le citoyen du vendredi 06 au vendredi 27 avril...

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UC/ H U l l l ü l U 5 Centimes ORGANE dft Concentration Républicaine POLITIQUE 1 AGRICOLE, MARITIME, COMMERCIAL Paraissant le Vendredi AH- £ TÉLÉPHONE 86 ABONNEMENTS 1 AB. Quimper,Fi»istère et départements limitrophes 4 f. Autres départements i 4 50 Etranger. 6 50 Le» abonnement» partent du I er ou du 15 de chaque moi» et tout vayables d'avance e Mola. 21.59 S 4 BUREAUX et IMPRIMERIE : 21, Rue du Salle, 21 — QUIMPKB Les Bureaux «ont oaverts de Huit hmiros à Midi, le matin, ot dê Doux heurts à Six heure», lo »eir. Adresser toutes communications concernant la Rédaction, l'Administration et l'Imprimerie a Krae Cetégaco, administrateur-garant. Let manuscrit» m »ont pae rendus. — Pour les renseignement» joindre un timbra pour la réponse. ANNONCES t A n n o n ç a s j u d i c i a i r e s « t d i v e r s e s (4® p a g e ) ...... »¿Si Réclames (8* pago) q gg Réclames (8° page) g so Prix à forfait po&r lot Annoncé« ripetèe» et traité» de publicité Annonças payable» d'avance. Le« Annenees doivent être adressées, au plus tard, le jeudi matin LES J1UHS mOPERHES Ceux de mes collègues, députés ou sénateurs, qui ont, depuis la retraite allemande, parcouru les pays restitués à la France grAce i\ l'ascendant moral et à la vaillance de nos soldats, ont encore l'oeil plein d'une vision d'épouvante. La région dévastée de la Somme et de l'Oise emprunte un aspect désertique. Il ne reste plus rien 'debout dans cette région « où les routes sont éventrées. les arbres coupés, les villages détruits, les monuments anéantis, les fermes incendiées. » C'est le pays de la solitude, de la ruine et de la mort. Le monde indigné avait assisté aux dévastations et aux cruautés du début de cette guerre. Les années, les siècles eux mêmes, ne pourront abolir la tache ineffaçable que la violation des traités, l'incendie de la bibliothè- que de Louvain, les massacres de Termonde et de Dinant, la des- truction de Senlis et d Arras, la mutilation des cathédrales de Reims et de Soissons, ont faite au nom allemand. Les atrocités contre les person- nes accompagnaient la destruction des choses pendant l'avance en avalanche des hommes vôtus <|e gris. Tandis que l'acier et le fru avaient raison des ogives, des arceaux, des ciselures et des mar- guerites innocentes écloses au coeur des pierres de nos monu- ments recouverts de la patine vé- nérable du temps, les brutes alle- mandes, en rut de vengeance, de cruauté et de carnage, volaient et pillaient, violaient et massacraient. Us outrageaient les vierges, em- menaient des captives et coupaient des mains d'enfants. Ces Huns ont la haine histori- que et la' cruauté disciplinée. En quoi ils sont à cent coudées au- dessous des Huns d'autrefois. ' L'humanité se divisait jusqu'ici en deux espèces, les sauvages et les civilisés. Ces chimistes incomparables ont fait sortir de leur creuset infernal une race nouvelle de vampires re- connaissable à son odeur sui rjene- ris et aux raffinements de sa basse cruauté. Tant que cette vermine ne sera pas exterminée, l'humanité ne trouvera pas le repos et nous ver- rons le spectacle de l'homrm devenu et resté le loup pour son semblable. fois étaient des privilégiés ii côté le nos pauvres paysans dépouillés et meurtris, puisqu'ils pouvaient au moins pleurer ensemble sous les saules de Babylone. Pousser la cruauté jusqu'à cou- per l'arbre, jusqu'à mutiler l'ar- brisseau ! Arbres majestueux ou frêles urbriase,\ux, O vous tous qui donnez do la mousse aux [oiseaux, Des bâtons uu mendiant blômo, Témoins de nos plaisirs et témoins de nos [deuils, Qui faites nos berceaux, qui ferez nos cer- cueils, Bons arbres, je vous aime. Le Boche est un monstre au moral. Il l'est par atavisme et il le demeure par volonté persévérante et systématique. Bien ne pourra faire reverdir cette Ame flétrie ni renouveler l'argile de ce coeur déchu. Le Boche n'est pas un homme. Dieu doit souffrir en voyant ce qu'est devenue sa créature. L'Alle- mand ne saurait triompher dans la lutte immense où l'avenir de l'hu- manité est engagé. Si la pire des fatalités voulait qu'il en fût autrement.il ne reste- rait plus à Dieu qu'à détruire la Création. Georges LE BAIL. Glanes et Perles frolli comme mi nez île chleu. Pourquoi les chiens ont-ils lo nez froid ? Première explication légendaire mais pittoresque : lorsquo Xoo fit entrer tous los animaux dans l'arche, il eut besoin du chien pour los y contraindre. Aussi le chien ontré le dernier dans l'arche, la trouva-t-il emplio à ce point qu'il dut demeurer à la porto, lo museau à "air... Secondo explication — scientifique mais boaucoup moins captivante — : le musoau du chien doit ótre toujours maintenu dans un état d'humidité favorable au développement du sens olfactif. Il en résulte que cette humidité sn »'évaporant produit une sensation de froid porsistanto. IH mol ile Clenicnccnti. Lo Ti'jre fait des mots : Un jour, c'est un sénatour qui, so louvouant que lo présidont do la Com- mission do l'armée est docteur, lui demande une consultation. Celui-ci t'ausculte : — Le coeur est piresseux, très pares «eux. Da l'insuflfWanco cardiaque. Coni- ne tous les sénateurs, d'ailleurs. du front, Il fallait, pour entrer, présenter une carte. Un gendarme veillait au contrôle. Mais voici qu'un autre gendarme, qui ce jour-là n'était pas do service, eut le désir bien naturel d'assistor au spectacle. Il n'avait point do carte. Mais qu'im- portait? Un gendarme est maître par- tout. Sans douto. Seulement il no l'est plus, si un de ses cellèguos assure le respect des ordres donnés. Et le gen- darme du contrôle bondit au-devant do son camarade. — Tu as uno carte ? — Ma foi non, mon vieux ! Bonjour, comment vas-tu ? — Il ne s'agit pas pour l'heure de ma santé. Je te demande ta carte. Il la faut, si tu veux rester ici. Voyons, puisque je n'en ai pas... Mais nous nous connaissons depuis assez do temps pour que... — Jo ne connais que mon devoir. Sors tout do suite. — Tu plaisantes ! Je resterai. — Bon ! Je te dresse procès-verbal. Et le gendarme fit comme il disait. Il dressa procos-verbal à l'autre gen- darme. Les spectateurs crurent à une scène de Georges Courteline. — La scène dans la salle ! disait-on. Le mol» dangereux Il est tombé quelques flocons de neige Paris. Il parat.t que ce n'est pat d'un st mauvais présage. Il fait encore froid. Et il pleut souvent. Tout cela est de bon »¡gne, si l'on en croit les vieux dictons du mois : I! n'est pas d'Avril si beau, Qui n'ait neige k son chapeau. Avril froid donne pain et vin Avril doux est lo pire de tous. Jamais pluie de printemps Ne passo pour mauvais temps. En somme, cela revient à nous dire : « Avril est le plus désagréable des mois». C'ost encore l'hiver. Imprudent qui l'oublierait : En avril, Ne te découvre pas d'un fil. Comme aux mauvai .jours de l'année, Garde fou dans la cheminée. Nous voilà prévenus. Restons bien vôtus. Chauffons-nous. Sinon, gare la bronchito. Un peu de patience pondant un mois encore : attendons le joli moi» de mai. Nos soldats paysans, qui ont le culte de .la terre et une chaude tendresse pour les arbres, on! assisté à la mort et à l'agonie des arbres le long des routes éven- trées et autour des villages-fantô mes. Les Allemands, avant de se retirer, ont tout saccagé. Us veulent que, lorsque la paix sera redescendue sur la France ses fils souffrent encore cruelle- ment dans leurs intérêts et dans- leurs coeurs des conséquences de la guerre. Leur terre allemande inviolée et leurs usines intactes n'auront plus d'ici longtemps à redouter la concurrence latine. Ces hommes sont des calcula teurs froids et cruels. Il faudra 5 ans, dix ans pour reconstruire nos maisons, nos usi- nes et il en faudra le double, le triple, le quadruple pour recueil •lir les fruits des plantations nou- velles ou pour conduire à leur ma- turité les grands arbres destinés à servir de parure à la terre, et d'aliment à nos industries. ' • Que de travail humain perJu Que de beautés naturelles éva- nouies ! Que de tristesses pour les paisibles habitants, contemporains de ces arbres qui avaient grandi avec eux, qui avaient ét< les témoins des plaisirs innocents de leur enfance et des délasse- ments de leur Age mûr, après le. rudes fenaisons et les journées de battage, sous le lourd soleil d'- Messidor. Le monde est en recul. Le.s plaines désolées de la Mésopota- mie étaient un paradis par compa- raison avec cette terre nue cou- verte de débris. Les Juifs d'autre- Nos succès en Mars Li mois de murs qui viont do finir nous a été trè-i favorublo. Il a revu le retour do l'avance russo on Perso, la o'ifo do Bagdad, la rupture entro la Chino et l'AUemagne, la repriso, à la Butto-du Mcsnil. dos positions quo nous y avions pordues lo 15 fóvrrr. La liaison * été établie entro notre fiont do Macé- doine ot la còte ulbnnulso.co qui porr>ot ie ravitaillement do l'arméo Sarrail par a voio la moins dai>gerou»o : Brindisi- Vallona. Un zippolin a été abattu près le Paris. Mars a vu la Russie accomplir on quelques jours un boulovórsomont qui a'ost comparablo qu'à notre grande Révolution du dix huitième sièclo. Il a vu l'abdication do Nicola», papo •it emperour. Mars est fatal aux tôtes couronnées. C'est en mars quo furent assassinés Gustavo III do Snòdo (1792), Charles III,duc do Parme (1854),Alexan dro II de Russie (1881) et Georges I" de Grèce (1913). Et c'est encore en mars (1809) quo Gustave IV do Suède fut détrôné. Enfin, lo mois écoulé a vu l'offensive victoriouso de la Sommo portor soudain los fruits prosque inoHpérés. Nos soldats ont réoccupé prosquo sans portes tout ce jui restait aux mains do l'onnomi du département do I Oi -'O, piogrossé d'un largo bond dans l'Aisno ot dans lo Pas ie-Calais ot dégagé fi bion la Somme qu'il no resto do ce 'département quo trois commtinosà roprondre. Sonyeons t.tu prix qu'il eût fallu payer ce terrain il l'ennemi l'aoait défendu pied à pied ' ÇA & LA Le gtniliiruie est Nini* pillé Lo Théâtre aux Armóos donnait una représentation daus un humble villago Agréez, Monsieur lo Député, los assti rançon do ma hante considération. Pour lu Piésident du Conseil, Ministre des Allaircoétrangères et P. O. Le Conseiller d'Etat, Mi,\ittre Plénipotentiaire, Direction des Affaire* Politiques et Commer ciales, P. de MARGERIE. Bes tt et des Actes Nans coeur Le soldat français à son camarade anglais : « Mais tu es blessé ! Un peu plus tu étais frappé oo plein creur. » Lo soldat anglais : « impossible I je n'ai plus de coeur : je l'ai donné à la France I La roiiNcieiire A Ypres, un soldat revient d'une patrouille. It est frappé à mort. On l'en- toure de soins. Da la main il los écarte : « Un peu de morphine, pour avoir le temps d'écrire mon rapport, je n'ai plus besoin d'autre chose. » On lui fait la piqûre, il écrit son rap- port : « C'est fini, achève-t-il. » Et il meurt. Une chance Inattendue Un soldai en garnison dans lea Vosges, à qui son lioutenant annonçait que la guerre était déclarée, saute de joie et 'écrie : — Chic / on coupe aux manoeuores I Four nos Prisonniers de guerre A l'académie des Sciences Contre l'Incontinence «l'urine. M. Edmond Perrior présente une note du docteur Pierre Bonnier, sur l'incon- tinenco d'urine, considérée comme panne nerveuse dans la croissance, et que l'anxiété et la tension nerveuso du front font réapparaître chez certains soldats. Pour montrer combien cette infirmité peut facilement céder à la sol- licitation directe du contre en panne, au moyen do légères cautérisations de la muqueuse nasale on un point défini, M. Bonnier a traité récemment en con- sultation populaire, dans un orphelinat et dans un asile d'incurables, 62 cas de cetto infirmité, datant do la naissance. Sur ces 62 cas, 21 ont été guéris dès la premièro nuit, sans rochiite, 17 en quel- ques séances, 9 seulement améliorés de plus de moitié,' 15 ont résisté. Sui des cas récents et accidentols, comme chez nos soldats, los résultats seraient forcé- mont meilleurs encore. Lo point à tou- chor est situé sur la paroi exterfie de la fosse nasalo, au-dessus de la tète du cornet infériour. M. Le Bail, député, a reçu la lettre suivante de M. le Ministre des Affaires étrangères. Paris, lo 28 Mars 1917. Monsieur le Député, Par votro lettre en dato du 22 do ce mois, vous avez bien voulu appeler mon attention sur le fait quo, soin prétexte Jo représailles, lo Gouvornomont alle- mand avait fait transférer derrière U front, on torritoire envahi, un certain nombre do prisonniers deguorro français au nombro desquels so trouve lo sergent- major Lo T..., précédemment interné à llameln. Ainsi quo vous lo savez, dès le 15 jan- vior lo Gouvernement français a pro- o«té contre los allégations inexactes du Gouvornomont allemand au sujet du régimo dos prisonniers de guerre alle- mands maintenus dans la zone des armées et con'.ro los décisions injusti fiablos qu'il annonçait. Il so montrait néanmoins disposé, sous la condition d'une exicto récipro- cité, à donner son assentiment aux domandos du Gouvernement allemand, sous la réfiorvo que, la distance minima laquelle los prnonniers de guerre pourraient ôtre employés derrière la ligne de feu, serait fixée à 20 kilomètres. Néanmoins, les mesures de soi-disant représailles annoncées par le Gouverne- ment allomand étaient misos à exécution au commencement do février, La réponse du Gouvernement aile mand maintenant sa domando d'établir cotto ligno à 30 kilomètres no m'ost parvonue quo lo 13 do co mois, ot la quostion a été do nouveau soumise l'examen du Gouvornemont. J'ai l'honnour de vous faire savoir quo lo Consoil dos Ministres a décidé d'accoptor cotto limite de 30 kilomètre» ot quo le Gouvornemont allemand on a été avisé immédiatement. Dans ces conditions, l'accord pout ôtro considéré commo conclu, ot il y a liou d.'ospérer qu'à très bref délai fous les prisonniors français envoyés dans, la zone dos étapes allemandes seront i a menés dans leurs anciens camps ou au moins dans des camps où ils no soront pas exposés au fou do notro propre artil lerie. Une lettn M. le Ministre des Tra- vaux publics à M. Le Bail pin. La question du transport de* huilas achetées en tuo do la prochaine campa- gno de pèche préoccupo vivemont nos fabricants de consorven do poissons. A tout priz, il faut d«s wagons poar effectuer les transports do Marseille à nos ports de Brotagno. L'arrêté du 4- février dernier iégle- montant l'ordro d'expédition des mar- chandises n'était pas fait pour arrangor les affaires dos industriels dont les mar- chandises étaiont l'objet d'un classo- ment défavorable. Après d'activés démarches faites par M. Le Bail pore, député, ce dernier a reçu de M. le Ministre des Travaux publics la lettre suivante : « Paris, 29 mars 1917, « Monsieur lo Député, « Monsieur le Ministre me charge de vous informer que lo transport des huiles comestibles aura lieu momenta- lément commo celui des marchandise« de l ro catégorie. Les instruetiono utiles viennent d'àtro adressées au réeoau P.-L.-M. par le sous-secrétaire d'Etat les Transporta. « Veuillez agréer, etc... m Le chej du secrétariat partisulier, « BACHIMON'D. » Poar la sise en sursis des inscrits maritimes de la catégorie H pères de I eifants et veufs, pères «le 4 enfants Par télégramme du 26 février dernier, M. lo Ministre de la Marine a autorisé a mise en sursis des inscrits maritimes des classes 87, 88 et 89; désireux de re- prendre l'exercice do la petite pêche. M. Le Bail, pore, député, a fait voter le h avril par la Commission de la Ma- rine de Guerre et par la Commission de la Marin* Marchand« une motion ainsi conçue : * La Commission de la Marine de Guerre demande i M. le Ministre d* la Marine d'étendre le bénéfice dessa télégramme du 26 février dernier i tous Us Inscrits mari- times de la catégorie H et de mettre en sursis pour la piche les pires de 5 enfants et les veufs, pires de 4 enfants. » Une motion »emblabl* a été signée également, sur I'initiativo de M. Le Bail, par les députés des ports maritimes de France. Distribution de pain aux habitants de Roye par les soins de l'administration militaire française bl» d'éviter à un grand nombre d'ama- teurs de crudités, los f.ceidonta grevas provenant de l'usage dos salade* ot au ires végétaux contaminés. Voici on quoi consista co procédé On ajoute à la derniéro oan do lavage, une très faible quantité d'uno solution de « Permanganate de potasao », jus qu'à quo catio oau censorvo uno très légèro teinta violotte. On y laisoo séjour nor la* légumes uno dizaino de minutas ou plus, puis on lee rotiro et on les égoute comme d'habitude. Le permanganate do potasse brûlo ot détruit, non seulement tous los bacille«, mais enoero les toxines qu'ils ent fa- briquées ; il n'y a donc plus danger d'inoculation. Il cet à notorque 00 traitement n'at- taque pas lea légumes et salades qui y sent seumis et ne leur enlève aucuno de leurs qualités. Bien plus, il est d'un prix de revient absolument insignifiant et n'offre aucun danger pour la santé, puisque la très fuible quantité de permanganate de po- tasse qui pourrait rester sur la matière alimentaire se transformerait rapide- ment en « oxydo de manganèse » dont a présence serait plutôt utile que nuisi- ble à l'organisme. Nous livrons ce procédé, tel qu'il eat, à 1« publicité ; et neuo noua estimons heureux de pouvoir contribuer ainsi à l'amélioration de l'hygiène publique. L. GODFROY. Docteur es Sciences. Les Fonetiennairea et le« Familles Hosbrenses Il faut quo ces familles vivent et pros- pèrent — dans tous les sens ¿u mot. D'où ce nouveau minimum : 1* A chaque accroissement de la fa- mille correspondra, indépendamment de toute promotion, une augmentation du traitement ; 2- A chaque promotion, uno « cote de famille » sera attribuée à tout fonc- tionnaire ; 3 1 Toutes les indemnités (de logement, de vie chère, de résidence, do déplace- ment) seront d'autant plus élevées que la famille sera plus nombreuse; 4' Seront réservées aux fonctionnaires les plus chargés d'enfants les résidences sièges d'établissements d'instructien. . . » « . (Cliché Section Photographique do l'Aruiéo. En battant en retraite les armées allemandes ent laissé derrière elles an pays systématiquement ruiné et'désolé dans lequel les troupes françaises n'ont rien trouvé ; les habitants de ces malheureux pays seraient morts de faim si le premier soin de l'autorité militaire n'avait pas été de leur distribuer des vivres qui ont été accueillis avec joie : Jamais pain ne parut meilleur à des bouches affamées• Marine Militaire Taklttax d'bonear, Le Ministre prescrit de faire établir, dans los directions d'inseriptien mari- time, dans les quartiers et dans les syn dicats d'immatriculation de* intéressés, des tableaux d'honnour sur lesquels devront figurer les noms des officiers et des marins du commerce qui eurent été l'objet de récompensos (oreixdo lalégion d'honneur, croix de guerre, témoignage Jo satisfaction, médaille do sauvetage, lettro do félicitations du Ministre) à l ' o c c a s i o n d'actions d'éslat accomplie? lans la lutte contre Ion sous-marins. Les noms des navires qui auront été cités à l'ordre du jour on dont l'équi- pnpo aura reçu un tésioignago officiel de satisfaction collcoti! dovrriit figurer éga- lement sur les tableauz d'honneur des ports d'armement des bâtiments. (2-4 mars.) La Vie Militaire Le* Pcrmlneloiit* Certains chofs d'unités font entrer les treizo jours supplémontairos do permis- sions agricoles dans lo pourcentage di 5 0/0 dos permissions générales. Col» roviont à dimintior d'autant lo nombre do permissions do sept jours des hom mes qui doivent ôtro.envoyés à l'arrière. Lo Grand Quartior Général rappelle aux chef-i d'unités quo c'est uno inter- pellation iibunivc do la ci cttliiiro minis tériello ; la permission ng.icolo est un supplément qui 110 compto pas dans le ciilcul do l'cn&emblo des congés do sopi jour«, dit do détente. 11 faut quo ce poiiicontcgo do r> 0/0 soit atteint. D'ail leurs l'homme peut contrôler lui-mômo: il a droit à un co»(/é de sept jours tout les quatre mois', il n'y a pas à sortir de là. Hygiène publique La culture ntariilclièrc «'il liygl^uc On continuo commo par lo passé, à consommer journellement, au grand préjudice do la santé, dos légumes con- taminés par los fumiors, los eaux sales et les eaux d'égout. C'est donc au con- sommateur à prendre les précautions néeossairos. La seulo connue jusqu'à co jour, c'est la cuisson ; man-co remôdo anso/. ctli- caco, uo peut s'appliquor évidemment, aux salades, radis, célori, otc... que l'on consommo crus en quantités énor- mes. Pour cos derniers, nous avons imaginé un procédé simple ot pratique qui permet do so mettre à l'abri do tout danger, Après essai personnol, nous croyons utile de le divulguer, car il est auscopti-l Front Franco-Anglais. 29 mars — Sur la rive gauche do la Meuse, nous reprenons, au cours d'une brillante attaquo, les derniers éléments do tranchées que l'ennemi tenait encore depuis le 18 mars, dans los secteurs du bois d'Avocourt ot do la côte 304. Les troupes britanniques s'emparent, à la suite d'un très rude engagement,qui a causé dq lourdes pertes à l'adversaire, du village de Neuville-Bourgonval. A l'est d'Arras, vers Nouville-Saint-Waast et Neuve-Chapelle elles exécutent de hardis coups de main sur les lignes enne mies. 30 mars. — No .s réalisons quelques progros dans le sectour Vrégny-Margival, au nord-est do Soissons. A l'ouest de Maisons-de-Champaguo nous rejetons l'ennemi dos élémonts do tranchées qui étaient 011 sa possession depuis le 28 mars. Nous faisons 63 prisonniors. Los Anglais occupent los villages de Ruyaulcourt, Sorol-le Grand et Fins et réalisent une sérieuso progression vers lleudicourt. Nos Alliés continuent leur progression entre Arras et Saint-Quentin. Les villa- ges de Heudicourt, Marteville, Ver- mand, Soyécourt, Saint-Emile, Jean- ceurt, Hervilly et Hesbécourt tombent en leur possession. t" svrff. — Depuis l' Ailette jusqu'à 1« routo de Laon, nous enlevons plusieurs systèmes do tranchées et de points d'ap- pui organisés. L'adversaire a été rejeté malgré une résistance de» plus sérieuses jusqu'aux abords de Vauxaillon et Laf- faux. 120 prisonniors, doht 2 officiers, ainsi quo 5 mitrailleuses sont tombés entro nos mains. Lea Anglais accentuent leur mouve- ment on avant au nord-ouest de Saint- Quentin. Ils s'emparent de* villages de Sftvy, qui a été enlevé après un combat acharné, do Vendelles, d'Epehy et de Peizière. Ils occupent également le boia do Savy, à 6 kilomètres de Saint-Quentin. Pendant le mois de mars ils ont fait 1 239 prisonniers, dont 16 officiers, pris 3 canons de campagne, 25 mortiers de tranchée, 60 mitrailleuses et un matériel considérable. Le total des prisonniers capturés depuis le début de l'année dé- passe 4.600, dont 79 officiers. L'aviation est très active ; 5 appareils allemands sont descendus, a avril. — Nous poursuivons nos suc- cès au sud de l' Ailette. Les Allemands ïont rejeté» au-delà do Vauxaillon. En Champagne, nous brisons par noa feux plusieurs contre-attaques ennemie?, avant d'avoir pu atteindre nos lignes. Lea troupes britanniques progressent toujours : les villages de Francilly- Selency et Holnon sont enlevés d'assaut. Le bois de Saint-Quentin, les villagés de Villecholle, Bihécourt, Doignies, Louverval, Noreuil, Longatte, Ecoust- Saint-Mein et Croisilles tombent égale- ment en leur possession. 3 avril. — Nous enlevons sur un front d'environ 16- kilomètres, une sério d« points d'appui, solidement organisés par ennemi, au nord de la ligne Castres- Essigny-Benay. L'épine de Dallon, les village» de Dallon, Giffecourt et Corisy, ainsi que plusieurs hauteurs au sud 'Urvillers sont en notre pouvoir. Au sud de l'Ailette, notre progression continue également dans la région de Laffaux, dont nous tenons les lisières sud ot nord-ouest. Nous nous emparons aussi de Vauxeny et prenons pied sur la croupe au nord de ce hameau. Les Anglais occupent le village de Hénin-sur-Cojeul, après un très vif combat. Il s'emparent également dm village de Maissemy et du bois de Ran- soy. 4 avril. — Malgré les intempéries nos troupes continuont à refouler l'ennemi sur l'ensemble du front de la Somme à l'Oise. Nous rejetons l'adversaire d'une posi- tion très importante jalonnée par les villages do Grugies, Urvillers et Moy qui sont en notre possession. Au nord do la ferme La Folie, nous bousculons les Allemands par une atta- que impétueuse qui les oblige à aban- donner précipitamment^trois lignes de ranchées.Trois cbusiers de 150,plusieurs camions d'escadrilles ot un important matériel sont tombés entre nos mr.in.», • Au sud do l'Ailette, lo combat to poursuit aux lisières do LatTaux et dans ie village où nous avons pénétré ma'grà la tenace résistance de l'adversaire qui défend avec énergie. Les troupes britanniques s'empr^nt du village de Metz-en-Couture, au nord- ouest d'Espehy, à la suite d'uno bril- lante attaque. Elles continuent à pro- gresser vers lo bois d'Havricourt. front Ru^so-Roumftlfi Les Austro-Allemands ont tenté do prendre l'offensive dans de nombreux secteurs. Partout ils ont essuyé le rr.ômo insuccès. Dans la région d'Illoukst, notamment, ils sont venus à plusieurs reprises à la charge des positions russes et chaque fois, ils ont été repoussés avtc le même succès. ; ;,;, Il a été de même pour les attaques qu'ils ont lancées dans les régions de StanislauJJe Brzezary, du montKapop', doKirli-Baba, de Focsani et de la chaus- sée de Jacobeny-Valoputna. Toi jours accueillis par des feux meurtriers au sortir de leurs tranchées, les Autro- Boches ont chaque fois subi de très fortes pertes. 31 mars. — Au sud de VAilette nous réalisons d'importants progrès à l'est de la ligno Neuvillo-sur-Margival-Vrégny malgré l'énergique resistance do l'euno mi. Dsux contre-attaques allemandes au nord-ost do Vrigny sont ropoussées. A l'ouest do Maisons do-Champagne 5 violontos contre-attaques ennemie» sont également brisées par nos feux de mitraillousos et nos tirs de barrage. 80| dont 29 officiers, ainsi que 6 Boches restent entre nos mains. | bombes et 16 mitrailleuses. front Italien. La lutto d'artillerie rosts assez violente dans de nombreux secteurs bien qu'elle soit entravée par la porsistance du mauvais temps. Dos coups de main sont exécutés de part et d'autre, après des bombarde- monts intenses. Front dt l'armée d'Orient. Dans la région à l'ouest do Monastir, nous repoussons une violenta contrc- attaque onnomie, lancée sur nos nou- velles positions do Corvena-Stona, après uno violente préparation d'artillorie. Au cours des dernières opérations qui so sont déroulées autour de Monastir, nous avons capturé 2.10-4 prisonniers, lance- p t

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L E S J 1 U H S m O P E R H E S

Ceux d e m e s c o l l è g u e s , d é p u t é s ou s é n a t e u r s , qui ont , d e p u i s la re tra i t e a l l e m a n d e , p a r c o u r u les p a y s r e s t i t u é s à la F r a n c e grAce i\ l ' a s c e n d a n t mora l e t à la va i l lance d e n o s so lda t s , ont e n c o r e l 'œi l p le in d 'une v i s ion d ' é p o u v a n t e .

La r é g i o n d é v a s t é e d e la S o m m e e t d e l 'Oise e m p r u n t e un a s p e c t d é s e r t i q u e . Il ne r e s t e p lus rien 'debout d a n s c e t t e rég ion « où les r o u t e s s o n t é v e n t r é e s . l e s a r b r e s c o u p é s , l e s v i l l ages dé tru i t s , l e s m o n u m e n t s anéant i s , l e s f e r m e s i n c e n d i é e s . » C'es t le p a y s de la

s o l i t u d e , d e la ru ine e t de la mort . • • •

Le m o n d e ind igné avait a s s i s t é a u x d é v a s t a t i o n s e t a u x c r u a u t é s du d é b u t d e c e t t e g u e r r e .

L e s a n n é e s , l e s s i è c l e s e u x m ê m e s , n e p o u r r o n t abol ir la tache ine f façab le q u e la v io la t ion d e s t ra i t é s , l ' i n c e n d i e de la b ib l io thè -q u e d e Louvain , l e s m a s s a c r e s de T e r m o n d e e t de Dinant , la des -t r u c t i o n d e S e n l i s et d Arras , la m u t i l a t i o n d e s c a t h é d r a l e s de R e i m s e t d e S o i s s o n s , ont faite au n o m a l l e m a n d .

L e s a t r o c i t é s c o n t r e l e s p e r s o n -n e s a c c o m p a g n a i e n t la des t ruc t ion d e s c h o s e s p e n d a n t l 'avance en a v a l a n c h e d e s h o m m e s v ô t u s <|e gr is . T a n d i s q u e l ' ac i er e t le fru a v a i e n t raison d e s o g i v e s , d e s a r c e a u x , d e s c i s e l u r e s e t d e s mar-g u e r i t e s i n n o c e n t e s é c l o s e s au c œ u r d e s p i e r r e s de n o s monu-

m e n t s r e c o u v e r t s de la pat ine vé-n é r a b l e du t e m p s , l e s b r u t e s a l le-m a n d e s , e n rut d e v e n g e a n c e , de c r u a u t é e t de c a r n a g e , vo la ient et p i l l a i en t , v i o l a i e n t e t m a s s a c r a i e n t . U s o u t r a g e a i e n t l e s v i e r g e s , em-m e n a i e n t d e s c a p t i v e s et c o u p a i e n t d e s m a i n s d ' en fant s .

C e s H u n s ont la ha ine histori -q u e e t la' c r u a u t é d i s c i p l i n é e . En quo i i l s s o n t à c e n t c o u d é e s au-d e s s o u s d e s H u n s d 'autre fo i s .

' L ' h u m a n i t é s e d i v i s a i t j u s q u ' i c i e n d e u x e s p è c e s , l e s s a u v a g e s et l e s c i v i l i s é s .

C e s c h i m i s t e s i n c o m p a r a b l e s ont fai t sor t i r de l eur c r e u s e t infernal u n e race n o u v e l l e d e v a m p i r e s re-c o n n a i s s a b l e à s o n o d e u r sui rjene-ris e t a u x r a f f i n e m e n t s de sa b a s s e c r u a u t é .

T a n t q u e c e t t e vermine ne sera p a s e x t e r m i n é e , l 'humani t é ne t rouvera p a s le r e p o s et nous ver-r o n s le s p e c t a c l e de l 'homrm d e v e n u e t r e s t é le loup p o u r son s e m b l a b l e .

fois é t a i e n t d e s pr iv i l ég i é s ii c ô t é le n o s p a u v r e s p a y s a n s d é p o u i l l é s

et meurtr i s , pu i squ ' i l s p o u v a i e n t au m o i n s p l e u r e r e n s e m b l e s o u s l e s s a u l e s de B a b y l o n e .

P o u s s e r la c r u a u t é j u s q u ' à c o u -per l 'arbre , j u s q u ' à mut i l er l 'ar-br isseau !

Arbres majestueux ou frêles urbriase,\ux, O vous tous qui donnez do la mousse aux

[oiseaux, Des bâtons uu mendiant blômo,

Témoins de nos plaisirs et témoins de nos [deuils,

Qui faites nos berceaux, qui ferez nos cer-cueils,

Bons arbres, je vous aime.

Le B o c h e e s t un m o n s t r e au moral . Il l 'es t par a tav i sme et il le d e m e u r e par v o l o n t é p e r s é v é r a n t e e t s y s t é m a t i q u e . B ien ne pourra faire reverdir c e t t e Ame f létr ie ni r e n o u v e l e r l 'argi le de ce c œ u r d é c h u .

Le B o c h e n 'es t p a s un h o m m e . D ieu doi t souffr ir en voyant ce q u ' e s t d e v e n u e sa c r é a t u r e . L'Al le-mand ne saura i t t r i o m p h e r dans la lut te i m m e n s e où l 'avenir de l'hu-mani té e s t e n g a g é .

Si la p ire d e s fa ta l i tés voula i t qu'i l en fût a u t r e m e n t . i l ne r e s t e -rait p l u s à D ieu qu'à dé tru ire la Créat ion.

G e o r g e s LE BAIL.

Glanes et Perles f r o l l i c o m m e m i n e z î le c h l e u .

Pourquoi les chiens ont-ils lo nez froid ?

Première explication légendaire mais pittoresque : lorsquo Xoo fit entrer tous los animaux dans l 'arche, il eut besoin du chien pour los y contraindre . Aussi le chien ontré le dernier dans l 'arche, la trouva-t-il emplio à ce point qu'il dut demeurer à la porto, lo museau à "air . . .

Secondo explication — scientifique mais boaucoup moins captivante — : le musoau du chien doit ótre toujours maintenu dans un état d 'humidité favorable au développement du sens olfactif. Il en résulte que cette humidité sn »'évaporant produit une sensation de froid porsistanto.

I H m o l i le C l e n i c n c c n t i .

Lo Ti'jre fait des mots : Un jour, c 'est un sénatour qui, so

louvouant que lo présidont do la Com-mission do l 'armée est docteur, lui demande une consultation. Celui-ci t 'ausculte :

— Le cœur est piresseux, très pares «eux. Da l'insuflfWanco cardiaque. Coni-ne tous les sénateurs, d'ailleurs.

du front, Il fallait, pour entrer, présenter une carte. Un gendarme veillait au contrôle.

Mais voici qu 'un autre gendarme, qui ce jour-là n 'é ta i t pas do service, eut le désir bien naturel d'assistor au spectacle. Il n 'avait point do carte. Mais qu'im-portai t? Un gendarme est maître par-tout. Sans douto. Seulement il no l'est plus, si un de ses cellèguos assure le respect des ordres donnés. Et le gen-darme du contrôle bondit au-devant do son camarade.

— Tu as uno carte ? — Ma foi non, mon vieux ! Bonjour,

comment vas-tu ? — Il ne s 'agit pas pour l 'heure de ma

santé. Je te demande ta carte. Il la faut, si tu veux rester ici.

— Voyons, puisque je n 'en ai pas... Mais nous nous connaissons depuis assez do temps pour que...

— Jo ne connais que mon devoir. Sors tout do suite.

— Tu plaisantes ! Je resterai. — Bon ! Je te dresse procès-verbal. Et le gendarme fit comme il disait. Il

dressa procos-verbal à l 'autre gen-darme.

Les spectateurs crurent à une scène de Georges Courteline.

— La scène dans la salle ! disait-on.

Le m o l » d a n g e r e u x

Il est tombé quelques flocons de neige Paris. Il parat.t que ce n 'est pat d 'un

st mauvais présage. Il fait encore froid. Et il pleut souvent. Tout cela est de bon »¡gne, si l 'on en croit les vieux dictons du mois :

I! n'est pas d'Avril si beau, Qui n'ait neige k son chapeau. Avril froid donne pain et vin Avril doux est lo pire de tous. Jamais pluie de printemps Ne passo pour mauvais temps.

En somme, cela revient à nous dire : « Avril est le plus désagréable des mois». C'ost encore l 'hiver. Imprudent qui l 'oublierait :

En avril, Ne te découvre pas d'un fil. Comme aux mauvai .jours de l'année, Garde fou dans la cheminée.

Nous voilà prévenus. Restons bien vôtus. Chauffons-nous. Sinon, gare la bronchito. Un peu de patience pondant un mois encore : a t tendons le joli moi» de mai.

N o s s o l d a t s p a y s a n s , qui ont le c u l t e d e .la t erre et une c h a u d e t e n d r e s s e p o u r l e s arbres , on! a s s i s t é à la mort e t à l 'agonie des a r b r e s le l ong d e s r o u t e s éven-t r é e s e t a u t o u r d e s v i l l a g e s - f a n t ô m e s . L e s A l l e m a n d s , avant de se re t i rer , ont tout s a c c a g é .

Us v e u l e n t q u e , l o r s q u e la paix

s era r e d e s c e n d u e s u r la F r a n c e s e s fils souf frent e n c o r e crue l le -m e n t dans l e u r s i n t é r ê t s et dans-l e u r s c œ u r s d e s c o n s é q u e n c e s de la g u e r r e . Leur terre a l l emande i n v i o l é e e t l e u r s u s i n e s intactes n 'auront p l u s d' ici l o n g t e m p s à r e d o u t e r la c o n c u r r e n c e lat ine .

C e s h o m m e s s o n t d e s ca lcu la t e u r s f ro ids e t c rue l s .

Il faudra 5 ans , d ix a n s pour r e c o n s t r u i r e n o s m a i s o n s , n o s usi-n e s e t il e n faudra le d o u b l e , le tr ip le , l e q u a d r u p l e p o u r recue i l

• l i r l e s f ru i t s d e s p lan ta t ions nou-v e l l e s ou p o u r c o n d u i r e à l eur ma-tur i té l e s g r a n d s a r b r e s d e s t i n é s à s erv i r d e p a r u r e à la terre , et d ' a l i m e n t à n o s i n d u s t r i e s .

' • Q u e de travail humain p e r J u Que de b e a u t é s n a t u r e l l e s éva-n o u i e s ! Que d e t r i s t e s s e s pour les p a i s i b l e s hab i tants , c o n t e m p o r a i n s d e c e s a r b r e s qui avaient grandi a v e c e u x , qui ava ient ét< l e s t é m o i n s d e s p la i s i r s i n n o c e n t s d e l eur e n f a n c e e t d e s d é l a s s e -m e n t s d e l eur Age mûr, a p r è s le. r u d e s f e n a i s o n s e t l e s j o u r n é e s de b a t t a g e , s o u s le lourd so le i l d'-M e s s i d o r .

Le m o n d e e s t en recu l . Le.s p l a i n e s d é s o l é e s d e la M é s o p o t a -m i e é t a i e n t un p a r a d i s par c o m p a -r a i s o n a v e c c e t t e t erre nue cou-v e r t e d e débr i s . L e s Juifs d 'autre -

Nos succès en Mars Li mois de murs qui viont do finir

nous a été trè-i favorublo. Il a revu le retour do l 'avance russo on Perso, la o ' ifo do Bagdad, la rupture entro la Chino et l 'AUemagne, la repriso, à la Butto-du Mcsnil. dos positions quo nous y avions pordues lo 15 fóvr r r . La liaison * été établie entro notre f iont do Macé-d o i n e o t l a c ò t e u lbnnulso .co qui porr>ot ie ravitaillement do l 'arméo Sarrail par a voio la moins dai>gerou»o : Brindisi-Vallona. Un zippolin a été abattu près le Paris.

Mars a vu la Russie accomplir on quelques jours un boulovórsomont qui a'ost comparablo qu 'à notre grande Révolution du dix huitième sièclo.

Il a vu l 'abdication do Nicola», papo •it emperour. Mars est fatal aux tôtes couronnées. C'est en mars quo furent assassinés Gustavo III do Snòdo (1792), Charles III ,duc do Parme (1854),Alexan dro II de Russie (1881) et Georges I " de Grèce (1913). Et c'est encore en mars (1809) quo Gustave IV do Suède fut détrôné.

