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A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements > .. 34 fr. DE as. m* BaMc. 28 TéWpbone S-OS - Ch. P. 45-83 - RenncN. » ^ S LES I F £ T K » DE L.i% MEMAIXK SOi .ElU Itvti euiiebti D Scxa^ésiiiie. Livre Le G»,l, p. 1:!!). LIT. t'Kuaa. i>. 2;8 .02 8. Cyrille, docteur, sic Scliolasiii|uo, V. N.-D. (le Lourdes. 7 FoiidaieunServllos. Férli!. De lii Vierge Quin lUa^i'Sline. Livre Lo Uull, p. U > LivreUttueB. o .'i)4-,'GS. «VJM* 7 13 10 7 U 16 5 ;>i 7 M 17 1 7 8 17 7 7 17 •i! 7 0 17 li! 1 :i 17 "! 7 1 17 Oj m ÎRKNGE I LE CREDIT NATIONAL émet un prunt à lots de S milliards, à ) p. 100, amortissable en 50 ans. ns de 10.000 fr. et de 2.000 fr. 1 L'amiral Decoux, haut-commis- re dans le Pacifique, gouverneur jié- al de rindochine. a reçu la décora- .1 de l'Ordre nippon du Soleil-Le- nt, pour les services rendus au.x re- ions nippones-indochinoises. I Tous les sous-produits de la pèche .ritime (loies, œufs, laitances, peau.\, ùlles, cotiuilies, boyaux, etc.) doivent e conservés par les pécheurs, arma- irs, mareyeurs, conserveurs, pour en .;r huile, vitamines, chaussures, sacs, Tients, farines, etc... i Toute fabrication de gazogènes à irbon de bois est interdite. I Un Commissariat général est ins- lé pour le ramassage des métaux 1 ferreux. I L'Académie des Sciences élit se- :taire perpétuel M. de Broglie. I L'Etat rachètera au prix déclaré us 10 pour cent) les propriétés ven- M au-dessous de leur valeur. En gé-. •al il les remettra en vente, par en- tres publiques. ilil lOORiiiEli de l'Eglise MALAISIE. — Tous les aérodromes malais sont aux mains des .laponais. — Aux îles Marshall un croiseur améri- cain est incendié . U.R.S.S. — De la Laponie la Cri- mée, succès locaux des troupes axistcs. ET.\TS-UN1S. — Au 30 janvier, les sous-marins allemands avaient coulé on tout 4:5 navires do commerce anglo- saxons et canadiens: 302.000 tonnes brut; en outre, au 2 février, un contre-torpil- leur. LIBYE, — Benghasi est repris par les germano-italiens, dont le chef, général Rommel. est promu colonel-général (gé- néral d'armée), Cyrènc est menacée. Les troupes de r.'Vxe progressent vers le massif d'Akh- dar. Tobrouk et Malte bombardés. LIBYE. — Les Anglais perdent Darée (entre Benghasi et Derna). — Malle, toujours bombardée, BOMBARDEMENTS : anglais sur Munster, allemands sur l'Ecosse, le sud et le sud-est anglais. Palerme et Naples bombardées par les Anglais. EXTREME - ORIENT. Moulmein prise par les Japonais. PACIFIQUE. — Pontianak. capitale de la partie hollandaise de Bornéo, est prise par les Japonaùî. ETATS-UNIS, - Les unités aérien- nes américaines sont rappelées de Chi- ne et do Grande-Bretagne. OUEST, — Un des as de l'aviation britannique, le commander Robert Stanford Tuck. dont l'appareil a été abattu au-dessus des côtes des territoi- res occupés Ji l'Ouest, a été fait prison- nier. K l'ÈTRMiOER 'OITIERS. — S. Exe. Mgr Mesguen les dix cloches de la nouvelle •olsse Sainte-Thérèse, dont l'église a :à son histoire. Bâtie au 19' siècle par Pères de Picpus, elle devint châ- le du Lycée de filles. Mais récem- nt elle dut être démolie pour agran- ' le Lycée. Alors le curé de Sainte- érèse s'entendit avec l'entrepreneur; î lut transportée pierre à pierre sur colline, à 4 km de là, et devint église ,'oiMlale dans la banlieue de Poi- 'rs. VATICAN. Trois canonisations tout feront l'objet de Congrégations vérales cette année: 12 mai, miracles la bienheureuse Jeanne de Valois, '.ne de France, fondatrice des Reli- use» Annonciales, morte en 1S05; — juillet, miracles de la Bienheureuse mçoise-Xavière Cabrini, italienne, datrice des Sœurs Missionnaires du C., morte en 1917, béatifiée en 1938; ,26 juillet, miracles du Bienheureux colas de Flue, ermite suisse mort ' 1487', patron de la Confédération :vétique. — 2 juin, décision sur i'hé- cité des vertus de Catherine Tka- ita, indienne d'Amérique morte en !0. ""MOTU PROPRIO DE PIE XII " l'Œuvre pontificale des Vocations eerdotales. ?our développer chez les fidèles du irlst la volonté de protéger, d'aider ii vocations ecclésiastiques, de prjpa- r sur la dignité et la nécessité du serdoce catholique des idées justes, provoquer les fidèles dans toutes les rties du monde à mettre en commun irs prières et leurs pieux exercices, S. Pie Xn a établi près de la Sa- « Congrégation de» Séminaires l'œu 3 des Vocations sacerdotales, avec titre d'œuvre pontificale, lui accor- it la faculté de s'agréger les œuvres personnes qui en feront la demande en même temps d'étendre à tous XX qui s'inscriront toutes indulgence: laveurs spirituelles concédées ou icéder. L'ETAT LIBRE D'IRLANDE pro- tc.-^le contre lo débarquement d'Améri- cains dans l'Ulster (Irlande du Nord, anglaise) et décrète l'état d'exception. J.\PON. — Un tunnel ous-marin re- liera la Corée, et par elle la Mand- chourie. à Simonési (cote ouest japo- naise». LA BOLIVIE, riche en pétroles et en 'lois, reçoit des Etats-Unis 10 millions de dollars pour développer ses ressour- ces. L'AUSTRALIE décrète la mobilisa- tion générale. Les hommes de plus de <13 ans sont mobili.sés aux usines, CROATIE, — Le royaume rétablit .'on Parlement pour 1942: les députés élus en 1918 au Reichtag et ceux de tS)38 qui faisaient partie de la droite croate de 1918. ITALIE, — Le maréchal Goering a ou dos entretiens à Rome avec le Roi-em- pereur et avec le Duce, Il a inspecté les formations aériennes de Sicile, NORVEGE, — M. Quisling est nommé président du Conseil, sur la demande des ministres sortants. EGYPTE, — Le parlement ayant dés- approuvé la rupture avec la France, le cabinet démissionne. SUD-AMERIQUE. — Les Etats-Unis suppriment leur trafic maritime avec l'Argentine, — Le Brésil, l'Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, l'Equateur, le Pérou rompent avec l'Axe. SUD-AFRIQUE. — On annonce que des lignes téléphoniques et télégraphi- ques ont été coupées par des Boërs, Elles ont été réparées. ORDONNANCE DU 31 JANVIER 1942 concernant les prestations de services et les réquisitions en nature i ' wbKlnrseliflosdliposilaires ! B/Vnion professionnelle de la 1 ét$e de province, considérant les • •fficttltés croissantes de l'approvi- onnement en papier, décide qu'à ter du 1" février 1942, tous les arnaux devront appliquer lu mé- ode de vente à compte ferme - eixt-à-dire sans reprise d'invendus ^Voiu invitons donc nos lecteurs iie faire inscrire dès maintenant "utx le dépositaire ou le vendeur iMtuel,, afin de ne pas s'expo.ier iUre privés de leur journal. Cha li^ dépôt ne recevra que le nom rti d'exempinires correspondant ! sl'^i des acheteurs inscrits. De Verdun aux tout-petitr ——^içi i — Le sci KOiit David (Lucien) du ,bataillun île marche territorial, celui iliii cuiiimanile le Corps franc de voloiitiiircs, qu'est-ce qu'il fait dans le civil'.' — C'est un moine. Un i'arisicii; mais sa l'amillc est moitié de Normandie, moitié de Nantes. Un as. l'oiii- chanter et pour te faire des conférences, je n'en connais pas deux comme lui. Kt puis il sait tout. — Bon. Et pour commander au feu? — A Verdun depuis septembre M. A Fromczcy en 17 surtout, tu aurais dit qu'il était sorti de l'Ecole de Rucirc. Tous les Poilus marchaient de bon cœur, avec lui. Ainsi devisaient, ou à peu pri-s, des compagnons de misère sur les Ilauts- de-Mcusc. Une blessure grave en Argonnc, des stages ù droite et à gauche, des conférences aux hommes et aux ofiiciers et au grand public dont le moral flé- chit, encore des combats, et en lit le totiil fait trois citations, croix de guerre et Légion d'honneur... Alors le II. I*. dom Lucien David rentre dans son monas- tère, à Conques dans l'Ardcnne belge: en 1!)01, n'est-ce pas, il avait fallu émi- gi er !.., Mais pratiquement le retour en France s'imposait. L'abbaye de Saint-Wan- drille, où le Fere était entre à Zi ans, licencié es-lettres et sergent de réserve, n'était pas libre. Nomme prieur par son grand Abbé le R, P. dom Pothier, le K. P. David fut chargé de trouver une demeure qui pût s'aménager en monas- tère. Cinq échecs, pour bien commencer. Puis le Petit-Séminaire de Reray, en Isère, est acquis; et bientôt rétrocédé au diocèse de Grenoble parce que Salnt- Wandrille, près de Rouen fait retour à l'Ordre de saint Benoit. En 1931, c'est la fln de 'l'exil. Les moines rentrent... tandis que dom David fait une tournée triomphale de Conférences en Amérique, Oui, le maître de chœur de l'Abbaye n'a pas joui à l'excès de la solitude laborieuse et sainte, dans la vie religieuse! Secrétaire de dom Pothier, prési- dent de la Commission Pontificale du chant grégorien, il passe dix années ù Rome (1902-1913) jusqu'à l'achèvement du « Graduel » et de I' « Antiphn- nalre ». Après la guerre, il reprend sa vie criante de missionnaire du Chant d'Eglise et de la Liturgie, Conférences, leçons et auditions en France et en Bel- gique, en Italie et en Angleterre, en Amérique, en Suisse; Congrès et Semaines liturgiques, Journées et Triduums grégoriens; direction du chant liturgique dans des Congres eucharistiques internationaux; collaboration aux grandes Revues spécialisées de France, d'Italie, de Belgique, publication de volumes d'histoire religieuse... de grandes œuvres et un grand nom, pour la plus grande gloire de la Louange divine telle que l'Eglise, dans ses cloîtres aimés, la réalise pour son Epoux. Mais ces grandeurs, vous le pensez bien, ne possèdent pas notre moine! Un jour, dans le Midi qui bouge, une Parisienne directrice de Jardins d'en- fants et une Agenaise fervente du plan-chant parlaient, cela va de soi, parlaient enfants et grégorien. Il s'ensuivit que le R. F. dom David fut invité à fournir deux ou trois chants pour les petits. Il les fournit. Ils plurent. Madame Daure/., fondatrice de « La Formation chrétienne des tout-petits » (F.C.T.P., en beau style moderne) ne comprit pas du tout pourquoi l'on s'arrêterait sur l'heureuse voie grégorienne: — « Mon Père, dit-elle, c'est toute-une pochette qu'il nous faut! » La pochette fut livrée, répandue, épuisée. Une deuxième, une troisième... l'édition de l'ensemble s'imposait. Le parfait éditeur, M. de Gigord, publia la brochure illustrée. Les tout-petits, joyeux, tout-à-fait amis, adoptèrent les can- tiques et leur Père: ils étaient insatiables!... Ils demandaient des explications, i:s n'avaient pas peur. Ils comprirent même, sans peine, le mystère de la Tri- rité. Simplement! Alors survint le patriarche du Missel et du Vespéral, dom Gaspard Lcfch- vre, qui conservait toutes ces merveilleuses enfances dans son cœur. — « Vous devriez, dit-il il son frère en saint Benoit, vous devriez faire quelque chose comme cela pour le C.Ttéchismc: cela nous manque. » — « Le catéchisme en cantiques? C'est bien différent et c'est plus difficile! Nous verrons. • C'était tout vu, n'est-ce pas? Voilà pourquoi la deuxième élégante bro- chure est délicieuse, comme la première, et pourquoi- la Messe des Anges la termine: celle que les anges de Bethléem « exécutent » paraît-il, tous les ans i Noël, devant la crèche du Petit Jésus au Paradis: les berger); et les rois m.a- ges alternent avec eux... les tout-petits aussi, sur la pauvre terre ensanglantée. Le R. P. dom David étant un vrai moine, son àme se trouve en accord par- fait avec celles des petits enfants. C'est merveille de lire ses gracieuses canti- lènes, ses mélodies alertes et faciles: l'Ev-angile et le Catéchlsipe, dans une belle et douce langue rythmée, sans alTéterle et sans puérilité, éléyante sans recher- che et sans grandiloquence. Des récits de miracles évangéllques, l'exposé de cer- tains mystères sont des trouvailles parfaites. Dom David est un maître caté- chiste comme il est un maître musicien. Pour la formation chrétienne des petits, ses brochures valent bien de gros volumes!... Prenez et jouissez. René CARDALIAGUET. 1. Celui qui n'accomplira pas des ser vices ou des réquisitions en nature qui lui ont été imposés par le Militaerbe fehlshaber en France ou une autorité désignée par lui, ou qui les accomplira d'une manière à faire échouer ou compromettre le but desdits services ou réquisitions, sera puni de travaux for cés, d'emprisonnement ou d'amende. Une peine d'amende pourra être pro noncée outre une peine de travaux for cés ou d'emprisonnement. 2. Dans les cas graves, la peine de mort pourra être prononcée. Sera frappé des mêmes peines celui qui empêchera d'autres personnes d'ac complir des services ou réquisitions ou qui fera échouer ou compromettre d'une autre manière quelconque les ser vices ou réquisitions imposés à d'autres personnes. 3. La présente ordonnance entre en vigueur dès sa publication. Der Miiitaerbefehlshaber en France. Mre a eo ère (suite cl [in) l.orscitie nous sentons c|ue nous allons nous hii.sscr onlrniiivr à un iiiotivcnienl de violente colère, par exemple sous le coup d'une i)arole i>|) vive ou luêine i.ruiie injure iiiri noti.s ;i été adressée, iioi(s-s;ivons ([lie la iireiiiière chose à faire est de t/iir i/iicr (lu Icmpu, p:ir un inoycii i)re.s- quu inéeaiiiqiie, comme la Iciile ré- citation lie Falphabet, ou du la ta- l)k' (le multiplicalion, ou d'une fa- ble (le La Fontaine, ou, si nos sou- venirs cliissiciues ne sont pas trop rouillé.s, d'une lirude de vers latins, les Kcns très « calés ï, ce qui n'e.st pas mon cas, peuvent aller jusqu'aux vers gt'fcs, — ou, et cela est le meilleur, d'une dizaine de chapelet... Surtout, réciter lente- ment: on ne saurait trop y insister. Du temps ayant été gagné, com- ment remployer ulilemenl, pour remporter sur la colèi'c naissante une victoire définitive? I,e traité de Sénéque, intitule De ira, nous signale de nombreux pro- cédés: on voit que la question ne date pas d'aujourd'luii. .le me con- tenterai d'en rappeler deux, ceux qui me parais-sent les meilleurs. D'abord, essayer de .se mettre lovalement « dans la )eau » de son adviM-saire, essavér ( e bien com- ])ren(lre quels sont les sentiments sous l'empire desquels il nous a adres:;,' les paroles qui ont décli'.i- dans notre Ame un moiivemint (le colère, ne pas l'accuser d'être de mauvaisf foi, sous le seul prétexté que son opinion est dilVérente de la mit If. Neuf fois sur dix, nous ne nous metteurs en colère que parce (pie notre amour-proi)re a été blijsse. Plalon écrivait dans les Loix (\): « l.e i)lus grand des maux pour la masse des liomnves est un defau inné ([ue chacun se iiarKlonne et dont, par suite, on ne cher lie pas •1 se défaire : c'est l'amoiu-prop:'e, (lu'on ii-oiive toul nalurel; mais, fii réalité, lorsqu'il est excessil. il est la cause de toule,s nos failles. » l.'amour-propre nous conduit, une pfnte fatale de notre es- nous imaginer que ce que l)ar prit . Cantilènes et cantiques pour les Petits 2" édition. Notés, 12 fr.: non notés, 5 fr. — . Les Chants du Catéchisme 9 fr.; non notés, 4 fr. — Abbaye Saint-Wandrille, Seine-Inférieure. J||||illllllllllllllllllillllllllillilllilllll!l!)ii;li!ii!i!liillin^ Discours du Fuhrer PBOTECnON DE L'ENFANCE DELAISSEE ET DELINQUANTE Le nouveau conseil d'administration centrale de la société est ainsi composé: président, docteur Lucien LagrifTe; vice- présidents, MM, Le Louédec, maire de Quimperlé, et Le Calloch, président de la section de Brest; secrétaires, MM, Le Corre, de Quimper, et Le Guiner; secrétaire-adjointe, Mme Llébault; tré- sorière, Mme Kerhuol, et tréso- rière-adjointe, Mme Olgiati, de Quim- per; conseillers, MM. Goulaouic, Baley, président de Châteaulin; le président de Morlaix; membres, les trésoriers de Brest. Morlaix et Chûteaulin; MM. Le Bihan, Quimper; Le Guay, Ergué-Ar- mel; Roulland. Concarneau; Mme Pierre Chancerelle, Ste-Marine; MM. Quéin- nec. Manière et docteur Giffo, pré- sident de la Croix-Rouge de Quimper, '(^aroisw Saint-Martin liCS jeunes ouvrières di: la ||)a- roi.sse .Saint-Marlin rwlonneront, dimanche S février, dans la salle du Palronagt; Li:S l'.NFANTS SANS PAIITÎNTS drame en 3 actes Location ii la conciergoric du Pa- tronage. (Berlin, 30 janvier). Le Furher-chancelier Hitler a célé- bré le 9' anniversaire de sa prise de pouvoir. 11 a déclaré notamment : — Nous faisons la guerre pour toute l'Europe. L'Angleterre est le principal responsable des deux guerres: 1914 et 1939. — . L'Angleterre, dit-il, est assoiffée de grandeur: pas nous! » Aussi l'Alle- magne se livélant le seul Etat capable de concurrencer le pouvoir britanni- que, celui-ci a voulu « miner lente- ment le peuple allemand par l'inté- rieur . Il y a réussi grâce • au Juif éternel •: le Furher a vu venir à lui les représentants de 46 partis alle- mands ! On avait jugé impossible son essai de relèvement du peuple allemand, opprimé par les Alliés de 1914-18. « Ce qui fut peut-être décisif pour notre parti a été ceci: N'importe quel esprit faible peut supporter une vic- toire, mais seul le fort supporte les coups du destin. J'ai gardé dans mon cœur ce qu'a dit un grand philosophe allemand: un coup qui ne tuera pas tm homme fort, lui donne davantage de force. » Les diplomates étrangers ne com- prirent pas la force du national-socia- lisme. On accorda au Reich une place à la S. D. N., mais aucun droit: les chômeurs furent 7 millions, les finan- ces eurent un déficit énorme, les com- munes furent endettées, les paysans ruinés. Alors « j'ai osé et nous avons gagné. » Churchill qui a voulu la guerre « est incapable de créer quel- que chose; ...il n'est capable que de dé- truire. Quant à son acolyte de la Maison-Blanche [Roosevelt].., ce n'est qu'un pauvre idiot. » L'Angleterre a re- fusé les avances du Furher. Elle a attaqué le Reich. Avec le concours de l'Italie, du Japon et des autres alliés de l'Axe, elle sera vaincue, et « cette guerre aboutira ù la destruction de la Juivorie. » Le Fuhrer ajoute: « Je disais: Si déjà la guerre est devenue inévitable j'aime mieux la faire. Non parce que j'ai .soif de gloire, je renonce volontiers à ma gloire. Car, à mes yeux, ce n'est pas là une gloire. Si la Providence me prête vie, la gloire sera un jour dans les œuvres de paix que je pense réa- liser. Mais parce que je crois que si la Providence en a décidé ainsi, je ne puis que la prier de me confier le fardeau de cette lutte. Je le porterai et je ne me déroberai à aucune respon.sabilité, Je sais que ce peuple a confiance en moi. Mais le peuple allemand peut être persuadé d'une chose: aussi longtemps que je vivrai, il n'y aura pas de nou- veau 11)18. Jamais je ne renoncerai • cette idée... ...Je ne parlerai pas beaucoup de la guerre elle-même. L'His-toire a déjà parlé: en 1939, la Pologne a été llqui dée; en 1940, ç'a été le tour de la Nor vège, de la France, de la Hollande et de la Belgique. En 1941, ce furent d'abord les Balkans puis la Russie. Le Furher énumère ensuite les suc- cès du Japon contre les Anglo-Saxons, ceux du Reich et de l'Italie en Lybie. En Russie « l'adversaire a regagné quelques kilomètres, mais il a sacrifié un nombre considérable de soldats, Ce qui était important, c'était de passîr de l'attaque à la défensive: on y est parvenu... Nous avons devant nous un adver- saire qui nous est peut-être supérieur en nombre, mais ail printemps, nous serons à égalité niuriérique avec lui ét nous le battrons à nouveau par les armes. Alors, ce sera à nouveau notre heure. Aujourd'hui, avant toute ;hose, nous avons des alliés. Ce n'est plus l'épo- que de la guerre mondiale. Ce que le Japon réalise en Orient est absolument incalculable. Aucun autre chemin ne nous reste (ïue celui du combat et celui de la victoire. » Les numéros finissant par 9 et 2, ga- gnent 110 fr. Par 42, 500 fr. Par 13, 1.000 fr. Par 581, 5.000 fr. Par 6.283 ou 7.267: 10.000 fr. Par 0,944 ou 9.035: 20,000 fr. Par 62.090, 83.948, 74.436, 42,462 ou 13.698: 40.000 fr. Gagnent 100,000 fr., les n " : 071.985 ,732.152 936.265 862.926 498.383 861.252 725,050 183,711 590.729 578.374 940.058 558.489 120.380 413.432 655.026. Gagnent 500.000 fr. les n»' 243.805, 399,430, 325.686. Gagnent 1 million: 393.329 et 917.460. Le 892.846 gagne 5 millions. La 26' tranche sera tirée à Paris le 11 février. LOTERIE IVATIONALE pru, «I liwuo 1 ..... I - lunis pensons el ce <pie nous < is(ins est l'expression intangible de la Ve- dilé souveraine, de la Vérile avec un V aussi... majuscule que possi ble. ,., Dès lors, nous raisonnons, d m s tincl. et souvent mëiiiv .sans n(,us en apercevoir, de la m:iniere sui- vante: puisque la Vérité sort de no tre bouche auguste toutes les lois que nous daignons 1 o u v r i r , uire opinion qui heurte la mitre ne sau- rait être qu'une manifestation cou- pal)le de l'erreur; or, il est de notre devoir (!« combattre l'erreur; donc, nous avons le droit de nous metlre en colère contre ceux qui osent at- taquer cette Vérité dont nous som- mes les dépositaires infaiilibtes. Quelles illusions, heias! Et quel- les illusions dangereuses! Pourquoi notre adversaire a-t-il une opinion qui contrarie la notre/ Le plus souvent, parce qu il se pla- ce i un point de vue diirerent, et aui peut être tout aussi légitime. E.ssayons donc, en parfaite loyau té, de comprendre ce point de vue de le confronter avec le notre, de peser les raisons qui nous sont op- posées; et noas aurons déjà fait un immense progrès. . Je n'ai pas le temps d'insister siir un second moyen, également très elTicace, de lutter contre la coiere; je me contente de le signaler en quelques mots; il est bien connu de tous nos lecteurs, car il est dans l'Evangile : « Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-lu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Lnisse-moi ôter la paille de ton œil, lorsqu'il y a une poutre dans e tien ? Hypocrite, (Me d abord la poutre de ton œil, et alors tu ver- ras à ôter la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu, VIL 3-5). Si nous avons le courage d ap- pliquer ces règles, nous triomphe- rons, sans trop de peine, de la co- lère, et nous garderons la maîtrise de nous-mêmes dont nous avons plus que jamais besoin. Nous ne serons pas, dans la France d'aujourd'hui, des agents de désunion: notre malheureux pays n'en a pas besoin, BEFFA. L'Enseignememt libre et les Catholiques Une statistique de 1939 établit qu'il c.-cistait, à cette époque, en France, l .')..')00 établissements libres représen-_ tant un effectif de 40.000 maîtres et de 1,200.000 élèves. Ces établissements se répartissent ainsi: 7,759 écoles de filles; 2.7'59 écoles primaires de garçons; 580 collèges de garçons; 370 pensionnats de raies; 2B0 écoles maternelles; 230 or- phelinats de garçons; 370 orphelinats de lilles. En outre, 5 universités (Paris, Lille, Lyon, Angers et Toulouse), 7 écoles normales libres d'instituteurs, 10 écoles d'institutrices et 2 maisons d'études scientifiques, sans parler des séminaires et des noviciats. L'enseigne- ment supérieur compte 1.075 profes- seurs; l'enseignement secondaire, ..lus de 15.000; l'enseignement élémentaire, plus de 34.000. Ces chiffres représentent une puis- sance énorme dans l'évolution intel- lectuelle et spirituelle de la France. D'autre part, ils matérialisent les char- ges que supportent bénévolement des milliers de famille. En effet, l'Enseignement libre ne vit que de la générosité des catholiques. L'Etat, qui, cette année, a consenti mi premier et timide geste de libéralité, 'intervient en aucune manière pour soutenir ces écoles et ces collèges. Il en résulte que les parents dési- reux de faire élever leurs enfants par des maîtres de leur choix doivent imposer des sacrifices supplémentai- res, souvent onéreux. Ils paient, d'une part, leur quote part de l'enseignement public par les impôts qu'ils versent et, "'autre part, ils assument intégrale- ment les charges de l'enseignement libre. On pourrait jusqu'à un certain poi.it justifier cet état de choses si les fa- milles on cause ne se recrutaient que dans des milieux sociaux fortunés. Mais la statistique indique que d'innom- brables pères de famille, dont la situa- tion n'est pas exempte de soucis finan- ciers, accordent leur préférence aux écoles privées. Dans certaines coi. mu- nes même de nos provinces de l'Ouest, en particulier la majorité des enfants uit les cours de l'école libre sans pro- fiter d'aucune subvention, tandis que l'école publique, fréquentée seulement par trois ou quatre enfants de fonc- tionnaires, est largement soutenue par es deniers de l'Etat. Les traitements des professeurs de l'Enseignement libre se ressentent for- ément de cet état de choses; il.s sont, rès inférieurs ' ceux des profeseurs de l'En.'îeignement public. Combien de docteurs ès-sciences ou ès-lettres. en- eignant dans nos collèges, sont moins payés que des instituteurs primaires titulaires du brevet élémentaire!... 11 y a là une situation paradoxale à laquelle la Révolution Nationale, sou- cieuse de véritable équité, doit appor- ter un correctif efficace. N. B. — La loi du 2 novembre qui permet d'accorder de? subventions aux écoles privées vient de recevoir une première application dans le départe- ment de la Seine: un crédit de 15 mil- lions a été inscrit au budget à cet effet pour 1942. —• m Difficulté de loger une iamilie nombreuse Faites de la Publicité PENSlvF, A REURE | dans ''La "Résistance " Il s'est trouvé bien des hommes prêts (I prodiguer non seulement leur argent mais leur vie pour la patrie, et qui ne consentent pas au moindre sacrifie d'amour-propre même pour le .salut public. CicÉnoN, De officiis, L 24. 45.000 OUVRIERS FRANÇAIS daivcnt coi.server leur gaitnc-pam Le grand spécialiste Kula, ingénieur des Arts et Métiers, affirme; « — La natalité et le logement réa- gissent intimement l'un sur l'autre. Les staticiens constatent que la nata- lité est sensiblement plus forte dans les ménages vivant en maison indivi- duelle que dans les ménages vivant en habitation collective. Le meublé, le taudis et le studio sont les formes prolétarienne et bour- geoise de ce tombeau de la natalUé française qu'est le logement insutfi- sant, où les enfants sont insouhaiVa- bles et insouhaités, II faut que nous donnions au moins aux ménages ayant encore le sens fa- milial la possibilité de s'épanouir, que nous donnions à tous les enfants ce minimum qu'iL' n'ont même pas : la place qu'il faut pour vivre et l'air qu'il faut pour ne pas mourir. Et puis, peu à peu, par cette possi- bilité, la réforme morale indispensa- ble, le sens familial renaîtra avec le moyen d'avoir des enfants sans que cela soit héroïsme, témérité ou incon- science. II faut s'y mettre tout de suite, et avec obstination. Le logement, comme la nourriture ou vêtement, c'est une chose qui sei paie. Pour pouvoir la payer, il faut xavailler assez pour avoir des res- sources suffisantes et il faut lui con- sacrer une part suffisante de ces res- sources. Si les Français devaient persister à ne vouloir travailler que 40 heures par semaine et à ne consacrer au loge- ment que 5 à 10 p. 100 de leurs res- sources, il n'y aurait évidemment rien à espérer. Le jour où, travaillant da- vantage (et ils ne demandent que cela, leur sort doit être amélioré), ils pourront consacrer au logement 20 p. 100 de leurs ressources, il de- viendra possible de loger convenable- ment toutes- les familles françaises dans des bAtiments neufs ou régulière- ment modernisés et entretenus. C'est une hérésie sociale de faire des familles populaires une classe à part, logée semi-gratuitement. le i)e la « Semaine Heiigieuse » DEGËS M. Stanislas Dantoc, ancien recteur de Saint-Derrien, décédé à Ploumoguer, le 24 Janvier, à l'Age de 72 ans; M. Emmanuel Gaudichc, recteur de Ploujean, décédé le 25 Janvier, ù l'Age de 60 ans; M. Coquet, .séminariste d'Esquibien, décédé le 25 Janvier. La brosserie française traitait avant guerre 1.000 tonnes par an de crins et soies de porc, dont les deux tiers ve- naient de l'étranger. Pour que les •15,000 ouvriers do c(ttc industrie soient tou- liurs assures de leur gagne-pain, il faut qiio tous les éleveurs, grands et putits. récupèrent intégralement les soies des bêtes après l'abatage. Renoncez donc ' ta tondeuse et, si vous pratiquez le i;i liige ayez soin au préalable do réc.iue ler les , M''1'S . Par échaudage elles tom^ beront d'elle-même et le ehilTonnier en prendra .ivraison. Vous ferez ain!,i tout ii in fois v u e devoir, une bonne : ction et un appréciable bénéfice. Le ColQ iliiii ]m Buraoi; « L'Appel du Grand Semeur ». — Nous avons adressé directement quel- ques exemplaires à chaque section. iou:> iCo iuii..anls devraient avoir cette brochure. Si les section? en désirent d'autres, adresser la demande s la Di- rection des Œuvres. La prochaine bro- chure sera servie dans deux mois, aux boctions qui l auront demandée. Lvangiies. — Evangiles Lepin, 5 fr. i'un. La Presse Libérale à Brest, pos- sède encore des évangiles en breton. Caër). Veillée de prière. — Toutes les sec- tions affiliées ou en formation sont in- vitées à organiser une veillée de prières le 22 Mars, en union avec les Agricul- teurs Catholiques en pèlerinage à Mont- martre. Nous voudrions être fixés au plus tôt sur le nombre de brochures que chaque section désire, soit en bre- ton Kozera al labour, soit en français. P.ozera al labour est sous presse. Au- cune précision pour le moment sur les prix qui seront sensiblement les mêmes que l'an dernier, avec une lé- gère augmentation sans doute. Cotisations. — Adresser au plus tôt les cotisations (10 fr.) à la Fédération (5 fr. de cotisation nationale — 5 fr. de cotisation fédérale) à la Fédé (Di- rection des Œuvres. Quimper — C. C P. ()4-59 Nantes) qui iransinettra en- suite sa part au S. G. Retraite de Plougaerneau (28-31 Dé- cembre). — Très consolante. — Orga- nisée dans les locaux de l'école de l'Aumônier de secteur — 26 l'etraitants de Plouguerneau, Guissény, Landéda, Kernilis, Plabennec, Plouguin. Retraite et Journca d'étude de Quim- perié (15-18 Janvier 1942^. — La re- traite avait été annoncée un peu tardi- vement, ce qui explique le petit nom- bre de retraitants: 14 de Querrien, Bannalec, Le Trévoux, Pont-Aven, Kiec, Névez et Nizcn. La journée d'étude du dimanche nous a ramenés aux beaux temps d'avant-guerre. C'est la première journée d'étude de l'aprè»- euerre. La matinee gioupa '-U gens de Bannalec. Quimperlé, Quer- rien, Le Trévoux, Pont-Aven, Clo- i'.ars-Carnoët. Riec, Moélan. Névez, Ni- zcn et Locunolé, Dirigée par Fr. Clech, de Bannalec. chef de zone, — elle a été très instructive el très enthousiaste. Rapports de Fr. Clech, Marcel Sinquin, QC Bannalec. (les réunion générales), Paul Le baux, de Pont-Aven (l'équi- peK Fr. Christien. de Querrien, et appel vibrant aux jeunes par Louis Or\-oën, de Moëlar.-sur-Mer. mettant en valeur toute la valeur éducative et le travail réaliste do la J. A, C. — La section de Querrien donna une dé- monstration de la partie enquête de la reunion des miliianis i^ui ne provoqua que de tiès légère» critiques. L'arrondissement de Quimperlé offre le spectacle d'un mouvement ja- ciste bien compact et bien vivant. 1942 verra l'affiliation de quatre nouvelles sections. Des militants de valeur se dégagent. Hccolieclion à Querrien (4 Janvier 1942). — Préchée par M. l'abbé Henry, vicaire à Guiscrill. — Délégués de Querrien, St-Thurien. Le Faouët, Guiscriff. Clohars-Carnoët. Arzano et Locunoie. Vraie récollection jaciste où l'on s'occupa uniquement de formation spirituelle. Programme: Samedi 8; 19 h.: heure d'adoration préchée et chantée — 20 h.: confessions. — Dimanche 4 : h.: messe de communion — 8 h. 30 : réunion: obligation de se sanctifier — 10 h.: réunion: Travail paysan, obsta- cle ou secours — 13 h.: sanctification dans le travail et la prière — 14 h. : vêpres et bénédiction; chant des adieux. La J. A. C. en marche. — 6 nouveaux dossiers de demande d'autorisation à préparer l'affiliation ont été adressés à Paris: Bodtlis, Brasparts, Plomodiern, Santee, Plouédem et Roscoff, ce qui porte à 35 le chiffre des sections affi- liées et à 13 le chiffre des sections en préparation immédiate. L'année 1942 sera fructueuse en sections nouvelles. Calendriers. — Le 2' tirage est épuisé. La fédé en aura écoulé 16.500 exem- plaires. L'an dernier nous n'avions écoulé que 9.000 et quelques; le pro- grès est bien sensible à l'image du progrès du mouvement lui-même. Nouvelles des Sections. Poullaouen. — Ce n'est {ws encore de la J. A. C. mais im travail prélimi- naire. Des réunions d'étude, sous forme de conférences, auront lieu tous les mois. Rosnoën et Clohars-Fouesnant : ça part. L'aumônier diocésain a pris con- tact avec les jeimes de Clohars diman- che 25 Janvier. Saint-Divy a donné la pièce « Bern Kolo tonton Here »: beaucoup de suc- cès. Réunions régulières deux fois par mois. Le Folgoat. — La section du Folgoat sera affiliée le 15 Février. Le même jour, affiliation de la section féminine.. Programme : la veille, heure d'adora- tion et confessions. Le dimanche: messe de communion à 9 h. suivie de la céré- monie d'affiliation. — Grand'messe avec sermon par M. le Chanoine Favé. — A 15 h.: séance récréative donnée par la J. A. C. et la J. A. C. F. • Le secteur de Lesneven comptera ainsi six section;: masculines. Saint-Thoiuin : La section masculine est constituée; le bureau est sur pied. La section féminine suivra de très près. %%%»»% des bAtiments à part, l'erreur des H, B, M. fut, au lieu de donner la pos- sibilité de payer le logement au cours, de chercher à procurer artificielle.ment des logements au-dessous du cours. La vérité est qu'il faut que, moyen- nant un travail suffisant, les salaires et les allocations familiales don.nent à chacun la possibilité de se loger con- venablement avec ses enfants, quel que .soit leur nombre, où cela lui convient. Ce qu'on peut faire,isans matériaux?.. Au lieu d'utiliser le peu de matériaux dont nou.s disposons à des travaux trop souvent destinés à faire travailler les ouvriers, employons-les à faire sortir les enfants des taudis. Et puis, les ma- tériaux ne manqueront pas toujours! Nous avons le devoir impérieux de préparer dès maintenant notre restau- ration économique et sociale. Quand son heure sonnera, nous serions cri- minels de n'être pas prêts. » FICEf^LE-LIEUSE Le Ministre Secrétaire d'Etat à l'Agriculture par lettre circulaire en date du 19 Janvier 1942 insiste à nou- veau sur la nécessité et l'urgence qu'il y a pour les cultivateurs à re- mettre aux ramsseurs agréés la ficelle dans'sisal utilisée en 1941. Les dates limites que nous avions précédemment indi- quées sont reculées comme suit: les cultivateurs peuvent remettre leur fi- celle usagée aux commerçants ou coo- pératives ju.squ'au 15 Février. Les ra- masseurs agréés expédieront aux gros- sistes avant le 20 Février les lots qu'ils auront collectés. Les grossistes feront leur dernière expédition aux usines avant le 1" Mars, Des usines chargées de la rénovation se voient obligées de licencier leur personnel faute d'appro- visionnement en ficelle récupérée; que tous comprennent la gravité de cette situation. D'autre part, négliger de re- mettre au ramasseur la ficelle utilisée en 1941 c'est s'exclure de la réparti- tion en 1942. Cultivateurs, commer- çants. écoutez l'appel du Ministre de l'Agriculture. Vous remplirez un de- voir de solidarité en préservant du chômage de nombreux ouvriers, en même temps que vous sauvegarderez .vos intérêts.

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m ÎRKNGE I LE CREDIT NATIONAL émet un prunt à lots de S milliards, à ) p. 100, amortissable en 50 ans. ns de 10.000 fr. et de 2.000 fr. 1 L'amiral Decoux, haut-commis-re dans le Pacifique, gouverneur jié-al de rindochine. a reçu la décora-.1 de l'Ordre nippon du Soleil-Le-nt, pour les services rendus au.x re-ions nippones-indochinoises. I Tous les sous-produits de la pèche .ritime (loies, œufs, laitances, peau.\, ùlles, cotiuilies, boyaux, etc.) doivent e conservés par les pécheurs, arma-irs, mareyeurs, conserveurs, pour en .;r huile, vitamines, chaussures, sacs, Tients, farines, etc... i Toute fabrication de gazogènes à irbon de bois est interdite. I Un Commissariat général est ins-lé pour le ramassage des métaux 1 f e r r e u x . I L'Académie des Sciences élit se-:taire perpétuel M. de Broglie. I L'Etat rachètera au prix déclaré us 10 pour cent) les propriétés ven-M au-dessous de leur valeur. En gé-. •al il les remettra en vente, par en-tres publiques.

ilil lOORiiiEli de l'Eglise

MALAISIE. — Tous les aérodromes malais sont aux mains des .laponais. — Aux îles Marshall un croiseur améri-cain est incendié .

U.R.S.S. — De la Laponie la Cri-mée, succès locaux des troupes axistcs.

ET.\TS-UN1S. — Au 30 janvier, les sous-marins allemands avaient coulé on tout 4:5 navires do commerce anglo-saxons et canadiens: 302.000 tonnes brut; en outre, au 2 février, un contre-torpil-leur.

LIBYE, — Benghasi est repris par les germano-italiens, dont le chef, général Rommel. est promu colonel-général (gé-néral d'armée),

Cyrènc est menacée. Les troupes de r.'Vxe progressent vers le massif d'Akh-dar.

Tobrouk et Malte bombardés. LIBYE. — Les Anglais perdent Darée

(entre Benghasi et Derna). — Malle, toujours bombardée,

BOMBARDEMENTS : anglais sur Munster, allemands sur l'Ecosse, le sud et le sud-est anglais.

Palerme et Naples bombardées par les Anglais.

EXTREME - ORIENT. — Moulmein prise par les Japonais.

PACIFIQUE. — Pontianak. capitale de la partie hollandaise de Bornéo, est prise par les Japonaùî.

ETATS-UNIS, - Les unités aérien-nes américaines sont rappelées de Chi-ne et do Grande-Bretagne.

OUEST, — Un des as de l'aviation britannique, le commander Robert Stanford Tuck. dont l'appareil a été abattu au-dessus des côtes des territoi-res occupés Ji l'Ouest, a été fait prison-nier.

