au fil de caux

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x fil de Caux fil d fil fil fil fil fil fil u fi Au fi fil fil fil fil Au fil de Caux N ° 6 Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc EPRETOT ETAINHUS GOMMERVILLE GRAIMBOUVILLE OUDALLE LA CERLANGUE LA REMUEE LES TROIS PIERRES SAINNEVILLE SUR SEINE SAINT AUBIN ROUTOT SAINT GILLES DE LA NEUVILLE SAINT LAURENT DE BREVEDENT SAINT ROMAIN DE COLBOSC SAINT VIGOR D'YMONVILLE SAINT VINCENT CRAMESNIL SANDOUVILLE Au fil de Caux Automne 2011 » ACTUALITÉS Habitat : une politique du logement exemplaire 5 » ÉCONOMIE Gardez la forme et le moral ! 4 » RUDOLOGIE La nouvelle vie des vêtements 12 Relations culturelles DOSSIER SPÉCIAL

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le magazine de Caux Estuair

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Au fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxN°6Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc

EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

Au fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAu fi l de CauxAutomne 2011

» ACTUALITÉSHabitat : une politiquedu logement exemplaire• 5

» ÉCONOMIEGardez la formeet le moral ! • 4

» RUDOLOGIELa nouvelle viedes vêtements• 12

Relationsculturelles

DoSSiEr SPéciAL

4 ➜ ÉCONOMIEGardez la forme et le moral !

5 ➜ ACTUALITÉHabitat : une politique du logement exemplaire

6 ➜ ACTUALITÉPiscine : Plongez dans le grand bain !

7 ➜ DOSSIER SPÉCIALRELATIONS CULTURELLES

8 ➜ • Festival Voix d'Guitare : 5 ème

9 ➜ • Ecole de musique : c'est la rentrée !

11 ➜ • Le ciné à côté de chez vous

10 ➜ ENVIRONNEMENT Lutte contre les inondations :

les travaux continuent

12 ➜ RUDOLOGIELa nouvelle vie des vêtements usagés

14 ➜ ACTUALITÉThermographie aérienne :résultats en cartes !

15 ➜ PORTRAITSProfessionnels de santé :de la suite dans les idées

16 ➜ CINÉMA DOCUMENTAIRE

• Portraits poétiques d’habitantsde la cordillère des Andes

• Agenda

SommAirE

Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : [email protected] - www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Stéphanie Girard.Rédaction : Barbara Merle, Stéphanie Girard. Crédits photos : Vincent Rustuel (angelssea.com), ©Adrien Lebay,©Raphaël Kann, © Anna - Fotolia.com, © GoodMood Photo - Fotolia.com,© Istockphoto.comImprimé par la Petite Presse sur papier cyclus Print - Tirage à 9.000 ex. N° de commission paritaire et ISSN en cours. Dépôt légal à parution.

Didier SansonPrésident de Caux-Estuaire

éDitoriAL

Le magazine de la Communauté de Communes de Saint-Romain-de-Colbosc

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P our son numéro d’automne, Caux Estuaire a choisi de mettre en avant ses actions dans le domaine des « Relations Culturelles » en y consacrant un dossier spécial de 4 pages. Vous y découvrirez les

diff érents partenariats de la Communauté de Communes avec les acteurs culturels locaux et régionaux, les diff érentes activités de l’école de musique, les dessous des soirées cinéma, et l’événement de l’automne : la 5ème édition du Festival Voix d’Guitare avec l’association le Siroco. Proposer une politique culturelle sur notre territoire c’est avant tout off rir la possibilité à chacun d’accéder à la culture ; les enfants, les adultes, les personnes âgées…dans un espace rural adossé à une grande agglomération, la culture pour chacun correspond à du vécu quotidien. La Communauté de Communes souhaite travailler sur l’accessibilité des champs culturels sur un territoire rural. Mais l’accessibilité ne fait pas tout, pour moi la culture pour chacun sous entend des off res complémentaires, diff érentes et non concurrentielles. Je suis convaincu que nos élus sauront être ambitieux pour la culture, pour que notre action culturelle ne soit pas une action de plus, mais un atout pour le territoire.Dans l’actualité de cet automne, vous découvrirez également un nouveau service de collecte de vêtements usagés, des réalisations en matière de lutte contre les inondations, et un programme local de l’habitat. L’actualité de Caux Estuaire c’est aussi, cela ne vous aura pas échappé, depuis le printemps, la réforme des collectivités territoriales ; et en conséquence le projet du Préfet de fusionner les périmètres de la CODAH, de Caux Estuaire et de la Communauté de Communes de Criquetot l’Esneval fait débat. Votre Communauté de Communes continue de travailler : Maison Pluridisciplinaire de Santé, avenir de la Piscine, thermographie aérienne, redéploiement de l’activité économique sur le parc Eco Normandie, Très Haut Débit… Pour les élus et les services de Caux Estuaire la vie continue, et notre ambition pour le développement de notre territoire reste intacte.

3Automne 2011 N°6

➜ trAVAuXRD 6015La CODAH et le Département ont lancéla 2ème phase de travaux de requalifi cationde la RD6015 en traversée de Gainnevilleet de Gonfreville-l’Orcher.Le chantier va durer un an.Depuis le 16 août 2011, la circulation des Poids Lourds en transit est interdite dans les deux sens. Pour les véhicules légers, la circulation sera perturbée mais maintenue au maximum.En juillet et août 2012, la circulation ne sera possible que dans le sens Le Havre/Rouen.Les déviations se font sur la RD910, l’A131 et l’A29. Pour l’occasion, la SAPN propose des tarifs préférentiels pour les déplacements domicile-travail.Plus d'infos : www.caux-estuaire.fr

BrÈVES

➜ cArNEtDécèsYves Decultot, Délégué Communautaire, Adjoint au Maire d’Epretot nous a quitté brutalement le 9 août 2011 à l’âge de 49 ans. Elu assidu et impliqué dans les diff érentes actions de la Communauté de Communes, il faisait partie des Commissions Habitat et Assainissement. Le Président, les Vice-Présidents, l’ensemble des élus et le personnel de Caux Estuaire s’associe à la douleur de sa famille et de ses amis.

➜ SPortSCyclismeCaux Estuaire a soutenu le Club Saint Romanais pour l'organisation du tour du canton le 11 septembre dernier.Une course pour tous les niveaux, chacun choisit son tour selon ses capacités !

➜ touriSmEAire de Camping-carsCaux Estuaire a inauguré sa nouvelle aire de camping-cars début juillet. Située à Saint Romain de Colbosc sur le parc Eco-Normandie, à proximité du château de Gromesnil et de son parc, ce nouvel espace off re aux camping-caristes 13 emplacements de tailles diff érentes. Clin d’œil à la tradition cauchoise, l’espace a été pensé par l’architecte Alexandre Lerat, commeun clos masure.

➜ ENFANcE JEuNESSEClasse d’Intégration ScolaireCaux Estuaire renouvelle son soutien aux enfants bénéfi ciaires de la CLIS de Saint-Romain-de-Colbosc en prenant en charge les frais de l’activité équestre au Club Equestre de la Brière à Graimbouville, soit 9€ par enfant et par cours.