Enfin, lo mois écoulé a vu l'offensive victoriouso de la Sommo portor soudain los fruits prosque inoHpérés. Nos soldats ont réoccupé prosquo sans portes tout ce jui restait aux mains do l'onnomi du département do I Oi-'O, piogrossé d 'un largo bond dans l'Aisno ot dans lo Pas ie-Calais ot dégagé f i bion la Somme qu'il no resto do ce 'département quo trois commtinosà roprondre. Sonyeons t.tu prix qu'il eût fallu payer ce terrain il l'ennemi l'aoait défendu pied à pied '

ÇA & LA Le g t n i l i i r u i e e s t N i n i * p i l l é

Lo Théâtre aux Armóos donnait una représentation daus un humble villago

Agréez, Monsieur lo Député, los assti rançon do ma hante considération.

Pour lu Piésident du Conseil, Ministre des Allaircoétrangères et P. O.

Le Conseiller d'Etat, Mi,\ittre Plénipotentiaire, Direction des Affaire* Politiques et Commer ciales,

P. de MARGERIE.

Bes tt et des Actes Nans cœur

Le soldat français à son camarade anglais :

« Mais tu es blessé ! Un peu plus tu étais frappé oo plein creur. »

Lo soldat anglais : « impossible I je n'ai plus de cœur :

je l'ai donné à la France I

La ro i iNcie i i re

A Ypres, un soldat revient d 'une patrouille. It est frappé à mort. On l'en-toure de soins. Da la main il los écarte :

« Un peu de morphine, pour avoir le temps d'écrire mon rapport, je n'ai plus besoin d'autre chose. »

On lui fait la piqûre, il écrit son rap-port :

« C'est fini, achève-t-il. » Et il meurt.

U n e c h a n c e I n a t t e n d u e

Un soldai en garnison dans lea Vosges, à qui son lioutenant annonçait que la guerre était déclarée, saute de joie et 'écrie :

— Chic / on coupe aux manœuores I

Four nos Prisonniers de guerre

A l'académie des Sciences Contre l'Incontinence «l'urine.

M. Edmond Perrior présente une note du docteur Pierre Bonnier, sur l 'incon-tinenco d 'ur ine, considérée comme panne nerveuse dans la croissance, et que l 'anxiété et la tension nerveuso du front font réapparaître chez certains soldats. Pour montrer combien cette infirmité peut facilement céder à la sol-licitation directe du contre en panne, au moyen do légères cautérisations de la muqueuse nasale on un point défini, M. Bonnier a traité récemment en con-sultation populaire, dans un orphelinat et dans un asile d'incurables, 62 cas de cetto infirmité, datant do la naissance. Sur ces 62 cas, 21 ont été guéris dès la premièro nuit , sans rochiite, 17 en quel-ques séances, 9 seulement améliorés de plus de moitié,' 15 ont résisté. Sui des cas récents et accidentols, comme chez nos soldats, los résultats seraient forcé-mont meilleurs encore. Lo point à tou-chor est situé sur la paroi exterfie de la fosse nasalo, au-dessus de la tète du cornet infériour.

M. Le Bail , d é p u t é , a reçu la l e t tre s u i v a n t e de M. le Minis tre d e s Affa ires é t r a n g è r e s .

Paris, lo 28 Mars 1917.

Monsieur le Député, Par votro lettre en dato du 22 do ce

mois, vous avez bien voulu appeler mon attention sur le fait quo, soin prétexte Jo représailles, lo Gouvornomont alle-mand avait fait transférer derrière U front, on torritoire envahi, un certain nombre do prisonniers deguorro français au nombro desquels so trouve lo sergent-major Lo T. . . , précédemment interné à l lameln.

Ainsi quo vous lo savez, dès le 15 jan-vior lo Gouvernement français a pro-o«té contre los allégations inexactes du

G o u v o r n o m o n t a l l e m a n d au suje t du

régimo dos prisonniers de guerre alle-mands maintenus dans la zone des armées et con'.ro los décisions injusti fiablos qu'il annonçait .

Il so montrait néanmoins disposé, sous la condition d 'une exicto récipro-cité, à donner son assentiment aux domandos du Gouvernement allemand, sous la réfiorvo que, la distance minima

laquelle los prnonniers de guerre pourraient ôtre employés derrière la ligne de feu, serait fixée à 20 kilomètres. Néanmoins, les mesures de soi-disant représailles annoncées par le Gouverne-ment allomand étaient misos à exécution au commencement do février,

La réponse du Gouvernement aile mand maintenant sa domando d'établir cotto ligno à 30 kilomètres no m'ost parvonue quo lo 13 do co mois, ot la quostion a été do nouveau soumise l 'examen du Gouvornemont.

J 'ai l 'honnour de vous faire savoir quo lo Consoil dos Ministres a décidé d'accoptor cotto limite de 30 kilomètre» ot quo le Gouvornemont allemand on a été avisé immédiatement.

Dans ces conditions, l 'accord pout ôtro considéré commo conclu, ot il y a liou d.'ospérer qu 'à très bref délai fous les prisonniors français envoyés dans, la zone dos étapes allemandes seront i a menés dans leurs anciens camps ou au moins dans des camps où ils no soront pas exposés au fou do notro propre artil lerie.

Une lettn d« M. le Ministre des Tra-vaux publics à M. Le Bail pin.

La question du transport de* huilas achetées en tuo do la prochaine campa-gno de pèche préoccupo vivemont nos fabricants de consorven do poissons.

A tout priz, il faut d«s wagons poar effectuer les transports do Marseille à nos ports de Brotagno.

L'arrêté du 4- février dernier iégle-montant l 'ordro d'expédition des mar-chandises n 'étai t pas fait pour arrangor les affaires dos industriels dont les mar-chandises étaiont l 'objet d 'un classo-ment défavorable.

Après d'activés démarches faites par M. Le Bail pore, député, ce dernier a reçu de M. le Ministre des Travaux publics la lettre suivante :

« Paris, 29 mars 1917,

« Monsieur lo Député, « Monsieur le Ministre me charge de

vous informer que lo transport des huiles comestibles aura lieu momenta-lément commo celui des marchandise«

de l r o catégorie. Les instruetiono utiles viennent d'àtro adressées au réeoau P.-L.-M. par le sous-secrétaire d 'Eta t les Transporta.

« Veuillez agréer, etc.. .

m Le chej du secrétariat partisulier,

« BACHIMON'D. »

Poar la s i se en sursis des inscrits maritimes de la catégorie H

pères de I eifants et veufs, pères «le 4 enfants

Par télégramme du 26 février dernier, M. lo Ministre de la Marine a autorisé a mise en sursis des inscrits maritimes

des classes 87, 88 et 89; désireux de re-prendre l 'exercice do la petite pêche.

M. Le Bail, pore, député, a fait voter le h avril par la Commission de la Ma-rine de Guerre et par la Commission de la Marin* Marchand« une motion ainsi conçue :

* La Commission de la Marine de Guerre demande i M. le Ministre d* la Marine d'étendre le bénéfice dessa télégramme du 26 février dernier i tous Us Inscrits mari-times de la catégorie H et de mettre en sursis pour la piche les pires de 5 enfants et les veufs, pires de 4 enfants. »

Une motion »emblabl* a été signée également, sur I'initiativo de M. Le Bail, par les députés des ports maritimes de France.

Distribution de pain aux habitants de Roye par les soins de l'administration militaire française

bl» d'éviter à un grand nombre d 'ama-teurs de crudités, los f.ceidonta grevas provenant de l 'usage dos salade* ot au ires végétaux contaminés.

Voici on quoi consista co procédé On ajoute à la derniéro oan do lavage, une très faible quanti té d 'uno solution de « Permanganate de potasao », jus qu 'à oê quo catio oau censorvo uno très légèro teinta violotte. On y laisoo séjour nor la* légumes uno dizaino de minutas ou plus, puis on lee rotiro et on les égoute comme d 'habi tude.

Le permanganate do potasse brûlo ot détruit , non seulement tous los bacille«, mais enoero les toxines qu'ils en t fa-briquées ; il n 'y a donc plus danger d' inoculation.

Il cet à n o t o r q u e 00 t rai tement n'at-taque pas lea légumes et salades qui y sent seumis et ne leur enlève aucuno de leurs qualités.

Bien plus, il est d 'un prix de revient absolument insignifiant et n 'offre aucun danger pour la santé, puisque la très fuible quanti té de permanganate de po-tasse qui pourrait rester sur la matière alimentaire se t ransformerai t rapide-ment en « oxydo de manganèse » dont a présence serait plutôt utile que nuisi-

ble à l 'organisme. Nous livrons ce procédé, tel qu'il eat,

à 1« publicité ; et neuo noua estimons heureux de pouvoir contribuer ainsi à l 'amélioration de l 'hygiène publique.

L. GODFROY. Docteur es Sciences.

Les Fonetiennairea e t l e«

Familles Hosbrenses Il faut quo ces familles vivent et pros-

pèrent — dans tous les sens ¿u mot. D'où ce nouveau minimum :

1* A chaque accroissement de la fa-mille correspondra, indépendamment de toute promotion, une augmentation du t rai tement ;

2- A chaque promotion, uno « cote de famille » sera attribuée à tout fonc-tionnaire ;

31 Toutes les indemnités (de logement, de vie chère, de résidence, do déplace-ment) seront d 'au tan t plus élevées que la famille sera plus nombreuse;

4' Seront réservées aux fonctionnaires les plus chargés d 'enfants les résidences sièges d'établissements d ' ins t ruct ien.

. . » « . —

(Cliché Section Photographique do l'Aruiéo.

En battant en retraite les armées allemandes ent laissé derrière elles an pays

systématiquement ruiné et'désolé dans lequel les troupes françaises n'ont rien trouvé ;

les habitants de ces malheureux pays seraient morts de faim si le premier soin de

l'autorité militaire n'avait pas été de leur distribuer des vivres qui ont été accueillis

avec joie : Jamais pain ne parut meilleur à des bouches affamées•

Marine Militaire T a k l t t a x d ' b o n e a r ,

Le Ministre prescrit de faire établir, dans los directions d ' inseriptien mari-time, dans les quartiers et dans les syn dicats d ' immatriculat ion de* intéressés, des tableaux d 'honnour sur lesquels devront figurer les noms des officiers et des marins du commerce qui eurent été l 'objet de récompensos (oreixdo lalégion d 'honneur , croix de guerre, témoignage Jo satisfaction, médaille do sauvetage, lettro do félicitations du Ministre) à l ' o c c a s i o n d 'act ions d 'éslat accomplie? lans la lutte contre Ion sous-marins.

Les noms des navires qui auront été cités à l 'ordre du jour on dont l'équi-pnpo aura reçu un tésioignago officiel de satisfaction collcoti! dovrriit figurer éga-lement sur les tableauz d 'honneur des ports d ' a rmement des bâtiments. (2-4 mars.)

La Vie Militaire L e * P c r m l n e l o i i t *

Certains chofs d 'unités font entrer les treizo jours supplémontairos do permis-sions agricoles dans lo pourcentage di 5 0/0 dos permissions générales. Col» roviont à dimintior d 'autant lo nombre do permissions do sept jours des hom mes qui doivent ôtro.envoyés à l 'arrière.

Lo Grand Quartior Général rappelle aux chef-i d 'unités quo c'est uno inter-pellation iibunivc do la ci cttliiiro minis tériello ; la permission ng.icolo est un supplément qui 110 compto pas dans le ciilcul do l'cn&emblo des congés do sopi jour«, dit do détente. 11 faut quo ce poiiicontcgo do r> 0/0 soit atteint . D'ail leurs l 'homme peut contrôler lui-mômo: il a droit à un co»(/é de sept jours tout les quatre mois', il n'y a pas à sortir de là.

Hygiène publique

L a c u l t u r e n t a r i i l c l i è r c « ' i l l i yg l^uc

On continuo commo par lo passé, à consommer journellement, au grand préjudice do la santé, dos légumes con-taminés par los fumiors, los eaux sales et les eaux d'égout. C'est donc au con-sommateur à prendre les précautions néeossairos.

La seulo connue jusqu 'à co jour, c'est la cuisson ; man-co remôdo anso/. ctli-caco, uo peut s'appliquor évidemment, aux salades, radis, célori, otc.. . que l'on consommo crus en quantités énor-mes. Pour cos derniers, nous avons imaginé un procédé simple ot pratique qui permet do so mettre à l 'abri do tout danger,

Après essai personnol, nous croyons utile de le divulguer, car il est auscopti-l

Front Franco-Anglais . 29 mars — Sur la rive gauche do la

Meuse, nous reprenons, au cours d 'une brillante attaquo, les derniers éléments do tranchées que l 'ennemi tenait encore depuis le 18 mars, dans los secteurs du bois d'Avocourt ot do la côte 304.

Les troupes britanniques s 'emparent , à la suite d 'un très rude engagement,qui a causé dq lourdes pertes à l 'adversaire, du village de Neuville-Bourgonval. A l'est d 'Arras , vers Nouville-Saint-Waast et Neuve-Chapelle elles exécutent de hardis coups de main sur les lignes enne mies.

30 mars. — No . s réalisons quelques progros dans le sectour Vrégny-Margival, au nord-est do Soissons. A l 'ouest de Maisons-de-Champaguo nous rejetons l 'ennemi dos élémonts do tranchées qui étaient 011 sa possession depuis le 28 mars. Nous faisons 63 prisonniors.

Los Anglais occupent los villages de Ruyaulcourt, Sorol-le Grand et Fins et réalisent une sérieuso progression vers l leudicourt.

Nos Alliés cont inuent leur progression entre Arras et Saint-Quentin. Les villa-ges de Heudicour t , Marteville, Ver-mand, Soyécourt, Saint-Emile, Jean-ceurt , Hervilly et Hesbécourt tombent en leur possession.

t" svrff. — Depuis l 'Ai le t te jusqu 'à 1« routo de Laon, nous enlevons plusieurs systèmes do tranchées et de points d 'ap-pui organisés. L'adversaire a été rejeté malgré une résistance de» plus sérieuses jusqu'aux abords de Vauxaillon et Laf-faux. 120 prisonniors, doht 2 officiers, ainsi quo 5 mitrailleuses sont tombés entro nos mains.

Lea Anglais accentuent leur mouve-ment on avant au nord-ouest de Saint-Quentin. Ils s 'emparent de* villages de Sftvy, qui a été enlevé après un combat acharné, do Vendelles, d 'Epehy et de Peizière. Ils occupent également le boia do Savy, à 6 kilomètres de Saint-Quentin.

Pendant le mois de mars ils ont fait 1 239 prisonniers, dont 16 officiers, pris 3 canons de campagne, 25 mortiers de tranchée, 60 mitrailleuses et un matériel considérable. Le total des prisonniers capturés depuis le début de l 'année dé-passe 4.600, dont 79 officiers.

L'aviation est très active ; 5 appareils allemands sont descendus,

a avril. — Nous poursuivons nos suc-cès au sud de l 'Ai le t t e . Les Allemands ïont rejeté» au-delà do Vauxaillon.

En Champagne, nous brisons par noa feux plusieurs contre-attaques ennemie?, avant d'avoir pu atteindre nos lignes.

Lea troupes bri tanniques progressent toujours : les villages de Francilly-Selency et Holnon sont enlevés d 'assaut .

Le bois de Saint-Quentin, les villagés de Villecholle, B ihécour t , Doignies, Louverval, Noreuil, Longatte, Ecoust-Saint-Mein et Croisilles tombent égale-ment en leur possession.

3 avril. — Nous enlevons sur un front d'environ 16- kilomètres, une sério d« points d'appui, solidement organisés par

ennemi, au nord de la ligne Castres-Essigny-Benay. L'épine de Dallon, les village» de Dallon, Giffecourt et Corisy, ainsi que plusieurs hauteurs au sud

'Urvillers sont en notre pouvoir. Au sud de l'Ailette, notre progression

continue également dans la région de Laffaux, dont nous tenons les lisières sud ot nord-ouest. Nous nous emparons aussi de Vauxeny et prenons pied sur la croupe au nord de ce hameau.

Les Anglais occupent le village de Hénin-sur-Cojeul, après un très vif combat. Il s 'emparent également dm village de Maissemy et du bois de Ran-soy.

4 avril. — Malgré les intempéries nos troupes continuont à refouler l 'ennemi sur l 'ensemble du front de la Somme à l'Oise.

Nous rejetons l 'adversaire d 'une posi-tion très importante jalonnée par les villages do Grugies, Urvillers et Moy qui sont en notre possession.

Au nord do la ferme La Folie, nous bousculons les Allemands par une atta-que impétueuse qui les oblige à aban-donner précipitamment^trois lignes de ranchées.Trois cbusiers de 150,plusieurs

camions d'escadrilles ot un important matériel sont tombés entre nos mr.in.», •

Au sud do l'Ailette, lo combat to poursuit aux lisières do LatTaux et dans ie village où nous avons pénétré ma'grà la tenace résistance de l 'adversaire qui

défend avec énergie. Les troupes britanniques s ' e m p r ^ n t

du village de Metz-en-Couture, au nord-ouest d 'Espehy, à la suite d 'uno bril-lante at taque. Elles continuent à pro-gresser vers lo bois d 'Havricourt .

f r o n t R u ^ s o - R o u m f t l f i

Les Austro-Allemands ont tenté do prendre l'offensive dans de nombreux secteurs. Partout ils ont essuyé le rr.ômo insuccès. Dans la région d 'I l loukst , notamment , ils sont venus à plusieurs reprises à la charge des positions russes et chaque fois, ils ont été repoussés avtc le même succès. ; ;,;,

Il a été de même pour les at taques qu'ils ont lancées dans les régions de StanislauJJe Brzezary, du m o n t K a p o p ' , doKirli-Baba, de Focsani et de la chaus-sée de Jacobeny-Valoputna. Toi jours accueillis par des feux meurtriers au sortir de leurs t ranchées, les Autro-Boches ont chaque fois subi de très fortes pertes.

31 mars. — Au sud de VAilette nous réalisons d ' importants progrès à l 'est de la ligno Neuvillo-sur-Margival-Vrégny malgré l 'énergique resistance do l 'euno mi. Dsux contre-attaques allemandes au nord-ost do Vrigny sont ropoussées.

A l'ouest do Maisons do-Champagne 5 violontos contre-attaques ennemie» sont également brisées par nos feux de mitraillousos et nos tirs de barrage. 80| dont 29 officiers, ainsi que 6 Boches restent entre nos mains. | bombes et 16 mitrailleuses.

f r o n t Italien.

La lutto d'artillerie rosts assez violente dans de nombreux secteurs bien qu'elle soit entravée par la porsistance du mauvais temps.

Dos coups de main sont exécutés de part et d 'aut re , après des bombarde-monts intenses.

Front d t l ' a rmée d'Orient.

Dans la région à l 'ouest do Monastir , nous repoussons une violenta contrc-at taque onnomie, lancée sur nos nou-velles positions do Corvena-Stona, après uno violente préparation d'artillorie.

Au cours des dernières opérations qui so sont déroulées autour de Monastir , nous avons capturé 2.10-4 prisonniers,

lance-

p t

Page 2: Le Citoyen DU VENDREDI 06 AU VENDREDI 27 AVRIL 1917mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · Les Bureaux «ont oaverts de Huit hmiros à Midi, le matin,

Vives actions d'artillerie en de nom-breux seoteurs.

En paltstlnt Les troupes anglaises de l'armée

d'Egypte viennent de remporter un très brillant succès.

A environ 6 kilomètres au sud de Gaza, elles ont engagé le combat avec une armée de 20.000 ennemis qu'elles • n t complètement défaite.

Outre les pertes énormes qu'ils ont •ubi, les Turcs ont laissé plus do 900 prisonniers, dont un général comman-dant et l'état-major entier d'une division

/.entre les mains de nos alliés.

M i e i i e s de la

Semaine Un p a q u e b o t t o r p i l l é

Le paquebot Montréal, jaugeant •.146 tonnes, a été torpillé dans l 'Atlan

- tique le 23 mars dernier. - Les naufragés ont été ramenés à toire

par un patrouilleur. Il n'y a pas eu de victimes.'

L e p r i n c e f r é d é r l c - C h a r l c N p r i s o n n i e r d e s A n g l a i s .

Le prince Frédéric-Charles, cousin du Kaiser, survolait il y a quelques jours lee ligne* britanniques on avion, lors-fu' i l fut attaqué par un appareil anglais f u i le contraignit à atterrir.

Comme il voulait se sauver dans le» lignes boches un tommy, de guet, lui envoya 2 balles ; la première l 'atteignit 4 la jambe et la deuxième dans l 'aine. Ramassé aussitôt, il fut transporté dans une ambulance de campagne.

L ' a p p e l d e l a c l a s s e 1 9 1 8

L* Journal Officiel de dimanche der nier a publié la date d'appel de la classe 1W8.

Lee non-agriculteurs seront appelés du 16 au 18 avril. Les agriculteurs du 1 - a« 3 mai.

On • • v i r e a m é r i c a i n c o u l é

Le navire de commerce américain AMU«, l'un des premiers bateaux armée qui M rendaient en Europe, a été coulé

Sar un sous-marin allemand au large

e i côtes bretonnes. 28 hommes seraient Manquants.

< L e g é n é r a l Alexe lew n o m m é g é n é r a l i s s i m e d e s a r m é e s r u s s e s

Le général Alexeiew, chef de l'état in^jer, faisant fonctions de généralis aine» devient commandant permanent 4« toutes les armées russes.

L e g é n é r a l L y a u t e y r e t o u r n e • a M a r o c .

Le général Lyautey, ancien ministre de la Guerre, est nommé commissaire-résident général du Maroc.

JE GUÉRIS LA HERNIE

.Nouvelle Méthode do Ch. COURTOIS Pro(c«seur hcrnlnlre de Paris

3 0 3 F a u b o u r g M o n t m a r t r e , 3 0 Pour obtenir la guérison certaine de

la Hernie il faut porter un bandago qui la contienne. l.o s e u l appareil qui ait pu obtenir co résultat est celui du Professeur C O d t T O l * . Il poutso porter jour ot nuit et do co fait obtenir l'occlu siou constante do l 'anneau herniairo. Aussi, consciont do la valeur do son appareil, lo Profosseur i'.OI'KTOS* « a f a i l l i t l a K i i f r i * o i i p a r é c r i t , Nous opgugQons donc toutes les porAonnes atteintes do Hernies, Kflorts, Descente* ¡\ aller lo consulter do 9 h. à 3 h, à :

QUniL'LIt , Lundi, 16 avril, hôtol de l'F.pée.

PONT-AVEN, mardi, 17, hôtel Julia DOUARINENEZ, mercredi, 18, hôtel

de Vrauce. PONT-L'ABBÉ, Joudi, 19, hôtel des

Voyageurs. QUI M P E R L É , vendrodi, 20, hôtol du

Commerce. CIIATEAULIN, jeudi, 2G, hôtel

Grandmaison. QEIMl 'En , dimanche, 29, hôtol do

l'Epéo.

J t l a l ù iUï y>'ll {MVU M<T8WI19U: l

H A T I Î ) , ' •i o n rxnu nmscn a

•:-»rr?,«, rn iTmci». cx t zm

roservee u cot, ciiov. », h. 1/2 du matin et prendra fin à

2 heures do l 'après-midi. Il est interdit, tant aux achetours qu 'aux vendeurs d 'engager des pourparlers sur la voie publique, dans les hôt&ls otc.

Les revendeurs au détail pourront toTijours recevoir clioz eux lo beurro de» producteurs il la condition de se con-former à la taxation. «Chaque famille pourra également, jusqu'à nouvel ordro, rocevoir ti son domicile son approvision-nement nécessaire.

AU TRIBUNAL CIVIL. — En audienco solonnelle du 29 mars dornior, M. André Alavoino, jugo suppléant au Tribunal do promiôro instance, nommé jugo titulairo au mémo tribunal a été installé dans «ts fonctions.

Autant quo faire so peut cotto au-dience a été solennelle ; lo tribunal, en effet, était réduit à sa plus simple expres sion. Siégeaient MM. Grimaud, prési-dent, avoc comme assossours Le Guiuor, jugo de paix ot Delaporte, avo-cat.

Lo siège du Ministère public était occupé par M. Brouard, substitut, seul magistrat du Parquet .

NOMINATION. — Nous avons le plaisir d 'apprendr» la nomination au grado d 'a t taché d ' intendance de 2 ctossa do M. Jules Soudry, doctour en droit, avoué on notro'villo, engagé vo-lontaire depuis lo début do la guerro Nos bien sincères lélicitatious.

Gardiens de phares

Aux termes d 'un arrêté en date du 28 mars 1917, à défaut de candidats mili-taires. M. François-Marie Riou, quar t ier-maltre de manœuvre au 2* dépôt des équipages de la (lotte, à Brest, a été nommé gardien de phare do 4' classo ei a t taché , dans lo dépattoment du Finis tère, au service du phare do l'île Vierge à dater du l " avril 1917, on remplace-ment de M. Théréné, appelé à un autre poste.

ECOLE NORMALE DE L ' E M I M I ! TOXIQUE

C o n c o u r s d ' a r i m l M w l o u e n 1 © 1 J

Les dates du concours d'admission on première année à l 'écolo normale dt l'enseignement technique (aspirantos) on t été fixées ainsi qu'il suit pour l 'an née 1917 : Section commerciale : A, 5 et 6 Juin ; Section industrielle A ; 7, 8 ot

juin. Les épreuves écrites auront lieu dans

lea centres d'examens qui seront dési-gnée par M. le Ministre du Commerce.

Les épreuves orales auront liou à Paria.

Les demandes d'admission, accompa-gnées des pièces visées à l'article 3 de l'arrêté ministériel du 17 janvier 1913, devront être déposées à la Préfocture avant le 15 mai.

TBMAi CORRECTIONNEL DE QU1MPEB Audience du 3 avril 1917.

QUIMPER. — René Le Guillou, ans, scieur de long, demeurant à Quim-pet, rue Olivier-Perrin avaitété condam-né par défaut le 7 juillet 1914, à un mois d'emprisonnement pour avoir porté des coupe à sa femme.

Apprenant ces jours derniers qu'il était recherché pour subir sa peine oet individu a déclaré former opposi-tion. Comme depuis cette époque il n'a été l'objet d'aucune condamnation le tribunal lui en fait bénéficier et ne lui inflige que 15 joura djemprisonnement, peine qu'il confond avec celle de 15 jours à laquelle il avait été condamné à peu près i la môme époque.

• •

Tribunaux pour enfants et adolescents C.. . A. . . , 13 ans, demeurant à Kerné-

•e l , et G.. . L . . . , 15 ans, demeurant à Rosporden, reconnus coupable» d'uvoir, à Rosporden, dérobé plusieurs paires de galoches dans l 'atelier de M. Le Roy, •ont condamnés comme ayant agi avec discernement, lo premier à un mois d 'empr isonnement et lo douxiemo à six mois de la même pe ine ; tous les deux bénéficient du sursis.

ERGUÉ-GABÉR1C. — D... J..., 13 ans , vacher, est condamné à un mois d ' emprisonnement avec sursis pour avoir

dérobé au préjudice d 'un autre domes-tique de la mémo ferme, lo nommé Péron , une somme do 1 fr . 50.

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES Réquisition du Blé

En vue d 'al imenter la minoterio du Département, ot en présence de l 'impos sibilité do rocevoir, en ce moment, d blé exotique, il va êtro procédé à réquisition immédiato d 'une quantité do G2.000 quintaux de blé.

Lo Préfet du Einistôro ayant appelé l 'attention du Ministre du Ravitaillement Général sur la situation faite aux déten-teurs de blé, alors que se trouve actuel-lement en discussion devant la Chambre la question do l 'augmentation du prix du blé, a reçu le télégrammo ci-après :

« En réponse à votre télégramme con-» cernant réquisitions effectuées dans » votre département pour réunion de

contingent do blé, vous avise que j 'au-torise Commissions de réception à verser de suite lo prix do la taxe ac-tuolle en informant les vendeurs quo leurs droits sont réservés pour béné-ficier du complément de prix qui résultera des nouvelles dispositions

» légales examinées par les Cham-» bres. »

C'est dans ces conditions quo les Pré-sidents de Commission de récoption sont invités à procéder à la réquisition. Le Préfet reste convaincu que le con-cours de tous no fera pas défaut en la circonstance.

P é p ô f d e R e m o n t e d e Gulngamp

Itinéraire do la Commission d'a-chats :

L? Faou, champ de foire, merciedi 11 avril, 9 houres ; Lannilis, champ do foiro, jeudi 12,10 h. 30; Ploudalmtzeau, sur la placo, vendredi 13, 11 h. 30 ; Saint-Pol-dc-Léon, placo du Creis-ker, samedi 14, 9 h. 30 ; Saint-l'hégonnec, près l'égliso, vendredi 20, 8 h. 30 ; Les-neven, ch&mp do foire, samedi 21, 8 h. 30 ; I.andcrncau, sur les quais, lundi 23, 8 h. 30 ; Saint-Renan, champ de foire, mardi 24, 11 heures ; Plaben-nec, la placo, mercredi 25, 9 houres.

L'exacti tude do l'arrivéo du comité au lieu d 'achats , no peut ôtro garantie l ' u n e façon absolue ou raison dos diffi. cultos dos moyons de transport .

F o i r e s d e la s e m a i n e

Lundi 9 aoril. — Néant. Mardi 10. — Guiclan, Kernévol, La

Fouilléo, Landudec, Lesneven, Plaben-noc, Saint Nie.

Mercredi 11.— La Forêt , Landivi-siau, Trégunc.

Jeudi 12. — Carliaix, Guipavas, Ilun-vec.

Vendredi 13.— Plonéour-Lanvern. Samedi 14. — Crozon, Guissény,

Mo>laix, Plouvien, Scaer.

RÉPUBLICAINS ! Akonmtz-vous au Ü ITO Y EN

rnt imita» abonner vos amis.

GCIMPER THÉ A TRE MUNICIPAL. — Nous

sommes heuroux d 'apprendre que M. Ch. Baret sera prochainement do pas-sage dans notre ville. Au programme figurera l ' immonse succès actuel du Palais Royal : Madame et son filleul.

Nous en roparlerons.

DISTINCTION HONORIFIQUE. — Uno médaille do bronzo vient d'être décernée, pour acte de courage et de dé-vouement, à M. le capitaine Coltat, du 159' d ' infanterie , l 'un des plus sympa thiquos officiers do la garnison deQuim-per.

Nos félicitations.

ALLOCA TIONS MILITAIRES. Lo Maire de Quimper a l 'honneur d'in-former los bénéficiaires d'allocations militaires que les paiements se feront à la Mairie, salle des Mariages, les jours suivants :

Le mercredi 11 avril, du n- 1 il 800 ; lo jeudi 12 avril, du n- 801 à 1.650 ; le vendredi 13 avril, du i r 1.051 à lu lin.

Les intéressés sont priés do se munir de l 'appoint .

ŒUVRE DU PAQUET DU PRI-SONNIER. — Musée départemental. — P a r a r . ô t e Ministériel on date du 15 mars dernior, M. lo Ministre de I Inte riour a autorisé 1' « Œuvro du Paquet du Prisonnier » dû l 'arrondissement do Quimper, à faire appel à la générosité publique.

L'ECOLE MATERNELLE. — La Directrico de l 'Ecole maternelle de la ruo dos lteguairos informe los fumilles qu 'à partir du 1G avril l 'Ecole sera ouverte tous les jours, mémo lo joudi, de 7 h. 1/2 du matiu à 5 h. 1/2 du soir.

LE II A VIT AILLE MENT EN BEURRE. — M. lo Maire do Quimper vient do p.ondro un arrêté réglemen-c,mi lo marché uu beurre. Celui ci no pourra so tonir quo sous los halles cou-vertes, dans la partie qui, jusqu'ici , a été

LES VERSEMENTS D'OR. - A la Succursalo do la B»nquo de France de Quimper il est rentré, pendant lo mois do murs, 350.000 fr. d 'or co qui porte son encaisse, depuis lo début des hosti lités a 1G.300.000 fr. Co résultat vraimont magnifique, ost dù au patrio tismo des habitants de notie région

SPORTS. — C II A M PI ON N A T DE CORNOUAILLES. — Les pluies con tiimellos ont rendu lo terrain lourd et glissant, aussi los performances s'en sont quelque peu ressenties, Quolques I K O S d 'entre ellos, telles que la course de 100 mètres, le saut en hauteur sans élan et lo saut à la perche constituent dos records régionaux.

Voici les résultats : 100 mètres : 1 - série : 1 - Floch

2- Lo Gall, 31 Gourmolen. 2- série : 1 " Thibon, 2- X..., 3- Vergos Finale : 1" Ynoven, 2- Floch, 3'Cuzon, Sauts on longueur avec élan : 1 " Yno-

ven : 5 m. 35, 2- Le Gall. Sauts en longueur sans élan : 1" Yno-

ven : 2 m. 85, 2' Cuzon. Sauts en hautour avec élan : 1 " Yno-

ven x 1 m. 55, 2- Le Gall. Sauts en hauteur sans élan : 1" Yno-

ven : 1 m. 35, 2' Vergos. Disque : 1 " Ynoven : 27 m,, 2- Le

Gall, 3- Vergos. Poids : 1 " Ynoven : 11 m., 2 X... ,

3* Nader. Saut à la perche : 1" Ynoven : 2 m. 65,

2' Nader. 400 motres : 1" Ynovon, 2' Le Gall,

3- Thibon. Relais : 1 " équipo : Ynovon, Thibon,

Roux. 2' équipe : Cuzon, Vergos, Lo Gall. Ces jeunes athlètes sont déjà bien

connus du public, Ynoven battit au mois do décembre dernier, lo fameux Coat 8 de la finale dû l 'mh ètt¡complot, à 1« suite d'un dafi lancé par cclui-ci Loubatié ot relevé par Ynovon. Le Gall, uu débutant , fera mieux avec l 'eniral-nomont ot possèdo toutes les qualités d 'un bon sauteur. Vergos fora merveille au disque ot Thibon un bon spriutor s'ii voulait soigner son style. Nader se fit remarquer au saut à la percho et au poids et Cuzon, un débutant également, so révéla epurour do classe.

MUSEE. — O j annonce le prochain envoi uu muséo do Quimper du portrait do M. Louis I lémon, ancien député du Finiv.ôio, peint par notre compatriote Alfred Guillou, l 'artiste aimé et univer-sellement connu.

CONCOURS DE POULAINS El DE POULICHES. — Résultats du concours :

Poulains d 'un a n . — l " prix, 100 fr., Quimper, à M. Louis Le Reste, d 'Ell iant ; 2' , 75 fr., Eryué, à M. Guillamet, d 'Er-gué Armol ; 3', 75 fr., Quimper, à M. Guillaumo Lennon, d 'Ell iant ; 4 ' , 50 fr.. QuilUen, à M. Louis Le Bacon, d 'Ell iant .

Pouliches d 'un an. — l " piix, 150 fr . , Quinetie. à M. Michel Korgoulay, d'El-liant ; 2 ' , 10'J fr. , Rosine, ú M. Yves Quéméré, d 'Eil iant ; 3 ' , 75 fr , , Querel-leuse, ix M. Guillaume G rail, d 'Ei l iant 4 ' , 75 l'r., Fanny, à M. Jean-François Runnou, d'Ergué-Gabéric ; 51, 50 fr., Camisole, à M. Sebastien Danion, d 'Ei -gué-Gabéric ; G , 50 fr., Rosette, à M. Yves Queméré, d 'El l iant ; 7 ' , 50 l'r., Nocelle, à M. Yves Bourbigot, d Elliant ; 8' , 50 fr, Fleurisse, à M. Michel Iluitric, d 'El l iant ; 9 ' , 30 fr., Cora, à Mme veuve Le Ctcur,- de Kerl'euntoun. Mentions honorables : Rosette, à M. Louis Duigou, d 'Ell iant ; Confiance, à M. Michel Le Bihan, d 'El l iant .

Pouliches de 2 ans. — 1 " prix, 200 fr., Parabole, à M. Michel Kergoulay ; 2 150 l'r., Palice, à M, Yves Quéméré ; 3 100 fr . , Péribée, à M. Yves Gourlay, d 'Ell iant ; 4 ' , 100 fr , , Perdrix, à M. Jean Lo Meur, d 'Ell iant ; 5-, 75 fr . , Pallante, à M. Yves Bourbigot ; G-, 75 fr., Permcsse, a M. Jean Cavollat, d 'El l iant ; 7', 50 fr ' , Espérance, à M. Joan-Marié Rannou ; 8', 50 fr. , Pappas, à M. Jean Lo Naour, de Rosporden. Mentions honorables : Pen<jUer,'à. M. Rannou ; I'écunia, à M. Iluitric ; Pas-sagére, » M. Poiinarun ; Bonne, a M'. IVnvent dt) Ronpordun.

Pouliches do trois ans. — Prime dt. ;on»ervaiioa do ¿50 et 400 Ginir, à M

Guiliou, d 'Eil iant ;2 , 200 oi4(J0, Orunge, à M. Rannou, d Elliant ; 3', 150 et 400, Norma I I , à Mme veuvo Le Cœur, do Kcrfounieun ; 4' 150 et 4U0, Gentille, à Mme Laurent , d 'Ergüé Gabéric ; 51 ,150 et :¡00, Cocotte, u M. l lémidy, do Lan-drévarzoe ; G', 100 ot 300, Odelette, n M. Lennon, d 'Ell iant ; !•, 100 et 300, Ombelle, ù M. Le Corro, d 'Ell iant ; 8 ' , 100 et 300, Odette, ii M. Rannou , d 'Er gué-Gabéric ; 9 , 100 et 300, Odette, a M. llostiou, d 'Erguó-Annel ; 10-, 100, Espérance, à M. Jean Rannou, d'El-liant ; 11', 100, Andalouse, à Mme veuvo D.tnion, do K rfeuiiteaii ; 12' 60, Bichrlle, a M. Las^oau, d'Ergue-Armol ; 13', 50, Margóte, uu mémo ; 14', 50, Ouoriére, à M. Guyador, d'El-

d'Ergué-Armel ; 16', 50, MéUna, a m Lo Roux, d E .-gué-Gabéric. — Montions honorables : Orithge, à M. Guyador ; Sénac, ù M. Scotet, do Briec.

Rema rquo : les pouliches n'étaient pas en aussi bon état qu 'aux précédents concours : question de nourriture.

ETAT-CIVIL DU 29 MARS AL 4 A VRIL 1917. — Naissances : Marie Ory, ruo Bourg-les-Bourgs, 19 ; Paule Rolland, ruo des Roguaires, 16 ; Ber-nard Vallantin, quai do l 'Odet, 60 ; Suzanne Ilascoët, placo Saint-Mathieu, 28 ; Mario Lo Gouzien, rue de Pont-l'Ab-bé, 27.

69 naissancos on 1917, 2G mariages.

Décos : Rosalio Macocq, 85 ans, s. p veuvo de Gœthals, rue Valentín, 5 ; Jean Gourvest, 37 ans, poudrier, époux de Lamballe, ruo de l 'Hospice ; Victorino Pichavant, 1 mois, rue de l 'Hospice Jeanne Collorec, 35 ans, ménagère épouse do Cast, ruo Nouvo, 23 ; Marie Gourmelon, 77 ans, ménagère, veuve do Moullec, ruo de l'Hospice ; Jeanno Sil liau, 20 ans, couturière, célibataire, -rue do la Providence, 31 ; Hervé Quiniou '« ans, ruo Neuve, 12 ; Marie Morvan 59 ans, ménagère, épouse de Bodivit rue de l'Hospice ; Julien Le Boucher, 73, ans, tailleur d 'habits , époux de Lau rent, rue de l 'Ilospico ; Marie Ferellec 32 uns, cultivatrice, épouse de Le Menn rue do l 'Hospice.

199 décos en 1917, dont 111 aux hôpitaux

Publications de mariages Maurice Rofuveillo, employé do com

merce à Parie (18') et Marie Gentric cuisinière à Paris (18') et domiciliée à Quimper ;

René Hamon, boulanger et Marie Korvel, commerçante, . domiciliés Quimper ;

Joseph Le d o u a n e , cultivateur, domi cilié à Ambcn (Morbihan) actuellement soldat au 118' d ' infanterie et Marie Poillet, s. p., domiciliée à Quimper

PHARMACIE DE SERVICE. — Dimanche, 8 avril, M. Fichoux, rue des Reguaires.

Uiuore* ae yueno. — l'Esqnihien a verfé pour le» Œavres am-bulancières, les Victimes do la guerre,

G'.avre du « Piiquet du prisonnier» le» nommes suivantes recueillies pjniiai.t le paiement des allocations, Retraites ouvriè-res, S c urs :

1' Iîu février, 200 fr. 2' Un mars, 250 fr. Nous sommes heureux de constater que

la commune d'Eiquibien veuille persévérer dans cette voie humanitaire. Ceux de l'ar-rière veulent rester dignes de ceux qui ne craignent pas do combattre, en bons Bre-tons, les barbare» qui déshonorent l'huma nité.