K l ' È T R M i O E R

'OITIERS. — S. Exe. Mgr Mesguen les dix cloches de la nouvelle

•olsse Sainte-Thérèse, dont l'église a :à son histoire. Bâtie au 19' siècle par

Pères de Picpus, elle devint châ-le du Lycée de filles. Mais récem-nt elle dut être démolie pour agran-' le Lycée. Alors le curé de Sainte-érèse s'entendit avec l'entrepreneur; î lut transportée pierre à pierre sur colline, à 4 km de là, et devint église

,'oiMlale dans la banlieue de Poi-'rs. VATICAN. — Trois canonisations tout feront l'objet de Congrégations vérales cette année: 12 mai, miracles la bienheureuse Jeanne de Valois,

'.ne de France, fondatrice des Reli-use» Annonciales, morte en 1S05; — juillet, miracles de la Bienheureuse mçoise-Xavière Cabrini, italienne, datrice des Sœurs Missionnaires du C., morte en 1917, béatifiée en 1938; ,26 juillet, miracles du Bienheureux colas de Flue, ermite suisse mort ' 1487', patron de la Confédération :vétique. — 2 juin, décision sur i'hé-cité des vertus de Catherine Tka-ita, indienne d'Amérique morte en !0. " " M O T U P R O P R I O D E P IE X I I " l'Œuvre pontificale des Vocations eerdotales. ?our développer chez les fidèles du irlst la volonté de protéger, d'aider ii vocations ecclésiastiques, de prjpa-r sur la dignité et la nécessité du serdoce catholique des idées justes, provoquer les fidèles dans toutes les

rties du monde à mettre en commun irs prières et leurs pieux exercices, S. Pie Xn a établi près de la Sa-« Congrégation de» Séminaires l'œu 3 des Vocations sacerdotales, avec titre d'œuvre pontificale, lui accor-

it la faculté de s'agréger les œuvres personnes qui en feront la demande en même temps d'étendre à tous

X X qui s'inscriront toutes indulgence: laveurs spirituelles concédées ou icéder.

L'ETAT LIBRE D'IRLANDE pro-tc.- le contre lo débarquement d'Améri-cains dans l'Ulster (Irlande du Nord, anglaise) et décrète l'état d'exception.

J.\PON. — Un tunnel ous-marin re-liera la Corée, et par elle la Mand-chourie. à Simonési (cote ouest japo-naise».

LA BOLIVIE, riche en pétroles et en 'lois, reçoit des Etats-Unis 10 millions de dollars pour développer ses ressour-ces.

L'AUSTRALIE décrète la mobilisa-tion générale. Les hommes de plus de <13 ans sont mobili.sés aux usines,

CROATIE, — Le royaume rétablit .'on Parlement pour 1942: les députés élus en 1918 au Reichtag et ceux de tS)38 qui faisaient partie de la droite croate de 1918.

ITALIE, — Le maréchal Goering a ou dos entretiens à Rome avec le Roi-em-pereur et avec le Duce, Il a inspecté les formations aériennes de Sicile,

NORVEGE, — M. Quisling est nommé président du Conseil, sur la demande des ministres sortants.

EGYPTE, — Le parlement ayant dés-approuvé la rupture avec la France, le cabinet démissionne.

SUD-AMERIQUE. — Les Etats-Unis suppriment leur trafic maritime avec l'Argentine,

— Le Brésil, l'Uruguay, le Paraguay, la Bolivie, l'Equateur, le Pérou rompent avec l'Axe.

SUD-AFRIQUE. — On annonce que des lignes téléphoniques et télégraphi-ques ont été coupées par des Boërs, Elles ont été réparées.

ORDONNANCE DU 31 JANVIER 1942 concernant les prestations de services

et les réquisitions en nature

i

' wbKlnrseliflosdliposilaires !

B/Vnion professionnelle de la 1 ét$e de province, considérant les • •fficttltés croissantes de l'approvi-

onnement en papier, décide qu'à ter du 1 " février 1942, tous les arnaux devront appliquer lu mé-ode de vente à compte ferme

- eixt-à-dire sans reprise d'invendus ^Voiu invitons donc nos lecteurs iie faire inscrire dès maintenant

"utx le dépositaire ou le vendeur iMtuel,, afin de ne pas s'expo.ier iUre privés de leur journal. Cha

li^ dépôt ne recevra que le nom rti d'exempinires correspondant

! sl'^i des acheteurs inscrits.

De Verdun aux tout-petitr — — ^ i ç i i

— Le sci KOiit David (Lucien) du ,batail lun île marche territorial, celui iliii cuiiimanile le Corps franc de voloiitiiircs, qu'est-ce qu'il fait dans le civil'.'

— C'est un moine. Un i'arisicii; mais sa l'amillc est moitié de Normandie, moitié de Nantes. Un as. l'oiii- chanter et pour te faire des conférences, je n'en connais pas deux comme lui. Kt puis il sait tout.

— Bon. Et pour commander au feu? — A Verdun depuis septembre M. A Fromczcy en 17 surtout, tu aurais dit

qu'il était sorti de l'Ecole de Rucirc. Tous les Poilus marchaient de bon cœur, avec lui.

Ainsi devisaient, ou à peu pri-s, des compagnons de misère sur les Ilauts-de-Mcusc. Une blessure grave en Argonnc, des stages ù droite et à gauche, des conférences aux hommes et aux ofiiciers et au grand public dont le moral flé-chit, encore des combats, et en lit le totiil fait trois citations, croix de guerre et Légion d'honneur... Alors le II. I*. dom Lucien David rentre dans son monas-tère, à Conques dans l'Ardcnne belge: en 1!)01, n'est-ce pas, il avait fallu émi-gi er !..,

Mais pratiquement le retour en France s'imposait. L'abbaye de Saint-Wan-drille, où le Fere était entre à Zi ans, licencié es-lettres et sergent de réserve, n'était pas libre. Nomme prieur par son grand Abbé le R, P. dom Pothier, le K. P. David fut chargé de trouver une demeure qui pût s'aménager en monas-tère. Cinq échecs, pour bien commencer. Puis le Petit-Séminaire de Reray, en Isère, est acquis; et bientôt rétrocédé au diocèse de Grenoble parce que Salnt-Wandrille, près de Rouen fait retour à l'Ordre de saint Benoit. En 1931, c'est la fln de 'l'exil. Les moines rentrent... tandis que dom David fait une tournée triomphale de Conférences en Amérique,

Oui, le maître de chœur de l'Abbaye n'a pas joui à l'excès de la solitude laborieuse et sainte, dans la vie religieuse! Secrétaire de dom Pothier, prési-dent de la Commission Pontificale du chant grégorien, il passe dix années ù Rome (1902-1913) jusqu'à l'achèvement du « Graduel » et de I' « Antiphn-nalre ». Après la guerre, il reprend sa vie criante de missionnaire du Chant d'Eglise et de la Liturgie, Conférences, leçons et auditions en France et en Bel-gique, en Italie et en Angleterre, en Amérique, en Suisse; Congrès et Semaines liturgiques, Journées et Triduums grégoriens; direction du chant liturgique dans des Congres eucharistiques internationaux; collaboration aux grandes Revues spécialisées de France, d'Italie, de Belgique, publication de volumes d'histoire religieuse... de grandes œuvres et un grand nom, pour la plus grande gloire de la Louange divine telle que l'Eglise, dans ses cloîtres aimés, la réalise pour son Epoux.

Mais ces grandeurs, vous le pensez bien, ne possèdent pas notre moine! Un jour, dans le Midi qui bouge, une Parisienne directrice de Jardins d'en-

fants et une Agenaise fervente du plan-chant parlaient, cela va de soi, parlaient enfants et grégorien. Il s'ensuivit que le R. F. dom David fut invité à fournir deux ou trois chants pour les petits. Il les fournit. Ils plurent. Madame Daure/., fondatrice de « La Formation chrétienne des tout-petits » (F.C.T.P., en beau style moderne) ne comprit pas du tout pourquoi l'on s'arrêterait sur l'heureuse voie grégorienne: — « Mon Père, dit-elle, c'est toute-une pochette qu'il nous faut! » La pochette fut livrée, répandue, épuisée. Une deuxième, une troisième... l'édition de l'ensemble s'imposait. Le parfait éditeur, M. de Gigord, publia la brochure illustrée. Les tout-petits, joyeux, tout-à-fait amis, adoptèrent les can-tiques et leur Père: ils étaient insatiables!... Ils demandaient des explications, i:s n'avaient pas peur. Ils comprirent même, sans peine, le mystère de la Tri-rité. Simplement!

Alors survint le patriarche du Missel et du Vespéral, dom Gaspard Lcfch-vre, qui conservait toutes ces merveilleuses enfances dans son cœur. — « Vous devriez, dit-il il son frère en saint Benoit, vous devriez faire quelque chose comme cela pour le C.Ttéchismc: cela nous manque. » — « Le catéchisme en cantiques? C'est bien différent et c'est plus difficile! Nous verrons. •

C'était tout vu, n'est-ce pas? Voilà pourquoi la deuxième élégante bro-chure est délicieuse, comme la première, et pourquoi- la Messe des Anges la termine: celle que les anges de Bethléem « exécutent » paraît-il, tous les ans i Noël, devant la crèche du Petit Jésus au Paradis: les berger); et les rois m.a-ges alternent avec eux... les tout-petits aussi, sur la pauvre terre ensanglantée.

Le R. P. dom David étant un vrai moine, son àme se trouve en accord par-fait avec celles des petits enfants. C'est merveille de lire ses gracieuses canti-lènes, ses mélodies alertes et faciles: l'Ev-angile et le Catéchlsipe, dans une belle et douce langue rythmée, sans alTéterle et sans puérilité, éléyante sans recher-che et sans grandiloquence. Des récits de miracles évangéllques, l'exposé de cer-tains mystères sont des trouvailles parfaites. Dom David est un maître caté-chiste comme il est un maître musicien. Pour la formation chrétienne des petits, ses brochures valent bien de gros volumes!... Prenez et jouissez.

René CARDALIAGUET.

1. Celui qui n'accomplira pas des ser vices ou des réquisitions en nature qui lui ont été imposés par le Militaerbe fehlshaber en France ou une autorité désignée par lui, ou qui les accomplira d'une manière à faire échouer ou compromettre le but desdits services ou réquisitions, sera puni de travaux for cés, d'emprisonnement ou d'amende. Une peine d'amende pourra être pro noncée outre une peine de travaux for cés ou d'emprisonnement.

2. Dans les cas graves, la peine de mort pourra être prononcée.

Sera frappé des mêmes peines celui qui empêchera d'autres personnes d'ac complir des services ou réquisitions ou qui fera échouer ou compromettre d'une autre manière quelconque les ser vices ou réquisitions imposés à d'autres personnes.

3. La présente ordonnance entre en vigueur dès sa publication.

Der Miiitaerbefehlshaber en France.

Mre a eo ère (suite cl [in)

l .orscitie n o u s s e n t o n s c|ue n o u s a l l o n s n o u s hii.sscr o n l r n i i i v r à un i i io t ivcnienl d e v i o l e n t e c o l è r e , p a r e x e m p l e s o u s le c o u p d ' u n e i ) a ro le

i>|) v ive ou luê ine i .ruiie i n j u r e iiiri noti.s ;i é t é a d r e s s é e , i io i (s -s ; ivons ([lie la i i re i i i i è re c h o s e à f a i r e est d e t/iir i/iicr (lu Icmpu, p : i r un inoyci i i)re.s-quu inéea i i iq i i e , c o m m e la Iciile r é -c i t a t i o n lie F a l p h a b e t , ou du la ta -l)k' (le m u l t i p l i c a l i o n , ou d ' u n e fa -ble (le La F o n t a i n e , ou , si n o s sou -v e n i r s cl i issiciues n e s o n t p a s t r o p rouil lé.s , d ' u n e l i r u d e d e v e r s l a t i n s , — les Kcns t r è s « c a l é s ï , ce q u i n'e.st p a s m o n c a s , p e u v e n t a l l e r j u s q u ' a u x v e r s g t ' f c s , — ou , et c e l a es t le m e i l l e u r , d ' u n e d i z a i n e d e c h a p e l e t . . . S u r t o u t , r é c i t e r lente-ment: on n e s a u r a i t t r o p y i n s i s t e r .

Du t e m p s a y a n t é t é g a g n é , c o m -m e n t r e m p l o y e r u l i l e m e n l , p o u r r e m p o r t e r s u r la colè i 'c n a i s s a n t e u n e v i c t o i r e d é f i n i t i v e ?

I,e t r a i t é d e S é n é q u e , i n t i t u l e De ira, n o u s s i g n a l e d e n o m b r e u x p r o -c é d é s : on vo i t q u e la q u e s t i o n ne d a t e p a s d ' a u j o u r d ' l u i i . .le m e c o n -t e n t e r a i d ' e n r a p p e l e r d e u x , c e u x qu i m e para i s - sen t les m e i l l e u r s .

D ' a b o r d , e s s a y e r d e .se m e t t r e l o v a l e m e n t « d a n s la )eau » d e son adviM-saire, e s s a v é r ( e b i en c o m -] ) ren( l re q u e l s s o n t les s e n t i m e n t s s o u s l ' e m p i r e d e s q u e l s il n o u s a adres:; , ' les p a r o l e s q u i o n t déc l i ' . i -né d a n s n o t r e Ame un m o i i v e m i n t (le c o l è r e , ne p a s l ' a c c u s e r d ' ê t r e d e m a u v a i s f fo i , s o u s le seu l p r é t e x t é q u e s o n o p i n i o n est d i lVérente d e la mit I f .

Neuf f o i s s u r d i x , n o u s ne n o u s met teurs en c o l è r e q u e p a r c e (pie n o t r e a m o u r - p r o i ) r e a é t é bl i jsse.

P l a l o n é c r i v a i t d a n s les Loix (\): « l.e i)lus g r a n d des m a u x p o u r la m a s s e d e s l iomnves est un d e f a u i n n é ([ue c h a c u n se i iarKlonne et d o n t , p a r s u i t e , on ne c h e r lie p a s •1 se d é f a i r e : c ' e s t l ' a m o i u - p r o p : ' e , ( lu 'on ii-oiive toul n a l u r e l ; m a i s , f i i r é a l i t é , l o r s q u ' i l est e x c e s s i l . il est la c a u s e d e toule,s n o s fa i l les . »

l . ' a m o u r - p r o p r e n o u s c o n d u i t , u n e p f n t e f a t a l e d e n o t r e es-

n o u s i m a g i n e r q u e ce q u e l)ar prit

. Cantilènes et cantiques pour les Petits 2" édition. Notés, 12 fr.: non notés, 5 fr. — . Les Chants du Catéchisme 9 fr.; non notés, 4 fr. — Abbaye Saint-Wandrille, Seine-Inférieure.

J||||illllllllllllllllllillllllllillilllilllll!l!)ii;li!ii!i!liillin^

Discours du Fuhrer

PBOTECnON DE L'ENFANCE DELAISSEE

ET DELINQUANTE

Le nouveau conseil d'administration centrale de la société est ainsi composé: président, docteur Lucien LagrifTe; vice-présidents, MM, Le Louédec, maire de Quimperlé, et Le Calloch, président de la section de Brest; secrétaires, MM, Le Corre, de Quimper, et Le Guiner; secrétaire-adjointe, Mme Llébault; tré-sorière, Mme Kerhuol, et tréso-rière-adjointe, Mme Olgiati, de Quim-per; conseillers, MM. Goulaouic, Baley, président de Châteaulin; le président de Morlaix; membres, les trésoriers de Brest. Morlaix et Chûteaulin; MM. Le Bihan, Quimper; Le Guay, Ergué-Ar-mel; Roulland. Concarneau; Mme Pierre Chancerelle, Ste-Marine; MM. Quéin-nec. Manière et docteur Giffo, pré-sident de la Croix-Rouge de Quimper,

'(^aroisw Saint-Martin liCS jeunes ouvrières di: la ||)a-

roi.sse .Saint-Marlin rwlonneront, dimanche S février, dans la salle du Palronagt;

Li:S l'.NFANTS SANS PAIITÎNTS drame en 3 actes

Location ii la conciergoric du Pa-tronage.

(Berlin, 30 janvier). Le Furher-chancelier Hitler a célé-

bré le 9' anniversaire de sa prise de pouvoir. 11 a déclaré notamment : — Nous faisons la guerre pour toute l'Europe. L'Angleterre est le principal responsable des deux guerres: 1914 et 1939.

— . L'Angleterre, dit-il, est assoiffée de grandeur: pas nous! » Aussi l'Alle-magne se livélant le seul Etat capable de concurrencer le pouvoir britanni-que, celui-ci a voulu « miner lente-ment le peuple allemand par l'inté-rieur • . Il y a réussi grâce • au Juif éternel •: le Furher a vu venir à lui les représentants de 46 partis alle-mands !

On avait jugé impossible son essai de relèvement du peuple allemand, opprimé par les Alliés de 1914-18.

« Ce qui fut peut-être décisif pour notre parti a été ceci: N'importe quel esprit faible peut supporter une vic-toire, mais seul le fort supporte les coups du destin. J'ai gardé dans mon cœur ce qu'a dit un grand philosophe allemand: un coup qui ne tuera pas tm homme fort, lui donne davantage de force. »

Les diplomates étrangers ne com-prirent pas la force du national-socia-lisme. On accorda au Reich une place à la S. D. N., mais aucun droit: les chômeurs furent 7 millions, les finan-ces eurent un déficit énorme, les com-munes furent endettées, les paysans ruinés. Alors « j'ai osé et nous avons gagné. » Churchill qui a voulu la guerre « est incapable de créer quel-que chose; ...il n'est capable que de dé-truire. Quant à son acolyte de la Maison-Blanche [Roosevelt].., ce n'est qu'un pauvre idiot. » L'Angleterre a re-fusé les avances du Furher. Elle a attaqué le Reich. Avec le concours de l'Italie, du Japon et des autres alliés de l'Axe, elle sera vaincue, et « cette guerre aboutira ù la destruction de la Juivorie. »

Le Fuhrer ajoute: « Je disais: Si déjà la guerre est devenue inévitable j'aime mieux la faire. Non parce que j'ai .soif de gloire, je renonce volontiers à ma gloire. Car, à mes yeux, ce n'est pas là une gloire. Si la Providence me prête vie, la gloire sera un jour dans les œuvres de paix que je pense réa-liser. Mais parce que je crois que si la Providence en a décidé ainsi, je ne puis que la prier de me confier le fardeau de cette lutte. Je le porterai et je ne me déroberai à aucune respon.sabilité, Je sais que ce peuple a confiance en moi. Mais le peuple allemand peut être persuadé d'une chose: aussi longtemps que je vivrai, il n'y aura pas de nou-veau 11)18. Jamais je ne renoncerai • cette idée...

...Je ne parlerai pas beaucoup de la guerre elle-même. L'His-toire a déjà parlé: en 1939, la Pologne a été llqui dée; en 1940, ç'a été le tour de la Nor vège, de la France, de la Hollande et

de la Belgique. En 1941, ce furent d'abord les Balkans puis la Russie.

Le Furher énumère ensuite les suc-cès du Japon contre les Anglo-Saxons, ceux du Reich et de l'Italie en Lybie. En Russie « l'adversaire a regagné quelques kilomètres, mais il a sacrifié un nombre considérable de soldats, Ce qui était important, c'était de passîr de l'attaque à la défensive: on y est parvenu...

Nous avons devant nous un adver-saire qui nous est peut-être supérieur en nombre, mais ail printemps, nous serons à égalité niuriérique avec lui ét nous le battrons à nouveau par les armes. Alors, ce sera à nouveau notre heure.

Aujourd'hui, avant toute ;hose, nous avons des alliés. Ce n'est plus l'épo-que de la guerre mondiale. Ce que le Japon réalise en Orient est absolument incalculable. Aucun autre chemin ne nous reste (ïue celui du combat et celui de la victoire. »

Les numéros finissant par 9 et 2, ga-gnent 110 fr.

Par 42, 500 fr. Par 13, 1.000 fr. Par 581, 5.000 fr. Par 6.283 ou 7.267: 10.000 fr. Par 0,944 ou 9.035: 20,000 fr. Par 62.090, 83.948, 74.436, 42,462 ou

13.698: 40.000 fr. Gagnent 100,000 fr., les n " :

071.985 ,732.152 936.265 862.926 498.383 861.252 725,050 183,711 590.729 578.374 940.058 558.489 120.380 413.432 655.026.

Gagnent 500.000 fr. les n»' 243.805, 399,430, 325.686.

Gagnent 1 million: 393.329 et 917.460. Le 892.846 gagne 5 millions. La 26' tranche sera tirée à Paris le

11 février.

LOTERIE IVATIONALE

pru, «I liwuo 1..... » I - • l un i s p e n s o n s el ce <pie n o u s < is(ins est l ' e x p r e s s i o n i n t a n g i b l e d e la Ve-d i l é s o u v e r a i n e , d e la V é r i l e a v e c un V auss i . . . m a j u s c u l e q u e poss i b le . ,.,

D è s lo r s , n o u s r a i s o n n o n s , d m s t i n c l . et s o u v e n t mëii iv .sans n( ,us en a p e r c e v o i r , d e la m : i n i e r e su i -v a n t e : p u i s q u e la V é r i t é s o r t d e n o t r e b o u c h e a u g u s t e t o u t e s les l o i s q u e n o u s d a i g n o n s 1 o u v r i r , uire o p i n i o n q u i h e u r t e la m i t r e n e s a u -r a i t ê t r e q u ' u n e m a n i f e s t a t i o n c o u -pal ) le d e l ' e r r e u r ; o r , il est d e n o t r e d e v o i r (!« c o m b a t t r e l ' e r r e u r ; d o n c , n o u s a v o n s le d r o i t d e n o u s m e t l r e e n c o l è r e c o n t r e c e u x q u i o s e n t a t -t a q u e r c e t t e V é r i t é d o n t n o u s s o m -m e s les d é p o s i t a i r e s i n f a i i l i b t e s .

Quelles illusions, heias! Et quel-les illusions dangereuses!

Pourquoi notre adversaire a-t-il une opinion qui contrarie la notre/ Le plus souvent, parce qu il se pla-ce i un point de vue diirerent, et aui peut être tout aussi légitime.

E.ssayons donc, en parfaite loyau té, de comprendre ce point de vue de le confronter avec le notre, de peser les raisons qui nous sont op-posées; et noas aurons déjà fait un immense progrès. .

Je n'ai pas le temps d'insister siir un second moyen, également très elTicace, de lutter contre la coiere; je me contente de le signaler en quelques mots; il est bien connu de tous nos lecteurs, car il est dans l'Evangile : « Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-lu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Lnisse-moi ôter la paille de ton œil, lorsqu'il y a une poutre dans e tien ? Hypocrite, (Me d abord la poutre de ton œil, et alors tu ver-ras à ôter la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu, V IL 3-5).

Si nous avons le courage d ap-pliquer ces règles, nous triomphe-rons, sans trop de peine, de la co-lère, et nous garderons la maîtrise de nous-mêmes dont nous avons plus que jamais besoin.

Nous ne serons pas, dans la France d'aujourd'hui, des agents de désunion: notre malheureux pays n'en a pas besoin,

BEFFA.

L'Enseignememt libre et les Catholiques

Une statistique de 1939 établit qu'il c.-cistait, à cette époque, en France, l.')..')00 établissements libres représen-_ tant un effectif de 40.000 maîtres et de 1,200.000 élèves. Ces établissements se répartissent ainsi: 7,759 écoles de filles; 2.7'59 écoles primaires de garçons; 580 collèges de garçons; 370 pensionnats de raies; 2B0 écoles maternelles; 230 or-phelinats de garçons; 370 orphelinats de lilles. En outre, 5 universités (Paris, Lille, Lyon, Angers et Toulouse), 7 écoles normales libres d'instituteurs, 10 écoles d'institutrices et 2 maisons d'études scientifiques, sans parler des séminaires et des noviciats. L'enseigne-ment supérieur compte 1.075 profes-seurs; l'enseignement secondaire, ..lus de 15.000; l'enseignement élémentaire, plus de 34.000.

Ces chiffres représentent une puis-sance énorme dans l'évolution intel-lectuelle et spirituelle de la France. D'autre part, ils matérialisent les char-ges que supportent bénévolement des milliers de famille.

En effet, l'Enseignement libre ne vit que de la générosité des catholiques. L'Etat, qui, cette année, a consenti mi premier et timide geste de libéralité,

'intervient en aucune manière pour soutenir ces écoles et ces collèges.

Il en résulte que les parents dési-reux de faire élever leurs enfants par des maîtres de leur choix doivent

imposer des sacrifices supplémentai-res, souvent onéreux. Ils paient, d'une part, leur quote part de l'enseignement public par les impôts qu'ils versent et, "'autre part, ils assument intégrale-ment les charges de l'enseignement libre.

On pourrait jusqu'à un certain poi.it justifier cet état de choses si les fa-milles on cause ne se recrutaient que dans des milieux sociaux fortunés. Mais la statistique indique que d'innom-brables pères de famille, dont la situa-tion n'est pas exempte de soucis finan-ciers, accordent leur préférence aux écoles privées. Dans certaines coi. mu-nes même de nos provinces de l'Ouest, en particulier la majorité des enfants uit les cours de l'école libre sans pro-

fiter d'aucune subvention, tandis que l'école publique, fréquentée seulement par trois ou quatre enfants de fonc-tionnaires, est largement soutenue par es deniers de l'Etat.

Les traitements des professeurs de l'Enseignement libre se ressentent for-ément de cet état de choses; il.s sont, rès inférieurs ' ceux des profeseurs

de l'En.'îeignement public. Combien de docteurs ès-sciences ou ès-lettres. en-eignant dans nos collèges, sont moins payés que des instituteurs primaires titulaires du brevet élémentaire!...

11 y a là une situation paradoxale à laquelle la Révolution Nationale, sou-cieuse de véritable équité, doit appor-ter un correctif efficace.

N. B. — La loi du 2 novembre qui permet d'accorder de? subventions aux écoles privées vient de recevoir une première application dans le départe-ment de la Seine: un crédit de 15 mil-lions a été inscrit au budget à cet effet pour 1942.

—•m

Difficulté de loger une iamilie nombreuse

Faites de la Publicité

PENSlvF, A REURE |

dans

' ' L a "Résistance "

Il s'est trouvé bien des hommes prêts (I prodiguer non seulement leur argent mais leur vie pour la patrie, et qui ne consentent pas au moindre sacrifie d'amour-propre même pour le .salut public.

CicÉnoN,

De officiis, L 24.

45.000 OUVRIERS FRANÇAIS daivcnt coi.server leur gaitnc-pam

Le grand spécialiste Kula, ingénieur des Arts et Métiers, affirme;

« — La natalité et le logement réa-gissent intimement l'un sur l'autre. Les staticiens constatent que la nata-lité est sensiblement plus forte dans les ménages vivant en maison indivi-duelle que dans les ménages vivant en habitation collective.

Le meublé, le taudis et le studio sont les formes prolétarienne et bour-geoise de ce tombeau de la natalUé française qu'est le logement insutfi-sant, où les enfants sont insouhaiVa-bles et insouhaités,

II faut que nous donnions au moins aux ménages ayant encore le sens fa-milial la possibilité de s'épanouir, que nous donnions à tous les enfants ce minimum qu'iL' n'ont même pas : la place qu'il faut pour vivre et l'air qu'il faut pour ne pas mourir.

Et puis, peu à peu, par cette possi-bilité, la réforme morale indispensa-ble, le sens familial renaîtra avec le moyen d'avoir des enfants sans que cela soit héroïsme, témérité ou incon-science.

II faut s'y mettre tout de suite, et avec obstination.

Le logement, comme la nourriture ou vêtement, c'est une chose qui sei

paie. Pour pouvoir la payer, il faut xavailler assez pour avoir des res-sources suffisantes et il faut lui con-sacrer une part suffisante de ces res-sources.

Si les Français devaient persister à ne vouloir travailler que 40 heures par semaine et à ne consacrer au loge-ment que 5 à 10 p. 100 de leurs res-sources, il n'y aurait évidemment rien à espérer. Le jour où, travaillant da-vantage (et ils ne demandent que cela,

leur sort doit être amélioré), ils pourront consacrer au logement 20 p. 100 de leurs ressources, il de-viendra possible de loger convenable-ment toutes- les familles françaises dans des bAtiments neufs ou régulière-ment modernisés et entretenus.

C'est une hérésie sociale de faire des familles populaires une classe à part, logée semi-gratuitement.

le

i)e la « Semaine Heiigieuse »

DEGËS M. Stanislas Dantoc, ancien recteur

de Saint-Derrien, décédé à Ploumoguer, le 24 Janvier, à l'Age de 72 ans;

M. Emmanuel Gaudichc, recteur de Ploujean, décédé le 25 Janvier, ù l'Age de 60 ans;

M. Coquet, .séminariste d'Esquibien, décédé le 25 Janvier.

La brosserie française traitait avant guerre 1.000 tonnes par an de crins et soies de porc, dont les deux tiers ve-naient de l'étranger. Pour que les •15,000 ouvriers do c(ttc industrie soient tou-liurs assures de leur gagne-pain, il faut qiio tous les éleveurs, grands et putits. récupèrent intégralement les soies des bêtes après l'abatage. Renoncez donc ' ta tondeuse et, si vous pratiquez le i;i liige ayez soin au préalable do réc.iue ler les ,M''1'S. Par échaudage elles tom^ beront d'elle-même et le ehilTonnier en prendra .ivraison. Vous ferez ain!,i tout ii in fois v u e devoir, une bonne : ction et un appréciable bénéfice.

Le ColQ iliiii ] m Buraoi; « L'Appel du Grand Semeur ». —

Nous avons adressé directement quel-ques exemplaires à chaque section. iou:> iCo iuii..anls devraient avoir cette brochure. Si les section? en désirent d'autres, adresser la demande s la Di-rection des Œuvres. La prochaine bro-chure sera servie dans deux mois, aux boctions qui l auront demandée.

Lvangiies. — Evangiles Lepin, 5 fr. i'un. La Presse Libérale à Brest, pos-sède encore des évangiles en breton. Caër).

Veillée de prière. — Toutes les sec-tions affiliées ou en formation sont in-vitées à organiser une veillée de prières le 22 Mars, en union avec les Agricul-teurs Catholiques en pèlerinage à Mont-martre. Nous voudrions être fixés au plus tôt sur le nombre de brochures que chaque section désire, soit en bre-ton Kozera al labour, soit en français. P.ozera al labour est sous presse. Au-cune précision pour le moment sur les prix qui seront sensiblement les mêmes que l'an dernier, avec une lé-gère augmentation sans doute.

Cotisations. — Adresser au plus tôt les cotisations (10 fr.) à la Fédération (5 fr. de cotisation nationale — 5 fr. de cotisation fédérale) à la Fédé (Di-rection des Œuvres. Quimper — C. C P. ()4-59 Nantes) qui iransinettra en-suite sa part au S. G.

Retraite de Plougaerneau (28-31 Dé-cembre). — Très consolante. — Orga-nisée dans les locaux de l'école de l'Aumônier de secteur — 26 l'etraitants de Plouguerneau, Guissény, Landéda, Kernilis, Plabennec, Plouguin.

Retraite et Journca d'étude de Quim-perié (15-18 Janvier 1942 . — La re-traite avait été annoncée un peu tardi-vement, ce qui explique le petit nom-bre de retraitants: 14 de Querrien, Bannalec, Le Trévoux, Pont-Aven, Kiec, Névez et Nizcn. La journée d'étude du dimanche nous a ramenés aux beaux temps d'avant-guerre. C'est la première journée d'étude de l'aprè»-euerre. La matinee gioupa '-U gens de Bannalec. Quimperlé, Quer-rien, Le Trévoux, Pont-Aven, Clo-i'.ars-Carnoët. Riec, Moélan. Névez, Ni-zcn et Locunolé, Dirigée par Fr. Clech, de Bannalec. chef de zone, — elle a été très instructive el très enthousiaste. Rapports de Fr. Clech, Marcel Sinquin, QC Bannalec. (les réunion générales), Paul Le baux, de Pont-Aven (l'équi-peK Fr. Christien. de Querrien, et appel vibrant aux jeunes par Louis Or\-oën, de Moëlar.-sur-Mer. mettant en valeur toute la valeur éducative et le travail réaliste do la J. A, C. — La section de Querrien donna une dé-monstration de la partie enquête de la reunion des miliianis i ui ne provoqua que de tiès légère» critiques.

L'arrondissement de Quimperlé offre le spectacle d'un mouvement ja-ciste bien compact et bien vivant. 1942 verra l'affiliation de quatre nouvelles sections. Des militants de valeur se dégagent.

Hccolieclion à Querrien (4 Janvier 1942). — Préchée par M. l'abbé Henry, vicaire à Guiscrill. — Délégués de Querrien, St-Thurien. Le Faouët, Guiscriff. Clohars-Carnoët. Arzano et Locunoie. Vraie récollection jaciste où l'on s'occupa uniquement de formation spirituelle. Programme: Samedi 8; 19 h.: heure d'adoration préchée et chantée — 20 h.: confessions. — Dimanche 4 :

h.: messe de communion — 8 h. 30 : réunion: obligation de se sanctifier — 10 h.: réunion: Travail paysan, obsta-cle ou secours — 13 h.: sanctification dans le travail et la prière — 14 h. : vêpres et bénédiction; chant des adieux.

La J. A. C. en marche. — 6 nouveaux dossiers de demande d'autorisation à préparer l'affiliation ont été adressés à Paris: Bodtlis, Brasparts, Plomodiern, Santee, Plouédem et Roscoff, ce qui porte à 35 le chiffre des sections affi-liées et à 13 le chiffre des sections en préparation immédiate. L'année 1942 sera fructueuse en sections nouvelles.

Calendriers. — Le 2' tirage est épuisé. La fédé en aura écoulé 16.500 exem-plaires. L'an dernier nous n'avions écoulé que 9.000 et quelques; le pro-grès est bien sensible à l'image du progrès du mouvement lui-même. Nouvelles des Sections.

Poullaouen. — Ce n'est {ws encore de la J. A. C. mais im travail prélimi-naire. Des réunions d'étude, sous forme de conférences, auront lieu tous les mois.

Rosnoën et Clohars-Fouesnant : ça part. L'aumônier diocésain a pris con-tact avec les jeimes de Clohars diman-che 25 Janvier.

Saint-Divy a donné la pièce « Bern Kolo tonton Here »: beaucoup de suc-cès. Réunions régulières deux fois par mois.

Le Folgoat. — La section du Folgoat sera affiliée le 15 Février. Le même jour, affiliation de la section féminine.. Programme : la veille, heure d'adora-tion et confessions. Le dimanche: messe de communion à 9 h. suivie de la céré-monie d'affiliation. — Grand'messe avec sermon par M. le Chanoine Favé. — A 15 h.: séance récréative donnée par la J. A. C. et la J. A. C. F. • Le secteur de Lesneven comptera ainsi six section;: masculines.

Saint-Thoiuin : La section masculine est constituée; le bureau est sur pied. La section féminine suivra de très près.

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des bAtiments à part, l'erreur des H, B, M. fut, au lieu de donner la pos-sibilité de payer le logement au cours, de chercher à procurer artificielle.ment des logements au-dessous du cours.

La vérité est qu'il faut que, moyen-nant un travail suffisant, les salaires et les allocations familiales don.nent à chacun la possibilité de se loger con-venablement avec ses enfants, quel que .soit leur nombre, où cela lui convient.

Ce qu'on peut faire,isans matériaux?.. Au lieu d'utiliser le peu de matériaux dont nou.s disposons à des travaux trop souvent destinés à faire travailler les ouvriers, employons-les à faire sortir les enfants des taudis. Et puis, les ma-tériaux ne manqueront pas toujours! Nous avons le devoir impérieux de préparer dès maintenant notre restau-ration économique et sociale. Quand son heure sonnera, nous serions cri-minels de n'être pas prêts. »

F I C E f ^ L E - L I E U S E Le Ministre Secrétaire d'Etat à

l'Agriculture par lettre circulaire en date du 19 Janvier 1942 insiste à nou-veau sur la nécessité et l'urgence qu'il y a pour les cultivateurs à re-mettre aux ramsseurs agréés la ficelle

dans'sisal utilisée en 1941. Les dates limites que nous avions précédemment indi-quées sont reculées comme suit: les cultivateurs peuvent remettre leur fi-celle usagée aux commerçants ou coo-pératives ju.squ'au 15 Février. Les ra-masseurs agréés expédieront aux gros-sistes avant le 20 Février les lots qu'ils auront collectés. Les grossistes feront leur dernière expédition aux usines avant le 1 " Mars, Des usines chargées de la rénovation se voient obligées de licencier leur personnel faute d'appro-visionnement en ficelle récupérée; que tous comprennent la gravité de cette situation. D'autre part, négliger de re-mettre au ramasseur la ficelle utilisée en 1941 c'est s'exclure de la réparti-tion en 1942. Cultivateurs, commer-çants. écoutez l'appel du Ministre de l'Agriculture. Vous remplirez un de-voir de solidarité en préservant du chômage de nombreux ouvriers, en même temps que vous sauvegarderez .vos intérêts.

Page 2: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

f

M O R L A I X UJOURNÉE DU UIMmNCHE

Paroisse Sainl-Mathiea. — Messe basses à 7 h., 8 h., 9 h. et 11 h. 30. Grand'messe à 10 heures. Vêpres à 14 h. 30.

Paroisse Saint-Melaine. — Messe basses à 7 h., 8 h. et 11 h. Grand'-messe à 9 h. 30. Vêpres îi 14 heures.

Paroisse Saint-Martin. — Messes 7 h., 8 h. et 9 h. Grand'messe à 10 h. 15. Vêpres ii 14 heures.

Service pharmdct'iiliqiie. — Phar-macie Jaugeon, rue Gambetla.

Service médical du dimanche 8 Février. — '.V. le ,docle»r Quiiiiou Place <Ie Viannes, a Morhiix. Tél.; 0.02.

Au Patronage Saint-Mathieu Une belle séance a été donnée di-

manche après-midi par les jeunes filles du patronage Samt-Mathieu devant ime salle comble.

André Chenal n'a nen invente dans son Marché de Fleurij-aux-Choux, mais il a réitssi une gracieu-se opérette où ses talents de chan-sonnier ont pu se donner libre cours. :Nmes PouUct, Loiiel, Fouler et Masson, notamment, ont fait ap plaudir ces airs qui nous ont rap-

les bonnes « chansons fran-çaises »

Une parfaite interprétation de la léeende de Saint Xîcolas pTir les élèves du pensionnat Notre-Dame du Mur, lit agréablcmpn4 passer l'«ntr'i»ct€ et « n monologue de If jeune Michelle Fustec reçut des ap plaudissements mérités, non moins que le ballet fort bien régie qui Rappelait: Féerie de lu Montagne.

Én seconde partie, un drame ch.-étiien \de la Rome cés.yienne Ames d'Esclaves, souligna le talen de Mlle Bacqiret. très i\ l'ai-se en scène, possédant une belle voix et un Jeu varié; de Mlle .Nr.-M. Jiiouen. une Mvrtho bien faite pour donne-la réplique à Mlle Bacques.

Mlle Lamanda a su camper noble ment une belle impératrice, Mlles M. et P. Louet, .1. U- Gall, J. Tan-guv et N. Ligneul furent d'exeel fentes interprètes.

Au piano d'accompagnement Mlle Trinquet, professeur et orga nisle .de Sainl-Malhiou.

En résunw, une belle matinée aai^roentée d'un hufTcl garni com me aux jours d'autrefois, qui se répétera dimanche prochain 8 fe vrier, pour la plus grande salisfnc tion de tous ceux que l'affluence de la première représentation a sevre d'un charitable et vrai plaisir.

E T A i = C ï V f i L Xaissaiices. — François Le Steun,

ruiL' des VielMes-Murailies!, fils de rançois et d-c Marie Polie;-; .lean

Eiiés, rue des Vieilles-Murailles, fils de Aniédée et de Yvonne Ro-hou; Yvon L-e Bouder, rue des Vieil-les-JMuraiilltis, fi/Ts <le Ambroisc elj

Madeleine Rosiers; Mtirie Mar-zin, quartier du Château, fille de Jean et Yvonne Thomas ; Marie Chauveau, quartier du Château, fllle de Jacques et de Anne Mienez.

Pnblicutionn de maritir/es. — (ié-ild Raoull, cuisinier, Le IH'cq, et

Simone Persoii, s. p., rue Louis-asteur ; Kiulle Hannier, quarlier-

mailre infirmiei-, rue de C'.uernisac, Cécile Liiihcr, vendvuse, Ploii-

gouveu; Ik-nri Guéguen. seeond-niaiLi-e fourrier, rampe Sl-Nicolas,

Yvonne Hannou, emiiiloyee des Tabacs, 12, Grande Venelle.

Mwiwics. — .lean Mahé, secoud-niailre iiiécnnieieii, et Yvonne Las-lennet, emplovée de comiircrce Michel l.aureni, s. p., et Anne de Quengo de Tonquédec, s. p.,; Fran-

oi.s Guivarch. plombier, eib Lni.i-ienne Le Dilavrec, employée de

Banque ; Pierre Dantec, iirépose des Douanes, et Jeanne couturière.

D^cès. — Elicnne Quigiter, Ga ans et 7 mois, cité Colberl; Alexan-dre Coquin, époux de Marie Le Garrec, 04 ans cl 10 niois, 40, rou-le .de Callac; JUarie Biger. épouse de Louis Keralun, 44 ans et !) mois

uartier du Château ; Nfarguerile uon, épouse de Gustaw Léchuer

56 ans, « , voie d'Accès du Port Jacques Miossec, veuf de Jeanne Ollivicr, 88 ans et 3 mois, quartier du Château; ^Ijarie Kermarrec, 47 ans et 9 mois, quartier du Château Jeanne Mével, veuve (de F.-ançois Bricon. 74 ans et 3 mois, 11, rue de Ploujean; Eugénie Moreau, veu ve de Eugène Prévost, 82 ans et mois. 1 place du >farhallach; Jean Le GolT. époux <le Euphrasie Pouli-quen, 04 ans et 8 mois, 1, quai de

Boisard,

qu Hi

Léon; Joseph Le Bescond, époux de Mflrie Paul, 70 anvS et 4 mois, quar tier du Château; Corentin C.ourme Ten, époux de Marie I.c Tanter. 5fi ans et 7 mois, quartier du Châleau Nicolas Auert. veuf de Mlarie Fos sier, 90 ans et 3 mois, quartier du Châleau; Jean Créach, époux de Nfarcelle Séité, 40 ans et 5 ni^ns. 30 rue du Château; Marie .TalTrédou veuve de Nicolas Miossec, 73 ans et 11 mois, quartier 'du Ohâteaiu François Le .Teune, époux de Marie Moreau. 04 ans et 1 mois, quartier du Château.