Rentrée scolaireComme tous les ans, Caux Estuaire aide les familles et fi nance pour l’ensemble des collégiens l’achat de fournitures scolaires. En 2011 le budget s’élève à près de 38.000€.

➜ ruDoLoGiEReport Collecte déchetsEn raison des 1er novembre et 11 novembre fériés, la collecte de déchets est décalée au jour suivant, et ce pour tous les jours de la semaine.Pour la collecte spécifi que « petit camion », seule la collecte du mardi est décalée au mercredi. Le calendrier des jours de collecte est disponible sur www.caux-estuaire.fr.

Plus infos :Service Gestion des Déchets

➜ PEtitE ENFANcEEspace des FarfadetsToute l’équipe de Crèche Attitude a organisé en juin dernier la "Fête de l’Eté". L’occasion pour le personnel de la crèche, tous les enfants et les parents de se retrouver pour la fi n de l’année dans une ambiance conviviale.

BrÈVES

Hammam, sauna, modelages, squash, cours de danses, cardio-training, coaching personnalisé, restaurant, salles de réception… il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges dans le nouveau centre qui vient d’ouvrir ses portes à Saint-Romain.

Gardez la formeet le moral !

Le centre Formeet Sport est un ambitieux projet imaginé par un chef d’entreprise de Saint-Romain, Etienne Mullie, créateur-dirigeant de Trace Software. Depuis

longtemps, il avait envie de créer une structure dans le milieu du sport. En 2009, il a décidé de se lancer et a commencé à réunir une équipe restreinte, dont la directrice Nicole Toutain, professeur de fi tness et de coaching. « J’ai tout de suite adhéré au projet car j’ai beaucoup aimé cette philosophie autour du corps et de la forme en général. On est loin des clubs de gym axés uniquement sur la musculation. Nous avons bien sûr des appareils de musculation, mais nous avons de nombreuses possibilités pour ceux et celles qui souhaitent aussi travailler diff éremment sur leur physique, ceux qui ont pour objectif l’amincissement, ou simplement être mieux dans leur corps. » Les 1200m2 du bâtiment sont eff ectivement distribués en diff érentes salles en fonction des envies de chacun : salle de cardio-training sur appareils, salle de cours collectifs pour différentes activités (body sculpt- tonic step- zumba, une sorte d’aérobic sur des musiques sud-américaines…), deux terrains de squash, un espace détente avec un hammam, deux saunas, des séances d’esthétique et de modelage… Et des appareils qui viennent de sortir sur le marché, comme le « powerbike », un vélo doté d’un système de

vibrations dans le pédalier qui permet de combiner les bienfaits du vélo, une activité musculaire et d’amincissement. Le souhait de l’équipe dirigeante est d’off rir à ceux et celles qui ne vont pas forcément facilement dans une salle de sport de venir découvrir de nouvelles activités, adaptées en fonction de leur âge, leur santé et leurs motivations. « Nous pouvons établir des programmes personnalisés et faire du coaching individuel pour ceux qui le veulent. Cela permet d’adapter précisément les exercices et de corriger au fur et à mesure » précise Nicole Toutain.La nouvelle directrice insiste également sur l’éventail des services proposés en parallèle des activités sportives et de détente : « Nous avons souhaité offrir aux habitants un nouveau lieu de restauration, car il est vrai qu’il y en a assez peu dans la région. Nous avons recruté un chef et il peut proposer aussi bien des repas d’affaires que des menus diététiques, végétaliens, classiques ou des repas pris sur le pouce. Nous pouvons accueillir des publics très différents pour des prix allant de 10 à 50€ ». Cette option de diversifi cation s’est également concrétisée dans la proposition de deux salles de conférence, séminaire, mariage ou réception, adossées au restaurant. Ainsi, ce nouveau lieu pourra vivre toute l’année, toute la semaine, les week-end, avec des amplitudes horaires adaptables. Le centre Forme et Sport est ouvert depuis le 1er août.

Forme et SportRoute d’Oudalle76430 Saint-Romain-de-Colboscwww.formeetsport.com

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➜ ENViroNNEmENtRisques MajeursLes travaux de pose de nouvelles sirènes ont démarré. D’ici quelques mois le territoire de Caux Estuaire sera raccordé au réseau d’alerte CIGNALE de la CODAH.

➜ DéVELoPPEmENt écoNomiQuE

Les Bleuets Des travaux de signalisation ont été réalisés cet été sur la voirie menant à la Zone d’Activités A29 des Bleuets pour faciliter l'accès des entreprises.

➜ LiGNE FErroViAirEPAriS /NormANDiE

Participez au débat publicDu 3 octobre 2011 au 3 février 2012, le projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) reliant Paris aux régions de Haute et Basse Normandie sera soumis au débat public. Une vingtaine de réunions sont prévues durant ces quatre mois de débat. Les documents de présentation du projet et du déroulementdu débat sont disponibles surwww.debatpublic-lnpn.org. Le public pourra également poser ses questions sur le projet. La commission particulière chargée d’organiser le débat public veillera à ce que chaque question obtienne une réponse. Plus d’infos

➜ AGricuLturEFestival de la Terre Caux Estuaire, fut partenaire, dans le cadre du FILA des Jeunes Agriculteurs pour l'organisation du Festival de la Terre 2011 à Montivilliers, le 4 septembre dernier. Le succès était au rendez-vous !

écoNomiE

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2011 marque une nouvelle étape dans la politique du logement de la collectivité avec l’instauration d’un Programme Local de l’Habitat, établi sur cinq ans, et qui a pour but de développer de façon rationnelle l’offre de logements et de répondre à une demande qui se multiplie et se spécifie en fonction de l’évolution démographique. Selon Jean Moreau, maire de Saint-Laurent-de-Brévedent et vice-président de Caux Estuaire en charge de l’habitat, «le Programme Local de l'Habitat est venu dans une déclinaison logique du SCoT* qui prévoyait un pôle d’équilibre de la population entre le territoire du Havre et le nôtre. Ce nouveau programme est très volontaire car il a pour objectif la construction de 170 logements par an dont 20% de logements sociaux.» La détermination de ces objectifs ne s’est pas faite au hasard puisque une étude préalable a été menée par l’AURH, l’Agence d’Urbanisme de la Région du Havre et de l’Estuaire de la Seine. « Le territoire avait une off re non négligeable de logements mais avec des demandes qui n’étaient pas couvertes, car cette offre ne correspondait pas aux besoins de la population, à savoir du locatif et des petits logements. Par ailleurs, il y avait un réel déficit de construction et pas de maîtrise foncière, ce qui faisait augmenter les prix des logements, » explique Jessy Oukoloff , en charge de l’étude au sein de l’agence.L’étude complète des problématiques démographiques , d’habitat et de l’urbanisme spécifi ques à Caux Estuaire a ainsi permis d’établir de grandes

