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34! Aanée. 13 » ^ m Flnistè L E - I V u M f e o - i ^ e i i y Q l i e i i ^ ^ w l -ilfe < V, ..I f,C. îÏAf Wi i-ï • te .y ^ ET MA RIT Ori^ane Républicain Démocratique Uhs. de l 'Ouest Paraissant les JEUDI et 1)1MAN GUE Annonces et Réclames Annonces Jndioiairos (la ligne).. . ao •. Annonces volontaires 86 e. RéoIuneSatâot»**. 80 o. Les annonces sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences. On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois. Dip0ct « u p : L é n L E BERRS RiDACTIO.\, ADMÎlilSTHATIÛN <4 ASPiOSCES A QUIMPERLÉ, Place Hopvo, n» 6 bis TÉl.KP>l-!OMB, rj» S AÀresse Tiligraf-hique : Union, Q'jirnporlé m Prisonniers de Guerre Réunion du Bure,tu so Mars /9I7 Lt paquet «'avril v.\ ôtre fait incessammont. Il 6ompr.-ndri 1 k g e riz; 1 swoti ; 120 gr. de chocolat ; 5' 0 gr. de sucre ; 1 boîte oiesita ; 2 paquet- tabac; 1 boîte de lait concen'.ro ; un 0X0 ; 4 b îteg conserves Nous comptons maintenant 385 secourus. La souscription, de Guilligomaro'li est de 45 fr. par- mois, c'e!<t-à- dire 4 fr. par prisonnier. La subvention, do Kernével est de 100 fr. ; celle de la commimc de Baye {solde de 1916), 85 fr. celle de Meig- ven, fr. ; celle de lUec. I.COO fr. Muio Thé- pot, de la Plaine, en Qiiiinperlé, G fr. ; les ecoliers de M. Jolais. à Névez, 47 fr. 35. en augmentation sur les 36 fr. du dernier envoi ; les écoliers de M. Keruzoré, à Seaër, 10 fr. 25 ; anonyme, 50 centimes ; allocataires, do Quini- perlé, 36 fr. Nous constatons à ce tronc, une baiïise seasiblo sur le p^s^é. Cette haibiï^c serait-elle en raison directe de l'augmenhitio i d'is bénéllcidiroo de la loi du 5 août IDl i ? Nous espérons, pour le mois prochain, un re- lèvement do cette souscription, il'autant que la majoration de 0 fr. V5, par enfant iiui va être inaugurée, rendrait très dillkile à com- prendre le désirtiôressemeat du nos alloca- taires, dans la question « prisonniers « : Sont adoptés .MM'. Nicolas Pierre, de Guilligomarc'h, & Soltau ; Hello Paul, de Guilligoin.irc'li, à Hammelburg; André Mathurin, d» Uuiliigo- marc'li, à Qrafenwoler .; Pustoch François, de SffUurien, À Langcnsalzi ; Scaéron Jein- Louis, de Ilédéné, & Gustrow ; Thépot Marc, de Quimperlé, à Golzern Mulde. L'IIIDy8T8l£ TixTILE ETBilETHeiiE Comment on écrit l'histoire I Béeemntent me têinbait sou» lex yeux un «c- tiele du «' Temp^i » que je parcourus avec plai- sir. U était intitulé « Où les Quenouilles niaient pour Dugue:!Clin » et signé Gahrie'. Alphaud. ^ Des journaux hebdomadaires tel» /e Journal de Pontivy tt le Breton de Paris en doîinirtnt det extraits. Quel(/ues lignes m'intriguèrent. Elles éltiienl relatives à l'industrie textile en Uretagne de puis la guerre. Les toisi)' «r La guerre fut le coup de baguette ma « gtque qui eu un clin d'util redonna Ai vie « aux industries de la Bretagne. Dans la fa- « brication de la toile, Loudéac est devenu le « point où aboutit aujourd'hui le travail des « vieux métiers ressuscilès et des navetlen frai- « chement installées : il contrôle l'activité de f plus de SOû tissages .. » Ce regain d'activité d'une industrie jadis flo- rissante, au temps oii, pour employer l'expres- sion imagée de je ne sais quel Intenilnnl, " la Bretagne était une continuelle manufacture de toiles», j'en fus heureux jiour mon jxnj.i— Quelques jours après cette lecture, je recoon- trai un ami, très au courant des rjueslions économiques bretonnes, connaissant à fond l'industrie textile en Bretagne, son histoire, son état présent, ses possibilités d'avenir. Je lui montrai t'articta... Il sourit rt me dit ; En ce qui concerne le tissage, l'article de M, Gabriel Atphaud eit inexact. Il n'est pas vrai que Loudéac contrôle l'acti- vité de iOO tissages. La ville même de Loudéac negomptait avant la guerre qu'un -^eul inélior à lisser à la main conduU par un vieil ouvrier, probablement mort à t'heuie actuelle, qui l'abri quait cette grossière ètojfe mitaine pour juiics, que l'on nomme garro. Quant aux 2lM) liisuges de la région Loudèa- cienne, ils sont vraiment faciles à compter : mes dix doigts suffiront. A la Motte, canton de IjOudèac, e.vistcnt deux fabricants ayant ensemble de S à lo ouvriers — à Grâces, canton d'Uzel, deux autres patrons avec à peu près le mâme personnel, a Uzel même, un fabricant avec peut-être quinze à vingt ouvriers — ajoulei-y, si vous voulez, les quelques métiers isolés dans les charbonnières du canton de Merdrignac, Trérmrel, etc. et ce sera tout. En total, en chiffres ronds, 60 métiers, tous de v'teux système. A raison de dix métrés au maximum par métier et par jour ; cela donne Une production quotidienne de 500 mètres — Kt cette production trouve son écoulement pour la .plus grande partie danites campagnes environ- nantes. La guerre n'a causé aucun regain d'activité textile dans U région... - — • Mais,ces navettes mécaniques fraîchement imlaltécB dont parle le Temps? — » Erreur encore? Un fabricant a simple- ment substitué sur ses vieux metiers, a la chasse (battant) à boite unique, une chasse à boite montante permettant d'utiliser deux ou trois navettes au tieu d'une seule — Mais, cela n'accroit pas ta production, au contraire. L'activité de l'industrie textile dans la région loudéacienne n'est nullement duc à la guerre, si activité il y a... Hélas... Les services de l'intendance de ta 10' région n'ont pas su ou voulu utiliser les réformes textiles des Cotes-du-Nord, de l'Illc-et-Vilainc, de la Manche. Voulet-vous ^n^f/HH? Le. voici. dans toute sa beauté. Un industriel possédant métiers à main avait, quelques, années avant ta guerre, résolu de procéder ' " lei proct ; Soueieué tl acheta à Houbatc été» maehines'de'mar- (ueiq^es. années avant (a guerre, résolu '.éd^me tran^orm^ipik empiète de \ievti dé ta^iiéJS^que l'ôuùila'ge fran-' que française, en Bretagne tcus les accessoires que le^ industries lotales purent hn fournir. A grand frais, il fit venir du Nord des ouvriers spécialistes. A côlé des métiers à main qu'il avait tenu à conserver, ses installations modernes mar- chaient fort bien et déjà il projetait de non- veaux agrandissements quand la guerre sur- vint. Cet iniustriel et ses ouvviers furent mobili- sés. lAii resta quelque mois .%u dépôt — Puis oU l'envoya dans une importante manufacture de drapx milHaires oit il devint — ayant fait ses preu(m — chef d'un service, Puis besoin croissant d'hommis l'enteoa à l'usine et t'envoya au front. nopuis deux ans, sou tissage, à l'oulillago neuf niiti îreai !iU (vx'm} alors qu'à la manu fii:lure où il fut dilaelié tout était allemand, depuis les plumes à écrire du bureau, la scie lia menuisier au métier U tisser ou au métier i boulon — Son tissage dis je est fermé. 1. outillage mécanique et à la main de l'indus- triel breton permettait, avec une équipe de nuit la livraison m(insuei/e aux services de l'Inten- dance, de ItOOO mètres, soif ISOoUO mètres par an. en chiffres ronds, 360. 000 mètres de- puis la mobilisiit-on. Or. ces sao 000 métrés de tissus ont dû être achelés à un prix lies elevé a l'étrangèr. Pour en effectuer te paiement, l'Ftat a dû faire sorlir du territoire de 500.000 à soo.uoo francs d'or. Plus de iiO.OOO francs de salaire seraient tombés dtn.t la poche de pauvres gens qui en ce moment »e contentent de l'allocation, d'émigrés du Sord et de t'Est qui se font munvsuvres alors qu'Us posaédenl une profession. Ce compatriote mobUisé darts une usine aiUrt que la sienne n'était qu une unité; mobUisé chez lui U eut été facteur du pro(jr«.i et source de riehesse. Son éloignement et sa situation militaire lui interdiront toujours de se tenir au courant du marché des matières, de prendre part aux ad- juditations... t.es services de l'Intendance le sa-' voient putl'éire... Son outillage se détériore, son usine menace de crouler faule de rcitaralions urgentes. Une source de rich< bse est tarie, un bon ou- vrier de l'api és guerre est décourage, mais les jiriiicipes sacro S'nnt.> de r.idinitiislration sont SMUjs el les interniédià^res s'cnficliissant — « Son, me dit l'ami connuissant à fond, l'industrie textile, en Bretagne es iiuenouillesnc filent ni pour la lançonde Ijuguesclin, ni pour celle du pays « jr. LE GVYAJDER P a g e B î t e t o n n e Depuis deux semaines, l'Alministralion ébranche, pour utilité publi<iui', dil-(;n, les tilleuls du ([uai Urizeux. Les uns pretoinlent ilue ces -arbri-s donnaient trop iromliro dans les maisons d'en face, les autres ini'ils seront tout aus-i bien à l'œil, devenus •• ratons » comme leurs frères de la Place Nationale. Chacun dit son avis et nous réservons le nôtre. Ce qui ebl certain, c'est qu'on a eu le tort do les couper en pleine !:ève et de n'en coallarer le-.; bie^hures «iiie très taidivement el avec parcimonie. Kl pniMjuo la mort dj Charles Le Uodallec mot à l'ordre du jour, le nom decclJrizoux (jui le ben;asiir ses genou.\, rééditons ici un des rare.s ch mis, en l)rston, de l'admirable poëtc que fui lo pensionnaire de l'nôlel Le llodalleo. Ann Dero (Barzoneg) Wnr don : Klévil, 1:6: /u ij<)Ujnk. 1 Kanomb lioll and dcro, roue iir c liouiuu bi'A: Kanoinb hjll, lûd i;iou,ink, liu kuiiotnb nr ^wi fiUi! Ktl< io nna hliii a drojc'ii ann dervcnncd : Allas I k<in<nl a wi é iJrciï i6 diskarrci 1 » 11 Af i'wâ a i'^ s.intcl ! Ar Gorrikcd, bcmnoi, A I.'U da Korolli w,-ir diA ann dit!) koz ; ilaK ann Announ k^i, da hklcidcr ni luar, A skullt cno daélou, daéloii w.ir ann douar m GanI hé zilioti staak brAz cun dcrd k.inl bln.iiiiud, lin Kam hà vivo lilr war b ' çhoiin eiir lirciiiad A lO érel daou rrcûr : liep l ivarcl cur (laou, l.eun a ner/., a vue, krén ha kaled d dacu. IV Gwjlfd cm eui, é Skacr, ciin dérrt kcnn hue A lavii enn l'v JU lié vck drcisl «nn a»ul ; Lur Kourcnner ivé kenn alard cm cui kavcl lîn doa oc'li ann douar li(S dr^l<l guiik slaKCl. V jMa Té K-ind nr Kurun d ann dnnnr diskarrel, Dul Ic^tr Ka»d ri «orl dôn, rui IcHir htiU a «à utel l.abouill 'la, kalvé ! ha dcCiil, lud a-vdi'! Uoué ar ménésiou lù c'iio ii rouii ar inflr VI C'houc ivci. niéiiaded, dcûil ! h;i K'i»t peb bar Gril pcCiliuu lia Ircillou, «and ar c hcf cunn ahir .Mci nayonip da-KcnlIiit é koi'nix ann licnchou Tainin-kroai war bé-hini oi bUikcI lion Aoirou, VII Tal Va bi'i, lùd l.nouank, c'houi Inkai cunn dcrvcn, llai( nnn esllk kleniinu< a K'>nii war hé fcii • • IJHUIIIIII, n.\iiz IIL^O MI!I.I:K, AMAN A tu IUIIIKT , f IIK.S-MU A >%1H OAI.ON UAIILI AK VllÉrONKD. » UKIZI-UX E mit I^ven iH);. TUAI>UCT10\ léE CMÊNJB (BAROIT) Sur r«lr : Ecoules vieux et jeune Chantons tous le chénc, roi des grandes Le vent. onllîiiU la joue Comme un suiiticur ùi; cor, Le l^iig du cliemiii joua Avfc les lenilllts cJ'or Iiu-liiiaiit dans l.i plai ic Los |iomniifis Kitn)U[;i i;; Il couit, a pcrJrc li.doiiiL-, A|)rcs les ini.i^cs Puis, toucli.iiu l'iiaipc verte Des sapins î^iîiaissanlS Sur la route '/éscilc Il lail peuf-au passants-. Au villa<;e il |)ciiclre Ht inciic le sabbat, CLujuant sous l.i l'enolre Le conlre-voit qui bat! Ou s<>"llaut (il s'ani isul) Aux CDuii'.s (lu .-tclioir. C o m m e 11110 c o i n i i n u s : - , Cfiir.i^ole ou p; ij-iioir Planant de porte en jiorle Il };laiie en un nioi!iei\l Maint scciet (ju'll emporte Au diable, lesl; nient : Soupiis do r.unoiireuKO ; Ràlcs du nioiiboiid ; Cris de la laim ipil cieuse Le liane du v.i;;aboii l « Ri'j^iets des vi,,illi'/, îi.lrs yui, loisque vient i.i nuil, Séclieiit dans leuis l.iiiiillcs L'e désir el d'eiiiiui ; Faux siMiiKiits, t-alomnies, lîlasj lièiiH-s tiahisons : Toutes 1-s \ll(.n.es Ou nous nous enlisons lù bienlot ilc colère Devenu furieux. Il uronile. Il accélère Sou vol prodi}{ieux Puis terribK', se rue Lu trombe balayant Le ili inip, le bo s, lu rue Ue son souille cliruyant. Mais l'iis'le est robuste Où l'homme s'abrita, l.c lâche! — < t c'est tout ju.Ie Si Ii; toit b'cll'iit.i AloiS, 11 m farouclii;, l<iai t d'iiii rire amer <Ju'il jdte li pivine bouchr, Le vent g.igr.c 11 mer, I I, par.i.i la fuiio De lu v.i^ne et ,'es cieu.v, Vite se piirilie L'aiis lei lli.ti i't-u;iieu^l Fetnand GUlLLOriiAU CîiJOi1î3-3 fjSTJaifida KItuCaUJjESX tes abonnements xc paient d'avance, sauf concen- lions il.'; parif)>t du OH du iS de chaque mois. On .sa/wnws un bureau dn Journal. On peut s'abonner édiUme'M, aans fraU. dan.i toux hs bureaux do poste, ou- cncom en a-U-f^f.ml -un mandat-posle au Directeur, IVÎ. t.ôcin [.E BfîyRC, place Hervo, d Quimperlé. MiwMglCaB'gFMWH^ A B O N N E M E N T » {UK AN) Quimperié (ville) . Kiaistère e£ départements limi- trophes Autres départements Colonies et étraofrur . » - 7 - 10 - forêts I — Cîiantons lims, jt-itu-js et chan- Itns les arbres verla I - Crufl est relui qui eoupe les chêncs : — llclas. idiil d'arbres en Bretagne sont ai^atlus ! Les arbres sont sucrés.' ~ [as Korrigans, thaque nuil V'iennml dansér autour du vieux chêne : — Et les ckcr.-i .inaons. à la clarté lunaire — Versent là dur, larmes, des larmes sur la terre. , .ivec ses feuilles si loujfues, un chêne cente- naire — Et avec ses cheveux longa, sur la nu(iue, un Uralon — Sont csinine deux frères : sauf mentir — Pleins de force:i et de vie, forts et durs tous deux. J'ai vu d Scai'r, un ckêie si él-'vé — Qu'il poussait au.r eiru.i:, i i r'iuie, 'l'i-tlcssus dn veiil ; — Un luHeur aiis^i, si h:cn plunl''- jui. iroiioé — Qu'il avtiil. coHlre la terre, (jwisiinent ses pieds attuchés. S il est }i<ir le ton.icrre n.f.Tre renversé — Un vaisseau aver son cori..-! ijrofoiut, un g'.and vaisseau sera fait Travaillez donc, cli trpeit- tier cl venez, (ji.-ns de mer: — W llo'i des cam- pagnes est encore le roi des mers \'ous iius.'ii, ô rusliiiae.s. vrnvz.' el de chaque branrlte — Eailcs des iiolemi.r el des /leau.r, avec ih tronc, une ch irrite — Mais élecoiis d'abord à l'angle de.t eheiniiis — de Croix sur l iqueile fat uUaehé Solre Seigaeur. Près de mon tombeau, jeitne.s homme.s. vous mettrez un chéna - Et le rossignol plaintif chantera sai m i léte - H'izci.ix, barde aux cheveux ldo:id>. ici .s-'iniliui^é — Ceiui-là, de vrai cmur aiindil les Hrctoas. iîiilZKL'X Au mois de juin IS37. -•«t» LE VEÏ^JT A'i'f/ ni.'ino.-! Kl' wordl mco 'Cdeoid uit Lo Hiivra : A Ilot Uel.'iHch Sta tshe.s n'ir liiH lffon' goK- lichl govortnd lot opvocdiriK van ile I! 'giSrhi!' kiiuiereti, waarover de iiudor? on tlo (ncriieid zou lo klageii hol)hou wurioas huii sio-'ht gedrag : oon Holgisoii. vefijcleriiigsgcsllcui m Frankrijk. » B. Het Japaneesch StaatsboUuur lioyfl zieh aangealoten bij do inriciiling dor Vcrbouden '.Ju d. f; oiïi •••k.i.ii ie;' l'^-iiùipt"! op gohied van en ni.jvcrheid. " Bnhin'jrill: hcriclit da:: f/c IJel^en van (2ii:i!ipcr!é en omsUchan llei. lioi.-iiicil d.pil aile, Beig^n van (J:ii:oi-Mric on oiKsLa'k jTi. inedi^ dat do H. II. KifiiK, ;i.;lni.)L'zt;iii.;r, .laiiilMaiidon Woensdag i A\^ril ;;al le.c bcrfchikking zijn ia di' Ivoi'k v^Ki S'- cr.'.ix Ih Quimperlé voor il.', i) zieh v;i,ii hmu-ie itrisleli.jke pliAhli.'U b.T ;;i:k':;c:ih(;id v.tn Paschen willen k\viji'"i.'Ver/.()-:-'i iiel voorl te /-•"igg'ni. * AVIS ii;ipt>iiii;i/ tut.y Bdijcs tle .(hiim/H-rlé et environs 'iniiiiS' info-iiv-. i.'.-' 1 5 d o Quimperlé et eiviri'n; iiiu' ic li. c. lùri.il, ^niulOniér, sera iuercicli ; avril o/'oc/i a l'.iiili; la journée à l'Iv^l.-' fii'.'ix .-'i il di--po.-ilian des Helges détir. \ d.' - aiîqiijKf'r d-3 lei.rs devoiro. Prière do le Cij.-.i;iia;.ii|iiei\ Ilehjlschi- h,is , n'L Coinileil/.cl..'!l ..v.ji.i' de ?p:iarkis aans- tiaiîd.i'i «!/(.•..'/•;./ •; npr.l Sciio.ii ^SiiUi S' 0 iU>nib.'.n). ou ureu in do Ctiii.ie d'iparijne bel'jc Le r:o:tiil.c si.'-,^'.; m/;•'i /i roc h Un 4 avril, à î hoiir"-, à riv:.)l.; • S' (yilomb.n) poor les v"!s 'in.'iUs à la li'ii- urgne. Los Poiiits de l'Arsonue Ealladi K^ini'. 'bi ''J.)ard'il des tranchées Ce so.it !ei ;) >;!ujj de i'Argonne, L i pipe an Lee et Ls yeux fo..s Ft 'îoiU 1 alliiii: vous étoiiae ! Il vieiinvnl ii"où l'un se trtn>])onnc. Ce sont les (•oilus do rA»p;onni', Tous plu : ni.iijres (tue des COUOOU'î, SauH leU!:; lialilun.» coavar'.s du i>,>ux-; lit so'.iriant sous leurs p.iils roux, ' ' Ce s-jii! les poilus de r.Vr;T');ji)e, L t boiilVarde au bec, les' yeux (ous ! Ce'^ont |. s Tîc'.ilus de T\i-;;oi)iic, l\'enrio;;tK'-i o Mniiie des hibnux, M.ii-;, au ù r i 1, 1 nr à - i ; tlviiilonne Avei- c 'ivre (pii el:iiroii;ie. C.e sont 1.:-; p.jil.is de i'Aii>,,)nne, De ;;ioiie leurs viv.-u.'T'aeurs sont saouls ; Leurs précieux ji)ii;ou-\. Se.lis leur font lalre !es yeux iloux] C- sont L'-i poilus de kcnlco;^:iîs eoinme des hiboux 1 . (]e sont les poilus de l'Ar^ r.ine, Oui vont se balti-e en ca-^st-coii, Leur (eil est vif, K-ar front rayoh|p, j.a milraili - le-i cavironne. Ce sont les poilus de l'Argnine. Tant mieux, no is t> r(>ns des jaloux, To.ii le boid.it s er.i pour nous ; Çu va, crienf-i;s, c'est ila-is nos goûts Ce sont k'S poilus de rAr;;unns Qui vont se b.itt e en cas'-e-cou. .Ce sont les |>oilui di; r .\rgoiiiie. Peuples. i.;ui vont mourir pour vous ! Ils vont, s le canon qui toan-j, - Fcraser l.i borde teutonne, (^e KoiJt les p (ilus de l'Argonnc, Lt cou. ant nu devant des coups, Ils vont déloiier d,; leurs trous (La V'iivc .{oi niaino et ses loiipj ! (^e sant I ;s p;)il li de l'A i;;onne, P(;AJ)les, ipii vo II mourir pour vous ' A. UAMf-AU. -«»r.M> A JIllî^ij^R (il. '•i^s issî,' IÎ^NN ot is^o; sous 'l-i'ils iweri'i.'nt la navii^'atlon,' ïîivi'iv'.-,(>•, î î i j t i s L ' s J . v c . i i ' s e t ^ ( j U i C " I I ' de llilî (aj;pii-aîili\<\ La ses-; sinrr i|ii •••, pi)tn' riiidi'iili:)ii de^ hout^sos d i,iis !• T.Jvi'. i. i l'dl'i'-.-ei- a cb' repo."tt?'\ en ce qui coiwi ijte, les csiii.nniUs, du jeudi ï'J mars au ji ndi r.) ay.'il .K--i,iiii, ti' l i'N;ui/''n .i;,-;! Ii,.u, i);.r suite, Li 10 avril, ù, Qniiup M- (i-ni ilo joujies tll!e,-i) et à Brest (lycee di; ji-'.;!; -- lillei?;., !,(>.'; siisfrits lixti'îlitiu's. —Des ordres ont ( te doniiL'7 ii la suile du l'in'l» rvenlion, (Io M. M.iiirii-'' l'rnititx, siiii.ili iir et vine-pr-i- sidctil du i.:oii«,il j;i'nt'!r.il dn l'inisl^re, en vue du l '^rtvoi danv (oins " tuyrr?! 'lii's ii>^'rit.>? marili.mes de'; c la seide Ott la iv.dib' pi'fhe d'uiii- iD.iliièro artive i\ l>ord d'ttne (>u\iia;-(':ttioii (;ii'Iromiue, .U>chiât|ii<>. - Ia'-j d i'n.s du concours d'ad- mis-i'!ii m p liii 'i','a à rt''i'ôl.' iiornmlo de ri MM'it^iiciii' ni. li ' liiiiiiue, mil été llxéos de lu rai;i:'i-sniv.in'e : (A^'iiii'.inlc ), — S' elioii i oininen.i île : lu:ul»-i, juitr i o, j v j 'iu. . S''cli>'n il diist 'ic;i • A : .ieudi 7. ve.idreJi eaiiV'di i) jii'n. Les c.iiulM .'i (••' n. o:ir- iK vroiil ?o fair ' iii^ciire à h pn-f'^ct re d j lo'ir dCparto jiioiil ivuni. 1 * lô m r. Caiaao jV.ifc ora.i;u tî^opurffae. /lyv. —,,'v |..irii•• ,d.( l" j iii,ii;r nil7, le taux do' l'iiili iè. j ii'i' i l (iai.h.-c .Nilioiialc d'Kpar- KUi! à U-i U^VVj'nldT a éle p()i;i.o-Je 2 fr. [)0 à Le conljUC otiVcri i\ cha jue depo-!ant peut attilnclro le cliiH're df' a.iW francs. Pour les Soci-.Mé- sccoarj inuluclsil '..;3 insliluliona , îi"'^,!!'^''?''^''"'' aulorisée.s, le maximum est de -o.CW francs. i^e iiiontanl* total des versem«ls opérés 1" janvier au décembre n'est plus li- mite .sous la réserve que l'avoir du déposàat ne défisse pas : 3.0X) francs. (Loi du 23 juil- JCL I J I I J , Sijr.sî.s aux boiilaiigrerii. — Seuls, les profoHsionneis boulangers appartenant, soit au service auxiliaire (toutes classes des réser- ves). Foit. pour le service armé, à la R. A. T. ou aux clas.ses 1890, 97 et gs'de l'armée UrrU lonile, peuvent être mis en sursis d'appel. •)U.sf|u a une époque récente, l'octroi de sursis ••'u.\ bnnianf,'er? des dites classes et catégories -e beuricut à certaines restrictions, notamment .9r.sque le- intéressés servaient aux armées, •lans de.-; imités combattante?. Ces restristions vi'Minent d'être supprimées et l'affecUtioa d'ua .joiilanger aux arTices ne courra, désormais, moliver le refus d'un sursis, reconnu indio- peiis.ibie pour le ravitaillement ci-vil e t d e - •in:ui.i(; poiir un militaire des classes et «até- oories désignées ci-dessus. l'enutssions des marins de COM- mcrco, cil rnvilailicment Ift fioJlt;. — Les armateurs des navires em- ployés au ravitaillement de la flotte — affrétés ou placés sous le régime de la réquisitioa- allreletnent devroat. dans la limite«!om- l ahble avec les exigences du service i bord, ai)pliquer leg'^irculaires relatives aux permis- noiis, aux équipages de ces bâUmente. ABa ds faciiit r la délivrance de permissions nuz marins dont il s'agit, les autorités maritime», loti^que les armateurs en auront fait ia demande et qu'elles en auront reconiti la nécessité, devront remplacer momentanément b s hommes en permission par des marins des équipages de la flotte susceptibles d'êtrs places dans la position do sursis. LE PARLEMEliT Chambre Séance du !5 mars 1$1T L'incorporation de la classe 18 est votée el ss fera vrai.-^emblablement entre le i2 et 1« 15 avril. Lo ministre promet de p'-endre le plus . grand boin ao- ces jeuues gens. Les agrieul- tours qui en font partie ne seront appelés qu'au !••: mai. M. Painlevé déclare à ce prs- pos qu'en ce qui touche les travaux de pria- temps, lôo.ooo agriculteurs ont été déjà «a- voyés en permission, et leur permission sera prolongée <ie quelques jours, §&ns réserve d «s' uécessilés mililairos. Pour le moment, il n'est pas possible de détacher aux champs, les R. A T. auxiiioires, mais on pourrait peut -étrs ' en libérer un certain nombre, [à partir de mal D'ailleurs, Its autres classes jouiront <«ftuf l'.'lSj de nombreuses permissions à l'époqu» des moissons et semailles, et on peut entre- voir ia I ossibilité du reavoi des agriculteurs du service armé de la classe 1890. Quant au renvoi des pères de plusieurs enfants, impos- sible! Lo ministre s'onoroe de faire compren- dre la réductioa de la main d'œuvre agricole, • nécessite, dit-il, [par une uaion plus étrbits des forces alliées, Séance du Sî mars La Ch unbre adopte le projet voté au.Sénat sur i immalriculalion des bateaux -de rivièrs et l'hypothèque Iluviale, fcllle ratille U majs- rali.)ii des droits d'importation des tabacs fabiiqués autres que par la régie. M. Uarlhe, rappjj-letir, prend la 'défense ea faiL de douanes, des zones franches, qu'il dé- blai être la cause lie la prospérité des ports yrUo I b i i a b o u r g , c panhague. Gènes, et qu'il , deli .it, avec M. Beigeon : « Un espace neutra- lusc au [loinl do vue douani-jr, oti les mar- fiiaiuiises entrent sans droits et d'où elles s .rteiu suis formalités et ot'i la liberté la plus ab.-olu.; e;;t lais.-.oj aux négociants travaillant en /.oiie franche. -* Séance du S9 Mars f0t7 C'est bieu la commission du Commerce qui s'occupera des Ports francs. Séance du iO Mars I9i7 J e renvoi à la Commission des Crédits rela- tifs ù la haute paye, et allocation spéciale aux hommes de tranchées est ordonné, mais le relard résultant do la procédure proposée ne sera pas préjudiciable i\ nos soldats et le relè- vomeiit do .solde leur sera accordé, comma s'il avait été volé à celle séance. Sénat Séance du i7 mars 1917 L'F.t.it «lui aime ^ se fifire négociant quand il lie devrait ètie que fiendarme vent se fairj enlivj.reneur de remorquage, dans la naviga- tion Iluviale. La g\'stio:i dos remorqueurs à co:>lruiro sera contlée fi l'olTlce uatteal de la iKivigalion (pii no les exploitera^as tu i-> f;io, mais pourra les louer et les mettre & la disposition rie compagnies privées de trans- poil. I/KLat ferait mieux do subventionner iiuiiutives privées et da no pas les décou- ragi i- par des charges excessives et des rogle- iiieuls trac.i&'iiers, que d'opérer lui-môme, lui lo plu . mailieu.-eux, d'ordinaire, des industriels, 111 t e s opérations. A propos'do l'arsenal de lioaiine, M. Hibot pose liji question de con- lUnce et un bliline qui giietlait M. Albert Thomas, ministre de l'armement, ne l'atteiat pas, celte coniiance étant volée mains levées.

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Page 1: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

3 4 ! A a n é e . — 1 3

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m F l n i s t è

L E - I V u M f e o - i ^ e i i y Q l i e i i ^ ^

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îÏAf W i i - ï • te

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ET MA RIT Ori ane Républicain Démocratique

Uhs.

de l'Ouest Paraissant les JEUDI et 1)1 M AN GUE

Annonces et Réclames

Annonces Jndioiairos (la l igne) . . . a o • . Annonces volontaires 8 6 e . RéoIuneSatâot»**. 80 o .

Les annonces sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences.

On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

D i p 0 c t « u p : L é n L E B E R R S RiDACTIO.\, ADMÎlilSTHATIÛN <4 ASPiOSCES

A Q U I M P E R L É , P lace Hopvo, n» 6 bis TÉl.KP>l-!OMB, rj» S

AÀresse Tiligraf-hique : Union, Q'jirnporlé

m

Prisonniers de Guer re Réunion du Bure,tu so Mars /9I7

L t paquet «'avril v.\ ôtre fait incessammont . Il 6ompr . -ndr i 1 k g e r i z ; 1 swot i ; 120 gr . de chocolat ; 5' 0 gr . de sucre ; 1 boîte oiesita ; 2 paquet- t a b a c ; 1 boîte de lait concen'.ro ; un 0X0 ; 4 b îteg conserves Nous comptons ma in tenan t 385 secourus. La souscription, de Guilligomaro'li est de 45 fr . par- mois, c'e!<t-à-dire 4 f r . par prisonnier. La subvention, do Kernével est de 100 fr . ; celle de la commimc de Baye {solde de 1916), 85 fr . celle de Meig-ven, f r . ; celle de lUec. I.COO fr. Muio Thé-pot, de la Plaine, en Qiiiinperlé, G fr . ; les ecoliers de M. Jolais. à Névez, 47 fr. 35. en augmentat ion su r les 36 fr . du dernier envoi ; les écoliers de M. Keruzoré, à Seaër, 10 fr . 25 ; anonyme, 50 centimes ; allocataires, do Quini-perlé, 36 f r . Nous constatons à ce tronc, une baiïise seasiblo su r le p^s^é. Cette haibiï^c serait-elle en raison directe de l 'augmenhitio i d'is bénéllcidiroo de la loi du 5 août IDl i ? Nous espérons, pour le mois prochain, un re-lèvement do cette souscription, il 'autant que la majora t ion de 0 fr . V5, par enfan t iiui va être inaugurée, rendrai t t rès dillkile à com-prendre le désirtiôressemeat du nos alloca-taires, dans la quest ion « prisonniers « : Sont adoptés .MM'. Nicolas Pierre, de Guilligomarc'h, & Soltau ; Hello Paul, de Guilligoin.irc'li, à H a m m e l b u r g ; André Mathurin, d» Uuiliigo-marc'li , à Qrafenwoler .; Pustoch François, de S f f U u r i e n , À Langcnsalz i ; Scaéron J e i n -Louis, de Ilédéné, & Gus t row ; Thépot Marc, de Quimperlé, à Golzern Mulde.

L'IIIDy8T8l£ TixTILE ETBilETHeiiE C o m m e n t o n é c r i t l ' h i s t o i r e I

Béeemntent me têinbait sou» lex yeux un «c-tiele du «' Temp^i » que je parcourus avec plai-sir. U était intitulé « Où les Quenouilles niaient pour Dugue:!Clin » et signé Gahrie'. Alphaud.

^ Des journaux hebdomadaires tel» /e Journal de Pontivy tt le Breton de Par is en doîinirtnt det extraits.

Quel(/ues lignes m'intriguèrent. Elles éltiienl relatives à l'industrie textile en Uretagne de puis la guerre. Les toisi)'

«r La guerre fut le coup de baguette ma « gtque qui eu un clin d'util redonna Ai vie « aux industries de la Bretagne. Dans la fa-« brication de la toile, Loudéac est devenu le « point où aboutit aujourd'hui le travail des « vieux métiers ressuscilès et des navetlen frai-« chement installées : il contrôle l'activité de f plus de SOû tissages .. »

Ce regain d'activité d'une industrie jadis flo-rissante, au temps oii, pour employer l'expres-sion imagée de je ne sais quel Intenilnnl, " la Bretagne était une continuelle manufacture de toiles», j'en fus heureux jiour mon jxnj.i—

Quelques jours après cette lecture, je recoon-trai un ami, très au courant des rjueslions économiques bretonnes, connaissant à fond l'industrie textile en Bretagne, son histoire, son état présent, ses possibilités d'avenir. Je lui montrai t'articta... Il sourit rt me dit ;

En ce qui concerne le tissage, l'article de M, Gabriel Atphaud eit inexact.

Il n'est pas vrai que Loudéac contrôle l'acti-vité de iOO tissages. La ville même de Loudéac negomptait avant la guerre qu'un -^eul inélior à lisser à la main conduU par un vieil ouvrier, probablement mort à t 'heuie actuelle, qui l'abri quait cette grossière ètojfe mitaine pour juiics, que l'on nomme garro.

Quant aux 2lM) liisuges de la région Loudèa-cienne, ils sont vraiment faciles à compter : mes dix doigts suffiront.

A la Motte, canton de IjOudèac, e.vistcnt deux fabricants ayant ensemble de S à lo ouvriers — à Grâces, canton d'Uzel, deux autres patrons avec à peu près le mâme personnel, — a Uzel même, un fabricant avec peut-être quinze à vingt ouvriers — ajoulei-y, si vous voulez, les quelques métiers isolés dans les charbonnières du canton de Merdrignac, Trérmrel, etc. et ce sera tout.

En total, en chiffres ronds, 60 métiers, tous de v'teux système. A raison de dix métrés au maximum par métier et par jour ; cela donne Une production quotidienne de 500 mètres — Kt cette production trouve son écoulement pour la

.plus grande partie danites campagnes environ-nantes. La guerre n'a causé aucun regain d'activité textile dans U région... -

— • Mais,ces navettes mécaniques fraîchement imlaltécB dont parle le Temps?

— » Erreur encore? Un fabricant a simple-ment substitué sur ses vieux metiers, a la chasse (battant) à boite unique, une chasse à boite montante permettant d'utiliser deux ou trois navettes au tieu d'une seule — Mais, cela n'accroit pas ta production, au contraire.

L'activité de l'industrie textile dans la région loudéacienne n'est nullement duc à la guerre, si activité il y a... Hélas...

Les services de l'intendance de ta 10' région n'ont pas su ou voulu utiliser les réformes textiles des Cotes-du-Nord, de l'Illc-et-Vilainc, de la Manche.

Voulet-vous ^n^f/HH? Le. voici. dans toute sa beauté.

Un industriel possédant d» métiers à main avait, quelques, années avant ta guerre, résolu de procéder ' " lei proct ;

Soueieué tl acheta à Houbatc été» maehines'de'mar-

(ueiq^es. années avant (a guerre, résolu '.éd^me tran^orm^ipik empiète de

\ievti dé ta^iiéJS^que l'ôuùila'ge fran-'

que française, en Bretagne tcus les accessoires que le^ industries lotales purent hn fournir. A grand frais, il fit venir du Nord des ouvriers spécialistes.

A côlé des métiers à main qu'il avait tenu à conserver, ses installations modernes mar-chaient fort bien et déjà il projetait de non-veaux agrandissements quand la guerre sur-vint.

Cet iniustriel et ses ouvviers furent mobili-sés. lAii resta quelque mois .%u dépôt — Puis oU l'envoya dans une importante manufacture de drapx milHaires oit il devint — ayant fait ses preu(m — chef d'un service, Puis lé besoin croissant d'hommis l'enteoa à l'usine et t'envoya au front.

nopuis deux ans, sou tissage, à l'oulillago neuf niiti îreai !iU (vx'm} alors qu'à la manu fii:lure où il fut dilaelié tout était a l lemand, depuis les plumes à écrire du bureau, la scie lia menuisier au métier U tisser ou au métier i boulon — Son tissage dis je est fermé.

1. outillage mécanique et à la main de l'indus-triel breton permettait, avec une équipe de nuit la livraison m(insuei/e aux services de l'Inten-dance, de ItOOO mètres, soif ISOoUO mètres par an. en chiffres ronds, 360. 000 mètres de-puis la mobilisiit-on.

Or. ces sao 000 métrés de tissus ont dû être achelés à un prix lies elevé a l'étrangèr. Pour en effectuer te paiement, l'Ftat a dû faire sorlir du territoire de 500.000 à soo.uoo francs d'or.

Plus de iiO.OOO francs de salaire seraient tombés dtn.t la poche de pauvres gens qui en ce moment »e contentent de l'allocation, d'émigrés du Sord et de t'Est qui se font munvsuvres alors qu'Us posaédenl une profession.

Ce compatriote mobUisé darts une usine aiUrt que la sienne n'était qu une unité; mobUisé chez lui U eut été facteur du pro(jr«.i et source de riehesse.

Son éloignement et sa situation militaire lui interdiront toujours de se tenir au courant du marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance le sa-' voient putl'éire...

Son outillage se détériore, son usine menace de crouler faule de rcitaralions urgentes.

Une source de rich< bse est tarie, un bon ou-vrier de l'api és guerre est décourage, mais les jiriiicipes sacro S'nnt.> de r.idinitiislration sont SMUjs el les interniédià^res s'cnficliissant

— « Son, me dit l'ami connuissant à fond, l'industrie textile, en Bretagne es iiuenouillesnc filent ni pour la lançonde Ijuguesclin, ni pour celle du pays «

jr. LE GVYAJDER

P a g e B î t e t o n n e

Depuis deux semaines, l 'Alminis t ra l ion ébranche, pour utilité publi<iui', dil-(;n, les tilleuls du ([uai Urizeux. Les uns pretoinlent ilue ces -arbri-s donnaient trop iromliro dans les maisons d'en face, les aut res ini'ils seront tout aus-i bien à l'œil, devenus •• ratons » comme leurs f rères de la Place Nationale. Chacun dit son avis et nous réservons le nôtre. Ce qui ebl certain, c'est qu'on a eu le tort do les couper en pleine !:ève et de n'en coallarer le-.; bie^hures «iiie très ta id ivement el avec parcimonie. Kl pniMjuo la mor t d j Charles Le Uodallec mot à l 'ordre du jour , le nom decclJr izoux (jui le ben;as i i r ses genou.\ , rééditons ici un des rare.s ch mis, en l)rston, de l 'admirable poëtc que fu i lo pensionnaire de l'nôlel Le llodalleo.

Ann Dero (Barzoneg) Wnr don : Klévil, 1:6: /u ij<)Ujnk.

1 Kanomb lioll and dcro, roue iir c liouiuu bi'A: Kanoinb hjll, lûd i;iou,ink, liu kuiiotnb nr ^wi fiUi! Ktl< io nna hliii a drojc'ii ann dervcnncd : Allas I k<in<nl a wi é iJrciï i6 diskarrci 1 »

11

Af i'wâ a i' s.intcl ! Ar Gorrikcd, bcmnoi, A I.'U da Korolli w,-ir diA ann dit!) koz ; ilaK ann Announ k^i, da hklcidcr ni luar, A skullt cno daélou, daéloii w.ir ann douar

m GanI hé zilioti staak brAz cun dcrd k.inl bln.iiiiud, lin Kam hà vivo lilr war b ' çhoiin eiir lirciiiad A lO érel daou rrcûr : liep l ivarcl cur (laou, l.eun a ner/., a vue, krén ha kaled d dacu.

IV Gwjlfd cm eui, é Skacr, ciin dérrt kcnn hue A lavii enn l'v JU lié vck drcisl «nn a»ul ; Lur Kourcnner ivé kenn alard cm cui kavcl lîn doa oc'li ann douar li(S dr l<l guiik slaKCl.

V jMa Té K-ind nr Kurun d ann dnnnr diskarrel, Dul Ic tr Ka»d ri «orl dôn, rui IcHir htiU a «à utel l.abouill 'la, kalvé ! ha dcCiil, lud a-vdi'! Uoué ar ménésiou lù c'iio ii rouii ar inflr

VI C'houc ivci. niéiiaded, dcûil ! h;i K'i»t peb bar Gril pcCiliuu lia Ircillou, «and ar c hcf cunn ahir .Mci nayonip da-KcnlIiit é koi'nix ann licnchou Tainin-kroai war bé-hini oi bUikcI lion Aoirou,

VII

Tal Va bi'i, lùd l.nouank, c'houi Inkai cunn dcrvcn, llai( nnn esllk kleniinu< a K''>nii war hé fcii • • IJHUIIIIII, n.\iiz IIL O MI!I.I:K, AMAN A tu IUIIIKT, f IIK.S-MU A >%1H OAI.ON UAIILI AK VllÉrONKD. » • UKIZI-UX

E mit I ven iH);.

T U A I > U C T 1 0 \ léE CMÊNJB (BAROIT)

Sur r«lr : Ecoules vieux et jeune Chantons tous le chénc, roi des grandes

Le vent . onllîiiU la j o u e C o m m e un suiiticur ùi; cor, Le l^iig du cliemiii j oua Avfc les lenilllts cJ'or

Iiu-liiiaiit d a n s l.i plai ic Los | iomni i f i s Kitn)U[;i i;; Il coui t , a pc r J rc li.doiiiL-, A|)rcs les ini.i^cs

Puis , toucli.iiu l ' i iaipc verte Des sapins î^iîiaissanlS S u r la route ' /ésc i lc Il lai l peuf -au passants-.

Au villa<;e il |)ciiclre Ht inciic le sabba t , CLujuant sous l.i l'enolre Le con l r e -vo i t qui ba t !

Ou s<>"llaut (il s'ani isul) Aux CDuii'.s (lu .-tclioir. C o m m e 11110 coiniinus:- , Cfiir.i^ole ou p; ij-iioir

P lanan t de porte en jiorle Il };laiie en un nioi!iei\l Maint scciet (ju'll empor te Au diable, lesl; nient :

Soup i i s do r.unoiireuKO ; Ràlcs du nioiiboiid ; Cris de la laim ipil c ieuse Le liane du v.i;;aboii l « Ri'j^iets des vi,,illi'/, îi.lrs y u i , lo isque vient i.i nuil , Séclieiit d a n s leuis l.iiiiillcs L'e désir el d'eiiiiui ;

Faux siMiiKiits, t-alomnies, lîlasj lièiiH-s tiahisons : Toutes 1-s \ll(.n.es O u nous nous enlisons

l ù bienlot ilc colère Devenu fur ieux. Il uronile. Il accélère Sou vol prodi}{ieux

Pu i s terribK', se rue Lu t rombe ba layan t Le ili inip, le bo s, lu rue Ue son souille c l i ruyant .

Mais l'iis'le est robuste O ù l 'homme s 'abri ta , l.c lâche! — < t c'est tout j u . I e Si Ii; toit b'cll'iit.i

AloiS, 11 m farouclii;, l<iai t d'iiii rire amer <Ju'il j d t e li pivine bouchr , Le vent g.igr.c 11 mer,

I I, par.i.i la fuiio De lu v.i^ne et , 'es cieu.v, Vite se piirilie L'aiis lei lli.ti i't-u;iieu^l

F e t n a n d G U l L L O r i i A U

C î i J O i 1 î 3 - 3 f j S T J a i f i d a

KItuCaUJjESX

tes abonnements xc paient d'avance, sauf concen-lions il.'; parif)>t du OH du iS de chaque mois.

On .sa/wnws un bureau dn Journal. On peut s'abonner édiUme'M, aans fraU. dan.i toux hs bureaux do poste, ou- cncom en a-U-f^f.ml -un mandat-posle au Directeur, IVÎ. t.ôcin [.E B f î y R C , place Hervo, d Quimperlé.

MiwMglCaB'gFMWH^

A B O N N E M E N T » {UK AN) Quimperié (ville) . Kiaistère e£ dépar tements limi-

trophes Autres dépar tements Colonies et étraofrur

. » -

7 -10 -

forêts I — Cîiantons lims, jt-itu-js et chan-Itns les arbres verla I - Crufl est relui qui eoupe les chêncs : — llclas. idiil d'arbres en Bretagne sont ai^atlus !

Les arbres sont sucrés.' ~ [as Korrigans, thaque nuil — V'iennml dansér autour du vieux chêne : — Et les ckcr.-i .inaons. à la clarté lunaire — Versent là dur, larmes, des larmes sur la terre. ,

.ivec ses feuilles si loujfues, un chêne cente-naire — Et avec ses cheveux longa, sur la nu(iue, un Uralon — Sont csinine deux frères : sauf mentir — Pleins de force:i et de vie, forts et durs tous deux.

J'ai vu d Scai'r, un ckêie si él-'vé — Qu'il poussait au.r eiru.i:, i i r'iuie, 'l'i-tlcssus dn veiil ; — Un luHeur aiis^i, si h:cn plunl''- jui. iroiioé — Qu'il avtiil. coHlre la terre, (jwisiinent ses pieds attuchés.

S il est }i<ir le ton.icrre n.f.Tre renversé — Un vaisseau aver son cori..-! ijrofoiut, un g'.and vaisseau sera fait Travaillez donc, cli trpeit-tier cl venez, (ji.-ns de mer: — W llo'i des cam-pagnes est encore le roi des mers

\'ous iius.'ii, ô rusliiiae.s. vrnvz.' el de chaque branrlte — Eailcs des iiolemi.r el des /leau.r, avec ih tronc, une ch irrite — Mais élecoiis d'abord à l'angle de.t eheiniiis — de Croix sur l iqueile fat uUaehé Solre Seigaeur.

Près de mon tombeau, jeitne.s homme.s. vous mettrez un chéna - Et le rossignol plaintif chantera sai m i léte - H'izci.ix, barde aux cheveux ldo:id>. ici .s-'iniliui^é — Ceiui-là, de vrai cmur aiindil les Hrctoas.

• iîiilZKL'X Au mois de juin IS37.

- •« t»

LE VEÏ^JT

A'i'f/ ni.'ino.-! Kl' w o r d l mco 'Cdeoid uit Lo Hiivra : A Ilot Uel.'iHch Sta tshe.s n ' i r liiH l f f o n ' goK-

lichl govortnd lot opvocdiriK van ile I! 'giSrhi!' kiiuiereti, w a a r o v e r de iiudor? on tlo (ncriieid zou lo klageii hol)hou wurioas huii sio-'ht gedrag : oon Holgisoii. vefi jcleri i igsgcsllcui m Frankr i jk . • • »

B. Het Japaneesch Staa tsboUuur lioyfl zieh aangealoten bij do inriciiling dor Vcrbouden

'.Ju d. f; oiïi •••k.i.ii ie;' l'^-iiùipt"! op gohied van en ni.jvcrheid. "

Bnhin'jrill: hcriclit da:: f/c IJel^en van (2ii:i!ipcr!é en omsUchan

llei. lioi.-iiicil d .p i l ai le , Beig^n van (J:ii:oi-Mric on oiKsLa'k jTi. inedi^ dat do H. II. KifiiK, ;i.;lni.)L'zt;iii.;r, .laiiilMaiidon Woensdag i A\^ril ;;al le.c bcrfchikking zijn ia di' Ivoi'k v Ki S'- cr.'.ix Ih Quimperlé voor il.', i) zieh v;i,ii hmu-ie itrisleli.jke pliAhli.'U b.T ;;i:k':;c:ih(;id v.tn Paschen willen k\viji'"i.'Ver/.()-:-'i iiel voorl te /-•"igg'ni. *

AVIS ii;ipt>iiii;i/ tut.y Bdijcs tle .(hiim/H-rlé et environs

'iniiiiS' info-iiv-. i.'.-' 1 5 d o Quimperlé et e iv i r i ' n ; iiiu' ic li. c. lùri.il, ^niulOniér, sera iuercicli ; avril o/'oc/i a l'.iiili; la journée à l'Iv^l.-' fii'.'ix .-'i i l di--po.-ilian des Helges détir . \ d.' - aiîqiijKf'r d-3 lei.rs devoiro. Prière do le Cij.-.i;iia;.ii|iiei\

Ilehjlschi- h,is , n'L Coinileil/.cl..'!l ..v.ji.i' de ?p: iarkis aans-

tiaiîd.i'i «!/(.•..'/•;./ •; npr.l Sciio.ii ^SiiUi S' 0 iU>nib.'.n).

o u ureu in do

Ctiii.ie d'iparijne bel'jc Le r:o:tiil.c si.'-, '.; m/ ; • ' i /i roc h Un 4 avril, à

î hoiir"-, à riv:.)l.; • S' (yi lomb.n) poor les v"!s 'in.'iUs à la li'ii- u r g n e .

L o s P o i i i t s d e l ' A r s o n u e E a l l a d i

K^ini'. 'bi ''J.)ard'il des tranchées Ce so.it !ei ;) >;!ujj de i 'Argonne, L i pipe an Lee et L s yeux fo..s F t 'îoiU 1 alliiii: vous étoi iae ! Il vieiinvnl ii"où l'un se trtn>])onnc. Ce sont les (•oilus do rA»p;onni', Tous plu : ni . i i j res (tue des COUOOU'î, SauH leU!:; lialilun.» coavar' .s du i>,>ux-; l i t so'.iriant sous leurs p.iils roux, ' ' Ce s-jii! les poilus de r.Vr;T');ji)e, L t boiilVarde au bec, les' yeux (ous !

Ce '^ont |. s Tîc'.ilus de T\i-;;oi)iic, l\'enrio;;tK'-i o Mniiie des hibnux, M.ii-;, au ùr i 1, 1 nr à - i ; t lvi i i lonne Avei- c ' ivre (pii el:iiroii;ie. C.e sont 1.:-; p.jil.is de i'Aii>,,)nne, De ;;ioiie leurs viv.-u.'T'aeurs sont saouls ; Leurs précieux ji)ii;ou-\. Se.lis leur font lalre !es yeux i loux] C - sont L'-i poilus de kcnlco;^:iîs eoinme des h iboux 1

. (]e sont les poilus de l 'Ar^ r.ine, Oui vont se balti-e en ca-^st-coii, Leur (eil est vif, K-ar f ront r a y o h | p , j .a milraili - le-i cav i ronne . Ce sont les poilus de l 'Argn ine . Tan t mieux, no is t> r(>ns des jaloux, To.ii le boid.it s er.i pour nous ; Çu va, crienf-i;s, c'est ila-is nos goûts Ce sont k'S poilus de rAr;;unns Qui vont se b.itt e en cas'-e-cou. .Ce sont les |>oilui di; r.\rgoiiiie. Peuples. i.;ui vont mourir pour vous ! Ils vont, s le canon qui toan-j,

- Fcraser l.i borde teutonne, (^e KoiJt les p (ilus de l'Argonnc, Lt cou. ant nu devant des coups, Ils vont déloiier d,; leurs trous

(La V'iivc .{oi niaino et ses loiipj ! (^e sant I ;s p;)il li de l'A i;;onne, P(;AJ)les, ipii vo II mourir pour vous

' A. UAMf-AU. -«»r.M>

A J I l l î ^ i j ^R (il.

'•i^s issî , ' IÎ NN ot is^o; sous 'l-i'ils iweri'i.'nt la navii^'atlon,'

ïîivi'iv'.-,(>•, î î i j t i s L ' s J . v c . i i ' s e t ^ ( jUiC" — I I ' de llilî (aj;pii-aîili\<\ La ses-;

sinrr i|ii •••, pi)tn' riiidi'iili:)ii de^ hout^sos d i,iis !• T.Jvi'. i. i l'dl'i'-.-ei- a cb' repo."tt?'\ en ce qui coiwi ijte, les csiii.nniUs, du jeudi ï'J mar s au ji ndi r.) ay.'il .K--i,iiii,

ti' l i'N;ui/''n .i;,-;! Ii,.u, i);.r suite, Li 10 avril, ù, Qniiup M- (i-ni ilo joujies tll!e,-i) et à Brest (lycee di; ji-'.;!; -- lillei?;.,

!,(>.'; s i i s f r i t s l i x t i ' î l i t i u ' s . — D e s ordres ont ( te doniiL'7 ii la suile du l'in'l» rvenlion, (Io M. M.iiirii-'' l 'rnititx, siiii.ili iir et vine-pr-i-sidctil du i.:oii«,il j;i'nt'!r.il dn l'inisl^re, en vue du l '^rtvoi danv (oins " tuyrr?! 'lii's ii> 'rit.>? marili.mes de'; c la seide Ott la iv.dib' pi'fhe d'uiii- iD.iliièro artive i\ l>ord d'ttne (>u\iia;-(':ttioii (;ii 'Iromiue,

.U>chiât|ii<>. - Ia'-j d i'n.s du concours d 'ad-mis-i'!ii m p • liii ' i ' , 'a à rt''i'ôl.' iiornmlo de ri MM'it^iiciii' ni. li ' liiiiiiue, mil été llxéos de lu rai;i:'i-sniv.in'e :

(A^'iiii'.inlc ), — S' elioii i oininen.i île : lu:ul»-i, jui t r i o, j v j 'iu. .

S''cli>'n il diist 'ic;i • A : .ieudi 7. ve.idreJi eaiiV'di i) j i i 'n .

Les c.iiulM .'i (••' n. o:ir- iK vroiil ?o fair ' iii^ciire à h pn-f'^ct re d j lo'ir dCparto jiioiil ivuni. 1 * lô m r.

C a i a a o jV.ifc ora . i ;u t î ^ o p u r f f a e . — /lyv. —,,'v |..irii•• ,d.( l " j iii,ii;r nil7, le taux do' l'iiili iè . j ii'i' i l (iai.h.-c .Nilioiialc d'Kpar-KUi! à U-i U^VVj'nldT a éle p()i;i.o-Je 2 fr . [)0 à

Le conljUC otiVcri i\ cha jue depo-!ant peu t attilnclro le cliiH're df' a . iW francs. Pour les Soci-.Mé- s c c o a r j i n u l u c l s i l '..;3 insliluliona

, îi"'^,!!'^''?''^''"'' aulorisée.s, le m a x i m u m est de -o.CW francs.

i^e iiiontanl* total des v e r s e m « l s opérés 1" janvier au décembre n'est plus li-

mite .sous la réserve que l'avoir du déposàat ne d é f i s s e pas : 3.0X) francs . (Loi du 23 ju i l -JCL IJIIJ,

S i j r . s î . s a u x b o i i l a i i g r e r i i . — Seuls, les profoHsionneis boulangers appar tenant , soit au service auxiliaire (toutes classes des r é se r -ves). Foit. pour le service a rmé , à la R. A. T . ou aux clas.ses 1890, 97 et gs 'de l ' a rmée Ur rU loni le , peuvent être mis en surs is d 'appel. •)U.sf|u a une époque récente, l'octroi de surs i s ••'u.\ bnnianf,'er? des dites classes et catégories -e beuricut à certaines restrictions, n o t a m m e n t .9r.sque le- intéressés servaient aux a rmées , •lans de.-; imités combattante?. Ces restr is t ions vi'Minent d'être supprimées et l 'affecUtioa d ' u a .joiilanger aux arTices ne courra , désormais , moliver le refus d 'un sursis , reconnu indio-peiis.ibie pour le ravi ta i l lement ci-vil e t de-

•in:ui.i(; poiir un militaire des classes et «até-oories désignées ci-dessus.

l ' e n u t s s i o n s d e s m a r i n s d e C O M -m c r c o , c i l r n v i l a i l i c m e n t d « I f t f i o J l t ; . — Les a rma teu r s des navires em-ployés au ravitai l lement de la flotte — aff ré tés ou placés sous le régime de la réquisit ioa-al lreletnent devroa t . dans la l i m i t e « ! o m -l ahble avec les exigences du service i bord , ai)pliquer leg'^irculaires relatives aux permis-noiis, aux équipages de ces bâUmente. ABa ds faciiit r la délivrance de permissions n u z mar ins dont il s'agit, les autori tés mari t ime», loti^que les a r m a t e u r s en auron t fait i a demande et qu'elles en auron t recon i t i la nécessité, devront remplacer m o m e n t a n é m e n t b s h o m m e s en permission par des m a r i n s des équipages de la flotte susceptibles d 'ê t rs places dans la position do surs i s .

LE P A R L E M E l i T Chambre

Séance du !5 mars 1$1T • L'incorporation de la classe 18 est votée e l s s

fera vrai.-^emblablement en t re le i2 et 1« 15 avril. Lo ministre promet de p'-endre le plus

. grand boin ao- ces j euues gens. Les agrieul-tours qui en font partie ne seront appelés

qu'au !••: mai. M. Painlevé déclare à ce p r s -pos qu'en ce qui touche les t ravaux de p r i a -temps, lôo.ooo agr icul teurs ont é té d é j à « a -voyés en permission, et leur permission sera prolongée <ie quelques j o u r s , §&ns réserve d«s ' uécessilés mililairos. Pour le momen t , il n 'es t pas possible de détacher aux champs, les R . A T. auxiiioires, mais on pourra i t peut-étrs ' en libérer un certain nombre , [à part i r de mal D'ailleurs, Its au t res classes jou i ron t <«ftuf l'.'lSj de nombreuses permissions à l 'époqu» des moissons et semailles, et on peut e n t r e -voir ia I ossibilité du reavoi des agr icu l teurs du service a r m é de la classe 1890. Quant au renvoi des pères de plusieurs enfants , impos-sible! Lo ministre s 'onoroe de faire compren-dre la réductioa de la main d 'œuvre agricole,

• nécessite, dit-il, [par une uaion plus é t rb i t s des forces alliées,

Séance du Sî mars La Ch u n b r e adopte le projet voté au .Séna t

s u r i immalriculal ion des bateaux -de r ivièrs et l 'hypothèque Iluviale, fcllle ratille U m a j s -rali.)ii des droits d ' importat ion des tabacs fabi iqués aut res que par la régie.

M. Uarlhe, rappjj-letir, prend la 'défense ea faiL de douanes, des zones f ranches , qu'il dé-blai être la cause lie la prospérité des por ts

yrUo Ibiiabourg, c panhague. Gènes, et qu'il , deli .it, avec M. Beigeon : « Un espace neut ra-

lusc au [loinl do vue douani-jr, oti les m a r -fiiaiuiises en t ren t sans droits et d 'où elles s .rteiu s u i s formalités et ot'i la liberté la plus ab.-olu.; e;;t lais.-.oj aux négociants t ravai l lant en /.oiie franche. -*

Séance du S9 Mars f0t7 C'est bieu la commission du Commerce

qui s 'occupera des Por ts f rancs .

Séance du iO Mars I9i7 J e renvoi à la Commission des Crédits rela-

tifs ù la haute paye, et allocation spéciale aux hommes de t ranchées est o rdonné , mais le relard résultant do la procédure proposée ne sera pas préjudiciable i\ nos soldats et le relè-vomeiit do .solde leur sera accordé, comma s'il avait été volé à celle séance.

Sénat Séance du i7 mars 1917

L'F.t.it «lui aime ^ se fifire négociant quand il lie devrait èt ie que f iendarme vent se f a i r j enl iv j . reneur de remorquage , dans la naviga-tion Iluviale. La g\'stio:i dos r emorqueur s à co:>lruiro sera contlée fi l'olTlce u a t t e a l de la iKivigalion (pii no les e x p l o i t e r a ^ a s t u i-> f;io, mais pourra les louer et les me t t r e & la disposition rie compagnies privées de t rans-poil . I/KLat ferait mieux do subvent ionner

iiuiiutives privées et da no pas les décou-ragi i- par des charges excessives et des rogle-iiieuls trac.i&'iiers, que d 'opérer lui-môme, lui lo plu . mailieu.-eux, d 'ordinaire, des industriels , 111 tes opérations. A p ropos ' do l 'arsenal de lioaiine, M. Hibot pose liji question de con-lUnce et un bliline qui giietlait M. Albert Thomas , ministre de l ' a rmement , ne l 'a t te ia t pas, celte coniiance é tant volée m a i n s levées.

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À

V- Séance du -W marx Le Sénat adopte la proposition voléu p a r l a

Chambre s u r la légiticuation Jos cnfauls de mobilisés.

M. Painlevé déelare que la classe 18 «era ap-pelée le MC ayri!. et les agr icu l teurs connus par les déclarations faites au tnoniént du ro-oeasement , le 1" mai .

b ' i uco rporà i io^de la olaf^se 18 est votéo. Chambre

Sétincc.au w Mars 19IT -Eloge funèbre de MM. Briquet fit Tiiillanili>>r

déptrtéS d 'Arras . m o r t s vicliuies de l'explosion de l'Hôtel de Ville do Uapaunu". M. Marcol Caohin constate les dililoultOs de rtiviuiilli.' mentd t* la capltalo. Aimi la Brot^igno, dit il,

•ASPiS^tJo un stock taxé à 15 francs, ol vc:-. In à . Pa r i s GO centime» lo kilo, nos pommes do lorn' -, sôr.liesde Brctagrne comme seinouoi s an prix . et destinées au d •pai-teunjui ..de

SÙQd-et Oise, ont été vendues on jiar.! de Y ui-xigifArd francs.

M. Viollette a t t r ibue la disell'^ (k-poinmt^s de terre à la gelée et aux inlcrflii-llonsdH sorlio prononcées par les dépur lemenls p olnc-tmirs Il a demandé la ré(juisition <i'ini nullion d ^ quintaux de semonces, mii-s M. Ckr.-•ii .» répondu gu'il no serai t posM')"(> d'en Ir uis porter quô .l OCXX) quintaux. Il a d e u n n lé .i i gouvçrr^emènt de porter le in'ix du l)îé AO^tSilos, mafs. çommo contre parlie l .s av f i cnl leurs Seront obligés de il miIhi'» ' Uhun - look • de cépC'al^ji Oa réduira noUolom -ni 1.3 pr i \

pour ci'ux q'ii r,e les sm-onl pas d<5(îrdrécs. Il faut voler la loi su r niélaiti- r el ' iasàjr toutes les céréales nui 1 envenl dans là composition du pain.

Faisant passer io prix do td'' de '.V, ti in li-, • il fit-t iiuporsible de mi.iorer c-opei.ui.uit le p: i\

'• du-p i in d 'un ciiuiuiénio, ce (pn aurait Ol • augmenta t ion di 8 il D cer,tiin>s p u- kilo. (. sera donc l'Etat qui snppor te-a r llo v' 'IV rence. On iniposi'ra le pain nniqni! ; on n • li i n>eia iias ies pàliss>»ries il ean.- • dn pe:v"n l. Le,mini.^tre dfclar«

tpio les . H : ' r i d e * laiI. . do.b urro cl de f romage diuiiiim-nl gra Ineiie-

m e n t il Pa r s .Vl. Delpierre s 'oudrall obliger ie> b .u r ros

pa-5S'<.r par les Halles. Les commerçan ts se font livrer direeteW!'

à Par i s r t dans les romnnirn 's voi^nc il. réalité l.ixî-s r e jouent plus i; lu-pO-.' t que sur le commeioe li'cal. K. Us n p . . : t dans les lran-arli<>ns i'u. a ; d 's il tions. !l f a u ' r a i ' corriger l 'S • 1 ù-générales et ob'ir..it iiri> pdi.i" ; - i -tements Mieux vaut s u ; , nn - p. •- 1 petit, sauf celles sn r le ut. l - j-: • ' ! f romages , qui ne pourront éîti; .-•.!.,• . ; qu 'après que les r . l i ions ce:.: i; ; ront pu se rétablir . I • : paraît néeess.iire et ^-nlll i. . 1 î i . nous ayons au uioiii:; ôt' k> umni -' d pa r mois, la coasoumvilioti nu:m i ' • • 'O.OCO tonnes, mai> nous lu' poiiva' 1 I avoir. Ka temps uoruuil. 1 » w a g o n s en e h a r g a i i e n t i • l ement t ^ u s n'en avo-is .p ' l -chifi're | l u l i l èlr.> ré luit \ militaires *LP rét!ib!is.-..ÎM. U !• e l l e s Vrédils pour au'.t.'iu>>:«i s o a l v o t é s . Un vote de cimli • • au çouv^roemen l >ur la tpi. .!u i. Des^e rça i s s lons d.- 21 jouiv séiont -aux ' t lo i f ces «rOrient. !oi^>iUe It n> i'. smi.-j d u sefvnfe n e Teriipécheroiit p is, el dans !• s mêmes conditions aiiv" troupi's .l'AlKciie, de T u o i s i ^ ç t dj) M»roc. Il se ra uecor-l ; a'.i.v p-1 missionnaires le t r : insport ,gratui t .