/G.\BDE-MEUBLES â louer, 18 rue des Brebis, i\ Morlaix. Pour v siter, s'y adresser.

AVIS AUX BRESTOIS La prochaine station du Vœu

N.-D. du Folgoët se tenant 1 vrier en l'église archipresbyterale de Saint-Louis â Brest, tous 1 Brestois sont cordialement invites se rendre ce jour-là en leur ville natale afin de participer, d'une ma-nière plus efficace encore que de coutume, aux prières ferventes de leurs concitoyens. .

La cérémonie du Vœu, â Morlaix, aura lieu ce même jour à 14 h. 30, en l'église Saint-Mathieu. L'allocu-tion sera prononcée par M. l'abbe Jullien, directeur de l'école Saint-Joseph et sera suivie de la proces-sion et de l'émission du vœu en la Qbftp«lle .de N . - D . ^ u Mur.

Q l b m è v m M

Samfik à 15 b. 30, ont été célé-b r i « » en régli«« S«>nt>Mathieu, les o h s è ^ s de ML Alexandre Coquin, ancien receveur d'octroi, décédé en sa demeure de la route de Callac, dans sa W année. ^ ^ . ,

la Rêststance ajiîresse ises bien sincères condoléances à Aflue A. Oxiuin, M. et Mme Emile Nédélee, M. et Mme A. Coquin. M. et Mme U I>ruais, M. et M b e G. Coquin et toute la famille.

AVIS DE LA MAIRIE Les allocations aux vieillards

infirmes et incurables, assistance la famille, prime d'allailement, se ront pavées au Bureau de Bienfai sance (rue Ange - de - Guernisac) lundi 10 février, de 13 h. 30 10 h. 30.

Les personnes (pii perçoivent retraite aux Vieux Travailleur sont priées île remeltî'e leur carie (l 'idenlilé à M', k- Receveur du Bu reau de lUenfi<isancei L'allocalioin aux Vieillards u'étaiil pas cumul ble avec la Retraite des Vieux Tra vaillvurs.

Les bons de pain seront dislri bués le même jour.

ON DEMANDE une bonne à tout fa ire sachant cuisiner. S'adresser Quincaillerie Menou, 8, rue de Pa-ris, ^Porlaix.

PRISONNIERS DE GUERRE

Les familles qui ne sont pas enco-re venues à l'Entr'aide pour le re-censement obll"aloire des prison-niers de guerre sont invilét's à se présenter à la permanence, 12, rue Gambetta, avant le 8 février, der-nier délai.

La permanence est ouverte tous les jours de la semaine, sauf le lundi.

Le Comité.

Cléder ACCIDENT. — Mme Abjean, mar-

chande de meubles, Agée de 42 an.s est tombée de vélo près de Sibiril et

est tuée net. — Nos condoléances à sa famille.

DEMOGRAPHIE. — Il a été enre-gistré au bureau de l'état civil, pen-dant l'année 1941: 59 naissances, 1 re-connaissance, 15 mariages, 59 décès,

mort-nés, 7 transcriptions de décès. En 1940, les chiffres étaient les sui-

vants; naissances, 85; mariages, 8; dé-cès, 58.

Plougasncu LES OBSEQUES de M. Guillaume

Tournier, ancien maire, décédé à i'àge de 83 ans, ont été célébrées mercredi

février. M. Teurnier était officier du Mérite agricole. — Nos condoléances à sa famille.

Plounévez-Lochrist L'ASSEMBLEE GENERALE du Co-

mité d'assistance aux prisonniers de guerre de Plounévez-Lochrist a eu lieu le 25 janvier à l'école libre des garçons, Le Président a donné lecture du rap-port du conseil d'administration, se ré-umant ainsi ; de fin avril au 30 no-embre, date à laquelle a été arrêta exercice écoulé, 1.436 colis ont été

expédiés. L'avoir, tant on espèces qu'en nature, se monte à 14.017 francs en tîn d'exercice.

Au cours de l'année, 21 prisoimiers sont rentrés dans leurs foyers; 3 sont décédés en captivité: un grand servce sera prochainement célébré pour ce derniers; 146 sont encore dans" les camps.

Toutes les résolutions présentées par le conseil ont été approuvées à l'una-nimité des membres présents.

L'une d'elles, qui nous paraît être une heureuse innovation, mérite d'être retenue: « L'Assemblée générale dé-cide que les prisonniers rapatriés de la commune feront partie de l'asso-ciation à titre de membres d'honneur, sans qu'il soit exigé d'eux aucune co-tisation. Ils formeront, au sein de :'association, un groupement qui, met-tant à profit l'expérience acquise, sera spécialement chargé de documenter le conseil. — Le président de ce groupe-ment sera nommé par le conseil ».

Cette résolution votée, le conseil a nommé président de ce groupement : M. l'abbé Xermoal, directeur de l'école libre des garçons, ancien prisonnier, membre du conseil.

La dernière résolution est un vote unanime de remerciements et de con-fiance à l'égard du Maréchal Pétain qui a tant fait et fera encore pour nos chers prisonniers.

« Une quête improvisée à la sortie de l'Assemblée générale a rapporté 620 francs. Vifs remerciements aux généreux donateurs ».

Paris. Avec joie et fierté Roscofï salue i aussi la petite Section jociste qui vient | de naître chez elle et elle leur sou-haite de devenir bientôt. Dieu aidant, le lieu de rencontre de toute la jeu-nesse ouvrière de la paroisse. — A Pâques, Promotion de la Joie, quel-ques militantes seront encore affiliées.

LE COMITE D'ASSISTANCE AUX PRISONNIERS DE GUERRE est heu-1 reux de' porter à la connaissance du public roscovite, le nouveau geste de I générosité de M. le Directeur du Pa-tronage de Roscoff, qui vient de lui remettre une somme de 2.000 francs. — Le Comité lui adresse ainsi qu'à ses jeunes gens, ses plus chaleureux remer-ciements et ses félicitations pour la généiosité du Patronage, qui l'aide | avec tant de constance à venir en aide à nos chers absents.

UN DOUBLE MARIAGE. — Le 26 •janvier, M. l'abbé Pouliquen, recteur do Tréflez. a béni dans l'église de Plouné-vez-Lochrist .le mariage de M. Person et de Mlle Vézo, et le mariage de M. Ramonet, de Tréflez, et de Mlle Per-son.

Le service d'honneur était fait par M. Edmond Michel et Mlle Marie Le Coz et par M. Désiré Fily et Mlle Ma-rie Person: la quête a rapporté 172 fr qui ont été partagés entre les comités d'assistance aux prisonniers de Plouné-vez-Lochrist et de Tréflez; 2/3 pour Plounévez, 1/3 pour Tréflez.

Les comités de ces deux paroisses adressent leurs plus vifs remerciements aux généreux donateurs.

Les deux mariés sont quartiers-maî-tres de l'active: nous leur souhaitons heureuse carrière et nous félicitons ces jeunes ménages qui .maleré les répara-tions et les dangers de l'heure présente n'ont pas hésité à fonder des foyers chrétiens.

R E M E R C I E M E N T S

Mme Alexandre (loquin, née Le Garrec; Mime et M. Emile .Nédellec et leur fils; Mme et M. .Mexandrc Cocpiin et leurs fils; i-M'me cl M. Léon Druais el leurs enfants; Mm" et M. Georges Coquin (en cai)tivité) et leur fils; M. et Mme Céleslin {;o> quin ; Mite Pauline Clech et toute la famille remercient bien sincère-ment les personnes qui onl assisté aux obsèques de

Moasict i r AJ.HXANDKE C O Q U I N Retraité de l'Octroi,

Ancien combattant

et toutes, celles, qui leur ont témoi-gné de la symlpathie en celle dou-loureuse circonstance et particuliè-rement celle.s qui ont offert des fleurs.

LIGUE DU COIN DE TOTHE Les adhérents s o n t informés

qu'iUH- distribution de semences <le poîs aura lieu dimanche 8 février, au siège,' 0, rue du .Mur, de 1» à 12 heures.

Les variétés suivantes sont <lisp<)-nibles: Serpette, .Merveille de Ker-védon, Akermann. Se muni;- di- sacs et de monnaie.

CONSULTATION DES NOURRISSONS

La consultation des' nourrissons aura lieu â la Mairie de Morlaix (Grande salle des Mariages) lundi 9 février, à 15 h. 30.

S. N. C . F.

WAGONS - LITS Un wagon-lits est accroché au

t.-ain qui part chaque soir de Mor-laix à 20 n. 10 pour arriver à Paris le lendemain matin à 6 h. 32.

Les voyageurs désirant retenir un Ut doivent s'aifresser, munis de leur btUet >dc truin à « La PiiblicitC -Mo-derne t.. Mairie, Morlaix. Tél. 4-OC. Bureaux ouve.-ts de U heures à 12 heures et de 13 h. 30 à 18 h. 30, tous les jours, sauf dimanche et jours fériés. •

Carnet blanc Nous apprenons avec plaisir le

prochain mariage de .Afllc Yvonne Rannou, nièce de Mlle Marie Kan-nou, synipalhi<iuenient connue dans notre Ville, avec M. Henri Guéguen, second-maitre fourrier.

Fé l i c i ta t ions el mei l leurs v œ u x .

BILLETS DE LOGlîMIvNT Les personnes ayant en billets de

logement des mililaires allemands, sont invitées à .se présenter à mairie, bureau militaire, pour .se faire inscrire sur les étals d'hélK'r-gement du mois de janvier 1942 Dernier délai: 10 février.

AVIS AU.X I IOTELI I 'BS ET RESTArU.XTKCItS

Les h ô t e l i e r s cl r e s l i i u r a l e u i ' s hé -b e r g e a n t (les m i l i l a i r e s a l l e m a n d s d o i v v n t d é p o s e r l e u r s f a c l l i r e s à la niiai.-ic, b u r e a u m i l i l a i r c , p o u r le f é v r i e r , d e r n i e r d é l a i .

ABATAGE FAMILIAL La mise en application du régime de

l'abatage familial étant prévue pour le l " mars prochain, les exploitants agri-coles qui désirent élever des porcs pour leur consommation familiale devront en faire la déclaration à la prochaine dis-tribution de tickets, en vue d'obtenir par la suite les autorisations d'abatage utiles.

—— FOIRES ET MARCHES

LESNEVEN. — Presque pas de che-vaux. peu de porcins, assez do vaches, moin.s de veaux que d'habitude. — Vaches moyennes: 7.500-8.000 fr; de choix, 10.000 fr. Tioiles pleines, 4.000-5.000. Truies vide.s 3.000-4.000. — Por-celets: 6-8 semaines, 1.100-1.200 fr. les 2; 3-4 moi.s, 900-950 pièce; au-de.ssus, 1.500-1.600 pièce. — Peu de marchands étrangers. Peu d'invendus.

COMMANA. — Pas de chevaux, pour ainsi dire. Bovins, arrivage moyen. Vaches, T.000-8.500, en bonne qualité marchande.

DAOUT.AS. — Ni bovins, ni veaux ni moutons,... ni bouchers. Vaches fnombro et prix en baisse), maximum 7.000-8.000. — Porcs, la moitié inven-du.'!.

Plouvorn JEUNE HEROS. — A titre posthume

est nommé chevalier de la Lésion d'honneur, le lieutenant Guy de Réals. du Régiment d'infanterie coloniale du Maroc, avec la citation suivante: . Jeu ne et brillant officier. A trouvé une mort glorieuse, le 16 juin 1940, au cours d'une résistance acharnée à Château-neuf. faisant lui-même le coup de feu au milieu de ses hommes.

Le lieutenant de Réals est le fils du général de Réals, maire de Plouvorn. que nous prions d'agréer, avec nos chrétiennes condoléances, nos respec-tueuses félicitations.

Roscoff AîTILTATlON DE LA J. O. C. F, Sous le doux patronage de N.-D. de

Pontmsln. Reine de l'Espérance, — un mois après l'affiliation de la J. A. C. F, — la Section. Jociste féminine de Ros-cofE vient d'être affiliée au mouvement national. C'est la première affiliation de 1942 qui est l'année du quinzième anniversaire. C'est la Promotion de l'Espérance. N'était-il pas indiqué qu'elle lut placée sous le patronage de Notre-Dame de Pontmain?

A 9 h., dimanche 18 janvier, la messe de communion réunissait frater-nellement au pied de l'autel jociste, oré-jocistes et leurs .coeurs paysannes Des chants appropriés, la messe dia-. lonuée, une instruction de l'aumônier, furent une préparation excellente à la Sainte Communion. « Dans la douceur do cette messe matinale, vous faites votre veillée d'armes, leur avait dit le prédicateur. Dans le silence du matin Jésus va descendre dans vos âmes, .Turez-Lui votre fidèle attachement et un éternel amoUrî »

A 17 h., dans une salle du Patro-nage. se déroula la cérémonie toute intime mais combien touchante de Vaf filiation. L'humble local jociste était constellé d'affiches et de sobres déco rations. Une grande banderoUe sur laquelle on lit: VoM.i serez fortes dans ta mesure où votin serez unies. C'est tout. Mais quelle ambiance! Quelle sim plicité franche et cordiale! Les Fédéra les de Morlaix sont venues prendre part ù la tête. La cérémonie est prési déo par M. le Recteur, entouré de M, MouHoc et de M. Guerc'h. aumônier de la Section. Annick RIou, de Morlaix, présidente du Secteur, commence par saluer la nouvelle section jociste de Roscofï. Elle s'en était très spécialement occupée et elle dit toute sa joie de voir son travail couronné de succès Elle leur remet Tin .>11010, et avec la présidente fédérale, leur donne l'accolade, cependant que le chant national jociste est chantée par la petite assemblée émue jusqu'aux larincs. 11 y avait là les pré-jocistes et les jacLstes de RoscotT, les futures jo nlstes de Saint-Pol et une jociste de Brest qui représentait les Sections brestoises. Le parrainage de Morlaix et de Brest était ainsi accordé à la petite Section aal.ssante, encore timide, maià pleine d'espoir en l'avenir.

La pré.^idente fédérale, Mlle Dantec, de Morlaix. traça ensuite ses nouveaux devoirs à \a jeune Section née sou.s le sifine de l'Espérance. La présidente locale, Mlle M.-Th. Corre, remercia tout le monde et .spécialement les sœurs aînée.": venues de Morlaix pour leur apporter joie et encouragement

L'Aumônier et M. le Recteur dirent toute leur satisfaction pour cette belle journée qui laisse pré.sager de plu, beaux jours encore « pour l'apostola catholique au service do la charité

Puis ce fut la partie récréative avec un petit coûter, des chants, saynètes et monologues. L'amitié jociste n'es pas un vain mot. Elle existe prof.>nio et inaltérable dans 1« cœur de toutes les petites apôtres du Christ qui. con clentes do la portée de leur proinesso ont juré de ramener à Dieu leur .•;<Eurs ouvrières par l'appât de la cha rité.

« Ja vous salue, jocistes. enf.niif.î du miracle! » C'est ainsi que les saluait en li):i7 le Cardinal archevêque de

1 c i.oÛM COMITE D'ASSISTANCE des Pri-

sonnier."! de Guerre. — Compte-rendu financier de l'année 1941. — Dimanclie 24 janvier, sous la présidence de M. Alain de Guébriant, Maire et Prési-dent du Comité d'Assistance, une soi-xantaine de prisonniers libérés assis-taient.

M. de Guébriant remercia toutes les personnes qui assurent le fonctionne-ment du Comité

Compte-rendu financier de 1941. — Pour une population de 8.000 habitants les chiffres prouvent que les Saint-Poiitains n'oublient pas leurs chers absents et nous sommes assurés qu'a-vec tous les concours réunis, le bud-get de 1942 sera bien équilibré... Sou-haitons que ce soit le dernier.

Total des prisonniers: 369 — Pri-sonniers secourus: 154. CLes prisonniers secourus reçoivent du Comité un colis gratuit de 5 kilos, par mois. — Les familles des autres prisonniers achè-tent à la permanence les denrées qu'el-les ne peuvent trouver dans le com-merce. Il a été expédié depuis décem-bre 1940; 4.459 colis (2.551 colis gra-tuits — 1.908 colis payants).

Dans ce nombre figurent les colis gratuits expédiés à tous les prisonniers de guerre, ceux de Noël 1940 — de Pâques — des Bons Compagnons — Aux Sportifs; Le colis du Stade Léo-nard et de l'Etoile Sportive du Kreis-ker . et le colis tout spécial de Noël dernier. Signalons le soin tout particu-lir qu'apportent aux emballages, les dames de la Permanence parmi les-quelles se trouve.nt quelques femmes de prisonniers.

Recettes totales: 333.846 fr. 55,. — Recettes ventes: 117.885 fr. 85 Troncs ; 45.269 fr. 20. — Baptêmes, fiançailles, mariages; 8.458 fr. 95. — Matches de foot-ball: 15.868 fr Séances artistiques; 43.281 fr. — Quê-tes à l'église: 28.927 fr. 85. — Inscrip-tions au Livre d'Or: 41.025 fr. 70. -Cotisations ouvrières: 33.130 fr. — Dé-penses (factures): 295.802 fr. 10. — En caisse: 38.044 fr. 45. — Valeur du stock: 51.598 fr. 35. — Frais matches et séan-ces théâtrales: 7.300 fr. 95. — Valeur des colis gratuits expédiés; 119.016,95,

L'assistance se montra particulière-ment touchée en apprenant que la con-tribution versée par les ouvriers de Saint-Pol et leurs employeurs s'éle-vait pour l'année 1941 à la somme de 33.130 francs.

Le délégué expliqua le fonctionne-ment du Comité fondé le 21 novem-bre 1940, ses multiples buts: venir en aide aux prisonniers, — établir les dos-siers de libération, et il fit part des divers projets envisagés qui eurent l'assentiment de toute la salle,

M. de Guébriant, demanda aux ca-miafrades récemment libérés de bien vouloir faire partie du Comité, afin d'aider dans la mesure la plus large possible, le Bureau déjà existant. Ainsi furent acquis le concours de MM Sébastien Combot, Jacques Créach, Alexis Danlélou, P. Hervéou, F. Ker-biriou, Leforestier, J.-M. Le Hir, Léon Moal, Louis Olier, Michel Poisson, Pierre Séité, Louis Créach

Sur demande de M. de Guébriant les prisonniers qui assistaient à la séance déclarèrent que les colis expé-diés par le Comité arrivaient en bon état dans les différents Stalags.

LE GREFFIER DE PAIX, M.

C o n c e s s i o n n a i r e

F r a n c o M E R E R GARAGE DU JARLOT

27, rue de Paris, MORLAIX Téléphoné i-03

ABRIS. — RAVITAILLEMENT. — La Municipalité a mis à l'étude, pour solution aussi rapide que les circons-tances le permettront, les deux ques-tions d'abris et d'amélioration du ra-vitaillement.

Au cours de la visite de M. Ripert, préfet régional et M. George, préfet du Finistère ont faite à l'adjoint fai-sant fonctions de maire de Brest, M. Masseron les a entretenus, .sous une forme précise, de ses projets. M. le Préfet régional et M. le Préfet du Fi-nistère ont bien voulu l'assurer que le concours de leur administration lui était acquis et qu'ils s'efforceraient de lui donner satisfaction dans toute la mesure du possible.

LES OBSEQUES du contre-amiral Adam, décédé à l'âge de 90 ans. ont été célébrées à Rennes. Il était vétéran de 70, avait 44 ans de service dont 30 à la mer, 4 campagnes de guerre. 8 com-mandements à la mer. et il était com-mandeur de la Légion d'honneur. — Nous prions sa famille d'agréer nos chrétiennes condoléances.

LE CONSEIL M U N i a P A L a voté le principe d'une nouvelle construction ;colaire, pouvant devenir collège se

condaire. Pour le moment il s'agirai de bâtir les classes de 6", 5, 4« et 3'. Le projet actuel, de 200.000 francs, serait ubventionné par l'Etat pour 102.500

francs. Une commission composée de MM. Goas, Grall et Kerfriden cher chera un emplacement.

L'OUVERTURE DE LA PECHE n'i pas donné de résultats sensationnels pas un saumon ne fut pris. Cependant M. Lucas, de Châteauneuf, a capturé quatre bécarts dans le bief de Château lin. Félicitations.

SOUPES CHAUDES à 1 fr .50 (gra-tuites pour les indigents). — Quartier Saint-Martin: chez les Petites Sœurs des Pauvres. 1, rue Asile des Vieillards

Quartier de Recouvrance; Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, rue Vauban.

Quartier du Port de commerce: Res-taurant ouvrier, 2, rue des Colonies,

Brest intra-muros: Restaurant fémi-Rosec, Inln, entrée, 2, rue Colbert.

enseigne de vaisseau de réserve, com-i - r o TrT:»nr,D.™ ^ , • mandant le chalutier . Vénus coulé L ^ VETERANS et les militaires devant Dunkerque le 1" juin 1940. a ^MÎ"!,®® » . m e r et de été acquitté et féUcité par le Conseil Section). - ^ s camarades qui de suerre de Toulon IT avait M P ^ encore feit parvenir leur sé. œ à^a ^e vie au Président, M. G u ^ nier sur le . MoassalUon .. _ Nos l ' J ^ ^ citations,

Saint-Vougay

venus qu'ils doivent accomplir cette formalité avant le 5 Février, dernier délai

DBOTL. — Le dimanche 3$ janvier, nous avons conduit à sa dernière de-1 meure França Paugam, de Kergoat — décédé à l'âge de 89 ans, — Le véné-rable « Tad coz » comme nous l'ap-

Landerneau LE

Une P. JOSEPH KERNEVEZ nouvelle inattendue qui met

pelions, malgré son grand âge était de- 1® deuil une mission des Pères du meuré pétillant d'esprit, et c'était on celle de Coubango, en charme c - -. - • -y • souvenirs comme 11 avait touj.ours vécu, en par- paroisse de chez nous. Un mis-fait chrétien; nul doute que le bon |sionnaire, jeune encore, 42 ans, le P,

Joseph Kernevez de la Congrégation du Saint-Esprit a été emporté après 12 années de ministère seulement, le 24 décembre dernier, par un accè? de fièvre hématurique.

<s Sant Vézo » notre saint patron, soit venu au-devant de son âme, pour lui faire ouvrir les portes du Paradis.

AN DORIFOR : Var a lavarer ar pa-nez (panais, e gallek) [zo ampoëzoun

patatez deuz an dorifor, ne vlje da ober nemet hada bep an amzer en o souez eur renkennad panez, ha soken, tro dro d'an tachad.

Grit an amprou, na goust netra

études souffrirent de la guerre de 1914 |si bien qu'il n'entra au noviciat qu'en septembre 1922 à 23 ans. Depuis ce moment il ne fut plus arrêté. Prêtre

ma. F. Le R. même année. Il fut placé dans la Pré fecture du Coubango. démembrée de puis peu entre les nouveaux diocèses de Nova Lisboa et de SUva Porto; ce fut celui de Nova Lisboa qui échut au Père

Pendant ses douze ans d'apostolat il resta toujours non loin do la ville, aujourd'hui épiscopale. de Nova Lis-boa, d'abord à Bimbe. mis.sion de créa ion récente détachée du Baïlundo,

BRESl SAINT-LOUIS

LA STATION DU VŒU à N.-D. du. . . „ , Folgoat sera célébrée dimanche 8 fé- Huambo. centre très important. vrier, sous la présidence de S. Exc. Mgr | Duparc, évêque de Quimper.

UNE DELEGATION SPECIALE rem-1 place le Conseil municipal. Président : M. Eusen, maire de Saint-Pierre; vice-l président; M. Miriel, directeur, retraité de succursale de la Banque de Fran-1 ce; membres: MM. Masseron, Philippon,

ou quatre ans Huambo, devenue

enfin depuis trois Cuima. annexe de autonome.

Toutes les stations du Coubango sont en vole de progrès étonnants. Huambo à 3 missionnaires, rarement . 4. ils avaient la charge do 40.000 chré tiens et do 10 à 15.000 catéchumèncL avec plus de 300 postes de catéchistes

Raflin, anciens adjoints; Audren, com-1 sur un rayon très étendu; en plus ils mcrçant: Burel, de l'Arsenal; Le G a l l , '«''sitèrent longtemps les catholiques contremaître à l'Imprimerie du « C o u r - M'origine portugaise de Nova Lis rier «; Tournellec, retraité de la m a r i n e M oa et de ceu.x de la ligne du ù Lambézellec. chemin do for do Lobito au Congo

M. le sous-préfet Installe la D é l é g a - l^Çlge sur quelques centaines de kilo lion spéciale vendredi 6 février dans la métrés — travail écrasant sans dout matinée. | mais plein de consolations, car !a foi

des néophytes est très vive et l'ardeur LE SOUS-PREFT M. Perroau-Pra- des catéchumènes ne se ralentit pas un

dier est appelé à d'autres fonctions, seul instant. Nommé sous-préfet intérimaire de Dans ce district de Huambo il était Brest le 3 octobre 1941, sous-préfet urîrent de créer de nouveaux centres titulaire le 19 décembre suivant, il d'évangélisation. Culma fut un de ceux n'aura passé que quatre mois dans là; le P. Kernevez y fut envoyé. La notre ville. Son successeur est M. Jean nouvelle mission commençait avec GuiUon. 112.000 chrétiens., 5.000 catéchumènes et

, ^ .près de 200 catéchliites: ils y étaient L INCENDIE a détruit la mansarde trois missionnaires,

habitée par M. Calvez, 77 ans, dans Mais si bien préparé de loin que 1 immeuble de Mme Thoman, rue Na- soit le nouveau poste, il y reste beau yann n" 1. Vingt mètres carrés de la coup à fhii-e pour les besoins de la toiture sont brûlés. M. Calvez ayant vie. quaud on s'y installe poui- y de Humé son feu descendit faire ses pro- meurer constamment. Les emijarras

visions. Presque aussitôt une voisine d'une fondation sont partout pénible.-; vit une épaisse fumée s'élever de la ils le sont particulièrement qua.id fenetre. Elle informa Mme Cornée, travail propre du missionnaire est plus fille de M. Calvez, débitante au rez-de- pressant. chaus.séo. Le plancher de la mansarde | Cette .surcharge a-t-elle été :ause de brûlait déjà. Les extincteurs de M. Laurent, carrossier, ne suffirent pas. Les pompiers de la Ville firent une brèche dans le toit et arro.sèrent. la pièce et les poutre.s. Après deux heu-res de travail. le sinistre fut maîtrl."!!

la maladie et de la mort du cher Kernevez? La fièvre vient en traître l'hématurie est un .iccident. Nous ne savons encore rien do son cas: inaKs nous pouvons dire que pendant douze ans il a donné son temps. ;,e3 ' forces

— M. Calvez pc:d tout .wn mobilier de corps et d'âme à ses noir.s: sacrifie et tout .wn avoir: 17.000 fr. qu'il em- niiotidlen qui e.st plus méritoire l'cut-portait dans une musette nuand 11 allait être que la dernière offrande daii.' lo à l'Abri pondant les alertes! L'eau a dernier soupir causé de gros dommages aux étages — Nous prion.s la famille Kernevez Inférieurs. I d'agréer nos chrétiennes condoléances.

velle obédience: on l'envoyait en effet à la Guadeloupe. Son esprit de foi le consola à la pensée.du ministère qu'il dllait remplir dans une petite paroisse, au Baillif. à Goyave surtout; il en re-vint en 1939, épuisé cc':te fois.

C'était un caractère très enjoué, tou-jours prêt à tout prendre par le bon côté et qui ne reculait pas devant le travail; missionnaire très apprécié il a laissé des regrets partout — Nous prions la famille Le Clec'h d'agréer nos chrétiennes condoléances.

A G R I C U L T U R Ë DORYPHORE. — Les cultivateurs

désireux d'obtenir des appareils cor.tre fiéau doivent en demander aux Sir-

vices Agricoles de Quimper, 31 rue de Douarnenez, le plus tôt possible. Don-

nom et adresse, et préciser si l'oa veut un appareil sur roues ou à dos.

REMEMBREMENT de la propriété rurale. — La commission communale comprend trois propriétaires exploi-tants de la commune: il leur appartient de transmettre les demandes à l'Ingé-nieur en chef du Génie rural à -Suim-per. La Commission départementale comprend dix membres, nommés par Union corporative agricole régionale;

président et le vice-président sont deux magistrats; elle reçoit à la Pré-fecture toutes réclamations et obser-vations. La Commission intercommu-nale est choisie après avis dl! direc-teur des Services agricoles; elle com-jrend 4 maires (ou adjoints) et proorié-;aires exploitants.

BLES A LIVRER. — Le préfet ré-gional pour tenir compte des difficul-tés de livraison du blé à la suite du mauvais temps du mois de janvier, a décidé de reporter au 28 février la date extrême de livraison du blé dans les organismes stockeurs. Ce délai sup-plémentaire doit ^permettre à tous lea cultivateurs qui n'ont pas encore rem->

leurs obligations, de bénéficier du prix de 300 francs le quintal.

Dès le 1 " mars, le prix d'achat sera réduit sensiblement. En cas d'insuffi-sance de livraison, des amendes fisca-les et des sanctions administrative® sévères seront appliquées.

CHEVAUX. — Pour la réquisition: 1. Présenter aux commissions la car-

de saillie des juments saillies ( n 1940 et 1941 ;

2. Pour les chevaux affectés à un ser-vice public (ramassage du lait, etc.), présenter un certificat du maire décla-rant la nature et la nécessité du ser-vi <

3. icur juments priméîs en 1940 et 41, vérifier si le maire les a inscrites sur la liste qu'il a reçue.

ETALONS. - La carte d'étalonniFr va être in; 'ii>e et sera obligatoire. — S'inscrire à Landerneau : Union dts Syndicats d'étalonniers, 39 ter, rue de Brest.

1

te

S F » O R T H

ASSOCIATION DES MAIRES DU SUD FINISTERE

Le Président a l'honneur de porter la connaissance de MM. les Maires les principales questions examinées par assemblée dans la séance mensuelle

de Janvier : 1° Ravitaillement. — Difficultés éprou

vées par le Ravitaillemait pour satis faire aux besoins de la population civile, notamment en beurre.

2» Contrôle. — Délicate mission des agents de contrôle; éléments divers dont ils doivent tenir compte.

3" Beurre. — Les ramasseurs ef leurs commerces annexes.

4° Lea commerçants. — Difficultés qu'éprouvent certains conmierçaots in-dépendants à approvisionner la popu-lation civile,

5" Le marché noir. — Impunité dont rouissent certains trafiquants du mar-ché noir.

6» Stockage. — Inconvénients du stockage. Détérioration de certaines denrées pour diverses causes.

7» Bois. — Nécessité de débloquer un certain contingmt de bois en faveur des bâtiments communaux et scolaires

8° Cidre. — Utilité qu'il y aurait établir dans la région de production un bureau accordant les autorisations de laisser circuler le cidre.

n" Cantines scolaires. — Difficulté de les approvisionner d'une façon nor maie par suite du blocage des denrées. Parcimonie dans la délivrance des tic kets supplémentaires.

10" Les maires et les sanctions qu'ils peuvent encourir.

Kerfeunteun LE P. FR.A.NÇOIS LE CLECH

Le P. François Le Clech, de la Con grégation du Saint-Esprit vient de mourir à Miserghin (Algérie) à 74 ans,

Miserghin est une vaste propriété, exploitée ea vignes, orangers, mandari nicrs, etc„ d'un climat favorable aux organismes habitués aux climats chauds; la Congrégation du Saint-Esprit y a un pied à terre pour ses malades, ses missionnaires fatigués et âgés. Le P. Le Clech avait vivement désiré d'y être envoyé à la fin de 1939. On lui offrait pourtant de se retirer à l'abbaye de Langonnet; il préféra un pays de soleil. Il y a vécu deux ans dans la retraite et y est décédé le l'i' janvier dernier.

François Le Clec'h était né à Ker-feunteun le 24 février 1868; on l'avait envoyé à 15 ans. en 1883 à l'école .npostolique de Langonnet. dans la classe de quatrième; ses études litté-raires achevées il passa tout naturelle-ment au Srolasticat de la Congréga-tion du Saint-Esprit à Chevilly puis au noviciat de Grignon où il devint prêtre le 28 octobre 1891': il a donc pu célébrer sur terre, trois mois avant sa mort, le cinquantenaire de sa prêtrise.

Profès l'année suivante. l'5 août 1892, il fut envoyé au Gabon où il devait re.stJer 24 ails: il en revint le 31 juillet 1910, I l occupa des postes d'avant-garde; Lambaréné. sur l'Ogoué, où la lutte était dure contre les protestants, Ndjolé, plU!> encore dans l'intérieur, qu'on fondait alors péniblement et dont il fut supérieur. Après un voyage qu'il fit en' France en 1900 on- le garda à Sainte-Marie de Libreville, le centre du Vicariat. Il y resta 16' ans. chargé-;Surtout du ministère près des Pahouins. ! En 1916 on jugea qu'il avait fait son temps en Afrique: mais il était encore capable de bon travail; nous le re-trouvons successivement préfet de dis-cipline à l'Orphelinat Saint-Michel de Priziac. avec plus de 400 enfants, puis à l'Abbaye de Langonnet au milieu des petits postulants Frères qu'il faut for-mer au travail et à la vie chrétienne, enfin à Saint-Ilan où il dirige la sec-tion des pétits jardiniers.

En 1930, ses supérieurs lui deman-dèrent un sacrifice qui lui fut très dur cl comme 11 était très expan.sif. il conta >-a peine de tous côtés, mais 11 obéit rans hi'.^ltation. SI la nature en lui re-grettait Snint-llan et la Bretagne, elle Irouvnit sa compensation dans sa nou-

l ' O O ' r - K A I . B ^ Lambézellec: P.L.L. bat E. Saint-Lau-

rcnt, 1-0. Quimper: Stade bat Véloce Vannetais,

3-1 Douarnenez: Stella-Maris bat St-Pier-

re Nantes, 1-0. Mcrktix: Stade bat En Avant Guin-

gamp, 4-1. St-Marc: U.S.O.B.R. bat Jeunes, 2-0. Saint-Pol: E. S. Kreisker bat Armori-

caine. 3-0. Guipavas: Entente Gâs du Reun-St-

Roger et Gâs de Saint-Thiviziau, 3-3.

SASKET-BftLL Gningamp : Stade Morlaisien bat

Charles de Blois, 16-13. Brest: Espérance bat E. R., 34-20. Milice bat Gâs d'Arvor, 40-8. Kerbonne: E. S. K. j. bat E. R. 3,

20-15. I St-Picrrc: P.L.R. bat E. S. K.. 12-7.

Etude de M' de LAFFOREST, nolai-re à Morlaix.

Suivant acte r;;çu pa.- M" de LAF-FOREST, not.iire à Morlaix, le 3 fé-tr ier 1942, Madame veuve THO-AL\S, née Plassart, demeurant au Cliâtenu Tremblant, en Morlaix, a vendu à me personne désignée dans l'acte le fonds de commerce de ven-te d'articles de sport qu'elle faisait valoir à Morlaix, Place Cornic, n* 17.

Les oppositions seront reçues dans les délais léganx en l'étude de M?" de LAFFOREST, ou domicUe est éln.

Pour première insertion: J. de LAFFOREST.

; pr date à MORLAIX du 27 Décembre 1941, enregistré même vil le, A.C., le 29 Décembre 1341, vol. 365, case 752, les membres c o i ^osan t la so-ciété à responsabilité « M.VGLIOLI FRERES » , au cai)ital de 25.000 fr., dont te siège est à MORL.\IX. ronte de Callac, ont augmenté le capital social d'une soninie de 275.0(W fr . par apports en numéraire effectués par les associés, .M?.\I. Marins et Jean MAGLIOLI :i raison de la moitié chacun.

l 'ar suite de celle augmonlation de capital, le capital a été porlé à la somme de SllO.OOt) fr. divisé en 000 parts de 500 fr. ciiacune. entière-ment libérées, appartenant aux as-sociés dans la ji.-oportion de leurs apports respectifs.

Deux originaux de l'acîe précité onl été déposés au Gi-ell'e du Tribu-nal Ue Oonimerce de MOftLAiX, le IC) ,ranvicr 1942.

Pour vxtrait. L'uji des Gérantsr

i ïarius MAGLIOLL —v\«vv— —•

BULLETIN FINANCIEft

INFORMATIONS FINANCIÈRES ÉTUDES ÉCONOMIQUES

Le marché de Paris semble avoir trouvé son point d'équjlibfé, i l a été' cette semaine bien- plus amrtié (|uc les. transactions qtii ont pJius larges dans les deux sens>

;En cKiture In fermeté <liminiR)it sur l'annonce cpie l'empnunl .du Crédit National q»ie nous avons, an-noncé dans notre ilernier numéï"0 était presque couvert. Ra:ppclons qu'il s'agit d'obligations ù 3 1/2 0,/0 à lois aniortis.sables en 50 ans )i>o-Hr le montanl de 5 milliards <ie francs. On souscrit à tous les guichets, des comptables du trésor, de la Banq,mc de France,, au Crédit N'alional et dans loiiles les banques agréées.

I'>ans le groupe des raletrrs i o -duslrielles, on remarque la ferntelé (le ri 'npr^îe in'ftîs'ri'.-llc.

r.E Gérant: KR. GEOROKLHI.

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Brest. Imn 4 n p dn rhfl'nau

Page 3: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

58* Année. — N* 6 — paraissant le Samedi . L e numéro': 5 0 centimeit it t

^ r ^ l U Z A ZO 'jKlfAC u

Jnit F Ê T E S DE LA SEMAINE

SOLEIL

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IS Qainqaagéslme. Livre Le Gall, p. U'< Livra Uguen, p. .'S4-76S. Férle. s. Guévroo, abbé. Cendre . Férle. Férié. Férle. !" du Carême. Livre Le Gall, p. 133. i Liv. UgueD. I). m-m I

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EH TRMIGE

Samedi 14 Février 1942.

AUUNNEMKNTS

Morlalx aO tr Plniitère et Uqiitroplies .. .. 33 fr. Autres d«p»«teiiMnts . > .. 34 fr. ORLAI'X

98. m* BkMe. 3S

TéUi>b»M 8-08 - Ch. H. 46-88-Rennet

• Tout Pupille de la Nation se ma-riant avec un ou une autre pupille, peut recevoir un prêt de l'Etat de 10.000 fr., s'ils ne possèdent pas plus de 25.000 fr. Remboursable par annuités; niais la dette diminue à la naissance de chaque fant, et est éteinte lors de la 4*.

• L'Académie française élit M. Geor-ges Duhamel secrétaire perpétuel provi-Boire, en remplacement de M. Belles-sort. L'élection deviendra définitive quand vingt membres pourront se ré-unir; cette fois, il y en eut 13.

• Le maréchal Pétain renouvelle sa confiance à la Légion des Anciens Com-battants (1.500.000). Il s'est rendu au Conseil national des Légionnaires, où il a dit notamment :

— « D'une nation divisée par ses que-relles, dissociée par sa défaite, vous re- . . présentez l'élément le plus sain, le plus, xonscrve toute sa valeur, il est in-

L'UNITÉ FRANÇAISE Je ne pense pas nie tromper en

disant qu'il y a dans le noble mes-sage adressé aux J<'rançais, le 1 " janvier 1942, par le Maréclial Pé-tain, — message donl if Courrier a publié de larges extraits, — un accent de tri.stesse qui est profon-dément émouvant.

La cause de cette tristesse, le Chef de l'Etat français l ' indique d'ailleurs lui-iuème en termes for-mels, et si clairs qu'il ne pfut res-ter (le place au doute.

Que mes lecteurs relisent scule-meiil, avec toute l'altenlion qu'elles méritent, les deux phrases suivan-li's du message:

« Lu conduite (l'une politique fruuçaise, insiiirée des seuls inté-rêts français, e.virfe le resserrement de l'uniÛ- française.

« Or, iunilé des esprils est en péril. »

On ne saurait s 'exprimer d'une manière plus nelte, ni énoncer une plus troublante, une plus angois-sante vérité.

En face d'un monde « en ilam-mes » , où « six grandes nations sont aux prises » , l'intérêt de la France, qui « possède un empire libre » el qui, « malgré sa défaite, a conservé une position spirituel-le privi légiée » , est évident: Ê T R E

UNIE, pour__ pouvoir faire entendre au niomenr voulu, à l 'heure ' qui viendra, — Dieu seul sait quand, — de rebâti.- un nouvel ordre, la gran-de voix de cette admirable civilisa-tion française, merveilleuse fusion de la civilisation gréco-latine et de la civi l isation chrétienne, qui ne peut pas ne pas s'élever parmi les peuples de la terre.

Oui, « notre poKition .spirituel-l e » demeure « p r i v i l é g i é e » , comme 'a dit si justement le .Maréchal Pé-

tain. La France, mémie vaincue, de-meure une des plus grandes puis-sances morales du monde; et il ne saurait se faire qu'on n'ait pas ù compter avec cette grande force morale, de même qu'aucun peuple ne songe à ne pas compter avec ceiite autre force exclusivement mo-rale qu'est la papauté.

Mais pour qu'une force 'motr'ale

•ûr, le mieux trempé pat l'épreuve. Vous n'avez épargné ni votre temps, ni votre peine, pour transformer la phy-sionomie morale de ce pays, pour y fai-re admettre la primauté de l'esprit de sacrifice sur l'esprit de jouissance, de la fécondité de la famille sur la stérilité des foyers de l'apostolat social sur l'égoïsme bourgeois...