orientations et un programme d’actions pour ce PLH  : mettre en œuvre une politique de maîtrise du foncier, diversifi er la production dans les nouveaux programmes de logement, et inscrire le développement de l’habitat dans une démarche durable. « Si les agglomérations sont tenues d’avoir un PLH, ce n’est pas le cas pour les collectivités plus petites. Cette décision de Caux Estuaire est une réelle démarche d’exemplarité vis à vis de la politique de l’habitat en Normandie, » précise Jessy Oukoloff .Ces actions sont soutenues fi nancièrement par la Communauté de Communes grâce à des aides aux diff érents interlocuteurs : communes, bailleurs sociaux, promoteurs immobiliers et particuliers. Sainneville-sur-Seine sera la première commune à en bénéficier par le biais du bailleur social "l'Estuaire de la Seine" pour un

programme "mixte" d'une vingtaine de logements et pour un montant de l'ordre de 80 000€. Pour les habitants, ce sont des actions bien concrètes qui s’off rent à eux. « Des aides aux particuliers vont être mises en place par la collectivité dans le cadre de ce programme. Ce sont des aides pour l’amélioration énergétique de l’habitat qui se cumulent avec les aides nationales et départementales déjà existantes, » complète Jean Moreau. Le but de ce vaste programme est avant tout de maintenir la population sur le territoire, jeunes couples, familles avec enfants, personnes âgées, mais aussi d’attirer de nouveaux habitants pour conserver un territoire dynamique et intergénéra-tionnel.

* SCoT : Schéma de Cohérence Territoriale

La mise en place d’un Programme Local de l’Habitat (PLH) sur le territoire de Caux Estuaire peut être considérée comme une initiative avant-gardiste dans la région. Ce programme va permettre de répondre à une demande de logements en continuelle augmentation.

Habitat : une politiquedu logement exemplaire

ActuALitéS

5Automne 2011 N°6

Ouverte du lundi matin au dimanche midi, la piscine doit se refaire régulièrement une beauté pour accueillir les 55 000 visiteurs annuels. Pour eff ectuer ces quelques travaux de réfection (cf encadré), la piscine aura donc fermé durant quinze jours avant d’entamer la nouvelle saison. Cette année, Pascale Pilatte, responsable de bassin, et les quatre maîtres-nageurs, vont poursuivre le programme engagé l’année dernière en accueillant bien sûr les scolaires durant la journée et en proposant diff érents cours pour les enfants de tous âges et de tous niveaux, des cours adultes et séniors mais aussi un nouveau cours qui a fait le plein en 2010 à destination des personnes atteintes d’aquaphobie. « Nous avons créé ce cours pour ceux et celles qui ont peur de l’eau car je me suis rendue compte qu’il y avait une réelle attente, et cette année, nous avons reçu huit personnes. Le samedi entre 9h30 et 10h30, la piscine est fermée au public, réservée à ces personnes qui souff rent terriblement de cette phobie et qui ont peur du regard de l’autre. Il existe plusieurs degrés, certains ont simplement de l’appréhension pour mettre la tête sous l’eau, d’autres ne supportent pas le déséquilibre lorsqu’ils sont dans l’eau, et certains ont une peur panique. C’est très variable, » explique Pascale Pilatte.

Paroles d’aquaphobeMme S., 57 ans, a commencé les cours d’aquaphobie à la rentrée 2010

« Lorsque j’avais 7 ans, alors que j’étais en colonie de vacances, on m’a jetée dans l’eau et je me suis littéralement noyée. Je me souviens très bien de l’eau qui rentrait dans ma gorge et les secours qui se sont occupés de moi. Après cela, je n’ai plus jamais mis un pied dans l’eau, j’ai appris à mentir pour éviter les cours de natation au collège. Avec les années, s’est forgée une certaine forme de gène, de honte. Mon mari est en partie au courant et mes enfants ne le savent pas. J’ai toujours utilisé des subterfuges pour éviter l’eau. On s’enferme dans un non-dit infernal, dans un tabou, dans une ignorance du problème, et cela devenait ridicule à mes yeux. Il y a quelques années, j’ai fait de l’aquagym et je me suis rendue compte que l’on était bien dans l’eau, que j’aimais ça. Mais j’avais peur de dire que je ne savais pas nager. Lorsque le cours d’aquaphobie s’est ouvert, j’ai sauté le pas. Nous avons été huit tout de suite et le fait d’en parler avec d’autres m’a fait prendre conscience que nous étions plus nombreux que je ne pensais dans ce cas-là. Le premier cours, je n’étais pas très fière, surtout lorsque l’on nous a fait mettre la

tête sous l’eau. Mais ça été un grand déclic. J’attends avec impatience le samedi. Moins d’un an après, je ne nage pas encore, mais je peux sauter dans le grand bassin. Si j’ai un message à faire passer à ceux qui vivent la même chose que moi, c’est ‘’ne restez pas comme ça tout seul’’, ce n’est pas honteux, il y a plein de gens qui souffrent de phobies. Il faut faire cette démarche pour aller vers ce cours qui vous réconcilie avec l’eau mais aussi avec vous-même. »

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Après quelques travaux qui ont entraîné la fermeture de la piscine entre le 29 août et le 11 septembre inclus, c'est aussi la rentrée pour tout le personnel, prêt à accueillir un public en nombre.

ActuALité

Piscine : plongezdans le grand bain !

TravauxCette piscine qui fête ses 35 ans cette année et qui a la spécifi cité d’avoir un toit ouvrant (une rareté à cette époque) nécessite un entretien particulier régulier. En dehors de quelques travaux courants de maçonnerie, menuiserie, métallerie et autres opérations d’entretien des bassins, certaines installations devenues vétustes vont être changées et d’autres mises en place : remplacement des électrovannes d’appoint d’eau automatique, de la pompe de relevage, de la fosse pompe de bassins, du système de chloration, des analyseurs de chlore et du pH.

Tarifs (à compter du 12 septembre 2011)

Entrée adulte 2,55 €

Entrée enfant 1,55 €

Abonnement de 11 entrées adulte 25,50€

Abonnement de 11 entrées enfant(moins de 16 ans)

15,50 €

Cours 4,25 €

* Pendant les cours, la piscine est fermée au public

Jours Matin Après-midiLundi Scolaires 16h45 à 18h45

Mardi 11h45 à 13h15(adultes)

16h45 à 18h30 (cours*) et 18h30 à 19h45

Mercredi Scolaires 15h à 17h (cours)et 17h à 19h

Jeudi Scolaires 16h45 à 19h

Vendredi Scolaires 16h45 à 18h45 (cours)

Samedi9h30 à 10h30(aquaphobie)et 10h30 à 12h

14h à 17h45

Dimanche 9h30 à 12h00 Fermée

Cela fait maintenant trois ans que la communauté de communes a lancé une véritable politique culturelle en organisant ou en soutenant des événements très variés et pour tous publics. Avec un succès qui ne se dément pas…

