Commemorating the 50th Anniversary of ASEAN

a

Faire des affaires aux Philippines

Je tiens à remercier chaleureusement SGV & Co. pour la publication annuelle de son guide « Faire des affaires aux Philippines ».

La paix, l’ordre et la stabilité sont les piliers des nations progressistes. Sans ces prérequis assurant la croissance de notre économie et la sécurité de notre peuple, les opportunités se verront limitées, les gains se transformeront en pertes et nous n’aboutirons pas à un développement significatif. C’est pourquoi, durant les premiers mois de son investiture, le gouvernement s’est concentré sur l’éradication des drogues, de la criminalité et de la corruption.

Tandis que nous nous attaquons aux problèmes qui limitent la croissance de notre pays, nous mettons également en place des initiatives afin de promouvoir notre compétitivité et faciliter les affaires. Par ailleurs, nous allons élaborer une politique macroéconomique stable et prévisible, assouplir la réglementation sur la propriété et faciliter les investissements dans les secteurs tels que l’industrie manufacturière, l’agriculture et le tourisme. Nous allons également garantir que les personnes les plus fiables, réputées et qualifiées seront nommées aux postes clés du gouvernement mais aussi qu’un dialogue continu sera établi entre le gouvernement et les leaders de l’industrie afin que cette collaboration devienne la norme sous mon mandat.

Par conséquent, je souhaite la bienvenue à tous ceux qui désirent venir faire des affaires aux Philippines. Les principaux indicateurs démographiques et macroéconomiques soulignés dans ce document démontrent le potentiel de notre pays à croitre de façon exponentielle dans les années à venir. Investissez aux Philippines et je vous garantis que vous prospérerez tant que vous nous accompagnerez dans la réalisation du plein potentiel de notre peuple.

RODRIGO ROA DUTERTE

MANILLEDécembre 2016

LE PRÉSIDENT DES PHILIPPINES

b 1

MESSAGE

Les Philippines figurent parmi les économies de la région Asie-Pacifique dotées de la plus forte croissance. À ce titre, l’objectif de notre République, sous le gouvernement du Président Rodrigo Duterte, est de renforcer ses fondamentaux macroéconomiques et de doper la confiance des investisseurs à travers un programme d’actions socio-économiques en dix points. En parallèle, le Ministère du Commerce et de l’Industrie s’engage à améliorer la qualité de vie des Philippins en stimulant une croissance durable et bénéfique à tous qui favorisera la création d’emplois et d’opportunités entrepreneuriales, dans le but de réduire les inégalités et d’assurer la prospérité de tous.

Afin de maximiser le potentiel du pays, le gouvernement a opté pour une stratégie orientée vers la création d’une industrie à forte valeur ajoutée, innovante et performante, secteur dans lequel le pays possède déjà des avantages comparatifs. Le Ministère du Commerce et de l’Industrie accorde une importance particulière aux partenariats avec le secteur privé afin d’accélérer l’atteinte de ces objectifs. Nous nous efforçons également d’assurer un climat socio-économique propice aux affaires malgré le défi que représente l’intégration régionale à l’heure actuelle.

Les Philippines assurent la présidence du 50ème anniversaire de l’ASEAN en 2017. Par conséquent, la publication « Faire des affaires aux Philippines » se présente comme une source d’informations sur les perspectives économiques, la main d’œuvre, l’environnement juridique lié aux investissements, les secteurs porteurs et leurs défis ainsi que les développements sous le nouveau gouvernement. Le Ministère du Commerce et de l’Industrie est confiant dans la capacité de SGV & Co. à poursuivre sa mission d’accompagnement des investisseurs potentiels dans leur prospection du marché philippin.

Afin de favoriser le développement des secteurs porteurs du pays, le gouvernement renforce sa collaboration avec le secteur privé, avec comme ligne de conduite des objectifs communs : maintenir une croissance innovante et généralisée afin de que cette prospérité économique soit également bénéfique aux plus démunis.

RAMON M. LOPEZMinistre du Commerce et de l’Industrie

Avec ses ressources naturelles abondantes et des paysages à couper le souffle, les Philippines n’ont jamais déçu ceux qui ont pris la peine de s’y rendre. Et en effet, cette diversité n’est comparable à aucun autre pays. Mais peu importe, c’est son peuple qui fait la magie de ce pays. Même dans les situations les plus éprouvantes, les Philippins gardent le sourire et restent positifs. Ils sont bien entendu connus pour leur courtoisie et leur hospitalité mais constituent par-dessus tout un important vivier de talents. Compétents et polyvalents, les Philippins surpassent toutes les autres nationalités par leur dévotion. La population est active, éduquée, multiculturelle, bilingue et compétente.

Dans le classement 2017 World Bank – International Finance Corporation Doing Business Report, les Philippines sont classées 99ème contre 103ème en 2016 et le pays a gagné 49 places depuis 2011.

Le rapport 2017 mesure l’impact des réglementations sur le climat des affaires. Si le pays maintient sa position grâce à son commerce extérieur, les Philippines ont pu améliorer leur classement en donnant la priorité aux investisseurs minoritaires, en délivrant des permis de construire, en payant ses taxes et en honorant les contrats. Ces indicateurs mettent l’accent sur l’environnement bon marché, économiquement fiable et cosmopolite du pays.

Pourquoi investir aux Philippines ?

Luzon

Visayas

Mindanao

General Santos

BacolodCebu

Cagayan de Oro

Davao

Baguio

Cavite

Carte des Philippines

Bureau SGV & Co10 villes les plus compétitives*

Légendes :

Objectifs de croissance économique régionaleSelon le Plan de Développement des Philippines, une forte croissance devrait se manifester dans tout le pays avec l’appui des conseils de développement régional. .

Cities of Marikina, Manila, Makati, Valenzuela, and Parañaque

Naga

Iloilo

*Based on the 2014 Cities and Municipalities Competitive Index

Régions

2012(année de référence)

2016(cible haute

du Philippine Development

Plan)Region I: Ilocos 5.2 9.2Region II: Cagayan Valley 8.2 5.7Cordillera Administrative Region

1.0 6.5

National Capital Region 7.3 8.4Region III: Central Luzon 6.3 9.0Region IV-A: CALABARZON

7.0 7.6

Region IV-B: MIMAROPA 4.2 6.2Region V: Bicol 7.1 8.0Region VI: Western Visayas

7.5 8.8

Region VII: Central Visayas

9.3 12.5

Region VII: Eastern Visayas

(6.2) 5.6

Region IX: Western Mindanao

12.4 7.5

Region X: Northern Mindanao

7.4 9.5

Region XI: Davao Region 7.4 8.7Region XII: SOCCSKSARGEN

8.1 10.1

Region XIII: CARAGA 10.6 10.8ARMM 1.2 3.4

Aperçu de l’économie

Le taux de croissance du PIB des Philippines a atteint 6,8% en 2016, avec un dernier trimestre à 6,6%. Cette croissance est poussée par de nouvelles opportunités d’investissement ainsi que par la consommation intérieure. D’autre part, les secteurs comme la production, le commerce ou l’immobilier se développent et profitent de l’actualisation des taux d’intérêt bancaires. Depuis la mise à jour en 2013 de sa note par les grandes agences de notation tels que Fitch Ratings, Standard & Poor’s et Moody’s Investor Services, les Philippines continuent de fournir un avenir prometteur aux investisseurs.

En décembre 2016, l’augmentation des transferts de fonds en provenance de la dynastie philippine Overseas Filipino Workers a fortement contribué à la croissance de la consommation intérieure du pays, y compris pour le début de l’année 2017. En termes de secteurs, c’est l’industrie qui a enregistré la plus forte croissance (7,6% contre 6,5% les années précédentes). Le secteur des services a augmenté de 7,4% et celui de l’agriculture de 1,1%. En décembre 2016, l’exportation de marchandise s’élevait en valeur à USD 4,87 milliards, soit une augmentation de 4,5% par rapport à décembre 2015. Cette croissance

est imputable à cinq principaux produits qui sont l’huile de coco (146,5%), les autres produits minéraux (104,5%), les composants métalliques (66,4%), les produits chimiques (42,15%) et les autres produits manufacturiers (35,8%). Le Japon reste le premier pays d’exportation des produits fabriqués aux Philippines, suivi par les États-Unis et Hong-Kong.

La National Capital Region (Metropole de Manille) reste le territoire qui tire la croissance vers le haut, que ce soit en termes démographique, immobilier ou commercial. Les régions de Cavite, Bulacan, Laguna et Pangasinan sur l’île de Luzon sont les suivantes en termes de croissance de la population.

En termes de projets immobiliers, ce sont les régions de Cavite, Laguna et Rizal sur l’île de Luzon, ainsi que Cebu dans les Visayas qui arrivent après NCR. Enfin, concernant les projets commerciaux, ce sont les régions de Aklan et Cebu dans les Visayas, Pampanga sur l’île de Luzon et Davao del Sur à Mindanao qui talonnent la National Capital Region.

Source : Bureau des Statistiques Philippines

2 3

La population active

En octobre 2016, le Labor Force Survey relevait un taux d’emploi de 95,3% avec 41 millions de salariés (.54,9% dans le secteur des services, 27% dans l’agriculture et 17,2% dans l’Industrie).

Le taux de la population active en octobre 2016 s’élevait à 63,6%, ce qui représente une population active de 68,7 millions de personnes. D’autre part, le taux de chômage est passé de 5,4% à 4,7% sur le dernier trimestre.

Source : Bureau des statistiques Philippines

La délocalisation et sous-traitance

La République des Philippines, avec une population éduquée, bilingue et peu couteuse, est l’un des pays les plus prisés en matière de sous-traitance et constitue une destination attrayante pour les entreprises.

Le secteur philippin des Business Process Outsourcing a enregistré une croissance de 19% entre 2011 et 2015. La IT & Business Process Association of the Philippines (IBPAP) cible des recettes de 40 milliards de dollars et une part de marché globale de 15% à l’horizon 2022. Dans son IT-Business Process Management (BPM) Roadmap 2022, l’IBPAP vise la création de 1,8 million d’emplois directs dans ce secteur et un total de 7,6 millions d’emplois directs et indirects. De son côté, la Banque Mondiale anticipe des recettes à hauteur de 35 milliards de dollars pour 2018, ce qui dépasserait les prévisions.

Cette industrie offre des services à un grand nombre d’entreprises Nord-Américaines, Asiatiques

ou Européennes appartenant au classement Fortune 1000. Les Philippines restent le pays leader pour les services vocaux BPM et arrivent en 2e position pour les services non-vocaux. Ces activités se développent dans des secteurs tels que la santé, l’IT, la finance et la comptabilité, les ressources humaines et les processus créatifs.