. Comme il s'est manifesté à l'égard de la Légion l'indifférence ou l'hostilité voilée d'une administration dont tous les cadres n'ont point désarmé et dont les réactions vous ont souvent découra-gés, vous ne vous étonnerez pas qu'une certaine confusion se soit introduite dans l'esprit public au sujet de votre véritable rôle et que cette confusion ait porté préjudice aux intérêts essentiels de la concorde française.» . » Vous avez vécu jusqu'ici trop en

marge des pouvoirs publics. Je tiens à vous associer davantage à leur action. Votre directeur général disposera doré-navant. d'une audience plus large dans les conseils; chacun des secrétaires d'Etat désignera, parmi les fonctionnai-res de son département, un homme de confiance chargé de se tenir en étroit «ontact avec votre directoire. Les lé-gionnaires d'élite seront appelés en plus grand nombre dans les Conseils consul-tatif» de l'Etat et dans divers organes admlnlitratlfs ou paraîtra nécessaire âne représentation des Intérêts géné-raux du pays...

• Serviteurs passlcmnés du bien pu-blie. dans l'obéissance aveugle au chef OU à son représentant, vous assumerez & partir d'aujourd'hui des responsabi-l i t é plus étendues. Votre action doit s'Inspirer du présent èt de l'avenir fran-çais: elle doit permettre dans le res-pect de la personne humaine, la res-fapratlon des énergies françaises; elle 4olt permettre à notre pays de rem-plir, le moment venu, sa tâche civill-aatrlce dans une Europe réconciliée. »

• I,es militaires et les marins de tout grade toucheront une indemnité de sé-paration de foyer s'ils ont un double foyer par suite des bombardements ou autres causes (12 à 35 fr. par jour se-lon les cas); en sus, indemnités de re-pliement. de bombardement, de difficul-t é de logement.

• Des indemnités de 500 à 3.000 fr. seront versés aux instituteurs qui au-ront bien donné l'éducation générale et sportive.

• Les contrefacteurs de cartes de ra-vitaillement seront condamnés au moins aux travaux forcés à perpétuité. La même peine pourra être appliquée aux complices, ainsi que la confiscation des biens.

• L'extraction de l'iode par le pro-cédé nouveau Vfel (de Rennes) permet-trait de tirer des algues marines 30 à 40 pour cent de plus que les procédés actuels. L'importation serait supprimée.

• Les pièces de 25 centimes seront reçues en paiement par l'Etat jusqu'au 14 février Inclus, et échangées par les recrveurs et percepteurs jusqu'au 25. EiMulte elles n'auront plus cours.

• Une délégation permanente, prési-dée par M. Scaplnf, s'occupera des 100X)00 ouvriers français travaillant en Aîtfmagne. , ,

• Le général Noguès, résident géné-ral au Maroc, a réglé avec le général Oigaz. haut-commi.ssairt de la zon^ ts-pagnole, des questions flnanclèros, commerciales, frcrtalières et douaniè-res - spécialement celle du bar.-age fO!'ili?ateur de f.Ioulouya.

• Le paquebot NORMANDIE, que les Etats-Unis voulaient transformer en porte-avions, a été incendié et a chaviré à New-York. L'incendie aurait été cau-sé par une lampe à souder brûlant une

-, ceinture de sauvetage bourée de l<apok. • Les Intérêts français en Egypte sont

confiés à la Suisse. • Tous les ouvriers, quel que aolt

leur salaire, bénéficieront désormais des assurances sociales.

• Une loi Institue un fonds national de solidarité agricole, alimenté par les taxes sur les produits agricoles.

• Dans toute la France, la ration individuelle de vin est fixée à 1 litre par semaine; les Travailleurs catégorie T auront de 2 à S litres.

LE COMMUNISME CONTRE LA FRANCE

dispensable que les divers élénvents qui la composent, et qui ne sont nuti-es que « les esprits » , demeu-rent étroitement unis.

Nous savons, iiélas, qu'il n'en est rien.

Les Français sont profondcmenit désuni.s. et cette désunion, — je na cesse de le répéter ici, — consti-tue, pour notre patrie, un danger plus grave que la défaite de nos armes.

Le Maréchal Pétain enumere, dans son message, les principales causes de certiie désunion: 'riradi-vidualisnie, l'abus du profit et l'es-prit de lucre, la haine des classes, l'hostilité des campagnes et des villes, l ' incompréhension et les heurts entre les deux zones, les mi-rages d'une « fausse paix » , le re-fus ds beaucoup de fonctionnai-res de donner au pays tout l 'e f fort qu'ils lui doivent...

L e Chef de l 'Etat dénonce en-suite les hommes qu'il appelle des « déserteurs » : ceux qui se l ivrent à d'abjectes besognes de désunion, ceux qui recourent à la calomnie et à la délation, les trafiquants du « marché noir » , les nouveaux ri-ches de la défaite, les détracteurs sysitématiques de l 'œuvre de réno-vation entreprise par le gouverne;-ment, quelques parlementaires qui n'ont pas réussi à se l ibérer d'an-ciennes servitudes...

Tous ceux-là, nous avons le droit de les considérer comme de mau-vais citoyens.

Je sais qu'il n'en est aucun par-mi les lecteurs ordinaires de ce journal.

Mais il est d'autres Français dont le patriotisme ne saurait être mis en c oute, et qui cependant re-fusent de faire l'union autour du Ma.-échal Pétain, parce que quel-ques-uns de ses ordres leur déplai-•vent, parce qu'ils se laissent in-fluencer par certains mots qui les heurtent et dont le sens n'a jamais été bien défini.

C'est à ceux-là que je m'adresse Je les supplie, de toutes mes for-ces, de réf léchir pendant qu'il en est temps enco.-e : qu'ils fassent ab.straction de leurs préférences personnelles; qu'ils se disent cju'il leur est impossible de juger saine-ment une situation dont ils ne con-naissent pas, dont ils ne . peuvent pas connaître les éléments esson-tiMs; qu'ils fassent confiance, con-fiance absolue au Chef, dont l'ar-dent patriotisme est proclamé par tous, dont la parfaite l u c i d " , on dépit de .son âge, fait l 'admiration de ceux qui ont l 'honneur de l'ap-procher, — M. G. Vill iers, maire de Lyon, nous a donné lui-même, sur ce point, des assurances formelles; — qu'ils se serrent autour du Ma-réchal Pétain ; qu'ils lui obéis.sent sans discuter; qu'ils Iravaiilenl à refaire celle « unité des e.sprits » qui « est en péril » , à la refaire

rar leur adhésion .sans restriction l'œuv.-e du Chef ; qu'ils soient, au-

tour d'eux, les apôtres de cette France nouvelle qui sera demain la France du Maréchal Pétain.

En conscience, je suis persuadé qu'il n'y a pas pour nous d'autre voie de salul.

Le chef des communistes en Fiance est l'ancien député Thorez, qui mobi-lisé en 1939 déserta aussitôt pour passer à l'étranger. Depuis, il proclame que la France a été trahie: son exemple le prouve, en effet.

L'exemple de son Parti, de même. Avant la dernière guerre, les communistes s'acharnaient à détruire l'armée

et la marine françaises, moral et matériel. Tous les jours, dans leurs journaux et leurs discours,, c'était l'insulte aux « galonnards, aux brutes galonnées, aux crapules à étoiles et à ficelles, aux gueules de vaches ». Contre les chefs mili-taires, ils appelaient les soldats et les marins à la délation, à la grève, « !a lutte ouverte et sans merci », à l'assassinat. : la trahison. Ils voulafi it « trans-former les périodes de réserve en pcriod Ventraînenvent à la lutte évolu-tionnaire ». Ils ordonnaient de saboter la (:j;.,nse passive. Ils exigeaient le dés-armement total de la Patrie.

Thorez déclara, le 15 mars 1935, en pleine Chambre des députés: « Pas un sou de plus pour le service militaire, pas un sou de plus pour la défense natio-nale. » Et ça parle de trahison!... Ils refusaient de voter la loi de deux ans, seul remède alors possible à l'affaiblissement des classes annuelles, descendues au chiffre de 135.000 homme par suite de la dénatalité que le Parti prêchait et pra-tiquait. Ils votaient contre la ligne Maginot. Tout, contre la France!

Les communistes ont saboté les fabrications de guerre. La loi folle de^ quarante heures, la loi ncf.oste des nationalisations d'uE^es, les malfaçons, les grèves perlées, tout cela fut décidé ou applaudi par le Parti communiste, et, cinq mille grèves importantes en deux ans (1936-1938) furent à peu près toutes leur œuvre, y compris les voies de fait, les vols et les assassinats. Dans la fabri-cation des avions et des tanks, en particulier, le scandale du temps perdu, des pièces mal agencées, des loupes voulus, (ut manifeste et d'ailleurs encouragé' publiquement par les meneurs grands et petits.

En mémo temps, le Parti Communiste, qui est sans-patrie, poussait à la' guerre civile et à la guerre étrangère ,pour préparer le triomphe des Soviets, la révolution universelle, le règne du massacre et de la tyrannie. « Les prolétaires n'ont pas de patrie ». disait Thorez à la Chambre (qui encaissait!) le 15 mars 1935. « Les Communistes sont contre le mot d'ordre de défense de la patrie », précisait le programme de l'Internationale des jeunes. Alors, eux, ils pouvaient se défiler si ça leur chantait, n'est-ce pas, et laisser les « patriotards » se faire tuer à leur place!

Maintenant ils font risette aux paysans, qu'ils appelaient « culs terreux » avant la guerre. Or, s'il y a près d'un million de paysans prisonniers en Alleràa-gne, si des millions de paysannes et d'enfants souffrent de leur absence, qui en est une des causes principales? Les communistes. Ils veulent le bonheur des pay-sans, qu'ils disent. Ah! oui!... Les Soviets ont reconnu avoir envoyé 4 millions de paysans aux travaux forcés en Sibérie, avoir massacré ou fait périr de faim 1 million de paysans en Ukraine, avoir fusillé ou fait mourir de froid ou de priva-tions 6 millions de paysans, enlevé leurs terres et leur liberté à tous. Beau ca-deau à faire au paysan français, en vérité!

Avant la guerre Ils jouaient l'hypocrite comédie de « la main tendue aux catholiques », et ils bafouaient Dieu, Jésus-Christ, la Vierire, jusque flans les mes, et ils ont -oué de coups et tué des cathollnues et .Insqu'à des enfants.

Mercenaires d'un pouvoir étranger, ils travaillent contre le p'ouvernement lé-rltime et régulier de leur propre pays; ils contrecarrent dans l'ombre les mesu-res salvatrices du Maréchal Pétain; ils préparent la guerre civile, — et le 28 sep. tembre 1941 leurs chefs de Moscou ont reconnu officiellement le •> conseil poli-tique » ganlliste, aillé lamentable et dnpo certaine des^ sans-Dieu... qui, en Sy-rie. a fait couler..le sang de bons Français. . - . ..

Tout homme de bon sens et de cœur français souhaite la destruction du bol-

CoDseil régional de rUnion régionale corporative agricole

A l'Office Central s'est tenue la pre-mière réunion.

Etaient présents: MM. Belbéoc'h, Le Bloas, du Buit, Divanac'h, de Kerma-dec, Keramoal, Marrec, Mével, Mor-van. Le Naour, Queinnec, de Rodellec, Sinquin, Tinévez, Uchard, Baudet, Be-del, Croizer, Bourdelles, Le Cozannet, de Goyon, Le Guen, Le Jears, Leclerc, de Montrichard, Neveu, Omnès, Huon de yenanster, Thomas de La Pintière.

Excusés: MM. de Boisanger, Calvez, Grill, Carfantan, Duault, Le .lolifï, Rouxel,

Présents au titre de commissaire du gouvernement, M. Perrault, directeur des services agricoles du Finistère, et M. Lanier-Lachaise, directeur des ser-vices agricoles des Côtes-du-IS[ord.

Délégué par M. le préfet du Finis-tère, empêché, M. le sous-préfet de Morlaix présida à l'installation du con-seil.

M. de Guébriant parla du ravitaille-ment, et de l'établissement des jeunes paysans, et fit appel aux syndics et aux chefs de districts.

M. Jacq remit ses pouvoirs de délé-gué régional et exposa l'œuvre du Co-mité.

M. Houdet, directeur général, expli-qua l'organisation des services et la

tuation financière. M. Huon de Penanster fut nommé

délégué général adjoint: l'assemblée générale aura à ratifier.

Un comité permanent est con.ctitué pour suivre les affaires en cours, pré-parpr les interventions ou les décisions du délégué régional ou du conseil. Font partie de ce comité, outre le délégué régional adjoint dans le Finstère, MM. de Rodellec, du Buit, Tinévez, Morvan. Uchard. Dans les Côtes-du-Nord: MM. Le Jolifî, de Goyon, Le Cozannet, Ne-veu, Thomas.

Après l'adoption des résolutions re-latives aux cartes syndicales, mutuel-les, aux questions économiques, socia-les et financières, le conseil régional adopte deux importantes motions rela-tives: l'une, au rôle représentatif de l'Union régionale corporative agricole; l'autre, à sa position vis-àvis des pro-blèmes du ravitaillement.

Le Conseil fait appel aux paysans pour une production, toujours accrue, pour le ravitaillement urbain en parti-culier. et pour la livraison exacte des produits nécessaires à la vie familiale et à la production par les soins des syndics, les prix devant être rémuné-rateurs et justes, et les sanctions

étant appliquées, le cas échéant, qu'après avis du Conseil régional et de ses délégués.

chevisme. René CARDALIAGUET.

etil COUHRIER de l'Eolise AFRIQUE EQUATORIALE FRAN-

ÇAISE. — Au Gabon, Mgr Tardy, vi-caire apostolique résidant à Libreville, Spiritain, fut d'abord emprisonné, c'est-à-dire gardé à vue par, les Gaul-listes lors de leur coup de main sur la colonie, pour avoir refusé d'accepter la dissidence. Depuis, il a repris sa liberté. L'activité missionnaire s'exer-ce normalement, quoique gênée par l'absence forcée de cinq Pères et l'im-possibilité de recevoir du renfort. — Ua mission, fondée en 1634, compte près de 500.000 âmes dont plus de .00.000 catholiques, avec 30 Spiritains et 10 prêtres indigènes. — Mgr Louis Tardy, né en 1882 au diocèse de Gre-noble, prêtre en 1908, vicaire apostoli-que depuis 1928, vint en Bretagne et notamment à Brest en 1925.

Au Moyen-Congo (Oubangtil) Mgr Biéchy, vicaire apostolique, Spiritala, a refusé d'adhérer à la dissidence gaul-liste. Plusieurs Pères ont dû accompa-gner les troupes mises en mouvement de divers côtés. — Erigée en 1890, la mission a reçu le nom de Brazzaville en 1922, Elle compte 400.000 âmes, dont 85.000 catholiques, avec 31 Spirita rts dont 2 Indigènes. — Mgr Paul Biéchy, né en 1887 au diocèse de Strasbourg, prêtre en 1912, évêque en 1936.

CAMEROUN. — Aux deux vicariats apostoliques (Douala, Yaoundé) l'apos-tolat continue son cours fervent. Le Séminaire, le noviciat des Sœurs indi-gènes, les postes sont prospères. Les vocations sont très nombreuses et pa-raissent sérieuses. — Douala compte 450.000 ûmes dont 150.000 catholiques, avec 35 Spiritains dont 4 indigèi.ec — Mgr Le Mailloux, vannetais, est décédé récemment.

A Yaoundé, préfecture apostolique en 1890, Vicariat en 1905, Mgr Graffln dirige 55 missionnaires spiritains, et 8 prêtres indigènes, 1 prêtre européen séculier, qui évangélisent 500.000 âmes dont 250.000 catholiques environ. — Mgr René Grafftn, né au diocèse du Mans en 1899, est neveu du célèbre orientaliste Mgr Graffln récemment dé-cédé. Prêtre en 1925, évêque en 1931 et coadjuteur de Mgr Vogt, il lui a succédé.

l E S

BIRMANIE. — Au nord de Moulmein, les Japonais prennent la ville de Paan.

RUSSIE. — A Leningrad, 123 sorties des Soviétiques ont été repoussées, ces dernières semaines. Au centre, les AI iemands reprennent 17 villages. A Koursli, succès des contre-attaques alle-mandes.

LIBYE. — Les germano-italiens ont dépassé Derna et avancent vers To-broulc. Au 31 janvier, un total de 1.220 camions britanniques étaient pris ou dé-truits.

PACIFIQUE. — Dans la mer de Java, les croiseurs ;hollandaIs € Sumatra » et « Java » (6.670 tonnes) ont été ;oulés; le « De Ruyter . (6.450 tonnes), très avarié; le croiseur américain « Marble-head » (7.050 tonnes) est coulé.

MEDITERRANEE. — Le Queen Eli-sabeth et le Valiant (30.800 tonnes) sont immobilisés pour longtemps à Alexandrie.

ATLANTIQUE.' Les Allemands ont coulé 4 contre-torpilleurs et 2 sous-marins anglais.

SINGAPOUR est attaqué sans arrêt, Les Japonais ont débarqué dans l'ile.

BIRMANIE. — Mandalay devient capitale, les Japonais menaçant Ran-goon.

RUSSIE. — Les pertes soviétiques en hommes et en matériel sont très lour-des sur tout le front.

MALTE toujours bombardée, ainsi que des bases de l'Egypte du Nord et de Libye. — Les Anglais' ont bombar-dé des localités de Grèce.

BIRMANIE. — Martaban prise par les Japonais.

Dépistage radiologiqae des prisonniers de guerre rapatriés

La visite peut-être passée sans au-cun frais pour les intéressés, sous ré-serve que ces dernieïs écrivent au Commandant du Centre de Libération et se fassent convoquer par lui; ils in-diqueront dans la lettre les jours et heures de leur choix.

Les ex-prisonniers convoqués pour passer la visite radiologique, ont droit au voyage à 1/2 tarif sur les réseaux de la S. N. C. F. sur présentation do la convocation du Commandant du Centre, qui en portera la mention (frais de gare et de contrôle en sus).

Le Centre de libération remboursera aux Intéressés la dépense de transport, sur présentation de l'ordre de convoca-tion.

Le prix des billets nécessaires pour prendre les cars et bateaux seront avancés par les prisonniers rapatriés convoqués, et remboursés do même par le Centre de Libération.

Si les anciens prisonniers doivent prendre un repas à Quimper ou y cou-cher, ils seront nourris et hébergé.s gratuitement par le Centre de Libéra tlon (Quimper, 33 ter, avenue de la Gare.)

)e ia (( Semaine Religieuse » a quête pour les Œuvres Sociales Maritimes

sera faite le Dimanche 15 Février dans toutes les paroisses du diocèse. Elle sera annoncée Dimanche prochain et le produit en sera expédié Immédiate-ment au Secrétariat de l'Evêché (C/C Nantes 3.480).

Prix de Vulpian en laveur d'une famille nombreuse

Les conditions sont les suivantes: 1° La famille bénéficiaiire devra

avoir au moins 10 enfants vivants, ha-biter dans le diocèse de Quimper, être catholique pratiquante, jouir de l'es-time générale, s'être distinguée pour la façon dont les enfants ont été élevés.

2" Toute demande devra être présen-tée par M. le Curé de canton et en-voyée à l'Evêché avant la fin de Mars. Une formule de dossier sera adressée à ceux qui la désireront.

3° Le prix sera décerné chaque année sar Mgr l'Evêque, à l'occasion de la Tête des Mères.

I N o m i n a t i o n s

Recteur de Ploujean, M. Le Guil-lou, vicaire à Saint-Louis de Brest ;

Recteur de Gulpronvel, M. Marzin, vicaire à Fouesnant.

Le fioiii fles Jeanes Buraïui VEILLEE DE PRIERES (22 mars) « Rozera al labour » est sorti; les li-

vraisons seront faites dans l'ordre des commandes. Pour les deux versions, française et bretonne: l'exemplaire: 2 fr. Par commande d'au moins 100 à la même adresse: 150 fr. le cent. Ristour-ne de 20 pour cent en faveur des cais-ses de secteurs sur la vente des brochu-res bretonnes. Cette veillée de prière connaîtra un grand succès partout; ces exercices ont la faveur des fidèles dans toutes les paroisses où ils furent essayés. Il faudra penser aux paroisses qui n'ont pas de section jaciste, et se mettre à leur disposition pour les aider à oi'ga-niser la veillée. Excellente manière de faire avantageusement connaître la J.A.C. et de répandre la conception chrétienne du travail.

Partout où II y a deux sections (JAC et JACF), les deux sections s'arrange-ront pour organiser la veillée.

BULLETIN DES MILITANTS Il ne peut plus paraître, mais une

brochure trimestrielle vise à le rempla-cer. La première « l'Appel du Grand Semeur » a été adressée à la plupart des sections en petite quantité, même à celles qui ne l'avaient pas commandée. Désormais les prochaines brochures re seront adressées qu'aux sections ayant passé commande. Cette commande sera considérée comme une souscription aux brochures à paraître.

Ces brochures sont des instruments de travail Indispensables pour la bmne marche des sections. Tous les iîciîtes possédant « Travail aux ChamDs • ooi-vent les posséder.

PRE-J. A. C. Le troisième plan de travail vient de

paraître: 3 fr.; franco, 3 fr. 70.

SEMEURS Vient de paraître . Futurs chefs pay-

sans », pi^.i de travail destiné eux ado-lescents: 3 fr. (3 fr. 70 franco).

Le Vœu de Brest à la Vierge

15.000 personnes font appef à la protection

de N.-D. du Folgoat Nulle Station précédente ne vit se

presser autour du Sanctuaire une foule égale à celle qui participa dimanche dernier aux cérémonies du Vœu. Des diverses paroisses de l'agglomération brestoise, d'importantes délégations d'hommes et de femmes étaient accou-rues. De tout le Léon et même de Cor-nouailles de nombreux évacués, arri-vés dès la veille, malgré les risques, étaient venus supplier N.-D. du Folgoat de protéger leurs vies, leurs biens et d'étendre sa puissance protectrice sùr tous leurs concitoyens. #

Les diverses cérémonies devaient commencer à 14 h. 30, mais dès 14 h. il n'était-plus possible de pénétrer dans l'église dont la vaste nef et les bas-cotés étaient remplis de fidèles pressés les uns contre les autres.

Aussi la plus grande partie de la foule, malgré un vent légèrement piquant, dut se résigner à demeurer sur la place jusqu'à la sortie de la procession.

A 14 h. 30. S. Exc. Mgr Duparc, venu tout exprès de Quimper, pénètre dans le chœur splendidement décoré et en-tonne le Deus in adjutorium des Peti-tes Vêpres de la Ste Vierge dont les psaumes sont chantés par les chora-les alternées d'hommes et de femmes, d'une façon impeccable.

Puis retentit le Cantique à Saint LcuisC patron de la paroisse, patron des prisonniers, patron de la IVance, ce pendant qu'au dehors s'organise la procession.

La liesse des Bretons à Paris

LE PARAGUAY reçoit des Etats-Unis un crédit d'un million de dollars pour machines agricoles et construction de routes.

EGYPTE. — Le nationaliste Nahas Pacha devient président du Conse.l. Il n'admet pas l'ingérence de l'Angletei" en Egypte.

ITALIE. — Le mafé;"ul Or i ing est rentré de Rdme en .Ml;magne, après des entretiens avec le R.>i-Fmpeveur, le Duce, le comte Clano, etc...

ETHIOPIE. — Le Négus a repris le pouvoir et conclu dei- accords miHiuI'.' et financier avec la Grande-Brernane. C'est-à-dire: l'Ethiopie devient colonie ou dominlon anglais .

IRLANDE. — Pour protéger la fron-tière nord contre une attaque des Amé-ricains débarqués en Ulster, le prési-dent de Valera demande 500.000 volon-taires.

TANGER. — L'état de guerre est jroclamé, à la suite de l'explosion d'une jombe, transportée dans des bagages diplomatiques anglais, qui a tué 14 per-sonnes, dont 3 fonctionnaires du con-sulat britannique.

PORTUGAL. — Le général Carmona est réélu président de la République.

ALLEMAGNE. — M. Todt, construc-teur de la ligne Siegfried et des forti-fications de la côte atlantique, s'est tué dans un accident d'aviation (mission militaire). Il aura des funérailles na-tionales.

M. Albert Speer, inspecteur général des Travaux de Berlin, qui a construit des usines d'aviation et d'armement succède au docteur Todt comme minis-tre de l'Armement et Inspecteur géné-ral des ponts et chaussées, eaux et énergie.

M. l'abbé Falc'hun, chargé de mis-sion du Musée national des Arts et Traditions populaires (et non pas du Musée de l'Homme, selon une confu-sion trop fréquente) nous communique les détails suivants sur sa belle oeuvre de la Messe des Bretons à Paris.

— Tous les dimanches et fêtes d'obli-gation, elle est célébrée à 11 heures, dans la chapelle de N.-D. de la Con-solation, 4, boulevard Edgar-Quinet, au coin du cimetière Montparnasse (métro Raspail ou Edgar-Quinet), sur la pa-roisse N.-D. des Champs, non loin de la gare Montparnasse. L'œuvre fut ins-tituée au commencement de décembre dernier, avec le concours d'un groupe d'intellectuels et d'étudiants bretons à Paris. Les annonces faites par les journaux ont fait augmenter beau-coup l'assistance, malgré le froid ri-goureux de janvier. Le 1" février VAdoromp holl après l'Elévation; et l'Angelus à la fin de la messe ont été chantés par un chœur plus compact que d'habitude.

Le Pain bénit est distribué, comme en Bretagne: ce qui ne se fait nulle part à Paris; chacun se prive à tour de rôle de sa pauvre ration, pour l'of-frir à ses compatriotes. Cette charité liturgique n'est pas sans mérite...

Il ne manque plus qu'un organiste bénévole, et de la musique bretonne, presque introuvable aujourd'hui.

Puissent nos lecteurs aider M. l'abbé Falc'hun à donner ce complément né-cessaire à son œuvre catholique et bretonne! Il y trouvera quoique récom-pense de son labeur de folkloriste. Nos lecteurs se souviennent que pendant l'été 1939 il recueillit nombre de docu-ments en Basse-Bretagne, au cours d'une mission de folklore musical or-ganisée par le Musée des Arts et Tra-ditions populaires; il travaille actuel-lement à leur publication. Tous nos vœux à son double apostolat « evit Doue hag ar Vro ».

LES PRISONNIERS L'Aumônerie des prisonniers de guer-

re est en mesure d'envoyer des colis de livres pour !e soutien des n Utants prisonniers. Rares sont jusqu'ici le.s sec-tions qui ont communiqué au Secréta-riat fédéral les noms et adresses d3s militants anciens prisonniers.

NOUVELLES DES SECTIONS

La J. A. C. en marche: Gouézec, St-Tliurien, Arzano, Ploujean, Fouesnant, Taulé ,se préparent à nous adresser îe premier dossier: demande d'autorisation à préparer l'Affiliation.

Pleyben. — Réunion de secteur 11 janvier. Cette réunion nous semble un modèle du genre. Le programme avait été fixé à l'avance par un comité formé de l'aumônier de secteur, du chaf cie secteur et du chef de zone; le program-me fut polycopié et adressé à chaque chef de section. Nous nous proposons d'expédier ce texte à tous les chefs de secteurs.

L'aumônier se chargea d'un mot de formation spirituelle: . le Christ et le militant jaciste » — le chef de secteur de la formation technique » Comment travailler l'enquête ». Puis révision d'in-fluence des sections — mise en com-mun de l'enquête — revision des ser-vices communs du secteur, etc... — Pré-paration de l'avenir. (J. Le Borgne.)

Deux réunions de secteur de ce gen-re, régulièrement suivies, donneraient à nos sections un dynamisme et un rayonnement profonds.

Toutes les sections qui ont débuté étaient représentées par leurs prési-dent et secrétaire: Pleyben, Brasparts, Gouézec, Le Cloître-Pleyben.

Landerneau: réunion de secteur, 25 janvier. Echange de vues très fructueux. Organisation du Sport Rural.

Guipavas. — Henri Bervas signale le deuil qui frappe la section: la mort d'un des meilleurs militants: Joseph Péron. Nous recommandons son âme aux priè-res des jacistes.

Ploudalmézeau: réunion de secteur le ' février. Ploudalmézeau, Plôurin.

Plouguin, Landunvez et Lampaul étaient représentés. Révision d'activité. Plourin a eu sa première réunion le 25 janvier. Pour Pâques, Ils comptent jouer une pièce. A Landunvez,. ça va très bien avec une réunion toutes les semaines; la brochure « Premières Se-mailles • est déjà bien entamée.

(T, Perret.)

Les entants coûtent-ils trop cher à élever ?

La Procession

Derrière la croix venaient les ban-nières de Saint-Joseph du Pilier-Rouge, Saint-Marc, Notre - Dame de Ker-bonne, Saint-Laurent de Lambézellec, Saint-Pierre-Quilbignon, Notre-Dame de Recouvrance, Saint-Martin, Notre-Dame du Mont-Carmel, Saint-Michel et Saint-Louis.

Dans la procession, quatre jeunes filles portaient l'antique statue de Notre-Dame du Folgoët, placée der-rière le maître-autel de Saint-Louis. Puis venaient les enfants de chœur, suivis de 4 membres du clergé portant les reliques de Saint Louis.

S. Exc. Mgr Duparc présidai^ la pro-cession, accc'mpagné de M. le chanoine Moënner, vicaire général et de M. le chanoine Courtet, Curé-Archiprêtre de Brest: inspirateur du Vœu à la Vierge.

Ils étaient suivis des membres du clergé, des autorités civiles et militai-res et d'un très grand nombre d'hom-mes et de femmes qui, tout le long des rues dévastées (rue Suffren, rue Tra-verse, rue Emile-Zola, place la Tour d'Auvergne, rue de la Mairie) lancè-rent vers le ciel, avec une foi pleine d'espérance, les implorations du Can-tique du Vœu, tandis que, sur le parcours, de nombreux spectateurs s'as-sociaient respectueusement et parfois même religieusement, à leur foi pleine d'espérance.

Au retour à l'égUse, S. Exc. Mgr Du-parc monta en chaire et fit un éloquent panégrique de Saint Louis dont il loua les vertus, le patriotisme et l'intégrité devant une assistance où se pressaient toutes les notabilités de la région bres-toise et finistérienne parmi lesquelles on remarquait comme personnalités religieuses: MM. le chanoine Le Goas-guen, directeur des Œuvres; Barvet, curé de Saint-Martin; Foll, curé des Carmes; Chapalain, curé de Lambézel-lec; Pellé, recteur de Saint-Pierre-Quil-bignon; Guermeur, curé de Notre-Dame de Kerbonne; Piriou, recteur de Saint-Marc; Guillermit, directeur du Collège Saint-Louis; le R. P. Ricard, supérieur du Collège Notre-Dame de Ron-Secours; les abbés Hall, curé de Saint-Michel ; Abguillerm, curé de Saint-Sauveur; Pasteur, curé du Pilier-Rouge; les élèves des différentes parois-ses de Brest et de sa banlieue, ainsi que des professeurs des collèges et écoles libres; et comme personnalités civiles : MM. Georges, préfet du Finistère; Per-reau-Pradier, sous-préfet de Brest; les membres de la délégation municipale spéciale de la ville: M' Masseron, an-cien bûtonner de l'Ordre des Avocats; docteur Philippon; MM. Miriel, direc-teur honoraire de la Banque de France; Georges Raffin, Lucien Audren, Burel, René Le Gall et Jean Tournellec.

M. le Chanoine Courtet, curé de Saint-Louis, fit ensuite la lecture du Vœu et un Salut solennel termina la cérémonie religieuse qui laissera un souvenir ineffaçable à toute la popu-lation brestoise.

A l'issue de la cérémonie les per-sonnalités ont suivi Mgr Duparc à la sacristie et ont signé un parchemin, œuvre d'une religieuse de l'Institution Sainte-Anne de Brest. Les enluminures — dignes des Riches heures du duc de Berry, nous montrent saint Louis, saint Michel, saint Martin et Notre-Dame. En voici le texte:

Plongée dans la désolation et l'an-poisse par de terribles bombardements, l'agglomération brestoise tout entière, groupée autour de ses autorités reli-gieuses, civiles et maritimes, dans un geste de confiance et d'amour, se tourne

Déléguée de la Ligue Ouvrière Chré-tienne Féminine au Comité consiUtatif de la Famille française et au Conseil de perfectionnement des Ecoles d'In-firmières et d'Assistantes sociales, Mme Rollin, mère de cinq enfants, croit que c'est vraiment un acte de courage et de foi en 4a vie d'avoir de nombreux e.Tfants, pour une famille ouvrière... La prime à la première naissance rend d'immenses services aux jeunes pour la constitution d'une famille. Mais les allocations familiales avec leurs

L n r i a s d'é?onomiser"'le "eoût^dT'la ' l a très'bonne et très juste Vierge Marie, vers la Dame du Folgoët, tou-vie monte en flèche!... et aussi les dit Acuités du ravitaillement?

Ne pourrait-on augmenter les quan-tités de lait et de farine des tout-petits, de chocolat et de piUes des J2 et J3; donner, avec plus de régularité, les légumes secs et les pommes de terre, afin que les ménagères puissent mieux s'organiser; donner plus de facilités pour la confection et l'acheminement •des colis familiaux?

Les enfants coûtent cher, tant en argent qu'en sacrifices, mais ces sacri-fices sont compensés par tant de joie que les familles ouvrières sont toutes prêtes à les accepter volontiers.

SI l'on veut que les familles ouvriè-res aient des enfants, il faut leur don-ner la possibilité de les élever, soit par un salaire familial vital, soit par des allocations adaptées, et sans cesse réadaptées, au coût de la vie.

jours pitoyable aux misères des siens, et La supplie de protéger ses enfants, leurs familles, la Cité et de hâter le retour de la paix.

Le 12 octobre 1941, à Notre-Dame de Recouvrance, elle s'est engagée par vœu à Lui offrir les stations fie prières, organisées dans les églises de Brest et de l'agglomération, et, la Paix revenue, à se rendre 'en solennel pèlerinage, au sanctuaire dxi Folgoët, pour proclamer la filiale reconnaissance de toute la Cité à sa Reine et à son Dieu.

Ad perpetuam rei memoriam. Fait à Brest, en l'église Saint-Louis,

le 8 février 1942, jour de la V Station du Vœu. présidée par Son Excellence Mgr Duparc, évêque de Quimper et de Léon.

Après avoir été exposé à l'église Saint-Louis, cè parchemin sera proba-blement scellé dans le socle de la sta-tue de Notre-Dame du Folgoët. a

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Page 4: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

* »

M O R L A I X LA JOURNÉE DU DIMANCHE

Paroisse Saint-Mathieu. — Mess« basses à 7 b., 8 h., 9 h. et 11 h. 30. Orand'metse à 10 heures. Vêpres à 14 h. 30.

Paroisse Saint-Melaine. — Messe basses à 7 h., 8 h. et H h. Grand'-messe à 9'h.,30. Vêpres à 14 heures.

Paroisse Saint-Martin, — Messes 7 h., 8 h. et 9 h. Grand'messe à 10 h. 1.5. Vî-pres h 17 li. 30.

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âKHVlOB MKDICAL

du Dimanche 15 Février

M. le D ' Daoulas, 78, n w Gain-"betla, Morlaix. Té léphone 1.38.

«c Prisonniers » Ce beau M m passera axi cinéma

Rialto, le Jeudi 19 Févr ier , à 20 h., devant M. le Sous^Préfet et le capi-taine de vaisseau Marie, d^-léguc de ia iFamUil'le du IPrison'nier. Qual^'e autres séances amx>nt lieu le samedi 21, en soirée, 1« dimaivche 22 ein deux matinées et une soirée. — Les famifllies dies prisonaiicrs inscrites à PEntr 'a idc teoiiveron't, rue Gam-betta, des cartes qui leur donneront dro i t à deux pkces gratuites à l'une ou l 'autre séance.

Fiançailles Madame d e La f forest est heureu-

se de vous fa i re part des flançaiJles de son fils, le Lieutenant Henri de 4Lafforest, avec Mad'emoiselil« Thé-rèse Roussin. •

AVIS DE LA MAIRIE Les allocations aux vieil lards, in-

firmes « t Incurables, assistance à la lami'Ule, p l m e s (d'alllliaiitemonlli, se-i ront payees au l)ureau de bienfai-sance (rue Ange de Guernisac) luml i 16 févr ier , de 13 h. 30 à 16 h. 20.

L e s personnes qu'i perçoivent la retraite des vieux itravallleurs sont priées de remettre ileur carte d'i-den'tité à M. l e Receveur du bureau de bienfaisance, l'aHocation n'étant pas cumulable avec 'la retraite des v ieux 'travailteurs.

iLes bons die ipain seront distri-bués lie même jour.

Comité départemental des céréales da Finistère

Le Maire de Morlaix a l 'honneur d e f a i r e connaître aux intéressés eue, la pt'ipartition des imposrliions de céréales secondaires ayant été ef fectuée dans la cominatne, l 'Of f ice National Interprofessionnel des Cé-réales a 'décidé le déblocage des quantités dont peuvent encore dis-poser les cultivateurs.

Ceux-êS n'auront donc plus dé-sormais à SQjllici'ter d'autorisation d e la Direction des Services Agri-coles pour le transport de leurs cé-réales du moulin. I l leur suffira de ret irer à la Recette buraliste le t i to» de mouvement qui reste exigi-ble poar la circulation de toutes les citiales.

E T A T - C Î V i L Naissances. — Marie Le Nay,

quartier du Château, iWile de P ierre et de Germaine Le Squin. — Mar-ocUe Pronost, quartier du Château, filJie de Jean et de Jeanne Hyrien, — Josette Bocher, 21, rue Haute, fille die Lucien et d e Yvonne Jé-gou. — MireWile Cosléou, rue dies Vieil les Muraiililes, iliWe de Georges et Jeanne Le Rémeur. — Jloni-quc Gohard, 44, rue ViUeneuivc, flHe de Gabriel et de Eugénie Mail-lard.

Mariage. — Jean lîriinielli, i)loni-l)icr, c l Yvonne Prigent, s. p.

Décès. — Jean Le Goff, époux de Eiiiphrasie Pouili((uicn, C4 ans et iS mois, 1, (juiii de Léon. — Joseph Le Bfsconl, époux de Marie Paul, 70 ans el 4 mois, quartier du CliA-teau. — Corentin Goiirnielen, époux de Marie l.e Tiuiter, 5G ans cl 7 m., (luarlier du (llu'iteau'. — CS'icolas Auert, veuf de Marie Fossier i)0 ans et 3 mois, quartier du Château. — Jean Créacii, époux de Marcelle Séité, 46 ans el 5 mois, 30, rue 'du Château. — François L e Jeune, époux de Marie Moreau, 64 ans et 1 mois, quartier du Château. — Jean Saillour, époux de Marie Cor-vez, 59 ans et 3 mois, 14, place Cor-nic, — Marie Yviinec, 56 ans, quar-tier idu Château. — Marie Feunteun, veuve de Hervé Doucin, 42 ans et 9 mois, quartier du Château. — Jeanne L e Jeune, épouse de Frani-çois Inizan, 77 ans et 10 mois, 22, rue des Bouchers. — Léonie Fer-coq, épouse de 'Pierre Corre, 56 ans et 6 mois, 67, rue de Calilac. — Daniel L e Beuvan, 1 mois, quar-tier du Château. — Josiéphine Ker-hervé, 77 ans, quartier du Châ-teau. — Marie Edile, épouse de P ierre ÏAt Joncour, 64 ans et 9 m., quartier idu Châteiui. — Amnc Guiil-lerm, veuve de Roilaud Le Bléjean, 95 ans et 10 mois, 40, rue Haute. — Jean Pape, époux d e Jeanne Pape, 68 ans et 7 mois, 38, rue de Brest. — Marguerite L 'Eouyer, 71 ans et 6 mois, 27, rue du Mur. — Marie Daguct, 74 ans et 4 mois, quartier du Château. — Auguste Guillou, 27 ans et 10 mois, quartier du Châ-teau'. — Cathenine Léon, 49 ans et 8 mois, quartier du' Oliâteau. — Clémence Le Faou, 41 ans et 3 m», quartier du Château. — Jean Guil-lerm, éipoux de Marie L e Bars, 83 ans e l 4 mois, 4, rue de Guernisac. — Francime Cttzuc, 4 ans et 8 m., quartier du Château. — Jacques Pengui'lily, 3 mois, quartier <lu Châ-teau. — Maria Guéna, veuve de Victor Le Guichoux, 77 ans el 4 ni., quartier 'du Château. — Josepii Mi-gnon, veuve de Marguerite Le Balch, 74 ans et 5 mois, quartier du Château. — Monique Lédan, 14 ans et 9 mois, 35, rue Longue.

P E R D U fourrure de dame; la re-mettre à la Sacristie de Saiinl-Slar-tin d e Morlaix.

PLOUJEAN - C A R A N T E C

REMERCIEMENTS

M. et Mme Guiilikume Léon iA leur» enfantsf M. et Mme Alain Ker-rten et leur llHe et toute ja faimiMc remercient bien sincèrement les personnes qui ont asisté au* obsè-ques de

Mademoiselle Catherine LCON et tontes cei'les gui leur ont lémoi-jné de la .sympathie en cette dou-

loureuse circon.Iauce.

REMERCIEM.1NTS

, Madame Jean-Marie GuiJlerm, ses enfamts; potits-caifants; arrière-pe-tilts-enfants et toute la famil le re-inercieut bien sincèrement les per-sonnes qui ont assisté aux obsèques d e

U m \ m Jeai-Marie GUILlER.'d Ancien Pâtissier

et toutes oetM'es qui leur ont témoi-mié de la sympathie en cette d )U-Jouireu.se circonstamiee.

KKMERCIEMENTS

Madame .k-an P ! »p f ; M. Jwin Pape el toute la fiimille remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsèques de

Monsieur Jean PAPE et toute» ceililes qui leur ont témoi-gné de la sympati i ie en cette ilou-Ooureuse circonstance.