P o n t - l ' A b b é

Paquet du Prisonnier. — Le « Piquet lu Prisonnier » ». reçu de M. Normand, percepteur, les sommes suivantes : Mme Le Bras, école maternelle, 2 fr. (m.) ; M Normand, 2 fr. (m.) ; M. Gloaguen, commis de perception, 1 fr. (m.) ; Quête faite à Plo-meur, le jour du paiement des allocations, 2 fr. 15 ; Tronc du bureau, 27 fr. 05. Le Comité de 1' « UOuvre » exprime à tous sa profonde gratitude.

I i é r i t y - P e n m a r c h

Le mauvais temps. — Depuis une quin zaine de jours, le mauvais temps règne sur nos côtes. La m«r est grosse et aucun bateau ne peut sortir pour se livrer à la pêche.

La température, en outre, est très froide pour la saison. Des bourrasque» de neige et de grêle tombent par intermittence, ce qui cause un tort considérable anx jeunes pousses, notamment aux petits légumes qui sortent.

On craint également que les patates se mées pourrissent en terre, de ce temps hu mide et glacial.

Si la f a m i l l e v e u t s e d o n n e r la p e i n e d e l e s s u r v e i l l e r a t t e n t i v e -m e n t à p a r t i r d e 2 a n s 1/2 ou 3 a n s , j e g a r a n t i s q u e 90 s u r 100 n ' a u -r o n t aucune infirmité. Il n e suf f i t s o u v e n t q u e d ' u n p e t i t a p p a r e i l p o s é à t e m p s , p o u r r e m e t t r e e n p l a c e d e s omoplates saillantes, u n dos rond, u n déhanchement naissant, u n e gibbosité ( b o s s e ) , u n e claudication, u n e déviation de la colonne vertébrale, e t c . , e t c . . .

L e s g u é r i s o n s o b t e n u e s à Q u i m p e r e t a u x e n v i r o n s s o n t n o m b r e u -s e s e t a v e c a u t o r i s a t i o n j e l e s i n d i q u e r a i .

La moyenne de HO pour ÎOO n'est pas exagérée.

G o u c f t n a o h

Vol.— Mlle Dambiel, habitant la brique rie do Pors-Mellou, s'aperçut au moment où elle allait prendre un morceau de lard que lo charnier était vide. On y avait dérobé de 40 à 15 kilos de lard. Soupçonnant que le voleur ne s'en était pas tenu à ce larcin elle visita les armoires et dans l'une d'elles, dont la clef était restée dans la serrure, elle constats la disparition d'une somme de 320 francs. Ce vol a dû être commis pendant une abience des gens de la' maison, niais pour le moment, on ignore qui est le voleur

C l o h n r s - F o u c H n a n t

Paquet du Prisonnier. — M. Verna-y, percepteur, a adressé au « Paquet du Prisonnier », la somme de 16 fr. 20 pour les allocataires de dollars, Il fr 00 et tronc du bureau, i fr. 20. Remerciements sincères à tous.

G o u r l l z o n

Un survivant du « Danton ». — .Nous apprenons que le second-maître "canonnier Tymen, Joseph, avait été débarqué avant le départ du « Danton » et placé en subsis-tance à bord du cuirassé « Vergniaud » ; par suito il n'y a pas lieu de considérer comme disparu cet ojlïcier marinier qui actuellement, se trouve toujours à bord du (( Vergniaud ».

O o u a r n o n c ï

Verser votre or.—M. Delécluse,industriel à Douarnenez, président de la chambre de commerce de Quimper et do Quimperlé, au nom de la chambro de commerce, vient de faire un appel aux commerçants et industriels de son ressort. 11 les invite, par une propa gande éclairée, à faire ailluor l'or dans les caisses de la Banque do France, pou maintenir le cours du change à notre profil. De cette façon s'ulTermira, aux yeux des nations, la puissance de crédit de la France et seront abaissés les prix d'achats à l'étran Kcr, en réduisant les dépenses que rappor-tent en réalité tous les Français. L'or gardé choz soi, « c'est trahir le pays, c'est prolon ger la guerre, que le développement de notre puissance d'outillage pout seul abréger et rendie victorieuse. Conserver son or, c'est frapper dans le dos de nos soldats, qui don nent leur sang pour défendre, avec notre sol, nos libertés et nos fi La. » Il termine eo exhortant à acheter dos bons et obligations de la défense nationale, qui rapportent un intérêt net d'impôt payable d'avance.

Paquet du Prisonnier. — La Trésorière du « Paquet du Prisonnier » a reçu do M. Gerv.iis, percepteur, les sommes suivantes : de Mme veuve Floc'h : 15 fr. (8 m.) ; école primaire supérieure do garçons, 10 fr. école primaire, ruo de Pouldavid ; Mme Sarré, Douarnenez, 15 fr. ; Mme Bernard Herlé, 2 fr. ; M. Bernard, Poullan, 77 fr. subvention meusuelle de la commune de Poullan, 30 fr. ; bénéficiaires des allocations militnires, Douarnenez, 11 fr. 70 ; Le Jucli, !) fr. 55 ; Poullergat : 9 fr. 10 ; Pouldavid, 7 l'r. 85 ; Tréboul, 0 fr. 85 et 'J fr. ; Mme veuve Liol : 0 fr. (3 m.) Mme Pensec, 0 fr. (3 m ). Remerciements chaleureux aux dévoués col.aborateurs et aux généreux donateurs.

P o n l d o r ^ a t

Médaille militaire. — La médaille mili-taire et la croix de guerre avec palme ont été décernées à M. Alain Le Brun, sorgent-major au 411' d'infanterie.

Il a fait l'objet de la bello citation sui-vante :

« Le 0 janvier 1910, a contre-attaqué, en tête de section : avec une bravoure excep-tionnelle, a pénétré le premier dans In tranchée ennemie et a été grièvement blessé au cours d'un vif combat à ls grenade. Perto dp la vision de l'œil gauche. »

A u d l e r n o

Sot/cz prudent», les enfants.— Ces jours derniers, lu peut Charlés, de 11 ans, .iur. la malencontreusB idée de pénétrer dans

magasin aux grenades du centre d'ins-iMiction. Une fois à l'intérieur et malgré la eeommaudniion du son petit camarade Da-

Jen, qui l'avait suivi à enutre-caMr, il prit un détonateur qsi se trouvait dans une boite, et so mit à lo manipuler pendant que, par mesure de prudence, Daden se tenait près do la porte. Souduin, le détonateur éclata et lo jeune Cliiulès l'ut grièvement blessé li la main. Apics avoir reçu les premiers soins du docteur Hébert, il a du être dirigé sur l'hospico do Quimper.

Paquet du Prisonnier. — M. Pelé, per-cepteur, a adressé au « Paquet du Prison-mer », les sommes suivantes : Paiement •les allocations, Audiorne, 17 fr. 05 ; ICsqui-bien, 5 fr. 50 ; Plogolï, G fr. 45 ; A la foire .le S unte-CioiX, 2 l'r. 40 ; Au bureau do la perception, 10 l'r. 50 ;«Mmé ltiou, école, 131 fr. (févrior et mars) ; Mmo Le Scoul, 72 fr. 50 (mars). Vifs remerciements et sir.-cère reconnaissance à tous.

CHATEADLiN Mort subite. — M. Corentin Piriou, 55

ans, marchand de beurre en gros, se dispo sait, vendredi dernier, à prendre le traia la gare d'Orléans, lorsqu'il fut frappé d'une congestion.

Malgré les bons soins d'un docteur, il est mort une demi-heure après.

Paquet du Prisonnier. — Par arrêté du Ministre do l'Intérieur, 1' « Œuvre du Pa-quet du prisonnier» de l'arrondissement de Châteanlin, a été autorisée à faire appel à la générosité publique.

Baccalauréat. — M. Hervé Qaefféléan de la Ville-Jouan, vient de passer avec suc cès l'examen du baccalauréat latin-langues vivantes. Notre jeune concitoyen, do la classe 1018, a obtenu également à Rennes le brevet d'aptitude militaire.

C h n t e a u n o u t ' d u - F a o u

Nécrologie. — La semaine dernière ont eu lieu, au milieu d'une très nombreuse assistance, les obsèques de Mme veuve Le Coquil, née Catherine Brélivet, décédée à l'âge de 78 ans.

Elle était la mère de M. le docteur Yves Le Coquil, 1«-' adjoint au maire et conseiller d'arrondissement, et de M. Joseph Le Co quil, pharmacien, auxquels nous offrons nos uni'ères condoléances.

Etat-civil du 1•' trimestre 1917.— Nais sances : Jean-Louis Le Lay ; Joseph Citha-rel ; Marie-Anne P'ehon ; René Scieller Guillaume Quéméner ; Catherine Séven Madeleine Baud ; François Tanguy ; Jean Tanguy ; Anne Le Moigne ¡Yves Bernard Marguerite Chevance ; Charles Cornette.

Publications de mariages : Jean Kerfri-den, préposé des Contributions Indirectes et Marie-Jeanne Pôiguonnec; Jean Maurice, caporal au 19' de ligne, et Philomène Le Grand ; François Dènicl, chaulleur-mécani cien et Marie Mohaëc, couturière.

M a r i a g e : N é a n t . Décès : Yves Le GolT, 81 ans ; Marie-Anne

Le Gall, veuve de Noël Bernard, 70 ans ADUO LO Lay, 15 ans ; Marie-Catherine Toullec, veuve de Yves Le Goff, 78 ans Jeanne-Pierrette Grall, 5 mois ; Anonyme Lo Gucrn ; Jean Le Guillou, veuf de Marie Falchier, 39 ans ; Grégoire Hamon, 12 ans ; Marie Lévénez, épouse de Jean Canévet, 39 ans ; Laurent Courtay, veuf de Marie Deciel, époux de Marguerite Pichon, 53 ans ; Marie Geslin, veuve de Pierre Cloa-rec, épouse de Laurent Guillerm, 52 ans Jean Brochec, G ans ; Marie-Yvonne Dor-val, 1 an ; .Thérèse Le Dù, 75 ans ; Marie-Catherine Brélivet, veuve de Yves-Louis Le Coquil, 78 ans ; Marie-Jeanno Bouteraou, 2 ans.

JL.e F a o u

Citation. — M. Louis Tromenr, soldat sapeur, a été l'objet de la citation suivante à l'ordre dn 19' rég. d'infanterie et décoré do la croix de guerre : « Agent d j liaison brave et dévoué. Pendant les journées des 17 et 18 avril 1910, s'est prodigué sans relà che, transmettant les ordres sous les plus violents bombardements. »

î M c j I i c n

« Paquet du Prisonnier ». — Mme Col-let, présideute du comité local, a reçu les versements ci-après pour le « P<.quet dn Prisonuier » : Brasparta, 54 fr. 90 ; lidern, •15 fr.; Goué/.ec, 44 l'r.; Launédern, 39 fr. 50; Brennilis, 8C fr.; Femmes de mobilisés de Pleyben, 53 l'r. 25 ; Recueilli par M. Dou-guet, Pieyben, 10 fr.; Verso par Mmes Quéinnec, mensualité 5 fr.; Cariou, 5 fr.; Halléguen, 2 fr.; 'l'aio, 1 l'r.; Collet, 1 fr.; ltannon, 1 fr. ; Nonat, 0 fr. 50 ; Collet, 5 fr.

l i d e r n

Le feu. — Un incendie B'est déclaré, ces jours dernieis, dans une meule de pelle, appartenant il Mme Le Foll, fermière au village de Kerlavès.

Malgré les tlïorts des nombreuses per sonnes qui étaient accourues, l'incendie ne put être enrayé et.tout le tas de paille devint bientôt la proie des llammes.

On ignoro la cause du sinistre.

L n n v é o c

Pour les soldats sans famille. — L'école des tilles a recueilli, par souscrip-tion, la somme do 31 francs pour achat de laine. Cette laine a peim s de confectionner 11 paires de chaussettes qui ont ('té distri-buées à des soldats sans famille.

V k V I H.I "1 I r c

s ' i l

ili

y a a u t a n t

IRMES 4

au vapeur américain Aslec, coulé près de Ouessant, viennent d'être recueillis par des pêcheurs.

Les corpsont été débarqués à l'Ile Molène et exposés dans la maison du canot de sau-vetage.

Marins et pêcheurs, en vêtements de deuil, apportent des chandelles, s'agenouil-lent et prient devant les cercueils, recou verts d'un drapeau français.

dans l'impossibilité de bouger par lee agres-seurs qui le dévsliièrent d« eon porUfeaill* qui contenait 720 fr. en billet* en banque.

M. Legeay, dont la blessure est sans gra-vité, put regagner son domicile.

Les deux bandits sont activement recher-chés.

MORLAIX Citation. — M. Jégou, soldat brancar-

dier, a été cité i l'ordre du régiment dans ces termes : « Brave et dévoué. Blessé grièvement à la bataille de la Marne le septembre 1914, au moment où il s'apprê-tait à aller relever des blessés. »

M. Jégou est instituteur à l'école Gam betta, Morlaix.

Suicide. — M. Jean-Marie Bizien, soldat au 288' territorial, avait été atteint en ser-vice commandé d'une ruade au bas-ventre et était hospitalisé près du front. Envoyé en ccnvalescence t e s jours derniers, se sen tant perdu il a mis fin à ses jours en se pen dant à un arbre du bois du Carton, derrière la gare, à environ 150 mètres de son domi-cile.

M. Bizien était âgé de 38 ans et était père de i enfants.

Au Collège. — La session spéciale de baccalauréat pour la classe 18 a eu lieu i Rennes du 21 au 25 mars.

Ont été reçus : MM. Louis Clech ; Bri gant ; et H. Trichet.

Toutes nos félicitations aux nouveaux bacheliers, poilus de demain, ainsi qu'f leurs excellents professeurs.

Gendarmerie. — Le maréchal-des-logis David vient de prendre sa retraite pour rai son de santé. Il sera très regretté des Mor-laisiens qui le tenaient en très grande estime.

P l o u e e e a t La foire — La mairie de Plouescat rap

pelle qu'en exécution de la décision du Con seil général, la foire d'avril aura lieu, com me l'an dernier, le deuxième samedi dn mois, soit le 14 avril.

Dernière Seme É - r a

Les Etats-Unis EN GUERRE

avec l'Allemagne .'O »1

<f I b q

BREST Tragique suicide.— Le deuxième maître-

mécauicien Yves Marc, ûgé de 23 ans, do lu direct'OII du port, s'est suicide eu se jetant du boulevard Tluers Bur le boulevard de la Marine, d'une hauteur de 25 mè'.res, où il s'est fracturé le ci âne.

Son cadavre a éto transporté à la Morgue do l'hôpital maritime.

Marc était marié et père d'un enfant, Ou ignoro le mobile qui l'a poussé ù se

donner lu mort.

l i - v l l l a c

Paquet du Prisonnier. — Les collectes faites en mars, lors du paiement des alloca-tions, ont produit à l.v.liae 55 fr. ; à-Saint-Urbain, 23 l'r. 80 ; soit au total, 78 fr. 80. Celte somme a été versée au « Paquet du Prisonuier », comité du Rclecq-ICerhuon.

l l o S I o k > i i o

Cadavres de marins américains à la côte. — Les cadavies do deux marins de commerce, appaitenant très probablement

OUIMPERLÉ Abattoir. — Il a été abattu pendant le

mois de mars 1917 : G0 bœafs, 57 vaches, 308 veaux, 16 moutons, 4G porcs, du poids global net de 35.400 kilos.

Pendant la même période de 1916, il avait été sacrifié 78 bœufs, 29 vaches, 345 veaux, 22 moutons, 1 chèvre, 38 porcs, du poids global net de 33 G32 kilos 500.

l ' o n t - A v o n

Agression nocturne et vol—Le 29 mar6 au soir, M. Legeay, quincaillier à Pont-Aven, revenait à pied de Rosporden, lors-qu'il fut accosté par un inconnu qui lui demandit du feu. Sans aucune méfiance, et comme il faisait mauvais temps, M. Legeay se mit à l'abri dans un petit chemin et donna du feu a cet individu.

Ce dernier, a peine sa cigarette allumée, le saisit par une des poches de son par-dessus ; M. Legeay put lui faire lâcher prise en lui portant deux coups de poing bien placés. Mais quelle ne fut pas sa surpiise de voir un deuxième individu, qu'il n'avait pas remarqué jusque là, s'avancer vers lui, armé d'un couteau. Bientôt il en reçut un coup à la hauteur du sein gauche, et fut mis

Après avoir fait un réquisitoire

serré des attentats outrageants corii-

mis par l'Allemagne contre la Répu-

blique américaine, M. Wilson a

demandé au Congrès, qui s'était

réuni en session extraordinaire, le, ¡2

avril dernier, d'admettre que l'état

de guerre existe avec l'Allemagne.

Malgré une obstruction tenacet

quoique infime, le S<>nat américain,

approuvant le Président, a voté ta

D'-oclamation de guerre par 82 voix

contre 6. — La Chambre des repré~

sentants ne pourra, sans doute, que

confirmer ce vote à une si forte ma-

'orité.

Aussitôt cette décision connue, M' Poincaré, Président de la Républi-que, dans un télégramme adressé sà M. Wilson, le Président du. Càn&il et les Présidents des deux Chambrës, par des discours, ont rendu un hom-mage enthousiaste à la noble Naàiïn Américaine et à ton digne Prési-dent.

L'Amérique apportera à l'Entente un appui considérable avec son in-contestable autorité morale et le poids formidable de sa fo-ce maté-rielle Sa coopération avec les al-liés comprendra : la mobilisation de toutes ses ressources matérielles, l'équipement complet de sa flotte, surtout dans le but de combattre les sous-marins, la levée immédiate d'une armée de 500.000 hommes et l'aide financière la plus généreuse.

Cette nouvelle aura, dans toutes les Nations de proie, un retentissement énorme et un effet considérable silr le moral de nos ennemis. - P

L'Allemagne compte donc un en-nemi de plus ; à qui le tour ?

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Les États-Unis E N T R E N T

<Jans la fournaise Le sort en est jeté. Les Etats-Unis ont déclaré la

guerre à l'Allemagne. Cette nation de cent million

d'habitants était en sécurité der-r i è r e le bouclier d'aigent de 1 0 ,céan qui protège ses rivages. La guerre européenne lui avait pro curédesprofi ls immenses;el leavai

devant elle la perspective d une prospérité illimitée, d'une supré matie industrielle et commerciale assurée après une guerre longue et coûteuse qui aurait ruiné ou

. affaibli tous ses concurrents Ses habitants étaientheureux sur cette terre adolescente où la fleur d .l'idéal se marie à l'intérêt bie entendu, comme autrefois la vigne symbolique au tronc et aux bran

•' ches de l'orme, dans le paysage " virgiliea. *' Mais non.... au milieu des pros

pérités du présent.. . ce peuple .¡çatendait des voix... des appels de jj'au-tfelà qui troublaient ses nuits et faisaient le jour hurler sa con-

r; science probe. C'étaient les appels des morts du Lusitania ...

On ne résiste pas à la voix des morts. ' JEt puis, il y avait la vocifération du droit, du droit éternel dont les citoyens de tous les pays sont solidaiiaes, du droit violé et gémis-sant sous les pieds des soudards de Guillaume.

Et voilà les Etats-Unis engagés dans la danse infernale de la guerre où les milliards fondent comme une cire au souffle d'un brasier, où la mort frappe à cha-que minute et fait à la longue d'un pays florissant une vallée de deuils et de larmes.

S'il *.st vrai que la mort est pré-férable à l'esclavage, il y a des maux qu'un peuple doit souffrir

. pour en empêcher de plus grands. Au moment où les Etats-Unis

; marchent au canon pour défendre avec nous les œuvres vives de la civilisation, les principes vitaux

' pour l'avenir de l'humanité, nous saluons fraternellement ceux qui vont combattre, souffrir et mourir à nos côtés pour renaître bientôt dans la paix assurée des temps nouveaux. •

Georges L E BAIL,

Glanes et Perles E w i o M v a n t c n n e r d o t e .

' Un colonel d e m a n d o 20 volontaires • ; pour une mission par t i cu l i è rement péril

* leuse. C 'es t la m o r t presque cor ta ine . Il rassemble la meil leure compagn ie

de son r é g i m e n t , expose la s i tuat ion devan t tou t le m o n d e . Les volonta i res a v a n c e r o n t d ' u n pas . . . E t c o m m e il adore ses h o m m e s , pour ne pas voir le geste de ceux qui s ' o f f ren t à mour i r , il se r e t ou rne et d o n n e un ordre de détai l au fourr ier de service. Quand il regarde ,

' en f in , la compagn ie n ' a pas bougé : . ' _ Quoi ! pe r sonne , di t lo colonel ,

dou lou reusemen t surpr i s . Alors u n vieux se rgen t chev ronné

j u s q u ' a u x épaules i — P « r d o n , m o n colonel ! la compagn ie

en t iè re a avancé I * '

B l e w w a r e n v n n < a g r u « t c . ' y . • fci vii - -t •

Un poilu ayan t eu un œil crcvé par Une balle , se c o n t e n t e de r épond re à que lqu ' un qui s ' ap i toya i t sur sou sor t : « P a s la peine de me pla indro . Avec un œil j e puis vous en voir deux , t andis qu ' avec vos doux yeux vous ne pourrez, j a m a i s m ' e n voir q u ' u n . »

L a c o m p e n w a U o n . Tfc* r n f • ~ • a » »

Le vaguemes t re arr ive. O n s o précipito. Tou te s les m a i n s s ' ava cen t pont

' recuei l l i r la m a n n e divine. Mais 1e m»l-jketfreu'x por teur n ' a q u ' u n e er.vo!oppe à r e m e t t r e . Lo pet i t so lda t à qui elle cm dest inée rougi t de plaisir . Los camarade dsçu», ba issent la tè te .

« - C 'es t de t a bonne amie ? d e m a n d e

l'un... : ' De m a m a n , r épond l ' on fun t , très s i m p l e m e n t .

Ali / . . . Eh bien I lis-la tout haut, ta lettre, ça nousjera tout de même des tutelles...

r.ui»< d .. t

Lo c o m m a n d a n t do 13,,., a t t a c h é a l ' é ta t -mnjor , ost a t t e in t d ' u n éclat d 'obus aux roins, on lo t i a n s p o r t e , mou rnn t , à l ' nmbulanco ; il sour i t au ma jo r et lui di t

« C'est égal, cet obus avait un fier culot / n

Et il expire

EN RUSSIE

m tombe teté M. Ludovic Naudoau a adressé au

journal lo Temps , un compte-rendu émouvant de ces funérailles. Nous en détachons quelques passages.

La majes té des funérai l les révolut ion-naires auxquollos nous avons assisté la 5 avri l , a été incomparab le . Co n 'ost pas seulomont par son amplour quo cotte mani fes ta t ion fut sans précédent . Elle fu t , depuis les premières heures do son organ isa t ion jusqu 'à la so lenni té finale, un événement abso lument original et c o m m e on on n ' e n avait j a m a i s vu dans l 'h is toire d ' a u c u n pouplo.

A Par is ou à Londres , on piévision d ' u n o semblable jou rnée , on eût mobi-lisé pour los sorvices d 'o rd ro des mill iers d ' a g e n t s et de soldats . A Pot rograd , un mill ion et demi au moins de personnes on t défilé d a n s un ordre v ra imen t prodi-gieux sans être dirigées par aucune police puisque la révolut ion a l i t t é ra lement vaporisé , supp r imé la police de la capi-tale. Bien plus, commo uno g r a n d e par-lio dos t roupes do la c i rconscr ip t ion de Petrograd figurait d a n s la procession e l le-même, très peu do soldais avaient été désignés pour con ten i r la foule. Ou n 'ava i t o rganisé des ha iosqu ' auxondro i t s les plus dangereux . E n définit ive, l 'ordro fut m a i n t e n u soulomout par los commis-saires dos divers groupos et corpora t ions par des mil icions, j eunes volontaires , qui sont pour la p lupar t dos é tud ian t s et dos ouvriers. Il fut su r tou t m a i n t e n u par l ' i n tens i t é do la ferveur populaire et aussi par la discipl ine ataviquo du pouplo russe , qui a u j o u r d ' h u i obéit à ' s e s rhe-fs et à sou idéal nouveau co'mmo naguère il obéissai t aux agents Je l ' au tocra t ie . L'a seul f léau, l 'a lcool , r u t pu a n é a n t i r d ' u n coup la g r a n d e u r .lo la révolut ion russe , mais toutes les cavos ¡¡ont r igoureusemen t closes. Aucune l iqueur, aucun poison alcoolique n ' e s t vorsé nu pouple. Cotto sobr ié té univer-sollo et obligatoire est 11 pr incipale causo du majes tueux ot ca lme dévelop-pement de la révolut ion russo qui eû t pu sombre r en uno seule jou rnée d ' ivrogno-rîe.

Donc absence tota le do police aux fuuérail los révolu t ionna i res d a n s cet te villo où la police hier oncore é ta i t tout, l 'as do prêtres aux funéra i l les révolu-t ionnai res d a n s ce pays où il sembla i t que lo clergé fût une dos pr incipales forças sociales. L ' a r m é o é ta i t aux funé-railles ; mais une a i m é e don t les batail-lons répar t i s pa rmi los diverses masses corpora t ives p rocess ionna ien t avec elles et por t a i en t , eux aussi , lours immenses bannières rouges ; ot toutes les musiquos mil i taires ot navales do la c i rconscr ip-tion do Pe t rograd , p rocédant les divers groupes vers leur point d é c o n c e n t r a t i o n final, fa i sa ien t re ten t i r sans re làcho avoc une g rand iose so lenni té la Marseillaise ot la Mardi? funèbre do C h o p i n , ainsi quo divers h y m n e s révolu t ionnai res russes.

Autro ca rac té r i s t ique improssion-nan to : toutos les fonôtros é ta ien t closes, les ba lcons déser t s . Sur los toits des maisons et dos édifices, porsonno. Cela par o rdre du g o u v e r n e m e n t , uno r u m e u r ayan t couru quo los pa r t i sans do l ' anc ien regimo avaient ourdi un complo t ot pré-médi ta ien t do lancer dos bombes dans la t'oulo pour insultor lu m a j e s t é popu-airo ot provoquor des pau iques et des

ocrasemonts daus le cor tège. Des t imo-rés prévoyaient uno jou rnee contre-révo luuonna i r e / i voc la fusi l lade c rép i t an t do nouveau sur les toi ts et les façades , c o m m e p e n d a n t les journées de mars . C é ta i t plus qu ' invra i semblab le , mais riou no fu t plus é m o u v a n t quo de voir la sombre mul t i tude , e n r u b a u n é e d ' éca r ato ot e n t o u r a u t los cercuei ls recouver ts

de draper ies rouges, défiler en t re ces lignes do maisons ot d 'édif ices où tout avait l ' immobi l i t é ot le silonco d ' u n o cité des mor ts .

Six processions par t i ront do six diiTo-rents cont res où lus corps ava ien t été réunis , o t s u i v a a t d e s hora i res minut ieu-sement léglo» coavoigèron t vors la rue Sadowuya , par où ollos se di r igèrent vors' le tombeau préparé au milieu du C h a m p de M .ra. Sans aucun dou te , cou six cortog s, s ' i ls é ta ien t suivis à la filo, jussou t couvert au moins dix fois toute la longueur do la perspect ive Newski , soit 35 k i lomètres .

Lu premioro procession t o u r n a l ' angle de la perspect ive N«w»ky et do la S a d o -wuya a nout houroa du m a t i n . La der-moi'o f r a n c h i t cet anglo à nouf heures du soir . Ainsi p o n d a n t douze heures , «uns aucuno i n t e r r u p t i o n , so déroula la

prodigieuse co lonne . D ' immonsos ban nioroa «Scarlatea f lo t ta ient au-dessus d'elle.

Beaucoup avaient une supoificio de 25 à 40 moires car rés équipées commo dos voiles de navires ; ollos é ta ien t por-tées par dix ou douze h o m m e s .

Lo seul orné.Hiont, le soûl luxe do ces funérai l les fu t cotte ava lancho do colos-sales banniôros rouges où é ta ien t inscr i ts on let tros d ' o r los désirs ot los rôvos du prolé tar ia t . Tou to la journée , au-dossus do cos Ilots h u m a i n s , sur ce grand fictive noir vogua commo une Hotte do pourpre ; on eût dit, do loin ou de hau t , des mil liers do caravelles f an tas t iques su rmon-tées do g rands focs cramois is , do hun ie r s uaca ra t s , coral l ins ou vermil lons. Par-mi les ma i s suppor t an t ces voiles il y avait pail'ois des to rches l lambantes , dos urnos d 'où monta ion t dos fumées. Rion quo pour ci ter les inscr ip t ions t racéss on or et en a rgen t sur cos emblè-mes, rien que pour décrire leur image-lie a l légor ique, il f audra i t des colon-nos. Ce n ' é t a i e n t que Libertés écla i rant lo mondo , soldats ot ouvriers se d o n n a n t la m a i n , l ions populaires é t r ang l an t dos aiglos impériales , forgerons forgeant le glaive de la Républ ique . Sur uno ban-nière, une f e m m e géanto aux bras mus-culeux soutïlo daus doux immenses t rompe t t es , ot on lit au-dossous cette phrase significative : « Malheur aux ennemis do la l iberté ! » En effet , qui conqtio monacora i t ac tue l l ement la liberté russo et t en te ra i t un complo t réac t ionna i ro sera i t brisé c o m m e uno vieille barque par l ' océan en fur ie . Le mouvemout auquel nous ass i s tons à la puissanco d ' u n é l ément ; pe r sonne n ' o se ra môme t en te r de le faire rétro-g rade r , t an t on sen t quelles terr ibles représail les se décha îne ra i en t auss i tô t .

C h a q u e groupe por ta i t ses mor t s . Los corcui ils rouges ot sans aucun o r n e m e n t , posés' sur los épaulos des ci toyens, para issa ient tout peti ts ot d ' u n o simpli-cité s inis t re . Devant oux marcha ion t dos dé t achomen t s do mil ic iens, c 'es t à-diro de ci toyens a rmés de fusils ot m a -n œ u v r a n t dé jà cornm« de véri tables t roupiors . Derrière les bières, des batail-lons d ' i n f a n t e r i e on co lonne serrée et hérissés do ba ïonne t t e s m a r q u a i e n t lo pas. Les musiques re ten t i s sa ien t ; puia, quand el lss se ta i sa ien t , c ' é t a i t l ' im-mense foule plébéienne qui chan ta i t des c h œ u r s . Les divers éche lons do la o rmidablo co lonne m a r c h a i e n t avec

uno discipl ine r igourousc, m: \ in tonani so igneusement leurs interval les à la voix de leurs commissa i res . Ceux-ci , ceints de g r a n d e s écha rpes écar la tes , a r r ê t a i en t ou hâ t a i en t la progression du défilé au moyon de f an ions b lancs q u ' o n voyait m o n t e r , s ' aba i sse r , r éappara î t r e encore au dessus de la masse h u m a i n e toute noire e t touto rouge sang .

Les cercuei ls , au nombro do 1G3, fu ren t descendus dans lo tomboau au sou dos h y m n e s funèbres et du canon qui g ronda i t d a n s la for teresse Saint-P ie r re -Sa in t -Paul , t and is que les cortó gos poursuivaient leur routo s ans s ' a r -rê ter , passa ien t devan t la s ta tuo do Sou-varo on cos tume roma in ; puis l ' i m m o n s i et t r i o m p h a l e process ion s 'écoula i t , pérégr inai t sur lo pont Tro ï l sky , à t ra vors la Néva. On apercevai t au lo in ta in leur flotte do g r a n d e s voilas rouges pas-ser devan t la llècho doréo do la for te resso S'oint P i e r r e - S a i n t - P a u l , la Bas tille russe .

La nu i t é ta i t tombée quo los dorniers g roupes déf i la ient oncore . Cotto céré monio, commo on n ' e n avai t encore j a m a i s vu, se t e rmina soiis los rayons do dix p ro jec teurs éloctr iques, fa isant converger leurs feux et p ro je t an t au ciei leurs lumières f an tas t iques .

Journéo admi rab le , prodigiouse mémo, et d ' a u t a n t plus balle q u ' a u c u n discours n 'y fu t p rononcé . Le pouplo russe y a m o n t r é uno vraio g r a n d e u r ot d o n n é un incomparab le exemple do disciplino. M a i n t e n a n t , après ces funéra i l les apo-théot iquos, on peut fo rmomont espérer que nos alliés vont u n a n i m e m o n t consi-dérer que la besogne la plus urgente cons i s te ra à faire roculor l ' ennemi . Ils emplo ie ron t à cet te t âche los belles qual i tés don t ils v ionnent de faire preuvo. Ils r épa ro ron t les impéri t ies de l ' anc ien régime et m o n t r e r o n t los vertus qui con-du i sen t à la victoire.

& L A L i ' s u ' i i f n d e Pii«|iicm « ¿ d U l c u i .

Il y a onviron qua ran to ans , d a n s un villiig'» dos envi rons do Colmar , un bou-langui- so plut à exhibor d a n s sa devan-ture des caisses do douze œufs , qua t re rangées de trois œufs , un œuf res té on blanc, ontro un pe in t en blou et un p' int ou rougo. C ' é t a i t uno man iè re nouvelle d ' a rboror lo d rapeau t r icolore. La com-m u n e liáborgoait doux genda rmos , an cions sous-olliciors, pour lesquols on avai t créé lo poste afin de les l'airo ontro-tenir par le budget d 'Alsace -Lor ra ine .

Dans co villogo pucifiquc ils n ' a v a i e n t abso lumen t rion it faire ; leur mét ie r so borna i t à surveil ler l ' a t t i tude poli t ique des h a b i t a n t s . Les deux Bochos r emar -

quèren t i m m é d i a t e m e n t los caisses. Ils no los sa is i rent poin t , mais s ignaleront le fait au commissa i re de police du can-ton. Celui-ci ar r iva auss i tôt , in ter rogea le botilangor qui, na tu re l l emen t , déclara qu' i l ne songeai t pas à une démons t r a t.ion qu ' i l avai t disposé los œu l s ainsi à causo do l ' h a r m o n i e dos couleurs . Lo commissa i re adressa un r appor t au Kreisdirocktor . Celui ci compr i t quo l ' admin i s t r a t ion se couvrira i t do ridi-culo si ello poursuivai t le b o v l a n g o r e n police cor rec t ionnel le . L 'a f fa i re t omba à l ' eau. L ' a n n é o suivante , les g e n d a r m e s invi tèrent off ic ieusement lo boulanger à ne pas r e c o m m e n c e r . Il obéit ; mais lans tous les ménoges on t fit des œufs lo P â q u e i , blous, blancs , rouges. Que nos mères de famillo d i s t r ibuent , en 1017, des œ u f s do P à q u e i t r icolores à leurs e n f a n t s !

Delage sour i t , s ans un mot , sa résolu-tion é ta i t inébranlab le , « il coula avec son navire ». 11 n ' a été dépassé que par lo c o m m a n d a n t du Monge, le l i eu tenan t de vaisseau Moril lot qui forma sur lui, d ' u n geste f a rouche , lo capo t de son sous-marin quand il coula .

Voilà nos mar in s ! C o m m a n d a n t VIDI.

Le " P a n f o n f j

Nous lisons d a n s la République du Var cet. émouvan t réci t que fai t le com-m a n d a n t Vidi du torpil lage du cuirassé lo Danton par un sous-mar in boche :'

Lo Danton venai t do passer plusieurs mois à Tou lon pour l ' exécut ion de tra-vaux divers a u g m e n t a n t cons idérable-ment sa puissance offensive. Ces modifî ca t ions fu ren t en t repr ises sur l ' ini t iat ive du c o m m a n d a n t Dalage, un héros de Dixmude , désigné par tous à por te r avec éclat les étoiles d ' ami r a l e t à devenir un des chefs les plus é m i n e n t s de no t re mar ine .

Je ne dirai r ien du second , m o n ancien élève.. . il vit et je n e Voudrais pas trou-bler sa modes t ie . '

E n f i n , le plus anc ien , si je ne me t rompe , des l i eu tenan t s de vaisseau, é ta i t M. S a i n t - R a y m o n d , un des officiels les plus r emarquab les que j 'a io c o n n u s ; vous le jugerez par le récit do sa mor t .

Voilà les chefs , ceux quo ja connais-sais pe r sonne l l emen t , ceux qui avaient à tour de rôle le souci de la veillo exté-r ieure, le c o m m a n d a n t g a r d a n t , qu ' i l fût sur sa passerel le ou n o n , toute la res-ponsabi l i té dos mesures de sécuri té . I) on répond m a i n t e n a n t dovant Dieu.

Quelle rou te a suivie lo Danton 1 Cela ne nous regardo pas. L e n a v i r o d ' escor te étai t à son poste , loquel ? pou impor te , le Danton filait 13 n œ u d s , vitesse assez g r a n d e pour forcer le sous -mar in à sor-tir son périscope pour r ig lor son t ir . Eu fi u, d ' a p r è s le na r r a t eu r (de deuxiè-me m a i n , mais très autorisé) qui m ' a renseigné, il fa isai t des sor tes de zig-zog qui semblen t aux yeux de plusieurs, même do mes camarades , c o m m e une des panacées m e t t a n t a l ' abr i de tou te a t t aque .

Rien n 'y fit quand avan t midi , une torpille vint le f r apper à l ' avan t d a n s le compar t imen t de la cambuse . C 'é ta i t le môme coup quo celui du Jean-Bart, on on réchappe, Lo c o m m a n d a n t Dolago o rdouna i t dé jà la routo sur Bizerle, quand une deuxiè-me torpil le vint f r apper le Danton dans ie c o m p a r t i m e n t des dynamos . Là , par suite des disposi t ions locales, le coup é ta i t mor te l , le navire c o m m e n ç a à s ' empl i r et à s ' en fonce r droi t . Lo sauvo-tage s ' o rgan i sa i t auss i tô t , mais la veille res ta i t la même l 'on vit un périscope : du D-xnton i t d i n i v i r j d ' j u o c i ) le t ir lût dirigé sur le s o u s - m a r i u qui s ' en fonça . . . fût-ce pour tou jours 't On ne l ' a plus revu. . .

Nous ne sommes plus au tomps du Bouvet et du Gambetta, les moyens de sauvetage pul lu lent sur nos navires : r adeaux , ce in tures , bouées. L ' o n n ' eu t pas à toucher aux embarca t ions ot pen-d a n t lo temps quo lo navire mi t à dispa-raî tre — 35 minu tes , af l i rme-t-on — tous coux qui n ' ava i en t pas été tués par los explos ions é ta ien t mis on mesure do su rnage r . En mémo temps les patrouil-leurs appelés par T . S. E. accouru ren t et los survivants é ta ien t recueill is .

La mor t do si nombreuses vict imes est moins duo aux explosions ot aux noya-dos q u ' à la conges t ion . La moi t ié de l ' équipage ot les officiers ava ient achevé lour repas e t n o m b r e u x f u r e n t ceux que le froid saisi t et qui, m ê m e malgré les soins donnés sur les navires sauveteurs , à Cagl iar i et à Ajaccio , ne pu ren t être a r r achés à la mor t .

P e n d a n t que le d r a m e s 'accompl is -sai t , tou t se passa dans un ordre par fa i t c o m m e à l ' exerc ice , tous les moyens d ' épu i s emen t qui pu ren t ê t re utilisés s ' a r r ê t è r en t d ' eux -mêmes .

L ' o n m ' a par lé , qui on doute ra i t ? de n o m b r e u x actes d ' h é r o ï s m e , d ' abnéga -tion et do sacrif ice ; je n ' e n ci terai que deux :

Lo nuiitre chauf feur Pabe t voyant doux officiers, Sa in t -Raymond ot Oupin sans cointuro de liège, doscendi t qua t re à qua t r e les échelles condu i san t à la voi lorie, on prit t rois , uno pour c h a q u e offi-cior, la dern ière pour lui. Lo l ieu tenant de vai-seau Sa in t -Raymond passa sa ce in ture à un j e u n e mate lo t qui n ' e n avait pas. . . 01 m o u i u t .

Quand le Danton fu t en t i è r emen t éva-cué, le becuud, lo cap i ta ine do frégate J u r a m y o n rend i t eompto au c o m m a n -dan t Delage, lui o f f ; an t une ce in tu io ot ins is tant pour qu ' i l pr i t placo sur un radeau . -C était bon dro i t : le c o m m a n d a n t qui t te lo l^ord le dern ie r .