En 2016, le cabinet de consulting Tholons a classé Metro Manila second et Cebu septième dans le « Top 10 Outsourcing Destinations », tandis que les villes de Davao, Santa Rosa, Bacolod, Iloilo, Dumaguete, Baguio et Metro Clark figuraient dans le Top 100. L’association IT-BPAP a également l’intention de créer 500 000 emplois en dehors de Metro Manila d’ici à 2022.

Parmi les activités éligibles pour le Philippine Economic Zone Authority (PEZA), on retrouve : les services IT tels que le BPO, les centres d’appels, le cryptage de données, le développement et le traitement de logiciel et le développement de contenu multimédia.

En octobre 2016, le PEZA comptait 243 centres IT en opération. Ces zones délimitées par le gouvernement ont pour principe d’être l’unique point d’entrée pour les investisseurs de services électroniques qui souhaiteraient s’implanter aux Philippines. Manila, Baguio, Cebu et Davao sont connus pour être les plaques tournantes des technologies de l’information et de la communication du pays. Cependant, on observe également un développement rapide de hubs NTIC en dehors de Manila comme à Bacolod, Bohol, Cagayan de Oro, Clark, Dumaguete, Iloilo, Legaspi, Lipa, Naga et Rizal. Plusieurs de ces villes, en plus de celles mentionnées par le cabinet Tholons, sont destinées à devenir les prochaines plaques tournantes pour les investissements IT.

Sources: Tholons, IT and Business Process Association of the Philippines, World Bank, Philippine Economic Zone Authority

Le tourisme

Le tourisme est une autre opportunité de l’économie philippine. Le Philippine Department of Tourism rapporte 6 millions d’entrées touristiques en 2016, soit une augmentation de 25% par rapport à 2014 (4,8 millions). Les recettes liées à ces entrées ont également bondi de 433,6 millions de dollars entre Juillet 2015 et Juillet 2016.

Le pays compte dix aéroports internationaux dont certains seront rénovés via des partenariats publics-privés (PPP). Les plus importants sont ceux de Manila, Cebu, Davao, Clark, Pampanga

La nouvelle administration du Président Rodrigo Duterte a présenté son programme socioéconomique basé sur 10 points fondamentaux en Juin 2016.

et Laoag. L’aéroport international Ninoy Aquino est le plus important du pays. Avec ses cinq terminaux et ses voies domestiques et internationales, il desserre l’Asie, le Moyen Orient, l’Europe et l’Amérique du Nord.

Le US Department of Transportation‘s Federal Aviation Administration a révisé la classification des Philippines et place ce pays en catégorie 1 en matière de sécurité aérienne. Cela permet aux compagnies aériennes locales d’étendre leurs activités aux États-Unis.

L’Union Européenne autorise également désormais les compagnies locales Philippines Airlines et Cebu Air Inc. à circuler dans l’espace aérien européen. Cela fait suite à la mise en conformité de ces compagnies aux normes internationales de sécurité.

L’aéroport international de Mactan à Cebu reçoit des vols de Busan, Doha, Taiwan, Hong Kong, Singapour et bien d’autres villes de Corée, de Chine ou du Japon. Celui de Davao accueille régulièrement des vols en provenance d’Indonésie et de Singapour ainsi que des vols saisonniers depuis Macau.

L’aéroport international de Clark a des vols réguliers venant de Hong Kong, Doha, Dubai, Macau, Singapour et d’autres villes en Corée et

en Malaisie. L’aéroport de Subic dans la région de Zambales traite des vols de la Corée et de Macau, tandis que celui de Laoag dans la région Ilocos Norte reçoit les vols de Macau. L’aéroport de Kalibo à Aklan est régulièrement relié à Taiwan et à d’autres villes en Chine ou en Corée.

Les autres aéroports internationaux du pays sont ceux de Puerto Princesa à Palawan, et de Zamboanga et General Santos dans la région de Mindanao.

Concernant les voies maritimes, la majorité des paquebots et des navires internationaux s’amarrent au port de Manila. Les navires internes connectent Manille à la plupart des ports des autres provinces. Source: Philippine Department of Tourism

L’industrie manufacturière

Le National Statistical Coordination Board précise que la croissance de l’industrie manufacturière s’est poursuivie, avec un taux de 14,4% en 2016. Cela accompagne la mise en place par le gouvernement de la Philippine Manufacturing Industry Roadmap, qui a pour objectif de représenter 30% de la valeur ajoutée de l’économie et 15% des emplois à l’horizon 2025, contre respectivement 22% et 8% en 2012.

Les 10 points socioéconomiques du gouvernement de Duterte

Politique macroéconomique

Réforme fiscale Compétitivité et climat des affaires

Dépenses d’infrastructures

Développement des provinces

Gestion et administration foncière

Développement du capital humain

La culture : science, technologie et arts

Programme de protection sociale

Responsabilité parentale et sexuelle

4 5

La première phase de ce plan de développement se déroule entre 2014 et 2017 et se concentre sur l’automobile, les pièces détachées d’avions, l’électronique, l’habillement, l’industrie des ressources, l’industrie chimique, le mobilier, l’outillage et la construction de navires. Durant la deuxième phase, entre 2018 et 2021, les efforts se porteront sur des industries à plus forte valeur ajoutée. Des investissements en amonts seront réalisés dans des secteurs tels que l’industrie chimique, de l’acier, des technologies médicales, dans les petites et moyennes entreprises ainsi que dans l’innovation. Enfin, la troisième phase, de 2022 à 2025, sera dédiée aux activités de haute technologie, aux infrastructures de transport et aux composants électroniques et chimiques, l’objectif étant également de devenir un hub régional pour l’automobile, l’électronique, l’outillage lourd, les vêtements et l’alimentation.

En novembre 2016, les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 6,97 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 25,4% par rapport aux 5,56 milliards de dollars pour la même période en 2015. L’industrie manufacturière est le secteur qui a reçu le plus d’investissements. Au vu du classement de l’économie des Philippines par les différents cabinets et instituts, ces IDE devraient continuer de croître dans les années à venir. Sources: Philippine Department of Trade and Industry, Philippine Statistics Authority, Bangko Sentral ng Pilipinas

Le secteur du bâtiment

Le secteur de la construction est un des plus grands contributeurs dans le développement du l’immobilier, ainsi que dans le projet gouvernemental de développement des partenariats public-privé. Ces partenariats visent principalement les chantiers d’infrastructures et de rénovations de zones sinistrées.

Au dernier trimestre 2016, le secteur du bâtiment a enregistré une croissance de 11,1% contre 8,2% l’année précédente. Les investissements publics en infrastructures ont augmenté de 23% contre 20,1% au trimestre précédent et, en parallèle, le secteur privé a augmenté ses investissements de 16,2%. Les perspectives et les attentes de ce secteur clef restent positives pour la période 2016-2020. Dans le Philippines Infrastrcuture Report Q1 2017, l’institut BMI Research prévoit une croissance du secteur de 9% en 2017 et de 8,5% en 2018. Ces prévisions prennent en compte le nouveau plan de développement du gouvernement qui prévoit un investissement de plus de 144 milliards de dollars dans les infrastructures entre 2016 et 2022, ainsi que les contrats signés par le Président lors de sa visite en Chine en octobre 2016 pour 24 milliards de dollars.. La croissance du secteur est donc principalement dûe au plan de développement du pays, Vision 2021, ainsi qu’à la croissance de la population, à l’urbanisation et aux nouvelles

politiques favorables aux partenariats public-privé. D’ici à décembre 2017, 26 projets de ce type devraient voir le jour. Sources: BMI Research, PPP Center website, Philippine Statistics Authority

L’industrie minière

Selon le Philippine Department of Environment and Natural Resources (DENR), le pays estime ses réserves à 14,5 milliards de tonnes de minerais métalliques et 67,66 milliards de tonnes de minerais non-métalliques. Il s’agit du 5ème pays avec le plus de minerais, du 3ème pour l’or, 4ème pour le cuivre et 5ème pour le nickel.

Les statistiques minières délivrées par le Mines and Geosciences Bureau en février 2017, évaluaient la production brute totale 2,1 milliards de dollars.

À ce jour, on dénombre 41 sites d’extraction de minerais métalliques. Parmi ces exploitations, 27 sont dédiées au nickel, six à l’or (et en partie à l’argent), trois au cuivre (et en partie à l’or et à l’argent), quatre au chromite et une au fer. Sources: Philippine Department of Environment and Natural Resources, Mines and Geosciences Bureau

Les énergies renouvelables

Le 2012-2030 Philippine Energy Plan préparé par le nouveau gouvernement estime que la contribution des énergies renouvelables au mix énergétique du pays pourrait croître de 3,2% par an en moyenne pour représenter une part de 37,1%. Le pays est déjà le second plus grand producteur d’énergie géothermique mondiale avec des ressources équivalentes à 2600 mégawatts toujours inexploitées. Il y a également un potentiel d’énergie éolienne de 70 000 mégawatts et d’énergie hydraulique de 13 097 mégawatts.

Au total, 724 contrats liés aux énergies renouvelables pour un potentiel de 14 498 mégawatts ont été accordés dans la première moitié de 2016 alors que la capacité totale initiale était de 4132,5 mégawatts. Parmi ces contrats, 398 concernent l’hydraulique, 160 le solaire, 144 le réseau électrique et 16 sont destinés à un usage propre.

Les Philippines ont également un réel potentiel concernant l’exportation de biodiesel, notamment grâce à sa forte production de noix de coco et de sucre de canne, deux sources essentielles

de biocarburants. Avec 11 sites de production d’éthanol, la production est estimée à 322 millions de litres pour 2017. Source: Philippine Department of Energy

L’agriculture et l’élevage

Avec pas moins de 10 millions d’hectares de terres agricoles, la République des Philippines est un exportateur majeur de bananes, de noix de coco, d’ananas et de produit issue de la pêche. Le sucre de canne et la noix de coco sont des sources majeures de biocarburants tels que le bioéthanol ou le coco-diesel. D’autre part, l’agriculture représente 27% de la population active. Le secteur a enregistré une croissance de 1,11% au dernier trimestre 2016. Le secteur de la culture représente à lui seul plus de 50% du secteur agricole, pour une valeur de PHP 268,8 milliards (USD 5,38 milliards). Les productions qui ont le plus augmentés sont les productions de bananes, d’ananas, d’abaca, de cacahuètes, de manioc, de patates douces, de tomates, d’aubergines et de calamansi (citron philippin). L’élevage (17,85%), la volaille (15,03%) et la pêche (16,41%) ont également contribué à la croissance de ce secteur. Source: Philippine Statistics Authority

6 7

Politique d’investissement et incitations

Les investissements sont évidemment très appréciés aux Philippines. Il n’y a que quelques activités économiques où des restrictions sur le droit de propriété pour les étrangers sont appliquées.