COUPURE DE COURANT

E L E C T R I Q U E

En raiSoni des travaux d'emUre-tden, la fourniture de courant sera suspendue Dimanche iprochain, 15 Févr ier 1942, de 10 h. à 19 h. dans les quartiers c^-a•p^ès:

IPIwoe du Mairdhiaililiach, onie 'des Bouc(hers, n t e Ide Paris , |ruc d(es Ecoles, allée du Poan'-Ben, bas de Oa route de Paris, venelle des Eaux, rue des Vicnes (depuis l e haut, Msqu 'au n " l6 ) , rue < e Bréhat, m e Basse, rue Haute, rue et place du Châ/teni, impasse Perrot, (nre des Brebis, ipue et place Daumesnil, rue d e Kervéguen, quartier •du Men-Guen et noirvelle route 'de Plourin.

Landivislau POUR LES PRISONNIERS. — M.

Gogô, adjoint au maire, a procédé lundi à l'union civile de M. Louis CrefT, sccond-inaître de la Marine, et de Mlle Ursule Vourc'h. Une quête faite durant le repas par les jeunes gens d'honneur, Mlle Jean:ie-Louise Bleunven et M. Joseph Corre a pro-duit 413 fr. répartis par moitié entre les Caisses de Secours aux prisonniers de Landivisiau et de Plounéventer.

Nos remerciements aux donateurs et nos meilleurs vœux aux jeunes époux.

Lannéanou DEUX CYCLISTES, M. Bozec, de

Plougonven, et M. Sergent, de Scrignac, se sont heurtés dans un virage au bourg. Relevés sans connaissance et perdant beaucoup de sang, ils ont été transportés chez eux. M. Sergent a une fracture du crâne; M. Bozec est moins gravement blessé.

Plouégat-Moysan ACCIDENT. — M. Yves-Marie Meu-

rlc, cultivateur à la Bolsslère. abattait avec des voisins des arbres de Coat-Izel. Joseph Bescond, des Quatre-Che-mlns, âgé da 71 ans, faisait des fagots à 30 mètres de là. Un arbre en tom-bant dévia, Aussitôt les travailleurs crièrent de sa garer. Mais le vieillard n'ehtendit pas. Soigné d'abord chez son fils, puis à l'hôpital de Morlaix, il suc-comba à ses blessures plusieurs côtes cassées et des contusions au ventre. — Nous présentons à sa famille nos chré-tiennes condoléances.

Plougasnou CONTRATS DE CULTURE

ET MARCHE NOIR On nous écrit :

Le marché noir tuera-t-il le contrat de culture? A coup sûr, si les cultiva-teurs n'ayant pas souscrit de ces con-trats ne sont pas tenu.c de livrer aux services du ravitaillement l'excédent de leurs besoins familiaux.

Mettez-vous un peu à la place de ceux qui ont souscrit cette année des contrats do culture. Quel a été l'avan-tage donné à ce? bons citoyens? Ils ont obtenu de leurs produits, après quel-ques mois d'attente, un prix inférieur de 100 et même de 150 % au prix cou-rant du marché libre, fait argent comptant. Certes les bons citoyens ont pour eux leurs consciences; ct-lp 'iiif-f!ra-t-il pour l'année en cours? i>ie faudra-l-il pas mettre autre chos': fl.- ns la balance? Le marché noir tuera-t-il cette année le contrat de culture?

Tou jou i i s AU GUET.

Ploujean i^mi'd'i, en 'Il'égl'i.ve tle PlO'Uj'can,

M. l'iibbc' Li' Ilénafr, vicaire, a béii. le nviiriiige <lc Mliic Siinionc Le Haiiil, CMU|)tl«yre (k la Mai.sfwi Miou-Querm'-, de Morlaix, avec M. Jean Alexiin-drc, commis de Hecet'le à Tllospicf de .Morlaix, fils de M. .Vii'xandrc, le .sym|)alliique maire de Ploujean.

Avant ide recevoir 'le serment <les jeunes époux, l 'oftciant leur iidres-sii une belle el bien louchan'te allo-culion sur le mariage chrél ien, leur rappekanl les exemples reçus à k-ur.s foyers resijectifs, leur pré])aration au grand acte de ce beau jour et les devoirs des époux et parents chré-tiens. — On remarqimit ati chœur: M. l 'abbé Ix; Gulilou, nouveau rec-teur de P'Ioujeaiv, MM. le-Si abbés Bodénès, aumônier de l 'Hospice, et iMarain, vicaire tle Saiwt-'Melaiine de Morlaix,

Au cours de Ja cérémonie, des chants furent exécutés .par MM. Gunion e l Calta, et les Jocistes de la paroisse.

L e s tétnoins 'étaieTit: M. Pape et Mine Quéré.

« L a Ré.'îista:nce » renouvelle à M. et 'Mane Jean Alexandre • ses niieiWeurs vœux de bonheur.

Saint-Pol-de-LéoD UN JEUNE HOMME SE NOIE. —

Jeudi soir, 5 février, M. Olivier Da-niélou, élève de Première à l'Institu-tion N.-D. du Kreisker, domicilié au lieu dit « Troguérot », revenait vers 22 h. 30 de la villa voisine, située sur la route de Pempoul à la plage Sainte-Anne, à une centaine de mètres de Troguérot. Le jeune homme avait passé quelques moments dans la villa où il avait été prendre une paire de sabots.

Vers minuit, son père, M. Joseph Da-niélou, employé à l'Office Central de St-Pol, ne voyant pas revenir son fils, s'inquiéta et se leva pour aller à sa re-cherche. Hélas! le pauvre père décou-vrait son fils noyé dans la grève à une vingtaine de mètres environ de la villa qu'il venait de quitter.

Appelé aussitôt, M. le Docteur Leclair prodigua pendant deux heures ses soins au jeune homme, qui ne put être ra-mené à la vie. On suppose que M. Da-niélou, trompé par l'obscurité, n'a pu remarquer le muretin qui longe le che-min de Pempoul et est tombé à la mer, haute à cette heure, et fut congestionné.

Le malheureux jeune homme devait entrer en octobre prochain au Grand Séminaire de Quimper. Ses obsèques ont été célébrées dimanche en présen-ce d'une foule considérable. Une délé-gation de l'Institution N.-D. du Kreis-ker, composée d'une centaine d'élèves, ses camarades, et de tous les Profes-•seurs assistait à l'enterrement présidé par M. le chanoine Méar, supérieur, ren-dant un juste hommage au cher disparu, dont les qualités d'affabilité, de servia-bilité, de douceur et de simplicité for-çaient l'attention. Le patronage Sainte-Thérèse perd aussi en Olivier Daniélou un précieux auxiliaire des œuvres de jeunesse.

A son père et à sa mère, si dure-ment éprouvés, mais si chrétiennement abandonnés à la Volonté divine, nous offrons nos pieuses condoléances et l'as-surance de nos prières,

ETAT-CIVIL, — Naùisances. — Bozec Jean, Roscoff, Pen-al-Lan; Bernard Pierre, route de la Chaise.

Publication de mariages. — Jean-Louis Bolloré, cultivateur, domicilié à Saint-Pol-de-Léon, Rukerdrein, et Jo-séphine Croizer, ménagère, domiciliée à Plounévez-Quintin (Côtes-du-Nord), la Noix Sèche.

Décès. — Kergoat Anne, épouse de Yves Marc, 65 ans, s. p., domiciliée à Saint-Pol-de-Léon. rue au Lin n" 4 ; Méar Perrine, veuve de Hervé Goar-nisson, 81 ans, s. p., domiciliée à Saint-Pol-de-Léon, rue de Plouescat; Olier Hervé, cultivateur, 35 ans, domicilié à Saint-Pol-de-Léon, lieu dit Kéraugon.

LES PROPRIETAIRES ou fermiers des parcelles riveraines des routes et chemins de toutes catégories, sont in-vités, conformément aux prescriptions des Pièglements Généraux des chemins vicinaux et des chemins ruraux et de l'arrêté préfectoral du 13 novembre 1034, à procéder à l'élagage des tailllis, têtards, bois courants, landes, ronces, etc., plantés ou pousses sur les clôtu-res, à moins de un mètre de la voie publique. Faute pa? les intéressés de s'être conformés à cette prescription pour le 31 mars, il y serait pourvu à leurs frais et il leur serait en outre dressé procès-verbal conformément aux arrêtés susvisés.

En la période actuelle, où, d'une part, l'entretien des voies de commu-nication est rendu plus difficile par suite du manque de matériaux, et ies difficultés de transport et où d'autre part, l'on manque de moyens de chauffage, les prescriptions ci-dessus seront appliquées avec la plus grande rigueur.

Sizun COMITE D'ENTR'AIDE AUX PRI-

SONNIERS. — Le dimanche 25 janvier 1942, Ip comité d'ent'aide aux prison-niers s'est réuni sous la présidence de M. le Maire de Sizun et de M. le Curé de cette paroisse.

L'objet de la réunion était de rendre compte aux familles des prisonniers de l'oeuvre accomplie par ce comité jus-qu'au 31 décembre 1941.

Madame la Présidente remercia tou-tes ses collaboratrices et tous les bien-faiteurs qui, par subventions, collectes ou dons, ont soutenu le comité dans son action.

Elle donna ensuite la parole à Mme la secrétaire pour la lecture du rapport financier des opérations du comifé.

Les chiffres démontrent l'importance de l'œuvre accomplie.

Marchandises acquises, 53.587 fr. 60; marchandises vendues aux familles, 48.091 fr. 40.

Les subventions, collectes et dons ont produit une somme globale de 14.229 fr. 80. sur laquelle 11 a été pré-levé. 10.644 fr. 30.

Cette dernière somme a permis d'a-dresser 150 colis gratuits aux prison-niers nécessiteux et un colis gratuit de Noël à chaque prisonnier. Çes prison-niers sont au nombre de 130.

Il en résulte qu'au 31 décembre 1941 l'actif du comité était de: Valeur en marchandises. 5.49G fr. 20: valeur en nu-méraires. 3.585 fr. 50. Soit un actif to-tal de: 9.081 fr. 70.

Le nombre des colis adressés est de 1.131 pe.sant ensemble 5.255 kilogram-mes.

L'assemblée a témoicné au comité sn SRtisfTC*:on des résultats obtenus et lui a maintenu confiance pour la conti-nuation de l'œuvre.

BULLETIN FINANCIER

INf0RMAT40NS n N A N O i i l S ÉTUDES É C O N O M I Q U E S

Le fouram! des réalisations déj., enregisliri'es lit seniai'U'C derniorL' se pour.suil et la plupart 'des tMires se retrouve nct'IcMiicMil au-dv.ssouis do leur nivi'.nu p'récédcnl. Toutefois, 1 marché a gagné en niiip'lc'ur e| le., échanges son't bien plus nombreux. Par cxccplion, les Rentes l-'riin^-ai-•ses continuent à fa ire preuve d'une grande fernwté. iLe.v BiMMiues ::.')nt résista nie.s notairtnient le O é d i t Lyonnais el la .Société Générale. Le fléchissemen't a f fecte surtout les valeurs indiistniellcs, mais en cil' faire une meilleure tendance prév lait, notamment \'Ëncrgic Indu., tvielle. Les émissions en ' cours con-•liiuueu't à connallTC un bon succès, entire autres cel le Klles Tiisions de Gaz. Itappdons, en' effet, que cotte Socié/té qui, exploite ii'Ue quaran-taine <ru.siines à Caz et (fui a di.s-tribué, depuis ijjlus d e 10 ans, un (livi'dende Kle 45 francs avw. inne parfaite régularité procède awtue-l-lemenl U'ne augmentation! du-ca-'Pi'tal par rémission 'de ,H(i.()(M) ac-tions « O » au pr ix de .525 fnincs réservées ù raisou d''nn'e nouvcdJe pour deux anciennes aux anciens aclion'naiires.

Bwmt Imp. 4. n»e du

Le Gérant: 9r.

BREST L A DELEGATION SPECIALE a été

installée par M. le sous-préfet Perreau-Pradier, vendredi 6 février. Après une minute de silence en hommage aux Morts de la guerre et aux victimes des bombardements, les huit membres pré-sents (MM. Raffin, malade, excusé) vo-tent le message suivant au maréchal Pétain, sur la proposition de M. Eusen, président:

« La délégation spéciale de la ville de Brest, réunie pour son installation le vendredi 6 février 1942, adresse au maréchal Pétain, chef de l'Etat, l'ex-pression de son entière confiance, de son fidèle attachement et de son pro-fond respect. »

Membres des Commissions: Avancements du personnel et exa-

mens. — Titulaires : MM. Raffin, Mas-seron, Miriel. — Suppléants: MM. Tour-nellec, Le Gall, Audren. — Administra-tion des hospices : MM. Philippon et Audren. — Bureau de bienfaisance . MM. Philippon et Jacob, Mme Bienve-nue. — Syndicat intercommunal des pompes funèbres : MM. Raffin, Fourel, Brault, Thierry, Elouët et Jacob.

Présidence de la commission des finances, état-civil, octroi, halles et marchés, abattoirs: M. Miriel.

Ravitaillement, beaux-arts, bibliothè-que, contentieux: M' Masseron.

Assistance, santé, famille: M. le doc-teur Philippon.

Travaux, cimetière: M. Raffin. Enseignement: M. Audren. Etat civil de Recouvrance: M. Burel. Services, sécurité et incendie: M. Le

Gall. Jeunesse et sports: M. Tournellec. LES BRESTOIS repliés à St-Brieuc

se sont réunis dimanche 8 février, dans la Basilique N.-D. d'Espérance pour prier en union avec leurs concitoyens qui célébraient à Salnl-Lcuis la céré-monie du Vœu à N.-D. du Folgoat. Son Exc. Mgr Serrand, évêque de Saint-Brieuc, qui présidait, a prononcé une émouvante allocution.

DE . L'OCEAN .. — Le capitaine de vaisseau Le Franc, commandant l'Océan, vaisseau-école sur lequel a été transfé-rée l'Armorique, a adressé au Centre àe secours aux sinistrés et évacués, 29, rue Voltaire, un mandat de 12.500 fr., pjo-duit d'une collecte faite à bor-t de l'école des apprentis-marins.

Un second chèque de 6.000 francs, produit d'une collecte faite dans les mi-lieux maritimes de Toulon, par Mmes L ; Franc, Allard, Pichevin et Pincîon du Sel, est annoncé.

TRAINS. — A partir du 9 février 1942, l'horaii-e des trains de voyagî.irs 1575 et 1579, qui ne circulent que .Ps joiirs de seiiame, sera ainsi modifié

Train 1575. — Landivisiau, 6 h. 57; La Roche, 7 h. 08;-.Landerneau, 7 h. 49: La Forest, 7 h. 57; Kerhuon, 8 h. 09; Le Rody, 8 h. 16; Brest,-8 h. 28.

Train 1579. — Morlaix, 7 h. 15; Pley-ber-Christ. 7 h. 32; Saint-Thégonnec, 7 h. 40; Guimiliau, 7 h. 47; Landivisiau, 7 h. 57; La Roche, 8 h. 07; Landerneau, 8 h. 17; La Forest, 8 h. 25; Kerhuon, 8 h. 36; Le Rody, 8 h. 42; Brest, 8 h. 49.

AU GUI D'OR. — Rue Jean-Jaurès, des tissus valant un demi-million ont été saisis pour achat et vente de mar-chandises dans des conditions délic-tueuses. — Procès-verbal.

Lampaul-Plouarzel M. Jean Mellaza, marin de commer-

ce, né le 29 avril 1889 à Lampa jl-I-'lou-arzel, patron du bateau sablier, . Ker-Marie », qui se trouvait à Landerneau ci'.'pi;iy quelques jours, sortait de rhez M. Mocaer, directeur des usines Dicr, vers 21 h. 30, quand il fut happé var une automobile inconnue et tué sur le coup.

Il était très estimé de tous. Nos con-doléances à la famille.

Tianderneau ACCIDENTS. — Des promeneurs

aperçurent deux corps inanimés gisant dans la vuse du quai de Léon. Après de durs efforts, les cadavres purent êiie ramenés sur la berge. C'étaient deux ouvriers de l'entreprise Todt.

Parmi les curieux se trouvait M. Louis Coat, 20 ans. I l tomba dans la va-se et fut retiré par MM. Louis Cami, navigateur, Louis Guillou, et Joseph ,Hily, mécanicien au garage Le Hir, qui. malgré le froid ne craignirent pas ce se jeter dan? la rivière tout habillés. ^'os féiicitations aux sauveteurs.

PLOUC ASTEL-D AOULAS • A L À ROCHE DE L A HAYE, le con-tremaître Hervé Derrien tombe d'une échelle, au cours du travail, et se bles-se grièvement. Transporté à l'hôpital maritime.

AU HARAS. — Le brigadier G. Ber-thouloux, examinant des chevaux dans une ferme, a été frappé d'une ruade et d'un coup de sabot à la tête, par deux chevaux. Il est soigné à l'hôpital mari-time: fracture probable du crâne.

L 'ORGANISATION CORPORATIVE du Bàtimenit et des Travaux publics de Quimper est mise sur pied. Un Comité tripartite d'études (21, membres: ou-vriers, techniciens, patrons) avec une Caisse professionnelle de solidarité, sont institués. Un Comité directeur de 3 membres (ouvrier, technicien, pa-tron) présidant à tour do rôle, aura la gestion. — Les questions de salaires, Dénéfices, qualification, ont été étudiées.

M. Marchand est l'initiateur. Il avait invité 80 personnes à la réunion; 80 •sont venues: 53 ouvriers, 8 techniciens, li artisans, 13 patrons. La Cliarte du Travail pourra compléter l'œuvre.

CHUTE. — M. Raymond David, 68 ans, attachait une corde au sommet d'un orme que l'on abattait. L'arbre s'inclinant subitement, M. David sauta dans le vide. Il s'écrasa en tombant. — Nos condoléances à sa famille.

Edern SERVICE ANNIVERSAIRE. — Le

mercredi 4 février a été chanté à Edern lu service anniversaire pour M. Jean Guyudcr, vicaire à Plougasnou.

En juin 1940 tombait au champ d'hon-iieur ce prêtre d'une humilité telle qu'il .setnblcrait avoir voulu que l'on gar-dât le silence sur son ministère si con-••îciencieusement rempli dans les parois-ses où il a trop vite passé. Il est né à Landrévarzec en 1903, mais sa famille ne tarda pas à quitter cette paroisse pour venir s'établir à Edern. — Ses pa-rents, chrétiens avant tout, ne voulu-rent pas le confier à l'école laïque d'Edern et l'envoyèrent à Briec dans l'établissement tenu par les Frères de Ploërmel. Elève laborieux, pieux, il at-tira l'attention d'un des prêtres de Briec qui pensa à le diriger vers le Pe-tit Séminaire de Pont-Croix. Son pro-fe.sseur fit observer que son état de san-té ne lui permettrait probablement pas de faire les études nécessaires pour ar-river au sacerdoce. Mais Jean, voyant quelques-uns de ses condisciples se ren-dre régulièrement au presbytère pour apprendre les premiers éléments du la-tin, vint de lui-même trouver ce prê-tre: . Moi aussi, dit-il, je veux être prê-tre. • — n reçut le meilleur accueil. — A Pont-Croix comme à Briec, il fut édi-fiant par sa régularité, sa piété. Il en-trait au Grand Séminaire de Quimper en 1923 et fut ordonné prêtre en 1930.

Nommé vicaire à Cast aussitôt après son ordination, il acquit l'estime et

Etures de M" COUUSIX, docteur en droit , avoué, à Muriaix, 4, rue de P a r i s ; M» MANACH, l icencié eu droit , avoué à Morlaix, 23, place T h i e r s ; M" VKZ IER , n o -taire, au Relecq, en P l ounéour -Ménez.

Concessionnaire

F r a n c o M E R E R G A R A G E D U J A R L O T

27, rue de Paris, MORLAIX Téléphone i-03

l'affection des paroissiens par sa grande bonté, sa simplicité et son dévouement. Quand on apprit sa nomination à Plou-gasnou, il n'y eut qu'un cri dans la population: € Quel bon vicaire nous perdons. . A Plougasnou il a laissé les mêmes regrets. — Les paroissiens l'ont bien montré en venant nombreux, com-me les paroissiens de Cast, assister au service célébré à Edern, dès la nouvelle de sa mort.

A son départ pour la guerre, on le vit comme toujours, souriant et entière-ment abandonné à la volonté de Dieu.

Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur.

S P O R T S

F O O T - B A L L Quimper: Stade bat FC Lorient, 2-1. Rennes: Tour d'Auvergne bat Stade

Léonard. 4-0. Nantes: St-Pierre Nantes bat Phalan-

ge d'Arvor, 3-0. Landivisiau: Stade Lesnevien bat Gâs

St-Thivisiau, 5-1. Lesneven: Stade 1 b et Lanneufret,

4-4. Stade 2 bat Lanneufret 2. 1-0. Concarneau: Hermine bat US Concar-

noise, 2-0. Lambézellec: J. A. Gouesnou 1 bat

PLL 2, 3-1. Quimper: Stade juniors et Phalange

juniors, 1-1. Phalange minimes bat Stade minimes,

3-0. ^ Penhars: ES Rosporden bat CA Pen-

hars, 3-0. Douarnenez: Stella-Maris bat J.-A.

Quimper, 6-0. Morlaix: Sainte-Sève et Gâs 2, 2-2. Gâs 3 bat Ste-Sève 2, 4-0. Stade 1 bat Stade Briochin, 4-2. Stade juniors bat Stade 3, 1-0. TrebonI: US Plonéouriste bat Gâs

d'Ys de Tréboul, 2-1. PeDmarcni: Cormorans 1 bat JA Pont-

l'Abbé 1, 3-1. Cormorans (réserve) bat J. A. (ré-

serve, 3-0. La Forest: JSF bat Entente St-Roger,

8-1. Bourtr-BIanc: SC Lannilis bat Gâs St-

Yves Bourg-Blanc, 1-0. Ploudalmézeau: Arzellis bat E. Saint-

Thénénan, Plabennec, 2-1. Arzellis 2 bat St-Thénénan 2, 5-1. Kerlaz-Sport bat US Locronan. 3-0. Plonévez-Porzay: Paotred Santez-An-

na 2 bat US Quéménéven. 3-2. Paotred Santez-Anna 1 bat USQ, 2-1.

BflSKET-BflLL KERBOWK A RENNES

En basket, l'Etoile Sportive Kerbon-naise succombe devant le Racing, par 27 35, après avoir failli égaliser. Les loueurs Graouyer et Guivarc'h se dis-tinguèrent (Championnat de France).

Brest: A.S.B. 2 bat Milice 2, 12-11. ÎWorlaix; Espérance Recouvrance bat

Stade, 28-21. Douarnenez: USDP bat Stella-Maris. Brest: Milice bat ASB, 22-2.

Berven-Plouzévédé TOURNOI DE FOOTBALL. — Le

Tournoi de la Chandeleur, organisé par ^ l'A.S.B.P., a obtenu un éclatant succès, tant au point de vue recettes qu'au point de vue sportif. Un millier de spectateurs à « Bonne rencontre » applaudirent les joueurs. Les rencon-tres furent àprement disputées, et pour 3 matches, ce furent les corners qui dé-partagèrent les équipes. Les joueurs se dépensèrent sans compter, les dé-tentes de Simon, de Plounévez, le per-çant Thépaut, do Saint-Derrien, les shoots fulgurants de G. Herry, de Ber-•von et les superbes arrC-ts de Morizur. de Plougar, firent vibrer le public. Nous tenons aussi à féliciter les sym-pathiques dirigeants do l'A.S.B.P. pour la bonne organisation de la manifesta-tion.

Demi-finales : Plounévez bat Plou-gar par 1 à 0.

Bcrven et Saint-Derrien : 0 ft 0 (Ber-ven gagne par corners).

Finales : Plounévez et Berven: 1 à 1 (Plounévez gagne par corners).

Saint-Derrien et Plougar : 1 à 1 'Saint-Derrien gagne par corners).

FOIRES ET r^ARCHES

LANNILIS. — Centaines de che-vaux, surtout poulains, achetés pendant ou avant la foire, et plusieurs aussitôt revendus. — Vaches do sei-vice, sur-tout laitières, vente très ferme. — Truies pleines, 3.000 fr.; vides, 3.500-4.000. — Porcelets, prix inchangés.

L A ROCHE. — Vaches laitières. 8.000-10.000 et plus. — Veaux, à la Commission; peu de qualité. — Porce-lets: laitons. 900 fr. les 2; coureurs, 1.100-1.200 pièce; jeunes porcs (rares), 1.500-1.600.

SAINT-RENAN. — Quelques poulains et pouliches vendus de 25 à 42.000 fr. — Vaches, de 5.000 à 10.000 fr. — Por-celets 2 mois, 800-1.000 les 2 ; truies pleines, 3.000-4.000 et un peu plus.

E ludes de M° COUnSIN, docteur en droi t , avoué à. Mor la ix , 4, rue de P a r i s ; M" T E Z I E R , no -ta ire au Relecq, en P l ounéour -M.énez.

V E N T E par suite

d'acceptation bénéficiaire En l 'étude et par le min is tè re

de M" Véz ier , nota i re au Relecq, en P l ounéour -Ménez .

L e Vendredi 20 Mars 1942, à 14 heures.

Dés i gna t i on :

Commune de P L O U N E O U R -MENEZ .

Premier iot Sect ion G, numéros 752, 753 p.

Moitié divise de Maison d'iiabita-tion, issue, aire, pai l ler , moi t i é de g range , édi f ice dit « A r Han -dy » , contenant sous fonds, 12 a env i ron.

Mi.se à p r i x : 8.000 f rancs .

Deuxième iot Sect ion G, n'' 942, « Yun-Parc-

an-Abatty » , tourbière, contenant 19 a. 70.

Mise à P r i x : 200 f rancs .

Commune de B E R R I E N .

Troisième lot Sect ion A , 88 p. — L e c in-

qu ième indiv is d 'une parce l l e de lande dite « L o d e n - V o u t i n - L a n -daouézec » , contenant en tota l i té 1 hectare 50 ares.

Mise à p r i x : 200 f r ancs .

Quatrième lot Sect ion I , n'= 6 p, une parce l l e

de lande dite « GoûrGni—Vr3r6~3.n— D i r y -V i an » , contenant 1 hectare 35 ares env i ron.

Mise à p r i x : 1.000 f r ancs .

Lad i t e vente par suite d 'accep-tat ion bénéf lc ia i re a été ordonnée par j u g e m e n t rendu sur requête par le Tr ibuna l Civil de Mor la ix , sous la date du 7 j anv i e r 1942 enreg is t ré , poursui tes et d i l igen ces de :

1) M m e Ol ive Laurent , veuve de M. Jean -Yves Kerd i lès , ména gère , demeurant au lieu de Ke r garadoc-Vras , en la commune de Loc -Egu ine r -S i a in t -Thégonnec ;

2 ) M. Jean-Mar i e Laurent , époux de Mme Franc ine Madec, cul t ivateur au lieu de Qui l l ioguès, commune du C lo î t re -Sa in t -Thé-gonnec ;

3) M. . Tean -Lou i s Laurent , époux de BIme Mar i e -Anne P loch , cult ivateur, demeurant au lieu du CIoz, en la commune de P l o u -i i éour -Ménez ;

4) Ml le A n n e - M a r i e Laurent , cé l ibata i re ma jeure , ménagère , demeurant nu lieu du Cloz en la commune de P l ounéour -Ménez ;

5) M m e Angé l ina Laurent , épouse assistée ot autor isée de M. Jean-Bapt i s te Messager , et ce dernior ag issant pour ass is ter et autor iser sadite épouse avec la -qucl lo il demeure nu lion de Qui l -l ioguès, en la commune du Clo î -trc- f îa in t -T l i égonn ec.

Ayant tous pour avoué M° Cour-sin. dont l ' é tudf osl siso à :\Iot-laix. 4, rue de Par i s . '

L o cahier dos chargos. cliuisos ol. (conditions, drossé pour pnrvo-nir i"! la vente dont s 'ag i t domou-ro déposé on l 'é lude do M» Véz ier . nota i re au Relecq. on P l o i inéour -Ménoz. où il peut on ôtro pr is con-naissance.

La vente dont s 'agit se fera aux j ou r ot heure ci-dossus indiqués, on l'cMude et par lo min is tère du-dit M" Vi 'z ior. no ta i re au Re lecq , on Plount^our-Mènoz.

Nota. — T1 est rappeit ' que seu-les los personnes qui auron t ob-tonn préa lab lement l 'autor isat ion nré footora le pourront por te r des onolièros et /'tre déc larées ad ju -dic i i fa iros.

La domande d 'autor isat ion doit être adresséo A In P ré foc turo . 15 jours au moins avant l ' ad jud i ca -tion.

FnU, e t rédîcr? oon f o rmémont ?» la loi par l 'avoué poursu ivant souss igné.

Mor la ix , le 10 f év r i o r 1942. Marc COURSIN,

docteur en droit, avoué.

v e n t l : sur surenchère du sixième

Eu la sal le Rol land, au bourg du Cloître, par le min is tère de M" Vézier , nota ire , à P l o u n é o u r - M é -nez.

Le Jeudi 26 Mars 1942, ù 14 h.

Dés i gna t i on : Lot unique

A u terro i r de « Pennerguès » , ou la Commune de L E C L O I T R E -S : y . \ T - T H E G O N N E C ,

"UNE MAISON D W T I O N comprenant r e z -de -chaussée et g ren i e r ouvrant au couchant sur route, au p i gnon nord de la m a i -son, soue à po rcs ; au p ignon mid t de la maison, édif ices servant d e crèche et de g r a n g e ouvrant au couchant sur route et, au midi 'sur a ire . A i r e à bat t re au c ou -chant des édif ices et de par t ie d e l 'a ire, cadastré sect ion E, n u m é -ros 1154 et 1273, contenant %nvi-ron 3 ares 84.

2 ' ) Sect io^ E, 1275, P a r c - a r -Besqueileo-Bras, labour, conte -nant 48 a. 30.

3 ' ) Sec(.ion D, n'= 56, Qoa rem-Varon, labour, contenant 52 ares .

4 ' ) .Section E, n ' 1236, P a r c - a r -Quérou, labour, contenant 95 ares 2 0 cent iares .

5 ' ) Sect ion E, n ' 1018, P ra t -Bian, pré, contenant 17 a. 60.

6 ' ) Sect ion E, n- 1081 p, P r a t -Coz, pré, contenant env i ron 15 a.

7 ' ) Sect ion E, n ' 1317, An T l -riennou, ta i l l is et lande, c on t e -nant 30 ares.

) Sect ion D, n= 377 p, C a n - a r -sillo, lande, contenant env i ron 75 ares.

9- ) Sect ion D, n ' 240 p, A r - B I s -Kohic, lande, contenant 32 â. 24

10 ' ) Section D, n ' 327 p, A r

^ " . . T ® " " ® " ' * ' contenant oi a. 60. 11' ) Section D, n ' 209, Ar F o -

las, lande, contenant 21 ares 12=) Sect ion D, n ' 380 p, Q o a -

rem-Huel la, lande, contenant 55 ares 65 cent iares .

13=) Sect ion D, n" 216, A r - F o -las-Vian, contenant 9 a. 80

14'=) Sect ion D, n° 250, Roch -ar Gall, lande, contenant 22 a. 30

Tasohen-ar -Qosquer , lan-

16' ) Ar Yun-Roux, lande.

Mise à prix;- 31.500 francs.

Lad i t e vente sur surenchère a ete ordonnée par j u g e m e n t c o n -t rad ic to i rement rendu, par le T r i -bunal civi l de Mor la ix , sous la da-te du 4 f é v r i e r 1942, enreg i s t ré .

E n t r e : M. A lexandre B izard opoux de Madame Anna D e n m a t ' c ommerçan t e l ad jo in t au ma i re demeurant à S a i n t - P o l - d e - L é o n 18, rue de Batz .

Surenchér isseur : ayant pour avoué. M» Coursin, dont l 'étude es t sise u Morlaix, 4, rue de Pa r i s .

E t : M. J ean -Yves L e Roux, v eu f de Mme Jeanne Humi ly et époux de Mme Stéphanie Herrv , d e m e u -rant à Ke rmorgan t , en L"e C lo î t r e -J ja int -Thégonnec.

Ad jud i ca ta i r e surenchér i d é -fa i l l ant .

E t encore : 1) M m e Jeanne Qué -gumer , épouse assistée et au t o r i -sée de M. F r anço i s - Lou i s Madec, et ce dern ier ag issant pour ass i s -ter et autor i ser sadite épouse, d e -meurant au l ieu du Boui l lard , en L e C lo î t re . 2 ) M. J ean -Yves Qué-gumer , époux de M m e Anne -Mar i e L e Jeune, cul t ivateur, demeuran t au l ieu de K e r j e a n , en P l o u g o n -ven .

Demandeurs en l i c i ta t i on : ayant pour avoué. M* Cours in don t l 'é tude est sise à Mor la ix , 4, rue de Pa r i s .

De la cause : 3 ) M m e Y v o n n e Quéguiner , épouse de M. P i e r r e Salaûn, cul t ivatr ice , au l ieu de Pennerguès , en la commune de L e C lo î t re : 4) M. P i e r r e Salaûn, époux de Mme Yvonne Quéguiner , pour ass ister et autor iser sadi te épouse, avoc laquel le il d emeure à Pennerguès . en L e Clo î t re .

Dé f endeurs en l i c i ta t ion : avant pour avoué M ' Manaoh dont l ' é tu -do ost sise à Mor la ix , 23, p lace Th i e rs . •

L o c_ahier des charges , c lauses ot condit ions, dressé pour p a r v e -nir la vente sur surenchère du -dit immeuble demeure déposé en l 'é lude de M" Véz ie r , nota i re au Reîeoq. en P lounéour -Ménez , où il peut en ê t re pr is connaissance .

La vente dont s ' ag i t se f e r a aux j our et heure c i -dessus ind i -qués, en la Sa l l^ Rol land, au bourg du Clo î tre , par le M in i s t è r e do M ' Véz ier , no ta i re sus -nommé .

Nota. — C o n f o r m é m e n t fi la loi, seules les personnes qui au -ront. obtenu préa lab lement l ' au to -r isat ion pré f ec to ra l e , pour ron t por te r des enchères et être déc la -réos . id judicata ires .

L a demande d 'autor isat ion do i t ôtro adressée à la P r é f e c tu r e , quinzo j ours au moins, avant l 'ad judicat ion.

l-"";!!!. et, riVlifré ronformémoi i f , à la loi par l 'avoué poursuivant .

Mor la ix . le 10 f é v r i e r 1942. Marc COURSIN,

docteur en droit, avoué.

F.tU'de de M" BACOT. notaire à 'Morlaix.

Suivant acte reçu par M' BAGOT, noiaire à Monlaix, le (i-2-lîM2, enre-gistré à Moriaix (A. C.) le 12 Fc-vri<?r 1942, iinitervenu cnire M. (luil-launie CARO, d!eaneuran.t i'i Mor-laix. ru^ fxMDguc, et Madame ,losc-plvi n<' - Marie - Françoise S(X)UAR-XI-X. d ivorcée <k' M. CARO, com-merçante, demcuraïut à Morl-nx, Quajitier St-.\iu(!îuis1in, Ile fonds de «omniicrcc de diùbil hvffiéJiiquc et épicer ie expiloiaé par Madame .SOOl'AHNEC, à Morlaix, Quartier S't-Aiiwuslin, a été attribué à cette dernière.

Les oppositions, s'i l y a lieu, de-vront l 'Ire faites dians âes délais égaux à Moj-laix, em l'étudjc de M*

BACOT, notaire. Pour première insertion :

G. BACK>T.

Page 5: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

a y Année. — N* 7 — paraissant le Samedi Le hainéro : 50 -Mntime« s a m e a i éùi t e/vner i ^ k s .

A ZO j/ilfACu^

AUUNNUMtîNTS

Morlaix M ft. Finifttoe et Unltrapbes „ „ M fr.

'Autres <Mt)*MMMat8 . . . . . M fr. CROIX DE M. i m Bimm. 98

nUplMMie S-08 - Gb. P. 46-8S • Renne»

US OPiUMlOïlS

IMK F Ê T E S DE LA SEMAINE

SOLEIL

tmr MielMt

n D 1" du Carême. 6 49 17 10 Livre L« Gail, p. 153. UT. Ugu«D. p. 867-J73

53 I 8. Pierre Damleir,-<lr. 8 W 17 ît li m s. Mathias, apOtre. 6 45 17 Si

m Férié. 6 43 17 '16 J Fône. 6 41 17 ï7 \ 8. Gabriel, confesseur. 6 39 17 J» » 8. Ruellin, confesseur, 6 37 17 30 D 2* du Carôtne. 6 85 17 32

Livre Le Gall, p. l.'iS | Livre Uguea, p.

m TRMIGE • Le procliain tirage de la Loterie

Nationale sera fait le mercredi 25 fé-vrier, à Lyon,

• Pour répondre aux ruses de; frau-deurs, les services du contrôle du ra-vitaillement usent également ' de sub-terfuges, qui ne sont pas tous recom-mandables. Aussi la Cour d'Appel d'Amiens vient-elle, dans un arrêt fort sévère, de condamner les pratiques de certains fonctionnaires. •Un cultivateur des environs de Laon,

avait été l'objet de pressantes sollici-tations de la part d'un agent du con-trôle, qui se présentait comme client désirant aclieter du blé.

Condamné à 10.000 francs d'amende par le Tribunal de Laon, le cultivateur fit appel et la Cour d'Amiens l'a re-laxé. Dans ses attendus, la Cour flétrit

Jes agissements de fonctio.^nai^es qui s'efforcent de provoquer des délits à seule fin de les dénoncer.

• M. Cliarbin, ministre du Ravitail-lement, déclare à Lyon, sa volonté de collaborer avec les professionnels, de briser le cadre de l'autarcie départe-mentale en facilitant les échanges, de perfectionner les taxations. Il affirme que les rations de viande seront main-tenues, et aussi les rations de pain si le marché noir des blés et farines est l i ^ é .

• Les Jardins ouvriers reçoivent leur charte: subventions, réquisition des terrains incultes; non-éviction par les bailleurs de terrains.

• La production de bois de chauffage et bois pour gazogènes a passé de 14.800.000 stères à 30 millions, en 1940, Ije charbon de bois fourni fait 52,000 tonnes par mois, au lieu de 13.000 avant guerre.

• La guerre Jusqu'à l'armistice nous coûta 255 tonnes de navires marchands coulés et 30.000 tonnes en navires per dus par suite d'événements sur mer.

Entre l'armiatice et le 6 novembre IMl, les Anglais nous ont coulé 73,057 tonnes. Ils nous avaient saisi, dans leurs ports, au 6 novembre 1941, 374.185 ton-nes, auxquelles s'ajoutent 53.000 saisies dans nos colonies dissidente et 197.873 tonnes saisies en mer.

Nou avons perdu 27.149 tonnes par suite de sabotage et d'événements di-vers.

A ces pertes s'ajoutent celles du « Lamoricière », de 4.713 tonnes, du « Jumièges >, de tonnage moindre et celle de • Normandie >, de 82.799 ton-nes de tonnage brut et de 68.386 en charge normale.

L'amiral Darlan entend que la Fran-ce demeure une grande nation mariti-me.

Il décide le renflouement des navires coulés dans nos ports. Des cargos rapi-des, deux paquebots, des bâtiments fri-gorifiques, des pétroliers et de nom-breux chalutiers ont été mis en chan-tier.

• lies Français d'Afrique du Nord peuvent envoyer à leurs parents en France, soit 1 colis de 5 kg. par mois, soit 2 colis de 3 kg. Son exclus: thé, café, sucre, riz, lait condensé, fromage, huile d'arachide.

LES PRODUITS DE BASSE-COUR seront distribués par les soins d'un co-mité, qui aura un délégué par départe-ment. .Les règlements seront établis plus tard.

BLE NOIR. — Prix maximum, toutes taxes comprises, pour les détaillants: 5 francs le kilo, et pour les acheteurs au détail: 3 fr. 20 la livre.

MALAISIE. — Singapour a été pris le 16 février. La garnison est prison-nière (100.000 hommes). Les installa-tons militaires et les dépôts d'essence sont détruits par les Britanniques!. Le désastre est énorme pour ceux-ci. — Deux cuirassés et deux croiseurs sont coulés dans le port.

RUSSIE. — Grosses pertes soviéti-ques dans le bassin du Donetz.

PACIFIQUE. — Les Japonais occu-pent Macassar (îles Céièbes) et Ban-germasin (Bornéo hollandais).

L'état de siège est proclamé en Nou-velle-Guinée.

BIRMANIE. — Martaban, s>ur le Sa-laouen, est pris par les Japonais.

PAS-DE-CALAIS. — Le Gneisermu, le Scharnost et le Prins-Eugen, atta-qués par des forces aériennes anglai-ses, ont coulé un croiseur anglais et incendié un autre. Un patrouilleur allemand â été coulé, un torpilleur allemand endommagé. 63 avions an-glais ont été détruits par la D. C. A. et par l'aviation de chasse allemandes ; celle-ci a perdu 7 avions.

PACIFIQUE. — Les Nippons débar-quent à Sumatra (sud de Singapour) et à Menado (Céièbes).

Ils bnt occupé Palembang, un des plus grands centres pétrolifères* du monde (4 millions 1/2 de tonnes raf-finées, par an). Les Anglais auraient détruit le matériel. — Le Japon peut contrôler l'Océan Indien.

MEDITERRANEE. — Les Italiens, au cours des opérations entreprises les 13, 14 et 15 février contre la flotte anglaise, ont coulé: 7 vapeurs, 1 con-tre-torpilleur, 1 vedette; ont endom-magé: 8 vapeurs, 5 croiseurs, 2 contre-torpilleurs,

RUSSIE. — Des forces soviétiques ayant percé les lignes allemandes, à 80 kilomètres au sud de Viasma, ont été détruites: 5.000 morts, 2.000 prisonniers.

ANTILLES. — Des sous-marins alle-mands détruisent 3 bateaux-citernes et des raffineries de pétrole aux îles Aru-ba et Curaçao.