La grande victoire Anglaise Les t roupos anglaises v iennen t do

r e m p o r t e r uno g r a n d e victoire dans la région do l 'Artois .

Leur offensive sur un f ron t de 40 kilo mètres leur a procuré la cap tu re de plus de 100 canons , do 200 mitrai l leuse» et mor t iers do t r anchéo ot de plus do 11 000 pris.onniers.

Les Canad iens , don t beaucoup son t d 'or ig ino f rança ise , so son t couverts de gloire.

Industrie, Commerce

N o u v e l l e r a h r l q i i c «le c o i i a c r v e *

Un cer ta in nombre d 'ouvr iers spécia-listes son t par t i s pour Oran où l 'on va créer une g r a n d e fabr ique do conserves de t h o n et de sa rd iues . Cet te ontrepr ise est p u r e m e n t f rança iso et au ra probable-m e n t une succursa le à Azew.

E S P A G N E L e s c o n s e r v e * e s p a g n o l e »

L ' E s p a g n e fait é n o ' m é m e n t d 'af fa i res en F rance . Elle nou» envoie de fo rmidab les quan t i t é s de conserves de t h o n et de sa rd ines , pa l l i an t a insi aux product ions défici taires de nos fabr iques . D' ici quel-ques jour», nous n ' e n recevrons plus : les commiss ionna i r e s de ces ma i sons , à Marsei l le , v i ennen t , en effet , d ' ê t re pré-venus que p r o c h a i n e m e n t l ' expor ta t ion en sera in te rd i te , ou tout au moins bien d iminuée .

3 I A H O C L ' I n d u s t r i e d e i a p è r h e d a n s l a

l i a l e d e ï ' é d a i a h

On a s ignalé à diverses reprises que les pêcheurs espagnols , du moins coux de la côte mér id iona le d ' E s p a g n e , ve-na i en t c h a q u e a n n é e pêcher d a n s lu baie de F é d a l a h , où ils fa isa iont des « récol tes » très a b o n d a n t e s . On s 'esi é t o n n é o n môme temps que les pêcheurs f r ança i s a i l lent peu exercer leur profes s ion dans ces parages .

Je crois devoir vous s ignaler , d a n s cet ordre d ' idées , que peu de t emps avant la gue r re , un a r m a t e u r de Boulogne-sur-Mer, M. J . H u r e t , avai t mis sur pied tout un p ro je t do g r a n d e pêche dans la baie do F é d a l a h , et quo seule, la réqui-s i t ion do sa flottille, l ' a empêché de le met t re à exécut ion .

Enf in u n a r m a t e u r do Conca rneau a éga lemen t ins ta l lé uno séchcrie do pois son à Fédalnh et a ob tenu des résul ta ts des plus sa t i s fa i san t s .

Il f au t ospéror quo dans l ' aveni r , les côtes du Maroc vorront cetto indust r ie -e développor, et quo le p rodui t df/S pô cheries maroca ines con t r ibue ra à appro vis ionner lo m a r c h é do la mét ropole .

Le plan de guerre américain Le Gouve rnemen t viont d ' é tab l i r le

p rog rammo de sos mesures do guerre . Celui -c i compor to :

1° L 'u t i l i s a t ion des navires de guerre , en coopéra t ion avec coux dos Alliés ;

2° L a fourn i tu re des m u n i t i o n s à l ' E n t e n t e d a n s la plus largo mesure pos-sible ;

3° L 'avanco imméd ia t e do 3 mill iards de dollars aux Alliés ;

Assurer lo rav i ta i l l ement des Alliés at e m p ê c h e r les effets do la c ampagne sous -mar ine au point de vue du blocus ;

5° P rocéde r à l ' ins t ruc t ion mili taire ot à l ' e n t r a î n e m e n t d ' u n million d ' h o m -mos, au cours do la première année , et d ' u n second l ' a n n é e suivanto.

Aucune t roupo no sera envoyée sur le f ron t d ' E u r o p e avan t quo le premier c o n t i n g e n t d ' u n mill ion d ' h o m m e s soit prêt et l ' o rgcn i sa t ion a r rê tée pour leur en t re t i en sur les c h a m p s do batai l le .

4 propos d'un Inslilulcui' linislérien mort pour la Patrie

IN ME10RSM.. J avr-ii un ami , u a beau jou.no h o m m e

do v ing t -qua t re uns, à -qu i sour ia i t l 'ave-nir . La guer re v ient do lo f auehor , »près t an t d ' au t r e s . Natif do Quôménéveu, où il fu t Polovo do M. Gest in , il fit d 'excol leutes é tudes à l 'école pr im a i s supér ieure , à l 'école no rma le , puis à ¡ 'écolo dos II '.nies é tudes , d ' o ù il sortit on 1914. après avoir réussi b r i l l ammen t à l ' e x a m e n du p ro l - s sora t rie l ' ense igne ment t echn ique . Eo t ro t emps , il avait été ins t i tu teur à Chà ' .eaul iu .

Inco rporé au débu t de In g;:crro au 62' do ligno, il fit par t ie do la compagn ie dos Sursis , la Compagn ie de fer , c o m m e

il le disai t on p l a i san tan t . 11 y vit de dures , mais j ama i s sa bonne h u m e u r nat ive ne l ' a b a n d o n n a . Au soir de cer-fa ines journées de fa t igue qui le je ta ient sur sa coucbe t to le cerveau vide e t lo corps brisé, il t rouvai t la force do rire do son a b a t t e m e n t phys ique . Brave et chère jeunesse !

Un ma lencon t r eux panar i s l ' e m p ê c h e do par t i r avec ses c a m a r a d e s pour le f ron t . Il on oat navré . « E m b u s q u é mal-gré moi dans les dépôts , où j ' a i servi à

ins t ruc t ion de la classa 15 (sale beso-gne) , jo n ' a i pas t rouvé te l lement inté-ressan t do vous r acon t e r la mono tone vie des casernes , » écrit-i l .

Il no ta rde pas à qui t te r le dépôt : « Depuis 15 jours , me voilà au f ron t , j ' e n suis f r a n c h e m e n t con t en t . Nous c a n t o n n o n s daur> un peti t village de la Somrao, à 0 k i ' om. do la ligne des t r an -chées ; on y est très bion. Le service de rav i ta i l l ement c o u s fourn i t tou t , m ê m e des a l lumet tes , dern ie r luxe pour le sol-da t en c a m p a g n e . Nous n ' a v o n s pas encore été aux t r anchées , où, parai t- i l , on est encore mieux qu ' au can tonne -men t . De t emps en t emps nous recevons quelques cadeaux des marmi t e s b o c h e s : s imple d i s t rac t ion . » Même séréni té quand il est en première ligne : « C'es t d i m a n c h e a u j o u r d ' h u i et nous avons été féveillés par les car i l lons boches : de grosses marmi t e s de 210 qu ' i l s nous ba lança ien t de 7 à 8 heures . Encore un pauvre poilu do tué ; pour m a pa r t , j ' a i reçu un pou de {orre dans mon châ teau sou te r ra in , un gourbi à 8 mètres sous terre , 27 m a r c h e s à descendre . »

Il qui t te la S o m m e sans au t re an ic ro-che 6t s ' en vient d a n s la Marne où ii con t r ac t e uno pa ra lypho ïde qui l 'envoie à l ' hôp i t a l . Sa malad ie ne lui a point fait perdre sa gai ié . Par un heureux don de sa r iche r a t u r e , il a le sour i re comme d ' au t r e s on t la ca fa rd . « Vous devez trou-ver quo pour un t y p h i q u e , j e suis d 'assez bonne h u m e u r ; c ' es t que m a fièvre ost à peu près tombée . . . Les débuts do ras maladie on t été assez pénibles . Ere in te par lo t ravai l , depuis 3 ou 4 jou r s je n 'on pouvais plus . Lo 5 jour , je me dé-cide, jo vais p rendre m a t empé ra tu r e : 39° 5. Ca n ' e s t r ien , ma dit le m a j o r , çà passera . Lo l endema in , je marque 40 Le m a j o r t rouve que j ' a i bonne mine ja crois bien : j ' ava i s un mal de tète fou. Je reste c o m m e cela p e n d a n t 6 jours sans pouvoir d o r m i r una m i n u t e . Lf 7 - j ou r , j ' a i une exis^ ; j« sue à grossei gout tes , jo gueule c o m m e un v o a u , j c crie que jo vais crever. Les officiers, 1« m a j o r a r r iven t , on t é léphone et je suif enfin évacué, après avoir été a r ros t d ' eau , ce qui m ' a ca lmé un peu les nerfs. J ' a i tou t de m ô m e ' c r a i n t que m a bonn( mine ne me jouo un sale lour . »

Le voici dans l ' enfe r de Verdun . Sa compagn ie est cernée par les Boches ; seule, une escouade échappe à l 'encer-c l emen t , et c ' e s t la s i enne . Malgré les propos i t ions de ses chefs d i rec ts , il n 'ob-t ient d 'a i l leurs ni c i t a t ion , n i avance-mont . 11 s ' en console en r a c o n t a n t l'ova-tion qui lui est fa i te à Verdun lorsque, laissé en arr ière pour guider la relève, il re t raverse, bloc a m b u l a n t do boue, la ville immor te l l e . Son heureux caractère , sa vie pleine d ' imprévu l ' e m p ê c h e n t de-s ' appesan t i r sur l ' i n jus t i ce . « Depuis u t mois et demi, écrit-il d a u s sa dernière e t t re , nous avons qui t té les t r anchées , it nous a l lons de village en village à la r echerche d ' u n sec teur propice . . . à l ' a t t aque , t rès p robab lemen t . J ' a i fa i t mon deuil do l 'osffoir de passer l 'h iver dans uco ma i son bien close, loin des balles, des m a r m i t e s e t d ' au t r e s choses bien désagréab les .Commo le di t lo poilu, on los aura . . . les pieds mouil lés et les totos. Jo suis m a i n t e n a n t t r an s fo rme e r ar t i l leur ; je suis affecté au c a n o n de 37. pièce genre 75, don t lo rôle est de dé t ruire les mitra,il!eusos boches qui a r r ê t e n t les vagues d ' a s s au t . C 'es t un pet i t i n s t r u m e n t t rès in té ressan t . »

I n s t r u m e n t fatal , hé las ! u Le 31 mars , m ' éc r i t - on du f r o n t , no t re ar t i l leur avait été , avec sou bata i l lon , a ler té d a n s lh nui t , et é ta i t m o n t é eu l igne. Il avaii instal lé son c a n o n en bat ter ie d a n s la plaino, on raso c a m p a g n e . Un obus est arrivé, l ' é c ra san t ne t ot blessant plusieurs de ^es h o m m e s . L ' a n n o n c e do sa m o r t a a t t r i s t é tou t le m o n d e , car il é ta i t uni verse l lement c o n n u d a u s le régiment , On le voyait tou jours avec son sourire et sa bonne h u m e u r . »

Des m a i n s pieuses on t ce r ta inement recueilli les res tes d-o m o n a m i , — si l 'obus en a laissé, — et , là-bas, quelque part en t re Oiso et Aisne, sur un potit te r t re que le p r i n t emps verdira , une humble p lan te por te ra l ' inscr ip t ion : A la mémoi re du sergont Louis Be rna rd , mor t pour la F rance .

C

L^l Front franco-îir-âîais.

5 avril. — Au nord-osr. de Re ims les Al l emands l ancen t ur>o violente a t t aque sur nos posi t ions en t re Sapig ' .eul e t h« formo de Godâ t , su r f r o n t de 2.500 mèt res . L ' a t t a q u e , qui dt.vwil nous reje-ter de la rive gaucho du cana l de VA 'sue a c o m p l è t e m e n t echoue . L ' e n n e m i , qui avai t réussi à occuper quelquos é léments

de t r anchées , en a été re je té pa r de vi-goureuses con t re -a t t aques .

Les t roupes anglaises s ' e m p a r e n t , à la suite d ' u n t rès rude c o m b a t , des yiÎ-lages de Ronssoy et de Basse -Boulogne .

A l 'es t e t au nord-es t de Metz -en -Couture , elles c o n t i n u e n t leur progres-s ion, malgré l ' éne rg ique rés i s tance do l ' ennemi , et a t t e ignen t les lisières oue«t et sud-oues t du bois de Gouzeaucourt ot du bois d ' I I av r incour t .

6 avril. — Au sud de Y Oise nous réa-lisons uno avance assez sérieuse au n o r d do Land r i cou r t . Au nord-oues t de Re ims nous fa i sons quelques progrès à la gre-nade .

L ' a v a n c e b r i t ann ique se poursu i t ve$n Ronssoy, au nord de Sa in t -Quen t in ;.}e village de Lempi re est enlevé d ' a s sau t !

U n e progress ion assez sérieuse a é té éga lement réalisée au nord-ès t de No-reuil , où une con t r e -a t t aque boche a é té repoussée. r

7 avril. — L a lu t te d 'a r t i l le r ie est toçès violente à l ' es t e t à l ' oues t de la S o m m e et au nord-oues t de Berry-au-Bac .

Au nord de L a n d r i c o u r t , n o t r e pro-gression con t inue . . T

L 'avanco angla ise vers Sa in t -Quen t in te poursu i t sur de n o m b r e u x po in l s •3ûtre Selency et J e a n c o u r t .

G r a n d e act ivi té d 'a r t i l le r ie d a n s la région d 'Ar r a s et d a n s le sec teur d 'Ypres . . -.:.'<)

S avril• — Vives ac t ions d 'a r t i l l e r ie dans ce r ta ins sec teurs , en t r e la Somme . et VAisne e t en C h a m p a g n e .

Reims à reçu h ier 1,209" obus. ' " Au nord de LouvervaI, ' -Iés Anglais

réal isent une sérieuse progression atfr un f ron t de 3 k i lomèt res . . • : . .

L'aviation est très active surlfcfwwt br i t ann ique . Do n o m b r e u x .-et violefcts combats o n t été l ivrés entre, formations impor t an t e s , où l 'avantage est toujours resté à nos valeureux Alliés. 48 appareils a l lemands on t é té descendus . Eri T c." S j i î ' rs t t^v» . ^ j f v w t i •

p avril. — De la Somme à l ' A i s n e , les posi t ions ennemies" s o n t 1 v io l emment bombardées . L ' e n n e m i réagi t e t bom-barde Reims . j

Après une p répa ra t ion d 'a r t i l l e r io l ' u n e in tens i t é par t icul ière , les Angla is p r e n n e n t l 'offensive sur un large f r o n t .

Du sud de Lens au sud d 'Ar r a s ils pénè t ren t pa r t ou t dans les l ignes alle-mandes . De l l en in -sur -Cojeu l aux li-sièros sud do Givenchy-en-Gohel le , 1rs posi t ions ennemies son t enlevées, sur une p ro fondeur de 3 à 5 k i lomèt res ; t ' avance con t inue .

Les villages p u i s s a m m e n t fort i f iés de Xeuville-Vitasse, Té légraph-Hi l l , Tilloy-lez-Mofi la ines ,Observat ion-Ridge. Saint-Lau ren t -B lang j^ les Til leuls, Feuchy-Chape l , F e u c h y , Hyperabad - Radoubr , Ath ies , Thé lu s e t la f e r m e d e l à Folie son t tombés en t r e leurs m a i n s .

Le n o m b r e des p r i sonn ie r s d é n o m b r é s dépasse 5.800.

Dans la d i rec t ion de C a m b r a ' , ils s ' e m p a r e n t des villages de H e r m i e s , de Boursies, de Demicour t e t p é n è t r e n t d a n s le bois d ' I I a v r i n c o u r t .

Dans la région de Sa in t -Quen t in , Fçes-noy- le-Pet i t , P o n t r u e t Verguier s o n t tombés en leur possess ion. ,

10 avril. — Nous progressons au éud do l'Oise, à l ' e s t de la basse forêt de Coucy. ' ' ' J f»

Violente lut te d 'a r t i l le r ie d a n s de nombreux secteurs , n o t a m m e n t , au nOid <3o VOise et au sud de VAilette.

Les t roupes b r i t ann iques poursuivent leur br i l lant succès de la f a çon la p lus sa t i s fa i san te , ma lg ré les cond i t ions at-mosphér iques défavorables .

Elles c h a s s e n t l ' e n n e m i de F a r b u s e t du bois de F a r b u s e t a t t e ignen t le s abords de Monchy- l e -P reux , à 8 k i ' . d 'Ar ras .

A l ' ex t r émi t é nord de la crê te de Vimy, elles se son t empa rée s de posi t ions-Im-por tan tes .

Elles poursu ivent leur avance veis Cambra i .

Elles re fou len t l ' e n n e m i des h a u t e u r s en t re le Verguier et I l a rg ivar t , d a n s la région do Sa in t -Quen t in . '> '"•

Lo non ibre des p r i sonn ie r s tortibés ontro les m a i r s de nos Alliés depiiiâ le début de l 'offensive dépasse ac tue l l e -m e n t 11.000, d o n t 235 officiers. 10Ô ca-uons , don t u n ce r ta in n o m b r e de pièces lourdes, 60 mor t i é r s de t r a n c h é e e t / l ? 5 mit ra i l leuses son t é g a l e m e h t : toaftbés en t re lours m a i n s . "

• : ! » ( n avril. — Vives a c t i o n s d^r j i l jg j r i e ,

dans los l é g i o n s de Saint -Quent in , , de Berry-au-Bac et de .Pompelle,., «ùft?i,flue iur divers po in t s du f r o n t . d e . Cbty&pt--g Q e .

Los Angla is p r e n n e n t d'ass.a.U.t If s ̂ vil-lages et les hau t eu r s de Monchy- le jÇrjevx et de la Bergère;

L ' avanco se poursui t d ' u n e façon sat is-fa isante sur le res te du f r o n t de batai l le , malgré les a b o n d a n t e s chu te s de neige.

front Ruaso-RoumaJn ,

L ' e n n e m i a enco re esquissé p lus ieu is a t t aques sur le f ron t ru s so - rouma in . !

Dans la région au sud 4e Riga , il a réussi , un m o m e n t d o n n é , à occuper quelques t r anchées , mais il a é té re je té i si ô'. sur ses posi t ions primit ives par . i>o vigoureuse c o n t r e - a t t a q u e .

Sur la rive g a u c h e du Siokhid, d a n s la région de Toboly-Guelemin , il a

Page 4: Le Citoyen DU VENDREDI 06 AU VENDREDI 27 AVRIL 1917mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · Les Bureaux «ont oaverts de Huit hmiros à Midi, le matin,

M plus heureux ; par une forte attaque brusquée, il a réussi à refouler nos Alliés *ur la rive droite du fleuve.

Au nord de Brzezany, dans la région de Bystritz et à l'embouchure du Iiym-nik, de fortes attaques austro-alle-mande«, lancées après des bombarde-ments intenses, ont été victorieusement repoussées.

front Italien. Le mauvais temps continue à entra-

ver les opérations sur tout le front, où l'on no signale que quelques actions do patrouilles de part et d'autre et uno lutte Intermittente d'artillerie dans certain» secteurs.

f r o n t de l 'Armée d'Orient. La lutte'd'artillerie est très vive sur

tout le front et particulièrement dans le secteur de Monastir-Corna.

De violentes attaques ennemies lan-cées contre les troupes russes et italien ne» ont été ropoussées avec de fortes pertes pour l'assaillant.

Miettes de la

S e m a i n e

ne demande ni engrais, ni terre soumise avantlossemailles à dos labours spéciaux. Terrains au repos depuis quelques années, vieilles luzernes sont, pour elle, des lieux de prédilection.

Après avoir rendu hommage à l'orge et à l'avoine, aaluous l 'humble topinam-bour qui fait figuro de parent pauvro à côté de notre pommo do torre. Réhabili-tons-le. Il est digno d'avoir accès sur toutes les tables ; son goût d 'ar t ichaut llatte le palais dos gourmets les plus délicats. Lucullus oût t'ait plaça sur fies menus, à co légume qui croît partout et qui no demande quo la peino <lo lo plan-ter. A dol'aut do pommes do terres, nous nous contenterions volontiers de topi-nambours.

A l 'œuvre doue ! Q i à ci-5 ùo la cul turc du blé et do cvl-o do la pomme tU terre, on « FASSK » do l'orgn, do l'a voine. du topinambour et si M. Fernand David, le nouveau ministre do l'Agri culture, fournit à nos cnmpagneB la main-d'œuvre qu'il a réclamée avec tant d'énergie et do justo insistance, quand il était dans l 'opposition, là France pourra so rire do la disetto.

Planions des haricots

Les Etats-Unis Après le Sénat, la Chambre des Ito

présentants, elle aussi, s'est prononcée à une très forte majorité en faveur do la guerre avec l'Allemagne. La résolution de guene votée par les deux assemblées a été aussitôt signée par le président Wilson.

La "République de Cuba Le Sénat et la Chambre ont voté

l'unanimité une résolution déclarant que l'état de guerre existe entre la Ré publique de Cuba et l'Allemagne.

Le Brésil

Lee relations diplomatiques et com-merciales sont rompues entre le Brésil et l'Allemagne.

La République Argentine La République Argentine déclare,

elle aussi, conformer son attitude à celle dea Etats-Unis.

Deux destroyers allemands torpillés.

Aa eeurs d'opérations navales entre-priM* par dea unité* anglaises, au large de Zeebrugge, deux contre-torpilleurs allemands en» été torpillés. Le premier a sombré. Le aort da second n'est pas eennu avec certitude, mais il est certain qa'il a été sérieusement endommagé.

L'Aulricbe-Hongrie a rompu avec les Etats-Unis

Le chargé d'affaires austro-hongrois s'est présenté lundi dernier au départe-ment d'Etat et d'ordre de son gouverne ment a réclamé ses passeports. — Il a déclaré que les relations étaient rom-pues entre les deux pays par le fait que les Etats-Unis étaient en guerre avec l'Allemagne.

la De M. Jules Ilavaux, dans le

Rappel, ces excellents conseils aux cultivateurs e f a u x néophytes de la culture pour parer au grand dangerqui nous menace, la disette

Pour parer à la disette qui s 'avance, on conseille de semer du blé de prin-temps, du blé de Manitoba, no tamment

Au sujet de cette céréale, voici l 'opi nion de cultivateurs compétents : « Le Manitoba, nous écrit-on, no vient que dans des terres bien préparées et bien fumées ; dans les régions a betteraves, on n'aura pas de déception ; au contraire, si on ensemence, sans engrais, avec du Manitoba, les terres, hier, on frichos, on se réserve d'amers déboires ; agii ainsi, c'est ne pas connaître l'a, b, c de la culture du blé, c'est sacrifier inu tilement semence et peines. »

La légende du Manitoba, panacée universelle, n'est pas la seule ù détruire ; il faut dire aussi, aux néophytes, que la culture de la pomme de terrò no s'im provise pas.

Rien à faire, pour la pomme do terre, ni sur les terres en friches, ni môme sur les nobles pelouses des parcs aristocra tiques de Mme la duchesse d 'Uies. La pomme de terre est exigoanto ; il lui faut un sol très meublé et très richo. Sans engrais, adieu paniers et sacs, récolte est faite.

Pour suppléer à l'insuffisance du blé, nous avons d'abord l'orge. Un vieux rural de la Haute-Saône m'adresse ces lignes pleines de bon sens ; « On nous prie, on nous supplie, au nom de l'inté-rêt supérieur du pays, de semer du blé de printemps, du blé de Manitoba C'est bientôt dit, mais tous les cultiva-teurs de notre région qui ont expéri menté cette culture savent qu'elle ne donne aucun résultat. No» terres ne s'y prêtent pas ; c'est un fait contre lequel on ne peut rien. Au lieu de semer du Ma-nitoba, semons de l'orge. L'orge est d'une oulture faoile qui réussit très bien chez nous. La farine d'orge mélangée à celle du blé donne un pain excellent ot rafraîchissant. Cultivateurs, semez de l'orge ». -

A côté de l'orge se place une autre céréale qui, elle aussi, peut servir à con-jurer la crise du blé. J'ai nommé l'avoine dont la valeur nutritive est si grande.

Je demande au gouvernement do pro-céder, dès maintenant, à des expérioucos, d 'envoyer, s ' i l le faut, des mounier» s'instruire en Ecosse,où le gruau d'avoine d 'Edimbourg sert do base a l 'alimonta-tion des habitants . Il sera possible alors d ' aménager de» moulins avoc l 'outillage special necessaire pour moudro l 'avoinu, dont la tarine, si douco et si blanche, pourra, si elio est bion blutéo, ôtro livrée uu commerce dans d'excellentes conti • tious.

, . n n - £rA«la Dlut) rustique

De M. L. Michel, président dos Fédé-rations agricoles du Nord-Est do la Franco :

Les blés sont gelés. C'est uno calamité de plus qui fond sur l 'agriculturo ; elle aura uno douloureuse réporcussiou sur l 'ensemble du pay9. J 'espère cependant que toutes les régions qui étaient cou vertes do neigo auront échappé à co fléau.

11 ne faut pas craindre de signaler cette situation, mais y faire face, au contraire, par tous les moyens pos-sibles.

En co moment, nos vaillantes aimée chassent de notre territoiro les hordes malfaisantes qui le souillent dopuis près de trois ans.

Il faut donc nous préparer i\ rocevoir, à l 'automne prochain, nos soldats vain-queurs. Songeons dos à présent à leur procurer les aliments dont ils auront be-soin à leur retour.

Il est déjà tard pour semer du blé de printemps, d ' au tan t plus que le temps est à la pluio ot quo bien des ter res sont inabordables, en raison do l 'hu midité.

C'est de l'orge qu'il faudra somer, car avec l'orge on fera du pain l 'an pro-chain.

Il est une culture sur laquelle j ' insiste tout particulièrement : c 'est celle du haricot. Que les loctours m'excusent si je reviens encore sur cette question. Mais do môme qu'il faut frapper plu sieurs fois sur un clou pour le faire en trer, de même il faut s 'acharner à la propagande qui aura pour effet de faire produire une grando quantité de ce pié cieux légume.

La soudure dos deux récoltes seia assez difficile. Or, lo haricot, plante en avril, so récoltera déjà eu vert, on juillet. Le haricot vert, cuit avec un peu do graisse ou au beurro, constitue uu alimuiit par-fait.

Si, à un momout donné, lo pain de-vient raro et quo les pommes do terre fassent complètement défaut, il faut songer dos aujourd 'hui à lui remplace-ment éventuel. ,

Lo hsricot vert so met facilement ot oonservo, salé duc.» un ¡«ciyiont quel-conque, ou mémo simplement tcchô, .¿près avoir éio blanchi. Ce qui n'osi pas cueilli eu vert est recolle eu iec ei constitue la meilleure des provisions t'hivor. • Ce n'est pas seulcme t à la grande culture quo je m ' a r t r i ^ e pour encourager ia plantation du haricot, c est à tout 1( monde.

Je voudrais que, cutto année, pauvre» et riches, citadins et villageois, cultivas sent chacun un jardin et que personne ne compte sur sou voitiu pour assuroi sa production do légumos pendant l 'an née courauto.

Si ma plumo était a ts tz persuasive pour diriger nos populations vers ce but, j ' a i cout,ciouco que j 'aurais rendu un service immou'-.e a nos populations.

Des ellorts août faits partout pour mettre à la disposition do chaque fa mille uncoin do terrain à cultivor. Je sup plie tous los ménages do ne pas repous-ser l'olïro qui leur ost faite. Lo préfet do Meurthe et-Mosolio, tur lo bionveillant ;oncours duquel ou peut toujours comp ter, fournira des semonces do haricots a ceux qui uo pourraient s 'eu procurer dans lo commerce.

Plantons donc d'abord toutes les pommes de terre dont nous ai.iposon ot, ensuite, pli.nt.onb dos haricots. Fai sous do lu prop gando autour do nou-pour cotte cultuio, col l ine nous en avons lait autrefois pour faire sortir leb pieces d 'or des bus do laine. Nous roa drons ainsi un signalé service à notre pays.

Est Républicain.

les vacances de Pûques une loi ouvrant des crédits nouveaux aux divers ministres. La justesse de cette observation fut recon-nue.

Dans la journée du 5 avril, la Chambre a adopté un projet de loi qui Avsit été déposé la veille par le Gouvernement et qui met-tait à la disposition des ministres pour le» six premiéis mois rie li)17*des crédits »'éle-vant eu totalité i\ 05 millions do fr(incB ; mais lo Sénat a réduit los crédits i <15 mil-lions et pose les liases d'une répartition; enfin, la Clmmhre comprenant la nécessité d'une solution immédiate, a accepté lo texte du Sénat sans lui faire subir aucune moili fication.

Vous ceux qui sont au service do l'Etat posent i\ l'heure actuelle trois questions nuXquelles je vais répondre on in'appuyant ur les rapports présentés nu S nttt par M.

Millôs-Laeroix et à la Chamliro par M. 1{>oii1 Poret.

I' Quels sont les fonctionnaires, em ploy's ou ouvriers du l'Etal qui vont recevoir des indemnités de cherté de vie ?

La loi s'applique aux personnels civils attachés au service do l'État par un lien permanent, notiimmont aux instituteurs et institutrices, agents du service doc douanes, agents et eous-ngents des Postes et Télé-graphes, ouvriers et ouvrières des manu-factures do l'Etat, agents techniques, des sin&tonrs, commis,écrivains,contre-maîtres, ouvriers immatriculés des arsenaux et établis sements de la Marino, gardiens de prison cantonniers et écluaiers agents des contri butions, etc.

(Nota- — Il faut ajouter les syndics, gar-des maritimes ot gardiens de phares)

Toutefois, ces indemnités ne «ont accor dées qu'aux célibataires recevant par an moins do 2.000 francs, aux ménages sans enfants recevant moins de 3.000 francs, aux ménages avec un ou deux enfants recevant moins do 3 (¡00 francs ; aux ménages de deux enfants recevant moins de -1.500 fíanos Lorsque lo mari et la femme sont tou3 deux appointés par l'Etat il n'est attiibué qu'une seule allocation au ménage, mais pour la détermination du maximum au-delà duquel il n'est non où, on ne considère que le plus élevé des traitements.

2 Quelles sont les indemnités accordées par la nouvelle loi ?

Les indemnités seront de 120 francs par an pour les célibataires, de 180 francs par an pour les agents mariés.

Ces indemnités seront majorés de 100 fr. par an ot par enfant Afjó de moins de 10 ans légalement à la charge des fonction-naires.

3' Quand les indemnités seront elles distribuées ?

La loi prévoit des indemnités de cherté de vie pour les mois déjà écoulés de jan-vier, février et mars 1017.

J'ai demandé au minielr; quand ces in-demnités seraient remises aux intéressés. Il m'a répondu : « Aussitôt après la pro-mulgation de la loi. »

On doit en conclure qu'avant la fin d'avril les célibataires toucheront 80 fr., les agents mariés u'ayant pas d'enfants 45 francs, les agents mariés et ayant uu enfant 70 fr.

Ajoutons que le Sénat a réservé pour un examen nltérieorla proposition de loi votée par la Chambre le 3 avril et due à l'initia-tive do MM. Nadi et Landry. Tous les inté-ressés peuvent donc encore présenter des roqaètes et soumettre des observations soit au gouvernement, soit au Sénat.

Maurice S1BILLE, député, •r a u n a r • a

IIle-et-Vilaine. — La température s'est maintenue fraîche ou froide pen-dant tout le mois de mars. Si les travaux gricoles ont été favorisés par le temps,

la végétation n ' a pas encore repris son activité normale. Les blés d'hiver ont presque partout bonne apparonco. Mais beaucoup, d'avoine» ont été détruites par les gelées intenses de février. La pourri-ture manque pour le ^étail, par suite de a destruction complète dos choux ot do a navette ot du retard dans la végéta-

tion des prairies ot fourrogos. -a* otnra » a i E H M W t n a n — — — — « i n —

La Bretagne Nouvelle (Fondée en 1900)

Organe de lHon Amicale te Bleus de Bretonne

Numéro ds Mars 1917 : L" père Bailli/, Iruidisme, Caruac (Paul Brunda : Ami-ral Rovoillère). — Le'l" Janvier 1917, poésio (Théodore Lefebvre). — Joseph Bertheu, avoc cliché (Emile Gilles).— La part de l'Elite (Luc Poni). — Bleu de Bretagne (les Secrétaires). — Choses de Bretagne (los Correspondants).

Abonnements : Un an, 6 fr. — Envoi de spécimen gratuit sur demande. — Antoine BOTT, directour fondateur, Morgat-Crozon (Finistère).

Nous engageons nos amis et lecteurs à liro ot à répandre la Bretagne Nou velle, et à lui apporter un concours né cfssaire pour poursuivre son œuvre an-cienne, si utile au développement artis tique, littéraire, économique et social de notre belle et brave Bretagne. Avaok atao.

JE GUÉRIS

Les Indemnités de cherté de Vie U1IX

Personnels civils de l'Etat M. Maurice Sibille, député do lu

Loire-Inférieure, adresse au Populaire de Nantes l ' intéressante communication que voici :

Depuis la déclaration de guerre, le coût de la vie a considérablement augmente mais les fonctionnaires et ouvriers de l'Etat eçoivent les mêmes appointements, le»

mémos salaires qu'eu temps de paix ; beau coup d'entre eux ont contracté des dettes et quelques-uns, eu dehors des heures de service, travaillent dans les usinus ou sui des chantiers.

Voulant venir en aide à de bons servi-teur» du pays, le inmibtio des Finances de-manda, le 8 mars dernier, l'ouverture d'un crédit do '¿L million» pour distribuer, avant la fin du premier trimestre do 1017, des ulloeatious do cherté do vus aux personnels civds de l'Etat. Le 3 avril, la Chambre des député» substitua a ce projot une proposi-tion qui est due à i'iniu.itive de MAI. Nadi, Landry, Deshayes, Uoulfaiidi.au et qui in-lique roulement quel» agents do l'Eiat ont droit à diverses ttilocatioùa plus ou inoiei, élevées.

J o li i a lors r e m a r q u e r q u e p o u r p a r e r a u x beso ins l e s plus u rge i i t s do mi l l i e r» de folie-

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la llernio il faut porter un bandsgo qui la contienne. Le « c u l appareil qui ait nu obtorir c* résultat est celui du Professeui COI''HTMItt. Il peutse porter jour et nuit oi do co fait obtenir l'occlu--ion consianto do l 'anneau herniaire. Aussi, conscient de la valeur de son ippari il, lo P ro lWeur COUHTOIM fia l ' iu i l i i la g i i l r lN i iu p a r é c r i t . Nous ei.g geoii» donc toutes les personnes att. îrites de iLru i 'S , Efforts, Descentes à aller le consulter de 9 h, à 3 h. à :

Ql! im>El t , Lundi, 1G avril, hôtel de l'Kpae."

PONT-AVEN, mardi, 17, hôtel Julia DOUAIUNENEZ, mercredi, 18, hôtel

do France. PONT-L'ABBÉ, Jeudi, 1!), hôtel dos

Voyageurs. QUIMPERLÉ, vendrodi, 20, hôtel du

Commorco. CIIATEAULIN, jeudi, 20, hôte!

Grandmaison. O U I t l I ' t i : , dimancho, 29, hôtol de

l'Epée.

ûLiriURES VENTRIERES AFJATOWliQUJS P O U R F1EIW M O B I L E

O C S ' E N T E do MATRICE, EVENTHATION

S i t u a t i o n a g r i c o l e e n ISrctafiu«:.

Finistère. — Le temps a été favora-ble a l 'exécution des divors travaux agricoles pondant lo mois écoulé. Les en8omoncemonts des céréales do prin-temps ont été poussés avec la plus grando activité et sont à pou près termi nés. La plantation de la pomme de terre est assez avancée et s'effectue dans do bonnes conditions. Il ost à pré voir, bi lo temps favorable persiste, que les supoifîcios réservéos à la culture do cotte plante seront plus importantes que les années précédentes, Los gelén» des mois do février et do mars ayunt forte-ment compromis los fourragos do prin-temps et obligé lo cultivateur à faire consommer les foins et pailles on gran-ge, les aliments font défaut ot lo bétail est on muuvais état,

Côtes-du Nord. — Pondant lo mois do mars, malgré plusieurs journées de mauvais temps, les cultivateurs so sont ivrés aux travaux agricoles do lasuison.

Ils ont surtout donné leurs soins à l'exé-cution des semailles de b!é ot d'avoine, aux labours préparatoires pour les pre-mières cultures do printemps, aux plan-tations do pommes do torro hdtives. D'une façon générale, la situation drs ceroalos s 'améliore do jour en jour. Co sont les avoines d'hiver qui ont lo plur-souffert do l 'action do» ¡roids rigoureux.

végétation des planton fourragère» manquo do vigueur et l 'alimentation d e animnux do ferme se fait partout très diilicilomcut. It eu »ora uinai jusqu'aux «rumiors fourraeos annuels.

Recensement des céréales Par dééretçdo ce jour, le Ministre du

Ravitaillement a prescrit lorecensement, sur toute l 'étendue du territoire, des blés, orge, seiglo, sarrasin, etc.. . so trou vant choz les cultivateurs.

En conséquence, les cultivateurs sont tenus de déclarer à la Mairie de leur résidence, au plus tard avant le 25 avril 1917, les quantités qu'ils détien-nent , soit qu'elles aient été récoltées ou achetéos par eux, ou bien déposées chez eiix ou dans les moulins, pour leur compte, ou dans tout autre endroit .

Dans chaquo Mairie, il doit ôtre établi un compte au nom de chaque cultiva-teur, des quantités déclarées.

Co compto, qui reproduira la déclara tion du cultivateur, comportera pour chaque espèce do céréalos :

1° La quantité globale détenue par chaque cultivateur ;

2° La quantité nécessaire à la consom mation familiale jusqu 'au 15 août, à raison de 100 kilos de blé ou toute autre céréale, par tête ;

3° La quanti té de grains, autres que le blé-froment, nécessaire à l 'alimenta-tion du bétail jusqu'au 16 septembre.

L 'a t tent ion des cultivateurs est tout particulièrement appelée sur les points suivants :

a) Les blés déclarés avant le 25 avril 1917, autres que ceux destinés à la con-sommation familiale, seront achetés au culticateur à caisse ouverte, par l'Ad-miuistration ou par lo meunier au prix de 36 francs les 100 kilos.

Les meuniers .-eront remboursés de la mpjoration de 3 franci", sur accomplis semont des formalités proscrites par le Décret.

b) Tous les blés, non déclarés 'avant le 25 courant, no pourront ôtre vendus ou réquisitionnés à un prix supérieur à 33 francs.

Il est donc de la plus haute impor-tance, que les cultivateurs, renseignés sur ce point, fassent leur déclaration pour ne pas perdre le bénéfico do la prime do 3 franc» accordée par le Décret

Lo seigle et l'orgo déclarés avant le 25 courant, seront achetés à cause ouverte avec uno majoration de 3 franc:-sur los prix fixé9 par le Décret du 1G janvier 1917,

Lo blé dans les minoteries et apparte-nant au meunier, ainsi quo le blé chez los négociants ou commerçants, ne béné-ficie pas de la primo de 3 francs.

Enfin, il est nottement spécifié que la réquisition du blé prescrite par arrêté préfectoral ot actuellement en cours d'exécution, donne au cultivateur le dioit au paiement de 3G francs les 100 kilos pour un blé do qualité saine, loyale ot marchande.

Journéenaiionaledes Tuberculeux (ftncisns Militaires)

Le montant global de la « Journée Natio nale des Tubeiculeux » (anciens militaires) s'est ék-.vé, dans le. département du Finis-tère à !a somme de 22,052 fr. 75.

Taxation des pommes de terre

Par circulaire télégraphique du 7 avril courant , M. le Ministre du Ravitaille-ment a prescrit à tous les préfets de France de rapporter immédiatement, l 'arrôté en vigueur pour la taxation ao lt> pommo de terre, dans leur départe-ment respectif.

Cette mesure ost motivéo par l'épuiso ment des stocks do pommes do terre provenant de la récolte de 191(5, ot elle a, d 'autre part, pour but, d 'encoui;gnr la culluro do ces tuborcules.

En conséquouco, le Préfet du Finis tore a pris un arrêté qui va ôtro publié incessamment et qui rapporte l 'arrôté préfectoral du 30 mars 1917, fixant les prix do la pommo de terre dans lo dépar-tement, Toutefois, le nouvel arrêté dis-pose que dans le cas où il serait constaté, sur cette denrée, des manœuvres do spé culationa illicites et la pratique do cours abusifs, l 'autorité judiciaire on serait saisie, aux fins d'application dos sanc-tions prévuos par l 'article 10 de la loi du 20 avril 1916.

fo l ies de la semaine Lundi 11) avril. — Quimpor, Douar-

nene'z, Guimiliau, Losnevon, Ploudal-mé/.?au, Trémooc.

