t s e p t m è t r e s , f i g u r a n t ou p l a n c a d a s t r a l do la c o m m u n e de Moi'Ian, s e c l i o n C, s o u s p a r t i e d e s n u m é r o s '1397) t r e i z e c e n t q u a t r e v i n g t i l i x - s e p l o l (1401) q u a t o r z e c e n t u n , d o n n a n t d u N o r d - E s t s u r la vo i e f e r r é e , d u l e v a n t a v e c éd i -tion s s u r l e r r e do K e r d o r o t , d u m i d i s u r t e r r e s à M a d a m e v e u v e CORNE f t à M o n s i e u r QUESTEL, e l d u cou -c h a n t t e r r e M. QUESTEL e t p r o -p r i é t é fi M a d a m e Le QOFP.

La p a r t i e c o u c h a n t d e ce t e r r a i n e i t p r o H t é e p a r M o n s i e u r GUÉGUEN e t la p a r t i e l e v a n t p a r M o n s i e u r POROnO.

Lor s d e la d é c l a r a t i o n d ' a d j u d i c a -t a i r e f a i t e a u g r e f f e tiu t r i b u n a l c iv i l d e Q u i m p e r l é le t r e i z e O c t o b r e

fiil n e u f c e n t c i n q , s u r ' l ' a d j u d i c a -on d e la ve i l l e , il a é t é c o n v e n u uo lo c h e m i n d e q u a t r e m è t r e s e l a r g e u r q u i a v a i t é t é i n d i q u é a u

m i d i d e s s i x i è m e e t c i n q u i è m e lo ts e l a u c o u c h a n t d u q u a t r i è m e lot p o u r p e r m e t t r e a u x p r o p r i é t a i r e s d e s s e p t i è m e e l s i x i è m e lo i s d ' a c -c é d e r à la r o u t e d e Q u i m p e r l é , s e r a m a i n t e n u a u p r o H t d e M o n s i e u r SGAVINER, A d j u d i c a t a i r e d ^ t e r r a i n c o m p r i s a u s e p t i è m e lo t e t d e l a m o i t i é d i v i s e , c ô t é l e v a n t , d u t e r r a i n c o m p r i s a u s i x i è m e lo t .

Le t e r r a i n à v e n d r e c o m p r e n d t o u t ce q u i . a é t é a c q u i s p a r M. P i e r r e SCAVINER le i S Octobre 1905 e t il c o n t i e n t e n v i r o n 75 are.s .

Miae à prix, fixé p a r l e T r i b u n a l , dix mille francs, ç f . . . 10,000 f r .

C e t t e v e n t e e s t p o u r s u i v i e e n o x e o u i i o n d ' u n j u g e m e n t c o n t r a d i c -t o i r e r e n d u p a r le t r i b u n n l c ivi l d e p r e m i è r e i h s l a n c e d e Q u i m p e r l é le vingt six Juillet mil neuf cent dix aept, e n r e g i s t r é .

E N T R E : M m e Céci le J o s é p h i n e LAURENT,

v e u v e e n p r e m i e r m a r i a g e d e M. P i e r r e SCAVINER e t é p o u s e en s e c o n d m a r i a g e d e M. L o u i s KER-GOAT e t l ed i t M. L o u i s KERGOAT, s o n m a r i a c t u e l p o u r l ' a s s i s t e r e t l ' a u t o r i s e r , c o m m e r ç a n t s , d e m e u -r a n t e n s e m b l e e t d o m i c i l i é s nu b o u r g d e la c o m m u n e do MoClan d e m a n d e u r s , l e s q u e l s o n t e l c o n t i -n u e n t p o u r l e u r a v o u é p r è s le t r i b u n a l c iv i l do Q u i m p e r l é , M. PITO.N', a v o u é a u d i l T r i b u n a l , e n l ' é t u d e d u q u e l s i s e à Q u i m p e r l é , e n s a d e m e u r e r u e do Q u i m p e r , n® 12, i l s . o n t d o m i c i l e é l u . "

E T : M. J o s e p h S C A V I N E R , c o m m e r ç a n t

d e m e u r a n t e t d o m i c i l i é a u b o u r g d e la c o m m u n e do Mofilan p r i s e n s a q u a l i t é de s u b r o g é t u t e u r d e la m i n e u r e A l b e r t i n e J o s é p h i n e SCA-VINER. s a n i è c e , n é e d u m a r i a g e do P i e r r e SCAVINER d é c é d é a v e c Céci le J o s é p h i n e LAURENT s o n é p o u s e s u r v i v a n t e r e m a r i é e à L o u i s KERGOAT, a p p e l é p o u r r e m p l i r d a n s l ' i n s t a n c e les f o n c t i o n s d e t u t e u r d e la d i t o m i n e u r e en o p p o s i t i o n d ' i n t é r ê t s a v e c s a m è r e e t t u l r i c o e t le s e c o n d m a r i d e ce l l e ci s o n c o - t u t o u r , d é f e n d e u r a y a n t p o u r a v o u é co i ip l i lué p r è s lo mi^me t r i b u n a l M* UOT, d e m e u r a n t à Q u i m -p e r l é r u e S a v a r y N® 20

U n o o r d o n n a n c e r e n d u e c o n l r a c -d i c t o i r e n i o n t s u r r'"qu(Mc p a r M. lo p r é s i d e n t d u T r i b u n a l c ivi l do Q u i m -p e r l é I.; I l Aoû t 1917, e n r e g i s t r é e , a a u t o r i s é l ' e x é c u t i o n d u j u g e m e n t s u s d a t é .

L'adjudication d e l ' i m m e u b l e c i dos.sus d é s i g n é a u r a l ieu le Mer-oredi vingt quatre Octobre mil x t e a i cent dix aept, à une heure de l'aprèa-ntidi, à l ' au^l ienoe d e s c r i é e s d u t r i b u n a l c ivi l d e ' Q u i m -)erlé a u i)alfti3 do j u s t i c e s i s p l a c e s 'a l ionale à Q u i m p e r l é , à é t e i n t e d e

de l o u x , a u p l u s olVranl ( t d e r n i e r e n c h é r i s s e u r , s u r la m i s e à p r i x s u s i n d i q u é e , a u x c l a u s e s e t c o n d i -t i o n s d u c a h i e r d e s c h a r g e s d é p o s é a u g ro f l e du d i l t r i b u n a l o ù t o u t e p e r s o n n e p e u t e n p r e n d r e c o m m u -n i c a t i o n . La v e n t e a u r a l i eu e n la p r é s f i n c e c o m m e e n l ' a b s o n c o do Mlle M a d e l e i n e LAURENT, s a n s p r o -f e s s i o n , d e m e u r a n t a u b o u r g d e la c o m m u n e d e Moë lan , s u b r o e é t u -t r i c e AD HOC d e la m i n e u r e Arocr-t i no J o s é p h i n e SCAVINER, s a n i è c e , a p p e l é e i\ y a s s i s t e r on l ad i t e q u a l i t é à e l le c o n i é r é o p a r d é l i b é r a t i o n d u c o n s e i l d e f a m i l l e do la d i t e m i n e u r e ) r i s e s o u s la p r é s i d e n c e do M. le u g e d e p a i x d u c a n t o n d e P o n t - A v e n ! 23 j u i l l e t 1917, e n r e g i s t r é e . D r o s s é à Q u i m p e r l é lo 2 O c t o b r e

1917, p a r l ' a v o u é p o u r s u i v a n t s o u s -s i g n é .

P. PITON.

i l A i m i l V ^ V E I K O R E o u i f l / l l ^ l f i ^ à L O U E R d e • i i i t o , b i e n s i t u é e p o u r t o u t C o m -m e r c e .

4, Rue Savary, QUiMPEllLÈ

E l u d e d e M» T A ! \ G U Y , n o t a i r e à B a n n a l e c

VENTE P U B L I P DE MEUBLES p a r s u i t e d e d é c è s

Xo dimanche 7 octobre 1017, i l -midi el j o u r s s u i v a n t s s ' i l y a l i eu M« ETCllECOPAR, n o t a i r e h Q u i m -p e r l é , s u p p l é a n t M<- TAN(îUY, n o t a i r e à UANNALKC, p r o c é d e r a a u d o m i c i l e d e fou L a u r e n t Le GOC, a u l i eu d e Kerumer, e n la c o m m u n e d e BANNALEC, k la v e n t e a u x e n c h è r e s p u b l i q u e s d e s o b j e t s d é p e n d a n t do la c o m m u n a u t é a y a n t e x i s t e ontr® l ed i t L a u r e n t Le GOC ot M a r g u e r i t e M a r i e N A I M T , » s o n é p o u s e , t o u s d e u x d é c é d é s e t d e l e u r s s u c c e s s i o n s r e s p e c t i v e s .

liCS o b j e t s c o n s i s t e n t on : b a l t e n o d e c u i s i n e , l i ts , a r m o i r e s , t a b l e s , j e n d u l e s , b a r r i q u e s , c h a r r o i e s , n -oyeu r d ' a j o n c s , c o u p e - r a c i n e s ,

c l iar - t t -bancs , m a c h i n e Ix b a t t r e , f a u c h e u s e , c l i a r r u o B r a b a n l , h a r n a i s l.DOO legs do blé, 2 .000 legs d e blé noir,, 1.500 i .gs d ' a v o i n e , 2 .n 0 k g s lie s e i g l e , p o m m e s do t e r r e , be t t e -r a v e s , po in i t i e s , 1 c h e v a l ' 3 j u i n e n i s 3 p o u l a i n s , 4 v a c h e s , 13 b o u v i l l o n s , 4 g é n i s s e s , 8 v e a u x , 8" p o r c s , e t q u a n t i t é d ' a u t r e s - o b j e t s . -

La v e n t e a u r a l i e u en é x e c u t i o n d ' u n e o r d o n n a n c e do M-'lo P r é s i d e n t d u T r i b u n a l Civil rte Q u i m p e r l é , d u 3 o c t o b r e 191/ , e n r e g i s t r é e .

A la r e q u ê t e d e : Yves NABAT, c u l t i v a t e u r à l 'EGLlSE BLANCHE, on B a n n a l e c , c o m m e t u t e u r d a l i t do E r n e s l i n e - M a r i e - J e a n n e - L o u i s e Lo GOC, m i n e u r e , i s sue» d u m a r i a g e d e s d i l s épOux L a u r e n t Le GOC.

En p r é s e n c e do : J o s e p h Le GOC, c é l i b a t a i r e m a j e u r , c u l t i v a t e u r à KERAMEU e n B a n n a l e c , o u lu i d û -m e n t a p p e l é c o m m e s u b r o g é - t u t e u r d e l a d i t e m i n e u r e .

La v e n t e a u r a IHJU a u c o m p t a n t 5 0/0 e n s u s .

Le notaire chargé de la vente,

E T C H l i C O P A H

O n d A m n n r i A ^ I c t a b l i s s e m e n l w n u e m a n a e d o v a u d u i t e t c i © d e s ouvriers maçons. O c c u p a t i o n e n v i -r o n s p o u r 6 m o i s .

â VAfirlnA ^ne chienne d'arrêt « T O I I U I V s moia. S'adresser au

Bureau des Domaines de Quimperlô ' Vente d'animaux réformés.

ie 12 Octobre 1017, h 14 h e u r e s , s u r le m a r c h é a u x c h e v a u x à QUIMPERLÉ, il s e r a v e n d u a u x e n c h è r e s , a u c o m p t a n t a v e c S O / O en s a s 1 1 jumenta e t 9 cJieran* p r o v e n a n t d u 2 ' E s c a d r o n d u TrHin.

P o u r lo d r o i t d e p r é f é r e n c e r é s f r v é a u x c u l t i v a t e u r s , é l e v e u r s o u b a t e l i e r s le d r o i t q u ' i l s o n t de s e f a i r e r e p r é s e n t e r à l ' a d j u d i c a t i o n , la v i s i t e d e s a n i m a u x a v a n t la v e n t e , c o n s u l t e r les a f f i c h e s .

bureau du journal.

â I OUAP nne villa de lO piecea " ^Yec j a r d i n e a u e l gaz , s i t u é e 18 G r a n d ' R u e . S adraser à Madame m VA LIN.

k I A i j A n ^ ^ ^ ^ ^ B o u r g - n e u f , u u " re/.-(le-chuiis!*é, avec étage. S'adresser à Jt. Au/frédou, rue Saoary.

A louer de suile Tr f f maiaon a y a n t é t é h a b i t é e p a r le D o c t e u r d e KERG06 - g a r a g e — c o u r - e a u - g a z . S'a^/resser d i l MOlilSA U, Quimperlé.

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m o b i l i s a b l e s . Bons a p p o i n t e m e n t s . S'adresser Usine à liaz, Quimperlé.

On Demande frmalœ:^^ h l ' u s i n e d e M a u d u i t .

S'adresser à M. de Mauduit au Combout.

\ I . O l l P I * " « p j w i r < e a i i u i t de t r o i s r ^ p i è c e s . - S ' a d r e s s e r c h e z

^VLAIN, M m e RIV; r u e S a v a r y .

res.

GAOlKËT GtHTHIl DE

A.JEMARTHE Diplômé

do l'Eooio PoatHiro Française Dentiste des Ecoles et de Vhôpital

4, rue Thiers — QUXMPERLK

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ET MARITIME Organe Hépublicain Uémocratique et Régionaliste de l'Ouest

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D M M T O e i Bréloaed savarit brezoaeg ! Breloned lennit en ho laogach I Brelooed skrivil da re o chom d'ar

gear, e brezoaeg ! Abaoue Iri bloa zo, eun niver braz

ac'haaoci'li o deuz skuillet o Goad, o deazroai o bue, evit ma c'hello lad ar Serbi, ar Roamani, ar Pologn ha dek pôpl ail, braz pe vihan, kozeal ea 0 laqgach a ra kemeol a fouge d'eo.

Ha. c'hoai, Breloned, daousl ha mez opefe eaz hoc'h hini?

Dizonjal a ril-ha eo ar brezoaeg merc'li da iangach ar Gelled, komzet gweohaU gant tàdou ar G'hallaoued àag ar 2ozoa ?

E pelec'h e Kavoc'h-hu kaôroc'h Ian-gach ? E pelech e Kavoc'h-hu var an douareurboblad lud hagen defe muioc'h a wir evidoc'h da gaozeal o Iangach ?

Pelra a ret-hu euz ar gwir-ze ? Diouallit ne raffoc'h tro eun deiz d'ar bobtou a skaillil ho koad evilo, da l a ? a r e t :

« Ar Vreloned vad*ze ne vouienl kel petra a reent. Maro' inl evil saveleï hoa Iangach domp-ni, evit mirel na goaesje en ear sklavaj tnezuz. Mez disprijet o deoz, lezet o deuz da vervel o làogach 0 unan kaeroc'h c'hoaz evil hon hini, Iangach kaôr. Iangach libr ar Gelled >.

Breloned, savarit brozoneg ! Breloned komzil en ho Iangach !

Breloned skrivil da re o chom d'ar gear, e brezonegi

Unvaniez Arcor T I I A D U t T I O . \

APPEL AUX BRETONS Bretons, parlez breton I Bretons, lisez votre langue I Bretons, écrivez en breton & ceux qui restent

à la maison I Depuis trois années des milliers d'entre vous

ont versé leur sang, ont donné leur vio pour que les-Serbes, les Roumains, les Polonais, et dix autres peuples grands ou petits, Justement flers de leurs langues aient la liberté et la gloire de les parler:

Mais vous, Bretons, avez-vous donc honte de la vôtre ?

Ignorez-vous qu'elle est fflle de l'antique langue des Celtes qu'ont parlée les pùrcs des Français et des Anglais ?

Nulle langue est-elle plus belle, et nul peuple de la terre a-t-il mérité plus que vous la liberté de la parler ?

Cette-liberté qu'en faites-vous ? Les peuples pour qui vous mourez vont-ils

donc dire : " Ces bons Bretons I Savaient-ils bien ce

qu'ils faisaient ? ils sont morts pour sauver nos langues de la honte do l'esclavage et do la m o ^ t . . . .

Mais ils ont méprisé, ils ont laissé pé-rir leur propre langue, plus belle que la nôtre : la glorieuse, la libre langue des Celtes ! •

Bretons, parlez votre langue ! Bretons, parlez breton I Bret|Ons, écrivez en breton à ceux qui r<33tunt

à la maison 1 La Fédération Bretonne.

P e t i t e C h r o n i q u e

m i l l l E DE BUSSE-BIIETHailE Un peu de géographie administra-

tive et économique. 1. — La subdélégation de Q,uimperlé à la fin de l'ancien Régime.

Comme on le sait, la province de Bretagne était administrée par un Intendant ou com-missaire départi, nommé par le Roi. En raison de la grande étendue de la généralité {la province étant désignée effectivement sous le nom d'Intendance ou de généralité), de la multiplicité et de la diversité des affai-res qu'il avait à examiner et d traiter, l'Intendant fut obligé de choisir des repré-tentants ou subdéléguéa dans certaines villes et il forma ainsi soixante circonscriptions ou subdélégués constitués par la réunion d'un nombre variable de paroisses.

La tubdélégalion de Quimperlé compre-nait les douze paroisses ci-après : Bannalcc, Baye, Clohar»-Carnoei, Lothéa, Locunolé, Jiellac, Moélan, Querrien, Riec, St-Thurien

Tréméven, Trévoux, plus la ville de Quim-perlé composée des deux paroisses de St-Colomban et de St-Htichel.

Le subdélégué était à peu près, par rap-port à l'intendant, ce que sont de nos jours, les sous-préfets par ' rapport aux préfets, avec cette différence que le subdélégué était nommé par l'intendant, au lieu que les sous-préfets sont nommés parle pouvoir central, et, autre différence essentielle, la fonction de subdélégué était gratuite et le titulaire ne recevait que quelques gratifications et de menus casuels lorsqu'il traitait des affaires contentieuses.

Le subdélégué était spécialement un agent d'information et d'exécution. Il fournissait à l'Intendant les renseignements de toute na-ture, dont il pouvait avoir besoin, qu'il recueillait lui-même ou qu'il de-mandait aux autorités locales, tels quej les jugis, les maires, les syndics, les recteurs, etc... Il était également chargé de faire appliquer les décisions de l'intendant dans sa circonscription. Mais il ne pouvait, de lui-même, trancher aucune affaire. Il devait toujours en référer à son chef.

Poilr bien définir leur rôle, il nous suffira de reproduire ici les devoirs des subdélégués tels qu'ils sont indiqués par l'intendant de Bretagne, Bertrand de Molleville, dans une Instruction officielle de 1788. ^ Un subdélégué / honnête et éclairé, qui remplit les fonctions avec xèle et l'exactitude qu'elles exigent, peut être r^egardé comme un des hommes les plus dévoués à l'état et à ses concitoyens ; ses droits à la reconnaissance publique sont d'autant plus certains, que l'ambition d'obte-nir cette récompense honorable, est nécessai-rement le seul motif qui peut l'avoir déter-miné à embrasser un état aussi péni-ble et aussi assujétissant.

Quels sont, en e f f e t , les devoirs des subdé-légués de MM. les intendants dans les Pro-vinces .»

Le bien public, le service du roi et lintérêt des particuliers doivent être continuellement l'objet de leur vigilance et de leur solliciludt ils sont l'œil du commissaire départi chacun dans leur subdélégation, et c'est par eux que la vérité doit leur parvenir avec la même fi-délité et la même exactitude que s'ils la voyaient de leurs propres yeux.

Ils doivent connaître à fond non seulement les villes et les bourgs, mais jusqu'aux moin-dres paroisses, leurs besoins, leurs res-sources, leur industrie, les moyens de l'éten-dre et de la favoriser, la nature du sol et des productions, l'état des cultures et des défrichements, les améliorations et les en couragemenls dont ils sont susceptibles, leur population, le nombre des pauvres valides et les principaux propriétaires.

Ils doivent se procurer les instructions les plus exactes sur le degré d'abondance de chaque espèce de récolte, sur le prix des denrées et des comestibles, sur la santé des hommes et des bestiaux, sur les causes qui peuvent y nuire, sur les moyens possibles d'augmenter l'aisance et le bien être des habitants des campagnes,

Lorsqu'ils sont consultés sur les qualités des sujets qui se proposent pour différentes charges, places, ou emplois dont ks fonctions intéressent le public, ils ne sauraient appor-ter une exactitude trop scrupuleuse dans les informations qui leur sont demandées, pour n'avoir jamais à craindre le reproche d'avoir contribué par leur témoignage, à déterminer un mauvais choix. »

Pour montrer la divenité et l'importance de leurs attributions, nous énumérons ci-après quelques sortes d'affaires dont ils pouvaient être appelés à connaître : affaires contentieuses, publication des arrêts, et ordonnances, églises et presbytères, munici-palités, postes et messageries, maréchaussée, justice militaire, fraié de gite et de géolage, paiements à faire aux soldats de passage, invalides, hôpitaux, milices, logement des gens de guerre, transports militaires, écoles royales militaires, ordres du roi (lettres de cachet), arrêts de surséance, sauf-conduits, dépots de mendicité, maladies épidémiques, épizooties, chevaux morveux, états du mou-vement de la population, situation des récol-tes, les foires, les mines, le commerce, l'in-dustrie, etc... Enfin, les objets les plus di-vers d'une administration dont les attributions étaient loin d'avoir l'uniformité des institu-tion* de nos jours.

Il fallait, pour remplir une fonction aussi difficile, des hommes d'une certaine capacité et de quelque fortune. C'est pourquoi la plupart des subdélégués sont pris parmi les officiers de justice ou les gens de loi.

La plaça de subdélégué, à Quimperlé, fut tenue, pendant l'espace d'une soixantaine d'années, par les Frogerais de Sl-Mandé, pére et fils. Le dernier titulaire était égale-ment Maire de • la ville et siégea comme député aux Etats.

D l r e o t e u r : Léon LE' B E R R E RÉDACTION, ADMimSWRATma à ANNONCSS

A QUIMPERLÉ, Place H«Pvo, n° 8 bis rii:i_<H»HO»siK. h;* B

Adretsi TéUgrathique : UniQq, Quimperlé

Il était encore Juge-Druyer de la gruerie de Quimperlé et avait comme greffier, Claude liervo, père du Général liervo, et comme procureur, Capitaine de Boisdaniel qui devint procureur-syndic du Finistère après L'abbé Le Coz. Quelques années avant la Révolution, Frogerais sollicita des lettres de noblesse et il les aurait probablement obtenues si le régime avait continué. Pendant la Révolution, il remplit les fonctions de Juge-de-paix.

C'est sans doute lui qui fournit à l'inten-dant les éléments de la- notice que nous donnons ci-dessous, qui constitue un aperçu de la situation économique de la région de Quimperlé dans les dernières années de l'ancien régime « Quimperlé est une ville et endroit de Communauté et de députés aux Etals. Elle a un petit port de mer. Sa subdé-légation consiste en douze paroisses qui occupent 18331 arpens de terre eh général, dont 22978 sont en valleur, meslée de bonne et médiocre, qui produisent du froment, du seigle, de l'avoine, de l'orge et du bled noir. 1G2Ù4 sont incultes et non pas abandonnées, celles qui sont en landes servant ù faire de l'engrais et les autres des pacages. Il serait facile de les mettre en terre labourable, il n'y auroit qu'à défricher les landes et à les labourer, ainsy que celles qui servent de pacage, mais les habitants croient qu'elles leur sont aussy utile en l'état qu'elles sont.

« Les paroisses sont suffisamment peuplées ; elles composent 2088 feux qui font 10440 personnes. Il s'y recueille beaucoup plus de bled qu'il n'en faut pour la subsistance des ha-bitants et il en peut sortir 3000 tonneaux. Lorsque quelques paroisses en manquent, les habitants le vont acheplcr au marché de Quimperlé, de même celles qui ont du su-perfiu l'y portent vendre.

« Le froment vaut actuellement 12 livres 10 sous le selier ; le seigle 10 livres ; l'a-voine 6 livres, 10 sous ; le bled noir G livres 10 sous ; l'orge 7 livres »

« Il s'y recueille considérablement du foin et des cidres qui se consomment dans la sub-délégalion el aux environs oii il y a des troupes.

Il s'y nourrit l'JO chevaux du prix ordi-naire de 30 livres, 2358 bœufs du prix or-dinaire de 85 livres la paire ; 2955 vaches depuis 25 jusqu'à 30 livres ; 1425 moulons depuis l jusqu'à 3 livres; 1383 cochons de-puis 10 jusqu'à 3(1 livres. Ces bestiaux se ven-dent petits, grands, maigres et gras.

» Il y a cinq foires à Bannalec passable-ment bonnes pour les bestiaux ; elles ne sont cependant fréquentées que des paroi.^ses de cinq à six licucs aux environs. Il y a marché loules les semaines à Quimperlé, qui sont bons et fréquentés par des paroisses de cinq à six lieues aux environs.

i< i.e.v habilants de la ville de Quimperlé sont presque lous artisans cl mana^uvres, à l'exception de quelques négociants. Le com-merce principal est sur les bleds qui passent par les mains des négociants. Il s'étend autant qu'ils ont la permission de Sa .Majesté pour les faire embarquer. Il est la seule ressource du pays dans lequel plus de gens souffrent du vil prix que d'une certaine cherté.

« Ce commerce est tombé depuis qualre à cinq ans que les étrangers en apportent dans les villes du royaume oh on avoil coutume d'envoyer ceux de ce pays, ce qui a interdit la circulation des espèces qui n'y entrent que par la sortie des grains, en sorte qu'il y a actuellement dans le pays deux récoltes entières, dans le temps qu'une seule sufiroit pour quatre années de subsistance, ,

« Ils prétendent aussy que les de/fences de transporter les bleds en Espagne el en Por-tugal leur portent un préjudice considérable parce qu'à leur retour, ils rapporloient de l'or el de l'argent,

« Il se fait aussy un petit commerce sur tes bestiaux dons les foires et marchés entre les paysans dès paroisses voisines.

Il n'y a aucunes manufactures que celles de la tannerie qui étoit autrefois considérable par la commodité des matières premières (pu y sont très communes et les dispositions des eaux commodes ; mais cette professiii/i s'é-tant multiplié à la Rochelle et autres villes maritihies, il n'y a pli^s de débouchemenl surtout depuis qu'on ne peut plus envoyer du bled dans les royaumes élran(jers, parce que dans les envoys 'de grains, on en fais'oit pas-ser et que ion ne sauroil à présent former une cargaison entière de cette seule marchan-dise.

« Il n'y a point d'autres manufaclures ; il serait très utile d'en établir ; il y auroit pro-grès par suite de la proximité de la mer, le port navigable qui est à,Quimperlé et <iue la ville est située sur les chemins royaux de

i)uimper, Brest, Ilennebont, Nantes et iennes. « (Archives d'J. et V., C. 1.)

I>«iii«i BXSRNARJ}.

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Mis TToot een Belfflscheu htld Op Wocnsdag 10 october ton 'J uren w^rd

door cl.un E - tw AaI:noPZ(inier van Finistùre m de kerk van Ste Croix le Ouimpprlé et ne mis peiPZ'ri rot ziol<;hv.'nis van Hené Van Iroostenberghe uil Loplicm, 20 jaar ond, gesneuveld op het ve!d van oer, en wiens ouders to Ouiinjcrlé djijor i di rcen gjacht en geëerd worden.. René WAS llidder van het Leopoldsordft en draxer van liet Oorlog?kruis.

Al de Belgisciio soldattu ia vcrlof U Quim-perlé na.nen deel aan den dienst voor hunnen ongelukkigen w ipenbiocder. De Fransche overhcid was verteg» nwoordigd door een ofllcier. een tiental sohlaten en door den dleo.stdoenden • burgemeester Hot Beigisch Comileit. wclka dpn diensi bad iugericht, was ook vertegenwoordigd. Do kinderen der, Beigische Schooi waron alien daar omgeven v.m liool de Beighjche kblonie Vtêiff ' dunes en beeren uit Quimperlé. Na de mis sprak de Eerw. Aaltnoezenier een doordrin-gen 1 woor.l lot de diepgeroerde aanhoorders en in het bijzo.ider tôt de treurende faniiiie-leJl^n.

Wij hopen dat dit slachtotTer -der barliaars-chlii;i(J ais iaalste oiVcr gavallen zlj voor de v-riosslog van liet Vadoriand en bieden aan zijn ouiJers onze bewon-Jering voor hunnen iiuldiiaftigen zoon en onze ^Yelgemeende deelaeining aan.

Ilct Comileit van Quimperlé

Page Bretonne Ur Perhinded de Bont-Kerleu

fRan-lch GvtncdJ *

D'cr rioii 27 a viz guenholon 1917 (lîit cr Barb-I.abourér)

0 Brelz-lzel, o kaéra bro! Koad enn hé c'iirciz, mor enn hé zro.

(Ui izeux) Arhennou ! l'ont K'erleu ! . . . N.i giier.soii é iioantou hou anaùout I na

hirrt'ili OUI boé do danoat un taniig ag er ' blijadiir liiiek o gavii er liannour tloiir Brizeux en hou ko;ini':lk'U dis par, en liou koedeu kloai-, kMi inen di'. lie giihot ankiu hé galon ; en iîou ininoli'nncu gûlon ken ilareiTiprtklct, en hou iliz kaôr, léli mon dé a pe o i kroûdur, de béJeia Doué. Hou anafiel ein es bro ken koant, hou kiciiol orn e.s, o SkorlV i vour-bouta!, el agent, édan er gué pléget gelé ou bareu el aveil parrat dohoh a eni zisol. Hou kuélet em es rali, ha iriaet en des m'inéan dirak hou prauilé cmb par.

Pelra en des chaiijel ér liornad sé a boudé mo valéeh drézou." liarh ha s lankoheoéen teilleriseu on auizér-hont? lia gla.soh e oé er hoodig bunzî Ha goasçkedennekoh e oé en hcnteu .slréh ? II.i lioanloh e oé cr Skorll';'? Nilra moHn-t n'en dos lioheleit én dablen bifi-sé; meit énien ("'ma er Uarh, énien éma Mari! Ilpu klah o lirener mannéieu goleit a vrug ru', élal cliapcl SaiiWz Anna pignot ar hlein on dosteii, étal Pont Kerleu, jéh ma vouréh d'en lian é .steliel doh en deur glas étoval .él l iz en Arhenneu em es hoah anséet hou kaout, cl guéliaral a pe ziskéh er hate-cliim ar or préclicu N'»im rs chet hou kavot é nop tu, Uarh karet, nag hou tous eùé ; meit sanlein o hren liou sperod é neijal adrost or vorhig-sé hag en <lcs bel en eiirvad de bout karet gonoh. Den erbel no hellou trézein er vorh-sé eml) clioiijal énnoli, lianni ne-zarem-prédou or hornado.u sé gel digasled : rô viù é enné huah en ai'ien h.ig hou Iaké guéharai de huerziein ken braù, ha do larot got konzcu llour incurl)et ci: Ireu o vezé- kargel hou kalon anché.

N'en (lé kot dcli eùé ma vehdt ankoéhcit get er Vreihiz ; eil dihkoein doh ou grad vat, hag ou hiiranlé, .safiol ou des doh un delùen tostig de noiil-K'ijrli'u. Dclfirtii ilistér, guipé, élal hou obérou ; uioil sonu en hé paù alkent cl cr rchiér slreùol tir huuu-u tro ha dro. Ha liés e tigoùliou iHaldi, o Uarh! barhed aral hag hou kar <1 ou z\d ; donot e reint de genig doli ou giierzieu, donel o reint de glask élaldoh en aùon o Iak'di liiii en hou kuerzen-neu. Aveil ' ma helleinl ind eùé d'où zro, diliun é kalon ou lionbroad or garanlé e in-tanné hou kalon hui o kovér Broih.

Gel ko cm boé kuileiUlirieu broig en ;\"li('n nou, ken glas • n éhr adrest dehi. Gel ankin cm boé larot kenavo d'er vugulézis' azéet é kosté en hcnt, ur vahig en hé dora, é hofrn

hé lonned. Hé bleii streiiet ar hé fas, hé deu-legad du ha glan, hé boéhig flour e ziskasas ohonj d'ein a Vari. Elsé eùé, merhat, e oé Mai a pé anaùas Brizeux, eldi é konzé bre-honeg, eldi é viùé didrouz ér Voustoér. Get er greden sé em es iaret kenavo de Bont-Kerleu.. . eit krapein endro ér « Marh m » hag e drez er mannéieu el ma laré Barh en .\rvor.

VEDIG EN EVEL

A V I S

L a r é p a r t i t i o n d e s C l a s s e s . — Le tableau de la répartition des classes

à dater d'aujourd'hui, 1" octobre, s'établit comme suit.

Armée active. — Classes 1915, 1916, 1917, et par appel anticipé, classe 1918.

Réserve de l'Armée activé. — Classes 1904, 1005, 1906, 1907, 1908, 1909, 1910, 1911, 1912, 1913, 1914.

l 'ar décision rrinistérielle, la classe 1915 passe dans la réserve active & la date du 15 décembre 1917.

Armée territoriale. — Classes 1903, 1902, 1901, 19C0, 1898, 1897.

Késerve de l'armée territoriale. — Classes 1896. 1893, 1894,1893, 1892.1991, et à titre excep-tionnel, classes 1888, 1889, 1890.