SINGAPOUR s'appellera Tchoulang: port rayonnant ». L'AUSTRALIE décrète la mobilisa-

tion générale.

k V t T R k l l O E R

liOTERIE NATIONALE

ANGLETERRE. - M. Churchill dé-clare:

D'un côté, les Etats-Unis, sont 'à. fond avec nous dans la guerre et com-battront avec nous jusqu'à la victoire ou jusqu'à la mort, La Russie n'a pas été conquise; mais, par contre, nous avons reçu un coup terrible; le Japon est entré dans la guerre et le combat fait rage dans les riches pays d'Ex-trême-Orient. Nous n'avons réussi qu'à tenir notre tête hors de l'eau. Nous recevons de l'étranger juste ce qu'il nous faut pour vivre. La Méditerranée est fermée à nos navires et ceux-ci ne peuvent faire, par le Cap, que trois voyages par an. Nous subissons de rudes assauts en Lybie, et nous devons faire de gros efforts pour équiper le front du Proche-Orient.

« Nous avons dû, si peu que ce soit, aider l'U.R.S.S. Aujourd'hui le Japon triomphe. Nous subissons une terrible épreuve. Nous sommes battus. Nous sommes serrés de près; mais je suis sûr qu'en 1942 ou 1943, les événements tourneront autrement pour le Japon.

« La plus sérieuse menace que les Etats-Unis faisaient peser sur le Japon était celle de leur flotte. Mais, par un acte de surprise, depuis longtemps préparé, la marine japonaise a écarté de nos possessions le puissant barrage que constituait la flotte américaine.

« Dans la brèche ainsi ouverte, les armées japonaises se sont ruées. Nous avons subi l'assaut d'un peuple de guerriers, fort de 90 millions d'hommes, pourvu de l'armement le ' plus mo-derne.

« Même mieux préparés, nous n'a-vions aucune chance de triompher de l'armée japonaise, puisque, dans le même temps, nous devions combattre l'Allemagne et l'Italie. »

Le premier ministre a conclu: — Je ne voua ai jamais prédit ni

promis que tout se passerait facilement. Aujourd'hui encore, tout ce que je puis vous offrir pour les mois à venir, ce sont de nouvelles épreuves et de nouvelles difficultés.

« Je dois vous mettre 'en garde, comme j'ai mis en garde la Chambre des Communes. Nous devons nous at-tendre à des revers, à des pertes sévè-res et douloureuse», à des angoisses terribles.

« L'Angleterre ne tiendra que si son unité reste intacte », a ajouté M, Churchill.

ESPAGNE - PORTUGAL, — Après les conférences tenues avec M. Salazar et M. Serrano-Sunner, présidents du Conseil des deux Etats, le général Franco a déclaré que, s'il le faut, un million d'Espagnols sont prêts à com-battre le bolchevisme.

LUZEL, poète et foiklrâisté Iffeton M. l'abbé Batany, aumônier du Pensionnat Saint-Loais de Châteaulin, publie

la thèse — 360 pages d'une documentation exhaustive — qui vient de lui yalolr le titre envié de « docteur de l'Université de Rennes ». Plusieurs années de re-cherches et d'études trouvent ainsi leur juste récompense: l'œuvre est définitive, sauf découvertes Imprévisibles.

François Lvïel naît le 6 juin 1821 à Plouaret (Côtes-du-Nord), deuxième des douze enfants d'un cultivateur, soldat de l'Empire et chrétien. A l'école primaire Il préfère les contes des veillées, les gwerzcs et les sônes, les mystères: ceux-ci, moins goûtés du clergé local. Elève au collège royal de Rennes (1835-1840) grâce à son oncle le professeur Le Huérou, il ne dépasse pas une honnête moyenne. Tour à tour étudiant en chirurgie navale & Brest, étudiant plutôt bohème à Paris, il obtient à 21 ans « une thission. officielle [pour] recueillir en Bretagne les anclensv chants et les poésies inédites de la langue bretonne » : ci, 300 francs. II en obtiendra d'autres. Mais pour vivre II entre, sans vocation, dans l'Université: maître d'études à Lorlent, professeur de huitième et de septième lui et là, entre temps employé de préfecture, à peu près négligent du progrès de ses élèves, et plus occupé de chercher de vieux textes bretons et de fonder association et revue mort-nées. Journaliste bassement irréligieux à Morlaix (1872-79), juge de paix à Daoulas (1880), enfin archiviste à Quimper et conservateur du Musée aichéologique, Il meurt à Quimper en 1895: une trentaine de personnes forment tout le cortèg; funèbre...

L'œuvre principale de Luzel n'est pas son bagage de rimes personnel: une centaine de pr'sics en français, deux centaines en breton, les unes et les autres non exemptes de prosaïsme et d'indigence. Son mérite et son labeur ont été de découvrir 87 mystères, 120 contes et surtout 400 chants populaires de la Bretagne d'autrefois: Cornouaille, Léon et Trêguier. Par là, dans la petite Patrie et dans des cercles érudits, il s?est assuré quelque immortalité. (Du Vannetals il n'a rien recueilli, ou presque rien: le cher recteur de St-Jean-Brévelay, M. Buléon, en a rassemblé des gerbes magnifiques). Ne négligeons pas de citer sa meilleure col-laboratrice, Marguerite Philippe, qui savait 150 chansons et des contes sans nom-bre, dont Luzel publia 95.

Il publie « tel quel », sans retouches ou & peu près; le texte et les variantes qu'il a entendus, notés, transcrits et rétablis, il les donne avec sincérité, exacti-tude et précisions. Il ne trompe pas. Il ne dupe pas. Il met quiconque au défi de surprendre dans son œuvre erreur ou mensonge. (Cependant certains de ses actes ne manquent pas de duplicité ou de dissimulation,)

Il va plus loin. Il entend prouver que Th. Hersart de la Villemarqué, dans son « Barzas Brelz », a mystifié le public et les savants, donnant comme de réci-tants populaires des compositions de son crû, ou altérant des œuvres populaires authentiques. M, Batany est sévère pour M. de la Villemarqué, dont II ne néglige pas, pour autant, de qualifier « chef d'œuvre » le volume dont s'agit... Que l'au-teur du « Barzas » ait Jamais conçu l'ombre d'un acte déloyal, qu'il ait voulu/ duper, mystifier, tromper, mentir, en un mot, jamais! Qu'il ait pu se tromper, ce serait une aventure arrivée plus d'une fois à ses contempteurs, aux plus affirma-tlfs eux-mêmes. Mais un exemple, au moins. Interdit de conclure trop tôt à l'er-reur. La Villemarqué avait donné comme ancien un « Dlalog » dont II n'avait pas, disait-il, retrouvé le manuscrit. Les Zoïles l'accusèrent aussitôt, et long-temps, de l'avoir inventé. Il a été retrouvé depuis, dans la région même que La Villemarqué indiquait, et pareil au texte donné par lui.,;

A d'antres, plus savants, de résoudre le problème s'ils peuvent, puisqu'on l'a posé: c'est de lui, au surplus, que Luzel tire sa plus grande notoriété. Nous rap-pellerons seulement que La Villemarqué fut un bienfaiteur secret de son insnl-teur et qu'il lui pardonna, et que Luzel, si ennemi du mensonge, essaya Id'en! Imposer à un visiteur par une science chimérique du Pantchatantra indien. Nous ne comparerons pas la besogne, utile et révélatrice, dui; collecteur et éditeur de textes « tout-venants », et l'art du grand Breton qui afi voulu et su choisir les plus purs diamants de Bretagne, Une simple quesUon! suffit: auquel des deux . Brelz » a-t-elle dû plus de gloire? r . - ta " '

Nous louerons donc M. l'abbé Batany d'avMrv iréuhî. 'et mis en œuvre une masse de documents avec une aisance, une méthode,-toe clarté qui sont d'un i maître. Il domine son sujet et il l'expose avec une Richesse d'arguments inéga-lée. Partisan de son auteur, il borne sa sympathie par Ifes justes limites, et 11 ne néglige aucun des précurseurs, des auxiliaires, des défenseurs. Au travail d'en-semble qu'il appelle et dont 11 signale déjà la hardiesse^ — l'histoire de la litté-rature bretonne — ce n'est pas une modeste contribution qu'il apporte par son « Luzel », c'est un chapitre qui fera date.

Rehê CARDALIAGUET.

i I l t l i l i l I l l I i l l l l l l l i l i l l i l l H l I l l i l i i i l i i i i i l i i l i i i l i . ^

APPEL DE M. LE PRÉFET POUR LA L IVRA ISON DU BLÉ

J'ai décidé de fixer au 28 février, dernier délai, la date à laquelle les producteurs devraient livrer la totalité de leur récolte, déduction faite des quantités nécessaires aux ensemence-ments et a la consommation familiale, aux organismes stockeurs, c'est-à-dire aux coopératives c* aux négociants agréés...

... Des non - producteurs, soucieux d'assurer leur consommation person-nelle, ont procédé à des achats de blé qu'ils ont stocké à leur domicile.

Je les invite à se dessaisir immédia-tement de ces stocks, à les livrer sans délai aux organismes ci-dessus d.si-gnés. Des ordres ont été donnés aux Receveurs buralistes pour qu'ils re-, mettent aux intéressés la pièce de régie qui doit nécessairement accom-pagner tout transport de blé.

Je garantis qu'aucune poursuite ne sera intentée contre ceux qui livreront dans les délais voulus.

Par contre, je serai dans l'obligation de prendre, dès le 1" mars, des sanc-tions particulièrement sévères contre ceux qui n'auraient pas répondu à cet appel et qui persisteraient dans une

titude qui revêt à l'heure actuelle les caractères d'une véritable trahison nationale.

Des perquisitions à domicile seront effectuées dans tout le département. Les peines seront appliquées sans égard aux situations personnelles ;

1») Dans tous les cas confiscation du stock;

2°) Amende fiscale de 200 à aOO.OCO francs majorée du décuple des d:oits fraudés;

3») Internement dans un camp de concentration.

Conférràce mensuelle des préfets de Bretagne

26- TRANCHE Les numéros finissant par 0 et par 4

gagnent 110 fr. Par 90; 500 fr. Par 45: 1.000 fr. Par 962 : 2,000 fr. Par 4.061 et 4.748: 10.000 fr. Par 2.37« et 6.239; 20.000 fr. Par 95.497, 35.009, 69.247, 05.742 et

23.273: 40.000 fr. Gagnent 100.000 fr.: 069.921 140.426

177.320 698.991 788.406 489.182 213.397 158.986 440.158 440.444 068.960 915.930 847,050 049.762 187.37'8.

Le numéro 714.652 gagne 5 millions. 399.872 et 425.780, un million, 158.798, 936.749 et 988.412: 500.000 fr.

PRISONNIERS DE GUERRE

PEUVENT ETRE UBERES: 1. Les combattants 1914-1918, nés avant 1900.

2. Les pères de 4 enfants (congés), ou les aînés de 4, si le père est décédé ou Incapable de travailler.

3. Les inaptes reconnus pour un an. 4. Les sanitaires (armée, aviation,

marine). Demander marche à suivre aux Co-

mités locaux.

Saint Gorentln par le Chanoine LE GRAND

Cette plaquette trop brève reproduit le texte de l'allocution prononcée à la cathédrale de Quimper par le savant et distingué officiai diocésain. Le lec-teur en goûtera la sobre éloquence, les vues larges, les applications con-temporaines, et le grand souffle surna-turel. L'époque, le patronage et l'Ame de saint Corentin sont évoqués avec une maîtrise qui exclut toute banalité et qui fait penser. Chacune des pages est une lumière et une force. Impossi-ble de clore la brochure sans aimer davantage la petite Patrie, la France et le devoir.

La présentation est digne du texte l'Imprimerie Cornouaiilaise, on le sait, rivalise avec les plus cotées. La couverture est ornée d'un saint Coren tin en pleine page, œuvre très expres-sive du bon artiste brestois Micheau-Vernez qui l'a dessiné pour l'Allocu-tion de M. Le Grand; elle se détache sur im fond vert, noble et ptu:.

Demander la brochure aux liorairies Le Goaziou et Guivarc'h, ou à l'Impri-merie Cornouaiilaise. Quimper. — 3 fr. l'exemplaire.

M. François Ripert, préfet de la Région de Rennes, a réuni les préfets du Finistère, des Côtes-du-Nord, du Morbihan et de l'IUe-et-Vilaine, le 13 février 1942, au château de Josselin, mis pour cette conférence mensuelle par Mme la duchesse de Rohan, à la disposition des représentants du Gou-vernement du Maréchal en Bretagne.

Les préfets ont étudié en particulier, les problèmes d'ordre agricole, notam-ment celui de la main-d'œuvre et des engrais, l'attribution de subventions aux écoles libres, le développement des cantines scolaires et d'usines, la réali-sation des jardips ouvriers.

Ils ont constaté qu'au cours des der-nières semaines, les cultivateurs bre-tons avaient fait un effort sensible pour livrer leur blé aux organismes stockeurs. Toutes dispositions ont été prises pour qu'à partir du 1" mars tous ceux qui n'auront pas compris leur devoir soient l'objet de sanctions sévères. Des perquisitions à domicile ont été prévues à l'égard des non-producteurs qui auraient constitué des stocks familiaux et ne les auraient pas restitués avant le 1" mars.

Il n'y aura ni poursuite, ni pénalité pour les retardataires ou tous ceux se trouvant dans une situation irrégulière qui régulariseraient leur situation avant la fin dul mois de février, mais, passé ce délai, la plus grande rigueur sera appliquée tux détaillants qui com-promettraient l'approvisionnement en pain des villes de la région en parti-culier des villes bombardées.

André BELLESSORT C'est avec une profonde émotion

et une grande peine que j'ai appris ]a mort subite, survenue il y a ^ e l -ques jours, d 'André Bellessort, s ^ crétaire perpétuel de l 'Académie française. Sa perte sera cruelle-ment ressentie non seulement par l'illustre compagnie dont il diri-geait les travaux, — tout le monde sait que le secrétaire perpétuel est la véritable « chevil le ouvrière » de l 'Académie, — mais par les nombreux élèves qui avaient subi son influence et qui enseignent au-jourd'hui dans nos facultés et dans nos lycées.

Car il était d'abord un profes-seur: professeur de « rhétorique supérieure » , — hypo-cagne, dans l'argot de la... maison, — à Louis-le-Grand. Un de ses anciens élèves Robert Brasillach a, dans Notre Avant-guerre, laissé de lui un por-trait inoufiliable : « Quand Brasil-lach nous parlait d 'André Belles-ort, a écrit Georges Blond, nous ne

pouvions nous défendre de l'en-vier... Bellessort, qui savait tout, « déblayait » magnifiquement. De-vant l'absurde prétention encyclo-pédique des programmes, il rele-vait la notion classique du choix, sans laquelle l 'enseignement des lettres perd son utilité humaine et jusqu'à son sens. D'ailleurs, André Bellessort ne concevait .pas son en-seignement autrement que comme une œuvre de l'art, avec tout ce.que cela comporte de don de soi. « Les élèves, disait-il, veulent qu'on les aime, non pas eux personnellement, mais ce qu'ils représentent de vie éclose et d'avenir. »

Sa culture était prodigieuse, on pourrait presque dire universelle. Grand voyageur, il avait fait plu-sieurs fois le tour du monde, ^ n oeuvre de critique et d'historien, qui est considérable, s'étend sur un champ immense, dans le temps comme dans l 'espace; elle commen-ce aux lettres grecques pour s ache-ver sur les événejnents contempo-rains de l 'Extrême-Orient.

On en jugera sur quelqus titres: Le Chili el la Bolivie; - Reflets de la Vieille Amérique; — de Cejjlan aux Philippines; — la Société ]a-Donaise; — la Roumanie contempo-raine; — la Suède; — Virgile; — Saint François Xavier, etc. . '

Mais cette culture, — et ceci a une importance beaucoup plus crande, — était aussi profonde que vaste J'en ai eii personneileimient un exemple bien curieux, et que je vais rappor t e r : il m'est devenu maintenant un souvenir particuliè-rement cher, car c'est a cette occa-sion que je fis la connaissance d'André Bellessort. _

Il y a quelque vingt ans, je •u'étais, — assez naïvement, on va le voir, — imaginé avoir découvert, à la bibliothèque de Sienne, un ou-vrage du x iV siècle, dû à la 4)lume d'un viei l ermite, et qui renfermait, sur les mœurs du temps, des détails . __ 1 _ î »1 f r t tTOI IT »

MIIDEHEII p o u r l e

SÉI leiDps DD Carie

BONS DE VETEMENTS ET CHAUS-SURES POUR PRISONNIERS DE GUERRE.

BRETONS DE PARIS

Aux termes de l'arUcle 12 de la con-vention de Genève, l'habillement, le linge et les chaussures doivent être fournis aux prisonniers de guerre par la puissance détentrice. Néanmoins, le gouvernement français a envoyé aux camps, d'août 1940 à fln 1941, 750.000 couvertures, 620.000 collections de draps, 550.000 collections de linge, 630.000 paires de chaussures. Si l'on tient compte des possibilités très ré-duites du pays, ces quantités représen-tent un effort considérable.

Seules sont transmises les demandes formulées à l'instigation du prisonnier de guerre lui-même.

Pour permettre aux familles l'envol direct de certains effets par colis indi-viduel, les pouvoirs publics viennent de répartir entre les malries un cer-tain nombre de bons d'achats exclusi-vement réservés aux prisonniers de guerre et permettant l'acquisition de sous-vêtements et de chaussures spé-ciales, Les maires délivrent ces bons aux familles au vu de demandes éma-nant de prisonniers de guerre et dans la limite du contingent qui leur a été attribué. En conséquence, les familles saisies par les prisonniers de demandes d'effets devront :

1° S'il s'agit de sous-vêtements ou

M. l'abbé Mauny, chapelain d'hon-neur de Notre-Dame de Paris, Breton du Morbihan, a, été officiellement char-gé par le Cardinal Suhard, de diriger l'Association catholique Brel( une . dont le siège autrefbis' à l'église de Notre-Dame-des-Chortps, lors de sa fonda-tion par M. l'abbé Cadic, a été trans-féré 9, rue 'Cler, Paris, VU*. La pro-chaine réunion''ide l'Associatior; se tien-dra dans la chapelle des Sœurs de

pittoresques et p eins de saveur. J'en tirai un petit l ivre et J'a.llai porter mon manuscrit à la l ibrair ie académique Perr in, dont André Bellessort était à cette epc^ue le di-recteur littéraire. Naturellement, je vantai ma... marchandise, comme un auteur qui se respecte et qui veut se faire impr imer : « Person-ne, en France du moins, n a encore narlé des Assempri de Fra F ihppo degli Agazzari, de Lecceto... J ai bien étudié la bibliographie du su-jet — Pardon, me répondit douce-ment Bellessort, avec un sourire un peu ironique, il y a moi : dans un article de la Revue des Deux-Mon-des, qui a paru il y a dix-huit mois environ... »

Je me mordis les lèvres: une pe-tite leçon d'humilité fait toujours du bien à un jeune auteur; a un vieux aussi... , ,

Bellessort ne m'en voulut pas de ma présomption; non seulement il publia mon bouquin; mais, à par-tir de ce moment, i'eu avec lui les relations les plus amicales, et il s'ingénia à me rendre service, pour les autres aussi bien que pour moi.

L'un de ses derniers gestes, hui'. jours environ avant sa mort, aura été d 'envoyer dix mille francs, de la part de l 'Académie française, pour venir en aide aux famillDS de Brest, atteintes par les sinistres de ces derniers temps.

Et son dernier ouvrage, paru au mois de décembre 1941, aura été consacré à une Sainte, d'abord es-clave, puis reine de France, enfin religieuse: sainte Bathilde, la fem-me de Clovis II, Il a été publié dans la collecition des Pages ca-tholiques, dirigée par l'abbé Omer Englebert, dont j'ai déjà souvent entretenu nos lecteurs (1). Je ne saurais trop les engager i\ lire cette Saint-Vincent-de-Paul 9, rue Cler et ..„ -

sera présidée par 'Mgr Touzé. vicaire plaquette où ils trouveront, avec un général de Paris.

Pour tous renseignements, r'adresser à M. l'abbé Mauny, 13, rue Philippe de Girard, Pars, X', ou à M. Ballleul, pré-sident de l'œuvre, 12, rue de la Co-mète, Paris, Vil*.

de chaussures, soit demander des bons dans leur mairie, afin de pou^ro'r tche-ter les effets désirés — l'expédition de ces effets devra obligatoirement se faire par l'intermédiaire de l'une des œuvres déjà créées pour l'envol des colis de vivres, soit transmettre leur demande à la direction du service des prisonniers de guerre qui se chargera de la faire parvènir à l'homme de con-fiance du camp où est Interné le pri-sonnier;

2° S'il s'agit de vêtements, envoyer leur demande à la Direction du Ser-vice des Prisonniefi^de Guerre, pour transmission à l'homme de confiance du camp.

portrait, vigoureusement tracé d'une Sainte trop peu connue, un tableau plein de couleur», — de couleurs sombres surtout, — de la France mérovingienne.

Sainte Bathilde est le testament spirituel du Français au grand cœur que fut André Bellessort,

(1) Albin Michel.

La loi de l'abstinence est obligatoire pour tous les fidèles, dès l'âge de sept ans accomplis.

Cette loi défend de faire usage de viande et de jus de viande. — mais elle permet l'usage des œufs, du lait, du beurre, du fromage et de la graisse.

Il y a obligation d'observer l'absti-nence tous les vendredis.

En vertu du Rescrit du Saint-Siège, Notis dispensons, pendant le temps de guerre, nos fidèles de l'abstinence prescrite par le Droit canonique, aux autres jours de l'année.

La loi du jeûne est obligatoire pour les fidèles, à partir de vingt et un ans accomplis jusqu'à soixante ans com-mencés.

Cette loi prescrit de ne faire dans la journée qu'un seul repas complet. — Cependant ceux qui jeûnent peu-vent prendre, en outre, le matin et le soir,- un léger supplément de nourri ture, selon les coutumes ou usages légitimes.

D'après l'usage reçu, dans notre dio-cèse, on peut prendre le soir, à la col-lation, mais en moindre quantité qu'au repas ordinaire, toute sorte d'aliments maigres, y compris lait, beurre et fro-mage.

Pour la réfection du matin, on peut prendre, sans lait, du café, du thé ou du chocolat, et une petite quantité de pain.

Quand l'usage de la viande est per-mis un jour de, jeûne, les fidèles tenus au jeûne ne peuvent user d'aliments gras qu'une fois dans la jouriiée, au repas principal.

Il y a obligation de jeûner: 1° tous lours du Carême, sauf les dimanches; l'obligation prend fin le Samedi-Saint à midi; 2° tous les jours des Quatre-Temps; 3° les vigiles de la Toussaint et de Noël, quand elles ne tombent pas le dimanche (1).

Les fidèles peuvent être exemptés, ou dispensés, soit de l'abstinence, soit du jeûne, en raison de leur état de santé, de leurs fatigues, de leurs tra-vaux, etc. MM. les Curés et Recteurs useront des pouvoirs que leur confère le Droit canonique en cette matière (Can. 1245, § 1). De plus. Nous autori-sons MM. les chanoines pour Nos dio-césains, les Supérieurs et .'.umôniers pour les communautés et .pensionnats dont ils sont chargés, les Confesseurs pour leurs pénitents, à accorder, toute l'année, les permissions qui leur pa-raîtraient justifiées par des motifs lé-.gitimes, psourvu qu'ils ~ ne le fastept pas d'une manière générale.

NouS' exhortons les fidèles à com-penser par des bonnes œuvres, et spé-cialement par des aumônes propor-tionnées à leurs ressources, les adou-cissements apportés par l'Eglise à l'an-cienne rigueur de la pénitence.

Ces aumônes seront remises à MM. les Curés, Recteurs et Aumôniers, eu déposées dans un tronc spécial pour être. envoyées au Secrétariat de l'Evê-ché.

Les pauvres qui n'auraient pas le moyen de faire une aumône, même lé-gère, pourront y suppléer en récitant, chaque semaine, pendant la durée du Carême, cinq Pater et Ave pour les besoins de l'Eglise, de la France et du diocèse.

Le temps fixé pour satisfaire à la communion pascale s'ouvrira, poui le diocèse, le dimanche de la Passion, et finira le second dimanche après Pâ-ques.

Les enfants qui ont atteint l'âge de raison et qui réunissent les conditions exigées sont tenus de communier Pâques.

Les parents sont obligés de présen-ter, et MM. les Curés et Recteurs de préparer les enfants à la communion pascale sous peine de manquer grave-ment à leur devoir.

La quête pour le Denier du Culte sera faite, autant que possible, avant Pâques. Les fidèles comprendront la nécessité qui s'impose à eux, en cons-cience, de pourvoir à l'entretien du clergé.

Les offrandes aiasi recueillies se-ront intégralement transmises, au plus tard vers la fin de Juin, au Secréta-riat de l'Evêché, pour être, avec le concours de la Commission de con-trôle, affectées au traitement du clergé.

Nous renouvelons, d'une manière toute spéciale, les prescriptions anté-rieures touchant les quêtes qui doi-vent se faire: pour les Séminaires, à Pâques, la Pentecôte, l'Assomption et Noël; pour les Lieux Saints, pendant les offices du Vendredi-Saint; .pour le Denier de Saint-Pierre, le jour de la solennité des Apôtres Pierre et Paul pour l'œuvre des Cercles et Patronà ges, le dimanche du Rosaire.

Nous recommandons en outre très particulièrement à la charité des fidè :es, l'Œuvre des Ecoles chrétiennes, qui répond à l'un des besoins les plus urgents et les plus graves de l'heure présente. Nous rappelons qu'une luête est faite, le jour de l'Ascension, dans toutes les églises, pour flnstitut catho lique d'Angers, et Nous ordonnons qu'une quête soit faite pour les écoles chrétiennes du Diocèse, le dimanche de la solennité du T. S.-Sacrement.

L'Œuvre des Vocations, dite de saint Corentin et de saint Pol, doit être éta blie et fonctionner régulièrement dans toutes les paroisses. Nous la recom mandons d'une manière pressant zèle du clergé et à la générosité des fidèles.

Nous rappelons au clergé et aux fidèles, la nécessité d'organiser solide-ment dans chaque paroisse et de dé-velopper activement « l'Action Catho-lique », si instamment recommandée par le Souverain Pontife.

Nous autorisons la bénédiction du Très Saint-Sacrement pour chacune des réunions du soir qui auront lieu, à l'occasion du Carême, dans les égli-ses et chapelles de Notre Diocèse.

LEGi iliis Jeaiiiiii Buraiiii • • •

ENQUETES REÇUES A CE JOUB Keilouan, 3 enquêtes; Le Juch, 3;

Ploudalmézeau, 3; St-Pol-de-Léon, 2; Ploudiry, 2; Ploudaniel, 2; Plouzévédé, 2; Gléder, 2; Le Folgoat, 2; Saint-Méen-Trégarantec, 2; Lesneven, 2; St-Vougay, 2; Plouescat, 1; Pleyben, 1; Plounévez-Lochrist, 1; Plouzané, 1; Querrien, 1; Plouguin, 1; Bourg-Blanc, 1; Berrieo, 1; Plouider ,1. Sur 35 sections affiliées, 21 seidement ont envoyé au moins ime en-quête. Avis aux secrétaires des autres sections.

COTISATIONS Pour le 1". mars, il faut que toutes

les cotisations de 1941-42 soient ren-trées. Les adresser: Direction des Œu-vres, rue Fëuriteunick-al-Lez, Quimper. C. C. 64-59, Nantes. La cotisation est de 10 fr; (5 fr. de cotisation fédérale et 5 fr. de cotisation nationale).

« ROZERA AL LABOpK >

Erratum. — A la page 1, 2' couplet du cantique, intervertir l'ordre du 2* et 3" vers.

Les demandes soit importantes: St-Pol-de-Léon, 400; Lambert, 150; Plou-guerneau, 1.200; Plouédern, 100; Lesne-ven, 300; Plougonvelin, 100; Ploudiry, 250; Kerlouan, 800; Tréflaouénan, 60; St-Urbain, 50; Kersaint-Plabennec, 200; Pouldergat, 100; Milizac, 300; Plouzané, 50; Plouescat, 250; Plouigneau, 100.

Toutes ces commandes sont déjà ser-vies.

Le moyen de faire réussir la veillée de prière est de vendre la brochure 8 ou 15 jours à l'avance.

Les dernières commandes risquent d'être servies avec du retard car nous serons sans doute obligés de recourir à un deuxième tirage. Nous voudrions être fixés au plus tôt.

KANOMP!

Le Secrétariat fédéral prépare une messe dialoguée en breton qui sera sans doute intitulée; « Pedomp! . Puis, reprenant un projet d'avant-guerre, il sortira: « Kanomp! » recueil de chan-sons bretonnes à l'usage des jeimes ru-raux. Nous demandons aux sections qui pourraient recueillir des chansons po--pulaires de nous les adresser avec la musique. D'autre part, nous tiendrons compte des désirs qui nous seront ex-primés de voir publier telle ou telle chanson ancienne dans le recueiL

SERVICE FEDERAL DES LOISIRS

Dans le but de rendre service aux sections jacistes, le Secrétariat fédéral se propose de mettre sur pied ime bi-bliothèque de pièces de théâtre. Com-ment sera-t-elle montée? Par les textes de pièces que les sections nous adres-seront après les avoir utilisées. Il s'agit de pièces, de monologues, de chansons. A quoi servira-t-elle? Les sections qui désirent jouer des pièces nous consulte-' ront en indiquant le genre de pièces désirées; il leur sera expédié un certain nombre de livrets ou de manuscrits qui leur permettront de faire leur choix. Ce sera un service d'entr'aide très fruc-tueux dont l'importance dépend de vous. Il sera ce que vous le ferez. Nous adresser en particulier les textes bre-tons souvent inédit et plus difficiles-à trouver. Nul doute que le service évi-tera la disparition regrettable de cer-taines œuvres.

AVIS

Les pépiniéristes du département sont invités à faire connaître au G. I. R. P. I. A., rue de Brest, Landerneau, avant le 25 Février, les quantités de raphia qui leur seront strictement né-cessaires pour leurs opérations de gref-fage en 1942,

(1) Dans le diocèse de Quimper, on n'est point tenu au jeûne la veille de la Pentecôte, en vertu d'une coutume plus que centenaire.

NOUVELLES DES SECTIONS

Lesneven. — Un groupe de Semeurs est constitué, il compte 12 adhérents.

Ordre de nos diverses réunions: mi-litants: soirée du jour de la foire. Se-meur: 4* dimanche, entre la messe de 9 heures et la grand'messe. Réunion gé-nérale; 2» dimanche, entre la messe de 9 h. et la grand'messe; cette réunion comprend un quart d'heure de partie sérieuse et une partie récréative; un concours est organisé entre les joueurs de dominos. — C.A.P.C.: dernier same-di, le soir. L'entraînement pour le sport rural est commencé.

Lanhouarneau. — Remaniement du bureau. Président; François Jézéquel, Lan-ar-Bourg; vice-président: Léon Cor-losquet, bourg; Très.: Emile Le Borgne, Coatuet; secrétaire: François Le Jeune, Prad-Tanguy; Secr. adj.: J.-P. Gui-varc'h, Trefalegan.

St-PoI-de-Lé«n. — Réunion de sec-teur: 14 décembre 1941. — St-Pol, Ros-coff et Plouénan étaient représentés; tm très mauvais temps explique l'absence des autres délégués. Les sections se pré-parent à recueillir les cotisations; une récollection est prévue.

Landerneau. — Réunion de secteur de janvier: Landerneau, Guipavas et Saint-Divy étaient représentés. Formation du bureau de secteur: Président: Auguste Salaûn, de Landerneau; v.-p.: Jean Ma-dec, de St-Divy; secr.: Yves Jacq, de Plouédern; très.: Guillaume Moalic, de Landerneau. Création d'équipes de Se-meurs dans les sections; projet d'orga-nisation du sport rural. Trois sections affiliées: Landerneau, Guipavas et St-Divy: deux en préparation; Plouédern et St-Thonan; deux débutantes: la Fo-rest et Pencran; reste à voir; Trémaoué-zan, Dirinon et St-Urbain, du moment que la Roche se rattache au sectfeur de Ploudiry. En projet: veillée de prière du 22 mars; journée d'étude pour le secteur: lieu et date à fixer; projet de récollection de secteur aux environs de Pâques. Les réunions de secteur ont lieu le quatrième dimanche de chaque mois. Les cotisations devront être re-mises au trésorier de secteur à la pro-chaine réunion. Les commandes de veil-lées de prière seront groupées au sec-teur. Les secrétaires de sections présen-teront au chef de secteur, lors de la prochaine réunion, un compte rbndu d'activité de leur section et l'enquét* de février.

Réunion richp d'intérêt et certaine-ment fructUSW-

Plougnemean. — Le secteur a ses ré-unions régulières. La section de Lanni-lis est partie et finira bientôt la bro-chure c Premières Semailles ». Des élé-ments excellents de Kernilis se Joignent tous les mois au groupe de Grouanec. L'affiliation de la section est fixée au dimanche de la Trinité, 31 mal.

L

Page 6: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

M O R L A I X U J O U R N É E O U O S M A N C H E

Paroisse Saint-Mathieu. — Messe basses à 7 li., ^ h., 0 h. et 11 h. 3«. Grand'messe à 10 heures. Vêpres à 14 h. 30.

Paroisse Saint-Melaine. — Messe basses à 7 h., 8 h. et 11 h. Grand'-messe à 9 h. 30. Vêpres à 14 heures.

Paroisse Saint-Martin. — Messes 7 h., 8 h. et 9 h. Graud'mes&e 5 10 h. 15. Vêpres à 17 h. 30.

Service Pharmaceutique Pharmacie Barbier, rue d'Aiguil-

lon.

SERVICE MEDIOAL. .

du Dinuuiclte 22 Février

M. le D ' Le Duc, 19, phice Thiers, à Morlalx. Tèlépihone 4.U7.

-m^xrns^

Grande journée sportive à P'oujean au profit des prisonniers .

Le Dimanche 1 " Jlars, le Comité dj'Entr'aidc de Ploujean organiise une grande journée sportive au profit des nonil)rcux prisonniers que compte Ja comumine.

La réunion qui commencera à 14 heures, verra se dérouler au Parc des Sii>orls de Coal&erho deux matclws doni J'iuitérêt ne manquera pus d'attirer un pu'bUc d'autant plus nomI)ri'iix que f a n m - e hénéli-ciiiire est plus initércssanle.

Tout (l 'abord les Vclérans -de Ploujean rencontreront les Vélè-rans des Gàs de Morlaix et ce sera une occa-S'ion de revo i r en action les Lintanir, Lefchvre, Tudal, ^[e-uou, (iiiilleirtet, Mar/.in, Queinnec, .Vlexandire, L e Blanche, etc.

linsuite un grand match oppose-ra les Gàs de Morlaix (équipe Pre-mière) à r u . S. Lannionaise.

Au cours de cette journée, des insignes aux couleurs de l'EloHe Sportive l 'Ioujeannaise seront ven-dus au prolit des prisonniers.

Deux brochures de poèmes

F R A G M E N T S par Reaé-Salvator C A T T A

Les Morlaisicns qui n'avaient eu Jusqu'ici en mains, que les pre-miers essais de ce jeune poète, vont pouvo i r afpprécier plus pleinement son grand talent dans la brochure d e 3 2 pages qu'i i nous présente et qui renferme de nombreux inèddts.

Poète rel igieux, Catta ne se con-fine pas uniquement d a i ^ une seule source d'inspiration, mais i l aborde d e pré férence les grands thèmes éternels de lu Création et de la Rédwiiptiom. Nourri d'une forte cultiu-e théologique et liturgique, H a entrepris de grands poèmes tlont i l nous présente aujourd'hui les premiers fragments. La lo i des Nombres joue xtn rôle important dans sa (prosodie et le soumet une discipl ine qui ne nuit pas à son p ro f ond lyrisme. 11 évite résolu ment toute platitude et s'envole d'un coup d 'ai le sûr, vers de hautes a p h t e s où il aborde parfois des ré gions abstraites. Certaines strophes pilus simpiles dans leur expression^ acquièrent de c e fait xme l impidité cristalline que le public appréciera et qui sont parmi les nieWleures du recueil , auquel nous souhaitons le f rônc succès qu'i l niérite.

J. T .

L a l é g e n d e d e S a i n t - E I l l a m

ça r Jean DE TR IGOX

Après un romaa paru dans ki Revue de l'Ouest et des éludes d 'Histoire locale, comme ce « Tré-gor au Léon » que 'les Morlaisiens ont lu, à la manière d'un joli re-cuei l de contes et d e légendes mêlé À ; souvenirs personnels, voici que Jean de Tr igon nous donne un cahier de poèmes contenant un cer-tain nombre de pièces, poiu- la plu-part inédites, écrites à d ivers mo-ments de sa v ie .

L' inspiration en est variée, mais on y reconnaît néanmoins trois sources principales: La Bretagne et ses marins, que Tr igon peint en strophes d'une alihire v i ve où une pointe d e nostalgie apporte une su-o i te mèlaocoaie. C'est ensuite une séirie d ' images du passé gui s'umis-

• sent à des l o c a t i o n s exotiques dont tiques èft fctinne est très personnelle. Enfin les réaninisoences d'une enfance dont l e poète cherche à ranimer les couleurs adoucies, voi lées de bru-me. Ces notes, modulées en mineur sont comme une confidence en vers.

Quelmies exemplaires ont été onùès d'un dessin original de l'au-feur. L. H.

f REJ\ÏERCIEM:^NTS

'Madame Jean Marzin, ses enfants et petits-enfants, M. et Mme .Mfred l i Bars, leurs enfants et toute famil le, remercient bien sincère-ment les personnes qui ont as.sisli aux obsèques et témoigné de la sympathie à l 'occasion du décès de

Madame V?e Théotiore LE BARS

UNION DES ARTISANS DU FINISTÈRE

Depuis le 1" février, nouveau règle, ment. 11 faudra maintenant des bons pour avoir du fil à coudre. C'est le Bureau Artisanal des Matières qui est chargé de les remettre. Il est permis d'espérer une amélioration pour le réapprovisionnement en fil des tail' leurs et des couturières.

Malheureusement 11 ne suffit pas de posséder des lx>ns d'actiat, il faut en :ore trouver un détaillant qui ait du fil à vendre. Et très souvent, c'est un problème dilflcile à résoudre.

L'Union des Artisans, d'accord avec les unions départementales d'artisans, va grouper les commandes de fll de ses adhérents tailleurs et couturières. Pour cela, U est nécessaire que nous connais aions le nombre de tous ceux qui dési rent profiter de notre organisation de groupage des t>esoins, et les quantités mensuelles approximatives pour un mois. C'est pressé. Hâtez-vous de nous envoyer les renseignements demandés

.1° Nom, prénom, adresse, N° d'imma' triculation au Registre des Métiers; 2 la quantité approximative de fil à cou dre nécessaire pour un mois.

AUX ARTISANS BRETONS

AVIS DE LA MAIRIE R A V I T A I L L E M E N T

La distribution des feuililes de Ickels de denrées alimentaires pour

le mois de Marx aiu\i lieu comme suit: le matin de 9 h. à 11 h. 30 et l 'après-midi de 13 h. 45 à 17 h. 30:

Lundi 23 février : Lettres A et B usqu'à Broudin N° 1.9Q5.

Mardi 21 : Fin d e la lettre B de Brousseau N " 1.90G jusqu'à la fin, et lettres C et 0 jusqu'à Le Deunff N" 3.831).

Mercredi 25 : Fin de la Icttire D depuis Devalet X° 3.837 jusqu'à lu lin, et lettres E — F et G jusqu'à Giiiclioux N° 5.725.

Jeudi 2(i : Fin de la lettre G de-puis Guigne jusquà la fin, et iletlres H — I — J — K et L jusqu'à Lanc N° 7.72!).

Vendredi 27 : Fin de la lettre L de Lancien N ° 7.730 jusqu'à la lin et lettiM; M jusqu'à Le Minoux N» 9.619.

Samedi 28 : Fin de la lettre M de Miorcea jusqu'à la fin, let iletitires N — O — P.

Lundi 2 Mars : Lettres Q — R — S.

Mardi 3 : Lettres T — U — V — W — X — Y — Z.

Mercredi 4 et Jeudi 5 : Pour tou-tes les personnes soumises à un régime.

11 n'y a pas de jour pour les re-tardataires.

AV IS nEPORTiUNT Les feuil les d' inscription chez les

fourniissc\irs dioivcnt êtire retour-nées en double exemplaire. I.«s tic-kets de Mars ne seront distribués qu'à cette condit ion.

L e s feuilles et tickets devront être vérif iés dans hi salle, aifcune réclamation ne sera reçue par la suite.

Il ne sera ipUis déilivré de feuil-les de tickets après le cinquième jour (jui suivra la clôture de la dis-tribution sans que les l itres soient amputés jles tickets correspondant aux jours écoulés.

ETAT-CIVIL Naissances. — Solange Guyader,

9, rue Gambetita, iille de François et de Marie Diilasser. — Héléne Goarnisson, rue dies Vieil les Muraiil-Ics, f i l le d e Jean et de Maria L e Berre. — Jacqueline Holodynski, quartier du Château, fi l le de Théo-dore et de Germaine Colombe t, — Nico le Loussot, c i té •df.'Vimionit, fille de Jean et de Renée Bogot. — Michel Larbanbec, quartier du Châ-teau, fils de Yves et de Yvonne Ma-dec.

Publications de mariages. — Lau-rent Féat, coniptaible à Quercif (Ma-roc) et Marie Laviec, employée de commerce, 13, rue D ' L e Febvre. — Bapitiste Le Lourec, tj ipographe, cité d'Aumont, et iPaul Turpin, s. p., cité d'Aumont. — Jean Serre, mé-canicien, SthMartin-ile.'y-Chain.ps, et Liicette Ken-ern, coilTeuse, 97, rué t ' iam^tta. — Robert Jyochauve, em-ployé des chemins de fer, Paris (11-), et Glaire FouiMoux, s. p., 33, rue de Guernisac.

