lequellec

2

Ramatuelle en terrasseUmpteen purple chrysanthemums fights Springfield. Five progressive tickets noisily untangles one railer. Batman telephoned umpteen lampstands, because five cats ran AWAY. IRASCIBLE AAAY. IRASCIBLE AAAY. IRASCIBLE AAAY. IRAS

Rubrique

Faux texte. Artisan du Var de l’année 1995, titredécerné par Nice Matin, la Guilde regard versl’horizon perçu comme plénitude. Un autre pri-vilégie les silhouettes discrètement ajourées,

transparentes, qui se font oublier tant elles semblentévidentes. La troisième variante conserve pour l’accen-tuer la densité des volumes, leur compacité voire leurmonumentalité, comme en rupture, masquant arbi-trairement la vue pour mieux la révéler. Cette dyna-

mique des formes suscepti-bles d’évoluer avec le tempsintègre la texture des écorces,les jeux de lumière dans lesfrondaisons et la palette decouleurs des saisons. Biensûr, obtenir une forme pré-cise peut prendre quelquesannées avant de donner l’im-pression d’être là depuis desdécennies, mais, au jardin,c’est le lot de toutes les tech-niques. Parfois, l’élémentminéral mis en valeur se

dresse, seul témoin d’une éternité improbable. Dans letraitement des massifs, Marc adopte le principe des «volumes en accord «, une approche en douceur où leconcept de fluidité prend tout son sens. Les dômes d’es-sences méditerranéennes ciselés se fondent et s’entrela-cent dans un moutonnement végétal où les tonalitésgrises et vif-argent rivalisent avec la patine des rochesaffleurantes. Çà et là, des gauras, des stachis laineux etdes graminées prennent de la hauteur pour aérer l’en-semble. Le jardin, comme toute des artisans et la cham-

bre de commerce du Var, Marc Nucera est d’abord le disciple de Nicole de Vesian, son remarquable jardin, Dans le Luberon, perdure grâce à lui - etd’Alain Idoux, célèbre pour ses créations paysagères. Les espaces réhab seilités par Dominique et Bruno Lafourcade doivent aussi beaucoup à 290

6

bre de commerce du Var, Marc Nucera est d’abord ledisciple de Nicole de Vesian, son remarquable jardin,Dans le Luberon, perdure grâce à lui - et d’Alain Idoux,célèbre pour ses créations paysagères. Les espacesréhabilités par Dominique et Bruno Lafourcade doi-vent aussi beaucoup à Marc Nucera et Christine Ruiz-Picasso ne tarit pas d’éloges sur ses sculptures vivantes.S’il se réfère à Brancusi ou à Bacon pour leursrecherches sur la forme, c’est ChristianTortu, qu’il ren-contre lorsque ce dernier rachète la maison familiale,qui lui insuffle la passion des arbres travaillés. Unevocation qui ne se démentira plus, au point de générerune magnifique collection d’arbres en pots exposés parMichel Biehn et qui révèlent le réseau des branches,interprétant le feuillage en nuages soigneusementarrondis. Un art bien différent de la topiaire qui réduitle plus souvent l’arbre à un support, invisible ou insi-


gnifiant. Ces créations ornent les jardins secrets deMarc Nucera, au sud-ouest d’Avignoneses de rechercheoù, avec d’autres plasticiens, il donne libre cours à songénie inventif. Se trouver, dit-il, pour exprimer dans legénie des massifs une esthétique en résonance à lacohérence biologique du végétal et à l’apparenteimmuabilité du paysage alentour dans lequel ses arbresvivent et meurent. Le hasard intervient cependant,lorsque ce chercheur invétéré puise son inspirationdans la rencontre avec des pierres ou de vieux objets enmétal rouillé qu’il combine avec le végétal en minis-cènes. De lourdes pierres, des mégalithes, veillent surles œuvres expérimentales D’amis artistes. Cettealliance entre minéral et végétal s’exprime aussi dansdes créations de plus grande envergure. «Taille paysa-gère», c’est le terme choisi par le maître élagueur pourdéfinir cet art qui consiste à conserver l’identité du sujettout en le façonnant « en écho « à la nature environ-nante, suivant une ligne imaginaire qui, d’une forme àl’autre, révèle le caractère du site et assure la liaison si


9

10

aléatoire entre jardin et paysage. Dans une plantationtrès arborée, 3500 signes. Marc jongle avec trois styles.L’un, fluide, aérien, guide le composition plastique,rend alors sensibles contrastes ou affinités de formes etmatières dans un équilibre audacieux qui assure etdéfinit la proportion. Les arbres présents sur le site sontmis en forme, prenant leur essor, toutes voiles dehors,magnifiés par leur structure révélée. Pas de lignes ou deperspectives arrêtées, sinon lorsque le massif est adosséà un bosquet naturel, par unmasque-haie dont Marcaccentue la puissance pourcréer un événement quirelance l’intérêt visuel. Aunombre des essences qui seprêtent à une taille de grandeenvergure, on compte lechêne, l’amandier, l’olivier, lepin, le genévrier et le platane.Et, bien sûr, le figuier qui,ennifiés par leur structurerévélée. Pas de lignes ou deperspectives arrêtées, sinonlorsque le massif est adossé à un bosquet naturel, parun masque-haie dont Marc accentue la puissance pourcréer un événement qui relance l’intérêt visuel. Aunombre des essences qui se prêtent à une taille degrande envergure, on compte le chêne, l’amandier,l’olivier, le pin, le genévrier et le platane. Et, bien sûr, lefiguier qui, en cépée, dévoile sa ramure vigoureuse avecgrâce et noblesse tout en restant assez bas pour faciliterla cueillette. Un travail préparatoire est effectué sur leterrain, aux différentes saisen cépée, dévoile sa4800


lequellec

Documents