La législation et la réglementation philippines assurent les droits fondamentaux à tous les investisseurs et toutes les entreprises, dont : • Liberté d’expropriation sans indemnité• Le droit de verser des profits, des plus-values

et des dividendes selon les lignes directrices de la Bangko Sentral ng Pilipinas, l’autorité financière du pays.

• Le droit de rapatrier les produits suite à la liquidation d’un investissement

• Le droit d’acquérir des devises étrangères afin de verser des intérêts sur des obligations étrangères.

Les investissements aux Philippines sont régulés. À ce jour, des propositions sont en cours d’examen pour consolider les incitations existantes en une seule et unique loi qui regroupera les subventions et la gestion des incitations fiscales et non-fiscales.

Vous trouverez ci-dessous les principales lois relatives aux investissements aux Philippines.

Foreign Investments Act (FIA) of 1991 (or Republic Act n° 7042 as amended by RA n° 8179)Le Foreign Investments Act (FIA) de 1991 libéralise l’entrée d’investisseurs étrangers aux Philippines.

Sous le FIA, les entreprises étrangères sont dans leur ensemble autorisées à conduire leurs affaires en étant soumises à certaines restrictions listées dans le Foreign Investments Negative List (FINL), liste mise à jour régulièrement. Le FINL est une sélection d’activités économiques pour lesquelles les investissements étrangers sont restreints où limités. On y trouve deux composantes principales:

Liste A : activités strictement réservées aux personnes de nationalité philippine selon la Constitution et d’autres lois spécifiques au secteur

Liste B : activités et entreprises pour lesquelles l’actionnariat étranger est légalement limité. Parmi celles-ci, on retrouve des activités relatives à la protection ou au respect des lois,

et des activités qui engendrent des problèmes de santé publique et morale. Cette liste comprend les petites et moyennes entreprises du marché domestique ayant un apport en capital inférieur ou égal à USD 200 000, sauf celles qui impliquent des technologies avancées certifiées par le Department of Science and Technology ou qui emploient plus de 50 personnes, auquel cas un versement de capital de USD 100 000 minimum est autorisé.

Omnibus Investments Code of 1987 or Executive Order (EO) n° 226, as amended by Republic Act (RA) n° 7918Mis en place par le Board of Investments (BOI), l’Omnibus Investments Code of 1987 est un set complet d’incitations pour les entreprises locales et étrangères engagées dans des activités considérées par le gouvernement comme prioritaires pour le développement national.

Pour prétendre aux incitations du BOI, une entreprise doit s’engager dans une activité listée dans l’Investment Priorities Plan (IPP). La liste pour 2017-2019 se concentre sur le développement et la promotion d’industrie innovante, la création d’emploi et l’entrepreneuriat.

Auparavant, une entreprise exerçant dans un domaine ne faisant pas partie de l’IPP pouvait également profiter des incitations mises en place si elle remplissait les critères suivants :• Au moins 50% de la production est destinée à

l’export (pour les entreprises Philippines)• Au moins 70% de la production est destinée

à l’export (pour les entreprises ayant plus de 40% de capital étranger)

Les entreprises enregistrées auprès du BOI profitent d’incitations fiscales et non-fiscalesLes incitations fiscales comprennent notamment une exemption fiscale de six ans pour les nouvelles entreprises enregistrées portant un projet pionnier, de quatre ans pour les entreprises ne portant pas un projet innovant et de trois ans pour les projets d’expansion ou de modernisation ; des déductions fiscales pour les coûts de la main d’œuvre, ou des crédits d’impôts.

Les incitations non-fiscales se traduisent par des procédures administratives et douanières simplifiées, une absence de restriction sur l’utilisation de certains équipements et la possibilité d’employer des personnes de nationalité étrangère.

Special Economic Zone Act of 1995 (RA n° 7916, as amended by RA n° 8748)Cette loi de 1995 a été mise en place afin d’encourager la croissance économique grâce au développement de zones économiques particulières appelées « Ecozones ». Le Philippine Economic Zone Authority (PEZA) met cette loi en application et garantit des incitations aux entreprises qui s’implantent dans ces Ecozones.

Les Ecozones sont des territoires délimités par le gouvernement pour équilibrer le développement des régions entre l’agriculture, l’industrie, le commerce et le tourisme. Ils sont constitués par des zones industrielles, des zones export, des zones de libre-échange, des zones d’écotourismes ou encore des zones IT.

Chaque Ecozone se développe de façon indépendante avec un minimum de communication avec le gouvernement. Elles doivent gérer elles-mêmes leur économie, leurs finances, leur industrie et leur tourisme, sans le soutien du gouvernement. L’administration de ces zones doit également offrir aux communautés locales et existantes de quoi créer des liens avec les autres entités du pays.

Les entreprises que l’on retrouve dans ces zones ont généralement des activités d’export, de service, ou bien des projets innovants.

Les incitations disponibles dans les EcozonesLes incitations disponibles pour les entreprises présentes dans les Ecozones dépendent de leurs activités. Elles peuvent notamment prétendre à un taux d’imposition réduit de 5% sur leur revenu brut (qui se substitue à la totalité des impôts nationaux et locaux), après la durée de l’exemption fiscale initiale, à une importation gratuite d’équipement, de matériaux bruts et d’autres marchandises, à des exemptions fiscales et autres déductions et crédits d’impôt.

Bases Conversion and Development Act of 1992 (RA n° 7227)

Subic Special Economic and Freeport ZoneAdoptée en 1992, cette loi est à l’origine du Bases Conversion and Development Authority, le Subic Bay Metropolitan Authority (SBMA), et du Subic Special Economic and Freeport Zone (SSEFZ) pour les villes d’Olongapo et de Subic, dans la province de Zambales, (territoires militaires définis en 1947 par les Philippines en accord avec les États-Unis), et la juridiction territoriale des municipalités de Morong et Hermosa, dans la

province de Bataan. Le projet, pour ces 67 000 Hectares du Subic Bay Freeport, consiste à créer un centre industriel, commercial et financier autonome associé au port international déjà présent et pouvant accueillir 600 navires.

Clark Special Economic and Freeport ZoneEn 2007, le RA n° 7227 a été modifié pour devenir le RA n° 9400 qui créé de nouvelles zones économiques particulières dont la Clark Special Economic and Freeport Zone (CSEFZ). Cette zone correspond à l’ancienne base militaire de Clark et aux espaces environnants définis en 1947 par les États-Unis et les Philippines, à la juridiction d’Angeles City dans la province de Pampanga et aux municipalités de Capas et Bamban dans la province de Tarlac.

Tout comme la SSEFZ, le CSEFZ est une ancienne base militaire américaine convertie à un usage civil. Le projet est d’utiliser les 4400 hectares de la zone principale et les 27600 hectares des zones environnantes pour créer un centre urbain dédié à l’IT, à l’aviation et à la logistique pour le tourisme et les entreprises présentes. La CSEFZ comprend l’aéroport international de Clark.

Les entreprises qui s’enregistrent dans ces zones économiques spéciales profitent de nombreuses incitations à l’investissement telles que des infrastructures commerciales, résidentielles et touristiques de haute qualité, des importations détaxées et un taux d’imposition réduit à 5% sur les bénéfices bruts au lieu des impôts nationaux et locaux en vigueur.

An Act Providing for the Terms, Conditions, and Licensing requirements of RAHQs, ROHQs, and RWs (RA n° 8756)Le Republic Act n° 8756, ratifié le 23 Novembre 1999, détaille les règles et les directives concernant l’ouverture ou l’entretien de sièges régionaux (Regional or Area Headquarters - RAHQs), de centres d’exploitation régionaux (Regional Operating Headquarters - ROHQS) et d’entrepôts régionaux (Regional Warehouses - RWs) pour les entreprises multinationales.

Source: Subic Bay Metropolitan Authority

8 9

Les ROHQs sont des filiales installées aux Philippines sous l’égide d’entreprises multinationales. Ces dernières sont autorisées à déduire des recettes à condition de fournir des services de qualité à leurs filiales. Ces services comprennent, entre autres, l’administration et la gestion de la filiale, la coordination et l’organisation des relations d’affaires, l’approvisionnement de matériels bruts ou de composants et un appui pour la gestion financière.

Les RAHQs sont des filiales installées aux Philippines sous l’égide d’entreprises multinationales. Ces dernières ne sont pas autorisées à générer ou déduire des recettes depuis les Philippines. Les Regional or Area Headquarters agissent en tant qu’entité de contrôle, de communication et de coordination entre les différentes filiales présentes dans la région.

Les RWs sont impliqués dans le stockage de pièces détachées, de composants, de produits semi-finis et de matières premières. D’autre part, les Regional Warehouses complètent les processus de transaction et de ventes réalisées par leur maison mère et prennent en charge le stockage de produits achetés par la maison mère et destinés à l’exportation.

Les licences RHQs et ROHQs d’établissement non bancaires non financiers sont délivrées par la Securities and Echange Commission (SEC), après validation par le BOI (Board Of Investment). Les établissements bancaires et financiers se verront délivrer leur licence ROHQ par la SEC et la banque centrale Bangko Sentral ng Pilipinas (BSP), également après validation par le BOI. Le premier organisme à contacter pour ouvrir une RWs en dehors des Ecozones est également le BOI.

Tax Treatment and Incentives of RAHQs and ROHQsLe RA n°8756 offre des incitations fiscales et non-fiscales pour les RAHQs et les ROHQs et pour les employés (philippins ou étrangers). Ces incitations comprennent l’exonération de la totalité des impôts locaux ainsi que des charges requises par les autorités locales, à l’exception des impôts fonciers sur la modernisation des infrastructures. Les RAHQs et ROHQs profitent également d’importations non-imposables pour les équipements de formation et de conférences indisponibles aux Philippines, destinés exclusivement aux RHQ ou ROHQ dont il est question. Ces importations doivent d’abord être approuvées par le BOI.

Les employés expatriés dans les RHQs ou ROHQs recevront des incitations telles qu’un visa à entrées multiples, un taux d’imposition

préférentiel de 15% sur les revenus pour les employés aux compétences techniques ou managériales, l’importation gratuite du mobilier personnel et l’exonération des taxes de voyages.