L E P A R L E M E N T

Chambre Séance du sa septembre 1917

D'un long exposé, il résulte que la récolte des blé.®, cette année, est particulièrement délicitaire, la plus déflcitaire depuis 50 ans. Elle s'élève à 39 millions 482.000 quin taui . H

le^ difficultés sérietwea f&vîlailiamflnt saura « j r t a i u ^ jlSrfe^''''ïnÉP^vîlailiement

ment surmonter . La production du méteil a donné 879.900

quintaux. Le seigle 6.993.000 quintaux. Pour l'orge, la situation est un peu meilleure : 8.980 003 quintaux. Pour l'avoine, nous trou-vons 34.662.000 quintaux. Il faut nous procurer de la main-d'œuvre, restaurer les p.-ix pour encourager le producteur avant de n.ier le prix du blé pour toute la campagne, lui four-nir des engrais, la main-d'œuvre agricole. Le ministre aura seul la charge du ravitaillement civil. Nous créons à Londre un comité d'achat interallié (France, Angleterre, Amérique, Italie) présidé par un Français. Seul acheteur, ce comilé a pleins pouvoirs tandis que jusqu'ici divers concurrents faisaient la hausse des marchandises et des frets. Le ministre se pro-cure des navires, mais il faudra un régime de restriclion. Ou réduira la consommation du sucre, on instiiuera le carnet de pa in . . .

Séance du S octobre La Chambre demande qu'une remise com-

plète de peine soit accordée par décret de grâce à toute personne condamnée par un conseil de guerre avant la promulgation de la présente loi et qui bénéllcie depuis plus d 'une année des dispositions des ' articles 150 du Code de justice militaire pour l 'armée de terre et 180 du Code de justice militaire pour l 'année de mer, c'est-à dire à tout militaire dont la peine est suspendue. La Chambre décide la création d'une commission de 44 membres qui recueilliront tous les documents el faits attestant des violation des lois et règle-ments.

Séance du 4 octobre Une accusation pr<5c,ise do Léon Daudet con-

tre M. Malvy. d'avoir depuis 3 ans livré à r.Mlojiiagne tous nos secrets, déchaîne un violent déba t . . . M. Painievé ne couvre pas M. Malvj .

Séance du 5 octobre Il est question de blé, de sucre, de pain. Le

ministre » d'ex(Vll in t fs intentions. Espérons qu'il les mettra en pratique et que nous aurons à onregi-^lrer non des paroles, mais des actes.

Séance du 9 octobre M. Le Long promet de.» wagons réservoirs

pour le transport du cidre à Paris. On es-sayera de fabriquer du cidre dans les bras-xeries. Los wagons réservoirs qui apportent du vin du Midi en Bretagne et en Normandie transporteront, au retour, du cidre ou moin» des moûts. Cello question est à l 'étude.

Séance du il oc:obre 1917 M. Dariac interpelle sur l 'augmentation de

production. Il rélamc le le renvoi des vieilles Gla?so.s, .M. David, ministre de l'agriculture, déclare que l'envoi se poursuit. Déjà les classes 1888 Ji 91, les U. A. T. auxiliaires, les pères de cinq enfants, ont é;é renvoyés. La classe 18U2 sera, elle aussi, mobilisée t\ la terre, mais un relard do quelques mois nous est demandé j par le ministre do la guerre, par suite de circonstances militaires. M. Dariac insiste égiilomenl s ur la .question des engrais et sur la molocullure qa'il faut intensiller. M, Long déclare Jiju'il no lui sera possible d'allouer que 250 grammes de pam sur les 500 qui !-out nec;;.s.siires à chaque individu. Finalement on vole un ordre du jour Dariac faisant confiance au gouvernement. M. Jobert propose une addition invitant le gouvernement à imposer au commandement une politique d'effectifs rendant au travail national toutes les forces inutilisées dans l'armée, Cette proposition est votée sans débat.

: «. •V

• l.a hataille, cmnmcnci'e le1 juillet, poursuivie lex là août, S0et26 septembre, a repris le h octobre sur un large front ti l'est d'Ypre. Les canons anglais, alignés sur un espace de 1 i kilomètres, ont écrasé toutes les défenses aile-viandes, avec une méthode remarquable, depuis lower Hamlet, ausud de la fOUte de Menin, jufqu'à Langemark. lous les objectifs ont été enlevés rapidement et 4.4A6 prisonniers, dont t14 officiers, ont été capturés. Les Français ont avancé de 2 kilomètres.

Les troupes britanniques ont remporté encore, de jolis succès dans le Sud-Est-Africain, dernière colonie allemande où l'ennemi occupe encore Liwaia et Massassi.

Sur le front français, à la cote 344, un vif combat s'est terminé à notre avantage, bien qu'un instant les assaillants aient pu prendre pied dans nos éléments avancés, En Champagne à la ferme de Savarin, même échec • des Allemands.

L 'Ac t ion l ' r a u ç a i s o s u s p e u d u e . -L'Action Française, qui a été saisie vendredi cl sainadi, est suspendue puur liuit jours . Celle mesure a u r a des ellets vraiseinblablo-inenl tout contraires à ceux qu'en a t tendent les i iommes politiques qui l'ont inspirée. Nous proluslons avec loua nos confrères indépen-tlanls contre cette mesure que no légitinient pas les nécessités de la Défense Nationale.

Prisonniers de Guerre. Réunion du Bureau du 12 Octobre 1917.

il souscrit : Madame Landrein, de Korné-vel 5 f rancs ; Madame Gouiffôs, de Kornével, 5 fr. ; Madame Bouriieux de Quimperlé, 15 fr . ; Subvention Commune do Guilligomarc'h (solde) 180 fr . ; Subvention Commune de Tréméven , 3(X) fr. ; Subvention Commune de KernéveU 300 fr . ; Allocataires do MoSlan par M. Barbe, Maire, 3* fr . 10 ; Subvention Commune do Bayo 2» Versement , 06 fr . ; Subvention Commune de I.ocunolé 2' Versement 100 f r . ; Anonyme, d'Arzano, 10 francs .

Nous avons re<;u su r notre demande la visite d 'un Inspecteur des Finances qui a vérifié tous nos comptes et notre magasin . M. llliaquer n 'a eu que des éloges à décerner au fonct ionnement de notre reuvre.

Do nouvelles inscriptions sont enregis t rées . Ce sont celles de MM. Couric François, de Querrien, au camp de Hammolburg ; Le Floch Hervé, de Scaër, au camp de L imburg-Lahn ; Le Bris Jean, d'Arzano, au camp do Ludwisburg-Eglosheim ; T a n g u y Joseph, de Mcllac, Limburg-Lahn ; GouitTès Pierre, du Trévoux, Strallkovo

Des envois de vêtements et galoches sont faits à : I^e Ploch Hervé au camp de Limbourg-Lahn ; Bruno Henri, au camp de Dulmen- i -W; Sinquin Corentin, au camp de Parchim ; La-mor t Marcel, au camp de Preussich-Holland ; Quentel Eugène, au c a m p de Hohen Asperg ; Canévet Louis, au camp de I l ammelburg ; Le Floch Jean-Marie au camp de Limbourg-Lahn; Le Saux Louis, au camp de Friedrichsfeld.

Désormais les réunions du bureau seront tenues le mercredi . Celles du comité, dont nous rappelons la prochaine séance du ven-dredi 9 novembre , cont inueront le vendredi .

O r d r e ' g é n é r a l n« 1 0 7 . — Au m o m e n t où un premier contingent de j eunes soldats do la classe 1919 est en formation pour aller romplé ler son instruction dans les dépôts divisionnaires de l 'arrière du f ront , le Général Commandan t la Région a été heureux d'ap-prendre qu 'un grand nombre d 'entr 'eux

, nvaienl demandé il devancer leur tour do dépar t

Il félicite ces volontaires J e leurs sent iments patriotiques et du bel exemple qu'ils donnent .

L 'empressement qu'ils mont ren t à aller combat t re l 'ennemi fourbe et déloyal qui a envahi en 1919, notre pays pour la cinquième fois depuis un siècle, mon t r e qu'ils ont com-pris toute l ' importance de la lutte que nous menons et la nécessité d 'af lranchir h tout j amai s la France du danger a l lemand.

Ces vail lants j eunes gens font honneur à leurs beaux régiments, i la Bretagne et à la France.

Avec de pareils soldats, la guerre , dont l 'issue n'a j amai s été douteuse, >e terminera par une victoire qui me t t r a l 'ennemi à tout iamai-', hors d'étui de recommencer .

Signé : Général DUBOIS

J P o s i e s d a n s V e n a e i f f u e m e n t . — Voic i la l i s t e d e s p o s t e s v a c a n t s d a n s l ' e n s e i g n e m e n t d é p a r l e m e n l a l :

Ecole do garçons ("directions) ; Audiorne, 9 clasi-es ; Uosporden, 5 ; Plo^astel-St Germain 4 ; l 'aniec, 4 ; PlouVien, 3 ; Plouarzel, 3 ; Cast, 3 ; Pont-de-Buis , 5 ; Plougonven, 3 ; Saint Martin-des-Chanips, 3 ; Melgven, 4 ; Lambézellec, Landunvez, 3 ; Pouldergat , 3 Riec sur-Bélon,5 ; Plounévez-Lochrist, 4 ; Mis-sény, 3.

Ecoles de garçons à 2 classes : Plourin-Brest Roscanvel, Landrévarzoc.

Ecoles de garçons k 1 classe : Coal-Méal, Lanarvi ly, Le Drennec, Lanrivoare, Lan-dèvennec (Kerdilès), Bénodet (Perguolj , Mahalon.

Postes d 'adjoints : Brest 'place Samiuer; , 2 postes ; Brest (rue Michelol), Lambézellec (Keiinou) Lambézcllcc (Piller Uoi'ge), Quimper ( t ao du lycàe;, Quimper (ruo du Chapeau-Rouge).

Ecoles do llllcs (directions) : Le -Kaou 4 classes : Saint-Marlin-dcs-Champs, 3 ; (joncar-neau, 5 ; Ploaré, 3,

Ecoles do illles i i2 classes : Ploudiry, Sizun, P louégat -Guerrand, Guimae, Morlaix (école maternelle), Plonéis.

Ecole de Illles h 1 classe : Plouvien (Tai ier.) Saint-Goazec (Kerdilù»), SI Ségal, P lougourvcs t Tréméven , Querrien, Nlzon, lUuc-sur Biloii, (Lothan), mixte.

Postes d 'adjointes : Br t s t (rue Danton). 2 postes : Quimper (rue Vis) ; Quimper (écolo maternelle) ; Morlaix, Salnl-Marlin-des Champs Landcrneau , St-Pierre Quilbignon.

Bu paya rioupèrém». — Les mandants des Conquiers Généraux de France appren-dront, aven plaisir, sans doute, qu'environ .'lUii di! nos conseillers, ont été désignés pour se rendie dans les pugs, précédemment occupés, afin de se rendre compte de visu des dégâts commis. Le Finistère est représenté par MM. Gui/onvarc'li {Arz&no) ; Le Louédec (Quimperlé) W /.Mcas (Concarneau) ; Trémintin (Plouescat) ;

et le Meur (Elliant).

J P q i r M d e J a « • n t a i n e . — liasse Dretagne Lundi, — l 'l»)u'lulmiz»au, Chàteaunoiif,

Sl-Nic. Guimiliau, Morlaix, (Jusqu'au ii octobre oire haute)

Mardi. — Peumeur i t , P lounéour-Trcz , Ros-t renen.

Mercredi. - Plouvorn ; Quimperlé ; RoU-doiiallec.

.Icudi. — Pont-Croix ; Uospordea ; P lougue i -noau ; Chiiteaulin (2- jours ) ; Plouescat ; Plouigneau ; Le Faouët ; Moréac (Bourgneuf) ; Runan .

Vendredi. — Noyal-Ponlivy ; Piouray i Siiii'.ic.

Quimperlé JVos c o m p a t r i o t e s à Pennemi.

Mort. — yves Talec, de l'inf, au combat de V Epine-de-Chauvigng.

Citation, — M. Jean Allain, grenadier remarquable , volontaire , pour les missions Jangereuses, s'est fait r emarquer an cours d 'une opération su r les lignes ennemies. Féli-cilalions I

Citation. — Louis Guillou, do Trévoua-zec ,beau-f rôredeJoseph Gragnic, notre ouvrier présentement mobilisé a é té cité h l 'ordre de son régiment av«o la citation suivante : « Sol-dat courageux • et dévoué, ayan t tou jours donné louto satisfaction. Blessé gr ièvement le 17 Septembre I91G en allant chercher sous le bombardement des obus pour sa pièce qui allait on manque r ».

M. Guillou a été en outre l 'objet d 'une aut re citation à l ' o r d r j de la Brigade : « Guillou Louis e.xcellent se rvant très brave et t rès dévoué ayant été gr ièvement blessé en Septembre lUlG est resté depuis lors dans un état de santé précaire ne cesse malgré cela de donner en toutes circonstances le plus bel exemple d 'énergie atteint par les gaz toxiques en Août 1917 a d e m a n d é formel lement à rester à sa pièce ».

A Vordro dm Parmëe. — Pendan t un réglage de tir su r des pièces ennemies à 5 kilo-mèt res dans lés lignes al lemandes, M. Louis Le Gallic sous-lieutenant aviateur fu t at taqué par 3 avions do chasse boches. Au cours de la lutte, il du t changer le chargeur et remé-dier à un onrayago de sa mitrail leuse sous les balles ennemies ^ui continuaient à pleu-voir. Enlln après 7 ou 8 minutes do combat , un des avions boches fu t aba t tu et les deux autres rompirent le combat . P o u r c e fait, M. Le Gallic vient d'être cité à l 'ordre de l 'armée avecle motif suivant :« Officier de valeur d 'une conscience et d 'une bravoure à toute épreuve. Le IC sep tembre 1917, a fait preuve du plus grand sang-froid en désenrayant sa mitrai l-leuse sous le feu de 3 avirons ennemis . A abat tu l 'un d 'eux après avoir reçu G5 balles dans son appareil 2' citation. M. Le Gallic est le maî t re clerc de M» Etchécopar.

S e r v i e * f a a è b r e . - Mercredi 10, à 9 heurey, en l'Eglise Ste-Cçoix l'&umônier des Belges du Finistère a célébré une messe en mémoire de feu Van Troostenbergae, René âgé do 20 uns, soldat belge dont les parents sont d'estimés réfugiés belges, habi tants rue Mellac, et dont le père travaille à la G'» d'Or-léans, depuis 3 ans. Ce j eune militaire, tombé en bravo pour la défense du dernier lambeau de la libre Belgique est Chevalier de l 'ordre de Léopold 11 et décoré de la Croix de guerre .

Cérémonie grandiose dans sa divir.e simpli-cité ! Autour du modeste drapeau belge crêpé de 'noir , une délégation de l 'Escadron du train des équipages, sous les ordres du sous-lieute-nan t Périsse, représentant le Commandan t d 'a rmes de Quimperlé. Des militaires' belges, M. et .Mme Bal M. Beaufrère, 1" ad jo in t au Maire, M. Cboquet président du Comité Ônicbl Belge, en toarés de Mme Rivière, de MM. Fournis, avoué, Léçn Le Berre, directeur do Wnion Agricole, "membres , se trouvaient à côté des enfants de l'Ecole Belgo.

Puis toute la colonie des nombreux exiles, encadrés par des personnalités Quimperloises, venues pour porter un dernier h o m m a g e à cette victime des lois do l 'honneur.

Le sympath ique aumônier , R. P. Kindt, après une allocution f lamande qui décha îna une visible émotion, prononça en français des paroles ae remerciement à l 'adresse dos Qulm-perlois. Il rappela que l 'Eminent Caruinal-Archevêque de Mulines. Mgr. Mercier, consi-dérai t le sacrifice du soldat, mouran t pour son pays, comme un véritable mar tyre . Le plus beau des sacrillces, puiscjuo toute religion repose sur l ' immolation, n'e.''l-il pas l ' immo-lation volontaire de soi-même ? L'orateur termiijo en réclamant une prière non seule-men t pour les mor t s héroïques, mais pour la petite Belgique qui elle aussi n'a pas reculé

\ devan t l ' immolation complète. Ce fut une cérémonie symbolique de l 'union sacrée nécessaire et chrét ienne des partis et des nations honnêtes devant l 'inévitable.

L'(;H(OU Agricole présente à la famille du jeune héros, l 'assurance de .sa profonde condoléance. -

Mariage, - Ce matin Samedi, en l'Eglise Ste-Croix, la bénédiction nuptiale a été donnée à .Mlle .Marie-Anne Février et à M. Paul Le .Moing, do Trélivalaire, sergent au 79' d ' infan-terie, décoré de la Croix do Guerre. Les repas ont eu lieu chez M. J.-M. Gallo, place St .Mi-chel. Tous nos vœux do bonheur aux jeunes époux.

Mort Mubite, — S a m e d i 13 o c t o b r e , v e r s les 11 h e u r e s , le s u j e t be lge O p s o m e r ( i inp loyé c h e z s o n lils, b o u c h e r , r u o L e u r i o u , t r \ar ié r é c e m m e n t à Mlle Conan d u Trévou.x , " t r a v a i l l a i t " u n b œ u f , q u a n d s o u d a i n , il s ' a f l ' a i ssa . C 'é ta i t un o u v r i e r t r è s e s t i m é . A s a v e u v e e t s e s e n f a n t s n o s c o n d o l é a n c e s .

Ecolo primaire aupérienre de Jeu-neh ûlle». — Resultatsdefi examens : session d'octobre. — /•' Ureoet élémentaire, — tl Elè-ves rerues : Mlles Marie Bourlès, du Faou ; Mario Le Horre, do Pont-Croix ; Marie Cos-quéric, d'IOsquibien ; Suzanne Latrouitte, do Bres t ; Yvonne Mauson, ' de Douarnenez ; Jeanno Mironx, do St-Guénolé ; Suzanne Le Nouy, du Tréhou ; Yvonno Opsomer, de Quim-perlé (refugiéo Belgcl ; Yvonne Perro t , do Bres t ; M'' l lenambot , de Pont -de Buis ; Mario Salaiiii, de Daoulas.

i' llrevet supérieur. — 4 Elèves reçues ; Mlles Craignou Jeanne, do Roscofl' ; Kéroas Marie, uu Kaou ; Pérou Marie, do Telgruc ; SalaCm Marcelle, de PIri 'mour.

C o n s e i l a r a n i c i p a l . - - Le conseil muni-cipal .s'est réuni à l'Hôtel do Ville le jeudi 4 courant h 8 heures du soir sou.s la présidenrio do M, A. COURTIER, maire. Sur lu proposi-tion du Mairu, le Gon.seil vote uu relèvement (lu t ra i tement en faveur du personnel de l'octroi et autorise la conclusion d 'un traité siipplémontairo avec l 'administration dos Contributions indirectes. La dépense qui résul-tera do cotlu modification sera de 1000 francs, y compris lo I ra i tement du receveur afl'octé au Bureau du Pouldu ^création). D'autre par t loH remises éventuelles calculées su r un pro-duit bru t (le 40 000 francs restent 11,\éos il 10o/O.

Lo conseil ayant dé j à décidé do ne plus accueillir, du moins pendant la guerre , les demandes do subvent ions formées par d iver -ses sociétés, re je t te une demande présentée

par le Comité région.il des ar ts appliaués. M. le Maire soumet au Conseil une demande d 'augmenlal ion de Irailempnt en faveur do M. Rousseau. Après discussion et échanges de vues, il est alloué une augmentat ion de 150 fr . à cet employé municipal. Une demande do dégrèvemoi ' t de trousseau est ensuite exami-née par le conseil, et envoyée à la commis-sion des finances. M. Beaufrère donne lecture d 'un rapport relatif à la cruaiion d 'un sana-torium marin aux environs de Lorient . Ce ropport qui constitue un véritable plaidoyer cpntre la tuberculose, est inséré in extenso dans le présenl! numéi-o de l'Union.

M. Gallo présente des observations au su je t de l 'entretien des chemins ru raux . M, le Maire lui aonne toutes explications e t déclare pren-dre bonne note pour l 'avenir, de ces doléan-ces. Rien n 'é tant plus à l 'ordre du j o u r la séance est levée à 10 heures.

Répartition du charbon. — Le maire' de la ville de Quimperlé a l honneur d'informer • les personnes qui ont fait leur déclaration à la mairie en vue de la répartition du charbon, qu'elles peuvent dès à présent retirer au bureau du Secrétariat leur carte de charbon.

La vente du charbon commencera le lundi •15 courant et continuera toute la semaine, de 8 heures à 9 heures du matin pou- la délivrance des bons et paiement de la marchandise et de » heures- du matin à 5 heures du soir pour la remise du charbon, laquelle aura lieu au chantier des établissements liavarg.

DISTRIBUTION DES DONS E'I PAIEMENT A LA MAIRIE :

Lundi i5 octobre, 8 à 9 heures du matin pour les cartes numérotées de l à 80 ; Mardi 15 oc-tobre, S à 9 heures du matin pour les cartes numérotées de 81 à 160 ; Mercredi, pour les cartes numérotées de 16o à 240 ; Jeudi 18, pour les cartes numérotées de 241 à 320; Vendredi 19 pour les cartes numérotées de 321 à 401 ; Sa-medi 20, pour les cartes numérotées de 401 à 48i -, Lundi 22, pour les cartes numérotées de 4SI à SOI ; Mardi 23 octobre, pour les cartes numérotées de 56 f à 65o

Afin de simplifier les opérations de vente, les intéressés sont invités à se mujiir exactement de la valeur du charbon, soit :

50 kgs, 4 francs ; 100 kgs, s francs, Lo Maire

A. COURTIER . A s s i s t a n c e Judiciaire.—MM. Richard,

notaire honoraire représentant du P r é f e t ; Etchécopar, no ta i re ; Piédoye et Fournis, avoué ; Landormy, receveur de l 'enregiste-ment sont membres du bureau comme l'an dern ier .

A V I S . — M. Rousseau, chef de musique, a l'honn--ur de porter à la connaissance des habitants de Quimperlé, qu'à partir du 1" no-vembre prochain, il ouvrira un cours de solfège.

Les parents désireux de faire apprendre la musique à leurs enfants, peuvent les faire inscrire à la Mairie, où il sera donné tous renseignements,

TrouTaille, • - M. le Maire de Rédébé a trouvé le Mardi 9, sur le pont du Moulin un porte monnaie contenant une certaine somme et un couteau. Les lui réclamer.

J E t a t - C i W i . — Naissances. — félix-Joseph-Albert Le Bellec. — Mathieu-Yves Sellin.

Mariages. — Jean-Marie Laurent, forgeron, .1 rue Brouzic, et Anne-Marie Françoise Ilamon, sans profession, rue Dellevue. — Paul-Vincent Le Moing, cultivateur, sergeni au 79', décoré de la croix de guerre à Trélivalaire et Marie-Anne lévrier, cultivatrice à Roscado.

Décès. — Louise Le h loch, 6 mois, rue du Coucdic. — Marie Tudal, 40 ans, veuve dé Joseph Flatrès, épouse Tallec, Hospice. — Transcription, décès de Joseph Le Teuf, 6 colonial, 39 ans, mort pour la France, — Marie Le Roux, épowie Fournier, 42 ans, ménagère, Hospice. — .Varie Hémon, épouse Le Gall, sans profession,51 rue Ellé. — Jean Guyader, culti-vateur, 84 ans, rue de l'hôpital, — Mathieu Sellin, place Guthiern. — Mathurine Rosson, 79 ans, sabotiere 9 route de Pont-Aven. — Marie Toullec, veuve Godart, 79 ans, ménagère. Hospice.

T r é m é v e n A la s a n c e Camhronnne. — On c o n -

n a î t le v e a u M a r e n g o , le l a rd au.v c h o u x , le l a rd a u x p e t i t s p o i s . Eh b i e n ! n o n o b s -t a n t la c h e r t é e x c e s s i v e d u l a rd , d e s d a m e s d e la L a n d e d e s Chà ta igner . s , v i e n -n e n t d ' e n r i c h i r n o s l i v r e s d e c u i s i n e , d ' u n e n o u v e l l e r e c e t t e . Oyez p l u t ô t : D a n s la n u i t d u 2 O c t o b r e , M. Le G . . . d e K . . . s ' en r e v e n a i t d u b o u r g d e T r é m é v e n , où sa fille M m e P . . . a v a i t g a r n i s o n p a n i e r d e dix b o n s ki os de l a r d , e t q u i c o m p t e le ki lo s u r p i e d d e 3 f r . 20 à 3 , 3 0 , c o m m e au m a r c h é de Q u i m p e r l é , c o n n a i t la va-l e u r d e la p r o v e n d e ! Ce p a n i e r f u t d é p o -.sé, p i e u s e m e n t , p a r M m e P . . d a n s la v o i t u r e p a t e r n e l l e .

Que l l e t e n t a t i o n d e c a u s e t t e p r i t M. Le G . . . à la L a n d e d e s C h â t a i g n i e r s . C o m m e le P e t i t P o u c e t q u i n e s e m a i t p o i n t s o n l a r d , m a i s s e s c a i l l o u x , M, Le G . . . v i t d a n s la n u i t u n e l u m i è r e . Ce n ' é l a i t p a s u n o g r e q u i s ' é c l a i r a i t , m a i s u n e c e r t a i n e d a m e X . . . , q u i , a v e c q u e l q u e s c o m m è r e s e t u n g u e r r i e r , J a b o t a i t e n c o r e à c e t t e h e u r e t a r d i v e . M. Le G . . . d ' e n t r e r , c a r il s a v a i t y t r o u v e r l ed i t g u e r r i e r d o n t il a v a i t b e s o i n d ' ô t r e s e c o u r u le l e n d e m a i n p o u r c h a r g e r un . p r e s s o i r . La r é c e p t i o n f u t c o r d i a l e b ien q u e l o n g t e m p s a v a n t , c e r t a i n e s l a t r i n e s c o n s t r u i t e s s u r le t e r -r a i n (le r.e G . . . p a r L . . . n 'eùs .«enl p a s p a r -f u m é d e s y m p i i t h i e les r e l a t i o n s e x i s t a n t e s . Ces D a m e s o f f r i r e n t du c i d r e , s ' e x c u s a n t à c e t t e h e u r e t a r d i v e d e n ' a v o i r p o i n t d e t h é .

Or, p e n d a n t (i|U,'on p a r l a i t g u e r r e e t pre . ' ' so i r , l ' un» d e c e s a i m a b l e s p e r s o n n e s s o r t i t , s u b t i l i s a le p a n i e r e t r e n t r a n t d é c l a r a q u e lo c h e v a l é t a i t p a r t i . . . C 'é ta i t si v r a i , q u e m a foi ' ! Le G . . c o u r u t a p r è s . A lo r s d m s la t è t e d e M m e . X . . . s ' é v o q u é r e n t l e s l a t r i n e s d e j a d i s e t p o u r s e vi n g e r e l le d é c l a r a ' q u ' e l l l e a l l a i t — Oui / t o u t d e go, d a n s lo p a n i e r Mais VUnion Agricole, t ou . jou r s r é s e r v é e , n ' e s l -ce -^Ms ? n e p e u t d i r e ce q u ' e l l e a l l a i t f a i i v . Le g u e r r i e r d ' a i l l e u r s la d i s -s u a d a d e f a i r e . . . ce la . Ce qu i f u t f a i t , p a r e x e m p l e , c ' e s t q u ' o n v o u s c h e v r e u i l l a le fameu.K p t t n i e r . en le p a s s a n t , d a n s la s a u m u r e d u " l a r d s a n s o s " e t q u e le l e n d e m a i n m a t i n , Lo f i . . . le t r o u v a , d é p o s é , il sa p o r t e , p a r la m a i n dos OrAoes, t o u t e m p l i d ' u n a rAmo p o s t - c u l i n a i r e . . .

Moëiai i OhMiqnet, —- Ce malin à to heures, ont

eu lieu les obsèiiues de M- Martial Le Doze, père de M. Le Doze, l'honorable négociant, bieil connu, M. Le Doze était dgé de T5 ans. Nous ofirons à sa famille nos très vives condo-léances.

I,c Trévou.* i Vol de denrées. — Mme veuve Sinquin.

cultivatrice à Kerméroft s'est vu dérober dans la nuit de Dimanche à Lundi, 4 poules, 2 lapins et 100 kilos de pommes de terre. Quel-ques pommes de terre ont été retrouvées sur te chemin de Kerguli'c. Les auteurs ,du vol sont inconnus bien 'que Mrrie Sinquin, ait désigné quelques jeunes gens qui nient le fait.

Le l*ouldu La taxe dn sucre. — Nous rappelons

aux épiciers .qu'il est formel lement interdit de vendre le sucre au-des<us de la taxe. Deux honorables épicières que nous ne voulons pas n o m m e r se pont vu dresser procès-verbal pour avoir refusé de vendre le sucre au prix fixé.

C l o l i a r s - C a r n o ë t Coupa. ~ Jeudi 4 courant vers 21 h. 1/2

le père Le Lu, et ses fils Joseph, mar in-pêcheur au Quillien et François du .261' d ' infanterie sortaient du d é b i t ' L ' H y v e r , à Kerharo en compagnie de la Vve Lehoucq. Oiit-ils voulu ent rer dans la maison, à la suite de cette dernière et empêcher la f e m m e Corne do fe rmer la pbrte ? Cette dernière a-t-elle frappé Joseph d 'un bout de bois ? a-t elle été frappée et tirée par les cheveux ? Mlle Poulchasse réussit-elle à les met t re dehors ? Tout au contraire Mme Corne serai t elle venue sur la route dans le dessein de f rapper le mar in-pêcheur , avec un poignard qui l 'aurait blessé au cou, au nez, au menton et au ventre ? Ce qui parait é t range en cette occurence, c'est que le gilet et la chemise de Joseph no portent aucune trace de coupure.

C i t a t i o n — François Mahé, de la Forêt, de l ' infanterie a été cité à l 'ordre du régiment , avec le motif suivant : Mitrailleur, enduran t et brave, d 'un dévouement absolu, déjà blessé une fois au cours aes combats antér ieurs a marché b ravement pendant la progression, du 16 avril 191G, a été blessé de nouveau, le 18 avril 1917. Félicitations I

Ohaeqnea. — Mercredi, à 3 heures de l 'après-midi, ont eu lieu les obsèques de Docteur Paul Ledoze, précédemment médecin à Plouay. M. Ledoze n'avait que 29 ans . L'Union Agricole, en cette douloureux circons-tance présente ses condoléances respectueuses à la famille et en particulier à M. le D' Ledoze, son père, si sympa th iquemen t connu dans la région. Cette mor t met également en deuil, les famille* Doudet, Bourdon et Ballot.

P o n t - A v e n Communiquez a. y. p. à l'XJNIOK

AGRICOLE..,. une petite b rochure qui fu t imprimée chez elle en 1889 et intitulée La Fraternité des Peuples, Elle eut pour au teur le père de M. Y. Lollichon, minotier , qui après 10 brillant fait d ' a rmes de la Madeleine-Bouve^ en 1870» avait été laissé pour m o r t f u r le champ de bataille. Disons, à propos de ce combat, qu 'une section composée d 'hommes de Pont Aven, Moëian, Clohars-Carnoôt, se condui.>?it mervei l leusement , sous les ordres des . iergents Calvar et Doussal. Leurs officiers étaient M.Vl. La Boncerie, capitaine et Le Porz, lieutenant.

lyreaae féminine. - Marie Anne Pil-lorgé f emme Dagorn, a 00 ans, 3 enfants et une soif inextinguible. Hue du Quai, Diman-che, elle t i tubait et prononçait des paroles incohérentes. Procès verbal .

KIzon Mort accidentelle. — Mathias Cornée,

51 ans, de Pont-Aven, garçon meunier chez Mme Vve Péron, au moulin David, en Nizon, fu t trouvé, le 9 courant , vers 20 heures , à Poloré, su r le chemin vicinal, par M. Louis Tocquet. Il était f o r f m a l a d e . Transpor té dans la cuisine de M. Tocquet, il ne tarda pas, malgré tous le soins de Mme Tocquet, à tomoer dans le coma. A 2 heures du matin, 11 m o u r u t sans avoir prononcé une parole Celte mor t doit être at t r ibuée à une conges-tion occasionnée par l 'ivresse contractée au cours des pérégrinations de Cornée qui avai t passé dans maints villages pour prendre du blé à moudre . D'après le témoignage de la petite-Marie Guillou, il serait tombé de sa charret te . Sa maîtresse Mme David a jou ta que depuis plusieurs j o u r s il était « dans la boisson ». L'attelage abandonné par cet infor-tuné a été re t rouvé par ses patrons, au bourg do Névez près de chez Mme Just in , c o m m e r -çante.

B a n n a l e c Une hrute. — Jacques Tallec, 57 ans,

journalier , à Kerguillorm ivre comme toute la Pologne, a porté à sa illlo Françoise un coup do billon au-dessus de l'œil droit, lui occasionnant une grave blessure. La mère voulant défendre su lllle a été obligée de s'en fui r devant les menaces de Jacques.

Accident grave. — Mardi soir, au retour de la foire de Rannalec, le jeune cheval attelé au char-ù-bancs, de Mme Rannou, femme du sympathique employé de la Mairie de Quimperlé, s'effraya, à ioo mètres de la gare de Rannalec, au bruit d'une scierie, Mme Rannou fut projetée, hors de la voiture, et eut la jambe droite fort abimée. On craint la néces sité d'une intervention chirurgicale.

Irreaae puhliqme, — Marie-OUve Pont femme Cren, marchande ambulante, i6 rue de Urcst, à Rennes, née à CU'der a été trouvée le Il Octobre, à li heures, sur la place delà Mairie gesticu'uiit et vocifrrant ... Contniven lion !

H(KSpOI*«tcil J V o n r e a a facteur. — .M. F.e Grand,

soldat au 3:{' rgt d 'mf. coloniale est noinmé facteur à Rospj rden .