Mariages. — Louis Penscc, char-cutier, et Marie Poyet, employée <lc commerce. — .lean Cournede, com mis de sous-préfecture, et Yvette Loscun, employée de coniiiierce.

Décès. — Joseph Mignon, veuf de Marg uerile l.e Baicli, 64 ans cl 5 mois, quartier du Château. — Anne Rohan, 81 ans et lO mois, 26, (rrnnd'Rue. — .^nno Herviou, 51 ar.3 et 5 mois, quartier du Château. — .loseph Hunavot, 30 ans et 11 mois, quariier du Châleau. — Marie Le Bihan, éi>ou.se de Jean Messager, 65 ans et 10 mois, quartier du Château. — Marie Martin, épouise do Gabriel ï>c Sonder, 55 ans et 10 m., quartier du (îhâteau. — Françoise Barazer. C2 ans et 4 'mois , quartier du ChTitcau. — Marie Giiévcl, veuve de Pierre ScanfT, 72 ans et 9 mois, Fouasse^rie. — Geor^jes Parc, 18 ans et 3 . mois, 63, rue de Bre.sl. — Ma-rie Louédec. veuve de Jean Lucas, 83 ans et 10 mois, Bellevue de la •Madeleine. — Anne Paul, veir\'e de Théodore L e Bars, 77 ans, 27, place Thiers. — Frandne Le GolT, épou-se de Jean Cosquer, 57 ans et 10 m., 1, place A. Oloarec. — Eugène Mar-ger, époux de Alexflndrine HoutM, 48 ans et 3 mois, 30, rue du Mur. — •Antoine Le Scour, 76 ans et 10 m., quartier du Oliâteau. — Michel Larhanlec, (puirtier du Château.

Tous les artisans bretons sont avisés qu'une grande manifestation officielle de l'artisanat breton aura lieu à Rennes dans le cadre de la 20' Foire-Exposition de Rennes, du 25 avril au 3 mai pro Chain.

Cette importante manifestation ' aura lieu en complet accord avec le Minis-tère de la production industrielle et est organisée par un Comité nommé par

. arrêté de M. le Préfet régional. Toutes les œuvres que • les artisans

voudraient expoter à tetté.; manifesta-tion devront porVenlr à la-Folre-Kxpo-sition de Rennes entre le 7 et le 13 avril. Les droits'd'exposition seront ré-duits an strict liilnimùm (de 20 à 300 francs), afin de. favoriser tous-{es arti-sans bretons.

Tous renseignements pourront être demandés soit: aux Chambres des Mé-tiers, Chambre artisanale ou au Co-mité de l'Exposition, 3, rue de l'Horlo-ge à Rennes. Les règlements seront éga-lement à la disposition des artisans bre-tons dans ces mêmes bureaux.

SIGNAL

LES CHANCES DES ADVERSAIRES DE L'AXE

A la suite de l'entrée en guerre uu Japon et des U.S.A., « S IGNAL » exa-mine ce thème dans .son dernier nu-méro. Le Japon e.st-jl une charge? Révolution .sur mer. Mers coirimuni-cantcs. Pour qui travaille le temps? La position do l'Europe. Ces points sont parmi les plus importants de cet exa-men.

On y voit dos photos des champs «0 bataille d'Afrique et de Russie. Un reportage illustré de ce dernier pays .nous montre In vie des gens de Khar-• Kov et les conditions d'c.\i.'iten>;p Paradis de.s Soviets.' '•"It S'y trouve d'autres imagos, .lu tamment sur le transimarien, la Thaï land et la Suède, et un article expll riuant comment se forme le '.omrs ei Europe.

BRART. IIT)I>: 4, m » du

La Gérant: m.

du

nu

no-

Graissage Complet

.oil J

Concessionnaire

de guerre, vice-président de Ploiuié-venter-Sports et conseiller municipal.

Nous présentons à Mme Le Bihan et à ses enfants nos chrétiennes condo-léances.

Jo. N ICOLAS.

ŒUVRE DES PRISONNIERS DE GUERRE. — Au mariage de M. Louis Creff et de MUe Ursule Vourc'h, célé-bré à Landivisiau le 3 février, une quête faite par les jeunes gens d'hon-neur au profit des prisonniers de Plou-néventer a rapporté la somme de 205 francs. — Merci et bons vœux.

F r a n c o E R Ë R GARAGE DU JARLOT

27, rue de Paris, MORLAIX Téléphoné 1-03

LE JEUNE Albert G., 16 ans, élève à l'école industrielle de Saumur, originai-re du Finistère, avait accepté du com-muniste morlaisien Kervilec, des tracts à distribuer. Il les oublia au dortoir où ils furent pris. Malgré les bons rensei-gnements fournis sur lui, le jeune hom-me est condamné à 6 mois de prison et 1.200 fr. d'amende, par la Cour spéciale de justice d'Angers.

wwv^

FOIRES ET MARCHES

LANDIVISIAU. — 2 juments en tout. — Bovins nombreux. Vaches lai-tières (armoricaines): 7.500-9.000 fr. — Truies pleines; 3.000-4.000. Vides: 3.000-4.500. Porcelets: laitons, 1.100-1.500 les 2; coureurs, l.ROO pièce; jeune porc : 2.000 fr.

GUIPAVAS. — Vaches laitières : 6.000-9.500. Porcelets 5-6 semaines: 850-1.200 les 2; les 3-4 mois, 950-1.000 pièce.

HANVEÇ. — A peu près les prix et les quantités de Guipavas. Relève assez forte dans les deux foires,

GUIMILIAU. — Armoricaines; T.OOO 9.500, et même plus. En général, mêmes prix qu'à Landivisiau, Hanvec et Gui-pavas.

H e n v l c

EST CITE à l'ordre du Corps d'ar-mée, le capitaine Alfred Trévidic, né à Henvic, ingénieur à Paris, mobilisé au 35* d'artillerie. — FéUcitations.

Plouégat-Moysan MARIAGE. — Samedi 14 a été

célébré le mariage de François Gef-froy, de Pen-ar-Mene, flls du conseil-ler paroissial, et de Catherine Le Jeune, du bourg. Une assistance nom-breusê à la cérémonie religieuse, au cours de laquelle une quête faite par Hervé Geffroy et Hélène Barlier, a rapporté la somme de 174 francs. ,

On a surtout remarqué la belle toU lette de Marguerite Lez qui condui-sait la nouvelle mariée; en effet elle portait un superbe châle brodé et la coiffe ancienne du pays, si t;racieusé et si élégante; qu'il serait \ -j'-ilidiler que l'on revienne à ces vieux costume'!, au moins pour nos pardons et las ma-riages!

Nos meilleurs vœux aux nouveaux mariés.

Plougonven ECOLES CHRETIENNES. — Diman-

che 15, les Amicales des Ecoles Saint-Bernard et Sainte-Anne ont tenu leurs Assemblées générales sous la présiden-ce de M. l'abbé Le Ster, inspecteur dio-césain des écoles libres. Une séance ;é-créativc a suivi, au patronage.

Compte rendu détaillé au prochain numéro.

Ploujean

quelqu'un qui avait traduit Faust en vers françaisl

Il avait aussi les dons du cœur: c'est dans ses relations avec ses confrères, avec ses mousses de VArmorique et seô pupilles de la Villeneuve qu'il en donna la mesure: il aurait pu être ri-che, mais il ne savait pas lui-même le prix de son travail; l'argent de ses leçons particulières, de ses dessins, de ses plans, se dispersait sans bruit. Cau-seur intarissable et toujours en verve, doué d'une imagination très éveillée, il savait aussi bien « feindre l'indigna-tion » que respecter la discrétion et la charité. On peut dire qu'il eut toujours une santé magnifique qui lui permit dans bien des cas de se montrer un infirmier modèle: pendant la grande guerre, au Centre de rééducation, il rendit d'innapréciablés services; il trouva encore dans le ministère des prisonniers allemands, l'occasion de dé-ployer son zèle sacerdotal bien éclairé,

Pendant 16 ans, il fut aumônier des écoles préparatoires de la Marine. E-i lui donnant la 7.<égion d'honneur, la Marine n'a fait que couronner un très pur dévouement. Quelle joie peur leur cher Manu, les jours ôù il présentait à la Confirmation des bandes de mous-se? ou de pupilles qu'lL'avait catéchisés et baptisés! Quelle vie il savait mettre dans les cérémonies dé sa chapelle!

Six ans d'un labeur fécond à Plou-jean et puis le Bon Dieu lui a donné le moyen da couronner sa carrière de prêtre et d'artiste par le, sacrifice len-tement offert pendant trente-trois jours d'une asphyxie sans espoir et presque cans soulagement. La cruelle souffrance fut supportée sans plainte : il aura offert à Dieu une belle copie « conforme à l'image de son Fils ».

- CSem. Re!.).

COiNVOCATIOXS

IJCS Anciens de l 'Etoi le Sportive de Piloujean dont les noms suivent sont convo(j[ués Dimanche prochain 22 Févr ier a 10 heures, précises aux ve&taires du Parc des Sports de C^ tee rho , en vue de la formation dkiflnrtive du onze qui rencontrera l 'équipe des Vétérans des Gâs de Morlaix le Dimanche suivant, 1 " Jlars, sur le même terrailn.

Ce.jnatoh sera joué au prolit des Prisonniers de la commune <le l ' ioujean, en lever d e rideau d'une rencontre initéressante qui ven-a aux prise."? l'équ'i|i)e première de r u . S. Lamnionnai&e et l 'équipe correspondiiinte des Gâs de Jlor-laix. .f'

La présemce des joueurs dont les noms suivent est iiulispcnsahk' . Alexandre, Guilieme.t Maurice, Char les et Jean Marzin, iPaud Ckjquin, Jean et Kené Queinnec, Charles et Pierre Foustoml, Clech, Le Blanche, Cossard, Person.

Déléguié s pé ci aliènent convoqué Louis Cessou.

M . L ' A B B E EMMANUEL G A U D I C H E

(1876-1942) Fils de deux sangs, d'Alsace et de

Bretagne, héritier de cultures plus différentes qu'opposées, il avait la grande force de s'ouvrir à des inspira-tions très diverses, car sa haute et •puissante intelligence lui permettait de comprendre très vite et à fond. Mu-sicien, il était capable de compléter en une nuit une partition pour un orchestre à qui il manquait les parties de hautbois ou de clarinette; il écri-vait de mémoire ce qu'il avait enten-du, et il montra particulièrement sa science de l'harmonie en restaurant dans son église de Ploujean l'orgue trop longtemps muet. Il mania le pin-ceau et la plume avec une rare dex-térité: il avait dans ses cartons des « Mater dolorosa » et des « Gethsé-mani » d'une intense émotion. Sa ma-nièrn s'apparentait à celle des ^ands imagiers allemands, Albert DQrer en particulier, pour qui il aVait une ad-miration justifiée. Il travaillait les mé-taux, le bois, l'ivoire, sculptait les têtes de Chrl.st, il s'attaqua même à la pierre avec succès et dirigea l'exécution des principales œuvres de Santelli: c'est d'après les dessins de M. Gaudiehe que furent exécutés la Vierge qui orne la façade du Grand Séminaire, le Calvaire qui surmonte l'entrée de la chapelle du collège Saint-Louis, le maitro-autel do Landivisiau. Il fit lui-même, à la pointe do feu, le chemin de Croix de Sainte-Annc-la-Palud et du patronage Saint-Louis; architecte sans diplôme mais non sans expérience ni instruc-tion, il fit l'école de Kerlouan et con-seilla heureusement MM. Kerbiriou et Pcllé, recteurs de Suint-Pierre; et enfin il laisse à sa paroisse la cha-pelle de Sainte-Thérèse do CoaUserho.

Si l'on ajoute à cela une vaste infor-mation philologique, une connaissance exacte des langues et des littérature-germaniques, une culture classique égaie ù celle des spécialistes les plus distingués, on comprendra qu'il ait eu comme professeur à Bon-Secours et A Saint-Louis, une grande autorité sur ses élèves. Comment ne pas admirer

Plounéventer OBSEQUES. — M. Yves ^Le Bihan

n'est plus. La nouvelle de sa mort (a l'ilge de 46 ans) a attristé toute la ré-gion. Autrefois qui n'avait pas eu re-cours à sa mère « Jeanne-Louise la rebouteuse », si populaire et si recher-chée! Elle avait légué à son flls le secret des mêmes services. Il le fit avec tout le dévouement que tous sa-vent avec un courage, allant toujours, et même au-delà de ses forces, vers celui qui le demandait.

Yves Le Bihan était connu et estimé partout, il avait une sympathie parti-culière pour Le Courrier du Finistère dont il était le dépositaire tout dévoué, homme d'œuvres, sa disparition fera un grand vide dans cette bonne pa-roisse de Plounéventer.

Ses obsèques ont eu lieu le jeudi 12 février au milieu d'une affluence con-sidérable venue de partout, Lander-neau, i.andivisiau et tous les bourgs en-vironnants. Nous ne pouvons citer toutes les personnalités qui furent pré-sentes malgré les difficultés de trans-port. M. Yves Le pihan fut conduit à sa dernière demeure par une foule que l'on vit rarement à Plounéventer (con-seil municipal en entier, et les mem-mes des nombreux comités dont il fai-•sait partie).

La cérémonie fut présidée par M. l'abbé de Kervenoaël, recteur de Plou-néventer; l'harmonium était tenu par M. l'abbé Corre, vicaire. Les croix étaient portées par Marcel Morvan et Pierre Corre, Fr.-M. Ramoné et Louis Siffier, J.-M. Bilhant et Alexis Qué-meneur. Le drapeau de l'U.N.C. par M. Humily.

Porteurs du corps: Louis Patard, A. Siohan, Pien'e Henry, Yves Le Bras>.

Les cordons étaient tenus par: Hervé Le Bras, maire; Caêr et Léost, adjoints; Hervé Martin, conseiller municipal. — Couronnes; E. Martin, F.-M. Coat, J.-L. Vigoureux, E. Péron, Louis Morvan.

L'on remarquait dans l'assistance les élèves de l'école du Sacré-Cœur et les dames de la Providence. — M. Yves Le Bihan était trésorier de la section de l'U.N.C. de Plounéventer, trésorier du comité d'assistance aux prisonniers

Roscoff LE CRUCIFIX A L A MAIRIE. — Pas

de cortège ostentatoire... Pas de céré-monial prévu. Rien pour les yeux... tout pour le cœur. C'était au mois de jan-vier 1941, quelques semaines avant sa mort presque subite. Un matin, à l'heu-re habituelle de son arrivée à la mai-rie, on vit M. Quément, soucieux et un p;;u penché, traverser sans mot dire le bureau des secrétaires et se diriger à pas comptés vers la salle des Maria-ges. Il disparut en refermant la porte sur lui. Les secrétaires se regardèrent silencieusement, puis continuèrent leurs écritures. Bientôt on entendit un bruit sourd et espacé; puis ce fut tout. Le maire reparut, toujours silencieux, mais les traits calmes et reposés.

Dans l'après-midi, surprise générale parmi le personnel de la Mairie; un beau Christ était suspendu au mur de la grande salle des délibérations muni-cipales.

Ainsi donc, sentant sa fin prochaine, M. Quément voulut donner au Christ ce dernier témoignage public de son grand esprit chrétien. Il le donna sans for-fanterie mais sans peur. — Elle est belle, n'est-il pas vraie, — et elle mé-ritait d'être relevée, — cette page émou-vante de notre histoire municipale et digne de passer à la postérité. L'image du vieux maire qui prend son beau Christ d'ébène et qui, ployant sous le faix des ans et de la maladie, trouve la force dans son amour pour le Maître de gravir péniblement les marches de l'échêlle et de fixer là-haut l'Effigie adorée, cette image — comme celle du Christ à la Mairie — restera toujours gravée dans nos cœurs; « In memoria œterna erit justus ». Les coups de mar-teau assourdis, qui seuls marquèrent ce noble geste, ne signifiaient plus cette fois la mort du Sauveur; ils étaient comme l'annonce d'une nouvelle résur-rection et de la réintégration du Christ dans la vie publique du pays.

Pour honorer la mémoire du regret-té maire disparu, et pour le repos de son âme. M. J. Person, maire, et le Con-seil municipal font célébrer un service solennel d'anniversaire en l'église N.-D. de Croaz-Batz, le dimanche 22 février

10 h .30.

LA JOURNEE DES PRISONNIERS. — Elle aura lieu le dimanche 1" mars. Elle comportera une partie religieuse et une partie récréative, le tout solide-ment appuyé sur une croisade de priè-res qui en sera la préparation spiri-tuelle; prières, messes, communions, sa-crifices, vente d'images pieuses portant au verso la prière pour les prisonniers. Une fête ainsi préparée est assurée de connaître le succès.

Le matin, à toutes les messes, quêtes et sermon de circonstance par M. l'ab-bé Egaret, vicaire à Saint-Pol, prison-nier libéré. A la messe de 9 heures, messe avec chants et mu.sique. Aux or-gues, M. Mignot; chorale des jeunes gens et des jeunes filles.

Après vêpres et en soirée, séance ré-créative au profit des prisonniers par les jeunes gens du patro.

Belle journée en perspective où la charité trouvera à s'employer sans me-sure et à se dépas.ser . pro fratribus. absentibus! » Toujours plus! Toujours! mieux!

Saint-Pol de-Léou REUNIONS AGRICOLES. — Les as-

semblées générales des associations agri-coles de Saint-Pol-de-Léon se sont te-nues le dimanche 8 février. Plus d'un millier de personnes, salle Sainte-Thé-rèse, ont écouté l'exposé des questions d'actualité.

Le bureau « Incendie • a été complé-té. par la nomination de M. J.-M. Moal et Claude Quéré comme assesseurs.

M. Quéré, du Prédic, prend la pré-sidence de la Mutuelle c Accidents ».

M. Hamon Gardic, agriculteur à Ker-gompez, préside la réunion du Syndi-cat cantonal. Il invite ses camarades à soutenir les hommes qui ont pris en mains la direction du Syndicat corpo-ratif et fait voter la dissolution du Syn-dicat cantonal. Il expose ce qui a été fait pour obtenir im relèvement de la taxation actuelle des choux-fieurs, et la question si épineuse des engrais. La ration de pain distribuée aux cultiva-teurs est insuffisante; aussi est-il décidé d'adresser au Service du Ravitaillement général une protestation à ce sujet.

Après avoir débattu les diversés au-tres questions à l'ordre du jour, la ré-union se termine par l'adoption du mes-sage suivant adressé au maréchal Pé-tain :

« Les cultivateurs de St-Pol-de-Léon, réunis le 8 février, pour la première as-semblée pénérale de leur .Svndîcat cor-onrstif, remercient le maréchal Pétain, chef de l'Etat, de leur procurer le mo-yen d'organiser leur prof'^ssion et l'as-surent de leur entière fidélité. »

LE RAMONEUR J.-M. André, maçon, 10 ans, est tombé d'une hauteur de huit mètres, la cheminée de M. Fr. Le Bi-han ayant cédé. Atteint d'unè fracture du bassin et de contusions multiples, il a été transporté à l'hôpital de Morlaix.

SEANCES THEATRALES dimanche 15 et mardi 17, par la troupe féminine du patronage Sainte-Thérèse. Diman-che à 16 heures, mardi à 20 heures.

CHOUX-FLEURS. — Règlement : a) Interdiction d'achat à la ferme. b) A Saint-Pol-de-Léon, les cultiva-

teurs peuvent, à leur choix, passer sur le marché, ou se rendre directement dans les magasins ou les coopératives. Sur les autres marchés, il y a lieu d'ap-pliquer la réglementation édictée par la municipalité locale.

c) Le samedi, pas de livraison di-recte après 11 heures; pas d'achat au marché de Saint-Pol après midi.

d) Les achats de choux-fleurs, en dehors des marchés réguliers, sont ab-solument interdits par arrêté préfecto-ral.

Seuls sont autorisés à acheter des choux-fleurs sur les marchés de pro-duction, les titulaires de la oarte pro-fessionnelle D. E., délivrée par le bu-reau départemental des fruits et légu-mes du Finistère.

Les marchés réguliers officiels sont : Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, Kerla i-

dy, Taulé, Cléder, Plouescat, Berven. Le contingentement de choux-fleurs

attribué à chaque maison d'expédition sera appliqué très strictement et res-pecté coûte que coûte. Il est donc pos-sible que certains marchés extérieurs à Saint-Pol-de-Léon se trouveront mo-mentanément approvisionnés par des apports de la culture, trop Importants pour être normalement absorbés par les maisons d'expédition qui travail-lent sur ces marchés.

Les producteurs sont avertis qu'ils seront, dans ce cas. dans l'obligation de se rendre sur le marché de Saint-Pol-de-Léon.

syndicat qui aura son bureau au bas de la maison J.-M. Le Page, au bourg.

Puis on renouvela sans opposition le mandat des présidents et de tous les membres de toutes les mutualités: Cais-se Rurale, Mutuelle Bétail, Mutuelle Accidents, Mutuelle Incendie, Syndicat, etc...

Le sympathique Emmanuel Uguen, de Kerlouan, prit alors la parole, saluant la belle assemblée qu'il avait sous les yèux et félicitant Tréfiez de son exem-ple de collaboration intime des autorités religieuse et civile. L'orateur entra alors dans le vif de son sujet et parla de la Corporation Agricole qui rendra enfin le Paysan maître de ses destinées, et qui fera qu'on ne reverra plus en Fran-ce les criantes injustices des taxations faites par des incompétents, et les frau-des honteuses de trafiquants juifs et ma-çons, à l'instar de ce Louis-Louis Drey-fus qui gagna 2 milliards, aux dépens de- la paysannerie en important les blés étrangers pour écraser le marché fran-çais, sous l'œil complaisant d'indignes Gouvernements.

L'orateur rendit, aussi un juste et cha-leureux hommage au Maréchal Pétfln qui, s'il est vieux d'âge, reste très jeune d'esprit, et qui est en réalité le vrai Sauveur de la France et l'ami sincère du paysan, ainsi qu'au dévouement in-contestable de M. de Guébriant et à la compétence du ministre Caziot.

Ce beau discours fit une profonde im-pression sur la nombreuse assemblée qui applaudit avec enthousiasmé le jeu-ne orateur paysan.

Puis le dévoué maire de Tréfiez, avec netteté, avec une force convaincante, donna lecture de toutes les directives de M. le Préfet, principalement en ce qui concerne le difficile ravitaillement, la répartition des vivres, l'envoi immé-diat des blés, avant le 28 février, aux divers organismes stockeurs, à la pro-chaine réquisition des chevaux, ainsi que d'autres renseignements utiles. En terminant, il fit appel à l'esprit de dis-cipline. de charité, de solidarité, et à l'union très cordiale de toutes les bon-nes volontés, qui s'impose plus que ja-mais dans ces temps si douloureux pour toute la population française.

Ce fut une très bonne et instructive réunion.

Va assistant.

B R E S T

Q D I M P E R AU TEMPS JADIS. — Le Bulletin

diocésain d'histoire, cette mine inépui-sable et sûre de documents, noas apprend que le 8 octobre 1540 le car-dinal Philippe de Bologne reçut le droit de conférer des « bénéfices » (postes ecclésiastiques) qui étaient à la disposition de l'évêque de Quimper. C'est que l'évêque de Cornouaille Claude de Rohan, de la maison ducale de Bretagne, qui fit bâtir le « logis de Rohan » en son palais épiscopal. était mort en juillet 1540, et que son coadjuteur et successeur Giîillaume Eder, abbé de Saint-Gildas - e Rhuys, ne fut sacré que le jour de Noël 1541 (qui a pensé au centenaire?) C'est dans cet interrègne que le français Philippe de • la Chambre, fils du comte Louis, et d'Anne de Bologne, évêque de Tus-culum (Frascati), fut nommé adminis-trateur par le Pape, d'après le Bulletin. (La Vie des Saints de Bretagne, anno-tée par MM. Peyron, Abgrall et Tho-" mas, donne le 19 juillet 1546 comme date de cette nomination, après la mort de Guillaume Eder).

Le cardinal de Bologne mort lui-même à Rome le 21 février 1549, ce fut le cardinal de Saint-Eustache, Nicolas-Gaétan Sermonetta qUi lui succéda dans l'administration du diocèse de Quimper (10 juillet 1550) de par le roi Henri II. Le Troyen Etienne Bou-cher, ambassadeur du roi à Rome, nommé évêque de Quimper le 5 :ivril 1560, lui concéda une pension en échange des droits qu'il perdait ainsi. — Notons que vingt Français ont: ,été évêques de-Tùsculum, dont Jacques'de Vitry, prédicateur de la Croisade con-tre les Albigeois, et le dernier en .ate, le cardinal Pitra, moine de Solesmes, doyen du Sacré-Collège, Bibliothécaire de la Sainte Eglise, mort en 1889.

nS^^^s^—SSîSSSSiSSS.

Tréfiez REUNION CORPORATIVE. - - Di-

manche 15 février s'est tenue une très intéressante réunion de la Corporation Agricole si attendue et qui se forme progressivement.

Le Syndic Louis Edern. après le compte rendu des ventes et achats du Syndicat, fit approuver d'emblée des vœux énergiques pour la plus prochaine possible revalorisation de certains pro-duits comme le beurre, veau, bovins, et annonça la nomination de son flls, François Edern, comme secrétaire du

DELEGATION SPECIALE. — M. !\îi-riel est nommé premier memb.-s, fai-sant fonctions de premier adjoint. Né à Brest en 1871, élève de Bon-Seecurs, il servit à la Banque de France dans plu-sieurs villes, de 1896 à 1932. De 1910 à 1915, il dirigea la succursale de Quim-per. En 1915, il fut chargé de l'évacua-tion de celle de Verdun. Il est cheva-lier de la Légion d'honneur. Son père était professeur de dessin à l'Ecole na-vale; son arrière-grand'père était le professeur Duret, célèbre chirurgien dont une rue brestoise porte le nom

LE SOUS-PREFET, M. Perreau-Pra-dier est nommé secrétaire général de la préfecture du Loiret.

M. PERREAU-PRADIER est rem-placé par M. Guillon, ancien député-maire de Thaon (Vosges), âgé de 53 ans. — L'intérim est assuré par M. Deu-nier, secrétaire général de la Préfec-ture.

A son tour M. Deugnier a installé à Brest, dans les fonctions de sous-pré-fet, M. Sardin, conseiller de préfecture à Rennes, chargé de l'intérim de M. Guillon, souffrant.

M. Edmond Sardin est né en 1913 à Laval, aux portes de la Bretagne. Après avoir fait de brillantes études, couronnées par le doctorat en droit, M. Sardin subit avec succès, un des plus jeunes en 1939, le concours des con-seillers de préfecture et fut nommé, en mars 1939, conseiller interdépartemen-tal à Rennes.

Il assura, du 1»' septembre 1941 au 1 " janvier 1942, l'intérim de la sous-préfecture de Saint-Malo.

— Nos vœux de bienvenue. M. MASSERON, alors adjoint faisant

fonctions de maire, avait demandé au Préfet régional et au préfet que la ration de viande fut augmentée à Brest, ville bombardée, n a obtenu que la ration soit portée à 250 grammes par personne dans l'agglomération bres-toise.

LES BRESTOIS DE ST-BRIEUC se sont rendus le 8 en pèlerinage à N.-D. d'Espérance, sous la présidence de Son •Exe. Mgr Serrand, Evêque de St-Brieuc, assisté de M. le vicaire général Bro-chen. Au chœur, MM. les abbés Prui d'homme, directeur de l'Archiconfrérie et de la Basilique, et Vaugami, sous-directeur.

Après la récitation du Chapelet, Son Exe. Mgr' Serrand rappela aux Bres-tois qu'à la même heure les autorités de leur ville étaient réunies dans une com-munion de prières, sous la présidence de S. Exe. Mgr Duparc, en l'église St-Louis de Brest, pour la procession du Vœu, et dit avec quel intérêt il avait déféré à l'invitation de M. l'abbé Pru-d'homme, lui demandant de présider leur pèlerinage. Il les assura de sa sym-pathie et de celle des Briochins et leur prêcha la confiance en Marie, les ex-hortant à persévérer dans la prière. Des cas insignes de protection nous ont été déjà signalés, dit-il. et certes, la Vierge se laissera fiéchir par les supplications de ses fidèles ».

La formule du Vœu fut ensuite pro-noncée. Le Salut du Saint-Sacrement donné par l'Evêaue clôtura cette jour-née de prières.

A la sortie. S. Exe. Mgr Serrand fut salué par les Brestois qui lui témoi-gnèrent toute leur reconnaissance.

Sain t -Marc LYON-BREST. — De nombreuses fa-

milles lyonnaises sa sont fait inscrire pour recevoir un ou plusieurs enfants de l'agglomération brestoise. Le place-ment serait opéré après enquête sociale et médicale. Il ne sera demandé aucune participation aux parents, sauf l'alloca-tion familiale attribuée à l'enfant éva-cué.

Le maire reçoit les mardi, jeudi et samedi, à 11 h. 30, à la mairie, les pa-rents qui envisagent la possibilité de confier leurs enfants aux familles lyon-naises.

Le comité nous assure que nos com-natriotes n'ont aucune inquiétude à avoir quant à l'alimentation et à l'édu-cation des enfants qui seront dirigés sur la ville de Lyon.

CHATEAULILL LE GARDE-CHAMPETRE nouveau,

François Herry, a prêté serment en cet-te qualité.

Brennil is CITATION. — M. Rognan (Corentin),

rous-lieutenant du premier groupe du 151* Régiment d'Artillerie de forteresse, a été l'objet d'une belle citation à l'or-dre du corps d'armée. Nos félicitations.

Landeleau ACCIDENT. — M. Fr. Le Moal, de

Lanac'h, 55 ans, tirait un tronc d'arbre abattu, qui se détacha subitement et vint l'écraser, à Kerdiès, en Plonévez-du-Faou. Son flls Roger alerta les voi-sin.s. qui le dégagèrent. Mais atteint d'une fracture du Jjassin. il succomba. — Nos vives condoléances à sa famille.

' P lonèvez-Porzay SAINTE-ANNE-LA-PALUD

Dimanche 1" Mars, Pardon de Saint-Guénolé. Messes à 10 h. et 12 h.

Tous les mardis de Carême, messe à 9 heures.

F O O T - R A L L Quimper: Phalange bat Stella-Maris,

2-1. Doua-rnenez : USDP bat Stade quim-

pérois, 2-1. Landivisiau: USOBR bat Gâs St-Thi-

visiau, 6-0. St-Pierre: Légion bat ASB, 4-1. St-Brieuc: Stade briochin bat Stade

Léonard, 2-0. Morlaix: Gâs de" Morlaix bat Armo-

ricaine, 6-0. Minimes: Gâs bat Stade Morlaisien,

2-0. Stade Morlaisien 1 bat Guerlesquin 1,

6-2. Stade 3 bat Guerlesquin 2, 9-0. LESNEVEN. — Stade bat E. St-Lau-

rent (2-0)

BASKET^BSLL BREST. — ESK bat Milice: 25-14 et

prend la première place du derby local groupe A.

B. C. I.ambé bat Gas d'Arvor: 30-5. C r o s s c y c l o - p é d e s t r e LANDERNEAU. - 1. Butteux, Ker-

huon, 18 km en 37 minutes 45 secon-des. — 2. J. Derrien, Kerhuon. 3. Bé-cam, Brest. Etc.

Cross-counlry BANNALEC. — 1. Jouan (Avant-

Garde Rostrenoise) ; 2. Guéguen (St. Morlaisien; 3. Hérou (Gars d'Arvor de Landerneau); 4. Hennot (U.S. Guéme-noise); 8. Méar (Phalange d'Arvor); 9. QuefTelec (Phalange d'Arvor).

Par équipes. — 1. A. G. Rostrenoise; 2. Stade Morlaisien; 3. Phalange d'Ar-vor; 4. U.S. Bannalecoise; 5. C.EJ. Lo-rient; 6. Stade Rennais; 7. Enfants dfe Lorient.

Juniors. — 1. Le Sann (Etoile Spor> tive du ICreisker), 25' 39"; 2. Sanseau (Garde du Vœu d'Hennebont); 3. Gouit-fès (U.S.B.); 4. Scavennec (U.S.BO; 5. Le Disès (E.S.K.); 6. Gargam (UJSBJ; 7. Boëdec (Phalange Arvor) .

Par équipes. — 1. U.S. Bannalec; 2. U.S. Guéméné; 3. A.G. Rostrenen; 4. Phalange d'Arvor.

Seniors. — 1, Guéguen (A .GJU, 35* 40"; 2. Peillais (Stade Rennais); 3. AI -lain (individuel); 4. Le Levé (C .EJJ: 5. 5. Quintin (Phalange Arvor) .

Par équipes. — 1. A . G. R.; 2. U. S. Bannalec; 3. Stade Rennais; 4. Pbalai^ ge Arvor; 5. Garde Saint-Ivy, Pontivy.

Classement général. — 1. A.G. ROS-trenen; 2. U.S. Bannalec; 3. Phalange d'Arvor.

I%v-

BULLETIN FINANdER

iNFORA\AnONS F i N A N O ^

É T t t O E S É C O N O M I Q U E S

La situation d » Marché de continue à s'aniéiliorer en c e sens que le volimr.e des transactions i ciargit sains cesse et que Ton es -registre plus de mouvements à sens unique.

Dans un marché assaini, une •«fis-c.réminatlion s 'cpère comme naos l 'avions prévu, entre les tilTcs. Les Rentes- Françaises sont toujours très bien tenues ainsi que les 'Jan-ques notamment l a Société Géné-rale et le Crédit Lgonnais.

I ^ s valeurs industrieUes sont [•us diversement traitées, mais, si

lourdctur prévaut aux ( ^a rbo iH nages, les MétalCurgiques demea-rent orientées à la hausse. Au groupe Electrique l'Energie Indus-trieile est ti-ès soutenue.

Parmi les émissions nouveJIes si-gnalons l 'ouverture de In souscrip-tion à deux mil l ions di'actions de 100 francs des .Vines de .Braag, émises à 106 francs résier\'ées aux anciens actionnaires à raison d'imc nouvelle pour une ancienne. O o souscrit dans tous les êtabUsse-menls d e Crédit.

Etude de M* de LAFFOREST , notai-re à Morlaix.

Suivant acte reçu par M* de I .AF-FOREST, notaire à Aïorlaix, le 3 f é -vr ier 1942, Madame TCUve T H a M A S , née Plassart, demeurant au Château Tremblant, en Morlaix, a vendu à ine p'ersonnc désignée dans l'aclc le fonds de commerce de ven-te d'articles de sport qu'elle faisait

aloir à .Morlaix, P lace Comic , 17. La présente insertion est faite

en rtMiouv-ellemeut de celle p.orue dans ce môme journal le 7 Fe^'n•c^ 1942 et dans le B. O.; des ventes do fonds de coniinerce le 14 Fé -vrier. j

liCS oppositions seront reçues dans les délais légaux en l 'étude de M ' de LAFFOREST , ou domic f f e est élu.

Pour deuxième insertion : J. de L A F F O R E S T .

Page 7: mnesys-viewer.archives-finistere.frmnesys-viewer.archives-finistere.fr/accounts/... · A ZO AUCiNNKMENTS Morlai* tr Finistère et limitrophes .. .. 22 fr. Autre!) départements >

r

58* Annôe. — N * 8 — para i s sant le Samedi

O/, A ZO lijO^Ac

Le haméro : 50 Samed i 28 Fév r i e r 1942.

F Ê T E N DE t A MEMitlXE

1

SOl.Ell,

liTtr eooebtt

D du Carâino G 35 Livre Le Gall, p. las. Liv. URuea. i>. 274- 81 s. Joeviii, confesseur. 6 33 s. Guéaolt!, Abbé. G 31 s. Casimir, confesseur. G 20 Kérie. G 2i ste Kéllcité, martyre. G 25 8. Thomas, docteur. G 2) 3' du Ciirôiiie. 6 21 Livre Le UatI, p. 161 i LivreUsruen, p. ,'7'J-;88.|

17 :i2

17 sa 17 3 17 3' 17 :iM 17 iu 17 il 17 i

m TAMIGE • Une loi oblige les employeurs à

reprendre pour six mois au moins leurs employés prisonniers de guerre rapatriés, et d'occuper un pourcen-tage de rapatriés.

• Les Cuisines d'Entr'aide du Se-cours National peuvent recevoir toute personne dont le revenu n'excède pas 1.000 fr. par mois (50 % de plus par personne à charge). *

• La Caisse Nationale des Retraites pour la Vieillesse a décidé d'attribuer une dot de 5.000 fr. à un certain nom-bre de jeunes filles, enfants de titu-laires de livrets de cette Caisse. Cette décision vaut uniquement pour les fa-milles nombreuses dont le père ne paye pas l'impôt sur le revenu.

• Les accusés Daladier, Blum, La Chambre, ^ Jacomet, général' Gamelin, amenés à la maison d'arrêt de Riom, ont assisté le 19 février à la première audience de leur jugement. ^Le général Gamelin annonce qu'il ne se défendra pas. L'avocat de Blum raille le gou-vernement du maréchal Pétain, dont 11 met en cause la légitimité, comme celle de la Cour elle-même. Le procu-reur général Cassagneau lui répond nettement. L'avocat de Daladier con-teste à la Cour le droit de juger, la loi de 1940 ne pouvant pas avoir d'effet rétroactif et n'atteignant pas un délit de 1939; mais Daladier réclame toute la lumière.' « Elle sera faite » répond le procureur; « nous sommes ici pour appliquer la loi, non pour l'apprécier».

• Tous les préfets ont prêté le ser-ment de fidélité à la personne du Chef de l'Etat, le 19 février à Vichy. Le maréchal les a félicités de cet exem-ple d'Union Nationale et leur a rap-pelé que « l'autorité a pour base l'es-time et la confiance des administrés. »

• La France défendra Madagascar contre toute agression éventuelle.

• Le cuirassé « Dunkerque », avarié le 3 et le 6 juillet, à Mers-el-Kébir, par les Anglais, et réparé, a rejoint Toulon par ses. propres moyens. Après les au-tres navires avariés alors ( « Proven-ce », « Mogador », < Teste » ) . Seule la < Bretagne » reste coulée.

• L'aviation de la Côte des Somalis est citée à l'ordre de la Nation. Elle a transporté 400 tonnes de vivres, de sep-tembre à décembre, malgré le blocus anglais.

• Un crédit de 130 millions est ou-vert aux Unions corporatives agricoles, pour dotations exceptionnelles.

• Les colis familiaux ne doivent pas excéder un poids de 50 kg.

Ils ne peuvent renfermer que les pro-duits suivants: légumes frais, à l'excep-tion de pommes de terre: 50 kg.; fruits frais et agrumes: 10 kg.; abats ou tri-perie fraîches provenant de l'abatage familial: 1 kg.; conserves de fruits et légumes: 5 kg.; gibier: 3 kg.; pièce de volaille, lapin: 3 kg. ou une pièce, quel qu'en soit le poids; œufs: 2 douzaines. "Tous les autres produits, et en parti' culier les denrées rationnées, sont ri-goureusement interdits.

Ils doivent être des dons. Tout achat de denrées par ce procédé demeure in-terdit.

• M. Pucheu, ministre de l'Intérieur, a porté à l'Algérie un message du ma-réchal Pétain, plein de confiance, féli-citant les loyaux citoyens chrétiens et musulmans.

• Le Maréchal a dit à M. Ripert, pré-fet régional, sa volonté de reconstituer la province de Bretagne, y compris la

• Loire-Inférieure, — et d'aider les éco-les privées par des subventions. Il ad-mire l'effort des paysans bretons et leur demande de livrer leurs blés pour la fin de février.

• Sur 86.593 prisonniers libérés si gnalés à l'Office du Travail, 28.000 se sont procuré eux-mêmes un emploi, 47.582 ont été repris par leurs anciens patrons, 3.951 ont été placés, 4.073 n'ont pas eu besoin de l'Office.

• L'amiral Auphan a visité les cui-rassés • Dunkerque » et « Strasbourg » à Toulon.

• L'usine à gaz de Marseille a sauté: 12 morts, 2 disparus, 23 blessés graves.

ABUNNKMKNTS * **

Finistère «t UanUMV^es .. . tt fr. Autres lilpiOiwiMti > ~ M -fr. CROIX DE

M. rM BM*e. M

•rélApheiie S-08 - Ch. P. 4M3-Renne*

» Les anti-pétinistes et saint Thomas d'Aquin J'ai trouvé dans la Somme théo-

logique (le saint Thomas d 'Aqum, — qui est, niùnio pour les laïques, un l ivre d'une Iccture passionnante: je parle surtout de la Seciimla Se-ciiiiduc, — un pas-asjc d'une actua-lité ai^uë, ut qui s'applique adnii-nibli-nicnl à tous ctnix, catholiques ou non, qui se refusent aujour-d'hui à obéir au Maréchal Pétain.

Lcu:- raisonnement est, en géné-ral, le suivant : Nous ne mettons pas en doutv le patriotisme du Ma-réchal Pétain, — il ne manquerait plus que cela !• — mais nous esti-mons qu'il se tromiïe; c'est notre senliment personnel qui nous en as-.sure; et noire sentiment personnel, lui, ne se trompe pas.

Tn termes plus famil iers: .Nra pe-tite « juseolte » vaut mieux que celle des autres... — Pourquoi s il vous plaît? — Parce que c'est li> mienne... — Kvidemiuent! La raison •est décisive, et devant un argument d'une envergure aussi puissante, il est clair que le monde entier n'a plus qu'à s'incliner...