Investor’s Lease Act (RA n° 7652)Le Republic Act n° 7652 autorise les investisseurs étrangers à louer un terrain à des fins commerciales aux Philippines pour une durée maximale de 75 ans (contre 50 ans auparavant).Avec cette loi, n’importe quel investisseur qui injecte du capital dans le pays peut louer un terrain privé tant que la loi Philippines et les conditions suivantes sont respectées : 1. Le bail doit être signé pour 50 ans, renouvelable

une fois seulement pour 25 ans ;2. Le terrain doit être loué uniquement pour un

investissement ;3. Le bail doit être conforme au Comprehensive

Agrarian Reform Law et au Local Government Code. Export Development Act of 1994 (RA n° 7844)Cette loi a pour objet la mise en place d’incitations envers les exportateurs afin qu’ils investissent dans leur secteur d’activité. Les exportateurs ont la caractéristique de générer au moins 50% de leurs revenus par le biais de produits ou de services vendus à l’étranger.

Caractéristiques du Export Development Act (EDA)Les points suivants sont les caractéristiques principales du EDA :• Institutionnalisation de l’Export Development

Council (EDC) pour orienter la stratégie à l’export;• Privatisation des fonctions de communication

liées à l’export qui peuvent être gérées par le secteur privé, y compris la mise en place de World Trade Center;

• Mise en place d’un organisme privé de financement à l’exportation dont l’objet est de soutenir les besoins du secteur export;

• Octroi aux exportateurs d’incitations fiscales en harmonie avec celles déjà existantes, mais pas aussi fortes que celles des économies nouvellement industrialisées.

Incentives Available to Exporters Registered under EDALes incitations de l’EDA sont octroyées en sus des autres incitations délivrées par d’autres organismes gouvernementaux tels que le BOI ou le PEZA. Amended Build-Operate-Transfer (BOT) Law (RA n°7718)La loi BOT définit la stratégie et le cadre réglementaire de la participation du secteur privé dans le développement des projets d’infrastructures et dans l’offre de services qui sont normalement sous la responsabilité du gouvernement.

Imposition

La Constitution Philippine stipule que les règles d’imposition doivent être uniformes et équitables. Aussi, le congrès a également pour fonction d’assurer un système d’imposition évolutif. Le Tax Reform Act de 1997 (RA n°8424) a été ratifié dans le but de promouvoir une croissance économique durable en rationalisant le Philippine Internal Revenue System ainsi que la gestion fiscale. Des amendements à la Tax Reform Act de 1997 ont été apportés, dont le plus récent et significatif est le RA No. 10378, qui met en place une exemption de la taxe de 2.5% Gross Philippine Billings Tax pour les sociétés de transport, sous la condition d’un accord de réciprocité avec le pays d’origine de cette même société.

Proposition de réforme fiscale globale

L’administration actuelle souhaite réformer le système fiscal en cours d’année 2017. En effet, le gouvernement souhaite renforcer l’efficacité de son système d’imposition afin de lever les fonds nécessaires pour supporter les différents projets d’investissement. Cette réforme fiscale comprend six ensembles, ou propositions d’impôts, qui incluent la diminution des impôts des particuliers et des entreprises. La réforme contient également des mesures compensatoires.

Income taxation

Impôts sur les revenus

Entreprises

NomenclatureLes entreprises domestiques étant sous la réglementation des Philippines sont taxées sur leur revenu mondial net imposable. Les entreprises étrangères résidentes aux Philippines sont imposables sur leur revenu net imposable généré sur le territoire philippin. En revanche, les entreprises étrangères non-résidentes sont imposables sur leur revenu brut généré sur le sol philippin. Une entreprise étrangère résidente est une entité constituée sous une juridiction étrangère et qui est engagée dans des relations de commerce ou d’affaires sur le sol philippin. Toute autre entreprise étrangère est considérée comme non résidente.

Taux d’imposition sur les revenus pour les entreprises domestiques et étrangères résidentesLe taux d’imposition sur les revenus pour les entreprises s’élève à 30% du revenu net imposable. Cependant, la réforme proposée par le gouvernement souhaite réduire ce taux à 25%. Les redevances, intérêts, dividendes et autres revenus passifs d’entreprises domestiques ou étrangères résidentes sont soumis à des taux différents.

10 11

Taux d’imposition particuliers pour certaines entreprises domestiques et étrangères résidentesLes établissements d’enseignement privé et les hôpitaux à but non-lucratifs sont soumis à un taux d’imposition de 10% de leur revenu net imposable. Les entités de dépôts de devises étrangères (Foreign Currency Deposit Units – FCDU) et de dépôts extraterritoriaux (Offshore Banking Units – OBU) sont exonérées de tout impôt sur les revenus provenant de transactions en devises étrangères avec des entreprises étrangères non résidentes ainsi qu’avec les autres FCDU et OBU, les banques commerciales locales et les filiales de banques étrangères approuvées par la Bangko Sentral ng Pilipinas (BSP). Les revenus d’intérêt des FCDU et des OBU venant de prêts en devises étrangères octroyés à des entreprises résidentes autres que les FCDU ou OBU sont soumis à un taux d’imposition de 10%. Les transporteurs internationaux sont assujettis à la Gross Philippine Billing Tax au taux de 2,5%. Cependant, ils peuvent être exonérés si leur pays d’origine fournit des avantages fiscaux similaires aux entreprises de transport philippines. Les sièges régionaux administratifs (RAHQs) d’entreprises multinationales sont exonérés d’impôt sur le revenu tandis que les sièges régionaux d’exploitation (ROHQs) d’entreprises multinationales sont soumis à un taux de 10% sur leur revenu net imposable.

Les incitations fiscales telles que l’exemption fiscale temporaire sur les revenus ou les taux préférentiels de 5% sur le revenu brut sont accordées aux entreprises implantées dans les Ecozones, dans la Subic Bay Special Economic and Freeport Zone et dans la Clark Special Economic and Freeport Zone.

L’impôt sur les versements des profits des filiales (Branch profit remittance tax – BPRT)Les transferts réalisés par les filiales des multinationales étrangères aux Philippines (excepté celles dont l’activité est enregistrée auprès du PEZA et les autres entreprises se trouvant dans les zones économiques privilégiées telles que la Subic Bay Mettropolitan Authority et la Clark Development Authority) vers leur maison mère sont soumis à un taux d’imposition de 15%. Autres impôts sur les entreprisesLes entreprises sont également soumises à un impôt minimum sur le revenu, à un impôt sur les bénéfices marginaux et à un impôt sur les revenus irrégulièrement engrangés.

Impôt minimum sur le revenu (Minimum corporate income tax – MCIT) : les entreprises ayant un revenu net imposable négatif ou égal à zéro, ou dont l’assujettissement à l’impôt est inférieur à l’impôt minimum sur le revenu au début de leur quatrième année fiscale, sont soumises à un impôt minimum sur le revenu annuel brut de 2%. Tout excès du MCIT par rapport au RCIT doit être transféré sur les trois années fiscales qui suivent.

Néanmoins, le Ministre des Finances peut suspendre le MCIT à condition de recevoir de la part de l’entreprise candidate, une preuve, validée par un représentant du Commissioner of Internal Revenue, que l’organisation a enregistré des pertes majeures dûes à un conflit social, à un cas de force majeure ou à des événements légitimes.

L’impôt sur les avantages en natures : les avantages en nature accordés aux cadres et aux managers sont soumis à un impôt de 32% sur leur valeur majorée.

L’impôt sur les revenus irrégulièrement engrangés : les revenus irrégulièrement engrangés par les entreprises domestiques, excepté dans le cas d’entreprises publiques, d’établissement bancaires et intermédiaires financiers et de compagnies d’assurances, sont soumis à taux d’imposition de 10%. Lorsqu’une entreprise accumule des gains au-delà de ses activités, on est en droit d’envisager que le but est d’éviter les impôts pour les actionnaires, sauf preuve du contraire.

Impôts pour les entreprises non-résidentesHabituellement, les entreprises non-résidentes sont imposées à hauteur de 30% sur les revenus bruts provenant des Philippines tels que les dividendes,

les loyers, les redevances, les indemnités ou les rémunérations pour services techniques. Cet impôt est prélevé à la source. On retrouve des taux d’imposition préférentiels pour certains types d’entreprises non-résidentes, de la même façon que certaines entités sont soumises à des conventions fiscales auxquelles les Philippines sont parties.

Particuliers

NomenclaturePour les impôts sur les revenus, les particuliers sont classés de la façon suivante :

Citoyens résidents: les résidents sont imposables sur leurs indemnisations, salaires et autres revenus résultants d’activités aux Philippines et en dehors des Philippines.

Citoyens non-résidents: les citoyens non-résidents, et les citoyens travaillant et acheminant des revenus depuis l’étranger tels que les employés internationaux et les marins qui sont exclusivement engagés dans le commerce international, sont imposables uniquement sur leurs revenus générés aux Philippines.

Étrangers résidents: les étrangers résidant aux Philippines sont imposables uniquement sur la base des revenus générés aux Philippines.

Étrangers non-résidents engagés dans le commerce ou les affaires aux Philippines: les étrangers non-résidents engagés dans le commerce ou les affaires aux Philippines sont imposables sur la base de leur revenu brut provenant des Philippines.

Taux d’imposition sur le revenu pour les particuliersLes citoyens, les citoyens non-résidents, les étrangers résidents et les étrangers non-résidents engagés dans le commerce ou les affaires aux Philippines sont soumis à un taux d’imposition progressif allant de 5% à 32%. Un projet de loi est en attente au Congrès pour ajuster le taux d’impôt sur les revenus pour les particuliers. Les indemnisations payées à des employés étrangers et, dans certains cas à des philippins, par les Offshore Banking Unit (OBU), par les sièges administratifs régionaux (RAHQ) ou les sièges d’exploitation régionaux (ROHQ) d’entreprises multinationales, ainsi que les fournisseurs et sous-traitants pétroliers sont imposables à 15%. Les étrangers non-résidents engagés dans le commerce ou les affaires aux Philippines sont soumis à un taux d’imposition fixe de 25% sur le revenu brut.

En général, un particulier est imposable sur la base de deux principaux revenus : les revenus de l’emploi et les revenus issus d’activités de commerce ou de l’exercice d’une profession.

Les redevances, intérêts, dividendes et autres revenus de placement des particuliers sont soumis à des taux d’imposition différents.