Mine an point. — Dans notre dernier numéro, nous avons, sur la foi d'un correspon dant insuffisamment renseigné, parlé d'une bande de voleurs de chevaux. Le nom de M. Constant Théâtre s'y est trouvé mélé, d'autant plus désagréablement pour lui qu'il n'a rien se reprocher. M Constant-Guillaume-Joseph Théâtre, âgé de 43 ans, m' à Esneux, a sehi pendant un an au front de l'armée belge et x. été libéré avec sa classe. Il est marié, père de deux enfans, restés en Belgique occupée, avec leur m':rc. Il demeure route de Quimper, à Rosporden et y jouit de l'estime générale, car très actif, il n su se créer une petite situation comme marchand de chevaux, pour son' compte personnel; sans employeur. Nous sommes d'autant plus désolés de l'incident, que l'Un'wa Agricole, toujours sympathique aux réfug'iés belges, a entretenu avec eux depuis les hustilités les meilleures relations Nous offrons d .W. Théà tre foutes nos e.vcuses et le prions de croire c noire entière considération.

Vol de 2 vacbea. - Jacques L indre in de Roz-Leuriou, se lovant lundi vers 6 heures se rendit à l'otable. Il constata que deux de ses vaches avaient été volées. Les deux vaches

sont estintiées- 1.000 franc?. Landrein prit le train pour Gourin. A un km. environ.de cette ville où il y avait foire, il put descendre et aperçut su r la route deux hommes conduisant 2- vaches. Les vaches étaient k s 8ienne.s. Aussitôt que l'un d 'eux fut reconnu par Landrein, pour être un n o m m é D . . . de Scaër il prit la fuite. Le second qui avai t acheté les deux bêtes 5C0 fran(?s, suivit le propriétaire à a gendarmer ie et Landrein rent ra en poFses-

sion de ses an imaux.

K c r n é v e l Eclairons. - A... C..., 51 ans, a été

t rouvé sans lumière à Lanveur , le Dimanche à 20 heures. 11 a acheté une l an ten .e pour son char-à-bancs.

Melgven Vol d'an veau et de harnaim, —

Un jeune veau âgé de 4 mois, disparut , dans la nui t de Jeudi à Vendredi, dans l 'étable de Kerléo. Les traces du voleur ont pu être rele-vées dans l'aire à battre, ainsi que dans un champ situé derr ière l'écurie. Les voleurs étaient au moins deux, car des traces de sou-liers et de sabots sans clous ont été relevées

côté de celles du veau. P lus loin à 50 mè t res un char-à-bancs avait pénétré dans le c h a m p de M. Lancien. La te r re était foulée e t oa avait donné des bet teraves au cheval . Mme Le Corre, cultivatrice à Kerléo, constata éga -lement que des harnais d 'uno valeur de 150 francs, en bon état et nickelés avaient de sous-trait . Le veau est rouge, à ven t re blanc, taché au f ron t et aux pattes.

E r g u é ' A r m e l • Nécrologie, — Mardi 2 octobre à 9 heu-

res en l'Eglise paroissiale d 'Ergué-Armel a é té chanté un wrv ice solennel, pour le repos de l 'àme de Pierre-Jean Hostiou, 38 ans, de Lost-ar-G'hoët, mor t au champ d 'honneur .

Nous associons nos regre t s à ceux des siens.

P i o n é o u r - L a n v e m La chaaae. — L'ouver ture dç la chasse

a été, pour les professionnels, une bonne occasion de met t re en valeur leur capa-cités cynégi t iques aux dépens des lièvres qui pullulent et commençaient à donner quelques inquiétudes aux cult ivateurs.

En ce m o m e n t , les exploits que vient d 'ac complir un chasseur de notre commune , font à P lonéour , le s u j e t de toutes les conversa-tions. Dans la journée du i " octobre, M. P. Toulemont , chassant dans u n rayon peu boisé de 3 ou 4 k m . au tou r de notre b o u r g a pris 8 lièvres.

Les résultats f ructueux obtenus p a r ' c e s chasseurs démon t ren t su f f i samment que', ce j o u r là ce fe rvent disciple de St Huber t ne je ta pas précisément sa poudre aux moineaux.

Pont- l 'Abbé Juge de p a i x . — M. Toullec, j u g e de

paix à Plogastel-St Germain, vient d ' ê t re n o m m é à Pont-l 'Abbé, pour raisons de service s u r sa demande .

B r e s t f

Obaèquea» — Vendredi dernier, 5 Octobre-1917, ont eu lieu à Brest les obsèques de M. Blanchin, examina teur en chef d 'hydrogra -phie en retraite, chevalier de la Légion d 'Hon-neur , beau-père de no t re ami le médecin aide-m a j o r , Joseph Pilven, .dont les Qu impe rb i» ont gardé un excellent souvenir. Nous présen-tons à notre ami et à Mme Pilven, nos t r è s affectueuses condoléances.

On n o u s é c r i t : Mon cher Confrère

Je vous serais t rès obligé de vouloir bien avoir l 'extrêm'i amabili té de signaler à la gé-nérosité des lecteurs de votre t rès es t imable journal , la Famille ABAUTRET. d« Kerlouan, qui se compose de onze enfants presque tous t rès j eunes et dont le père at teint de r h u m a -tismes ne peut se livrer quo t rès i r régulière-ment à un travail quelconque.

La Famille ABAUTRET, touche l'allocaUon aux familles n o m b r e u s e s . e e qui r eprésen te dix centimes par j o u r «t par enfant .

Or, les temps sont durs , la vie est chère. Si donc vous arrivez à obtenir de vos lec-

teurs ([uelques petites sommes (ou quelques vêtements pour enfants : 1 an, 2 ans, 4 ans , 6 a n s . . . ) j e vous serais très obligé de me les faire parvenir et j e les ferai porter à la Famille ABAUTRET, que j e connais bien, et qui est, à tous égards, des plus digne d'intérêt.

J'ai j f rappé dé jà à plusieurs portes en fa-veur de cette pauvre famille.

Quelques bonnes àmos ont écouté / m o n appel, mais la s o m m e qui a été recueillie jusqu'ici est insuffisante pour permet t re à cette fa-rille de sort ir de la noire misère d a n s laquelle elle se t rouve.

Je me permets de compter s u r vous. Mille fois merci d'avanco. Croyez, mon cher Confrère, à mes sent i -

ments les plus dévoués et reconnaissants. JOSEPH PELLÉ

Publiciste 51, Rue Jean Maoô, — Brest .

Quéven Tragique accident, — La foire de

mardi à Pont-Scorff a été marquée par u n tragique accident. Mme Le Montagner , cul t i -vatrice à Quéven, »e t rouvai t en voiture en compagnie des époux Boulbard ; fout à coup le cheval s 'emballa et l 'équipage cu lbu ta d a n s un lirofond ravin. Mme Le Montagner fu t re -levée avec l i poitrine défoncée et rendit le dernier soupir quelques instants après.

Lorivut Visite dn IPréaident de Im Répw

blique — M t r c r e d i . 3 0 c l o b r e I 9 n , p a r u n t r è s beau temps, le Président de la République, e s t venu à Lorient. Ue motif officiel duvoyageé t a i t les décorations Eccordées aux surv ivants d u « Kléber » cetrois-màts cancalais, cha rbonn ie r , qui, le 7 septembre, au large de Groix fu t a t ta-qu.S a r un pirate a l lemand, long de 110-. Le Kléber n'avait à son bord q;i 'uue pièce de 47 . L'un après l 'autre ' lo capitaine Lefauve, do Granville et son second Plessis de Dinard s o n t tués. Lo canonnier Jàïu, de Castres, cont inue à tirer servi par lo matelot Basile, de St Waas t -la Hougue. Mais avant de mour i r Plessis a donné un ordre qui est exécuté par Monnier : les canonniers so coucheront près de leura pièces, le reste de l 'équipago met tan t les e m -barcations à la mer , y descendra pour faire CI oire à l 'abandon du navire. Le sous -mar in tombe dans le piège, prête le flanc et a lors les prétondus mor ts de canonnor de plus belle. Le pirate est obligé de plonger e t reçoit u n e bordée chaque fois qu'il essaie de se mon t r e r . A huit heures du matin, le glorieux « Kléber » entrai t à Port-Louis. Le Président de la Répu-que a décoré non-seulement les membreb d e l 'equipage de la Croix de Guerre, mais encore le voilier lui-môme.

Ayant visité l'arsenal, i'hâpital maritimo etc..

V

i f fiv,

A

oirert à déjeiinor, dans son w a ^ o n , aulo-rilés et nolsbili tés, le Préskient a regagné ' Paris , le S( ir rcfimo.

. C h a n i b i ' c d o C o m i n e i ' c e d e L o i ' i e i i t i « — La Chaii l)re de Commerce ilo liorioiil nous

fait conneîlre que pour rendre pratiques et efficaces les conventions conclues dernière-men t entre la France et l 'Angleterre, il a été convenu qu'il serait apporté à l 'avenit , moins de sévérité dans les formali tés do visa des passeports de» Anglais se rendan t en f r a n c o ou des Français venant en Angle ter re dans le b u t précis d 'é tendre les échanges commer-ciaux entre les deux pays.

Nous prions nos ressort issants do nous infor-m e r si des restrictions semblables îi celles existant an tér ieurement sont apportées dans le visa de leurs passeports. Nous nous empres-sons do les communiquer aux autori tés compétentes, afin do lâcher d 'aplanir toutes les difllcultés. Il doit être cependant bien entendu que ces interventions no sauraient avoir l'ellet utile 'quo dans le cas où il s 'agirait réel lement do voyages datVaires ayan t un obje t déterminé.

Le Président de la Chambre de Conmei ce. OlHAND.

l * o i i U v y I>e»aiaa humoriatiquea, — M. Palriol;

Durocher, fils do notre col laborateur liéoii Duroolier, avait adressé à l'exposition artisti-que, organisée à Ponlivy, toute une collection de dessins humoris t iquos sous forme d'enve loppes de guerre qui ont att iré l 'attention générale s u r le talent de leur j eune au teur de 16 ans. Ce que ces dessins ont sur tout de

r emarquab le c'est qu'ils sont approprié aux fonctions, à la vie, ou Ji la m o i t . . . do leurs destinataires. On va en j u g e r par cette liste.

A I. — JoMph BAPthlop (do Josselin^ à la der-

nière adresse dans la Sonuiu' , avant l 'obus falal ; II. — Capitaine Pierre Oadoret, prési-dent du Morbihannais de Paris ; III. — Pierre Bertrandi peintre lorienlnis (sergent) prison nier en Suisse; IV. - Sergent SrowskI (Com-m e n t a t e u r de Ueranger) ; W. - CaplUlne de valMeau Alf. Devoir, (archéologue b re ton i ; VI. — LI«uUi\*nt-«vlateup Le Monnler, (llls du Vict-PrOtiident d tb Enfants des Côtcs d u -Nord).

B i. — Anatole Le Braz, ins t ructeur de fran-

çais du 1" régiment"de Tennence surgi de la tombe immortel le — Le Glaive d 'Ar thur -(Vous avez le drapeau étoité) ; II. — Le sta-tuaire Tran-Boucher, (sous-lieutenant); III — Ohirurflle Hallolt-Cvaas ; IV. - Lieutenant Nuoelly, directeur du service des Chiens de g u e r r e ; V. — Major-vètèrlnalro Bertreu»; Vi. — OaplUIno Marc Leolero, au t eu r do « La Passion db N. F. le Poilu ».

lfécroloffi0» — Nous avons le regret d 'enregis t rer la mor t du j eune Thibaut , élève de 2' au Lycée do Pontivy. décédé à la suite d 'une douloureuse maladie.

A son père, le professeur du lycée de Ponlivy celtisant dis t ingué et qui tlt tout dernièrement aux Fédérés breton.s 4'accueil si chaleureux, dont on a lu ici l 'expression en langue b~e-tonne, nos mei l leures condoléances.

Xt^mordmui» — Lundi soir à l'arritée du train de 10 heures, venant d'Auray, la foule qui se trouoait a la gare s'est découverte respec-tueusement sur te passage iu glorieux mutile et de l'éminent artiste Lemordant, aveugle de la guerre, dont on a pu admirer de belles toiles, d l'Erposition Bretonne. Le grand artiste compte pasier quelque temps à l'ontivy.

L o u d é a o Aje*irm Turmml, — On pourra n o u s

rendra cette just ice que nous n 'avons mon-tré, ici, aucune passion contre M. T u n n e l si t r i s tement môlé (à tort ou h raison : M. T u r m e l n'est qu 'un accusé et point encore un coupable 1 ) si t r is tement mélé disons-nous, dans les afl'aires de commerce on intelligence avec l 'ennemi. Nous enregis trons qu'il est souvera inement regret table que la Loi soit ainsi conçue que M. Turmel . llls, aviateur, ait été obligé do venir de Tunisie pour témoi-gner contre sa propre mère, qui, du ran t une permission, l 'aurait , d 'après les employés de la banque Jç rdaan , amené {i cette banque en uni forme : « Mon lit.'!, aurait-elle dit, aviateur» Vraie ou fausse l 'accusation, et la preuve (ju'on veu t y appor ter ne vont pas à notre caractère et à notre tact f ranç tis "brudet drc ar bed oli:

M o n t f o r t - L * A m a i i i \ v £ * O t f r « J i d e Florml», — Sous ce titre

vient de paraître à la "3ibliolhi;que du Fure-teur Breton" (Pans , 99 Boulevard Brune) l 'émouvante allocution que Léon Durocher prononça le 3 ju in à Montfor t -L 'Amaury, au nom des pèlerins représentant les Morbihan-nais de Paris, les Finistériens de Paris , les Enfants des Côtes-du-Nord, la Prévoyance Bretonne, le Pardon de Montfort , devant le bus te de la Uelne Anne, fleuri en l 'honneur des Bretons mor t s pour la France. (Louis Beaufrère déposa sur le socle le bouquet de l'Union Agricole). — Un joli dessin de J . For-ges, dans la première page de la brochure . Knvoi contre 0 fr . 30.

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GRANDS CRUS DE FRANCE P l a c e S t - I V I l c h e l — Q U I M P E R L É

X a Maison CAJDIC-IéEDEIélélOV ( a n c i e n n e m a i s o n A. CONAN, f o n d é e à L o r i e n t e n 18:39) b i e n c o n n u e p o u r l ' e x c e l l e n c e d e s e s p r o -d u i l s , eh l ' i m p o r t a n c e d e s e s a p p r o v i s i o n n e m e n t s , i n f e r m e le p u b l i c nii'>'lle v i e n t d ' o u v r i r ii QUIMPHRCk à l ' a n g l e d e la P l a c e St-Micliui IJI IIO In r u e d e s C h a m b r i e r s u n e t r è s i m p o r t a n t e s u c c u r s a l e d e v i n s s p i r i L u e u x à e m p o r t e r :

V i i i s d e table d e s m e i l l e u r s c r u s , r j u a l i t é s u p é r i e u r e . Vins £in3, JBORDEAVX - F r o n s a c , S l - I i m i l i o n , S t - E s t ô p h e , S t -

. Inhen , ll.!.iil i ' o m o r o l , C l ia lcau LaOl.e I to l sch i ld , M a r g a u x , Ch. Pa lcne r , Ch. La^oz(^ Ch. Ponle t -C . ine t , Cii. P i c h o n - L o n g u e v i i l e , Cli. P a v i e , Clos (lu C o u v e n t , Cii. L a t o u r , C h â t e a u M o n t r o s e , Ch. M o u t o n d ' A r r n a i l h a c q , Cil. ^l::vangil(^ Cil. A n g é l u s , B a r s a c , C è r o n s , S a u t e r n e s , S te -Cro ix d u Mont , Cil, S u d u i r a u l , Cii. Y ( | u e : n , e t c . e t c .

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Un Breton à l'Eistedcirod Nationale d'Aberystwylh (1916)

Impression» et Souvenirs

Il est (Icx paijtt qui attirent plus ou moins l'attention en ce rnomont ; ii en est môme de petits sur le compte desquels lu Presse se montre assez .volontiers bavarde, mais il ifcmhle bien que lorsqu'on a dit que Lloyd Gconje est (iallois. on ait tout dit sur le Pays de Galles. th bien .'j'estime que ce n'est pas asseï: : ne serait ce qu'à cause du haut degré de culture atteint par ce petit peuple de deu.r millions et t/uart d'habitants, on aurait tout intérêt à savoir quelque chose de précis en ce qui le concerne, mais quand on a énalcment pris en considération que cette culture est celliquo. (lue tes Catlois sont les plui proches parents des Bretons et que la langue iju ils parlent et cull ivent ressemble beaucoup à la nôtre, alors on Si demande pourquoi la liretagne et la France ne sentent pas vibrer une fibre de leur cœur en y pensant.

En l'état actuel des choses, hélas, le mot de Pays de Galles — ou Cambrie — ne dit pas grand chose à nos compatriotes bretons. En quelques mot'i rapides, j'en esquisserai donc quelques traits essentiels. On sait que tes inca-sions germaniques du Vl' et autres siècles ont changé la face des choses en Grande Bretagne, alors occupée par des populations celtiques, en grande majorité de race bretonne ou bre-tonnisée. On sait également que beaucoup d'émigrants furent contraints de se réfugier dans t'Ouest montagneux de l'Ile, oit ils formè-rent la nation galloise, ou de passer le détroit et d'aller se réfugier en Armorique, où tls

fondèrent la Bretagne, mais ce que l'on ignore généralement c'est l'histoire su')séquente du peuple gallois.

On se rappelle sans doute que Goldsmith, l'au-teur du " Vicar of Wakelleld " et du " Deserled Village " te joyeux Goldsmith, voyageant en bohème *ur le Continent gagnait le long de sa route, en France, de quoi payer ses frais en jouant du violon dans le» danses campagnar-des ; en Italie, malheureusement, le moindre paysan illettré en savait plus long que lui en musique, et le pauvre Goldsmith, perdant ainsi son gagne-pain, dut trouver autre chose pour régler ses notes d'auberge. Eh bien, en Galles, le sens littéraire est tout aussi répandu que le sent musical en Italie et la musique est d'ailleurs aussi l'une des occupations favo-rites. Un événement capital dans l'histoiie du développement intellectuel de la Cambrie est I t revival (renaissance) religieux du commen-cement du siècle dernier, à la suite duquel le Pays de Galles abandonna l'Eglise Anglicane, et se partagea entre de nombreuses sectes non-conformisteadontlacaractérisriqueatoujoursété leur intense patriotisme gallois. Chaque chapelle devint, et est restée, un centre intellectuel, non seulement religieux, mais également littéraire et musical, et c'est là un fait absolument unique au monde. » Partout, jusque dans les villages Us plus infimes perdus dans les montagnes les plu$ écartées, il y a des r^unionj littéraires d'importance variable que l'on appelle ËiaUdd-fodau. (1) La plus importante de toutes est naturellement, l'Eisteddfod Sationale qui a lieu chaque année dans une ville diffé-rente, une année dans le Sord du Pays d« Oallet et, là suivante, dans une ville du Sud. Ce Congrii dure environ une semaine et eompren!d des eoneerta pendant le jour, de* eoneourt lUtérairet et musicaux, des discours et eompte-rendus de concourt par des auto-rité» en la matière. En même temps, o.it lieu les cérémonies du Collège bardique cérémonies que l'on appelle Gorsedd. ( t )

Le Gorsedd est une institution très ancienne, et le Collège bardique se compose des écrivains, orateurs et musiciens les plus con ius de la nation. Sous autres Bretons avons une institu-tion similaire, d'ailleurs affiliée à la société Galloise, et les bardes bretons peuvent prendre part aux céré i onies du Pays de Gallet.

Voici, en quelques mots rapides, un tableau bien incomplet, hélas, de la vie nationale galloise, et je vais maintenant essayer de narrer de mon mieux les différents incidents de mon voyage à l'Eisteddfod de 19ie, qui eut lieu à Aberys-twyth.

Peut-être se demander»t-on ce qui a pu m'amener à m'intéresser, à un tel point, au Pays de Galles et aux manifestations de son activité intellectuelle. La réponse est bien simple; je suis Breton et je suis persuadé que mon pays a le plut grand intérêt à suivre l'exemple de nos frères de race d'Outre Manche, qui sont restés si énergique ment fidèles à leur langue nationale et retirent le bénéfice de cette attitude. Du reste, les théories regionalistes font beaucoup de progrès en France ; l'on s'est aperçu un peu partout des wau.v de la centralisation et l'on tente de réagir. Pour que la France vive, il faut que SCS membres, que ses anciennes divisions historiques reprennent leur vigueur ; il ne faut pas, en un mot, que toutes Us forces du pays toient concentrées dans le vaste foyer d'appel qu'est Paris. Paris n'est pas, ne peut pas, et ne doit pas être la France, toute la France.

En Bretagne, le mouvement, comme le savent ks lecteurs de TUnion Agricole, se des-sine de plus en plus nettement ; rien d'étonnant à cela; c'est qu'il y a chez nous, dans l'indomp-table péninsule granitique des réserves immen-ses d'énergie et que la Bretagne a toujours été à l'avant-garde des mouvements français. Evi demment, en Bretagne, la situation est rendue plus complexe par le fait de l'existence de la langue bretonne, qui etU un de nos plus légi-timés titres d'orgueil. Les » Parisiens » quivienncnt en villégiature chez nous la qualifient volon-tiers d'idiome, rude, guttural, rocailleux, (lue sais je, encore ; ils estiment que si l'on doit nous conserver, c'est empaillés dans quelque musée poudreux. Mais ces opinions peu flatteu-ses nous importent peu, à nous qui avons entre-pria de réveiller et de développer ce coin vital de la France. D'un autre côté, nous n'avons pas oublié les liens de race qui nous lient au peuple gallois, par exemple, et tjuand nos amis bretons paraissent dans les réunions galloises, y pren-nent la parole, croit-on qu'ils n'y font /.as du bon travail français en faisant connaître et aimer non seulement la petite patrie bretonne, mais aussi la grande patrie française ! Les Bretons sont, du reste, les seuls Français à s'être occupés d'influencer les autres peuples celtiques et d'y contrebalancer l'influence des savants germaniques. Et l'on sait que tes An-glais vont chercher leurs gouvernants dans ces pays celtiques en Galles, par exemple, où il y a, du reste, des Lloyd George de toutes les tailles. On en exporte même, en Australie, où le premier ministre Hughes est gallois, au Canada, voire même aux Etats-Unis, où aux dernières élections présidentielles, le candidat républicain était d'origine galloise.

(ir Ëistéddfodau, assises, le mot est féminin et son singulier est Eistei ldfod.

(2) Nom féminin : t rône, cour (do jusl icc clc)

On s'était demandé s'il convenait, cette année, de célébrer l'Eisteddfod, comme d'habitude. Les avis étaient très partagés ; certains pensaient que c'était à peine convenable en temps de guerre, car ils la considéraient comme une fvtc. un divertissement ; d'autres pensaient que personne ne s'y intéresserait au même degré que de coutume et que l'on marchiit à un fiasco. Toutefois, l'avis de M. Lloyd George, qui fut naturellement consulte, l'emporta finalement sur celui des licsitants. Il fit ressortir que l'Eis-teddfod était la manifestation nationale de l'esprit gallois et que, pendant que les soldais

•se battaient courageusement contre les Teutons, dans les tranchées de France, il fallait veiller à la conservation du patrimoine séculaire de la Cambrie, pour laquelle ils versaient leur sang sans compter. En dépit de la guerre, il n'y avait, donc pas de raison pour que de tous les coins du pays on ne se réunisse pas pour con-férer, pour communier, ce qui est un mot plus juste. Il fut donc résolu que l'iiistcddfod et le Gorsedd auraient lieu cette année, comme d'ha-bitude. Les grandes sociétés nationales comme la « Cynuleitlias lyfryihlol Gytnru » (Société liibliograhliique Galloise), la •< Cymdelthas AUiwon Cyinru >> [Société du Fotk-Lore Gal-lois), l' • Uiideb y Gymdeillias au Cyinreig » (Union des Sociétés Galloises), etc., devaient également tenir leurs assises en même temps.

J'avais naturellement la fcime intention de me rendre « l'Eisteddfod : Je fus donc très heurewr de recevoir l'invitation de faire une ilfs deux conférences d'usage devant la Welsh liibliographical Society. Le sujet que je choisis avait pour but de mieux faire connaître la liretagne en Galles, car je demis parler, en langue galloise, sur l'influence du pays de Galles et de i'Irlande sur la littérature Bre-tonne. ,

Ce serait en effet une erreur de supposer que les Gallois savent exactement ce qu'est la Bretagne et il re faut pas négliger les occasions de les éclairer. Un Gallois, un jour, entreprit de me démontrer comment les Bretons en étaient arrivés à parler celtque. On sait que pendant la liévolution, it y eut en Galles, une invasion française de petites dimensions, il est vrai ; il s'agissait d'un débarquement de deux à trois mille hommes tout au plus, dont une minorité seulement était des soidats entraînés, Les Français furent donc faits prisonniers, mais deux ou trois jeunes Galloises ne purent résis-'ter aux charmes irrésistibles de certains de nos compatriotes et s'enfuirent avec eux- en Breta-gne. Mon interlocuteur, après m'avoir rappelé que les femmes en arrivent toujours à leurs fins ce qui a, hélas une certaine apparence de vérité, m'apprit que les trois jeunes amoureuses en question finirent par imposer leur langue aux Bretons. Et il ne voulut jamais convenir que même trois femmes ne sauraient si facile ment tournçr la téte à trois millions de Bretons.

Ayant ainsi résolu d'éclairer les Gallois sur la question bretonne, je fis donc mes préparatifs de départ, et un samedi matin, me voici à la gare de Cardifï,

nerro MOCAJEB. (A suivre)

C l & o s e s éc. a u t r e s C l l « « 0 f l i i r * mmtimmalo. — Les Sociétés

et détaillants en chaussures résidant dans la XI* Région qui aura ient l ' intention do participer à la vente de la chaussure nationale devron t adresser leurs, demandes & M. le soas-intcn-d a n t Militaire, Prés ident de la Commission du Centre de fabrication de chaussures , 13, quai du Port-Maillard, à Nantes, qui leur fera parvenir un modèle d 'engagement qu'ils n 'auront qu 'à rempli r et signer. Les postulants devront just i f ier de la possesion d 'une patente

S u r s i s p o u r l a p è c h e du « s p r a t ». — La silualion des ett'ectifs de la mar ine mili-taire, eu égard à ses besoins, ne pe rmet pas d 'étendre les mesures relatives à la concession de sursis de pèche. L'organisation de la pêche du « ?prat • devra donc être assurée par les mar ins susceptibles d 'obtenir les sursis dont il s 'agit et les inscrits non mobilisables. Les préfets mari t imes pourront accorder, en une seule fois, au.^ intéressés la permission annu-elle à laquelle ils ont droit pour leur permet-tre de prat iquer la pèche au « spra t » laquelle no dure que 15 à 20 jours .

L a , T - u . 3 D e r c T j . l o s e Rapport de M. Beaufrère

Messieurs et chers collègues, Vous n'avez pas été sans r emarque r les

progrès ef f rayants de la tuberculose dans l 'humanité. Vous avez pu constater que notre Finistère avait le triste honneur d'être en tête des dépar tements oii la tuberculose, véritable plaie sociale fait le plus de ravages.

La Bretagne est p rofondément atteinte et il y a là un danger réel pour le pays.

N'est-il pas de notre devoir d 'en t reprendre une lutte cfllcace contre ce fléau? No devons-nous pas songer à conserver à la vie toutes ces jeunes existences'.''

La guer re nous ayan t enlevé le meil leur de nous mômes, c'est l 'avenir do la racé qui se trouve compromis et des mesures énergiques au tan t que réfléchies, peuvent, seules, enrayer un mal, qui peut faire sombre r une nation.

De nombreuse? sociétés se sont créées en vue d 'une propagande active. Leur but est louable entre tous, mais de résultats vérita-b lement pratiques Je n'en connais guère .

11 suff i t de j e te r un coup d'œil sur les ta-bleaux annexés au présent , pour se rendre compte de la mor tahsé . Vous s e r e ^ non pas surpris , mais effrayé.

Une de des causes de If^ tuberculose, est, sans conteste, l 'abus de l'alcool.

Si l'on met on regard la carte de la mor t a -lité tuberculeuse et la carte de la consomma-tion do l'alcool en France, on constate qu'elle correspond étroi tement et que nos départe-ments do l 'Ouest figurent au premier r ang dçins l 'une «t dans l 'autre.

Comment lut ter contre Je mal, car il no sufi t pas de le dénoncer?

Les remèdes sont nombreux . Fin premier linu, Il y a la lutte à outrance

contre l'alcoolisme qui prépare à la tuber -culose un " milieu " interne part icul ièrement favorable.

D'autre part vous avez la loi do 1902 sur la protection de la santé publique et celle de 1*JI5 sur l 'expropriation pour cause d' insalu-brité, qui vous donne les moyens de -lutter contre le taudis,

Vou javez également les colonies de vacances qui permet tent de soustraire l 'enfant, pendant quelques scmaln«s, au sé jou r malsain do son logement en ville.

L'Allemagne est un dos pays où on a le plus travaillé à combat t re la Tuberculose ; elle a créé plus de 200 sanator iums, plus do 1000 dispensaires, e t o . . .

Pouvons-nous rester indifférents? Non n'est-ce pas. Et vous conviendrez avec moi

qu'il nous faut protéger nos e n f a n t s . . . Nous voulons qu'iLs vivent.

Au dernier congrès des maires, qui tint ses assises à. Loriont, la lutte cont rô la tuberculose fut la question la plus à l 'ordre du j o u r ; c'est celle qui m'a le plus frappé, qui a retenu le plus mon at tent ion.

L'union mutualiste du Morbihan, a résolu le problèmc.dos compétences telles que .M.VI. Labé, ad jo in t au maire de celte ville, Pruneteau , p rés i ion tde l'union mutual is te du Morbihan, M. le Docteur Servel, e t c . . . ont établi un pro je t de construction d'un sanator ium marin à pro-ximité de Loriont au lieu dit KEllSGOUGDWT, qui SB prête admirablement à celte création de par sa situation géographlpue.

Ce sanator ium recevrait les jeunes enfants au.\ premiers symptômes ,do la maladie, qui, prise au début , est parfa i tement cu-rable.

A titre documentaire , j 'extrais du règle-ment intér ieur les renseignements suivants :

Kmploi du temps pour une journée : 1 h., réveil ; 7 h. '.y^i, premier dé jeuner ; 8 heures Jardinage ou t ravaux manuels ; 9 à 10 h. 1/2, Etude en plein air ; lOh. à 11 h. 1/2, récréation et exercices physiques ; 11 h. 1/2 à 12 h., dé jeuner ; 12 h. à 14 h. 1/2, sieste dans, les galeries de cure ; 14 h. 1 /aà 15 h. 1/2, Elude en plein air ; 15 h. 1/2 à 10 h., récréation ; IG h, à 10 h. 1/5, Collation ; 10 h. 1/i à 17 h , récréation ; 17 h. à 18 h., ja rdinage ; 18 h. à 18 h. 1/2, récréation ; 18 h. 1/2 à l'J h., diner l'J h., dor to i r .

Pour mener îi bien celte entreprise ou plutôt cette belle œuvre, il faut que le comité cl'actio,-! puisse t rouver les capilau.x dont il a besoin. La dépense s'élève à 400.000 francs environ.

Le Conseil municipal de Lorient a dé jà voté dans sa séance du 30 août dernier el ce, à l 'unanimité, une subvention de 50.000 f rancs . Le Conseil général du Morbihan, a dd son coté, volé 100.000 francs . L'Elat va éga lement prêter son concours. En outre, l 'appui des communes est sollicité à raison de 1 f r anc par habitant , ce qui fait que si la ville de Quimper'.é adhérai t au mouvement , il lui faudrai t verser, une s o m m m e de lO.CO francs.

lin revanche, les communes qui au ron t donné leur appui pécuniaire bénetlcieront, pour leurs malades, d 'un taux rédui t 1 f r . 75 par j ou r au lieu de 2 fr . 75.

Je crois, messieurs, que l ' importance du bu t recherché ne vouà échappera pas et que d 'avance j e suis persuadé que vous admet t rez le principe de l 'adhésion de la ville de Quimperlé.

A ce sujet , j e tiens à vous fournir quelques indications quant aux moyens financiers pour couvr i r ' ce t te dépense.

En elTet, j e suis heureux de porter à votre connaissance que les finances de la ville sont prospères ; que d'autre p a r t i e budge ts ' accro i t t ou jours davantage par suite d 'entreprises économiques.

J 'a jouterai également que pour faire face à cette dépense, nous n 'aurons pas besoin d'avoir recours aux centimes additionnels, et que par conséquent, il n'en résultera pas d ' impo-sition nouvelle pour le contr ibuable.

J 'est ime que nous devons employer à c t t te œuvre magnifique les bénéfices que nous donnent les entreprises économi mes, et vous estimerez comme moi que la ville ne saura i t en faire un meilleur emploi.

L 'é tabl issement mar in se t rouver» à deux pas de ch"ez nous ; d 'où facilitéis t r t s grande.*» pour les familles de rendre visite à leurs enfants , sans compter les mtilliplés avantages qui en découlent.