Même si la Communauté de Communes possède depuis sa création en 1999, une compétence « relations culturelles », le développement de ses actions en la matière est relativement récent.La première saison culturelle fut initiée à l’automne 2009 avec l’association le Siroco qui gère la salle communale éponyme. Ainsi, de nombreux événements ont pris place au cours de la saison pour offrir aux petits et grands du théâtre, des concerts, du cinéma… Pour Nadine Boutigny, vice-présidente en charge de la culture, « la philosophie de l’action culturelle a été, dès le départ, d’ouvrir la culture à tous les publics dans tous les styles, en privilégiant le spectacle vivant, mais aussi en valorisant le patrimoine par le biais de la culture. Aujourd’hui, nous avons voté le schéma culturel intercommunal 2011 - 2014 qui fi xe les grandes orientations et les actions menées dans ce secteur. »Dans cet esprit, le festival Voix d’Guitare a été pérennisé et proposé au Siroco tous les deux ans. Un festival de théâtre amateur a également été initié, ainsi que des concerts pour le jeune public de 13 à 18 ans, des concerts de musique classique avec l'association Seine en Musique, des séances de cinéma "Ciné pour Tous" ou des projections de documentaires avec "Cap Monde". « Nous menons également un programme d’éducation artistique à destination des scolaires. En partenariat avec l’Education Nationale et le Cirque théâtre d’Elbeuf pour faire découvrir l’univers du cirque aux enfants. En eff et, fort du succès de la

Fête du Cirque en 2011 avec plus de 2500 personnes dans le parc du Château, le festival va être reconduit en juin 2012. Conjuguer l’éducation artistique et la diff usion a du sens, cela permet de donner davantage d’accès à la culture aux habitants, sur un territoire rural où l’action culturelle est souvent trop discrète. L’autre grand pan de l’éducation artistique est notre école de musique » complète l’élue. Le schéma culturel intercommunal est fondé sur l’idée que les actions culturelles participent au développement économique et touristique. Elles devront valoriser le patrimoine naturel et architectural, les paysages, la ruralité, le cadre de vie, et l’innovation, tout en conservant une proximité avec les communes du territoire. Enfi n la politique culturelle du territoire sera menée en cohérence avec les actions développées à l’échelle de l’Estuaire de la Seine.

Les élus souhaitent également axer cette nouvelle politique sur la richesse patrimoniale de Caux Estuaire. « Nous avons un territoire fabuleux, encore trop méconnu, qui mérite de vivre par plusieurs biais : l’économie, secteur indispensable, le tourisme, le patrimoine et la culture. Notre potentiel patrimonial est une matière formidable pour y inscrire le développement culturel. Il faut donc conjuguer notre attractivité à la culture. Par exemple, le château de Gromesnil et son parc sont extraordinaires pour y organiser ce type d’événements, » explique Nadine Boutigny. Le patrimoine oral peut aussi servir de matière première à une action culturelle. Ce fut le cas de "Territoire

Terre d’histoires", un spectacle produit dans trois communes, Saint-Romain, Sainneville et Sandouville. Au départ du projet, des conteurs sont allés à la rencontre des anciens de la région afi n de les écouter se raconter puis ils se sont efforcés de reconstituer ce qui a fait l’histoire locale, en mettant en mots ces « tranches de vie » au cours d’un spectacle conté.Pour l’élue, cette politique doit continuer à se développer en s’associant à l’avenir aux grandes manifestations culturelles régionales et nationales. Depuis trois ans maintenant, la fréquentation des diff érents spectacles, concerts, festivals… est en augmentation constante en parallèle à une off re elle aussi en hausse. La preuve, selon Nadine Boutigny, qu’il existe une réelle demande du public d’actions de proximité. Basé sur l'intérêt communautaire, la politique culturelle de Caux Estuaire fait lien : chacune des communes conserve ses compétences propres en matière de culture. « Le but n’est pas d’enlever quoi que ce soit, mais c’est de fédérer quelque chose en plus, » conclut la vice-présidente de Caux Estuaire.

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DoSSiEr SPéciAL rELAtioNS cuLturELLES

Un schéma culturelambitieux

Automne 2011 N°6

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DoSSiEr SPéciAL rELAtioNS cuLturELLES

Le directeur du Siroco, Bruno Régnier, et sa petite équipe, essentiellement des bénévoles, a souhaité redonner un nouveau souffl e à ce festival fi nancé par Caux Estuaire depuis l'origine en 2005. « Nous avons décidé de simplifi er notre offre, car lors des trois premières éditions, nous avons vu trop grand. On revient à quelque chose de plus clair. Notre vocation est d’organiser un festival de la nouvelle scène francophone et de la chanson française. »En eff et, l’initiateur de "Voix d’Guitare", Fabrice Lesterlin, et l’équipe du Siroco voulaient un festival de grande ampleur, pour leurs éditions entre 2005 et 2007. Un beau festival certes, mais difficile à organiser pour une structure aussi réduite. Peut-être une programmation trop ambitieuse, des erreurs de choix, sont-i ls à l ’or ig ine d’un manque d’engouement du public pour l’édition 2007 ? « Nous étions fatigués, nous n’avions pas les moyens humains de faire ce que nous voulions faire et nous avons décidé de faire un break d’un an avant de repartir sur de nouvelles bases. En 2009, nous nous sommes dits qu’il était essentiel d’avoir un artiste connu pour drainer un public plus large et d’y associer des artistes qui montent, la plupart de notre région. En dehors du concert phare, les autres jours, nous proposons deux concerts « découverte » pour le prix d’un. Il y en a pour tous les goûts, pour les plus jeunes comme pour les adultes. » C’est ainsi qu’en 2009, Maxime Le Forestier était l’invité d’honneur du festival « nouveau cru » et Th omas Fersen sera l’invité de marque en 2011.Pour le directeur du Siroco, il était également important d’organiser cet événement à une période de l’année plus cohérente pour le lieu, en octobre, ce qui lui permet de lancer la saison culturelle du Siroco. « Le festival est le temps fort de la saison mais il s’intègre dans une v é r i t a b l e c o n t i n u i t é d e l a programmation. Cette salle se veut très généraliste pour satisfaire le plus

grand nombre avec des tarifs très abordables. Les années où il n’y a pas de festival, nous invitons quand même un artiste de renom, c’était le cas de Michel Jonasz l’année dernière. »Pour le Président de Caux Estuaire, ce partenariat intelligent avec l'association d u S I R O C O j u s t i f i a i t q u e l a Communauté de Communes continue son soutien financier à ce festival de qualité. Avec un programme alléchant pour cette année 2011 : aux côtés de la tête d’affiche, Thomas Fersen, Hubert

Mounier, ancien leader de "L’Affaire Louis’ Trio", et des fi gures montantes de la scène régionale et nationale, comme le Havrais "Vincent Lanouvel", le groupe rouennais "Boule" et les trublions des "Blérots de R.A.V.E.L.". Nul doute que le public sera cette année encore au rendez-vous !

Pour plus d’informations :www.lesiroco.comToutes les infos dans l'Agendade la Saison Culturelle.