ExonérationLes citoyens et les étrangers résidents sont éligibles à une exonération de PHP 50,000 et d’une exonération additionnelle de PHP 25,000 pour chaque enfant à charge, sans excéder quatre enfants. L’exonération additionnelle pour chaque enfant à charge doit être réclamée par le mari, sauf dans le cas où ce dernier a donné ce droit à sa femme. Les particuliers étant mariés doivent calculer leur impôt sur le revenu séparément. Les particuliers mariés qui n’ont pas d’indemnisation doivent remplir une déclaration de revenu spécifique pour inclure les revenus des deux époux, à moins qu’il soit impossible pour les époux de remplir une seule déclaration de revenu.

Les étrangers non-résidents engagés dans le commerce ou les affaires aux Philippines sont éligibles à une exonération personnelle (qui n’est pas cumulable avec d’autres exonérations) uniquement sous condition de réciprocité.

Conventions fiscalesCertains types de revenus sont exonérés d’impôt sur le revenu ou sont sujets à des taux d’imposition préférentiels établis dans des conventions par le gouvernement philippin. Ces taux préférentiels ou exonérations doivent faire suite à une demande officielle auprès du Bureau of Internal Revenue (BIR). À ce jour, des conventions fiscales sont déjà en vigueur avec les pays suivants : AustralieAutricheBahreïnBangladeshBelgiqueBrésilCanadaChineRépublique TchèqueDanemarkFinlandeFranceAllemagneHongrie

IndeIndonésieIsraëlItalieJaponCoréeKoweïtMalaisiePays-BasNouvelle ZélandeNigeriaNorvègePakistanPologneQatar

RoumanieRussieSingapourEspagneSuèdeSuisseThaïlandeTurquieÉmirats Arabes UniesRoyaume Uni et Irlande du NordÉtats-Unis d’AmériqueVietnam

12 13

Le système de retenue d’impôt

Crédit d’impôt: certaines transactions établies entre particuliers résidents des Philippines sont soumises à des retenus à la source. L’impôt prélevé à la source est à créditer vis-à-vis de l’assujettissement à l’impôt du destinataire de la transaction.

Retenue d’impôt à la source sur les salaires: il s’agit de l’impôt retenu sur les salaires des particuliers qui reçoivent uniquement des compensations de revenus. Les employeurs sont dans l’obligation de retenir cet impôt sur les salaires et rémunérations versés à leurs salariés. Sous certaines conditions, il n’est pas nécessaire pour les employés de remplir leur déclaration de revenus en fin d’année. L’employeur reste obligé de fournir au Bureau of Internal Revenue (BIR) le certificat de paiement de retenue d’impôt sur les salaires.

La retenue d’impôt finale (FWT): le système FWT stipule que le montant d’impôt retenu par l’agent chargé de la retenue fiscale représente le paiement complet de l’impôt sur le revenu dû par le payeur de l’impôt sur le revenu en question. Par exemple, les dividendes, intérêts ou redevances versés à des non-résidents sont soumis au FWT.

Taxe sur la valeur ajoutée

En général, la vente de biens ou de services et la location de biens, tout comme l’importation de produits, sont soumis à une taxe sur la valeur ajoutée de 12%. Le Code des Impôts comprend une liste de transactions pour lesquelles la taxe sur la valeur ajoutée est de 0% et certaines transactions qui sont exonérées de cette taxe.

La taxe d’acciseLes taxes d’accise sont appliquées sur certains produits (tels que les cigarettes, l’alcool, les produits issus du pétrole, les produits minéraux ou les véhicules à moteur) fabriqués ou produits aux Philippines pour la vente domestique ou la consommation et autres usages. Les taxes d’accises sont aussi appliquées sur certains produits importés, en plus de la TVA et des droits de douanes. Le RA n°9224 base la taxe d’accise des voitures sur le prix de vente du fabricant ou de l’importateur, net de la taxe d’accise et de la TVA. Un projet de loi est en cours à l’Assemblée Nationale pour imposer une taxe d’accise sur tous les produits sucrés.

Le RA n° 10351 a révisé les taux et les bases d’imposition de la taxe d’accise sur l’alcool et le tabac. Le BIR a par la suite émis le RR n° 17-2012, Revenue Memorandum Circular (RMC) n° 3-2013 et le RMC n° 10-2013 afin d’appliquer le RA n° 10351.

La taxe pourcentageLes personnes ou entités qui ne sont pas soumises à la TVA, dont les transporteurs domestiques de passagers, les transporteurs internationaux dans leur transports de fret depuis les Philippines vers un autre pays et les acteurs du business du divertissement sont soumis à la taxe pourcentage sur leur facture brute ou leur revenu brut.

La taxe sur les transactions boursièresLa taxe sur les transactions boursières s’applique les ventes, les échanges, les trocs et les opérations boursières réalisées à travers la Philippines Stock Exchange (PSE), autres que les ventes par un revendeur de titres au taux d’un demi de 1% du

prix de vente brut ou de la valeur brute de la part d’actions vendues, troquées ou échangées.

La taxe d’introduction en bourseIl existe également une taxe sur la vente, le troc, l’échange ou les opérations réalisées à travers l’introduction en bourse d’une société à contrôle restreint qui se calcule par rapport à la part vendue lors de la dite introduction en bourse. Une société à contrôle restreint est une entreprise dans laquelle 50% du capital-actions ou au moins 50% de tous les droits de votes combinés de toutes les classes de d’actions sont détenus directement ou indirectement par un maximum de 20 personnes.

La taxe d’introduction en bourse suit les taux d’imposition suivants, en fonction de la proportion de parts d’action vendues, troquées ou échangées par rapport au nombre total de parts d’actions restantes après le référencement des actions échangées :

Jusqu’à 25% 4% Entre 25% et 33,33% 2% Au-delà de 33,33% 1%

La taxe d’introduction en bourse devra être payée par l’entreprise acquéreuse dans le cas d’une offre primaire et par le vendeur dans le cas d’une entreprise secondaire. L’assiette d’imposition est le prix de vente brut ou la valeur brute des parts d’actions vendues, troquées, échangées ou autrement consommées.

Timbre fiscal (Documentary Stamp Tax – DST)Le timbre fiscal est une taxe d’accise sur les documents, moyens, contrats de prêt ou de location de parts d’actions, d’obligations, de politiques d’assurances ainsi que sur les papiers d’approbation, de vente et de transfert d’obligations, de droit ou de propriété. Cette taxe est imposée aux créateurs, signataires, émetteurs, cédants et à l’accepteur du document.

Certaines industries telles que la banque et certaines institutions financières, compagnies aériennes ou de transport et organismes d’éducation doivent utiliser le eDST System, service en ligne lancé le 1er Juillet 2010.

Le RA n° 9648 exonère du timbre fiscal toutes les ventes et tous les trocs ou échanges de parts d’actions listées et opérées sur le Philippine Stock Exchange.

Le RA n° 9243, ou le Act Rationalizing the Provisions of the DST, liste d’autres transactions exonérées du timbre fiscal, fournit des taux plus bas pour les investissements en actions et

définit la nouvelle base du timbre fiscal pour les politiques d’assurances, rentes et fonds fiduciaires ainsi qu’un taux de timbre fiscal pour les instruments de dettes. Le RR n° 13-2004 met en vigueur les apports du RA n° 9243.

Les droits de douanesLes produits importés aux Philippines sont soumis à des droits de douane (en plus des 12% de TVA et des taxes d’accise de certains produits). Pour le contrôle des douanes, la valeur des biens importés est basée sur la valeur marchande du bien, à savoir le prix payé ou payable pour les biens qui sont vendus à l’export aux Philippines, avec certains ajustements. Les droits de douanes en vigueur sont basés sur la clause de la nation la plus favorisée de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et dépendent de la classification du bien par rapport au Customs Modernization and Tariff Act (CMTA) de 2016. Ce document tient compte de la classification du Tariff and Customs Code of the Philippines (TCCP). Le taux en vigueur varie entre 0% et 30%. Des taux préférentiels ont été mis en place dans le ASEAN Trade In Goods Agreement et sont moins élevés que les taux sur la base de l’OMC.

Certaines importations sont exonérées des droits de douanes. Il s’agit notamment des importations assujetties à une exemption de taxe conditionnelle, des importations qui entrent sur le territoire sous une caution douanière et des importations soumises à des lois spéciales. Avec le CMTA, les importateurs et leurs intermédiaires doivent garder une trace de leurs importations sur trois ans, à partir de la date d’importation du produit. Le Bureau des douanes est en droit de conduire un audit de dédouanement du registre de l’importateurs ou de l’intermédiaire pour vérifier qu’ils sont bien conformes avec les règles et taxes douanières.

Les taxes localesAvec le Local Government Code, les agences gouvernementales locales telles que les provinces, les villes et les municipalités sont autorisées à taxer certaines activités dans leur juridiction, sauf s’il s’agit d’une activité exonérée par la loi au niveau national. Les agences gouvernementales locales ont également le droit de réclamer une taxe ad valorem sur l’immobilier tel que les terrains, bâtiments, machines et autres rénovations. D’autre part, ils peuvent transférer la taxe sur la vente, le don, l’échange ou tout autre mode de transfert de biens immobiliers. Toutefois, le pouvoir de taxation des agences gouvernementales locales ne s’étend pas à l’impôt sur le revenu, ni aux droits de douanes, au timbre fiscal, et à l’impôt sur le patrimoine.

14 15

Le Plan d’Investissement Prioritaire (Investment Priority Plan - IPP)

16 17

Le IPP 2017 a été approuvé par le Président Rodrigo Duterte à travers le Memorandum Order n°12 en date du 28 février 2017. Il a pris effet 15 jours après sa publication le 3 mars 2017.

Le Board of Investment (BOI) a identifié 10 activités pour lesquelles l’investissement est une priorité. Ces activités sont en ligne avec le Plan socioéconomique en 10 points prioritaires annoncé par le gouvernement, avec le plan Ambisyon Natin 2040 et avec le Philippine Development Plan 2017-2022.

Suite à l’Investment Priority Plan 2014, des ajustements ont été réalisés dans le nouveau Investment Priority Plan 2017, notamment avec l’intégration de davantage de micro, petites et moyennes entreprises (Micro-Small-Medium Enterprise – MSME), un réalignement sur l’innovation et des activités plus respectueuses de la santé publique et de l’environnement. L’Investment Priority Plan 2017 reflète également la politique industrielle du gouvernement qui souhaite développer les investissements en dehors de la métropole de Manille, favoriser les nouveaux acteurs industriels et promouvoir une croissance économique qui profite à tous à travers différents secteurs.