Quan.l les denrées fon t réquisltionnéés, les pri.x sont proposés par la commission d 'éva- ' lualion des réquisitioas, après é tuae du dos-s i e r ; mais il est t ou jours loisible au dé ten -teur d 'une denrée d 'opter pour la vente de gré à gré.

A p r o p o s <lo.s A l l o c a t i o n s . — D a n s s a s é a n c e d u v e n d r e d i 23, la 'Ghamhi-e a a i l o p t é u n t e x t e p o r t n n l ii p a r t i r d u 1 " . \ v n l i9 l7 , <lo 0 (i 75 c o n l i m e s p u r e n f p . n l l ' i i l luoal ion aujc f t i i innos d e s r é f u g i é s o u i r .ob i l i sés ; ii 75 o o n l i m e s l ' a l loc t i l ion p o u r o lu i cua d e s u s o e n d a n l s r e c u e i l l i s p a r io i i tobi l i so .

I lO-.: , ) i; .

! ; ^ ' t 1 • l.voit'tll • . 10,

p .y

Au côurs dé semaine, nonsavon^ fait i.ne sérieus&'Hvanco^entre Somme et Oi - ; ' t roupes ont conquis suocéssiv iu ;:;!. : I • c i 1 de Saint'Ouenttç.'^tilastiv 3, l iviui iy Le ' . contourné La• fè ro , . l a biiss e lorél de ilor.'v, la position de 'Camcy-rlc-UbàleiM, IVi'nlv..\ Pet i t Barisis, Vèrnoui' , '^ney- a Ville, les voici k la lisière de l.i forél d'j Sa»ni'Lii> bain.

L e s Anglais avancent sur le fro:il i»ii d 'Ar /as . Us progressent a 'i-i i' -, n- • t iennent il Beaumt^ t Ciuibrui , n pen t Lagnicourt entre Iiipiu:,(' . i < .unii .i . Longaave^nes, Lieninionl . l 10 [uai.. 0 !• délivrés par la cavalerie anu.ai»-. .- .i • !.• i! ; . macédonien, nos troup-s o'd r in -r • 1 rieu.x succès qui dégage • : m- c i vile a l 'abrid i bombardem-'M q mI, .1 •

En Asie, les russes avane-nt fi u" i étapes \ e r s les grande.s bi- s tn pi ^ : il prennen t Kerinde, loldemeit ^ ùi.e r |. . Turcs , ainsi quo le col Seruu e, non 1.en 'le Bagdad. De» delachemunts ms-es m» it p.i -venus dan» le vilayel de Alo-so;i!, où ils pou--Buivent 1 -s Turcs.

Les procédés odieux des aMein.mds soulè-vent l'Indignation .«éiièrale : 3'i.i Ou pi i.-i.nnj. n f rançais sont exposés par eux uu ir u de 1.0-canons sous prétexte de représai les.

O t t ^ A J S t ^ m R é q u i s i t i o n s a g p l o o l a s . ^ — A b u s

Les commissions .de réoeplion n 'ont iincime quali té pour répar t i r les conlitigunts enire le> particuliers ; ce nMe est ib-volu an rnai-'i! di: la commune . Si les conlingvnis i!> lUand's ii la c o m m u n e excèdent les ressourres disponi-bles, le maire doit en référer imnifiji i tciuent aux auter i tés ctar(?écs du ravi'aillem'nt. Les abus signalés sont donc des css d'especs exi g e a n t u n e enquête spéciale. Lii mini«lérc de. l 'agniculture est sajôi'assez fréqu 'iument di-demandes relatives4ùix acliais (in aux rii|iii'-i-l ions effectuées par IÇ'.Fervloc Vlo l,inteuil'au_cc ; ces demandes sont •(étiiili.ies ' avcc la plus grande bienveillance et le ministère de l'a^'ri-cu l tu re se fait un l^'oir d'intervenir au|)rès de M. le ministre d » . ^ guerre, toutes Icj fois que les plaintes pont ' lùsl idées.

1* Aucune imposition n'est faite pour le blé et pour l 'avoine que l ' intendance aelièto do g r é & gré . En ce qui concerne lu foin, la paille, les pommes do terre, le ministère do l'agri-cul ture , qui est cliargiS do reclierclier les con-t ingents disponibles s 'est t o u j o u r s pn^occupé de laisser aux agrlcjalteurs les quant i tés qui l eur sont normalemsttVnécessaires pour sub-veni r k tous leurs b o l m s Jusqu'à, la proclialne récolte. Dans les cas a ^ p è c e , il appar l ient aux autor i tés locales do ti'ancliur la question. Les mai res ont toute qua j l^ , pour réc lamer contre des impos i tH i s exa^ét^es et la commission d'exploitation des re. '^^urces du d é p i r t e m e a t ne peut se r e fuse r à contrôler leurs déclara-tions.

2° Les pr ix maxima des denrées achetées à caisse ouverte, par l e j commissions de récep-tion, doivent.ôtre notifiés aux maires avan t rdctiat , e t l^s maires doivent donner , à ce document , Is p lus l a r g s publlolté. Le prix dé-Uoitif flbt t t«bt i s u r la vu de la marchand i se V) SQOIQSQUq U UvrtIiQB.

..pn. > • I..' •1, llr

I 1 Mîl

'looni, I' .iiM-iii . - eu t !• 0 ,1., j .

mmm RE&iOflii.B ASSISES bu FINISTÈRE t

Yoioi la liste des j u r é s appelés a siéger au cours de la 2' session de 1017, qui s 'ouvrira à (Juimper le lundi avril proebain, a midi, sons la prési(.lence de .M. Frétaud, conseiller ii la Oour d'appel de Rennes, asaisté de M.\l. (îri-inaud. président du tribunal civil de i ju im-

-jjïV.el i^Uavoiuo, j u g e iiu môioe siège. Jurés titulaires

M.NL . - , ' • Adrien KIocb, propriiHaire, Le C.onquel : Ui:-

nis l 'ierre-Marie Aulrei, cuUivaleur, IMonui.iei' Ji'an-Matli'uriu Alix, eommis di;s l'oni> i l eliaussées, Quimper ; Yves .Mai'ie-iiuilli r, 1 m priétairo, l ' ioadaniel ; .losepb-M ii i>' F.lll un Francès, né^oidan', Li-sU'ven ; ,1'k - \ l a - c 11 > niélou, négoci.iiil, Uoscoll'" ; A lolpli : ii ^ 1 eourt . contriMeur .l'iieiroi en relr. i i l ' , lîic-L ; Panl-Pierre-.Marie-Cliarles De-eli i r l . sou—ins-ppcteur de renregis t renu iil, yuinip- r ; . l / m -Vinceul l 'o rsmogner , retiail-j de l i iïi:ii :.i!i!, Ile, de Sein ; Yves Uon>seni, i iropii/ ' iai , Fon-snnnl ; Noël-Mari" Aî/ni-, proiiM. l.cr enll ivatenr et a Ijoint .\| dre, 1:0 ii-M. u ; .N. coins l.e DniV, oulliv.itenr, Plonui,>nliii ; 1 e;il. TanKiiy. unoanicien, mU'«• , 11; U'•• Yve.-< Direilou, a«rleall"u: ' , B i..'.' ; l ' . n i ll'uu'11, p o,ir, d :'i d i - l i K : X lëj-•! i i i Siephan, palron-péclj. 'nr, l>. ;iiii.u'.' i ; S. ms-li n Calvez, relrai t f , llole.'.i-K-rii . >11 : I', -.lexn-.\U'ri< -Ld Hihin. coinnierç »nt T • ;li j .1 : Onillaiime I..1I1. lue, niail'-r ii'liol-1, C.if (l'ii i ; ,losepli-.\lati.! T.-iii;';iy, l " . . iul • liait ' ' , yni inperlé ; Fiiii i; I': a - m t-'i'liniq I'.' leti ailr , I,miii.v, • ; . -n o ; H'ii.is, 1°' n ' .dlre ri h a i l ' , Oui i p r : ,Vli> !t-I."'ni> .\huu>;i, pr iC'-.s ur au j , Q.iiiuper ; ,li:m-Loui-i .1 m n 11. (•iVn ii."'!; • Uuil'vvas ; Yvt-i QU' l'i- l.'i-, r Iraité. Ane;. Ilyppi^iu) •Malj.'-.!"!), iii'g .V .'ii, iVi.s -i-i: : Y\e^-i; iillaunie-,\l,irj.> j . M.m-, j. eiillival' Ur, Pitin-A- z - l ' . nz iy ; M . çi.e, (>>l .r (• ; L u u ' nt M ii-i-'-K- - u; ^er-l>',ii'nlii'r. 1)'">1 : FiM'i;-li--Ma* i: prop-iLtdre-cn l iva l 'n r . B-' i i m ; .) UmIIOU, conseil i''r d'à rr(.ni 11-: l-'i ' rc Frnngiiis l'.>i;!.ii l, reliait.'', ^re.^t ; Gniil.uimc llmin, ri':,li !..• l 'oiilbou ; .le;in-.\l.iii ' Ollivun-, rn l l ivai rn •, lio'ilven ; Henri P c r n a n i ' n , l'oninii'K; tut, l 'onl-Croix ; A'ain Le Lorrli. cnllivaiinir, ii-meuri l ,

Jurés suiiplcunls M\(.

Lo'iis-Victor l) '-;iré Mi'rel,* nntioîi"r. Qnini-per ; Paul-Gliarles-Ado'p'ie-H/iiil" Sunva.','i', li ' jontier, Qnlinpcr ; l->n st .los pli So'il';''i' ' priife^siMir d attrii 'uHnrr, Qni^n r.; I--^epll-.\I.lric Sal l ' \ ancien n t^ociauf, Qninip'

T»x»tion da prix dn s a c r e . Voir en 4' p a g e .

Vente de ohev&ax rétor e s — I.H mercredi •'» avril, à 1 h. 1/?, su r 'a plaeo .lo la Rép iidii|iit> il Vann-'s, il proe'- <• à • 1 venti' de 15 elievanx nrovcna'il d •.- rég.ni''ni--d'artill 'Tie, ainsi que d 'une jnm>'iit pou lu'.- • iu.ise en dépôt chez un é!-veiir.

Les dimparna dn l 5 a n t o n . — l / i 'Vé fectiire mar i t ime vient lif recevoir la lisie une voioi des marins ensevelis dans la perte du cuirassé Dnnlon, appar tenant tant au qnarlii r de Lorient (lu'au 3* dépcM :

•lacqnes Moysan, mat . s. sp. ; Charles Miny, 1" m. fù-i. ; .losepli Audren. q. m. e ' . ; .loseph Signolet, p.-iiv can. ; Marie Moron, mat . l . ; llocli Lauri, -.Alphonse Le Tré,t;ue.«iser, .iosepli-Kmmanuel Queward , mal. fos. ; .lean fiiilllo-ret, mat . maî t re d'hôtel ; Emile noulei.';ri\s, mat . cuis. ; .lean Ferrec, 2* m. mée. ; Kmilc : .lalii, mat . m é ' . ; Louis Piron, ma l . mécani-cien prov. ; Kugène B^rtho, m i t m ' -. ; Albert Vian, m-.t. mécanicien.

I . c s c a n d i d a t s ù l ' E c o l e I V a v a l c . — Les candidats à l'école navale appar tenant à la cl.-isse 11)18, ainsi que ceux de la riasse de l'.)l7, non encore en service, qui désirent '- 'en Kager dans les équipages de la Hotte ?ont in-form^'s (in'ils doivent le f-»ire entre le 2 et le 10 avril inclus. Cet engagement sera contracté en (pialité d 'apprent i -marin et pour une durée de trois ans.

Les candidats qui se se ron t engagés devront adre.sser immédia tement a'& service du 1 er-sonncl militaire (ministère de la Ma,rine) la copie de l'acte d ' e n g a g e m e n t qui leur sera remise par le maire.

Les ordres de mise en route leur seront donnés par les soins du ministère de la Ma-" rine : aussitôt la publication de la list'; d 'ad-missii iiité pour les non-admissibles ; ii la fin des examens oraux, dans chaque contre, pour les admissibles subissunt les épreuves orales,

C o n t r i b u t i o n s d l r o c t o s - — Pa r a r rété de V . Directeur Général des Contribu tlons Directes, pn date du 10 m a r s 1017, M-Kau>;épe, cobtroietlr principal de 2* clalsBSdes Contributions directes du Finistère, passe avec son grade dans le dépar tement de Maine et-Loire.

AehaiÈ de enivre, Les possesseurs d'alambics, désormais inutilisés pa r lî^>nou-velle règlemenlal ioh su r l'alooo .devront si elles désirent s'en défaire, adresser avan t le 30 avril , une lettre, au Préfe t , indiquant adresse, endroit exact, poids du cuivre que comprennent ces alambics, mais d u c u i v r e s e u -ment qui .sera payé 4 f rancs le kilo et âalevô su r plac«. ooi • i. •

Appel de I « Chmmhre de Çàm-meroe,^ - Voir eu p»ffo.

D é p ô t d e p e m o n t e d e Q u i n g a n i f t De toutes mains. — 1» De ohevaux d'itge 'de

toutes catégories, de trait d'artillerie de 5 d 10 ans ; 2* De toutes catégories do selle, de G à 10 ans et de 4 ans (nés en 1913) et au* dessus pour les P. S. anglais. Le dépdt achètera on out re : i» Sans délimitation de nombre , les chevaux de selle de S ans (nés en 1912), e t de 4 ans en nombre limité a u x é f e ' veura, avec carte d'origine et osrtlfloats règle-

I mçntairQs. 6 u Qoini)r% limita : L o i j u a i a t )

( I ehcvfinx (ir P, S, tm^d.'is di- :i ans (nés en t'.i'i), i'i'.lris on i;oii, piés(M)talion léservée iiMN éicvenis e' vropiiét;ii^<\s il'écurirs de l'ouiM'i. Les chevaux l'atl. lage lii» i ans (nés, en l<,)i:i) ne seront aclKtes (ju'.'i partir'du f ' juin, liinéraiie pour le moi< .l'Avril 1917 .

l'iiiistè'C. — Quimper, placovle la Préfecture, nit lermli '1, 'w l;) tiemes : plouvorn, sur la pia c, merc-re ii .'t, il ',( lieiires; Bannalec, sur la place, joiuli r>, a i:i li"on s ; Le Faou, champ de foire, mercredi 11, ii ',1 heures; !,aiinilis, eliMiipile luire, jen li 12, à 10 h. l/'J ; Plon-dainié/.ei»'.i, la plare, vi n'dre li llî, a 11 li. I,.2; Sl.-Pol di.i L(''(i'i, pliii-e lin (;rei^ker, sanie'.i ^i, a',1 11 1,;!; 61 Tiu'Ho.iiua', [ i î ù s l'église, ven-dredi 20, il .'• li. 1/2 ; Lisneven, eliaiup de foiiv. saine ii 21. ii 8 n. !/;> ; l.amii-rn. riu, snr les quais, lundi 23, a 8 li 1,.'; SI Menan, cli;uijp de foirîi.. luardi 2'i, ii 11 heuivt^ ; PlabèTitiec. ja-jilaee, luêrei edi 25, a'.I lien ces. Le!? loealiiés ci dessous seroni probabli-inent visitées pen-éant le iiidi^ de mai 1917 FoiiKér»s, Laiiibaile, llen'iius, Landivisiau, liourin, rtcaër, Lanvollon.

Foires de iHBemaino, liasse lu cUujne Lundi. - IJriec ; T.iurc'h ; Uresl ; Plou liry

BrasLparIs ; Ponllaonén ; ynéniénéven (Ker-ijoat, ; Pon ivy ; Houdouallec ; Laiiguidic ;

Hiaiilue : Pinilrimix Mnidi. - , Sl-Pii rre Qidlbi.uiion ; Pleyben ; i

A i 7 , . i i o ; Poid-.Vvea ; l!o;^lieri'.'ii : j ' i;t')c/v/•(. — Plozévi'l ; Uaoïilas ; Lannilis ;

ni""ir ; IJaimalec ; Mali^uénae ; logui-ni''' ; Til 'unie:' :

Jeudi. — K i;inl ; PonI ( Iroix ; La lioi'be ; i.lia '.(ii i.i : .sli'siau! ; O ierrieii ; Locniinée ; Quimnaii} ; Laniilon ; ij;u.inliel :

VeihUcdi — r i iuinavid ; Fi.'igoël ; Si S;iii-veui' :

H'UitC'.li. — SI Rt Hiui ; Ploue>cal ; Piouvorn ;

Oi i iu s j lCP l . '

i V i J S compatriotes à l'ennemi. PrésiJiiiéa flIspariiB, — A l'i-.'îi

q . i';i r ni.Il !'o a Im i d : .. Dunion » le l'J m 'r~ M"' y 1 '• m fu-i' r a;; iiiè II" '';o"il iléiitic-s p.i!ivi[i'|n au.\' l<.;nid-'S. l'f" e- ii'iii'

Disparu. ,!.i-f;ili M,.ii ' F^né Toigorn, de la V lin i;oi'ë lie. 25 a o ù L i U 7 . cpli nibre en Aiv . • •

C lAtlon. X''l e c.>'ii'iloy-n P i f i i c (i •', • • ' rm!'"' '. • liJ'il rii Iraili'ini" ! Ti:. . 1 ' Ç'. •• . - l'U -• Ji. lll. Ilt.nl, (.1' • ' ai' '•••U'- -''i: •• .•. f' ': i)t.ic de la ('• oir liiHi II.', i-; •• •- | i" S'.'': —I',--! S t lii- I 'i > m ! <'.' •' . .t ' - - ;i.(|.-nii('-n-'S

'i- 11..••il) V ,,111 • ù I il i.;i i; . |. 'il I' .1. •• i Il - v. c • !oi!e

: M' ' ' . • i" •;• ri •;ili'/n : « • . ) • • .' ,1 • ' •; di 'ir r. Il > i .i'i) I nii iif'- ' I' cd'.wi'.:.^ l'ii se • II-• I : • 'd. IM s conrr. d-'. s - s . ' ai;..: .1. r ' - , a r i i i - 'i -an^- ' - rau

.• •«••(i -I • • • :• • -lei lin l'onihar-lie ' • • |i u ' . ; » I, • :.i.;is l.'ttfr/ics

• • ' i-'- .1 . ' .1 ' ! hiiHoit. iroiive-' . rr :••, • I '-. u- ,•• • :!. c .!•!'; synipa-lli: ce Mi l'- oui i.iin n.ua 'e les preiTiier-î a .1. P • nal.

Cittt^on. N'-; n l ' i - r re Iloni", i i,i. i-;iiii,'.I' (.'• .1 I .'.s ^ Ml D.dcier, aymit une li . i ' fe i'I . . M>.; ' . n i - , B-a .vd«voni ' ' . eons-cii'Mr.i. nv, a looiii 'irs ' li* j our s.'S t iommes un ex'niple d. ci.ii' ii^e .1 iral,ii.;-alio:i. Deii.x bifssnri 's ili !;ii' r •• •>

'• .\ ' X'c nl ij'i ciuip i!.> 10 lin .sur h s lignes allem :n.li'-. 1 l'- . 1 • • l'.U ] ...

An\ arin I;> ua's l'.M7.. J.e lii ut. ;ic;n! !.. i f id/oUirnandant

|.' 2'.>' H'" nu '.I . r in fan te r ic F.'^icilalions de ''inion A'jr cales,

Citation. Voici le ! \ e : xiel d" la cita-'i le.;-i l'( y:o:i. q i.' nju- avions raf -l'i.tj'lee, de lu nuoir , en notre iiuui';ro du 11 .Mar-^.

•'i.i:li -• r e, .line, nerKi.|Ui''et hravi'. for te-01' I inM)\i.|n • l a' ' N s fs'az et >onmis ii un i.'.'Mijardem - ii i iPînsi. peu l in» l 'aïU.pie du !."> [''. vri."!' l'.MT n i ii-»^ .v.'»du quilièi' s - s h .'11 iie- et -'.'Si. i t i t so '.."i-r sur" place pour éviter il".''.-,' i'v:icu '. .. No'w lui nniuuvelons niis.rel'..'daUi>ns ii Ini r t n, -r-- hommes.

Citations Nuis stimmcs heureux Je -I. il 'aiS'r j.i '.i >. n I" il M. I,. 1,1 d i , cc.'nmi.s i l i ' < I ; . i i i i : ' i i . i ' . v - In I . i';e-i a ijinn per"':. M. I ; ;le('li. sfc 'K nt-f inrri.'c ui li.V igi .r i i ifn!-l.e"!'' ;i . ' l ' -c 'é il l'oidre, il'j l 'atuieedons les I r l'es II va' is :

(I S in--o;iii-i(M' coinplahl.', 'j'iin 'gran Io b."a-v.i . .' an l'.M le 22 J iia 191 , a pris p-ni ^p.m-I, iii.'';ni n' une Vive eoolr. ' tl ique ii là gre-n i l : ' t, a Ic.i-miVno capluro d.'u.x prisonniers d " '•i;alio'0.

« lî 'clime l'injo'ir-i-a nia'-'- an duv-rer. Le ir>j'n " l i;iln. -'.'Si oii- Vii'o'il ù.'.î n'11' la Ici" d'une seclioii d • [c'ivji .'ico v:i,'u • I K-'ant (•nlrain;i'it ce le s-cH'iii av :o un oni-age ad-mir.'xijle. .il,.! i';v'fti nu'iil bl :ss.i pendant la eiiai'j.' (2'.'il l'ion .

Médaille Militan-.i et c'oix .le guerriî avec 3 puim s, F lieitatio is I

JPriHO d'mrmes. — Jeu.li matin, ii 9 h., a en lieu, sous li-s "r.h'es du eapiliinc Caron. une prise d'ariii.is uou" la reiiiw i d,; .l. e u':i lions, luette f. i<, l lmirdl prés de la conipa-giiie du Irdn .l.:s . quipag-H, un pi piet 'le ^;endarines. s.iiis liis onlres .lu mareei.al-.li;«j lojjis chef Ollivicr. Les tromi.etles du train oiivrai.'ut et l'erni iie,Ml l.i Ijan Comme ile ^ontume, le .Irai eaii de 11 s etion dos vété-rans était de la cérémoni.', ii laqu'die on remar-(|uait !a près.mee d" .M. le Sous Préfet, en uniforme et de .M. I .! ir. .Ie .Mail'.', Le eomnian-dant. L'homme a pa-.sé le déi ichem-nt on revue et proeé l.i h. la remi-'e de médaille militaire PU brigadier Uodiiieau, «le la gen lar-merie n'Arzino, auquel nous renouvelons toutes nos félicitations ; à HUeime Kerhcrvé, du Pouligiien en Querrien atteint d'une impotence fonctionnelle de l'avant bra-î droit Voici la citation do ee br ave ! .. So^ilftl (iisci-plinà, brave et courageuv, a t'ii! Ole-<sè en se portant caillain>neni d l'assaut des IraiwJit^es ennemies, le SS février 1915 " ; cutte cilalion comporte, do plus le port de la Croix de Guerre avec palme. Compliments il ce brave aux parents duquel ,M.\I. h» comman.l int, le Sous-Préfet et lo Maire vienn-mt apporter leurs cordiales symp ithi-îs. Trè-i ému .M le commandant embrassa Mine Kerhérvé, la vénérable mère du d.'coré et les assistants trouvèrent très bien ce geste. Pour achever la cérémonie a eu lieu lo délllô habituel

ERRATA Nuit bretonne, — Sotre confrère M. le

/)' r.uHtotteau nous prie de rétablir ainsi qu'il svil deux strophes de la Nuit bretonne dans lesquelles se sont glissées des coquilles :

I I Tandis que la te r re bre tonne Conserve h oe corps desséoM

Un > \ \. i:cnr dor I il s 'étonne So'iS li'. Inni' qu' le r.'Slohne Vers elh' . iisiinèmeiit nmché ,

.Peol-1>lr.t. .'Il l e t te nuit li 'uutomne, Cherehp l-il son s-^cret ca^.hé ?

Dans qu' 'le morne e r reur élvii.®-je On peul-t' l ie qiii' j 'ai rév.:',

- il a. !in Ir in ir corlé;,je ; L'.î .l"i-ir-' ' ii.''m'.ia s'est^Bauvé 1 • , C.'iiro'li.ri! qo'- Je !'ronl levé Ve.-. 1,1 rii.'iy/: .pii I.- p-oLég.î' La 11 vl.l.;ll.', ,iil u l . I f f . '

.\ii i'.\ — Li\i ilcii.r mots en .^ILuUnues .ion pincent " 4';iles » ci le Visage ».

JPoiro. ~ L:i foir.i <'.", Pà ' juis , ' rôt'; pra-s, li.lU', n'a pas été e ; qu'elle aurai t j.n ê'ri ' , grâce au nrinqn.î /.e wagons , qni sont Ions pris j n r U- ex|iéililenri de semence, O i .'^ail, soit iiit cil iKishani, que la semence ;les pom-m.'s de 11 rrc n'est pa'-' soumise .'i la taxe. Seuls trois w.igous dô porcs et qua t re de v.'iclu s, provenant du marc.lié de vendredi 23, ont pu IMi'lir. Il faut y join.lre trois autres w a g o n s de pores aehetés à la foin; même. Un (.oint c'est tout. Ni vaches, ni chevaux n'ont (|uill<î noire ville lundi,, par la vuie .ferrée. Aussi beaucoup de marchands , aprèsi avoi r esquLst;.; des transactions .n'ont, pas.ver.sc d'arrhes..< l nos chevaux 'de un'an ou J e u x ans qui eussent t rouvé b in prix ont dû s'en re tourner au vil-Irige natal. Par contre la foire, côté fôte, a été fo; t réussie, malgré les giboulées de mars , qui assaillaient de temps à aul re fes p romc-n. 'urs. Les .sàltimbauques, dont plu.^ieurs em-pruntent nos voies ferrées, ont bien trouiV: deri w.igons pour venir et s 'en aller, et fuit bonne recette. Il n'est pas jusqu ' aux diseuses de bonne aventure et elles ét.aient nombreuses qui n aient t rouvé un regain de popularisé cil' •!. I os j eunes lllles, avi.le» de connaître le n.i ii de i-eloi qui w u zéme !

Marchande de henrre. — Le lunr 2i> luat.-i l'.il7 vers 13 h. .'Jy'», Mme Morvan, yo ans, rcvi-ndeuse, h Lorient, rue de S t rasbourg U" 9 achetait du beurre , place St-Michel, a r:uson de 5 fr. 20 le l;g, en contravention avec l 'ar iéié préfecloral en date du 1" février 1917 en so;i article 1" ieiiuel llxe le prix du kg il •i fr . ifO en gros. La (juantité de beurre se

I t rouvant dans le p;iniftr achetée par cette • femme était di; 10 kys 250. I Proces-verbal lui a élé dressé.

A.ccidoiit d'aato. — Dimanche, au fort de la fête, l 'auto piloté par M. Lebug'c, m a r ehand .le chaussures il Lorient, et mobilisé au •V.)' d 'arliderie comme conducteur d 'aulomo-bile, traversait a une allure plus que modén 'e , il l.i vitesse d'un homme au pas, fa foule qui se pressait en face des nacelles. M. Lebugle cornait tant qu'il pouvait ^t serrait les freins sans parvenir ii éveiller l 'atlention du j eune Yves Uuy.uler, 10 ans, de la Croix-Uouge, en Arzano. L 'enfant , qui est tout petit, fu t éiallé par le garde-çrot te de la roue avant et préci pité su r le sol 11 fu t Iransporté ii la phar-macie Beaufrére , où le docteur Colas lui Ut au cuir clicveiu, quelques points de su iu re cl conslala sur la l igure, les mains et le corps des ecchymo.ses eans gravité. 11 va sans dire que M Lebugle régla tous les frais et après avoir décliné ses noms et qualités, mont ré qu'il était muni de toutes les pièces désirables par ce temps de guerre , reconduisit le petit blessé il son domicile, b i sons ' auss i que ce petit Tait divers avait at t iré une grande foule tant au teur de i 'auto qu'à la porte d.e la phar-macie et q j e comme tou jours lés exagérations allainiîL liMir train. On parla d 'un enfant., de deux enfan t s tués, d'es.oions, que sais-je ? l leuseigneinenls pris, un simple accident, sans gravité ni suites fâcheuses pour le petit Uuyader . , , ,

Saboterie mnnicipale, - La sabolerie a commencé ii fonctionner. , ,Les sabot»' sotit réserves eu premier lieu il la population ou-vrière.

!

I Tronvaille. - .M. Guillou, receveur ! U octroi u mperlé, a trouvé à 8 iieures du

soir, le 20 Mars, su r la route entre le Poullou : et Kerl'onlaine, une montre avec ciiaine c issé ' i et verre brisé, qu'il tient a la disposition de i sou propriétaire.

I Trouvé. — Place St-.Michel, versS heures ; du malin, une petite clef, il panneton creux. . . l i i journal. 1

Prisonnier de Gnerre, — .Nous avons . omis i.'ii 1" pay.; l'.'nvoi il \I. Pierre Potier, j de 1,1 PI du.', iMi'orai d infanteri'.', à Stendal ! jiaX'' d 'un nnil'orme complet . .

f t a y o I^tunillea aombreusSsl' -- D^ii.) n.)tre

di'i iiier tjurnéro, nous r-uations qu ' à Kerlaz, tait mof t e une .la n j Co^miJi,- avoir

donné le jour il son vingtième- epfan t . P lus .n;s de nous, ii Haye, sans qu'elles aient,

à cariTTonner le deuil a p r è s - i e ^ j o i e s - d u b ip iéma , les cloches., ont sonn^^dimaoche la nai'^sance du seiziémë.ipnfaiit de M. Louis 'Da-gorr.,' fermier il Lol^ KilJfêgï, Se«.(ieux'.aînés s M o t - [ . ' u r la France, le se rpent / .owf t à - i!..:'ii|M.j .1 .lean-M(/ric Vernun. 'Pui'^i^o la .•."'Ur' .'M '•e mor!d v,4,i ,„.|,it, d iman-!'«• M'.ii'.'^rlf-r ample consolation siii cœur de

ce=î dévotié^ si^î-.ifenrs dn pays |

^ ' o M a n Vol d'une couvertare — On se son-

vii;-i I|;i ll'-.-'l,.r Koiirni. r. indc!,ii';)blo, a dé roi) ' a >Mn.'. Dreiiou, prop. i.'daire de l'hôtel d. s lj:'ij\i;r s a Iv'rgroë-:, une couver ture de l une :):ai.eli..' rayt.! d.' roi.Ki-, fi Ht oppo-^ilion d nn . e , r i - n t . ii dal'i do 2') - 'écembrc 1916, f^ii . "H'iaiooiiil, pan d. ranf, à 4 :rrois de p.-i-'i t > s ,Plaire mois ont été confirmés, mer. 'rcdi 28 mars, à. l 'audience.

W e l l a c riaqnes. — Pierre P . . . , de Bannalec,

bicycli^ltait près de .Xerpunz, en Mellac, s u r tii! v.'Io dif-i oiirvu fi , plaque d'identité et de !i :i lue. if cr.nlrô' '^.app-irtci!ant?l Mlle Le G . . . T.,ns ,consac:'i'mn,t uue part ie d e - l e u r s '

o'^oifn s à l'ai'h it d ' s diip,s p 'aques. car un l>io.e.;.--verbal r-j.'5p..-eUf. à oiiaque délit l e û l ' ^ é t e o ' l r o v é .

L o e n i i o l é Lumières nouvelles. — A 20 h. 45,

Inn ii demi, r, \Ill-i L . . . U . . . , 16 ans, de là Oiierrien ef.aduisait une vo i tu re

n'in i.id:ur'c. eu u e e du Cosquer. Cette j e u n e li. e a ac.inis su r la conduite des voi tures la n . i t I n u i i è i s n..i!velleè, une fois qu'elle eut t rouvé les gen la rmes .

- l l a i M i n l e c Cyclistes évla-icuz! — Lundi d-^rnier,

k h. 'y.i. iinf niai ' ciiaussée soucieuse du rèé ' :ne!:l vci :aiL ù l'entr.;.! d-j jiouriï de B;n.'!„' (', f . i i i i i i t él.ut o!)^cule, et requéîa i t d i s Vinal-d.eux heures 50, cl l'é-•to^u':; u 'Y, e.-é L ; B — 17 an«, d.jinestique vi n ':t j-l.'r J.uis l.jb q.;.; hiodent, par

r;ii'iji,. s i>oc:.;ir i -.-, l -s gardiens de la r'i.i)';.q :.• . s . c f i l é , i;.; lui apiirircnt c o m m c u t • •n a liliDo,.. I.i'it; mil.U|.s après Robert M . . . , K) aii-^, l 'uvri. 'r f o r f s -on r . ' c vait le m ê m e l'H .i-ti"m".W.. -vj.,!.- c,;t i n-eryni ment s'il es t Ob l-al'.i!;- Il' ^t LTa i s !

M a d a m e L o H E T E T p r é v i e n t s a n o m b r e u s e ,

c l , l ' C l i ' l . ' i p i ' I I ' - m o d è l i s C h a p e a u x é t é s o n t

, i r I i v ( . I q n ' c l ' . ; [ l o s s i ' l i - l i n c h o i x d e s d e r -

i i . ' ' t î s n o n v . ' a n l . s d e l à l i a n t e m c l e .

T r a v a i l à f a ç o n . P r i x m o d é r é . — J o l i s d e u i l s

JPoids et mesures. — Vérill.-a'ion sera faite, o) qua ' lier .1.' la Mairie, Ile lundi 2 avril, 'I.' 9 il II h l.[2 .'t de t'i heures il 15 h. 1/2 a la Ma rii' ; qirarti.^r le Mella.-, |p in.iroi 3 Jd î 8 h. 3/4 a 11 h 1i2. ancien o.;lroi : r ; fiorré-quer , le même jour , de l i h 15 limires, • l'oc-troi, p ' a c (iulliiern ; d) Huiles Sainl-Michel, Mercredi .1.' 9 heures a mi'li et de l i heur^îs à 15 h, 13, maison Kermagorel , 20.

LK NOUVEL IIORAIFIE A compter dn 5 mars , voici l'Iiornire du

passîu'e des trains en f.'are de Qnimperlé : Trains se (Urigrunt de Qnimver à Q-tin0erlé.

omnibus. N" <1. s trains, a r r : B. K. d i ier t , 8 3 ; D. .1. 12.20; B. L. direct, 18.48 ; D. K'. omni-bus, 21.30

Trains se dirigent de Lo"irtit n Qu inperlè. A. •L. direct, 7 14 ; I. T, omnibus , 10.1 ; 1. 0 . omni-bus, 16 32; A. K. direct, 19.40.

•Etat civil. — Saissances. — Louis-Marie Hellpgouarc'h. rue dn Cimetière. - Mareelle-Louiso O'Iivier, rue de Pont- . \ven .

• Mariages. — .b an-Marie Ulliac, forgoro.i, 5, rue du CouëdicelThérésé- . leanne-Marie Itaou las, sans profession, 9, ru" Thiers .

Décès. — Marcel-Paul Tanguy . 23jour--, 1, n ie du Cornic-Duchéne. — .larquetlè Li jour , '.".Q ans, ménauère , veuve de Louis Cotonni'c, à l'Hospice. — .Marie Anne Scaviner, .30 ans. mé-nagère, veuve de François Duroure, ruelle Saint-Colomhan,— M^rie-.\nnc-Mario Hourvlc, S a n s , rm- du Gorn 'qner . — Z ë Lou:se Briant, 8j iin-^, sans profession, veuve .le B m -j,amin Guyonvarch, 7, rue Brénion.I .l'Ar.s'. — Guillaume II.d.Mi, 70 an.. , cullivahnir, épo'.'.x de Louise Lancien, ii l'Hospice — Mari.'-Léonie Le Flecher 83 ans, sans piofes.-ion. v p u v c d e Sébasiien Péi-ennou. .'i Qn. bliij. — Transcr ip-tion du décès de .losepli-,\Iiiric Troca léro, mor t pour la Franco, — Yves Trolez. 00 ans, cult ivateur, veuf do Anna Le Grand, ii l'Hos-pice. — Tranacripti(»n du décès de Pierre f^e Bérre, 51 ans, décédé i Quimper.

H l a d c n i o i s c l l c COZIAIV, 2, r u e d e B r o m o n d d ' A r s .

Ilclour de Paris. ExposiUoa des nouveautés de la saison.

i' ri" Abandon ds voiture. - Loins-Roné

5i)ai s, l 'Iiarreiier cli .z \itn ' B ., .vi bourg d e ' ' Banna^'e, a laî--é ses chevaux pour aller-hoir' ... I aurait dû a l l euJ re pour les conûer • à, 'ÎU.':.|U'U'1 I . . . '

Ivresse publique. — Le 26 mars , i 15 hen .ui.-liei Nflia.s .34 ans, manœuvre , scand.i i- .ii par Kestes et pi roles incohérentes les abords de la gare . Procès-verbal ;

l * o i i t - . \ v c r i ITermeture tardive. — A 21 h. 55, Di- "

îMàiic.'ic-, Gnu^au • e F--- ; Amet et P i e i r e P ' " Il ois conscrits i t Franç.>is B ' - - . matelot fus i -li. r, buvaient .'u c f l r , eh^ z Mme G-- - aube r -(^is!e. rue N. uvo .le Coni'arntHU. Le gendarme ,

lorinne. .dnsi . |ue le loup de la ' fable passa et on ne put lui m o u t r t r patte blanche.

i\i/.on I Blé empoisonné. — Au village de Ker

r?.niperhe.-. Mm^ L- Naour propriétuira vjt en mauvaise intedige ce avec sa voisine. Mme Scaviner. Celle-ci déclare être souvent i n ju -ri"e p - j rMme l.e Naour. De là à soupçonner M"" Le Naour d'être l'auli u r d 'une teutatiye d ' empoisonnemcnlsur les volai l les.étant donné que ladite Le N iou r avait ai-helé à la p l u r -macio Higoussin des grains préparés pour les raL-', il n'y eul qu 'un | a<. CL-S grains avaient élé répandus le 21 courant , vers 13 ou 14 h e u r e s s u r l e s marches «le l 'escali-r c o n d u i s a n t au grenier où juchaienl 1. s pou;es. .Mme Sca-VMier, au re tour des champs, t rouva ces'grair.s violets épars. KM.,' les ramassa un à un et alla les présenter au commis pharmacien M. Le Gourvellee qui se souvint de "achat fait la vei.ie. Mm.i Le Naour a f t l rme avoir j e t é ces grains dans l'Aven. Elle aur.ait eu elle-même une pouie empoisonnée quelque t emps aupa iavan t et au reste elle n'auPait pas in - ' jur ié sa vcisine.

Obsèa los ds '.-I. JIj} nil%lles. — * Co.ii;. ' i " : . s s i •.mi'' h (.• cor,«s de .M. I.' l?.)ial . 'o t - : ai i',e !;,i-n v4 *< Scaôr vers lo henres L'ot- foule îlomt>rt\,•^.• aUen-d i i l . Un J 'marqi . i , : l i.',.ri( ii t'v (ijèvfs de CL-lui qui, pendant l.j lui ii.>;.i,i,(n:r-à 6 ' 'àë . \ L. s ft 'nU.i,s lai | ; . é ' e . . • f . n i (eni.s par .V;M. Li' BiKan. .le i';d.\ : li j-u! f , : ' -u îe" ; Ki'iiiZore, (iirecleor I 'i co!-': P^ris, j-er'. (.;.'.ur. Les nisliluleui>, . .s uj-Uinti ioes et r r e delé- • galio» d' l ' i iole oes garçons entouraient le ce'.;neil.

Vo!-i. an s i j ' l de M^ L, 'Rodai lcc , If texte du disciiuis prono ice par \i. T...us-«i'i'. pro-c;:"enr .le I. R ' |Hih tque , ava-U t];:e ic coiivoi funèb.'-e ne quillàt ft^Onimp. r. • :

Au n.) li '.I s magi - l ra t s de l ' . irrondl-'scment de Qnimpeilé qui avaient l ' t ionneur de c o m p -te- parmi eux .M. Le Uodallec, Juge de paix de v^nimperlé, j 'ai le ( énihle devoir de venir dire lo iiernier adieu au m igistrat correct et digne, au bon citoyen que vous .Hvez .tous connu, ilont vous avez tous pu apprécier les h a u l i - qoa l i l . s morah s et dont l'a Habilité, si charmante , att irait toutes les sympathies .

M. Le Ru.lallec r.aqnit à S':sër le 2 mai 183i. ' Sorli d • i'é.:(i;e, i! débuta dans la \1e par dou-ner l'en-eignem'Mit aux euf.mts et. ayan t ainsi l'ait, pour lui-même, rapprentis.sage des homme-;, il était tout désigné pour j u g e r leurs jicles et t rancher leur» ditléren.ts. Il fu t n o m m é j u g e de paix le 27 novembre 1872, d 'abord à Fouesnanl , puis à Concarmau , et. en dernier heu, il g dmperlé . où il e.xergait ses fonc.lons de|>uis te. 17 février 1892.

C'est «n celte qualité qu'il prêta s e rmen t de remplir sa mission .«ans haine mais sans crainte et- de

se conduire en tout comme un bon et li'yal inaKistr.it.

.l'ai la satisfae;ion de dire et d 'af f i rmer que, pî'iulant ces i5 aiiiu es d'exercice, M. Le Ro-dallée a b nu son serment-, parce qu il a marché tou jours tout droit dans le chemin de la vie dont il ignorait ou dédaignait les embûcbes , ls9 m o M ot tes «plnes, parce q u i l s ' e f t t qaHùi '

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seul souci : faire son devoir et que pour le faire, restant soord aux sollicitations «l'où quMles vinssent, il ne prit j ama i s conseil que de sa conscien* e « t de la loi.

Entre temps, it oooûpa les loisirs que lui laissaient ses runotions pour le bien de ses concitoyens, m'Viant à leui disposition sa

(grande expérit-ric.» et ses connaissances appro-fondies, nota)itM)^nt en ngriculture, dont il présida '.a de l ' a r rondissement fie Quidaperlé ) <• i lnwt filosititirâ années et qu'il r end i t prospèi\i.

P o u r reconnaî tre ses services civiciues, le gouvernement de la Bépubliqué le gratifia do plusieurs distinctions lionoriflques. Il était, en effet, officier de l ' Instruction publique et clie-valier du Mérite agricole.

Causeur c i ia rmant , trôs érudit , breton bre-tonnan t de notre chère Bretagne qu'il aimait pa r dessus tout , qu'il a, d 'ai l lears chantée, qu'il ne voulut j ama i s qui t ter et où il désirait mour i r . Etant t n f a n t , it avait connu Brizeux qui, tel une fée bienfaisante, lui 'lU le don d 'une parcelle de son génie. Il était poète et, à ce litre, avai t pris r a n g parmi les Bardes bre tons , celte élite intellectuelle de notre Bre-tagne. •

Gomme Capitaine de Mobiles, il lit la cam-pagne do 1870, et depuis lo début de la guer re actuelle, il renifilissuit, par ii^térim, au Tri-bunal de O' j i inpir l - , los foncMous de Juge d ' instruction.

Rnliu. il était délégué cantonal El C0.-1 ainsi, qu 'après uue carrière bi«>n

rempli»», une vie longue cl bpllp, servi par une M bas le cunslitutiou. — Kaioiideroi c'était son expression favorile.fen français : cœur do chôi c : «»i:i, mais aos!>i pour lui cœur loyal et b o n . — il est arr ivé il l 'extrême vieillesse, a y a n t conservé toute sa luciditf^ d'esprit, toutt^s ses lactillés intellectuelles et. sa Journée filant Iluio. la consoi'înco Icanijnillo, siïr da devoir accompli , la mor t l'a surpr is flans son dernier sommeil et l';i empor te sans qu'il 8'»n aperçut .

C'est une lliîur»'. et «les plus sympath iques de Quimpt rlé, qui disparaît . Pa r la correction et la digniié do sa vie. il imposait le respect, et, si vous !e voulez bien, pour marque r nos re^ rels, inclinons-nous tous, • respectueuse m<in*, •IDVUOI ce corouoil qui o o n i e ' t les restes d 'un br>ve et digne homme, dans toute l'acception du terme.

Puissent ces regret;., émus, sincères, non p»s seulement émis 'lu JioiU dt s lèvres, iUiiis p e w é s du fonil du œur . ô'ro un adtnici-^se-m e n t à la douleur des -iens. Ils p»^uvrnl se r endre compte, par ratlliience ijiii se pn sse au tou r de ce cc'cueil r | i-.' notu : l,e Hi>diUleo. qui sonne du r t-l k - n m . eo:uiii.o 1rs chênes le nos fo 'èls , comme In roc il- m»^ fnlMisis. é tant synonyme, d lio-iricur .'a-w |.> p.iys il-Seaë--, et aude à, pai lo it l 'ù il e - | eon"u'. lue M. Le Uodallec, leur ( ariTil. nu l r - ;uni. é'uit digne de porter ce nonï. qu'il n'eut j a u n i s une d(ifaillancp, qu'il n'a j ama i s déiruriNV

Charle> Le-Rodallec, mon d u r et vénérable ami, ndieu !

^ : t t . ' Jea: J'^ouis Mi<ussonpeo |38 ans . journa l ie r a L< iKn-Hers, en Sr.iër, eu t mieux fait «i aller seul chez lui. inaiMi iii rnir-r, à 21 'heures que d'y ôire reconduit, avec les bODoeiii^ do la guer re , par la (uaréehau>sée celle-ci a ime à voir les gens inarolier droit, dans l 'ombre nocturne ^ans gestes iii osei la-l ionf .

C o n c u r n o a u

Nmmira§éa. — Le vendredi 16 mar s .>-onl ar r ivés v r r s cinq heures du soir, à Conearneau d a n s deux chalouiws. r-iyiorqiKes ra"- un bàteau-péolieur du I «ssag^i La-iriee. 26 rua i ' -lots provenanl d 'un vapeur No'rve>.ien di j i f . 'é de charbon . Ce navin- a été eiivoy» pnr e fon-l ve s n iuf Jiei.ros du matin, ar un -oiis-marin Borhe, aux envi rons 'de lu BaîS^'-Jaun-, entre l'ile de Oioix et les Glénans.

Q i i l i i i p c r MwÊêie» •— On annonc''1 le' prochain envoi

au musée, de Quimper du pt)rlrait dt». .VJ. l.nuis Hémon, ancien député du K'inisl'''r.j, p int par notre compatriote .Mfred Guillou, l d r i i « l ' ai-m é et univer>ellemeiil connu.

l > o n t - r \ b h 6 j r « a a « s r « n r i » n . < i — V.^s U lin du mois

de d'^oeinhre der - i l'it- Un.'(>. d- l.ilaMl. de tabac- 'e t dépivil .H'e .;• l'itin i A'ricoh' tata qu'on lui av;iil d-" lie- l in-; i vj' i p lusieurs pipes, i ^i'iuc'- 'I' i-i,-,ir. " - et obj - Is . le lc>;it (.' •••n-' v i : •.:• de 25 ; a > ' '.-virofi, Leh prii n ; .l'ix ;iu n r - ' 'n -u ' 'S noinujo.-^ Le Di«!;i; l'i j-e. l i ..n-, ei K i -n; ' • Vo'anl , du ri è,;ii' lu-.' l'uu ui-'.di.m 'i • > r larcin, <•< .•• j-iM,».; vauri': i - l ire-i miuI r ini' par t ie de la \ i i i ' d' ' la eM<nti!re.

Ce même L* Drenn e^l mh c 'ii v i irion him se trouve de p n-* e r n i p u c n i s 11. ;r u-, <r • cu'>i'>n étiez M n ' T r i . I»--!! 1 'i i'. son-n 'ancl j" , ''>11 i, ma ly i >iui' i<oii roi.» I l-n l 'vO 'T. i'.il a - - ri li-'ii .! c •• ' nonuTi'- j »'i M ire, t i M ' Il ii-ii>;i.i u ' ' i . > pl'.ll'! cil / A .( II. t;l. " \ :i d "i I • capiteuse A " r o c V c - d ' . ! < ; - / . .1 n- i,;,. , Annii- Le l 'a. e, L >

S I - l * o l - d i > - L ù o i i Z.*mrchev9qu0 de Ca ton. N I

roinija 'rinti ' , S. il. M«r ie (ii.ei M.u.t. ' è i '"• d'Euroe, vlc.cr'j af.ij^l.'ii.i 'lu lO i > Ti;. im f r è ' e lie .M le cuinte'I*» (ii"'li. i m ' , i j • ^ i. . 0 ' 'nérnl , mai" ' ric S - ' '"I •• I, t» n<> |i'-" 'iii au "-'èK' M ' cil" |'i*C<i; « ' ' . i l i m: l . f . i y i ' Agriro f • I |.i nr•• i-' ' ' f id l i i ••> • :'.•.-(;' r • se« f.'lfe i'if ••1 .'i (.•••> Ir I •• C^lli:!! mi-- >'. •• '< n in ii Call>e ('otil- l i e T • < 'Il e, •• : gr and.' i • l'i 'i " ("••! .Ji'. ii n'iii'i-:!'.' !;'• i"-, i;< l 'i i m - C>Vi l'ii f - Il 1' • - - . • , . te de la tiiieri • d" 'l 'i.: • .-F ' a n e , \;.inijUeiii' (.' - iiiu II . .'f I , . reni;on;ic-, 11 l'.e U dliW •

C l f u X ' A e u r » , — l-:ri.i,r une lire l|UI ui est Jid i "- • ,r • I pohdarii saint i-i'lit I. . éi n .jfit j i i„i ,, ,. t l d ^ r i t ! .le âlJ tiu I f m (| • i> ' gion. pour l,ii( 'elle I" • , • • no lait, iie,n d i iD'il, Nn ts . i ;••, p i s s sge smotili' iiii .|ii; - m ," . - 1' I SOuM'ieni p.iH ou iii(.>r'S l>» li '.'iiiy^ ' et le Nor.i Oii'st,

• No.s cultivaleiirs so'd. d''C'i'j" N • \ • ainsi laisser l e r ii'M !• s [iro lui!- (pTiiv; : .i t an t de mal !i oiiteidr pins i i par lent de nég ii<er ieii"-j tfi|. ri l'.ei.'S, .• qu'ils ne peuvt.nl i riuiler I-MIIS m iri'li.H.i.-C'est vra iment ii.tie ,;e vdi • !•• !• ciil-existe dan.'^ l'a liiiim.'-lraiiuM de.-< T e m -car c'est pnncipaiMuie'il par iiih' <|i:e d 'e nisation <pi(i UUU6 sommi.'s pi'iv<ie» du i r a t .. . N'a-t-on pas vu les waiiou i mel l r - <ii\ j oun t pour aller du Sunl-J^' il u'i Hiveo ( t u w a g o n de ch'onx fleurs, piirlj eu irnni l \i lesse, n ' . irfiver qu 'au i.oiit de mx jour-i fi p » r i»-Vaugirard, avec sa ca gd^uu tout» pour rte ? En hau t lieu, on parait su désinlùnihser

1» ottltur» o a | i la t9l i on »« ooat«&te lui

1 - 1 e ^ ' .ii"-

donner des conseils, sans les faire suivre d 'aucun encouragement positif.

<1 11 est v ra iment temps de protester, mais vivement , contre pareille incurie. Je veux bien admet t re qu 'une grande partie du maté riel est prise par les besoins de la guerre . Mats commen t so fait-il que l'on ne trouve aucun w a g o n pour chach'er nos denrées , alors que l'on met 80 w a g o n s par jour à la dispo-sition des Espagnols pour impor ter chez nous leurs oranges et que les Méridonlaux peuvent envoyer facilement leurs fleurs à Par i s ? »

P l o i i o s i c a t ' l'éoondUé. — Samedi dernier , Mme Néa,

de Kerzéan. en Plouescat, un joli coin qui m» t un peu de la Cornouailles boisée, en plein Léon, a donné le j o u r à trois K»rçons qui ont été baptisés le m ê m e j o u r à l'église do Ploues-cat. Les époux Néa, mar iés depuis six ans, ont hui t enfan t s vivants. Mme Néa avait dé j à eu deux fois des enfants j u m e a u x . Quant au père, M. Olivier Néa, do ,'52 uiis, moliilisé depuis le début do la g u c n v , il va aiaiuie-nan t rent rer , en sursis, dans ses foyers.

P o n t i v y

Vn JoummliBi» hr»tou. ~ Nous som-mes tout partioullèremenh heureux de che-miner . su r la routo bretonne avec quelques trop rares confrères . Parmi ceux-là, je cumul des fonctions de Directeur de \'Union Agricole et de Secrétaire do là Fédération Régionaliste de Bretagne, iwas procure le plaisflr de rr se-couer les mains » avec Emile Gilles et son Journal de l'ontivy. A lui comme à nous, les poilus, adressent leurs remerciements , parce que nous leur parlons d 'autre chose que de guerre . « La gnerre , lui écrit l 'un d 'eux, nous « la vivons ; cela nous suffît . Aussi vous no « sauriez croire le bien que nous ressentons, » loin du patelin, à nous reporter par la « pensée, en lisant tout ce qui concerne son « passé comme son présent, ve ry notre elièro « Bre tagne . . . Pensez donc un pou à nous, « n'est-ce pas 1. . . »

El Emile Gilles de s 'exécuter avec ent ra in , ou plutôt do continuer ainsi qu'il l'a fait j u s qu'ici. D ms son ff l'ontivy », du d iman-che 11 f'Vvrier, nous aimons à r-îlover ca pas-s i f de l'histoire intelleotuello do la Province, relat.int lo renvoi de Souvestre du lycée royal. Le l " vendémiaire an XII, fu i éri;;é le lycée dont l 'arrondissement embrassa i t le .Morbihan et lo Finistère : les villes de Onim per. Brest, .Morlaix. Landerneau, t^orient. Vannes et Paris devaient y entre tenir 50 tiourses communales en dehors des 100 bourses nationales accor-dées par l ' E t t t . . . . Le registre matricule porte, à eAlé du nom de Souvestre, la note suivante : •• lletiré p'ir ses parents, sur l 'invitation de .M. le Proviseur, le ^ juin 182:?. » Charles r,e Goflle nous a rai>porté, dans L'Ann' Bretonne, la cause de ce renvoi, en analy.sant une comé-die inédit«i — dont il cons-^rve !•> mai iuscr i t — inti tulée» Lesét renncsciu S.yoéo'le Ponlivy .. : Le fu tu r au t eu r des Derniers Rrctons y exerça sa verve aux dépens de tous ses maîtres. Le Censeur ayan t surpr is le manuscr i t . . Sou-vestre du t quit ter le lycée. 11 parti t pour Henn s.

P a r i s

Soci (> . té « l e s f à e n s d n l e t t r e s . Le comité do U Société des Gens de l e l ' r r s a é;u : président, ,M Georges Lecomte, «t viee-pré.-iidents, MM, Char l e s Le Gofno et Pierre Mille. ,

I i i r o m i a l i o n s A n a t i c l ^ r e s . — 3 0/0 : fi', .-if) ; 5 n / 0 : 88. 30. C h e m i n s f r n n ç n i s : OUI st : 70S ; Nord : 1305. Obligat ion.s ; Co iu i r iuna los 1906 ; 347. F o n c i è r e s 1913 : 375

Q i i i i u p o r l é . - Foire 'u 26^^fars. — T n t r 'uu. \ , W If In., 0.70 h 0 80 ; hnMî''s ilrt .^uche.rif t .Oôà 1.10, vac i i e s d p h o ' eF • r.ci 1.7 1 à^O.SO ; VHchPS l a i t i è r e^ lôO h 350 ^ept':?»--. 150à 350; ohevHUx, a d u l t e s c h e r

i es . 2t20 « 2.25 10 kil ; mon ton . s . 0 00 il o.r'O , «j. n n \ , k i lo . 1.20 à 0 00 ;

S u r l'Ksiiè'V'. I lnvinc l é g è r e h a u s s e , l a x a t l o n : .sur f r r t rppnt . . 'être, .cp^ 'V,

IV • . p o m m e s dn t e r r e e t b e u r p o . S t -ra.s r .... l'V.j-i los .ôOO k. 120 à 15 ) Paille i(l 01} fr. - -e inenoes p a l ' i t e s 14 f r . C id re p u r

10'1"" o p i l i n H i r « 7 ' f r . i c u f s i a d o u z . I. 2'-. ;! . 30 P o u l e t s d e 7 f r . 00 à 14. 00 la c o u p l e .

O n d e m a n d e Vu uppreuti

La J O L I E B R O D E R I E F R A N Ç A I S E

Para i s san t le I B d e ohaque mois 0 . 3 0 L E N U M É R O

' .Mil f^t, l'inniiic. s.m tiniii riiidique, un ) ."ii.i Ira (.'M- . .\o:i> esperniv^ nu'll sera le. :. ' 11', .iiij ,ti lunies |.'< dames et jeunes Ii e- Miami e . Il' VI riwe?. de Mroderie,

l.i i. Il i-i'.V. r..i.',.aiiri' ,-uiil piiui'iant des l u s e.-.' i iilieiieiii, i.L II.luçaiscs. Par (|UClle

• i. MMiiuii rlious-uuu.s nriiveiis a subir .sans • 11.-- en (ipeirevoir, le.-) (.uùts et les modes •i iMll. lîlii;i ?

a Joi to Eroder lo F rança i se esl, de plu?-' ,1 • •! . I) ll"UVe|ii on

' • • 'I ' np 1 V .iiii lèii's (le, JrodOri'i a ' ancho IJrodorls c!o Couleur,

Lii.y.j/ij , , ,ou3i.t)aux OL/jotstoLayotto • ! !• ' t II' Il . m I I (.urloiit ou

I 1 I e n:.'l\ie!',- I 'i':!ie'i! , n Slippleiin II! un Do siii (.iciU'i d luiijiiiirs pi'ii

l .U^ i l ' do« AliONNI-.Mlï;\TS : • ' ' M . ' , ouii. - : r> !'•. I..I p .r an. L i.i iK' I' •' C Ir. r)(J p i r an.

L . Jo.i ùu i iy] "rimu Gr. lu'l Cbl oirerl A loulcs le» .\b '..iicct d'un .\n.

i.f. .1 l'-.iii^u ' util. Il ir. ji, ! ii/r.ui^tr u fr, ^oj .11' ,. it cl

ItriHQOEHI f !ANÇ .jSE, 83. ru» delà Snnté, Pari» (I3'l

!• .-I • i;iii,.>, m l J'e.'-.s.iyL'i' los un iliod':^ •• ' ' I I' . i' 1; • • . V III!,M'> I;,. dll

.•il ji. de .•:;iii.,!Ib;iiii. ..iii|.('.|;ili.;,ios 1.: I 't.'DUis ae.oD' Mb, (leuiiUjUi Z a i u

* i;i; i , i! . 'éi ne IOUKI.'.» unnée.>; de f' ••• IC . '.i; i-lCiv i i iU 11 lll' lUflll l .ol iviau,

• I' • (.n l i o d i ) lu(l^, f.raee aiiipiol i • e , 'e • i 11,1 il' Ij.i i'!, Oli fl' tlX llidl.s yans op ,i'aii'jti f.i bu.i a.if . ' . iSouh u'i'.omiiiaiidons de pioll le • 'r cello oïlro loyale et huiiiuiiitaire et d'vi' ire fui.ioutd Inij niéiiie à M . O. ' -A. P A R > K K R 2 1 2 , l u o L a f a y e t t e , A P a r i s , qui répondra ( , ra lui lemeul ot discrèteaieat pa r

; r« lour du courrlor .

Courtes el bonnes L e s o o n v a l e s o e n o e s p o u r ê t r e b o n n e s

d o i v e n t ô t r e c o u r t e s . Non contentes de nous avoir fait souffr i r , de

nous avoir mis, parfois, à deux doigts de la tombe, certaines maladies, mémo guéries,l. se rappellent à notre souvenir longtemps encore. Mais alors on n'est pas ptuéri, direz vous •? L'observation est jus te . On est guéri c'est vrai, c'est-à dire que tout danger du fait do la maladie so t rouve éloigné, mais on n 'est pas tou jours su l l l samment réparé. La maladie a trouble l 'organisme et il en reste quelque chose, La réparat ion faite a été un peu une réparation do fortune qu'il faut t r ans fo rmer en réparation sérieuse. Il n'est rien do te' quo le t ra i tement des Pilules l'ink nour t n n ^ f o r -mer une r(^paralion d e f o i l u n ; de rorgaT.i>mc en solide ri^paration.

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-il d(MU' '••'4 '- do 11 i i-i

I ! eilil' 'l'..i' ' |I1': Iju.; J'iu l,ii'. ,!•',

sang . vous êtes dans la (•eriole c'est ii-diio que VO JS N'OIE-! vous n'êtes pas iji'-n tio'i | inlluences cet é iai p'inl

i£lu>lu d e ,>1" I N r s c h u r d , not;i>rc ù Q u i m p o n e

A ÏENDEE ï L 'AiHBLE Ensemble ou séparément

i" I 7 j i a m a i s o n e t d é j p e n d a i i » c e s , s is . ' il Umhi i i ù r l e , p l ace Sa i i i t -Micliel n" 21. oonri ')- ' s o n s le n o m d ' a n c i e n n e i r a i s o n CO.\'.\N el POi';-ZMID.

Vn fonds do débit de bois-sons et d e reataurant, l e u u d a n s la iriùine i i iaiso:) .

S'adrrsi r pour trniler e.t. pour tous renseÀine.inmts à M' l'ESCllAUD.

Mme Arnaud S;imuo!, lôG, hoiilovir'l .Taeob, ti nochefort- ' -u '-Aler, a l'ail avec !es Pilule^ i^ink une exi"^riene" ronv.-iine nti! .

" Mai eu, i! y ipi.'lipn's :iii!ii"'s. l'erit elU». une plenriVie. I..' in.'il piis it t e u n s i l i ' o r l bien soigné a éle vaineii, iii:d- il . .-t îm oMlt >j-talile ipi'il m'i II élnil r. '-lé ,iiu':.|ii> cliose. .laiiiais, di'inii- (••!;.• m.il.'i'ii .je i.'iiv.ii,. p'j nie dire : i- ,li' me mt;,- Icul à l' iit liirii ... .Non, j 'avais toijjoiir.-- i\ me phi lelre, sud. d.; l.iliguo O.x.iKeree. de iniununes, ne doiiioui.- 'liui> le

de inm.x ..'. <l<il!i:i • iiu.-ï:. i.', soins i)C me ii;an(!'iaiénî ' j ' i - . ir.on ;*!iuii'iih\|i()u ,co

j:ierin,ii!"r I: «le. ();l

: i'UltO.>_dO viijiis VKiis

fiu^jil hien, un ipi'' le..s sni?!--:, I. m'a cur:-'',Ml' d Pilule-; l'iiik, ce aire nue, v'i'.'i'.' .i ve- L-onpes i.iliilr-, J - rrre seij-i p;ul',iilt;iiii;iil bie.H ai..i.)ii!'.j'Mi! t • ipie me "poi le miei N (|:.e, je ne m.- Mii- j.ii,.,';s poiti e. ,io siii.-.- fiji'lf l'I Ii'd.1 plus à lue pi.iii,dre (l'aucun m<il;iii-e. ..

Les luala lie.s épuisent le s.'i'ig cl, lani rpr" le aiig n'a pas rep comp.j.-il i):! iiormale,

(I- Ionvalo-i'i^nce, i','-^ • ••i\. UlUW (|U0

Suus Ccr.aiii 's e,i l'iii.-er el c'e.-:!

dangereu.x, alors qu'd esi (lùs lacilo de ra-bréger. Les Pilule- Piuk, m donnant du sang riche et pur avec cha-pj - [ iiu e, r. duiseriL au m i n i m u m les conval. .«cence-;

Les Pilules l'ink sont e n v o û t e dans loute.s lesith irinaeieset au dépôt i.Hiiuruiaei.-. (..Uilm, rue lUIiu. l ' a i l . - 5 0 i a b . U e ; 1. s .six boiles, Il fr. un, l i a m u .

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l E . l ( > L ' l t i \ A L l i K H U r . ^ l O I M ^ l i L R S L A tU»IHi l ' I t A ï K ^ t L i : . , L A I»OUIVjK AKilir^i.K, 19, Hoide>)a d i>nint-Germai>i, pAJilS cuiitfliant modes el palrom,l ai>aux dioers co sHls vraliques, la POlJPk^Ë iMO-D12.L.Ë « I O U K i \ A L U K H l < î . \ F A i \ T S don-nant modélet d'ouorages, patrons et découpu US»

t R E M E R C I E M E N T i ^

La f a m i l l e L o R O D A L L E C , r e -m e r c i e l e s p e r s o n n e s q u i o n t b i e n v o u l u t a n t à Q u i m p e r l é q u ' à S c a « r , a s s i s t e r a u x o b s è q u e s d e

Monsieur Giiaries LE RODALLEC • Juge de Pajx' ; ' , ^

, , Ali6i|a Président de la Société d'Agriculture* Ofnci'ir d3 l'instruction PuWlqye

' •Clievatlirr- du Vlllé'tite 'Jg.ri'CCi'ie.'î-'^-

dociMié nu P a v i l l o n (Bourgneuf) s a 83" a n n é e .