Mardi 17 — Lnmbézcllcc, Plounéour-Mêliez.

Mercredi 18. — Lnpérec, Peumorit, Riilecq Ke-rhuon, Saint-Thurion.

Jeudi 19. — Iluolgoat, PlQuguerneau, Pont Croix, Rosporden, Sizun.

Vendredi 20. — Néuut.

Samedi 21. — Landornoau, Quimper.

fcOIMPEU THÉÂTRE MUNICIPAL. - C'est

jeudi prochain, 1!) avril, à 8 h. 1/2 du soir, que le distingué imprésario Ch. Baretnous donnera le plus beau succès du théâtre du Palais-Royal, joué dans plus de 300 repré-sentations consécutives : Madame et son filleul, vaudevillo en 3 actes do MM. Ilen-nequin, Vc.ber et Gorsse.

Interprétée par uno excellente troupe de comédiens, parmi lesquels M. Ch. Baret lui-même, dans le réle du poiln Briclioux, cette pièce intéressante est appelée à un très brillant succès.

MORT AU CHAMP D'HONNEUR. Nous avons lo regret d'apprendre In

mort au champ d'honneur de l'a»pir»nt Le Guiner, du ..." d'infanterie tué du eôté de Soissons, le 7 avril.

Iîutouré d'ennemis il a fait une snperbe résistance plutôt que de se rendre. •

Nous prenons une vive part à la douleur des siens. Le glorieux officier était le fils de M. Le Guiner, le magistrat do Quimper si sympathique et si apprécié de tous.

DANS LA MAGISTRATURE. — M. Le Marc 'badour, avocat général à Amiens, est nommé procureur de 1" classe à Limoges.

Nous sommes heureux de l'avance-mont obtenu par ce remarquable magis trat qui a laissé d'excellents souvenirs à Quimper où il a occupé le poste de pro-cureur il y a quelques années.

CITATION. — A l'occasion de la démobilisation pour cause de santé de M. Mancior, directeur des Postes ot des Télégraphes du Finistère, il nous est in Uniment agréable de reproduire ci-des-sous, tout en souhaitant à ce fonction naire distingué un prompt et parfait rétablissement, la citation qui lui fut décernée lorsqu'il a été promu sur le front, le 14 Janvior 1916, au grade d'Of-ficier de la Légion d 'honneur :

« Fonctionnaire hors ligne. A su con server en toutes circonstances et dans des conditions souvent dilïicilos le bon fonctionnement de la télégraphie dans la zôno des étapes do sonarmée.»(Adéjà reçu la croix do guerre).

PRISE D'ARMES. - Une prise d'ar-mes a eu lieu aujourd'hui à 1 h. 1/2, sur la place Saint-Corentin, à l'occasion de la re mise de décorations à de nombreux mili-taires.

FOIRE D'AVRIL 1917. — Le Maire a l'honneur de porter à la connaissance du public que la grande foire d'avril, ne pou vant avoir lieu le dimanche 15, est reportée au lendemain, lundi 10 avril.

ŒUVRE DU PAQUET DU PRI-SONNIER. — Musée départemental. — M. Grall, percepteur intérimaire, a remis à la Trésorière du « Paquet du Prisonnier» la somme de 000 l'r. 05, se répartissant com-me suit : Bénéficiaires des allocations mili-taires : Briec, 40 fr. ; Ergué-Armel, 47 fr.00 et 38 fr. 30 ; Kerfeunteun, 2G fr. 30 et 38 l'r. iO ; Landrévarzec, 32 fr. 30 ; Landu dal, 37 f'r. 35; Langolen, 30 fr. 85 ; Penhars, 31 fr. 50 et 34 fr. ; Plomelin, 03 fr. 70 ; Plu guflan, 03 fr. 00 ; Quimper, 110 fr. 05 ; Au bureau du Percepteur, 21 fr. 20. Le Comité de 1' « Œuvre » adresse ses meilleurs re-merciements à M. Grall pour sa précieuse collaboration et aux généreux donateurs sa plus vive reconnaissance.

— Mensualités. — Mm» Louis Thibon, 10 fr. ; Mme Leclère, 2 fr. ; Mme Jacq 2 fr. ; M me Méret, minoterie, 10 fr. ; Mme Doudet, 3 fr. ; Mme Hyacinthe Derrien 2 fr. ; Mme Rolland, rue du Frout, 2 fr. Mme Sénio, 2 fr. ; Mlle Quéméner, 2 fr. Mme Chenet, 2 fr. ; Mme Caveng, mère, 2 fr. ; Mme Caveng, jeune, 2 fr. ; ¿Slme De roux, 2 fr. ; Mme Bouchez, 2 fr. ; Mme llliaquer, 5 fr. ; Mme Bouuouie, 2 fr. ; M Lemoiûe, professeur, 2 fr. : Mme Le Galhc 2 fr. ; Mme Allier, impasse de l'OJet, 2 l'r. Mme Le Bihan, quai de l'OJet, 2 fr. ; Mme Ls Guellee, 2 fr. ; Mlle Ii. Corme, 5 l'r. Mile Cotonuec, 5 fr. ; Mme Gautier, 2 fr. Mme Lepiince, 2 fr. ; Mme Fender, 2 fr. Mlle Latour, 2 IV. ; Mme Marin, 2 fr. Mlle Simon, 5 fr. ; Mme Le Meudec, 5 fr. M. Rouyer, capitaine, 5 fr. Remerciements chaleureux à tous.

(.d suivre).

ETAT-CIVIL DU 5 AU 11 AVRIL 1917. — Naissance : Mario Poulmarch rue de l'Ilospice.

71 Naissances en 1917. 27 Mariages.

Décès : Louis Bramoullé, 18 ans, frère des écoles chrétiennes, célibataire, rue Ker l'eunteun, 2 ; Marie Le Bihan, 20 mois, rue Neuve, 7 ; François Le Grand, 29 ans, sel-lier, célibataire, rue de l'Hospice ; Sébas-tien.Seznec, 39 ans, cultivateur, célibataire rue de l'Hospico; Jean Briec, 03 lins, fao ttur chef des postes, époux do Ligen, rue du Parc, 8 ; Alain Molis, 20 ans, charpen tier, célibataire, rue Saint-Marc ; Louis Boyer, 37 ans, plâtrier, veuf de Simon, rue do l'Hospice ; Jean Le Gléau, 20 ans, cul ùvateur, célibataire, rue de l'Hospice; IIu bert Dilhaud, -il ans, sergent au 12' batail-lon territorial de zouaves, célibataire, hôpi tal mixte ; Jeanue Talédec, 21 ans, cultiva triée, oélibataiie, ruo ce l'Hospice ; limile Nortli, sculpteur, célibataire, rue de l'Hos pice ; Elire Ollivier, 75 uus, s. p., veuve de Gournielen, ruo lilio Freron, 13 ; Jean-Marie Le Vourch, 28 ans, goomonnier, céli bataire, rue de l'Hospice ; Venoc Iverninon, 25 ans, cultivateur, célibataire, rue de l'Hos pice ; Mai le Parc, l i ans, ménagère, épou so do Dongé, rue Olivier Porin ; Nool Lau-rant, 55 ans, garçon brasseur, époux de Tanguy, rue des Reguaires, 15 ; Jeanue Le Floeh, 77 ans, ménagère, veuve de Simon, rue de l'Hospice.

218 Décès en 1917, dont 122 aux Hôpitaux.

Publications de Mariages. Pierre Quilfen, sergent-major au 318

d'infanterie, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre, domicilié à Quim per et Joséphine Laborv, institutrice, domi ciliée à Pont'l'Abbé.

Ferdinand Pu-lion, coiffeur, domicilié à tVrmeutièrcs (Nord) et demeurant à Quim-per et Odette l'iriou, cuisinière, domiciliée à Quimper.

PHARMACIE DE SERVICE. — Dimancho, 10 avril, M. Clouard, rue Iveréon.

C o n c a r u o a u

La pêche à la sardine• — On s'était de maudé si la guerre sous-marine à outrance qui est laite sur le bord do nos côtes auiail empêché nos marins de poursuivre leur armement en vue do la pêche ù la sardine. 11 n'en est rien et tout fait prévoir que le nombre de bateaux armés pour la campa-gne 1917 sera supérieur à celui de 1913. Cet armement sera d'ailleurs facilité par la mise en sursis des marins-pécheurs des classes 1887, 1888 et 1889.

T r é b o u l

Epaves recueillies en mer. — C'était à la 23° heure, lo 0avril courant, quelles pré-posés de l'Administration des Douane» aperçurent deux marins traversant à marée basse et à pied 1c chenal de la riiièro de Pouldavid, en l'aco du poit do Tréboul. Ils portaient chacun doux sceaux. Présumant

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qu'ils étaient en présence d'une fraude, les préposés se mirent à la poursuite de ces marins ; mais l'un d'eux leur échappa.

Pour le deuxième,ils furent plus heureux L'un des douaniers ^'était embusqué dane une rue et au passage il l'appréhenda, li transportait ég lement deux sceaux. Exa-minant le contenu il constata que les réci pients étaient pleins de rhum.

Le pauvro marin dut reconnaître que ce spiritueux provenait d'un fut rencontré en mer.

Ces marins montaient la chaloupe Saint-Michel et l'équipage se compose de hommes. Chacun avait eu sa part. Ils ont dû déposer à la Douane environ 50 litres de rhum, titrant 52 degrés.

P e D m a r c ' h

Disparu. — Le ministre de la marine fait connaître qu'il y a lieu de considérer comme disparu en fin de mars 1917, le matelot Louis Le Cloarec, 11177 Q, de Kérity-Penmarc'h,embarqué abord du cha-lutier Amérique.

E N C j u i h i e n

Pour les victimes de la guerre. — Le secrétaire de la mairie d'Esquibien a versé le 11 avril la somme de 140 fr. pour let victimes de la guerre et recueillie à la mai rie lors du paiement des allocations et divers secours.

Merci aux généreux donateurs.

CHATEACLIN Nomination. — M. Brindejan, juge de

paix, est nomméavec avancement à Vannes N'ous sommes heureux de l'avancement qui échoit à cet excellent magistrat.

Chàtcaunouf-du-Faou

Décorations. — Les militaires dont les noms suivent ont été l'objet des décorations suivantes :

Médaille militaire : Guillaume Vaillant, de Pénastang, soldat du 129" d'infanterie, qui a été l'objet de la citation suivante : « Soldat discipliné et courageux. A été grièvement blessé, le 9 novembre 1910, à son poste do combat pendant un bombar-dement violent. »

Henri Guillou, de Kerzeillion, soldat do 72' de ligne, qui a été cité comme suit : « Très bon soldat, modèle de bravoure. A eu les pieds gelés le 15 janvier 1915. Am-puté des dix orteils. D^-jà blessé au cours de la campagne. »

Croix de guerre : Jean-Louis Li Guern. chef de gare aux C. F. A., sergent au 110 de ligne, cité à l'ordre du régiment ave cette mention : « Excellent sous-officier, très consciencieux, très courageux. S'est paràenhèrement distingué en dégageant, sous un violent bombardement, des hom mes enterrés par un obus, n

Jean Thépat, de la ville, sergent au 109' de ligne, qui a été l'objet de la citation sui-vante â l'ordre du régiment : « Excellent chef de section. A conduit sa fraction avec beaucoup d'intelligence. A fait preuve de mordant et de décision pendant l'attaque de Deniécourt les 17 et 18 septembre 1910. »

Carhalx La Justice de Paix. — Les Justices de

Paix de Gourin et de Carhaix sont provi soirement réunies sous la juridiction du juge de paix de Carhaix.

Coray Croix de guerre. — Corentin Jaouen

maître carrier, soldat an 14' d'infanterie territoriale, a été décoré de la croix de guerre et cité à l'ordre du régiment avec cette mention : « Etant guetteur aux tran-chées et voyant un Allemand qui tentait de se rendre mais qui n'osait pas progresser pirce que les Allemands tiraient sur lui de leurs tranchées n'a pas hésité à sauter le parapet pour ramener ce prisonnier dans nos lignes. A contribué par sa conduite à décider trois autres Allemands à se rendre également. »

Lennon Médaille militaire. — La médaille mili-

taire et la croix de guerre avec palme ont été attribué à Henri Moreau, de Iverroué, sergent au 2i' de ligne, qui a été l'objet de la citation suivante : « Très bon sous offi-cier. Le 24 septembre 1910, chargé de tenir un point tiès important et particulièrement exposé, a repoussé grâce â son énergie et â son sang-froid, plusieurs violentes atta flues d'un ennemi supérieur en nombre. ))

MORLAIX Incendie. — Un incendie, déterminé par

un court circuit, s'est déclaré jeudi dans h magasin de Mme veuve Pierre Goardon, 35, rue d'Aiguillon.

Mme Goardon, prenant son repas chez elle, il n'y avait à c j moment personne au magasin.

M. Noinund,-adjudant de bataillon, qui passait, vojant une épaisse fumée sortir de ia maison, courut aussitôt à la caserne toute proeho cherctor un extincteur ; il donna en même temps l'ordre d'amener la pompe et de prévenir le piquet d'incendie.

De retour rue d'Aiguillon, il brise ur carreau, jette l'cxtinctcur dans lo magasin

t fuit actionner la pompe qui était arrivée Pendant ce t> inps, la police et les pom-

piers de la ville accouraient et giâ .'e il l'ac-tivité déployée, l'incoudie était mîltriaé è 2 heures.

Mais il avait produit des dépâ^s impor-tants : les deux vastes pièces qui i.>rmen le nisgasin de rez-de-chaussée avaient toiu les deux été atteints ; toutes les marchan-dises installées sur uno triple rang e d'< in-gères le long des murs eHsieut délénoréet et les dommages causés peuvent s'estimer à plus de 30 000 fr.

Remarqués sur les lieux,MM. lo comman dant d'armeB, le commandant du dèpôi, h commandant mejor et nombre d'ofliciurg de-là garnison.

11 est juste ¿0 féliciter MM. Normand et Millier, dont l'initiative et la présence d'esprit ont largement contribué à arrêter le progrès de l'incendie.

Etudes de M* MORE L, avoué-lic**-cié, et de M« JAOUEN, motaire à Quimper.

VENTE PARLICITATIOI L e J e u d i 2 6 Avri l 1 9 1 7

en l 'étude de M» JAOUEN, notaire à Quimper.

En la ville de Quimper

l , r lot. — Deux Maisons, sise« place Saint-Corentin, n«» 6 et 8, avec divers bâtiments y a t t ena i t et ie Fonds de Commerce de beurres, œufs, gibier, volailles, cires et crias y exploité.

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Saint-Corentin, n- 10, avec cour et bûchers.

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au 3- lot, avec logement et cour. Mise à prix : 4.000]fr. 5- lot. — Un grand Magasin, avec

cave et étage, et un terrain à bâ-tir, sis à l'angle des rues de Douar-nenez et de Kerlérec.

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12 lot. — Le Domaine Congéa-ble de Kérambris, en Fouesnant, contenent 33 hectares 9 ares 96 centiares.

Mise à prix : 20.000 fr . Pour tous renseignements, con-

sulter les affiches et le cahier des charges.

P. MOREL,

Bureau des Domaines du Faou

VENTE d e

3 2 J U M E N T S R É F O R M É E S

Le 21 avril, à 1 heure de l 'après-midi, au Faou, sur ia Place aux Foires, il sera procédé à l 'adjudi-cation aux enchères publiques et au comptant, 5 0/0 en sus, de 32 juments réformées provenant de la zone des armées.

Pour le droit de préférence ré-servé aux cultivateurs, ou éleveurs, la faculté pour les agriculteurs de se faire représenter aux adjudi-cations, la visite des animaux, consulter les affiches.

On demande de sui te

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q u ' o n a t t e n d a i t d e p u i s q u e l q u e s j o u r s , a v e c u n e i m p a t i e n c e f ébr i l e .

10.000 p r i s o n n i e r s ! A p r è s u n m a r m i t a g e c o m m e on

n ' e n a j a m a i s v u , ni en Champa-g n e e n s e p t e m b r e 1915, ni s u r la S o m m e e n ju i l l e t 1916, n o t r e infan-t e r i e a s a u t é s u r l ' e n n e m i ahuri , h é b é t é , e t d 'un s e u l b o n d en tre S o i s s o n s e t R e i m s , a e n l e v é t o u t e la p r e m i è r e l i g n e d e p o s i t i o n s a l l e m a n d e s , e t u n e p a r t i e d e la s e c o n d e , en e n t a m a n t la formida-b l e p o s i t i o n de C r a o n n c .

T o u t e s l e s h a u t e u r s d ' o ù les b r u t e s d e la k u l t u r é c r a s a i e n t R e i m s d e p u i s d e u x a n s s o n t en tre n o s m a i n s o u l e s e r o n t d e m a i n .

N o t r e h a u t c o m m a n d e m e n t a fa i t e n C h a m p a g n e c o m m e le haut c o m m a n d e m e n t a n g l a i s d a n s le s e c t e u r d ' A r r a s : il n'a p a s v o u l u q u e l e s A l l e m a n d s s e s a u v e n t , en e m u e i a n t t o u t e l eur ar t i l l e r i e , et i l l e s a s a i s i s au c o l l e t .

L e c o l o s s e a l l e m a n d , si fort qu'i l s o i t , e s t m a i n t e n a n t b i e n p r i s à la

K o r g e p a r d e u x ga i l l ards , l 'un A n g l a i s , l ' a u t r e F r a n ç a i s , qui ne l e l â c h e r o n t p l u s j u s q u ' à c e qu ' i l s l ' a i e n t r e c o n d u i t j u s q u ' à la M e u s e e t j u s q u ' a u R h i n .

E t la g l o r i e u s e p e t i t e a r m é e b e l g e e l l e - m ê m e , qui à L i è g e e t à l ' Y s e r a m o n t r é q u ' e l l e n 'ava i t pns fro id a u x y e u x , s e m b l e vou lo i r , d u c ô t é d e D i x m u d e , s e m e t t r e d e la p a r t i e .

D e D u n k e r q u e à Be l for t , d e la F l a n d r e à l ' A l s a c e , l ' o f f ens ive g é a n t e d e 1917 e s t c o m m e n c é e e t . c e t t e f o i s , il faut l ' e s p é r e r , c e s e r a la b o n n e c e l l e qui d é b a r r a s -s e r a la B e l g i q u e e t la F r a n c e de la v e r m i n e qu i . d e p u i s 33 mo i s , l e s d é v o r e n t e t l e s s u c e n t .

l û , Q 0 Q „ p r i s o n n ' e r s c o m m e e n t r é e " " ë e j è û i e n une s e u l e j o u r n é e ; j e

v o u s l ' a v a i s b i e n dit : l e s n ô t r e s n ' o n t p a s v o u l u q u ' o n p u i s s e dire q u ' e u x , d e s v i e u x b r i s q u a r d s , de-p u i s 33 m o i s d a n s l e s t r a n c h é e s , é t a i e n t p l u s m a n c h o t s q u e n o s vail-l a n t s a m i s l e s B r i t a n n i q u e s .

Q u e l l e r e c o n n a i s s a n c e n o u s l eur d e v o n s à t o u s , d e s p l u s é l e v é s d a n s la h i é r a r c h i e a u x p l u s h u m -b l e s d e s f a n t a s s i n s , d'avoir g a r d é c e r e s s o r t , c e m o r d a n t , c e t é lan, c e t t e fo i en la v i c t o i r e a p r è s c e q u ' i l s o n t s u b i d e g r a n d e s e t d e p e t i t e s m i s è r e s d e p u i s t r e n t e - t r o i s m o i s , a p r è s t o u t e s l e s h o r r e u r s d o n t i l s o n t é t é l e s t é m o i n s !

Q u e l l e jo i e doi t ó t re la l e u r au j o u r d ' h u i d e s e n t i r enf in c r a q u e r l e f ront a l l e m a n d ! A h ! i ls n'ont

' p a s v o l é l e s h e u r e s d ' i v r e s s e q u ' i l s c o n n a i s s e n t e n c e m o m e n t .

E l l e s s o n t la j u s t e r é c o m p e n s e n o n s e u l e m e n t d e la b e l l e vai l -l a n c e , du n o b l e e s p r i t d e s a c r i f i c e a v e c l e q u e l i l s a f f r o n t e n t la mort d e p u i s d e u x a n s e t d e m i , m a i s e n c o r e d e la p a t i e n c e , du s to ïc i s -m e a v e c l e s q u e l s i l s ont suppor t» s a n s t rop s e p l a i n o r e l ' é p o u v a n t a -b l e h i v e r g l a c i a l ou p l u v i e u x q u ' i l s

' v i e n n e n t de sub ir , a p r è s d e u x a u t r e s à p e i n e m o i n s a t r o c e s .

E t n o s t r a v a i l l e u r s d e s usine s de g u e r r e , p a t r o n s , c o n t r e m a î t r e s et o u v r i e r s , o n t l e d r o i t a u s s i d 'ê tre

, u n p e u f i e r s d e la v i c t o i r e d'au-j o u r d ' h u i : c a r e l l e e s t a u s s i un p e u l e u r œ u v r e e t la r é c o m p e n s e d e l e u r travai l a c h a r n é , e t du c o u

e r a g e a v e c l e q u e l n o s o u v r i e r s d e s p a r t i s a v a n c é s o n t f e r m é l eurs

' o r e i l l e s a u x m i s é r a b l e s s u g g e s t i o n s d e s p a c i f i s t e s b ê l a n t s .

E t n o s i e m m e s , n o s m è r e s , n o s s œ u r s , n o s f i l l e s o n t m é r i t é auss i

~ c e t t e g r a n d e j o i e , p o u r a v o i r é té s i c o u r a g e u s e s , s u r t o u t d a n s ce d e r n i e r h i v e r o ù la v i e fut si d u r e p o u r b e a u c o u p d ' e n t r e e l l e s ; p o u r n ' a v o i r p a s d é m o r a l i s é n o s c o m -b a t t a n t s d e s t r a n c h é e s p a r leur.-l a r m e s e t l e u r s g é m i s s e m e n t s . La v i c t o i r e d ' a u j o u r d ' h u i , c ' e s t a u s s i u n p e u l e u r v i c t o i r e .

M a i s n e p o u s s o n s p a s e n c o r e t r o p h a u t n o s c r i s d e t r i o m p h e .

A v e c c e t t e m a u d i t e p lu i e , a v e c c e t t e b o u e é p a i s s e , e s t - c e qu< n o t r e a r t i l l e r i e v a p o u v o i r o c c u p e i f a c i l e m e n t d e n o u v e l l e s p o s i t i o n s '( E s t - c e q u e l e m a u v a i s t e m p s ne va p a s d e s s e r v i r n o t r e o f f e n s i v e I

E t p u i s , c e t t e p o s i t i o n d e C r a o n -n e e s t si f o r m i d a b l e ! L a g a r d e p r u s s i e n n e , qu i d o i t ê t r e d a n s c e s

i, p a r a g e s , a b e a u n e p l u s v a l o i r c e

q u ' e l l e é t a i t il y a d e u x a n s , t o u t d e m ê m e , e l l e n e d o i t p a s ê t r e si f a c i l e à d é l o g f r d e c e t t e c r ê t e , q u i e s t e n c o r e p l u s t e r r i b l e à e n l e v e r q u e la c r ê t e d e V i m y .

D o n c , u n e s o u r d i n e e n c o r e à n o s c h a n t s d ' a l l é g r e s s e , n e s e r a i t - c e q u ' e n p e n s a n t a u x f a m i l l e s d e s h é -r o s q u i s o n t t o m b é s e n c e j o u r d e g l o i r e e t d e d o u l e u r !

G u s t a v e H E R V É .

Le XVI' siècle a vu le dévelop-pement du chant populaire qui a donné naissance à la c h a n s o n m u s i -c a l e .

Nous croyons faire plaisir A not lecteurs en leur donnant un échantil-lon de la poésie rurale de cette époque contemporaine du régne de François /e r .

« Avril » est le chef-d'œuvre de Rérny Belleau, un des sept poètes de la p l é i a d e .

Avril, l'honneur et des bois Et des mois :

Avril, la douce espérance Des frnits qui sous le coton

Da hooton, Nourri: sent leur jenne enfance ;

Avril, l'honneur dea prés verts, Jaunes, pers,

Qui, d'une humeur bicarrée, Emaillcnt de nulle fl»un

De couleurs, Leur p»rute diaprée ;

Avril, l'honneur des soupirs Des zéphyrs,

Qui, sous le vvnt de leur aile Dressent cncor, és forêts,

De doux rets Pour ravir Floie la belle :

Avril, c'est ta douce main Qui, du sein

Do la nature, desserre Une moisson de senteurs

Et de fleurs, Embaumant l'air et la terre ;

Avril, la g;Ane et le ris De Cypris,

I.e flair et la douce haleine ; Avril, le pa'fum des dieux,

Qui, des cieux Sentent l'odenr de la plaine ;

C'est toi, courtois et gentil, Qui d'exil

Retirea ces passagère«, Ces «rondelle» qui vont,

El qui sont Du printemps les meisagèies.

L'aubépine et Péplantin, Et le thym,

L'œillet, le lis et les roses En cette belle saison,

A foison, Montrent leurs robes ôcloses.

Le gentil rotsignolet Doucclet,

Découpo dessous l'ombrage, Mille fredons babillards,

Frétillarda, Au doux chant do son ramage.

C'est A son heureux retour Que l'amour

Souille, à doucettes haleines Un feu croupi et couvert

Que l'hiver Recelait dedans nos veines.

Tu vois, en ce temps nouveau, L'c86nim beau

De ces pillardes avettes Voleter de fleur en lleur,

Pour l'odeur Qu'ils mussent en leurs cuisBettes.

Mai vantera ses fraîcheurs, Ses fruits murs,

Et sa féconde rosée La manne et le sucre doux,

Lo miel roux, Dont sa grâce est arrosée.

Mais moi, je donno ma voix A ce mois

Qui prend le surnom de celle Qui, de l'écumeuse mer

Vit germer Sa naissance maternelle.

nous sommes inférieurs, d 'auti iht plus qu'il est nécessairo de conserver la force de nos nerfs, Inquelle, comme dit I l in donburg, est si nécessaire pour la vic-toire linaio.

L ' échec près d 'Arras justifie compiè tement la retraite d 'Hindenburg ; ce qui est arrivé près d 'Arras serait arrivé le long du front ontior sur une grando dis tance au sud do la Somme, Il n 'y a au cun remòdo contro l ' immense supéiio rito do l 'ennemi en ce quiconcorne l'ar-tillerio lourde, les lancobombos ; la retraite, afin do donner à la guerre, s'il est possible, la forme d 'opérat ions de campagne, était le seul moyen do dé jouer cette supériorité do l ' ennemi .

Et la « (ìazelle, popula ire do. Cologne » s'en ri nif l au c ie l

La Gazette Populaire de Cologne r e c o m m a n d e i n s t a m m e n t a u x A l l e -m a n d s d e g a r d e r la t ê t e h a u t e .

La situation actuelle, dit-olle, no peut durer encoro que quelques semaines, tout au plus quelques mois, puis cette lutte sanglante finira. Lo kaiser lui-môme a promis uno paix prochaine. Notre S-.igneur Diou a toujours été dans l 'histoire avec ceux qui faisaient le bien et qui combat ta ient pour la justice ; notro Seigneur Diou doit donc ôtro aussi avec le peuplo al lemand. .Nous dovom vaincre si nous ne nous abandonnons pas à nos nerfs, mais si au contraire nous consorvons la tète haute .

Glanes et Perles Un c o u p l e t d e Revue d e 1870 :

Q u e d ' e u n !

Tant d'eau nous rappelle un plaisant couplet que l 'on chan ta i t à l 'ancien Bobino du quartier latin, avant la guerre, — la guerre do 1870, — dans une revue intitulée : Gare l'eau/

11 a tant plu Qu'on ne sait plus

Dans quel mois il a le plus pin Mais, au surplus, Ça m'eut plus plu

Si, ce mois-ci, il eut moins plu.

Industrie, commerce et pêche MARSEILLE

L e * l a n g a n s l c s

Nous n 'avons pas do trop bonnes nou-velles sur la prochaiuo pécho des lan-goustes. D'après nos informations par-ticulières, il y aurai t , cotte année, un très potit nombro de crustacés ; de récents sondages faits par do grands entrepreneurs do pèche n 'ayant pas ron-contré les jeunes langoustes aux endroits où on les rencontre habituellement en cette saison. Lo manque d 'hommos et de moyens do t ransports augmenteraient encoro cotte criso, qui va porter un très grand préjudice aux industriels qui se livrent & la fabrication des conserve",

\ causo de la guorro, il no no fora presque pas d'envois de Sardaigne, lo>-bateaux viviers, avec la guorro sous-marino, no voulant pas t>o hasardor. Aussi bon nombre d 'a rmateurs , on vue do la perspeclivo déficitaire do cotte pùche, ont-ils vendu leurs goélottes.

Ln f a b r i c a t i o n «le lit c e l l u l o f t c m i m o y e n

d e « a l g u e * m a r i n e «

Un inventeur italien vient d 'obtenir un brovet pour un procédé do fabrication de la cellulose au moyen dos algues marines. L ' inventeur vu installer aux environs do Palermo, une fabiiquo de cellulose et une autro usine, qui utilisera cotte cellulo^o à la fabrication du pupior.

Les journaux allemands font un nez ! !

S o u s le t i t r e « N e r f s » la Gazette de Vos« p u b l i e u n a r t i c l e d e s o n c r i t i q u e m i l i t a i r e q u i f a i t d e s o n m i e u x p o u r c a l m e r c e q u ' i l a p p e l l e u n e s u r e x i t a t i o n s a n s f o n d e m e n t , l a q u e l l e d i t - i l s ' é t e n d j o u r n e l l e -m e n t .

Tout le mondo sait quo nous faisons une guerro de défense contre une supé-riorité gigantesque. Il est impossible que nous marchions toujours de victoire en victoire. Nous savons que, pour le nom-bre d ' h o m m e s et le matériel de guerre,

ÇA & LA l u h o m m e o c c u p é .

Un hommo occupé, c 'est M. Lloyd George. Un journal anglais donno l 'om-ploi de sa journée. Tout y est réglé, paralt-il, à uno minuto près :

« Do 7 h. 45 à 8 h. 45, lo Promior ungíais examino los documents qu 'on lui soumet : à 8 h. 45, il déjeune. Doux directeurs de sorvicos publics assistent à son repas pour discutor avoc lui ¡ à 10 houre8, Lloyd (¡oorgo passe dans son bureau et reçoit des visiteurs, lit des dépêches jusqu 'à 11 h. 30 ; de 11 h. ¡10

2 heures, séance du consoil do guorro impérial ; do 2 heures à 3 heures, lunch avec plusieurs ministres pour discutor d'affairos urgentos ; do 3 houros à 7 heures, séance du conseil do guorre impérial avoc les oxports militaires et navals.

« Do 7 h. 30 a 8 h. 30, réception de visiteurs, s ignatures do documents . A 8 h. 30, dluor avoc plusiours ministres ot discussions d 'al ïaires intérieures, »

A partir do 11 heuros, le ministre s 'uppar t ient . On ost tentó de lui crior : M Bonno nuit I »

V o i r gr i l l i t i e t T a i r e v i t e !

M. Stoeg, ministro do l ' instruction publique, u dit oppor tuuémout à la Chambre , dos le début du nouveau

ministère, qu'il y aurai t Hou do faciliter l 'accès do l 'onseignemont secondaire ot supérieur aux moilleurs élèves da l'on-seignemont primairo.

On ne saurait mieux dire. Jusqu' ici , notro République « bourgeoise » maintenu la barrière haute entre les écoles primaires et les lycées et collèges

G'ost un non sons pédagogiquo ot une errour sociale et nationale.

L'ensoignemont secondaire n 'es t pas destiné à la bourgeoisie spécialement, mais à l'élito intellectuelle du pays d 'une façon générale.

I'Ihm d e g a r ç o n » q u e d e l l l l e« .

On dit qu 'après une guerre la nature s ' ingénie à componse. les existences moissonnées on augmentan t la propor-tion des naissances masculines. Les statistiquos do l 'état civil anglais, pu-bliées il "y a quelques jours, somblont confirmer cotte opinion.

Du 1" juillot 1015 au 33 juin 191G, il ost né on Angleterre 1.017 garçons con-tre 1.000 fillos ; dans les deux trimes-tres suivants, le nombro des garçons a été do 1 045 et do 1.050. Cela est d 'au-tant plus remarquable qu 'en temps ordinaire, ainsi qu 'on le constate régu-lièrement doptiis un domi-sièclo, los naissances féminines en Grando-B-eta-gno sont en excédent .

Un médecin do Londres signalait ré-cemment le cas do cinq frères t u é j au front , dont los veuves ont donné nais sance à cinq fils posthumes ; il a joutai t que dans certains districts on a vu naî tre trois garçons pour uno fille.

L ' h o m m e e s t u n g o u f f r e .

La statistique, qui ne respecte rien, établi en chitfres concrets qu 'un

hommo de 70 ans , d ' appé t i t ordinaire, bu ot mangé 1,280 fois son volume ot

son poids, soit 255 quintaux de pain, 50 quintaux do pommes d i torre, 18.000 kilos de bœuf, 1.750 kilos de sel, 1.000 kilos do poiscon,4.000 kilos de légumes, 30.000 œufs, 2.000 pou le t s etc., etc. . .

Il aura bu : vin (s'il ost Français), bière (s'il est Allemand), wisky (s'il est Irlandais), huile do phoque (s'il est Lapon), ou thé (s'il est Anglais), 200 barriques do liquide.

De 20 à 70 ans, le fumeur aura fumé 111.000 cigarettes, soit une tonno do tabac.

rebondi do marche en bas, ils étaient

A U T O U R D E L a G U E R R E Les inventeurs amér ica ins

mettront l e s s o n s marins ¡1 la raison A la suite de la conférence marit ime

qui décida l 'é tablissement d 'une zone de guerre autour de chacun des ports des Etats-Unis, los exporta navals ont affirmé la fin à bref délai de la campa-gno de piralorio entreprise par les sous-marins allomunds.

Les inventeurs américains ne tarde-ront pas à montrer aux Allemands quel coup mortel ils peuvent porter à leurs sous-marins. Ils ont , on effet, découvert un moyen d 'une efficacité absolue et de nature à annihi ler complètement le dan-ger des attaquos sous-marines.

Gnlco à cette invention, lo service de ravitaillomont des alliés en produits ali-mentaires et on munit ions pourra dès lors s 'effectuer sans difficulté.

À l'Académie d'AgricnItare

B ' o u r c o i i M o r T c r l e * a ' u f s .

M. André Arnotix communique à l 'Académie line série d 'expériences qui ont eu pour but de chercher un procédé pratique ot économique permet tan t la protection mécaniquo et la conservation dos œufs , en particulier l'onvoi aux pri-sonniers ou au f ront , ot no nécessitant pas d'outil lago spécial, c 'est-ù-diro por-mot tant la préparat ion par les familles.

L 'autour a étudié différentes méthodes ainsi quo différents produits chimiques .

Il ne communique quo la méthodo qui peut rendre lo plus do sorvice, tant au point do vue do l 'économie ot du maximum d'efficacité qu 'au point do vue de la facilité d 'appl icat ion.

Elle consiste dans l 'onrobage de l 'œuf dans une envoloppe dure empêchan t la pénétrat ion de l 'air.

L 'œuf très frais a été enfermé dans une enveloppe molle consti tuée par des bandes d 'é toi le qui, au moment de l 'em-ploi, sont trempées dans une colle minérale susceptible do durcir la coquille ot do la protéger.

Les condi t ions nécessaires do cette collo sont los suivantos : olle no doit avoir aucune o(Joiir, aucune ¿savour. Ello doit en séchan t donner un enduit dui'. Ello doit ótre incoloro. Ello doit ùlro indécomposable ot imputrescible. El le doit ótre économiquo.

Parmi los produits chimiques étudiés, plusieurs réunissent cos condit ions. Co-lui dont l 'emploi est lo plus aisé est lo silicato do souilo.

Nous rappo 'ons que es corps a d'ail-leurs déjà fait sos preuvos au point do vue do la conrorvation dos œufs .

L 'œuf ainsi protégé no craint plus aucun choc, ot pont voyager cornino uno simple bollo do conserve. L 'auteur a lancé dos œufs ainsi onrobés dans un

escalier, où ils ont en marche ; arrivés intacts.

Au point de vue de la conservation, cette a rmature d'étoffe durcie et adhé-reute á l 'œuf ost not temont supérieure aux méthodos ordinaires (chaux, sol, si licate simple, ote., otc.).

Pra t iquement pour los prisonniers, lt conservation est d 'un mois. Au bout d 'un mois, si l 'œuf a été préparé !e jour do la ponte, il arrive dans un tel état do fraîcheur , qu' i l peut donner l'illusion l 'un œuf pondu de la veille. L 'œuf est momifié.

Sur 520 œufs expérimentés, ayant voyagé de trois semaines à un mois, dans de mauvaises condi t ions do t ransport , choc, tempéra ture dépassant 25 degré ' tous sont arrivés intacts.;

La façon d 'opérer ost la suivante 'œuf , trèsJrais, est enroulé xoitjneuxe

ment dans dc-s bandes d'étoffe impré-gnées de silicato do soude liquide. L 'œuf est ensuite mis à sécher sur un papier dans un endroit aéré pondant douze heuros. Au bout de ce temps la colle miné-rale est sèche. L 'œuf a pris l 'apparence d 'une pierre.

Pour la consommat ion, on trempe l 'œuf dans do l 'eau tiède, la colle miné-rale se dissout faci lement. On peut on-core tuilier l 'enveloppe avec un couteau comme on pèle un frui t . .

On peut employer d 'aut res enveloppe* que des bandes d'étoffe (ouate, sciure de bois, etc. . .) . D'autres produits alimen-taire« sont susceptibles d 'ôlre protégés ainsi.

Recettes Ménagères L E C H A U F F A G E

Pourquoi ne songorait on pas dos main tenant à la fabrique dos boulets de papior pour l 'hiver prochain.

Dans un seau ou line grande terrine d'eau, on ferait t remper pendant 24 hourcs tous los papiers dont on ne se sort pas, vieux journaux, feuillets de vieux livres, cataloguos, etc., on les re-muerai t de temps on tomps avec un bâ-ton pour en faire une pâte : par petite quant i té on pre> drai t un peu de cette pilte dans la main et on la mettrai t en boules ; on serrerait le plus fortement possible afin d'avoir des boulets compri-més, car plus ils sont serrés, plus ils du-rent de tomps ; on les ferait sécher à l 'air et au soleil, si possible puisquo nous entrons dans la belle saison.

Et on trouverait là, au début de l'hi-ver, une petite provision qui no serait pas négligeable. Prenons nos précau-tions.

ARMÉE ET MARINE M u r a i s .

Dans lo but d ' augmenter la main-d 'œuvre laissée à la disposition de l'in-dustrie mari t imo, et pour permettre aux marins les plus âgés do coopérer, dans une certaino mosure, aux travaux agri-coles, lo ministre a arrêté los mesuret suivantes :

1° Les inscrits mar i t imes de la classe 1887 seront provisoirement ronvoyéa dans leurs foyers en sursis illimité ;

2" Les inscrits mari t imes des classes 1888 et 1889, disponibles dans les dépôts ou présents dans les services à terre de la métropole, do l'Algério ot do la Tuni-sie, pourront obtenir , sur leur demande, un sursis do deux mois pour les travaux agricoles. Los demandes do sursis de-vront At.ro accompugnées d 'un cortificat du maire prouvant quo l 'intéressé est propriétaire ou locataire ."gricolo, ou qu'il doit travailler dans uno exploita-tion désignéo. Ces sursis soront accor-dés par los préfets marit imos. (29 mars.)

D'autre par t , à la demando du minis-tre do la guerro, les sursis d'nppol des mar ins mis à la disposition des sorvicos chargés do l 'exploitation militaire des ports marit imos et des voies navigables seront prolongés jusqu 'au I ' ju i l lo t pro-chain .

D'autro part , les titres do sursis dos intéressés devront obligatoirement por-ter la mention suivante : M Est mainte-nu à la disposition du service de l'ex-ploitation militairo des voios naviga-bles. »

En conséquonco, los adminis trateurs de l ' inscription mari t ime devront faire parvenir aux intéressés un l i t r o d o s u r sis libelle ccmmo il est dit plus liant ei por tant mise on s rsis jusqu 'au 1" juil lot prochain .