La liste des activités prioritaires continue de mettre en avant l’industrie manufacturière, en particulier pour les biens industriels et les processus agroalimentaires. La production commerciale ne concerne pas uniquement l’agriculture et la pêche mais également les produits sylvicoles. Concernant les services stratégiques prioritaires, on retrouve les télécommunications et l’ingénierie, les marchés et la construction de pointe à l’exclusion de la réparation navale. Pour les logements, le prix plafond a été réduit de PHP 3 millions à PHP 2 millions. D’autre part, la priorité accordée au domaine de la santé comprend désormais des centres de désintoxication et de réhabilitation. Des projets de gazoducs et d’oléoducs ont également été ajoutés aux priorités d’infrastructures.

La ARMM List a délaissé la production de biens de consommation pour se concentrer sur les institutions bancaires et financières ainsi que sur l’énergie.

Les secteurs d’investissements prioritaires

I. Les activités privilégiées

1) Toutes les activités manufacturières comprenant des processus de transformation agroalimentaire• Production de biens industriels;

• Transformation de produits agricoles et de la pêche, dont la nourriture Halal et Kosher, en produits intermédiaires ou en produits finis;

• Production de pièces et de machines destinées à la construction de logements dont les pièces détachées et composants.

A l’exception des projets de rénovation, seuls les projets se trouvant en dehors de la métropole de Manille sont éligibles.

2) Agriculture, pêche et sylviculture• Production commerciale de produits agricoles, de

produits de la pêche et de produits sylvicoles ;• Production de graines et de semis ;• Implantation de nurseries et de couvoirs ;• Autres services supports et infrastructures

annexes tels que des installations pour le séchage, des chambres froides, des équipements de congélation, de stockage en vrac, de récolte, labour, arrosage et de nettoyage, des centres d’empaquetage, des centres de commerce, des usines de production de glace dans les zones moins développées, des abattoirs AAA et des usines AAA.

A l’exception des projets de rénovation des infrastructures pour l’agriculture, la pêche ou la sylviculture, seuls les projets se trouvant en dehors de la métropole de Manille sont éligibles.

3) Les services stratégiques• La conception de circuits intégrés ;• L’industrie de la création et les services

intellectuelsa. Le management des processus IT pour le

marché domestique (i.e. centres d’appels, analyse de données) ;

b. Le développement de logiciel, de jeu vidéo, d’animation, la gestion des informations de santé et la conception technique ;

c. Les start-ups et les activités technologiques ou digitales.

• L’entretien, la réparation et la rénovation d’engins aériens ;

• Les stations-service pour les véhicules à énergies alternatives, sauf le gaz ;

• Le traitement des déchets industriels ;• Les télécommunications (les nouveaux entrants

sont les seuls à être éligibles) ;• L’ingénierie, les marchés et la construction de

pointe.

4) Les services de santé publique, dont les centres de désintoxication.

Ces services sont soumis à une liste d’emplacements spécifiques approuvés par le Department of Health.

5) Les logements de masse (le développement de logement de masse est fondé sur la base d’un prix plafond de PHP 2 millions)

Seuls les projets de logements de masse en dehors de la métropole de Manille sont éligibles à la priorisation pour l’investissement, à l’exception des projets de logements à bas coûts destinés à la location.

6) Les infrastructures et la logistique, dont les partenariats publics-privés avec les agences gouvernementales locales• Les aéroports et les ports• Les transports aériens, terrestres et maritimes• Les installations de stockage et de

regazéification de gaz naturel liquide• Les projets de gazoducs et d’oléoducs• Le traitement des eaux• Les infrastructures de formation • Les laboratoires d’essai• Les zones industrielles domestiques (Domestic

Industrial Zones) • Les partenariats publics-privés

7) Les secteurs de l’innovation• Les activités de recherche et développement

(R&D)• La conduite d’essais cliniques• L’implantation de centres d’excellence, de centres

d’innovation, de pôles d’incubation et d’espaces de travail partagé ou de Fab lab

• La commercialisation de technologies émergentes et de produits financés par le gouvernement ou issues du Department of Science and Technology (DOST)

8) Les modèles d’affaires globaux

Les moyennes et grandes entreprises des secteurs de l’agroalimentaire et du tourisme qui offrent des opportunités de développement aux micros et petites entreprises dans leur chaîne de valeur sont éligibles

9) Les projets environnementaux ou liés aux changements climatiques• La production, l’assemblage de biens et

l’implantation d’infrastructures efficientes énergétiquement.

• Le démantèlement écologique de navires selon les standards internationaux

• L’implantation d’infrastructures privées de récupération des matériaux

10) L’énergie• Les projets énergétiques utilisant les

combustibles ordinaires, la chaleur résiduelle et autres déchets

• La mise en place de systèmes de stockage d’énergie sous forme de batterie

II. Les activités d’export

1. Production et manufacture de produits destinés à l’export

2. Les services liés à l’export

Les centres d’appels ainsi que les activités de traitement de requêtes non-vocales trouvant dans la métropole de Manille ne seront plus éligibles aux incitations à partir de 2020.

3. Les activités de soutien aux exportateurs

III. Les lois particulières

1. Plantations forestières industrielles: Industrial Tree Plantation (Presidentiel Decree (PD) n° 705 – Revised Forestry Code of the Philippines)

2. Secteur minier Mining (Republic Act (RA) n°7942 – Philippine Mining Act of 1995) – limité aux incitations pour les immobilisations

3. Publication ou impression de livres/manuels : RA n° 8047 – Book Publishing Industry Act)

4. Raffinage, stockage, marketing et distribution de produits pétroliers :RA n° 8479 – Downstream Oil Industry Deregulation Act of 1998

5. Réinsertion, développement personnel et autonomie des personnes handicapé RA n° 7277 – Magna Carta for Persons with Disability

6. Énergie renouvelable : RA n° 9513 – Renewable Energy Act of 2008

7. Tourisme: RA n° 9593 – Tourism Act of 2009

IV. La liste ARMM

La liste ARMM 2017-2019 contient les secteurs prioritaires à l’investissement suivants :

1. L’exportation• Exportateurs et sous-traitants• Les activités de soutien aux exportateurs

2. L’agriculture, le secteur agroalimentaire, l’aquaculture et la pêche

3. Les industries de base4. Les infrastructures et les services5. Les installations de services industriels6. Les industries d’ingénierie7. La logistique8. BIMP-EAGA Entreprises de commerce et

d’investissement9. Tourisme10. Installations et services de santé et d’éducation11. L’industrie Halal12. Les installations et institutions bancaires et

financières non-bancaires13. Les énergies

Les Philippines sont l’un des cinq pays membres fondateurs de l’Association des Nations du Sud-Est Asiatique (Association of Southeast Asian Nations - ASEAN) avec l’Indonésie, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande. Le pays assure la présidence de l’ASEAN et accueille en 2017 le ASEAN Summit, qui célèbre le 50ème anniversaire de la communauté ASEAN.

Mise en place le 8 août 1967, l’ASEAN est guidée par des principes basiques de coopération, d’amitié et de non-ingérence. L’association a pour but de : • Accélérer la croissance économique, le progrès

social et le développement culturel dans la région

• Promouvoir la stabilité et la paix régionale• Promouvoir la collaboration active et

l’assistance mutuelle sur des problèmes d’intérêts communs

• Fournir une assistance en termes d’expérience et d’organismes de recherche

• Collaborer de façon plus efficace pour le meilleur emploi de l’agriculture et de l’industrie, la croissance du commerce, l’amélioration des structures de transports et de communications et l’amélioration des conditions de vie des populations

• Promouvoir les études dans les pays d’Asie du Sud-Est

• Maintenir une étroite coopération, positive, avec d’autres organisations internationales ayant les mêmes buts.

Le lancement de la Communauté Économique de l’ASEAN (ASEAN Economic Community – AEC) est aligné avec les buts de la région et donne de la puissance à la formation économique de la région. Cumulé, avec USD 2,4 milliards, l’ASEAN est la 6ème plus grande économie mondiale et la 3ème en Asie. Son taux de croissance annuel moyen entre 2007 et 2015 s’élevait à 5,2%. Les échanges commerciaux ont augmenté de USD 700 milliards sur la même période et les investissements directs étrangers s’élevaient à USD120 milliards en 2015 avec un commerce intra-ASEAN qui

représentait la plus grande part de ces échanges. La région représentait aussi le 3ème plus grand marché potentiel en 2015 avec plus de la moitié de la population ayant moins de 30 ans et 47,7% vivant en zones urbaines.

Mis en place par le Secrétariat de l’ASEAN en novembre 2007, l’AEC Blueprint est un guide complet et exhaustif des directions à suivre par l’AEC lors de sa mise en place au 31 décembre 2015. Le Blueprint est bâti sur 4 piliers : (a) un marché et une base de production uniques, (b) une région économique compétitive, (c) une région au développement économique équilibré, et (d) une région intégrée dans l’économie mondiale.

Le premier pilier a pour objectif de créer un marché et une base de production uniques à travers la libre circulation des biens, des services, des investissements et des travailleurs ainsi que d’une circulation du capital plus libre. Le second pilier a pour objet de favoriser un environnement régional supportant l’innovation avec un climat favorable aux affaires. Cela doit se faire à travers la mise en place de cadres communs et de standards de coopération sur différents secteurs tels que l’agriculture, les services financiers, les politiques de compétitivité, les droits sur la propriété intellectuelle et la protection des consommateurs. Ce pilier sert aussi à renforcer la connectivité des transports et les réseaux d’infrastructures. Le troisième pilier vise à promouvoir un développement économique équitable en réduisant les barrières entre les États membres. Il doit aussi inciter les petites et moyennes entreprises à prendre part à la chaîne de valeur régionale et globale à travers des initiatives innovantes qui redynamisent l’économie. Le quatrième pilier offre une perspective internationale à l’AEC afin de l’intégrer globalement dans l’économie mondiale grâce à une approche basée sur les relations économiques extérieures ainsi le développement de son apport dans les réseaux d’approvisionnements.

La communauté économique de l’ASEAN

Le secrétariat de l’ASEAN a décrété les points suivants comme étant les facteurs de succès de l’ASEAN:

1. Libéralisation du marché: les tarifs d’importation intra-ASEAN sont virtuellement éliminés et les restrictions sur les services sont supprimées progressivement, ce qui offre à la population de meilleures opportunités de commerce et un meilleur climat d’affaire dans la région.