A ins i q u e t o u t e s c o l l e s q u i l e u r o n t t é m o i g n e d e la t y m p a l i i i e e u c e t t e d o u l o u r e u s e c i r c o n s t a n c e .

O N D E M A N D E U n O u v r i e r T y p o g r a p h e

à l'iinprimerie de l'UNION AGRICOLE

a ' ^ S A U P U B L I C

Chambre Syndicale Française

de la Pliotodraphie et de ses applications

Depuis .pielipie temps, le publie est KOlPeité pur eerlîdiis courtiers en pholographic qui lui olVrent desaj;ran(lis,sements pliotographiques à des prix dérisoires.

.N'ombre lie fois, ces courtiers disparaissent .«ans relour. emportant, avec l'accompte versé la plK.lo.L'i'api.ie (|ui leur a été coall.'e, sous lo eouvert de lallueieuses promesses , rausant ain^i line .loiileur nouvelle aux familles déjfl si éprouvées par la Kiu rre.

Il faut qiii*le, j.ublic. ,soiL bien convaincu (pie ;!t'!soiiUo ,'.e peul travailler pour rien e l (|iio lii l:av;i):oli''U'L a vil prix n'. iaucune valeur ;(pie •eiil je l'iiiiiiivi'upiie litiii.ii e t connu . et dor.i la -:îiii:iiliin'et le ti;i<sé .-ont une garantie peul lui d('iii."i' iM Iravai! M'rieij.\.

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A UENOiiE A l.'AlfilAeL£ e n l a Vi l lo d e Q U i n i P E R L É

U n e '•ÎNISOII I»<MIVO p r o p r e à l o u l c.omiTiPrce, c o m p r e i h u i ' , aet:ui;lle-m e n t uii'.; l )o ; ] langer ie , un di ibi t d e b o i s s o n s o* u.i ai- i^ ' i^in do c h a u s -s u r e s .

"lîour li ' r r iô r i ' aven r^uat re é c u r i e s haug. ' i r i t vi. jlif m a i s o n . - •

S'ad'^sxiv II i'iUadf.

E u d e de M» G a C H E T , n o t a i r e à ',11II! p e r l é

A V H : H O R . H ; A l'Amiable

e n . l.a v i l l e d r Q d.e la, v i l l a

U iNi - • M . A i S O N •(•Il P'X, d . ' -e lr i rn u i s a r . l e s e t t;r"iiiei'.-, aVi'e javdiu t e r r a s s e »

S aiir<'à\ii!r à t'I'Aado,, rue Jiruuzic n" j

Br f i c n n n f ' c " " d e i n o a m p n -h Utl i ld l lUb i J à l i u n s p o u r bUi-• i i le.- (•Ii,(>!is a in r.ii i s s é . S ' a d r e s s e r à M.

de lli •i;e;iiOiil au lUiaulrois Q u i m p e r l é .

i h i ( I C i l î i l S i d o ^ ' ' T / Z e ' ' ® m a : p u m , po r «oin n , u s ; p e u i iupoi- le la

u r . L'aire oH'ros ".'ù Syn(!ic',:il a g r i c o l e i j d i i i i j ' f r l c .

LA H tif^ G uér lé i l i

C H U T B 8 0 1 M A T R I C I S OePLACËMEr^TS DES eRQAHM

LA HERNIE, parses soufl'ran('os et la gravi té de ses conséquences, est. cer ta inement une dés plus grandes calamités qui f rappe r i ïumanrté . Ses plus nombreuses victimes sont lesVTBÀ-VAILLEUR8 0 E LA T E R R E cticz qtii le3 efforts Physiques, dûs à leur pénible l à b é u r provoquent f r é q u e m m e n t . U E T R A N Q L f e -WIÈNT HERNIAIRE. Quelle belle df'couVci'te pour tous ces malheureux que. la M É T H O O C LEROY DE P A R I S qui, sans aucune gêne, e t ans changer les habitudes, fait d isparaî t re niisç-ilft' la HERNIE et en assure la QUCRI-SON DEFINITIVE c o m m e l 'ont a f f i rmé les iWILLIERS DE G U E R I 8 0 N 8 déjà" publiées, , et que confirme à nouveau les A T T E S T A -TIONS prises parmi les plus récentes :

M . LEROY, spécialiste-herniaii 'e, PARIS.,^ .le suis heureux , de pouvoir Vous témoigaer

toute ma reconnaissance.

Grâce à votre MERVEILLEUSE M É T H O D E la HERNIE dont j e soulfrais depuis . P L U -SIEURS ANNÉES est ab.<-olurnent aUfcRIÉ . Aus,si veuillez croire à toute ma gra t i tude. '

12 avril 1916.. Mme BEUZIT.

au Drennec en Saint-Cadou (Finistère)

IM. LEROY, spécialiste-herniaire P A R I S .Je ne sais comment vous remercier , car

g r à e e à vot^e MERVEILLEUSE MÉTHODE j e suis C O M P L È T E M E N T GUERI, de m a HERPJIc (jui me faisait soutl 'nr depuis 2 0 ANS

5 décembre 1010, ROIGNANT Gabrie l

<\ PLOUGOULM — Finistère l léf i ter encore, senait êt.'-e son propre bour-

reau. C'est p(<ur(ji;ûi, r o u s sommes heureux d 'u inonccr à nos leoleurs que M. LEROY Ta, i'^aibourf.' Saint-.Martin, PARIS, sera à nou-\i ' .u parmi nous,

HERNIEUX, ne confondez pas et ne m a n -(l'iez pas d'aller voir l 'éminent spécialiste qui » :c,evr.i : HOMMES, F E M M E S et E N F A N T S ^ (l'ins les vidus ci-après. D o u a r n e n e z , Dim:inc''c Avril, HoUt de France. Pont- l 'AbbO, Jcud4 ; .\vr;i, Ilctcl dis Voyjgeurs. Quirnporlo , Vendredi 6 Avril, IM/e/ du Commerct. QaimpâP, .Samedi 7 Avril. Bolel DuParc.

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MAUDIES SE U FEUE La femme qui voudra éviter les Manxde tête,

la Migraine, les Vertiges, les Maux de reins qui accompagnent les règles, s 'assurer des époques règulièr6s« SUDS. iivance ni retard, devra faire un tisàge constant e t régulier de la

* JOUVENCE de l'Abbé SOURY De par sa constitution, la femme est sujette &

un grand nombre de maladies qui proviennent de la mauvaise circulation du sang. Malheur à

celle qui ne se sera pas soignée en temps tttile, car les pires maux l'attendent

La JOUVENOI d * l 'Abbé SOURY'est composée de plantes lnof> fensives sans aucun poison, el toute femme soucieuse de sa santé doit, au molndrémalaise, éh Iblrè'feSôge. Son rôle est de rétablir , la parfaite circulation du sûng et de "décongestionner les différents organes. Elle fait disparaître et empéclie, du môme coup, ïesMala- ' dles intérieures, les Mêtrltes, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mau-vaises suites de Couches, Hémorragies, Pertes blanches, les Varices, Phlébites, Hémorroïdes, sans compter, les Maladies de l'Estomac,-de l'Intestin et des Nerfs, qui en sont tôujours la conséquencè. An moment du Retour d'flge, la femme devra encore faire usage de la JOUVENCE d« l 'Abbé SOURY pour se débarrasser dep Chaleurs, Vapeurs, Etouffcments, et éviter les accidents et les infirmltésquisont la suite de la disparition d'une formation qui a duré si longtemps.

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Page 4: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

A L'UMBRE DES CHESNES (BibUogrttphic}

i t l i l l l l l l

lueux, el Bleiz le lourdaud, el Skanv, gen-tilhomme d'Ecosse, tout brave en sa robe mordorée, tel ung pain yssanl de la fournie du geindre ? Iceulx, aussy, passèrent, el de\

A u b a c h e l i e r H e n r i P i é d e v a c h e , s i e u r d 'Yv igDac , s u r le f a i o l q u ' i l e s c r i p v i l A l'umbre^des chesnes — P a r i s — 14, r u e V a u n e a u , - VU» - 191C.

Messire, J'aij très bien receu, en son tems, l'envoy

moult prélieulx duquel vous voulusles guer-donner, par aoubvenance de nos belles joux-tes, votlre M e x - a d v e r s a i r e » comme faides estât que, jadis, rompismes aulcunes lances,

mieulx, dirons-nous, slyles ou calames. Très coïntement, engrava le voslre ces pe-tites tablettes, en telle fasson que ne scauroys nu reguard du soulcy que avés prins de à moy les faire tenir, m'en piper l Au demou-rant, je ne dyroi quelle paige est, là-dedans,

^la plus digne de los : au vray ce sunt toutes et quantes, fleurs fraisches en un co^lil, et telle abeille voletant par pourpris, deçi delà, je ne veois où arrester. A mon soubhail ne passe la rue Vanneau, qu'és-bords et limi-naires d'iceluy et je'ne risque la compaiynie du mire lequel est dç vous servi en granl' dilection, ains est à moy sy corvéable, de tant seulement révoquer son nom, aux litanies de mon citoire. Combien plus m'eust agréé la hantise dei Monsieur voslre Père Grand m é d e c i n d e o a m p a i g n e l Parainsy, me pen-chant au par-dessus de voslre espaule, en le gurgite dt.Poul-Dahut, mssleroi-je, voulon-tier» mon pleur au voslre, enmy l'àscrelé océane en quelle se desbatlent, par le faict du peu de courleysie de M. Gaenolé, les os qui charpentoient ce bel instrument d'a-mour qui feut fille de Gradlon le Grand. Plus oultre, à votre narré, Yseult la blonde el Viviane la Bonne Dame, véhémentement troublèrent mon somme monastique, alors que ma lampe n'esclairoit plus voslre bré-viairt, tant perfumé d'hymnes a u x D a m e s d e B r e t a i ^ n e . . . N'estoyent-elles dansanles, es-chceurs de ces filles de mer, convegant vers Beau-Port d'Erin, ung tonnelet non vuyde comme preslent aux Danaîdes argo-liennes, les Grès el Latins, ains ayant à son bord, ( sy e s t o i t - i l n e f ) la dame Azénor et Monsieur sainct Budtk, enfantdet... Ne jouoient-elles, cet filles ung tantinet payen-nes, au douet de Tremazan, duquel esloyenl rendus nets les drapeaulx et toyles de la chaste Haude, réputée pute et fille folle de son cors, par ce bouillant Tan-Guy, auquel les pourpos et dfbvis donno^ent au faict de sa sœur, tant ordement, à guarder .» Il est vray, à seureté, que Madame leur belle-mère, estoyt experte et idoine aux blandices et fal-laces, desquelles sont accoustumez les hérc-ticques peslagiens et aullres pour faire cuy-der droit ce qui est tors et de ces dicls here-ticquet mâles ou femelles en connaissons-nous -encore à foison, peslagiens, semi ou quarterons de peslagiens, et n'est-ce votre advis et sentence .* Ains mais, je ne veulx vous présenter les apologies de ce dessus dicl-Tanguy et j'opine ce brutal avoir esté digne d'utpf décollé lui-même et sa teste avallée dei eapaules ! Car enfin se peut-il que sogent telle» gens qui vont décapitant leurs sœu-rettes, soubz apparences qu'elles ont eu acco-modement d'ung serviteur.» Trop de beson-gne en auroyent, en ces tristes jours, planté de chevaliers à t'esguard de sœurs ou es-pouses... Et pareil estât fer ois-je de noslre souverain seigneur, le Duc Pierre deuxièsme, lequel feut assez osé, en la façon que. rap-porte le bon Albert, faisant despouiller Madame d'Amboise, sa femme, en le relraict conjugal, duquel, aultrement, il n'usait le vi-lain couard, devant qu'il ne la chaslinst, le^ tout sur l'opinion qu'il print d'estre cornard, et que grâce à Dieu, il n'estoyt I Combien en usa, diversement, voslre très loiilain uncle. Monsieur sainct Thugen, lequel aïant surprins sa sœur au milan de Brocéliande, desctara pour tout potaige estre plus idoine au guardement et tutelle des chiens enraigez, qu'au bon castoyement des personnes du sexe. Ainsi le contastes-vous, jadis... Pour-quoy omistes-vous ce bon debvis en voslre opuscule? Pour de vray, il y fait faulle...

Par ainsi, eussiez-vous engunrdé nos bons chevaliers, navrez au déduict de guerre et lisant ce concis, d'estre à jamais louschés des tisons de la jalousie... Il esl vray que leur benévoles guardes-malade ont plus fi-gure d'ange, dessoubz leurs voiles blancs que n'eurent oncques D î m e s de Ure la igne , voire Constance, fille d'Alain, qui ayma Louis le Jeune, Jeanne Juhel qui feut ai-mée du bon pilote Hervé Bielle, au Croisic, Lucile de Chasteaubriant, la dolente sœur de René.... Iceulx qui ne veirent que gueules de couleuvrines, es-bords des tranchées, par resverut el songes, imposeront un hennin sur les testes charmmles et les feront pen-cher aux remparla de Dinan, au-dessus dg ta vallée d'émeixwde, tout embeguinées c7é lierre, gui, cht'vrefeuille, vigne- vierge, lau-rier et jasmin d'Bipaigne, '$1 par ainsy pre-nant fiance en videur'et- santé recouvrée, (reuveront-ils en vèus IJippocralès au vray.

Puis meslant l'ulilfi ù^ l'agréable, selon le précepte de l'a9i^nf tçuê proufictes des leçons de cestuy l/ms potir ramentever quel chiefde guerre fbut Irochu, lequel a Irop cheu, en la publicqm esïiihei du fùiât de la malice des chronK^keura de l'an septante et unze,et de toute h/Dahière de pelerins de des-confort elde\mensonge:'Ët, i'erqntplus oùllre. Us âmes dolentes de ces pt'éux chestivés au déduict des batailles, gaillardes comme de-vant, oyant le dU^^ fl^ la. << S lob i l i s a l i on », comme aussi souHr^otù^^ .uag. petit, en leur »olitude'terreslre,iiceulx qui remanent seu-lelt, icy-bas, elidetquels K l e s M o r t s i sont accueillis tels de dottlxamis, « d l'heure où l'on creuse ses reétieries ».

Et désineroi-je èesleépistole, Messire, sans gouster une foys,fi él vous, à noslre dilec-tion toute une d Veèguard des chiens. Sy parfoys, r e g u a r d e z v o s l r e o l i ien , d'amitié alnsy feis-je au mien présent. Je dis présent, car des asmes fragiles de ces modestes com-paignons, une mélanckollque cohorte envl-ronne. la soubvenance de mes jeunesses qui wffleurent »/ Oit'eales-tfbus, Fox l'impéi

leur compaignie moult de bonnes choses

r i ion est de vacarme ; les détonations se répercutetlt et semblant se heur te r — Leurs arrêta, pressés,"rapides, str idents, les obus pas-sent et su r l e t sa i l fan t boche, reoànver t de

qu'oncques,, mesoùen, ' n'aurdgl Et moy en le reguard presqu'humain de maislre Illio, lequel est de présent mon chambellan et ^scuyer, Je lis tels inlerrogals d'angoésse ^ue, prés de l'astre flambant d'hyver, 'e ne | me lasse de guarder, comme présent de haiiII prix, sa patte dévouée en ma dexlre..... El ne le faicles-vous ?

Adon% sans barguigner, j'ayme voslre misselel Et n'est-il ainsy que vous le doingnez d'entendre, comme ung récit limi-naire « à qui nos soldats auront adiouxté de belles paigcs de pourpre et d'or »... Je soubhaile, Messire, que vous nous en fassiez le conte, sans tarder, alors que seront dea-confiles, à toujours, les osts nombreuses des gens d'Allemaigne, teutonniques, ogres, vi-lains Boulgres et Turcs, ruez à l'assaut de France la doulce. Ce sera droite continua-lion, d'autant que tels jadis Dugw'esklin, Clisson, Richemont et aullres, ne sont-ce les Brels qui à ce jour, fournissent tout bon chroniqueur, de plus granl abundance d'encre pourprée ?

Soubhailant, Messire, bon vent à l'esquif par vous lancé es-mers de In critiqua el judgcment du bon Public-, je prie Dieu qu'il vous mninlienne en sanlé et joie I

Votre serviteur et e .K-adversa i re , Xtéon XJ7 BJBRRB.

(ABALOIX). Kemper'ii* ce 2S'in<i de mars

M. 900 et XVII.

X.A. MEVUJS SElSOOMADAXRli. Sommaire du j i Mars 19 t j

En»oi, sur demande , 8, rue Garancière, Paris, d un numéro spécimen et du cataloKue des primes de librairie ( a i Jr. de liyre» par an),

P A R T I E L I T T E R A I R E Les ilafiDS dt h f'icSoire :

Contre amira l Degouy, VI. La Mailrise • « mers. — Arthur Cliu<iuet, do l 'Académie des sciences moralos et politiques, Mjub(!ug4 in lys)}. — Comto d« Caix de Saint-Aymour, Le SUg4 de Péronne far les Impériaux en — Maurice Deroure, Le Uilieu du jour (IH). - ' Marie-Louise PailleroB, Le Petits Carnets de Suinle-Beuve (Ul, — Paul Ulanch.main , Chronique agricole. - Isabelle Sandy, Si Tu n'étais venu (Poésie). ^

Les Faits et Us IJiet au jour U iour Bibliogrêfhit

C l i o s e s éc. a u t r e s » P r i m o p o u r l a c u l t u r e d u b l é . —

La loi qui accorde »ux cul t ivateurs une primo de 3 f rancs par quintal de blé récolté en 1917 pt qui leur alloue, en outre, une pr ime de 20 f rancs par hectare de bM.ensemencé de plus qu'en 1915, prescrit aux cul t ivateurs qui vou-dront loucher ces primes, .do déclarer dans les deux mois qui suivent la promulgat ion de la loi, à leurs mairies, la g r andeu r du ter-rain ensemencé en blé par eux & l 'automne 1916 et au pr intemps 1917. Ce délai de deux mois expire maintenant . 11 ne reste donc plus que pou de temps aux cul t ivateurs pour faire cette déclaration. Les maires dos communes ruraifls seraient bien i^ispirés en le leur fai-eant rappeler par la voie des publicallons.

I -a c r i s e d e l ' e s s c n c c . — Avant do songer à Inlerdire, dit l'Oucst-Eclair, la circula-tion des automobiles privée.-», no serait-il pas nécessaire'ri 'empécher, aux armées , le gaspil lagc Uo l'essence ? Nous nous étions llguré bien naïvement , que depuis qu'on l 'avait dé-noncé dans la proïiao et îi la t r ibune du Par-lement, ce gaspillage avait disparu. U nV-n est rien, hélas ! Voici un fait suggest i f , qui nous Cïit conté par un confrère parisien :

Un dé tachement d 'automobilistes avait été chargé d'aller prendre livraison d 'un certain nombre de voitures neuve.s. Avant do les emmener , le chef du détachuinent ordonna de faire tourner les moteufs qua t re j o u r s et qua t re nuits do suite. Pourquoi ? On se le demande encore. 101 ain.vi furont consc m m é s 'iK.(XXJ litres d'cïtience, ce qui représente 5040 francs l

A u Secteur L. A. Une. détonation violente. L'abri t remble,

du sable tombe en pluie su r la table et des brui ts de course précipitée viennent du boyau un minen ! Les Boches recommelicent ma lg ré le sévère tir do rtpiésaille.s qu'hier leur a l l i ra un tir trop copieux de .Minenworfers.

Pré lude do bombardemen t ou projectile isolé? Attendons !

Un deuxième, plus prés celui-là, puis un au-tre et régulit^rcinent, deux par deux, ils arr i vent maintenant .

J 'a t t rape en même' tenips mon casque et ma canne ; il faut aller voir, maintenir les gue t teurs à leur p'osto.st si po.S8ible .so rendro-N compte du point oii les Boches ont leurs engins en batterie.

A peine sorti, j 'en distingue an, il monte trôs hau t , avec des balancements , tourne lourdo-nient .-iur lui-même, .l'évalue aussitôt <iuo sa trajectoire le conduira bien cent mèt ios derrière moi ; j e le suis des yeux, il toinoe h une vitesse foudroyante et le remous d'air me fouotlo le v isage , . . . le brui t du choc su r la terre ; j e ren t re inst inctivement la tôte entre les épaules et rien!, il n'éclate pas.

Un aut re I L,e temiJS do m'apla t i r ; il explo,«o celui-là', a moins de vingt mètres . Les oreil-les mo tintent aussitôt. Je suis aveuglé et cou-vert du terre ; des éclats brui.ssent.

Ahl les chameaux II d 'un bond jo suis dans l 'abri des téléphonistes et j e presse sans a r râ t le boulon d'appel •< Allol Allol Le comman-dan t esl ià7 VouloA vous l ' appe le r . . . Allo-c'est vous mon c o m m a n d a n t ; nous sommes arrosés de « mlnen », c'est plr«» qu 'h i e r , . . . no pourrai t on .obtenir un t i r î A l lô . . . Ahl la 5* l'd dé jà d e m a n d é . . . Par fa i t , mon C\ à tout a l 'heure •

Non sans'do f réquents coups d'œil en l'air, jo re joins hibn P. ' G. avec iin regard ami aux cinq mètres de terre vierge qui le protè-gent .

Nous allons bien voir ; aux écoutes, iinpa-tient, j ' a t tends .

Voiiai cela n'a pas été long ; net, v ibrant . Impérieux, le 7 i entre en danse ; un seul coup d 'abord, suivi du si if lement preste et Joyeux do l 'obus.

Jo me plais à prêter m a pensée & l 'obus de 5. « Me Voici 1 » nous j e t t e t-il a l l ègrement en pasant au dessus do nos têtes — Qarel » doit-il g ronder aux lioches -tapis — Fantassins mus frères , n'avez vous pas la môme im-pression.

Toute la batterie de 75 donne malnteoaia t et dé j à les gros minea 'werfers se sont tuii ; l ' h c -

Je sors.. Il faut crier pour s 'entendre de tous les abris, de t rous insoupçonnés sor tent main-tenant des têtes que d'énormes souriras fen-

i dent d 'une Oreille à l'autre et les.,r.iflexioDS 's'échangent « Qa'est-.qo qu'ils prennent ,—Tu, " parlés ! — N'y a personne d 'amoché? —••Oh'l;-i

mon vieux, si ça siffle! " La batterie s'apaise, esp.ico ses coups. Quel-

ques 77 rageurs fouet tent nos parapets cl aussitôt les têtes disparaissent.

La 'nu i t t o m b e . . . le calmo rev ien t . . . un coup isolé . ; , un aut re enco re . . . plus r i e n . . . c'est fini ' — Affolé, un gros rat fllo et s 'engouffre dans un abri ou l'accueillent dss c lameurs et pour une minute les poilus oublient tout dans une chasse frénétique.

Vu Çmimjf^tlois.

T a . T « t i o i i d u p r i x d u s u c r e . — M- le préfet du Finistère vient de p re -d re l 'arrêté suivant que l'on t rouvera en vente A nos bureaux.

Art. 1". — Le su r re ne pour ra être vendu en gros ou demi gros et détails "à des prix supèrifiurs aux tarifs stiivants, dans l'agKlo-méral ion, de Brest-Lanibéz»'llec.-Siiint-iVÎar.î-S.iint-Pierro Qiiilbignon ; à Morlaix ôt dans les parties agglomérées à cette ville des com-munes de Ploii jean ot Saint-Martin des-Champs, ii Quimper et dans les parties aggio-méiées à ctUlo ville des comuiu»es d 'Krgue-Armel, Kerfwunteun et Penhars ; 1° .^ucre on pain et eu morceaux irréguliers, gros et petits déchets, gros ou demi gros, le kilo, 1 fr.- 58 ; le détail, 1. 65 ; 2* sucre ralRué, scié et en boites ou paquets d 'un kilo au moins g tos ou demi gros, le kilo, 1 fr . 02 ; détail 1 fr. 70 ; ii* sucre raffiné en poudre, semoules et glaces de sucre rafliné, gros ou demi gros 1. 58 ; détail, 1. 65 ; 4° sucre cri.sUllisé ou gran-nulé en poudre, glaces, semoules, pilé, gros ou petits grains dits « extras », gros ou demi gros, 1.50 ; détail, 165 ; 5" aut res sucres cristallisés ou granulés , gros ou demi gros, 1. 45 ; détail, 1. 55.

Art.. 2. — Dans les aut res communes , ces prix pourront , en rais:on des frais de t ranspor t être m a j o r é s d 'une somme ne dépassant pas 0 fr. 05 par kilo. Toutefois, si b s détaillants de ces deriyéres localités viennent s 'approvi-sionner par leurs propres moyens, chez les marchands en gros, la dite prime deO fr. 05 par kilo leur res tera acquise t t , par suite, le marchand en gros sera tenu de leur livrer le sucre au prix du tarif de base sus indiqué.

Art. 3. — Dans les prix ci dessus et con-, fo rmémen t aux usages couimeiciaux se ion t comprises les enveloppes el boîtes en carton r en fe rman t la marchandise .

Art. 4. — Les marchauils en gros devront indiquer d 'une façon précise et détaillée su r leurs factures, la qualité, le poids et le prix du sucre vendu.

Art. 5. — Il est formel lement interdit à. tout, commerçan t d'exiger pour la venle du sucre, l'acquisition de toute an t re denrée de quelque na ture qu'elle soit.

Art. 6. — Le présent ar t^ lé ent rera en - vi-gueur le 1» auril prochain. Il s e fa affiché de manière apparente aux Irais des ôommer çants dans leurs magasins

Art.7 — L î s infi'aclious au présent a n été lant p i r les vendeurs que les acheteurs ,seront pour-suivies r igoureusemeul . Les comm-îrçants qui au ron t encouru des poursuites judiciaires pour coatravenlion au présent, pourront se voir suppr imer toute livraison de sucre.

DE A . i i t o u i *

L'IMPar S^R LE BEVENU Avantages de la déojarat lôn. — La déclara-

tion assure au contrib'udblo lo béuétice des déductions pour charges "de famille qui peu-vent grever son revenu global, dettes, impôts e t c . . . Aux termes de la loi ces déductions ne sont acquises qu 'aux contr ibuables produisant la déclaration de leur revenu. La déclaration procure des avantages séritiux a celui qui l'a souscrit ; le contribuable a donc intérêt à en prendre l'initiative.

Défaut do dèclapat lon-taxat ion d'offlce. — Tout contribuable qui n 'aura pas fait do

dftolarotion dans le délai prescrit, ni dans le délai d 'un mois après l'avis du cunlrôleur des contributions directes, cal taxé d'après te re-venu qui lui a èlé notifié dans cet avis.

Bien entendu le contriliiiablo aura tou jours la faculté du faire opérer les rectinciitions d 'après ses obsorvutions écrites ou verbales.

Kn cfl qui conceino la taxation u'utllce ojipo.sée par le contrôleur h une déclaialion qui t;st, lors de la vérillcation rcconni;o aito-iiuée, lo rovctiu imposable ne peut dépjisse •,à moins d'éléments cerldiiis coiilraire.s :

1° P o u r los p ropr ié tés bâ t i e so tnon bâties. -Une .somme égale au revenu net se rvant de ba<e à la contribulion loncièro.

2* P o u r les bènèflces agr icoles . — Une somme égale H la moitié do la valeur locative des terrc.s exploitées.

P o u r les p rofess ions a s su j e t t i e s à ta patente. — Une somme égale à treille fois le principal do la pat'Mile.

(Juanl a la taxation d'ollloe dans lo cas de dt.'fatil complot do déclaration, lu contrôleur pour l 'établir, s'ell'oicc de dé terminer à l'aide de toutes données ui'rlainns en .sa profession, le produit nol do chacune des sources de revenu du contr ibuable.

A défaut do données cortainû.H, son évalua-tion est guidée par les maxiina dont il vient d'élre (|ucstion.

Le contr ibuable qui »o refuse à déclarer le montan t do son revenu n 'encourt aucune pénalité ; mais il serait inadmissible que le contrôleur soit obligé de faire bénéllcier ce conlribuablo d 'une at ténuation d ' impôt i n ju s -tlllôe, de telle sorte que la taxation d'oillco conslitmirait pour les assujet t is un régime de faveur beaucoup plus favorable que l'imposi-lioti établie d'uprùs la déclaration oxacto du revenu ; ce serait en réalité une prfmo lï la non-déclaration. Aussi en cas de non déclara-tion le contrôleur lera une appréciation très sttricu.so de r importunco globale des ressour-ces de l'intérc.sso et l 'adoptora [irovisoiromoiit commc base d" taxation, mémo si c t t o déduc-tion dépasse les mixxima dont il a été p.4rle.

Réclamat ion. — Les réclamatians hont ins> truites ot jugées comme en m a t i è r e ' d e s contributions directos ; ladécision est prononcée en audience non publique.

Communlostlon de documents à l 'adminis-t ra t ion des contr ibut ions d i rec tes . — La toi n'oblige pus Ics.conlribuableH a la production d 'aucun acte, livi'e ou pièce quelconque. Si par intérêt, ils sont conduits a communiquer un document touchant au secret do leurs airaires, i l s . n 'ont .à c ra indre aucune divulga tlon. Rn effet, toute personne uppeléo h inter-

venir à l'occasion- de ses fonctions dans l 'établissement i è l ' impôt est tenue au secret, professionnel.

). -• r.'i. ÇaASf^eB SOJe. A p p e l d e l a C l i a m b r e d o C o m -m e r c e . — La Tlhambré de CommiBrce dé-sire seconder de tout son pouvoir'le's efl'orts du -Gouve rnemen i et de Ma Banqui^ de France pour faire : ren t re r l'or dans les ' Caisses de l'EI«t-6<; -pour :ïirulUplier"leS"achaté'd^f> Bons ou OljliJ^atioas 'do natidilàle. P:ilc adresse donc ce pressant appel aux industriels, aux commerÇints de sa circonscription, et les invite à prouver une fois do plus leur patrio-tisme, en favorisant la collecte de l'or aussi bien que le placement de nos ti tres nationaux.

La-Chamlire sai t que ni le» commerçan t s ni les industriels ne peuvent avftir chez eux do grosses ré.serves d'or. En temps normal ils connaissent t rop bien le prix de l 'argent pour le conserver inaclif.

Mais s'ils ne peuvent eux mênries apporter qu 'une petite quanti té d'or, ils doivent com-prendre. cependant, que celte quanti té d'or, multipliée par le nombre con.sidérable des membres do Ipur groupe professionnel fo rme un tptal énorme et à peine soupçonné.

Les commerçants fil induetriels pfiuvent et doivent, en tous cas, se faire a u p ' è s de leurs clienis, auprti.s dp. leurs amis, les propagateurs

•éclairés au;lànt que dévoués des idées que la •Chambre leur poumet après les avoir approu-vées. — La t îo l leo te 'de l 'Or. - Kn faisant affluer l'or dans les cais.sos do la Banque de France on en révèle rftxistcnce. et- l'on main-tit-nt le cours du change à jiotro proll t ; on aff i rme la puissance du crédit de la France.; on prouve sa richesse métall ique et l'on rassure SCS vendeurs qui Jovienneti l moins exigeants.

L'or est inutile actuel lement aux particuliers: U ne leur rapporte rien. Chacun de nous sait qu 'avec des billets de bantjue on peut aussi bien so procurer co dont ou a be.?oin qu'avec d e l ' o i .

Pourquoi ga rder ce métal que. la Nation a besoin de luonl ier , si elle veut abaisser le prix de ses achats à l 'étranger, et réduire ainsi les dépenses que supportent réel lement tous les li'rançais ?

Pourtjuoi garder cet or, puisque nul parti-culier n'a lo droit de le faire sortir du pays, puis^u'eii France aucun d n c e u x q u i a u r o n t con-servé ce métal précieux mais improductif , n 'osera bionlôt le t irer de ses cachettes et s'en servir , our ses besoins personnels de peur d'avoir à rougir de son égo'isme et d'être, taxé d'iinti patr iot isme?

Conserver son or, c'e.'it t rahir l.e pays, c'est lui re fuser de soulenir la lutte, c'est prolonger la ç/wrre que le développement de notre puis-sance d'outillage militaire peut seule abréger et rendre victorieuse.

Conserver soa or, c'est f rapper dans le dos nos soldais qui donnent leur sang pour dé-fûndre avec notre sol, no.s libertés et nos vies. — Les Achats des Bons e t Obl igat ions de la Défense. - En échangeant son or contre des billets, le bon citoyen rend déjà un service sans rien perdre. Il fait un échange, comme vous le comprenez, il ne subit ni une diminu-tion d o s a lor tune ni une contribution.

Lo commerçan t ou industriel qui a d u métal et celui qui po.ssèdo.dfs billets, peut faire mieux. Il peut faire un placement, et ses dis-ponibililos portent désormais intérêt au lieu de rester stériles.. Le Bon de. la. Défense, est le meilleur d^s pl.icemiMits momentanés .

11 est remboursable au prjx d'émission dans un court délai.

Il est escompté su r l 'heure par la Banque de France, trois mois avant scti échéance.

Il rapporte un intérêt net d'iiftpôt payable d 'avance.

L'obligation oITro les mêmes avanfapcs de s^cnriti'\ do remboursement à ane date pour une somme fixe, poiir tous ceux qui peuvent a t tendre leur échéanco.

A l 'égard di's int.;iéts nationaux, le bon et l'obligation de la D.Honsc rendent les mémos scrvicrs, puisqu'ils accroissent los r<:s.>!0urci's disponiblfs du pays, mainlenanl intact son crédit, et abrèfront la lutte mililaire en nous permet tan t de dominer l 'adversaire.

•Voilà ce que la Chambre devait vous dire, et son devoir é tant rempli, le vôtre commence

Alors que chaque jou r nos soldats poussent l 'endurance jusqu ' aux ext rêmes limites des forcfis humaines pour vaincre les barbares et les cha.sser de notre pays, il est bon de se souvenir quo nous, le.s civils, nous avons cn-vprs 1.-» Patr ie dos devoirs à n-mplir ; pour être d 'autre ordre w s services ne sont pas moins impériaux.

Il .sufllt que la Chambre vous on parie pour que son aiipel trouve dans tous vos cœurs de pi tr iotos un asilo sacré.

l.e Président de la Chambre de Ooinmcrce de Quimper et Quimpcrié,

UELECLUSE. Pommes de terre geléea. On lit

dans la l.iberic, sous la si!,'nalure de M. Ber-thoulat :

Parlons maintenaiU des dégâts causés par la gelée dana les approvisionnements de pommes de terre clutiMes ou muni'-ipau.v. Une première fois déjà, hiver IUI4-I'JIS, une grande pa{tie du stock de la préfecture de lu Seine avait pourri parl'humi lilè. faute de soins approijriés Celte année, période de gène el de rationne-ment la chose est idus grave Le gel aurait pu être évité avec des prccaulions ; mais il eût fallu pour cela que les tas de pommes de terre fussent surveilles par des gens de vuilier. Com bleu, parmi les administrateurs, gardie^is et manutentionnaires de ces approvisitwnements avaient les connaissances pratiques nàcessaires : Cependant, c'est à litre de « spécialistes » et d'« indispensables « que ces messieurs se voient attribuer de tels emplois. Des tonnes du pré-cieux tubercule sont à jeter au fumier. C'est là, dans les circonstances présentes, une responsa' bilité pHnissal)le au premier chrf S'ayz pas l'illusion de croire qve pour les pommes de terre d'titat ou prélectorales, une responsabilité quelconque sera évoquée et rendue effective.

F u m i s r . - Le fumier dos bêles bovines é tant très mouillé est, a co titfo, très préoioux pour lus ten-os .«lùclics, ((uolio quo soit leur na-ture : sablo, craii-, scliisto ou grani t . Il convient aux terres (jui portent dos céréales : froiiv^nf, avoini-, orge ou .soiglf. Il ust plus richo en potasso que los ptrcédisiils et l'on sait i |ue lorsqu'il s 'agit d'aiigiiiontiT la qualité des p ro- ' diiils, c ' fbt la potasse qui donne los .meilleiiis rissultats.

Quand au fumier tlo porc, il n 'y !i quo colui des animaux on graisso (|tii .soit utilisable et il n'est j ama i s d'un bien bon apporL

.Mieux le bétail sera, nourr i et meilleur sera le fumier . Il on .sera do mémo du purin. -

L'opiiration du chaulagc est lo trai lomônt lo plus avanlugetix que l'on puisse donner au fumior. En je tan t ilo la chaux su r ta litière-on converti t rapidement collo-ci en fumier tout en formant un dépôt-diî chanx." 'Ainsi on Obtient une masse de fumior combinée en prlttéipe calcaire sans déperdition d ' aucun des

é léments fi'^sentiels à sa bonne consiilution, Fumée avec du fumier d 'étable chaulé, «na emblavure de f roment , par exemple, doanara des tiges plus f e rmes et plus résistantes, des épis mieux garnis et d 'un grain llssse e t cou-lant. Le rendement couvre et au-delà la dé -pense du chaulage.

Le sel fondu dans le purin rend celui-ci . excellent dans toutes ses applications.

Les engrais verts ('planteg enfouies en v«rt) • ont une influence des plus bienfaisantes d a n s les terrai ns calcaires et sab lonneux auxquels ils appor tenl une f ra îcheur dont ils ont tou -j o u r s g rand besoin. Les eaux f r a s s e s de les-sive et de savon f u m e n t t rès blçn les bette-raves, les é pinards e t l'oseille, la sufie «lie-m«m« Cht un t r i s bon engrais pour la luzerne, le trèfle, les prairies naturelles.

Les cendres de bois sont iennant des quant i tés assez L-levées do potasse, d'acide phosphoriqua ; et de chaux.

G. ROCHER

* Xes M0cretM de Vétàhle et d» Im JBasBe'Comr. -Préservez, vos animaux des maladies. — (Boeufs, vachfts, chevaux, m o u -tons, porcs, cbiens, etc.) Ce qu'il f au t faire « a -a t iondant le vétérinaire et au besoin, pour la remplacer , volume indispensable à ceux qui ont dos animau.x' par J. H. Malllan, vétéri-naino.

Pesez vos animaux vouk-méme sàns l'aide d'aucun imtrument spécial. — Déterminez leur âge par des procédés à la portée d e tous. Sa-chez rocoanaùlre les plus beaux chevaux, les bœufs les plus forts, les meilleures vachas laitièros. Démasquez les t rucs des maquignons el n'en soyez plus dupes. Volume indispensa-ble au propriétaire, à l 'éleveur, par 'Victor D2schauips, ingénieur agronome.

Deux cents p»ur cent par l'élevage des Pou-lés, canards, oies, dindts, pintades. La basse-cour à gros rendement) Méthodes nouvelles jjoiir la production intensive, l 'élevage dea volailles, leur engra issement rapide. Procé-dés inédits, al iments spéciaux, rat ions écono-miques, r é su lUls merveil leux. Volume d 'un intérêt prat ique considérable par Pierre Lan-dois, professeur d 'Agriculture.

Les éleveurs avisés ne manque ron t donc pas de lire les trois volumes ci-dessus. Ils y t rouveront un gros profit. Ces trois vo lumes qui sont en vente chez tous les libraires, son t envoyés franco contre la s o m m e de G f r . 35 pour chaque volume, adressée aux Editions Prat iques et Documentaires, 56 rue d 'Aboukir , Pai is .

Uitf DOCVMSUT D O N T ll_ F A U T S' lNSI*ll>IKM

Sous le lire : Sous-Marins et Blocus, M- A . Rousseau, rédacteur mar i t ime au Temps, v ient de faire paraî tre , par l ' intermédiaire de 1'/»-farmateur Parlementai)e, une brochure des tinée à compléter s u r la navigation sous-marine sa précédenie : L'Action des AUiés sur Mer, qui relatait et condensait toutes les opé-rations maritïRies de la guer re actuelle pen-dant les dix-sept premiers mois de la g u e r r e

Los opérations des sous-mar ins des Empi -res centraux, par Iwirs c r imes re tent issants , p i ra j ssont avoir des résul ta ts pouvant avoir une influf-nce su r la torminaison de la g u e r r e . Chaque j o u r voit su rg i r une liste des des t ruc-tions des navires marchands qui leur sont at tr ibuablcs, mais on ignore la cônt ré-pàr t l t soit l ' impor 'ance des mouvement s des ports , dont la moyenne se .cont inue imper tu rbab le t o i t i e rappor t de ces destruct ions avefc le total du tonnage dés navire», de commerce passé-dés par les bell igérants et les neutres .

Quand on totalise les pertes des différentes marines du fait de la guerre , on doit cons-ta ter que co sont les Alliés qui ont , p ropor -tionnel lemont, lo moins perdu. Pour a u c u n s di^s mar ines alliées pendant vingt-deux mois do la guer re soiis mar ine, les pertes n 'ont dépassé 10 0/0 du lonn.tîje total du début des hosli l i lés; la proportion a été plus forte cheE un des neutres , mais les perles subies par les Empires centrau.^ du fait de la maîtrise de la mer possédée par les Alliés ont été au t r emen t i m p o r t a n t e s ; l 'Allemagne a perdu 30 0/0 de son tonnage primitif , l 'Autriche 21 0/0 e t la Turqu ie 40 p. 100.

La Franco e t le Monde. - Hugues Le Roux a été envoyé par. / î Mutin autour du monde. Le KOUTememeat qui le savait capable d'improviser en français et en angUii, a patronné cette mission de propagande patriotique. Sous ce litre : la Frjnce et te MonJe, notre confrire publie au-iourd'liui se< impressions H'un long séjour eij An^'eterre et aux Ktats-L'nis. (Cliei Pion.)

Il a été, en .\n,:literre, l'hôte de .M. Bonar-Uw, de M. .\squiih, de .\1. Winston Cliurchill, de lord Kilcbener, de lord .Norllicliffe, de .M. I.loyd George, de M. Barnes, leader •iii parti ouvrier. Il A étudié la préparation militaire ilet points de vue du chAteau, de U rue, de la caserne, de U cliiiiro d'église, des trades unions. 11 a noté le r61e que la femme anglaise joue dans cette transform/ition des tnœur». 11 a analysé le moutement co.Timereial qui s'organise dans

le koy.-«uii-.e-L'ni pour supplanter l'Allemagne. Aux Elats-l'nis il a reçu le niîme accueil d'uni»er»elle

sympatliie. 11 a visité Wilson, Uoot, Roosavelt, Bryan, l.ansing. dont il esl le paient, Edison, des amiraux, dei généraux, des financiers, des hommes de science, des dir.'cieurj de grands journaux, des universités.

Filé dans les salons, .iccueilli dans es familles où il comptait d.'s pin. nis et des amis, il a été à même d'étudier le fond de ITiiue américaine. 11 a noté au jour le jour les mouvements i e conscience qui (ont triompher l'idéalisme «méricain au travers de toute» les éiibûcues des Allemands et des pio-Alleman<U'.

I. anccdote fourrrille. A chaque page elle il'ustre un texte enjoutS, pittoresque dan-- cette couleur :

Ce livre .•<cra. pour ceux qui songent aux relations com-mnrciales et autres que demain nous voulons nnuer avec le» Ktats-Unis, pour M. Tout le .Monde qui veut s insiruire en s luiiant, un bréviaire précieux. En voici un extrait :

Hier des dames qui m'avaient invité au C'Il lon-club de Boston, m 'ont remis avec beaucoup d'émotion une pauvre lettre toute froissée. Elles la t ena ien t d 'un j eune Breton français, un garçon do dix-neuf ans, sans doute déser teur de quelque bateau de com-merce qui, depuis un an , était venu échouer chez e lb s . 11 lavait la vaisselle. Ce j e u n e h o m m e a reçu de sa mère une lettre qu 'on m'a donnée à lire. Comment ne pas eu repro- -duiro les termes '.' « Jeun, tes deux f rè res sont morts . Nous n 'avons j a m a i s ou de lâches dans la famille. Reviens tout de suite ou ne reviens jamais . « Là-dessus, lo petit Breton & posé ses assiettes et il est parli. Ces d a m e s m ont dit : Portez cela à nos é tudiants de i'uiiivor-ilé do Harvard puisque vous l eu r par l fz domain. J'ai fait co qu'elles désiraient. L'émotion a été poignante. Je la lirai au pré-sident Wilson quand j ' i ra i le voir à la Maison Ulanchc.

Cu journal est compo«« par de» oavrisrs tyttdiqo^s Unprtnietie d« rPwlon A f r i ^ e

(LRON LK BBRREl

.0lr«cU«r-fi6rint, Lion t» lERRE

(irtltl jpar t'impnmvor Va ponr la I^aliiatioD dt

«iBttare ci-rci/i:e Msu-i* de OainMtM

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Page 5: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

34* Anaée. — N° 14 « i

L e NUMÉRO : G I N ^ C E N T I M E S Dimanche 8 Avril

ET MABITIJffE Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de rCluesl

Paraissant les JEUDI et DIMANCHE

A n n o n o M e t R é c l a m e s

Annonces Judiciaires (la ligne). Annonoes volontaires . .^ Réclames

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A B O N N E M E N T t (UIT AN) Quimperlé (vllle^ 5 Finistère e t dépar t ement s limi-

trophes 6 Autres dépar tements 7 Colonies e t é t r ange r 10

Prisonniers de Querre Réunion du Bureau 6 .ivril t!fiî

M. Alain Laurent , de Kernével, à Parchim est secouru depuis le 5»0 juil let l'.Ut»... Sont adoptés MM. Hené Goquon, du Trévoux et P ier re Morvan, de Scaër, à Merscbug ; F ran-çois Malecoste. de Moôlan, à .Munster ; Louis Coroller, de Scaér, à S l t u t g a r t ; el Marcel Lamor t , de Soa«r, k Arys. Quant à M Mathieu Rioii, de Quimperlé, il est heureusement entre en Suisse. Des habits sont envoyés à Henri Goulet, de Quimperlé, à Langensalza et à Louis Le Pogam. de Friedeh^feld. L'ou-vroi r belge auquel avait été voté une gra t id-catlon de 50 f rancs pour son travail refuse, t rouvan t par un t rès noble sen t iment de ces Jeunes filles, que cet a rgen t .sera mieux e m -ployé à l 'égard des prisonniers. Meroi à elles. Ont souHciit : M. Paul Guyomarc 'h . à Quim-perlé, 10 fr . ; Allocataires de St Thurien. quête faite par M. le Maire. 180 fr. Honneur auy allocataires de Sl-Thurien ; Subvention do la c o m m u n e de Clohars- GarnoôL 7.'iO fr . ; Don anonyme, 5 fr. ; Alloodlaires de Querrien par M. Forner , inst i tuteur . 7.50 ; Subvention de lt\ c o m m u n e de Scaôr, 600 fr . ; S o u s c lptions des petites tilles de Mademoiselle L. Joncour , & Quimperlé, 50 francs.

J V m jsrJseJMii«rs de gumrre - M. lo préfet du Morbihan adresse aux maires du dépa r t emen t une circulaire dont l 'esprit est à médi ter pour Gornouaillais et Léonards, leur

> recommani lan t de ne donne r aucune répons» aux demandes de pièces d'étal-civil ou de ren-se ignements concernant l'état-civil des prison-niers de guer re en Allemagne « en raison de l 'usage qui peut-être fait en Allemagne do ces documen t s ».

. t . L 'administrat ion est informée que L imburg-

snr - la -Lahn est p résentement le camp d'at-illfflhfl tftWft 'ffP nriytnaiark de i tuerre re^tenus

I p i P q B W M W B i i ^ la Belgique, qu'il s 'agisse de blessés ou de ma ladM en t r a i t ement dans les hôpiUux ou de p/i9onnierd employés & des t ravaux et qui D 'étalant encore ra t tachés à aucun camp.

. En conséquence, les correspondances de t eu te miture, les mandats-poste et 1- s colis-pof t aux destinés à ces prisonniers devront dire adressés dorénavan t au ' c amp de Lim-b u r g su r - l a -Labn , et non plus à celui de W h a n ^Prusse rtiénano).

L E J O U ^ B R E T O N Voir 0m qumtrikm* pmg» 1* a n m é r o

êu ta Mers. II

Le joué! s'a'Ireese aux enfanta ; il doit être simple de forme», très mnniabte, gai de cott-lears et, autant que possible., articulé -, car rien n'iitéreue les petits comme la représen-tation en mouvements de ce qui les entoure. C'est une gràiide erreur de fabriquer pour^ les enfants des jouets compliqués, trop ri-ches, trop artistiques, qui ne sont plus que des objets de vitrine. L'enfant s'en lasse ou appréhéhde de les loucher. On l'a bien vu à ta récente exposition du Pavillon de Mar-san. Là, dan» un stand admirablement amé-nagé, l'inion centrale de» Art» décoratifs exposait des travaux de mutilés exécutés sous ia direction d'excellenïs artistes : Le Bourgeois, pour la sculpture sur bois ; Jaulme et Rapin, pour la décoration ; el, en vérité, le spectacle était ravissant : des élé-phants et des chevaux aux couleurs irréelles voisinaient avec des perroquets oranges, roses et violets ; de délicieux intérieurs de poupées en bois découpé et décoré devaient

. donner au<public un avant-goût des intérieurs modernes; des assiettes minuscules, peintes à la manière rustique, brillaient dans de mi-gnons di^essoirs ornés de fleurettes peintes ; c'était une débauche de couleurs el d'ara-besques, et, les spectateurs s'extasiaient de-vant cet étalage d'objet» cambrés et stijUsés répondant si bien aux tendances de l'As,<io-ciation exposante. Mais le» enfants, eux, ne prenaient aucun plaisir à cette exposition ! le» entrelaeest les découpure» fanla»qw», le» petits arbres et leurs caisse» à ramages les laissaient indifférents el leurs yeux pafil lotaient devant ces décors de fêtes persanes ou de ballets d'Orient... Ils riaient, au con-traire, en. faisant manoeuvrer les jouets en bois blanc de la section russe : le moujik et l'our» qui martHent tour à tour une enclume, le pay»an ei la paysanne qui scient un tronc d'arbre... Us poussaient des cri» de joie et de surprise devant les arches de Noff auver-gnate» el le» jolie» ferme» de la Lozère, car c'étaient là de» représentation» d'objets dont il» connai»»ent d'avance la destination et d'animaux de la vie normale comme ils en ont vu dan» la campagne.

Il ne faut donc pa» faire de» jouets pour le» grand» enfants mais pour le» petits et ces jouets, sou» peine de n'être plu» de» motif» d'anuuement, doivent représenter la vie qin l^'takwt, ia vie gaie et colorée, telle que téiw Jêwié âme la découvre dan» le monde isriérkur,

('.'est pourquoi le jouet régional a Innl de, succès; il répond au désir de l'enfant parce qu'il est à sa portée. C'est ftourquoi, :ncnie réduils à l'apparence un peu figée, au mode de présentation routinier qu'ont ajfedés jus-qu'ici les souvenirs pour enfants vendus en Urelague, les poupées et les petits lils clos plaisent encore, plairont toujours, surtout si on les adapte au goût du jour et à la véri-table deslir.ation du jouet.

La poupée plait par son costume, le lit clos pur son décor. Mais il ij a mieux à faire. Ce qui manque, ce sont des jouels en bois composés de pièces détachées (la boite dik jouets de la Forêt Noire) que l'enfant pourra arranger ù son idée pour composer soit la ferme bretonne avec ses habitants et ses animaux, soit une scèie de pardon, de noces ou une scène emprunléfi A une cou-tume locale, un port sarainier avec ses ba-teaux et ses pécheurs, la pèche à la senne sur la plage, etc... Pour ce qui est du jouet articulé, mille sujets se présentent à l'esprit, tous attrayants pour les enfants : te marin tirant son filet, la fermière faisant sauler des crêpes, le mendiant tirant son chapeau, la gardeuse d'oies ou de vaches courant après son troupeau, la lavandière ballant son linge, le sonneur dans la tour du clo-cher, le tailleur cousant ties habils, etc...

Ht ne voyez-vous pas très bien les / Is iO-ciations régionalistes décerner chaque année une récompense à l'artisan ou au berger qui aurait fat;onné le jouet le plus rustique, le plus vivant et le plus breton ?

En un mot, on peut et on doit faire du jouet breton un jouet recherché par les en-fants du pays el tes enfants des touristes el,

,en niéune temps, unJnsirument.de propa-gande régionale qui sera beaucoup plus "effi-' case que les cartes postales et les bibelots d'étagères vendus ches nous jusqu'à ce jour.

Encore pourrait-on beaucoup lenler même avec ers bibelots d'étagères. Qu'aoons-nous actuellement à offrir dans ce genre res-treint ? Des boites^ de coquillages, des coupe-papier fabriqués ailleurs el portant te nom du pays et les petits objets en faïence. Mais l'atelier de mutilés Bretons fabriquant le jouet peut aussi fabriquer de la bimbeloterie locale. U réussira au-delà de toute espé-rance s'il comftose des objets utiles et de ca-chet régional : boites à cigares, à mouchoirs, à bonbons, encadrements, étuis de toute sorte, buvards, coffrets... la liste serait infi-nie et combien il serait désirable de Voir enfin ve-idre sur nos plages et dans nos villes des objets de ce genre bien co'içus, décorés de motifs celtiques, coloriés à l'occasion, ou ornés de ces remarquables marquellcies qu'on retrouve,principalement sur les meu-bles du Morbihan.

Pour développer toutes les peliles indus-tries que nous avons énuinérées, il suffirait d'un peu d'initiative, de goilt et de bon vou-loir. Je supplie mes compatriotes d'y songer el je leur rappelle que si le jouel breton n'est pas créé, fabriqué et lancé d'ici une année, a ne le sera jamais. L'Art Breton, que je m'efforce, de défendre et de ressusciter par tous les moyens, aura ainsi perdu une des meilleures occasions de se manifester aux yeux de tous, sous une forme courante, de fabrication aisée, avec celle qualité d'expres-sion que doivent posséder les moindres objets sortis des mains du plus humble des artisans locaux.

Mmurioe FACY.

• Les A lomanJs ont encore reculé celle se* m.'iine et pour so venger <lo eelto drcon-venno ils ont robombardé Arras, Soissons <(l Krims. Ils vouflraii-nt bien consfirvoK^ St-Quentin, dont les Anglais ne Fuiil guère Qu'à luic lieiio au nord-ouest «t nousMué nos guère pins loin au sud. Au nord do Soi'-sons, recul •g. t lemcnl de leur part. Les Anglais ont repris plus de M villages cette semaine. Mais lo fait le plus saillant du tout est sans conl'-edit l'Klat de Guerre existant désormais entre l 'Allemagne et les Etals Unis On annonce ce malin que lu Chamhrc des représentants ra-tillo lu décturation du Sénat américain.

LE PARLEMENT Chambre

Séance 'du 31 mars 1917 Do longues ot confuses explications sont

échangées su r le ravitail lement. Voici ce qui on ressort do plus signitlcalif. Pour les pom-mes de terre, la réquisition serait inopérante, parce que nous ar r ivons à la période oii la conservation des anciennes pommes de terre est à sa limite et que l ' o i ne pourrai t répar t i r cfilles-ci, les pommes de te r re nouvelles de-vant faire la soudure . PJn ce qui concerne les céréales on fera dos réquisitions d 'orge pour, semences. La déclaration des stocks de blé «st QbUffatotre. Lo blé sor» k 40 (raaos.

AI. Le llDuzic, lo « diolaleur » aux pommes do terre, réclame pour les 1.500.(j00 hectares ([ui produisent les pommes de torro les se -

m e n c e s nécessaires. M. Violletlo est prêt à fournir do semences.

Il en a saisi lo ministère des trani-ports, qui a répondu : « impossible! ». Comme on ne pou-vait emmagas iner des oomrnes do torro su r le quai des gares, on n'a réquisitionné que ir>OtKX) quintaux. On en réquisit ionnera lOO.OOJ quinlaux encore, s'il y a des wagons pour l i s t ransporter . Cola dépend des nécessilés de la guerre . La Chambre vole l 'ordre du jou r do coniiance.

Séance du,t" avril 1917 Continuatinu de la question blé. M. Violletlo

proclame qu'il n'y , a pas concordance fatale entre le relèvement "du prix du blé et I augmentat ion dff prix du pain. La b.iso e.-<.>-enliéllo du pr >jet, c'est la déclaration des stocks el le relèvement dos prix pour la cam-piHue 1017-18. Kn aucun, les intermédiaires ne pourront bénéllcier du prix do iO fran s. Pour obtenir co résultat , ou réquisit ionnera chez les intermédiaires au prix normal , ll est ditllcilo de no pas payer le blé -'lU francs îi cause do l'alTlche olTlcielIe qui l'a promis dans les campagnes. Eu mémo temp>< qu'on a n -nongait le' blé à 40 francs, on metlait dans l 'esprit du paysan, l'idée que la carie de pain n'allait pas larder à surgir , cl alors d s'est passé ceci : N'ombro do paysans ont mis dans leurs greniers du blé, non pas seulement pour aller jusqu 'en août, mais pour s 'assurer du blé jusqu 'en décembre en prévision de la carte de pain.

Séance du S avril Un proje t do loi autor isant l'emploi de la

sacchîirino ot aut res subslaj ices édulcorantes est adopté. Egalement su r la question du blé, une loi dont voici l 'esprit. Ou réquisit ionnera d 'urgence chez les commei^an t s toutes les quant i tés actuel lement en magasin, suivant les prix actuollomont eu v i g u e u r ; on achètera au prix de 36 f rancs h caisse ouverte chez le producteur les blés dé jà récoltés, mais à la ccnditlon qu'il s'agi.sse de quanli lés dont la déclaration aura été faite p:ir le producteur avant lo 20 avril : S" en dehors du cas qui vient d'élre précisé, le prix du blé uo l 'àu-ciemio récolte roste fixé à 3.3 f r a n c s ; 4° il reste entendu que, ' comme l'a déclaré spon-tanément lo gouvernement , il ne r>out être question do loucher aux approvis ionnements légitimes réservés par chaque cull ivateur pour ^a consommation familiale. Dos stocks muni -

.ci(iaux .'ioroiit con>titués pour le ravitaille-ment des communes . Le ministre fuit remar-quer en pat-saut que le fait par un préfet d'in-terdire la sortie du blé de leurs déparlem'ents est une illégalité, mais qu'i ls ponvoat rripiii-i-lioniier le-î b:é-i pour assurer le ravitail lement de b;urs dépai tBajent-i.

A suicre.

Fait ciirieiix : l 'une des six voix op[>o-ianles e s t celle J e M. La Ko lotte, aliJis « Comte de In Follette « descendant d 'émigré frauijai-, pendant la Uivo 'ut ion.

m !iB(ilOiÂi.E

K i i v o i {Çnt l i i i t t l c 4 COUM p u . s t u i i x n u x A i - i i i t i c s , — A par ' i r du vendredi 6 Avril, s' ronl-acheminés gratuitem-^ut, par les CoH;i) ignies do chemin do fer, tous les colis postaux adressés de l-Vancc fi de!;lir.ation îles militaires appar tenant aux arnié.is du Nord, du Nord-E'^t et do l 'armée d'Orient.

( lii.vscM l 8 S 8 e t — y o y a g o 3 . Les agr icul teurs des clasio.-- ot 8'J d . ; l ' chés à la terr". dnivéïil voyagnr gra lui temcnt . Ceux d 'cnlre eux qui ont p.iyé leurs frais do voyagé doivent, pour en obteidc le rem-boursement , s ' a l rossor par écrit à leur dépèl .

i . ' i a s . sc I » 1 8 . - Les j eunes gens do la claw-e 1-918 qui oui eu ibMix frères lués à l 'ennemi ou mor ts des suites de leurs b'e.s-sures, ou bien q'»i sont aînés do s i xon ran l s iui moins et dont le père est décédé, ou dont lo père a été tué à l 'ennemi, est rnort des suiles de ses blessures ou app i r t i en l fï une foriruition combatlai i te, sont invités à faire connaître aux commandan t s lies bureaux do r i 'c rulemcut dont ils dépendent u m lis'o indi-quant par ordre ibj préférence : l" his a r m e s dans lesquelles ils dé.sirent servir : 2» les corps où, dans cos a rmes , ils voudraient être aH'i'Cti's.

,luslillea'ion devra étro pro.luito dos litres invoqués par uncer t i lb îa t du maire ou, selon

•te cas, par lo chef d 'unité dont lo père dépend.

M a n i r c N t u t i o n ' M c i l r i i o n i u M i r d o s E t a t . s - U u i . s . — Le Sénat Américain a voté mercredi par 82 voix conlrc,0 la ré.solutiop déclarant quo, l 'état de guer re o.xiste entre les Etats-Unis et l 'Allemagne. La pioclania-lion du résul tat a été faite vers 23 h. 15. Lo londomam des di.soours ont été prononcés à la Chambro dos députés par M.M. Uibot, pré-sident du .Conseil, et Desclmnel président do lu Chambro, et au Sénat par M.M. Ûiljot et Antoiun Dubost président. Disons avec .\1. Uiuot que ce sera pour nous, après tant do souIVranccs iiéroïque '!ont supportée.s, tant do deuils Ht tant do ruines, un renouveau des sent iments qui nou.'- ont aidés ot soutenus pendant celte longue épreuve, L'aido puissante et décisive que nous apportent les BtalB.-Uuis ne sera pas .seulement un aide matérielle, : elle sera surto.ut un aida morale et un Véritable réconfort ,

Moqnîsitiona d;i hlé dans le Fiais-tore. - L'^s comis.sions do. ré'cplioD du blé sont autorisées à verser de suite 'e pri< de la taxe actui.die en in formant les vendeurs que leurs droi ' s sont réservés pour bénéficier du compli jmoit do pri'c qui r é su l t e r ! doi nou-velie.s dispositions légales examinées par les Chambres.

Taxation de la pomme da terre. — Arrêté nio'fifiralif. Article premier . — A parl ir Ju 1" m i l l'J17 el ju squ ' à nouvel ordre , la pomme de terre ne pourra élre vendue el achetée en gros dau-; le dépar tement du Fi-

j nislèi e, a des prix ?^upérie u\s a ceux indiqués I ci après savoir : 1" pommes do terre de tontes I sorb s fi chair bl.inch ', pommes de terre vio-

lette, marchaadise nue, gare dépar t ou (juai d ' embarquement , les H» kgs., prix m a x i m u m , IG f r . W

ART. 2. A partir du I " avr j l /017 el ju s -qu'à nouvi I ordre, lo prix de la pomme de Icrrf aiqwrlée au marché et vendue eu sac de 50 kilos ne p ' u r i a dépasser les taux suivants : p " c.ilégorie ci-ile-sus : marchandise nue, prix iii.iximurn su r le marché , 7 fr . 26 ; 2* citégorieci-^dessus, les 50 kilos, marchandise nue, prix ma. \ imum sur le marché, 8 f r . 26.

AtlT :Î — A partir du i " avril et j u squ ' à nouvel ordre , le prix de la pomme de terre au petit détail ne pourra dépasser les taux s u i v a n t s : P " catégorie ci-dessu.s, prix maxi-m u m , le kilo, 0 fr . 25 ; 2* catégorie, 0 f r . 31

Jtoir^âèla.Bem»iao, Basse Bretagne Lundi. — Kernével ; Plouhiiiec ; Pioërzàl : Mardi. — sr-.Nio ;Sc-.ër pPriziai: fSt Sicolas);

51 llie ; Pont-Scorir ; l lostreuen : .Mercredi. — La Forêt Fouesnant ; Bubry : Jeudi — C a r h i i x : Vendredi. — P!oiiéour-I^anvern ; St Thurien : Samedi. - Plouvien ; .Morhix ; Plouescat ;

Q u i i n p o r l é

Nos c o m p a t r J o t e - a à l*9anemi. Citations. - Qnt été cités à l 'ordre du

jour : .M. François Le Doz3, de Kermingant cité à l 'ordre du jour ; Très bon soldat courageux et plein d 'entrain. A servi d 'a ' /ent de liaison dans «les circonstances t rès diftlciles et sous un violent bombardement , no tam-ment le 18 Mars 1917, au m o m e n t du passage du pont détrui t su r un canal.

M. Anioine Cuégan, territorial : .«oldat du plus {irand esprit de dévouement , serviablfs s'est subsl i lué volontairement à un do ses camarades pour aecomp' i r un .«ervico dan-gereux. A été morte l lement at teint par une balle ennemie.

i ^ l é d i i i l l e d ' h o n i i e u i * o t m e n t i o n i i n i i o i ' i i b i c . — M Uuibert, facteur à l aCom-pauni'^ il'O'-l.'ans, vi.--nt d 'être l 'objet d 'une di>lin''lion pr>iir acie île courage et de dévouo-mont aci o-npii l'an ffernier avant son dépar t pour Oiulon. Il s'afiit, croyons-nous, do l'acci-dent t r a f i que qui coù t i la vio à une dame B... M. Ib'nri OnihiM't f u t maintenant |iartie de l 'armée b chniquo. Sincères félicit^hons !

Cnryici dà mnriAffe. — Nous appn-nons av( c plaisir lo mari.igo do .Mademoiselle Mai'-gueri te IJrcnuour lllle du sym[mlliique direc-teur ib' l'K.'O v! prim;iire supérieure, avec M. .losepli Camaret . ingénieur do 1" clause du génie mari t ime. La bï^uéilicliou nuplialo leur sera donnée !e Mi>rcredi 11 avril, à 11 heures , à N.-l). de l'A-soiiiption. Tous nos vœux do bonliour aux j eunes époux et nos félicitations

M. 0,1 Mm.' l î renneur .

Oh.ièqnos. — .Mme Vei-non, née Do.lrur, mèi'o de Mme Euzenat f e m m e du proie de rimi>riuierie ( ((I/HI/' '/'/CI/SX', vient do mourir à l'àgo de 8('> iuis. Ses obsèques ont eut lieu, tundi, au milieu d 'une g rande alîluehce. Nous présentons à la famille Euz'.'nat, nos t rès s in-cères condoléances.