Je vous prie donc, mes chers collègues, de vouloir bien approuver les conclusions de votre rapporteur , en votant un crédit de 10.000. francs. Vous montrerez ainsi que vous ne vous desintéressez pas d 'une question vitale pour le pays,

Luttons contre la tuberculose, lut tons contre l'alcoolisme I

Protégeons l 'enfance à Quimperlé ! E. BEAUFRÈHE

Echos du Conseil Général

Deux suppléments au Compte-rendu précèdent I. Dans la courte session qui vient de finir,

M. Corentin Quyho, qui attire notre at ten-tion spéciale parce qu'il appart ient à l 'ar-rondissement, a soulevé, au point de vue de la Justice, la question de savoir si l 'intérêt évident des Assistés no s'oppose pas à ce que les Médecins soient obligés do faire des sacri-fices personnels d 'argent , dans les cas n o m -breux, où il leur faut se t ranspor ter à plu-sieurs kilomètres de distance, et cela dans une période où on 'ne trouve plus, ni chevaux, ni voilures, et où, pour les Automobiles, l'es-sence monte sans cesse de prix, quand elle ne manque pas ent ièrement .

Sans doute, on a bien fait, pour les - Pha r -maciens, d 'élever le taux de leurs fourn i tu res pendant la durée de la Guerre. Sans doute, ou a bien fait de porter à un chiffre conve-nable les honoraires des Sages - femmes dont l ' intervention compétente épargne aux accou-chées do la campagne les infirmités dont elles restaient souvent affligées, quand elles avaient reçu des soins insuffisants ; mais ne faut-il pas é tendre cette Justice aux Médecins eux-mêmes ? C'est ce qu'a réclamé, M. Coren-tin Guyho, su r la demande de quelques-uns do ses amis du Corps médical.

Souicmont, l 'observation ne pouvait aboutir , avan t la fin de la récqnto session, qui n'a du ré que trois jours . Il fallait, au point de vue de la procédure en usage, que la Commission de l 'Intérieur fû t , sinon saisie d 'une |demande collective, du moins, renseignée par l'Avis Officiel du Corps médical. En tout cas, les dis-positions du Conseil Général se sont, dès à présent, révélées si favorables que, d'ici le mois d'avril, le Syndicat des Médecins a le devoir de se prononcer ot d 'agir .

Il est désirable qu 'après la Guerre soit éla-boré et adopté un Statut définitif et pe rmanent su r l 'assistance médicale g ra tu i t e ; mais, à titre provisoire, il sera bon d 'apporter un a l légement à la situation actuelle. La cert i tude de mesures prochaines en ce sens kidera les médecins h supporter , quoique t emps encore, un régime Insufi lsammont rémunéra teur . C'est dé jà quelque chose do gagné.

II. D'autre part , dans cette mOme session, les demandes dos Employés de Chemins de fer. (Chemins de fer Départementauxche-mina do fer Armoricains) ont été examinées et solutionnées avec le soin ot la bienveil-lance qu'elles méritaient .

Dans une série de 4 Rapports, présentées d 'ensemble parce que les solutions diverses se rat tachaient toutes aux mômes principes, M. Corentin Guyho, qui avait été chargé d 'étudier ces questions, a établi que les employés du 1" Réseau, Réseau ilorlssaut n 'ont pas, cependant, le droit d 'obtenir du Conseil Géné-ral un » Prélèvement sur les Bénéfices », à leur prof,t c.vclusif. Le Département , en effet, no

fait pas de bénéfices, en tant qu'exploitant, que directeur d'entreprise, que Patron au sens ordinaire du mol. Le Conseil Général n'est que l 'administrateur de la for tune collective du Département, et il lui faut songer à rem-bourser les gros Emprunts qui ont du être contractés lors de la création successive des deux R'iseaux, dont le second était jusqu' ici déficitaire. I.e Dépar tement ne fait encore que rent rer partiellemenl danà des Avances consi-dérables. S'il recueille une par t impor tante dans les Recettes brutes des Chemins de fer Départementaux, c'est en vertu d 'une Conven-tion, onéreuse pendant longtemps, et dont le Profi t actuel constitua une ressource com-mune sur laciuelle- tous, dans le Finistère, ont les mêmes droits.

Passant do la Question Juridique à la Ques-tion dH Sentiment. M. Corentin Guyho a montré , avec faits à l 'appui, que les employés des Chemins de fer doivent, en bonne justice, quelque reconnaissance au Conseil Générai. Jamais , quoiqu'on en dise, celui-ci ne s'est <• désintéressé » d 'une situation qu 'au con-traire, il s 'est at taché à faire améliorer, cha-que fois qu'il en a t rouvé l'occasion et qu'il en a eu le pouvoir. Récemment , il a, déjà , subordonné les demandes d'élévation de tarifs', formulées par les Compagnie?, à l'obli-gation pour elles de venir en aide à leurs agents par des Allocations de Vie Chère plus larges que par le passé. C'est ce qu'il vient de renouveler dans celle Session.

Un efl'tit, la Commission des T r a v a u x Publics, suivie par le Conseil Général, s'eut prononcée pour exiger des Compagnies, en échange de chacun des Avantages consentis, que les allo-cations de Vie Chère soient, d 'un côté, unifor-mément, et, de l 'autre, purement et simplement, calquées sur l'article 2 de la Convention passée par l'Etat avec les Chemin? de fer Economiques, — Compagnie dont l ' importance est connue de tous, et dont l 'organisation a, dès l'origine, servi de modèle dans le Finistère. C'est ce t a n t plus élevé que vont, désormais, toucher les pétitionnaires. Il a paru aux Conseillers Généraux que les Employés de nos Chemins de fer ne pouvaient, dans ces conditions, se plaindre d'un « défaut d ' intérêt ».

En efitit, ils sont mis entre eux sur le même pied, et tous sont traités comme les agents d 'une Compagnie qui dépend de l 'Etat, et à laquelle celui-ci témoigne une bienveillance particulière.

Les Difl'érents Rapports su r catte question ont, pour beaucoup de nos lecteurs, un tel intérêt que nous nous empresserons d'en reproduire le texte dès qu ' au ra paru le compte-rendu officiel de la Session.

L E S S U R S I S D ' A P P E L

EXÉCUTION DE o i O R E T OU 2 4 S E P -TEMBRE 1 8 1 7 - PROFESSIONS - P R O -CEDURE ET FORMALITES - RENSEI-QNbMENTS - DROITS E T D EVOIRS DES SURSISTAIRES.

Depuis la promulgat ion du décret du 24 peptembrd 1917 relatif aux surs is susceptibles d'être accordés aux patrons, employés et ou-vriers exerçant certaines pro essiiins dont la momenclure t rès longue, es t insérée au "Journal officiel" du 28 septembre , les mili-taires désireux de bénéficier de t e s nouvelles dispositions sont nombreux . Toutefois, la plu-par t des intéressés sont plus ou moios au c'o'àrant de la procédure à suivre en la cir-constance.

Nous allons nous efforcer de r é sumer e t commente r aussi succintement que possible le nouveau décret .

Il est indispensable, tout d 'abord, de se bien pénétrer que les mairies n ' interviennent en aucune façon dans l'application des ins t ruc-tions ministérielles, sauf eu ce qui concerne la publication des déclarations comme il est dit plus loin.

Des personnes pouvant bénéficier des eur-•Is ; — Les personnes pouvant bénéficier des sursis d'appel sont : !• Les patrons ; 2* Les employés ; 3* -Les ouvriers, «xcerçant une des professions indiquées dans le tableau anne.xé au décret sus-viaé.

Nous ne citerons que les principales et celle qui intéressent plus spécinlemeiit notre région :

Péohe. — Pêche en mer . Fopôta. — Exploitation de forêts ; Abatage

et coupe de bois : Ecorçage de bois en forêt ; Entreprise de bois de mine ; Fabricstion de cfiarboa de bois en forêt.

Agriculture. — En'repr ise de t ravaux agri. colo (culture) ; Battage des grains ; Produc-tion de graines de semences ; Production de fourrage — Pressage de foin ; T( nle de mou-tons ; Spécialistes agricoles. — Maréchaux ferrants , forgerons mécaniciens, répara teurs de machines agricoles, cl iarrons, bourrel iers , selliers ; Horticulture ; Elevage de bestiaux ; Elevage d 'an imaux de basse-cour ; Syndicats agricoles et caisses de crédit agricole ; Laite-rie ; Construction el conduite do machines agricoles ; Entreprise de cul ture mécanique

Alimentation. — Meunerie — Minoterie ; Fabrique de beurre ; C idre r ie ; Bou langer i e ; Entreprise d 'abatage de viande de boucherie ; Boucherie ; Charcuterie.

Industrie. — Fabrication d 'engrais ; Fabri-cation d 'al lume-feu ; Fabrication de gaz d'éclairage ; Fabrication du papier ; Typogra-phie ; Imprimerie en tous genres : Fabrica-tion de voiles de bateaux ; Raccommodage de filets ; Entreprise do Chitrons ; Fabrication d'efi'ets d 'équipements militaires ; Fabrication d'art icles de literie et de matelas ; Entreprise de tapisserie ; Fabrication de confection el do costumes ; Tanner ie ; Fabrication d'articles de sellerie et de ha rnachement ; Travail du bois (sciage, fendage, découpage etc) ; Char-pentiers en navires et bateaux ; Tonnellerie ; Saboterie ; (fabrication d e s a b o f s et galûches>; Ébénistorie ; Entreprise de bât iments ; Entre-prise de peinture ot vitrerie.

Commerce. — Marchands de bestiaux ; Marchands do plantes, feuilles et graines ; Marchand de beurre, œufs et volailles ; Epi-cier (gros et détail) ; Marchand de meubles ; Colffeurs-perruquiors.

Profeeslons libérales. - Notaires, avoués, huissiers, greffiers, avocats ; Ense ignemen t r Cultes ; Publicistes et journal is tes .

Administrations publiques. — Fonctionnaires de l'FJtat, des dépar tements , des communes ; Magistrats élus : maires , adjoints , conseillera municipaux.

Classes pouvant bénéficier des sursis . — 1" Service a r m é : classes l'.)03 et plus j aunes ; 2° Service a r m é : classes l'.i02 et plus ancien-nos ; 3- Service auxiliaire : classes de réserves.

Mise en sursis des hommes de la c lasse 1 8 0 3 et plus Jeunes. — Aacune mise en sursis no pourra ê t re accordée ou renouvelée à l 'avenir, à un h o m m e du service a r m é appar -t enan t aux classes 1903 et plus j eunes sans une décision spéciale du Ministre la guer re .

Il doit être entendu qu'il ne s 'agit que des h o m m e s des réserves des classes 1903 e t p lus

jeunes, à l 'exclusion des h o m m e s de J 'armée active, qui ne sont pas admis au bénéfice du sursis.

Procédure et formalités. — P o u r les d e m a n -des de sursis, il est établi 2 modèles d ' impri-més : r classe 1903 et plus j eunes ; 2» classe 1902 et plus anciennes et service auxfiiaire classes des réservé?.

L'intér°sso remplira exactement sa déclara-lion laquelle est obligatoire et engage la res-ponsabilité du signataire.

A) s'il s 'agit d 'un employé ou d 'un ouvr ier d 'un établ issement ou d 'une administrat ion, la déclaration devra être contresignée par l 'employeur ou le chef de service.

B) s'il s 'agit d 'un patron, celui-ci rempl i ra la formule en ce qui le concerne.

Une fois Iv demande établie. les inspecteurs régionaux des surs is les inst ruiront et après transmission des dossiers à l 'autorité supé-rieure, le Ministre p rendra une décision qui sera insérée au Journal officiel.

Publicat ion à la Mair ie . — Lorsqu'il sera concédé un sursis, le maire de la «.ommune où réside l ' intéressé, recevra, par les soins de l ' inspecteur des sursis, une copie de la décla-ration souscrite.

La déclaration du sursi taire sera t ranscr i te su r un registre mis à la disposition du public dans chaque mairie. Celte façon d 'opérer a pour but d'éviter les abus et de répr imer les fausses déclarations.

Durée des su r s i s . — La durée des surs is ne peut dépasser un an du j o u r de la conces-sion. Certaines clas<es ou catégories de mobi-lisée- peuvent être placées en surs is d'appel de durée illimitée par. décision du ministre de la guerre .

Devoirs des militaires placés en sursis . — Les hommps mis en surs is d'appel sont sou-mis : 1° Aux dispositions de l'article 32 de la loi du 21 mar s 1915?; 2» Aux règlements de l 'armée en cas d ' infraction à la discipline mill-txire. ^

Les sursi taires doivent -ê t re cons t ammen t por teurs du titre annexé à leur livret militaire et établissant leur situation particulière.

Ils doivent porter un insigne distinctif. Fausses déclarations — Pénalités. — Tout

militaire qui au ra t rompé ou tenté 4 e t romper l 'autorité militaire su r sa véritable profession ou qualité en vue d 'obtenir sa mise en surs i s sera poursuivie devant le conseil de guer re e t puni d 'un empr isonnement de deux & cinq a n s et d 'une amende de 500 â 5.000 francs .

Tout chef de service, tout directeur d 'us ine ou d'entreprise et toute aut re personne q u i aura facilité sc iemment le délit ci-dessus s e r a poursuivi e l puni des mêmes peines.

Telles sont br ièvement résumées les pres-criptions édictées par le décret du 24 sep tem-bre, la loi du 17 fioûl 1915 e t celle du 10 août 1917.

Selon toute probabiUté d 'au t res ins t ruct ions vont suivre et nous en ferons par t à nos lecteurs.

Charles SOL Régime des sursis et des permission»établis

en faveur de l'Industrie cidricols par le Minis-tre de la Guerre sur l'intervention du Mlnlstér* de l'Agriculture. - /• IndustrUts eidrim. — Chaque demande de sursis sera examinée séparément et les hommes affectés i l'Inlérieur, du Senrice tuxiliaire (classes des réser-ves) ou de la R. A. T . (serrice armé) pourront tire placé* en sursis d'appel, si leur préïence est indispensable, con-formément aux instructions contenues dans le résumé périodique à l'usaKe des Inspecteurs des Sursis N - 40 so i» le *ilre : Fabrication du cidre et de l'tiuile.

.3- Bratugt 4a fffir** i cidre. —, Qea permiMioM^nh cotes, demandées i ce titre, pourront être accordées ^ n * les mimes conditions que celles demandée* pour la cultnie des céiéalei ou de la Tlime. Ce* permissions doivent être accordées, au cours que possible, i la date demandée par les intéressés, et en tout cas entre le 15 Octobre et le j i Décembre, conformément à ta 0 . N. du 9 Septembre cou-rant, dont je TOUS prie de trouTfr un ertmplaire ci - joint y . onneliera cerctiers. — L a circulaire ministérielle :

H - 17. 705 l u du l o Août I9 I7. prévoit l'attribution d'un* permission de 70 jours la plus tôt possible, et en tous cas avant le i " Novembre, à tous les foudriers, lonneliet», cercliers, en service dans la région à l'exception :

a j des hommes à l'instruction (classe 1918 et récupérés) du service armé.

bj dés hommes relevant du Ministère de l'Armement. c) des hommes employés comme tonneliers par le Servie*

de riMcndance. 5 • Débitants brasseurs - Bien que la question soit encore

à l'étude, i l y a tout lieu de peBse^'<^u'ils bénéficieront du régime de permission qui leur fût accordé l'année dernière*

l a décision ne saurait d'ailleurs tarder à intervenir, l.es demandes de sursis doivent être adressées à l'inspec-

tion régionale accompagnées d'un cenificat du Maire allés» tanl la qualité de cidrier, de l'importance de l'induslrie. Elles devront passer, pour avis, par l'intermédiaire du préfet, Président du Comité d'action agricole et économique du département.

Les demandes de permissions adressées par chaque inté-ressés ii ces chefs hiérarchiques, devront également porter l'avis du Comité d'action agricole départementale.

V i e A g r i c o l e . — Le premier numéro d'octobre de la Vie Agricole est entièrement consacré à la Culture m é c a n i q u e , question qui préoccupe de plus en plu* l'opinion. On y trouvera les articles suivants :

La motoculture et la guerre, par M. VUI«»ER. — R e -cherche du type de tracteur convenant A la culture fran(ai*e par M. OK PoDci.ss. — La culture mécanique ; résultat* qu'elle peut dor.ner à l'heure actuelle, par M. PETIT. — Ce que les agriculteurs demanderont aux constructeurs de tracteurs après la guerre, par M. GAILICK. - Essais d'appa relis lie culture mécanique de Noisy-le-Grand. par M. R m -cEU»iiN. — La culture mécanique en 1917, par M. Bucmp».

Envoi franco de ce numéro, llllstré de n o m -breuses photo-gravures, contre 30 cent imes en timbres-postes, i MM. J . -B . Bollllére e t f l l i ,18 , rue Hautefeullie, à Paris.

JLA. RJBVUJB MSB1>0M:AJ>AIMM Sommah-t du t j Octobre / p / 7

Envol, sut demande, 8, rue Garancière, Pari*, d un nulDérs spécimen el du catalogue des primes de librairie (a6 Ir. de livre* par an).

P A R T I E L I T T E R A I R E Louis Madelin, Devant Verdun (I). — Alfred M^chardi

Posant et Virginù (I). - Henri Davignon, JHocfcùveJ e » Beli-i-iue : le baron Von Bissing. — Max Turmann, Profes-seur ft l'Université de Fribourg, correspondant de l'Institut. La PremièresPrisidence de M. H'i/so» / ' / p / j . / p / y / _ . Certus, MentatiUs g rmanùjues avant la guerre. — E» Russie. Notes d'un limoin.

Faits et Idées au jour le jour. Memento Bibliografkiqua

CHEMINS DE FER CE PARIS A ORLÉANS

La Compagnie des Chemins de fer d'Orléans, à l ' b o m e a r de rappeler au public que depuis le $ mars, le nombre de* trjiins de voyageurs a ét« réduit sur tout le réseau. Le nombre des places offertes dans les trains maintenu* «*t limité et aucun train ne doit être dédoublé.

MM. les Voyageurs sont invités, en conséquence, à *'•*-surcr le rs places d'avance, notamment dans les trains po*le et directs, soit par location de places numérotées, en i » et a* classes, soit en réclamant des bulletins d'inscription dan» les gares.

Cette dernière formalité ne donne que le droit de pa r t i e dans la limite des places disponibles, sans aucun e n g a n » ment.

C* joomal a*i oompo*« par d*s oaTrieM lyndini i 03tiu>iau.t,. - Imprlmeti* de l'VirieN égrùtli

(LROlf LB BERRE)

DlrKtwr-8*raiit, Léon l» KIW

CenilU par l'ImprlMw.

M Ï r i e d s Q a i M r ^ ^

r ' ^ V i n i s r i ' i v \ .

34® Année. — 42 Aujourd hui CI]\Q CEi\TIMËS Dimanche 21 Octobre 1917

ET MARITIME irjfane Hépublicain liémocratique et Régionaliste de l'Ouest

F a r s i i s s a - n t l e I D i : M : _ A . 3 i T C H E 3

Annono** et Réclames,

Annonces judiciaires (la l igne) . . . 2 0 o . Annonces v o l o n t a i r e s . . . . . . . . . . . 2 6 o . Réclames BO o .

Les annonces sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences.

On traite à forfait pour les annonces répétéet plusieurs fois.

i i l B H H t t i B i a M f i f i M M ^

Directeur : Léon L E B E R R E RKDACTlOli, ADMINISTRATION à ANNONCES

A QUIMPERLÉ, Place Hervo, n» 8 bis T É L . É I - M O I M K , B

Adresse Tiiigrjfhique : UnlOtl, Quimperlé

Les abonnements sa paient d'avance, sauf conven-tions ils partent du i" ou du iS de chaque mois.

On s'abonne au bureau du journal. On peut s'abonner également, sans frais, dans lous les bureaux de poste, ou encore en. adressant un mandat-poste au Directeur, M. Léon LE BERRE, place Hervo, à Quimperlé.

ABONNEMENTS (UN AN Quimperlé (ville) Finistère et dépar t ement s limi-

trophes Autres dépar tements . . Colonies et é t r anger

3.50

4 — 5 —

10 -

Prisonniers de Querre. Réunion du Bureau du 17 Octobrt 1917.

Ont' été Inscrits : MM. Tanguy Joseph, de Mellac, au camp de L imburg -Lanh ; Guégan Jean, de Quimperlé, au camp de Dulmen- i -W. .

Des envoi» de vêtements et galoches ont été faits à : Kerbiniou Joseph au camp de .Minden ; Le Saux Louis, .au c a u p . d e Friedrichsfeld ; DréoiJacques, à W u r z b u r g ; Renot Joseph, à Munster il ; Bompol Jean-Louis, k Stral-k o w o ; Lanéval Charles, Burgs te in fûr t ; Ora-gnic Gabriel, à Doberitz ; Daniel Jean-Louis, & Hoen-Asperg ; Daniélou Jean, W u r z b u r g .

Ont été versés à la caisse les fonds suivant : Subvention, c o m m u n e du Trévoux. 25 fr . ;

Subver.tion, c o m m u n e de Kernével, 300 fr . ; Souscription, Mlle de la Vil lemarqué, de Nizon 10 f r . ; Quête au mar iage de Mlle Glémontine Rouat avec M. Antoine Bisquay, Riec, 8 f r . 25 ; Dons anonymes , 14 fr . 25 : Madame Ar thu r Courtier, 30 f rancs .

Notre compatr iote c lémence Yves, de Quimperlé, interné au camp de Munster I, écrit à son père, de Hollande, qu'il a pu s 'évader en compagnie d 'un camarade Tous nos compl iments pour cet acte de bravoure.

IHistoiffl locale à récole primaire L'enseignement de l'histoire de France

dans le» écoles primaires se réduit à faire apprendré aux enfants un certain nombre de dates (avènements, bataillles, traités, morts), la chronologie des rois et empereurs el quelques fait» taillants de chaque règne. Cet enseignement "squelette", leur sert tout auplut à un exercice de mémoire, mais n'ouvre point à leur Jeune intelligence les horizon» et de» aperçu» qu'il» feraient /entés d'approfondir et de développer plus tard. Aussi, se hàtent-il» pour la plupart, d'oublier le peu qu'il» ont.appri», aussitôt qu'ils ont quitté les banc» de l,école et tous nous avons pu constater Vignorance de» jeunes gens qui n'ont reçu qu'une instruction élémentaire en fait d'histoire.

Il faut, de toute évidence, réformer cet enseignement, et l'établir sur des bases nouvelle», par l'introduction de l'histoire provinciale et locale dan» les programmes.

Mai», auparavant, il est nécessaire que les instituteur» pouèdent eux-mêmes les notions indispensables et qu'un cours soit enseigné' aux écoles normales. Or, nous savons que jusqu'à ce» dernier» temps, presque tous les professeur» de ces écoles étaient étrangers à la Bretagne, par conséquent peu préparés et peu disposés pour ces cours.

Pourquoi ne créérait-on pas une fonction nouvelle, dans le genre de celle de professeur d'agriculture dan» les départements, dont le titulaire serait chargé à la fois de maintenir la chaire d'histoire locale dans les écoles normale» el de faire de» conférences dans les campagne» f

Nous sommes certains que ces conférences auraient rapidement beaucoup de succès auprès des habitants des villages, toujours fort intéressés quand on leur parle de l'histoire de leur paroisse. Ils connaissent les légendes qui se rapportent aux manoirs et aux vieilles chapelles qui s'élèvent à côté de leurs fermes ; ils seraient fort heureux qu'on leur apprenne les noms des seigneurs qui ont habité ce» chatenux, leur histoire, la vie de» pagsan», leur» ancêtres, qui ont vécu là, aitlrefoi» »ous la domination de ces seigneurs ; de même qu'il» seraient enchantés de connaître la vie du patron de la chapelle les noms du fondateur et des ouvriers qui l'ont bâtie et ornée des œuvres d'art qui peuvent s'y trouver. Il n'y a pas une seule commune qui n'ait été le théâtre d'un événement historique quelconque dans le cours des siècle».

Les éléments de'ces cours et de ces confé-rence» sont faciles à réunir. On a publié un nombre considérable de monographies lo-cales, tant dans le» bulletins des sociétén savante», qu'en ouvrages séparés. Le» archives départementale», communale» et privées celles de l'ancienne intendance de Bretagne et du Parlement à Bennes, celles de la Chambre des Compte» à Nantes, contiennent une masse énorme de documents qui n'atten-dent que des travailleur» pour le» mettre en œuvre.

A leur lour, les instituteurs, en possession d'une méthode de recherches scient'ifiques, pourraient emplotje/^. leurs loisirs à remettre en lumière l'histoire de leur commune, puis à l'enseigner à leurs élèves et même aux jeune» gens dan» te cours post-scolaire.

Dans un autre ordre d'idées, connaissant mieux l'intérêt des archives communales confiée» A leurs soin», en tant que secrétaires de mairie, il» prendraient de meilleures dispotlHon» pour en ataurer la conser-vation. '

Quel pUa agréable ptn^emp» pour eux.

au fond de leur campagne, pendant les mois d'hiver, que cette reconstitution des modestes annales du coin de terre où ils vivent? D'autre part, ces rechercha les amèneraient

orcément à recueillir les légendes, les traditions, les g-werzion et les aonion dont un grand nombre ont un fond historique: donc tout profit pour l'histoire, pour la linguisti-que et la littérature populaire.

Nous avons avons dû constater que jusqu'ici très peu d'instituteurs faisaient partie des sociétés savantes des départements. Pourquoi cette abstention ? Nous avons été très heureux d'y introduire quelques-uns et ils s'en trouvent fort satisfaits. Ils nous ont exprimé le regret de n'avoir point su, pen-

-^ant leurs années d'école normale, qu'il existait dans chaque département un dépôt d'arçhives.

Car au lieu d'employer leurs jours de sortie en désivuvremenl, en flâneries ^pu en interminables jeux de cartes, ils auraient pu y faire d'utiles et d'intéressant-es recherches Si ces lignes tombent sous les yeux de quel-ques normaliens, nous espérons qu'ils en feront leur profita

Nul ne doit dédaigner l'histoire de son pays, el quand une cont'^ée coninie la Bretagne peij^'enorgueillir de posséder des annales auîm^glorieuses que respectables, quel est le Breton qui peut négliger de les connaître.'

D a a i e i BJERHAMB,

LE PARLEIVIENT Chambre

Séance du 17 Octobre i» 17. . \prè8 Comité secret su r l'all'aire Malvy-

Daudet, la séance publique a repris. M, D"lahaye déclare que la conduite publique du minis tère communiquan t une ncite aux jou r -naux pour établir le mal fondé des accusa-tions lancée.s contre M. Malvy est en contra-diction avec la conduite secrète de M. Painievé envoyant le 1*' Octobre, demander ù. .M. Léon Daudet de venir conférer avec lui. - r Dans celte enlrevue on aurai t envisagé ia procédure àSuivre pour a r r i v e r à l a véri té ,sans un débat public. Pourquoi donc M. Painievé a-t-il lu la lettre écrite au Président de la République, le •i Octobre ? . . . Le renvoi de la discussion sur le fond, aprôs les décisions judiciaires esl adopté. On ne comprend pas bien pourquoi .M Painievé s 'es t cru dans la nécessité de faire cette communicat ion.

Séance du 19 Octobre, Les juges des Conseils do guer re mari t imes,

ceux des t r ibunaux militaires r o m p / e n d r o n t de simples matelots el de simples soldai^.

Séance du 19 octobre La Chambre : Considérant qu 'une entente étroite entre les

gouvernemenl.n alliés, sur le terrain diploma-tique et militaire peut seule, assurer dans la victoire, une paix durab le . Coiisiiiérant qu'il serait criminel de dé tourner de ce but entier, l 'altenlion du pays par l'exploitation des scan-dales qui pourraient menacer les msti lut ions républicaines et l 'unité nat ionale; Comptant su r la just ice pour accomplir rapidement el Intégralement son œuvre , adresse aux s rmées de la llépubliitue et aux armées alliées, l 'hom-mage de son admira ' . ion; Kxpritno sa con-llance au gouvernement et repoussant toute addition, passe à l 'ordre du jour .

La Hotte do Guillaumè II a abordé les iles du goifo de Iliga. La menace contre Pétograd s 'accentue. Le gouvernement fait évacu(ir la vi'.le et se relire Moscou. On parle d 'une intervonliou j;ii)oniiisc : c'e.s l'avis du géliiénil Ale.neiKd', qui craint que le.s compansalions ([u'cxigoront les Nippons leur .soionl accordées aux dépens du plus faible, de la llussic I

L'j journal anglais le Morning démonIrn <[U(! le " Soviet » ru>*so est su r tou t composé lie ju i f s al lemands.

l 'ar ailleur.-', rien fi signaler, la pluie ayant cmpAjhé les opérations. ^

l , o d r o i t d o c l i a « s u p o u r ie . s i i i u -l i i l i s é M . — Los mobdisés dos usines ne seront paa dispensés du permis do chasse.

I . o p r i x d u s a l l i i i n o l t c « c.Ht a i i g ; -i i i e i i t é d « 5 0 0 / 0 . — L'augmentat ion su r les anciens prix est en général de 50 0/0. Les détaillants, c o ' r m c les marchands on gro.--, réserveront , bien en tonJu , au Trésor , la plus value correspondant aux stocks dont ils sont détenteurs .

Allumetics en bois. — Paquets en boites pliantes de WX) al lumettes, ancien prix, 0 f r . 'lO nouveau prix, 0 fr . GO ; boites coulisses ou portefeuille en carton, de 100 al lumettes , ancien prix. 0 fr. 10, nouveau prix, 0 fr . 15 ; boite coulisse en bois de 100 al lumettes , an -cien prix, 0 fr . 15, nouveau prix, 0 fr . 20 ; lioile coulisse oii portefeuille, 50 a l lumet tes et pochette de 28 a l lumet tes plates, ancien prix 0 fr. 05, nouveau prix, ' 0 f r . 075 paquet ' t.uuo a l lumet tes paratlnées, dites suédoises, ancien prix, 1 (r. 10, nouveau prix, 1 f r . 05 ;

boite (io 250 al lumettes , ancien prix, 0 fr. 35. nouveau prix, 0 fr, 50 ; boite cûulisse de GO allumettes, anc ien prix, 0 fr . 10, nouveau prix, 0 fr . 15 ; boite de 40 lisons, ancien prix, 0 fr . 10 nouveau prix, 0 fr . 1 5.

Allumettes en cire. — Boites en carton de nO al lumet tes Unes ou 40 al lumettes grosses, ancien prix, 0 f r . 10 ; nouveau, prix, 0 fr . 15 ; boite métallique J e 5o al lumettes, ancien prix 0 fr . 15, nouveau prix, 0 fr . 20 ; boite de 250 aliumetloN>, ancien prix, 0 f r . 50, nouveau pri-v 0 fr . 75 ; boile de 40 al lumotles dites " cinq minutes » ancien prix, 0 fr. 20, nouveau prix, 0 fr, 30.

Produits divers. — Flacon de poudre pour frottoirs, ancien prix, 0 fr . "5, nouveau prix, 1 fr . 10 ; frottoir pour a l lumettes au phosphore amorphe , ancien prix, 0 f r . Cô, nouveau prix, 0 fr . 15.

C i a s . s c s 1 0 0 » a 1 0 1 4 . - Réfo rmant noire renseignement paru samedi , to octobre, pour les sursis ,nous devons dire qu 'aux te rmes d'un nouveau décret, les hommes do troupes du service a rmé des classes IWl h 1914 inclus ni> pourront ètro placés en sursis qs^ s'ils appart iennent fi l'une do j profes.sions d i g n é e s ci-dessous; Construction do machines agricoles meunerie, minolorie. sucrerie, fabrique et raltinerie de sucre, fabrication de pro'Juils pharmaceutiques, fabrication d'engrais, fabri-cation du gaz cl du cocke, raf l laer iesde pétrole fabrication d'essence, fabrication u 'ex t ra i t tanni(iues, fabrication du papier, l l latures et tissages (laine, coton, te.xtiles», fabrication d'equipomenls militaires, fabrication d'o'ojets de pansement, fabrication d ' i n s t r u m e n t s de chirurgie et d'orthopédie, construction de machines, outillage industriel, fabrication d ' ins t ruments de ' précision, entreprise de distribution d'eau, verrerie, fabrication d 'objets en verre (verres d'optique, the rmomèt res , etc,). compagnies de cables lélé^rnfiuiqùoa, entrepri-ses do chemins do for et t r a m w a y s , construc-tion de matériel de chemins do fer, navigation mari t ime el Uuviale, construction el réparat ion de navires, fonctionnaires et agents de l'Htal, Français se rendant ou résidant à, l ' é t ranger ou aux colonies. La dureé de ces sursis ne pourra, en règle générale, dépasser trois mois et en aucun cas être supérieure à un an.

L a r u l i o i t d u . s i i c r c r é d i i i t u u n l i e r . s . — Le gouvernomeul s'est préoccupé (le réduire la consommation familiale du sucre (l'un tiers A partir d 'octoorc. Kn cousé<iuence, chaque personne au ra une ration mensuelle de 50J g r a m m e s au lieu de 750 graLUimos. Il n'est rion change au régime do.s enfants on bas âge et clos malades, qui cont inueront à recevoir mensuel lemont leur ration supplé-mentaire.

Dans le Finistère, chaque ralionnaire recevra pour octoliro, novembre ol décembre 1.5U0 grammes , il louchera 750 gr . , entre le 1" octobre el le 15 novembre, on remelti int son bon iKoclobro. Pour la période du 15 novembre au 31 décembre, il louclierd égalomenl 7;)!) gr . su r remise do son lion do novembre.

Les bons du mois do doc<!mbro se)nt annulés ils ne seront p i s pris on comple par It/s i-ous-CQuiilés de répartition des Cliambrc.-i de commerce pour le réapprovi.sionnemiMit dos gro.ssistos.

La ration que les .peruiis.sionniiires pourront (lemandei- csl réglée do la façon siiivaiile : de l a 1") jours , 250 g r a m m e s ; au-delA do 15 jours , gr . en plus par (luiiizuine, ou fi action do ([uinzaino.