2. Réduction des coûts commerciaux: le commerce transfrontalier est simplifié, notamment les procédures douanières et les règles de provenance, on observe une harmonisation des règlements techniques et des arrangements de reconnaissance mutuelle

3. Amélioration des régimes d’investissements: l’ASEAN est devenue une destination phare pour les investisseurs internationaux et domestiques

4. Amélioration de la mobilité des travailleurs compétents: la mobilité internationale des travailleurs compétents est facilitée

5. Accord de libre-échange et de partenariat économique étendu: les entreprises ASEAN ont plus d’opportunités pour étendre leur marché à l’international et renforcer leur position dans la chaîne de valeur globale et régionale

6. Environnement favorable aux affaires et à l’innovation, grâce à la mise en place de cadres communs et de standards de coopération dans différents secteurs comme l’agriculture, les services financiers, les politiques de compétitivité, les droits sur la propriété intellectuelle, la protection des consommateurs ou le développement des petites et moyennes entreprises

Commemorating the 50th Anniversary of ASEAN

THAILANDE

CAMBODGE

SINGAPOUR

LAOSBRUNEI

MYANMAR

MALAISIE

VIETNAM

INDONÉSIE

PHILIPPINES

18 19

7. Améliorations des transports et des autres infrastructures en réseaux: ces développements ont favorisé le transport transfrontalier et ont contribué à la réduction des coûts du commerce, offrant aux populations et aux entreprises l’opportunité de travailler ensemble de manière plus efficace

8. Réduction de l’écart de développement: en parallèle aux processus d’intégration régional, des initiatives pour réduire les écarts de développement entre les pays membres de l’ASEAN ont été mis en place.

AEC 2016-2025 : perspectives d’avenir

Le besoin de maintenir une forme de pertinence dans le développement économique global d’aujourd’hui a conduit à la création de l’AEC en 2015. Afin de conserver le dynamisme que cette organisation a soufflé à la région, l’AEC Blueprint 2025 a été mis en place et sert de guide pour l’intégration économique de l’ASEAN sur la période 2016-2025. Il forme une partie du plan ASEAN 2025 : Forging Ahead Together.

Le nouveau Blueprint est destiné à renforcer l’l’AEC à horizon 2025 grâce aux caractéristiques et indicateurs suivants :

ASEAN Chine Japon UE USA

1. Une économie cohérente et hautement intégrée - via le commerce de biens et de services, un environnement d’investissements, l’intégration financière, la sécurité, l’incitation au déplacement des travailleurs qualifiés et des visiteurs d’affaires et l’amélioration de la participation des entreprises dans la chaîne de valeur globale.

2. Une ASEAN innovante, compétitive et dynamique - via des politiques de compétitivité efficaces, la protection des consommateurs, le renforcement des droits de propriété intellectuelle, une croissance menée par la productivité, des innovations, de la recherche et développement et la commercialisation de technologie, la coopération fiscale, une bonne gouvernance, des règles cohérentes et efficaces, une bonne pratique règlementaire, un développement économique durable et des enjeux globaux et liés au commerce émergent.

3. Amélioration de la coopération et de la connexion sectorielle - via les transports, les technologies de l’information et de la communication, le e-commerce, l’énergie, la nourriture, l’agriculture et la sylviculture, le tourisme, la santé, les minéraux et les sciences et technologies

4. Une ASEAN orientée et centrée sur ses peuples, souple et globale - via le renforcement du rôle des micros, petites et moyennes entreprises du secteur privé, des partenariats publics-privés, mais aussi une réduction des écarts de développements et un renforcement de la contribution des actionnaires dans l’effort d’intégration régionale

5. Une ASEAN globale - plus stratégique avec une approche économique cohérente orientée vers les relations extérieures, une révision des accords de libre-échange, une amélioration des partenariats économiques, un engagement plus fort avec les partenaires régionaux et mondiaux, un soutien des systèmes de commerce multilatéral ainsi qu’une promotion des engagements régionaux et mondiaux

Dans les années à venir, l’ASEAN va poursuivre les objectifs initiés par l’AEC 2015. De plus, parallèlement aux défis et opportunités attendus, l’ASEAN veut assurer le succès de la construction de sa communauté grâce à des établissements d’éducation performants, des ressources adéquates et une gestion efficace.

Principaux partenaires commerciaux

L’ASEAN a attiré plus de US$ 120 milliards d’investissements directs étrangers en 2015, dont 62,5% dans le secteur tertiaire

18%

16%

14%

10%

7%

ASEAN UE Japon USA Chine

Principales sources d’investissements directs étrangers

Source: ASEAN Secretariat

CHINA INDIA ASEAN EU USA1,374 million 1,293 million 629 million 507 million 322 million

Population

Source: ASEAN Secretariat and UN Population Division

24.2%

6.0%

4.0%

3.3%

SECTEUR DES SERVICES

SECTEUR MANUFACTURIER

EXPLOITATION MINIÈRE ET DE CARRIÈRE

AGRICULTURE, SYLVICULTURE ET PÊCHE

AUTRES

62.5%

Économie

World ASEAN

%

7

6

5

4

3

2

1

02007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Source: ASEAN Secretariat and WEO-IMF

Managers EY ASEAN Partenaire Manager Région ASEANMax LohEmail : max.loh@sg.ey.comTel : +65 9637 2881 (Singapour)

Leader Conseil ASEANChow Sang HoeEmail: sang-hoe.chow@my.ey.com Tel: +6012 388 7016 (Malaisie)

Leader Assurance ASEANRauf RashidEmail: abdul-rauf.rashid@my.ey.com Tel: +6 0374958728 (Malaysia)

Leader Transaction ASEANVikram ChakravartyEmail: vikram.chakravarty@sg.ey.com Tel: +65 6309 8809 (Singapour)

Leader Fiscalité ASEANYeo Eng PingEmail: eng-ping.yeo@my.ey.com Tel: +60122715215 (Malaisie)

Leader Organisation des services financiers ASEANNam Soon LiewEmail: nam-soon.liew@sg.ey.com Tel: +65 6309 8092 (Singapore)

20 21

Cependant, avec l’adoption du Securities Regulation Code, la règle 5.2, titre II, a éliminé toute juridiction de la SEC sur tous les cas cités ci-dessus et a transféré le pouvoir de décision aux tribunaux ordinaires. Avec le réalignement de ses compétences, la SEC a mis l’accent sur la promotion du développement des marchés de capitaux, conformément au mandat du Securities Regulation Code.

Corporation Code of the Philippines (Batas Pambansa Blg. 68)Le Corporation Code est la première loi gouvernant la relation d’une entreprise avec ses actionnaires, depuis sa création jusqu’à sa dissolution. Cette loi définit les règles de bases de la gouvernance d’une entreprise privée, vue comme un investissement.

Express registration Pour faciliter l’enregistrement des entreprises, la SEC a mis en place une « express lane », avec des formulaires simplifiés pour des types d’activités particulières. L’enregistrement prend environ une journée, à condition que l’ensemble des documents nécessaires ainsi que les accords des autres agences gouvernementales aient été fournis le matin.

Department of Trade and IndustryAprès l’enregistrement auprès de la SEC, les entreprises qui répondent du Corporation Code sont encouragées à enregistrer leur raison sociale auprès du Department of Trade and Industry (DTI). Le DTI-National Capital Region (DTI-NCR) est une des principales agences gouvernementales qui se charge de la promotion et de l’enregistrement des entreprises du secteur du commerce et de l’industrie de la région de Metro-Manila.

Parmi les services de DTI-NCR, mentionnons l’enregistrement des noms commerciaux tel qu’indiqué dans le RA n° 3883. L’enregistrement du nom d’une entreprise implique la soumission de copies des statuts constitutifs de la société, les règlements administratifs, le certificat d’inscription de la SEC à la DTI et le paiement des frais de dossier. L’enregistrement d’un nom commercial est valable pour cinq ans.

Bureau of Internal Revenue (BIR)Le Bureau of Internal Revenue est chargé de collecter les impôts et taxes sur les recettes intérieures du pays en suivant le Tax Code.

Tous les contribuables doivent s’acquitter d’un Taxpayer Identification Number (TIN) auprès du BIR. Ce TIN devra être mentionné sur toutes les déclarations de revenus rendues au BIR.

Tous les contribuables doivent aussi s’enregistrer auprès du BIR Revenue District Office (RDO) ayant compétence sur l’activité du contribuable. Le livre de comptabilité, les factures et les reçus des contribuables doivent être enregistrés auprès du RDO avant d’être utilisés.

Les gouvernements locauxLes Philippines sont divisées en provinces, municipalités et villes. Chacune de ces divisions jouit d’un certain degré d’autonomie locale. Le Barangay est l’unité politique de base.

Le Republic Act n° 7610, aussi appelé le Local Government Code de 1991, fournit une structure gouvernementale locale plus précise et transparente. Ce Local Government Code accorde aux gouvernements locaux davantage de pouvoirs, d’autorité, de responsabilité et de ressources via un système de délocalisation. Chaque unité est en capacité de collecter des impôts et d’autres charges, en fonction du pouvoir qui lui est accordé. Tous les établissements d’entreprises doivent s’acquitter de licence et de permis du Barangay, de la municipalité ou de la ville et de la province où ils sont implantés. Les unités de gouvernement locales imposent des taxes, des frais et d’autres charges afin de générer des recettes à travers un décret approprié. Chaque municipalité ou ville possède son propre Code de Recettes qui définit les procédures d’inscription et d’imposition des entreprises sur son territoire.

Les unités de gouvernement locales se chargent de collecter des impôts sur les biens immobiliers auprès des propriétaires ou de ceux profitant de l’usage de biens immobiliers.

La nouvelle administration s’est engagée à rendre l’implantation aux Philippines plus facile et plus rapide, en réduisant les formalités administratives et en assouplissant les process. Les conditions d’implantation d’une entreprise dépendent de son activité et de sa localisation. Un enregistrement sera également nécessaire auprès de diverses agences gouvernementales, dont la Securities and Exchange Commission (SEC), le Department of Trade and Industry (DTI), le Bureau of Internal Revenue (BIR) et les unités du gouvernement local, si nécessaire. Si les conditions sont réunies pour que l’entreprise soit éligible à certaines incitations, elle devra également s’enregistrer auprès d’organismes de promotion des incitations tels que le Philippine Economic Zone Authority et le Board of Investment, comme indiqué en page 7.