JEcolo Maternolle. — Ouverture de l'E-cole de 7 heures du matin à o hiures 30 du soir. Le. n n i r e de Quimperlé a l 'honneur d ' informer ses adminis t rés qu 'ohe | m e s u r e

-appelée à concilier les intérêt^ dos familles avec les es igencts de la situation présente, va étro mise en vigueur lo 16 avril] 1917.

Celte mesure . a pour obje t la sauvegarde do l 'enfance on l ' a r rachant aux dangers de la rue. .Pour co faire l'écolo malernei le sera ou-verte de 7 heures du matin à 6' heures 30 du soir, môme le jeudi , permet tant ainsi aux mères de fandlleH qui travaillent aux usines ou aux champs de vaquer à leurs occupations avec une colièro lran(]uirité d 'esprit ; leurs enfanta do 2 à à 6 ans seront pendan t ' J ' ab -sence journal ière enbmrés do lia plus gran l3 sollicitude d o t a part du per.sonnel dévoué do l'école et recevront tous les soins que récla-ment leur j eune ilge.

Lo Mairo, BEAUFafcllE

Xidaahoterle mttuioipnle. — La sabo-lerlo, créée par la Municipalité, a c o m m é n c é ^ a fabrication laquelle doit s ' inteaâlllâr cbai^ua

jour . Mais il se conçoit a isément que l 'entre-pri.se municipale ne pourra à son tout début , é'.ro en mesure de satisfaire aux besoins réels de notre population. En conséquence, la pro-duction actuelle ne sera livrée, en premier lieu qu 'aux nécessiteux de noire ville. En pre m u t rinitiative de comba t t r e la hausse exces-sive des sabots , la municipalité Quimperloise n'a d 'autres vues que d 'a t ténuer au tan t que possible la charge ,qui incombe à la classe ouvrière lorqu'il s 'agit de pourvoir à l'en r e -ti 'n en sabots l e toute la famille. Il demeure d )nc entendu que, j u squ ' à ce qu'il en soit î j i i trement décidé, ia fabrication actuelle est exclusivement réservée aux personnes se t rouvant dans les conditions précitées Maga-.siii de vente, école supér ieure de garçons.

Ld 1" a d j o i n t fT. de maire BEAUFRÈRE

Foire et Fête de F&qne». — La foire du Jeudi Saint eût é té aussi bonne qu 'aura i t pu être la foire de lundi dernier si le m ê m e i .convénienl, provenant du m a n q u e de w a -gons ne s'était encore une fois manifesté dans les t ransactions chevah'nes. Le t emps f u t as- ez I). au, l iant et menaçant four à tour . Les gi-boulées ne nous qui t tent pas et l'on conçoit quelques craîntcs pour les semences. La te r re a g rand besoin d 'être réchauffée. . . Aussi tout est-il en retard et il y eut peu de fleurs cette année au tour des tombeaux du Jeudi Saint. . Ils éthicnt toutefois ornés avec goût et la c rypte do Saintc-CTOix n 'a guère beà ' in que de lu-mière bien distr ibuée pour faire ressort i r les délicates sculptures romanes de ses colon-nettes.

Ivreate pnhliqué, - J aan G..., con-duc teur d'artillerio lourde, voyait succomber

; t ous une cuite lourde, le 26 mar s , h l i h . 30, su r le Marché aux chevaux, une raison var l l -lante que les genda rmes lui rendi ren t au

. bidoiif d 'où il sorti t à 20 h. W. En p»jrmi8^on } i Trémeven , ce pauvre diable va s 'apercevoir

que, môme en permission de sept jours , un militaire court en se cn i t an t das r isques plus graves que ceux qui menacen t les civils.

Ak»itoir, — Il a été aba t tu pendan t le mois de mar s 1917 : 60 bœufs , 57 vaches, 3C8 veaux. 16 moutons , 46 porcs, du poids global net de 35.409 kilogs.

Pendan t la même période de 1916, il avait été sacriQé 78 bœufs , 29 vaches, 345 veaux. 22 moulons, 1 chèvre, 38 porcSj du poids gl- bal net do 33.532 kilos 500.

P F . I t - n i T 2 h e u r e s e l I E j L ^ L f t j 2 h e u r e s e t d e m i e u n p o r t e f e u i l l e c o n t e n a n t u n e c e r t a i n e fcomme d ' a r g e n t p l a c e Sa in t -Miche l , d«» l a m a i s o n Gallo à la m a i s o n S a v a r y , c h a -p H l i f r .

P r i è r e le r a p p o r t e r c o n t r e récompenfe a u b u r e a u d u j o u r n a l .

Ciuémm BLonori, — J^udi 22, soirée à 8 he^ires ; Samedi 24, soirée à 8 heure» ; Di-manche 23, mat inée à 2 heures , soirée & 8 heures .

P r e m i è r e part ie . — la culture du ris, isitmctif, — Pathé journal f Actualité J vue de guerre. — Lct fiancé* tAs-pasic, comique. — Beinie and Louie. comique, ,

Deuxième part ie . — TELÉGRAfBtE SANS FIL. — Grand drame ea 4 parties. — Celle «cène d fpaue l'ordi* naire parii!e des pièces du cioima. — Nous jr Terroo* des scèacs d un icMtet ytoa ; ici, la fabricaiion de gros eànoa* ; U l'oplosioD d'un canon, plus loin, le coulage d'uD Yach

' loiicli'i p.ir une mine, — RigjSi i, méjU toi des femmes, co-î ,miq;ie, joui p.ir Prince, le roi des comiqu>>«. , i roa-i les JEUDIS SOIR, PRIX RKOUITS ' pdur les Militaires.

ZiA Fharmacie JSeanfrère m»t dé-SOI mais ouverte touB Jour».

JSliAt ciT-H S<il.-<s'i>ices — Gibriol-Yvos • flormile, 2,

boulevard de la Gare, — Joseph Mario-Duclos, ru« Ducoùo lie. — Joseph-Jacques Le Gall,. 25 rue .\tellac. - Jo.seph Canevet. à l 'hépital . ~ Joseph François Uobert, 3, boulevard de la Gare.

Publications de .Mariage. — Désiré Louis Da-; vid, aide cul t ivateur , à Leslénah en Quimper-

lé et Mario-Anne Pr ima , ,ménagère à Baye. I Dc'cés — Mario-Yvonne André, veuve Boulu, • (52 ans, journal ière , 8, place des Capucins .— i Anno-Joieph Dodeur, veuve do Louis-Joseph-; Vincent Vernon, 81 ans, 9, place Hervo .— \ Germaine D »niel, 14 ans, e. p., à l'hospice. — ) TiausciipUon d J dccès de Alain Uopers, m o r t ' pour la France. — Anna-Joséphine Henry, I l

uns, au llisloiro. — Louis-Marie Le Bail, époux • Uaude, 68 ans, scieur d J long, à Loge-Bennal. . — Louis jolill", époux Billard, 75 ans , 23, n i e

du Couédic. — Antoinet le-Jeanne-Triche, 4 a n s I ot demi, 10. rue Leurion. — Charles Lanclén, j 9 mois, ruo du CouôJic. — Transcr ipt ion du ; décè-! de Yves-Jean Guillaume-Le Nigen, m o r t • pour 'a Franco. — Transcript ion de j u g e m e n t ; déclarant constant le décès de Ange-Léon-i Marcel do Tiuténlac, mor t pour la France. — ; Louise Glégueu, 87 ans, s. p., à l 'hôpital.

S a t u t - T h u r i c n Chien enr»gé, — Mardi, un chien noir,

à longs poils, sans race aucune a passé dans la matinée, au village de Kerbriand e t y t mordu Mlle Françoise Nicolas bonne de M. Briand, propriétaire, ainsi que M. Yves Priclie ouvr ier agricole. ~ Le chien a é té abattu/ s t l oo idavre «tttopaié par M. L e Fio«b|.yét4*

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rinaire a fait connaître qu'il était enragé. Les personnes tnoniuea ont été, dirigées sur l'Ins-titut Pasteur. Ce chien se serait attaqué & une truie et naturellement plusieurs de ses congé-Dèros.

Mo«>lan V a * On n o u s éc r i t :

Cher Monsieur Le Berro, Jo reçois à peu pwNs réguiièromeni voire si

intéressant .tourna). Cordialement merci en mon nom et au nom des quelques compa-triolea de la lO* compagnie, à qui jo le passe après lecture.

Aujourd'hui, il y a eu remise de décorations par le capitaine do notre compagnie. Doux de mes camarades ont reçu la croix do guerre. A eux. mes plus sincères félifitiilions.

i" Le N i o u r J e a n , du Faoutit (Morbihan): « Uon soldat, courageux el dévoué, sVst fuit maintes fols remarquer par sa bravoure, en parUculier lo 13 Juin 1916. A été blessé trois fois depuis le début do la guerre ».

S" Pichavant, Allait), de B-uzec-Cap-Sizun (Finistèref: «r Bon soldat, bravo et conscien-cieu*. S'est toujours conduit très courageuse-ment, notamment le 31 mai 1016. A élo blessé également trois fols ».

. •) En .ca.ippçgne, le 11 février 1917. Le lieuU'iiant-colonel,

commandant le 9-i' d'infanterie, Signé : DlÉTRic.

:Pat:m,l lep citallons, les Bretons sont une proporUon respeolable et figurent en bonne place. La France libérée et vicloriouse leur devra beaucoup,

aïoire à la Bretagne ! lîeoevez, Monsieur Le Berro, l'assurance de

mes sentiments respjeotueux. J.-G. GOURLET,

d'inf., 10 C", s. p. 35. Q u e r r i e u

M.ort mn ckump d ' J i o a a a n r — Fran-çois Uoulben; du 43* d'infanterie est mort en service commandé, ' le 27 février. Faisant partie d'une équipe de gradés venus à l'école des grenadiers, ils étaient tous réunis dans les tranchées pour apprendre la manœuvre de la grenade. L'un d'eux, voulant faire partir une gronade, la Jette, ou plutôt veut ta jeter contre terre & une certaine distance. La grenade lui échappe des mains ; Il la reprend vivement elle s'engage dans la manche de sa capote, et au lieu d'aller en avant elle oblique à gauche et va tomber dans la tranchée où se trouvait Boulben. Notre compatriote ne put se garer à temps et reçut un éclat au-dessus de la fausse cdte droite. Cet éclat traversa le poumon droit et provoqua une grosse hémorragie interne. Coadoléanoes & sa famille.

S o a C r SUi'CirU ëu i " irim»air« 1917. Saisaance$. — Even Anne-Marie, de KerscolT.

— Le Grand Jean-Marie, de Fornigou. — Tallec Jeanne, du Moulln-du-Pont. — Bourvic Hélène, de Kei flou». — Bougueunec Françoise, de Ker-vègaat. — Le Qall Alain, de Créménet. — Guillou Mathurln, de Leignroux. — Lijour Malle-Anne, de Penbis. — Bcrlhelot Anne-Marie, de Kernéant. — Oliivier Christophe, de Coadigou. — Briand Jean - Christophe, du Bourg. — François-Louis Corbou et N.ichcl Corbou .(Jumeaux), de Toyal. — Mélanie Penn, de Kernabat. — Le Dez Anne-Marie, de Cas cadeo. — Alexis Allain et Bertrand Allain (juOMauz), de Tlgulcbet. — Gaillard Joseph, de Kerguiaq an-Dour. — Lamézec Horvé,^'d.e Navalie. — Le Oez Jean-Julien, de Tigluanoec. — Goebennec Germaine, du Moulin-Kervègant. — Hémery Simonne, de Toyal. — Quiil'ant LouiB-Yves, de Lelntbéo. — Jean-Charles Le Bec, de Kerhoal.

Uariages. — Christien Jean-Louis el Marie-Anne Morvan. — Hervé Bertrand-Charlfis et Anne-Marie Hobln. — Lessard Henri et Marie-Jeanne Hingant. — Toupin Jacques et Marie-Ctiarlotte Coadelot. — Fiction René et Marie-Louise Cadic. — Rapia Etienne et Louise Le Coz.

Dicè$. — Le Ronx Jeanne-Marie, 27 ans, épourie de Maurice Jégou, à Saint-Juan. — Kervraa Yves, 52 anb, charron, à Coadri, époux de Gorentiae Le Bras. — Ollivier Bur-irand, 26 ans, célibataire, de Pencoatloc'h. — Massé Guillaume, &i ans, é]ioux de Marie Le Gail, de Célériou. — Kurzanot Marie-Jcatme 88 ans, du Bourg, veuve de François Le Bec — Uarnot I..ouis-.Marie, 13 ans, de Coadigou — Derrien Marie Anne, 13 ans, de Kory, veuve de IJenri Kerhcrvé. — Ollivier YvesMaiie 71 ans de Scaër, veuf de Louise yuo o. — Guillou Pierrev (j'i ans, moçon, au Bourg époux de Hélène Le Borgne. — Ollivier Chiis-tophe-Charies-Honé, 32 aa.s, sous oillciur re-trailé, de Keriquel. — Moysan Louis, 7 mois de Timoter. — Burel Charles, 33 an;!, céliba-

. tairo, d« Kersalailn. — Le Duigou Louise 89 ans, veuve de Lo Théod", du Stanc. — Lo Corra Louise, 51ans, du Bourg, épouse de Pierre Laz, — Bruno Marguerite, 87 ans, de Miné-TréouzaI, veuve de Le Flécher. ~ Moysan Joseph, 45 ans, de KersalaQn, époux de Marie Le'Brij . — Cbanot Anne, l ï an-«, do Goaruny-Min- Hom, veuve de J.-M. Berthelot. — Goaii-per Christophe, 7 mois, de Logegaor. - • Le Quéré François, bourrelier, 18 ans, du Bourg

Harpe Marie, 21 ans, célibataire, du Bourg — Le Dant Paul, 27 ans, tailleur de pierre, & Pencoatloc'h. — Cozic Marie Louise, 5 ans, du Bourg. — O u r l e r Louis, 9 ans, do Logegaor

P o n t - A v e n l^mt-CiTil» — Naissance. — Gadorct, Hé

lènè-Anne-JcHéphlno, rue de la Gare. i'ublicationa de mariages. — Mahc, Joseph

Pierre-Marie, quartier-maître do manœuvre mobilisé & bord du Roitelet, domicilié à Pont Aven, rue Vieille du-Quai, et Midfoy, Adèle ménagère, doiniclliée à Boulogne sur Mer, lai rue D'Odre. — Evano, Jean-Loui.s-Marie, mé cai)iclen bréveté, domicilié à Lorient, rue de Caf-nel, et Chrétien, Mario-Y von ne, «ans pro fession, domiciliée à Pont-Avon, rue de Kcran dlstro. — Corler. Auguste, maréchal ferrant domicilié à Pont Aven, rue de la Gare, et Tan guy, Marie-^Louiso, ménagère, domiciliéc à Pont-Aven, rue de la Gare.

Mariage. — Néant. iHcès. — Lozachmeur, Yvonnc-Madeleine-

Françoise, rue de la Gare. — Bacon, Aliue-Marle, employée, 37 ans, célibataire, rue do l'Eglise.

N i x o n

Agr0»Êiom a o e i a » * «i roi. — Dans la nuit du iK) au 30 courant, sur la route de Rofiporden, à 5 kilomètres do Pont-Aven, en f a c ç . l * village de Kerombeuz, M. Legcay quiwcaillier, fut attaqué par un individu qui lui demanda du feu. Sans aucune méfiance, et comme il faisait mauvais temps, il se mil à l'abri dans on petit chemin pour satisfairo ce individu. A peine oe dernier avait-ll allumé sa cigarette qu'il saisit 1» promeneur par une des poches de son pardessus. M; Legéay réussi k lui faire lâ«her prise en lui donnant deux

^fi(mpi de poi9g à U Qgure. Aussitôt, surgit u o

deuxième individu que M. Legeay n'avait pas remarqué, loque!, armé d'un couteau, lui en porta un coup & la hauteur du sein gauche.

Mis dans rimpossibililé de se défendre par es deux «bandits, ceux-ci le fouillèrent et lui

enlevèrent son portefeuille de cuir rouge, por-tant la réclame do la Brasserie des Moulineaux, et contenant 720 francs en billets de banque : C billets de KO frunos, S do 50 et 4 de 5 francs. Un deuxième portefeuille, quo M. Legeay pos-sédait, fut également esaminé par les voleurs, mais ceux-ci n'ayaat constaté quo des papiers sans valeuc, il lui fut remis. Il contenait cepen-dant une somme do 205 francs, qu'ils n'avaient pas remarquée. Les bandit» prirent la fuite aussitôt leur coup fait. GrAce à l'épaisseur de ses vêtements, le coup de couteau porté à M. Legeay est sans gravité et co dernier put reg.igner son domicile. M. Legeay n'a pu donner le signalement de son premier agres-seur. 11 est do taille moyenne et Agé de 30 ans environ. 11 était vêtu d'une blouse, coitl'o d'une casquette, chaussé d» souliers. Les marques du poing do sa victime sont une bonne ensei-gne pour lo retrouver ; quant au second il.est encore inconnu.

D a i i i i a l e c C o a o o n r * é» JPouliohoa. — Poulains

d'un an. — Quatre à quatre, 1" prix. Toulgoat, Bannalec, iUO fr. ; Quatorze, 2', Le Gai, Scaër, 7 fr. ; Quntor, 3', Goappor, U.mnaluc, fr. ; i Kaol, 4', Kersulec, Kernévol, 50 fr.

Pouliches de 2 ans. — Pensde, 1" prix, Tou-lln, Seaftr, 200 fr. ; Pensée, 2', Rodalloc, Ban-nalec, lâO fr. ; Patine, 3% Quéré, Scaër, 100 fr. ; Patriote. 4», Onéré, Scaër, 100 fr. ; Perdrio, 5*, Flao, Keraével, 75 fr. ; Princesse, 6\ Le Guif-fanl, Bannalec, 75 fr. ; Pola, T, Boëdec, Ker-nevel, 50 fr. ; Risette, 8', Maclic, Bannalec, 50 fr. ; CluaboUe, 9», Boëdec, Scaër, 50 fr. ; Canette, l" mention, Madic, Bannalec ; Prin-cesse, 2', Bourhis, Kernével ; La Belle, 3% Le Floch, Scaër ; Pauline, 4*, Toulgoat Ban-nalec ; Fanny, 5„ Péron, Bannalec ; Pâquerette, 6', V. Croissant, Scaër.

Pouliches d'un an. — Quartic, 1" prix, Boë-dec René, Kernével, 150 fr. ; Querelle, 2», Boë-dec René, Kernével, 100 fr . ; Quadrille, 3«. Boë-Jeo Yves, Kernével, 75 fr. ; Quadrille, t', Bourhis, Kernévol, 75 fr. ; Quenouille, 5', Tou-fln, Scaër, 50 fr. ; Quasi, 6% Bourhis Louis, Kernével, 50 fr. ; Quina, 7«, Lo Floch, Scaër, W) fr. ; Quinine, 8*, Quéré. Scaër, 50 fr. ; Fleu-rette, 9*, Péron, Bannalec, 30 fr. Quimperloise, mention, Salin, Scaër.

Pouliches de 3 ans. — Olga, 1" prix, Bourhis Pierre, Kernével, 250 fr . et 400 fr. de prime de contcvation ; Caroline, 2«, Rivier, Kernével, 200 fr. et 400 fr. ; Oméga, 3*, Gorvan, Bannalec, 150 fr. et 400 fr. ; Ovette, 4', Bourhis Pierre, Kernével, 150 fr . et 400 fr. ; Orpheline, h', Poslic, Malgven, 150 fr. et 300 fr. ; Obta, 6% Bourhis Louis, Kernével, 100 fr. et 3iX) fr. ; Ombrelle, T, Le Bras, Scaër, 100 fr . et 300 fr, ; Orgueilleuse, B', Le Floch, Scaër, 100 fr. ; Onzième, 9*, Jambou, Scaër, 100 fr . ; Océanie, 10*, Nabat, Bannalec, 100 fr. ; Douteuse, I f , Vigot, Scaër, 85 fr . ; Olga, 12', Cariou, Nizon, 75 fr. ; Opérette, 13', Le Bec, Scaër, 50 fr. ; Onas, 14', Le Bqrge, Bannalec, 50 fr. ; Olivette, 15', Landrin, Lo Trévoux, 51 fr. ; Olonne. 16', Naour, Nizon, 50 fr. ; Ombrelle, 17', Guérer, Scaër, 50 fr. ; Olga, Boëdec Yves, Kernével, 50 fr. ; Tuprise, 1~ mention, Maurice, Bannalec; Oiseuse, 2», Quéré, Bannalec.

K e r n é v e l Ahmtt*ff0 draa.o^P: ~Vaiinalbeureux

dilen de bergtfr «6te» T ^ r "«ans cbHier, ne grevant son propriétaire d'aucun souci, a ét- remis par M. le maire de Kernével à l'exécuteur des hautes œuvres municipales qui l'a cxpé lié dans l'autre monde & la recher-che d'un maître plus attentionné

X r r c s s * puhUqu9. — Mercredi, vers 19 h. 30, Jean-Marie Nicolas, 50 ans, cultiva, teur, à Kerjariou, manifestait à l'entrée du bourg de Bannalec, une joie insolite ,et ba-chique. Un « verbal * l'a calmé.

S a i n t - Y v l X a a i a r o J k e « a a v a a t . - On nous écrit :

Front, le 31 mars 1917 Mon cher Abalor,

Depuis une quinzaine de jours nous mar-chons à peu près constamment et nous voici uù pied des marais où, en 1914, la garde, la r.imeuso garde prussienne s'onlis i un pi3U. Les anciens do mon régiment connaissent bien c«'- parages célèbres, piiisqu'à cette date ils s'y battirent vaillamment.

Niiu.s marctions vers lo nord et nous nom clii'iKCons vors la cathédrale martyre. Il est possible i|nc son émiuttement finisse bientôt, car il est dans la lORiquo des choses que LJS Hoches, do ce côté, comme de bien d'autres, se dérobent à des olfensives qu'ils sentent devoir leur ôlre fatales.

Au revoir, mon che> Abalor. Peut être aurai-je sous peu l'occasion do voir d'intéressantes choses que je ne saurais garder pour mol seul et que je m'empresserai de communiquer à nos lecteu^. Pour l'instant, jo ne puis guère Yci ire comme je l'e.scomplai?.

Mes meilleures amitiés. Pierre KERMADEC.

P l o u v s c a t W o i r » , — Pour éviter tout malentendu,

la mairie de Plouescat rappelle qu'en exécu-tion de la décision du Conseil général, la foire d'avril aura lieu, comme l'an dernier, le deu-xième samedi du mois, soit lo 14 avril.

ftlorlai.<K J^aaiM^M riformé0M. — Jeudi 12 Avril

à 13 b. 1/2, au Poulihet, vente do 32 juments réformées.

L o r i c n t 2 > i f l t i a c i i o B miriié», — M. Pierre Rau-

lot, agont technique d'études 4 la diieclion d'artillerie navale, critique théâtral et d'art au Nouvelliste de Lorient, sous le nom de « René Michel », a obtenu une mention honorable du ministre de l'Intérieur pour s'être jeté l'an dornier, Hur In pont tournant, h. la léto d'un cheval emballé, évitant ainsi par son coura-geux sang-froid, des accidents toujours pos-sibles en ce passage si fréquenté. Nous li){ adressons, en cetto circonstance, nos plus cha. Ibureuses félicitations. , JPoire. — Mercredi 11 Avril avenue du

Faouëdic, foire. P I c D r e n

Vu b a r i l * diêpmru, — C'est avec regret que les écrivains bretons àquoiqu ' opinion re-ligieuse qu'ils appartiennent, apprendront la mort de l'abbé Falqaerho, recteur de Plœron Ce Prêtre a fait honneur au clergé breton par la préilllection qu'il alllcha toujour.s pour la langue bretonne. Son bulletin paroissial était rédigé entièrement on breton et fournit, dit M. le chanoine Buléon, un florilège de plus de 6C0 pages où le connaisseur ressent le char-me tout particulier et un pau rude du haut YtooneUl i .

V a n n e s | Fripmri» d o a t a a i a J e . — Chaussures, i

képis, fers, outils etc. toutes vielleries en van-te samedi 14, à 14 heures, coserne des Trente.

R e n n e s A r a a e e a i e a t . - M. Emile Rouquier,

• ommissairo divisionnain de police mobile de classe exceptionnelle, Qlier de la 1.3* brifarade régionale îi Rennes, est 'niommé, sur place, commissaire divisionnaire do police mobile hors classe (7.000 fr.). Félicitations!

MMrimgB. — Nous sommes heureux d'ap-prendre le prochain mariage do M. Maurice Bigot, publicisle, rédacteur à l'Ouest Eclair,• avec Mlle Anna Ménler. Tous les congressilcs do la Féiération Régionaliste Bretonne, hou-haitero'nt, avec nous, le plus grand bonheur aux jeunes épo«\, se souvenant de l'excellent accueil qui leur fut réservé par la ville d'Hen-nebont, accueil dont M. Maurice Bigot, qui se dépensa sans compter, à celte occasion, fut j avec M. Desjacques, le sympathique médecin [ yélérini\ire,irun des principaux artisans.

CHEMINS DE F^'R D'ORLÉANS

K Ê T H S S D ï ï î I » . A . Q T T H J S

I.B cominission du réseau d'OrK-ans a l'honneiir H'infor-ttifr le public qu'en »ue d'éviter le d''doublcmcn! des trHins di'ecls à l ' ccasion des facances ie Pài/ues, les excédents de baKSKCs admis dans ccs trains 1 samedi } i mars et pemliint la période du mercredi 4 avril inclus .i» lundi 16 aviil inclus, ne pouiTui.; d-'paiser ÎO kilos par voyageur sans ejcéder a'i total too kilo» par enreKistrement, con-formé.Tient il l'avis du n tévder 1-417.

Q i l i m p e r l é . -— Foire du S Avril T a u r e a u x , le kilo., 0.00 à 0.80 ; b œ u f s d e boucher ie 1.00 à 1.05, v a c h e s de hounlu -r i e 0.70 h 0.80 ; v a c h e s l a i t i è re s 150 à 350 p é n i W s , 150à 350: chevaux , ca lme , m a n -q u e de w a g o n s ; norcs , 2.30 2.35 le kil ; moutouR, 0.00 à 0.00; v e a u x , lo kilo, 1.10 à 1.20.

T a x a t i o n : s u r f^rotYipnl, f^rçre, seitr 'e, avnitip p o m m e s rte t e r r e e t b e u r r e . Sa r -r a s in 40 42, Foin les 500 k. à 180 Paille id 70 fr.: pomnrjes de t e r r e p o u r s e m e n -ces , 25 f r . les 100 kil.; Cidre p u r j u s 100 fr . ; ordinaireTOà f r . œ u f s l a d o u z . l . 25 1. 50; Poa le t s de 7 f r . 00 à 1^. 00 la couple .

Madame Le HÉTET prévient sa nombreuse, oliertèle que les modèlt>s Chapeaux été sont arrivés et qu'elle possède un choix des der-nières nouveautés de la hnute mode. Travail i façon. Prix modépé. — Jol is deuils

11 n'est si gcntiJ mois d'avril Qui n'ait son chapeau de grésil

Avril est le mois fantasque. Il est imprudent de se fler aux apparences qu'il se donne cer-tains jours el qui font croire au définitif retour de la bplle sa'son. Gardons-nous, an contraire, de la bise âpre et glacée qui, brus-quement, vient traverser la douceur de l'atmosphère.

Cette bise perfide péift êtro néfaste aux organismes fragiles des anémiés, des faibles, de tous ceux dont le sang manque habituel-lement de vigueur ou qui, durant l'hiver, ont été éprouvés par quelque mauvaise grippe.

.<^'Les ÛBS^tlBsattlrea sexQat sages

LA HERNIS NouTeU* Méthode d« Ch. COURTOIS

Professeur nemuire de Paris 2 3 l i a . R . U . » < ! • • P r r é n ^ e a . a â i s a i

Pour obtenir la guéri.son certaine delà (ler-niî il faut porlT un bandage qui la contienne. Le Seul appareil qui ait pu obtenir ce résultat est celui du professeur COtJRTOIS. Ii peut se porter nuit et .jour et de ce fait oblenir [occlusion constante do l'iinneaii tierniaire. Aussi, conscient de la valeur do son appar-.il, le Professeur OOtiRTOIS garantit la gi^'*!-8on par écrit. Nous engageons, donc loules les personnes atteintes de H-irnicH, Hll'orts, descentes, à all'îr io consiilt ir de U li. à .'i li. à: QUIlWPER, l . uml i i 6 et D i ' namîhe 29 Ilotd de ftCpi'.-. PONT-AVEN, msrdUy hoUlJuUa. Q t i l V I P E R L E , Vendredi 20, Holel du Commfrce.

CEINTURES VENTRIERES ANATOMI9UEI POUR REIN MOBILE

DESCENTE 4e MATRICE. ÉVENTRATION

Vente d'animaux réformés

t REMERCIEMENTS

Les familiers V e r n o n , D o r é , J ô g o u , T h u a l , T a m i o , S u z a n a t , G a u c h e , r e m e r c i e n t s i n c è r e m e n t les p a r s o n a e s qu i o n t b ien vou lu a s s i s t e r a u x o b s è q u e s d e

Madame Veuve VEHNOI néa Anne Josephe OOOEUR

décédite à Q a i m p e r l é , le 31 Mars "1917, à r à g e de 86 a n s .

Ainsi q u e tou tes cel les qu i l eu r on t It^rrîoisné de la s y m p a t h i e e n ce l le d o u l o u r e u s e c i r cons tance .

dès maintenant' quelques boîtes de Pilules Pink (3 fr. 50 la boite dans toutes les phar-macies) qui, par leur action comme régénéra-teur du sang et tonique du système nerveux, reconstitueront rapidement leurs forces amoindries. La cure de-« Pilules Pink est la cure la plus simple et la moins coûteuse. El'e ne nécessité aucun régime spécial est d'une efficacité reconnue dans toutes IfS afTections qui ont pour originé l'appauvrissement du sang ou l'afTaiblissement du système nerveux.

A l o u e r d e s u i t e a a i s o a a y a n t é té hab i tée p a r le Docteur de KERGOi? - g a r a g e — c o u r e a u — g a z . S'a irenser à ^l MOUf^ XU, Quimperlé.

- m i o D i : ^ — : « l a ( I c i n o I s c l l c C O X I . W , 2, r u e de

Rrén:iond d'.Ars. l U ' t o i i r d e P - i r i s . r:.\|)o.sill(>ii d e s

n o u v e a u t é ? * d o l a *>nis4>n.

t : iude de W' G A C H E T , no ta i r e à Q a i m p e r l é

VENTE MOBILIÈfiE KFRÈS DÉCÈS Z.e 2>ia«i io l i« IS Avril 1917,

h. u n e h e u r e df l ' ap rès -mid i , en la vil le de OUI.MPKRI.R, r u e de Melliic n u m é r o 6, d a n s u n e Chambre e t u n C a b i n e t ayan t é té d c u p é s p a r Madame Gorent ine FAVKNiNKG v e u v e de Jean-Marie COGUKN. '

11 se ra pronédé p a r lo m i n i s t è r e do M" DliLAPOItrK, nnoien avoué , supp l éan t de M" GACHET, no ia i r e à Qu imper l é , ac tue l l e inen t mobi l i sé .

A la v e n t e puliii{|ue et nux en-c h è r e s de s meuble* dépendun t de la s u c o e s s u m de Madame COtîUKN.

On v e n d r a n o t a m m e n t : deux l i ls , coue t t e s , t r a v e r s i n s , ore i l lers , cou-v e r t u r e s . dra[)s, tables , bull'els, a r m o i r e s , cofl'res, mal les , c h e m i s e s , us l ens i es de oui.>>ine, t o rchons , bois de ohaulVuge et g a r d e robe .

Cette ven te a lieu 4 la r e q u ê t e de Mons ieur P a u l - A n t o i n e AURIAC, b o u c h e r d e m e u r a n t h Monde, agis-s a n t c o m m e t u t e u r datif d e s m i -n e u r s Antonin e t Mario llAVllîll, n o m m é à ce t te fono!ion qu' i l a ac-c e p t é e p a r dé l ibéra t ion du Conseil de fami l le de ces m i n e u r s p r i s e s o u s la P ré s idence do Monsieur Le .luge de Paix du can ton do Monde, le 22 J u i n 1016.

En p r é s e n c e ou lui d û m e n t appe l é de Mons ieur Louis UESSOUGillî, p l â t r i e r d e m e u r a n t à Me;ide s u -n r o g ô - t u t ( ^ r des d i t s m i n e u r s , n o m m é à ce t t e fonct ion p a r la dél i -bé ra t ion Bus-rela tée .

Coite v e n t e a l ieu en v e r t u d ' u n e o r d o n n a n c e r e n d u e p a r Mons ieur Lo P r é s i d e n t d u Tr ibuna l Civil de Qu imper l é , en d a t e d u 20 Mars 191 /, en reg i s t r ée .

Elle a u r a l ieu au c o m p t a n t 10 p o u r l œ en s u s .

Le notaire suppléant chargé de la vente.

k . D I L A P O R T R

Il s e r a v e n d u auv en<>hèpf'S s u r le m a r -ché aux cliP.vnux, à Quimper lé , \n. vendredi W (wril ion, à 13 iKiUros 3/4, ti'.i . Ju-m e n t s et, le samedi 21 aoril, ."i la m ê m e h e u r e , 2 5 c h e v a n x h o n g r e s et 2 i m i l c t s , le tout prov(?nant ilu 2 ' e scadron du t ra in . Prix payab le c o m j i l a n t avec 5 "/o en sus .

P o u r le driiit do p r é f é r e n c e r é s e r v é aux c u l t i v a t e u r s ou é l eveurs , la f - ical lé p o u r eux de se fa i re r e p r é s e n t e r à l ' a d j u -dicat ion, la v is i le des a n i m a u x , consulter^ les i i ff iches.

rtll u n « a r ç o n U i . l l l < l l l ( i C b o u l a n g e r , chez M. TOULOO \T, au b o u r g de Quer r ien .

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S'adresser à Vélude.

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il se charge ég | | ememant de la Chamlse sur mesbpa

TRAVAIL SOIGNÉ — PRIX MODÉRÉS ^ t x t i c x x t T T T T T T T T T

L e p l u a j A . g r é a b i e d e s T ^ u r ^ a t i f a

THE CH AMBARD l e M e i l l e u r " R e m è d e d e l a

CONSTIPÂTiaN a m

ÂLADIESdelaFEIHHIE L A M É T R I T E

Il y a une foule de malheureuses qui souffrent en sUence et sans oser se plaindre, dans la crainte d'une opération touiours danfie»

— ' reuse, souvent inefflcace. . ^

Ce Mut les femmes éteintes de Mârite Çelles-cl ont commencé par souffrir au moment des règles qui étaient insuffisantes ou trop abon-dantea. Pertes b l a o c h e s e t l e d H è m o r n ^ les' ont épuisées. Elles ont été sujettes aux Maux d estomac,Crampes, Aigreurs. Vomissemenls,aux Migraines, aux idées noires. Elles ontressenUdes

——-— Lancements continuelsdansle bas-ventre et com-me un poids énorme qui rendait la marcHe difficile et pénible. Pour gucnrlaMétrite.lafemmedoitfaireun usage constant etrégulier delà

J O U V E N C E DE L'ABBÉ S O U R Y qui fait circuler le sang, décongestionne les organes et les cicatrise, sans qu'il soit besoin de recourir à une opération. ™

La JOUVENÇB d e l 'Abbé S O U R Y guérit sûrement, mais à la condition qu elle sera employée sans interruption jusqu'à dispa-rition complète de toute douleur. Il est bon de faire chaque iour des injections avcc VHygténittns des Damas ( i fr. jo la bottcl

Toiitf* femme 60ucleu.se idc sa santé doit employer ia JOl/Vmt de VAbbi S0U8Y à des intervalles réguliers, si elle veut éviter et guérir : Mètr l te , Fibromes, mauvaises Suites de couches, -rumeurs. Cancers, Varices, Phlébites, Hémorroïdes. Accidents diî fiotQur Chaleurs, Vapeurs. Etouffemcnts, etc. A

Li . uo i ' .v t jo j £>UUHy. loiilos Phnrnrac.?^. 'i fr. » le Uacijii, 4 fi'. Ga IV.vi. .) ; les 3 lîiicons naiico gara coulrc iiwiiulal-poxle 1 3 IV. », aJro-.stJ l'i);;nnacio Mag. D U M O N r i E P ,

Hoiiynr— coiititnaut rcmcignoucnls gt-alis) 278

^smmmmmmMmsism On d e m a n d e vn apprenti

D E S D E M O I S E L L E S » I . A M O D E 1 > I I A T I Q U E , L A P O U P I C A . M O D R . L E , 79, Boulevard Saint-Germain, PA m S contenant inodes et patrons, traoaujs divers co •s>'ils pratiques, la P O U P K ^ E M O -D I ! . L E J O U R I \ A L D E S E I W A L V T S don-nant mdèlei d^ow)rages,patront découpu m.

C« iOQnu) Ml eonipaf« par dM ovrri»!* tprfiqMt ' ooiMPVftt,^ (miirinwte il« rCw^m AgrimU

{LKOV LE BERRS)

OlrMtwr-SiTMt. L<M U KMC

CtitlCM p u riaprimwr. • « M U IR Mf l i lMt lWia

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a i t A o n ^ — N ° l a L E . I V u M É K O ; C i l V O C Ë N T I I I E S D i m a n c h e 1 5 A v r i

ET MARITIME O r g t n e Républicain Démocratique et Régioiialiste de rOuest

Paraissant les JEUDI et DlUANGIIE

A n n o n o M « i R é c l a m M

Anooneea Judlolaires (la ligne)... a o o . Annonoefl volontaires M o. Réclames. M 0.

Lts annonces sont reçues au bureau du journal et, à Paris, dans toutes les Agences.

On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

Dipepieur : Lé'^n LE BERRE RÉDACTION. ADMINISTRATION A ANNO:<CSS

A QIJiMPERUÉ, Plaoe Hervo, n» 8 bis T * l . i c ^ H O N K , PM* B

Airesst Tiligrjthùjue : MniOni Quimporlè

ÈimmmmÊ^mmmmêmmÈmmmmmmémmm

Pr i t^nn to r t 4e Querre Réunion «lu Bur«au 1M Avril tiH7

Des véleineata seront eavoyAs- à MM Ma-thurin Corn, 4e Qulmperlé, Soltau 2. 5. Hano-ver. — Louis Le Noo, de Mévez, à Darmstadt — Jean Faro, do Kernévei, fc Merseburg. — Jo-teph Fa lhun . . de OoUern en RAdéné, S4t>«sUen Jégob, de Clohars, à Meschodo. -t-Y /e s Bauglouan, de Trémévfn à lUmolburK. — Henri Q9ttPlei de Quiroperlé, èi i .angfDsalE*. — Louis Le Pogam, de Quim perlé, à Krie drichsfeid.

Ont souscrit : Les 4!èvflS de MainmoifiAlle Lo Joncour à Quiraperlé, SOfr. Honneur à la tn^i-tresso et aux élèves : Subvention de la ocra-inune do Keroevei, 100 (r. ; Madarno SCOKEOO à Kernevel, meoaualité pour son prisonnier, S f r . ; anonyme Mme B . . . , Quimperl^ 5 fr. Merci à t6ùs et toutes Des enquête? sont ou-vertes sur nouvfl!«8 demandes.

8MU-S*cr«^«ir« PAd-aUmiÊirmtihm mdmérmlrn à MM. i««

P m u i m tmrrm « a s pria0mmi0rg. — L'attention de mon DApar-temoDt a été appelée de divers c6{én sur IAS demandas de ponanuss de terr^ adressées par les Prisonniers en Allemagne, soit à leur famille, soit aux CEuvres qui les assistent, lies explications données \ l'appui de certaines de çe t d e m a n d ^ , les renseignementH recueillis d 'autre part^ laissent supposer que trop sou vent elles sont inspirées et ne t<^ndont qu'à taire importer en- 'Allemagne des tubercules destinés à l 'ensemencemeni. Aussi pour ne pas être amené à prohiber d'une façon absolue l'envol des psmmas de terre aux Prisonniers en Allemagne, il oonvient d'evilec autant que po.-sible que celles-ci poissent ôtre utilisées à eetts fin. Elles ne devront en conséquence être introduites dans les colis qu'après que les f e r m e s ea auront été enlevés avec la pointe d 'an eooteaa. Tons voudras bien portar cotte décision à la connaissance du publie dans irotrs dé ta r t eméà t par les voies qui vous paraîtront lés plus sûres et la notifier d'une façon toute spteiale aux CEuvres de secours aux prisonniers.

Pow le Sous-Secrétaire d'Etat • et par ton ordre,

le Oénérat Inspecteur Général, 0. VERAND.

Les abonnements se paient d'avanet, sauf eonom-Hons ils partent du i" ou du iS de ehaqtte moi*.

On s abonnu au bureau du journal. On peut s'abonner égalammt, sans frais, dans tous les bureaux de posté, ou, encore en adreisant un mandat-poste au Directeur, M. Léon LE BERRE, place Bervo, à QuimperU,

mÊÊtmmKmmmmÊmmmmmÊmmmmÊmiieSmm

ABOMNEMKNTt (VK AV) Qulmperlé ( v i l l e ) . . . Finistère et départements limW

trophes... . 4 Autres départements. 7 — Colonies et étranger .10 —

nmipi EN L'AN XVII L E S P A U S O L I E N S

A n a t ttnmri'iiicniilaiiiiiitun ? fC»mls d» féê)

Je suii m4, 6 IMMM aux yeux Weua, de parent* barbarea panai lea Ciomériens bon* •t vertueux...

E. RENAN. Priire sur t Acropole

Merv«IUe leroit ai ne l'aToit eameu Ica excèa iaootnpa-rablea qui, en aea terr«a et aulqocu, ont eeté par toy et tea gens ceamîs, eaqu«lz n'a eaté obmis exemple

aulcan d'inhumaaité... HmbdattChapilr» XXXI — La harangue fatct* P*r Gallet à Picrechole

Le» gens tant $oit peu au courant de leur kiêloire moderne, n'Ignorent pas combien la « rM ftmmtmimrU » préoccupa en l'an XVH lu pouvoir» de la Grande République PàuioHenne. On »ait que la Pausolie avait gardé intaclet, bien que devenue républicaine depui» la mort du Moi F a a s « i « , chanté de Pierre Louy$, le» traditionê bureaucrali' que» de la royataé Petoldienne. Rien ne s'y pouvait faire tan» encombrement de pape' ra»»ier», leequel», à l'aide de circulaire» numérotée», maniaient le volant de l'Etat ou activaient le» toc» de charrue. Depuis l'oût XIV, on était en guerre avec le» Picrocho-lien» et leur roi Tatgoult II le Cruel en per-tonne. Comme ton ancêtre immortalisé par liabelai», ce Tatgoult II eût bien voulu M conquester » le globe universel! il n'y sema que la famine et chez lui tout le premier. Cher les Pausoliens on pensa un moment, »ette année là, en perdre les fruits abon-dants. Let Pausoliens aijant couru aux arme», déterlaienl manolrt et fermes. Ils ne laissaient au logis que let vieux parents, les infirmes, let épouses et la nichée. Or, tout t'amassa comme par miracle. Un certain nombre de citoyeni n'ayant pu être armés ou même vitus, aidèrent à la moisson à l'heure oà par det moyent de fortune ceux qu'on avait équipés, remportaient une grande ulcloire et déconcertaient let plans de Tut-goult II, le Cruel... Mais ceux qui la firent à fond, cette moiuon, quelt étaient-ils ? Des oieast, retrouvant leur» forces au soleil d'au-fonne, det inflrmet qui te voulaient plus l'être, "de» goueé devenus hommes tout d'un cùupf Le» ipoute» çyanl mouché et torché ^ ^ t k btreéàttx, houipillé, à l'élable, I f s

portmfiHt, bwratfé au riboi, fait 4» mm 4t un corpt, comme da/ii ttn

conte du m Mmtim a, l'an XIV céda la place à l'an XV, en d'assez bonnes condi-tions. Mais voici que les citoyens' non armés le furent, que les vaintus d'hier se terrèrent comme blaireaux et bétes puantes. Les vieux et les infirmes virent reparaître les incom-modités d'abord balayées pa^ l'enthousiasme, et les femmes ndtant pas, après tout, des j hommes, s'aperçurent quelles étaient femmes | et succombèrent ù la faliyue. On vit l'an XV ( s'effacer devant XVI et tes choses allaient j moins bien chaque jour, si bien que l'an XVII j substitua, à la faulx du Temps, un épou-vantait fntmenlaire. « Qa'ôsaoo mom bon ! » i demandèrent les paperassiers héritiers des î petoldiennes formules du Droit écrit. La | terre des Cimmériens « bons et vertueux » n'est-elle plus frum»mtmix0 * Elle l'était, < elle l'était fichtre comme devant ! et cepen- . dant la navrante mage d'une soudure dou- i tcuse s'élevait entre les deux récoltes, celle , de l'an passé, et celle que rccélait dans ses ; flancs la terre inquiétante d'un Avril glacial et mouillé.... Des reproches arrivèrent aux oreilles de l'An XVI, comme il se reposait dans celle éternité, où goutte d goutte tom-bent les années de l'Homme, et l'An XVI prolesta en lui même. Au Tribunal pausolien s'échangeaient sur le ravitaillement de lon-gues et confuses explications... Voici qu'on parlait de réquisitionner l'orge pour les se-me.nces et la bonne terre avait donné son plein effort de blé... Jacques Bonhomme et Van Kouér déclareraient leurs stocks, des achats seraient faits à caisse ouverte.. Dans le monde qui mange et broute, gens à deux et quatre pattes, les mines t'allongè-rent et l'on blâma l'An XVI. ,

Et cependant il avait fait pour les mieux... Qui l'avait aidé f De quels bâton», les pape-rastiert n'avaient enrayé les roues de son char rustique .* L'Union Agricole, se doit de consigntr ici, tout au moins quelques pièces disparales de ce plaidoyer écrit pour l'Histoire économique de la Guerre entre les Pausoliens, trop peu soucieux de l'avenir et les sujets dressés, dès l'enfance, au brigan-dage pour le pain et le reste, de Tulgoult II le Cruel...

Ce plaidoyer ou plutôt cet échange de lettres entre un notable agricole et divers paperassiers n'étudie d'ailleurs que le petit coin lie territoire Cimniérien dont la capitale est Elléa-Isolia.Là, aussi, comme sur tous les points de la Pausolie, sauf ceux qui souffraient eux-mêmes de la guerre, on ajouta foi, d'abord, à la vertu des boules de son épointant la baïonnette des soldais, pour prendre, comme poissons à la ligne, les Tul-goldiens affamés. Nos Pausoliens entraient disait-on, dans les hordes serrées de Tul-goult, comme couteau dant une moche de beurre. A leur arrière on s'esclaffait des cartes de pain, des inventions culinaires de ces goinfres en détresse... El l'on avait telle confiance, que réquisitions d'une part, spéculation éhonlée d'une autre, vidaient, aux yeux du guet public, ce pays, oit les gcnles rivières ne charrient paint de la'tl et de cho-colat, oii les roches qui les surplombent ne sont point de sucre candi, comme les aimait Fénelon, mais oit rien ne manque à l'homme un lanllnel laborieux— Or, voicï qu'on parlait, toul comme en Pichrocholif, de cartes de lait, de caries de sucra ...

Et la question se hérissait soudain d'épines, car en l'an XVI, la provende avait été mal préparée. Il avait semblé tout na-turel que potir aider à la faiblesse des vieillards, des enfants et des femmes, MM, les Picrocholiens, prisonniers dussent y mettre autant du leur que des récils dignes de foi en attribuaient au labeur des nôtres, sur le sol ingrat de S: M. Tulgoult II, le Crutl. Les lois de la guerre leur attribuaient d'ailleurs, aux champs, laplac,e de ceux qui durent quitter la charrue pour le canon et s'en allèrent dégringroler des hommes au lieu de faucher des épis... Mais les campagnes d'Elléa-Izolla comp-taient sans les paperassiers, il appert de: piè -ces du dossier que ces derniers, préféraient voir œuvrer les femmes, plutôt que les vaincus dont la santé fut, alors, leur plus haut souci: « les eouv0ution» intoruntionmlm» ont dit Im oironlmiro N" 5i. 900, JP. O., privn qno le» pritoaniera de gu»rra doivent être omployéê selon leur» Mptitude», Pour ceux qui n'exercent au-cune profession manuelle il convient que vous vous préoccupiez avec le plus grand soin de ne les utiliser qu'aux travaux exigeant le moins de dépense physique. Ceux qui n'au-raient pu dire affectés aux écritures, aux fonctions d'interprète, aux besognes de bu-reau, etc... pourront être employés de préférence aux trauaum agricoles qui n'exi-gent pas un long apprentissage et n'imposent pas un labeur particulièrement pénible. Vous ne dttres jamais oublier les répercussionsl grava» qu9 peuvent avoir, tur le «ori de noi

conifjatrioles prisonniers du cruel Tulgoult II, les erreurs qui seraient cpnimiscs dans ces affectàlions. » Le paperassiers savent aujourd'hui quel fut le résultai de tant de ménagements I Mais ils ne l'avoneronl point ! Les prisonniers des années XV XVI furent octroyés avec parcimonie et l'on jugea cet effort suffisant par l'adjonc-tion de quelques terribles loriaiix fali-gm's d'être lerribles et qui ne Irouaillanl pas leurs propres terres,apportèrent un labeur parcimonieux. Leur recrutement ne parut pas d'ailleurs, encore que le Tribunal l'eut ordonné, devoir s'effectuer parmi les*seuls affricmiteuTB. On peut dire, qu'en général une bonne moitié des prisonniers et permis-sionnaires fut tout, sauf cela. Voici deux groupes de prisonniers à celle époque. La composition du premier s'entend par : 5 cul-tivât eq/'s, 3 instituteurs, 3 étudiants, 1 comp-table, 1 employé de poste, 1 forestier, l cocher, 1 peintre, 1 tricoteur, 2 employés, Celle du seconda 7 cultivalfurs, 2-ingénicurs 1 coiffeur, 1 meunier, 1 uoijarjeur, 1 dro-guiste, 1 serrurier, 1 marchand, 1 ouvrier, 1 étudiant, 1 tourneur, l compositeur, l comptable. Telles qu'étaient constituées ces TiaftnineBf elles rendaient, cependant à la longue, d'inconteslchles services. Des maladroits se coupèrent bien un doigt ou fauchèrent trop haut...

On ne s'en plaignil pas, dans les fermes cimmériennes... La nécessité, et aussi le lion vouloir des prisonniers, il faut lo dire, ex-cushent le coiffeur débutant qui n'avait oncqw'.s ébarbé d'épis, et le 1 nlgpldien fui humainement traité des maîtresses fermières.,. Les Picrocholiens ne s'en privaient pas pour autant de représailles à l'égard des Pqusà-liens tombés en leurs pattes croches ^et tiir ce point, la tradition avérée, jnmais'.con\-trouvée, vmit que las campagnes cimmé-rierines ne péchèrent que par excès de bonté. Pourquoi donc, dès septembre A" V et même avant, MM. paperassiers s'éverluent-ils ù tenir ces malheureuses fermière/t^sur le gril de l'incertitude...? Au nord de la terre cimmé-riennr, des chantiers de conslruction récla-ment, dit-on, pour d'urgents Iruvaux, la màin-il'œuvrr, prisonnière, dont on s'est, en haut lieu, préoccupé de les pourvoir, - avant la culture. Le port qui est en face d'JEiiez-Sienn et ne servira qu après la guerre, puis-que, toute imporlalioa est interdite ne peut allendre 1 ! ! Le 10 <lu même mois, les pape-rassiers estiment que les travaux de la mois-son étant terminés (vriiimenli déjà ?) les Tul-goidiens doivent rejoindre ces chantiers, le 26'. Heureusement, -^ue le JpTàsideat du Syndicat sffHoole, les maires de ce pelit pays obtiennent, à grand peine, le remplace-ment de ces moissonneurs d'abord improvi-sés, débrouillés un tanl soit peu, et recom-mencent, pour les semaitlen, l'éducalion d'au-tres équipes deserfsdti guerre ft de permission^ naires pausoliens. C'est ce qui semble, d'ail-, leurs, avoir été fait, puisque dans ces parche-mins, déjà vieux, il est encore question, en Avril XVI, d'ôler une é-iuipe duni profilaient plusieurs communes, a J}ounor et ratoitir ne v a u t / » dit l'adage jurhlique. Les Pa-perassiers qui le connnissaient bien s'en moquaienl, ijuruil-il, comme ils semblaient se moquer du pain a on germe ». Par la suite, ils firent Irisle fujure, et ne se corri-gèrent guère. Mais n'anticipons pas! Dans leur manie régulatrice, ils pensaient que la même équipe séjournait depuis trop long-temps, dans le pays. Comme ils ne disposaient pour tout la département d'Exlrèmc-Cim-mcrie, lequsl est aux confins du Monde, que de deux équipes, ils crurent faire face ù tous les besoins, en déplai;anl fréquem-ment ces équipes et prétendirent compenser le nombre par la rapidité de l'évolution ! i

D'autre part, le Ministre des Guerre.<^_ avait lui aussi des circulaires. Il ne s'agis-sait pas de prisonniers, mais du prêt à l'a-griculture, des chevaux et même des hom-mes qui pouvaient se trouve/ dans les dépôts.' Elléa-lzolia donnait alors l'hospilalilé à tout un escadron de charrelons militaires et po.^-sèdail J.OOOà 1.200 chevaux. Le,secrétaire du Syndicat agricole S'élant adressé, pour, en obtenir, ù la direction des SorvioaB agri-colea du déparlement, il lui fut répondu (pie' les centurions n'étaient pas aulori-iés à don-ner directement satisfaction aux particu-liers ; que le Maire devait transmettre les demandes du syndical à la Préfecture. Le-Maire d'Elléa fit le nécessaire et reçut un' avis diamétralement opposé. Il devait, lui Maire, s'adresser directement au dépôt'. Par deux fois, il n'obtint du grand-centurion', que des réponses dilatoires, cl la troisième', un mode nouveau de procéder. Les cultiva- , leurs devaient faire eux-mêmes leur demande au grand-centurion, en vertu d'une circu-laire, dont le chiffre vous importe, peu', ohèr lecteur, mais qui est chose très grave en Paperasserie l Et d'autant plut grave, en

réalité, que celte circulaire laissait à l'au-torité militaire, le soin d'apprécier le bien-

Jondé de la demande à laquelle satisfaction serait donnée dans la mesure des exigences du service et de l'instruction. Ce membre de phrase «r lom exigence» du aer-rice a, ne fut jamais stigmatisé, comme il devait l'êlre, dans les séances tumultueuses du Tribunal Pausolien; il fut la cause de bien des fruits moindres, des besognes incomplètes et inachevées, non par mauvaise volonté mais par impuissance paysanne. Il semble i/ue l'existence d'un Syudicnt agricole in-diquait de suite qu'il lui revenait de traiter directement avec l'autorité militaire, au lieu et place de pauvres fermières ahuries par des accueils dénués de bienveillance. Le syndicat d'EUéa ei\t dâ conserver son action dans tout l'arrondissement. Il avait, de droit, un rôle régulateur, dans les Communes, pour le déplacement de la main-d'œuvre. Si celte main-d'usuvrc avad été ce que let Pouvoirs publics devaient la faire et la fournir, la cherlé de la vie dont o/j se plaignait, déjà, à celle époque, eût diminué, les semailles d'au-tomne eusienl été faites abondantes, eatières, et une grande partie des pommes ne serait pas restées à pourrir sous les pommiers !

Les senuiiiles incomplèlrr, ont germé, pouisé, mûri. Xous voici en juilUt. Malyré les succès miiilaires, et les prisonniers annon-cés dans les communi'iués, 250 de ces der-niers et -10 inlernés civils picrocholiens furent attribués pa" la Paperasserie au dé-parlement d'Exrême-Cimmér le. L'arrondisse-ment d'Elléa-lzolia toucha 60 prisonniers ét •iO inlernés, placés sous le contrôle de l'au-torité préfectorale. Les internés n'étaient point tenus de travailler, fiiÇVt les Tut-goldieiis allaient commencér"<t '^ri les » les déportations et travaux forcés, en Pausolie envahie et chez les alliés. Ceux dc.ic d'entre eux qui s'occupaient aux tra-vaux agricoles ayissaient de leur propre volonté... On le voit, c'était peu, bien peu pour un arromiissêmerit de vingt et une communes... Il semble d'autre part, que l'intérel de tous, des dirigeants d^ Pausolie, (i. s paperassiers, des services agricoles,*des producteurs et des consommateurs consistât dans le meilleur rendement possible de ce secours, chichement apporté à des femmes, des vieillards, des infirmes et des enfants, sur qui reposait tout le poids du ravilaillc-meut de la Nation et de ses Défenseurs. Point du tout, l'inlcrél des paperassiers était autre... Il fallait qu'à la Paix, on rendit (ï . leurs épousfs décharnées des Picrocholiens gras et bien portants. Citons pour preuve de ce souci primordial le fait suivant.

Le l'I) août, à 20 heures, le colonel com-mandant les services de prisonniers de guerre, pour le Sud Cimniérien. vint en un village que nou.-i ne nommerons pas. Il cons-lala que les Tulgoldiens partis de leurs can-tonnements à 5 h. .70 y rentraient trop tard Il exislad bien une circulaire n" -IS. 577 P. 0. élablissanl que les heures de travail de» prisonniers de çf-aorro, employés &nx trnvAux agricoles dolvosxt être celle» des o u v r i e r s civils, coupées par le» r o p o s ea usago dan» la région. Mais le colonel ému du sort de ces enfants de la Picrocholie, qu'une ondée venait de rafraU chir, ce qui lui permit de les trouver irem-péa y s'entporla rn paroles amères, contre gardiens et employeurs, et ce, devant les prisonniers.

Il ordonna une diminution des heures de travail, car 1 1 h. 30, dans lesquelles étaient comprises d<^x. heures de repas et de repos ne peuvent, dirent les chefs qui approuvèrent le colonel, " cire imposées aann danger pour leur santé à dos prisonniers de guerre qui ne sont pas accoutumé» à.les supporter " Au reste et ceci est à retenir, te Général inspecteur signataire de l'approbation reconnaît qu'il ést possible d*admettre que des ouvrier» agri-cole» puissent fournir n a aemhleblm eitort, pendant la période active des moiasona **. Que les gens de chez nous s'es-quintent? Peu importe I Mais ces ennemis ?. Ne faut-il pas être courtois, jusqu'à ta sottise ?

. C'csl ce. que les prisonniers se chargèrent de' démontrer. Dès le 31 août, vers Id h.; unk équipe/employée au hallage, cessa le travail et ne le reprit, malgré l'ordre du ga>'dien, qu'au bout de vin^t ou trente minutes de re-pos. Aucune sanction n'intervint pour répri-mer celte'indiscipline, et comme les cultivà-hiii's ne se trouvaient plus en nombre suffi-<i{inl pour conlhiuer le battage,., api^ès le dé-part des prisonniers, ils durent cesser le travail avant la nuit. Or, pour qui connâit tes 'bons' • Cimmériens, "ce labeur perdu durant l'oiV^ est irréparable, car au-con-tr'àire d'autres provinces pausoliennes, ils n'ont point ^de granges poiir tiattre en.

Nous venons d'esquisser la peinture de ce que fut l'aide apporté par les poutoirt public» dans un tout petit coin de la Cimmirie, du-rant les années XV et XVI. Pour peu que l'on généralise on se rendra aitémeiU compt» de l'étendu» du mali tur toute la Puutoli» el comment au milieu de Van XVII, Tinquié' lude fut générale, tan» qu'il y eût, précisé-ment rien à dire de Tan XVI, année médio-cre, H est vrai, mais qui eût 4té tuffitanle ti on l'avait aidée. De l'examen de cet papier»

{il résulte aussi qu'une bonne organisation régionale eût réparti plu» efficacement In main-d'atuvre que toutes le» circulaire» généralement désorganisatrice» et découra-' geantes. Beaucoup de di»cour» furent prn-noncés en Pausolie, vers ce temp»-là, beau* coup d'affichés furent payées cher à leur» auteurs. On invitait avec une »en»ibleri» et des prosopopées dignes d'une épopée célèbre et sentimentale, les campagnard», à umer et à planter... Ouais bien! le moindre ouvrier a<)ri:ole de plus el la liierté d'en fuer à In mode du pays, jfussénl mieux ftùt lêur af' faire que tant de belle» parole» /

Xééom Z . S Mmmmm Nota. ~ Il est de toute justice d'ajou.^

ter que pour ce qui a trait à l'au XVII, oa déoljiilre, clans ces vieux papiers, unf amélioralioa sensible des rapport^ entre l t s P o u v o i r s p u b l i c s o c l r o y e u r s d e m a i n -d'œuvre et l 'agriculiure. Les prisonniers s e m b l e n t ê t r e en nombre safQsànt elle r e i u l e m e a t e s t p l u s intensiflé ' . "Quan t à l'oulorité militaire» diais le prêt des ch9-vau.v, voilures et hommes elle semble faire soii possibltî et la voix publique est unanime sur 00 point... Nous

se s l e s .

hiver. Tout doit être moment,..

fait chez eux, én c«r

LE PARLEMENT Chaeibre

séance du S avril (suite) A partir du 1« janvier 1917 jusqu 'à «ne date ,

postérieure à la cessation des ùostiiités des allocations pour cherté de vie seront atlri-. buées au personnel civil de l'Etat : fo-iclion-naireK, agents et ouvriers ; à titre perrflaneat, les fonctionnaires, agents et ouvriers dont l« traitement ne dépasse pas 3 .600 f fanos rece* vront une allocation spéciale de 1 2 0 Te. s'ils sont veafs, célibatairea, divorcés ou séparés da corps; 18a francs, s'ils sont mar iés ; 1 0 0 f p . par ciifaiU dg<irfle moins de seize an* et légale-iiienL à leur charge. La majoration sera de 21.10 fr. par eafaut à partir du 3*. Dans le cas où 1.) mari, et la femme sont l'un et l 'autre au sorvice de l'Etat, il n'est tenu compte pour la détermination du maximum au délai duquel il n'est pas servi d'allocation et de majoratioa aux enfanls qu» de la rémunération de celui des deu.t époux qui a le traitement le plus élevé. Le droit aux allocations, institué par la présente loi, ne peut être cumulé avec le bénéilce d'aucun régime d'allocation ou d l n -duiiiuilé institué depuis le début de l a g u e n » pour ciiertû de vie. '

Les fonctionnaires temporaires auxiliaire* ou iulérimaires à traitement mensuel comme oa ea reucuutre beaucoup aux travaux publics ou dans les arsenaux bénéUcieront de la loi.

Séance du 4 avril f$t7 , Une contribution spéciale, visant le partage des binéllces entre 1 industriel et l'Etat, est Ilxéa à 50 <•/• de la part du bénéfice net infé-rieur a <•/• du chlifre total d'affaires dans la période considérée, CO •/• de la part de oe b é n ^ ilce compris entre et 50 • / , ; 75»/, de la part" ' de ce bonénce supérieur i\ 50 •/.. La Chambra , adopte l'arlicle 11, qui concerne les cha rges ' , (juo rindu^triel pourra retrancher de ses béné-fices ; l'article 12, qui vise lo délai aéoordé aux industriels pour faire leur déclaration; l 'ar-ticle 13, qui partage par moitié avec l'Btat le béaélice de l'iadustriel, lorsofue oa bétiéfloe dépasse lOV ; les articlôs 14, 15-et 16, qui sont des articles de procédure. La Chambre adopte un amendement de M.' Mistral qni, pour les marchés supérieurs & 2Q000Q francs,-pres,crit le partage, lorsque le bénéfice atteindra C «/* et l 'amendement suivant de M. Lafont : « Lo fournisseur titulaire restera en tous cas solidairement responsable des sommes qui seront dues par ses sous-trai-t au t s» .

Séance S avril La Chambre adopte une loi sur les Sociétés

anonymes à par,licipation ouvrière ; une loi reidlive à. l'iusuisissabilité du mobilier des familles noinbrcuses ; les grades et effeotifft dos ordciers do marine et des équipages de la flotte.

La Chambre vote . immédiatement le projet instituant i'asstik-ance obligatoire des navires tel qu'il revient du Sénat. Le Sénat accepte le t':xto de la Chambre, mais supprime l'a-isuratice'obligatoire de la cargaison.

Sénat Séance du St mars i9t7

U e.' t introduit .dans la loi accoriant^ u a crédit de 150 millions pour la haute page, loi modifications suivantes : 115 millions de francs seront afl'eolés & l'attribaUoa de IwaMl*

l

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— À ÉH.

t-'ft Ï-.V i m ^ ' à o x IiotDihés da.troupe no b é n ^ c i a n t p a T ^ j l ^ Ô^lû0 hauW-paye ou d'urne solde

d'indemnités - '^g^onéa de troupes engagé»;

- ^ ^ moitié de« o l w d e s ' i a d e t n d i l t é s sera verséiei

ôii iailli'méittà teihps qae leur prêt?.' c o o i ^ r é e S la co iaUtutioa

'c'ûlô (nîTMra, ètr cas dé décôa' ou dfi dûmeiit coDstiit#, versée & leui^ oÀ^ytfl oà'descehdant 's ' dû iigwé-• . t ,1i. • • • *

iùSrnè au 15 mai.

J if î iai iO

!•* •'if't'évén<iraenl 'miliiaire de la semaine, c'esC le grand succès de nos allié') Anglais. Ils ont altai^ué l'ennemi, sur uu large froal«- du s u d d'Arras au sud de Lens, dans la direction Cambrai, et du côté da Saint>Quentit>i v . i ^ -p r emiè re journée d'ofi'èftsflve a; produit!