Du 4 au 8 octobre prochain, au Siroco, aura lieu la 5ème

édition du festival « Voix d’Guit are » . Un pl ate au éclectique, mêlant tête d’affi che, groupes locaux et nationaux.

Voix d'Guitare :5ème !

Th omas Fersen

Bruno Régnier

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L’Ecole de musique de Saint-Romain fête ses 30 années d’existence en 2011. Cet anniversaire a été l’occasion d’offrir un spectacle au printemps dernier composé des 300 musiciens de l’école. Directeur depuis sa création, Michel Lambert, organiste de formation, titulaire des orgues de Saint-François du Havre pendant 30 ans, est satisfait de l’évolution et du succès de cette école de musique qui enseigne chaque année à environ 300 élèves, enfants et adultes. « Depuis 4 à 5 ans, nous donnons eff ectivement des cours à des adultes qui le souhaitent, entre 25 et 30 personnes. Ils participent aussi aux différents groupes qui existent ou qui se montent le temps d’une saison. Mais, cette école est bien sûr essentiellement destinée aux enfants de Caux Estuaire. » Dix sept professeurs proposent un apprentissage ou une formation sur douze instruments, des plus courants, tels le piano, la guitare ou la batterie, à des instruments moins répandus , comme le trombone, le violoncelle ou la clarinette. Dès l’âge de 5 ans , les enfants peuvent venir en apprendre les rudiments grâce à un éveil musical, et à partir de 7 ans, la formation classique plus approfondie peut débuter. Mais l’école est aussi un vivier de musiciens, jeunes et moins jeunes,

passionnés et très actifs. « Nous avons une section particulière qui prépare l’option bac, deux chorales sont constituées, mais aussi plusieurs orchestres, un quatuor saxo, un groupe blues, Louisiane and Co, un ensemble de jazz, Dixie at school… »

En avril dernier, le spectacle "Le Carnaval des animaux" de Camille Saint-Saëns a été présenté pour sept représentations à l’école de musique. Cela a été l’occasion de recevoir plus de 1000 élèves qui ont approché la musique grâce à un événement festif.Pour cette rentrée 2011, des animations extérieures sont proposées pour toucher un jeune public encore plus large et faire

découvrir la musique aux enfants, dont certains n’auraient pas pu avoir accès à cet univers musical.Cette école de musique très dynamique peut s’enorgueillir de créer de véritables vocations. Ainsi, en 30 ans, ce ne sont pas moins de 16 anciens élèves qui ont pu ensuite intégrer un conservatoire et devenir des musiciens professionnels.

Renseignements : 02 35 20 04 93ou par mail à [email protected]

A vos pianos, trompettes, guitares, accordéons, percussions… l’école de musique a rouvertses portes depuis la deuxième semaine de septembre…C’est l’occasion pour les musiciens en herbe de découvrir leur futur instrument de prédilection.

Automne 2011 N°6

Orchestre OcéaneCréé au milieu des années 80, l’orchestre Océane est composé de 40 musiciens, issus des meilleurs élèves, actuels et anciens. Il se présente en public lors de 4 spectacles par an et 2 à 3 concerts lors des fêtes de Noël. Pour les grandes occasions, il peut compter jusqu’à 75 musiciens et solistes, p e r m e tt a nt d e l ’e n r i ch i r d e nouveau x instr ument s e t de nouvelles voix. Ses deux grands sp e c t ac le s ac tue l s ont p our thématiques les musiques de fi lms et la variété.

Ecole de musiquec'est la rentrée !

DoSSiEr SPéciAL rELAtioNS cuLturELLES

Cela fait 20 ans que des bénévoles ont eu l’idée de créer cette association et qu’ils se battent pour que le cinéma de proximité continue à exister. Avec une philosophie simple que précise, Gérard Dehais, l’un des deux initiateurs du projet avec Jean-François Brochec : « Si vous n’allez plus au cinéma, c’est le cinéma qui vient à vous. » Ils s’étaient alors rendus compte que le public délaissait les salles obscures et ont souhaité proposer un cinéma de proximité qui soit à la fois un ciné-club et un cinéma d’aujourd’hui, c’est-à-dire de projeter des films classiques tout comme des nouveautés. Depuis, ce sont vingt communes de la Haute-Normandie qui se sont associées au projet : 1800 films projetés, 10 000 séances qui ont réunies 750 000 spectateurs.Caux Estuaire est partie prenante depuis janvier 2010. « Certaines communes du territoire sont intéressées depuis de longues années mais il est très difficile d’obtenir les autorisations. Sur 100 communes ou collectivités qui sont demandeuses, seules 20 ont obtenu l’autorisation, » explique Gérard Dehais.Ainsi, toutes les quatre semaines, deux projections ont lieu au Siroco, l’une à 18h pour le jeune public et l’autre à 20h30 pour un public familial. Jean-Marc Virmontois, projectionniste salarié de l’association depuis 19 ans, continue à être passionné par son travail. « J’ai appris sur le tas, je n’avais pas de formation spécialisée, mais j’ai toujours aimé le monde associatif. C’était un défi de créer un cinéma itinérant. J’ai accepté d’être projectionniste en disant : je veux bien

travailler avec vous, mais quand on deviendra le premier circuit de France, j’arrêterai. On l’a été entre 2000 et 2005 et je suis toujours là » Ce qu’il aime le plus dans ce métier, c’est un peu l’atmosphère du

film « Cinema Paradiso », avec le côté saltimbanque et touche à tout du métier, les fi lms projetés dans des petites salles parfois directement sur les murs, le bruit de la bobine qui déroule, parfois même dans la salle, une convivialité incroyable avec le public … « On fait tout de A à Z, on monte et on démonte le matériel, on fait la caisse et l’accueil. Tout cela fait partie de cette ambiance bien particulière. Les gens viennent au cinéma et c’est aussi l’occasion pour eux de se retrouver, de parler des événements de leurs villages.

C’est un vrai lieu de rencontres, » précise le projectionniste. Pour lui, comme pour les bénévoles de «  Ciné pour Tous  », l’important est de retrouver un public qui a délaissé les grandes salles parce qu’elles sont trop loin ou que l’entrée est trop chère. Avec un tarif de base de 4,50€, ce cinéma de proximité se veut pour autant de qualité. « Nos plus gros succès ont été bien sûr les Ch’tis, les Visiteurs et Titanic, mais on tient aussi à avoir une vraie démarche pédagogique en proposant des fi lms qui attirent moins de monde mais qui nous semblent importants et intéressants, comme La femme du 6ème étage ou le Discours d’un Roi, » complète Jean-Marc Virmontois. Même si l’association connaît des diffi cultés pour rentrer dans ses frais, ses membres actifs comptent bien sur des spectateurs encore plus nombreux pour pérenniser ces projections conviviales.

Prochaines soirées : 20 septembre,18 octobre, 18h et 20h30, le Siroco.

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Le ciné à côté de chez vous !Caux Estuaire fait appel à l’association « Ciné pour Tous » créée en 1992 pour proposer à Saint-Romain, comme dans d’autres communes de Haute-Normandie, des projections de fi lms dans des petites salles, au plus près des habitants. Aller au cinéma à côté de chez soi, telle est la devise des organisateurs.