Conseil d'arrondiasemeat * Scancc du 9 octobre Ipn l i a i en t présents : MM. Uiclunl , Burel, Nicol,

li.u bo, Berlliou, Le Gallic et Le Bihan. Altsenls : .MM. Tanguy ol Le Gall, co «lernier

mol)ilisé. .M. Uerlhou, conseiller do Pont- . \ven omet le vieu quo iliec-sur-liolon soit (i(^gré-vc.les l'iKJ journées do preslalion (|uo les hatii-lanls do celle c o m m u n e .sont obliges d'èll'oc-tuer su r le territoire de la commune du Trévoux. C'est au conlruire les habi tants do cullo dernière commune el ceux do la lîoiuiu nu) ilis B inti iliic ([ui dèlérioretil les clieniius do llioc-sur-ltélou par lus i\om-brcux lran^ports do sable qui s'ollecluenl. M. .Nicol, du canton do Bannalec émet lo vœu liuid.ml fi co quo la compagnie des chemins do fer prenne des dispositions allu de por-nu;llro aux cul l ivaleurs do cottu conlroo a'oxpodier- les an imaux de boucherie vendus aux foires de Bannalec <iul sont obligés do rester dans celte localité au moins 2i lioures, après la vonlo.

M. Harhe, Président émet un dernier vœu tondant ii ce que les cantonnions mis en sursis d'appel soient remis dans leur emploi où ils rendraient des forviccs plus appréciables olant donné l'état do dé labrement où so trou-veni certains chemins de diil'orentos com-munes .

< ' u i i r 6 r c n c c ! S pédu{;j;o^-î(|uu.s d^iu-luiiiiiu. — ÇircoHscnjdion do Quimperlé. — 7 iNovombro, 'J heures Concarnoau (K P. S. 1'.) nov., y h., l lospordon (ecolo do llll(;.s) ; 2G nov,, '.) h., Quimporlé (écolo inaternolloi, ocolos des cantons do Uuiuijjerlé et d . \rzano. Les conférences .seront présidées par M. Peulron, inspecteur primaire il Quimpor. Les maî t res

' dek cantons do Plogaslel-St-Ocrmain, l 'ont-Avèn, Bannalcc et ScaCr se r endron t à lour choix dans un des centres ci-dessus indiijués.

ASSISES DU FINISTERE Voici le rôle des ad'.dres qui seront soumi-

s t s aux ju rés au cours de cette session qui s 'ouvrira à Quiniper le lundi 22 octobre, à midi, sous la pré.d lence de M. le Conseiller n igaud :

Lumii. 33 octobre. — Cbàteaulin : Madec Jean Mario, tentative de viol, G témoins. Défenseur, M* Delaporte.

Mardi 33. — Chàteaulin : Castel Nicolas coups mortels 7 témoins. Défenseur : M* De Kerangal .

Mercredi 2-',. — Morlaix : Le Coz, Ca-therine, avor tement . Un témoin, D'ifenseur : M* X . . . — Ch;iteauli;i : Médel, Claude, in-cendie volontaire, 5 témoins. Défenseur : M* de Kerangal.

Jeudi — Brest : Le Roy Louis, aHentat à la pudeur, 8 témoins. . Défenseur, M* Mas.seron, du barreau île Brest. — Chàleaulin Hivoal Louis, a t tentat à la pudeur , 5 témoins, M» X . . .

Vendredi 2G. — linsi : Oilivier François et Ollivicr Jean-Marie, coups mortels, 18 témoins Défenseur : M* Mas'seron.

Sarmuli 3G. — Continuation de l'afTaire Oltivier.

M. le subst i tu t Brouard, seul magis t ra t du parquet, sout iendra l'accusation dans toutes ces afl'airos.

Foiros delà s e m a i n e . — Basse-Bretaf/ne Lundi. — Collarec ; Pleyber Christ ; Ploe-

meiir : Plouay. • • Jeudi. — Gouesnou ; Plougaste l -Daoulas ;

Berven ; Querrien. Vendredi. — Coray ; Lampaul . Samedi — St -Tugdual Bubry (Sic Hélène).

Q u i m p e r l é Citmiion — Pierre Cosquer qui travaillait

A l't;n/ûw ^.qiricofe comme typographc^ '^^^n. immencemen t de la guer re a méri té celte

belle citation qui lui donne droit à la médaille militaire et h la croix de guer re avec palmes

•< Excellent soldat d'ufie bravoure résolue el d 'un grand sang-froid au feu. Le 25 sep-tembre 1915, bien que gr ièvement blessé à ra l laque de Taliure, a donné un bel exemple d 'abnégat ion en se por tant au secours d un de ses camarades tom'oé ii ses côtés et a reçu une nouvelle et grave blessure en lui donnant des soins.

Tou tes nos félicitations à notre ouvrier !

IMédaille milituiro. — M. Gan. maître-sellier au 2* E-îoadron du train, a .é té décoré do la médaille militaire, jeudi , à 1 heure 1/2, des mains du capitaine Lomouchoux, com-mandan t Je places. Félicitations !

Vieux annuaires. — Un de nos abonnés poilu/ nous écrit qu'il nous fora payer pat-son 'pèns, le montan t dos vieux annuaires qu'il a reçu de nous, comme tous ses compagnons fl 'arnics. Mais mon cher 1\ c'est gratis que l'U)tion .-Igricole vous offre ce léger souvenir !

Nouveau médecin. — Nous sommes l icuroux do souhailer la bienvonu>> au D' Le N'oc, bien connu de ses concitoyens, qui s ' ins-talle îl QuimpiM'Ié.

Acte de courage. — Le 18 courant vers 10 h., une vache acholée la veille p i r .M. l louat do la Magdeleine, et Jevnnuo furieuse galoi)ail li's cornes en avant el l 'écume à la bouche, su r la roule ilo Pont-Aven. .M. Le Bourc'his, lits du sympatl i ique buraliste n 'écoutant (lue son courage, s 'olança îl la tête de l 'animal et fu t assez heureux pour saisir un bout do longe. Il put mailr iser colle vache qui venait do renvcr.-er lo domostiiiue de .M. Uouat. Grâce à M. 1,0 Bourc'his, de graves acci ionls ont été évités, (vir on- était au j i i 'd i et près du lavoir do Sl-Yves, jouaient beaucoup d 'enfants .

Obsèques. — Mardi ont eu lieu, ii Quim-perlii, les ol'S('!ques du j eune Louis M iillof, 5 ans, viclimo, ii LorienI, rue des Fontaines, d'un ail'roux accidi'nl.

Ayant vu (|uclqui'S j o u r s aupa ravan t la bonne dn la maison confec t ionn ' r un lait de c inv le itolil Louis, s 'avisa lundi malin d'en fairo aulaii t , Réunis ant lians un mémo réci-pient la cire et l ' osence , lo petit imprudent , ([U! s'était muni d 'a l inmelles , en craqua une, el l 'approcha du dangereux nnilango «lui explosa aussilôl , a l loignant le pauvre petit. Aveuglé tout d 'abord, il no fut bienlôl plus (lu'une torche vivante. Aux cris pous.sés par l 'enfant, Mme Poitevin, ([ui habite su r le nK^iie palier, accourut et parvint i\ éteindre les llam-mes, mais co n'était doji\ plus qu 'un corps il demi carbonisé. Malgré le» soins les plus dévou('!S du docteur \Va(|uct ajipolé en toute hàlo, le pauvre bebé oxi)irait dans la soirée au milieu'des plus atroces soull'rancos.

L'Union Aijricola, otl'ro aux familles .Maillet et Co/.aïuiol ses très vives condoléances, on co grand ma lheur .

Lo berceau de Jésns, ~ Des afll-ches nous apj i rennent (juo f.e Berceau de Jéaus, lo premier des (lualro d rames qui fo rment l.c Théàlrr de l'Evangile d'i'Imile liocliarh, sera rojU'i'^enté dans» noiro ville.

Mercredi proehain Î\ la Sal le 'Sl-Colomlian fi 20 heures 1/2, au prolil dé " l 'nHavre du S)!-d a l dans la Trancl'.éo ».

ChÛte grave. — Huyar t Eugène, r é f u -gié de Compiègne, travaillait dan-; la i!our de Mme Le Dçuasal, rue de Clohars, mercredi ,

vers les 8 heures , quand ayan t glissé, il se cassa la j a m b e gauche. Huyar t a été envoyé

l'hôpital, oii il est en bonne voie. Police des cabarets. — Rue Leuriou,

Mme Vve X . . . , a v a i t encore des consomma-teurs dans son débit, d imanche, à 21 h. 45

XProcès verbal à la débi tante et aux buveurs . ' Procès pour s'être servie de pétrole après l 'heure fixée, puis un troisième pour défaut de . registre d'inscriptions de voyageurs . Il en est de même chez Mlle Z . . . , rue du Couëdic, sauf pour le registre,

Défaut de déclaration. — H . . . S . . . ma rchand ambulan t , d e m e u r a n t à Rosporden n a pu présenter . Mercredi, de récépissé de déclaration de marchand ambulan t . Ce L'est pourlout pas difllcile. Il en est de m ê m e de Pierre Goulias, rue de Brest 41 ou 51, à Keryado.

R é c é p i s s é d e dèclarmtioni — J e a n Marie Bras G1 ans de Plougonver , marchand . ambu lan t avec voiture, ignorait que pour ce mé-tier il faul une déclaration à la préfecture. Il le saura maintenant .

désertion. — Le soldat be lge Théophile •Voêt, du d'artillérie qui a quit té son corps le 30 Octobre a été ar rê té à Quimperlé rue Brouzic le IG courant .

Pocharde, — La f e m m e Cutijlic a pris une terrible cuite Dimanche et le genda rme

un n o m f e u r s q n calepin. Trouvaille. — Une pèlerine de garçon-

net en bon état est déposée au bureau d5 police depuis 8 jours .

Carnet de pain. — Le Maire de Quim-perlé a l 'honneur d ' in former à la population que par suite de ia création du carne t do pain le puDiic devra se présenter à la Mairie avan t le 1" novembre prochain pour y fojurnir. les renseignements nécessaires à l ' é t ab l i s sement •

Les intéressés devront se m u n i r de lâ .é^rte' de ménage délivrée pour le sucre afin de s im-plifier les opérations. Ils devront éga lemen t faire connaître le nom et l 'adresse de leur fournisseur .

Le I f . de Maire, E. BEAUFRÈRE

jËtai-civil. — Naissances, — .Mari i-Louise Limantour à Kertanguy ; Guy-Alphonse Louia Le Leuxhe, 9 Rue Savary .

Publications de Mariages. — Yves-Jean Louis Le Guern manœuvre à Quimperlé rési-dant à Nantes, 42 rue Lanaire-Bras-de-Fer , et .Marie-Joseph J.ill'ré, journal ière à Nantes , 109 rûo des Pavillons.

Mariages. — Gas ton-Ar lhur Havransar t Jockey mobilisé au 33* régiment d'artillerie et •Mario Louise-.Mathuriue Le Gall, sans profes-sion 3 rue du Couëdic.

Décès. — .\loïs Eugène Opsomer, 56 ans, boucher époux de Eugénie IMonkerhey, 8 rue do Quimp^r ; Robert-Jo>eph-Louis Gourvellec 20 mois, rue du Couëdic ; Transcr ipt ion de décd de Jean-François Jall'rézou 21 ans, so lda t mor t pour la France.

K é d é n é A b a n d o n d'attelaffe. — L . . . M . . . , de

Kervaizé en Rédéné, avait e m p r u n t é une charroi te cl so trouvait près du pont de Pont-.Vven, quand i'idée lui vint de laissar là son attelage. 11 était 10 h. et les genda rmes étaient par là.

Dégradations. — Dimanche dernier , la cabane scrvjxnt d'atelier do distillation e t située au moulin du Crano, a été renversée par des inconnus. Aucun (ibjet n'en a été souslrait .

: « l e l l n c JPorc écrasé. — Dimanche à. 15 h. 50,

en face du débit Roui rs , 2 porcs sort i rent d'un petit chemin, jus te au moment où allait passer l'auto de SI. Félix Moisan, négociant •au i 'onl-l 'Abbé L'auto passa s u r l 'un deux, et le traîna su r un parcours do plusieurs mèt res . Ces porcs appartenaienl à Mme Bernard ou à Mme Vve M(^nlcc, M. Moysan qui se rendai t

Nantes a fait tout le nécessaire pour aviser aux suites de l'accident.

. \ r / . a i t o Rébellion. — L'ivrogne Mœllo ayan t été

appréhendé par la gendarmer ie s 'est rebellé et a d(îcoclié un coup de pied à la face de M. Rodinaud lo sympath ique brigadier. La bles-sure n 'est heureusement pas grave . M«\dlocst il la boîlo.

U a n i i n i c c

Citation. — Notre concitoyen, René Goalec, soldat d ' infanterie, a méri té les dis-tinctions su ivantes : {Ordre de la Brigade) a assuré son service do coureur avec beaucoup ' do zèle, malgré do violents bombardement s . — (Ordre de la Division) :. .Modèle des agent» do liaison. Dans la période du 3 au 8 mai 1917, a rempli volontairement, plusieurs missions part icul ièrement difficiles ol dangereusés , sous des bombardement s . — Uirand quartier géné-ral). La médaille militaire a été décernée à Lo Goalec, avec cello mention : n Sold.il modèle. Lo 11 août 1917, s 'est oll'ert sponlamV mont, pour assurer la liaison en t re des unil(if, séparées par une zone très violemment bom-bariiéo et balayée par les mitrail leuses onne-mies ; n'a réussi dans sa tentative qu'en l ivrant un combat personnel où il a témoigné du plus beau courage. Deux fois cité à l 'ordre do la Division et do la Brigade. Pour prendre r ang du 17 août 1917. La présente nomination comporte l 'attribution de la Croix de Guerre avec palme. » Toutes nos félicitatioi:s à, not compatriote l

\ A

JEacor» a a c l i a p e a n . —• Jeudi dernier, v. r-. "î tK'iireH, l'rani;<>lrt Mitiirliicourl, IcHyin-p.iUii'ini! fiiapclier, rh>;rcliail un lièvre pour avuir «lu (vislor. Mallieureusemenl, on le s«iit. Monchicourl profeusc un grand mépris pour U's permis de cliassc. l îésuilnl . . .

C l o h a r M - C a r i i o ë t Déluge de procèa-verhuux. —

A Keranna, Dimanche à 21 heures 5;'), cliez MmeC:. . . , les buveurs Le M. . . , l ) . . . , e l l a palronne ont ècopé pour boire trop tard. Mme C . . . attrape un supplément pour son pétrole .

l*ont>Av(;n Coupa et iujurea, — .Mme Victor llémop,

rue du Quai, a été l'objet d'une plainte de Mmea Corre, Horellou, Le IJloc'li, Glaziou, Lo Naonr, .Malcoste, Le Sellin, bouchère. Kilo vit en iiié<intelligenco avec tout lo monde et surtout avec les enfants do ses voisines.

Zvreaae. — Kmmanue'i Pascal, 17 ans, demeurant à Concarneau, s'est sali le nez à Pont-Aven, près de la Gare . . . On lo lui lavera. Il en est de mémo do Louis Pennec, aussi marin-pécheur.

Sotrel ehe* lea Alpina. — chan-sonnier aux armées, qui parcourt le front en <•<} moment, vient d'Otre nommé par acclama-tior: chasseur honoraire au 24* alpins.

S c a ë r Suicide, — Hervé Goaracher, 44 ans,

boucher et débitant au bourg de Scaër alla à la foire de Gourin, le lundi 15. 11 en revint ivre, A son habitude. Vers 19 heures après avoir mangé, il voulutï jouer aux cartes, avec des consommateurs. Aucun ne voulut se prê-ter à sa fantaisie, car il était d 'humeur querelleuse. Il s'en prit & sa femme, frappa un de ses enfants, monta dans sa chambre et s'étendit sur son Ut. Une heure après on le vit redescendre, toujours influencé et dispu- I leur. A 21 heures, il remonte à nouveau. Sa | femme, ne voulant pas coucher avec lui, se retira dans la Chambre de ses enfants. A t ravers la cloison elle entendait les injtires proférées à son adresse. Une demi-heure après, un grand bruit se produisit Mme Goara-cher se rendit (alors près de son mari et le t rouva en ohemiae, pendu au montant de la lête du lit, par sa ceinture à laquelle il avait fait un nœudooulant. Le D' Leiong appelé ne put que constater le décès.

Promotion. — Le sous-lieutenant Louis Trolez vient d'être promu Chevalier de la Légion d'honneur avec la citation ci-après :

« Trolez Louis sous lieu tenant à T T (active) ' • 78' C* d» 1" Régiment de zouaves ; très bon

officier, ayant au plus haut point le senti-ment du devoir a été grièvement blessé au combat du 19 octobre.

Fait prisonnier par l'ennemi a r é u s s i ! rentrer dans nos lignes malgré la gravité de ses blessures. Çinq blessures médaillé militaire pour faits de guerre. (Groix de guerre) ». ,

Félicitations cordiales ' . , U l e l K v e n

Sclmirmge, — Unn petite lanterne, Mme R . . . vous qui fûtes prise conduisant téné-breusement votre attelage, jeudi, à 18 h. 30, une toute petite lanterne et les gendarmes ne vous feront plus de procès. |Môme conseil à Mme C . . .

L o r i e n t , \!^JÈ9mrmi*mrmÊ i . i C i d r » . non/icea

: î iT !®r tne du Port de' Lorient, réclament fournlturt" de cidre en 4 lots s'éle-vant à23.100 litres. Consulter les affiches et faire ofTre au chef des subsistances et habillement de Lorient, au plus tard le 7 novembre.

G r o i x Serrieh hrnx. — Dimerc'hier, d'ar 24 a

viz-man, e vo kanet, en lliz St-Tudy {Enez-Groi't) eur servich braz gant eno Bleïmor. Ar vag, ema o vont d'an enez. a la kuit, bemdeiz, deuz 'n Oriant, da deir eur euz an abardaez, ha (la zont en dro, kultaat a ra Groëz da 9eur euz ar vintin. Daô e vije eta d'ar re o vont da servich, chom daou zevez ebars an enez-hont. Wardigarez ar servich-se, kinniget a reomp eur wech adarre hor gourc'hemennou a gengaon da Vam Bleïmor.

C h e m i n s d e f e r d ' O r l é a n s . —• Trans-port det bagage», — La Commission du réseau

. d'Orléans a l 'honneur d'informer le public qu'à dater du 5 octobre 1917, le poids des excédents de bagages admis à l'enregistre-ment dans tous les trains no peut dépasser 50 kilos pour chaque voyageurs.

Le poids individuel dos colis est limité à 05 kilos.

t REMERCIEMENTS

Les fami l les T A L L E C e t GUEXO. r e m e r c i e n t s i n c è r e m e n t les p e r s o n -n e s qu i on t b ien v o u l u a s s i s t e r a u se rv i ce cé l éb ré p o u r le r e p o s de l ' àme de

Monsieur Y y 8 S T a L L E G Soldat au 72° d'Inf. '

mort au champ d'honneur à l'âge de 20 ans

Ainsi q u e tou tes cel les qu i l eur o n t t é m o i g n é de la s y m p a t h i e en ce l le d o u l o u r e u s e c i r cons tance .

Union sacrée De lous les objets de discussions il n'en est

qu'un qui n'ait jamais donné lieu aux rigueurs de la Censure. Aussi bien est-ce, le seul qu loin do déchaîner les passions, ait au contrai-re la vertu d'apaiser les tempêtes sous les CKvnes, de calmer les nerfs trop vibrants et aussi de chasser la sombre neurasthénie.

Quel est donc cet objet, olerre phllosbphale si l'on peut dire, de l'union sacrée entre tous hommes et, chose encore plus difficile, en t re les femmes ? Vous le connaissez bien. Vous le

j savez que s'il est bon d'en pérler, il est mieux de s'en pénétrer. Vous savez enfin, . que les Pilules Pink puisque vous nous obligez à vous les nommer une fois de plus, en donnant à chacun et à chacune le sang pur et riche né-cessaire pour se bien porter, calment les tem-péraments agités, stimulent les organes.dépri-

[ més, procurent à tous et à toutes lo jparfait équilibre physique.

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T a x e . — La taxe d e s p o m m e s de t e r r e , d a n s le d é p a r t e m e n t d u F in i s tè re , du 15 S e p t e m b r e a u 15 Novembre , es t de 1® P o m m e s d e t e r r e s a u c i s s e et de 1 " ca t égor i e 20 f r a n c s les 100 kilos ; 2» ca tégor ie 18 f r . les 109 ki los ; 3* c a t é g o r i e 10 f r . lés 100 ki los .

N. B. — La fo i re d e Mercredi a é t é nu l l e . Pas u n e seu l e expéd i t ion , m a u -va i se j o u r n é e c o m m e t e m p é r a t u r e e t r é s u l t a t . La p r o c h a i a e f o i r e a u r a l ieu le l u n d i ]!9.

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Il appert: ' Que ce t te a s s e m b l é e a modi f ié les

Art ic les 19, 24 e t 46 des S t a tu t s de la Société;

La modif ica t ion a p p o r t é e à l 'Arti-cle 19, e t qu i seu le i n t é r e s s e les t ie rs , cons i s t e d a n s l ' ab roga t ion d u p r e m i e r a l inéa de cet a r t i c le et de son r e m p l a c e m e n t p a r le t ex te su i -v a n t :

« La Société e s t a d m i n i s t r é e p a r « u n Conseil de Cinq m e m b r e s a u « m o i n s e t de 9 a u p lu s , cho i s i s « p a r m i les ac t ionna i r e s et n o m m é s « p a r l 'Assemblée g é n é r a l e ».

Les a u t r e s a l inéas d u m ê m e ar t i -cle son t m a i n t e n u s .

Des copies cer t i f iées d e l a d i t e déli-bé ra t ion ont é té déposées le 17 Oc-tobre 1917 a u x Grelres d u Tribunal de C o m m e r c e de q u i m p e r l é et de la , J u s t i c e de' Paix de Quimper lé , le m ô m e j o u r .

Pour extrait. : Le Conseil d 'Admin i s t r a t i on .

E tude de M« B I G E R , no t a i r e à Bannalec

U J i m C I T I M «LIITIIIitE En l'Étude dudit M' BIGER

L e D i m a n c h e 2 8 O c t o b r e 1 9 1 7 il une heure

P R E M I I R LOT UNIt MAISON N E W S

c o u v e r t e en a r d o i s e s avec u n h a n g a r e t u n b o n cour t i l s i t uée a u l ieu d e MQUSTOllLGOAT, eh la commune-défBami 'a leo ."- ' - '

J o u i s s a n c e au 29 S e p t e m b r e 1918. M i s e k, p r i x : 4 . 8 0 0 f r a n c s

S E C O N D L O T

VNE r X T I T » MAISON' c o u v e r t e en a rdo i ses s i t u é e a u m ô m e l ieu .

J o u i s s a n c e a u S9 S e p t e m b r e 1918. M i s e ù, p r i x : 3 0 0 f r a n c s .

Réun ion des lots a p r è s a d j u d i c a -t ion p a r lots s é p a r é s . •

Pour renseignements, s'adresser audit notaire.

Elude de M* ETCHECOPAR, n o t a i r e à Q u i m p e r l é

I B j y B I t i T I Ï Ï Ï I L I I T I l I R E en l'Etude de ^

Af ETCHECOPAR, notaire Xf« Mardi 6 Novembre 1 9 1 T.

à d eux h e u r e s . léES nSUX MAISONS

contigQes s i t uées à Q u i m p e r l é , r u e d e Ulôpi ta l - l 'Vémeur n» 23 et 25.

S'adresser à M* ETCHECOPAR.

E t u d e s de M' B O T , avoué e t de M» P E Y R O i ^ , no ta i r e h Quim-p e r l é .

t REMERCIEMENTS

Les fami l l e s L E D O Z E et S C O A -Z E C r e m e r c i e n t les p e r s o n n e s q u i on t a s s i s t é a u x o b s è q u e s de

Monsieur Martial Le D I Z E p i e u s e m e n t décédé le 13 Octobre 1917, a ins i q u e t o u t e s les p e r s o n n e s q u i l eu r on t t é m o i g n é de la s y m -p a t h i e en ce t te d o u l o u r e u s e cir-cons t ance .

M m e L e W€>MmAJL 1 0 P l a c e H e r v o

p r é v i e n t sa n o m b r e u s e c l ientè le q u e r e v e n a n t de P A R I 8 avec u n t r è s g r a n d choix de modèlea nouveaux p o u r la s a i s o n d ' h ive r elle f e r a son expos i t i on partir- d u dimanche 21 Octobre 1917,

Grand choix de c h a p e a u x d e deui l R é p a r a t i o n s so ignées .

Bons de la Di f ins i Rationale Les Bons de la Défense Nationale o f f r e n t

t ou te s les fac i l i t és p o u r e f f ec tue r u n pla^ ce rnen t d e p l e ine s é c u r i t é q u i n ' i m m o -bi l i se les c a p i t a u x e n g a g é s q u e p o u r p e u de t e m p s e t qu i d o n n e a u T r é s o r pub l i c les r e s s o u r c e s i n d i s p e n s a b l e s a u sa lu t d u Pays . , »

Voici à que l p r ix on p e u t les ob t en i r :

FAR ADJODIC^OI AMIABLE XI0 I > i a i a n c i i « 4 Novembre

1917, k 1 h e u r e , en l ' f t tude d u d i t M« PEYRON, VZ, Quai Brizeux, D e s B o i s c i -après dés ignés se t r o u v a n t s u r la P rop r i é t é (le KIÎRIGNAN ou KERNÉAN, en Bunnalec (4 k i lomè-t r e s d u bourg) savo i r : .

4 0 0 C h A t a i f f n i c r s ; 2 0 0 n ô -t r e s ; 1 3 B o u l e a u x e t 8 a p i n et l a c o u p e d « s b o i s (essences de chènes ) se t rouvan t s u r la parce l le n" 530 de ladi te P ropr ié té .

Grande faci l i té d 'explo i ta t ion , bor-d u r e de rou t e .

Pour tous renseignements s'adres-ser audit M' PEYRON, dépositaire du cahier des charges et pour visiter à it, JAMBOU à KERIGNAN,

E t u d e de M* K E R A U T R E T Licen-cié en dro i t , n o t a i r e à Pon t -Aven

VENTE DÏJEUBLES he Himanche 21 octobre 1917

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reuse, souvent inefficace. ' ' '

C e s o r t 1 « f e m m e s t U d i t t e t d e M é t r i t e Celles-ci ont commencé par souffrir au moment des règles qui étaient insuffisantes ou trop abon-dantes. Les Pertes blanches et les Hémorragies les ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Maux d estomac,Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux Migraines, aux Idées noires. Elles ont ressenti des

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' ' F i T i i K t è r e

34* Aanée. — 43 Aujourd hui DIX CENTIMES Dimanche 28;Octobre 1917

ET M A RITIME Organe Républicain Démocratique et ftégionaliste de l'Ouest

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On tahonne au bureau du Journal. On peut t'abonner également, tant fraie, dant tout let bureaux depotte, ou encore en adrettant MN màndat-fO*t* Direeteur, M. Léon LE BERRE, place Hetrte, à ^imperlé. .

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Quimperlé (ville) Finistère et départements Umi-

tropliGS*** • 4 Autres départements, 5 — Colonies et étranger...,, 10 -

Prisonniers de Guerre. Réuttion du Bureau du f4 Octobre 1917.

Ont été inscrits : MM. Kerbiriou Joseph, de Locunolé, au camp de Mindcn ; Ligeour Loula de Bannalec, au camp de Wursburg ; Rospadé Thomas, de St«ThurIen, au camp de Qûstrow Le Reste Louis de Quimperlé, au camp de Darmstad.

Des vétemenjs et galoches ont été adresséi à : Leroux Louis, au camp de Mescbede; Carré Aimé, au camp de Minden ; Le QofT Antoine, au camp de Landshut ; Ouiban Jâan-Marie, au camp de Muncbeberg : Landreln Joseph, au camp de Limburg-Lahn ; Slnquln Louis, au camp de Mflnster III ; Lorans Jac-ques, au camp de lloen«.\9pcrg.

Ont souscrit à notre œuvre : Contribution des familles des prisonniers secourus de Bannalec, 55 fr. f Allocataires de Rlec, par M. Cadoret, 8 fr. 15 *, Tronc placé à la Mairie de Riee, 12 francs ; (}uéte faite par M. Forner, instituteur h Querrien, 23 fr. 15 ; sousoriptlon Mme Kerbiriou, Locunolé, 5 francs ; Subven-tion, commune Le Trévoux, 25 francs, alloca-taires Quimperlé 42 francs. M. Worre Portier au Pouldu 5 francs.

Merci à toutes et tousl Nous rappelons que la séance da Comité

aura Heu le 9 Novembre. & la Mairie de Quimperlé, à dix heures et demie.

Léon Le BERl\E.

P o a r a o « prJlt0Mmi0rê, — Nous ne possédons pas encore les renseignements nécessaires sur les interpellations remises

' touchant les prisonniers de guerre ; mais nous rappelons aux familles que toutes les mesures concernant l'internement, l'échange et le rapa-triement des prisonniers civils ou militaires «ont prises en vertu d'accords internationaux et règlements précis auxquels chacun peut re-courir. C'est pourquoi le •eeour» Breton se tient à la disposition des familles, de toutes les familles du Finistère, tans dtitinetion, pour porter en leur nom, devant les Agences et les Comités nationaux et Internationaux, leurs revendications Juste fondée. Nous trouvons, près de ces Comités neutres, un dévoue-ment, un zèle, une afTabilit^ que nous idmerions à rencontrer dans tous les Comités directement intéressés. Toutes nos demandes regoivent des réponses que nous transmettons aussitAt à qui de droit. Devant les résultats de notre faible organisation, nous entrevoyons le bien qu'aurait pu faire une vaste assuciation bien ordonnée de familles de prisonniers. Assurément, il j aurait eu quelque chose de changé dans la situation déplorable de nos

' prisonniers depuis trois ans. • Nous partageons absolument vos sugges-

' tions, » nous écrit le président d'une Agence de prisonniers.

Eh bien, que les familles des prisonniers s'associent, A organisent et coordonnent leurs

' efTorts, et nous broierons bienlAtle caillou qui ' gêne la marche de cette question si humaai-

talre des Prisonniers. Louis Le CORRE.

C « i i f é r e n e e s d e s C s « i j c * **. — Du 11 au 14 Septembre 1917, a eu lieu à Oenève, sous la présidence de M. Edouard

1 Naville»vlo»-président du Comité International, .one conférence des • Croix-Rouge » neutres européennes, pour examiner les améliorations

Îu W pourrait apporter aux conditions de vie

es prisonniers, à l'entrée du quatrième hiver de captivité. Nous ferons connaître aussitôt

. que possible les vooux émis et les décisions prises. Les plus intéressantes questions étaient à l'ordre du Jour : Visites des camps, Repré-Mllles. Ravitaillement et Rapatriement des Prisonniers. A propos de cette dernière ques-tion, la conférence adresse aux gouvernements des Etats belligérants un pressant appel en vue d'obtenir la réalisation aussi prompte et •tissi large que possible du rapatriement des

' prisonniers valides ayant subi une longue ' eaplivité, è condition qu'ils ne soient pas ren-' «oyéfl au front. L'échange par catégories entières doit être préféré à l'échange téte pour t«te.

, Nous savons aussi que des hommes dévoués du Parlement français ont pris l'afTaire en main. Nous disons donc encore aux familles : Conflance 1 Nous avons remis au Ministère de U Guerre tous les dossiers légalisés qui nqus ont été conOés et avons attirés l'attention de M. le Général inspecteurgénéral des prisonniers de guèrre sur dei pères de familles de 3, 4, 5 et 6 enfants. Nous dirons, prochainement, les démarc^^ que nous avons entreprises, près dn l'Armée Suisse, pour l'internement en Suisse de nos prisonniers malades, usés ou blessés.

L. Le CORRE.

Terre de Lorraine Depuis le tempe que Je souhaitais la voir,

celte terre deux fois amputée par les Boches â figure» »ini»tres, voici qu'enfin je m'y trouve et dan» une période de calme près-qu'absolu..

Jamais encore, excepté parmi les popula-tion» »i;vaillànte» de l'Artois, nous n'avions

X^Upiipartoj^^el toujours un accueil aussi iytiipalhlque.

9 lignes censurées

ici, quelle cordialité touchante dans nos relations avec les civils I Pas plus tard que l'autre jour, en une bourgade, assez pro-che du front, je m'étais assis à l'ombre d'un prunier avec plusieurs camarades. Une femme cueillait des pommes dans un verger voisin. Comme passait un vieillard menant ses vaches au travail, elle l'interpella pour lui remettre une corbeille pleine de fruits. Et le vieillard, délaissant une minute son attelage, vint () nous qui ne comprenions pas encore.

— La dame d'en face vous offre des pom-mes, messieurs les militaires, dit-il avec un sourire.

Nous remerciâmes. Il. tf en avait deux pour chacun et c'est moi qui fui chargé de rapporter la corbeille vide.

— Madame, dis-je à la bonne Lorraine, en mon nom et en celui de mes camarades, je vous remercie de tout cœur pour voire généreuse pensée. Vous venez de nous faire un très grand plaisir, madame.

Et elle, qui n'était point sotte, de me ré-pondre :

— Mais ces pommes-là, monsieur, c'est à vous, militaires que je les dois, car c'est grâce à vous que les Boches ne sont plus dans ce village pour les cueillir et qu'ils n'y reviendront jamais. Alors, il est de toute Justice que Je partage et c'est une bien petite compensation, allez, en regard de» lourds sacrifices que la guerre, chaque Jour, vous impose.