: il.OC'J pr^sonnier#-

nement heeft al dikwijls gereklameerd. Eergisteren heeft de« XX' Siècle » weer eene lans gebroken voor dezen maatregel die al lang zou moeten toegepast worden.

r,o« ^ càhons, 60 mortidrs' et ItS^ nii-â^r . lout . le front

de Dalaiillb. Ce hiatiu les Anglais annoncent * ' dU'i s oooùjpént la ferme d j Sart, le bois

3 éâf lbf ten^^HI^^I et "Ie])oIs:de:Qouzoaucourt. - J |liM>M uatblillr.CoJeAii ei occupé lé'< bautcur

• de la ri:«a fls^. Dès loà^-entrée en 'guer re , les Etals-Unià

- onitsfl»iai'.>9a<.batea«x allemands, jaugeant en-• viron 48(W)C0i4onBeSv; r^foglés dans les porU

Le^ é q u i p é e s feront internés. Brésil',a rompu définitivement avec l'Aile-

% dana ses ports 41 bateaux allc-nianrf^ J a u g e a n t , près de 200.000 tonnes. La . UD^Vtre. a. été aoçueillie avec entbousiasine 'pà^la {iop^latipii brésilienne.

. , Lea autres Etats de l'Amérique du sud pour* • > r o n t a g i r de même : ils ont dans leurs |.orls

des bateaux allemands jaugeant 731.000 ton-.. .nef.

i'îi

P a g e B r r e t o n n e UYARIHD AR WNEN D'AN DEN

r«MM( Jttu « Kroat ar yrttoncd » Me 'zo eul loenig dister, N'oua met eur gelienen ; Ha, kduliikoude, ma micber 'Zo talvoudus d'an don : Me a zo d'al labourer Eur vrlp zervijerez,

" Me a lak 'n e barkeief ; Ar pluik d& rei frouez.

Me, ea eur zastum ar mel, , ilQO» kalir M p bleunien,

. .. c ^ w œ i m evel euri ta.ol-avel, a r • pollen ^ ar bteanipu .

difroufez-; Me a gas w a r o deliou

.r l ^ l t r e n a vnhe- « • tuiA « W n n • «n Nenvoû d'|t^, gltmvo.uilett,

A b i r é a r c'jîlenvejou Evel d o b r ' à r ' J o u r d e n ,

u a i i i v f M « ^ l M k . dfar Vugaligoa

^ K î f V n t bmièd^an^doùeou i C J H H à T W l i e Bttkr .c'hdaéka..

Me 'glask àanvez da ober Evachoa 'zo prizet

^ Àiàai ÊÊr'>lSjlii ' \ J ^ b amzer ^ «a

r ^ ^ t a o u :

w«i» ar blcuniou

'A.' s'i

t, Dana un champ de blé, sur les boràs de l'Aisne, Parmi les épis, les beaux épli blonds

Souples dans leurs ga!ne, v" . Dotés, drus et longs,

Des çoqik|lcot«j àp-ès la bataille Se contaient entre eux d'un air arrogant

Redressant leur taille, Que la terre avait bu tant, tant de sang Que seule à présent, la fleur écarlate Pousserait superbe au pays du Nord, « Car, en nous, un double symbole éclate » Dit l'un d'eux, « le noir, couleur de la mort i « Funèbre s'étend sur nos étamines, . ' « Notre velours même est plus rubescent « De s'être imprégné de ces flots de sang 1 V

^ « Par les çiatins gris ^

« Sur nous s'est posée « En gçutte d'argent, la tendre rosée, « Larmes, on dirait des êtres partis !

Nous sommes rerablêiQe r Du deuil, du néant, du destin lui-même. » — ff Pardon l fit craintif, candide et menu Le myosotis, « J'ai droit à ma place « Miuime, certfss, dit-il, ingénu

« Mais non moins vivace « A votre côté « Car je fus planté

A Dans le cœur humain, par la main divine « Je suis fleur d'amour et de souvenir, « Et le moindie pleur baignant ma racine

« Me garde de mourir ».

« Or, les larmes sont hélas ! éternelles, « Beaux coquelicots ! » fit tout en dentelles

Parfumant le thym Le verbe hautain,

Frêle sur sa tige, une pâquerette. « Qui donc êtes-vous, reprirent ceux-ci

« Pour montrer ici « Blanche collerette ? »

—« Rour que ma blancheur soit plus vive encor •< La pourpre du sang se métamorphose <' Je suis la couleur des plus nobles causes, < De foi, d'idéal plus forts que la mort ! « Que vaudrait ce noir de vos étamines « Dont vous vous flattez à triste raison,

« Sans ma noble hermine ? »

— Pour vous, il n'est pas de comparaison » Répliqua, très doux, s'inclinant vers elles

Un des bIon<is épis « En paix, fieuiissoz, près des pimprenelles. « Mêlez vos couleurs », fleurs de souvenance

Bouquet triomphal Qui représentez au paya de France, Le Sang, le Souvenir et l'Idéal !

Joseph NICOLAS, fontaintbltau, 20 juillet

vtlta R«ine,

Ma' tWdi fô î l ik - (ttr'iôgerni Palez ar pinvldig, Hag ivex arcebeuri

- beorien dlrterilt ; «oîT-i r r i iQani tn Wez ékWrljennet fiTt;au c i f i àn AotWù Doue,

: ' ' i i à^gtnran e ' v « nïouiet « o jo^re

' M e ne 0noulennan nian. Nemet eun ti da lo.ia,

'-îitgoTKlor ati a t e e r fall, . A-dreg eur c'hieuz mouded,

Bvlt ma c'hollin nijal O'ar parkeler bieuniet.

" ArGWKNANEH.

T » A D U C T I O \ JDiacearc dm 2*Aè»JU» à J'Homm» Jo »ui» une chétive bestiole — Je )ie suis rien

^fu'une mourhe; — Et cependant mon métier^ est amntageux à l'homme : — Je suis au ta-

. boureur — Une vrai» servante — Je mets dans us champs — La plante à donner fruit

Moi, en ramassant Je miel — Du calice de ehaqtf» fleur, -^ Rapide comme un coup de vent — Je porte le • pollen » — A féconder les fleur» — Qui resteraient stériles — Je poUe sur leurs feuilles — la, jpomsière de vie...

Je ramaste ta nmne 4^ 'ciéuxy>- pour donner aux malades — Qui guérit les maladies comme

^'«IWirihj JOttMWfi — Je^eherehe pour tes en-fanls — Provende des meilleures — Faite avec

• ta nourrUêih <(|ir* <Ueiw Ét avec le sucre lé l^tOé^. \

Je elilK^ n^Mfe-À /Uire — Des breuvages estlméir^ PafÙw ve^i de tout temps — Pour casser ^^ goùr faire des bonbons — Et de^fiitemu; savoureux — Je ramasse sut let fte^le ificre, bienveillant (à i'uslomac).

Mtt éiiiM met i briller — Le palais du riche — Ei 0utsl les meubles — Des pauvres misé-rables^-r- Avec lui (elle) est éclairée — La mài»0p4iu Swfinm Dieu — El avec lui (ellusj sont mêlées ^ Dis statuettes de façon (valeur).

' En (HéAmtndgement de cela — Je ne demande rien -A m'une maisçn pour loyer — A moi et à me» p0t$ — •'A l'abri du mauvais temps — Derrtéi^iine hait écartée — Pour que je puisse m'envoler Aux champ» fleuris.

Colonne fiiimando t . — vf; < Op S AprU " ï ^ i a g c h f e e s t en Hoogdag. Tevens ook Heti

do v e i ^ r d a g van .Z. M. Koning. Albert, die zijn if^'^aar voorbij Is. Aile Belgen hebben dien d à f t ^ hem gedacht en bem in bel bar t g e > ' i e n ^ U - h e t zlen der Belgiscbe on Congo-vlag M ^ l n de i tad heeft gewapperd, zuUen

- velfl I m e q gevoeld hebben wiit bet zal zijn, nlfl Mponeer zlj terug xullen gaan naar ons V a d e i ^ d l

vervoer der soUaten «<>8 « ^ M ^ l ! ® » ^ kvprlof

komeadw Wn MUuVHet Oel Qh $o«ver-

m j i i R . i l . J i m Programme américaiu. — utilisation

des navires de guerre en coopération avec ceux des Alliés ; Fourniture des munitions à l Entem.e .cla^^ la plus la^ge mesure possible ; Avance initnédiàte de 3 milliards de dollar» aux Alliés ; Assurer le ravitaillement des Al-liés et e n a ( ^ h e r les efi'eLs'de la campagne sous^marioe au point de vue du blocus ; Pro-céder à l'instruction militaire et à l 'entralne-menl d'un million dliotnmes au cours de la première année et d'un second million l 'année suivante.

C'est très bien I On ne peut exiger davan-tage, mais on est tenté de regretter que ce qui est trouvé bon aujourd 'hui par nos nou-veaux ententistes, ne l'ait pas été au lende-main du j^remier vaisseau américain, envoyé pfir le fond ! La guerre serait finie...

L ' œ u v r e d e s m u t i l é s r u s s e s d u f r o n t f r a n ç a i s . — Pour venir se battre aux cdtés de noa braves poilus sur le front de Siilonique et sur le front français, des miiiers de soldats russes, bravant les dangers d 'un long et pénible voyage en mer, sont accourus il y a plus d'un an. Les journaux ont dit le courage, l 'ardôur au combat do ces héros. Nombreux déjà sont ceux dont les corps de-meureront dans le coin de terre française qu'ils ont rachetés de leur sang.Plus nombreux encore sont ceux que do glorieuses blessures ont éloigné de leur régiment.

Il importait que ])our ces derniers la France, toujours grande et généreuse, fit quelque chose. l'U c'est ainsi qu'on a pensé à créer k i'iiitention de ces blessés une Maison de réé-ducation où, à l'exemple des mutilés français, les mutilés ruHseH, tout un se perfectionnant dans la connaissance de la langue française recevraient des notions techniques qui leur permettraient, une fois instruit-", do rentrer chez eux et d'y devenir les collaborateurs avertis de ceux de nos commerçants et indus-triels travaillant avec la Uussie.

Cette excellente idée dont la réalisation con-, tribuera à resserrer encore les liens d'amilie .q-ji unissent notre pays à la Hussie a rencontré

l'approbation enthousiaste du Président du la H-pubilque, ou générai Pau, de MM. Uibot, Herriot, Mlllerand, Doumer, Amiral L.icaze, A. Lebon, Maurice Bairéi', Berlin, Sciinei-der; etc..., de M. la général Palilzyue, repré-sentant l 'état-major russe à notre 0 . Q G , du comte Ignialietr, attaché mfWtaire rus^e.

Elle est due à l'iniliative d^ l'Union nationale pour l'exportation des produits français que préside M. Uaoul Pérct, (iéputé, ancien ministro du Commerce. Tours les dons seront reçus avec reconnaissance au siège de l'Union, 9, rue Lafiltte, & Paris.

L e s b a u x d e s f e r m i e r s . — Çn réponse à une question poîiée par un député, le mi-nistre do la justice a déclaré : « que la proro-gation des baux à ferme n'a été édictée qu'en faveur des fermiers mobilisés ou de ceux des fermiers non mobilisés qui se sont trouvés empêchés d'entrer dans une nouvelle exploita-tion parce que le premier sortant mobilisé entendait profiter de la prorogation (liécret du

'11 novembre 191C). « Le fermier non mobilisé, môme ci son

exploitation est dans la zone des armées, ne jouit donc pas de plein droit de la proroga-tion. Toutefois, il ae pourra 3tre l 'objet de pouiBuites judiciaires il l'expiratioq de son bail que tous réserve de l'accomplissement par le j)roprlétalre des formalités de procé-dure prescrites par le décret du 10 octobre 191ti

f l e o l e s D M t i o n a l e s d ' A r t s e t M é t i e r s . — Concours d'admission do 1917. — Un con-coura d'admission aux;é«oleB d 'ar ts et métiers W A ouvert ea \W% n o r a b n d^ place» naiseï

au concours ét la date des épreuves • seront fixés ultérieurement.

l»our l'admission à ce concours, il a été ap-porté IPS dérogations suivantes :

Les candidats ont comme limite d'âge 19 ans et non plus 18. Ils auront à produire t a) Une note indiquant l'école à laquelle ils dé-. sirent ôlre affectés lors de la reprise normale ' des études ; b) une note indiquant le centré d'examen où ils demandent à suivre les épreuves orales et manuelles. Ces contres Pont es suivants : Dij,on, Marseille, Agen, .Nantes, '

PariS. •. Le concours ne comportera pas d'opreuve de

langue é l rangèra ; l'épreuve de t-avall manuel fera partie des ("preuves orales Des p. rinltj-sions seront accordées par l 'autorilà militaire aux candidats ajjpartenant ti la cia-se 1918, pour leur permeîttre d è ' prendre part aux épreuves du concour .

F . c o l e s p r a t i q u e s d e C o m m e r c e e t d ' i n d u s t r i e . - "Un concoilrs pour l'obten-tion d'une bourse de l'Etat dans 'les écoles pratiques de Commerce et d'Industrie, aura lieu le lundi 4 juin. . .•.

Les candidats devront se faire inscrire Ja Préfecture du département dans .Ipquel l'exa-men do/t être subi, avant le 15 mai.

L a r é f o r m e t e m p o r n i r e p e u t s e renouve l e r . • Pendant la durée de la guerre, la réforme temporaire est"rftnoùve!a-ble pour tous les militaires non officiers de l'armée active, do la réserve et de l'armée territoriale. Touti-s décisions et interprétai ions antérieures contraires à la règle ci-dessus sônt de ce fait, abrogées. »

D é l a i s d e r o u t e . — La durée du voyage •aller et retour n'est pas comprise dans celle' des permissions aecordées. Le' régjjne des permissions, tel qu'il est fixé par la circulaire du 29 décembre 1916. permet aux marins comme aux sold^ats dans tous les cas de b'-né-ciller, au lieu où'^ils se rendent eh permission, de la totalité'dè la durée de la permission qui leur a été accordée.

L e s c a p i t a i n e s a u lon$c c o u r s . — M. Jean Guilloteaux, sénateur, vient le faire adopter au Sénat un projet de Uii modifiant le» conditions SS nonîination des capitaines au long-cours au grade d'enseigne de vnisseau de réserve et créant l 'honorariat du grade pour les officiers de réserve et nuxiliairea des différerits corps 'de l'armée de mer. Voici la teneur de ce projet de loi ;

1. Les capitaines au long cours réunissant deux années dé services comme capilainen, seconds ou officiers de quari, sur des navires armés au long cours, ou en qualité d'officiers de marine auxiliaires, après constatation de leur aptitude dans les conditions fixées par le ministre.

2, Les officiers de réserve, ainsi que les offi-ciera auxiliaires, rayés des cadres pour bles-sures, maladies ou infirmités contractées ou aggravées au service, pourront être admis dans,la.position d'officier honoraire,par déci-sion du ministro (le la marine.

i n s i g n e s p é c i a l e d e s m a r i n s r é -f o r m é s n® 2 . — Le ministre de la marine, a décidé que les réformf s n° 2 de l 'armée de mer qui se trouveraient dans )es conditions exigées pour avoir droit à. l'insigne .(infirmité» et blessures par accident;», dus au eçrvire, ma-ladie contractée ou aggravée par' les fatigjies du service), peuvent en faire la dethande avec Jui>ti'lcatiOQ à C&ppuI, au rommandant ides équipages de la ttotte du porl-où ils ^auront^été examinés par la commission de réforme.

L e p ' rob lè iUe mari t ime .^- : - M. Guer-nier, député de Saint-Malo et président de la commission de la marine marchande, est nommé haut commissaire du gouvernement de la République auprès gouvernement britanniiipe pour le règlement des afi'aires maritimes interalliées.

Homo homini plusquàm lupus Il parle encore; il parle, et nul ne met en doute Que sa parole est sans valeur « Le Chancelier », Puisqu'une image en fit l'orateur... délié, Le héraut de tout, viol que le Neutre redoute.

Le mépris est son prix. Et c'est trop qu'on l'écoute, Lorsque avec l'iinpudenr du crime inexpié Il pleure sur les morti futurs, les estropiés. Et dit qu'au Grec subtil comme au Belge il en coûte.

S'il n'était pas horrible, on rirait de ce ton, Chez l'Homme plus que Loup qui chargeant le

[Mouton, Lui prit, sans discuter, et la chair et la laine...

Car son souffle ne fait, sur les amas fumants, Qi and il ose affirmer que nous violons l'Hellène, Que raviver son crime et son mot infamant I...

André BERTHON. i3 décembre 1915.

CHBOIigiII! RÉG BMil Hoi» de feu. — M. le préfet fuit, un oha-

lenroux appel a la population en vue. des s'ocks à constituer de bois de chaiift'.'jge. lio's «U; four charbonnette, etc. C'est dans l'émon la.'je 'les arbres de haie et la coup'? d'^s taiili.-j, dit il, que l'on peut trouver l'appoint néc.i'ss iirc j'our compléter éventueli-iment nos approvisionne-ments en bois de feu. Les stocks réalisés se-ront d*'clarés aux miiirie^'. M. Le Préfet intcr-vii'.ndra auprès de l'Autorité mlillaire pour obtenir la m.iin-d'œuvro, si cela est jug.^ né-cessaire.

Foira d'Avril 1917, - Le Maire do Qulmper porto à la connaissance du pub'i.î que la grande foire d'avril no pouvant avoir lieu le dimanche 13, elle est reportée au lendemain, lundi 16 avril.

R é f u g i é s . ~ C o n d i t i o n s d e d é l i -v r a n c e d ' a u t o r i s a t i o n s e . t c e p t l o n -n c l l e s e t l n d i \ ' j d u e l l e s d e r e t o u r , d a n s l e s r é g l o n s r é c e m m e n t l i b é -r é e s . — En raison des demandes d j rapatrie» ment dans les régions hbérées auxquelles la récente avance de nos troupes a donné lieu, de la part des réfugiés originaires d» ces ré-glons, le Préfet du Finistère, conformément il des instructions d« M. le Ministro de l'inté-lieur, fait connaltrfi qu'il ne saurait être qucf-tlon actuellement, tant pour de'j motifs d'ordre militaire qu'en raison de la dévastation com-plète d'un grand nombre de localités, d'envi-sager un tel rapatriement, par mesure géné-rale. C'est seulement & titre tout d fait excep-tionnel que dos uutoHsations individuelles de retour pourront être* données, et pour des communes dont la situation particulière per-mettrait de le faire, à des personnes spéciale-ment qualifiées (Ponotlonnaires des divers aier-vices publics, élus, etc.), dont la présence sçr rait indlspeniabU e( pacti«uUàremen( urgente,

en vue du rélablissement des conditions essen-tielles do la vie locale. Les' inléreî?sès sont.. Informés qu'ils peuvent se renseigner à li Préfeiîlure, à la .Sous Préfecture ou à la Mai-rie, au su je t de la propé 'lire qu'ils auront k suivre, le cas échéant, pour ' l ' introduction des demandés de rapatriement.

JBrêMt port d'ÀitMch» de» SinU-Uni». Voir eu ^umtrième p»ge-.

. \ , T a . v e s e t r é g l e m e n i a t t i r a s . — I^eÀ' taxes T'Orlant sur le iieurre et le fcoinage s c -loiil lev<-i-8 ù. partir du 1" mai.

Kst ryppotlé ég.ile.uient l'arrêté préfector-il ;iu ;«) mars 1917. Ilxant les prix dt; la pommé de li;rie dan.s le dépHrlemi'ni. Tou'el'ois. le nouvel arrété clif poKe que dans le 'oas où il ?eraii constaté, sur cette denrée, des manœu-vres de fip-^culations illicites et la pratique de cours abusifs, l'autorité judiciaire en serait saisii', uux fins u'appiicalion des sanctions pré-vîtes p:ir l'ariicirt 10 de la loi du 10 avril 1916, Il en est de même dans toute la France.

Juscju'au 1" j j i n , la vente de la vjs^pde est interdite le jeudi. Après le 1" juin, on y join-dra le véndredi.

En conséquence, les abattage» seront inter-diis ces jours-fèi et; en outre', les expéditions de viandes ne pourront être etîecluées, à partir du mardi, pour les régions se trouvant à, plus de 200 kilomètres de Paris. Ces mesures ne s'appliqueront qu'à la zone de,rintérip,ur. Des dérogations s ontt prévues, nolànrtment pour les malades, les bôt>itaux et probablement pour les jeunes holdata des classes 1917 et 1918.

A partir de lundi 1.5 avril, interdiction pour tout le territoire de U fabricationt mise en vente de touteS>âtl««epl® fraîche, c'est-.à-dire do celles qui doit être consomipôe dans les quatre 'Jours de sa confection (Voir en i' page le Recensement des céréales et le prix du paifi, etc.)

ô n nous pVie de dire'que seuls les blés dé-clarés avant le 2p avril courant seront achetés h caisse Ouverte par l'administration, par les meuniers, à 36 fr. les 100 kilos au lieu de 33. Les seigles,' orges déclarée, seront payés avec une majoration de 3 fr. les 100 kilos sur la taxe actuelle. Les réquisitions de blé à la culture actuellement ed cours doivent cont'muer à être réalisées au prix de 36 fr.

FoireBdela»em»iue, Basse Bretagne — Lundi. — Q u l m p e r ; Collorec; Huelgoat; Gourin; Auray; Carnac; Plouay (Sainl-Sau-veur) ; Port-Louis.

Mardi. — Peumerit ; Pleyben; Ploneour-Menez ; .Meslan ; Bubry Saint-Yves; Locoal Mendbn

Mercredi. - Leuban-, Lopérec; Saint-Tbu-rien ; Cal lac.

Jeudi. — Pont-Croix ; Rosrorden ; Plouguer-neau ; Quimerc'h ; Plouigneau ; Sizun; P'.u-inergat (Saint Mériadec).

Vendredi. - Goulven} Plouézoc'h ; Plouray; Qui.jcron-i . , .

Samedi. — Lan Jernèau ; Erdeven. Q u i m p e r l é «

Prépmr»tiou militutte - Une so. ciété pour la préparation militaire est en voie

.de formation. Les jeunes gens de Quimperlé et environs qui.voudraient en faire'partie sont

I priés de donner leur Dono. à la mairie.

ÙhMè(gaet. — Mercredi,'en l'église St-Avit ont eu lieu les obsô'qùes de Mm? 'Vve Vafilant, mère de M. Jacquès Vaillant, le sympathique artiste peintre. Sergent mbbHlsé Àli 117* de ligne. MfUfl Vaillapt était la fen/oae, de M.

>Achil le Vaillant, peintre, estimé et bien connu sur nos côtes du Sud-Cornjouailles. il Cou ru t à Quimperlé, en Décembre .131:4. Dans c^tte douloureuse, circonstance, ..XJ^s prions .Vf, Jacques Vaillant et sa les trè» sincères condoléances dst^jwhîott À^rlcole. [

Mmrimge. — C'esjl^Ser^redi, ^ns i què noiis l'avons annoncé ^ e u t - ' Heu^^le mariage do Mlle Marguerite B r ^ e u r avec M. J o s e ^ Camarer, ingénieur^de -1" classe du génie maritime. L'autel et le chœur de Notre-Uaune de l'Assomption avaient reçu une brillante décoration de fleurs et de lumières. M. l'abbé, Larcher, professeur à l'Institution St-Vincent, à Rennes, ami dè la famille donna aux jeunes époux la bénédiction nuptiale. M. Roussel, professeur de violon, fit entendre un morceau exquis et Mlle Vivarès, de Loripnt, interpréta le Panis Angelicus de Kaure. Une Assistance sympathique entourait les nou-vi aux mariés. En même temps que l'Union Agricole leur réitère ses vœux de bonheur, elle adresse à M. et Mme Brenneur ses biens sincères compliments.

Fermeture tmrdive. - Dimanche der-nier, rue Lahgor, chez Mme Vve Le R . . . , des consommateurs consommaient (que peuvent faire des consommateurs, sinon consommer ?J quand te présenta le loup gendarmique. Aus-sitôt tel des bêlig's «-tTarouchés. les « bons beuveurs « piquèrent dehors une lôte dans l'inconnu, f^a dame, seule demeurée sur le champ de batai'le, fut pansi'c d'un verbal.

Fermetar» tardive eclairée d*uum lampe à pétrole. — II a « té ^-oiistaté, l'un de cc-s dernier.-i soirs, eht.'Z M. M. . . , ' rue i!e Clohars, à Quinipo lé, une fermeture lavdive et l'emploi do lampe ii p troUi l\ict\ à dire sur le premier procès verbul, mais .••ur le second, réserves, cat bien lin qui fera, dans nos peti-tes auberges l)retonneo, une distinction bien fondée, entre locaux prives et lieux publics . . .

Cinéma Monorè, Jeu II 22, soirée .'i 8 heures ; Sauv-di 24. soirée à 8 li- ur.-.x ; Di-manche 20, matinée à 2 heufes, soirée à 8 heures. ^

Première partis. - tes PyrtUiS CjIjI.hus Super' bes vues en C^oul'ui'. — l.'honme n'est f.»s farfait. Comédie en a pariicg, — Cocotte a iejr-ur.é. Vue Comique. '

Deuxième partie. — Vue rfe Guerre. — l.ti deux M3r,]uiw. Grand drame en parlici — Monsieur ii h pjsKiun .iu Jjcquet. Vue Comique.

Tous les J E U D I S 8 0 I R , P R I X R I O U I T S pour les MUilaires.

État- Civil, — \aissances. — Joseph Jac-ques Le call, 23, rue .M. llac. — Jo.seph Ca néviït. à l'Hôpital. — Rob"rt .lOFeph Mahé, 3, boulevard de la Gaie. — Sylviam-Marie Pia, 1, rue Terre-lie-Vannes. — Emilleunç-José-phlno Allain, !, 1 ne Cornic-Duchône. — Pau-line-Françoise-Jeanne Tanguy, à Californie:

Publications do mariages — François Dubois, mécanicien aux équipages de la Hotte, 24, place St-MIcbel. et OonsU^nce Hémon,' domes-liciue, 16, rue Ju CouôJlc. — Loui.s-Paul Lan-cicn, quarli'.r-mi>Uro canonnter, à Kerlsole, el, Anna-Louise-Marie Daniel, sans profession, à Colombes. ^ '

Mariages. — Joseph Frédéric Armand-Marie Camaret, ingénieur do 1" classe du génie m a . ritlme, IGfi, rue de Rome, à Marseille, et Mar-guerite-Ahna-Léontine .Marie Brenneur, à l'é-cole supérieure. — Joseph Lesbec, aide-cultiva-teur, k Kernours, et Marie-Louise-JôbéphiDe F14ohér, aide-oattlvàtrl^, 4 Kernoun^ '

' _ .. . — ^.j. ' ' '

Décès. — Clariase Coblon, «ans profession, VjBuve de Léon r Ai me-Achille 'VaiUant, 24, rue du Bourgneuf. — Jean-Wai.ié-PÎérre Péceiinou, 2 ;ans, gare de la Forêt.',:;,•Transcription du dét«8 de Malhurin-Josep^; Loménach. soldat, mo^rt pour la France.

Querrlén^-. JÉàort de SÊ^ Tmiuipffà* ~ Nous apprenon^Jà.mpj^t. d«MU.i'abbé Tabneau, recteur, décédé so^Vâ'J[|fge de 66. ans.

R f e e - s n i ^ K é l e n • : . JPoUee dea 'C»h*feiÉ, ta 'Vve il.... "

débitante à L a n c e u r j i contreyénÛ.'.'Éiie ex-piera. .

D o ë l a n H a u e r a i è a . - Le 10 couraiît. vers 14 b.,

est entrée dans le port de Doëlan, une embar-cation appartenant au vapeur grec Thémis-toclis, saisi «n mer, par les boche.s, la veille, vers 6 b, 30, à 90 milles de Camaret, à l'en-droit dit les Pierres plates. Lé^ Thémistoelis convoyait 2500 tonnes de charbon, provenant de Càrdiff. L'embarcation atterrie k Doélan, contenait 8 grecs et ii françaif, dont 2 bretons. Transis de froid, mouillés, afTamés, ils ont été réconfortés par" les douêlannais él s e ' P o n t rendiis le l l àLor ien t , accompagnés du syndic. Au' dirè d'un des r e scapé uhe autre embar-cation montée par 13 grecs aurait disparn, dès le 9, dans la tetnpéte.

C l o i i a r s - C a m o ê t . néeè» . d*jim ppi^imBiemmmir0. —

Julien Le Meur, de la classe 190? et du 415» d'inf. ëo'sdb'sistanceati. lOfe» téri-itbrtal passait chez ses parents, culfivateWttf 'tt'^Kei^ei;- une permission de sept jours. Au début de cette permission, il déclara se. sentir malade des suites de refr(Hdlssement contracté durant le voyage. Le Docteur Le Doze, appeié, constata une Quxioa de pr>itrine. Le pauvre malheareux mourut dans la journée du 12. Gondolàmces à ses parents.

- M O O E 1 S — i l l a d e m o i s e l l e C O Z I A K , 2, r ù e d e

Brémond d 'Ars . R e t o u r d e P a r i s . E x p o s i t t o l k d e s

n o u v e a u t é s d e l a s a i s o n .

On demande •pprmmH

R é d é n é Mort du CtLpitmime €t9Wf00M. —

M. le Curé de Sailly-Saillissel, vienf de-con-firmer à Mme Georgeon, la mort du Capitaine du lit* régiment d'Infanterie, son mari, porte-drapeau e t ' qnt avait été sfgniW,- comtne dis-paru, dès le 27'août 1914. Ce vaillant ijmcler est hélas I totftbé' au champ d'honneur, à la tète de sa compagùte, devan t Satt l t : 'Ett-isette douloureuse , 绫Ofi£\tanc« l'Union Agricole, offre & Madame Geôrgéôn et à sa faipille, ses respectueuses et patrioti<|6è0 eOihlÂtebces.

. . A r z à a o ' On nous communique avec pr iér t ii'in-s é i w cet entrefilet qui r é d i ^ iMir' des gens d'Arzano fait le plus grand honneur è celui qui en est l'objet ;

Mm sommes héuréux d'apprendre te dittinc-tion honorifique que vtent dé te voir décerner Monsieur Rodinequ, notre sympathique briga-dier de gendarmerie. La médaille mihtoire est la juste et digne récompeute d'une vit H pUiae de dévouement. Dans toutes les situation», dans les plus délicates même, il s'e»t toujota* montré à hauteur de sajdche ,et a fait preuve d'une sagacité rem'drqûàble. Au moment des hotti-lités, avec un zélé inlttseMe.dLsejmit'é. la dit-position des mobilisés, prodiguant à. Umt de» rensàgnementi précieux. Désireux lui-^me de montrer à tous l'exemple, il sollicita 4 diffé-rentes reprises son départ pour le /Vpnt. Hais les besoins urgents le rciinrent à son poste et à son grand regret on n'acquiesça pas û sa de-mande. . . .

A ce cœur généreux et taillant, nous renou-velons ici nos plus sincères félicitations !

TréguM%e Suicide. — En suivant un chemin vicinal,

un cultivateur du pays a découvert, sur le bord d'un champ, près du village de Kerlaëron, le corps du nommé François Berthou, son voisin, âgé de 20 ans, pendu à la branche d'un chêne. Il s 'empressa de couper la corde qui le retenait, mais la mort avait accompli son œuvre. Ce jeune homme, qui exerçait la profession de marin pécheur en été, a v ù t été ajourné. Il avait quitté, la veille, la maison de ses parrate, sans dire où il allait. Il n'était pas intelligent; toutefois, il n'avait jamais mani-festé nntention de se suicider : aussi on se perd en conjectures sur les piotifs qui ont pu provoquer sa funeste détermination.

Q u l m p e r A la Sociit* mrchéoleaique. —

Voici le compte rendu de la séance ^ui était présidée par M. le chanoine Abgrall :

Lecture d'une notice de feu M. Bodereau où il rend compte des différents documents aux-quels il a eu recours pour faire la reeonstitu-Mo:. en relief, à l'échelle de i pour 100. de l'ancien couvent des Co'«dellers de Saint-Pran-. çois de Quimper. C'est un travail d'habileté, de PRtience, d'exactitude architecturale. (|ui est mainlerant exposé- au musée départemental darchéologie (ancien évêtihéK On y voit repro-duit avec une rigoureuse exactitude ce couvent qui occupait tout le quartier actuel de la poste « t dt s halles ; l'égiisp, le cloître, les b&timents conv. ntuels, le jardin, le cimetière, le tout boKié sur les côté? sud et ouest par les rem-paifs.^ux pieds desquels coulaient les d i u x rivières l'Odet et le Steir.

M. le Président raconte «nsuiteen détail un voyage qu'il a fait à Plouescat, les 20, 21 «t 22 mars, pour une réunion de propagande de la société des Amis de Kerjean.

A Plouédern, vérifié sur la cuve des fonds baptismaux une inscription et une date q r i ont leur intérêt : L'an U6f, Rolland Le Doré fccit Ce Rolland Le Doré est le seul des an -ciens sculpteurs des vieux ateliers de La'nder-neau qui ait signé quelques-unes de ses œu-vres : tous les autres noua sont inconnus, sauf un nommé Urvoy.«, dont on trouve le nom au pied d'un saint S<^bastien, à Tn^maouézan.

A Lanhouarneau, clocher du XIII* siècle, dérivant un ppu de ceux de la cathédrale de Sainl-Pol-de-Léon, joli porche de ,1582. belle chapelle ossuaiie ayant sa façade principale décorée de baies à plein-cintre et de colonnes ionjques. Plus loin, au bord de la vieille route, qai va au Grouazou, deux croix p a t t ^ attr i-

. buées à l 'époque carlovingieune. • A Plouescat, exoursion .au bord du Uttoral-

Dans l'anse de Keriiic, restes d 'un dolmen avec galerie, d'une longueur de 20 m. ; 41 montants encore debout et qui sont immergés à toutes les hautés marées ; roobers.tria toaoi* k ioAB» bl r i .

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J ,

ue iverzeKH, Mir ja ue tjO^^ du V r a n. s'avançijçt

; bnùoie'dé la'rlvlôr'ê j c'est ur " gaulois; kdniînililrment 8ltu(

A Lannéi^ien et à Sain^Edden. vestiges gau-lois et romains. Bxplor&tion d'un bel établis-sement , romain à tlorré-Pioué, comprenant maison dS'bains, ou balnéum, b&tlment a$^i>

St Vlll^ proprement dite <<u habitation idu maltré. Pstit manoir et oiroix de Kergoai, cha-l#ll« de Kenyan et moulin féodai, puis croix dé Kerzéan, f^ur Je terrain de Ciéder. Promon-

& pic dans une un ancien oppidum

, _ . citué pour servir de ftigé i tiut trit'U «ts?èz nombreuse, en cas

d'attaque ou jdft menace, d '^nvaliisseurs. On y trouve encore d^s veiUijses d'anciennes iiabita-tiOBS gauloises, rhi^m'ents dé térre cuite por-

' tant traces de crayonnages. Ces terres du Vrenn sont la propriété de Mgr de Ouébrianti missionnaiie a p c i t o l l ^ e , évéque de Canton.

O M i a « i l 94m4r»2. — M. Corentin Opyho devant assister au Conseil Général le lundi 16 lui écrire Jïd/ei del'Epée, à Quimper.

C f i M <!• gmmrrm* — Louis Morel. de Quimper, quai de l'Odet, ad judant au 3* dra-gons, détaché à l'aviation, pilute à l'escadrille N*" : « Excellent pilote, aussi adroit qUe cou-rageux et tenace. Le 2& mars, a accompli unn

r reconnaissance à longue portée At a rapporté des rfn9eit;ri«?mHTits prf^cis sur tous les objec-tifs demandés paç l 'état-major ». — (Ordre de la division). ^

Fils de M. Morel, l'avoué bien connu de notre ville, auquel nous présentons no>; féiloi-UUonrt. • '

E r j u é - A r m c l àkrir* « r«r é»uM âml-

Dr c'iienta deuz ebrei 1917 Ma mignon kar,

Ma c'IiabitQn deuz icomzet d'in deuc'h deuz eun dra e deuz laiceat ma c'iialon da dridal gant a r Ja. C'hoant hen defe da lakat e penn hon stroilad Bretoned eur o'haer a vaniol warnii i livet " Armou Breiz IzH " an herminig h a g ar ger diwarvel vel « potiui mori quam ' foèilarlê Ha setu ar p9z a c'iioulenan diganeoo'ii — ' Di^^slt d'in, mar plioli, a r o'benta gwella, eun daolen warnbi douget an armou-se evit nia c'Iieiio lion rener kas da

. vad e vennpi. Rn deziou-na zo bet iazet deomp Aur breizad

kalonek, douaret ganin ama, siwaz p'>ll euz an vro t E m'omp a nevez ^o , e kreiz an tan. Mez flzianz bon deuz holl a vezo skubot en taol-ina sparllli kri ba didrue Lomlk ar Pruss. Evit d'ar glao ha d'an erc'ii da goueza, ma yActiod a zo mad a d r a g a ^ Doua !

Ma gwella mennozlou deoc'h iia d'iio c'boar. . Oignsit d'in ive bo kazeten, evit gweiet keleier ar vro.

J . THALAMOT N o m MluoiM «voo Joie cet te heureua* Idée

4ii o«pi(*ln« qHl rond hommage i «M vail-Mvit* brttoiM, en mettant Im «rmea do

• ferotM"* eur lo champ du fanion.

P o n t - r A b b é Ç a a i l r i c l a f — Rue Neuve, î2, au do-

micile de M. Eugène Bihan, commis prin-cipal des contributions indlrectrs, une mise à

' t i6 en r i ^ e a été opérée par des inconnus. Non Molement on a soustrait des objets, ce

"''qnl-:est~ explicable, puisque profitable, mais encore on a souillé et cassé pour le plaisir. Ce qoi rat tout 4 fait dans la .manière boche, e'estrà-dire immonde et béte.

L é F a o a Jiumêm$9 rélbrmé^a- — Samedi 21 avri

1917, à 18 h., place aux Foires, vente de 32 Jamenis réformées.

8 t » B r i e a e

i M m r m m m J h r é f ^ t » - M. Boutu. préfet dnTaitt, eat nommé préfet des CAtes-du-Nord, • a remplMemenl de M. Cornu, nommé préfet '4a Puy-do-DAmd. p e teN changements sont-

> ils opportons, alors que Jamais préfets n'eu-rent è^faire besogne| aussi écrasante et requé-rant taal d 'expérimentation aciquise ? Quelles que soient ces personnalités et la sympalbio relative des Bretons pour elles, on ne peut prétendre que ce soit un bien pour l'adminis-tration de nos voisins do voir s'<^loigncr M. OornUt qui ^èpùls ttois ans devait savoir lo métier de • Préfet de guerre ». Tout ne fut pas parfait certes, mais M. Boulu en saura-t-il faire autant, dans ce champ tout nouveau pour lui ? A centralisation !

Lorl4>nt M m r e k é é » h ^ r i m m * — A partir dn 1"

mai la Compagnie des Chemins do f. r i i 'Or -léans informe le public que le train rt^gulier de marchandise assurera chaque Htimatne le Mrviee des voyageurs de 3» classe entre nos-porden et Lorlent en vue de faci'lter l<-< placementM à l'occasion flu mnrcli»' île Lori-jnl :

Rospofden (départ», 7 li.39 ; Bannd!. c,7 li. 5'.). Quimperlé, 9 h. 17; Owtnl, 9 h. 46 ; Lori- n', 10 h. (J8.

Ch«T»nM réformé».- ' >!fTpr(»<!i 18 uv/i,, è 14 iKiiPS, terruin t!« FaouO'li"-, venl" 1. chevaux et jument ' ' .

L u n c o f l a n

Ap0mr0il êéourité, — On saU qne, 11 y a un»} quinzalitn .J'unnées, M. l'ubh^ Lf Franc, alor* vicaire à Plcein-jnr «.t a••Im.Hu-ment n i ' l i u r di' l.iirgoô' jn. iiva l '.in ingénieiiv iliip<>S'''f m vue. <lc lon.'-'r d ni.. marin.H ific.iK.nrs I" maxiimiai !• \

, bord 1') l"iirs !«;(tfHU>;. En raison d . H i " ' ' i ti'nl« r i».t.- ilo:i', x" i

victimes, NUrtoul iJupuis (i^ieltju .: iuoi.-, braves péchfiir^, M. l'aL-liA I..1. Fia..)., rendu à-l 'aris ofi, m m.iiL^'rc. (.••; l.i îiu.i.ik, il a lonX'i''in'.'iit expos'- ou même tf tnps .|Uij l'ul-lil.-*, dr. in. lavco','?:;. (I y a ét^ fort bien c ç u H non t . j ' i » • • examiné par le comité de ia Lh;iie N.:\ 11*.

V a n n c H ImÉroimeiimu à Im ri* décote. -

fameux livre d^ St Kraiiv')i-' S . ,.•., :'uii -i'!» plus beaux de la littérutnre «lu XVf

• viHot d'ôtro traduit en breton vanofji n |. ir i n anonyme. Il existe de ce livre, 'lii M. L--OolT, aiîmônier du lycôi de Pontivy, tr..-duclion i^onardo du xvill» et une vai-tv 1'.isc,

. lmprim<^een 1838. L'auteur a eu (ortUVIimin M certains chapitres comme : Ailvin fiour les f/fins marie»; De l'Aonne»Mé du lit nuptial', À'Jvi* p<mrle$vef\!e»\' Un mot aux vierges, ce nui semblerait de plus en plus d'actualité I! 1 II est à croire que le traducteur s'e^t t r o u v , iJe par l'habltudo bretonne de fuir lo mot propn-, lo mot archaïque oublié, peut-élre cons rvé avec une nuabce en d ' a u l n s diatt cies et

' le néologisme, dans l'impossibilit)^ de rendre la pensée entière du vénérable évéque de Qe» néve. Une langue qui se refuserait à exprimer toutes les nuances de la pensée, et les termes qui conviennent A chaque objet et à chaque Idée serait une langue Inutile. Nous voudrions <l«i lMlmtoQr breton y pensât sérieusement 1

L e F a o n ë t JVéeroIogi», — Nous apprenons la mort

de M. Savldan, notaire au Faouët. Cette mort laissera un grand vide parmi ses nombreux amis.

M. Savidan est une victime indirecte de la guerre. Depuis le, début, il était pi'ésidentde la commission de ravitaillement. Depuis le départ de Mi Le Oorgeu; il avait accepté les fonctions de Juge de paix. U n'a pas pu résister à ce surmenage.

Dernièrement, il avait offert aux écoles du Paouet, un champ pour semer des pommes de terre pour l'œuvré si Intéressante des « Pupilles de guerre ».

•• • .J •

Informations financières* — 3 0/0 : 61;85; 5 0 / 0 : 88.45 ; C h e m i n s f r a n ç a i s , N o r d : 1309; O r l é a n s : 1975; Obligal ions. C o m m u n a l e s , 1906 : 354,75 ; Fonc ie r , 1913 : 385.

1 R u s s e conso l idé , 4 0/0 : 6 h. T.0

Q u l m p e r l é . Marché du 13 Avril T a u r e a u x , le kilo.. 0.00 à 0.80 ; b œ u f s de 1.00 à 1.05, v a o h o s d o b q n r i i . -r i e 0.8':» à O.8O ; v a o h e s laitière.« 150 à 350; gén i s ses , 150 A 350; noroa, 2.3C le Itil. ; mouioi iS , 0.00 a . 0 .00; \ e a u x , le kilo, 1.30 à 1.40.

T a x a t i o n : s u r f r o m e n t , orge , se igle , '«voine. - P o n i m e s de t e r r e s auc i s s e s , 28.00 ; l ) 'nnches, 20.0:> ; Sor rps 'n 4?.00 ; Foin les 500 k . 150 k ; Paille, id. SO fr. Cidre p u r Ju s 100 f r ; o rd ina i r e à 7 0 f r . b e u r r e , la l ivre , 2.7f.; œ u f s , la douz. , 1.50-1.60; 'Poulets dé 5 f r . 00 à 12. 00 la couple .

Madame B R I E N T , ,'i, rue Clohars, r a p p e l l e a sa n o m b r e u s e c l ien tè le qu 'e l le d é l i e n t t o u j o u r s en dépô t un g r a n d s tock de P a r a p l u i e s e t d * O m -b r e l l e s à d e s p r ix déf ian t tou te Concur-r ence . Elle a r e ç u é g a l e m e n t p o u r la SAl f^O:^ D>ÉTÉ un c h o i x de C b a p e a u x d e P a i l l e , d e " T o i l e è t t i en t en d é p ô t u n g r a n d s tock d e C a s q u e t t e s p o u r H o m m e s e t J e u n e s Gens, B é r e t s p o u r e n f a n t s , e tc . Tou te p e r s o n n e s o u c i e u s e de ses i n t é r ê t s doi t vo i r la modic i t é de s e s p r i x .

Madame L l HITET, io, rue Savary, 10. — Modes. — Travail & façon. — DiMiils. — Toi-lettes pour communiantes. — Voiles. — Cou-ronnei*. - AumAnières. — Pnx modérés.

Propos^ de saison L a e n r e . d o p r i n t e m p s

« Croyez-moi. faites une cure do printemps avec les Pilules Pink et vofas n'éproaverez pas CCS malaises dont vous avez souffert l'an der-nier et dont, depuis quelques jours, vous ap-préhendez le retour ». Voilà le propos que l'on entend souvent depuis la venue du prin-temps. Il e^t tenu par tous.les gen^ ^qul ont pris la bonne babittide dé fiiiii e, ' ^ ctiaque saison, la curé des Pilules Pink qùi permet de dépurer, de laver le sang. S'ôtant bien trouvés de cette mesure, certains en vantent les bien faits à leurs amis, d'autres nous écrivent, telle Mlle Suzanne Monin, fille de Mme Monin-Jolly, propriétaire de l'Hâtel du Commerce à Tri-guères (T-oIret) :

« Je tiens à vous dire, ' écrivalt-clle, que tous

les ans, maman et moi, faisons notre-cure de Pilules Pink au prin-temps et & l'automne. Arrivées à ces deux moments de l'année, nous sommes toujours fatiguées, nous man-quons d'appétit et avons mauvaise mine. Mais nous ne sommes pas émues par ces symp-

Mlle Suzanne MONIN tômes, car nous savons bien que vos excellentes pilai 'S les feront dis-^ paraître en quelques Jours. Nous avons d'ail-' leurs rallié h la cure des Pilules Pink beau-coup de nos amis et nous savons qu'ils s'en trouvent très bien ».

II n'est si bonne machine qui n'ait besoin de temps en temps d'une petite répuration, d'un polit n 'ghge . L'organisme li ' inuin est la plus inervfiHeiiMe mécanique, mais elle, aussi, a i>a'foi- b' ^oin d'une miS' au point. Le- Pilules Pink - «•liurKfTOul tnS-< bitvi «li- e l l e mi^e au iM.j'it. K l K'it'-t!. il -wt lrt>«« J'i lic t'ux c!i(>i-ir • ,, ,(• ; pour i'v;lt, cpHiîijion, le mo-l l i . i l i ' l ' i n n ; d" -Jl-n, , " u 'iC'Jli"'-

.u 1 ii:n,eiiip.<;. vOuJ .nV.;/. il véri. er ••.n ..(>(iaii;!l, loulo

iill'.ii'.iO'i se fi imt'iroilcinc l - a il partii la j.lm i n ^ p o r i u u jr^c;; ^ - t r , 8 ir c- l l i ' i | M. cuiiiiiiM l'iMi .t'i, e fonc'io inoini'iii Dm- l'iiDian^mf h iinim. c • <|ui rom nui lu 10 f ni'tii.j'i M'oe 11 c'- , ic »>anK. 0

i,H>' l'i ;,ii>- ! ' .i(>M i .-.t In ; . ( s ' c oin i| i j : ilule, .1 ' .Ile;.! Cl ftii. (,li:sh(,(il ic ha;A'. . V'l;;-,:.; .'in'.t lior.L uver.unc.s rouira I a-

.lie, l:i. I l-.loio.sc, f.iil)!i;Hr-i; gùm iMiO, li't; I : I ' ' . ' •• . IRIC, I'.'.HKJ.S, MR IV.L'JIC.-, .1 r ! •

. • -, - l'itik .'-onl i:n V.t'.l • .'.a ' I - 111 -1 - ( I, ''l'iiU ; !'' ' f.'i

,p .l iil 1 !'.( I- ; .{ I ,") I , I I' . :< -1 » 1 : 'f. ,rj, • I II.

B a n n a l e c

UlM

^ t E I d E i i O l E ^ i l E d f c j

IVIonsicui L u c i e n G f l r c p o l . (IV MU V4' Lprriloriri.!c cl -Vr-dcme ! Î p | s o p o t p<''0 Val l innù ; lV]oi>si'.r'.r J a c q u e s V a i l l a n t , s^n:;^;! m: MT' <i»' lii^iif; r;l W o d o m o i t i u i l e Y v o n n e F i r l s o p o t , remfrrH^ni , Mnooi'^iï! 'ni If'fi iJOi'S'.iiinoH (|Ui ijiit biiMi voulu uij.'ji.-iler aux ubsi i i iuc- «le

MailainoVvs VAILLENT ni< CItrItN eOULUN

leur be l l« -more . m è r e el, grani i ' mè re , décédén à Quiuipprlé , le 8 avri l 1917, d a n s sa 68« a n n é e .

Ainsi q u e tou tes ce l l e squ i l eu r on t t émoigné d e la ^lympathio eh ce t t e d o u l o u r e u s e o i roons tance .

150 lignes censurées

Yann GWmiONNES

Xi« P J k a r j a a c i o J B a a a / r i r e « s t d i -tormuiM ouvert» ton» leà JourM.

A V e n d r e

T J J M T / ^ V L T ^ L ^ I S

p r è s du b o u r g ^ d u t R É V O U X Pour tous renseigticinsîitn s'adressn à

M. LE DOEUFF, cultivateur d Logodec.

Etude de M ' Q A C H E T , no ta i r e à Qu imppr lé

k VENDBETÎ'AMiASLE e n l a Vi l le d e Q U I M P E R L Ë

Une M a i s o n n e u v e p r o p r e à t ou t c o m m e r c e , c o m p r e n a n t actuel le-m e n t u n e boulanger ie , un déb i t de bo i ssons e l u n magas in de c h a u s -s u r e s .

"îour d e r r i è r e aveo q u a t r e é c u r i e s h a n g a r e t viei l le ma i son .

S'adresser à l'étude.

Tribunal de Commerce de Quimperli

LipiDUTlÔtniUDICIÂIRE LE BIENHEUREUX;

MM. les Créanc ie rs de la L iqu ida -tion Jud ic i a i r e dii s i e u r LE I31EN-HiîURIÎUX Camille, m a r c h a n d de cy-cles à Quimper lé , son t inv i t é s h sc r e n d r e le 18 avril 1017 à iO h e u r e s , au Tr ibuna l Civil de . Oui m per lé , fai-s a n t fonc t ions de Tr ibunal de Com-merce , sal le de s Assemblées , p o u r e n t e n d r e le r a p p o r t d u l i q u i d a t e u r e l dé l ibé re r s u r la f o r m a t i o n d u Concordai , ou s'il y a l ieu, s ' e n t e n -dre déc la re r en é t a l d 'un ion .

Le greffier, du Tribunal Y. L E D É

Etude de IW' Q A C H E T , n o t a i r e à Qu imper l é

VENTE MOBILIÈilE «PBÈS DÉCÈS , J>im»*chm $.8 Avril i9i7, à l iqe h e u r e de l ' ap r è s -mid i , en la vil le de QUIMPEilLE, r u e de Mellac n u m é r o 6, d a n s u n e Chmmhr» et: u n CMhinmi ayan t é t é oncup<^s p a r Madame Coren t ine PAVENNEC v e u v e de .Tean-Marie COGUE.N.

11 Bera p r o c é d é p a r le m i n i s t è r e de M* DELAPORTH, anc ien a v o u é , supp l éan t d e M* CACHET, no ta i r e à Qu imper l é , a o l u e l l t m e n l mobilisé.-

A la v e n t e p u b l i q u e e t a u x en-: c h è r e s de s . m e u b l e s d é p e n d a n t de-la success ion de Madame COGUEN.'

On v e n d r a n o t a m m e n t : deux lits, coue t t es , t r a v e r s i n s , orei l lers , cou-verlure .s d r a p s , tahlep, bud'ets, a r m o i r e s , colTres, mal les , c h e m i s e s , u s t ens i e s d e cuibine, torchons,-bois de chau f f age e l ga rde - robe .

Celle v e n t e a l ieu à la r e q u ê t e d e Mons ieu r P a u l - A n t o i n e AURIAC, bouchf î r d e m e u r a n t h Mendo, ag is -s an t c o m m e t u t e u r datif des m i -n e u r s Antonin e l Marie R W l E l l , n o m m é à net te fonc t ion qu ' i l a ac-c e p t é e p a r dé l ibéra t ion d u Conseil de fami l le de ces m i n e u r s p r i s e s o u s la P rés idence de Monsieur Le J u g e do Paix du can ton de Mende, le 23 J u i n 1916.

En p r é s e n c e ou lui d û m e n t a p p e l é (le Mons ieur Louis RESSOUCHE, pltUrier d e m e u r a n t à Mende s u -b r o g é - t u t e u r des d i ts m i n e u r s , noninrjé à ce l l e fonct ion p a r la dél i -béra t ion su s - r e l a l ée .

O i t e veiiltj a lif-u on ve r tu d ' une ordiMUiance rendvift pnr Monsieur 1.1' Pri^.xidcril du Triliunul Civil de Qi;inip. rir'», on d'iU' ilu '20 Marjs 191/,

II". T'I" ••'•..'M lifMj a", coni; t ;r ' t m

; iHP l'iM f-n i-c !i liu.'-.- su|>iilùapl c i iargé de

la veu;i.'. u . D E L A P O f . - T Ê

i: . l o i '.' . »M'« )>! • o i : MOI: i»".^ ; t n f ' . l ' o r j v . ! ;

P \ con'.fi/i^i.!.. vïui-ijs •/ /•(•,./-..u'.f <lii:p. .V . 0 in i OU»"».!'. ^îO-l»I .I .F . lOL'HX \ I>i;s r . \ F W T S don nriiii iihyU-liif irmirvniii's-, pah'''ni> pI il.rr.Dtnr'

..1|\ • 'l|V.

p o m m e s d « t « r r «

t REMERCIEMENTS

M o n s l e u p e t M a d a m e T r i c h e r e m e r c i e n t s i n c è r e m e n t les p e r -s o n n e s qu i on t t^ien vou lu a s s i s t e r , aux o b s è q u e s de

Marie-Antoinette TRICHE ; leur fille *• 1

liée ' îée, ^ Q l imper l é , le J e u d i 5; . \vri , 19:7, îlijée de q u a t r e a n s et d r in i .

Ainsi ( jue tou tes c e l l e s q u i l e u r on t témoic:n(<i de 11 s y m p a t h i e en ccLlo d o u i o u f é u s o c i r cons tance .

. V S A U P U B L C

Chambre S y n M e Française

de la Photographie et de ses applicatio!»

Depuis ijuehiuc ten>rîî, le public est soircilé par ccrlaln.s cdurliens eu photographie, qui lui offrent desaKrandi.sseinents photographiques à (Jes prix (J«iiBoires.

Nombre de fois, e s oourliers disparaissent sans retour, emportnnt, avec l'accompte versé la photograph-.in qui leur a été conllée, sous le couvert de fallacieuses promesses, causant ainsi une douleur nouvelle au.* familles d é j i si éprouvées par la (/uerre.

11 faut que le public soiL Lion convaincu que personne ne peut travailler pour rien et que le travail offert à vil prix n'a aucune valeur; que seul le photographe établi cteonnu, et dont la situation et le passé sont une garantie peut lui donner un travail sérieux.

LE B t ' P E A t ; D) 1 / ( I V B ' E U J :YM)ï rAL

V i c t o r i I ( » \ O R r : , Pkutofjrapke-Porlrai' liste, diplômé — Grand premier prix et Mé-daille d'or, Rome 1011 -- Çaimperlé,

Vente d'animaux réformés 11 s e r a v e n d u au.x e n c h è r e s s u r le m a r -

ché au.v chevau.x, à Quimper lé , le vendredi 20 aoril 1917, h 13 h e u r e s 3/4, 3 » J u -m e n t s e l le samedi 21 aoril, b. la m ê m e h e u r e , 2 5 c l i cvau .Y h o n g r e s e l 2 m u l e t s , le tou t p r o v e n a n t du. 2® e scadron d u t r a in . Pri.x payab le c o m p t a n t avec 5 •/« en sus .

P o u r le dro i t do p r é f é r e n c e r é s e r v é au.\ c u i l i v a l e u r s ou é l eveur s , la f acu l t é p o u r eux do se f a i r e r e p r é s e n t e r à l ' a d j u -dica t ion , la v is i te des aoimau.v, c o n s u l t e r les a f f iches .

X A nSVUB MJt^OOMA^ÂZÙli ^ Sofimaire du 7 A,vrilfjit^ ,,, . Enroi, sur demande, 8. rue Garanciire, Paris, d un numéro

spicimen el du cafalogue des primes de librairie (36 <r. de liïres par an). ' • . •

PARTIE LITTERAIRE .Le» jiapes de la victoire .- VII. Les Surfrisef d4 notre

itùerre, R. P. Semeria. — I.a moisson proehnine : VIII. Grtitaes et fetilei réformes, Maurice Ooanajr. — Le Prince df Btnivenl, de I jn i ac -le f «borie. ~j L'ArliUcric lourde derjnt ConsUntinoftc en 14;}, Jean.Uorois. — Le iliiieu dit jour IV), Maurice Deroure — Derrière le mur de l'Islam, Commandant Reynau'l. — L'fJuinhIe souffrincr : l'SntanI, Us yUux, M.-irKuerite Henry-Rosier.

On n o u s écr i t : v»ari«!, le 4 avril 1917

L'Impritnerie Pion. Nourrit, à Me.aux, ne P'iUt plus assurer, par huite de manque de charbon, l'impies.sion de la " Revue à partir du premier numéro d'Avril '

Le groupement charboiinitîr du département do Seine-et .Marne se trouve, en effet, dans l'impossibilité de fournir depuis deux mois les commandes de charbon de l'industrie.

JL'Imprimerie Plon-Nou' rit a dû contier II utîè autre imprimerie, à Paris, l'exécution de l'un pression de la " Hevue ".

Celle transformation pourra entraîner un retard dans l'expédition des prochains numéros.

VUnion .4gricole souhaite à, la Revue Hebdo-madaire un prompt et heureux règlement de cette aU'aire.

PCI I f i i r i l Q r donne secret pour guérir nLLIUlLUuL iiémorro'ides, plaies vari-queuses, Maison Burot, à Nantes.

JE QUEmS U HERNIE

N * n d l * i M m » il» « a . O O Q M t i i i

Pour obteijir.ia guéridon certaiat Se i». .Her-; ni3 il. faut poHer'un bandage qui la j:ohuenne. Le Seul appareil qui ait pu obtenir ce ^ u l t a t est celui du professeur COURTOIS. It ' peut se porter nuit et joujr. et dé ce" fait'obtenir l'occlusion con8{inte""dè l 'anneau herniaire. Aa8Si,«.cpn^cient de la'valeur de . s o n ^ p a p i i l , 'ib P r o f è ^ é u r o O i m f O i ë o a i ^ t - J ^ g i u f i -•bn par écrit. Noue engageons donc tontes les personnes atteintes d« Hernies^ Efforts, descentes, à aller le consulter de 9 h. à 3 h. à: QUIMPER, Lundi i6 et Dimanche 39 aTril, IloUli* l'Rpét. P O N T - A V E N , mardi l7 SoteiyWitf. QUI'WPKRLE, Vendredi ao. HoM dm Commtree.

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PAI^HII Uhbmo bon» d» Jm ville r o r u i l d® jum». IJOIUIH RÉNOMN-MISI»

b. qu i la r ' tpporl-^ra, Hi rue lirêmond d'\rs Quimperlé.

On (lemaiide m a g r u m , p o u r sem^^nces ; peu i m p o r t e la g r o s s e u r . Fa i re ofTres au Synd ica t agr ico le Quimperlé.

femme qui voudra éviter les llanxde I la Migraine, les Vertiges, les Maux de reins ( accompagnent les règles, s'assurer des époques régulières, sans avance ni retard, devra fSire un u s ^ e constant et régulier de la

* J O U V E N C E d t l ' A b b é 8 0 U I I Y De par sa constitution, la femme est suJeM i

un grand nombre de maladies qui provietinent', de la minvaise circulation du sang. MBlheor

cclic qui ne se sera pas soignée en temps utile, car les pires a a n s l'attendent .

La JOUVINOI d* l'Abbé tOURY est composée de plantes Inofr fenslves sans aucun poison, et toute femme soucieQSd de sa santé doit, au moindre malaise, en fbire usage. Son rOle «st de rétablir la pnrfnite circulation du sang et (todéqQaoMllçBni, ^ orgaocs.EiU fait disparaître et em^dfie,'da ménM eôup,iés llala» dlos intérieures, les Mètrltes, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mau> valses suites de Couches, Hémorragies, Pertes blàadies^ les-Varlces, Phlébites, Hémorroïdes, sans compter les Maladies de l'Estomac, J de rintpstin et des Nerfs, qui en sont toujours la conséquence. An moment du Retour d'âge, la femme devra «ncorè faire usage do ta JOUVINCB da l'Abbé t o u n v v o u r se débarrasser des Chaleurs, Vapeurs, EtoufTements,et éviter les accidents et lesinflrmitésquisoiit la suite de la dlspariUon d'une formation qiii a duré si longtemps.

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' (Noiicc ob'.'izutit venseigaements afe^') 277 • : J - l '

Page 10: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

l . •

VXULLMT m m

BRETON I r î n d o . e t si longue

Isqui^litésBo rrancliiâOi

(les ch|va||c brelOHH. „ fti» 4jiii Ole doiinOo

lëÙôqûalflfctttfQn w l plus rôtillo qu'on no . l'o croit. Ku ell'ot, la populuUon oliovalino d 'un

payd so rattacl)o inliinointint uu pa:<su dus lioinnitts qui op t occuini ou qui occuiiont encore la règioa.

Uoiudiea pl ohovaux eu t un peu une lii^-ioiro. idouUquc.

jpous ^ m o u t o n s aux premiers siècles, nous savon:! que lus grandes migral ions des peupU'îi se flrepl do TEsl vers l 'Ouest ; c l i i ia '^r^ lu loiultjiiu do ces siècles, on rt-lruavu »la;iri les caraclèrcs de confonna l ion , d'ossa-tuto;- cR) physionomie, des signes du grand bercoau asiallquo ou des régions rapprocluioe.

Ka Bretagne qui fu t l 'Annoriquo jadis , cès vestixes, ce? traces d ' imprognalion usiatiquo

î W feauiJasIqùe • sè s ô m porpéluéèa plus appa-rents q«o pàrWût tiilleura, car les Bretons ont

' la* 'SélcbHitii. se mar ian t de prcfùrenoe entr 'eux, plulùt qu 'avec des é t rwgBfs ; Eu espèce chevaline, la même kicl î l iâ i i «'eét continuée plus' feriue qu'ail leurs.

' L c s t'lâloiis parliciiliers, sar.s encouragements olllci Is, ont t o u j o u r s élô nombreux et ont (•ui |^4tué le priiuilit (le la race.

0:» peuLJouv a f l l nno r quo le BiJet a r m o -ricain, etàît beaucoup d'origine asiatique, cauc.>fei«[ue ; ses ancêtres fureiit dos cour-t iers infal igâbles oui por tèrent des peuplades gufc:uère9 qui abandonnèren t les Steppes j o u r al let ve r s l 'Ouest oCi l ' inconnu avait tant U'ultirjftDCe. L'Histoire, dit-on, cet eternel rcco'ihniencement, et, ac tuel lement n'est-ce pas c i m ê m e désir de conquête de l'Est vers lOues t , quo nous impose l'occupalion aile-nian lo t u r nos régions envahies I T o u j o u r s la poussée des peuples vers î 'Ouèst ! ( t ;

Les Zootectiniclens Russes, du raste, ont professé ces idée* et à rexpositioa interna-U*nat« de 1900, à Vincennea, oa

' ' ' t ^ t î t ' M r e dMS u n opuscule du M. W U d i -in i r tky donné au siège de l i Section hippique Russe, les détails su ivan ts : ' CheTaux des Steppes — Group» des oho-

T a u ï du Nord. « La groupe des chevaux du Nord w i

formé dé ces ohévaox que l 'oa ra t tache à c « u i employés aux t ravaux des c h a m p s et qui l o a l d 'origi** asiatique ; ils pénét rèrent de l'Asie

. en l u r q p e au temps de la g rande m i i r a t i o a des iPeupies' .*

(Çhavaux 4u OauoaM. — Dans les Steppeti dù Ua^-Cauoane, existe un vaste élevage. Cetl^ c é ^ o n placée ii l 'ouest do la Caspienne, noùVrlt u n ensemble do chevaux rat tachée au type asiatique. Les premiers chevaux du C a u e ^ serviùaqt do mon tu re aux hordes d i v e â w q u i déVàsItèreat l 'Barope.

« Peti ts , courU ; ils étaient enduran t s et rus -tiques. »

toa^peut a f f r m e r (pie la région a rmor i ca i i e , t' u t r t i s s û t u s e population chevaline ra t tachée u T t y p e asiatique, issue de coursiers des

t r ibus c o n q u é r a n t ^ venues d* l'Est vers l 'Ouest.