DoSSiEr SPéciAL rELAtioNS cuLturELLES

11Automne 2011 N°6

Parmi les 80 projets d’aménagements défi nis depuis dix ans pour limiter l’impact des ruissellements sur tout le territoire, la communauté de communes a établi un programme sur plusieurs années en fonction des priorités et des urgences au cas par cas. « Certains sont classés 1, ils sont prioritaires en ce qui concerne la protection de l’habitat et la protection de la ressource en eau. Le reste, un peu moins urgent, est classé 2 et consiste à réaliser des aménagements plus légers en terme de volume. Il y a des c o m m u n e s p l u s s e n s ib l e s a u x inondations, comme Sainneville, Etainhus ou Saint-Laurent-de-Brévedent où des travaux devraient démarrer cet automne. Nos projets couvrent cette année 2011, mais aussi 2012, et nous procédons actuellement à des essais géotechniques, et études préalables, pour aboutir à des travaux en 2013-2014, » précise Sylvain Vasse, vice-président de Caux Etuaire en charge du ruissellement et de l’assainissement pluvial urbain. L’agenda des travaux est

donc bien rempli pour les prochaines années. Au premier semestre de cette année, en dehors des petits travaux permanents, comme la pose de grilles, de canalisations ou le modelage d’une n o u e , p l u s i e u r s chantiers ont déjà été réalisés. C’est le cas du ba ss in de la gare d’Etainhus qui a été rénové, permettant ainsi d'augmenter sa capacité et de faciliter sa vidange, mais aussi d’augmenter le volume utile du bassin. A Etainhus toujours, au niveau du bassin du Gal, suite à des inondations dans une habitation en 2009, une modifi cation du passage sous voirie a é té e f fe c tué e p er me tt ant a ins i d’augmenter la capacité d’évacuation des eaux. Dans le centre de Gommerville, alors que l’acquisition d’un terrain a été fi nalisée récemment après trois années de tractations, le dernier bassin peine à être

réalisé. Dans cette même commune, l’achat d’une parcelle permet également de créer un fossé afin de protéger un habitat inondé à deux reprises en deux ans.

Quatre grands projets sont programmés pour le second semestre 2011. La phase de consultation est encore en cours. «  Il va y avoir la constitution d’une digue sur une prairie inondable de Gommerville. Nous allons p r o c é d e r a u s s i à l a modification d’une mare existante à Saint-Aubin-

Routot qui va nécessiter une installation d’un réseau afi n de suivre le cheminement de l’eau en souterrain. Pour ces travaux, nous allons passer dans un jardin privé doté d’une collection d’arbres et nous avons dû adapter tout le tracé. De l’autre côté de cette zone, nous aboutissons à une autre mare sur la commune d’Epretot, où nous allons réguler le débit de fuite et ainsi protéger Saint-Laurent en aval. Enfin, face au centre de détention de Saint-Aubin, une digue va être créée sur une parcelle afin de limiter les inondations régulières de la route, d’une maison et d’un bâtiment, » explique Sylvain Vasse. L’aménagement de certaines zones sensibles du territoire permet ainsi de protéger les habitants des risques d’inondation. Mais il a une autre vocation, réguler l’eau pluviale pour en limiter les déperditions et donc protéger la ressource en eau. Travail à suivre.

Même si l’hiver et le printemps derniers ont été assez secs, et qu’aucun problème d’inondationn’a été heureusement à déplorer, le programme de lutte contre les inondations de Caux Estuaire reste cependant très chargé.

Lutte contreles inondations : les travaux continuent

ENViroNNEmENt

Depuis le printemps dernier, dans le cadre du programme local de prévention des déchets, deux nouveaux conteneurs ont été installés à la déchetterie de Saint-R o m a i n . G r â ce à u n e co l l e c te hebdomadaire, tous les textiles usagés des habitants de Caux Estuaire, vêtements, chaussures, linge de maison, jouets en peluche, vont ainsi pouvoir être triés, valorisés ou recyclés. C’est un service de plus pour les habitants qui permet de lutter contre les gaspillages et de limiter la production de déchets sur le territoire.C’est l’antenne picarde du Relais qui est chargée de cette filière de recyclage du textile sur Caux Estuaire. Membre d’Emmaüs France, Le Relais est la seule fi lière de récupération textile off rant aux habitants et aux collectivités une prise en charge gratuite, complète et autonome du dispositif de collecte, de tri et de valorisation. Pour Vincent Gambiez, responsable du Relais 80, la filière du textile usagé a un avantage premier, c’est qu’elle permet de limiter les déchets tout en créant des emplois pour les plus démunis. Créée en 2006, cette antenne du Relais national, compte aujourd’hui 62 salariés à temps plein. « Notre mission principale est le textile et nous sommes le plus gros réseau en France, même s’il existe des entreprises privées et des

associations qui font également de la collecte et du tri. Il faut savoir que, selon l’ADEME*, chacun d’entre nous jette en moyenne 12 kg de vêtements, chaussures et linge de maison par an. Seule la moitié est collectée, valorisée et recyclée. Il faut faire plus. » Mais que deviennent nos vêtements, chaussures, jouets et linge après la première phase de collecte ? Cela dépend avant tout de leur état. Un minutieux travail de tri est alors effectué par les salariés. « 5% sont de très bonne qualité

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Afi n de limiter le gaspillage et de recycler le maximum de déchets, Caux Estuaire a installé deux conteneurs de collecte dédiés uniquement aux textiles usagés. Une fois triés, ils seront valorisés ou recyclés, revendus en vêtements, en chiff ons, et même en isolant …

La nouvelle viedes vêtementsusagés

Le Relaisen chi� res en France➜ 1er acteur de la fi lière recyclage textile

➜ 24 sites (3 en Afrique : Burkina Faso, Sénégal, Madagascar)

➜ Près de 1 700 salariés (dont 350 en Afrique)

➜ 70 000 tonnes de textile collectées par an

➜ 10 000 conteneurs

➜ 1er réseau de friperies, avec près de 60 boutiques Ding Fring

➜ 1 emploi créé par semaine depuis 1984, date de création du Relais

ruDoLoGiE

TRI

RÉEMPLOI

RECYCLAGE

REBUT

10 À 15 %

VÊTEMENTS BONNE QUALITÉ

3 / 10 %=

BOUTIQUESDING FRING

CHIFFONS, EFFILOCHAGEISOLANT MÉTISSE

50%

FRIPES EXPORT30 / 40 %

USINE DU RELAIS

CH

PORTE À PORTEPORTE À PORTE

CONTAINERS

REBUBUT

555ÀÀÀÀÀÀ 111000 %%%

COLLECTE

13Automne 2011 N°6

et sont revendus dans les boutiques de notre réseau de friperies Ding Fring. C’est le poumon économique de notre activité car il nous permet de payer les charges et les salaires. Environ la moitié des vêtements sont de 2ème ou 3ème choix, et partent à l’étranger dans notre réseau de friperie, essentiellement dans des pays en voie de développement, des pays qui ont une vraie culture de la fripe. 30% sont réutilisés en matières premières et le reste, 15 à 20%, partira à l’incinération. » La transformation d’une partie de ce textile usagé en matière première est une réelle innovation. En eff et, il sera transformé en chiff ons ou en effi lochage, matériau à base de laine ou de coton pour le tressage, et vendus au secteur industriel. Plus surprenant, il peut devenir un isolant

phonique ou thermique, au même titre que la laine de roche, pour les habitats des particuliers ou les bâtiments collectifs. « Cet isolant, appelé Métisse, est créé à base de coton et d’acrylique. Depuis très récemment, nous avons au sein de l’association les machines pour le réaliser et tous les agréments législatifs pour pouvoir le poser. Nous pouvons donc le vendre aux particuliers comme aux professionnels. »De plus en plus de ces déchets textiles sont donc recyclés. Le pari pour l’avenir du Relais, c’est de travailler les 10 à 15 % de rebut qui sont encore incinérés.

*ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

Un nouveau guide du triCaux Estuaire vient d’éditer un nouveau guide du tri. Vous y trouverez tous les conseils et astuces pour réduire vos déchets, et toutes les infos concernant les déchets recyclables, le compost, la collecte ou la déchetterie.

Disponible sur simple demande

ou sur www.caux-estuaire.fr

guide du triet de la réductiondes déchetsu document à conserver

Le circuitdes vêtements usagés

ActuALité

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Le saviez vous ? Le chauff age des bâtiments représente 43% de la consommation énergétique et 25% de CO2 en France. Le Grenelle de l’environnement s’est fi xé pour objectif de diviser par 4 la consommation de chauffage des logements d’ici 2050 et d’autant l’émission de gaz à eff et de serre.

Pour Caux Estuaire, cette démarches’inscrit dans le cadre de sa compétence « Environnement ». La Communauté de Communes a décidé la mise en œuvre de ce programme pour aider les propriétaires à repérer les déperditions de chaleur de leur logement et mettre à la disposition des habitants du territoire un nouveau service pour les aider à réaliser des économies d’énergie.

Rappelons les faits. Caux Estuaire a confi é au LNE la réalisation de cette mission. Le Laboratoire National d’Essais a ainsi réalisé un vol de deux nuits consécutives du 16 au 18 février 2011, à 500 m du sol, avec un avion bimoteur équipé d’un scanner infrarouge. Les images acquises couvrent les 176 km² des 16 communes avec une résolution de50 x 50 cm. Depuis le laboratoire a traité toutes les données récoltées puis les a cartographiées utilisant une échelle de couleur, allant du bleu pour les plus faibles déperditions, au rouge pour les plus importantes.Avec ses résultats, chaque propriétaire va pouvoir en savoir plus sur les données de sa maison et approfondir les résultats auprès des conseillers du LNE et de l’Espace Info

Energie de Caux Estuaire. L’objectif de ces expo-conseils : accompagner individuel-lement les particuliers en étudiant avec chacun la réalité de la déperdition de sa toiture et apporter des conseils sur les solutions possibles. Pas d’idée miracle, ni de solutions toutes faites ! L’idée c’est d’initier un dialogue pour permettre aux habitants d’éviter les gaspillages de chaleur et par là-même de réduire les factures énergétiques, et préserver la planète !

Passées ces rencontres, chaque habitant de la zone thermographiée pourra connaître le niveau de déperdition de son habitation auprès du conseiller Info-Energie.

Thermographie aérienne :résultats en cartes !

Caux Estuaire va présenter les résultats de sa campagne en octobre prochain ! Dès le 8 octobre, vous découvrirez les résultats de cette opération, lors d’expositions conseils dans les communes.

Visitez les expo-conseils ! •�Maison�de�l’intercommunalité, Caux Estuaire, Saint-Romain-de-Colbosc les 8 et 22 octobre de 9h à 13h,

•�Saint�Laurent�de�Brévedent,�salle d’animations, le 11 octobre de 16h à 20h,

•�Graimbouville, salle polyvalente, le 12 octobre de 16h à 20h,

•�Sandouville, salle des Fêtes, le 20 octobre de 16h à 20h

•�La�Cerlangue, salle polyvalente, le 21 octobre de 16h à 20h.

Pour�plus�d’informations�sur�la�thermographie�aérienne…

Mais aussi sur toutes les questions relatives à la consommation d’énergie des particuliers, un conseiller est à votre disposition

Soyez vigilants !Soyez vigilant si une entreprise vous démarche abusivement.Il est important de préciser qu’aucune entreprise privée ne possède les cartes de la thermographie aérienne, seules les communes, Caux-Estuaire et l’espace info énergie y ont accès. Par ailleurs aucune entreprise n’a été agréée par Caux-Estuaire pour réaliser une quelconque opération commerciale liée à des enquêtes, des diagnostics thermiques, la réalisation de travaux …etc.

auprès du conseiller Info-Energie.

Soyez vigilants !

Espace Info EnergieRue de l’Hôtel de Ville - Saint-Romain-de-ColboscTel : 02 35 55 76 03 - [email protected]

Permanence tous les lundis de 9 à 12h sur rendez-vous - de 13 à 17h en accès libre Calendrier des permanences :> 12 et 26 septembre 2011>10, 17, 24 et 31 octobre 2011> 7, 14, 21 et 28 novembre 2011> 5, 12 et 19 décembre 2011

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Professionnels de santé,de la suitedans les idées

Automne 2011 N°6

PortrAitS

Gérard Labbé, médecin généraliste de Saint-Romain, aurait tout à fait pu continuer son quotidien certes chargé, mais bien maîtrisé, avant de prendre sa retraite en 2014. C’est sans compter sur son énergie, son envie et sa détermination à maintenir la dynamique de projets conduits avec ses confrères, notamment pour leur exercice commun à l’hôpital local. Au regard de ce qui se fait dans d’autres régions françaises, ils ontpensé nécessaire qu’une maison pluridisciplinaire de santé voit le jour sur le territoire. Caux Estuaire a compris l'enjeu ; les élus ont décidé de construire l'équipement. « J’avais des retours d’expériences autour d’hôpitaux locaux qui fonctionnent avec des généralistes et autres professionnels de santé. Nous sommes également confrontés à une problématique démographique, et l’une des solutions, c’est de créer ces maisons pluridisci-plinaires de santé adossées aux hôpitaux. Dès 2008, des médecins de Mayenne sont venus nous expliquer leur projet en cours, » explique le médecin. « Nous avons aussi un problème de désertification médicale, dans une