Le? sursis d 'appel pour les service*-militaires d 'exploi tat ion dos ports mari timot ot des voies na\ ignblcs p o s e r o n t déso mais renouvelables qui' fo pr>r an , lo 1" janvier ot !.; I " juillet, nui demando adressée d i rec tement au Dô par tement (bureau dos équipages do la iloitc) io 1" décolnbro ot le 1" juin. (0 avril.)

R É P U B L I C A I N S ! Alîonnaz-voust an isITOYEN

ot faites abonner vos amis•

L* GUERRE Une grande victoire française Les troupes françeisoa, placées sous

lo haut commandemen t du général Micbelsr, viennent do remporter une brillante victoire.

Sur un f ront de près de 70 kilomètres, entre Soissons ot Auberive, toute la pre miëro ligno do posit ions al lemandes i été enlevée, et en de nombreux points los organisations, puissammentfor t i f iées , de la seconde ligne.

Plus do 17.000 prisonniers, 75 canons, dont plusiours lourds, un nombre consi dérabls de mitrailleuses, et un matériel de guorro énorme, a t tes tent l ' importance Io ce magnifique succès qui , il faut l 'espéror, n 'ost qu 'un commoncemen ' dos grandes opérations qui doivent se dérouler cette annéo.

L'offensive anglaise continue Sur l 'ensemblo^du f ront bri tannique,

do I.oos jusqu 'à Sain t -Quent in , l 'offen-sivo se poursuit dans les meilleures con-ditions.

N'os Alliés se sont emparés de la ville de Liévin, centre minier très impor tant , et de nombreux villages. Ils sont parve-nus aux abords do Lens, dont la prise n 'est plus qu 'une question de jours , et a quelques centaines do mètres de Saint-Quentin.

Le total dos prisonniers faits depuis le début de l 'offensive dépasse 14.000. Le matériel comprend 194 canons .

F r o n î K u s s o - R o u m a i n

L 'ennemi a encoro prononcé quelques petites at taques sur lu f ront russo-rou-mnin ; elles ont été faci lement repou?-sées.

Dans de nombreux secteurs, do petites colonnes ennemies ont tenté d ' appro-cher les Russes, avec des é tendards à Is main , ou en faisant des signaux avec des drapeaux ; ces feintes ont été dé-déjouées par nos Alliés qui, en guise de réponse, ont reçu l 'adversaire par des feux très nourris , l 'obligeant à gagner ces lignes au plus vite.

Le Départ de la Classe 18

C'est au jourd 'hu i qu ' i ls partent au, régiment nos bleuets de la classe 18. C'est la classe, on l é s a i t , qui aura 20 ans l ' année prochaine, et qui, .au temps du service de deux ans , n ' au ra i t été ap-pelée qu 'en 1919. Des gosses, quoi ! Ile sont plus jeunes que les Marie-Louise de 1813. Il y aura des m a m a n s et des papas aussi qui auron t le coeur gros au jourd 'hu i , en al lant conduire à la gare ces grands garçons à peine formés.

Et le cœur nous saigne à tous de le«, voir par t i r , de voir faucher dans sa fleur toute la jeunesse de ce pays. Mais au lieu de pousser des gémissements et des g la- . pissements stériles, à la manière des pacifistes bêlants, nous sentons, à ce spectacle, grandir notre rage contre les bandits qui sont les auteurs responsa- (

bles de toutes ces douleurs, et notre vo-lonté de les guérir à tout jamais, eux et leurs pareils, par la grandeur du châti-ment, de l'envie de replonger l'humanité dans un pareil bain de sang.

Nous n 'avons qu'un regret en voyant toute cette jeunesse par t i r pour la grande et redoutable épreuve, c 'est de la voir ai peu nombreuse. De combien sont-elles, nos classes ? De 200 000 jeunes gens à j peine, alors que les classes allemandes vont de plus du double. Nous aviora tous cru, individuellement, faire un beau calcul on ayant le moins. 4'enfants pos-. sible : nous ét ions devenus, comme dit; mon ami Rossignol dans son beau livre,. « un pays de célibataires,et de fifs uni-ques ». E t voilà qu'avec notre population s ta t ionnaire , nous étions e n . train de. devenir économiquement , intellectuelle-ment , mil i ta irement , une nation d® deuxième ordre, à côté de l'Allemagne exubérante de vie, de jeunesse, d 'éner -gie, au point que, sans nos allié*, mal-

F r o n f I f a K e n .

Sur le f ront italien on ne signale que la cont inuat ion do la lutte d 'arti l lerie et quelques actions do patrouilles engagées de part et d ' au t re .

Front de l ' a r m é e d'Orient.

Pas d 'événements impor tants à signa-ler. La lutto d'arti l lerio cont inue sur tout le f ront , part iculièrement violente dons la région tenue par les Serbes et à l 'ouest de la Cerna.

Quelques at taques ennemies ont été également repoussées, no t ammen t dans la bouclo de la Cerna ot à la cote 1050.

- î l e s de la

S e m a i n e Le Maréchal J o f f r e

reçoit son bâton

Au cours d 'uno cérémonie des plus émouvantes à l 'Elysée, lo Président de la République a remis lo bâton de maré-chal au vainqueur d e l à Marne qui est ainsi offir.ieilnment consacré daus sa nouvelle dignité.

Une conférence internationale

à Washington.

Uno grando conférence anglo-franco-américaino, à laquelle on a t tache uno importance particulière, aura lieu ces jours-'ci à Wash ing ton .

De graves manifestations

dans les grandes villes

d'Allemagne.

Do graves manifesta t ions populaires se soraient produites 'ces jours dorniers ù Berlin et dans plusiours grandes villes do l 'Empire , no t ammen t à Cologne à Biômo, à Kiel, etc. Les manifes tants , on cortèges énormes, auraiont parcouru les rues en d e m a n d a n t : « La paix, du pain et dos liberté? politiques. »

U n vapeur espagnol torpillé.

1.0 vapeur espagnol Tom a l lant de Snint-Jean-do-Luz CardiU a été to r -pillé samedi dernier sans avert issement.

l)ix-set>t hommes do l 'équipage sont manqii:ii]ts,

Une mission française

aux '¿¡ais-'Unis.

Une ir- - ion franç.".; . la tête de laquelle 'C trouvent MM. Vivinni, vice-présidont du Consoil ¡Jos Ministres ; lo maréchal .loSFrc, lo v>- ' -amira l Chocho-prat ot lo marquis de Chambrun , dépu-té, se rend aux Etats-Unis à l 'occasion do l 'entrée ou guerro de co pays. Elle est chargée do porter, au président Wilson ot u la République américaine le salut de M. Poincaré et do la République françaiso. ^

Igré l 'héroïsme de nos poilus, nous au-r i o n s fini par être écrasés, nous au r io r a fini par baiser la botte a l lemande. Quel avertissement salutaire que cette guerre, pour ce pays ! Quelle guerre salutaire au fond, malgré ses deuils et ses ho:« reurs !

Ils sont loin de ces graves pensées, nos bleuets de la classe 18.

Quel tapage ils nous font , dans tou t Paris , depuis trois jours ! Quels chan t s ! Quelle gaieté ! Heureux âge ! Au fond tout le monde los envie, tout le monde envie leurs dix-neuf pr intemps, malgré l 'hypothèque qui plane sur eux. Belle race insouciante et joyeuse, cette jeu-nesse paris ienne qui ne prend rien t rop au tragique, n i la vie, ni la mort .

Au fond tous ces blancs-becs — sauf leur respect — sentent la victoire. Ils sentent qu' i ls arrivent juste à t emps pour assister à l 'apothéose. Ils font leur entrée dans la vie comme des conqué-rants ou, ce qui est mieux, comme de» l ibérateurs.

Que les m a m a n s ne pleurent donc pas !

Ils n ' i ron t peut-être pas à la guem% les bleuets qui par tent au jourd 'hu i !

Tout de même, si je disais vrai, s ' i ls n 'a l la ient pas à la guerre , si leurs aînés remporta ient la victoire sans eux, quel nez ils f e ra i en t , nos bleuets de la classe 18 !

Gustave I IERVÉ.

Affaires diverses.

La session du Conseil général s 'est ouverte lo lundi 16 avril à 2 heures et demie et a été close le mercredi 18 à 5 heures.

Cette séance d 'ouver ture , à laquelle assistait M. le préfet Thibon , a dubuté par le discours suivant prononcé par lo président : x

« Au moment où s 'ouvre notre session vous pe rme t t r ezàvo t r ep ré s idea tde fa i r e entendre à nouveau, au nom d é l ' à s s e œ -bloe dépar tementale , los sent iments , die hau te admi ra t i one tde profonde affection que tous ici nous avons pour ceux qi^j, sur terre et sur mer , depuis b ien tô t3abâ , lut tent pour la défense des Droits île r i l o m m e . d e la liberté et de | a Môraie odieusement outragés contre dès$a rba* res qu 'aucune considération, n ' à r ^ f e dans l 'œuvre d 'asservissement , de des« truction et de conquête qu' i ls s 'étâiëiî t proposé do réaliser. A tous,sans distinc-tion do nat ional i té , avec, une égale gra-titude, nous adressons notre salut cor-dial. Il nous sera toutefois permis d 'y ajouter un salut particulier à nos chers ci.l'auto ia Bretagne et du Finistère qui, h.ci' encore, dans les plaines do l'Oiso et Sur lo< plateaux de l 'Aisne, t'e sont, uuo fois do plus, par t icul ièrement distingués. Hélas! beaucoup d 'ea t ro eux au jour de la victoire, manqueron t à ¡ 'appel, mais ils seront morts pour l'a F iance et ce sara notre orgueil et no t re consolation ».

Puis lo président salue l ' en t rée en guerro des Etats-Uni». Il a joute :

M Connaissant les sent iments qui A l ' un isson bat tent dans vos cœurs , votre

i

Page 6: Le Citoyen DU VENDREDI 06 AU VENDREDI 27 AVRIL 1917mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · Les Bureaux «ont oaverts de Huit hmiros à Midi, le matin,

Irésident a la conviction que l'Assem 14« départementale contribuera avec sa

ftoéroaité habituelle aux œuvres qui •nt fait ou feront appel à son concoure pour soulager ces misères profondes qui sont venues s 'abat tre sur nos popu-lations des départements frontière et four a t ténuer si possible, dans de» limites qui seront hélas ! toujours trop étroites, leur dénuement vraiment digne de pitié. C'est en contribuant à ces œuvres que nous at tendrons avec pa-tience et courage l 'heure où, comme le disait le grand homme d 'E ta t anglais, les Français, les Américains, les An-glais, les Italiens, les Russes,les Sorbes, les Belges, les Monténégrins et les Itou-mains s 'avanceront dans la lumière éclatante d 'un jour radieux.

« Vive la Franco ! Vivent les puissance^ alliées ! »

M. le Préfet s 'associe aux sentiments qui viennent d 'ê t re exprimés par M. le Président du Conseil Général ot salue avec lui tous les fils de Bretagne tombés t u Champ d'Honneur.!

Après avoir rappelé que bientôt le monde entier se trouvera rangé aux eôtés des Alliés pour la Défense du Droit et de la civilisation, il adresse un aalut à la Grande Nation Américaine, la République-Sœur qui vient, son tour , défendre la Liberté.

Il rappelle que rien n ' a pu lasser la vaillance de nos soldats qui, bientôt, après avoir chassé l 'ennemi, va permet-tre à nos malheureux compatriotes, do retrouver enfin leurs foyers.

Il prie l 'Assemblée de saluer avec lu l 'Aurore prochaine de la Victoire.

M. Georges Le Bail a fait adopter à l 'unanimité par le Conseil Général deux • lot ions :

1» La première, demandant au Gou-vernement d 'organiser la protection do la pôche côtiôre contre l 'agression do» tous-marins ennemis ;

2° La seconde, réclamant du Ministro des Transports un trai tement de priori U en faveur de l 'expédition dos fers blancs destinés à la fabrication de.« bottes vides, pour faire cesser le chô-mage des ouvriers de plusieurs usines do la région.

M. Fenoux appuie ces motions. M. Villiers voudrait aussi qu 'on pro-

tégeât les bateaux qui assurent le ravi-tail lement dans le Finistère. M. Fenoux appuie également cette motion.

M. Le Louédec dépose un vœu ten-dant à la suppression e i général de la taxe, dont on a constaté les mauvais •fiete et que le prix offert par le ravitail lement soit le môme que celui payé par lee civils.

Dan* le «ours de sa session, le Conseil Général a eu à statuer sur un certain nombre de subventions scolaires et sur 4ee demaades d'indemnités en faveur 4'empleyéa du département.

Il a également voté des subventions, dont quelques unes supplémentaires,

a pour l'entretien des monuments histo ' r iques, telles que les vieilles halles de

Plouescat, des travaux de restauration à la chapelle de Comfort et à l'église de Rosporden.

11 a approuvé les conclusions iort in téressantes d 'un rapport de M. de Gué briant sur les concours d'animaux re producteurs, après quoi, il s 'est occupé des deux affaires importantes.

14 mars l u i / , connu ion uui.ua ... par M. Corre dans los journaux. Co dor-oier avaitdans les numéros do la Dépê-che de Brest dos 23 fivriiir ot S> Mars 1!)17, donné les noms de 1!' prisonniers do l'ar-rondissement de Morlaix qui ne rece vaient aucun secouru.

Lo Comité morlaisian répondit que surcos 19 prisonniers, I l étaient secourus par le Paquot du Pcisonnior, ainsi qu'en témoignaient les accusât do réception dos prisouuiers eux mêmes , ot los autres, par leurs familles.

Los mùmos iuox-ictUudos furent rolo vées pour une autre li<to do Si) nom.", publiée à tort par M. Oorro.

'ourquoi accusor sans preuvos des œuvvos irréprochables, j unr l'émoi dans los familles inju-uini' nt accusées de ne pas s 'occupordo leurs parontaprisonniers ot troubler ainsi l 'opinion publique 1

M. Lo Bail domande au Conseil Géné-ral do maintenir comme au premier jour l 'unité du faisceau dos bonne« volontés unios dans l 'œuvre d'assis tance à nos prisonniers do guerro, ot le Conseil Général rejette à l 'unanimité la demando de subvention faito par M. Louis Corre, en faveur do l 'œuvre dissi dente du « Secours Breton »

dernier, en compagnio do son poro M. Mélauson, chez une damo Volot.demnu-rant villa « Coarom »,rua Amiral-Cour-bet, à l'effot do réclamer à cotte dernière une somme de 25 fr. que celle-ci lui lovait pour marchandises fournies.

A leur arrivée, ils furent bien reçus mais, dès que Mme Volot connut lo but de lour visite, olle los mit à la porte on los monaçnnt d 'un revolver qu'ello te-nait* à la main.

Lo tribunal lui inlligo une peine do 6 jours do prison.

Abominable attentat d'un piraté sur des sardiniers d'Âudierne

2-1 H O M M E S T U É S Doux bateaux <nrclinier*, "faisant la

drague à vingt milles do terro ont été coulés par un sous-murin allemand. Les deux équipages - virgt-ot-un hommes — réfugiés epr 1rs l'^ros ont été fusillés jusqu'au dernior.

Un troisième bateau n 'a dù son salut qu 'à un grain d<» grilo qui l'a masqué un moment, assez pour pouvoir ronlrei à toutes voiles, au risquo do cliaviror sous la rafale.

De ce fait do sauvagerie, il y a eu, en un instant, 61! orphelins do plus à l 'oul-goazoe.

Les patrons étaiopt dos meilleurs pè chours do sardines ot des clients le.* plus assidus do l'usine Gilet-Ouizillo, de Loriont.

(Journal des Débats).

Sursis d'appel pour la pèche aux inscrits de la Catégorie F

Tous les inscrits maritimes do la caté gorie II (do 45 à 50 an>) peuvent obtenir dos sursis d'appel pour faire la pôche sur leur demande personnelle. Celle-ci doit être transmise au Département de la Marine, avec l'avis do l 'administra ' teur du quartier d ' inscription do l 'inté cessé, lorsqu'il s ' sgi t des marins outres que ceux des classes 1887, 1888 et 18S9.

I H M R 9

P o u r liiller " La P a i x p a r la Victo i re \ o t r c r ( r » r ( f i n a n c i e r

llien ne pouvait mieux renforcer notre volonté do vaincre, ni nous confirmer davantage dans nolro certitude de la Victoire quo l'élan ¡cénérot.x ot le de.siri téressement avec lequel los Ftats-Unis

Allocations peur cherté de vie et p t f a f [ v i e n n e n t revendiquer lour place à nos

charges de famille au personnel rétribué|c { ® sur It Budget départemental. M le docteur Gayet a lu sur ce t t e . . . . m . w uu^vou j Unis procurera

question un intéressant rapport . l i a été n A n n ' i r U h ] a a

décidé que l'indemnité de cherté de vie aera i tde l80f r . pour les fonctionnaires ou agents mariés et do 120 fr . pour les cél bataires.

L ' indemni té familiale sera do 00 fr pour le premier et pour le deuxièmo on fan t et de 100 f i . pour chacun des enfant» suivants, de telle sorte qu 'un employe ou agent a y a n t 6 e n f a n t s touchoralSO fr. pour los deux premiers et 400 fr. pour les quatre autres, en tout 520 fr.

M. Goude a soulevé la question dos cantonniers dont les trai tements avaient été relevés à ia session d 'août 1D1G et a demandé en leur faveur de nouveaux avantages.

M. Le Bail a fait valoir, de son côté qu ' i l fallait mettre sur le môme pied les cantonniers départementaux ot les can-tonnier» de l 'E ta t au point do vue des trai tements et des indemnités diversos no tamment de cherté de vie.

Et le Conseil Général en a finalement décidé ainsi à l 'unanimité, à l 'avantage de ces dévoués serviteurs.

Le Paquet du Prisonnier Demande de subvention de M. Corre

M. Louis Corre, comme agent délégué du Secours Breton, avait demandé une subvention au Conseil Général on fa-veur de l 'œuvre qu'il représente. 11 dé-clarait avoir en mains une liste de plut de 600 prisonniers finistériens nécessi-teux non secourus.

M. Le Bail lit un rapport dans le quel il réfute les critiques injustifiées de M. Corn. . . . . . .

Le» Comité» d arrondissement de l 'œuvre du Paquet du Prisonnier ont été réclamé» par l 'unanimité des mem-bres du Conseil Général, et, depuis deux «ni il» fonct ionnent merveilleusemen» •ou» l 'égide de l 'Union sacrée, grdee au dévouement inlassable des vaillante» Françaises placées à leur tète. • Le nombre de» prisonniers de guerre

finistériens nécessiteux secourus au 31 décembre 1916 était de 5.233. Le nombre de colis adressés durant le cours do cette année a été de 73,733 se décomposant ainsi :

Colis dê vivres : 66.421; valeur moyen-H 1 8 f r . 50.

Colis mixtes : 3.642 ; valeur moyenne:

12 fr. 25. Colis de vêtements : 3.670 ; valeur

moyenne : 13 fr . 25. M. Corro a négligé do communi-

quer au Conseil Général la liste des 600 noms. Pourquoi , au lieu do chorcber à édifier une œuvre dissidente à côté d 'un« insti tution qui a fait ses preuves, no pus. soumettre au contrôle des comité» deju institués, los listes qu'il reçoit des camp» al lemands. On s'omprossera de les con-trôler et de faire droit , le eus échoaut, a ses réclamations.

Co sera lo seul moyon d'éviter d. doubles emplois qui ao produiront fatn lement, si deux organisations rivale fonct ionnent paralloiomont.

Le Comité de Morlaix qui est tics florissant, a dû protester à sa séance du

lo

blos au gré du porteur, á promièro année ot ensuite

La mise on œuvro à notro profit de énormes ressouic- * financières des Ktats

MiiiH douto à l 'Etat d'i nappréciables facilités pour nos paie-ments à l 'Etranger ; mois c'est à nous qu'il incombo, notamment par l 'acha d'Obligations de ta U'Jense National do fortifier la Trésorerie et de développer ses moyens d'action à l ' intérieur. Ces obligations 5 0/0 exemptes d ' impôt et émises au pair, à 5 ans d 'échéance, avec coupons trimestriels payables d'avance olfront cot avantage d'oire remboursa-

la fin do la tous los six

mois. Si lo porteur les conserve, jusqu 'à lour

échéance, il bénéficie à ce moment de six mois d intérêts supplémentaires, soit 2.50 par 100 francs de capital nominal

Nouvelles Régionales L a ftituiittois a g r i c o l e

«lilMN lu « l lorl i l l i . ' in »

Les blés qiii n 'ou t pas oto touchés pa> a gelée sont fort, beaux. Uno partio de-

là surface ensemencée en blé a été fori éprouvée, et beaucoup do cultivateur font do nouveaux ensemencements en céréales do printemps (froment ou avoine). L'aspoct du méloil et du seigle-est satisfaisant. L'orga d'hiver a socffori un pou du froid. Un commence la plan-tation do la pomme de tc>rro. La super ficie cultivéo pourrait ôtro honsiblemont supérieure ùcolio de 1016. Les choux ont été particulièrement gelos. Dans les champs, los premiers petits pois ont été fortement éprouvés ceux qui so trou-vaient placés dans des ondroits abrités ont bon aspect. La végétation de tous les arbres fruitiers est on retard de quinze jours sur uno année ordinairo, mais en rovanche, los boutons à flours sont abondants .

TRIBUNAL CORREMNEL DE QUIMPEI! Audience du 17 avril 1917.

QUIMPER. — A l'audience du 27 mars dernier, M. Giquol, tenancior do la maison de tolérance, ruo l 'on-ar-Stang, était poursuivi pour avoir, d 'un coup de fusil, blessé à la main, lo nommé Pierre Redot, corroyeur ruo N'ouvo, actuelle ment soldat. CoUo ».flaire l'utjrouvoyée pour supplément d'onquôle.

Nous no reviendrons pus sur los faits qui ont été relates duns un do nos dur niors numéros.

Disons que do la nouvelle enquête il est établi quo M. Giquol a tiré lu e;jtip do fusil lorsqu'il utau sur 1a ruo el. nun étant chez lui.

Cependaut lo :r.li nul admettant l'excuso do pvoviic i i.i no condamne îiqu"! qu 'à 50 î•.. d'umondo ci à

VO franc« do dotu > • » uiiéro' on vera Rsdot qui s 'es t porté partio civile.

CONCARNEAU. — Mme Vvo Quô-leunec, cominei^uutu a Coucurneau

NOUYELL-ES DEPARTEMENTALES li u in ses iftiiseigiicmeul inimaireeii ïUiO

l>é |>ar( t ' inent «lu H n i N t è r e

Jacques-Mario Alix, né lo 19 oclobro 1902 à Brost. Lo père socond-maltro on retraite à Tolgruc ; 3 enfants. Demi bourso d ' in ternat , écolo primaire supé rieuro do Douarnenez.

Olivier Jean-Vvos-Marie BarnaH, né le (! oclobro 1902 i\ Lesnovon. La mère veuve, employée des postes à Douarne nez ; 3 enfants. Quart do bourso d'entro tien, écolo primaire supérieure do Douar nouez.

Barthélémy Brénéol, né le 3 janvier 1904 ii Audiemo. Lo père, second-mnitre on rotraito à Esquibieu ; 1 onlant Demi-bourse d ' internat , écolo primaire supérieure do Douarnonez.

Joan-Pierro-Marie Claquin, né lo 22 janvior 1903, à Audiorne. Le pòro, retraité de la marino à Audierno ; lì onfants Demi-bourso d ' intornat , écolo primaire supérieure do Douarnonez.

Marie-Anno Cohenuor, noe le G octobre 1903 à Meilars. Le péto, e mployé des ponts 11 chaussées ¡V Erest ; 2 onfants Demi bourso d ' in ternat , écolo primaire supériouro do Curhaix.

Alexis Furie, né lo 25 août 1903 Douarnonez. Lo père, marin-pôchour Douari etiez ; 2 onfants. Quart de bourse d'entretien, écolo primairo supérieure de Douarnonez.

Jean Le Gali, né le 9 décembre 190: à Plozévot. Lo pòro, limonadier à Plozé vet , 4 enfants. Demi-bourso d' intornat, école primairo supérieure do Douarnonez

Jean-François-Marie I.e Gali, né 21 janvior 1902 à Pont-l 'Abbé. Lo père clerc do notaire à l 'ont-l 'Abbé ; 5 enfants Demi-bourse d ' in ternat , école primaire supérieure do Quimporlé.

André-Charles-Yves- Mario Curgam né lo 22 février 1902 à Clohars-Carnoot Lo pòro, boulanger à Mollac ; 1 onfant Demi-bourso d ' internat , écolo primairo supérieure de Quimperlé.

Lucien Joseph Goraguer, né lo 30 novembre 1902 à Piovan. Le père insti tutour à Piovati ; 5 enfants. Demi-bourso d ' in ternat , école primaire supérieure de Douamenez.

Marcelle Le Goulard, néo lo l i n o v e m bre 1902 à Snint-IIornin. Le père instituteur à Camaret ; 2 onfants. Domi bourse d ' internat , école primaire supé rieuru do Quimperlé.

Antoinetto-Paulo Gourmelon, néo 17 août 1902 il Lambézellec. Lo pòro commis do marine au Rolocq-Kerhuon 3 enfants. Drimi-bourso d ' in ternat , écolo primairo ttipérieure do Carhaix,

Auguste-Yves Guiffant. né le 14 janvior 1903 a Audiorne. Le pero, premier-mai tre c uionnier à Audierno ; 2 onfants Demi-bourso d ' intornat , écolo primaire supérieure de Douarnonez.

Jeauiio-Mario-Cathorino Le Guillou néo lo 5 ma r s 1932 à La Touillée. Lo père, socrétairo du parquet à Cbù'.eaulin 7 enf.tut». Demi-bourso d ' intornat , école prim ifO supérieure do Quimperlé,

Marguerite-Mario llorvé, née le 4 juil-let 1903 à Saint Jeun-du-Doigt. L'onclo tuteur A Plougasnou ; 3 enfants. Demi bourso d ' intornat , école primairo supé rieure do Carhaix.

Alain-Joseph-Mario Kergourlay, né le 7 novembre 1903 à ltospordon. Lo père l'acteur rural à la Forôt-Fouesnant enfants . Demi-bourso d ' internat , écolo primairo supérieure do Concarnoau.

Marie-Francino-Corentine Lozach.néc le 12 avril 1903 à Brasparts. Le pòro factour-rocovour dos postes à la Feuilléo 3 enfants. Demi-bourse d ' in terna t , école primairo supériouro do Carhaix.

Joseph-Marie Malléjac, né le 31 mars 1903 à Piougistel-Daoulas. Lo pore journalier à Piougastol-Diioulas «niants. Demi-bcuriie d ' in ternat , école primaire supérieure de Morlaix.

Germain Le Marc, né lo 30 mars 1903 h l 'uut-ì 'Abbó, Le pòro charretier Pont-l 'Abbé ; 5 enfants. Demi-bourse l ' in ternat , écolo primaire supérieure de Quimperlé.

Albert Lo Monn, né le 28 octobre 1902 ¡1 Latiderneau. Lo pòro, commis-négo ciant à Landerneau ; 3 onfants. Denii-bourso d ' intornat , écolo primairo supé nouro de Quimperlé,

Léon-Trémour-Marie Lo Plouzsnuec, né lo 15 octobre 1903 à Bourg-Blanc. Le pòro, ins t i tu teurà Bourg-Blancj lenl 'ant Demi-bourse d ' intornat , écolo primaire supériouro do Quimperlé,

Mario Pauline Quéféléan, née leOocto bro 1904 à Lambézelloc. Lo père, ouvriei à l 'arsenal de Brest, à Lambézellcc onfants. Demi-bourso d ' in ternat , écolo primaire supérieure do Quimporlé,

Jean Kerné, né lo 13 juin 1904 à Pio-mour. Lo père, instituteur à Plomour 2 enfants . Quart de bourso d'entrotien, école primaire supérieure do Douarnonez.

Louise Quistinit, néo le 23 juin 1903 à Lambézolloc. Le père, ouvrier à l'arso nal do Brost, à Lambézolloc; 2 enfants. Domi-bourso d' intornut, écolo primaire supérieure do Carhaix.

Pioire-Aloxis-Murio Lo Roux, né lo 25 janvier 1903 a Bouzsc-Conq. Lo pòro ù Bouzoc-Conq ; 3 enfants. Quart do bourso d entretien, ccoio primairo supérieure do Concarneuu.

2• session de 1917.

La 2 session de 1017 s'ouvrira A Quimper lo lundi 23 iivril p>-oehaiii, tons la présidence •fo M. Frolaud, conseiller !i la Cour d'Appel de lîennes, assisté do MM. Grimaud, prési-dent du tribunal do 1" instance et Alavoine, URO au mémo siè^o.

1° Lundi, 23 acril. — François-Marie Jes-tin, doUrest, abus do confiance, vol qualifié ;

témoins. Défenseur : M* do Korangal. 2" Mardi, 24. — Aluin-Marie Bónónt, de

lîrent, viols ; 14 témoins. Défenseur : M' Dolaporto.

3" Mercredi, 25: — Anne Marie Cottin, femme Mubry, do Brest, vols qualifi's 2 témoins. Défenseur : M* Le Bail, péro.

Jeudi, 20. — Tbunetto Glos«uen, de Quimper, infanticide et suppression d'en-fant. ; 5 tórnoinn. Défenseur: M0 Deluporte.

5" Vendredi, 27. — Jcan-Guilluumo Lau rent, Quimpor, coups et blessures qualifiés et coupa simpleB ¡ 14 témoins. Défenseur M* Dclaporte.

0° Samedi, 28. — Françoise Dohollou, Vve Magnérou et Joséphine Le Noan, femme Crom, avortement et homicide par impru-ilenco ; 6 témoins. Défenseurs : M" de Kerangal et M* Lo Bail.

7' Lundi, 30. — Auguste Hubert, Georges Giraudët, de Brest, vols qualifiés témoins. Défenseur : Mu Delaporte ; Marie Gury, de Brest, vols qulifiós ; 4 témoins. Défenseur : M" de Iverangal.

Comme depuis le début des hostilités, M. lirounrd, substitut du Procureur de la flépubliquu soutiendra BCUI l'accusation dans toutes ces affaires.

Pesfrucîion <3es «ioi<>>âux n u b î b k s

L. Préfet uu Finistòro informo le.1-déioutourn d'. utori-utions pour la dos-

.'ctiori dey animaux nuisibles, que l'ef , le ces {Lutoriaatious est. prorogé, pai nu., .ni) go .éraio, jusqu 'au 30 avril 1917. Les iniérossés peuvoiil donc on usor jus-qu a cette dato, riuns lus mômes condi-tions ot sans présenter uno nouvoilo domande.

Foires de la semaine Lundi 23 Avril. — Chùteauneuf-du-

Faou, Lesnevon, Pouldreuzic.

Mardi 24, — Botsorhol, Commana Irvillac, Suint-Pol-do-Léon.

Mercredi 25. — La Martyre, Lan-houarnoau.

Jeudi 26. — Berven (on Plouzévédé), Lo Cloître, Gouesnou, Plougastel-Daou-las, Querrien, Saint-Eloy.

Vendredi 27. — Néant.

Samedi 28. — Corsy, Le Fatfii, Loc Eguiner - Saint- 1 l i ígonnec, Plotivorn Spézot,

la

& Ü I M P E R THÉÂTRE MUNICIPAL DE

QUIMl'Elï. — Jeudi 26 avril, représen talion de gala d'opérotte. Artistes chœurs ot orchestre du Théâtre Munici pal do Brest. Lo plus grand succès do l'opérette française, La Fille de Mme Angot, opéretto en trois actes de Char los Locoq.

Mlle Lina Van dor Xoot, do la Galté Lyrique, dans le role de Lango ; Mlle Cartel, du théâtre de l'Appollo ; M. De chesne, ténor, de la Galté Lyriqi e ; M Bargel, grand premior comique, de Galté Lyrique ; M. Saint-Georges, jeune premier comique, du Trianon Lyrique

Distribution des rôle« : Ange Pitout, M. Dechesno ; Pampón

net, M. Saint-Goorf?es ; Larivaudiôre M. Bargel ; Trénitz, M. Nazy ; Louchard M. Gassor; Cadet, M. Dégustai.

Clairette, Mlle Cartel ; Lango, Mlle Van der Noot ; Amaranthe, Mlle Da mois ; Cydalise, Mlle A. Cartel ; Mme Delaunay, Mme Gasser ; Mme Herbelin Mme Dégustai. .

Javotte, Mlle Dégustai aînée ; Thé rose, Mlle Vincent ; Babot, Mlle Rulier Buteux, M. Gineste ; Guillaume, M Vincent ; L'Ofïicior, M. Léonard.

Chœurs et orchestre sous la direction do M. Edward Ben :

Prix dos places : Fauteuils d 'Orches tro, 5 francs ; Fauteuils do Parquet ot de premier rang, 3 francs ; Fauteuils de coté, Banquettes deuxième ot troisième rangs, Balcon de face, 2 fr. 50; Ban quettes do parterre, 2 fr. ; Banquettes deuxième ot troisième rangs de côté 1 f ranc. Taxe de guerre et location on sus.

Bureau : 8 heures. — Rideau : 8 h. 30,

MORT A UCHAMP D'HONNEUR — Nous avons appris avec le piu» grand regret la mort au champ d 'honneur de M. Joan Lo Vergos, propriétaire du Café du Finistère, sergent au 219' régiment d ' infanterie.

Sous-officier remarquable,il a toujours fait preuve d'énergie et de bravoure. Il a été promu sergent pour sa belle con-duite sur le chomp de bataille.

II est tombé glorieusement, , lo 6 avril, frappé d 'un éclat

d 'obus, en poursuivant l 'onnemi, lori do la grand© retraite stratégique alle-mande.

S'il n 'a pas eu lo bonheur de voir luire le grand jour de lavictoiro, à laquelle aura largement contribué, du moins, est mort avec la certitude qu'elle no saurait plus tarder, avec la joie et l'ul-time consolation d'avoir vu les Boches exécrés et maudits fuir devant nos sol-dats.

M. Lo Vogos était très sympathique ment connu à Quimper, où il jouissait d 'uno tros grande ostim >,

Honneur a co héros,victime du devoir! Nous d i rons à Mmo Le Vergos et

toute la famille l 'expression sincère de nos condoléances attristées.

gsBKSBBBaMaagBB^saHmaEBBB

* B : K V K I : i i ^ i i i i i i :

Vous êtes prié d'assister au service funèbre en l'église Cathédrale Saint-Corentin, 1e mardi, 21 courant, ù U h. 1/2 du malin, pour le repos de l'tlmo de ;

M. Jean LE VERQOS Hort an Champ d'Ilouncur,

le C avril 1!M7, à la ferme do la Folie (Aisne), à l'âge do 38 ans.

Do la part de sa veuve, néo Merlet. Dus familles Le Versos, Merlet, De-zean, Doaré, Floeh, Philippot, Coruic et de ses smis.

MORT AU CHAMP D'HONNEUR. — Georges Pausini, 23 ans, -maréchal loi logis ¡.u 281 d 'arti Jorie, fils de M. PdsMiii, commerçant à Quimper.

CROIX DE GUERRE. — M. Louis Morel, adjudant uu 3' dragons, détache

l 'aviation, pilote u l'escadrille Nu . . . , vient d être décoré da la croix do guerre avec I» citation suivante u l 'ordro do la liviriou : « Excellent pilote, aussi «Imit que co'uiagoux et tenaco. Lo 25 riars, a accompli ur.o reconnaissance à ongiio portoe et a rapporté des rousei-<nouicutH piéci-j sur tous les objoctil's d. mandés pai i 'état-ini'jor ».

M. Louls Morel est lo lils do M. Morel avoué à Quimpor.

17 ans, ouvrier [ âlissier, qui a aerouu une paire do socques et uuo paire de bois de galoches dans l 'établissement où il travaillait. Mével a déjà été con-damné pour vol.

ACCIDENT. — Ces jours derniorf, une charrette, conduite p * le nommé Hervé Joncour, facteur n Plouven et un jeune garçon, se dirigeait vors la rue du Parc ; elle était chargéo do fûts vides qui, insuffisamment maintenus, glis saient lentement. L 'homme s 'en aporçut ot, arrêtant son attelage, monta sur les tonneaux pour les rodresser, mais sou-dain deux d 'entre eux dégringolèrent avec fracas sur lacliausséo, pondantque

imprudont allait s 'abat tre sur une ban-quette, on brisant lo bois et l 'un des supports de fonte. Lo malheureux resta un moment étourdi ; toutefois, n 'ayant aucune fracture, il put so relever seul, pondant quo des passants aidaient replacer les tonneaux.

ŒUVRE DU PAQUET DU PRI-SONNIER. — Musée départemental (Suite). — Mme Saint-Gormain, 20 fr. M. Quillivic, Ile do Sein, 3 fr . ; Mme Le Bihan, quai, 2 fr. ; Mme Lo Bolloc'h, 2 fr. ; Mlles Le Goc et Morain, Rospor-den, 4 fr. ; Mme Bouilloux-Lafont, 50 fr. ; Mme Alavoino, 10 fr. ; Mme Lenogré, 2 fr. ; Mmo Gauthier, 2 fr. Milo Mével, Rosporden, 2 fr. ; Mme Monneyron, 2 fr. ; Mme Marcillo 2 fr. Mme Le H ars, 10 fr. ; Mlle Le Batard 5 fr. ; M. Roudiéro, 2 fr. ; Mlle Taburet, 2 fr. ; Mmo Dourver, 2 fr. ; Mlle Bibo ron, 2 fr. ; M. Canot, conseiller général, 20 fr. ; Mme veuve Le Bastard, 2 fr. Deux frères au front, 10 fr. Chaleureux romorciements à tous.

(^4 suiore);

— Dons.— Mme Bournisien, Paris, 20 fr. ; Anonyme, 5 fr., chandail et chaussettes ; Mlle Jacob, professeur, vêtements ; Elèves do la l r o claf-se, Beu-zec-Cap-Sizun, 5 fr. ; Quòte à Plomour 2 fr. ; Tronc du bureau de la perception Pont-l 'Abbé, 27 fr. ; M. X... , asile, Quim per, 1 fr. ; Ecole des garçons de Tréboul 11 fr . 05 ; M. Gargadennec, Audierne 1 fr. ; Ecolo des filles, rue Vis, 40 fr. Subvention communale mensuelle, Poul lan, 30 fr. ; Perception de Quimper 660 fr. 65 ; Ecolo publique des filles Pont-Croix, 15 fr. ; M. Chalm, Esqui bien, 100 fr. ; M. L... , Pont-Aven, 1 fr. M. Daydé ot ses élèves Lanriec, 3 fr. 50 Ecole publique do filles, Lo Lin Beuzec Conq, 10 fr. ; Mmo Le Dœuff, Pleuven 13 fr. 35 ; Un poilu en permission, Pieu von, 2 fr. ; M. Cosquer, Treffiagat 18 fr. 25 ; M. Stéphant , Saint-Evarzec 5 fr. 30 ; M. X.. . , Quimper, 5 fr. ; Mma Scouzec, Concarneau, 5 fr. ; M. Guyo mar, percepteur, Rosporden, 232 fr . M. le docteur Lucas, Concarneau 290 fr. 55.

Remerciements sincères à tous. (A suiore).

SOCIÉTÉ DES CANOTS AUTO MOBILES BRETONS. — Excursion à Bénodet. Dimanche 22 Avril 1917 départ de Quimper, à 7 h. 45, (cale du Cap-IIorn) ; départ de Bénodet, 16 heures (heures légales).

Prix des places : 1 " classe, simple 2 fr. ; aller et retour, 3 fr. ; 2e classe simple, 1 fr . 25 ; aller et retour, 2 fr.

NOTA. — La Société so réserve droit de supprimer lo départ dans le cas où le nombre de passagers no serait pas suffisant ou do remorquage.

ETA T- CIVIL DU 12 AU 18 A VRIL 1917. — Naissances : Marie Jeunno Bernard, ruo de Pont-l 'Abbé, 24 ; Al phonso Lo Gargossou, rue de la Pro vidence, 43 ; Simonne Chariot, ruo de la Providence, 5 ; Madeleine Lo Roux ruo Keréon, 45 ; Michel Canévet, rue de Pont-l 'Abbé, 1 ; Marie Cadiou, rue Bourg-les-Bourgs, 24; Marie-Jeanne Tré post, ruo Olivier Périn.