'V)â( TocoupatioD Romaine ' qui d u r a p l u s l e t ^ siècles. On a écrit que les Romains impvrMcent en OaulCi des chevaux arabes et ( W ^ o r d d e l'Afrlt^ue. M Gallier ea par lant des origines du ctieval Breton cite cette opi-i f o n d 'un écrivain, d 'un zootechaicieo. Elle f o u r r a i t ê t re vraie ca r nous savons que la S•oison do Sal im, de Caateunec, fu t d'origine

ure , « i qu 'el le laissa c o m m e t race de son Jour , la'Sitatue d1«is, que l'oa voit acteelle-snt à.QulBipUy ^ r è s dé Baud (Morbihan.) V e r t j e t V, VI. Vil* lièelea l 'Armeri^ue

d ^ v a s t ^ r fuV l ^ a p i é e pa r le i Celto Bretons ^ n u s de I t^OnAda Bre lacae .

'Condui t s par leurs évéques et leurs moinee, cinenèrent- i ls des chevaux avee eux ? ? l'his-tolra dontié quelques détails à ce s u j e t

' - ' M a l i d a n s les vastes forêts de cette époque, ' ^ u r a l é n t enectre en liberté, et à l 'état sauvage. ' tfes su rv ivan t s des races armoricaine.1.

' I t du reste , nous ver rous que l 'élevage de chevaux vivant en liberté, à l 'état sauvage,

" ' ' fû t ednservé par les Ducs et Séigneurs. M. Enaud, président de la Société hippique

de Loudéac, a bien voulu me communique r i]; d î i j(MMi qu'il & pa t rouver , dans les manus-

eri ts t u r cette époque. 11 n f a autorisé à les publier dans le Bulletin

de la Société Archéo lo^que Bretonne.!'^) : , P | i r l M n s nous do Fntcan dont le goût

^ pdu'r ' l é s chevaux, qu'il multiplia vite d a n s le clan des émigrés bretons.

DéJA OwercU donnai t au monas tère de Lan Nipuo. Jusqu 'à t rente chevaux ou cavales à la fdîï^tT. n . IVe t ' su îvah t s . ) Un peu plus tard,

a M ^ M i M U M QU âlrTélo Qu'OB Invoque encore, comme protecteur de la race chevaline con-tr ibua beaucoup à la mulUptier eu Cornou-

nrer

; i« to«i raèr /en . Angle ter re dit la mie lep Bretons

* " 7 fols pliw fôr ts à lilcol Brit m . Lti)

aille?. Avan

légenil fusi-ont o f i f i M combats cheval qu 'à pied (Res« Aut. Loudura . ;

Les droits de L d Q ^ j ^ l l a , e t d e P t s l r e Gabailis, les Stabutar ia W l'on t rouve asses souvent danè les premières char tes ou car tu-

•«WWr 'W' f l edon (Doin Morice I 297 299) et peut-être le DO asses quj pays coa ' et, en ell (an 840 8 dans la

, (l) (/« à Ange p a r Gh« )Our iretODSi

Hante d'I n e B'opf a v a n t d { p & s s a g e j v i n t s'i d e l 'Ai e n d r o i t ^

Là, ev e t b r e t o l j o u r s , bidets M. Desj« s o n d o s 1 l e poir l3 i et Javel(f

d'Etahles disent as ioa Normandé, ce

at.pouir les chevaux ; ;'Obronlquo de Région

l ' j o u » le pnncii>al râle le"; j o u g des CarJo-

« « j H ^ ' T ^ i W n è s ; y - î>èlne' r e n t r é V r feJfpédi t îOn d i h ' g é e

Cl iar lea v e n a i t ^r rà ' rebeliK^n (fu p r i ç Q ë d e s Dcompagné d ' u n e s u i t e i m p o -

_ ^ l è s . Nomônofe l a , n u j t e m e p l , à l a m a r c h e e n } t t e àr^tiij^ç, q o a p l u s q u ' à s o n ] l a j V i h i n e è. l a n g o n . Mais il ^lir'!;au>;:joontiueut

B a i n , p r é s d e l 'Ous t e t

d e U e d o n , en u n

l i n g i e n s f ^ j ;

tS'le o b o o d e s a r m é e s f r a n q u e « t d a t i é . 'ba ta i l le d u r a t r o i s r t i ^ t M ^ p é f l s u r les p e t i t s

oh's,. dom,. ' ,Dai; le l ' h o n o r a b l e lés , n o s OTOfllrea. e u r e n t r a i -nV.<(.loiir4emenl é q u i p é s , s o u s

H a o b e s e t d e s g l a i v e s ; t r a i t s o p p r e s s a i e n t l e s s o l d a t s o a r o -

(2)'Arc nioD 18,

Ancien Bourgogi partie, tons de

gique

ôohés de Bretagne par Geslin de t A. de Bar thé lémy. Tome lll 1" Q X . L V U G L I. Chevaux Bre-

à ' I&i.

vlngtens et rendit l ' indépendance à la Bre-tagne. t3)

Au XI' siècle, les chevaux étaient d 'un prix très elové et très recherchés, ce qui s 'explique pat' les expéditions lointaines do cette époque. •Mors io.s principaux centres de production e t d'olyvaHe étuiunt les inonaslèrcs ; aussi vor-nuiK-nous souvent luur I tguer des étalons et des jumenls , à l 'exomple de coUe princesse qui, en IU31, envoyait 18 cavales de l 'abbaye ou tjt-Goo'-ges do Uonnes, ou do colle au t r e qui iuiïsuit a l'églisu St Curentin, 20 cavales.

l>us Aclus du Bretagne nous mon t r en t de fréquentes et très anciennes redevancos en che vaux {.servUiwn equl. )

L t s C.wisades eu met tant les Chevaliers Brûlons en contact avec l'Orient, leur révé-lèrent k s races le^ plus .pu res des rases chevalines. Quelques g rands seigneurs et sur tou t les liuiiaii. llrent venir d i s c»u|>leB de choix et tes laissèrent se multipliur en liberlé dans les foièls. Ce syslèino d'acclimalation réussit, et pondant plusieurs .«-ièclos, un assez grand nombre de nos l'oiéls produisirc^nt en abondance, des chevaux sobres, robustes, énergiques.

Kn un Rohan donnait à l 'abb.o'o de Hon-Uepos, la moitié de ses j umon t s siiiivages du la l'oièl, de yuli'nécan, ce qui n'umv<>oli;ùl l>as le propriétaire d'avoir dans cette l'orèl dos haras iloiil il l'aisail don il sa femiuo Tuo-maso de La Roeliu Bernard, on 12118 ( Uoin Morici' / Sbti cl -ii:').)

Au >iocie suiviiiu, la foiét de Loudùic. con-tenait environ CUJ j u m e n t s qui pur ctiacuii étviioiU d'un grand levenu au VioomLe pû-tes poulains Cl nour r i tu res de leurs Issuun.

Trois cents h o m m e s étaient astreints à courir et prendre coui: de ces an imaux dont on avait besoin. Kn 1518 les forêts do la Soignoureiie de guui t in taisaient encore d s fortes, ventes de mâles et do iaiteron. • Vom ïaiU. Sup. l«i à lyi. »

La forêt do la Noue proche JoBseliu avait reçu du la part dos g rands propriétaires, une vigoureuse impuisibu à l 'élevage du cheval ; ce qui explique le privilège aoû t ils jouis-saient dans certaines foires et marchés de faire leur choix avan t l 'ouverture de la vente publique. Il en était ainsi pour les Hoban a la foire de Noya), où, plus de 3000 chevaux étaient amenés chaque année. {Dom laill. Sup. Ut.)

• Au XVIII* siècle les Etats de Bretagne, pour peupler les for i tâ épuisées par les guer res diverses antérieures, entrepr i rent un grand effort, d 'une trentaine d 'années, p^jur s 'assurer des croisements heureux, éviter les mauvais accouplements et donner plus é ' ampleur aux race? de trait , s u r plusieurs parties du littoral, par uu judicieux eiiiplei du s a a g Danois et Al lemand.

P a r le mélange du s a n g Espagnol on pro-dui;>it des carroesiers légers et élégants dans le Léon et l'on j e ta dans la montagne beau-coup de saog Arabe, où il s'e-st conservé j u s - | qu 'à CCS derniers temps. (4*. du Chateiher \ Corps d'êbservaliou» prétentées sous le patro-ntge de» Stats.)

Les diverses montures qui sont le plus souvent signalées sont : le Palefroc, la lia-quéaée, la Roussin,

L'organisation des Haras en France sou s Louis XIV dut avoir une influence sur l 'élevage breton et les Seigneurs bretons appelés à la cour, ou s é j o u r n a n t à Par is duren t apporter dans leurs ter res les goû ts de la production hippique ofticielle d 'alors.

Sous Louis XV, les g ravures de l 'époque nous mon t ren t l ' engouement pour le cheval à téte busquée, d'origine Scandinave, et quel» quos é ta lons fu ren t importés en Bretagne.

Vinrent les grandes guer res de la Révolu-tion et de l 'empire, et la Bretagne fu t saignée à blanc. Napoléon qui avait eu le t emps d 'é tu-dier et de constater les quali tés de la race bretonne, fon<ia en ISOC, un haras à Lan-gonnet, (Morbihan), en plein centre monta-gneux, au c a u r de la Bretagne.

Les g ravures , les es tampes de l 'époque, nous mont ren t les a rmées impériales avec des chevaux do taille petite et moyenne, à caractère orientai,

La constitution des stations de monte du dépôt Je Langonnet nous donne les rense i -gnements suivants :

Des étalons de pur pang anglais, de pur sang, arabe, et de 1/2 sang normand , fiirent envoyés dans les diverses stat ions, avec quel-ques bretons de trai t .

Le ll'i sang normand donné à couran t trop continu, n 'a pas réalisé toutfls les espérances qu'on avait fondée's su r lui. Le t ro t teur du •norfolk l'a remplacé et a communiqué à la rsce bretonne, une certaine t rempe et beau-coup d'activité dans les allures. Le dérivé immédiat , le postier norfolk breton, est au-jourd 'hu i un étalon puissant, près de terre, bién équilibré, et doté d'allures, actives, bril-lantes.

1/Adroinislration dos Haras en Bretagne, fait, tous les ans , des achats impor tants à Landerneau ; Elle achète des Bretons dte trai t de taille moyenne, do i m 55 à 1 m. 00 fin général , e t des postiers Norfolk Breton Je modèle ample , -membrés . solidement articulés,

• sa. ra j .prochant du type local, ' Dos progrès sérieux ont été réali.sés et

beaucoup d'ofllciors ayan t utilisé le cheval breton, on campagne, pendant li» retraite, ou s u r le f ront es t iment qu'il réalise bien le lypo du véritable art i l leur

Cette petite étude nous mont re que la race chevaline Bretonne a des racines dans un pasKô lointain, et quo le type asiatique, fu t sa promièro assise,

La race bre tonne a été moins éprouvée quo les au t res races, par des croisements divers, car le breton, t rès indépendant de caractère, rebelle aujt ordres officiels qui vont à r en -contre de ses tradit ions d'élovage, a t ou jou r s possédé des mâles reproducteurs de la race véritable, èt le cheval modeste du meu-nier, employé à la reproduction, a la rgement oontrihué à conserver le type autochtone, '

Elle possède donc un fort degré de llxité et . .uno puis.sanco d 'hérédité incontestable ; de

plus son modèle do trait léger, de traction r ap loeavoc un peu de poids, lui ouvre des débouchés certains. Et après cette g rande guerre , la Bretagne fourn i ra à beaucoup do réglons voisine.s ou éloignées, des reproduc-teurs de quali té.

G. DESJAOQUES, Vétérinaire Principal des Haras.

Mr»Bt, pwi d*mUaok9 ë»M Xtaiê. •Uni», — Avant de-part ir en vacances, on a distribué au jourd 'hu i aux députas .une propo sition do résolution signée «le MM. Goud<', Viédouce, Bouilloux-LiiloiU, Lanoien, Lubail* Maignan, Louppe, P. Simon, Armez. »oiv.tot, de Chappodelaine, Gueruier, de Kergut^zec, Le Troadec, Ijultouzic, Mando, Meuiiier-S'ir couf, llobic..

Nous constatons l 'absence duuom de .M. de ri'JstQurbeilloa.

Cette propo.sltion d j résolution a pour objet d'utiliser lo port do Brest au mi ux des intérêts do la défense nationale et do réiili^jcr, le cas échéant, une ootente avec les Elals-Uiiis pour en fa i re le por t d ' a t t ache de ce t t e puissance en Europe. Le texte ' de cette pro-tiislivlion signale la nécessité do donner aux Américains un port d 'a t tache le plus rappro-ché de l 'Amérique, lo plus .tûr, le plus vaste, comme nous avons mis Lo Hilvre et Duukt»r-que à la divposilioii des Anglais.

Brest port I ransat l int ique a t ou jou r s été Ip réve dos régionallstes bretons, soucieux de la prospérité économique du pays et des pen seurs tels quo Claude Casimir Périor, le séna-teur Pichon e tc . . qui communiaient avec eux dans cotte même idée, tout au'- moins. Mais il nous semble que présentée telle lu'il est. le projet (le faire do Brest un por t d ' a t t ache des Eta t s -Unie contient plus d'un» grave question Autant, nous eussions airné h voir des capi taux français ot sur tont bretons s ' intéresser à l'idée, au tant il nous semble hasardeux da couper dtins lo premier momen t d 'enthou-siasme, un prolll de compte à demi dnslCtats-Vnis. Ce sera, il ne faut pas se le dissimulfer. l 'envahissement à bref délai, le renchérisse-riiunt exorbi tant de la vie chu!: uo peuple comme le nôtre peu habi tué à de grands ma-niements d 'argent , le congest ionnemant redou-table de nos voies ferrée», puisqu'on s'ob-itine k no pas se servir ni des ca-iaux, ni-des riviè resenVaséos maintenant et qui ont dosservidans le passé, les villes de l 'Intérieur.

Les Amérioains, les met t ron t probablement en état, car ils sont gens pratiques. Mais mangerons-nous des mar rons que noua aurons mis sous la cendre? T h a t la t h e i^eeelUn. the o rea tee t «nd t h e moet Important question I Voici le texte d< cette proposition de résolu-tion.

lUon J t» HER^E 3* Section. Tome IV. Lan#

(3) A q u e l l e é p o q u e p r é c i s e , les Ce l tes s e f i x é r e n t - i l s d a n s l ' E u r o p e o c n i d e n t a l e '/ C 'es t c e q u ' i l e s t d i a i c i l e d ' é t a b l i r . F u -r e n t - i l s les t ^ r emie r s h a b i t a n t s de la Gau le e t d e s 1 les ? Non a s s u r é m e n t I II e s t p r o b a b l e q u e d è s lo IX" s i è c l e a v a n t J é s u s - C h r i s t la b r a n c h e gaô l e q u i o c c u p a le t e r r i t o i r e d e la F r a n c e a c t u e l l e , y c o m p r i s l 'Ar -m o r i q u e , r e f o u l a la r a c e f i n n o i s e q u i s 'y t r o u v a i t i n s t a l l é e e t p a s s a n t la m e r , p e u p l a Alb ion , l ' E c o s s e e t l ' I r l a n d e .

liéom X« BJBMMB

Messicurx, Afin de donner à nos alliés d'Oulre-Manche

toutes Its facililét dont ils ont besoin pour le débarquement de leur troupes et de leur maté riel sur le territoire français, ainsi que pour l'organisation de leur ravitàiHernent, le gouver-nement a mis à leur disposition un certain nom-bre de ports appropriés et notamment Le Havre ft Dunkerque.

H parait désormais certain que les Etats-Unis d'Amérique, dont la mobilisation s'intensifie chaque jour, manifesteront avant longtemps le désir d'avoir à leur disposition un port de France, où, ils pourront librement, pendant la durée de la guerre, diriger leurs nombreux convois, faire séjourner leurs navires de.guérre. procéder sans encombrement iu chargement, au déchargement et aux réparation» de leurs énor-mes bâtiments de commerce.

Les qualité» primordiales de ce port, en et moment de guerre nous marine à outrance, t'est qu'il soii accessible sans danger, par tou» le» temps, et à toute heure de marée, aux na-vire» de» pf«3 fort» tonnages.

Il n'est pa» non plut inutiir de le rechercher aussi rapproché que possible de l'Amérique,-^ afin di diminuer la longueur et la durée de» traversée».

Il faut que sa rade soit astex vatie pour con-tenir de nombreux, bâtiments qui peuvent être appelé» d prolonger leur séjour, pour attendre par exemple, le moment oû ils pourront effec-tuer leur retour en groupes, OH, en cas d'ava-rie», pour pouvoir y être réparé».

H faut que la rade elle mime offre à ces bâtiment» «n i t i r abri contre la tempête et ajissl tontre les audacieux coups de main de l'en-nemi.

Il faut encore que ce port possède en nombre suffisant des bassins de radoub de dimensions convenables et de gigantesques ateliers de répa-rations.

La démonstration que le port de Brest est, $^ns conteste, telui qui répond le mieux — et mime le seul — à ces multiples conditions, a été. lumineusement établie, dans son ouvrage • Brest port tran«atl»»ntique européen », p a r Claude Casimir-Péricr, tué au cours de cette guerre.

C'est dans cette étude qu'ont été puisés les chiffres et arguments que nous reproduison quclquefêis textuellement et dont nous n e don-nons la plupart du temps qu'un très léger aperçu :

Situation géographique . — Brest est non seulement le port français, mais encore le port continental européen le plus proche de New York, le mieux situé, par surplus, pour assurer le service du sud. Le tableâu des dislances ma ritimes suivant en faitj-essortir l'évidence :

Par contre, ces écueils archi-connus des navi-gateurs, repérés de façon pvèqite iuf'lit carie» . marines, ne constituent aucun danger pour les ' bàtimeutu. Ce fait n'est pim discuté. Il peut être d'ailleurs Mile de faire remarquer, en patsanl, que tous les naufrage» que l'on cili} dans ces parages t;o sont produi ts dans le ruz de Sein, et d a n s le.s chenaux du Kour et du Fromveur , qui soixt des routes du nord, au sud, et que tontes les instructions naut iques c o m m a n d e n t d'éviter.

On (t dit encore que les jours do brume étaient plus nombreux, el la brume plus épaisse dans n r o i s e (ju« sur le.'s côte» de la Manche.

D'abord, il est assez difficile de comparer valablement, parce que « l'unité de brume •>'

. n'arinte pas. Mais on peut comparer le nombre' de mise "«n rharche des sirènes de b rume. Voici des chiffres :

A la llùve (entrée du Havre), la tirène de brume fonctionne, dés que disparaît un feu repère distant de I.H.'iO mclrcs. Cette sirène a fonctionné •ilo heures en t9îl.

An Créach d'Oucssant iBrest), ia stràne de brume f'ond'ionnc. dés que disparail le feu re-pùre du Sliff, qui est éloigné de 6 k'ilornèlres. C'cst-ù-dire que la sirèr o de Brest est niise on marf-lic pour une b r u m e mgins épaisse que la sirène du Havre. La sirène d'Ouessant n'a fonc-tionné que 357 heures en iOii.

O.'i a dit enfin que l'entrée du goulet était 'im-posable par temps de brume.

Celle objection n 'a aucune valeur depuis l'ap-plication du système dos Phares hertziens. Depuis le I" janvier i91.1, un de ces phares fonctionna nu Créac'h d'Oucssant et l'autre à l'ite de Sein, leur portée minima dépasse Su milles. Leurs ondes électriquci se croisent d plus de .40 milles au large de la pointe Saint-Mathieu. et guident le navire rfiuni <F-un potsle correispondanl (analogue à ceux- de la T. S. F.) en lui « faisant sentir » à la fois sa direction el la diiit(ince qui le sépare de son but.

L'entréft de Brest par -temps dè b ^ r a e est donc au jourd 'hu i aussi facile que par temps clair.

B ra s t ea t seul acceeelble à toute heure de m a r é e aux bât iments , dee plue f n r t * t o n -nageo. — Brest n'est 'pas seulement a'ccessible par tous les temps, il est encore accessible, à toute heure, à toute heure de marée, aux plus grands paquebots à flols, laniXis que rios autres •ports français sont tantôt des ports fermés comme Le Utvre et Bordeaux, en ce ten» que leur entrée tst la plupart du temps inutilisable à marée base, même pour des paquebots de ton' nage moyen ; et tantôt des ports incomplètement oiiverts, comme La Palice, Pauillac, Saint-Sa-zaire, parce que leur» bastitu et leur» quais ne sont accessiblcf aux navires de fort tonnage qu'aux heures de pleine mer et sont fermés aux autres heures par les portes de leurs écluses.

Voici d'ailleurs la profondeur à marée basse des chenaux commandant l'entrée des ports sui-vant» : . . . -, Le Havre, chenal du port . . . . . Pernambuc6 , aifarit-Port . . . . . . . Le Havre, chenal p révu . . . , . Boulogne, avant-port Rot te rdam, chenal , Saint-Nazaire, banc des Charpent iers . . Bordc.\ux, chenal de la Gironde Plymouth , avant-por t Pauil lac, chenal de la Gironde Anvers, chenal de l 'Escaut. . Buenos-Ayres, Riachuto channel La Pallice, rade . . . , , . , Boston Broad. sound chànnel Southampton, empress channe! Rio-de-Janeiro, chenal . , Liverpool, Queen's channel La Gorogne, passe Lifiboiine, paa.se du Nord . . . . Ne\v York, ambrosechanneV.5>.. . . ; . ."i ' i . Brest, goulet de Brest. (C^ chenal d'envi

trée offre plus do 20 raèires de-îfond ' su r 1 200 mètres de large et plus de 40 mètres su r 200 mètres- . . 40"

Propos i t ion de r éep lu t l on .— la Chai^n imif le gouvernement à utiliêtr If poH, ê» Brest au mieux des intérêt». 4e la défene* na-tionale et à s'entendre, le ca» échéant, avec la Réjmblique des Etats-Unis, pour en faire le port d'attache de celle pu'itnance en FroMg.

New-York à Anvers .3.325 milles — Boulo..'ne 3.190 —

— Le Havre 3.i;')0 —

— La Palicfi 3.118 —

SouthampUm 3.1(X) —

~ Cherbourg n.or.6 —

— , S&int-Nazaire . . , . . 3.0G3 —

— Liverpool 3.010 — •

— Plymouth 2.ÎI97 —

- Brest 2.955 —

Colon k Anvci-s 4.820 milles ~ Boulogne ^.MC — Le Havre 4.607 — Panillac , . .- 4.560 — Liverpool 4.556 — Cheibourg 4.5i2 —

- • La Palice 4.534 M. — Saint-Nazaire 5.496 _ — Brest 4.418 —

Rio de-Janeiro à Anvers 5.272 milles — Boulogne 5.136 —

— Le Havre 5.077 —

— C h e r b o u r g , . . . 5.012 —

— Pauillac 4.876 — La Paiico 4.857 _ — Saint-Nazftlro. 4.853 —

— Brest • 4.837

4»50 5"47 «

6.-59 6-09 7 - . 7-âO T°50 7-60 8-Sl 8-91 9-12

9-72 l o - œ 10-C. 10-94 11-24 12-16

Dangopoux pour l e s «oua-mar lne , le p o r t do B r e s t e s t access ib le en t ous temp's aux bât lmente de su r face . — On a dit que l'entrée de n ro i s e , l'avant-rade de Brest, était pleine de dangers.

/ /Iroise est certainement parsemée d'écueila et il existe des passages oii les navires ne se ris-quent jamais, même par temps clair.

Mais ces écueils no constituent-ils paf une dé-fense naturelle contre cet bâtiments aveugle» que sont les sous-marin», auxquels il est Im-possible de franchir Tlroise sans être obligés de dénoncer trop louvent leur présence en mon-trant incettamment leur périscope

Le por t . e t la rade, - Leur sécurité;»^— Le port et la rade de Ërcsl sont d'atlleurs séparés de la pleine mer par le f^bulet », dofxt la lon-gueur est de 6.500 mètres, et dont les rives ré-vèlent divers moyens às défense contre ^'intru-sion des sous-mariiis.

La rade offre I5.ûoo hectares de superficie parfa'ilémcnt abritée, dont 4 000 hectares ont plus de I! métrés de fond et i.iOO hectares plus de SO mètres, un chenal d'entrée unique au monde, une rade-abri entièrement couverte par une digue, présentant des fonds allant de 9 mètres à 19 mètres, un.pont de commerce sans écluses qu'il est facile d'approfondir jusqu'à 16 mètres, par des dragages très peu coûteux. '

Atel iers do pèparat lon e t f o r m a s de radoub. — n faut ajouter que l'arsenal maritime de Brest, avec, notamment, son merveilleux ate-lier, dit des . bâtimeiits en fer <> et ses grues puisfiantes, est spécialement outillé pour la construction, la réparation et l'entictien âe nos plus grossef. unités de guerre et qu'il répa-rera dès lors, très facilement les bâtiments amé-ricains qui se trouveront en avoir besoin.

En dehors dc.s forme» de radoub de diverses dimensions au dit arsenal, le port de commerce possède la pluK grande forme de radoub fran-çaise, avec comme caractéristiques : Si» m. 65 de long, 4 m. \o de profondeur sous zéro, et 96 m. 77 de l'i-^geur.

Dépens» Insignifiante pour résut ta ta Immé-dia ts — Il est bon d'ajouter que la nature des fond'i du porl, le profil et la courbe de la côte, la configuration géographique de la rade, faci-literont le développement et l'e.xtension pour ainsi dire indéfinie et à peu do frais des bas-sins et des quais.

Dans l'avant-projet dont l'avait chargé la Chambre de Commerce de Brest, M. Combarclle, ingénieur des arts et manufactures, évaluait A 10 millions la dépense nécessaire pour la cows» truc lion de quais pouvant recevoir, en pltts des navires qui y ont accès aujourd'hui, ttois paquebots monstres à la fois. Avec 100 millions. on obtiendrait à iirest îles résuUals de beau-coup supérieurs d ,ceux que l'on cherche vaine-ment sur d'autres poi^ils du liltoral.

Pour une somme insignifiante dépensée en travau.v provisoires, estacadcs, appontementt et débarj:adères, rapidumcni e.vécutés, le port et la rade de Brest qui peuv.înl, dès maintenant, donner un asi'e sur aux escadres réunie.* de tous les alliés, permettront de charger, de dé charger el de réparer un nombre très éleve de bdtimenls.

Or. malgré tous les avantages que nous venons d'énum'trcr, le port de Brest a été délaissé et même boycotté dans le temps de paix, et malgré les nécessiU's de la défénse nalionaie qui font l'objet de tant de discours, il n'est pas utilisé comme il devrait l'être demis le début des^ hos-tilités.

Nous espérons, en conséquence^ que le gouver nemeiit ne pourra qu'appuyer et tenir le pfus grand compte de la proposition suivante, j^r

' laquelle les circonstances nous font un dewir éé dtmndên l a d(s<nM«<ofi tmméMah,^ •

I.C r é c c u s é m c n t de.s e é r é ^ t e s , — Arficti' 1". — 51 sera procédé sur tolïte f é t e n -

due du teTi to i re à un rècensement des filés, orge, seigle, maïs; salrrasin, so ja , sorgho, mil-let,, fSveS et féveroies, Se t r o u v a n t ' c t i f i . l e j cuUivàtenrf!.

A cet effet, les cul t ivateurs son t ' t enus de déclorér à la mairie de leur résidénce, au plus tài'd avan t le 25 avril 1917, les quanti tés qu'ils détiennent, soit qu'il.s^l^ij..aiçnt.r<'cgJtéos, soit qh'ils les airjpt achetées, sôit'qu^élles'soient dé-poFé38 d e . : eux ou dans les moulins i p à r leur fompte , ou dans tout autre endroit .

Spécialerfljent pour, les céréales, U».-iQtliqae> ront 1rs stocks bat tus e t les stocks en gerbes. Les cult ivateurs, «ur les quant i tés déclarées, sont autorisés .à conserver 100 kilos de blé ou dn tout au t re céréale pa r tête pour leur con-sommat ion et celle de leur famille j u s q u ' a u 13 août 1916.

La quanti té, ainsi réservée devra égalemienl être déclarée et faire l 'objet d 'une mention soéoiale. Les cul t ivateurs "devront , en out re , indiquer dans leur déclaration quelles s o n t sur lo stock déclaré les quant i tés nécessaires pour l 'alimentation de leur bétail jusqu'au 15 sep tembre 1917.

'Art. 2. ^ Dans c h a q u e mairie , il .sera établi un compte au nom de chaque eui t ivateur des qua'htités déclarées pour les céréales ; il lui sera accordé une tolérance de déclaration de 10 0/0 pour les quanti tés en graîn e t de 20 OyO pour les quanti tés en gerbes.

Art. 3. — Les blés qui ne son t pas destinés a la consommation familiale, seront achetés h caisse ouverte par l 'adrcînistriition cb«a les cul t ivateurs aù prix de 36 f rancs l e s ' 1 0 0 kilos. Ils pour ron t être achetés au m ê m e prix par les meuniers .

Art. 4. — Le ministre du ravitai l lement f é -néraî rr-mboursera aux meuniers la dilTêrence entre le pri* du blé établi pa r l 'article 1 - de la loi du i9 juillet 1916 et celui auquel il ressort ira , par suite des dispositions du sent décret . •

Art . 5. - Les quant i tés de blé non déclarée* au, 25 avril 1917 ne pourront ê t re vendues ou réquLsitiennées à un prix supér ieur à 33 fr«Bca les 100 kilos. . -

Art. 6. - Le prix fixé à l 'article 3 pour ra être m a j o r é :

1» D'une somme de I f r . 50 représeniàn t ' l e i frais de «amionage et de manutent ion .

: 2 ' De la rémunéra t ion des in termédiai res et des au t res fraLs, ...

3* p u prix de t ranspor t pa^ voie fer rée d* la gare du. dépar t à Ja ga re moul in a u « i ù ^ c a de consommation.

Art . 7. - Les taxes aetnel lement établies pour la f a n n e ^ e f r o m e n t - p o u r r o o i - l t r e m a -orées de 2 f r . 75 par 100 kllps.

Z'"!-.®; ~ son ne pour ra fttre. vendu ,ou réquisit ionné aux tfaoulins à un prix supèHeur à 21 f rancs les 100 k'flos.

Art. 10, —.Les prix des far ines 4*9 céréales an t res que le blé, et dés divers sucédanés désignés à l articTe premier se ron t fixés dans chaque départernént .

Art. 12. - Le seigle e t l 'orge déclarés se-ront achetés à oaisse ouverte avec u n e m a jorat ion de 3 f rancs su r les t w e t x é j » pa r Is décret du 16 j anv l é f • •

Art. 13 — Dans chaque dépar tesàsn t , ! • préfet est cha rgé d ' a ssure r l 'éxécution de la loi du ' ? avril 19^7 r t i l^ ivô à l'addiUon de fa-rine de succédanés à ta far ine de f romen t , à cet effet il util isera le» c é r é â e s oo les d ivers succédanés qu'il pour ra t rouver dans son dé-par tement . Il rechercl iera les moyens de fatre écraser e t convert ir en. far ine avec le mini -m u m de frais de t ranspor t , les g ra ins don t la farine sera ainsi mélangée à la far ine de f r s -ment .

Art. 14. — Les mélanges de far ines de suc-c e i a n é s à la far ine de f r o m e n t sont dès main tenant autori>e8 j u s q u ' à cOacurrence d u pourcentage suivant : far ine d 'onre , 1 5 0 / 0 : far ine de mais . 15 0/0 ; farine de sarras in e t de seigle, 25 0/0 ; P o u r l utilisation des far ines t l 'autres succédanés, il en sera référé au m i -nistre du ravitai l lement qui fl.<era le pour-centage.

Art. 15. — Le prix du pain sera, dans cha -que dépar tement , éUbli par le préfet , en tenant compte des mélanges dé ' fa r ine qu'il au ra été am^-né à réaliser. Eu a u e u s cas e t j u squ ' à décision contraire , le prix du paia ne pourra dépasser celui fixé par les taxes actuelles ma jo rées de deux cent imes e t dem par kilo.

P o u r la vente du pain rassis au poids, u n e tolérance ne pouvant pas dépasser » 0/0 es t admise pour le poids livré, '

Les articles 1«, n et 18 ont t ra i t à la comptabilité. L'article 19 établit la façon dont sera exercée la surveil lance de.«i moulins . 11 sUpule n o t a m m e n t quo des pré lôvemenU d échantil lons do farine devront être opérés dans chaque moulin pour vérif ier si la f a r ins

1 conforme aux prescriptions légales. Art. 20. - A par t i r du 15 avril sont Interdites

su r tout le terrUoire la fabrication, la mise e a vente et la vente de toute pâtisserie fraîche, c est à-dire de celle qui doit ê t r e consommés dans les qua t re jou.-s de sa confection.

Art . 81. - Sont main tenus la fabrication e t la vente dee pains do régime ou de santé , des pams dits à soupe et des pains briés.

Pa r contre, Hont main tenus les interdictions de fabricatien, de vente et de mise en vent® de pains dits de luxe-ou de fanlalsie et u o t a m -m e n t dos pains far inés .

L'avoine récoltée en France an té r ieurement an 1" janvier 1917. ne pourra ê t re mise en vente, vendue ou réquisitionnée chcé le pro-ducteur à un prix supér ieur à SI f rancs les ICO kilos. Ce prix pour ra être augmenté de la majora t ion prévue à l 'article « .

Nota. - L'économie des mat ières néces-saires à la fabrication — ne sera atteinte q u e dans une mesure peu imiwrtante II n 'y aura ; en effet, que le lait et le beurre qui en béné-flcieront. Mais la biscuiterie, subsiste, et dev ra fabriquer davantage pour remplacer la pâtis-serie ; par suite, il fau ' l ra t ou jou r s beaucoup de farine, d 'œnfs , de sucre et de combust ib le .

Un"congrès des pâtissiers va avoir lieu à Paris, le 17 avril. Tous los Syndicats d » France y seront représentés.

Ca ionra*! «ii ooupoai pot dat oaniart «Tadi^Ui ' ' i.'»prtn»«<«

-LRON: LK BERRRJ

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Année. — 16 L e N t i M f i R O :. C I M Q , . . C ; . E M T m E . a

Union ET

Organe Républicain Démocratiqpe et Régionaliste de TOuest Paraissant les JEUDI DIMANCHE

AnnonoM «t Réolamat A ononoes Judioiaire8.(U ligne)... 20 o. Atmonoas volontaires 2 8 o . Réol&mes. BO 0.

Lts armonees sont reçtus du bureau du journal el, à Paris, dans toutes les Agences.

On traite à forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

DiPQOleur : L6an LE BBRRB RÉDACTION, administration é ANNONCES

A QUIMPERLÉ, Plnoe^Hervo, n» 8 ble TÉ:L.ilP>HOISIK, M* «

AdrUM Télégrafhi^iu : UlilOni Quimperlé

Lu obonntmetUi M paUnt d'emmef, lauf MM«M- . tioni U$ rtent du i" ou du iS 4ê çltàquê nfoiê.

On abonne au burtau du Journal. On pmt t'abonntr égal*mmt, tans fraii, dans tous Us bureau» dsposU, ou tneore sn adressant im mandat-poste M( Dirmtêmr, m. u o n LE BERRE,i>(a0«S«rM, â QittmpsrU.

A B O N N M I l I T t [VmàM) Qulmperlé (ville)... Finistère et dépar temeol i

t r o p h e s . . . . . . S Ant resâépar tem6ats . . . . . «v . . i« . > 1 Cîolonies e t étranger 10

S -

Prisonniers de Guerre Réunion du Bureau io Avril t9l7

Nos regis t res accusent aujourd'iiui 398 pri-gooniers de l 'arrondissement de Quimporlé. Conr.me chacun le sait, ce n'est pas là le véri-table contingent. Nous soulignons, parce que beaucoup de nos concitoyens semblent oublier que ces malheureux compatriotes, nos défen-seurs, sont des indigents, des pauvres primiti-vement pauvres, on devenus tels, du fait de guerre. Pour les autres plus fortunés, ou en-core iemi indigents, notre elTort ne'peut les at-teindre. Nous n'avons pas assez d'argent, pour cela, et cependant . . . Donc, il faut donner. Voici le nom de quelques souscrip-teurs : Ecoliôres de Mlle Kerneïs, & St-Thurien, 12 fr. ; Contribution des familles de prison-niers de Bannalec, 4t (r. {Ceci est très beau et mérite imitationJ ; 4 fr . ventement de Mme la Comtesse de Beaumont, 100 fr. ; M. Yves Ouyonvarc'h, maire, Ccnseiller Général d'Ar-zano et vice-président de l'œuvre, 100 fr . ; L'Union Agricole, et .Mlle Le Serre, &0 francs.

L'envol de Mai'se composera de riz, chocolat, con centré, tabac, pois en «onserves, eleska, et quatre boites de conserves diverses.

1IÎBBITR|MlliTlSH8 Plusieurs lecteurs, dont bon nombre d'offi-

cier» et toldnls du front, ou prisonniers, patriotes bretons voire simplement sympathi-ques à la Bretagne el à son esprit, nous ont demandé de vouloir bien leur dresser une liste d'ouvrages en français ou munis, du moins d'une traduction, ouvrages à consulter sur la matière bretonne. Nous offrons au-jourd'hui, à ces « po t l u s » que les hauts faits de noê guerriers de la péninsule ont pénétré d'admiration pour eux, un commencement d'indication. Bon nombre d'ouvrages, tels les «( N o t e a n o a d i w o r b e n n a r Gelted koz » de MM. F. Vallée et Meven Mordiern, ne seront abordables que plus tard, lorsque nos nouveaux rtmis seront au courant de la lan-gue. Et c'est pourtant là de l'histoire au premier chef, le seul monument d'hitloire cel-tique qui ait été sérieusement fait en breton. Il en est de même de « Kevrin a r Varzed <-•,

traité prosodique d'Yves Berthou ; de « B e w a r m a b E m o a » de Gourvil, contant d'après la tradition bretonne, quelque peu défigurée par le théâtre médiéval, la légende carolingienne des « Qua t r e fils Aymon ». Nous ne verrons ici, et que trèi sommaire-ment, la matière celtique à travrs le voile français. Si donc on est tenté de nous repro-cher d'être incomplets, que l'on veuille bien s'imaginer être en face d'une K in t roduo-t ion » et rien d'autre.

M^Ugimu» mt eomtmm9t» — La Religion des Celtes, Georges Dot t in , Bloud, r u e Ma-d a m e , 4, P a r i s ; L'Esprit de la Gaule, J e a n R a y a a n d , Le Daul t , 6, r u e d u Val deOr&oe, P a r i s ; Le« Moines d'Occident de Monta-leihbert, v o l â m e s 2, 3 e t 4, l i b r a i r i e Victor LeoolTre, Pa r i s , 90, r u e B o n a p a r t e ; Les Chrétientés Celtiques, Don Louis G o u r a u d , P a r i s , Vic tor Lecoffre , 90, r u e Bona»>arte ; Saint-Gildas de Rhuys, J . Fons sag r ive s , P a r i s . Char les Pous s i e lgue , r u e Casse t te , 15. Consu l t e r é g a l e m e n t l ' œ u v r e hagiolo-g i q u e de Dora. P la ine , de Mgr D u c h e s n e , a ins i q u e la b ib l iog raph ie d e M. Hippo-ly the Le Cargue t . d a n s le bul le t in de la Socié té a r c h é o l o g i q u e d u F in i s t è re .

Méfi0m»UÊsm», — Bulletins de « l'Union Régionaliste Bretonne », m a r q u i s Hégis de l 'Es tourbe i l loa , d é p u t é de Vnnnes , a n n é n s 1898-1913 ; Bulletins de la Fédération Ré-gionaliste de Bretagne, André Méliao, r u e de la Comédie , Lor ien t , a n n é e s 1912 e t 1913 ; Série» d'études sur le Régionalisme social, industriel, économique, J e a n Gho~ l e a u , r u e Po te r i e , Vi t ré ; Les petites indus-tries locales, Vt&nQoiê Val lée, r u e de la Comédie , Lor ient ; La genèse d'un mouve-ment, F ranço i s J a f l r e n n o u , Ar BobI, Car-ha ix ; Histoire critique de la Renaissance méridionale, au XX» siècle, p a r J . Aurouy , 13, r u e Bouque r i e , Avignon.

P J U l o i o f i » . — Chrestomathie bretonne, M. J . Loth , PlihOQ e t Hommai s , 5, r u e Mothe-Fable t , R e n n e s ; La Philologie cel-tique, 0 . Dot t in , L a r o u s s e , 13-17, r u e M o n t p a r n a s s e , P a r i s : Le Memento du bre-tonnant, T a n g u y Mata ianohe , Gabriel Beau-obesne , 117, r u e d e Rennes , Pa r i s ; Le breton en 40 leçons. F ranço i s Vallée, Saint-Brieuo, 28, bou leva rd Cha rne r ; Le breton usuel (d ia lecte d e Vannes) , Loelz He r r i eu , D i h u n a m b , r u e de la Comédie , Lor ient ; Exercicès de grammaire (d ia lecte de Van-nes) , p a r MM Guil levic et Le Golf, l ib ra i -r i e Lafolye , V a n n e s ; Colloque français et breton, Rennes , 2, r u e d e Rohun ; Les An-nales de Bretagne, r e v u e t r imes t r i e l l e , R e n n e s , P l ihon e t H o m m a y .

^ • é l t e sioecasjfmgné» d» M A|«Ai(9Mm A'mmçmiS0* — Barzaz-Mreix, It VlUemarqué, J. StlaUa, place des

Halles, Q u i m p e r ; Gweniou Breiz-Izel, Luzel, J, SalaUn, p lace de s Halles, Quim-p e r ; Breiz, Narcisse Quell ien, J . Maison-n e u v e , 6, r u e Mèzlères , Par i s ; Barzaz-Taldir, F ranço i s JalFrennou, Honoré (Cam-pion , 5, q u a i Maiaquais , Pa r i s ; Dre an delen hag ar c'horn-boud, Ber thou , 8, r u e Meynadier , Par ia XVIII*

T h é i i f hr»toa, a r e e irsidnetiou f r s M ç a i f , La vie de Sainl-Guénolé, F.-M. Luzel, i m p r i m e r i e Cotonnrtc, p lace Saint -Corenl in , 34, Q u i m p e r : Sainte-Tri-phine et le Roi Arthur, F. M. Luzel, F o r e s l e l O r i m a u d , place d u Co mme r c e , N a n t e s ; -Buhez Sanles Genovefa, Le Golflc, Laiïnion, Nikolazig, J . Le Bayoo , F ranc i s -S imon , Rennes ; Ar hent en Hadour, J . Le Bayon, Lafolye, 1913 ; Ar gwir treac'h d'ar gaou, Léon Le Berre , g""', p lace Hervo, Quim-pe r i é .

Miatoir». — Histoire de Bretagne, La Bordtjr ie, Rennes , Pl ihon e t H o m m a i s , 5, r u e Molhe-Fablet ; Le Finistère pittoresque Cornouailles et Léon, 0 . Tosce r , Bres t , 4, r u e d u Château . (Ces deu.Y o u v r a g e s n e p e u v e n t f a i r e pa r t i e , vu l e u r s d i m e n -s ions , d ' u n e b i b l i o t h è q u e d e c a m p a p n e . I ls ne son t m i s ici q u e p o u r m é m o i r e ) . Les Celtes, d 'Arbo is de Juba inv i l l e , Par i s , A l b e r t F o n t e n s i n g , 4, r u e Le Go l f ; Les Bretons insulaires, La Border ie , Didier e t C®, 35, qua i d e s A u g u s t i a s . P a r i s ; Histoire du Peuple Breton, Yves Sébillot , Pa r i s , J . Maisonneuve , ^ r u e Mézières , Pa r i s ; La Bretagne de l'Origine à la Réunion,, d u Cleuziou, René P r u d ' H o m m e , Sa in t -Br i euc .

Dans une prochaine liste, nous énumére-rons les auteurs qui tels Le Gofftc, Le Braz, Parker, Durocher, Tiercelin, Botrel, etc., etc., ont commis en français seulement tels écrits, qu'en eux se rend p6lpbble l'aile du « gén ie » breton.

Le Secrétaire de la Fédération Régionalislé Bretonne,

Xéiou XJE? BJBRRE.

Les Anglais menaçont directement Lens ; ils ont pris l'un a^-rès l'autre les points de Gi-vcnchy-en-Gobeile, Vimy, Bailleul, puis le bassin houiller de Liévin, la cité St-Pierre et Villeret aux portes de Lens. Autour d'Arras, ils s 'emparent de Monchy-le-Preux, des hau-teurs voisines, Wancourt et Héninel ; autour de Saint-Quentin, nos alliés occupent Fayet et s'avancent à quelques cents môtres de celle ville. Entre Soissons et Reims, notre olTensive s'est déclanchée lundi sur une largeur do 40 kilomètres ; au premier bond la première ligne entre Craonne et Soissons est à nous ; à l'est de Craonne, la deuxième ligne ^ t en-levée & Juvincourt ; plus au sud, nous sommes parvenus aux lisières de Bermericout, ^ u canal do l'Aisne, de l'Oivre & Courcy. A l'est de Reinie, nos troupes, ont enUvé sur une longueur de 15 kilomètres t o t t t ^ a première ligue allemande, depuis le mont ^ m i H e l Jus-qu'à Vaudesiacourt, puis & l'est, le village et le saillant d'AUberive sont à nous : Nous avons fait plus de 19.000 prisonniers et pris plus de cent lianons. Toute l'Amérique du sud est «fn ébullUlun. Ont rompu avec l'Allemagne, le Brésil, la Uépubliquo argentine. Le Paraguay, Cuba, l.a Balivic, St-Domingue, Costa Uica, D'aulrtjH lois l'Equateur hésitent, comme d ail-leurs leur ancienne Mère-Patrie, l'Espagne elle-même.

P o u r r o n r ù l o i n e n t d e s s u j e t s a l l i é s a u x E t a t s - U n l a . La Chambre de repré-snntants a voté la loi permettant aux alliés d'enrôler leurs nationaux aux Etats-Unis.

L e s p a p a s d o s 1 0 1 8 - - Les militaires deiLarméus, pères do Jounos gens de la classe 19t8, pourront obtenir une permission pour se rèncontrer avec leurs fils, avant le départ de ceux-ci au front. Ces permissions seront con-cédées par devancement de tour normal. Leur durée sera celle de la permission ordinaire de détente augmentée de deux Jours.

Le ministre a décidé que des permissions de 16 Jours, comptant du 20 mai au 4 Juin, seront accordées aux militaires devant prendre pari au concours d'admission de l'Ecole Centrale dos Arts et Manufactures.

L o s J o u r s s a n s v i a n d e — A partir du l.") mai el jusqu'au 15 octobre 1917, la vente ou la mise on vente de la viande fraîche, conge-lée, salée ou en conserves est interdite les Jeudi' et vendredi do chaque semaine. Du 86 avpl l1817 les Interdictions vaudront pour Jour du Jeudi. En conséquence, les abattoirs seront fermés toute la Journée du vendredi. Pendant toute la Journée, du 25 avril au 14 mal 1917, les tueries et abattoirs pourront être réouverts le Jeudi à partir de 6 heures.

(Voirdétimilg COM ipldia U «MiaiB»

GUROIIIIDS RiiOlil.1 Conseil Générai du Finistère

Séance du lundi 16 avril M. Le Bail, en son nom et au nom de plu-

sieurs de SCS collègues, dépose les deux motions suivantes, qui sontadopiées ;

« 1°. Le Conseil Général remercié M le mi-nistre des travaux pnblicâ et des Trans-ports mariliines d'avoir bi^n voulu classor e n première catégorie, au point de vue des transports, les huiles destinées à la fabri-cation des .conserves, et demande que le fer-blanc soit également classé dans cette ca-tégorie. »

« 2» Le Conseil général demande à M. le Ministre de la Marine de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger effl-caoeinent les bateaux ilnistériens qui se li-vrent & la pôclie sur nos côtes, en multi-pliant le nombre des patrouilleurs. »

M. Villiers demande également que l'atten-tion du ministre de la Marine soit attirée sur la nécessité de faire convoyer les bateaux portant le blé et la farine destinés au ravi-taillement de la population civile.

M. Corentin Ouyho. « No pourralt-on de-mander & l'Amérique des petits bateaux patrouilleurs ? •

M. Le Louédec dépose un vœu tendant à la suppression en général de la taxe, dont on a constaté les mauvais effets et que le prix oH'ert par le ravih^llement soit le même que celui payé par les civils.

M. le Préfet. — La dernière demande a obtenu satisfaction, puisque le prix de 36 f r . pour le blé est uniforme en France..

A suivre

Seho dm CùmtmU filémirmL — On s'est étonné, au Conseil général, d'entendre de IH bouche de M. Le Louédec, une protestation contre les abus commis & propos de ravitaille-ment. Etait-ce & lui & formuler et à faire signer cette protestation, du reste on ne peut mieux fondée ?

T r a v a i l d a n s l e s b i s c u i t e r i e s , p â t i s -s e r i e s . — A partir du 25 avril courant les biscuiteries fermeront tous les Jours à midi, le travail commençant seulement à 6 heures du matin. Le personnel sera payé pour ces six heures comme s'il faisait en réalité les huit heures de travail.

Les fours dits anglais, qui consomment beaucoup de farine, avec une main d'œuvre très réduite, sont exclusivement réservés aux besoins de l ' i n t e n d a n c e l e s autres pelites biscuiteries continueront à fabriquer dans les conditions ordinaires.

Voici quel sera le régime pour la pâtisserie : , Deux mois de suspenslo.T complète, en

Juin el Juillet; 2° Continuation du régime des deux Jours

par semaine sans pâtisserie. » .

M. le Préfet du Finistère vient do prendre cet arrôté:

Article 1". — A partir du IG avril 1917, sont interdites, dans le département, la mise on vente de toute pâtisserie fraîche, c'eslrà-dire de celle qui doil être consommée dans les qua-tre jours de sa confection.

La brioche line est comprise dans la pâtisse-rie fraîche.

Le pâlè encroûte, reste fait avec de la farine réglementaire.

Arl 2. — Sont permises la fabrication et la vente dos pains de| régime ou de santé, des pains dits de soupe et des pains briés.

Par contre, sont maintenues les Interdictions de rabri'-alion, de vente et de mise en vente do pains dits de luxe ou de fantaisie, visés par l'article 1", § 2, de l'ariôlô préfectoral du 2'» février 1917, et, notamment, ,des pains farinés.

Arl. 3. — Toutes les (lispositions des arrêtés préfectoraux des 27 Janvier et 2-i février 1917, qui ne sont pas contraires aux présentes pres-criptions, restent en vigueur.

Quimper, le 14 avril 1917. Le Préfet, Leuis THIBON.

J>»Biruoiiou d«B mnimuu* uuitiblM. — Le Préfet du. Finistère informe les déten-teurs d'autorisations pour la destruction des animaux nuisibles, que l'effet de ces aulorisa-tions est prorogé, par mesure générale. Jus qu'au 30 avril 1917. Les Intéressés peuvent' donc en user Jusqu'il cette datA,.^dans les mûmes conditions et sans préseht^dr une nou-velle demande.

L e C o n g r è s d e s M a l r o s d e l ' O u e s t . — Le 6* congrès des malros dos principales ville de la région de l'Ouest se tiendra à l'hôtel de ville do Caen, le 25 avril 1918. Vingt-cinq villes seront représentées à . ce congrôs,. dont voici l'ordre du jour

Allocution du président ; nomina,tlon des .secrétaires ; gaz et électricité ; charbons ; ap-provisionnement et ravitaillement des villes ; assurances dps communes contre leu respon-sabilités résultant de la loi du iC avril 1914.

M. le ff. de Maire de Quimporlé a l'intention de s'y rendre.

A S S I S E S p u F I N I S T È R E Lundi 23 avril î Brest — •JeatlnTi'ahçoîa

Marie, Abus de coaflanoe, vol qualifié, 6 té-

moins; Défenseur : M* de Keranga^ Mardi 24 avril : Brest. — Bénéat Alain-Marie, vtols, 14" témoins ; Défenseur : M* Delaporte. Mercredi 25 avril : Brest. — Cottin Anne-Marie, f emme Meuory, vols qualifiés, 2 témoins ; Défenseur : M* Le Bail. Jeudi 26 avril : Quimper. — Gloa-guen Thumelle, infanticide et suppression

j d'enfant, 5 témoins; Défenseur : M* Delaporte. Vendredi 27 avril : Quimper. — Laurent Jean-Guillaume, coups ët blessures qualifiée et coups simples, 1-i témoins; Djéfense^ir :,M* Delaporte. Samedi 28 avril : Morlaix. — DoboN lou Françoise, veuve Maguerou, Le Noan Jpsèphine,* femme Crom, avortement e thoml-

! cide par imprudence, 6 témoins ; Défenseurs ; 1 M* de Korangal, M* Le Bail. Lundi 30 avril :

Brest. — Habert Auguste, Giraude Georges, Gury Marie, vols qualifiés, 4 témoins ; Défen-

; seurs : M» Delaporte, M* de Kerangal.

JPoiregdolasmmuime,— Basse-Bretagne i Lundi. — Irvillac ; Chàteauoeuf. i mercredi. — La Martyre ; Lanhouarneau ;

St-CarHdec-Trégomel (Kernascléden)-, Le Vieux-Marché ; Paul. . Jeudi. - Plougastel-Daoulas ; St-E!oI ; Le

! Cloïtie ; Querrien ; Naizin ; Roudbuallec . Vendredi. — Plougoumelin. Samedi - Plouvien ; Coray ; Loc-Eguiner ;

Plouvorn .

Q u l m p e r l é i tloa compmiriot»» à VmnuemL

Bruitw mtmlreilltssit, —' Des bruit9 malveillants ayant insinué que la miir ie dissi-mulait des décès de nos soldats nous sommet autorisés & démentir de la façon la p lus caté-gorique le bien fondé de ces racontars qui

.n'ont d'autre effet que d'apporter aux familles, une anxiété de plus.

Héjpuri dtf* Coasmsmdumi, — Le Com-mandant l'Homme, du 2* escadron, rejoint le front sur sa demande. Ce n'est pas sans regret que le monde agricole verra s'éloigner cet ofBcier supérieur qui faisait tout son possible pour satisfaire aux besoins de l 'agriculturç. . .

Tira. - Des exercices de tir auront lieu, au stand de la gendarmerie, dit te Bois l 'Ab- . baye, les lundi 23, mardi 24, mercredi et Jeudi 26, de 7 à i l h. et de 13 à 17 b. Un dra-peau rouge sera fixé sur la partie la plus élevée de la butle, une iieure avant le commencement de chaque séance ; en outre un trompette son-nera des demi-appels, 1/4 d'heure avant et 1/4 d'heure après chaque séance.

Adjudlcuiion du droit de ek*êam, en 1» forSt de CmraoSt. — En présence do M.M. l'Inspecteur des eaux et forêts, le Re-ceveur de l'enregistremenll et domaines, le droit de chasse, dans la forêt de Carnoët, a é t é attribué, pour le prochain exercice, à M. La-niel, de Pari», pour une somme de 2.950 fr . L'attribulion précédente avait été de 1.300 f r .

£a :Ph»rm»eie Se»nfrire eat açxmtiia ouverte toua lea Joura,

dé-

COUT D E L A V I E . — Ordenu*mee de Police du JDoo de Chmulme» à Quimporlé, le 89 »oÛt i6T5. — Do par le Roy : Et Monseigneur le duc de Chauines, Pair de France, Vidame d'Amiens, Chevallier des Ordres du Rov, Gouverneur et Lieutenant général en ce pais et Duché de Bretaigue et des Camps et Armées de sa Maiesté. .

Il est enjoint confor mément & l'ordre ^de Mondict Seigneur Le Duc porté par sa lettre missive de ce Jour, à tous et chacune les hos->, tes et cabaretiers de ceste ville de fournir aux troupes logés eu ceste ville, soavoir : le vin cleret en raison de huict sols le pot et le blanc & raison de six sols, et aux bouchers les viandes scavoir : le bœuff à deux sols la livra et le moutou â deux sols six deniers, le tout en paiant et sur painc de di^sobéissance et à ce que aucune personne ne prélande cause d'igno-rance a oslo ordonné que la présaate ordon.- . nancesera loue et publiée à son de, tambour' ' tant soubz la hnlle que autres lieux àccoustu-més en ceste dicte ville, faict de lordonnanM' de Monsieur la Sonescbal de Quiinpérlé eur les coacluzions et réquisitions verbales de Mon-sieur le Procureur du Roy le vingt étfli'xlesme Jour d'Aoust 1675.

René Le Flo, sénéchal ; Louis Le Verrier (ou Vanier), procureur du Roy ; L. Auffret, gref-fier. — Archives du Finistère. E. D. B.

JPommea de terre, — Au tot|^* U y au-rait 1.500.000 hoctares de plantes. A Quimporlé les écolièrcs de l'o oie prij iaire supérieure ont fourni à la municipalité une àlde précieuse pour l'ensemcnccment du champ de Ker-gueréon, vieille route de Rédéné.

Dès lundi, au terrain do Kerbours sur la route do Moëlan, deux équipes. Tune de Jéunes filles, l 'autre des élèves de rl^. 3 r e n -neur, alterneront pour cette opération; Féli-citations & tous ces Jeunes «r agricotet^»:

Commeuoemeut d*iacessdi^ • Di-manche après-midi un ^commencement cendie s'est déclaré dans' la'lande de Kecglijpp chard. C'est en somme, une afi'aire inalgniflante; puisqu'un petit Jeune homme a déclaré, par^ytÀ» suite, avoir " éteindu " ie (eu avos ses pieds.

X r o a r a i l i * . -i- Mme Geyûet, rue du Bourgneuf, 10 bis, a trouvé en face des Caves Armoricaines, un porte-monnaie contenant uns certaine lomme «t 2 médailles religituMS.

Madame LE M f f e T f 0, RUE SAVARY, io

Cimémm Monoré, - Jeudi 19, soirée fc 8 heures'? Samedi 21, Bolifée à 8 iieures ; Di-manche 22, maUnée à 2 heures, solre* k | heures.

Première parUe. - iTehUmlUnt a» détsk (desOm amntisj. Vue Comiqae. - U$ fttitx ènimàwt fliutruet^/ Superbes vuet ea Couleur, -r -ta fuu 4» Cktgtîm. I);ame de Baluc. - Lts Soucis d'un bstu-fir* Wf» Vue Comique. Î . '

OauXièflfM paru*. - Path*journal dt Gaene. ~ BUinirs ^Amour, Gmid dnme m 4 parUei ( Vuss sn «otdtur/. — Bmuk afs» dss Lions, Va» Cami^uc.

TOUS les JEUDIS SOIR, PRIX REDUITS pour les Militaires.

Stat-CiriL — Naissances. — Léontine-II jnriette-Marie-Anne Le-Fol, Polit de «ioCtss.

PutfUeMions de Mariage. ~ Yvon-Marie Lannurlen, quartier-maître cbaufEBar, tlv rus du Codëdic et Louise-Rosalie Le Qoff, ou-vrière; 13 rue du CouSdic. — Joseph-Jean-Maris Even, commerçant, 7, quai Brixaax et Marls-Joséphhie Poezart, sans profession à Cinq-Croix. — Ouillaume-Loois RouZio, diarroii, rue St-yves et Renée-Marie Pellen, sans çvo-fession, rue St-Yves.

Mariages. — François Dubois, méeanidsn, M place St-Mlchel ot Constance Uémon, domss» tiqne, 16, rue du Couidic.

Décès — Henriette-Marie Le Bihan, 09 ans, sans profession, épouse de iean-Maris Roaum* cer, 16, boulevard de la Garo. — Al«tak Gbri». tien, 75 ans, cordonnier, époux de 'Gâthèrtoe Le Treize, 9, rue St-Yves. — Louise iUonal, 51 ans, sans profession, veuve de Jean-Marie Flécher, 8, place Hervo4

- M O O E é S l A d e n i o I s e l l e C O i E l A ^ , Z, r u e d e

OrémoQd d'Ars. R e t o u r d e ' P à r I s . E M p o s M o n 4 e a

n o u v e a u t é » ^ e l A a a i s o n .

T r é m é v e a

C h i è m o u p i ^ é . — M. Joseph Simon, Un de nos Jeunes conscrits de la classe 1918, de Coltas, fu t prévenu mardi matin 18, qu'un chicn aboyait aux porcs, dans un champ, der-rière le village. Il s'y rendit imiqediatement, a rmé d'une fourche. Dès que ranimigi l'apecçut il « fonça » sur lui. Le jeune homme alors un coup de fourche aux reins, le t rans-pei^a et flait par le^ tuer. Le cadavre trans-porté chez M. Le Floch fu t reconnu pour oeliU d'un chien enragé: Il a malheureuséinent mordu une truie de 16 mois et Tun des petits âgé de 4 mois, qui ont été placés en observa-tion. De plus, le chien de M. Puillan^re, ds Rosoën, a été mordu par deux fois.

I40 T r é v o u x

Cr9pikgo .de chigssoam. — Une discus-sion s'etant élevée entre Mme Goapper d 'une part, et les dames Le Qall et Marc, de Lamis-car d'autre part^ j i kyn t ea^U pçi^t^ 4 k , g e a » darmerie par là p r em 'é^A ' '

M o è l a n Mieaaé, r - Nous. apprenons avec 'anxié té

que l'un des abonnés à l'Union àgrieotfii par Anatole Le Braz, et notro collaborateur occa-sionnel et touJourB'>inlé»essànt; én «es récits de,guerre, M. Joseph Oourlet, de r inCuterie , instituteur : libre, vient d'être, j ^ v e m e a t blessé. Voici la lettre que nous écrit son f rère , le rédacteur bien connu de plos d 'ane de n e t • Pages brétonnes • : ,

• Mon Cher Monsieur Le Berre, Je viens vous annoncer une triste mmvella :

mou frère Josepb que v(<us ^ o n a t e s e s Mes-viebt d'être amputé de la cuisse d r o i ^ n • également le bnut droit liokylosé par suite d e fraotures par éclats d'obus. Il est Ahsofé de Iv médaille Imilitaire et de la croix degner re i C'est un glorieux mutilé de la guc t re m a i i j 'aurais préféré mille fois nous le v<rfr revenir indemne. Tou t cela est bien triste poar ' mol qui l'aimais d 'une affection bien fralenielle

Mon frôre est en traitement à TbApitai eoai> plémentalre 70, * Saint Flopentia (Yonne), •

C i t a é i M â Vordro èm 86* régiment territorial d'infanterie» sergent Le Goff, Louis-MathùriD, a lOOlUré u n g r t ^d sang-froid et une belle énergie ea prsr> hant sous le feu toutes les mesures QtUes et en maintenant pendant deux jours l ' o r d N l f t plus complet daos sa section malgré les bom-. batdtanents violents de l 'ouvrage qa'elto occupait pendant l'attaque du 15 février. Crois de Guerre avec étoile, . Sincères félicitations l

D o f i l a n liO TAémiMtoelia, — L'embarcation

montée par treize grecs et qui, dans la tempête s'était séparée de celle qui, le 10 courant aborda vers 14 heures, à Doilan, a atterri à peu près au môme moment, à Les* conil.

Disons à propos de piraterie qu'il est asses ridicule de la part de la censure,- d 'obliger, les Journaux régionaiix àn ' en leurs confrères parisiens. C'est en effet le Journal; des Débats, qui le premier r e l a U l e tait. Pourquoi empêcha-t-on le Progfèi dti Y avril d'insérer l'entreOlet suivant t

i

Page 12: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

À s i ' A

y é É É l É É É É ë l Il l in iii^^toi^yAiiÉi

« pfux tholouptê de péfj haie d'AudUrnt. r - Dimam teauxdo poi la NfilMtohe

dam la plusieurs ba-

^ ù i e n t sortis & iets 46e la tentôftté dos

.val^llait ateiàaoïi^tr^ ress J t i s o ^ r s H ^ v'âislaage, <6t, delÏMQvelrt'équipagf,

mandant

[«ux oha> inaillà

, ràtïtiM i M. lui môlflô' son

Jours pi Tout-à-i n a r i n api sans 8e.met^ cancanait loupes les M. F. Salaûi Bourhls Vlnoo, bateau.

« Les deux équipages ont péri, laissant après eux une soixantaine d'orphelins. Peu s'en fal-lut qu'une troisième chaloupe ne subit le sort des deux autres . Elle put se dérober à la poursuite du pirate, grftce à une forte ondée qui s'interposa comme un rideau e t lui per-mit de disparaître. *

C l o h a r s - C a m o ë t r m m é r m i U ^ ê , - - Mercredi on tdu^»eu &

Glohars an milieu d'une affluence sympathi-que les funérailles de Mme Vve Bonnaire, mère de M. Michel Bonnaire, maire de Glohars Camoet et maréchal des Logis de spahis.. L'Union Agricoleimxn en cette douloureuse olroonstilMcraii ^Bonnaire >de SM sntièro Jiympathie..

iiiie^dM'ieaM parents «de Mr l«ConsAiUer .OénénloOcreatin Qùrlio. 'M. J e t a E e r r l ^ a p r è s avoir été le chef d'Escorte,

njumulur i mmi wmèmwati oé-l 'arpiée victorieuse qui a

. i GhHklOM^lr-Màrne. GpQUQfndaot l'a:

e s t * nértl son Félicitâiiou

y ! JP<9llt<*AVjMI ^ t n r ê k i r j f i l d i i ^ i . — Yves-Marte-Bm

maaudi Le» Barak), ,58 ans, Journalier, vieille rue^de.Ccmoariieau manifestait bruyamment «es seaiimtnta Intftnés le Jeudi 19 avril, vers 17 h. C'est hn vieux disciple de Bacchus, plusieurs fols oondl^nné pour son péché ha-bitueull faM éojÉora pénitencé cette fois.