Securities and Exchange Commission (SEC)La SEC est une agence gouvernementale responsable de l’enregistrement, de la distribution de licences, de la régulation et de la supervision de toutes les entreprises et de tous les partenariats organisés aux Philippines. Cela comprend également les entreprises étrangères possédant une licence pour se lancer dans des relations d’affaires ou pour implanter des filiales aux Philippines. La SEC est mandatée pour appliquer, entre autres, les lois Philippines suivantes: PD No. 902-A and the Securities Regulation Code (SRC)Le PD n°902-A a permis la réorganisation de la SEC et lui a conféré un pouvoir de décision sur les cas de fraude d’entreprises, de litiges intra-entreprises, d’affaires électorales impliquant des agents et des directeurs, de cessation de paiement et de poursuites de réhabilitation.

Implanter son business aux Philippines

22 23

développer les connaissances et les compétences de sa force de travail. Dans le même temps, on observe une augmentation du nombre de diplômés d’études supérieures et de formation technique.

Les programmes d’éducation et les diplômes prioritaires ont été identifiés et sont désormais promus à travers la Commission on Higher Education (CHED) qui se base sur le plan de développement national, sur les prévisions de demandes de main d’œuvre d’ici à 2018 ainsi que sur une étude réalisée par le Department of Labor and Employment listant 275 activités en vogue et 102 postes difficiles à combler. Cette étude a été réalisée en accord avec les exigences futures en termes d’emploi dans les industries clefs d’ici à 2020, et notamment l’agriculture, l’ingénierie, les sciences et mathématiques, les technologies de l’information, l’enseignement, la santé, les arts, les sciences sociales et du comportement, la gestion, l’architecture, l’industrie maritime et la communication.

Depuis 2010, un total de 10 543 440 étudiants ont reçu un diplôme d’une formation à vocation technique de la Technical Education Skill and Development Authority. Ces diplômes sont orientés vers les institutions, entreprises ou communautés, et des programmes sont disponibles depuis mai 2016. Parmi ces diplômés, 6 002 843 ont été certifiés comme étant des employés hautement qualifiés en capacité de travailler aux Philippines ou à l’étranger, avec un taux de certification de 88,3% sur six ans.

Sources: UNESCO Institute for Statistics, UN Population Division, IMD World Competitiveness Report and World Talent Report 2016, World Economic Forum Global Competitiveness Report 2016-2017, National Economic and Development Authority, Commission on Higher Education, Technical Education Skill and Development Authority

Un capital humain compétitif

Les Philippines proposent une force de travail éduquée et alphabétisée, dont la majorité a un très bon niveau d’anglais. L’institut de Statistiques de l’UNESCO a enregistré un taux d’alphabétisation de 96,62% auprès des Philippins de plus de 15 ans. Dans le même temps, selon le UN Population Division, l’âge médian est de 24,2 ans. Le marché du travail philippin est l’un des plus compétitifs du monde, classé 4ème sur 61 en 2016 par l’International Institute of Management Development (IMD) World Competitiveness Report.

Dans le dernier World Talent Report, également réalisé par l’IMD, l’attention est portée sur la capacité du pays à développer, attirer et retenir les talents à partir de trois critères : les Philippines se classent 23ème sur le facteur de la préparation. Parmi tous les critères, le pays se positionne relativement bien en termes de main d’œuvre qualifiée (4ème), de disponibilité de seniors managers compétents (14ème), d’aptitudes linguistiques (18ème) et de seniors managers avec une expérience internationale (21ème). Le pays se positionne également dans la première moitié du classement pour l’adéquation de l’apprentissage (23ème) et pour l’importance accordée à la formation des employés en entreprise (25ème).

Parmi 138 nations, les Philippines obtiennent un bon classement pour les études supérieures et la formation du World Economic Forum’s Global Competitiveness Index 2016-2017, notamment avec la formation du personnel (31ème), la qualité des écoles de management (41ème), la qualité du système d’éducation (44ème) et la disponibilité des services de formation spécialisée locaux (48ème). Le pays est donc sur la bonne voie pour remplir ses objectifs du Philippine Development Plan destiné à

1124 25

Surface terrestre: 298 170 km2Eaux territoriales: 1,830 km2Iles principales: Luzon, Visayas, MindanaoCapitale: Manila

Population: 100 699 000 (estimation)a

Moyenne d’âge: 24,2 ans

Langues: Philippin, Anglais et plusieurs autres dialectes ethniques dont le Cebuano, l’Ilocano, le Hiligaynon/Ilonggo, le Bicol, le Waray, le Pampango et le Pangasinese

Mode de gouvernement: République Constitutionnelle à unité présidentielleParlement: L’Assemblée consiste en la Chambre des Représentants et le SénatReligion: Catholique Romain – 80,6% Islam – 5,6% Évangélique – 2,7% Iglesia ni Cristo – 2,5% Catholique non Romain et protestants – 1,2% Aglipayan – 1% Autres – 6,3% Athéiste – 0,1%b

Jour de l’indépendance: 12 Juin

Devise: Peso Philippin (PHP) US$ 1 = PHP 49,95 JPY 1 = PHP 0,44 GBP 1 = PHP 61,6 CNY 1 = PHP 7,27 EUR 1 = PHP 53,25 HKD 1 = PHP 6,44 (taux de change en vigueur au 20 janvier 2017)c

PIB: US$ 741 milliards (PPP)d PIB par habitant: US$ 7359 (PPP)d

Croissance du PIB par secteur: Industrie – 7,6% Services – 7,4% Agriculture – 1,1% (4ème semestre 2016)b

Transferts de fonds des Overseas Filipino Workers: US$ 22,12 (Jan – Oct 2016)c

Population active: 43,2 millionsb

Sources :a UN Population Divisionb Philippine Statistics Authorityc Bangko Sentral ng Pilipinasd UNESCO Institute for Statistics

Un aperçu des Philippines

Coût de l’électricité e

Coût de création (par kWh)13,8 kv et moins PhP4,8134,5 kv PhP4,81 115 kv / 69 kv PhP4,81

Coût de transmission (par kW)13,8 kv et moins PhP341,6634,5 kv PhP382,02 115kv / 69 kv PhP299,16

Coût de distribution (par kW)13,8 kv et moins PhP205,8334,5 kv PhP205,83 115kv / 69 kv PhP161,50e Manila Electric Railroad and Light Company (Meralco) www.meralco.com.ph, May 2015http://corporate-downloadables-rates-archive-summary-of-schedule.s3.amazonaws.com/1430877161.b7b60f02e3050902a1f- 8d8a73f6eb822.pdf

Coût des télécommunications (professionnels): Ligne professionnelle : PhP1259,02/mois

Appels internationaux – PLDT : ASEAN/Hong Kong/Japon/Macao/Corée du Sud US$0,15/min.

Australie/Nouvelle Zélande/USA/Canada/France/Allemagne/Italie/Espagne/R.U/Chine/Inde/Koweit/E.A.U/Bahrein/Arabie SaouditeUS$0,40/min. f Source: Philippine Long Distance Telephone Company (PLDT) http://www.pldt.com.ph

Coût de location d’un bureau (Makati Central Business District)

Classe moyenne, net: : PhP 950 à PhP 1200/m2/moisCBD taux de capitalisation/taux de rendements g :CBD Cap Rate/ Prime Yield : 8,2 à 9,2%

g Global Office 2013 Outlook, Colliers International, 2013

Exportations principales : produits électroniques, autres produits manufacturiers, machines et équipe-ments de transport, meubles et sculptures, câbles de démarrage et autres câbles pour véhicules, avions et navires, produits chimiques, habillement, produits minéraux, composants en métal, huile de coco

Importations principales : produits électroniques, combustible minéraux, lubrifiants, équipements de transport, machines industrielles et équipements, nourriture et animaux vivants, fer et métal, céréales et préparation à base de céréales, divers articles manufacturiers, équipements de télécommunications, plastiques en forme primaire et non-primaire

26

SGV & Co.

Assurance Imposition Opération Conseil

About SGV & Co. SGV est la plus grande entreprise de fourniture de services et conseils en assurance, imposition et opérations aux Philippines. Les connaissances et les services de qualité que nous délivrons permettent de construire une confiance sur les marchés de capitaux et les économies du monde entier. Nous développons des leaders qui travaillent ensemble pour délivrer les résultats promis à nos parties prenantes. Dans ce sens, nous jouons un rôle critique dans la construction d’un climat d’affaires mondial plus stable pour nos partenaires, nos clients et nos communautés. SGV & Co. fait partie du groupe Ernst & Young Global Limited.

EY désigne l’organisation globale et peut également désigner une ou plusieurs entreprises étant rattachées à Ernst & Young Global Limited, bien que chacune d’entre elles soit des entités légalement autonomes. Ernst & Young Global Limited est une société à responsabilité limité britannique qui ne fournit pas de services aux clients.

Pour plus d’informations à propos de notre organisation, visitez le site www.ey.com/PH.

© 2017 SyCip Gorres Velayo & Co.Tous droits réservés.APAC n° 10000220

Ce document contient des informations sous forme de résumé et ne peut, par conséquent, être utilisé qu’à titre de guide. Il n’est pas destiné à être utilisé pour une recherche détaillée ou pour un exercice de jugement professionnel. Ni SGV & Co., ni aucun autre membre de l’organisation Ernst & Young ne peut être tenu responsable de la perte occasionnée à toute personne agissant ou s’abstenant d’agir suite à la publication de ce document. Tout autre requête devra être faite au consultant approprié.

Informations en date de mars 2017.

SGV Service Lines

Advisory Rossana A. Fajardo, HeadEmail: rossana.a.fajardo@ph.ey.comTel: (632) 8948171

Assurance Maria Vivian G. Cruz-Ruiz, HeadEmail: maria.vivian.g.cruz-ruiz@ph.ey.comTel: (632) 8948170

Financial Services OrganizationVicky B. Lee-Salas, HeadEmail: vicky.b.lee-salas@ph.ey.comTel: (632) 894-8397

TaxLuis Jose P. Ferrer, HeadEmail: luis.jose.p.ferrer@ph.ey.comTel: (632) 894-8362

Transactions Renato J. Galve, HeadEmail: renato.j.galve@ph.ey.comTel: (632) 894-8140

For more information on how we can help you, contact

Cirilo P. NoelChairmanE-mail: cirilo.p.noel@ph.ey.comTel: (632) 894-8144

J. Carlitos G. CruzManaging PartnerE-mail: j.carlitos.g.cruz@ph.ey.comTel: (632) 894-8162

Wilson P. TanVice Chair - Client ServiceE-mail: wilson.p.tan@ph.ey.comTel: (632) 894-8127

SGV & Co.

6760 Ayala Avenue, Makati City1226 Metro Manila, PhilippinesPO Box 1408, Makati Central Post Office0740 Metro Manila, Philippines