Brave femme l Elle était à peu près du même âge que ma mère et un désir,fou de l'embrasser me vint.

* • •

Sur celte terre accueillante de Lorraine, aucun esprit mercantile , ne régne. Jamais, nulle part, nous n'avions payé toutes cho-ses moins cher. Même dans les guinguettes personne ne vous exploite ni ne vous fait mauvaise figure. Au passage, très gentiment, tes jeunes filles vous disent « bonjour », comme dans certaines bourgades de Breta-gne. Elles sont ravissantes, d'ailleurs, avec de belles figures régulières et de beaux yeux expressifs. Je me le» figurais blondes toutes, de ce blond vapreux qui sied si bien aux filles du Nord. Mais non, elles sont brunes, au contraire, avec des teints mâts où le rose des Joues s'estompe comme par transpa-rence.

Pas fières, ces Lorraines, mais pas bégueules non plus. Bien sûr, dan* le nombre, s'en trouve-t-il quelques-unes qui ne sont point sérieuses et qui même, trop volon-tiers se donnent. Mais convient-il de leur Jeter la pierre ? Est-ce que, chez nous, on n'en rencontre pas de semblables I Hélas I de la grande Tourmente, je ne sais encore par quels effets psychologiques déroutants, la débauche a surgi de toutes parts, et une débauche qui ne se cache point qui n'essaye même plus de sauver les apparences. C'est J« gu«rr0, dit-on, et cela semble devoir excuser tout, même les choses inexcusables.

En Lorraine, dans les bourgades de repos, c'est comme une vie familiale. Les soldats — ceux du moins qui le désirent s'en vont aux champs avec les Jeune» filles et les femmes. On les voit, sur de longs chariots à l'aspect primitif tirés par des bœufs ou des vaches, se perdere dans les tranquilles cam-pagne» oà déjà commençent les labeurs d'automne. On dirait des permissionnaires revenus au pays pour aider leurs sœurs et leurs femmes).

Mai» oit l'intimité devient charmante, c'est le soir, à la tombée du crépuscule. Au seuil des portes, sur des bancs de pierre, des couples gracieux viennent s'asseoir pour de longues causeries. On volt là des mili-taires imberbes flirtant avec de Jeunes brunes et d'autres, plus vieux, caquetant avec des épouses, telUment il est vrai qu'en tous lieux, d'instinct, les personnes d'un même âge se recherchent. Il ne s'échange là, bien sûr, aucune parole d'amour. Non, dans ces causeries du soir s'évoquent seule-ment, et se précisent, des souvenirs de la Grande Guerre, puis, parfois, une vague troublante nostalgie passe sur ces couples nés du hasard et qui demain se désuniront. Alors, tout à coup, les bouche» demeurent muettes tandis que les regards s'en vont très loin, Irè» loin, à la recherche des absents...

Ce qui surtout allège le cœur en celte Lorraine, c'est de savoir les Boches arrêtés là au seuil de leur frontière : et c'est aussi de ne point voir, sur ce toi plutieur» fois foulé par le» barbare», de» àmoiteéHemenls de ruine» lamentables.

De ces côtés-ci, heureusement, l'œuvre de dévastatien et de mort est à peine palpable. Certes, aux abords des lignes, se voient des villages déserts où nul être, de Jour, ne se montre, mais ces villages, Jusqu'à présent du moins, ont très peu souffert et leurs toitures en tuiles rouges tranchent, gatment, sur la verdure Jaunissante d'alentour.

Point de tranchées dans ce tranquille secteur, mais, ça et là, des abris solides, spacieux, avec de vraies portes et de vraies fenêtres. Celui que j'habile avec un com-pagnon de misère, coniient des couchettes, une table en noyer verni, des fauteuils et des chaises. Il possède même une sorte d'alcôve où se dresse une table de toilette en marbre et une belle glace bisautée prise dans quel-que demeure confortable d'une bourgade. voisine.

Rarement, ici, le canon tonne. On se sur-veille depuis trois ans et c'est tout. C'est tout et c'est assez car les troupes qui viennent pour quelques semaines dans ces endroits calmes sortent, en général, de certains lieux d'enfer où leurs perles ont été cruelles. Personne ne s'y trompe, cependant, sur ce coin de terre, comme sur beaucoup d'antres, des combats terribles bientôt se livreront. Qu'on avance de quelques kilo-mètres seulement et le Boche ne sera plus chez nous. Alors le bon pays de Lorraine débarrassé à Jamais du joug odieux des Barbares, nous offrira, tout frémisssant, les prémices d'une Victoire complète et défini-tive.

P i « r r « XSRMADBC Front de Lorraine, le i l Octobre 1917.

Page Bretonne (Son eur Breizad divroet)

Potius mort quam foeiari / .

Salud deoc'h, o Breiz-Izel Kaera bro 'zo er bed I

Perak n 'em eus diou-askul, •Vit dloc'h-tu ho k w e l e t ?

Me a zo our paour kêz den Leun a dnst idigez,

'Balamouf na glevan ken IIo t rouz-mor nag ho Yez.

Kement komz 'glevan dlouti 'Lak fouge em c'halon :

Marc 60 a r velkoni : — Gallaoued, Breizad on 1 -

Ya, 0 va Bro gaer Breizlg, Ya, kentoc'h d'in mervel

Eget ho nac'h, va Dousig, Ha dont d 'ho tilezel !

Enor deoc'h, va Breudeur gôz, Mar dalc'hit d 'hon roudou,

Mar chomlt leal d 'hon Yez. Tenzor hon C'hendadou1

J . GOUULET.

AN DIHUN WAR VOR (Heuvelmet ou* ion « r c'hlerou)

Dihunit, pôtred, ha sévit buan ! . . . Diwallit mad na chomfe un^n

Da zivoredi re bell, pe t ramant B 'c'hall k rod l ' na vo ket d a m a n t

Da Iakaat anezan w a r ar paper, Ilag e kousto su r a -wa lc h d'o 1er . . .

Alo, tud didalve, M ' h e n tou doc'h w a r ma fe,

Mar na llnvet ket, n 'ho po ket a gafe I . . . Ar YEODET.

TRADUCTION Ch»ai da Brmioss oxUé

Salut à voua, 6 Basse-Bretagne — Le plus beau pays (qui soit) dans le monde ! — Pour-quoi n'ai-je pas deux ailes — Pour tout de suite vous voir.

Je suis un pauvre cher homme — Plein de tristesse — Car je n'entends plus — Votre bruit de mer ni votre Langue.

Chaque parole que j'entends (dire) d'elle — Met orgueil dans mon cœur : — Morte est la mélancolie — Gaulois, je suis Breton l

Oui mon Pays, chère petite Bretagne — Oui plutôt mourir — Que de vous renier, ma petite Douce — El venir à vous abandonner.

Honneur à vous, mes frères chéris — Si vous vous maintenez sur nos traces — Si vous restez fidèle à la langue — Trésor de nos Ancêtres.

£• Mévil « a Hier (Imité du Hon du clairon)

Uéveitlei-vous, les gars, et levez-iwus vite ! — Prenez garde bien qu'il n'en reste un seul — A sonmeitler trop longtemps, autrement — Il peut croire que ne sera pas de ménagement — Pour le mettre sur le papier — Et itcn contera sur assez à son cuir — Allo! gens fainéants — Je vous le jure aur ma foi — Si vous ne bougez pas, vous n'aurez pas de café :

Colonne flamande At»imnr.9m Tsm Bmlg

Op Zondag 21 Octobre heeft de begrafenis plaats gehad van wijien Opsomer, Alois uit lepereui welke op Zaterdag schielijk op zijne

w e r k z a a m h e d e n gestorven is. De familie Opaomor-Ohesquière vérb l i j f t te Quimperlé en genlet er van de a lgemeene achting, Eene tabl jke menigte heef t den a lges to r t ene ver-gezeld tôt aan zijne iaatste rustpiaats , w a a r de Heer Bal, namens het Belgiscb Staatsbes-t u u r en de Overheid eea Iaatste afscheid heef t gerlcht tôt onzen be t reurden landgenoot.

W i j bieden aan de • iepbedroet de famille leden onze oprechte gevoelens van innige deelnemiog aan.

Het Comiteit van Quimperlé Commerce a r e o VXSnuomi

Lu Comité Olllsiel Franco-Belge de Quim-perlé tient à la disposition des intéressés la liste des principales Urmes et maisons de commerce établies & l ' é t ranger avec lesquelles il est interdit aux Belgis de trai ter des affaires soit di rectement , eoit par intermédiaire. Ces listes ont paru au n° 287 du Moniteur otQciel belge.

Les personnes qui désirent consulter ces nomi puveat s 'adresser au Comité ou k l'Union Agricole.

CRUELLE ANGOISSE « Aux pires a j an t un filt «or le front. »

I Mon fds est là, dans la bataille Que notre Etat-Major conduit : C'est un bleuet à fine taille, Il eut ses vingt ans aujourd'hui.

Il sourit quand sous la mitraille Le sol s'entr'ouvre près de lui ; Il se cambre et dresse la taille Lorsque l'attaque se produit.

Il fume sa « sibiche » et raille. Le jour, l'après-midi, la nuit, Quand le chef dit : « Que Von s'égaille 1 » Sur ses jarrets, souple, il bondit.

Obus, marmite, plomb, grenaille, Abris, redoutes, points d'appui Ne sont que des fétus de paille Devant l'espoir qui l'éblouit.

Il se b a t . . . et mot je rimaille. Il lu t te . . . et moi je ne le puia. Il chante . . . alors que je tressaille. Il marche. . . et des yeux je le suis.

L'ennemi chaque jour défaille. Il lâche pied, on le poursui t . . . . . . Mais c'est angoissant, la bataille, Et je pleure en songeant à lui.

I I Il fut blessé dans la bataille Qui, magnifique, se poursuit. Mon beau bleuet à fine taille Que j'admire tant aujourd'hui.

Il est tombé sous la mitraille Où comme un brave il s'est conduit Après avoir de sa grenaille Fait un grand vide autour de lui.

Sur son lit tandis qu'il tressaille Sous le rêve qui l'éblouit Il se cambre et dresse la taille Mais la souffrance le réduit.

Car mon cher bleuet que tenaille La douleur Intense, la nuit Voudrait encor, vaille que vaille. Revoir la lutte qui séduit.

Sous l'énervcment qui travaille Son visage aux traits alanguis, Il croit toujonrs de la bataille Entendre les magiques bruits.

Et dans son être qui défaille Sous le bleu firmament qui luit Il aperçoit une médaille Qui, lentement, descend vers lui.

Ch. ARZANO. —^ ————^^^^

kHS J i i i ILS i 9 m L ' a c t i o n d o l ' A l l e m a g n e e n I r l a n d e .

Voici une très curieuse note qui a fait le tour de la presse allemande et qui a peint admi-rablement l'esprit d'intrigue dont c«< victime l'Irlande, à l'égard ds laquelle les pays Celtes de t'rance et de Grande Bretagne n'ont pas accom pli tout leur devoir avant ta guerre : • L'évé-que do Cork est m o r t et u n e lutte tn'isvive a lieu pour sa 8uccessh)n. L'évéque aésis tant actuel, Daniel Cohalan est choisi par le clergé local, mais l 'Angleterre est en train d 'user do toute son inlluence pour fairç nom-mer X . . . »

L ' évCquoX. . . est un ant i-al lemand déter miné quoique l ' .Mlnmagne, à notre requête, l'ait remis p r o m p t e m e n t en liberté ap rès ' l a déclaration do guer re . Ses premières paroles lorsqu'il est arr ivé en AnKleterre fu ren t des paroles do mépris cont re l 'Allemagne et il a conservé cetto a t t i tude depuis lors.

L'évèquo ass is tant Cohalan est un cousin du jugo Cohalan, un oationaliste a rden t et un ami do r .MIomagno. Il a servi d ' intermé-diaire entre les insurgés volontaires de Cork et les autori tés mili taires anglaises ot il exposé, publ iquement , le m a n q u e m e n t grave à, la foi Jurée, commis par les Anglais À l 'égard dos h o m m e s qui s 'étaient rendus Cette a t t i tude lui va lu t l 'hostilité de l'Angle-terre, de là les elVorts do l 'envoyé spécial du Royaume-Uni au Vatican, pour faire échouer sa candidature .

La nomination d 'un éviCque irlandais va donc avoir lieu & Rome. Une liste de trois

noms est présentée par le clergé local et l 'un de ces trois noms ou un candidat non c o m -pris dans la liste, peut ê t re désigné. Si l 'évé-que Cohalan était choisi, cette élection aura i t ' un grand effet mora l en Ir lande

Si l 'Allemagne, par son influence, peut a r r i -ver à ce résul tat , elle a u r a réussi à vaincre les efforts menés par l 'Angleterre contre les intérêts a l lemands dans cette lu t t e électorale môme si l 'évêque Cohalan n'était pas nommé, ; ia défaite de X . . . serait u n e excellente solu-tion.

A p r o p o s d e F e n e « i £ ; a e m e n t b i l i n -g u e . — De M. Vallée, directeur de la Section de Langue bretonne à la Fédération Régiona-liste, en réponse à la lettre de "Chleodir"

Union Agricole" du iS septembre. Mon cher ami,

Quelques observations, au couran t de la plume, en réponse à la let tre de "C'heodir" su r l 'uniflcation du breton écrit.

Le premier Réveil breton (de M. de la Vdle-marqué avant la guer re de 70) a fait baau -coup pour cette unification, en répandan t l 'or thographe rationnelle de Le Gonidec, en publiant g r ammai r e s et dictionnaires, et su r -tout en produisant des œuvres l i t téraires qui sei^^ent encore de modèles : art icles de Goul-ven Morvan dans l 'ancien "Feiz h a Breiz", ouvrages d ' inizan, de l 'abbé Guillou, e tc .

Le second Réveil breton, celui auquel nous assistons, poursui t avec sucéès la m ê m e | œ u -vre. L 'or thographe rationnelle de Le Gonidec a été mise au couran t par le "Comité de 'Entente des Ecrivains" Les principes adop-

tés pour l'unitioation de la langue écrite o n t été expo.sés dans un petit t ract de qua t r e pa-ges que l'on t rouve en appendice à la fin de la " Grammai re bre tonne de Tréguie r" de M. l 'abbé le Clerc, e t de mon livre " L a L a n g u e bre tonne «n 40 leçons". Cette direction a é té suivie par_ nos meil leurs écrivains : Clerc, Perro t , MM. Le Pra t , Bocher, U Moal, Croq, etc. ; les revues Feiz ha Breiz | e t Arvo-rig, Kroaz a r Vretc>aned.. . Comme vous le signalez, nos Sociétés bre tonnes l 'appuient dans leurs sections do Langue bre tonne , su r -tout à l'aide de leurs concours l i t téraires.

Au lieu de chercher & créer des organisa t ions . nouvelles, de quelque nom qu'on les décore, Académies ou autres , les b re tonnants que préoccupe j u s t e m e n t l 'avenir de leur langue , comme C'hleodir, feraient mieux, j e crois, de profiter de ce qui existe. Qu'ils donnen t d o n c leur adhésion à notre "Fédérat ion Régionalis-te" plus décidée que j ama i s à pousser active- ' men t le travail de réorganisation de la l a n g u e . Unvaniez a ra Nerz.

Croyez moi, mon cher ami, votre lecteur e t confrère bien dévoué.

P. VALLÉE

Xte« 40 drmgoas JBrotom». — Ce n'est que récemment qu'on a appris c o m m e n t le bataillon modèle a l lemand des é s t o s s T rup -pen » avai t été ba t tu .

Il s 'agissait de s ' assurer la possession de la côte 304, devant Verdun. Ce fu ren t 40 d ragons bretons à pied qui duren t , dans u n e lut te à mor t contre tout ce bataillon de choix, main-tenir la position en notre pouvoir, ils perdi-rent la moitié de leur effectif, mais ils dé t ru i -sirent complè tement deux compagnies de • Stoss-Truppen et les d ragons su rv ivan t s res tèrent maî t res du terrain.;

Découvrons-nous devant ces héros.

L ' a c t i o n F r a n ç a i s e . — L'^cfton Fran-çaise a vu saisir son numéro du lundi 22 octo-bre, et a été f rappée d 'une suspension de qua t re jours . L'Action Française n 'a r epa ra que lo jeudi 25 octobre.

Le motif de la suspension de not re vaillant confrère est son re fus d 'échopper une citation du « Jonrnal Officiel », qu'il s 'est imait autor isé h maintenir .

Nous avons la Liberté de la P r e s s e . . . . Q u e 8erait-oe si nous no l 'avions pas t Ce-qui nous console c'est que nos Pères on t renversé Charles X, don t les ordonnances cont rar iè reot cette L i b e r t é . . . . Mais Charles X était un ROH

B l é . — Sur la proposition du minis t re de l 'Agriculture, en vue d'accroitre les s u r f a -ces emblavées, le Conseil des Ministres a décidé que lo prix du blé récolté en France en 1918 ne sera pas infér ieur à 60 f rancs .

La taxe de la récolte du blé de 1917 est maintenue aux prix de 50 f rancs . Des m e s u r e s seront prises pour qu 'aucune f r aude n'ait lieu par la substi tut ion du blé d 'une année à celui d 'une au t re et pour que les taxes des céréales secondaires soient s t r ic tement appliquées.

P r o h i b i t i o n s r o n o i i v c l é e s . -- En ver-tu d 'une décision niiniâtérielle du iS août dernier rendue à titre provisoire, sont admises à l ' im-portiiUoti, sans autorisation préaUble, par dé-rogation aux prohibitions d 'entrée, les m a r -chandises d'origine ou de provenance é t rangè-res pour lesquelles il est just if ié auprès de la Uoviane qu'elles ont été payées a v a n t le 1 ' août l'.>l7.

D'accord entre les dépar t ement s du com-merce et des 11 nancos, cette décision est rap-portée et cessera d 'être applicable à par t i r du 1" novembre prochain.

iXouvci e m p r u n t . — On annonce un prochain emprunt français. Nous croyons savoir que le prix d'émission sera de 68 francs emiron Cela donnera aux souscripteurs ;wn levenu de s.as ofo

J^et O v â c ^ i ^ r ' e L f s Iroiipcs franco-îiri lanniqucs ont alla(iué

en linison sur Je f ront do Helgiqne, au tour d 'Ypres. Les object i fs ont tous étii atteints. Un cortuin nornltro de prisonniers restent enl io no: mains. Au sud do Laoïi, plus do T.WX) prisonniers et 25 canons lourds sont capturés, • t t a ( | u a n t su r un f ront do liuit ki lomètres nos Iroupes ont enlevé le for t do Mal maison, les villages d 'Allemand, des Vallons et de Chavi-gnon. Nos t r o t t e s ont avancé de trois km. Le nombre des prisonniers apf roche de 8.000, et l'oirenslve se développe. Nous avons dénombré Jusqu'ici 70 canons, 30 m i n e n w e r f e r et 80 mitrail leuses et les Allemands bat>cnt en re t ra i te vers le canal de l'Oise à l'Aisne. Ce matin, on annonce qu'en Belgique nos troupes f ranchissan t la St-Jansbeck et la Corverbech se sont emparées de villages et de fermes. Cette semaine, les Al lemands avaient préparé une colossale expédition slir l 'Angleterre et la France. Elle s'est t r ans formée en désastre, gr&ce à notre défense aérienne. Cinq zeppelins aur onze ont élé aba t tus ; l 'un d'eu.\ est tombé entre nos mains intact ; qua t re au t res sont eu dérive.

LE PARLEMENT M . P a l n l a v é • pr4«ontè la démiss ion du

e a b l a s t à M . Po InoarA qu i l ' a re fusée . U n seul r a m a n l e m s n t s 'ensui t : M . B a r t h o u

r « m p l a o « aux a f fk l rss « t r a n g é r e s M . R i b o t C h u a b r ê

Séance du is Octobr» i9i7 MM. Augagneur et Moutet voudraient bien

savoir les causes dé te rminantes du remanie-men t ministériel. M. Moutet, socialiste a ga rdé une dent contre M. Bar thou, père de la loi de trois ans . 11 fait à cette loi une allusion plutôt dép lacée . . . L 'orateur est anxieux de connaî-t r e la conduite que t iendra le nouveau minis-t re des atJairea é t rangères après la guerre . Quelles son t les garant ies territoriales qu'il considère c o m m e étant la base de la paix fu tu r e ? Après quelques paroles de M. Painlevé, M. Barthou envisage ne t tement la question des resti tutions, des réparat ions et des garan-ties. En ce qui concerne l 'Alsace-Lorraine, la France ne peut faire ou subir quelques conditions queco soi t! Pa r l an t de la conférence interalliée qui doit avoir lieu bientdt, il exprime l'espoir d 'avoir derr ière lui. la conllance de ses collè-gues . . . Faisant allusion aux scandales, il dit q u e le gouvernement conduira, quels qu'ils soient, j u squ ' au poteau d'exécution, ceux qui au ron t cor rompu et ceux qui au ron t traiii la France I

Chambre et Sénat Séances du i6 Octobre

Vot» d s l ' K m p r u n t Le principal acte du par lement é tant ' hier

le même dans les deux assemblées nous don-nons ici le l " a r t i c l e de la loi su r le nouvel e m p r u n t 4 0/0 : • Le minis t re des finances es t autorisé & émet t re au mieux des intérêts du t résor et à inscrire au grand livre do la det te publique l a s o m m e d e rentes perpétuel les 4 010 nécessaires pour produire un capital ef-fectif de dix mill iards y compris les dépenses matériel les et les f ra is quelconques de l'opéra* tion lesquels ne pourrai t exceder cinq pour mille du m o n t a n t d e l ' emprunt .

Ces rendes Jouissent des privilèges et immu nlfés a t tachés aux rentes perpétuelles émises en verta des lois du 16 novembre 1915 et du 15 septembre 1916. Elles sont exemptes d'im-pôt. A par t i r du 1" Janvier 1943, elles pourront é l i e remboursées en totalité ou par séries. «

GHROm Rl!i)10lii.E AS8I8K8 DU FINISTÈRE

P l o a n é T é z e l . — Viol. — Jean-.Marie Madec, 29 ans, domest ique de f e rme à Plounévézel, a commis une tentative de viol s u r la personne de Marie-Françoise Coroller, 85 ans. Défendu par M* Delaporte, Jean-Marie obtient les cir-constances a t ténuantes et est gratifié de trois a n s dd prison.

à suivre C o n t r i b u t i o n s I n d l r o c t o s . — Pa r a r -

rêté de M. le directeur généra l des Contr ibu-t ions indirectes, M. Louers, commis-principal à Jugon{Côte8-du-Nord), est n o m m é à Lander-neau ; M. Pu jo l , commis-principal à Lander-neau, es^. n o m m é en la môme qualité & Douar-nenez, en remplacement de M. Huet, n o m m é receveur à Oucques (Loir-et-Cher).

F a b r i c a t i o n d e 8 0 0 A b r i s r u r a u x e n b o l s b r u t . — Adjudication du Samedi ^10 Sovembre 1917. - Le samedi 10 Novembre 1917. & 3 h. 1/2 du soir, il sera procédé dans l 'une des salles de la préfecture du Pas-de-Calais (Service de Reconstitution, 25, rue de Tivoli, à Boulogne-sur-Mer). dans les formes réglementaires , à l 'adjudication, au rabais et s u r soumissions cachetées, des Travaux de Fabrication de 800 abris r u r aux en bois b ru t avec de» bois fournis par l 'administrat ion. Ces t r avaux seront répart is en 18 lots d 'une va-leur totale de 134 600 francs .

Le Caut ionnement pour chaque lot est de : 2.000 francs . Toute personne dés i rant soumis-i<ionner peut p rendre connaissance à la Pré-fecture des conditions principales de l 'adjudi-cation.

M^gUafuiuiiom dm i a o i r o n i a t i o a i'Mcaaoa ém péirolm, — En c o n f o r -

mité d e s i n s l r u o t i o n s d e M. le M i n i s t r e d u R a v i t a i l l e m e n t g é n é r a l e n d a t e d u 9 o c t o -b r e 1917, i n s é r é e s a u Journal officiel, d u 15 d u m ô m e m o i s , p a g e s 8148 e t s u i v a n -I f s , à p a r t i r d u 1 " n o v e m b r e p r o c h a i n , l e s d é t a i l l a n t s e n e s s e n c e q u i n e s e f o u r -n i s s e n t p a s d i r e c t e m e n t d a n s les e n t r e -p ô t s d e v r a c d e s R a m n e r i e s f e r o n t p a r -v e n i r l e s b o n s q u ' i l s o n t r e ç u d e l e u r c l i e n t è l e d i r e c t e m e n t o u p a r l ' i n t e r m é -d i a i r e d e l e u r s f o t i r n t s s e u r s h a b i t u e l s , a u x c o m m e r ç a n t s , c l i e n t s d i r e c t s d e c e s entrepôts.

L e s c l i e n t s d i r e c t s d e s e n t r e p ô t s r é u n i -r o n t , e n p a q u e t s , u n e f o i s p a r m o i s , l e s b o n s q u ' i l s a u r o n t a i n s i r e c u e i l l i s , i l s é p i n g l e r o n t s u r le p a q u e t la f i c h e s u i -v a n t e :

M à « Cer t i f i e q u e le p a q u e t c i - j o i n t r e n f e r m e « d e s b o n s e t d e s c o u p o n s d e c o n s o m m a -« l i on d ' e s s e n c e d é l i v r é s p o u r le m o i s « d 191 . . e t r e p r é s e n t a n t u n « to ta l d e l i t r e s d ' e s s u n c e ot q u ' i l « d e m a n d e à s e r é a p p r o v i s i o n n e r a u p r è s « d e MM a u x q u e l s il r e s t i t u e r a d e s » e m b a l l a g e s v i d e s e n q u a n t i t é é g a l e a u « m o n t a n t d e s a d e m a n d e ».

(Date e t s i g n a t u r e ) Ces p a q u e t s s e r o n t r e m i s , a v e c l e s

fiches, à la P r é f e c t u r e o u à la s o u s - p r é -f e c t a r e d e l ' a r r o n d i s s e m e n t d u d é p o s a n t ,

il lui s e r a d é l i v r é u n r e ç u a p p e l é << Bon d e r é a p p r o v i s i o n n e m e n t ».

Ces l ' o rmal i t é s p o u r r o n t ô l r e a c c o m p l i e s p a r la p o s l o .

No p o u r r o n t ê t r e p r é s e n t é s , on v u e d e l ' o h l e n t i o n d e s l ions d e r é a p p r o v i s i o n n e -mot i l , quiî les b o n s do c o n s o m m a t i o n a f -féronl .s a u m o i s c o u r a n t o u a u m o i s p r é -c é d e n t .

Ces i )ons d e r é a p p r o v i s i o n n e m e n t de-v r o n t é l r e r e m i s h. l ' a p p u i d e l e u r s c o m -m a n d o s au . \ r a f l l n ë u r s .

S a r v e i i i a a e e des ëtalona. — I)i5cla-ralion obligatoire avant le 15 Novembre 1917, à la Sous-Préfiictum et Commission Jeudi 29 novembre fi 12 h. 1/2 pour Quimper et Quimperlé, à Qnimpor.

f o i r e s da Im • • m a i a e . — Basse-Bretagne. Lundi. - Plogastel St Germain ; Lesneven ; P loud i ry ; Coray ; Iluelgoat ; Sibiril ; Quim-per lé ; Baud ; Gourin.

Mardi. — Pont-Aven ; Pont ivy. Mercredi. — Tréguno ; Chàtoaulin ; Lannion ;

Tréguier . Veinlredi. — CliiUeaulin ; Locminé ; Poul-

david ; Brennilis ; Carhaix (htiit jours : Kala-gaunv) ; St-Sauveur ; Scaôr ; P louharmel .

Samedi. — Ploôzal.

Q u i m p e r l é Citation. — Vincent Bourhis, de l'inf,

a méritrt la citation suivante : <t Malgré un tir précis d 'art , dirigé su r sa tranchée, a saulé su r le parapet pour se j e t e r 4 coups <je gre-nade s u r des fantassins ennemis qui venaient d 'entrer dans un de nos postes d'écoute, a contribué 4 la reprise de ce poste d'écoute, en ent ra înant par son exemple ses camarades et en exécutant , avec précision et le calme le plus parfait , les o ra res de son chef de sectio.i auprès duquel il s e s t cons tamment tenu.

Nos vives félicitations à notre compatriote Bourhis.

JVaia««2ie». — NOUS s o m m e s ' heureux d 'enregistrer la naiss'anco de Jean Thomas , 111s du pharmacien aux a rmées et petit fils de M. Le chef do Gare. Compliments !

théitr» dm PJEvmagilm. — {Corn muniqué).. - Le théiUre de l 'Evangile a donné mercredi, dans la salle du Pa t ronage Saint-Colomban, la représentat ion du Berceau de Jésus.

Le théâtre de l 'Evangile vise à faire œuvre d 'ar t et d'édification ; du coté de l 'art, la re présentation fu t parfaite ; l 'attention des audi teurs que ne dis trayaient pas les détails d 'une mise en scène surchargée , put d 'au tan t mieux se concentrer su r les acteurs, qui fu ren t mer-veilleux ; la t roupe du théât re do l 'Evangile se recrute du reste dans le personnel des g rands théâtres de P a r i s ; c'est bien l 'art f rançais que nous avons applaudi dans la diction si mesurée , si naturel le, qui faisait si bien chanter su r les lèvres des acteurs les merveil leuses harmonies de la langue f r an -çaise.

Du coté de l'édification, il y aurai t beaucoup à dire ; nous étions là un auditoire de Bretons croyants, c'est à dire l 'auditoire, avec son â m e myst ique , le plus j a lousement exigeant en matière d 'ar t religieux. Ou at tend de l 'art qu'il idéalis-; les choses et les pe r sonnes ; mais quel ar t , si parfai t soit-il, me t t r a j a m a i s les réalités et les personnages de l 'Evangile dans une lumière aussi idéale que les lumières de la Foi chrét ienne I

Pour n e . p a r l e r que de la Vierge, quelle artiste j ama i s d o n n e r a de la Vierge une représentation qui suppor te la comparai-son avec l'évocation de Pure té vivante qu'est pour une à m e croyante la Vierge Mère de Uieu ! L 'ar t l iumain qui ent reprend devant une â m e chrét ienne une représentat ion de la Vierge, res tera t ou jou r s au-dessous de sa tache, parce qu'il a à ije m e s u r e r avec des représentat ions don t la beauté v ivante a sa source en Dieu môme ; et les paroles de Novalès devant un tableau de la Vierge re-viennent à la mémoire : « Vous êtes bien belle à mes yeux, ô Vierge Mère, avec votre Enfant -Dieu dans vos bras , qui me souri t ; mais dans mon cœur, j e porte de vous une image plus belle, mille fois ; et plus belle encore que dans mon àme, j e vous vois tous les d e u x . . . » •

« • .\ous tenons à remercier notre correspondant

de cette belle critique religieuse, tout enregreliant de n'avoir pu nous rendre nuus-méme au Ber-ceau de Jésus . La troupe, contrairement aux umges reçus, avait oublié d'avertir la presse locale de son passage et cet oubli n'ayant été réparé par personne, nous nous sommes abs-tenu ...

JPonr a o s JPoatmes dm Tmrre, — On sait que l'an dernier d ' énormes quant i tés de pommes de terre, abandonnée? dans la cour de la gare ou s u r les quais, par suite de la crise des t ransports , dont nous n 'avons pas ici à j u g e r les causes, ont été pourries par les pluies ou gelées. Nous e.'^pérons que cela no va pas r ecommencer cette a n n é e . . . Nous suggérons aux producteurb, m a r c h a n d s et au t res de n 'appor ter leurs cha rgemen t s qu'a-près s'être assuré près de la Compagnie d 'Orléans, représentée par M. le Chef de Gare, dont nous sommes certains de toute la bonne volonté, en la matière, que des w a g o n s sont disponsibles. Pourquoi nos producteurs et ma rchands n 'avisent ils pas, & la création, dans un endroi t proche de la gare, de halles ou docks d 'emmagas inage ? A l 'heure oii tout nous appelle à l 'économie, n'y-a-t-il pas quel-que chose à faire, dans ce s e n s ? Un groupe-m e n t n'» pourra i t 11 p rendre une large ini-tiative f I

2*aaaeanx troj» ditermtM, — La police prévient MM. les Cafetiers et débi tants qui se permet ten t soit de f e rmer les volets, soit de baisser les r ideaux en t i rant les stores, & la tombée de la nuit , qu'elle sévi ra . Cette ma-nière d 'agir est en contradiction avec les pres-criptions tendant k ce que la survei l lance puisse être exercée & c a r r e a u x libres, s a n s entrée do l 'agent dans le débit . Les volets no doivent être clos qu 'à la f e r m e t u r e .

Smhotmrim munip^tlm. — La munici-palité dé Quimperlé a pu cons ta ter que des personnes non nécéssi teuses se fournissaient de sabots à la sabotorie municipale. Cette manière de faire r isque de priver les ma lheu-reux d 'une production qui leur est s t r ic tement destinée. Il est donc rappelé à nouveau k la population Quimperloise que les véri tables nécessiteux doivent bénéficier de cette création phi lanthropique qu 'es t la sabotorie municipale Les autre.s peronnes «ont donc invitées il se fournir de sabots chez le « commerçan t s .