78 Naissances en 1917, 29 Mariages.

Décès : Yves Querneau, 2 mois, rue de l 'Hospice ; Suzanne Fouesnant, 58 ans, ménagére, épouse de Morrion, rue do l 'Hospice ; Mario Daniélou, Cl ans crôpière, célibataire, rue de la Provi dence, 6 ; Marie Jolivet, 49 ans, cultiva' trice, épouse do Guidou, rue do l'Hos-pice ; Marguerite Cridou, 38 ans.journa fióre, veuve de Bodénau,rue do l'I lospice Alain Kerbourch, 31 uns, cultivateur, célibataire, rue do l'Hospice ; Yves Mar ree, 35 ans, marinier, célibataire, rue de l'Hospice.

229 Décos en 1917 dont 128 aux Hôpitaux.

Publications de Mariages. Emile Lambert , commis des postes

domicilié à Toulouse, actuellement mo bilisé au 8"-'génie, et Marie Albert, s. p. domiciliée à Quimper.

René Bresquigner, manœuvre, domi cilié à Quimper et résidant aux Rairies

Alphonsine Petit , cultivatrice, domi-ciliée à i a Chapollo-Saint-Land (Maine ot-Loire)

MESSE .t.YYIYEKSAIIlE

Une messe anniversaire sera dite le Lundi 23 Avril, à 8 heures du ma-tin, en l'église cathédrale de Siint-Corenlin, à la mémoire de

Lucien COATVftL Sergent au 118 do ligne, décoré de la Croix du Guerre, tombé au Champ d'Houeeur lo i) Avril 1!)10, à l'âge de 32 ans.

Do la part des familles Coatval et VHaridon.

L a n d o d a l

Citation à l'ordre du jour. — Nous apprenons avec plaisir que le jeune aspi-rant Louaru (classe 1910) du 2' régimem l'infanterie, 11' compaguio vient d'être cité

ordre du jour dans les termes suivants : « L'aspirant Louaro, chef des reconnais-sances du rég ment lors de sa marche eu uvaut, a excellemment manœuvré et a fait les prisonniers. »

Toutes nos félicitations au jeune poilu qui vient d'être décoré do la croix de guerre.

m v r l t

Pour les pupilles de l'Ecole. — Une souscription faite ail pu fil des m Pupilles de l'écolen à l'occasion du mariage de M. Guciiec, rapatrié d'Allenugno, institu-teur, li s do notre sympathique maire, et de Mlle Janvier, nièce do Mmo Normant, a produit la somme di 11 fr. qui sera expé-

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diée & M. le Président de l'œuvre en même temps que les cotisations des mailres et des élèves de l'école de garçons.

JE* l o v a i l

Mort pour la patrie.— L'abbé Jézéquel. vicaire à Piovan, infirmier à l'ambulance 2/G1, décédé -les suites de ses blessures. Avait été cité à l'ordre.

D o u a r n o n e z Un fils indiqne. — Le petit Raphaôl

Riou, âgé de 10 ans, sans profession, habi-tant Grand'Rue, 33, s'en prit ces jourt derniers, une fois de plus à sa mère, »'ar-mant d'une trique il en frappa la malheu-reuse à la tète et sur tout le corps ; puis, la saisissant à la gorge, il voulut l'étrangler. Il ne fallut rien moins que l'intervention d'un autre jeune homme pour faire lâche) prise à ce misérable.

Nomination. — C'est avec un vif plaisii que nous relevons au Journal Officiel àv M courant, la nomination à l'emploi de Commis principal de 3' classe de M. Grall. commis de l'Inscription maritime à Douar nenez. Nos bien sincères félicitations.

A u d i e r n o

Prise inopinée. — Un magistrat munici pal ayant eu l'occasion d'entrer chez Mme Madec, épicière, route du Cap. Une femme portant un panier paraissant contenir des provisions y entra également. Le représen tant de la ville lui demanda ce qu'elle portait. Elle répondit qu'elle venait s'appro-visionner de savon. Puis, finalement elle reconnut avoir 5 kilos de beurre ; mais quf personne ne s'était présentée pour le lui acheter lorsqu'elle s'était rendue au mar-ché. Le magistrat n'accepta pas cette décla-ration et il apprit en effet par Mme Madec, que le beurre était pour elle, m»is qu'elle ne le payait pas plus cher que le prix fixé par la taxe.

Mme Madec et sa vendeuse, Mme Grif-fon, cultivatrice à Lézugard en Beuzec-Cap-Sizun, se sont vues l'une et l'autre dresser procès-verbal pour infraction à l'arrêté municipal qui défend la vente du beurre à domicile.

P l o n h i n e o

Citation. — Nous apprenons, avec plai-sir, que M. Yves-Marie Colin, caporal au lu ' régiment mixte de zouaves et tirailleurs, vient d'être décoré de la croix de guerre avec la citation suivante, à l'ordre du régi-ment : « Excellent gradé. A fuit preuve de calme et de sang-froid en toutes cireons tances. Blessé grièvement le 10 juillet 1916. Avait déjà été blessé deux fois. »

Les parents de ce jeune brave habitent le bourg de Plouhinec.

C H A T E A C L I N Une femme garde-chasse — M. le Sous-

Préfet de Châteaulin, après avis du conten-tieux du ministère, a agréé une jeune fem-me comme garde-chasse et celle-ci a prêté serment devant le tribunal civil de cette Sous-Préfecture.

C'est la commune de Spézet qui aura eu l'insigne honneur en France de compter la première une femme comme garde-chasse. Ce ne sera pas un spectacle banal que celui de cette femme faisant, le fusil en bandou-lière la chasse aux braconniers.

Ces dernieis n'ont qn'à bien se tenir, Les filets de la femme destinés à prendre les hommes sous l'égide du dieu Cupidon, vont servir à un autre usage désormais.

Dès que les lapins ont connu cette nomi-nation, on dit qu'ils ont bruyamment mani-festé leur joie.

B R E S T H a n v e e

Paquet du Prisonnier. — Il a été re cueilli en avril, lors du paiement des allo cations : au bureau du percepteur.U fr. 05 à Hanvec, 80 fr. 35 ; à Rumengol, 24 fr. 55 ; à Saint- Hloy, S fr. 50. Total : 133 fr. Î5. Cette somme a été versée au Paquet du Prison-nier, comité du Relecq-Kerhuon.

M O R L A I X Arrivée de prisonniers. — 150 prison-

niers allemands Venant de Brest, sont arrivés aujourd'hui et ont été dirigés sui Primel pour travailler à l'extraction des pierres destinées au rechargement des rou-tes du front. 75 de Plouigneau sont égale-ment attendus.

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6 i Notre communiqué d'hier réca-

pitulait l e s prises faites par les Anglais et nous depuis le 9 avril jusqu'au 20. Au tableau, 33.000 pri-sonniers et 330 canons.

Les gens qui ne sont jamais con-tents al longent le nez et pour un peu ils diraient : « Dé jà finie, no-tre offensive! Que cela de prison-niers et de canons ! »

Que cela t J'en aurais, moi aussi , préféré

davantage. Mais pour une offensive c o n t r a

riée par un temps aussi d é t e s t a b l e ce n'est déjà pas si mal . 33.000 pri-sonniers ennemis , cela suppose un joli chiffre d'Allemands mi s h o r s de combat, et l 'Allemagne e s t moins en état que les All iés de suppor ter à l 'heure actuel le de pareil les per tes .

Qui vous dit, d'ail leurs, que la batail le soit finie 1

Les Anglais son t m a î t r e s de tou-te la crête de Vimy ; nous, nous s o m m e s g r i topés s u r le chemin des Dames , d ' o ù n o u s d o m i n o n s la vallée de l 'Ailette , et où n o u s avon.-pris pied sur une g r a n d e p a r t i e de la crête qui se termine à l ' e s t p a r l 'éperon de Craonne. N o u s cont i -nuons à menacer le fort de Br i mont par le Nord. N o u s tenons plus à l 'est , la plus grande p a r t i e des hauteurs de Moronvilliers. qui est une posit ion aussi f o rmidab le que Brimont. Il nous faut b ien , aux Anglais et à nous, amener notre-artil lerie sur nos nouvel les posi t ions ; y construire des retranche-ments , sur l e s ruines d e s r e t r a n -c h e m e n t s où étaient j a d i s l es Alle-mands ; prolonger nos r o u t e s et nos vo ie s ferrées . Il est même pos-sible qu'après cet te p r e m i è r e phas*-de l 'offensive, nous ayons beso in de laisser souffler nos t r o u p e s ; mais, d e s nouvel les pos i t i ons q u ' nous occupons , l es Angla is et nous rien empêchera notre h a u t com-mandement de recommencer l ' a r -rosage. Ce ne sont p a s les muni -t ions qui nous manquent, h e u r e u -sement , aujourd'hui, ni aux Angla i s ni à nous.

Mais m ê m e si nous devions, pour le quart d'heure, arrêter là n o t r e offensive, et ne la reprendre q u e dans que lque temps, sur le môme point ou ailleurs, il ne faudrait p a s regretter le grand coup de poing dans l 'es tomac que nous ve-nons d'administrer à l 'armée aile mande.

Quel les que soient nos pertes — et ' j 'en ignore le chiffre — el les ne sont pas trop chèrement payées si on songe aux deux grands ré-sultats que nous a procurés la double offensive des Anglais au sud de Lens, et de nous-mêmes autour de Craonne.

Le premier résultat certain, c ' e s t que l 'ennemi est accroché s u r des posi t ions d'où il espérait bien pou voir se retirer sans tambour n trompette , comme il s ' e s t r e t i r é précédemment de Bapaume, de Péronne e t de Noyon . Personne n'.est assez naïf pour se figurer que a abandonné les fo rmida b l é s pos i t ions qu'il occupait depuis Ar,r,as jusqu'à Soissons , c ' é t a i t pour rester devant A r r a s e t devant Reims. Les raisons pour lesquel les il a quitté Bapaume, Péronne et Noyon l 'obl igeaient à déménage de devant Arras e t de devan Reims. Quel les raisons? La néces s i té où il se trouvait de raccourcir s e s l ignes, au moins jusque s u r la Meuse , pour économiser une ving-ta ine de divisions dont il a besoin ail leurs, e t le danger qu'il y avait et qu'il y a pour lui à rester si loi de sa base , la l igne du Rtyn. C ' e s t pour moi cet te deux ième raison qui a é t é déterminante, le jour où Hindenburg a pris la décis ion si d u r e pour l'amour p r o p r e allemand de commencer l 'évacuation du ter ritoire français. Hindenburg sait bien que si son front é t a i t c reve un jour si loin de Liège e t de Metz, qui sont sa l igne de r e t r a i t e ce serait la débâcle i r r é p a r a b l e et que, ce jour-là, la moi t ié de son armée resterait entre nos ma ins . En l 'accrochant dans le s e c t e u r d'Arras e t dans le sec teur Craonne-Reims, et en le survei l lant pour qu'il ne file pas de là

c o m m e il a filé de Noyon , n o t r e h a u t c o m m a n d e m e n t e t le hau t c o m m a n d e m e n t angla is , m ô m e si

e n n e m i n 'a pu e n c o r e ê t r e en-foncé, owt fait la seu le m a n œ u v r e q u e r e d o u t a i t H i n d e n b u r g .

P l u s q u e j a m a i s , je d e m e u r e con-vaincu que , môme s ' i l r éuss i t en ce m o m e n t à se c r a m p o n n e r à la l igne Sa in t -Goba in , Laon. C raonne , il la l âche ra d è s qu ' i l le p o u r r a , p o u r se r ep l i e r s u r la M e u s e . Cela p a r a î t i nv ra i semblab le : ma i s q u a n d en a o û t 191G, j ' a i a n n o n c é le rep l i al-lemand, c e t t e idée n ' a - t -e l l e pas fait fa i re d e s g o r g e s c h a u d e s e t pour-a n t il s ' e s t fai t , ce repl i !

Mais le g é n é r a l Nivelle a u n e au-t r e ra i son de se fé l ic i te r de son of-fensive ac tue l l e , s u r t o u t s ' i l p e u t la c o n t i n u e r a p r è s u n e p a u s e ; c e t t e offensive es t le p lus g r and serv ice q u e nous pu i s s ions r e n d r e à la Ré-volution r u s s e .

Il es t h e u r e u x p o u r la Révolu t ion russe q u e nous d o n n i o n s en ce mo-mr n t d e l ' o ccupa t ion s u r n o t r e f ron t

H i n d e n b u r g e t q u e n o u s l 'obl i gions ' môme à r a p p e l e r d e s divi s ions du f r o n t o r i en t a l .

Un l endemain de r é v o l u t i o n , p o u r un p e u p l e qui se ba t , es t u n e h e u r e difficile à p a s s e r : g é n é r a u x e t offi-c i e r s d ' anc i en r ég ime , so lda t s , sous-off ic iers et off ic iers p a r t i s a n s du nouveau rég ime , n ' a r r i v e n t p a s du p r e m i e r c o u p à se c o m p r e n d r e , e t à se m e t t r e d ' a c c o r d ; l es g é n é r a u x d ' a n c i e n r é g i m e s u r t o u t o n t souven t ' e s p r i t p r é o c c u p é de ce q u e l e u r ré -

s e rve l ' aven i r . N o u s avons ponnu ces h e u r e s difficiles, nous , d a n s les p r e m i e r s mois de la c a m p a g n e de 1792, qui c o m m e n ç a s u r n o t r e f ron -t i è re du Nord pa r u n e v é r i t a b l e dé bâcle . N o s amis R u s s e s v i ennen t de fa i re la m ô m e e x p é r i e n c e s u r le S t o c k h o d , où ils ont p e r d u t o u t un c o r p s d ' a r m é e d a n s d e s cond i t i ons qui n«; s o n t p a s exp l i cab l e s q u e p a r le d é s a r r o i où la Révolu t ion avai t j e t é les che f s et l es so lda t s . En r e t a r d a n t le coup q u e p r o j e t t e con-t re eux H i n d e n b u r g , en d é c i m a n t ici ses- m e i l l e u r e s divis ions, d o n t q u e l q u e s - u n e s v i ennen t de Polo-gne , nous d é t o u r n o n s s u r nous le t o n n e r r e qui al la i t t o m b e r s u r la Révolu t ion r u s s e ; e t nous con t r i -b u o n s a insi à d o n n e r à la Révolu-tion r u s s e le t e m p s de se t a s s e r de s ' o r g a n i s e r e t de t r a v e r s e r la passe difficile.

Les b r a v e s gens qui son t t o m b é s d e p u i s 10 j o u r s en A r t o i s e t en C h a m p a g n e p e u v e n t d o r m i r en paix : c o m m e c e u x de V e r d u n c o m m e ceux de la S o m m e , eux auss i i ls on t fait du bon t ravai l , e t 1s on t r a p p r o c h é le g rand jou r de

la v i c to i r e finale.

Gus tave H E R V É

A nos Abonnés Le C i t o y e n prie les nombreux

abonnés qui Lui sont demeurés Jldù les depuis le début de la guerre de couloir bien adresser aux bureaux du journal le montant de leur abon nement. Les échéances de mai sont les plus fortes de l année.

N. D. L. R.

Questions Agricoles Sun aux pion et A leur* petit* t Il faut faire une chasse continue aux

pie« et à lours petits et bien observer le moment de leur naissance qu'on ro marque aux allées et venues des père et more en quôte de nourriture.

M. Cunisset-Carnot dit à ce sujet : « Dés que les cinq ou six petits qui

vont naîiro seront on état de manger des insoctes. dos vers que les parents leur apporteront, la chasse de ceux-ci va être d'uno incessante actiyité et les nourrissons vout vite grandir. Au bout d'une quinzaine, il leur faudra une nour riture plus substantielle, plus résistante ot c'est alors quo les horreurs common eeront. Lo pore ot la mère pies vont se mettre avec une ardeur iulassable à lu recherche des nids Jaiis dans Le coisl nage par les autres oiseaux. Cela sera le rapt terrible et continu des œufs qu'ils contiennent, puis des petits qui seront ¿clos, et sur une étendue de près d'un kilomètre, sinon plus, les deux bons tiers des nids seront pillés et leurs pauvres petits habitants décorés, »

C h r o n i q u e r l m é e

LA MUTISIÉRlffll Cette marmite norvégienne Est nn coffre atuolnment clos Où cuisent avec plus d'hygiène Et sans dépense nos fricots. Bœuf, veau, cochon, volaille, singe Sont rôtis on bien ragoutés Emmi les jonrnatix et les linges Et sous un gros coussin ouaté.

Mais voici qu'en diplomatie L'Amérique n'a pus fait moins ; Son» une apparente inertie Honillait son pot : il est à point. Et notre sœur républicaine Nous sert un meta de notre goût. Dans la marmite américaine On fait aussi de bons ragoûts.

L'ftme de la libre Amérique Etait un vase clos, bien clos, Que nous crûmes sans calorique Aux temps où sombraient dans les flots Sous les torpilles du Pirate Sussex et Lusitania-L'Ame du Yankee démocrate A la nôtre s'harmonia.

Une vengeance concentrée Contre les crimes allemands Dans la marmite calfeutrée S e cuisinait tout doucement. De ce calfeutrage la Presse Avait sa part. Tu sais, lecteur, Que les journaux, Bans qu'il paraisse, Sont de fort mauvais conducteurs.

Ainsi, la Presse américaine Conserva-t-elle à la chaleur Enclose en la marmite pleine Toute force et toute valeur. Jusqu'à l'heure historique et grave Où le peuple de liberté Contre le peuple des esclaves Dans un beau geste s'est porté.

Les sous-marins dansaient en cercle Autour du monde, quand on vit Wilson, retirant le couvercle, Dire : Ces Messieurs sont servis I Et tant la marmito modèle Est pratique et revient à peu Quo les Yankees auront par elle Raison do Guillaume, sans feu.

Envoi i

Marie, ô chère cuisinière, Quand vous cuirez uu caneton Ou quelque épaule moutonnière Dans la marmite de carton. N e l'appelez plus « norvégienne » La Norvège est froide et si loin I... Nommez la plutôt « wilsouienne » Wilson sort la victoire à point.

Jean B ASTI A.

(Le carnet de la Semaine).

Les arsenaux travaillent jour et nuit et la production d'artillerie a atteint des proportions considérables. L'équipement de l'armée a été également poussé à un degré de perfection tel qu'il serait actuel-lement facile au Japon de fournir, pour une expédition quelconque, tous les effectils nécessaires.

Le Japon suit avec une minutieuse attention les événements qui se dérou-lent actuellement en Russie.

Une vertu oubl iée du via. _ .ii i Pendant les guerres du Premier Em-

pire, le vin était d'un usage courant dans le pansement des plaies, et son emploi donnait dos résultats supérieurs

tous les autres pansements. C'est ainsi que le général Marbot, qui fut blessé

ix-sopt fois, y eut toujours recours, et que le maréchal Lannes, après avoir subi l'amputation de la jambe gauche, fut pansé par les chirurgiens Yvan et Larrey au moyen de compresses imbi-bées de vin chaud sucré.

Appétit de so lda t« Les mangours phénoménaux, émules

de Louis XIV, ont, dans chaque siècle, un assez curioùx contingent.

C'est ainsi qu'un cuirassier de la garde à Berlin dévore chaque jour la nourri-ture de six camarades. Sous la Restaura-tion, le 2e cuirassiers français possédait le conscrit Hébert, qui dévora un jour seize gamelles de soupe, 3 kilos de bœuf, un gigot de sept livres, une demi-livre de fromago, sept livres de pain, quinze bouteilles de vin. Il coûtait trop cher : on se hâta de le réformer.

Citons encore le cas de cet infirmier, qui mangeait jusqu'aux cataplasmes de farine de lin I

Ce qu'il« m a n g e n t On connaît l'expression « uno anguille

de haies », pour dire une couleuvre. Il parait qu'en Bavière on fait en ce mo-ment la chasse aux couleuvres, et plu-sieurs en font l'élevage, pour fournir aux estomacs affamé» d'excellentes ma-telottes d'anguilles... de haies.

A Berlin, on mange avec délices des gibelottes de rats d'égout.

Los Allemands ont fait connaître de» horreurs aux Parisiens, en 1870, pen-dant le siège. A leur tour !

Nos fabricat ion« d e guerre

(ìlanes et Perles H u m o u r Belge

Un Bruxellois causant dans la ruo avec un camarade prononce à haute voix le mot « canaille ». Aussitôt un rhum-cognac (nom donné aux policiers allemands qui portent sur la poitrine une plaque de cuivre avec le mot « po lizoi », du genre de celles dont les caba-retiers munissent les bouteilles do li-queurs pour les distinguer, N. D. L. R s'avance et emmène aon homme à la Kommandantur. Après avoir été gardé à la diète pendant un jour ou deux, dans le grenier, lo voici mis sur la sel-lette.

— Vous avez parlé de canaille ? — Oui. — De qui était-il question? — ?... De personne en particulier. — Si, si, vous faisiez allusion à un

souverain. — ?... Soit, je l'avoue; je parlais de

l'empereur de Chine. — Ta, ta, ta I Tout le monde sait que,

lorsqu'on parle d'une canaille, c'est tou , ours de l'empereur d'Allemagae qu'il s'agit.

Humour Britannique Au restaurant, un homme attendait

patiemment que le garçon daigne appor ter son plat. Finalement, ce dernier arriva les mains vides et dit :

— Votre poisson arrivera dans une couple de minutes.

— Dites-moi, fit le client. Quolle sorte d'hameçon employez-vous ?

Quand ou prend du ga lon Un sergent fourrier de la zone

armées a établi le décompte des galons qu'il porte sur les bras. 11 est arrivé à 2 m, 40 »

0 m. 80 pour le grade de sergont ; 0 m. 80 pour l'emploi de fourrier ; 0 m. 60 pour les chevrons ; 0 m. 20 pour le képi. Pour un homme seul, c'est coquet.

AUTOUR DE LA BATAILLE

ÇA & LA

Chronique Alimentaire L a C u l m i n e wanw F e u

M. Tallendeau, dans lo Populaire de Nantes, rappelle un couplet familier qu'on chantait dans sa jeunesse :

Faites-moi donenn homme sans tète J'vous en parlerai la façon...

On pourra dire aujourd'hui avec quel-que variante :

Faites-moi donc une soupe sans feu I

Le dieu hasard, ajoute-t-il, lui a pro-curé un travail de ce genre qui ne pout qu'étendre et généraliser l'emploi de la marmite norvégienne. En le reprodui-sant, je suis cortain d'entrer dans les vues do la municipalité Dantaise. Il in-dique en effet le temps de cuisson néces-saire pour les principaux aliments, ainsi que leur « incarcération » dans la mar-mite où s'achèvera leur préparation sans feu. Le premier chiffre indique en minutes le minimum de cuisson préala-ble ; le second représente en heures la durée nécessaire minimum du séjour dans la marmite norvégienne.

Et maintenant, écoutez tous la docte leçon...

Pot-au-feu 30 minutes 3 à 4 h.

rapide et aussi peu fatigant que possi-ble.

P o u r détru ire l e s l imace« Les dégâts causés par les limaces

préoccupent tous les jardiniers, grands ot petits ; il est cependant bien facile de les détruire.

De distance en distance, auprès de vos semis, placez des petits tas de1 son. Les limaces qui aiment beaucoup le son se réuniront chaque matin autour de ces petits tas et vous n'aurez qu'à les enlever à la pelle pour en faire des héca-tombes. Deux ou trois jours suffisent nour protéger efficacement un jardin, et le môme son peut servir indéfiniment.

En deux heures, le tas de son est complètement garni de limaces.

Encore un moyen : enduisez de graisse des petites planches carrées ou des feuilles de choux ; placez-les le soir aux endroits désirés ; espacez-les d'une dizaine de mètres ; le lendemain vous les retrouverez couvertes de limaces de toutes tailles. Beaucoup seront si petites que vous n'auriez pu arriver à les décou-vrir autrement. Pour les détruire, après les avoir ramassées avec un bêche, jetez-les dans du pétrole.

Viande boui l l ie . . . 20 à 30 Rôti de bœuf 20 Rôti de veau ou de porc 25 Ragoût, viandes en

sauce 20 Bœuf mode 30 Blanquette, l a p i n . . . . 30 Poisson 10 Riz 5 Pommes de terre ron-

des Pomme» de terre cou-

pées Pois,lentilles,haricots Choucroute Rs ves, carottes, n avets Choux Choux-fleurs Haricots verts, pois

verts Nouilles, macaroni . . . M»ïs, semoule Châtaignes Châtaignes s è c h e s . . . . Poires et pommes sè-

ches Cerises et pruneaux

secs 25 Fruits frais 15

— 3 — 3 — 3

— 2 4

- 2

- 2

à 4 — à 4 -à 4 -

à 8 -à 5 — à 3 -1/2 -à S -

10 - 1 à 3 -

5 25 25 25 15 10

20 2

15 5

25

- 1 à 3 —

- 1/2 à 1 -

— 2 à S -— 1/2 4 3 -— 3 à 4 — — 1 à 3 — — 3 à 4 —

30 - 8 à 4 -

à S -à 3 -

Et faites-en votre profit !

LA QUERRE Front f rançals

Poursuivant leurs succès de la se-maine dernière, nos troupes ont sérieu-sement progressé au nord de VAisne, vers le chemin des Dames ; elles se sont emparées de plusieurs villages, parmi lesquels Sancy.

En Champagne, nous avons égale-ment remporté de sérieux avantages dans le massif de Moronvilliers.

L'ennemi qui a fait appel à des ren-forts considérables a lancé de violentes contre-attaques contre nos n ouvelles posi-tions. Partout l'énergique résistance de nos soldats a eu raison de ses efforts ob stinés.

Depuis 1e commencement de l'offen-sive les troupes franco-anglaises ont fait plus de 35.000 prisonniers et pris près de 350 canons.

Un grand conseil des ministre* alliés.

Une importante entrevue a eu l i t s vendredi dernier, à Salnt-Jesn-de-Mau-rienne, entre MM. Ribot, Lloyd George, Boselli,président du Conseil,et Sonnino, ministre des affaires étrangère« d'Italie.

Cette entrevue a donné une nouvelle occasion de constater le parfait accord existant entre tous les alliés.

D eux navires-hôpitaux anglais coulés.

Les vapeurs anglais Donigal et Lati-frane transportant des blessés en Angle-terre ont été torpillés sans avertissement dans la soirée du 17 avril.

Parmi les 75 victimes se trouvent 1& prisonniers allemands.

M. Alberi Thomas à Pétrograd.

M. Albert Thomas, ministre des mu-nitions, est arrivé à Pétrograd. II avait quitté l'Angleterre il y a quelques jour» -1 a passé par Christiania et Stockholm.

Il a été l'objet d'une ovation enthou-siaste de la part du public qui se pres-sait tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de

gare de la capitale de Russie.

La mission française est arrivée aux Etats-Unis.

La mission française, composée du maréchal Joffre, de M. Viviani et de leurs collaborateurs, est arrivée dans un port américain où un accueil des pins chaleureux lui a été fait.

La délégation a pris place à bord du yacht présidentiel Mayjlower pour se rendre à Washington.

Vn engagement naval.

Dans la nuit du 25 courant les bâti-ments de patrouille français et angbiié ont engagé le combat avec des destroyéra allemands qui tentaient encore de bom-barder Dunkerque. L'ennemi s'est retiré précipitamment vers Ostende.

Un de nos torpilleurs à été coulé au cours de cet engagement qui n'a duré que quelques minutes.

Nouvelles Militaires

Industrie, Commerce et Pêche Le manque de Ter-blanc

e t l 'Industrie d e s c o n s e r v e s a l i m e n t a i r e s

L'Association Nationale des fabri-cants de conserves alimentaires vient d'bnvoyer une délégation à Washington pour exposer au Gouvornement la situa-tion critique dans laquelle se trouve leur industrie, en raison du manque de bottes. La délégation déclara que si la situation ne s'améliorait pas d'ici peu de temps, les fabricants de conserves alimentaires seraient obligés de réduire énormément leur production.

Le manque de boîtes est dû surtout à l'impossibilité daus laquelle so trouvent les fabricants d'obtenir lo fer-blanc dont ils ont besoin.

Le Dr E. E. Pratt, chef du Bureau du Commerce extérieur, est parti à New-York pour s'entretenir avec les directeurs des Compagnies de chemins de fer et aciéries en vue des mesures à prendre pour romédier à cotte situation.

L a p r é p a r a t i o n m i l i t a i r e d u J a p o n

Le Gouvernement japonais et 1a Révolution Russe

On mande do Tokio quo la prépara-tion militaire se poursuit au Japon avec une fiévreuse intensité.

La haute pale de guerre et l ' Indemnité aux combat tants .

Lo Président de la République a signé le décret relatif à l'attribution jcle la haute paie de guerre aux officiers, sous-officiers et soldats qui ont satisfait aux obliga-tions du service actif de lours classes res pectives ot accompli, en sus, depuis la mobilisation, deux années *de présence effective sous les drapeaux.

Le taux en est fixé à 1 franc par jour pour les sous-officiers ; 0 fr. 60 pour les caporaux et les caporaux-fourriers ; Ofr. 20 pour les soldats.

L' « indemnité do combat », attribuée aux troupes engagées directement dans le combat et désignées par le commande-ment en se renfermant dans les limites budgétaires, est fixée uniformément à 1 franc, quel que soit le grade du béné-ficiaire.

La moitié des hautes paies et indem-nités est versée aux bénéficiaires, l'autre moitié est réservée en vue de la constitu-tion de pécules, payables lors de la libé-ration et qui seront remis, en cas de dé-cès, à la vouve ; à défaut aux héritiers en ligne directe ; à défaut aux ascendants.

Pour l e s Inscrits m a r i t i m e s R. A. T. v e r s é s d a n s l e s t roupes du

Maroc ou ù l'Armée d'Orient,

Ds nombreux inscrits maritimes R. A. T. continuont, malgré los règlements formels, à ôtre maintenus dans les for-mations armées du Maroc ou do l'Armée d'Orient. Monsieur le Bail père, député, vient d'écriro au Ministre de la guerre pour lui demander de faire cesser cette situation.

AGRICULTURE La priori té pour l e s t r a n s p o r t s

de matér i e l agricole

Certaines réclamations s'étant pro-duites à propos du transport du maté-riel agricole, le ministie dos travaux public rappelle que tous les appareils accessoires ot pièces do rechange des machines utiles pour les travaux de culture du printemps sont considérés comme machines faisant partie de la pre-mière catégorie des transports et jouis-sent, à ce titre, de la priorité indispen-sable.

Des instructions daus co sons ont été données aux commissions do réseaux.

Le labour à la dynamite

L'une dos plus grandes fabriquer américaines d'explosifs, la Lepont Company, a, parait-il, inventé un sys-tème permettant de labourer normale-ment un terrain, à l'aide de la dynamite,

Dos cartouchos d'Une dynamite spé-ciale sont placées de dix on dix mètres.

Elles explosent l'une après l'autre on ouvrant dans la t3rro un sillon aussi régulier que s'il avait été ouvert à la charrue. On peut en graduer a volonté la profondeur au moyeu de cartouchos plus ou moins puissantes. Mais ces car-touches mômos sont à ce point inoffen-siveB quo l'une d'elles peut éclater tandis que le laboureur place la suivante sans causer à celui-ci aucun mal.

Ce système, appliqué déjà en Amé-rique, y a donné, dit-on, d'excollentB résultats. Peut-ôtre sera-t-il à préconiser en temps de guerre comme extrêmement

f ront Anglais De violents combats so déroulent sur

le front britannique. La lutte d'artillerie y atteint également une violence ex-trême.

Dans plusieurs secteurs de leur front d'attaque nos alliés ont réalisé d'im-portants progrès malgré la résis-tance acharnée de l'ennemi, notam-ment sur les deux rives de la rivière' Souciiez, où plus de 2.000 prisonniers sont tombés entre leurs mains, et au sud de la route Bapaume-Cambrai à l'est d'Epehy.

De violentes contre-attaques alleman-des ont été également repoussées en de nombreux points du front.

Front Russo-Roumain Un calme relatif a régné sur le front

russo-roumain durant le semaine écou-lée.

Front Italien. La lutte d'artillerie s'est poursuivie

sur le front italien, particulièrement intense dans la vallée de Lagarina, où les tirs de nos alliés ont atteint, à de fréquentes reprises, la gare de Calliano et ses dépendances.

De nombreux coups de main ont été également engagés de part et d'autre.

Front de i'ftrmée d'Orient.

Les Anglais ont exécuté de nombreux et hardis coups de main sur les tran-chées ennemies et capturé de nombreux prisonniers. •

Nos troupes se sont emparées, à la suite d'une brillante contre-attaque, des éléments de tranchées que l'ennemi nous avait enlevés le 18 à Cervena-Stena

La lutte d'artillerie est assez violente sur l'onsemble du front.

NOUVELLES DÉPARTEMENTALES

autoiirIëlâpêci

Miettes de la

Semaine La Turquie

rompl avec les Etats-Unis A la suite de la rupturo des Etats-Unis

avec l'Allemagne, le gouvernement ottoman a notifié à l'ambassade d'Amé rique que suivant l'exomple de son alliée, l'Autriche, il rompait les rela tions diplomatiques avec les Etats-Unis

!Deux ou trois destroyers ennemis coulés.

Dans la nuit du 20 au 21 avril, 5 dos troyers allemands tentaient un raid sur Douvres, lorsqu'ils furent rencontrés par deux bâtiments de patrouille anglais Ces derniers engagèrent immédiatement le combat ot furent assez heureux pour couler 2, ot peut-ôtre 3 des 5 destroyers ennemis, pendant que les autres s ' en fuyaient à toute vapeur.

Le« marina-pêcheur« Les ports de pêche

fournissent d'habitude, quand Tient avril, un gros appoint à l'alimentation publique. C'est le moment oû s'effectue la pêche du maquereau aux filets déri-vants et le poisson possède à cette épo-que de l'année toutes ses qualités.

Il y a peu de jours, un attentat inouï est venu semer le deuil dans la com-mune qui compte tant de matelots.

Un sous-marin a canonné des barques inoffensives, envoyant au fond de l'eau 21 marins qui comptaient parmi les no-tables de la population des pêcheurs, et, faisant du coup plus de 60 orphelins.

Dès qu'il a appris cette triste nouvelle, M. .député, a demandé à M.-le Ministre de la Marine quelle* mesures il comptait prendre pour assurer - l'exer-cice de la pêche.

Des hydravions survolent actuelle-ment par intervalles et nous avons appris que des patrouil-leurs s'apprêtent à protéger nos barques de pêche.

M. le Ministre de la Marine ne doit Sien négliger pour assurer une protec-tion efficace à nos pêcheurs côtiers.

Il a offert d'armer quelques bateaux. 11 doit bien se rendre compte qu'il faut opposer aux canons de 88, de 100, de 120 et même de 150 des sous-marins allemands des canons d'égale puissance. Sans cela on serait exposé à subir le feu dé l'ennemi à des distances qui ne per-mettraient pas la riposte. v

Néanmoins nos pêcheurs doivent envi-sager la nécessité d'armer leurs bateaux. Ce qui est utile à cette heure deviendra indispensable quand la pêche de là sar-dine s'ouvrira.

Un sous-marin est très vulnérable. La moindre blessure peut lui devenir mor-telle.

Quand les sous-marins allemands vivront sous la perpétuelle menace des bombes des hydravions, des obus de tous calibres de nos canons moyens et légers, ils laisseront nos pêcheurs bien tranquilles.

Je parierais que déjà, à une date qui pourrait bien ôtre celle du vendredi 20 courant, l'un de ces sous-marins pour-rait bien avoir expié ses forfaits.

On m'a dit des embancatipns n'avaient pas hésité à accep-

ter l'armement qu'on leur offrait et .elles •sont parties résolument vers le large.

Bravo, MV <>•>.

L e « o u v r i e r s d ' u s i n e «

Dans plusieurs usines, les ouvriere bottiers chôment, faute de fer-blane , pour confectionner les boites vides des-tinées aux fabrications de la campagne prochaine.

Un vœu a été voté à ce sujet au Con--

Page 8: Le Citoyen DU VENDREDI 06 AU VENDREDI 27 AVRIL 1917mnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/mnesys_cg29/datas/... · Les Bureaux «ont oaverts de Huit hmiros à Midi, le matin,

«•il général et M. Le Bail a transmis au Ministre des transports une pétition d'ouvriers bottiers de Doiiarnenez réola-mant l'embarquement des fers-blancs qui permettront d'assurer la reprise du travail. Nous apprenons au dernier moment que les stocks attendus, ont déjà été expédiés en partie par wagons.

L e * a p p A t i p o u r l a p è c h e

D'après les renseignement» qui nous parviennent des rogues abondantes, de bot me qualité et "d'un prix abordable, seront mises cette année encore à la dis-position des pèoheurs sardiniers, grâce à la vigilance de M. Nail qui occupe sa fonction avec beaucoup d 'ut i l i té et m6mo do maîtrise.

Restent les transports de farines d ' a ra-chides. Il est possible qu'ils ne puissent pas s'effectuer tous par mer. Pour qu'il* aient lieu économiquement et saus ris-ques, il est indispensable que le Minis-tère des transports mette des wagons i\ la disposition de l'Union des coopéra-tive», du Finistère et du Morbihan.

L e s f a b r i c a n t « e t l e » h u i l e «

l5es fabricants très nombreux de notre légion ont acheté leurs stocks d'huilos • n Tunisie et en Espagne.

H a l l e s T u n U l e n n e »

La réoohé des huiles a été très abon-dante en Tunisie, bonne en Italie, défi-citaire en France, nulle en Algérie.

L'Italie accaparait les huiles Tuni-siennes et tendait à se rendro maîtresse du marché de ces huiles pour 1917 ot 1918. Elle nous revendait déjà avec bénéfice nos huiles Tunisiennos. C'est •lors que le gouvernement f rançais songea à défendre l'exportaiion des huiles Tunisiennes pour l ' é t ranger et non pour la Franco, la mesure é tant prise au contraire dans l'intérêt de la Métropole.

Rien ne pouvait faire supposer A co moment que des vendeurs Tunisiens •'efforceraient de se soustraire à l'exé-cution de leurs contrats.

Un seul obstacle apparaissait alors la difficulté d'obtenir le transport de» huiles de Marseille aux ports bretons.

M. Le Bail, député, fut assez heuroux pour obtenir une priorité de transport» en faveur des huiles, ainsi qu'en témoi gne la lettre suivante.

Paris, le 3 Avril 1917.

Moniienr le Député,

En me faisant remarquer que la pèche du maquereau va bientôt commencer, voua avez bien voulu me signaler l'intérôt que présenterait pour les fabricants de conser-ves de Douarnenez l'acheminement rapide des euvois d'buile qu'ils attendent de Tuni-sie.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que j'ai demandé au réseau P. L. M. de faire momentanément nn effort spécial en faveur des huiles comestibles et que je l'a. invité, à cet effet, à les transporter jusqu'à nouvelordre an départ des régions produe trices comme les marchandises de la 1" catégorie.

Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma haute considération.

CLA VEILLE,

railles de Ch. BrunfWères.— Echos.— Notes et Lecture < (I).

Gardiens de phares

Aux,termes d ' un arrêté on date du 20 avril 1917, à défaut de candidat militaire. M. Emile Ségnin a otó n o m m é gardien do phare do 4' classe et a t taché dans li dépar tement de lu Gi-ovdc, nu service des phares de Tro'mpoloup-Pauillac, à dater du 1 " niai 1917, en rcmp'aciemonl de M. Roumilhac , admis à la retrai te.

Levée des inscrite maritimes de ia f iasse l!KS

A part ir du 15 tnri prochain , les ma-rina qui no naviguant pàs ' régal ièremônt au long cours ou au c.ibot ) soront im modiutemeiurappolé* sons lew drapeaux.

Bons de ia Défense Nationale Les Bons de la Déjense Nationale

const i tuent lo placement temporaire par excellence. Pa r lours échéances variée* ot rapprochées , ils conviennent à toute-les combinaisons/ de capi taux placés à court t ' .rmo et, par leur f ract ionnement ,

toutes les bourses. Leur intérêt est. en mémo temps, très rémunérateur et payé d 'avance.

jf ", ' ' "" t*n)X N Ï T osa

NATIONAL!

tiennent un commerce de primeurs, ruo de la Mairie, sprùM avoir soustrait 300 fr. dam' une malle dípr-séo dans leur chambre. Pour opérer nette «oiistiaetion elle s'était servie d'une paite do ciseaux avec laquelle elle avait fait sauter los trois serrures. Elle «'emparu également d'un costume tailleur "t do divers objeta appartenant à Mme Kueliau, puis elle partit pour Toulon r<.-join

n nn amant ; quelques jours après son arrivi'o elle fi t anô lée .