K é i r e t A 9 0 M é i 0 . — Bà plein jour, heureusement

eptre, 13 .siv 14. hSMroSi à Keraiahettie<. une ««•Hlft ë » paiH* «p^Mtonant à M. Jérôme J«o(i(»s^ien«Man4ek^ LeSdéfats couverts par une assuranoe sont estimés à 400 fr. Ils se sont t é f u m m f é ^ i é : '

Conemmemu

iNous sommes heu-rsttz de féliolter, iei, notre correspondant coaeaiaoi9 (St-S9n fllt pour la citation qui SOUt.'

Ordre n* 31 Lsfllwl'id'ssotdMn. direotear. des services

ai|loinobllea<aaz années, cite à l'ordre de la DiNotioft>ds«issffviees aotomobiles pour le m€«|f s o h w d t 1« maréf lhaMtS 'Iogis Ouennec Joseph N* M** 1179 de la S. T. M., 397 :

.« A k U p t « i n r e l * tS mai>»19t7 d 'un mépris atoota d a f d u t e r «t d'QB bel esprit dlnltia-Uve en organisant et meoani de sa personne à bonne AD, la oaplure d*UFT avion allemand a«aoé< MK ajonsnt M il atterrissait

•SsM trvMl. s'est Jeilè sur Is pilste ennemi, l'empêsbant f à iest de faite une destruction qos lcoovtt d«:Soni appareil. •

Le8NâidipéM>da jrâne sous-offleiep appar-tient à U région. Il n a ^ t le 4 join 1122, au village ds Kerdalv|M en Aruoo ét (ut, quelque temps,-8eDdaflBel%lM>àQ|ulmjKrI^> {eateme du^curg$ui^J. pr«sk4k<qpUptit sa retraite.en 1874. ^

" l l ^ ^ O è a w i s A t éê » — Les '••viBSicnrs sont Informés

que la bo^és à fussau, pel,nte en noir et sormonlés d'un ^ i f t t étiihdrique, de la Jomenidea Olénwl , n^ié r e l e v é temporai-rement de son mouillage poù;r «anse d'avaries. Un i v i s o l l ^ é ù r ' fera connaître la date de son r s n ^ ^ m ^ f . ,

I f f : 8 0 N D a n s « le Jtece^ement des Céréales » in-

séré «ft 4* page,-«l» notrd>.â69ai«r nuipéro, nous omïSi pariiB«iv(M^tafloe,ilVti-oTe 9, aitièji^ponçu : : '

Art. 9. /Pbut.'ouUivateur aawf le droit, en livrant sdnvblé au meunier, d'exiger^que ce

^dernier lui restitue la quantlté;'de son corres-pondànt & la qupoitUé de blé livré. Ce son. sera compté au prix do 21 francs les 100 Kilo-grammes, et le montant en sera déduit de la somme à payer au cultivateur pour son blé. Toutefois, le meunier aura un délai d'un.mois pour restituer au cuUivateur le son ddntU lui sera redevable. *

C'est une mesure, écrit le Courrier du,Finis-tère, que les cultivateurs appipécieront" grwwie-mcnt.

11 paraît que, dans certalaes.réglons* ritf ne peuvent obtenir du vrai son qVà la condltton d'envoyer au. négociant, soit une charretée de pomiiies dd.té^re, sôlt une chafrittéa d'avoine. A défaut, ils doivent acheter , 'éa même temps que du son de froment, un produit quelcon-que de riz.

Le service compétent ferait bien de voir ce que vaut ce produit. Peu de chose d'après une lettre venue du canton de PontW'Abbô, et dorit l'ailteur n'est pas lo in 'de croire qu'il pourrait s 'agir d'un mélange de sciure do bois et de paille broyée. « En tout cas, ajoute-t-il, lorsqu'on délaye ce produit dans de l'eau, on a u n brmivage - qui ressemble fort à du purin,^tet qu'aucune bôte ne veut prendre. PDùr àvbli» dii'vrtit son, 11 ndds en ' fau t ache-ter tout de même, augmentant d'autant, en

, pure perte, le prix du son assez cher cepen-: dant par lui-même. Et au prix « qu'est » le i beurre, comme, disent ,l9s ci tadins. . . le pay-san >en voit par fois de drôles. »

! • • j Q a i m p o r l é , - - Marché du 20 Avril -iTaoreauz, le kilo., 0.00 à 0.80 ; bœufs Ide bouoherie'l.lOàl.20, vaohes de bouche ipte 0.80 h 0.80 ; vaches laitières 130 à 350; '.génisses, 150à 350; porcs, 2.3C&2.35 le kil. moutons. 0.00 à 0.00; veaux, le kilo, 0.70 k 0.80.

; T a x a t i o n : s u r f roment^ o rge , se ig le j 'avoine. • Pommes de terre saucisses, 30;00 ; b l anches , 24 03 ; S a r r a s i n 42.00 Foin les 500 k. 200 à ; Paille, id. 80 fr.

" Cidre pur jusMoo fr . ; ordinaire à 70fr.; 0.00; œufs, la douz., 1.50-

1.60; Poulets de 5 fr. 00 à 10.00 la couple. Taxe du beur re . — La suppression de

la taxe du beurre a été reportée du 15 avril au mai, et laissée au jugement des Préfets. C'est donc une erreur de notré part d'avoir indiqué le prix porté, en notre dernière mercuriale. Nul n'a le idroit d'outrepasser la taxe, précédem-ment indiquée.

~ Les obevaoz qui sont « a ^ ^ l l é m à i i t la ' taison d'être de ta foire d'ÀTnl, étaient Mnsiblement plus nombreux que l'aniii|[è ' <ièfQièr<t. Beaucoup de Jeunes poulainé denelùt mol* à un an i beaucoup éga-letnedt dé ehw^aui de trait de 4 à 6ana. Dans ces deiix'catégories les transactions ont été n o m b i ^ s e e «t les prix rémunérateurs ; trente-htiit wàgoàsV<j|,6 ^eva i^x sont partis, le soir, de la gare de Q û l m ^ r . Les chevaux légers et i M b é t e s d e s a n g a e o l f r s e sont vendus plus dirnollement.

(DtProgrit i l i tnnielére)

•mié^mÉÊKé gàâêéièMÊla»é, - M. le Sous préfet de Châteanlin, après avis du con-tentieux da m i n i s t ^ . f .«tréé une Jeune femme comne garde-ehasse de la commune d é ' S t i ^ e t i ^ l e - d a' prtté serment devant le lHbeciareMI dtt celte vtlls

-, V

héÊL «It i ia iUofl A g r l e o l e Otf .nlC «iaHitenàiil' efflcieHement que la'

réèoNi'dW^lés d'hiver aux EUts^Unis Sera déAsKaIre' ; 1« nauvals temps lui a causé btfatteonp d« dommages. Aussi le» prix sont-Ils fermes plus que jamais.

Les afTalreS' sont très dlSciles, aussi bien, en. feigne» grains. On ne trouve presque patu/to tlMineo et les municipalités et les GhaïQ^rw^e ewamero» en sont réduites à oflrir è«'4b|ii|rl» <pNl!»r)s tmx vMdesrevrLe MA. ilinili» I l t f . dans les moulins, à partlP

Laei»rfitie«M sont toujours nombreux au l«/Viilette et même, il y a passa-

bleiQinI d'invendus. La population parisienne ne consomiM 1 donc pas une quantité de vieillie m p è r l i a r e à la produetion. G'est nn rympt^mS: nsfrarant Le» mesures de pré-caution qui von.t être prises ne s'imposent p a r i i i m « M i ^ i i t é M t de la ecAservation d ^ ^ ^ ^ ^ e j ^ et lioar permettre môme son

LslMMlanee <es c o u n est faible sur le gros bétsl^eltes - venins à peine soutemie sur les mevMMi'et terme ienienient sur les pores.

net et «nlvant qualités : BesÉCict fi9 >l»k akT2 ; vaches 1 fr, TOà », i t ; tauiwi i i , >f fr. 69 à t, "n veaux », 4« à 3, M ; montons 8 fr. SO à 4, 90 ; porcs 3 fr. 60 à 4,14.

Les cours des oeufs sont de nouveau en hausse.

Lekpwleta morts se "vendent de 4 fr. 40 & 7 fr. ao le kilo.

Eà frnlt» et régnmes, pas de changement. Le teittpV''froid et neigeux de la semaine précédente » contrarié la vente. On cote, aux 100 kilos : pois d'Algérie 90 h 95 fr. ; Fôvres 80140- fr / f pouiiùes «0 à 70 fr. ; choux do Braiell«il> 120 k lS(Kfr. ; i^mmes de terre aoaviMM'IOBftittir.

fluir i>^AitAtriBS.

Madame est empêchée. Après une existence d'honnête labeur, vous

vous êtes retiré dès affaires, vous promettant 'de savourer pleinement les Joies de la vie, autant que le permet u n e certaine aisance. Tout irait au mieux de vos espérances, long-temps cjtressées, si la santé précaire de Ma-dame n'apportait presque toujours quelque entrave à leur réalisation. Car Madame frise la cinquantaine, et k cet âgo difficile, si l'on n'a pas au préalable assuré & sa santé assez do vigueur pour la période oritique, tout est prétexte à indisposition.

vous avez accepté l 'aimable invitation de l'excellent ami qui vous offre l'hospitalité à Deauville. Mais au dernier nioment Madame a des étourdiasements et les palpitations que vous n'aviez pas prévus, et vous devez télégra-phier : • Mille regrets. Madame est empêchée «.

Vous pensez goûter enfln aux plaisirs du tourisme en accompagnant u n vieux«t>marade dans la randonnée à laquelle il vous a conviés. Mais à la veille de partir. Madame inopportu-nément nerveuse, se dit neurasthénique, e vous oevez tout contremaMer, car... impos-sible, Madame est empêchée.

il >est convenu que vous irez passer une quinzaine chez le eher cousin qui vous a prAné les délices «le ia vie à la campagne. Mais les mig i^nes et les mauvaises digestions de Ma-dame s'en mêlant, vous devez encore une fois répondre : « Désolé, Madame est empêchée.

Nous vous concédons volontiers que ces contre-temps sont fâcheux et que la vie n'est trop souvent faite que de déceptions. Pourtah croyez-vous sincèrement qu'il ne soit pas pos-sible de pallier efficacement ces f r ^ u e n t e s Indispositions inhérentes aux perturbations qu%|)pdrte la ménopause dans la nature des femmes 7

Vous-nllfes pas sans savoir que-les troubles dont elle est cause n'etfectcnt Jamais que les femmes dont le sang faible et vicié est inca-pable de répondre aux exigences dos organes soumis & quelque épreuve. -Or, vous n'ignorez pas non plus que les Pilules Pink (8 (r. âOla boite dans toutes les phamnacies) sont le régé nérateur du sang, incontestable et incontesté, qu'on emploie toujours en pareille occurence pour le renouveler, le rajeunir , le revivifier.

Mettez donc Madame au. régime on ne peut plus facile des Pilules Pink, et vous consta-terez avec satisfaction que l'état de sa santé ne l'obligera plus à se confiner chez elle. Et Madame n'étant plus empêchée, grftce aux Pilules Pink, vous pourrea enfin, selon vos My«e,«oii^la vle en pink^ pardon en r u a . i . •• i •

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Àssem^Ué^énérah annvfelle du 2Si:Mars ' "LeS; 4çlï6nnaiïSB9 de la SOCIÉTÉ GÉNÉ^ HALB sie son t r é a n i s le 29 M ^ 1917 è n Assemblée Géivéraié, s o u s la f j r é s i denoe ' d e Mons ieur OUernaut , P r é s i d e n t d u Conseil d ' A d m i n i s t r a t i o a .

Le Rappor t déc la re q u e le Conseil , t ou t en p r é p a r a n t la Société Généra le à r e m -p l i r le rôle qu i s e r a dévo lu aux Etab l i s so-

;[Qenl^.4<pi':Grédit dan^- la nouve l le o rgan i -;èationV'éc8no^icftte.(jui s u i v r a la vfo tô l re , s ' e s t pSirlicUlîèreàaeilfc c o n s a c r é h t o u r r t i r 'à i ' la-^Bôfense Nèt ions le la p l u s ' ^ l a r g e 4?articipation poss ib l e g u i .se ctiitTro p a r la s ô m t n e cons idé rab le d e p r é s de 4 ' Rllliar'dt aux t i t r e s d ive r s d ' E m p r u n t s , Bons e t p b l i g ^ t i o n s d e la Défenije, Ven tes èï-P'réts d e t i t rés dé ^ a y s n e u t r e s . D ' au t r e pftr t , - la p r o g r e s s i o n ' c o n s t a n t e d u ch i f f r e d ' e s c o m p t e ain^i q u e l ' a p u r e m e n t p r o - ' g ress i f de s e n g a g e m e n t s m o r a t o r i é s a t i e s t é ù t la r é p r i s e dé s a f fa i res e t la r e n a i s s a n c e du c réd i t q u e la Société Généra le s 'e f force de f a v o r i s e r p a r tous les m o y e n s en s o n ' p o u v o i r .

^ p r è s êivoir i t id iqué les alFaifea a u x -que l l e s la Socié té Généra le a p r ê t é son concours , soi t soi is f o r m e d e p l a c e m e n t d 'ob l iga t ions , Soit c o m m e p a r t i c i p a n t à la fo rma t ion ou l ' augmen ta t i on d u capi ta l , le Rappor t cons t a t e q u e la r é o r g a n i s a -t ion de s a f ta i res d o n t . la- g u e r r e a entr i ivé le d é v e l o p p e m e n t se p o u r s u i t d ' u n e m a n i è r e favorab le . C'est a ins i q u e la Ba rce lonaTrac t ion and P o w e r G o m p a n y se t r o u v e a u j o u r d ' h u i d a n s u n e si-tua t ion t r è s amé l io rée p e r m e t t a n t d ' es -p é r e r q u e les p r é v i s i o n s d e s f o n d a t e u r s së ron t b ien tô t r éa l i s ées . Quant à la Brazil Ra i iway , s a r é o r g a n i s a t i o n , e n t r e -p r i s e p a r les -Comités d 'Obl igata i res c o n s t i t u é s s o u s les a u s p i c e s d,e l'OfTice National , e s L é g a l e m e n t t r è s a v a n c é e e t a u t o r i s e à c ro i r e q u e l 'affaire , d ' ici p e u d e t e m p s , p o u r r a , s o u s u n e d i rec t ion nouvel le , r e p r e n d r e son c o u r s n o r m a l .

Enfln le R a p p o r t m e n t i o n n e la fonda t ion r écen t e de la B a n q u e du Chili qu i , r e p r e -n a n t l 'actif de l ' anc i enne B a n q u e de la Répub l ique , f ac i l i t e ra a u x c o m m e r ç a n t s e t i n d u s t r i e l s f r a n ç a i s les r e l a t ions a v e c ce p a y s .

Le Conseil s igna le à l ' a t ten t ion de s Ac t i onna i r e s le l a b e u r i n c e s s a n t de tou t le P e r s o n n e l e t la bonne vo lon té dont il d o n n e de s p r e u v e s m u l t i p l e s ma lg ré la c h a r g e p r o g r e s s i v e m e n t p l u s l ou rde q u i lui i n c o m b e . Ce d é v o u e m e n t cons t an t a é té r e c o n n u p a r t o u t e s les a m é l i o r a -t i ons et a v a n t a g e s qu ' i l é t a ^ poss ib le d 'ac-c o r d e r . Une fois d é p l u s le' Conseil sa lue la m é m o i r e d e ceux q u i son t t o m b é s glo-r i e u s e m e n t p o u r le sa lu t d u pays .

S u r le p r o d u i t n e t de l 'exercice qu i s ' e s t é levé à f r s . 10.771 .OCO le Conseil a p r o p o s é d e p r é l e v e r 10 mi l l ions p o u r s e rv i r aux ac t ions u n i n t é r ê t de 4 0/0, soi t 10 f r . , p a r ac t ion . Un a c o m p t e d e 4 fr.«i. a y a n t é t é d é j à p s y é , le so lde d e 6 f r s . s e r a i t d i s -t r i b u é à p a r t i r d u 2 Ju i l le t , s o u s d é d u c -t ion d e l ' impôt , soi t n«t f r s . 5. 54.

Les Censeu r s -Commissa i r e s se son t e n t i è r e m e n t assoc iés a u x conc lus ions d u Conseil , d o n n a n t n o t a m m e n t l eu r p le ine adhés ion à la p ropos i t i on ayan t p o u r o b j e t u n e r é p a r t i t i o n de 4 0/0.

Cette r é so lu t i on c o m p o r t a n t é g a l e m e n t l ' app roba t ion de s c o m p t e s a é t é vo tée p a r l 'Assemblée à l ' u n a n i m i t é m o m s c inq Act ionna i res .

L 'Assemblée a en o u t r e r e n o u v e l é les pouvoii îs d e s A d m i n i s t r a t e u r s so r t an t s , M.M. Crozier , Defon ta ine e t de Sesseva l l e ; elle a r éé lu Censeu r p o u r t ro i s a n s , M. Lavallée et n o m m é C o m m i s s a i r e s p o u r l 'exercice 1917, M.M. Lavallée, Cornél i s d e W i t t e t D é s r o y s dii Roure .

E tude de M» C A C H E T , n o t a i r e & Q a i m p e r l é

VENTE PUBUÇUE VOLONTAIRE L E D I M A N C H E 2 9 A V R I L 1 9 1 7

à une heure de l'après-midi Au POULDU,commune de Glohars-

Carnoët , en la VilU Ker-.\ugusiine, r o u t e de s GRAND.S-SABLES.

M' DELAl'ORTE. suppl t -an t M* CACHET, n o t a i r e à Qu imper i é .

Vendra n o t a m m e n t : Ba t te r ie de cu i s ine , c u i s i n i è r e ,

s e rv i ce s de table, a ss in t les , plats , v e r r e s , a s s i e t t e s d 'omemt^nls , ta-b leaux, l i ts , s o m m i e r s , ma te l a s , QreUlers^. t rayers ins , t ap i s , f au t eu i l s c h a i s e s , tables,, bîuiïels, b u r e a u , ga r -n i t u r e de c h e m i n é e , glao*;s, tab les , de toi le t te , t ab les de nu i t , a r m o i -r e s à glace et à s c u l p t u r e , b r o u e t t e , a r roso i r , out i l s de j a r d i n a g e , oais-nes, bois de chaut rage , p o t s on t e r r e , éche l les , e t c . . .

Au c o m p t a n t , 10 p o u r c e n t on s u s .

t l ^ C I E M E N T S R E M E

Les Fami l l es É o n n a l r e e t L e F o r t , Remercient slhdôt^raent lés per-sonnes (}ui ont bién voulu assister aux obsèques de

' Mndaim Muthurin lONNAIRE Née LE DILLIOU

décédée, à Ciohars, le Dimanche 15 Avril 1917, &gée de 06 ans.

Ainsi que toutes celles qui leur. ont témoigné de la sympathie en cette douloureuse circonstance.

rnÊmmÊÊÊHmÊimmÊmmmm

t ^ AVIS bE SERVIE

V o u s - k e s p r i é d ' a s s i s t e r aU s e r -. v ice éolennol' q u i serA- cé lébré en l ' eg l i s e de Rédéné (Finis tère) , le Mardi 24 Avril 1917, à 9 h e u r e s , p o u r le r e p o s de l ' àme d u

Capitaine Paul OEORBEON du II8< Régiment d'Infanterie

t o t p b é g l o r i e u s e m e n t au c h a m p d ' i j pnneur devan t Sailly-Saill isel, le 27 Août--1914.

De la p a r t de : Madame PAUL GEORGEON ; Mon-

s i e u r Josi-.PH GEORGEON, a s p i r a n t au 111" ( l 'ar t i l ler ie l o u r d e ; Mons ieur HENRY GEORGEON ; Mesdemoise l les Y V O N N E , M A G D E L E I N B e t A L I C E GEOlKiKON: Madame MAEICEL GEOR-GRO.N; Madame ERNEST GUlEYSSE et (le tou te la famil le .

11 n'y a u r a p a s de le t t re de fuirn-pa r l , le p n - s e n t av is en l i en t l i eu .

GuéHë

Madame B R I E N T , 0, rue Ciohars, r a p p e l l e à sa n o m b r e u s e c l ientè le qu 'e l le dét ié i i t t o u j o u r s en d é p ô t u n g r s n d s tock de P a r a p l u i e s et d ' O m -b r e l l e » à des pr ix déf ian t tou te c o n c u r -rence . Elle n r e ç u é g a l e m e n t p o u r la S A I S O \ ' iri^^TÉ un choix de C l i a p e a u . v d e P a i l l e , d e T o i l e e t t ien t en dépô t un g rand s tock d e C a s q u e t t e s p o u r H o m m e s et J e u n e s Gens, B é r e t s p o u r e n f a n t s , e tc . Tou te p e r s o n n e s o u c i e u s e de ses i n t é r ê t s doit voi r la modic i t é de ses p r ix .

Pour hâter " La Paix par la Noire e f f o r t ûnuncier

Rien ne pouva i t m i e u x r e n f o r c e r n o t r e vo lon té de va inc re , n i nous c o n f i r m e r da -v a n t a g e d a n s n o t r e c e r t i t ude de . la Vic-to i re q u e l 'élan g é n é r e u x e t le nob le d é s i n t é r e s s e m e n t avec lequel les Etats-Unis v i e n n e n t r e v e n d i q u e r l eu r p l a c e à n o s côtés .

La m i s e en œ u v r e à no t r e prof i t de s é n o r m e s r e s s o u r c e s f inanc iè res des Etats-Unis p r o c u r e r a s a n s dou t e à l 'Etat d ' i n a p -p r é c i a b l e s faci l i tés p o u r nos p a i e m e n t s à l ' é t r a n g e r ; ma i s c 'es t à n o u s q u ' i l i n c o m b e n o t a m m e n t p a r Vachal d'Obligations de la Défense Nationale de for t i f ie r la T ré so re r i e e t de d é v e l o p p e r ses m o y e n s d 'ac t ion à l ' i n t é r i e u r . Ces ob l iga t ions 5 ®/o e x e m p t e s d ' i m p ô t e t é m i s e s au p a i r , à 5 a n s d ' échéance , avec c o u p o n s t r imes t r i e l s p a y a b l e s d ' avance , of l reh t ce t a v a n t a g e d'Atre r e m b o u r s a b l e s au g r é dù p o r t e u r , à la "fin de la p r e m i è r e a n n é e e t e n s u i t e t o u s les six mois .

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M. LEROY, spécialiste-herniaire, PARIS. Je suis heureux, de pouvoir voàs témoigner

toute;ma reconnai.s.sancé. Giâce àvotre MERVEILLEUSE M i T H O O C

la HERNIE- <Jont je souffrais depuis P4.U-. SIEUKS ANNÉES est ab(-:olument Q U b R i f . Aussi veuillez cr(Jire à toute ma! gratitude;

12 avril lyiG. , Mme BEIfZITi,

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34- Année. — N M 7 LE IVuMÊno : CINQ CENTIMES

( l ' i n i H ^ f e

Dimanche 29 AtrU 19lt

ET MARITIME Organe Républicain Démocratique et Régionaliste de TOuesl

Paraissant les JEUDI et Dlà/ANCHE

A n n o n c e s e t R é o l a m e s

Annonces judiciaires (la ligne)... 20 o. Annonces volontaires 2S c . Réclames W

Les annonces sont reçues au bureau du journal el, d Paris, dans toutes les Agences.

On traite d forfait pour les annonces répétées plusieurs fois.

S a a M B B B B B H B B H M M i

Prisonniers de Guerre Réunion du Bureau il Avril f9iJ

Oot été admis aujourU'Iini : Hervé Joseph, de Melgven, k Minden ; Oloaneo Jean, do Bannalec, à Oi ls t row ; Ouéguan Louis, dn Bannalec. à Darms tad t ; Hioual François, de Hiec, à Cassel ; Le Oloaneo Josepli, d'Arzano. à Alton-OralwvT ; Maguet Henri, de Surtër. h Honisg8brÛ3k ; Coatsaliou Jean, do Mollac à Mersebury ; Le Dez Jean, de Bannalpc, à Manniieim ; Ln Floch Jean Marie, do Quiin-porlé, à Wal in ; Roussln François, de Rt^déné, à Haiiioln ; Fennec Matliurin, do l\iec k Sl ra lkowo ; Gourlay François, drt aSdt^aé, à Oolzem ; Gloarec Jean, de OtiimperkS i\ Luclwisburg ; Daoudal Jean, de Mcl^von, à Amberg ; HénatT François, de Quimperlé. à Goizem ; Rioual F r a n ç o i s de Riec. à Sui t lgar t ,

Ces nouveaux noina podon t îi 405 lo nombre de nos protégés M. le Maire de Mellac onvoio une s o m m e de 252 f r . 10 produit d un« quOle failo le d imanche 15 avril 1911. dont .iôtail à l'arliole Mellac. Pa r Hubvenlion, la luunici-paîita vote 4 f r . par mois et par prisonnier Voici.un nouvel nxemj-le k suivra. M. lo Mairo d'i St-Tiwriftn, nous prie do rappeler le viirse-m e n t de 180 fr . fait par lui, avnnt la r- unioa du 6 avril , au m>;a des allocalairoM. N >u5 avions ment ionné déjil ce versement , dans noire n u m é r o du 8 avril. Ont ancoro soas.rri ' : Mme Roussin, de Uédéaé, 15 fr . ; M. e l .Mme de Kergos, de Kerlaouen, en Riec, 50 f rancs . M. Le Gallic, maire de Locunolé, produit des allocalionci, 22 f rancs .

L E S B A S S I N S " H O U i L L E R S O y C A P - S I Z U N

E T D E OUIHIPER Auminentod unes.iciélé oient di se cons-

tituer à Quimpor pour entreprendre l'exploi-tation de ce» deux minus d^t charbon, il est peut-être intéressant de donner quelques détails sur ces gisemeit^ ef sur les tcnlalives qui ont été faites jus'ju'ici pour les faire valoir.

J .— X>« k « M i a d a Cmp 3i*um Ce bassin etl situé dans la vallée centrale

du Cap Sizun, commençant au delà de Pont-Croix et aboutissant à la baie des Trépassés. Il es! fef-mé de chaque côté par deux crou-pes granitiques parallèles. Sa largeur est ne dépasse pas 500 métrés, tandis que sa longueur est dé4 d 5 kilomètres, et peut, être mime davantage, tes dépôts d'alluvions qui le recouvrent empêchant de le reconnaître d'une façon continue. M. de Fourcij ( 1) évalue sa superficie à 200 hectares, ce qui est déjà une étendue appréciable, pour méri-ter, une étude sérieuse. !l est même fort pro-bable que le gisement se rattache au bassin de Quimper, des affleurements ayant élé constatés dans la vallée du Gotjen, entre Pont'Croix el Quimper et se prolongerait même sous la baie des Trépassés. Les pre-miêresre.cherches furent faites par la Compa-gnie de Poullaouen, en 1709. lilles consistèrent en deux puits, Vund>' 90 pieds, l'autre de 115 pieds, en un lieu nommé Lamboban, en Cléden-Cap-Sizun. La galerie à travers bancs fut percée de 175 toises, dont 95 au nord et 80 vers le sud. Les puits étaient garniS'de troncs de chêne venant de la haute futaie de Kerharo dont il n'existe plus de traces. Les travaux furent abandonnés par suite de divers obstacles Jitte le Gouverne-ment, au dire.de Cambrg, aurait pu lever. La tradition locale est plut explicite. Slle affirme que le Directeur des travaux périt, dans la mine, par suite de la rupture da cable de la benne qui l'y descendait. Ce direc-teur ne fut pas remplacé ; de là la cessation des travaux Cet événement aurait eu lieu en 1762. Le charbon retiré de la mine de Lam-boban était transporté à Quimper et gardé par des soldats. (2)

Voici ce que le sitbdélégité de Pont-Croix, Jouan de lîosanduc, écrivait à l'Intendant, en 176G « Il g a quelques années, un Monsieur de Poullaouen, qui, se nomme Konich, autant que la mémoire me le fournil, se transporta dans la paroisse de Cléden-Cap-Sizun avec des ouvriers, g ^fouilla environ 60 à 80 pieds de profondeur et y trouva une veine de charbon de terre, de la plus belle qualité ; mais cctte veine n'ayant pas annoncé devoir cire abondante, les opérations furent suspendues et n'ont pas élé reprises depuis. Cependant ce monsieur m'a dit, il tj a quelque temps, que le projet de sa Compagnie étoit de reprendre. ( 3)

Pendant la Révolution de nouvelles recher-che furent faites. En 1793, Cordé, ingénieur en chef de bâtiments civils de la Marine li Lorient, reçat ta mission de se transporter à

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A B O N N E M E N T S (UIT AN) Quimperlé {ville) 5 Finistère et dépar tements limi-

trophes 6 Autres dépar tements 1 Colonies et é t r anger 10

(1 Sluièt géologiques sur le Finistère, (i) H. ù Cargutt i Mirm (U kouUk iiu 9ap-

Sisun. (SUrehiv» (t'Mh^i-rMnf, Ç. 1474,

Clé len, d't xaminer la mine de Lamboban et de se rendre compte s'il ne serait pas pos-sible de l'exploiter. Des échantillons de houille furent envoyés à l'inspecteur des mines Scher 'ber ; mais toul se borna encore cette fois à de simples sondages qui n'eurent aucune suih:.

Au cours du .XIX* siècle, plusieurs de-mandes de concessions furent faites :

1' En 183i par M. Françoii-Jcan-Bap-tiste Dessaube, propriétaire à Nantes, pour une superficie de 439 hectares, 23 ares, s'élendant sur les communes de Cléden, Plo-gojf, Prinielin el Goulien.

••i" En 1833 par M. MiguarJ, négociant à Pont-Croix, pour une superficie de 1750 heclarcs, d'une longueur de 7 kilomètres, une largueur de 2 k. 500 el ayant pour centre le puits déjà ouvert pr<J< du village de Lanxbobnn, en Cléden.

> En 1810, .M. M. Thomas et C", de Quimper.

4» En 18 iG. par M. le baron Moral, de Paris.

5" En 1851, par M. Ballot Vanaken, de Paris. ^

6'" 1868, par la Princesse Napolèon-Elisa Bacciochi, au château de Korn er-C'houet, près Vannfs.

7" En 1873, par M. Achille Thomas, in-génieur civil à Brest.

.4 la suite de ces différentes concessions, des travaux de recherche furent pratiqués en différents endroits du bassin. Nous résumons ci-aprés quelques constations faites au cours des travaux. En 1833, l'exploration fut abandonnée parce que Us fouilles n'avaient fait reconnaître que la présence de roches appartenant au terrain hoailler, et non l'existence de la houille.

En 1814, le rapport de M. Dentis, ingé-nieur ordinaire des mines, montre que le petit rognon de houille trouvé dans le puits principal el It'S veinules rencontrées par le second puils, n'indiquent pas jusqu'à présent qu'il y ait là un gîte exploitable, une mine véritablement existante.

En 1816, l'exploration fut faite par des puits de 45 métrés et trois galeries de niveau.

Les travaux avaient percé deux couches de houille grassse, de bonne qualité dont les affleurements paraissai>;nt au jour dans le prolongement même des plans où elles ont élé rencontrées, ce qui annonce une grande régularilé d'allure. .Sept ou 8 petits puils per-cés à 4 kilomètres dugrand puil, ont rencon-tré un amas distinct de houille grasse, moins compacte. On avait pu indiquer à l'ingénieur un nombre considérable de points où les afjlleurfmenls trahissaient au jour d'autres couches que ce'les qui ont été rencontrées par le.t travdittx ; on en pouvait compter un assez grand nombre offrant les mêmes con-ditions de direction, d'inclinaison et de ri-chesse que les deux couches traversées p'ir le grand puils.

Il semble résulter des rapports successifs faits aux différentes époques que les explo- i rations n'ont pas été très xérieusemeit exécu-tées, probablement par suite de manque de fonds et du peu de confiance qu'avaient les explorateurs dans les résultats de leurs investigations. En 1816, le Maire de Cléden constatait que les mines étaient complète-ment abandonnées ; les puilt étaient rempli) d'eau jusqu'à prés de 2 mètres de leurs ouver-tures ; le puits servant d'aérage et d'accès ne laissait aucune trace de boisage et les parois semblaient totalemnnt éboulées ; les bâtiments qui avaient servi de forge, d'atelier, de magasins, et de local pour les employés, étaient presque ruinés, les muraillet crevus-sées, les portes et les fenelres enlevées, le mo-bilier disparu.

Cependant les habitants da Cap-Sizun ne se désintéressaient point de la question et pétilionnaienl de leur mieux pour tâcher de tirer parti de leur sous-sol. En 1810, il adressèrent un mémoire au, ministre des Iravaux Public, dans lequel ils di-saient : « le bassin houiller du Cap-Sizun est d'une grande richesse ; les char-bons sont d'une qualité reconnue, sinon supérieure, du moins égale à celle des meil-leurs charbons provenant d'Angleterre. Les nonsssignés, aupr dent combien il serait avantageux non seulement à cette contrée dont les habitants, dénués de toul, n'ont que le produit de la [lêche pour pourvoir à leur subsistance el à celle de leurs nombreuses familles, mais aussi au commerce et à l'in-dustrie ». El le recteur de Clé len, M. Milliau B'illon ajoutait : « la houillère de Cléden est une nouvelle ère de prospérité pour notre pays ; nous ressentons déjà les ressources qu'elle offre à nos habitants, il est à notre connaissance que plusieurs pères de famille eussent, été réduits à la dure et honteuse né-cessité de mendier, s'ils n'avaient trouvé à la kouiJUère de» moyens de subsistance pour leurs familles, n

Pi us tard encore, en 180 ii le conseil mu-nicipal de Cléden prenait la délibcralion suivaiile : « Considérant que l'élabl'issement du chemin de fer d'Audierne t'adlite le trans-port du malériel et des personnes, émet le vœu que des études sérieuses soient faites pour parvenir à Vexploital'ion du dépôt houiller de la vallée du Cap. »

Nous souhaitons que les nouvelles recher-ches qui vont être faites obtiennent un meil-leur résultat que les précédentes cl que l'exploitation des mines du Cap-Sizun devien • ne une source de bien-être pour les habitants (te la région el procure à i'in Juslrie fran-çaise le combustible dont elle a grandement, besoin. ( 1) (A suivre)

JDauiel BERNARD.

XiO aouB'Sol do POiMoat. — Actuellc-moiU. 3U oonee-iHioiis sonl Instituées pour rexploilalion de la région fe rn lùrc d 'Anjou, •Jrp.taKno et Normandie. Plus do ' 0 demandes nouvelles sont déposées.

Corbelle toute honteuse et noire de colère — Trouva que ta leçon coûtait un peu cher.

I a leron que je leue d vous donner Ici, — l'ous tous, petits el grandi, écoutez, c'est celle-ci » — Quand est pleine cotre bouche, de viande ou de pain — fermez votre herse ^barrlôrej ; — n'allez pas chante''.

L'AIÎBl". PKMROT curé do Taillé.

Ar Vran Hag Al Louarn Tcniicl dciiz Gro.i: Jir l'rJuiied

Eiin dci;;, v.i c'hoinaer Bran w ir eur \ve,!cn «luchet. A i.ilc'lic en lie be;< eur KrampoUL-iCu lardel ; Al.>ni){ .il lou.ii'n, o sanîoiit ar c'boiici-val, Gant eun car Krasiuj ouli'zo toiitcal.

D l S l v A N : W a r d o n a n Ira ira la la , W a r d o n a n Ir.i ira la la, i W a r d o n a n Ira Ira la l a , E la ia l a .

— • Deiz m a l , Ta mealrciijf, p e n a w ef comp-n i » ? — — t Truif.'irez Alan'iB ; me'io yac'li-piik, lia c'iioui ? « Va buKale ivez, nemel ar bihana, c A ?.o Kwall-sifsrnicl Kant an src'h diwîja. • — — SapresloI, ta c lioureacr, na c'iioui'jo Kwisket Ulok I c E Brest pe e l*arii eo ({rael sur ho palluk. » — — « la, eine ar Vran ; c'nout a so di»iaer ! Mar kiiit, me roy deoc'ti liano va c'Iieniener. » — — € E "ical, mar deo ho moaei k»r kncr lia»; l.o cliupen, t Ne s;a»ac'h kel ho par c-l'>uci ar (lancrien, • Kanii din, me lio pcd, cur c'houblacl cun ncira... « En no liKnej.^eil'io. an boll a oar kaaa. » — V» loden kcr buan. hcb biza re bcdc!, A vomiuins laouan bras « Clian3on va dOUJ Jan3d • llo^en, he bî({ diKJi'. eve! ma rank kaoa, E let ùe c'hr^inponejen d an douar da j<'>ueia. .\l,in .in I04ienn<?r. plni ne jrla'ke kes, A tailli ctel «ur b'.cii w Ir an la iiin krampouezen, l i t n<! Iiell kcl mircl da c hoarr.in, ar fripon :

ïamm lip o-Uio a blij kaU d e ^jalon. — • Na ptbtï lainm (riko 'liwir ho ko'.iit a ran, < A larai' Alani« neuze d e «" " i ^ " Bran ; • Km lio hrîtnpouezcn me ' larj d'eoj'li brcma ; • llo chupen a zo vil, oc ouroc'li kci kaiia » Uouane/ ar brini, pnkcl (,'ani A!ani«, GoapCi a vezo sur t<anl pep laouenanii; i Aa Vran, kar^îl a Te» ha du «ani ar Kolcr, A ifUTas ar x-întcl ktusiel eun l:immi,{ ker. Argenlel a (ell d in d i rci dVoc'h aman, C'Miiul h').l. bihan lia bras, selaouil, co houman • < Pa To leuii ho konou a (jifi pe a vata, C Serril hu pjrraftcl ; ne dil kel da «.ma. »

a n AUAl) PEUROr, ptnun T.w'.c.

T K A D U T i ( > . \ T^a. Corbollû ot lo Itouard

Un jour m i commère CorbcHe, sur un arbie perchée — Tenu t dans son bec une crêpe grasse (.iH Iwupi-.!) ~ .il'inifi le lienurd xcnlant Le par-fum — Areu un air <jrawu.c, d'elle s'.est appro-che.

llefra'in : .S;<," l'air du Ira la la — ^ar l'air du el. etc.

Ilonjour. ma petUe viaitres^e, comment allons nous t — « Herci, Alnnig ; je suis Inen portante comme poisson, et vous? — Mes enfantu aussi, si ce n'est les plus petits —Qui sont bien enrhu-més par la neige dernièVe. »

S'ipristi, ma commère, comme vous êtes vêtue avec chic.'—A Urest ov à l^aris fut certaine-ment fait votm costume » - Oui, dit la Cor-belle, vous êti-s dev'in! — Si vous ta trouvez bon, je vous donnerai le nom de inOn tailleur.

« En ccrité, si votre voix est nussi belle qiie voire habit — Vom ne trouverez pas voire pareille parmi lesclianteuis — Chantez-moi, je vous prie, un couplet, un rien... — Dans votre ascendance, depuis longtemps, tous savent chan-ter >>.

Ma sotte, très vile, sans être trop priée — Commence Irèa joyeusement : La chanson do ma douc,() .le.innette — Cependant son bec ou-vert, comme il convient de chanter — Laisse à terre sa crêpe tomber.

Alain l'approchcur (le tentateur) qui ne de-mandait pas plus — Haute comme un loup sur le morceau de crêpe — Et il i.e peut s'empêcher de rire le fripon — Ce petit lêche sa patte (ré-gal, bonno auhain.)) plail beaucoup à son cœur.

— .< Quel sorte dr. fricot à vos dépens je fais — U'U .Vanhj, alors, à sa r.ommère Corbutle ;

' Pour voire crêpe je eous dirai maintenant : — Votre habtt est laid, vous ne savez pas chan-ter.'»

La Reine des Corbeaux flttrapoe par Alanig — Sera moquée siirement de chaque roilelet — La

Maro Al Louarn Celte réplique a élé adressée à K r o a z a r

V r e t o n e d . La Fontaine n'y avait pas son-gé. Kii^vet ho pfius kana ar mfïlvran goapae l . . . Mft ya lia gana d 'coo/har pi.-z na oiizoc'ii ket : Orac'h, en eur dremcn dre gictien koad Sarc'bo fc} k;ivis al Louaru rcudi-t ga r maro,

DISK.V.N : W a r don an Ira la la (diwi»ch) W a r oon an tra -Jeridera, tra la la.

Hag e da.l hag e vamm, e beuJeur e. geren t Khichet en dro d'ezan, holl c huanadent . — « O'am zon j, mVul louarn koz]en eur zevel e

( vouez « Alan a zo maroga 'nt cur c 'hofad krampouez» P'ho doa gouelet d jurok kercnt Alanig k-jz, 'Voo solielitit ur c'iiorf Iri dougennet d ar bcz. An lioll lern o kana n'oifzon ket pod a oa,

zcu '; dao' - la daou 'aeur g ma « libéra « AiTuet gan t a j bi z, p'-'p hinl'zaoulinas ; NiHize anao t rou maor'ii eur ot fe laa gon :za s . . . iN'ouu k';t peti-a ' la ra i , iii- t ar poz'welis mad : An holl gan l kil o fao a zec'hc o lagad — « Salu , 'me ar nialvran w a r cur wezon kludet « Snlu maro .\ lan ; me n'oun ket ankenietr; « Laerct en doa d ' im-me va c 'hrampouezennig

[ IcCz , Setu-hen gwal l -varne t evit e c'iioaperez 1 » — Selaoïyt lioll hroman ken;cl va c 'hanaouen! C'hout.lcrn bihan l iahras .da la 'h i t h l e n h o penn Ma vije bet .-Man louarn leal ha mad, Ne vijij ket maro ken trist gant e gofad.

T n . \ I ) U C T I O \ fou.s- acrz entendu chanter le "Malvran" (I)

berné... — je mis vous chanter ce qiie vous ne sacez pas : — Hier, en passant à côté du bois de Serc'ho — J'ai troucé le P.enard, raidi par la mort.

U>jfr.»in • Sur l'air du tra la la ( deux fois) dtc. etc.

Et son pire rl s i mère, ses frères et ses parents — Accroupis autour de lui, tous se plaignaient. — A mon avis, dit un vieux renard, en élevant la voix, — Alain est mort d'une ventrée de crêpes >>

Lorsqu'ils eurent pleuré à grande eau, le pa-rents du cher Aianitj, — l'ut enseveli son corps et porté à ta tombe. — 'lous les Renards chan-tent, je ne sais combien ils étaient, — Venaient deux ù deux, en ch inlant le libéra.

Arrivés à la. loiiibe, chacun s'agenouilla ; — Alors. .M. le Maire en pleurant discourut. — Je ne sais ce qu'il dit, mais ce que je\is bien ! — Tous du rcccrs de leur pal'.e. se séchaient l'œil.

— l'oici, dit lo malvrim, sur un arbre perché — Voici mort Alain ; je n'en suis pas fâché — H m'acail volé ma petite crêpe aimée. — Le vo ci sivèrem.uil juijé pow sa mj-itierie »

Ecoulez lous, m'iiolenanl la leion demaclum-sonnetlel — Vous, renards et petits et grands, gardez la dins cotre tête — Si avait été Alain, renard loyal el bon — It ne serait p:is mort si tristement de su ventrée.

jonKsl/î k indje der familie Van den Branden uit Meclielen alhier begraven geworden . Heel de Belgischo ko lmie heef t da t lieve wich t , pas 5 maaniJen oud, lot aaa z i j a laalste rustpiaats vergezeld. W i j deelen de dr®efheid van de diopbeproefde familie in deze ongeluk-kige omstandigheid.

VN JLVI8 OFJPICnBL A.VJC BJSZiGESs '

La Gouvernement Belge au Havre charge ' l e s Consuls et Comités de porter l'avais ci-des-sous à la connaissance des Belges de leurs ressorts respeclifs.

icn ver tu d 'un accord intervenu en t r e les gouyernements français et belge, sera ar ré lô et conduit devant la commission belge de re-c ru tement la plus voisine, tout Belge né aprôs le :J0 juin 1870 et avant le 1" jui l let 1898 qui ne posséderait pas de document é tabl issant la régularité de sa situation au point de vue des lois militaires belges. •

Kn conséquence, tous les Belges de cet âge sont invités à être por teurs en tou t t e m p s de leurs brassards ainsi que de leurs pièces jus t i -Ikat ives et à les exhiber à toute réquisition des autorités be 'ges ou françaises .

Le Comité de Quimperli

LE NŒQD SOUS-MARIN

(tJ Les renseignements qui précèdent ont ét*^ puisés aux Archives du Finistère, Série. S.

C o b n n e f î a m o u d d

Bran , est un substantif féminin, tandis (lue Corbeau est un masculin français. Cela n'est pas plus é t rang e que pie, colombe, p lnUd« etc . e tc . dont lé nom général ique français at t r ibue, auasi | le (éminla au m&lo.

Militaire Dienst llfit R..!lgi<ch Staatsbosluur in L) l l i v ro

gelast de Consuls en Goiniteiton hot volgende bericht med» to deelen aan al de Belgen van iuiiino s l ieck :

Krachtons eeno ovoreenkoin'ît gcsloten tus-sclicn de Frarische un île Ueigi-^ch.^ itog^^oring zal ie lor lieig, gohore.ii na 3() j'Uii 187G en voor 1" juli 1S'J8 (lie nuit in bezit zou zijn van cen bcwi j s dat hij in regel la ton opzichte dor liolgische niililalre wotton, aan gehouden w o r len en voor do naast bi.jgolcgon Uelgische worvingscommissie gtibracht wordon .

Dlonsvolgons w o r d e n de Uelgen van dien loeftijd verzoc l i la l t i j J hun a rmbaud to drag^m evenals do stukken tor staving, en ze to tooiicn bij ieder vorzouk der 13clgische of Franscbo overhedon.

Itet Comiteit van Quimperlé Uclgiichc Spaarktu

Aangezien vele Belg^în govraag 1 liebbcn to sparcn den eorstcn Uinsdag na don derden vni\ clke maand , zoo zal voor de .Vaand Mei, met gespaard worden tookoiuenden DinsJag maar wel den S .\lei om 4 urcn .

Voor de lîelgische Soidaten in verlof Aaii wii' het goed nionws nog niot ver-

noiiion heôft, horhaloin w i j île Uelgische solda-teii in verlof kr i jgen por j a a r recht op twee kosteloozo reizen. Do an Jero reizen moeten zij zelf betalcn.

Ovitrlijden van ecn lîelQ Vorledcn Vrijdag, don 27 April, is het

On a toujours le droit de se défendre ; Non pat — ce qu'on défend aux Allemands — De torpiller, saus avertisseraent, Les paquebots qu'il leur plaît de pourfendre. lli" pi étendront qu'avant de les descendre, Les paquebots ayant un armement, Us durent, dur et prérentivement, Frapper ! — Allez sous l'onde T o i r la cendn.t . 0 prévenance ! — Oat-ils pas commencé Pat démolir- comme des cuîrasisfe Voyageurs et navires sans défense ? Pourquoi depuis tant de jours éconlés. Pourquoi toujours d'illégales offenses? C'est qu'ils sont comme au premier jonr coulés I

André BERTHON. Février 1^16.

A d f ^ i ^ & y i t

Les Chônts de Haut-Cori*é Il allait en riTant, u n liTre dans l a m a i n , l .e lonK d ' u ù toI ombreux, d a n s le creux d ' u a c h e m i n , Où les pelils o i seaux c a c h é s s o u s le f i iuil lage, Cl .armaiea l le doux i£veur par leur jojreux

.Moi je courais derriàre après les papillons Qui Toleiaieni galment de buissons en buissons. Ou cherchais le secrei d'une épaisse charmille,

' l'oui' découviir un nid et sa jeune, familie.

Brizeux laissait errer, au uri de leurs désirs, Ses pen^ers Tai;abonds sur laile des zcphirs. Lisant p e u d a n s son livre et icK'arJanI le f a i t e Ues b e a u x c t f n e s c ro i san t l eu r s g r a n d s b r a s s u r sa t i : e .

P u i s s ' a r r è ' a n t s o u d a i n , dit d ' u n a i r souc ieux , E n m e m o n i r a n i d a d o gt ces p i eds d e c l iénes n o u e u x : » R e g a r d e ces TÏci lIarJs, ces v ie i l l a rds c e n t e n a i r e s ,

S o u s l eu r u m b r c on t passé les p i r e s d e les p i r e s ;

« Les habitants de Scaér sont Tenus tour i tour. Sous leurs rameaux touffus braTer l'ardeur du jour,

• Et leurs jeunes cnfjnts sunt t . - i i u s d âge en Sige i

1 Former de beaux prujeis sous leur épait ombrafc.

Cependant si j'en crois la rumeur du canton, < Un ir.iceur de chemin, passant ici dit-on, « Voyant ces chênes dil : il faut qu'on les abatte ; « Qu'on comble ce sentier, qu'on fasse une route plaie.

< F iochex. n iTelcz, prenez cordeaux, niT'aux, < Qu'oo creuse des foss-^s pour écouler les eaux, ( Qu'on >aseces talus qui cachent la lumiire, « Qu'on ne Toie plus ici la trace d'une omiite ».

. . . . Et ces chênes si fier^, ne doutent même pat. Que T e r s leur mort prochaine ils marchent è grandt pat, ht qu'à peine au milieu tle leur longue carriire, Un enfant leur a dit : t o u s ra Jidtez la poussière.

Triste signe des temps !... « Je Terrai le Tréfet .\Tant qu<! l'on commence un semb abla méfait ». — .\insi parla Urizaux, alors baissant la téie Une larme coula sur ta joue, ô Poète 1

(1) Sorte do corbeau îi této grise, Moal-Vran, c'est il dire chauve corbeau C'est le corbeau des maraiâ .

Bri/eux, que tes mflnes en ce monde meilleur. Dont tu nous as parlé dans ton merveilleux liTre, Contemplent ces giant» toujours ploint de Terdeor, Qui gritces à tes so ns n'ont pas cessé de livre.

Si parfois je m'égare au chemin de Corré, Kt que fous leurs arceaux encore je m'abrite, Tnuiours je me souviens que là tu as pleuré. En l'exquise douceur de ton Ame d'élite.

OU. le RODALLEG.

â ^ l i i e e S u r s i s d ^ u p p e l p o u r I n p è o h o . —

Tous los inscrits mar i t imes de la catégorie f l (de 15 Ji &0 ans) peuvent obtenir des sursi* il appel pour faire la pèche, su r leur demande personnollo. C-ille-ci doit ê t re t ransmise au Dépai-tement do la Marine, avec l'avis • • adiittnislrateiir du quar t ier , et inscription de l 'intéressé, lorsqu'il s 'agit des mar ins a u l r t * (jiio ccux dû classes 1837, 18SS et 1835».

I,<cs i n . s c r i t s m a r i t i m e s d e l a d u s s e 1 8 — Lo contingent île la classe 1918 devan t partir prochainement sous les drapcaii.x, les inscrits mar i ' imes définitifs nés en 1898, ^eront lovés parallèlement. En conséquence, à part i r du 15 mai prochain ceux de ces mar ins qui ne naviguent pas régul ièrement au long cours ou au cabotage feront Immédia tement , l 'ob je t d 'uu o rd re d'appel sous les drapeau^ .

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'•>> y . , V Y \ ^ . «

A ' c u v o s d e . m l l I t f i I r c N . — Elles au ron t désormais , suivant les circonstances, lo choix ent re trois part is :

t" Continuer à toucher les allocations ; 2° OptfM- pour la pension, avec efTot

ré'rnacllf ()n Jour fin décès du mobilisé ; • 3» [''«ire cesser, on co fini los conceriic, le

ri^giiTÎo dus allocations et se placer sous celui do lji pension, sans renversement pour la période passée.

S u s p e n s i o n d o I V i i v o I i l c » c o l i s p o s t a u x o i i x m l l U u i r c s i . — En raison de? difllculti!'S actuelles pour acheminer dsns do bonnes conditions les colis nosfaux a d n s -sés î t des militaires aux arinùes'on Knince, ces colis ne seront plus Jusiiu'à nouvol ordre, accrptés par les dépôts, le bur au conlral dos colis postaux, ni les ditlérentes adminis l ra t ions do chemins de fer.

Les colis postaux deslinés aux troupes f ran-çaises en Orient pourront continuer à ûlre expédiés? comme par le passé, gra tui tement .

Il ne fau t pas confondre colis postaux et petits paquets expédiés par la poste. Ces derniers continuent à ëtro acceptés. Ils ne doivent pas dépasser un kilo et ralVranchis-sement ^st payé au guichet.

L o s m a r i n s p è r e s d e q u a t r e e t c i n q e n f n u t s i — Les mar ins âgés :1e 45 fi 50 ans no marchan t pas avec les classes 1887, J888 et 1889 et se t rouvant dans la situation suivante : !• pères de cinq enfants : 2" veufs et pères de quai re enfan t s , sont priés de se faire oonnattro à l'incription mari t ime de leur quart ier . Communiquer s'il est possible, le li-vre t de famille.

P x c m p t é s o t r é f o r n i é - s . — Les exemp-tés et ré formés soumis fl la revision par ap-plic.ition «le la loi -lu 20 février 1917 et recon-nus bons pour le service, seront convoqués au mois de mai, à une dale qui ne peut être encore pré'.isée.

Ceux do l'a première catégorie ont tout in-téièt , s 'ils possèdent des apti tudes spéciales pouf un« a rme aut re que celle où ils ont servi comme jennos soldats avant la guerre , h adresser au c o m m a n d a n t du bureau de recru-tement auquel ils appar t iennent une demande dans laquHIe Ils feront ressort ir leurs con-nais-sances, leur profession actuelle, et où ils exposeront leur désir.

Quant f j x exemptés, I tu r acceptation sera basée, comme pour les auxiliaires, sur leurs apti tudes physiques et professionnellei , U m a j e u r e partie é tant destinés i l ' infanterie.

l / a p p r l d e s a u x i l i a i r e s d e ï a c l a s s e 1 8 . — Le ministre de la guer re vient do décider que les j eunes gens do la classe 1918, reconnus bons pour le service auxiliaire, se ron t incorporée le 4 mai prochain.

JtéqmiMitioMM, AhuB. ~ * La réquisi-tion, dit le ministre du ravitai l lement, doit s 'é tendre sans jdistinction à tous les produc-teurs d' une m ê m e c o m m u n e proportionnel-lement aux ressources dont ils ptnivent dispo-ser . . (J, 0. Ch. 9 m^r s 1917. j II n'est donc pas admissible qu 'un m e m b r e de la commis-sion de ravitaillement, ou un m i i r e réquisi-tionne trop chez les autr . ' s e t . . . trop peu chez eux.

P o u r v e n i r e n a i d e à T A g r i o u I -t u r e . M. Painlevô vient d 'adresser AUX généraux c o m m a n d a n t les régions un tableau établi par le ministre de l 'agriculture et faisant ressort ir les époques les plus favorables aux principaux t ravaux agricoles dans les difTéren-tes régions du territoire. Co tableau doit leur serv i r do guide pour prêter & l 'agriculture, en t emps uUle.<leur concours le plus actif par tous moyen».

l / é c o l e p o l y t e c h u l q u e ! - C l a s s e 1 8 . - Les jeunes gens de la classe 1918, candidats à l'Ecole polytechnique, incorporés dans les régiments d'artillerie de Vincenncs, Bourges, Angoulôme, Toulouse et Lyon, seront f m p ô -chés de prendre part au concours des 11 et 12 mai, les épreuves écrites d'admi.<!sion à cette école devant dure r six jours , à part i r du 7 mai e t les épreuves orales commençant immédiate-m e n t après. P o u r ne pas priver ces jeunes gens d i rbénéf lce du prochain concours d 'élè-ves aspirants, nn concour.-» supplémentai re sera organisé (i leur intention en tenrps utile.

I . ' é c o l a S a i n t - C j r . — C l a s s e l » 1 8 , — Une session «l'examen du brevet d 'apliludo militaire, spécialement ' t exclusivement ré-servée aux candidats régul ièrement inscrits au concours d 'admission k l'Ecole Spéciale Militaire do Saint-Cyr, pour l 'année 1917, est ouver te dans la première quinzaine de mai 1917.

Les» candidats inscrits au concours de Sxint-Cyr, qui se t rouvent actuel lement sous les drapeaux et ne seraient piw pourvus du B. A. M„ seront autorisés k prendre part aux épreu-ves, dans le Centre d 'examen le plus proche de leur garnison.

Le p rog ramme do l 'oxamen sera celui do l'ini-truction du 7 novembre 1908 (volume 85 ter, non modifié, pages 17 et 18;. Ln.<« candidats seront admis à se présenter exclusivement au ti lrc de l ' infanterie et de la cavalerie.

Les candidats devront adresser leur deman-de au Commandan t du Bureau do Uecrutc-men t dont Ils dépendent , avan t le 1" mai, en ayan t soin d ' indiquer soigneuseiiieni leur ré-sidence au momen t de l 'examen. La convoca-tion des candidate se fera par les soins des pré.sidcntsdQ Commlsf lon, au plus tard, lo 5 mai .

Ccu.v q u i n ' o n t p a s é t é v e i n a r d s . -AMX o w m e n s de l'Ecole Navale qui appar-t ennoiit k la classe 1918 ot font partie des é luipagcs de la flotio devront être rendus k B >st, au 2* dépôt. Mardi 1" Mai.

0t Con£Mneê CeliiqaeB. — 0 ni oserait f o j oue r de l'.idhés!on des Irlan'lais d 'Amérique au p rog ramme |dii pré.sidenl W d s o n ? Comme eux, tout Celte a le droit do compter , après la guerre , su r l'enlièro just ice de la Nation occidentale dont l'Histoire l'a fait le s u j e t . . . Voici la nolo i r l ando-amér i -caine.

• L'Angleterro et ses Alliés ont déclaré qu'if» étalent ent rés on guer re pour la défense du pf inolpo d i m o o r a t l q u e et le salut de.-i /pe-t i t e s natlonalltéa. Nous, qui toujours , avons lut té pour 06 p rogramme, nous considérons que le gouvernement américain e.><l engag''; su r l 'honneur k le faire t r iompher dans tous les cas où fle.- peuples ont été conquis pa r la force, qu'ils soient sous la juridiction dos empl rea cen t raux et do leurs alliée, ou qu'ils soient sons la donninatlon de l 'Anoleterre et de ses Alliés. El nous décidons do le .soutenir jusqu 'au bou t . »

Du Malin Lor.l Northcliiru ayan t demande , dans le

KciV York World, l 'expression do l'opinion américaine su r rim(.orlaDco de régler la quos-tiun ir landaise et l 'influence que ce règlement »ur»it s u r U Q«uae de« alUés, corrsspou»

dant du Times k New-York envoie los décla. rtilions fuites su r co su j e t par neuf por,«on-niiliîés éminontos.

M. Roosevell. parlant comme ami de l'An-gl. tdrro et comme champion d.) hi cause des A'ii'-s e.\piime le vif espoir (nio lo honio rnle sent iH'.cordé pleinemonl i\ l'Irl:uide, pour l'iin-mcii'Hî avantage de l 'eaipiro.

M Tdf l considère que lo prompt rùKlenient de la question JIU ho'.no rn!e affermirai t les scnlimtants américains dans la granilo oauso pour lariuello la Grande-lireliiKno, la l-'iance, la ilussio, l'Italie-, le- lOlal-Uuis couibaUcnt cûlo h fô le et seront victorieiises.

Lo. docteur Eliot, pré.sident do l 'université de Harvard, croit lo ino.iient venu de m.dire le home rulo en vigueur dans loute l 'Irlande.

Le cardinal Uibbons est partisan du hoirie ru 'e avec un l 'arlunient fi Dublin el des ga-ranties néces.sairos aux liabitunts de l'UlsIor.

Le docteur Uulier, préi-ident do l'univor.Mlé do Colombie, est convaincu ([utî l'octroi de l 'autonomie à l 'Irlando renforcerai t l 'empire biitanniciuo à l ' intérieur et dans le monde entier.'

Le maire de .New-York ot trois au t res per-sonnalités expriment des vues analogues.

ï ^ e n O t J â o i ' A ^ e

Dix-neuf miilo prisonniers ont été c ip tu rés en l'espace de cinq jours , ainsi qu 'une centiiino do canons, lloiins n'a malheureusoment pas été dégagée et les Allemands se sont acharnés su r l 'héroïque cité avocunerago indoscriplihie-.Mais nous avons complètcMuent débordé les rives do l'Aisne, réJui l les saillants que for-mai'Mit les lignes fMineuiies dans Its nôtres. Tout lo secteur de Vailly est outre nos m lins ; une vingtaine do communes el villages sont redevenus français. A l'est do ilcims, sur une largeur de quinze kilomètres, nous avon.s ga-gné de trois à cin(| kiiomètros en prolo ' idour jusqu'i'i .Moronvillier.'^. A l'ouesL de Ikiii is, jusqu 'à Vailly, notre avance atli in ton moyenne trois kilomètres.

L'oll'ensivo anglaise reprend sur les deux rives de la rivière de Souchûz. Sur !la route Dapaume-Cambrai , uos alliés prennent le vil-lage de Trescaui t et le bois d 'Havrincourt en partie. Sur la Scarpo, ils enlèvent le village do Gravtl le et le.s organisations défen.-iives ju.s-qu'au cuuetière do UoiUx. De l 'autre côté d'o, la Scarpe, le village de Ouemappe. Au cours de ces actions, les pertes de l 'ennemi fu ren t énor-mes. Le nombre des prisonniers dépa.s¥o t.cûO pour une ^eule journeé . Los Ipilotes-aviatours ont obtenu de l)eaux succès. Nos alliés ont at teint le canal de Saint Quentin à Vendeuil. pri.s IfS villages do Villiers-l^louich et do Beau-camp ot ^onl à quelques cents mètres de Che-rizy. Ils !<e sont emparé des carr ières qui s* t rouvent aux Lisicres. l 'Ius de3.0L"J prisonniers ont passé entre leurs mains. En Mésopotamie, s,ur lo Tigre, les Anglais chassent les Turcs de iours positions aux environs de Samara cl s ' emparent d'un énorine butin ; 27 oficiers et 1.Ï17 i-oldats ^ont faits prisonniers. En Syrie, ces m i m e s Turcs essuient un au t re échec ; sur tu kilomètres ils perdent leurs po.sitions ; les bât iments de guerre ont coopéré à l 'at ta-que. lin l loumania, les Allemands incendient Braïlii et Kocsvni.

eHllOlllDB RlU JIâbB Vm rnpfl. — M. Henri Derville, directeur

du • Démocrate d'Ille et Vilaine » fait un appel à la Presse Bretonne, en faveur de l'Eelaireur de l'Eu, qui, n 'ayant pas cessé depuis le com-mencement de 1» guerre de paraître k Reims, in ter rompt maintenant sa publication, par suite de l 'évacuation de cette ville... L'Union Agricole adhère volontiers en principe à ce qui i.ourrait être fait pour ce vaillant organe édité sous un bombardement continuid, au fond d 'une cave.

P r i s o n n i e r s d o g u e r r e e t n j ^ r l c u l • t u r c . - Au Conseil Général du Morbihan, M. l.anglois a déposé un vœu tendant h ce que les prisonniers soient mis à la disposition des en t repreneurs de battage ou des muni -cipalités pour en'ectuer les prochains t ravaux agricoles. Commentan t ce vœu dans l'Ouest-Eclair, du 2-'» avril, l 'honorable Conseilirr con-sidérant que peu de fermes sont assez grandes pour occuper cinq t iommes de façon continue, suggère ^ l 'autorilé militaire d 'octroyer ses prisonniers, un par un. C'est le vœu qu'ex-primait l'Union .^yn'coiff, à la date du 10 dé-cembre dernier, en demandan t k ce que fut généralisée^ t'i l 'expérience était concluante, une épreuve de ce genre qui eut lieu k Pont-Aven, le t " do ce mois, j o u r de foire. Il s'agi.s-.sait d'un boche qui avait conduit une voiture au marché .

« La grosse objection a jou te M. Lantrlnis, est la crainte d'évahion. .Ib ne crois pri! ([ue celte crainte soit fondée. Sauf do rares excep-tions, le prisonnier al lemand ne cherchera pas il se sauver . Il Bail que 909 fois .«ur l.dOO, il serait repris et for tement chàlié. La cellule cl le peloton d'exécution sont Its meilleurs gar-diens (pj'd puisse avoir : ils lo maint iendront dans l 'observation des règlcnicnls imposes ».

CouMfil Oénérsl da jPiuiatèro {suile) .Séance du mardi n avril

Le Conseil aborde l'examon el la discussion des affaires inscrites au rappor t do ."Si. in préfet, en commençant par lo budget supplé-mentaire de 1917, qui est adopté.

Le Conseil volo un crédit do 50.000 francs, pour fitre réparti entre tous los dépar tements envahis, en vue do vonir en aide k nos infor-tunés comp»lriotes. M. lo préfet demande que .sur ce crédit, il soit prélevé 10.000 francs pour lo dépar tement des Ardennes. (Adopté.)

il est éga ' emenl accordé 10 0(X) f rancs au dépi^rtomoiit do l'Aisne.

Les pouvoirs do MM. Louppe, Guyonvarch, Lucas et Fégean, membres du conseil dépar-temental do l 'enseignement primaire, sont prorogés.

Il osl alloué : 250 franc.s au j euno Lo Moigne, d'Elliant,

élève à l'école primaire supérieuro dn Concar-neau ; ï 'O I rancsf t la Jeuno Abyrall, d ' i rvi i -|ac, élève k l'école primaire supér ieure de Ouimperlé ; 2ôO f ranc i au jeuno Bertholom, de Bunnalec, élève au lycée de Quimper.

Les crédits suivants .sont en outre accordés : /i()0 fr imci pour t ravaux do réparat ions ' aux

vieith^s halles do Plouescat, classées c o m T o m o n u m e n t historique ; 280 fr . pour res taura-tion do la chapelle do Nolro-Dame do Com-fort, ft .Meiiars ; 883 francs pour t ravaux do restaurat ion de l'église do Ilospordeii.