Scrviem dm 1» Vmirim — AW» im-pmrimnt» — La municipal i té envisageant la création d 'un service do répurga t ion des rues et place publiques, n o t a m m e n t en ce qui con-cerne l 'enlèvement des o r d u r e s ménagères , le maire de la ville de Qu imper l é a l 'honneur d ' informer les personnes snscepHbles d ' a s su -

rer cette entreprise de vouloir bien lui adres-ser d'urgence toutes propositions à ce su je t .

Le II'- de Maire, K. BEAUFHfjaE

Firmeture tardivm. _ Dimanche, 2t courant , Mme N . . . j à l'ime des entrées de la ville, ficrvait fl boire Lanig. marchand de vaches et à Félicité, à 2:5 h . -45. Lanig et Félicité sont allés se coucher avec un procès-verbal fit la débitante en a pris un pour son compte, car il était bien tard pour tirer à la clef!

J * i a g a e — M. Le G . . . cultivatpu' ' au Plessis en Sl-Trégome -Caradec a été t rouvé bicyclettant sur uno bécane dépourvue ds plaque, près du . Ko.rlavaroc Iti S imedi ?9 Septembre au re tour de la foire de Quimperlé.

P a u p - r e / o u / — L o u i s Moutte do Mar-seille, ré formé n» 2 ^pour maladie mentale s 'évada de l'hApital Baur à Nantes, où il était en t rai tement . A 9 h , il f u t t rouvé -«ous les cloîtres de l 'abbaye, sans pièce d'identité aucune. Conduit l 'hôpital, l 'évadé a été réclamé par sa famille.

htat-Civil. — Haissaiices. — Guy-Al-phonse-Louis Le Lcuxhe, 9, rue Savary . — Alain-Marie-Vincent Evain. rue do l'Hôpital. — Jean-René-Louis Thomas , à la gare. — Yvonne-Heine Martelot, 1 place de Capucins.

Mariages. - Désiré-Mathurin Bellion, pêcheur moDilisé à la 11« section des infirmiers mili-taires, & Varades et Marie-Michelle-Jeanne Le Pipe, domest ique, rue Brémond d'Ars.

Décès. — Jean-Joachim Cano, 48 ans, sabo-tier, célibataire à l'Hospice, — Tran.scription du décès de Eugène Le Roy, sergent décoré de la croix de guerre , 24 ans. Mort pour la France. — Transcript ion du décès de Vincent-Paul-Marie Cornou, matelot, 23 ans.

( j u ^ r r l e n JOmamrtion. — René GuyaHer 43 ans ,

cult ivateur, père de 5 enfan t s ayan t produit un dossier dans lo but d 'obtenir un surs is agricole et voyant qu'on nyi donnait aucune .suite, quitta sou régiment cantonné à Ham Somme, le 4 Octobre dernier, à 22 heures. Il a été arrêté à Kercresq, jeudi , dans la soirée.

S a i n t - T l i u r l e n Vol dm bœufa. — Mme Françoise

Bacon, cultivatrice au Cleuziou, avait mis le 1" octobre, 40 bêtes à cornes, au champ situé à 300 m. d e l à ferme. A 10 h., elle constata qu'il lui manqua i t deux bœufs, l'un de 2 ans, et l 'autre de 20 mois. Le paotr zaout n'a vu aucun voleur. Mme Bacon s 'étant rendu à Bannalec, lit publier cette disparition par le t ambour de ville, mais la bannie n 'eut aucun résultat . Le 21, Mme Bacon appri t de M. Brun

• marchand de vaches au Quelenncc, que ses bœufs avaient été vendus aux environs du moulin de St-Yvinet en GuiscrifT. . Elle s'y rendi t mard i dernier 23 et t rouva ses deux bœufs au moulin tenu par Nicolas Tréguier . Ce dernier déclara avoir acheté l 'un de ces animaux 60 f rancs à un certain Donas qui fait déjà l 'objet de recherches tant à Quimper qu'à Quimperlé, et l 'autre à un soi-disant Auffret , de Gourin.

A r / . a n o MmnaeeB dm mort» — Mme G... a été

menacée le 21 courant par son mari , h o m T e tranquille à j eun , mais fur ieux s'il est sous l 'empire de la boisson, ce qui lui arr ive f r équemment . Une voisine réussi t à lui ôter des mains le fusil dont il avait t iré un coup dans le plafond de sa chambre .

C l o h a r à - C a r n o Ë l Nm huvon» paa tard. - c'est ce

que se promet ten t de faire" désormai<i ces a m a t e u r s de cidre que sont M . . . , F . . . et Le L . . . , marins-pêcheurs, L . . . domest iques de ferme et B . . . manœuvre , qui ont été t rouvés par les gendarmes , au célèbre lieu de Lan-glazic, chez Mlle Goùlven, à une heure où ils n 'auraient pas dû y être. Anna Goùlven a t t rape elle aussi de ce fait, un procès-verbal , plus un second pour emploi de sa nièce José-phine Fraval , âgé de 16 ans, dans le débit qu'elle exploite.

Le débit Goùlven est f e rmé pour 8 jours .

B a n u a l e c Convocution. — Yves-Jean-Marie Mon-

chicourt qui commit l'an dernier une petite escro -uerie de 2G5 frs. 12 centimes, au p ré ju -dice d 'une dame de Rosporden, doit résider aux environs de Brest. On le réclame à la p r i son . . .

Violation dm domieilm. — Michel Né-lias, le candidat à la députation que maint»; exploits n(-us ont fait connaître vient d ' a jou te r de nouveaux a r g u m e n t s à sa profession do foi. Le 21, vers 18 h.. Mme Quéré, de l'isie, se trouvait dans sa prairie, quand su r le chemin un camion-auto vint à s ' embourber . L 'un des conducteurs leur ayan t demandé des outils, pour se tirer d'afTaire, cotte dame s 'empressa de le satisfaire. Nélias qui passait par là la traita do p... de g... Vers 25 heures , il fit i r rup-tion dans la ferme, claf juant les portes et essayant de monter au grenier, par une écaelle appliquée le long du mur . N'ayant pu y réussir, il poussa une charre t te pour attein-dre la fenêtre. Sa tentative étant inf ruc-tueuse, il en t ra dans la maison, saisit Mme Quéré à bras le corps,.lui porta de nombreux coups de pied, de poing, lui déchira ses habits et lui fit de multiples égrat ignures . T h o m a s Bizet, domestique au bourg, prévenu par Mlle Quéré, accourut , accompagné de MM. Angel et Hémon.

Ils réussirent à maîtr iser lo forcené, non sans (lue M. Bizet n'en prit lui aussi pour sa par t . Il porte des contusions à la tête. Nélias gardé à vue ajSté remis à la gendarmerie . Il prétend ne se souvenir do rien. Sa place ne serait-elle pas à St-Athanase ? Disons que par la même occasion, Nélias écope d ' u n ' procès-verbal, pour ivresse. Il en avai t a t t rappé un autre deux jou r s avant , en plein bourg do Bannalec pour le môme motif à 18 heures.

S c a ë r CitmtionM. — A été cité à l 'ordre de la

Divis ion: - Mahè Grégoire, soldat. « Ti reur de rare sang-froid. Le IC Août 1917 pendant une violente at taque ennemie a tiré sans arrêt su r les vagues ennemies qui en toura ientsa section;n'aces.sé le tir q u ' a u ' m o m e n t où un soldat ennemi l'a blessé à bout por tan t et aiiattu de son siège. »

Le même soldat Mahê a obtenu du Prince Régent do Serbie la « Médaille de la bravoure, en a r g e n t j w u r sa conduite à Verdun.

A été cité à l 'ordre du régiment ; Kermabon Henri soldat à la 2» C" « Soldat

courageux et dévoué. Le 5 Mai 1917 sa compaS gnie ayan t à se porter à l 'attjique d 'un village est parti en tête de ses camarades les entraî-nant par son exemple. »

Toutes nos félicitations à nos concitoyens.

J > i r a 9 « t i o a * d ' a n i m a u x . — Sept bœufs livrés à leur fantaisie, par la négl i -

gence de leur maître .I...L.. ont élé rencon-trés faisant le lundi, pre.s du village de Ty-Guichétte. Marie-Anne qui est « matez-vraz » aurait dû s'assurer que la barrière du champ était bien fermée. Ç'es tceque les gendarmes lui ont fait observer en l'absence de son [Kitron.

l*ont-Avcn F a h r i q a m d e a a b o t g . — Dans l'usine de

M. Sàtre, M. Récopé, industriel réfugié du Nord, a monté une usine de sabots.

S o t r e l . - - Par décision Ministérielle du 29 iioût 1917, le Chansonnier des Armées Théodore iiolrel, engagé volontaire au 41* Régi-ment d'infanterie, a reçu un témoignage officiel lie satisfaction avec la mention :

De Février à Juillet 1917, sur les rades de Saloni(juc, Kératsini. Milo, Corinthe, Patras, Corfou, a fait entendre sur plus de 70 bâtiments ses poèmes et chansons animés du plus pur Patriotisme, ne cessant de célébrer les idées de Devoir et de Sacrifice, exaltant les courages et proclamant sa foi dans la Victoire.

Pour copie conforme Le Capitaine de Frégate

Chef de la 4 ' - Section (Signé) BBRTHELOT

A. Pbmnneur. - Mathurin Bolou, notre compatriote soldat d'infanterie, titulaire de la Médaille Militaire et de la Croix de Guerre avec palme a été cité four la quatrième fois à l'ordre du corps d'armée dans les termes suivants : Le 2* bataillon sous les ordres du Commandant Tourlet. » Le 7 avril s'est porté d'un bel élan à l'assaut d'un village puissam-ment lortiflé, a franchi par les bréct.es un fort réseau de fils de fer et s'est trouvé au contact immédiat de l'ennemi avec lequel il a engagé un combat corps à corps. Pris de flanc par les lirs de mit: aillcuses, est resté sur le terrain conquis et y a perdu la moitié de deux de ses unités et une grande partie de ses cadres.

Le chef de bataillon Tourlet certifie que le soldat Bolou Mathurin de la 5» compagnie a pris part à l'action ayant motivé la présente citation.

ÎVizon Vandaliamm. — On nous écrit :

Elle est à terre notre croix, la croix qui nous vit grandir et que, des siècles durant, vénérè-rent nos ancêtres. Par espièglerie, pensons nous plutôt que de parti pris, quelques jeunes gens étrangers à la commune viennent d'acom-plir le triste exploit ce l'abattre.

C'était un très 'vieux Christ, situé sur la place du bourg et qui, de temps immémorial bénissait toute la paroisse : par une pieuse tra-dition, les convois funèbres en faisaient le tour avant que de pénétrer dans l'église ; son âge lui donnait une grande valeur. Flanqué de deux saints également très vieux, il servit de modèle à nombre de peintres.

Et ainsi s'en va un morceau du passé, de ca passé souvent obscur et qu'il serait pourtant si intéressant de connaître. Aucune légende n'a cours sur l'origine de cette croix. Les viellards racontent cependant qu'il y eut, il y a très long-temps, au même, endroit une chapelle : puis celle-ci tombant on ruines, quelques paroissiens voulurent en perpétuer le .«jouvenir et s'en-tendirent pour faire bâtir la croix. Leurs dires sembleraient confirmés par les traces de-fon-dations qu'on peut encore remarquer. Quelle pouvait bien être cette chapelle ? était-ce celle deSt Sébastien, qui veut on, s'élevait au bourg de Nizo^ ou ne serait-ce pas plutôt celle de-St Servuis dont on trouve meation dans les archives de la Fabrique ?...Il y aurait un réel intérêt à ce qu'on connût l'origine exacte des très nombreux monuments parsemés sur notre terre bretonne. Chaque commune aurait ainsi sa petite histoire locale, qui à côté de l'histoire nationale, pourrait être utilement enseignée aux enfants ,de nos écoles. Ils y prendraient certainement un goût d'autant plus vif que ce serait pour eux une histoire rendue tangible en quelque sorte par la vue fréquente des monuments qui en seraient l'expression concrète (1).

En attendant, c'est une perte irréparable ; un Christ moderne entre les deux vieux saints produirait un ensemble affreux : de sorte qu'en même temps qu'iine atteinte à la foi, la destruction de cette croix est uno perte lé-gère si l'on veut, mais perte tout de môme, pour le sentiment de l'art.

Un NrZONNAIS Melg^vcn

Bourama...rarmta... - j . . . 3 . , . qui estgarde pi'rticulierà Kornével et G. . . M . . . propriétaire vinrent tous deux par cette belle journée de dimanche, dans la lande de Ker-primat. Ils avaient comme compagnon un troisième personnage portant .fusil qui à la vue des gendarmes cria » : He? I . et lelendemain représenta d'ailleurs un permis de chasse Comme S . . . et M . . . n'en avalent pas, ils

auront un libelle. Znemndie. — Un incendie s'e.'st déclaré, la

nuit «lu 20 Octobrevers 22 h. 30, chez Mllo Furie boulangère au bourg. Celle-ci fui surprise par une épaisse fumée. Elle cria » au feu » •! et les personnes qui accoururent combattirent l'in-Qendie. Les pompiers do Concarneau, arrivè-rent vers 2 heures, et à 10 heures parvinrent à éteindre le feu. Mlle Furie ne se connaît pas d'ennemis et croit l'incondie accidentel. Tout le mobilier, uno grande quantité de marchan-dises et 8.0D0 francs en billets ont été détruits. Le préjudice est e.stimé à la soiurne de 45,000

.francs, couverte par l'Urbaine.

Tré{(unc Selairext — Yvonne qui est cultivatrice

à Trégunc, n'avait pas reçu de son mari l'ordre d'éclairer. Aussi, dimancho, à 19 h., elle s'sst cognée dans les gendarmes. La casse !

C o n c a r n o a u Vol axrmc effraction. — Dans la nuit

du 21 au 22 du présent mois, Capitaine Louis •âgé de 10 ans. Le Bail Louis 16 ans, Terrier ••Alain également 16 ans marins-pécheurs et Le Cras Joseph 16 ans manœuvrier^ demeurant tous à Concarneau se sont introduits av<o effraction dans lo débit tenu par Mme veuve Buis.son quai Pérénoff à Concarneau ot ont soustrait environ 50 bouteilles de boissons diverses. Ils en ont bu uno partie et enterré l'autre dans la grève aux Sables-Blancs. Les quatre vauriens après avoir été arrêtés ont été conduits à Quimper par la gendarmerie pour être mis à la disposition de Monsieur Le Procureur de la République.

R o s p o r d o n ia père Mmnut, - Jeudi 11 octobre

& 10 heures 1/2, a eu lieu en l'église parois-

(1) Noire torrespondant Niionnaia e» donc en complet accord cvec les idéei développéei, ici'iaêîkie, par DaDîel ' Bernard, dans noire dernier numéro.

siale de Plouézoc'h un grand service à la mémoire de M. l 'abbé Menut , 'des RR. PP . du St-Esprit , biAncardier, lué s u r le f ron t italien le 23 août 1917. L'abbé Joseph Menut qui avai t jadis « fait son temps » aux chasseurs de Vin- . cennes, fu t r é fo rmé lors de sa première période de 28 jours . Au début de la guerre , n o m m é vicaire intérimaire à Rosporden, il multiplia les démarches pour reprendre du service.

Son engagement accepté à la fin de 1914 il élait versé au 151' à Quimper et il partit bien-tôt .1» front , comme volontaire, à la place d 'un père de 5 enfants . Il fu t peu après blessé à la tête et fait prisonnier. Il resta en Al lema-gne pndant 18 mois. Évacué, il repartai t volon-ta i rement comme brancardier s u r le f ron t ilalien C'est là que le 23 août dernier- il t rou-vait une mor t héroi ' ïue en al lant relever des blessés sous un terrible feu de bar rage .

Quimper Chmf d'macadron. — M. Théodore Le

Hars, maire de Quimper, capitaine au 11* esca-dron du train des équipages a été p romu a u grade de chef d 'escadron. Félicitations !

A n muaim dm meulpturm. — M. Hector Lemaire, au teur du m o n u m e n t à la T o u r d 'Auvergne et aux Morts pour la î>atrle, vient de faire don au Musée, de Quimper de 18 morceaux de sculp ture . Cette donation es t faite s u r la demande du conse r ra teur , M. Oiiey, e t en mémoi re de l 'ancien «t sympa* thique député M. Louis Hémon. Cet snvoi, u n des plus considérables qui a l e i t « é faits à notre Musée, comprçnd les meil leures œuvres du maître.

Inaeriptimn maritimm, — M.Salattn; commis principal de l 'Inscription mar i t ime est n o m m é en cétte quali té au Gonquet.

Contribution» indirmetma, — Far ar-rêté de M. le Directeur général de» eontributiont indirectes, M. le Sayec, contrôleur à Quimper, a été élevé sur place à la première classe de son grade, n. Géréec, contrôleur à Brest-Est, a été élevé sur place,à la première classe de son grade. Félicitations.',

P o n t - l ' A b b é Mort dn c A a a e i a o Mmrran. —

Le service de huitaine, pour le repos de l ' i m a de M. le chanoine Morvan, cu ré de Pont-l 'Abbé précédemment recteur de Melgvca à été chanté au milieu d 'une g r a n d e t s s i sUnce lun(« dernier 22 .octobre. M. le chanoine Morvan laissera au Pont- l 'Abbé le souvenir d 'un h o m m e à la fois énergique et aimable, p ro fon-dément patriote. 11 est mor t à l i g e de 61 a n s . A sa famille et en particulier a M* Morvan, no-Uire à Scaôr, son neveu, actuel lement a u front , toutes nos condoléances.

C h à t e a u l l n Z.m dmpart dm M. Xmymaud. - M.

Reynaud, receveur des Finances a Chàteaulln est nommé à Soisssons e t élevé * la p remiè re classe.

Il es t remplacé à Châteaulin par i f . Oare-tier, receveur dos Finances À Baume^es-Damw-

- î ^ n c i i député de Carha i ï , à l'acUvlté duquel , n o n s devons rendre h o m m a g e avai t proposé d e met t re à la disposition des agr icul teurs de la Bre tagne les fû t s disponibles dan» lés pou-dreries du Pont -ds -Buié e t d u Moûlln-Blanc, fû t s de chêne, qui , après avoir serv i a u t r a n s -port de 1 alcool pour la fabrication des p o u -dres , res tent exposés à toutes les In tempér ies et qui pourra ient serv i r de l o g e m e n t M u r 60 à 70^000 hectolitres. Le m i n l s t r e T r a r m " m e n t donna des instruct ions pour a u e ces f û t s fussen t mis à la disposition du minis t re de 1 agr icu l tu re . Le service des poudre» se re fusa énerg iquement à les l ivrer . Enfin, s u r les instances, de M. Lancien, il f u t passé ou t re e t 1 o rdre donné de me t t r e ces fû t s à la dis-position de l 'agriculture. Mais, tout dernière-men t , se t rouvan t dans le Finistère, le dépiité de Carhaix, alla voir aux poudreries si l 'ordre avait été exécuté, il eut l 'é tonnement d ' ap-prendre que les fû t s alvaient été remis à tendance, qui les envoyait dan.<i le Midi. Or . ce t ranspor t devait se heu r t e r à de< difflcultJôs énormes et on ne pouvait év idemmen t le» envoyer que par quant i tés minimes . ' 11 a l la voir M. Mourier, chef de l ' intendance. M. Mourier répondit que cela regardai t le ravi -tail lement. M. Lancien d e m a n d a donc a a ministre du ravitai l lement s'il était disposé"à met t re ces fû ts , qui se t rouven t s u r place, à la disposition des récoltants de cidre, au lieu de les envoyer dans le Midi, où ils r i squènt d a r r ive r avariés, si j f i n a i s ils a r r i v e n t Le ministre a repondu que oui. Nous ve r rons bien ï

L o r l e n t Xnemndim,^ Dans la npit de samedi.à

Dimanche, à la Panification de la rue Noualaa lefeuaconsumé plus d'une soixantaine de quin-t aux de farine, de café en quant i té Les déffate monten t à IJiO.ûOO francs. Malgré I activité débordante des pompiers cette paniHcatioa n était plus qu 'un monceau de décombres a une h e u j e du mat in .

Vente d»autmmobilmB réformémt; — Le Maire de Lorient a l 'honfaeur d ' i n fo rmer ses adminis t rés qu'il t ient à leur disposlUon. au bureau milithire, à la Mairie, un modèle da soumission pour la vente par adjudicaUon s u r soumissions cachetées de 80 automobiles réfor -mées provenant de l 'Armée. Cette vente a u n lieu le Samedi 3 Novembre 1917, & 13 b e u r M au parc de vente, rue des Sabjone, 4, Par i» <16») • • '

Chmvaux riiormma. — Samedi 9 No-vembre à 13 h . 1/2, terrain du Paouêdio. vente de Cl chevaux et j u m e n t s . :,

L a n g u l d l o OinirmleM. — D'ar zul-all, a r c 'hleïer a

vralle laouôn, e tour uhel a Lannedig, oc 'b embanna , d 'ar bed, badiziant Yan'-Weltax e r Maliner. Ar c ' h r o u a d u r - m a n a ro m a b da Loeiz er Meliner, b reur -kaôr da Loeïr Herrieu meliner e Meil-Baudry, ha b r e m a n eil-offlser e strollad an Tanks, kroaz a r brexel g a n t b a a Ar paeroun a oa QwennaSl Herrieu, paot r a r Barz, hag ar maerounez. an d imeie l Nikol. c h o a r da vam iaouank. En hano a r Varxed ra vo hennoz an Aotrou Doue hag ' a r Zent Breiz, ha dreist-oll, hini an Aotrou St Wel ta» a Huis h»g a Gastennec, gan t a r bugel ig hag e re I

S t - S e r v e i J^Mroa. — Eur glac'har braz a sko

gant hor c henvreur, eil-rener Kroax a r Vreto-ned, an Aotrou August Bocher, breman, sou-dard e Toulon, goude beza bel, epad daou vloax, e Salonik : kollet e Vam ganthan .' An itt^ Bocher, ankeniet braz e c'halon dezHi, aoude maro he mab Per, lac'het, warlene war Aaehèa a enor, ne oa ket mui d'en em frealzi... Mont a reas d'e gaout er baraàoi. Ra vo kenglac'tu» M Union Agricole, gant kini hor mianoa. ban August Bocher.

\

Q a i m p e r l é . - luavché du 26 Octobre. — Taureaux, le kilo., 0.00 à 1.20 ; bœufs de boucherie l .40 k 1.50, vaches de bouche-rie 0 00 à 1.20 ; vaobeà laitières 150à 550; «énlases, 150à 550; poto». C.COà 3.40 le kiU f éaux , le kilo, O.iiO à 2.40 moutons le kilo, 0.(;0 à 3.50.

Taxa t i on : Froment, 00. 00 ; seigle, 00 à 00 ; orge, OO.CO ; Sarrazin taxe, les 100.kg. ; avoine, 00.00-; Pommes de terre nouvelle, 00 à 00 fr . les 100 kg ; blanches, 00 à 00 f r . ; froin les 500 k. 000 à 160; Paille, id. 80 à 90 fr. ; Cidre pur j u s 00 à 25 fr. ;

' ordinaire 0.00 à 20 f r . ; beurre la livre 2.75à3.00;œuf8ladouz.3. àO) 0.00; Pou-lets, vieux de fr . 6. 00 à 10.00 ; poulets de grains 6. 00 à 10. 00 la couple, Canards 0.00 à 7.00 fr . Pommes la barr ique 125 kg. 4.50 à 5 francs. >

Tâx». — La taxe des pommes de terre, dans le département du Finistère, du 15 Septembre au 15 Novembre, est de 1* Pommesdeter resaucissee tde i'*oatégorie 10 francs les 100 kilos ; 2« catégorie 18

, f r . les 103 kilos ; 3* catégorie 16 f r . les 100 kilos.

Imroraaa t lons flnanolères. — 3 0/0 : 01 .75 ;» 0 / 0 : 88.65; Chemins français : Ouest : 712 ; P. L. M. : 977. Obligations : Communales 19i> : 193 ; Foncières 1913 : 8OT.

B o m m o u v e m e n U 5 | « s p i l l é 9 l a llsaat'ies «ttesUUona d« suérisoa dues

aux PilulM Piok Fubliéei ici, btauooup parmi Mlles qui looiTrent aotuelUmant i'taémle se •ont dH : • Dès ce soir, Je vais, moi aussi, me procurer ces bonnet pilules et les prendre. »

Puis files ont ftit comme ces gens. qui. le vendredi matin, décident héroïquement que, dès le lundi, sans faute, ils se mettront «u travail. A la faveur d'un mieux passager, les malades remettent k plus tard pour se soigner et gaspillent le bon mouvement qui les avait mis aur la voie du bon remède. Ma-lades, rappeles-vous bien que, dans la lutte contre la mal, le premier devoir envers vous mêmes, c'est d'économiser les minutes. Tout retard sera payé, soit par une augmentation des SOI-ffrances, soit par un retard dans le rétablissement. Donc puispu'il vous est prouvé aurabondamment prouvé, que les Pilules Pink guérissent, n'hésites pas à vous en procurer dès ce foif une boite, et dès ce soir commences

' le tr^tement. Dans quelques Jours, vous nous éerlres certainement dans les mêmes termes que Mme Vrancine Porest, çue de Màcon, à Montceau-les-Mines (Saéne-et-Loire), dont nous publions ci dessous la lettre :

On Demande .Vlû'

E t u d e s d e M" B O T , a v o u é e t d e M» P E Y R O I V , n o t a i r e à Q u i m -p e r l é .

PAR ADJDDICATION AMIABLE Xie I>immnche 4 J V o v e a i b r *

i M 7 , à 1 h e u r e , e n l '&tude d u d i t M« PEYRON, 12, Qua i B r i zeux , D e s B o i s c i - a p r è s d é s i g n é s s e t r o u v a n t s u r la P r o p r i é t é , d e KÉRIGNAN o u KERNÉAN, e n B a n n a l e c (4 k i l o m è -t r e s d u b o u r g ) s a v o i r :

4 9 6 C h â t a i g n i e r s ; 2 0 0 Hê-t r e s ; 1 3 B o u l e a u x e t S a p i n et l a c o u p e d « s b o i s (essences de c h ô n e 8 ) s e t r o u v a n t s u r la p a r c e l l e n» 530 d e l a d i t e P r o p r i é t é .

G r a n d e f ac i l i t é d ' e x p l o i t a t i o n , bo r -d u r e d e r o u t e .

Pour tous renseignements s'adres-ser audit M* PEYRON, dépositaire du cahxer des charges et pour visiter à M. JAMBOU à, KERIGNAN.

M A l S O i V ^ V E I V D R E o u à LOUER d e

s u i t e , b i e n s i t u é e p o u r t o u t C o m -m e r c e .

4, Bue Savary, QViMPEBLÉ

Étude do M* E t c h o c o p a r , notaire à Quimperlé

UNE lELLE FERME e n la c o m m u n e

d e MELLAC. S'adretser d M* ETCHECOPAB.

T ê Mme FRAHCIUB KOREST

• J'ai le plaisir de vous informer que vos Pilules m'ont guérie d'un état d'anémie dont Ja soufirals depuis plusieurs mois. J'étais devenue si faible que j'avai!> été obligée de quitter mon travail. J'étais pâle, Je n'avais plus d'appétit et Je ne me sentais Jamais bien. On m'avait bien vanté vos Pilules Pink, mais «émme ce grand épuisement s'était manifesté sana raison apparente, Je penstis qu'il dispa-raitMdt avec du repos, et J'ai attendu quelque temps. Voyant que, njalgré tout, Je n'allais pas mieux, bien au contraire, J'ai pris vos bonnea pilules et J'ai été rétablie tout de suite. Je ne regrette qu'une chose : ne pas les avoir priséfl plus tét. b

Les Pilules Pink sont souveraines contre l'anémie, ta chlorose, la faiblesse générale, les maux d'estomac, les douleurs et l'épuisemciit nerveux.

Les Pilules Piok sont en vente dans toutes les pharmacies et au Dépôt, Pharmacie Oablin,

rue Ballu, Paris : 3 fr. 50 la boite. 17 fr. M) les 6 boites, franco, plus G fr. 40 de timbre-taxe par boite, mentant de la nouvelle taxe a^pii-eable aux spécialités pharmaceutiques depuis le 1» Juin.

o a r r i « n • « • • • « • • a

à l'usine de Mauduit. S'adretter à M. de Mauduit au Combout

Le D o c t w U l i e former ses anciens elients et les habitants de Quimperlé et des environs qu'il viént de s ' I n s t a l l e r V i l l a K e r - C e e l l l a , rue du Cliéteau h Quimperlé.

On demande ÎTu'îu'Tn'nt à l'Union Agricole.

On demande, t X p , " c a l pour Indusirlo. Faire ofl ' res à M. Louis liAUNAY, 3 rue Rue Utgaud, MeQilly (Mitt«).

lISSeUiTieilJ SOCIETE D'un acte sous seing privé enre-

gistré à Quimperlé le 2 B O c t o b r e lOIV» déposé au Greffe de la Jus-tice de Paix et au tribunal de Com-merce de Quimperlé, il résulte que la Société en nom collectif formée le h a i t O c t o b r e m i l n e u f c e n t quinze , pour l'exploitation d'une tannerie à Quimperlé sous la raison aocialA DEVRED PRANDSEN et MA-LBNQÊS a été dissoute.

M. Ixmis DEVREP eontinuera seul l'exploitation de ladite tannerie.

Etude de M* ETCHECOPAIt , n o t a i r e à Q u i m p e r l é

1EITE PUBLItÛTDE MEOBLES i QyilPElU, m Sanry, i

ëimmmtkm 4 iSmwmmhr» 1 » 1 7 , à u n e h e u r e d e l ' a p r è s - m i d i p a r le m i n i s t è r e d e M* ETCHECOPAR, n o t a i r e à Q u i m p e r l é .

On v e n d r a n o t a m m e n t : B a t t e r i e d e c u i s i n e , d e u x l i t s , a r m o i r e à g l a c e , b u f f e t , t a b l e s , c h a i s e s , c u i s i -n i è r e , s a l a m a n d r e , b i l l a r d , t a b l e s d e m a r b r e , g l a c e s , b a n q u e t t e s d e c u i r , c o m p t o i r , g l a c i è r e , m a t é r i e l d e p e t i t c a f é et b o i s s o n s d i v e r s e s , v e r r e s , a s s i e t t e s , l i n g e e t a u t r e s o b j e t s .

Au c o m p t a n t , 5 O / O « a * . Le notaire chargé de la vente

E'rCHECOPAR

Ét i ide d e M ' K E R A U T R E T , L icen -c ié e n d r o i t , n o t a i r e à P o n t - A v e n

P a r a c t e d e M ' KERAUTRET, n o t a i r e é P o n t - A v e n , d u o c t o b r e 1M7, Mlle A n g é l i q u e BAMDÉ; d e P o n t - A v e n , a v e n d u à Mile T h é r è s e LAURENT, a u s s i d e P o n t - A v e n , un. f»udê dm eommmrem d'épifrim, mmremri» mi d é b i t dm boi»»mnm, e x p l o i t é e n la d i t e v i l l e , r u e d u Qua i .

Les o p p o s i t i o n s d e v r o n t ê t r e f a i t e s d a n s les d ix J o u r s d e la s e c o n d e i n s e r t i o n e n l ' é t u d e d u d i t M* KE-RAUTRET, n o t a i r e à P o n t - A v e n .

Pour premier ou deuxième avis, E. K E R A U T R E T

E t u d e M» C A C H E T , n o t a i r e à Q u i m p e r l é

A L O U E R mirliniiilnilirallll

la f e m w de K E R F E L L È S En la c o m m u n e d e MELLAC

S'adresser d l'étude.

Etude de M* ETCHECOPAR, n o t a i r e à Q u i m p e r l é

A D J U D I C I T l F i l L O N T I l i R E en l'Etude de

M' ETCHECOPAR, notaire Zém Mmrdi S Nmirmmbrm 1917.

à d e u x h e u r e s . LSS DEUX MAISONS

c o n t i g l l e s s i t u é e s k Q u i m p e r l é , r u e d e l . H ô p i l a l - F r é m e u r n» 23 e t 25.

S'adresser à M* ETCHECOPAR.

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Un Breton à l'Eisteddfod Nationale d'Aberystwyth (1916)

ImpreMBiona et Sonvenira (SUITE)

.le jette un coup d'œil sur la imncai te indica-. trive des trains. Le train de Swanmi est indiqué comme partant du quai n° 3, ce qui veut dire qu'il partira de n'importe quel quai, sauf celui là. Ces prcmsions, qui sont le résultat d'une expérience appro/fondie et d'une connaissance parfaite de la gare de Cardi/f et de ses parti-cularités, sont naturellement confirmées par les faits et me permettent de me trouver à temps, sur un antre quai, pour accaparer un coin confortable. Evidemment, il pleut, il pleut même beaucoup, et je regarde silencieusement dé/iler devant moi le paysage embrumé qm me rappelle un autre pays, où la pluie n'est pas non plus un hôte désagréable. Je n'ai pas l'in-tention de décrire ce voyage ; j'avouerai toute-fois que je ne fus pds fdchè de quitter la région industrielle de Sioansea-Llanelly pour rentrer dans la partie véritablement agricole, avrès avoir passé Carmarthen. Par suite d'un acci-dent bizarre ou plus exactement d'une inspira-lion du chef de gare local qui fit arrêter le train pendant une heure, nous eûmes même l'occasion de visiter Lampeter, petite ville d moitié village, célébré par son collège non con-formisteet pittoresquement située dans un agréa ble pays de eollines verdoyantes. Pour me désaltérer, une connaissance de voyage m'off rit un verre de cet eff royable poison appelé glnger lemonado, limonade au gingembre, que j'ingurgitai avec un sourire, mais qui me brûla atrocement la muqueuse de l'estomac pendant tout le reste du voyage. J'envie bien tincârementles gens que ce breuvage vllriolique parvicntàdésaltérer. Letrain était naturellement rempli rfEistoddfodwyr, (j^ews qui fréquentent les FAsteddfodau) et leur nombre commença à me donner des inquiétudes au sujet de ma chambre, car je ne l'avais retenue que pour ce jour, ne devant me rendre â Aberyst-wyth que le mardi et Je pouvais très bien m'y trouver sans logis, (i des heures tardives ; c'est en effet là un autre fait absolument certain sur celte ligne, que les trains arrivent toujours, et très régulièrement en retard. C'est donc avec un véritable soulagement que je m'aperçus que mes craintes étaient sans fondement et que ma chambre m'avait déjà été réservée. J'étais assuré d'un toit dans la ville de l'Eisteddfod.