La fommo Mcubry >t d'une incorduite notoire ; «île a abandonné son mari et son jeune enfant ; elle avait do nombreux amants.

EÍIe a t'r jít (ti) condamnée à une peino d'emprisonnement avec htirun pour vol.

La f mmo Meubry est condamnée à 13 mon rie prison.

Minis'.ôro poulie : M. le substitut Drouard. Défenseur : M* Le Bail.

(¿4 suivre).

i!0 ; M i

Mais lea fabricants n'étaient pas au bout de leurs tribulations. Des vendeur» Tunisiens, excités par la hausse énorme dea huiles, imaginèrent vingt prétexte» pour ne pas livrer. Ils télégraphiaient notamment à leurs acheteurs : « Expor tation interdite ou arrêtée.

Ce qui était faux. Le Gouvernement est invité A agir

dans l'intérôt de notre industrie des conserves et il appartiendra, d ' au t re part, à nos industriels do fairo valoir judiciairement des droits incontestable»

I lu i le t i E s p a g n o l e »

Le Gouvernement Espagnol, par une loi dite Des Subsistances, a inlerdi l'exportation des huilos. Il irapori.au de» lors à M. le Ministre du Ravitaillement saisi de la question, de plaider près du son collègue des Affaires Etrangères 1a cause de nos fabricants.

Tous deux sont saisis ot vont s'effor-cer, par dea tractations avec l'Espagne d'obtenir la livraison des marchés eu coure ainsi qu'en témoignont les deux lettiMci-dessous, adressées à M. Le Bai; député.

X.. .

Pari», le 18 Avril 1917. Monsieur le Député et cher Collègue,

Vous avez bien voulu porter k ma coi* naissance par une lettre on date du 11 de c mois que voua avez prié M. le Ministre du Ravitaillement de me demander d 'entre-prendre des démarches à l'effet d'obier., certaines facilités en faveur des fabricants français acheteurs d'huile en Espagne.

Mon Département fera tau', ce qui sora en son pouvoir pour que les demandes forma lées par les intéressés reçoivent satisfaction, dôs que ces demandes m'auront été présen-tées par M. Viollette.

Agréez, Monsieur le Député et cher Col lègue, lea assurances de ma haute considé ration.

D. COCH1N.

Paris, le 20 Avril M 7 . Monsieur le Député et cher Collègue,

Par lettre en date du 11 Avril, vous avez bien voulu m'informer que ¿vous aviez ob-jLUrest tenu de M. le Sous-Secrétaire d'Etat des Transporta le classement des huiles cornes tiblea en première catégorie, et me deman-der d'intervenir auprès du Ministôre des Affaires Etrangères en faveur de l'importa-tion des huiles espagnoles attendues par certaines maisons du Finistère.

J'ai l'honneur de vous fairo connaître que, conformément au désir que vous m'a-vez exprimé, j'ai fait auprès do M. le Pré-sident dn Conseil, Ministre des Affaires Etrangères, les démarches nécessaires pour faciliter les expéditions que vous m'avez recommandées.

Veuillez agréer. Monsieur le Député et cher Collègue, l'assurance de ma haute considération.

Le Ministre du Ravitaillement Général et de» Transporta Maritime»,

VIOLLETTE.

MONTAN : A , ... • ... i ; OUR/AVOIR i DES !'' ; LE P.y '

BONS o-s . 6 MOIS 1 AN \

Í.00 tn 0

00 » G7 ;a 95 »j Í.00 tn 0 » / •?/ s« 47o »

4.00Q ¡'¿j » 073 » 950 »! to.< o.c

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.le change, Banque t'o France e a».- ne cursalef , Sociétés do Crédit et louis suc-cursales, dans toutes lo» B aq. s et chcz les Notaires.

On n ainsi toutes les facilités pour effoctuur un placement du pleine • écu-rité, qui n ' immobil ise les capitaux enga-gés que pour peu do temps et qui donne au Trésor public les ressources indispen-sables au snlut du paya.

>!<• » • ITCWW -V w («MM«»

COUR D'ASSISES d u F i n i s t è r e

Présidée paf M. le,Conseiller Fréiaud.

Audience du 23 Avril 79/7

ftbus de confiance, va! qualifié François-Marie Jestin, ôgé de 18 ans

était depuis un an ga.çou livreur aux éta-blissements Debray à Brest ; il faisait aver une petite voiture des tournées dans les communes dePlouarzel. Lampant, Ploumo-guer et Plougonvelin. Il touchait directe-ment des client» le prix des marchandise» qu'il livrait et envoyait tous les dimanches, à «on directeur, en un mandat, k montai.' dos encaissements do la semaine di'-duction faite de ses appointements. Habitué à avoi: do l'argent sur lui, il se laissa aller il rfc déponaes exagérées, et put s ccessivcment des petites sommes sur ses recettes. L découvert augmenta pou fi p.'u et Jestir. s trouvait lo 21 janvier 1017, débiteur d'une somme do SOI fr., qu'il avait détournée.

Menacé par s- n patron d'une pisiutf pour détouinemen il couçut lo projet de commettre un vol d'argent «.htz ur.e do set clientes, Mmo Bars, IVrni.ùr t a lieu du Poitmoguer, en Kou Zil ; ¿1 e auai68 .il la maison do cette fer. me ; or lui livrer de: marchandises pre..que tout' « les semaines il «avrit que son arg nt se trouvait .- uVr--mier étage et qu l'après-midi la matto était sonle, pendaut que Mire Bars et si> belle-fille travaillaient u'i delio; .

Le 21 janvier 1017 il se rendit à Plot arz' »ans sa voitiye dans lo but do voler— Mnv Bars avait fermé sa maison à clef en p.irian vers midi, laver à une fontaine eloi^nee d< 200 mètres do ebez elle ; ses infauta étaient allés travailler aux champs.

Jestiu brisa un carreau à une fenêtre di rez-de-cliausaùo élevée i. uu inélre au dessus du sol et l'escalada. Il morta.immé-diatement au grenier dans lequel so trou-vaient trois armoire3 fermées à clef, I s'attaqua à l'une d'elle» dont il chercha ii forcer la serrure à l'aide d'un tiso. niei qu'il avait trouvé sur place ; il ouvrit lei deux armoires à l'aide «¡'un i clef do boltet à sardines qu'il recourba. D.ins In tiroir d» ces armoires il découvrit une ht lté M boit l'errrçéo ù clef qu'il I risa ; il A ni . u d< son contenu se composâ t < u 6 ou 7 bille (le 100 fr., 10 billet» i'C Û0 t'r., -10 bjil 11 ce 20 fr., 120 fr., en bill:tn de 5 fr. et 120 fr..

p ièce» do ô fr., eo i t a u to t a l il MO on

2.640 fr. H s'éloigna en remettant en place le tisonnier et en refermant la f tné ' ie don il avait brisé lo carreau.

Son premier soin fut de revenir à Bres-1Sù il désintéressa lo Directeur des tnUis-sements Debray. Puis, il ne mit a d pense lo surplus do l'urgent vole avec deij euma rades dans les maisons de tolérar.co.

Quand il fut airéié 1e 23 février 1017 il nt lui restait plus qu'une somme do 1.000 fr., déposéo dans uu garni qu'il avait loué fi

L'accusé reconnaît les faits ; il discute seulement une des circonstances apparen-tes du vol. Il prétend qu'il n'a pas brisé le carreau de la fenôtre du rez-de-chaussée qu'il avait trouvée ouvorte.

Jestin n'a pas d'antéeédenls judiciaires. Reconnu coupable do vol simple, il esi

condamné il trois ans do prison. Ministèro public : M. le substitut Brouard. Défenseur : M* de Kérangul.

La Pensée Bretonne S o m m a i r e d u n ° d u 15 a v r i l

La République : Yves Lo Febvro. — Un Morlaiaien de Paris: Jean Lorédan. «— Le communiqué du 10 mars : Louise Bodin. — Un Préjet Breton : Olivior de Gourcuff. — A vol d'oiseau : André d" Tuarès. — Le Livre d'or des Institu-teurs : P. Korbrat. — Le bataillon qui passe : A Dayot. — Une Bretonne de Hambourg : Léon Cubruil. — L'amiral ~ »ac.»«. . n Ta Ftf>;t _ Cimetière au

Audience du 24 Avril.

Viols-Le nommé Alain-Marie B r.éat, journa-

lier, ftgé do 4U ans, demeurant à Plouvien est accusé : 1' De crimes abominables (crimes de viols) commis sur sa lille légiti-me de novembre 11107 au 21 janvier 1914, alors qu'elle était égu do moins du 15 ans;

2' D'avoir depuis le 21 janvier 1914, com-mis les mômes actes sur la personne do sa fille.

Bénést est condamné à mx ans de réclu-siou et à la déchéance de la puissance pa-ternelle pour atti ntuts à la pudeur sur sa lille légitime àjtee do plus do 13 ani, mais non émancipée par 1» mansge.

Défenseur : M" de Kérangal.

Audience du2!j Avril.

Vol qualifié. Anne-Mario Cottin, femn • Meubry, àgéo

de 20 ans, domestique à Brest, comparât uoua l'accusation d> vol quf. ili .

Le 20 février 1917 elio q. tu subreptice-ment ses patrons, i a > ¡wux Ituotiau, qui

peur I es ¿lessés Français An commencement du mois do murs

1917, est arrivée ù Quimpor une déléga-tion du Comité do In Croix-lionne Amé ricaine, avec la mission do distribuer dans le9 Hôpitaux du Finistère et du Morbihan des effets, pansements etc. aux soldats français blessés et malades.

Cottt) délégation était composéo de Mme Pauline Lee, ancienne Prési-dente ilti Comité Cornwall-orï-IIudson (près N w-York) ; de Mlle Anny Bradl-y, venant d« Boston et appr>v a>n:m> ; u ("omilé <ie Brattloboro (Vor mo ) et do Mllo Katherine Kcy, du Comité de Boston. ,

C :s iiois d mes, débarquées à Bor-deaux < ' juin et octobre 1910, on) d'abord r:••joint le Comité Contrai Amé-. icaiu c!o Paris q'.ii a installé ses bureaux et ses magasins à l 'Alcazar d'été (Chamjn E ysées), sous la haute diroc ,ion ri I i l 'résidonco do Mmo Lathropp d • Ne w Yoïk.

D P a n i, rayonnent las missions tem-poraires, que la Présidente confie à des ilamos chargées de répart i r les dons dans ÎOI.ÎO la France, après ia consta ta lion des besoins locaux.

C'est nmsi quo Madame Léo fut on voy :e à Quimpor, dans les premiers jours

• il mois do mars , avec charge pour elle de créer daus r.otro ehof-lieu un maga-sin a n n r x i do celui de Paris ; de so ren-seigner auprès dos autorités médicales, pour la répart i t ion des dons, de visiter elles-mêmes nos glorieux biessés afin de ->ur délivrer le* tHots et objets d» toute

nature que Ingénornuso population amé rie.ruo m \oie ii la France meurtr ie.

Tout 1e monde commit le magasin-entrepôi du Comité Américuir , éti'bl dans le bas do ia rue Royale ot dont lo1

locaux ont été mis gracieusement à sa disposition par ia Municipalité Quimpé roisu.

Au-dossus de la porie d 'ent rée , Hotte lo drapoau étoilé do notre nouvelle Alliée à côté do celui do la Croix-Rouge

A l ' intérieur, s 'accu mulent les caisses do vêtements, objets do pansement , lai-nage M do toutes sorte?, chemises et cale çou» chauds, chandail», gilets do laiuo, cacho-nez, toile» caoutchoutées, coton hydiophile, gants pyjamas, robes de c h . m b r e , bouillottes en caoutchouc, thermomètres, bonnotsgris , couveitures, on y trouve aussi dos chaise» longues, potii.i coussins, etc. , et un millier de sucs-su, prise» que lei enfants américain» ont rempl i . d 'uno ioulo do choses utiles et ag i.b'es pour les soldat» do France.

J m pu si.vcir qu 'un premier envoi du Cotm C ntriii de Paris a compris 9804 effets Ci objets divers ; un deuxieme tnvoi , plus de 9.000 autres, qui seia ,uivi ù • troisième envoi d ' impor tance nn- • . • • iiau àcoin ; i le ter l 'œuvre de iMïiéjj,.'. i.^u.

Les co t o r t u r e s d-j laine (plus do 500) g'i^e.-. et vouges ont été offertes p a r l e s élèves d tire licoie militaire des Etats-Unis ; : ? sac-.-ilirprihes si apprécie» de no:< blc.s'.vM ont été confoctionr.és par des jeune» fiiies et des jeuacs garçons, riches ou pauvres, des plus potita vil-lag;:s.

Ajoutons qu^tmo quant i té au moins ég.tlo d ' t l ïe is sera expidiéo do P a n s mémo -vux hôpi taux qui seront visité prochainement par ces Dames, au cours do lei r voyage de retour en automobi le : hôpitaux de Vanne», Auray, Ploërmol, l ' oaàvy , Josselip, etc. , .

Car Mmo Léo nous quitte dan» lot premiers jours do mai, après un séjour t 'c iu i on iU i x mois dan » notre région,

pour ri joindre le Comité "Contrai dt Pi.us et do lu les Etats-Unis,

Eu juin, elle s ' embarquera à Bordeaux pour New-York, i fin do faire do nou-veaux a-pola ù la c h a n t é do ses compa-rnote/ ' et recevoir d 'autres dons quo l générosité du pouple américain -prépar

u ce uioniCLit pour lo» futur» évacués dut baiail:e» de uomuin.

Honneur donc à ces vaillantes femme qui n ' o n t pas hésité it f ranchi r les Océans et à risquer leur existence poui voiiir nous secourir ot merci à olle» pour tout le bien qu'ellos font à nos petit» soldats.

Que do fois, ollos ont amené un nou-riro sur des lèvres pdl iespar la souffran-ce ! Quo de parole» reconnaissantes elles ont entendues dans les salles d 'hôpi taux quand, gecercuho-i ot ma te rne l l e s elles déversaient sur los lits dea malades le vêtement de 1; ino ou lo sac surprise I

Ave^ regret nous lo» voyous part ir mai» noua garderons loua dans lo fond do notre cœur le souvenir ému et recon naissant du leur bonté iuopuisable.

X.. .

JE GUÉRIS LA HERNIE

Nouvelle Méthode de Ch. COURTOIS Professeur herniaire de Paris

3 0 , F a u b o u r g M o n t m a r t r e , 3 0 Pour obtenir la guérison cer taine de

In llornio il faut portor un bandage qui la cont ienne, Lo s e u l appareil qui ait au obtonir ce résultat est celui du l'rofosseuv COURTOIS. Il peut sr. portor jour ot nuit et de co fait obtenir l 'occlu-sion constante de l ' anneau herniaire. Aussi, conscient do la valeur de son appareil , lo Professeur COUKTOI» K«-l ' i i n t i t l a g u é r l m o i i p a r é c r i t . Nous iiig-igoons donc toutes los personnes

at teintes de Hernies. Xfforts, Descentes à aller lo consulter de 9 h. à 3 h . à :

adresser toutes boîtee ou fouilles usagées de papier oudulé pour emballage de colis.

Nous continuerons la semaine pro-chaine, la liste de rio:i donateurs et sous-cripteurs.

A VIS. — Le sous-comité de iéparti-rion du sucre a l 'honneur de prévenir les épiciers détaillants des arrondisse-ment .i do Quimpor et do Quimperié qu'ils devront remett re à la mairie de leur communo, pour lo G mai au plus tard, los bons do sucro qu' i ls auron t recueillis en avril, faute do quoi, ils ne pourront participer la prochaino ré-parti t ion.

Q l ' i l l l ' E U , dimancho, 29 avril, liôtol de i 'Epée.

•';•..;•;!.-.S VÇKTIHF.RE8 AMATOMIÇL'tS I vu,-» REIrM

• f " .<» UATRlRE. ÉV&WTftATION • r««*yj»r- «•n-JtUB.gj/̂ eiw^ai, wmyiiao^yiiaCTqa-»'

Foires de la semaine

Lundi, 30 avril. — Lesnoven. Mardi, 1" mai.— Arzano, Cléden-Poher,

Kerfeunteun, Laz, Locronan, Saint-Pierre' QuiIliif?non, Saint-Thégonnec.

Mercredi, 2.— Daoulas, Lannilis, Qaim por. Lo Relecq (en Plounéour-Ménez).

Jeudi, 3. — Chitteaulin, La Roche-Mau-riee, Le lraou, Mespaul, Plouri'n, Ploudal mézeau, Pont-Croix, Pont-l'Abbô, Scaôr.

Vendredi, 4 i<ai), Roseanvol.

Samedi, 5. — Ploucscat, Le Saint-Renan.

Pouldaviit (en Poulder-

Ponthou,

C l D ï M P E R PROMOTION. — Nous apprenons

avec le plus grand plaisir la nominat ion au grâce ce capit ino du lieutenant Eve. Armand, du 219' régiment d ' in fan-terie.

Le capitaine Eve était adjudan(»chef au US - de ligne à la mobilisation.

Il a rapidement conquis ses 1 e r , 2° et ¡1° galons d 'or par sa gvaedo bravoure et sa bollo conduite au front . Affacté dès lo début dos hostilités au 318- régi mont d ' infanterio, il a participé à tous les violonis combats livrés par co régi-ment avec la plus grande vaillance ot un remarquable esprit de décision.

Nos plus vives félicitations au nouveau capitaine pour cette promotion bien méritée.

1.E GUINER FRANÇOIS. — Nous avons annoncé dans notre numéro du 13 avril la mort de l 'aspirant Lo Guiner.

Voici ses états do sorvico : Lo 26 janvier 1915 à l 'âge do 1G ans,

se glissa en civil dans un train militaire qui amenai t do Quimper au front un dé tachament du 118e régiment d ' infanter ie

Accueilli à la 6* compagnie du 118" régiment d ' infanter ie à la Boisselle, le général do Csstelnau lui fit coudre bien-tôt les galons do 1 e r soldat. Il combatti t comme volontaire dans les rangs de la 6* compagn ie d u 118" jusqu 'à avoir at teint l'ùgo do l 'engagement régulier ; signa son engagement au f ront lo 20 mai 1915 fut lo même jour nommé caporal à la 6e

compagnie du 118" : « Soldat irréproclia-« blo, discipliné, plein do bravoure et « d 'en ta in , toujours volontaire pour les « mii-sions périlleuses ». Fu t 2 fois pro posé pour des citations.

Fut blessé à son poste devant Tahure "n septembre 1915, quelques jours avant l 'a t taque.

Promu aspirant au 118*, versé à la 2* compagnie do mitrailleurs, fut cité à l 'or dro du jour du 118e on ces termes :

« Lo Guiner François , aspirant , blessé en Champagne. A toujours été digne de tons les éloges, s 'est particulière meut distingué devant Verdun pendant la périodo du 29 octobre au 5 novem bro 1916. » Il tomba devant le 7 avril 1917.

Cerné par los Allemands il refusa do se rendre, abat t i t da sa main plusieurs ennemis et succomba sous le nombre.

Ëxaineu du cerlilicul d eludes primaires en l M

n a t e s e t l i e u x î l e s e x a m e n « ,

29 mai. — Pont- l 'Abbé, garçons des écoles du canton ; 30 mai, Pont-1 Abbé, filles do» écolo» du canton ; 4 juin Pont-Croix, garçons do» écolo» du can-ton ; 5 juin, Pont-Croix, filles de» écoles uu can ton ; 15 ju in , Douaruonez, gat çoti» de» écolo» du canton ; 16 juin Uouar.'ienez, lille» des ocoio» du canton 18 juiii, Fouosuaot , g'irçon» ot fille» das («Oie» du canton ; 20 juin, Piogastol-

.Sauit-Gormaiii, garçons ot fiiloi do.i )OOiu.i du canton ; 25 juin, Quimpor,

garçons e» lilies des écolo» rurales du •.union ; <i juillet, Quiinper, garçons des

ecoie» du la ville ; 6 juillet , Quimper,

I tillna de« écoles de ia villo.

LE DETECTIVE ET L'HOMME POLITIQUE. — M. Béard du Désert, ancien officier de marine, chevalier de la Légion d ' honneur , réclamait hier, devant la première chambre, à un dé-tective privé, le remboursement d 'une somme do 1.000 fr, vorséeà celui-ci dans le but d 'obtenir des renseignements spé-ciaux ot confidentiels sur un concurrent politique se présentant ea mémo temps quo lui, Béard du Dnzert, aux élections législatives do 1914, dans le Finistère.

Après p'nidoiries do M " Bœuf et Ed-mond Monnot , le tribunal, présidé par M. Ancalle, :i rendu un jugement conte-nan t est at tendu :

...Attendu que semblable convention qui avait ponr objet des recherches dans la vie privée d'un concurrent politique et co pour orienter n u campagne électorale est abso-lument illicite et r e saurait avoir aucun ef-fet : qu'en conséquence Béard du Dézert n'a aucun dreit pour so fairo restituer la somme qu'il a bénévolement versée au dé-tective...

M. Béard du Dézert a été, en consé-quence, débouté de sa demande .

ŒUVRE DU PAQUET DU PRI-SONNIER (Musée départemental). — Ls Comité de 1'« Œuvro du Paquet du Prisonnier », ranouvello ses remercie-ments les plus chaleureux aux personnes généreuses qui, par leurs mensualités et leur» dons réguliers, lui pormuttont de continuer à sustenter les malheureux prisonniers. Eu effet, à mesure quo la guerre so prolonge, leur situation devient do plu» en plu» précaire ; la nourri ture qui leur est donnée é tant do plus on plus insuffisanto et immatigoublo et leurs sot;finançait morale» plus intolé rables. C'oat donc un dovoir str ict do patriotisme ot d 'humani té pour chacun que de contr ibuer , solon ses moyens, à améliorer lo sort des infortunés tombés entre les mains 'ennemies.

Grdce é la générosité publique, lo Comité a pu expédier, pondant le tri mestvo dernier : 6 28't coii» do vivres et {<12 colis do vêtements. C'est beaucoup mai» il voudrait, faire davantage ; les prisonnier» sont si malheureux ! Il ne faut p.'H oublier quo les denréos envoyées eii t iet 'onneiit louis forces physiquos ot our sont également un précieux récon oit moral, un témoignage tangible de '»Ifoetion do la Môr.i-Patrie.

A VIS — En rui ;on do la pénurio du papior, lo Comité serait reconnaissant u toutes les personnes qui, s ' iu léressunt aux prisonniers , voudraient bion lui

ETA T- CIVIL DU 10 A U25 A VRIL 1917. — Naissance» : Anna Lo Guern, ruo des Boucheries, 24 ; Edmond Bleu-zen, coteau du Frugy ; Madeleine Ilélou, rue de la Mairie, 5 .

83 naissances en 1917, 30 mariages.

Décès : Yves Suignard, 40 ans, culti-vateur, rue de l'IIospico ; Germaine Joncour , 9 mois, rue Neuve, 23 ; Louis Le Reste, 34 ans, soldat au 112' régi-ment d'artillorio lourde, époux do Ran nou, hôpital mixte ; Yves Nédollec, 63 ans, journalior, époux de Scornet, rue do l 'IIospico ; Jean Coroller, 55 ans, cultivateur, époux de Le Roux, ruo de l'Hospice ; Georges Vuillofroy de Silly, G5 ans, s. p., veuf do Pagar t d 'Herman-sar t , venelle do Kergos ; Marie Le Berre, 10 ans, rue do la Providence, 24 ; Anne Primot, 73 ans , journalière, veuve de Tanguy, ruo Locronan , 4 ; Jean Cozic, 20 ans, soldat au 65- d ' infanter ie , céli-bataire, hôpital mixte ; Alexandre Gour-meien, 67 ans , tailleur de pierres, époux de Le Cornee, rue du Sallé, G ; Marie S téphan, 66 ans, ménagère, veuvo de Palud, ruo Yan d 'Argent , 9 ; Marie Raunou, 16 ans, ruo do la Providence, 31 ; Maria Six, 10 mois, rue do la Pro-vidence, 51 ; Yves Lagadec, 31 ans, menuisier , célibataire, ruo de l 'IIospice ; Edouard Phéiep, 37 ans, u. p., céliba-taire, rue da l 'IIospico ; Victor Le Gtiil-loux,35 ans , retrai té do la marine, céli-bataire, rue de l 'Hospice.

248 décès en 1917, dont 136 aux hôpitaux.

Publications de mariages. Jean Hémory, journalior et Marie

Dalidec, journal ière, domiciliés àQuim-p e r ;

Jean-Louis Bernard, garçon de bureau à la Préfecture, et Marguerite Béréhouc, cuisinière, domiciliés à Quimper ;

Pierre Suiguin, a justeur , domicilié à Scaër et Anne Bonjour , femmo de chambre , domiciliée à Ergué-Gabéric ot résidant à Quimper.

SOCIÉTÉ DES CANOTS AUTO-MOBILES BRETONS. — Excursion à Bénodot. Dimancha 29 Avril 1917, départ de Quimpor, à 9 heures (cale du Cap-Horn) ; départ da Bénodet , à 18 h. 30 (heures légales).

Prix des places : l r* classe, simple, 2 fr. ; aller et retour, 3 fr . ; 2' classe, simple, 1 fr . 25 ; aller et retour , 2 fr .

NOTA. — La Société se réserve le droit de supprimer lo départ dans le cas où lo nombre do passagers ne serait pas suffisant ou de remorquage.

PHARMACIE DE SERVICE. — Dimancho 27 avril, M. Lo Roux, ruo Keréon.

Flomelia Citation. — M. Le Bourhia, maréchal

des logis au 1" cuirassiers, a été l'objet de la citation suivanto à l'ordre do la division : « Chef d'escouade d'un courage et d'un sang-froid à toute épreuve ; a exécuté avec intelligence des reconnaissances aux abords immédiats des ouvrages ennemis en vue d'un coup de main projeté pendant son séjour aux tranchées ilu 4 janvier au 2 février dernier. A soutenu énergiquemeni trois engagements à la grenade au conrs de ees opérations. » Co vaillant sous-officier, déjà cité à l'ordre, est un ancien papille de l'Orphelinat agricole et horticole de Ker-bernès.

Douarnenez Pour les Réfugiés. — Douarnenez, 18

avril 1917. Monsieur et cher Concitoyen,

M. Lesage, commissaire do police, vous a communiqué un télégramme do M. Préfet faisant appel à notre concours pour l'installation de nos malheureux compa triotes réfugiés à Douarnenez, et devant arriver sous peu.

Nul doute que nous no répondions tou: avec empressement.

J'ai pensé qu'en dehors des quelques ob jets de literie, ustensiles de ménage, etc etc... que nous pourrons mettre gracieuse mont à leur disposition, notre concours pourrait être plus large.

M. le Sénateur-Maire a approuvé le pro jet d'une souscription.

P l u s i e u r s d o n o u a s e s o n t d é j à fa i t i n s crire pour une souscription personnelle de 100 fr.

Je suis à votre entière disposition ponr recevoir vos souscriptions et vous prierais d'adresser à M. lo Commissaire, do police la Mairie, les envois gracieux de conserves que vous voudriez faire.

Veuillez agréer, Monsieur et eher Conei toyen, l'assurance de ma considération dis tinguée.

Signé : Le Commissaire de police L'HULLIER, chargé du Service des

Réfugiés, Signé : LESAGE.

Le Sénateur-Maire, Signé : L. de PENAN ROS.

Souscription au profit des Réfugiés devant arriver à Douarnenez.— M. L'Hul lier-P nnsinen, usinier, vont de verser M. le Maire de Douarnenez une somme d 1.630 fr. pour les souscriptions au profil des Réfugiés devant arriver ton» peu Douarnenez.

MM. do Peuanros, Louis, 100 fr.; Beziers et Ciu, 100 fr. ; Carnaud et Cie, 100 fr. Chancerelle, R. et R., 100 fr. ; Chancerelle, Auguste, 100 fr. ; Chaneereiie, Charles, 100 fr. ¡ Chancerelle, Joseph. 100 fr. ; Deléclnse, E., 100 fr. ; Jaeq, Eugôtio. 100 fr. ; Le Gall, Alexis, 30fr. ; L'Huilier Pennamen, 10C fr. ; Parmentier, 100 fr. : de Ponanroa, X..., 100 fr . ; Pichery, 100 fr. ; Poriel, 100 fr. ; Société Métallurgique, 100 fr. ; D.-indicollo et Gaudin, 100 fr. — Total : 1.030 fr.

Nous apprenons d'autre part que la Coo-pérative des marins pécheur» « L'Abeille » a fuit un don on espèces de 300 fr.

D'autres souscriptions vont suivre, l ' r é l t o u l

Glorieuse citation. — Nous apprenons avec le plus grand plsisir que le capitaine E. Nicolas, du 10* régiment d'ir.fanterie,avant lu mobilisation directeur de l'Ecole de pécho de Concarnean, blessé pour la 4- fois, vient de nouveau d'être cité en ces termes : i< Chargé do la direction de l'attaquo à la grenade do deux tranchées allemandes, a réussi pendant trois jours de lutte pied à pied (30, 31 mars et l " avril) à progresser de deux kilomètres. Blessé légèrement et

C'EST LA FAUTE DES PARENTS s»il y a a u t a n t

D ' I F A N T S INFIRMES 4 ESTROPIÉS Si la famille veut se donner la peine de les surveil ler atteôtive-

ment à par t i r d e 2 ans 1/2 ou 3 ans, je garant is que 90 su r 100 n'au-ront aucune infirmité. Il ne suffît souvent que d 'un pet i t appareil posé à temps, pour remet t re en place des omoplates saillantes, un dos rond, un déhanchement naissant, une gibbosité (bosse), une claudication, une déviation de la colonne vertébrale, etc. , e tc . . .

Les guérisons obtenues à Quimper et aux environs sont nombreu-ses et avec autorisat ion j e les indiquerai .

La moyenne de 9 0 pour ÎOO n'est pas exagérée.

G. PEPIN, Bandagiste-Orthopédiste

16, ru . Keréon — QUIfflpER

sonfïrant d'un début de gelure aux pieds, a, malgré ses souffrances, conservé son com-mandement. A gardé le terrain conqois malgré les contre-attaques réitérées de l'adversaire. »

Nos plus vives félicitations.

A u d l e r n e A la suite d'une démarche faite avec M.

Fenonx, sénateur, au Ministère de la guerre, M. le Bail a reçu la lettre suivante :

Paris, le 16 avril 1917. Monsieur le Député et cher Collègue,

Vous avez bien voulu me demander s'il «erait possible de rétablir à Audierne (Fi-nistère), un centre d'instruction militaire et d'y installer une unité de la classe 1918.

J'ai l'honneur de vous faire connaître qu'après une étude sur place de M. le Géné ral Inspecteur général de l'Instruction de l'infanterie, le maintien dn Centre d'Audier-ne n'a pas été jngé possible.

Le départ des récupérés des classes 1913 à 1917 pour les bataillons d'instruction des Armées et la diminution des effectifs des dépôts qui en est la conséquence ont amené à regrouper les unités présentes dans un nombre très re»treint de Centres d'instruc-tion en ne conservant que ceux absolument nécessaires par rapport aux effectifs, et les mieux organisés au point de vue de l'ins-truction.

Ce sont ces raisons qui ont fait évacuer le centre d'Audierne.

D'autre part, l'utilisation de ee Centre pour les jennes soldats de la classe 18 n'a pu être envisagée.

En effet, l'installation de ce contingent doit avoir lieu dans les meilleures condi-tions d'hygiène et de confort, et de ce fait, a été prévu dans les essornes.

Par ailleurs, l'envoi ultérieur de ce contin-gent dans des centres d'instruction n'est envisagé que pour un certain nomhre de dépôts do la région, les moins favorisés au point do vue des moyens d'instruction : deux centres, Lesneven et Blain-Nort, suffiront k grouper les unités de ces dépôts.

Je vous exprime mes regrets de me trou-ver, dans ces conditions, empêché de répon-dre au désir dont TOUS avez bien voulu me faire part.

Agréez, Monsieur le Député et cher Col-lègue, l'assurance de ma hante considéra-tion. .

Le Ministre, de la Guerre Ponr le Ministre et par son ordre

Le Chef-Adjoint du Cahinet chargé de la Direction des Services

civils E. BONIFACE.

La même lettre a été reçue par M. Fe-noux, sénateur.

• i • . . . On nous écrit pour nous donner quel-

ques détails sur le torpillage du 1" avril

Le dimanche 1" avril six ou sept bateaux , Eortirent le matin pour lever

lears filets à raies qui se trouvaient dehors epuis six jours, dans les parages sud ou sud-est du . Trois des ba-teaux se trouvaient dans un groupe. A un certain moment, les équipages de ces ba-teaux virent un sloop faisant cap sur eux et sans se douter de rien continuaient de lever leurs filets. Ce sloop n'était autre chose qu'un sous-marin déguisé. A une certaine distance, le patron du bateau échappé au sinistre s'aperçut que c'était un bateau suspect et coupa ses filets et hissa toute sa voilure malgré une rafale de vent qui vint à ce moment. Voyant que ce dernier fuyait devant lui, le monstre tira trois coups de canon sur lui, mais ne l'attei gnit pas et lâcha ce dernier pour tirer sur les deux autres qui avaient aussi coupé leurs filets et hissé leurs misaines ; mais avant qu'ils aient eu le temps de fuir, ils étaient criblés de quinze k seize coups de canon et dont voiles, mats et bateaux vo-laient en éclats et les équipages plongés dans l'abîme. Les bateaux sinistrés sont les suivants :

pansement, réoccuper sa place dans la tranchée violemment bombardée. A été de nouveau grièvement blessé dans la soirée par une bombe de minenwerfer. Rapporté sur un brancard, a «lit k son chef de batail-lon : « J'ai voulu faire mon devoir et je regrette de quitter mes camarades. M Avait déjà été blessé et évacué le 18 septembre 1914.

Signé : JOFFRE. Paquet du Prisonnier. — Le Paquet

Prisonnier a reçu dn M. Caoudal, percep-teur, la somme de 286 fr. 75, se répartissant comme suit : Mensualités recueillies par : Mme Verdier, Plogastel, 25 fr. ; M. Gora-¿uer, Plovan, 28 fr. ; Mme Kerloch, Plo-zêvet, 10 fr. ; Mme Jézéquel, Pouldreuzic, 28 fr.. Dons des bénéficiaires des allocations militaires : Plogastel, 55 fr. 55 ; Gourlizon, 6 fr. 25 ; Landudec, 10 fr. 90 ; Peumerit, 19 fr. 25 ; Plonéis, 7 fr. 95 ; Plovan, 16 fr. 70,'î Plozévet, 22 fr. 65 ; Pouldreuzic, 33 fr. 56. au bureau du percepteur, 5 fr. 10 ; montant des versements à ce jour, 7.391 fr. 10.

Remerciements aux dévoué* collabora-teurs et donateurs.

P l o v a n Citation à l'ordre du Corps d'armée,

— Jouin Emile, soas-lieatenant comman-dant la 21« compagnie du 265*.

« Officier modèle, extrêmement conscien-cieux et très brave, investi provisoirement du commandement de sa compagnie, a mené très brillamment l'attaque du 3 avril 1917, s'est emparé de positions solidement tenue* par l'ennemi et ayant un moment dépassé 1e régiment voisin, a enlevé, ponr couvrir son flanc, un village défendu par de* feux de mitrailleuses, a continué ensuite à pro-gresser.

« Le général commandant 1« "" corps d'armée

« Signé : ». Monsieur Joum, instituteur à Plovan

avant la guerre, est depuis longtemps titu-laire de la croix de guerre à laquelle il con-tinue A ajouter étoiles et palmes. Toute* no* sincères et chaudes félicitations à ce digne officier.

Le 1" bateau avait onze hommes d'équipage, le second neuf ; treize pères de famille et sept jeunes gens de 15 i 18 ans.

Il y aurait de ce conp 63 orphelins. Les bateaux de l'autre groupe qui se trou-

vaient à quelques milles plus à l'eut avaient bien entendu les détonations mais ne virent rien. Ces derniers ont fait pêche énorme un, avait pris ce jour dans une seule levée pour 1.200 fr. de poissons dans ses filets à raies.

C'est une perte considérable que les ba-teaux ne hasardent plus de faire cette pêche ni même aucune. Les bateaux, en grande partie sont désarmés.

Enfin, ayons toujours du courage, car bien sûr on les aura ces bandits.

Lo bateau échappé au sinistre est

P o n t . l ' A b b é

Vol. — Le 22 courant, les nommés Hecri Mazo, àgtS do 30 ana, poseur, et Corentin Strullu, 35 uns, chef d'équipe, tous deux à la Compagnie des chemins de fer Armort cains et demeurant à Plozévet, étaient aperçus vers midi, brisant les scellés d'un wagon qui stationnait à la gare de Pont-l'Abbé. Ils ont ensuite ouvert la porte et pendant que l'un d'eux faisait le guet, son compagnon pénétrait daus le wagon ; le deuxième y entra anssi quelques instante après.

Il a été constaté qu'une caisse renfermant deB boites de sardines avait été brisée ; 24 boites avaient été enlevées./

Ces individus ont été arrêtés peu après t conduits devant M. le Procureur do la

République qui lea a fait écroucr.

I l o T u d y

La sardine ! — Quatre 1 itesux ont péché de la sardine dans la baie rie Cor.carneau.

L'nn en a pris 900 ; deux autres 500 nar-dines vendues à raison de 180 fr. lo mille.

P l o K « i H t e l * ë t > G e r n i a i n

Un brave- — C'est Y-es Lxmy, de Plo-gaatel-St-Germaiu, soldat de 2' classe au

• d'infanterie, médaillé militaire : (( A toujours fait preuve d'uno bravoure

remarquable. Blesué séiieusemont le 28 février au matin par un éclat d'obus, a re-fusé de se laisser évacuer et a été, après

CHATEACLIN U l n é a u l t

Œuvres de guerre. — Une somme de 98 francs a été adressée i l'oeuvre des Orphelins de la Guerre et une autre d* 95 francs à l'œuvre du Paquet du Prison-nier de l'arrondissement de Chàteaulin. Ces sommes sont le produit de collecte* faites à la mairie lor* dn paiement de* allocations.

Citation. — M. Jean Argel, soldat bran-cardier au 19' d'infanterie, a été l'objet de* deux citations suivantes : 1" Ordre de la -14* brigade : « A donné, dans le cours de ces dernières journées, le plus bel exemple du magnifique esprit de sacrifice dont il est animé depuis le début de la campagne, sous les bombardements les plus violents, dans les endroits le3 plus périlleux, sup-pléant spontanément anxautres brancardiers blessés, se portant au secours de tous ses camarades blessés » 2° ordre du régiment : <c Depuis 18 mois sur le front ; homme da devoir et de dévouement ; s'est montré aussi excellent brancardier que brave soldat, après avoir soutenu et conduit son chef de service grièvement blessé jusqu'à un poste d'évacuation de Verdun, est im-médiatement revenu en première ligne aider à la relève des blessés en terrain dé-couvert et sous nn bombardement de* p l u violents. ))

S a l n t - T h o U

Citation. — Nous somme* heureux de donner le texte de la citation dont M. Jean Dréau, expert à Leurmellec, sergent an 262« de ligne, a été l'objet :

u Gradé, brave et courageux, blessé k la tête de son unité k la charge pour la con-quête d'une tranchée ennemie. »

Le sergent Dréan est le fils de notre ami M. Dréau, maire de la commune.

MCRLAIX R o s e o f l

Médaille militaire. — M. Jean-Maris Chapalain, sergent à la compagnie du 48' régiment d'infanterie, vient d'être dé* coré de la médaille militaire. Il a été l'objet de la citation suivanto :

« Sous-officier brave et plein d'entrain. Déjà cité à l'ordre, a été blessé grièvement le 12 août 1916, en conduisant sa demi-sec* tion à l'assaut, amputé d'une cuisse. »

Au front depuis le début de la campagne, d'un sang-froid et d'un courage remarqua-bles, M. Chapalain s'est particulièrement fait remarquer le 4 octobre 1914, les 9 mai, 8 et 9 septembre 1915 et du 1" au 8 juin 1918. y» ft-p——————1^—B^M^M

Etude de M« GAOUYER, notaire à Pont-l'Abb'é.

VENTE MOBILIERE Lundi prochain, à 1 heure, au

Pouldon, en Combrit, chez la Veuve Stéphan, on vendra :

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