Séance <lu 1S avril M. Oayet conseiller d 'Ouessant présente un

rapiiort. H est décidé d'allouor : 1* a titre d ' indemnité do vio chère 180 fr . par an aux mariés ot <20 f r . aux célibataires, conformé-m e n t à U loi voUo par is Pa r l^o tea l ; i' i,

titre d ' indemnité familiale : 60 fr. pour chacun dos doux premiers i n f a n t s et do 100 fr . pour lo tfoisiéme et su ivant ; .

Aux c.intonniers (|ui ont b/iu fl 'l'' depuis la guerre d 'une augmcntiilion do Ir.dleinonl de 120 fr. par un. fi riii.soo ilo ia cliyrt'î d»: !a vie, il est décidé d'aiioiii r u i o indo-ninilé annuolle de 60 franc.-.

Ces déoisiOMS auront l.;ur o.d'-t fi p-irlir .lu 1" j . invier 1917.

La proeliahio sossion du Coasoil g'inir.Tl est llxf'O au lundi 17 s rp tombre .

A cinq houros, la dossion osl d ' iclarc! olos-;.

A S S I S E S D U F l î U S S T Ê r î E Aad'u'îice du iS Avril

Brest. — Abusdc confiance et vols (lualifiés. — L'employé de la maison Dcbray, à lJr(.^sl'Fran-çois .Marie .lestin, a 18 ans el beaucoup d 'ap pétit lui plaisir. Ma|hi 'ureuscniei ) l hi d r f l iné no. lui a p;it, rempli son assiello ot lo moins, n'esl-ce pas, C'Q,SI de c o i r g t r cette iujuslicfi '? François fa'U la - tournée en Plouarzel, Lam-paul, Plougonvelin et Plomoguer . Tous I s dimancluB il envoyait en un mandai , au diroc-tcur do Brest, ses éncais.seineuts, sauf lo montant de ses appointémi-nts ot le lant i our 0/0. Il subtilisa 30i francs sur lesquels il n'Hvail nuRun droit. Pour . ren ièd ic ru i i mécon-lojilorrientdu patron il se résolut à soulager le bus de laine de M"" Bars, de Porsmoguer , en Plouarzo.i. Le 24 .Janvier, vers midi, prolUanl dt! ce qiio. celle dume lavait à 200 mètres do chez elle, il cambriola la chaumière et dans une a rmoi re qu'il ouvri t , avec une clef do boite à sardine, recourbon, il onl'iva2 GiO francs eu billols de banque. Son coup fait, il désinté-ressa la maison Dehrày et prit boaucniip d'intérol à la propérilé de certaines maisons que la police tolère. Il on prit tellemo.nt que le •<"3 Janvier , <1 l 'heure où celle police at l in e par ses dépon.'-es exiigéréos lui mettai t la main au collet, il lui restait J.OOO francs roliouvés dans un garni d--! larue.Marcodin-Borllielol. Eloqu^m-meiil défendu par .M* de Korangal, François s'en lire avec 3 ans de prison.

Audience du 2i Avril P l o u v i e n . — Viol. — Alain .Marie Baneat,

journal ier fi Plouvien a commis plusieurs viols sur la personne de sa 'illo mineure de 15 ans, avant le 21 .Janvier 19 t i e l depuis,

.M' de Kerangal est .assis au banc de la dé-fenso. Banéal rs t condamné k 10 ans de ré-clufcion et déchu de, ia puissance paternelle.

Audience dn iB Avr'd B r e s t . — Vois qualifiés. — Marie Anne Cos-

lin, femme Mouliry se t rouvant on condition chez les époux Huelian, marchands de pr i -meurs rue de I v .Mairie, a, faisant l 'apparte-ment, dérobé avec oflraclion, dans une malle, une somme de 300 francs et s'étant approprié (lu linge el des jupons appar tenant k sa patronne (lié su r Toulon re joindre l'un do ses .•vmanls. D'une con.Juilo déplorable, Marie-. \nne est condamnée i\ 13 mois de prison, malgré les e.\cuses très bien prése.ntéo.s par M» Le Bail, père.

Audience du i6 avril 19/7 Plug^uffan. — Infanticide. — Tliumctte-Ca-

therine (Jloaguenx, 22 ans, cultivatrioe à Lu-r.urudi.;, en IMugufTan, accoucha, le IS février, d'un enfant né îi terme, vivant et viable et lui serra le cou avec un lacet. Déjà mère d 'un en-fant naturel, elle redonnait avoir volontaire ment donné la mor t à celui ci. Cependant. ?vî« Delaporte obtient son acqui t tement .

A suivre, Trmiu d'emaai. — A l'occasion du marché

de Lorient, le train régulier de ' march.andises '112 il.'î assurera rhaquo SAMEDI, fi titre d'essai Ji part ir du 1" MAI. et ju.'iqu'à nouvel avis, le FcrvicA des voyageurs de .3* class" entre Hos-porden et Lorient. Co train, qui partira de Hos|)orden A 7. h. 39, desservira Bannalec

h. ^9|, Qolmper lé ( 9 h. 1 7 ),a>t .Icstel lO h. 16). Il arr ivera k Lorient à 10 h - 0 3

A v ! s . — Le Sou.s-Comité de répartition du Sucre a l 'honneur de prévenir les f^picip.rs-dèlail lants des arrondissemi-nts dH Quimper ol de yuimper lé , qu'ils devront remet t re k la mairie de leur commune, pour le 6 .Mai au plus tard !o.s Bons do S icre qu'ils auront re-cueillis on Avril, faute de q j o i ils ne pourront participer à la prochaine réjiartition.

Xntordlctlon de aortie d» la, pomme de terre, — Sur la demande formelle du « ministre de l 'agriculturo, |o gouvernement * charge les préfets d ' interdire dans leur dé-« par lement la sortie des pommes do terre' « de consommat ion . . . » M. le Préfet du Finis-tère a donc arrêté que jusqu'fk nouvel ordre la sortie du dépar tement des oommo.s de terre de consommation est interdito, sauf en ce que concepiio. les t)esoins de l 'armée.

Seconra immédiat. — L i princesse -le Faucigiiy. Lucinge vient de fonder dans nos ports mari t ime des Comités destinés J"! distri-buer des secours immédiats aux victimes des sous m.irins al lemands.

ChevHU.i rétorméa. — Lundi .30 avril, à 13 heures. Place Nationale vente de 28 che-vaux.

Permutation, — Yves Le Niiour, mobi . Usé il la poudrerie do M isscn.9, au l>ara(juo-men t des Chinoi.s (Gironde) cherche un r em-plaçant t ravai l lant dans une usiiHj quelconque du Finistère.

D é p ô t d o r o m o n t o d e Q u i n g a m p De chevaux d 'âge do toutes catégories, do

trait d'artillerie do 4 à to ans. Do toutes caté-gories do selle, da c à 10 ans el de 3 ans (nos en 1913 et au-dc.s.sus. Tous les an imaux doi-vent être en service et aptes k entrer immé-diatomonl on campagne. Sans délimitalion do nombre , les chevaux do sello do 5 ans, cl en nombre lirnib', les chevaux île selle de i ans. Itinéraire pour le mois do Mal 1917.

f/iu'stérc ; Plouzévédé, su r la piano, m e r -credi, & 9 heures ; Ploudalmézeau, su r la plîice, vendredi t t , ii U Jieures ; Rospurden, (irès la garn, mardi 15, k 8 h. 1/2; Lander-nouu, su r los quais, jeudi 17, 8 lieures : Daoulas, près la garo, vendredi 18, 9 li. t /2 ; Chateauneuf du Faou, près la gare, samedi 19, A 8 h. 1/2; SI-F^ol-de Léon, place du Crcisker, samedi 22, fi 9 h. 1/2; Lusneven, cliamp de foire, mercredi 23, k 8 h. 1/2; Roslrenen, su r la |)laco, mercredi 23, 13 heures ; Brignogan, près la gare, jeudi 2'i, ft 8 h. 1/2; Carliaix, piès la gare, juiidi 2'», à 13 h. 1/2; Brest, pliico de la Liberté, vendre li 25, à 9 heures.

Les localités ci-dessous seront probablomonl visitées pendant lo moisslo Ju in 1917 : Plouzé-vé'lé, Corlay, Quimper, Lo Faou, Gourin, St-Brieuc.

Foireadelaaemaiue. — nasse-liri'laij ne Lundi. — Pouldergat , Brest, Brasparts, K-

dcrn. .Mardi' — Cloden-Poher, Laz, Locronan,

Commana, Salnl-Thégonnec, Arzano, Meirand Pontivy,

Mercredi. — Daoulas, Lannilis, Chateauneuf , La Feulllée, Iiiguinol.

Jeudi, - l 'ont Cioix, Hanvec, La Boches Plou-daliné/.eau, Chaleaulin, Lé Faou, Mi spaui, (ste C(illierinc). Scaër, Locminé, Inzinzic,. Lannion,' Calatiliei, SI Gilles Pligiiciiu..^ . .

Vendredi. — Pouldavid, Rosc.invol, S Î - S A U -vour. I'niniéli.iu.

Samedi. — Plo.ie.scal, l ' Iouvorn, Roudouallec Guingainp.

J V J S cooip.itrioti'S à PtinnoxtL JLéffioa d'hooneur. — N )IH sommes

lieuroiix de. f' iieilcr .M. Len-ioriDy, le syiiii.a. |j!ii|uc co;)s"rvalturdeH liypnllièijiios, à l'occa-sion do la déeoraUon île i-oii ^.'l'nilr-', .M. Michel Bîiyle de St Setior, lioul-^nanl au 273 d inf-tiilo-ri", ir. de capitaine, avec ie moilf suivant : lon^s siii vic'is el iionibrousos campagno-f. Au froril di p lis le dobul, de la guerre . touj lu rs fait prouve d'un dévouement , d 'une bravoure el d'un enl'-aiii re nan juab le . Uiie blessure. A déjJl élé elle.

Sergent reb .dté nprès 15 ans do se-vico, dont la plus g rande parlie dans l'infanteri.) coloniale, .M. bayle de Sl-Selior, parti dès les proi!iier« jours fu t blessé a l'alr.aque du Près soir, Ir y .septembre 1910, il'uu ec'at d 'obus, (|iii, entré iiu des.sous du poignet, ressortit eiilre le m n j e u r e l l'index, après avoir labouré la main gaucho. Il a pa conserver cotte main, mait ine r t e . . .

Madame LE HÉT£T H ) , H U Ç S . W . V R V , 1 0

Hoies et Toilettes pour Communiantes de tous prix S O R S notre feu. — L'un de nos conci-

toyens, prisonnier des Allemands, a écrit aux siens qu'il se trouvidl en réprésaillos, derr ière le front, à 12 ki'oirièlres où il a commencé à lrav..iller, ie 14 féviier , en 3' ligne. Lui et ses compitgnons d ' infor tune se t rouvent logés, " sous une tente, véritable liOtel à courant li'air et très Imuiido ». La lettre datée du 13 lévrier e.st parvenue ces jou r s derniers seule-ment .

Train de hleaaéa. — Samedi soir, vers 9 il. 21, un train de blessés, venant des régions d'Amiens a pas.sé par notre gare, .se rendant k Quimper. Comme tou jours nos équipes de dames de Croix-Rougo au complet, les élèves de l'Ecole prim.iire .supérieure etc ont ravi-taillé nos chers soldats en gâteaux, bouillon, Champagne, fleurs, etc etc. Nul doute que ceux-ci couune leurs prédécesseurs ne ga rden t un bon souvenir de Quimperlé.

Carnet de mariage. — Mardi dernier, a eu lieu le Mariage de .M. Ernest Hnbé, comptable au gaz, avec .Mile Jeanne L),îniel. Le cortège semé de riantes et coquettes toilet-tes féminines, comme on sait les porter su r les bords de l'Klié, s 'égayait encore d 'une coillc des Sables d'Oionne. La fêle a été favorisée par un très beau temps. L'Union Agricole assure les jeunes époux des sincères souhalUi dfc bonheur qu'elle forme pour eux.

Ohaèqnea. — Demain auront lieu à 16 heu-res. à Ste-Croix, les obsèques de M. Louis Rio, iieau-père, de M. Le Ny, fl". d 'adjoint . Nous oflrons aux familles Rio, Le Ny et Boulier. Nos sympath iques condoléances.

Réfugiée, — Demain Dimanche nous recevronsS k 10 réfugiés et dans la semaine environ 150 des régions récupérées qui seront réi 'arlis u l té r i rurement d:uis la région.

J P i e d é c r a s é . — .Mercredloyers 10 heures deux charret tes do fumier tournaient à l 'angle du boulevard de la gare el du chemin qui mène à. la rue Cloha-s, se rendant dans la di-rection du quai Brizeux. devant l'oclroi du pont de MoSlaii. La première voiture ayan t donné l 'example. les chevaux de la seconde prirent un petit temps de galop et Jean-Louis Peyron, 18 ans, domestique chez .M. Louis Davi.l, k Kerc'hoant, en Tréméven, glissa en voulant les retenir. La roue lui passa su r le pied gauche, il reçut K:s premiers soin;», cl,ez M. Bonnefoi, oetroyen et de la t ransporté à riiôpilal, il y sé journe pour une huitaine ayan t une forte lu.xation du pied.

Irreaae. — Vers 5 heures du soir, le 20 Avril, la femme Vornon, <lemcur,int rue B:ilée ét,lit alors voir tourner la Terre de V a n n e s . . . [.es gendarmes l 'ayant invitée à ren t re r chez elle, elle a retrouvé l'équilibre une fois étendue dans son l i t . . . . \u matLa> elle eut conscience d'un petit procès-verbal qu'on lui av.iit collé la veille.

o a > K f s : i In (}emoiS(> l lu C O Z I . W , 2, r u e d e

R r ô m n n d (l'Ar.'î. K c t o u r d e P n r i s . K x p o i i U i o n d e s

n o u v e a u t é s <lo l a . s a i s o n .

Tronvaille. — La. d.'ïmo Van Ileye a trouvé un billet de banque, Lo réclamer à la mairie.

jStat'Civil, Suixsances. — Néant. l'ublicatioiis de miriagctf. — F.onis Corentin

Garinat, manœuvre , rue Ter re de Vannes et .Méianie Théoii, journaliore. rue du Rourgneuf .

Mariasifs. — Hriiesl-Marie Joso.ph Hul'é, comptable l'usine à gaz et M.irie-Jeanne Daniel, couturière. 3. place Nationale. — Ro-bort-Aloïs-Co'-nélie Opsomer, boucher, 8, rue de Quimper ot Marie Louiso-Josèplie Conan, liouclière, ru.' Cornic Diioliéii,;. — Yvon M.u ie Liinnuîien, quu-tie.r m.iilre, ciiaulVeur, 21, rue diiCouëdic et Loiii-ic-Hos.ilj.' Le (îoH", ouvrière, 13, rue tlu Coiié lie. — Jean Baptiste Binniface, charpentier , inllrniier, acluel lemonl brigadier au ,^2' d'arlilleiie ( t Pascaline-.Marie llélène-Y v i n n e Garo, sans profession, 11, rue de l'Ib^pital.

Décés — I.oiiise Laurens, 43 ans, sans pro-fession, épouse de Honri Le Naour fi'l'Hospice. — Anonyme Gloanec, 18, rue du Couë l ie .— loan-.Mbert Rosa-Vanden Br.uiden. 0 mois, 2, ruo Jae.pies Cartier. — T-'an-scription du décos do .loan-Miehel Le Bras, sousdieulenant mor t pour la Franco.

X,a F'hnrmacie Ueunfrbro eat dé-soj^anis ouverte tous las joura.

i^uvvi'ivn Nouveau r e c t e u r . .M. .Marc, recteur

dé Plogoiv est nommé recteur de Querrien.

Mo] l a c J P o n r nos priaonniera. — Les listes

suivant" s (uU été recueillies par 1cs dames dont les noms suivent ot que nous félicitons chaudement : lislo Mlles M a r i o n - L o Qall, 61 fr . 75 ; liste Mlles Toupin-Jaouen, 87 fr . 35 ; lislo Mlles Ouillou-Ricouard, 65 f r . 50 ; îlste Mlles Slnquin-PôroD, 37 f r . W. Total f r , 10,

K l o C l a n Joseph Gourlet. — M. Gourlet, hôpital

70, k .St-Florentin (Gorine), nous écrit q u i l se porle aussi bien que possible; le moignon est moins doulonreu.x, mais le coude droit brisé le fait beaueoup so ill'rir. On lui a remis la médaille militaire el la croix de guer re . Il les a chèrement gagué.-s.

D o ê l n n Délégations. — Le paiement des délé-

g j l i ons (.oiir lo 1" tr imestre, .«o fera à Doëlan, au bureau de l'ins. ription mari t ime, le lundi 30 avril.

S a i n t T S t i i r i c u N'abandonnez pas votre attelage î

- V'i l'Oiirg do SI Thurien, chemin de g rande communie.ifion t « 6, R B . . . , de Querrien, avaii. I.ai-s-! sa etiarrelfo lo. 2C, vers 17 heures . Il a élé rappelé .'i !a lélc du cheval.

i ï U D I l u l o c Eclairez vos vélos î - Le 22 avril, par

nuit Obscure, Onmille Vivet, d 'ûs tende, dômes tique de ferme, à Ty-R(dland, à renti 'ée du bourg, circulail sans lumière et sans plaque, y Il ne eompt:)il pas s c r la vigilance des gen-darmes .

Mettez une plaque à votre vélo t = Eugène C. ., de Slanguler, s 'est rendu cette semaine, chez M. RafFet, buraliste, à Bannalec où II s'ehl fait délivrer une plaque de contrôle! l i e n est de m ê m e de Louis P . . . , d eTrome l in .

S c a ë r Citation à 1*ordre du eorpa d»mr~

mée. — Le Général commandan t le 35 ' corps cite à l 'ordre du cops d 'a rmée Le Rodalleo Yvo.s. soldai téléphoniste. Blessé en sep tembre

1914 el revenu au front su r sa demande a " éle blessé une 2» fois gr ièvement le 24

juillet lOK) aiors qu'il porUit un o r d r e sous " un violent bombardemen t •

Le Rodalloc Yves est un inst i tuteur de Scaèr . Félicitations !

P o n t - A v e n Avia. — Le .Maire a l 'honneur d ' in former

le pufdic .que la foire du 6 Mai tombant u n dimanche est remise au lundi 7 Mai.

Le fr. de Maire LE SELLIN

Un tout petit houqain. — Oui c 'est un tout petit bouquin " rjue Chansons" le livre de Tom Pouce, on le dirait m a foi 1 presque un livre de messe, de la messe du souvenir , célé-brée loin des clochers que regret tent , Jean Gouin et Yan Gouër, le matelot et le laboureur partis aux ha.sards de la g u e r r e . . . Ce peti t missel là, édité par la maison Payot et C ^ 106, boulevard Saint-Germain, mesure exacfameni 7x10. Il a tout ce qu'il faut pour nn paquetage bien t a s s é . . . Il n 'est point encombran t et ce-pendant il est disert, car il sait des chansons de Botrel. celles ((ui ont fait le plus de plaisir : <• Dors mon gars !, La Palmpolaise, Le Vau « saint-Yves. Le Petit Grégoire, La Fanchette. Le mouchoir de Cholet, Par le petit doigt, L'espéré, La lettre du Gabier, La réponse de la Grand' Mère, Salut à toi Bretagne', La cruelle herceute, l.es tilles de Pont Aven, La grande Câline, Jésu» chez les Bretons, La lettre à Mireille, eta. etc. • On y t rouve môme une en breton Deuet an amzer nerez ! O.T y t rouvera aussi des poèmes et des chants moins connus. Nous détachons du livre cette jolie piécette qui contient tou te une philosophie de la vie et qui, pour ma in t pharisien et pharisienae sur tout , t rop p r o m p t s au blâme et pas assez aux « mca culpd » per -sonnels, sera une profitable méditation :

S O Y O . X S I . V D U L G E X T S . » .

Soyons indulj^ents aux péchés d'Amour Le cœur est si faible et la chair si prompte 1 Dieu seul a le droit d'en demander compt» , Dieu seul a le droit d'en punir uu jour ; Soyons indulgents aux péchés d'Amouri • Quand elle pleurait le chagrin si lonrd Dont son âme aimante était toute pleine, Jésus pardonna Marie-.Madeleine.. Soyons indulgents aux péchés d'Amour!

Soyons indulsents aux péchés d'Amour Que voile si bien un rére au passage, Ainsi que la fleur et le fin nuage Cachant la ripère et le noir Tautour : Soyons indulgents aux péchés d'Amour I Quand les pharisiens verraient tour-à-toar, Lancer l'anathème et jeter la pierre, Jésus pardonna la femme adultère. . . Soyons indulgents aux péché» d'Amour !

Soyons indulgents aux péchés d'Amour, Car tel aujourd'hui qui va téte haute. Tombera demain, dans la même faut* Et «e traînera, pleurant, à son tour : Soyons indulgents aux péchés d'Amour 1-e Bonheur terrestre, hélas I eat si court Auprès du Bonheur que le ciel nous donoa Que si nous voulons que Dieu nous pardonna Soyons indulgents aux péchds d 'Anour I

Thf>dore BOTREL

notrel à Parmée d'Orient. — Théo-d o r e . Botrfl a été autorisé à se r endre a u x a rmées d'Orient, y faire entendre son pro-g r a m m e patriotique. -

P o u l d a v i d

M o n p r e m i e r M a i A la franc* ! A ma Mit !

Si Dieu me donnait la Richease Je songerais à IVrpbelin ; Si Satan m'accablait d ' " Ivresse Je détruirais Vienne et Berlin.

Si Dieu me donn.iit Marguerite, Je lui dii.nis tout mon amour, lî», dans l'intimité du gite, J e l><:niiais cet heureux jour.

Si Dieu me donnait le " Génie Je protégerais nos soldats,, J'écraserais, A Germanie .1 Vos sanguniaircs potentats^*^

Si Dieu me donnait Marguerite, Je baiserais son front «i pur, ^ ^

, ^ lit sur «on sein qui fort palpite V ' ^Brilleraient deux perle» d'asur.

^ Si-to^eu mt; donnait la " Vengeaace *i®^[o»cherais Hohpn'^ollem

Ecoutera i» sa-/oIle engeance Aux aoirs tins loiids du " Tal-lfem (i)

Si Dieu me donnait .Marguerit» , Je lui dirais avec ferveur : n Daignez, Soigneur, mettre au plus vit* Un terme au deuil, à la douleur I »

Pouldavid, U /«<• Mai 19 f j . Mathieu LE NOUY, Instituteur.

(1). - " Tal-Ifern " ; Front de l'Enfer. — Conl-fi« tristement c^lj^bre de Saint-Guéuolé-Fenfnjuvli où disparurent, enlevés par une lame sourde, b 10 octobre 1871, M^te Lavainville, son 6 b et q u d -quM uns de leurs ^ i s . — M. LevainriUa 4tsit. t l'époque, Piéfet du Haittètv,

Page 15: ET MA RIT - Archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/...marché des matières, de prendre part aux ad-juditations... t.es services de l'Intendance

.Çî-

P o n t - l * A b b é Vol» à 24k gmrm. — Le 22 courant les

n o m m é s . M u o Henri, âgé de 30 ans, poseur, et StruUu Corentin, 35 ans, chef d'équipe, tous deux à la compagnie des chemins de fer armorica ins et d e m e u r a n t à Piozevet, étaient aperçus ve r s riii«ii, br isant les scellés d 'un "Wagon, qui était s tat ionné à la ^a re de Pon t -l'Abbé. l is ont ensuite ouver t la porte et pen-d a n t que l 'un deux faisait le guet , son com-pagnon pénétrai t dans le w a g o n : le deuxième y pénétrait aussi quelques instants après .

Il a 4té constaté qu 'une caisse r en fe rman t des boîtes de sardines avait été brisée, 24 bot-tes avaient été enlevées.

Ces a m a t e u r s de sardines ont été arrêtés.

C a r h a i x Xéiglou d ' J k o a a e n r . Le Docteur Lan-

cien, député, conseiller général , a été décoré de la Légion d 'Honneur , aif titre de médecin de 1'* classe, chef de la mission médicale, en-voyée par le gouvernement en Roumanie . Félicitations I

S i z u n Mori da Curé-Hoyn. — Nous appre-

nons, avec regret la mort& Sizun, de M. l 'abbé Lavanant , rnnS doyen. Né on 1853 îl Lanmeur , M. Lavanant fit ses é tudes à Poat-Croix. Il fu t successivement vicaire à Crozon, aumônier d*i VrvxUnes de Quimjterté, recteur à Ergué Armel el depuis 1!f l0, curé-doyen de Sizun. (Vêtait un prêtre zélé, austère cl du r pour lui-inéine, très bon r t accueillant pour les autres . Au temps de tiuu r e d o r a i à Ui'KUé-Armei, il était tou jours Bur pieJ, hiver comme été. h trois heures et demie. Il av»it acquis une g rande érudit ion théologique cl fa t tout.) sa vie, un flis licièle de la Bretagne. Nous présentons à sa famille nos condoléances les meilleures.

|*louoseat Zi9B t r o i s Jum»»UM. d» J T e r x c a n .

Nous annonçions dans notre numéro du 1" avril , qu 'au hameau de Kerzéan, en Piouescat , une damo Néa avait donné le Jour à trois Jumeaux . Deux d 'entre eux h é l a s r m o u r u r e n t la semaine passée, et le troisième a été en-te r ré samedi. Une souscription avait été ouverte pour aider la famille Néa. Ses résul ta ts •e sont faits t rop at tendre.

La mère é tant t rès malade, il ne s ost point t rouvé une ou deux personnes pour s 'occuper de deux des enfants , pendant quelques mois. Ils eussent ci 'pendant bien poussé, puisque de l 'avis de tous, ils no demandaient qu'à vivre.

L e F a o u ë t CourriTdoB po»i»» comdiunai. —

— Le courr ier auxiliaire des pdates Le Oail Isidore, 51 ans, qui faisait le convoyeur su r la ligne de Oourin à Meslan, a comparu de-v a n t le t r ibunal , correctionnel de Pontivy pour avoir, dans l'exercice de ses fonctions, ouver t un certain nombre de lettres.

C'était, a-t il donné comme excuse, pour l i re les correspondances que les Jeunes tilles «dressaient aux Poilus I

Le tr ibunal l'a condamné à trois mois do prison, 50 fr . d ' amende et à 5 ans d ' interdic-tion à tOMtes fonctions et emplois publics.

I > o n t > S e 6 r f l Vioimmt» Ijtomudima. —Dimanclie, vers

3 h . 30 un violent incendie a détrui t plus de cinquante hectares de bois et de landes, situés le long du Scorh' entre le moulin du Leslé et le bas Pont-Scorir, appar tenent à Mme la princesse de Polignac, veuve do l 'héroïque capitaine, ancien maire. Or&ce aux concours de tu^ile la population et à la prompte arr ivée de la pompe automobile do l 'arsenal, les chant iers do MM. Duparc et Pendéliau, négo-ciants, ainsi que le moulin d» Lcsié. purent être préservés. On croit que l inc-ndie a été cau-<ô par l ' imprutlence d'un I^orienlais on pro-menade qui auraient voulu faire chaud'cr du café.

De plus, mercredi après-midi, par un temps t rès SPC, le leu s 'est déclaré subi tement dans les taillis de Ouelingan, situés à pro.ximité.

Au premier signal, des secours accoururent mais l 'eau' faisant ab.solument défaut , on dut se contenter de combat t ro | tû tléau au moyen d e b r a n c h e » d o s a p i n c l d e f a i r e l a p a r i d u feu,

Le bois incendiéapparlenai t h M. de Mauduit, chef d'escadron de cavalerie, actuel lement aux • r m é e s . Quand au chiffre des pertes, il n'a pu être encore évalué.

Coupgd» Coutmuu. —Lasema ine passée vers 21 heures et demi, le Jeune Félix Laporte, 18 ans sorfai t de chez son ami Nandcllec, où il avait p;issé la soirée, quand II fu t assailli par deux garnements , Vincent Merrien J^ ans. et Pierre Robert , 17 ans, tous deux garçons bouchers au Bas Pont-Scorfr.

Laporte, tout en appelant à l'aide, tenta de se défendre , mais il f u t frappé do trois coups de couteaux par I lobart et de plusieurs coups d e nerf de bœuf par .Merrien. Seule l 'arrivée de Nandellec et do M Rousselpt mil (in à U bataille. Encore Jacqueo Nandellec fut-il at-te in t de trois coup.^ de couteau & la face.

l / é t a t de Félix Laporte ayan t subi tement empiré , le l ' a rquet do Lorient a cru devoir faire procéder samedi dernier , à l 'arrestation d ' ; sdeux Jeunes garnements , au teurs de l 'agres-sion i.,e docteur Servel, médecin légiste, k été commis pour examiner les blessures du Jeune Laporte .

I . o r l o i i t X a CimmiUrè do JOiMmude. — Après

le Dixmude de Charles le Oonic, après La Brigade des Jean Le Gourïn de Qrorges F.c Bail, voici un au t re m o n u m e n t do gloire de proportion plus modeste. Ce n'cht qu'un si.n-pln l oôme et non un exposé docuir.eniaire Mais il e^t cer la inemenl appelé h porpélner, au tan t , bien que d'aulref^içon, le souvenir d s j ou rnees héroïques vécues par nus fusilliiTs mar ins «lu 7 Octobre au 10 novembre 1914. Paul Broi.se, rédacteur au Nouvelliste de lo-rient, bien connu da hes concitoyens ol fie notre rOgion des marches de (Joinouailles et du Vannetais, pour tout l 'apport artist ique qu'il donne depuis trois ans aux couvris de gue r r e (représentations théâtrales, t0iiil)0ias etc) a fait dire, au lliéàtre de Lorient les. 20. - l Mars el 10 avril d-.trniirs, par le qiiartier-iniit-t re Bert raud, le Ulenluenx diseur du Conser-vatoire de Nantes, une o ie que nous repro-duirons, sans larder , cl ceux-lù-méuios qui en f u r c u l l e s h é r o s , c e u x q u i s e r o n t revenus an pays (Combien t'en «ont alliSs qui ne rcviendroat plui !)

aux heures ou les conviés des tables impilalcs, leur demande ron t de dire qiii>.lq:it) <itiK«>, pourront chanter , & l'aide do ces beaux v. rs, les gloires passées, et Plu* tard, quand no* enfants — ce* réierves tutui c* -Avide* d'applaudir aux nobles aventures, Verront, par iin matin de printemps radieux. Défiler un drapeau dont les pli* glorieux Portant la double croix décernée aux plus digne* Quand oa l e a r a i m dit que ce» noble* iniigpea Sont U r e l i r a Mag prodignii lur l ^ M r ,

Tous, le cœur frémissant, s'écrieront de concert « En soutenant l'honneur de la France meurtrie, Les Bretons de Dixmude, ont sauvé la Patrie I »

Nos lecteurs dés i reux d 'obtenir cette pla-quet te pourront s 'àdresser , soit à l 'auteur, M. P a u l Broise, Maison Bougnot, quai de Rohan, Lorient ou mieux à L'Union Agricole.

T i r s à Im mer. — Du 8 au 10 mai, des t irs à la mer seront , exécutés par les batteries de Qâvres, du Talud, de Kernével et de Por t -Louis. Il est interdit au public de sé journer , pendant la durée des tirs, dans la zone dange-reuse comprise entre la batterie du Talud et Kernevéi.

Groi.ic Blémor — YvesLoDiberder nous appren d

dans différents organes de la Presse bretonne, la mor t au champ d 'Honneur à l 'âge de 29 ans, du sous l ieutenant Jean-René Calloc'h, connu des lettrés bretons sous le nom de « Bleimor » C'est un grand deuil pour h Brvi ivn > intp|leeln<'lle que cette mor t frappni. t an bois d'U,,., sur ie nouveau f ront au-delà do Noyon, le 10 Avril, l 'un des meilleurs poêlés du Vannetais et de la Basse Bretagne entière. On se rappelle que l'Echo de Paris, donna il y a quelque temps, FOUS la p lume de René Bazin une éloquente l)arHphrasc française de la Prière du Gueileur, Peden er Gedour que l'on i-ourrait mottre su r les lèvres de tout soldat breton : •

Eit bout aman iesicet em es me zi, me zud Ihueloh e' in head éh onn staget ohton : Namabna brerl ErGédouuroun, beunek hnjmud, Ar iiarïcu er Reter me lo' gaireg vrcton. P o u r ôlro ici, J'ai abandonné ma maison,

mi'ii parents, - Plus haut est le devoir auquel je iiic suis at taché. ~ Ni flLs ni père, Je suis le guet teur sombre et mue t . — Aux fronlièros do l'Est, Je nii-i le rocher breton » . Ce poète fut . un «ilmirable soldat au service de France. Toute sa vie il avait été un admirable profes-seur d'énergie cl t ranchons le mot , un catho-lique de toutes pi,*ces II unissait le culte des letlre? bretonnes et françaises à son amour des choses do la mer . M. Yves Lo Dlberder dépositaire de ses volontés, nous donnera quel-que j o u r une édition, non seulement des poè-mes de Bleïmor, mais nous avons bien lieu de l 'espérer, de la t rès importante somme de Folk lore. marit ime, recueillie de la bouche même dos rudes compagnons, du matelot (X part des pêches de maquereau. . .

Hier matin, vendredi, un service funèbre a été chanté en l'Eglise S&int-Tudy, do Groix, pour le repos de l 'àme du poète. Nons avons eu le g ranp regret , vu l 'occurence du Journal et de la difficulté des communicat ions do ne pouvoir y assister en noire nom et au nom d'un grand nombre de nos amis. Nous réité-rons, ici, à Madame Calloc'h mère du disparu, l'e.xpression de nos condoléances les plus res-peclueu.sos.

R e n n e s léOB con»équoaoo» doB réquiBitionB.

— Le Syndicatdtts négociants en grainsd ' i l le et-Vilaine, des Côtes-du Nord et du Morbihan vient, par l ' intermédiaire de son président, .M. Perchais, d 'adresser aux parlementaires do la région une lettre demandan t leur inteivenlion prés des Pouvoi rs publics, dans le but de parer aux conséquences d 'un réquisit ionnement total des marchandises nécessaires à l 'alimentation du l)élail, proteslanl contre le t rai tement de ri-gueur exl iêino dont nos dépar tements sont l 'objet et préronisant une déclaration & la Marie, du nombre des léteB de bétail existant dans les fermes, afin d'obliger le Ravitaille-ment, à délivrer aux intéressés la nour r i tu re utile aux animaux.

P u l r a p o n t Incendie do forêt. - Déciiiément c'est

une véiinilile épiiii'mie. Après, I..e Crannr>u, Paimponl , l'un dos plus beaux morceaux de l'antiqun Brocéiiande. Quatre cents hrctarcs ont été brûlés.

Q i i i ' n p e r l é . — Marché du 20 Avril T a u r r ^ u x , l<j k i lo . , 0.00 à 0.80 ; bœuti^ d e ou.-)horiR l . l O i l . l O , v a o h c s d p h o i i c i - . -Pie 0.80 h. 0.80 ; v a c h e s U i t i è n ^ lôO k iOO; ((énissr;,-, 160 ft 350; porc."?, 2 .30^2 .40 e k i l . m t . u h n s , 0.00 h. 0 . 0 0 ; v e a u x , ic ki lo, 0.70 à-0.90.

T a x a t i o n : s u r f r o i n o n l , '>r(?a, sfii»:!'?. a v o i n e . — P p m m e s d e t e r r e s a u c i s s e s , 30.00 ; b l a n c h e s , 24 0s1 ; S o r r n s i n 42.00 ; Fo in les 500 k . 200 à ; Paille, id. SO f r . Cidre p u r J u s 100 f r . ; o r d i n a i r e à 7 0 f r . ;

0.0«3; œ u f s la d o u z . , 0.00-1.60; P o u l e t s d e 5 f r . 00 à 10. 00 la c o u p l e .

T a x e d u b e u r r e . — La s u p p r e s s i c n de la t axe d u b e u r r e a é t é r e p o r t é e d u 15 av r i l a u I " m a i , et l a i s s é e a u J u g e m e n t df-s P r é f e t s . C'est - d o n c u n e e r r e u r d e n o t r e p a r t d ' a v o i r i n d i q u é le p r i x p o r t é , en la n i e r o u r i u l e . d u 15 Avri l Nul n ' a le d r o i t d ' o u t r e p a s s e r la t axe , p r é c é d e m -m e n t i n d i q u é e .

I n r o r m a l i o n n n n a n c l é r o - s — 3»/° : 61.50 : 3 1/2 " / ' : 89 .25 : 5 »/• : 88.70- R n s s e c o n s o l i d 4 " l ' : 64.50. C h e m i n s f r a n ç a i s : P. L. M. : 1015 ; O u e s t : 705. O b l i g a t i o n s : C o m m u n e s 1891 : 300, F o n c i è r e s 1913 : 390.

fli I ftijft« " ' P ' i c ® » ' ^ o i i r ^ « - M M W i (yij^ r cns l ' i gne i r i en i» , s ' a -

flrf.s.ser {I .Mmr» A. Gunlii-ir à L'inion .\ (jrxr.oh'..

Le sage n'avance rien qu'il ne prouve

C'est, en ce qui nous concerne, un adage que nous met tons en pratique depuis bien desannées déjà . Quand, en efTet, n sus disons que les Pi-Iules Pink constituent un -remède d 'une effloa-eité remarquable contre l 'anémie, la fai'bicpse, la neurasthénie, etc..., et, en Kénôral, contre toutes les maladies, les aflections et les malai-ses qui ont pour origine un appauvr issement du sang ou un afTaiblissement du sys tème nerveux, nous no manquons pas d 'appuyer notre af t l rmation d'exemples que chacun peut contrôler. Voici au jourd 'hu i une nouvelle allestation prise parmi celles qui nous parvien-nent chaque j o u r :

h } o i i n n P<'iir la Si i inl-Michol l l \ « I U M i ^ l D K i u r à Uxjp.noual, o o m p r o n a u l oi iv^ 'et e.Intntin» h couClior . S'y (idrtisst r .

é I ^ i i ^ n d o s u i t e o t m e u b l é e u n e V . . W U W I g r a n d e mi i i son c o n f o r i a -

tab ln ; remie®, Anurio p o r t i o n d e j a r d i n . S ' a d r e s s e r 3 7 , r u e B r ô m o n d d'Ara.

On Demardo . J J U S , . Grnrivi i l" , à Sninl-.Unr/m d'Kcubh^e près Liiifllc (Orne).

~ ^ d a m © BIWIHI, {!, rua Cloltnrs, r a p p e l l e à s a n o m b r e u s e olientiMe »|u 'el le d é t i e n t t m i j o u r s en d-'prtt un (rr 'ml s t o c k de l*»r i i | t i i i l«>s et c l ' O m -l>ri-M('«. (1. s pr ix il 11 ml Inii!.- (iMMeii-. iiM>e,' . Ivic (I r"(;il • gnli ' .ni ni p " u r In S . \ l s < » . \ D ' É l ' i f : u I c.lioix (le ( ; i i iH)4!>m\ (Iw r a i l l e , d e ' l ' o ih^ e t ' l i e n t eu depiH u n g r a n d s t o c k d o CH.«(qiietle!i« p o u r H o m m e s e l J e u n e s Gens , i l é r e t n p o u r e n f a n t s , e t c . T o u t e pe r . sonne s o u c i e u s e de ses intérêts doit v o i r let modicité de ses prix .

.Mlle CHl;;VALLIKR (CL Pierre Petit) « Je mo fais

un plaisir dereconnai i ro — nous écrit Mlle Chevallier, 18, boulevard Edgard-Quiuet, h P a r i s — q u e les Pilules Pink m'ont complètement remise de l 'anémie dont J'étais atteinte. J 'avais auparavan t essaye divers trai-tements , mais sans aucun suerès . C'est alors que j 'ai fait usage des Pilules Pink et je dois dire que, dès les.premières boites, j e constatai une amcMioralion sensible, et ù. la tin liu traite-ment j 'étais coinpiéteruent rétablie. Voilà dé jà plusieurs mois de cette gùérison. Depuis ma santé s'est maintenno parfaite ».

Mlle Chevallier exerce la profession de lin-gère. Comme tontes los piîrsonnes qui restent cons tamment enfermées, lo manque d'air et d'exercice avaient profondément altéré sa santé. Pour toutes ces personnes qu/; leur genre d'e.xistence expos.; plus queltoutes au t res h l 'anémie et à r.Hir.tibliss.semet du [syslème nerveux, les Pilules Pink sont spécialement recommandées, n:ir cKos conslituent un géné-rateur du sanK et un tonique des neri's par t i -culièrement énergique». P.ir leur action sur le sang et sur les nerfs, los Pilules Pink ont une inilucuco bienfaijii ' ite .=ur tout l 'organisme, donlclles s t imulent puissamment les fonctions.

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R i .

La F a m i l l e c i e s i n c ô r e m e i i o n t b i e n v o u l u a. q u e s de

Madame ROlii née Hanriet to Lo BIH.

!,. Il") 1917^ il i'.^ O./M'S

.MP.M f j ' - • l ' v i i e s c e l l e s q u i oiiL LéniOîgiio lie la s y m p a t h i e e. Celte d o n l o ' i r ^ u s e e i c - o n s t a n c p .

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Il fau! (jue lo putilic soit bi ;n convaincu que p^^rsonne ne peut Iravaillcr pour rien et que le Iravailo/l'orl à vilprixn'.i aucu;ie v a l e u r ; q u e seul le photo.^•|•al•he établi e t c o n n u , et dont la situation e l le pa.\sé sont une garantie peut lui donner un lr;iv;iil s( rieu.x.

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la HERNIE i s i E u n s Ar-iNt Aussi veuillez ero

1? avril loiG. Mme BEUZiT.

au Drennec en Snint-Cadou (Finistère)

m. LEROY, sp';cialiste-herniaire PARIS Je ne sais comment vous remercier , «ar

grâce à votre MERVEILLEUSE m Î t h o O E je suis C O M P L È T E M E N T GUERI, de m a HERNIE qui me faisait souffr i r depuis 2 0 ANS

5 décembre 191G, ROIGNANT Gabrie l

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rciiu. C'est pourquoi, nous sommes heureux d':^nnoncer à nos lecteurs que M. LEROY Ti' li'aubourg Saint-Martin, PARIS, sera à nou-ve iu parmi nous.

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" JOUVENCE de i'Abbé SOURY De par sa constitution, la femme est sujette i

un grand nombre de maladies qui proviennent de la mauvaise circulation du sang. Malheur à

fïW&ÉWiAc se sera pas soignée en temps uUle, car les pires maux ' La JOUVENCE d * l 'Abbé SOURY est composée dé plantes moi-

fcnsivcs sans aucun poison, el toute femme soucieuse de sa santé doit, au moindre malaise, en faire usage. Son rôle est de rétablir la parfaite circulation du sang et de décongestionner les diflérents oru.incs.KIle fait disparaître et cmpOche, du même coup, les Mala-dies Intiirionrcs, les Métritcs, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mau-vaises suites de Couches, Hémorragies, Pertes blanches, les Varices, rhR'bitcs, Hémorroïdes, sons compter les Maladies de l'Estomac, de rinlestin et des NerH?, qui en sont toujours la conséquence. Au moment du Retour d'ûge, la femme devra encore faire usage de la JOUVENCE de l 'Abbé SOURY pour se débarrasser des Chaleurs, Vapeurs, Elouffoments, et éviter les accidents et les infîrmltésqulsont la suite de la disparition d'une formation qui a duré si lon^emps .

L;i JOUVEWCJt; a a . sè trouve d;ins toutes les Ph;iin':uios, 4 fr. •> lo llaton, 4 fr. 6 0 franco gare. Les trois 11.li ons, i Z fr. » iVunco •gai'e contre mandat-poste adressé à la

acij Man . D U M O N T I E R , à Rouen. (Nolica cpntanant renseigaements gratis) 872

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P o n t - l * A b b é Voie à 1« g a r * . — Le 22 courant les

nommés .Mazo Henri, âgé de 30 ans, poseur, et Strul lu CorentlD, 35 ans, chef d'équipe, tous deux à la compa^tnie des chemins de fer armorica ins et d e m e u r a n t à Piozevet, étaient aperçus vers midi, br isant les scellés d 'un w a g o n , qui était s tat ionné à la ^a re de Pon t -l'Abbé. Ils ont ensuite ouver t la porte et pen-dan t que l'un deux faisait le guet , son com-pagnon pénétrnit dans le wagon : le deuxième y pénétrait aussi quelques instants après .

Il a lité constaté qu 'une caisse r en fe rman t des boites de sardines avait été brisée, 24 boî-tes avaient été enlevées.

Ces ama teu r s de sardines ont été arrêtés . C a r h a i x

Xiigiou d ' J k o a a e a r . Le Docteur Lan-cien, député, conseiller général , a été décoré de la Légion d 'Honneur , a i | t i tre do médecin de 1" classe, chef de la mission médicale, en-voyée par le gouvernement en Roumanie. Félicitations I

S I z u n Mort du Curé-J>0y»n. — Nous appre-

nons, avec regret la mor t & SIzun, de M. l 'abbé Lavanant , rnrrt doyen. Né ' n 1853 h Lanmeur , M. Lavanant lit ses études à Pont-Croix. 11 fu t successivement vicaire à Crozon, aumônier <i*ê UrsiUines Quimperlé, recteur à Ergué Armel el depuis l'JIO, curé-doyen de Sizun. (Vêtait un prêtre zélé, austère et dur pour lui-mémo, très bon «"t acpnf'illant pour les autres, .^u temps de suu roclural à Ei'Hué-Annel, il était t ou jours i u r pieJ, iiivcr comme été, ft trois heures et demie. Il avait acquis une grande érudition théologiquc ut fa t tout.) sa vie, un tlls tldèle de la Bretagne. Nous présentons à sa famille nos condoléances les meilleures.

I M o u o s o a t t r o i s Jum0a,ux d « X»r*mmn.

Nous annonçions dans notre numéro du i " avril , qu 'au hameau de Kerzéan, en Piouescat , une d a m e Néji avait donné le j o u r à trois Jumeaux . Doux d 'entre eux hélas! m o u r u r e n t la semaine passée, et le troisième a été en-te r ré samedi. Une souscription avait été ouverte pour aider la famille Néa. Ses résul ta ts l e sont faits t rop at tendre.

La mère é tant t rès malade, il ne s 'est point t rouvé une ou deux personnes pour s 'occuper de deux des enfants , pendant quelques mois. Ils eussent ci>pendant bien pousse, puisque de l 'avis de tous, ils no demandaient qu'& vivre.

L e F a o u ë t Courrimrdmê po»t»M eomd*mai. —

— Le courr ier auxiliaire des pdates Le Gall Isidore, 51 ans, qui faisait le convoyeur su r la ligne de Oourin K Meslan, a coinparu de-v a n t le t r ibunal , correctionnel de Pontivy pour avoir,, dans l'exercice de ses fonctions, ouver t un certain nombre de lettres.

C'était, a-t il donné comme e.Tcuse, pour l i re les correspondances que les j eunes tilles adressaient aux Poilus I

Le tr ibunal l'a condamné à trois mois de prison, 50 fr . d ' amende et à 3 ans d ' interdic-tion à to«tes fond ions et emplois publics.

I * o n t - S c d r f l Violmmt» Iuo»mdi»M, —Dimanciie, vers

3 h . 30 un violent incendie a détrui t plus de c inquante hectares de bois et de landes, situés le long du ScorB' entre le moulin du Lesié et le bas Pont-Scorir, appar tonent à Mme la princesse de Polignac, veuve do l'héro'ique capitaine, ancien maire. Grâce aux concours de tu,ute la population et à la prompte arr ivée de la p)mpfi automobiie do l 'arsenal, les chant iers de MM. Duparc el Pendéliau, négo-ciants, ainsi que le moulin do Le.Hlé. pun-nt être préservés. Ou croit que l inc-ndie a été cau"<é par l ' imprudence d'un Lorienlàis on pro-menade qui auraient voulu faire chaufl'er du cafô.

De plus, mercredi après-midi, par un temps t r è s soc, le leu s 'est déclaré subi tement dans les taillis de Gueiingan, situés à pro.ximité.

Au prerhicr signal, dus secours accoururent mais l 'eau' faisant ab.solument défaut , on du t se contenter de combat t re | l e déau au moyen de branches do sapin et de faire la part du feu .

Le bois incendiéappartenai t & M. de .Mauduit, chef d'escadron decavalerie , actuel lement aux a rmées . Quand au chiffre des pertes, il n'a pu ê t re encore évalué.

Coupêd» Coai0Mu. — L a s e m a i n e passée vers' .Jl heures et demi, le j eune Félix Laportc, 18 ans sortai t de chez son ami Nandollec, où il avait p;issé la soirée, quand il fu t assailli par deux garnements , 'Vincent Merrien iç ans. et Pierre Robert , 17 ans, tous deux garçons bouchers au Bas Pont-Scorrf.

Laporte, tout en appelant à l'aide, tenta de se défendre , mais il f u t f rappé do trois coups de couteaux par Robert et de plu.sieurs coups de nerf de bœuf par .Merrien. Seule l 'arrivée de Nandeilec et de M Roussotpl mit lin à U bataille. Encore Jacquec Natidelloc fut-il at-te in t de trois coup.s de couteau à la face.

L'état de Félix Laporte ayan t subi tement empiré , le Parque t do Lorient a cru devoir faire procéder samedi dernier , & l'arrestHlion des deux jeunes garnements , au teurs do l'agres-sion i.,e docteur Sefvel , médecin légiste, à été commis pour examiner les blessures du jnune Laporte .

I . o r l e n t

X>a Cim0tièr0 d0 JOJxmado. — Après le Dixmude de Charles le Oortlc, après La Brigade des Jean Le Goufin de orges r.c Bail, voici un au t re m o n u m e n t do gloire de proportion plus modeste. Ce n'oht qu 'un si.n-ple î oôme et non u'n exposé docuintmlaire Mais il e^l cer la inement appelé A pcrpélner, au tan t , bien que d'autrefiiçon, le soiivRnir d n Journees héroïques vécues par nus fusilliiT.s mar ins du 7 Octobre au 10 novembre 1914 Paul Broi.se, rédacteur au Nouvelliste de Lo-rient, bien connu de f e s couoitoyen.'i et de notre r<.''gion des marches do (Jornouiiillos et du Vannetais, pour tout l 'apport artist ique qu'il donne depuis trois ans aux œuvres do guer re (représentations Ihcàtrales, toiiiimlas etc) a fait dire, au Itiéàtre de Lorient les. SQ. ï l Mars et 10 avril dt t rni trs , par le quar t ier- inut-t re Bertraud, le litlenluenx di.seur du Conser-vatoire de Nantes, une O'Ie que nous repro-duirons, sans tarder , et ceux-là-môincs qui en fu ren t l e s héros, ceux qui seront revenus an pays (Combien l'en sont allés qui ne rovlendroat plus I)

aux heures ou les conviés des tablf.s nu pliâtes, leur demanderon t de dira quulqtit) cIim^p, pourront chanter , à l'aide do ces beaii.x v. rs. les gloires passées, et Plu* tard, quand noi enfants —cei réserves tuturca -Avides d'applaudir aux nobles aventures, Verront, par un matin de printemps radieux. Défiler un drapeau dont les plia glorieux Portant U double croix décernée aux plus dignes Quaad oa l e a r a n n dit que c«t irablea iniigiies Sont U rw^oo Mng proditnii lur ITMr,

•• " . - A

Tous, le coeur frémissant, s'écrieront de concert • En soutenant l'honneur de la France meurtrie, Les Bretons de Dixmude, ont sauvé la Patrie I »

Nos lecteurs dési reux d'obtenir cette pla-quette pourront s'àdresser, soit à l'auteur, M. Pau l Broise, Maison Bougnot, quai de Rohan, Lorient ou mieux à L'Union Agricole.

Tira à I « a i a r . — Du 8 au 10 mai, des t irs à la m e r seront, exécutés par les batteries de Qàvres, du Talud, de Kernével et de Po r t -Louis. Il est interdit au public de sé journer , pendant la durée des tirs, dans la zone dange-reuse comprise entre la batterie du Talud et Kernevéi.

Groi. ic S l é m o T — YvesLoDiberder nous appren d

dans différents organes de la Presse bretonne, la mor t au champ d 'Honneur à l 'âge de 29 ans, du sous l ieutenant Jean-René Calloc'b, connu des lettrés bretons sous le nom de « Dleimor » C'est un grand deuil pour b BP'.'ti^.'n"'intellertnclle que cette mor t frappni. t au bois (.i'U..., sur le nouveau f ron t au-dnià do Noyon, le 10 Avril, l 'un des meilleurs poëtés du Vannetais et de la Bas.«e Bretagne entière. On se rappelle que l'Echo de Paris, donna il y a quelque temps, .=ous la plume de René Bazin une éloquente paraphrase française de la Prière du Ouetleur, Peden er Gedour que l'on i.ouvrait moUre sur les lèvres de tout soldat breton : «

Eit bout aman lesket em es me zî, 'me sud Ihueloh e' in he«d éh onn staget ohton : Namabna brerl ErGédouuronn, beunek haniud, Ar burzcu er Reter me zu' garreg vrcton.

P o u r ôtre ici, j 'ai abandonné ma maison, mes parents, — Plus haut e.it le devoir auquel je 1110 suis attaché. ~ Ni (Ils ni père, je piuis le guiilteur sombre et muet . — Aux frontières do l'Est, j(î Rii-i le rocher breton » . Ce poôte fut , un admirable soldat au service de France. Toute sa vie il avait été un admirable profus-seur d'énergie et t ranchons le mot, un catho-lique de toutes pj,^eos 11 unissait le ciilto des lettres bretonnes et françaises à son a m o u r des choses de la mer . M. Yves Le Diberder dépositaire de ses volontés, nous donnera quel-que j o u r une édition, non seulement des poè-mes de nie'imor, mais nous avons bien lieu de l 'espérer, de la t rès importante somme de Folk lore. marit ime, recueillie de la bouche même des rudes compagnons, du matelot d part des pêches de maquereau. . .

Hier malin, vendredi, un service funèbre a été chanté en l'Eglise Saint-Tudy, do Grolx, pour le rppos do l 'àme du poète. Nous avons eu te g ranp regret , vu l 'occurence du journa l et de la difficulté des communicat ions do ne pouvoir y assister en notre nom et au nom d'un grand nombre de nos amis. Nous réité-rons. ici, à Madame Calloc'h mère du disparu, l'e.xpression de nos condoléances les plus res-peclueu.ses.

R e n n e s Zé0M cona0qu0ao0» dot réquiaitioBU.

— LtSyndica tdf t snégoc ian ts en grainsd ' l i le et-"Vilaine, dus Côtes-du Nord et du Morbihan vient, par l ' intermédiaire de son président, M. Perchais, d 'adresser aux parlementaires do la région une leltre demandan t leur Intervention prés d» s Pouvoi rs publics, dans l« but de parer aux conséquences d 'un réquisi t ionnement total des marchandises nécessaires à l 'alimentation du bétail, protestant contre le t rai tement de ri-gueur exl iê ine dont nos dépar tements sont l 'objet et préronisant une déclaration à la Marie, du nombre des têtes de bétail existant dans les formef', afin d'obliger le Ravitaille-ment, à délivrer aux intéres.sés la nourr i ture utile aux animaux.

l ' o l m p o n t Xacendie do forêt. - Déciiiémont c'est

une v('( it;»l)le épidi'tnio. Après, l..e Crannou, Paimpont, l'un drs pins beaux morcnaux île l'aiiliqu'! Brocéliande. Quatre cents hrc tarcs ont été brùlé.s.

Q u i ' n p e r l é . — Starché du 20 Avril T a u r e a u x , lo k i lo . , 0.00 à 0.80 ; b œ u t s d e o'i.-jhorifi l . l O à 1.15. v a o n o s d P b o n o l - -r ie 0.80 h. 0.80 ; v a c h e s Uitièr»!;? lôO à -400; ((éni3Sr;v, 150a aôO; p o r c s , 2 .3Cà2.40 e k i l . m o u l i n s , 0.00 À 0 .00 ; v e a u x , iii k i lo , 0.70 0-0.90.

T a x a t i o n : s u r f r o t n o a t , -irgu, RfilRln. a v o i n e . — P o m m e s d e t e r r e s a u c i s s e s , .30.00 ; b l a n c h e s , 24 0.1 ; S a r r a s i n 42.00 ; Foin les 500 k. 200 à ; Paille, id. 80 f r . Cidre p u r j u s 100 f r . ; o r d i n a i r e à 7( i fr . ;

0.0>î; œ u f s la d o u z . , 0.00-1.60; P o u l e t s de 5 f r . 00 à 10. 00 la c o u p l e .

T a x e d u b e u r r e . — La suppress i i - .n de la t a x e d u b e u r r e a é t é r e p o r t é e d u 15 av r i l a u 1 " m a i , e l l a i s s é e a u J u g e m e n t df-s P r é f e t s , ( l 'est ' d o n c u n e e r r e u r d e n o t r e p a r t d ' a v o i r i n d i q u é le p r i x p o r t é , en 1.1 m e r c u r i a l e , d u 15 Avri l Nul n ' a le d r o i t d ' o u l r e p / i s s e r la t axe , p r é c é d e m -m e n t i n d i q u é e .

I n r o r i n a t i o n M financières — 3°/° : 61.50 : :i 1/2 •/» : 89 .23 : 5 "!» : 88.TQ. R u s s e co i i so l id 4 V : 64.50. C h e m i n s f r a n ç a i s : P. L. M. : 1015 ; O u e s t : 705. O b l i g a t i o n s : C o m m u n e s 1891 : 300, F o n c i è r e s 1913 : 390.

a I ftUftp r p i i c e s . P o u r M (yu^ n n s c i g n e i r i e n i s , S 'h-

drfi.'^p'T ft Mmr» .A. OuiUiHr ô L'inion f/ricoln. .

Ai m m r k l'"''Ur la Sf i in t -Michel U . \ t U M W R D E I Ï H ' à Uxjn-lloml,

p o t r i p r o n a n l IMVM et c.IruDhf.» couChuc . ^ 'y « d r e s s e r .

A I ^ i i ^ M d o s u i t e o t m e u b l é e une U . U U V I g r a n d e m a i s o n c o n f o r l a -

Inbln ; r e m i c e , Anurio p o r t i o n d e j a r d i n . S ' a d r e s s e r 3 7 , r u e B r è m o n d d'Ara.

On Dema» d e çu' u ^ i ^ f p S s -Gff tnv i l l " , à Sninl-.\inrlm d'iicubh'e pi^ès Linglc (Orne).

B H i t H l , rue Clohnrs, rnp i ip I loO s a n o m b r e u s e

olieiiUMf (|U'ellft détiemt ton j o u r s en d. 'pAt un jrr 'nil .otook de l*Mri i | i i i i i rM et d ' O m -l > f « ' l l o s h d. s [iriN il "Il inl l o i i ! ' - o m ^ ' u k -iciifi -. Kilc (I r"i;i) ' gulMii.» ni p-'Uf l/i S.AI'^O.N D ' É T ^ ; u I c h o i x ili- C J m s M ! i n i \ d u P a i l l e , d e T o i l e et tx^nl IMI dep'M u n g r a n d s t o c k d o C a N q i i c U e » p o u r H o m m e s e t . l e u n e s Gens , U é r e t ^ p o u r e n f a n t s , e t c . T o u t e p e r s o n n e s o u c i e u s e de ses intérêts doit -voir la, modicité de ses prix.

L e sage n'avance rien qu'il ne prouve

C'est, en ce qui nous concerne, un adage que nous met tons pn pratique depuis bien desannées déjà . Quand, en eirct, n«u3 disons que les Pi-Iules Pink constituent un remède d 'une eflloa-cité remarquable contre l 'anémie, la faiblesse, la neurasthénie, etc..., et, en général , contre toutes les maladies, les aflections et les malai-ses qui ont pour origine un appauvr issement du sang ou un affaiblissement du sys tème nerveux, nous no manquons pas d 'appuyer notre aff irmation d'exempiog que chacun peut contrôler. "Voici au jourd 'hu i une nouvelle altestallon pri.se parmi celles qui nous parvien-nent chaque j o u r :

.Mlle CHL:VALLIE[\ (Cl. Pierre Petit) « Je mo fais un plai.sir dereconnaiiro — nous

écrit Mlle Chevallier, .18, boulevard Edgaid-Quinet, à Paris — que les Pilules Pink m'ont complètement remise de l 'anémie dont j 'étais atteint». J 'avais auparavant c.ss.-'.yé divers trai-tements, mais sans aucun suroès. C'est alors que j 'ai t'ait usage des Pilules Pink et je dois dire que, dès les.premières bottes, je constatai une amélioration sensible, et à la lin du traite ment j 'étais coinplôlenient rétablie. Voiîà déjà plusieurs mois de cette gùérison. Depuis ma santé s'est maintenno p:irfHite ».

Mlle Chevallier exerce ta profession de lin-gèro. Comme tontes les personnes qui restent cons tamment enfermées, le manque d'air et d'exercice avaient profondément al téré sa santé. Pour toul.'s ces personnes que leur genre d'e.xistcnce oxpos.:plus que' toutes aut res h l 'anémie et & l'.^traiblis'i.semet du |systèmo nerveux, les Pilules Pink sont spécialement recommandées, Ciir cKos constituent m géné-rateur du sang et un toni.iue des neris par t i -culièrement énergiques. P.ir leur action su r le sang et su r les nerfs, los Pilules Pink ont une inllucnce bionfuiîa'ite su r tout l 'organisme, dontelle.'' s t imulent puissainnient les fonctions.

Les Pilules Pink sont en vente dans toutes •es phai in.icii!S f i nu tlepôl : Piiarmacie Gablin, 2.3, rue Ballu, Paris : 3 fr. 50 la botte : 17 fr . 50 les 6 boites, franco.

M o n s i e u r L e G o f f r c K r e p 0 a n x , do t o u t e s o r l o . S a u v a g i n e s e t c r i n s . S ' a d r e s s e r à M. Gu i l l ou , Nouve l l e p l a c e a u x c h e v a u x .

L E J O U R ^ . M . I » K S D R N I O I ^ F I . L E M , I . A W O D E P A . V L H ^ U E , L \ P O U P E E

70, Boule.nnrd Saint Germain, P i ni < cotil''.-\anl modes el pnlron-i.ti araux direvs r» .v- i/.v l'vnliqws la P n L ' P » . E .WF»-I ) » , I , E . I ( ) L « \ . \ T , I ) Î : S R . M ' A V r s don-niinl mddfi'fs d'owraijes, palr-mx el dêcnupu

BELlBiEUôE f "*''"'" enfant au lit. Ecrire Mai.«on Hurot, à N.jnloS.

La J O L I E e R O O E R I E F R A N Ç A I S K

Pa ra i s san t lo 1 5 de rlianua mois 0 .3 0 L E N U /n c R O

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C.Ti'lluf'l, (Ml lii Villa h'iir-Mi<juiilinO, ro i i i f il. s CIIMNDS-SAIJLHS.

M» DHl^AiOllTH, !-^up;iltinnl M» OAC.lllC'r, Il Hi l i r ca Qii i i t iperi i ' .

•Vendra n o t a m m e n t : i î . i l i . r i . ' lie cu i s ' t i . ' cnis in i i ' î re ,

K;rvif',< Ji ili.; l;ible, a s - s i f l tu t , p l a t s , v c r r ' K, n s s i c i u ' s d'.i-iUMin i i ' s , la-l i l i 'aux, lii.'f, sn;iiiiiuM\<i, rnilo.lMS, c f c i l l i T - , r-^iHH, I m-i-, f <i:ti-iiils . h t I. r - , l ' M l ' Il .r- a u , UMf-iiilUH il • oii ' ' iiiiii ' ' t; . s i " ' ' ' d<' l o i l r i t o , tahli'^- ik- iiuiL. firt i iui-r e s a g l ace a s c u l p l u r . ' , b r o u e l l e , a r r o s o i r , ou t i lMleJa rd inag» ' , c a i s s e s , l)oi- ilt-«. c l i au l l ' ige , poL.-, on t e r r e , é c h e l l e s , e t c . . .

Au c o m p t a n t , 10 p o u r c e n t en s u s .

R i .

La P a m i i l b oie s i n c ô r e m e i i o n t b i e n v o u l u a q u e s d e

Madame m . née Hsnrie t to Le BiH.

d .u-M 'n, i,. 19 a-Til 1917, L l'i. C>.i !r <

Ainsi qi-. ' lo Ues c e l l e s q u i of i l LéniOigiio (le la s y m p a t h i e e . ct'Lle d o u l o n r ^ u ' ^ e i ^ i r -ons tancp .

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Depuis qijelque tomps, le public est soll ciié par cet tains ci iurtieis en pl iotugiaphic qui lui offrent des a,.;; iKs iiiiolographliiui.s à rlps prix di'ii--oi"i's,

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fcn.slves sans aucun poison, el toute femme soucieuse de sa santé doit, au moindre malaise, en faire usage. Son rôle est de rétablir la parfaite circul.ation du sang et de décongestionner les différents ortjancs.KIlc fait disparaître et cmpCche, du mCmecoup, les Mala-dies inlOriciircs, los Môtritcs, Fibromes, Tumeurs, Cancers, Mau-vaises suites de Couches, llémorraRics, Pertes blanches, les Varices, Ptilùbitcs, Hémorroïdes, sons compter les Maladies de l'Estomac, de rintcstin et des NerPî, qui en sont toujours la conséquence. Au moment chi Retour d'ilgc, la femme devra encore faire usage de la JOUVENCE do l 'Abbé SOURY pour se débarmsser des Chaleurs, Vapeurs. Etouffcmcnts.ct éviter les accidents et Icsinflrmitésqulsont la suite de la disparition d'une formation qui a duré si longtemps.

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