Le mardi soir, la Société Bibliographique des OHIIC^ avait sa séance annuelle dans la grande salle de l'Université et c'est là ou je fis ma conférence. Après avoir confessé que j'ai une grande affection pour la vérité j'aggraverai mon tas en ajoutant que j'aime assez la dire quand je parle ainsi en public mime lorsqu'elle n'est pas tris agriabte à entendre ; au fond, me* muHtoires ne m'en ont jamais voulu. Celui 4'Àberystwyth ne fit pas exception d ta règle §én4rale.

Il y a, en effet, une question délicate dans nos rapports avec le Pays de Galles. Nous aimons beaucoup les Gallois en Bretagne quand nous les connaissons — et les Gallois nous aiment beaucoup quand ils nous connaissent. — C'est fort naturel ; malheureusement, nous n'avons pa$ ta même religion. Les Gallois sont, en grande majorité, protestants non-conformis-te$ «i noui tomme» en Bretagne, tout au moins en Vèajorité, eathollquei. Nos frire» de Cambrle qui ont été convertis au protestantisme dans de» condition» qu'on pourrait leur expliquer un jour et dan» lesquelles ils n'étaient pour rien, sont parfois persuadés que les • papistes » de Bretagne sont plongés dans les ténèbres de la plus grossière superstition. Certains croient de bonne fois que nous adorons la Vierge Marie, le pape, de» saints en bois, des images dorées, etc., et que les curés de Bretagne tiennent bou-tique ouverte dans leurs confessionaux en ven-dant contre argent comptant la permission de commettre des péchés plus ou moins agréables. D'un autre côté, les Bretons n'ont guère de sympathie pour la, ou les religions des Gallois et leur reproche leur puritanisme. Et pourtant, il y a une analogie frappante entre les mani-festations religieuses dans les deux pays. Quoi-qu'il en soit, le résultat de ces malentendus * été que les deux peuples, réciproquement, et charitablement, inquiets au sujet du sort futur des Ames de l'autre, ont résolu de se convertir et se sont envoyé des missions qui n'qnl pas l'air d'avoir bien grand succès, pas plus en Bre-tagne qu'en Galles. Il est à craindre, malheU' reusement, que dans cet échange d'idées reli-gieusds, qui pourraient avoir pour conséquence un rapprochement entre les deux peuples, les passions religieuses ne troublent les rapports déjà existants. Dans ma conférence, j'ai donc cru devoir appeler l'attention de mes auditeurs gallois sur ce point d'un intérêt capital pour ceux qui ont o cœur l'établissement et le rnain-tien de bonnes relations entre les deux nations brittoniques, et je suis heureux de dire que mes remarques furent écoutées avec beaucoup d'attention et de bienveillance par lès Gallois. J'en eus la preuve au moment du vote de remer-ciements, qui fut proposé par M. E. T. John, député, l'infatigable déjenseur du Home liule pour le Pays de Galles et par Elfed, l'éminent littérateur et pasteur non-conformiste ; j'en eus

'également la preuve au cours de différentes converiation<t avec des Gallois en vue et par le ton de.i discussion» auxquelles ma conférence donna lieu dan» la presse galloise. J'ai donc conscience d'avoir contribué, dans la mesure de mes moyen», à dissiper certains nuages au firmament celtique ; ma conférence a, du reste, été publiée en entier dan» deux numéros suc-cessif» du journal Y Darian • d'Aberdare Le Bouclier »{ï)'.

Je glisserai, mr les réunions des autres sociétés. Pourtant, il ne faut pas que j'oublie la séance de {'Union dus Sociétés Qalloisefl, on l'on étudia le» vieilleurs moyens de défendre ta langue galloise. Je fus également appelé i prononcer une allocution impromptue en galloi» à cette occasion. Cette Société joue, et est appelée à jouer, un rôle de plus en plus important dans la vie nationale. Son but est de défendre ta nationalité, la culture et la langue galloise. Elle a de nombreuses branches et à déjà tenu des Congrès très importants.

Par suite de circonstances, l'Eisteddfod avait été un peu dcourtée cette année, et ne co mmença que le mercredi matin. Les membres du Collège bard'iqite s'étaient donné rendez-vous au Town Hall et ils s'y revêtirent de leurs toges, les druides en blanc, les baries en bleu et les ovale:: en vert, puis l'imposant cortège, précédé (les autorités, se rendit au lieu où devait avoir lieu la cérémonie bardique, c'est à dire dans le parc qui entoure le vieux chateau d'Aburyslwylh au bord et dominant la baie de Cardigan, H y avait vraiment quelque chose qui donnait (i penser de voir en ruines ce château qui avait été élevé pajr les Sormands pour dompter la nation galloise.

Je ne saurai évidemment rentrer dans des détails et décrire la cérékonie. Au centre sur

(I) Tafion est féMinit^p M gallois. "

vn dolmen ou maen log, ou pierre cérémo-•liale, se tient l'archi-duiide et l'orateur ou le poêle qui déclame ses vers. Parfo'is, au pied, l'hii. chante ni accompagne des penillion sur la h'iipc. Tofd autour, enfin, dans un cercle formé pnrilesmcnh'irs représentant les différents comtés de la Camhrie se tiennent les bardes. H est vraiment peu de spectacles aussi intéressants et aussi vivant parmi les réunions littéraires.

Pierre IHOCAER. (/I suivre)

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militaire dea oaira de honrellerie pour confection du harnachement agricole. — Le contingent mensuel mis à lu disposition do la bourrellerie du Finis-tùro e.-5t taxé actuel lement a 410 kgs.

Tout hourrelior désirant recevoir pour la" confection ou la réparation du l iarnacl iement agricole du cuir de bour re l l e r i e /devra faire viser par le Directeur des Services Agricoles du dépar tement où sont situés ses ate-liers, une demande du modèle ci-des-sous.

Il présente cette demande en trois exem-plaires h ce fonctionnaire qui en conservera un et lui rendra les deux au t res visés par lui après justification fournie par le bourrel ier de l'emploi exclusivement agricole auquel les cuirs sont destinés et réduction s'il y a lieu. Le Bourrelier, enverra , à M. l'OlIlcier gestionnaire, du centre de tannage, 13, Quai Port-Maillard, Nantes, les deux demandes visées par le directeiir des Services agricoles et cet Olïlcier, par courr ier lui re tournera l 'une de oes demandes en indiquant seulement la date h part i r de laquelle le bourrel ier pourra venir prendre livraison de la quanti té de cuir demanaé . Lu cuir sera délivré au bourrel ier contre remise de la demande visée par le Directeur des services Agricoles et contre paiement comptant à raison de 8 fr . 50 le kg. Un reçu extrait d 'un carnet à souche sera remis au preneur au moment de la livraison.

Après entente avec le ministre, de l 'Agricul-ture, les premièroH délivrances su r visa du directeur des services agricoles commenceront le 1" décembre 1917.

Les bourrel iers ayan t passé des marchés avec le ministère de l 'Agriculture pour la confection des harnais de culture devront adresser leurs demandes au ministère do l 'Agriculture, Office de reconstitution agricole, 03. rue de Varehne k Paris. Ce service leur fournira tous renseignements en ce qui con-cerne la fourni ture du cuir, qui leur sera nécessaire. On se demande si le cerveau qui a imaginé ces imbroglios, n 'est pas un peu félél

MODÈLE DE LA DEMANDE Le Directeur des Services Agricoles du

dépar tement d Prie M. le Sous-Intendant chargé de service des cuirs à de faire délivrer à M bourrelier, à la quanti té de (en lettres) Kilos de cuir noir en suif, que ce bourrel ier emploiera exclusivement pour 1* Confection ou la réparation des harnais agricoles pendan t le mois do

Fait à le 191.

L a v e n t e d e l a p o u d r e d o c h a s s e . L'article ÂS de la loi de finances du 8 avril 1910 est modifié ainsi qu'il suit :

« Les prix de vente par l'administration des contributions indirectes des différentes espèces de poudre de chasse qui seront mises à la dis-position des consommateurs sont fixés ainsi qu'il suit :

Poudre noire ordinaire (fine) en boite de i kg 16 fr. 90 ; de 500 gr., U fr. 90 ; de SOO gr., 17 fr. os ; de loo gr., 17 fr. 30 ; poudre noire forte (superfine) en boite de 1 kg, go fr. so ; de de r-oo gr., iofr, 90 ; de, SOO gr., f / fr. oS ; de ioo gr., il fr. SO ; poudre noire spéciale (extra-fine) en boite de 1 kg., 35 fr. so ; de 500 gr., 33 fr. 90 ; de ioo gr., 36 fr. os-, de 100 gr., 36 fr. 30 ; poudre piroxylée (type B) en boite de 1 kg., Ab fr. ; de 500 gr., 4S fr. 10 ; de 100 gr., 26 fr. 05 ; de 100 gr., 45 fr. 50 poudre pyroxylée (type F) en boite de 1 kg., 45 fr, : de 500 gr., 45 fr. 10 ; de 300 gr., 3.1 fr. 35 de 100 gr., 45 fr. 50 ; poudre pyroxylée (type M) en boite de 1 kg., 4S fr. ; de 500 gr., 4S fr. 10 de 200 gr., 48 fr. 35 ; de 100 gr., 48 fr. 50 ; poudre pyroxylée (type T et T bis ) à l'état nu, 50 fr. 60 ; en boil.e de 1 kg., SI fr. ; de 500 gr., 51 fr. 10 : de ioo gr., 50 fr. 35 ; de iOO gr., .ii fr. 50.

2 5 . 0 0 0 f r a n c s & qu i c o u l e r a u n s o u s ' m a r l n . — Un généreux donateur qui a tenu à garder l ' anonymat vient de faire remet t re & M. Charles Chaumet , ministre de la marine, un chèqun de 25.000 francs ; cette somme est destinée h être distr ibuée îi l'équi-page du premier navire de la mar ine mar -chande française qui aura coulé un sous -ma-rin a l lemand, depuis le 15 Octobre 1917.

Au s o u s - s u e r é t a r l a t d ' E t a t d é s i n -v c u t l o n s , — Le colonel P ié ra r t est délégué dans les fonctions de directeur du service des inventions, des é tudes et des expériences techniques du génie au sous-secrétariat d'Ktat des inventions.

Ofl lc l e r s d e l a m a r i n e m a r c h a n d e . — Une circulaire r i en t de créer dans les g rands ports une commission mixte de navi-gation.

Les capitaines au long-cours p romus capi-taines dans l 'a rmée de terre et réadmis dans la mar ine comme enseignes de vaisseau, seront p romus au grade de l ieutenant de vaisseau après un stage de trois mois et su r la pro-position de leurs chefs. Le t emps pas.sé aux a rmées par les capitaines et les l ieutenants au long-cours comptera aussi désormais pour leur avancement au grade supér ieur .

L a Loi c o n t r e T l v r e s s e p u b l i q u e . — La loi su r la répression de i 'ivresse publi-que et su r la police des débits do boissons punit d 'une amende de 1 b 5 f rancs tout indi-vidu trouvé en éta t manifes te d'ivresse dans un lieu public ; la première récidive est pu-nie de 1 à 3 j o u r s do prison : la seconde réci-dive su rvenan t dans les douze mois est punie d 'un empr i sonnement de (i Jours à un mois et d 'une amende de 10 & 300 francs. La personne condamnée deux fois pourra être privée pen-dant deux ans des droits électoraux et civi-ques. La loiéJicte des peines analogues contre les débitants qui auront servi à des minours de moins de 18 ans. I^es débitants récidivistes pourront Otre condamnés à la f e rme tu re do leur é tabl issement pour un mois au plus. La vente à crédit des spiri tueux et boissons alcooliques est interdite. Est interdit l 'emploi dans les débits à consommer de f emmes de moins do 18 ans, & l'exception de celles appa r -tenant h la famille du débitant . Les débi tants qui favoriseraient la débauche seront con-damnés à un empr i sonnemen t do 0 j o u r s à

G mois, seront déchus pendant cinq ans de leurs droits politiques et ver ront leur établis-s e m e n t fe rmé défini t ivement .

/ D a t e d ' e n t r é e e n j o u l s s u n e e d e s

p e n s i o n s » - Une'question ayan t été posée au ministre su r le point de savoir pourquoi la mise en jouissance de pensions sub issa i t des re tards , le ministre répondit :

Un militaire ne peut en t re r en jouissance de sa pension avant sa radiation des contrôles do l'aclivité. Or, cette radiatiom ne peut Ctre prononcée qu 'après examen et constatat ion des droits de l ' intéressé h la pension de retraite. C'est donc seu lement lorsque la si tua-tion de celui-ci a été réglée à ce s u j e t qu'il peut être admis à la jouissance d 'une pension dont le point de dépar t ne saura i t ea consé-quence, être llxé, par rétroactivité, & une date antér ieure h. la radiation des contrôles. Toutes disposilions ont, d'ailleurs, été prises alln de réduire au min imum le temps qui s'écoule entre la proposition pour la retraite et le momen t oCi le dec re t de concession é tant rendu, le titre est remis à l ' intéressé. D'ailleurs la jouissance de l'allocation journal ière spé-ciale a-été prolongée jusqu ' à l 'expiration d 'un délai de deux mois à dater de la radiation des contrôles, ce qui permet pendant cette période, le cumul de la pension et de l'allocation spéciale.

Avia an pahlio. — Réexpédition d ( s correspondance? sous enveloppes spéciales. L'Administration dos Postes rappelle aux per-sonnes qui se déplacent momen tanémen t , qu'elles ont la faculté de simplifier la réexpé-dition de leurs correspondances en 'u t i l i san t des enveloppes spéciales mises en vente d a n i tous les bureaux de poste, et su r lesquelles il suffit d' inscrire le nom et là nouvelle adresse du destinataire.

Ces enveloppes, dans lesquelles p lus ieurs correspondances peuvent être groupées, s o n t vendues par paquet de cinquante au prix de 1 f ranc le paquet.

P a q u e t p o s t a l g r a t u i t . — Tous les mobilisés au ron t droit pendant le mois de novembre prochain |à l 'envoi gratuit^ d 'un pa-quet postal de un ki logramme, pour la réex-pédition de linge et de sous vêtements à leur famille ou à leur correspondant .

C o n f e c d o n n e m e n t d e s p a q u e t s mi -t a i r e s . — Le service de la Poste aux a rmées signale qu») le nombre des paquets à dest ina-tion du f ront parvenant en mauvais état a sensiblement augmenté depuis quelque temps

L'Administration rappelle au public qu 'é tant données les conditions spéciales dans les-quelles les t ranspor ts s'efTectuent su r le f ront , il importe plus que j ama i s de recourir & des emballages solides et soignés, pour l 'expédi-tion de tous les paquets militaires.

Le service de la Poste aux a rmées signale également l ' intérêt qu'il y a pour les expédi teurs h ne pas envoyer dos denrées ou des produit.s susceptibles de se cor rompre rapide-m e n t sous l 'influence de la chaleur.

A v e u g l e s e t a m p u t é s d e d e u x m e m b r c M . — Le Par lement a adopté un proje t de loi élevant le taux des pensions militaires d'infirmités de la première classe (aveugles et amputés de deux membrès};

Le tarif afTércnt au grade du soldat a . été relevé par cette loi de 975 francs à 1.200 francs.

Un décret collectif a été aigné et le sous-secrétaire d 'Etat de la just ice militaire et des pensions va faire parvenir leur nouveau titre de pension aux doiize cents (1.200) intéressés-

R a p p e l d e s o l d e . — Le rappel de |soide des prisoniers de guerre repatriés a lieu par les soins du corps ou seMce auquel il ajppar-tiennent, après établissement d'un état de compte qui, dressé suivant le modèle annexé d l'ins-truction et après les déclarations écrites de l'intéressé, détermine la somme ressortant définitivement à son crédit.

P e r m i s s i o n s d a n s l a m a r i n e (ù, p a r -t i r d u t " iVovembre . — Permissions de. délente pour la France. — Le régime des per-missions de détente à passer en France est réglé comme suit : a) Marins en service à terre dans la métropole hors de la zone des a rmées : vingt et un j o u r s par an, à raison de sept j o u r s par période de qua t re mois ; b) Marins en service à terre dans la métropole dans la aone des a rmées ; mar ins embarqués su r les côtes de France : t rente j o u r s par an, en une, deux ou trois ; c) Marins embarqués su r des bât iments cons tamment éloignés des côtes de France, ou n'y revenant que pour réparations et passages au bassin : une per-mission unique annuel le de quinz'î à t rente j o u r s ; d) Marins en service à ter re en Corse, Algérie. Tunisie, Italie : une pennisRion unique annuelle de quinze à t rént? j ou r s . Les mar in s en service k terre hors de la France, ainsi que ceux embarqués su r des bât iments naviguant en dehors do l 'Atlantique ou de la Méditer-ranée, ne pourront , en principe, obtenir de permissions. Mais ces-marins seront remplacés après doux ans d ' embarquemen t et au ron t droit , à leur re tour en France, à une permis-! sion de t rente jours , à moins qu'ils ne soient t i tulaires d 'un congé de convalescence d 'une durée égale ou supérieure. Les mar ins faisant partie des format ions militaires mises à la disposition du ministre de la guer re sont ent iè rement soumis, en ce qui concerne les permissions, au régime prévu pour les mili-taires de l 'armée do terre (instruction du 5 septembre 1917, Journal officiel du 6).

Permissions pour (Grande-Bretagne). — Une permission annuelle de quinze à, vingt et un jou r s pour les mar ins en service à ter re en France (hors de la zone des armées), quinze ài t rente j o u r s pour les au t res ; t ranspor t gra tu i t s u r les paquebots.

Permissions exceptionnelles. — Les mar ins en service à ter re dans la métropole ou e m b a r -qués su r les côtes do France ont droit à des permissions exceptionnelles, hors tour, pour une durée s t r ic tement limitée à la cause qui les a motivées, sans que cette durée puisse excéder trois jours , durée de voyage non comprise.

Permissions professionnelles. — A. Permis' sions agricoles. — Des permissions spéciales, au titre agricole, d 'une durée de dix j o u r s chacun, sont accordées au marins , inscrits mari t imes ou niMi, qui sont afl'cctés aux servi-ces k terre de la métropole et qui exercent la profession d ' agncu i tcur ou do viticulteur. Le nombre dus permissions auxquelles ont droit les agr icul teurs est llxé à deux par an pour les marhis du sorVice a r m é des classes 18'.»7 et plus j eunes ; il n 'est limité que par les exigences du service on ce qui concerne les mar ins classés dans le service auxiliaire et les utilisables k ter re , ceux appar tenant aux classes 1890 et plus anciennes, les pères de cinq enfants et veufs avec quat re enfants .

B. Permissions pour certaines exploitations maritimes. — Ces permissions, d'une durée de dix jours ohaoune, sont réservées aux inscrits maritimoB on service à terre dans la métro-

•ttN

pôle : 1» Pour l 'ostréiculture, et la mytil icul-ture ; 2" Pour la récolte du goëmon de soude ; 3" Pour la réparation et l 'entretien des bateaux et matériel de pèche.

3 f r a n c s p a r j o u r a u x p e r m l s i o n -n n i r e s . — A part ir du 1" Octobre 1017, les soldats du f ront t i tulaires d 'une permission de détente reçoivent, i ndépendamment de leur solde une allocation quotidienne de 2 fr . pendant toute la durée de leur permission, y compris les délais de route, à l'aller et au retour . (Déclaration faite à la Ghambre, le 25 Septembre, par M. Mourier, sous-secrétaire dTOtat de la guerre.)

T o u r d e p e r m i s s i o n . — Le tour de permission est établi comme par le passé ; en tenant compte d'abord de l 'ancienneté de pré.sence au front , puis de la classe et enfin du nombre d 'enfanfs .

P e r m i s s i o n s e . x c e p t i o n n e l l e s . — Les bénéficiaires .de permission à titre exceptionnel pour décès ou maladie grave d 'un proche parent, ont désormais la faculté d ' emprunte r s u r toute la durée du t ra je t , les trains d'exploitation, mais à l 'aller seulement.

P e r m i s s i o n s . — Les militaires aux armées auront dix j o u r s de permission tous les quat re mois ; ceux de l ' intérieur, sept j o u r s tous ies qua t re mois, janvier , à fia mai, de juin à lin septembre . Les chefs de corps établiront la liste des tours par la voie du rapport et l 'afflchuge. Mention des permissions sera faite s u r les livrets.

Une permission agricole de treize j o u r s par an s ' a joutera k une des permissions de dé-tente, pour les militaires des classes 1896 ou plus anciennes, et pour les pères de cinq en-fant», ou veufs avec qua t re enfants .

La double destination est accordée, sut piè-ces justi l lcatives attestations du maire , du commissaire de police ou de la gentarmerie) , pour se rendre à fa résidence habituelle et dans la localité où réside, père, mère , f emme, enfant , frère, sœur , grands-parents , oncle ou tante, ou encore dans celle où on a des afl'ai-res impor tantes k régler. Ce bénéfice n'est pas accordé aux militaires de la zone des a rmées stat ionnés en deçà de la ligne de démarcat ion pour la circulation en chemin de fer .

Des permissions exceptionnelles (de trois joui-s au max imum) seront accordées pour se marier , pour le décès ou la maladie g rave d u père, de la mère, de la f emme, ou de l ' enfant , & l'occasion du décès d 'un f rè re m o r t pour la France, ou pour aller visiter k l 'hôpital un f rère en danger de m o r t par suite de b lessu-rea ou de maladie a u x armées , pour la nais-sance d 'un enfant , enfin pour se rpndre dans une région libérée ou pour revoir de proches parents de la régi n libérée.

P e r m i s s i o n s a g r i c o l e s h P o c c a s l o n d e s l a b o u r s e t e n s e m e n c e m e n t s d ' a u t o m n e . — Par circulaire du 28 septembre , le minis t re de la Guerre appelle l 'attention sur les labours et ensemen-cements d ' au tomne . Pour ces t ravaux, il importe d'utiliser à peu près exclu s ivcment les professionnels. Les équipes agricoles doivent être limitées au détachemen individuel d 'ouvriers agricoles chez les cul-tivatrices dépourvues de main-d 'œuvre m a s -culine.

Les permissions agricoles seront àccordéeq dans les conditions générales . f t x é i â c ù ^ . le^ paragraphes I et II de ta circulairè ,,<lvi 21 avril 1917, complétées par les précisioins su l vantes :

1° 11 y a intérêt à accorder au mêdie cult iva-teur , toutes les fois que les nécessités du service le permet t ront , deux permissions agr i -coles avau t la fin de l 'année : la première pour les labours, la deuxième pour les semailles, la durée de chaque permission étant basée sur la superficie exploitée en denrées alimentaires, superficie qui doit obligatoirement f igurer su r le certificat du maire ;

2° Les officiers /de complément agricul teurs exploitant eux mêmes, pourront obtenir des permissions agricoles dans les mômes condi-tions que les h o m m e s de t roupe ;

3° Les an imaux disponibles devront être prêtés le plus l a rgement possible aux agr icul teurs dans les conditions habi tuelles.

S u r s i s . - D'après les interprétat ions les plus autorisées, conciirnant l 'abrogation du décret du 24 Septembre 1917 et son rempla -cement par celui du 5 Octobre 1917, dont nous donnons ci-dessous la teneur , voici quelle serai t la voie k suivre ea tenant compte de l 'énuméralion professionnelle limitée, insérée dans notre numéro de Dimanche dernier 14.

Le Président de la République française . Vu la loi du 10 Août 1917 et spécialement

l'article 10 ; Vu le décret du 24 Septembre 1917. Sur le rapport du président du Conseil

ministre de la guer re . Décrète :

Article 1". — Les h o m m e s de troupe du service a rmé des classes 1803 , k 1 9 1 4 inclus ne pourront être placés en surs is que s'ils appar t iennent k l 'une d<>s professions dés gnées dans le tableau annexé au pré.«en: décret .

La durée do ces sursis ne pourra, en règle générale , dépasser trois mois. Elle ne pourra en aucun cas être supér ieure k un an.

Art. 2. — L e ' d é c r e t du 24 Septembre 1917, est abrogé >.

D'après les instruct ions du 12 Octobre é m a n a n t de l'officier supérieur, inspecteur régional à Nantes {XP Corps) des h o m m e s en surs is d'appel, instruct ions adressées à M. le Pré fe t du Finistère, jl appert , que l 'ancienne procédure indiquée par la circulaire du 23 février 1917 est tou jours en usage, pour les situations, économiques intéressantes. Les demandes doivent ôtre accompagnées d''un dossier constitué des pièces suivantes :

1° Etat en double exemplaire indiquant les noms, profession, classe, numéro matr icule recrutement , et .situation militaire, (servi'ce a rmé ou auxillalce)

2» Attestation signée par l 'homme qui d e -mande ou en faveur de qui on demande un sursis indiquant depuis combien de temps, il

• exécute sa profession ou appart ient à là maison qui solucito .sa mise en surs is e t indiquant 1 emploi qu'il occupe.

3* Certificat et avis motivé du maire. L'ofllcier supér ieur fait r emarque r que le

modèle paru au Journal Officiel du 28'Septem-bre pourrai t être em\>\oYé avantageusement en double expédition, l 'une res tant k la Région ; l 'autre re tournant à la Mairie avec avis d e l à décision intervenue. Les modèles mis pa r nous en vente chez Mme Gautier sont donc boni) pour les vieilles classes au moins. '

L'abrogation du décret d u 24 sep tambre es t ,

muet te , il est vrai, su r le sor t des vieilles classes, 1902 et an té r i eu res . Il saute cependant aux yeux, d 'après l ' instruction relative & l'application de l 'art . 10 de la loi du 10 aoû t 1917, en date au Journal Officiel d u 23 octobre courant , que rien n 'a été modifié à leur égard . L'opinion en ce sen^ s 'appuie su r ce que l'instruction après avoir dit que le § de l'article 10 n'accorde ou ne renouvelle aucun sursi»...

l'avenir à un homme du service armé appar-tenant aux classes 1903 et plu» jeune», »an» . une décision spéciale du ministre de la guerre, établi t , immédia tement des exceptions dans ces j eunes cla.sso8 el les-mêmes, les r angean t ainsi avec les 1902 e t a u ' ^ e M o u s qui on t à fortiori plus de droit qu'elles.

Donc ce § ne s 'étend pas aux noii d i s j ^ n i -bles non affectés et affectés spéciaux; aux h o m m e s munis de fascicules modèles Z-I (navig. et ports march.) aux pères de 4 en-fants ra t tachés à une. classe de terri toriale ou de réserve de terri toriale. Les lecteurs de l'Union agricole consul teront pour les j eunes classes le tableau publié parel le Dimancbe21.

Les inspecteurs régionaux des surs is ^en l'espèce, Nantes XP Corp») ins t rui ront les demandes de sursis ou de renouvel lement des classes CscrtJfce a rmé; 1908 e t plus Jeune*. A partir du 1" Octobre Une leur sera plu» accordé de sursis provisoires. Les renouvel lements doivent être formulés dans le mois précédant l'expiration du sursis. La demande parviendra à la région 15 j o u r s avan t cette expiration. Tous surs is accordés jusqu ' à ce Jou r s a n s limitation de durée aux 1908«t plu» j M n M - d a service a r m é sont limités au I B novembre .

L'autorité chargée d'instruire un sursis concernant ces Jeune* olaeeee devra faire souscrire par le demandeur en sursis, uHa déclaration conforme t un nouveau modèle inséré au n* du 24 octobre du Joumai Of^iel, Comme il semble d'après ces termes que la délivrance du modèle incombe à l 'autorité miliUire, l'Union Agricole a t t endra sa décision avant de procéder pour lui à une impression particulière. Disons que l'employeur devra contresigner.

Copie de la déclarat ion se ra t ranscr i te s a r un régis t re à la dispostion du public et seuls los inspecteurs des sursis a u r o n t qual i té pour délivrer copie de déclaration.

On voit qu'en somme, il n 'es t question d a n s tout ceci que des olaaaee 1908 e t p lus J sunes Les au t res pourront continuer à bénéficier dans quelle», mesures rettreinte», on ne le taii au juste !) des énuméra t ions professionnelles et de la procédure conf i rmée par le décret du 24 sep tembre re touché le 5 octobre. Tel e s t l 'avis général .

tSursIs d e s m e m b r e s d é P e a s e l -g n e m e a t . - Les m e m b r e s de l 'enseigne-ment , versés dans le service auxiliaire, pour maladies contractées au front, sont admU au bénéfice du sursis au mêime U t t ^ q u e ceux dont le c lassement dans le service auxiliaire résul te d 'une blessure de guer re .

L e s i n s c r i t s e t l e s a n r s i s t — Le dépar-tement de là marine a été saisi de plaintM formulées par des armateurs et des eapitain^ de la marine de commerce contre les'inscrits placés en sursis d'appel ^ u r embarquer sur leurs navires. La conduite de-<é8 marins lais-serait beaucoup à désirer «t rendrait même parfois difficile l 'exercice du c o m m a n d e m e n t . A propos de ces plaintes, le ministre de la marine adresse, aux autorité maritimes une circulaire dans laquelle il dit : • En eonstf-quence, J'ai l'honneur de vous rtppder qiie l» «irculaire du 86 avril MlTniet à votre disposi-tion des mo'yecs de répression susceptibles de remédier à la situation signalée. Ces moyens sont : le rappel au service deb surfistaires et l'impossibilité pour eux d'obtenir dans l'aveni? un nouveau sursis, leur punition, leur embar-quement sur un grand bâtiment dans le plus bréf délai. Ils devront toujours être emitipyés concur remment . La punition à' infliger a u x inscrits mobilisés après un débarquemenlt dis-ciplinaire variera de 10 à 60 j o u r s de prison e t sera prononcée par le P ré f e t mar i t ime d o n t relève l ' intéressé.

L a c l a s s e 1 8 9 9 . — Les hommes de la classe 1889 vont être mis en sursis d'appel dans les mêmes conditions que le sont déjà ceux de la classe 1888

L e s m i l i t a i r e s d e l a c l a s s e 1 8 0 6 . — La classe 1896 é tant passée d a n s R. A. T . à la date du l " octobre.

Les militaires, pères de cinq en fan t s . o u veufs, pères de q u a t r e ' e n f a n t s de cette classe, qui se t rouvent aux a rmées ou au Maroc recevront application des dispositions de l'article 2 de la loi Mourier, et seront renvoyés à l ' intérieur s u r les dépôts de transit ion d e leur région d'origine. Seront dirigés éga lement su r ces dépôts les pères de cinq en fan t s ou veufs de quat re de la classe 1896 appar t enan t à des format ions et services rég ionaux de la zone des a rmées , k moins qu'ils ne d e m a n d e n t à être maintenus dans ces format ions e t services.

Le Tord-Boyau. — Le Tari-Boyau, puWle, d a (not sôn 14* numéro dans lequel i l DOU« faut signaler le Éeco'nd article d'Heari DiTouel sur rAoenir du toUat Franfais, dont on deTrait bien commexcer A s'occuper «érifutement. si l'ap'is-Kuerre doit commencer immédiatement aprta U Ruerre, comme on le croit dans ccrtaiaa mil ieut isferaUt de ratafii.. Avec wue pa(e consacrée è h ' CatbédnU d* Keims, dont Emile Humblot * a u concrétiser, 4 m s m bctn destin,^ la majestés mutilée, ce naraéro coastitae uo Téritable exemplaire de collection Malbeureusement il paraîtrait qu'il reste toujours de nombreuses places d'abon-nés disponibles. (S. P . 146 — 6 franc* par ao>,

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Les Fore* 3t U Franc* : Femand Laudet, XI f . Nos sites «I nos ciUt, — Looi*

Madelin, Devant Verdun U. - Alfred .Macbard, Popaul et Virginie II. — Certus, Mentalilis gertitaniqua »*aM la guerre IL - Félicien Pascal. U isM«r<Mi> de ta T ^ quie.

Marie, reine de Roumanie, Mon fayt (Traduit par M. Jean LaboTaty). — Henry Bordraus. X i chroniq»* d'u» régiment. - Marcel Boulengcr, Le f«îM>«>tvimt. Alfred Macbard, Pofaul et Virginit / I I l ) . — Léon Bocquet et Ernest Hostcn, Une figure ie Biguùte. ta damiér» grand'' demoitelle de Dbrmude, — Marcel Nadaud, £4 terre frc mise : l'Alsace. Une ivocation des crimes allemands : l'fgposition de la ligne

t SoNvene«-yoiu i i , pat M. René ChaTance.

Faits et Idées au jour le jour, Memento Bibliographique

G* iouBkl «il oonpoai par 4m emniart «faditiAt - ImpiiittMia d* riTiitois A#rtols

(LION LB BERRB)

Olrwtwr-liivat. Léon l» KMC

CattUM par l'iarrimaw. Va pou la MgaUntloa M

••gMtam OI-OMM Mairia dvQriasMM.