zone fragile, avec plusieurs médecins qui v ont p ar t ir pr o chaine me nt e n retraite. S’il n’y a plus de médecins, les autres professions, kinésithérapeutes, inf ir mière s , podolog ue s … vont disparaître à leur tour, » complète Elisabeth Morfoisse, infirmière libérale associée dès le départ à cette initiative. L’envie de mener à bien un projet ensemble a ainsi été évidente, facilitée par une tradition de travail en commun. Avec Hervé Monnier, kinésithérapeute, la première étape a été de coucher sur le papier un programme de santé de territoire complet afi n d’obtenir les aides nécessaires des institutions de santé régionales et nationales. « C’est par ce biais que nous avons commencé à mettre en place en commun l’off re d’éducation thérapeutique pour le diabète qui nécessite une véritable collaboration interdisciplinaire, » explique Gérard Labbé. « Cette offre d’éducation thérapeutique a maintenu notre envie de travailler ensemble, de changer nos méthodes de travail, et même d’aller plus loin en proposant la création de cette maison de santé, » rajoute l’infi rmière.Les avantages d’une telle structure sont multiples. Pour le patient, il a accès aisément toute la journée de 8h à 20h à plusieurs spécialistes sur un lieu unique, sur rendez-vous ou en consultations non programmées, avec des professionnels qui ont une prise en charge globale du patient et peuvent avoir accès directement au dossier. « C’est une option majeure pour sortir du soin pur et pour travailler aussi

sur la prévention de certaines maladies, comme le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l’asthme… Nous serons également complémentaires avec l’hôpital local parce que notre structure va faciliter le développement des services de maintien à domicile, » souligne le généraliste.

A ce jour, ce sont 23 médecins, infi rmières, k iné s i thérap e ute s , p o dolo g ue s , orthophoniste, psychologue, diététicienne qui ont décidé de rejoindre la structure. Seul le poste de dentiste est encore aujourd’hui vacant. Même s’ils affi rment avoir fait un gros pari en se lançant dans cette aventure, nécessaire pour l’avenir d’un service d'off re de soins de proximité, ils sont très optimistes pour la viabilité de ce projet. A suivre !

Depuis 2008, Gérard Labbé, médecin généraliste, et Elisabeth Morfoisse, infi rmière libérale, ont mis toute leur énergie pour créer une maison pluridisciplinaire de santé, convaincre l’ensemble des professionnels de santé de s’y associer, mais aussi tous les interlocuteurs nécessaires à sa réalisation. D’ici à quelques mois, les travaux vont débuter pour une ouverture prévue en 2013…

Aujourd’hui, le Qhapaq Ñan traverse des régions enclavées, marquées par l’exode rural et, au Pérou, par le terrorisme des guérillas de la fin du XXème siècle. Langue, croyances, organisation économique et sociale : en quelques décennies, la perte des repères coutumiers de ces zones reculées a été brutale, favorisée par le départ massif des populations en âge de travailler et la dévalorisation des cultures autochtones. Les voyageurs rencontrent des hommes et des femmes de tous horizons : un mineur de La Oroya, l’un des lieux les plus contaminés de la planète ; une paysanne de Tarmatambo, communauté rurale oubliée ; une enfant de Yanama dans son école nichée à plus de 3 500 mètres d’altitude ; un peintre marqué par le terrorisme du Sentier lumineux, à Sahrua, ou encore une couturière travaillant pour la réinsertion et l’autonomie des femmes, à Andahuaylas. Ces personnes rencontrées au fil du chemin ne cessent d’exprimer des aspirations universelles dans lesquelles les voyageurs se reconnaissent : le droit à la dignité humaine, la recherche d’une égalité juridique quels que soient la condition de chacun et l’accès à la liberté culturelle des individus. Sébastien JALLADE effectue près de trente heures d’enregistrement de témoignages et d’ambiances sonores . Journaliste, documentariste et écrivain voyageur originaire d'Amérique latine, il s'interroge sans relâche sur les évolutions des sociétés andines et sur le décalage grandissant entre les stéréotypes véhiculés en Occident et les réalités vécues sur place. Son travail s’attache à dépeindre la réalité quotidienne des individus en accordant une importance centrale à la parole.Stéphane PACHOT filme 20 heures d’images et met en scène ces régions reculées par un regard esthétique. Cinéaste chevronné, musicien ou encore peintre, il axe depuis plusieurs années sa démarche sur le principe du film poétique : un travail où la réalité sociale s’appuie sur une image cinématographique pour mieux sublimer la poésie du quotidien.

Ce documentaire révèle la complémentarité des approches de Sébastien JALLADE et Stéphane PACHOT. Alliance du regard documentaire et de l’émotion visuelle, "Qhapaq Nan : la voix des Andes" s’affirme comme une tentative réussie de cinéma du réel. C’est un voyage poétique et ethnographique inscrit dans la réalité andine de ce début de siècle, celle d’un chemin historique qui relie les hommes entre eux bientôt inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.Pour la troisième année consécutive, Caux Estuaire poursuit son partenariat avec Cap Monde. Comme toujours, après la projection du documentaire, les réalisateurs donneront une conférence pour partager leur démarche et répondre aux questions du public.

DOCUMENTAIRE CAP MONDE "La voix des Andes" de Sébastien Jallade et Stéphane Pachot18h30 Tarif unique 5€29 novembre, Le Siroco

A venir :"Barcelone, éxubérances, extravagances" de Dominique Senay.Mardi 24 janvier 2012

AGENDAciNémA DocumENtAirE

➜ �ciNémACiné pour Tousséances à 18h et 20h30 - 4.50€/3.80€Programmation quelques jours avant sur www.caux-estuaire.frMardi 20 septembre, Le Siroco

➜ coNcErtFESTIVAL VOIX d’GUITARELe Siroco Vincent Malone Les 20 ans du Roi des Papas Mercredi 5 octobre -15h - 8/5/3€

Thomas Fersen Jeudi 6 octobre 20h30 - 25€

Hubert Mounier + Vincent Lanouvel Vendredi 7 octobre 20h30 - 15/12/8€

Les Blérots de Ravel + Boule Samedi 8 octobre - 20h30 - 15/12/8€

➜ �ciNémA Ciné pour Tousséances à 18h et 20h30 - 4.50€/3.80€Mardi 18 octobre, Le Siroco

➜ �ciNémACiné pour Tousséances à 18h et 20h30 - 4.50€/3.80€Mardi 15 novembre, Le Siroco

➜ coNcErt M.POKORA10€ - Samedi 19 novembre, 20h30 Le Siroco

➜ �ciNémADOCUMENTAIRE CAP MONDE "La voix des Andes" de Sébastien Jallade et Stéphane Pachot - 18h30 Tarif unique 5€29 novembre, Le Siroco

➜ �ciNémACiné pour Tousséances à 18h et 20h30 - 4.50€/3.80€Jeudi 8 décembre, Le Siroco,

➜ �ArtS Du cirQuE C’est quoi ce cirque !!Cie les Acrostiches - 19h30, 12/8/5€Mardi 13 décembre, Le Siroco

La saison culturellede Caux Estuaire

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En 2007, Sébastien JALLADE et Stéphane PACHOT partent s’immerger plusieurs mois dans les communautés andines établies le long de la grande route inca, en Équateur et au Pérou. Leur but : dresser des portraits d’habitants de la cordillère des Andes, reliés par ce réseau de chemins préhispaniques unique au monde.

La voix des Andes : portraits poétiques d’habitants de la cordillère des Andes