Voyons tout de môme ce qu en pense" saint Thomas d'Aquin, dont l 'œuvre, d'une profondeur et d'une puissance merveilleuses, commcnce a reprendre aujourd'hui, ])armi les laïques, la place qu'elle mérite, no-tamment sous l'impulsion de M. Etienne Gilson, professeu.- au Collè-ge de France.

Relisons l 'article V de la question CXXXII de la Secuiida Secundae, qui traite de la vaine gloire, c'est-à-dire d'un désir d'excellence, de su-périorité, . mal réglé par la raison.

A quoi conduit ce désir, mal ré-glé, de supériorité sur les autres ? Saint Thomas d'Aquin va nous le dire, en énuniérant ce qu'il appelle ' « les filles de la vaine gloire : iilrum convenienler dicaiitur filiae inunis gloriae.,., etc. »

Il V a d'abord rentètement, per-tinacia, « par laquelle un homme se lie trop à sa propre opinion. » Le commentaire de M. E. Gilson est bien savoureux: « Les entêtés, que rien ne fait démordre de leurs opi-nions, parce qu'il.s auraient l 'air d'admettre qu'on puisse être plus in-telligent qu'eux. » (1)

Puis vient la discorde, qui se ren-contre « lorsque l'on ne veut pas abandonner sa volonté propre, pour s'unir aux autres. »

Ensuite, l 'esprit de dispute, con-tentio.

Enfin, la désobéissance. « Il y a, commente M. Gilson, ceux qui pré-fèrent manifester leur valeur pro-pre par des actes, en refusant de déférer aux ordres de leurs supé-rieurs. » /

Sous une rubrique un peu dmé-rente, mais dans le même article, saint Thomas d'Aquin énumère en-core la jactance, qui m'a toujours paru un défaut assez comique, — il a un autre nom, qui est la vantar-dise, — et enfin la praesumptio no-vilatnm.

Ici, j'ai « séché » net. Je ne com-prenais pas bien et me demandais comment traduire. M. Gilson ; « D'autres fois, un homme sera dé-mangé du désir de se faire remar-q u e , et, comniie on dit, de se sin-gulariser; d'où la manie d'étonner en faisant autrement que les autres ipraesumplio novilalum). »

En bref, le portrait de 1' « anti-pétiniste » d'aujourd'hui tracé par... saint Thomas d 'Aquin!

I. — Il s'entête dans son opinion. II. — Il sème la discorde,

n i . — Il est tout prêt à se que-reller.

IV. — Il désobéit. Et de plus, — au moins parfois,

mais pas toujours: V. — Il est vantard.

VI. — Il ne veut pas faire com-me les autres.

La pénétration de saint Thomas d'Aquin et la finesse de son analyse psychologique sont vraiment admi-rablees: il a annoncé, au x in ' siècle — il est mort en 1274, — les « an-îi-pétinistes » de 1942!

C'est peut-être parce que ceux-ci n'ont, au fond, rien d'original: le désir de supériorité, mal réglé par la raison, est de tous les temps : « Je suis plus intelligent que les au-tres; je sais mieux que les autres; je juge mieux que les autres; je dé-cide mieux que les autres; après m'avolr créé, Dieu a cassé le mou'le... »

Tout de même, si ces bons Fran-çais, — car je ne saurais trop ré-péter que je ne mets nullement en doute leur ardent patriotisme, — voulaient réf léchir un peu sur le texte cité de saint Thomas d'Aquin, au chapitre de la « vainc gloire » , j'ai l ' impression qu'ils ne per-draient par leur temps.

J. A. C. & J. A. C. F. de Cornoiiaille, Léon et Tréguier

SJOL;

Semaine après semaine, avant la guerre longtemps, depuis la guerre comme avant, les Jeunes Agriculteurs catholiques disent, à qui sait lire, leur activité, leurs réunions, leurs lectures, leurs chants, leurs veillées, leurs retraites, leurs travaux fraternels, leurs mariages, leur volonté de refaire plus chrétiens leurs frères, leur idéal qui est de planter sur les chemins ensanglantés du monde la Croix de lumière, pour que vers elle le monde regarde et soit sauvé, n'y ayant de salut pour l'homme que par Jésus crucifié.

Et c'est avec ces mots et ces riens qu'ii. vont renouveler la face de la terre? Orgueil ou naïveté de jeunes ignorants, n'est-ce pas? « A notre siècle, il faut de plus mâles sauveurs: soyez des hommes! »

Ils sont précisément de pauvres hommes, aidés par de faibles femmes, « t Ils le savent. Ils savent aussi que leur force est précisément dans leur infir-mité, parce qu'elle est pénétrée de la toute-puissance du Dieu qui les habitei et qui leur dit: « Lève-toi et marche! Pur, joyeux, amoureux de la Croix, la mienne dont je te fais part pour ta gloire, sois un conquérant d'âmes, d'âmes-de ruraux oomme toi. Rends les hommes de la «erre au Créateur de la terre! »

Pour y trav.aiHer avec fruit, ils se travaillent. Ils entendent exceller en, tout, primer en tout. Ils n'admettent pas de n'être pas des citoyens parfaits, des cultivateurs et des éleveurs habiles, instruits, modèles, des chrétiens for-més à l'image du Christ et nourris de son Corps vivant.

Le pays, la patrie, la France dont la Bretagn'> achève la couronne, beau-coup d'entre eux déjà l'ont défendue. Leur sang a coulé pour elle. Leur vie, ils l'ont offerte pour qu'elle vive et pour qu'elle vive de Dieu. D'autres, loin du pays depuis vingt mois souffrent l'exil atroce, persévérants dans la prière pour que la Patrie abrège enfin et rapporte l'injuste condamnation infligée au Dieu qui aime les Francs et que les Francs depuis soixante ans s'acharnaient à pros-crire. Les autres, revenus ou moins de vingt ans, par leurs exemples, par leur humble et puissant travail quotidien, par l'honnêteté de léurs mœurs, la justice de leur commerce, l'inflexible droiture de toutes leurs tractations, ajoutent au capital moral de la Patrie et dissimulent au regard tle l'Infinie Justice, si l'on ose dire, trop de faciles iniquités, ou du moins les compensent à force d'amour,

L'amour de la terre, dans leurs cœurs virils, est la forme professionnelle, de leur amour de Dieu. Enfants, ils ont appris que Dieu ayant créé de rien la terre, contempla son œuvre et la déclara bonne, — qu'il l'avait ornée de plan-tes de toute espèce, qui étaient bonnes, — et qu'elle est son astre le plus aimé. Ils savent que Jésus, Frère divin, s'est nourri des fruits-, de la terre, qu'il a. aimé les champs et les moissons, qu'il caressait les petits des paysans; il de-manda un arbre à la terre pour en faire son gibet salutaire et sa chaire Idei vérité; il trempa la terre de son sang dans le champ des Oliviers et sur le roc dénudé du Calvaire. Et c'est à la terre tous les ans qu'il demande son blé, et son raisin pour en faire le Corps et le Sang qui nourrissent l'homme pour la. Vie éternelle.

S'ils sont fiers d'être les hommes de la terre parce que c'est leur travail essentiel qui nourrit leurs frères et conserve la vie au monde, bien plus encore Ils aiment la terre qui porta le Dieu-Homme et fournit à qui veut les signes' merveilleux de la Grâce, un jour épanouis en Gloire éternelle.

Peut-être vous demandez: — Mais combien sont-ils pour ce grand œuvre du relèvement? Est-ce que vraiment ils espèrent changer quelque chose? Ont-iis de quoi espérer?

Vous n'avez pas réfléchi sur les chiffres qu'ils publient? Par milliers en Finistère — par dix mille et plus par an — ils achètent « Bozera al labour », . Pedomp », « Kanomp », etc.., sans parler des ouvrages français: n'est-ce pa» un nombre qyi compte? — La force de ce levain? Rappeler-voos les retraites dont les nuits se passent soit à prier soit à dormir sur la terre nue, comme des soldats, roulés dans une couverture ou étendus sur .un, peu -:de- -poiUe, -et -dites si U lâcheté énerve ces sacrifiés volontaires!...

Dans les heures ténébreuses, peuplées d'angoisses, d'un monde qui s'en va sous le fouet de la Justice et qui refuse de !omprendre, la J. A. C. a dressé sa Croix de lumière et elle marche en chantant, si dure que soit la route... Merci, Jeunes Ruraux: vous imprimez au monde l'élan sauveur. . Demain il fera beau sur le monde » a dit J.-P. Calloc'h. Et grâce à vous et à ceux qui vous sont semblables, « devant la beauté du Soleil nouveau, la Terre ne se souviendrai plus de sa sotiSrance! » '

René CARDALIAGTJET.

I Ï . S O P È R X T I O U S

PACIFIQUE. — Les Nippons débar-quent dans l'île de Timor, dont le nord est portugais, le sud anglais, à 450 km de l'Australie. Ils se retireront de la partie portugaise, une fois l'opération finie.

PACIFIQUE. — Les Nippons conti-nuent à débarquer dans les îles de Ja-va, de Banka, de Bali. — Le Portugal proteste contre l'occupation nippone de Timor.

ANTILLES. — Un sous-marin alle-mand pénètre dans le golfe de Paria (Trinidad) et coule 2 navires anglais.

RUSSIE. — Au secteur central, en un mois, les Soviétiques ont perdu 27.000 tués. 7.000 prisonniers, 700 chars, 600 canons. — En 51 jours, les Soviets ont perdu 57.000 prisonniers et beaucoup plus de tués et blessés, 960 chars, 1.781 canons, 1.189 avions.

INDES. — Les autorités anglaises in-vitent les 2 millions d'habitants de Bombay à évacuer la ville.

BOMBARDEMENTS allemands - ita -liens sur Malte, Tobrouk, — anglais sur l'ouest et le nord-ouest allemands, — allemands sur Londres.

P o v n o s P r i s o n n i e r s

La plaquette « Procession à la Sainte Vierge, Prières et Salut pour les Pri-sonniers », vient d'être rééditée. Ces chants et prières eurent un succès con-sidérable dans tout le diocèse de Cou-tanees. Elle rendra service partout où l'on veut organiser une cérémonie pour nos ehers absents: ils ont autant be-soin de secours moraux et spirituels que de colis de vivres et de vêtements.

En vente à l'Imprimerie Notre-Dame, Coutances (Manche) c. c. P.: Paris 142.61.

Franco: l'imité: 2 fr.; les 50: 89 fr. les 100: 180 fr.; les 800, 700 fr.

(1) Le Thomisme, introduction à la philosophie de saint Thomas d'Aquin, 4- édition, Paris, Vrin, 1942, p. 400.

-I-PENSÉE A NELIRE

-I-

La mauvaise fortune peut nous enlever nos richesses, mais non pas notre âme,

SÉNÈQUE, Médée, II, I.

De la « Semaine Religieuse Dispense du jeûne

En raison des difficultés provenant du rationnement des denrées alimentai-res, Mgr l'Evêque, usant des pouvoirs extraordinaires donnés par le Saint-Siège pour le temps de la guerre, dis-pense tous ses diocésains de l'observa-tion du jeûne, pendant cette année, à l'exception du Vendredi-Saint.

Nominations M. Le Ster, inspecteur diocésain,

chanoine honoraire. — M. Férec, di-recteur d'école à -Plabennec, et M. La-gathu, aumônier et instituteur à Plou-gastel-Daoulas, autorisés à porter la mosette de doyen. — Recteur de Tréor-gat, en remplacement de M. Caër, dé-missionnaire pour raison de santé, M. Olier, aumônier de l'Institution Saint-Joseph du Pilier-Rouge.

D É C È S M. Jean Tournellec, ancien recteur

de Mahalon, décédé au Bourg-Blanc, le 15 Février, à l'Age de 73 ans.

Le 23 février 1873

«Debout, messieurs : LA RÉPUBLIQUE I»

NOTES s u r

k V L T R P l I ^ G E K

HOLLANDE. — La D. N. B. de Ber-lin annonce la découverte d'un projet hollandais de 1939, établi à l'instiga-tion de l'Angleterre et des Etats-Unis, en vue d'écarter du pouvoir MM. Hitler et von Ribbentrop, d'une façon ou d'une autre, provisoire ou «défini-tive ». M. Daladier fut Informé par le ministre de France à La Haye.

HONGRIE. — M. Stéphane Horthy, fils du régent, est désigné par les deux Chambres comme régent intérimaire.

GRANDE-BRETAGNE. — M. Chur-chill remanie le Cabinet: M. Cripps, ami de Staline, devient leader de la Chambre des Communes et lord du Sceau privé: M. Llttleton, mini -ré d'Etat. Le maréchal de l'air M. Spears, est limogé. Les conservateurs lord Bea-verbrook et sir Kingsley Wood ne font plus partie du Cabinet.

URUGUAY. — Le président de la République dissout le Parlement, et cri-tique le parti natiopaliste qui refuse le service militaire obligatoire et les ac-cords militaires pan-américains.

Les opposants ont proclamé M. Char-lone président intérimaire. Le président actuel (élu en 1938), M. Baldomir fera procéder à de nouvelles élections dans les 10 jours. Le pays décidera s'il ac-cepte ou non que les Etats-Unis aient en Uruguay des bases militaires.

ETATS-UNIS. — Le président Roo sevelt déclare qu'il faut ravitailler rU.R.S.S., la Chine et la Grande-Bre-tagne par l'Océan Indien et la Médi-terranée, et surveiller les lignes de l'Atlantique. A la longue, dit-Il, le ma-tériel américain surclassera le japonais.

BIRMANIE. — Tchang-Kaï-Chek est nommé chef suprême, avec un état-ma-jor anglo-chinois, — Les Anglais éva-cuent Rangoon. Les Nippons coulent 2 destroyers.

CRIMEE. — Grands incendies à Sé-bastopol.

CALIFORNIE. — Un sous-marin a canonné la côte pendant 20 minutes, sans opposition. "

A Sainte>4nne*d*Aaray

La samedi 7 mars prochain, 317' an-niversaire de la découverte de la sta-tue miraculeuse de Sainte Anne, aura lieu en la basilique l'ouverture du cycle des pèlerinages pour 1942. Les cérémonies de cette jour'née seront présidées par S.. Exc. Mgr Le Bellec, évêque de Vannes.

Des messes basses seront dites à 7 h., 8 h., 9 h,. A la grand'messe qui sera chantée à 11 heures, le sermon sera prononcé par M. l'abbé Le Lan, vicaire à Plouay. Après la grand'messe procession avec la statue miraculeuse.

Les Vêpres séront chantées à 15 h. et seront suivie? du Salut du T. S. S. et de la procession au Monument lux Morts. '01 I

Les chants seront exécutés par la maîtrise du Petit Séminaire sous la direction de M. l'abbé Guégan.

L'Assemblée nationale, élue aussitôt après la défaite de 1871, avait renversé le Chef du pouvoir exécutif, M. Thiers, parce qu'il favorisait l'établissement d'une République conservatrice, qui tournait au rouge, tandis que la très grande majorité des députés (les doux tiers) étaient royalistes.

Le pouvoir fut confié au maréchal de Mac-Mahon, et pendant six mois, des négociations quasi-officielles, en tout cas autorisées par le Gouvernement et con-nues par toute la France, furent me-•nées d'une part par les représîiilants des deux grands partis monarchistes : ceux de la branche aînée des Bourbons, dont le prétendant était le comte de Chambord, H.enri V, petit-fils de Char-les X, et ceux de la branche cadette des Orléans, dont le prétendant était le comte de Paris, Philippe VII, petit-fils de Louis-Philippe I ' ' ; et d'autre part par les délégués du comte de Cham-bord et par lui-même. Bientôt le comte de Paris s'effaça noblement devant Henri V dont les « droits » primaient les siens, et l'on put croire le succès proche.

Oui. si les deux partis s'étaient en-tendus. Oui, si une Constitution, des conditions, des exigences n'avaient pas été imposées, par certains parlementai-res, au prince que l'on s'accordait à dé-clarer • l'homme nécessaire », et qui ne pouvait accepter de se présenter, les mains liées, à la France. Par son ma-nifeste du 30 octobre 1873, il déclara tout net: « Je ne puis consentir à inau-gurer un régime réparateur et fort par un acte Je faiblesse... Amoindri aujour-d'hui, je serais impuissant demain... Ma^ personne n'est rien, mon principe est tout... Je suis le pilote nécessaire, le seul capable de conduire le navire au port. • Au fond, le prince fut écarté parce qu'il voulait gouverner, et, com-me il le disait, • assurer avec énergie le règne de la foi »:: c'était son crime irrémissible, et les arguments allégués ne .furent que prétextes.

Le 20 novembre, malgré les Gauches, les pouvoirs de Mac-Mahon furent pro-rocés pour sept ans. Ce « Septennat » était voté pour donner le temps au com-te de (Chambord de mourir et de laisser la place au comte de Paris (celui-ci éminemment loyal, étranger à ces in-trigues sans grandeur). Restait à trou-ver le régime qui remplacerait la Mo-narchie mort-née. La peur du bonaparr tisme très actif fit presser le vote, non oas de la € Constitution ». mais « des lois organiques » toutes disposées pour donner au comte de Paris les mêmes pouvoirs qu'à Louis-Philippe... quand Henri V mourrait. Mais l'amendement Wallon déloua le calcul.

Le 25 février 1875, la phrase déci-sive fut proposée malgré la Commis-sion: . Le président de la République est élu par le Sénat et la Chambre ». M. de Belcastel intervint. Royaliste et surtout catholique, figure ascétique, res-pecté des amis et des adversaires, il parut à la tribune, pâle comme un mort, les traits altérés par une émotion mor-telle. — Vous êtes ici quatre cents, dit-il. qui savez que la royauté seule peut refaire la France... Vous votez la Ré-publique, ef vous osez à peine inscrire son nom au fronton du temple dont vous ne serez jamais les croyants... Vouf faites une chose que vous savez mau-vaise. Je vous en supplie, arrêtez-vous !...

A une voix de majorité, l'amendement fut voté, et la Troisième République commença. Elle devait durer soixante-cinq ans. quatre mois et quatorze jours, avec des fortunes diverses, et finir le 10 juillet 1940 remplacée par « l'Etat français ». Issue de la défaite du Troi-.sième Empire, elle a succombé à la dé-faite qu'elle-même, par ses fautes, avait préparée à la France.

La Constitution de 1875. élaborée en vue d'une future monarchie constitu-tionnelle, aura beaucoup servi au fonc-tionnement des institutions républicai-nes. qui pourtant ne négligèrent pas d'y ajouter des lois fort onoosées à son es-prit. A la Quatrième République — ap-pelons ainsi le régime qui. à la paix, entrera en vigueur — est promise une constitution nouvelle, corporative et so-ciale. Si elle est chrétienne et si elle s'en fait honneur, elle vivra et par elle la France se relèver.a Si elle n'est pas chrétienne, l'expérience prouve les ré-sultats certains.

Que Dieu protège la France! R. C.

Une étude approfondie , sQr le marché noir

à la campagne

Foyer Rural, le journal familial du monde rural, vient de publier dans la collection Mon Village le premier tra-vail sérieux et complet sur le Marché noir à la campagne, qui ait jamais paru jusqu'ici.

L'auteur M. du Plessis de Grénédan, doyen de la Faculté de Droit libre d'Angers, en collaboration avec le R. P. Boulanger O. P., professeur de théologie morale à l'Université catho-lique d'Angers, traite tour à tour avec la plus saine objectivité de l'extrême gravité du devoir paysan, des distinc-tions à faire et de l'Immoralité géné-rale du marçhé noir, du stockage, blo-cage et du gaspillage, des jeux des dé-clarations, des taxes et des tickets, du troc, etc... Tout.au long de cet exposé d'une clarté et d'une précision accessi-ble à tous, il fait une nette distinction

A u Moustoir (C.-du-N.) Séance brctonae peur les P. G.

Les Jacistes Féminines de la commu-ne ont donné une représentation théâ-trale au bénéfice du Colis des Prison-niers de Guerre, au nombre de 40 au Moustoir.

La salle était pleine de plus de 1.000 spectateurs, à 10 fr. l'entrée.

Le programme fut très breton, c'est-à-dire alimenté par les sources loca-les; des chants bretons et des choeurs de nos Bardes, Taldir, Maréchal, Jos Parker, une saynète en breton qui dé-chaîna le fou-rire, Eur c'hoantadenn gramtuz, une autre en français, qui permi une démonstration de costumes cornouaillais variés, Le pardon de Saint-Antoine, enfin des ballets et des danses au son de l'accordéon du jeune Raphaël Mauric, flgé de 10 ans, un artiste en herbe. Les actrices étaient une quinzaine aussi gracieuses l'une que l'autre dans leurs nombreux déguise-ments si vite mis et enlevés.

Dans une allocution délicate, Mme Le Verge, institutrice, présidente de l'Œuvre du Colis du Prisonnier, le re-mercia en termes choisis; elle remercia aussi le Barde Taldir qui avait bien voulu prêter son concours bénévole, ainsi que M. Le Joliff, maire, M. le Recteur et la Municipalité.

•ailiiMiiiiiiiiiiiliniiiiiiiilllllIllIiiiillIlMi

entre ce qui est légal et ce qui ne l'est pas, entre ce qui est honnête et ce qui ne l'est pas...

Dans la même brochure on lit avec intérêt un jugement du R. P. de Parvil-lez, s. j., sur l'Homme d la bêche, de Henri Pourrat.

Demandez cette brochure à Foyer Rural, 86, rue de Gergovie, Paris (14'), (C. C. P. Dunand 1389-24, Paris), fran-co Frs. 3,50 l'uhité. Au-delà de 10: Frs. 3 l'unité et 10 % en plus pour le port.

lactivité missionnaire des Récollets

de Cuburien-Morlaix au XVnr siède

AUX ANTILLES: A GRENADE

Le 12 octobre 1650 le Vicaire géné-ral de l'Ordre des Récollets (branche dv xrand Ordre franciscain 1 avait auto-rise la province de Bretagne, dite pro-vince Saint-Yves, à envoyer à l'île de Grenade (Antille aujourd'hui anglaise) trois religieux prêtres et un frère lai. Sa lettre latine était adiessée au Très cher Père en Dieu Jérôme Nouël, récol-let de cette province, professeur de théologie, prédicate-r général, théolo-Êien, confesseur et ';oasîi;'sr de M. de Néron gouverneur pour Sa Majesté Très Chrétienne des îles des Grenades aux 1/ides occidentales. C'est M. Philibert de Néron, écuyer, qui avait exposé l'affai-re au Vicaire général.

Celui-ci, dès le surlendemain, écrivit au missionnaire encore à nommer, lais-sant le nom en blanc, et jognant deux lettres d'obédience: aussi en blanc. — Et c'est tout, pour l'initant.

A L'ILE BOURBON

La Compagnie royale des Indes Orien-tales avait demandé aux Récollets de la Province de Bi-ctagne (sur la proposi-tion de M. Ba/.in un de ses directeurs) à la Compagnie tous les aumôniers dont elle aurait besoin pour monter ses vais-seaux et pour desservir les cures de l'isle de Bourbon... A chacun desquels elle donnerait dix écus par mois pour-vu qu'ils fussent de probité et d'exam-pie ». Ce qui fut accepté par le Provin-cial, l'ancien Provincial f t le Custode des Rfecollets bretons, maii n'eut pas de suite.

Le R. P. Anastase Briat: agent pro-cureur général des Récollets de France à Rome, écrivit le 23 août 1701 au T.R.P. Saturnin Dirop, lecteur en théo-iogiej provincial des RécoUets à Mor-laix, lui demandant les renseignements nécessaires pour obtenir des lettres pa-tentes de Préfet apostolique. « n y a longtemps, disait-il, que le Père Hya-cinthe La Vigne s'en est retourné. Il ne trouva pas que ce fut ce qu'il s'était imaginé, et il n'y fit pas im long sé-jour. »

Le Père Dirop avait demandé à la Propagande d'assigner à lui-même et aux futurs Provinciaux en exercice la Préfecture • de l'Ile Bourbon ou Mas-carin, située dans la mer d'Afrique », avec faculté d'y envoyer les missionnai-res idoines et nécessaires, munis des pouvoirs nécessaires et opportuns. L'île ne possédait, disait le Morlaisien, ni év^ue, ni préfet, ni missionnaires, et l'occasion s'offrait d'envoyer là-bas au commencement de janvier 1702, par la fiotte de la Compagnie des Indes, trois missionnaires Récollets.

La Propagande demanda une enquête au Procureur général de l'Ordre des Ré-collets Jean Garzia Seypoo. « Telle que je connais Bourbon, répondit-il, des prêtres séculiers de? Missions françai-ses [c'étaient des membres de la So-ciété des Missions Etrangères de Paris, dont Goulven Calvarin, du diocèse de Léon, originaire de la région brestoise] y ont résidé. A leur départ, il n'est resté qu'un religieux Capucin, et de-puis plusieurs années l'île n'a plus au-cun prêtre. Les Négociants français de la Compagnie des Indes veulent réta-blir le culte dans l'île, oii ils ont des ré-sidences ou colonies qu'ils visitent une fois par an; ils y entretiennent à leurs frais les missionnaires. C'est pourquoi ils ont demandé aux Récollets de la Province de Bretagne dite de Saint-Yves: Celle-ci en effet est presque t®ut entière voisine de ports de mer, d'où grande facilité de ravitailler les reli-gieux; et l'île ne possède aucun évêque, aucun Préfet apostolique, aucun mission-naire. Il paraît donc non seulement uti-le et bon, mais nécessaire, pour éviter un gros détriment à la religion catholi-que que la vacance ne dure pas. da-vantage et que le Provincial de Breta-gne soit nommé Préfet apostolique, avec le droit d'envoyer des religieux de son choix, idoines et nécessaires, de les rap-peler s'il le juge expédient et de les remplacer par d'autres... »

Le manqué de prêtres est attesté par tous les documents de l'époque, mais le T.R.P. Garzia paraît l'avoir exagéré: De 1665 à 1712 il y eut à peu près con-tinûment un ou plusieurs prêtres dans l'île, comme le prouve la liste suivante : 1665, etc. MM. Montmasson et Bourat, la-

zaristes; puis - Caveron, missionnaire, en 1666.

1667. Jean de Matha, Cordelier; MM. Rogais et Jourdié, lazaristes; deux Récollets: deux prêtres séculiers. Jourdié signe aux registres le 10 no-vembre 1772 pour la dernière fois.

1672. Denis de Quimper et Bernardin de Quimper, capucins; François Bon-net; Bonaventure de Parthenay; François Mollard, de l'Ordre de la Rédemption des Captifs.

1677-1686. Bernardin de Quimper, curé et gouverneur de l'île.

1686-1689. Georges Camenen, du diocèse de Vannes; et son compatriote Yves de Miller, de passage.

1689-1696. Hyacinthe de Quimper, capu-cin (grand-oncle de l'amiral de Ker-guélen); les aumôniers de vaisseau Gaillet, de la Féconde (ou Zélande?); Aboi, du Faucon; de Kergoff, de Les Jeux; et Barthélémy des Martyrs, de l'Ordre de la Rédemption des Captifs.

1696-1698. M. d'Etchemandy, de l'esca-dre du commandant de Serqulgny d'Acé.

1698-1701. Goulven Calvarin, du diocèse de Léon, et Henri Roulleaux de la Vente, du diocèse Bayeux, prêtres de to Société des Missions Etrangères, vicaires généraux de l'archevêque de Paris, Louis-Antoine de Noailles.

1701-1702. Jacques Raflfray. 1702-1709. Pierre Marquer. 1703-17... Robin de Saint-Germain. 1709-1712. Jean Sever, dominicain.

1718. Le Père DoroL 1714. Nicolas-Laurent Donat 1714-1721. Mgr Renou, lazariste, préfet

apostolique; les Lazaristes demeurent à Bourbon jusqu'à la Révolmion. Depuis 1677 l'île n'avait pas manqué

de prêtre (et même depuis 1665) du moins pendant une durée notable, et les registres paroissiaux de Saint-Paul furent tenus depiùs 1667. Toutefois ces prêtres et ces religieux se succédèrent, si l'on peut dire, au petit bonheur de l'aventure, et il était urgent d'organiser plus de stabilité, pour le bien des ouail-les et de la colonie, et des pasteurs eux-mêmes.

Quoi qu'il en soit. Saturnin Dirop fut nommé Préfet apostolique pour quatre ans (14 novembre 1701). Et le dévoué Père Anastase Briat envoya documents et copies à Cuburien dès le 3 décembre suivant

Mais jamais les Récollets bretons n'en-voyèrent de missionnaires à l'Ile Bour-bon: des aumôniers sur les vaisseaux de la Compagnie des Indes, c'est tout.

AU CANADA

Les Récollets de la province de Pa-ris s'étaient intéressés à la c Nouvelle France » de bonne heure. Leur Pro-vincial Germain AUard s'y était rendu par ordre de Louis XTV; et pour ce, ayant manqué au Chapitre général de Valladolid, il fut privé de sa charge par le Général de l'Ordre.

La province de Saint-Yves fut plus heureuse: elle fut établie à Louisbourg dans l'Ile-Royale par lettres patentes du mois de mai 1716 et du mois de juin 1717.

L'évêque de Québec, Mgr de Mature-pas, avait accepté (20 juin 1721) le Père Claude Sanquer, récollet de Bretagne, comme curé de Louisbourg: — Vous faites ordinairement de bons choix, écri-vait-il au Père Dirop. Mais le Père Bé-nin Le Dors lui donna moins de satis-faction, et le 24 octobre 1726, le cha-noine Fornel vint de Québec, au nom du Pontife, pour prendre possession de la paroisse de Louisbourg et en éloi-gner Le Dors. Celui-ci cependant fut maintenu dans sa cure par le Gouver-neur et par l'Ordonnateur (intendant) parce que, disaient-ils, . l'intention du Roi est de confier la paroisse aux Ré-collets de Bretagne ». _

I.c Provincial, mis au courant, écrivit ie 5 mars 1727 à Mgr de Maurepas. n rappelait le P. Bénin et le Père Isidore, les remplaçait par les Pères Michel L e Duff, Narcisse Varin et Claude Sanquer, mais il affirmait que les torts des rap-pelés avaient été grossis. Bénin s'était trompé en fulminant tme dispense de mariage; rien de plus à sa charge. Isi-dore étant allé en Acadie, on Taccusait d'avoir ainsi déterminé les Anglais à persécuter les missionnaires: reproche non fondé. Nonobstant, Le Duff pren-dra la place de Le Dors.

L'évêque à son tour protesta (15 juil-let 1727).

... c Je ne puis revenir die l'étonne-ment où je suis de sçavoir un si digne Supérieur et Commissaire général de lout l'Ordre de S. François en France, à la teste d'une province de Bretaigne, et d'avoir de si grands sujets de me plaindre de toirts les Religieux de cette Province qui viennent desservir les Mis-sions de l'Ile Royale qui sont tombées en leur partage, excepté le Père Gra-tien Raoul que vous y aviez envoyé la première année, dans le temps que vous étiez provincial.

Touts ceux qui nous ont été envoyés depuis par vos successeurs dans cet em-ploy, ont été répréhensibles et fort éloi-gnés de la perfection que doibvent avoir ceux qui sont choisis pour conduire, tant pour les moffirs que pour les ef-fets de science et de prudence que l'on doibt faire paraître dans le gouverne-ment.

Ainsy je vous demande la grâce de nous faire donner d'autres sujets plus méritants que ceux qui nous ont été envoyés, ou de les retirer touts. étant nersuadé d'une maxime importante d'un grand Père de l'Eglise: c Melius est Ecclesiam deseri quam prodi [Mieux vaut que l'Eglise soit quittée que tra-hie]. Si les ecclésiastiques que j 'y avais envoyés y étaient demeurés, il est indubitable que vos Religieux de Bre-taigne y auraient vescu avec plus de bienséance et de retenue dans leurs maisons et qu'ils auraient d'ailleurs ser-vi de grandes missions abondantes en nombre et capables de les faire subsis-ter; mais voulant occuper tous les pos-tes [c'était la volonté du Roi, ne l'ou-blions pas], il paroît touts les jours en eux des défauts considérables qui m'obli-geront de lancer contre eux un interdit général... Engagez donc votre provincial à nous envoyer des religieux plus sça-vants et plus réservés dans leur con-duite... » et moins empressés de fréquen-ter les patrons-pêcheurs...

— J'apprends que € malgré tous- les ordres de la Cour, les miens et les vô-tres... le Père Bénin prenoit le parti de rester à Louisbourg et d'envoyer en France le Père Duf (sic) que vous avez nommé pour prendre sa place. .

Le Père Bénin avait tort; mais l'évê-que allait un peu fort, il faut l'avouer — et sa combinaison € les paroisses atix séculiers, la brousse aux religieux » n'était pas conforme aux ordres royaux. Le Père Dirop renvoya le 20 février 1728 à Louisbourg le Père Gratien Raoul, puisque c persona grata », èt le Père Zacharie Caradec. dont le nom n'est pas médiocrement breton... La paix se fit sur ces bases.

En 1748 l'ancien provincial de Breta-gne, le Père Abgrall, fut nommé supé-rieur des Missions de l'Ile Royale; en 1749 il résidait encore à Cuburien...

Terminons cette note par l'évocation du grand nom de l'abbé Jean-Louis Le Loutre, fils de Jean-Maurice Le Loutre-Després et de Catherine Huet. l'tm et l'autre d'origine normande, mais établis à Morlaix où l'abbé naquit le 26 sep-tembre 1709: il fut de 1740 à 1755 le plus ardent champion de la cause fran-çaise en Acadie, lors du c grand déran-gement » organisé par les Anglais vic-torieux. n souffrit beaucoup. Mais les Acadiens gardèrent le cœur français: im Morlaisien, siurtout, en fut la cause.

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Route d e Callac. rue d e CaJIac, Petit© Rue d e CatUac, Nouvel le Rouie d e Plourln, Quartier de Ker-Dmtiel, Quartier des Abattoirs, Va,l-Pinard, Ohamp d e Fo ire <lu PouWet, Routes de Par is et Trév idy .

O b s è q u e s

Jeudi, à 13 h. 30, ont eu lieu, au mil ieu d'une très nombreuse assis-tance, Jes obsèques ide Mme Vve Le Bars, décédée au domici le de ses enfants, comanerçants place Thiers, dans sa 78* annee. La cérémo.nie religieuse eut Heu à l 'église Saint-Martin et r inhumation au cimetière de la paroisse.

« La Résistance » adresse ses vives « t elirétienmes condoléances à .Mme Vve Marzin, ses enfants et petits-enfants, M. et Mme A l f r ed Le Bars et leurs enfants et à tous les autres membres de la familile.

• •

Nous avons atppris avec regret la mort de Mme Jean Cosquer en-levée brusquement à l'afTection des siens dans sa 58° année. Ses obsè-ques ont eu lieu, jeuidi matin, emi l'église Saint-Melaine.

Nous adressons à M. Jean Cos-quer et ses enfants Madeleine et Louis, aux famil les Hc!r\'é, Violet, Le Goff, Dantec et Cosquer, l 'ex-pression de nos bien sincères seur timents de condoléances.

• • Mme V v e Racine, bieni oonuue

dans les Œuvres catholiques d e notre viiUe, a été viotiimie, mercred i matin, en se rendant à l a messe, d'uni M e o regreittaWe accident : voi lant ' traverser la place GomLc pour se d i r iger ve rs ^n thMe la ine , elle a ét^ happée, dans l 'obscurité, par une automoi>iile qui. a contiQué son dhemin mailgré l e cboc ressenti certainement par l e chauffeur. La blessée perdant du sang en abon-dance par de multiples blessures, a été transportée à la c l inique du D ' Le Jeune où tout a été tenté pour la sauver; puis elle a été ramenée à son <lomicile où elle est décédée la nuit suivante. Ses obsèques ont eu lieu, samedi, à SaintrMartin, à 15 h. 30, et l ' inhumation au cime-tière Saint-Martin.

« La Résistance » adresse aux petits-enfants de la regrettée dé-funte, .ses bien sincères et ciiré-tiennes condoléances.

tade inaDifeslÉii de BieDlalsaiee ao pn les priiionBie» de goerre

de FIODjeao A Q Stade de C O A T S E R H O

B o d i l i s

MARIAGE. — Une quête faite au mariage de Mlle Jeanne Colliou, de Bodilis avec M. Ollivier Rozec, de Cléder par les jeunes gens d'honneur, M. René Rozec et Mlle Jeanne Muzel-lec, M. Louis Le Duff et Mlle Simone Madec a rapporté 400 fr. qui ont été partagés entre les prisonniers des deux communes et les écoles libres des deux mêmes communes. — Merci et bons vœux.

Henvic AU MARIAGE de Jacqueline Boliic,

du bourg de Henvic, et de Alain Le Bihan, de Kerollac'h-Taulé, une quête

été faite au profit des prisonniers, qui a rapporté la belle somme de 1.225 francs et qui a été partagée entre les comités d'entr'aide de Henvic et de Taulé. Une autre quête, faite au pront des écoles libres de Henvic, a n-oduit la somme de 170 francs. -7 Jn grand merci aux généreux dona-teurs et meilleurs voéux aux jeunes et sympathiques époux!

Lampaui-Guimiliau MARIAGE. — Le , 3 février, a été

célébré le mariage de Mlle Gabnelle Rannou et de M. Ernest Corre. Mlle Marie Rannou et M. Yves Corre ont fait une quête au proflt de l'école libre: 90 francs. — Merci et bons vœux.

Pleyber-Christ MARIAGES. — Le lundi 9 février

a été béni le mariage de Félix Le Menn avec Eugénie Manac'h. La quête faite au proflt des prisonniers a ;ap-porté la somme de 602 francs.

Le mardi 10, a été béni le mariage de Jean Madec avec Marie Bourven La jolie somme de 713 francs a été re-cueillie en faveur des prisonniers de la paroisse.

Nos meilleurs vœux aux nouveaux mariés et nos sincères félicitations aux généreux donateurs.

Ploue.<5cat POUR LES PRISONNIERS. — Une

collecte faite à l'issue du mariage de M. Daoulas avec Mlle Tréal, de Ker veleuz, a rapporté la somme de 110 fr. 80.

Merci et bons vœux. ELAGAGE. — Un arrêt préfectoral

récent met en demeure les propriétai' res riverains de couper et d'élaguer les plantations qui présenteraient des branches en saillie dans, les rues et sur les routes et seraient ainsi susceptibles de toucher aux fils télégraphiques ou téléphoniques.

i:»lougasnou

SAI 'EUUS-POMPIERS L 'exercice rnMKsuel aura lieu Di-

manche i])rocl)ain 1"' .Mars. A])pcl il 9 heures au -dépôt, Ca-

serne <lcs Jacobins. Tenue : (/Uir et casque.

à 14 heures: Anciens de l 'Eloile Sportive de Ploujean contre Anciens des Gàs de Morlaix.

à 15 h. 30

U. S. U N N I O N N A I S E « > contre Gât de Morlaix

Celite imiK>rtanite manifestation sportive placée sous la présidence de M. le Sous-tP'réfet de Morlaix do i t attirer au Stade d e Coatserho une imposante galerie avide de re-vo i r quelques Anciens toujours jeu-nes, et aussi, soucieuse de contri-buer à l 'amélioration du sort des chers absents.

A 15 h. 30, les « verts » Lannion-nais de FUnion sporitive donneront la réplique à l 'équipe promièi-e d Gâs d e iMKH'Iaix, qui, battue à La niou par 1 but à 0 essaiera de pren-dre sa revanche.

La direction de ces deux rencon-tres est conf iée à MM. Tanguy et Benjamin, arbilres officiels.

l.res Anciens ont fa i t apipel aux jououirs suivants :

E. S. de Ploiijeaii : Alexandre, J. Marzin, L e Blanche, Guillemet, Co-quin, Clech, Cessou, Ch. Marzin, J Quelnnec, Bossard', Conlenncr, R. Qucinncc, M. Marzin, Person, Fous-loul P. et Gli.

Gà.i de Morluia: : GuiHou, Lin-lanir, Flachec, Ijc Febvre, Mignot, Miriou!, Le .Minoux, Menou, Wa'll-botl, liui-sncl, Tudal, Tourincn, (ir.é-ztnnec.

Les joi;ini'rs sont convoqués à 13 h. 31) 1res précises au.\ vesliai-rt^.

. L A FAMILLE DU PRISONNIER .. — A la demande du Commandant René Marie ,une section du Secours Natio-nal « La Famille du Prisonnier . a été constituée à Plougasnou. Pressenti par M. Julien-F. Nédellec, correspondant communal du S. N., M. Albert Coz, retour de captivité, a bien voulu se charger du secrétariat. Tous les prison-niers libérés et les familles de prison-niers ont intérêt à se faire connaître à M. Albert Coz, à Kerstéphan, en Plou-gasnou, qui se tient gracieusement à leur disposition pour tous renseigne-ments utiles.

SEANCES RECREATIVES La Troupe féminine du Patronage a

donné à l'occasion des Gras, deux séan-ces artistiques, salle Ste-Thérèse, à l'issue des Vêpres et mardi soir. Mal-gré le temps froid, le public étaiit venu nombreux l'applaudir.

La séance débuta par un drame en actes: « Le Plus Grand Amour ».

Six artistes renommées dans la région nterprétèrent les rôles si délicats de

l'œuvre de Marguerite Perroy. Les actes parurent très courts aux spec-

tateurs qui attendaient avec intérêt, le dénouement de cette 'pièce bien cons-truite.

Félicitons Mlles Germaine Saillour, Anna Castel, Julia Le Roux, Eiiane Guilcher, Yvonne CrelT, qui surent mettre en valeur ces belles pages, si émouvantes.

Et que dire de la comédie en 3 ;.ctes Ma Petite Tante Chérie », de René

Bastion! Comédie endiablée, et l ien enlevée par Mlles Marie Lacut, Eliane Guilcher, Jeanne Quéméneur, Paulette Michel, Thérèse Dorval, Anne et Yvon-ne CrefT. Les applaudissements répétés des spectateurs prouvèrent assez que « Ma Petite Tante Chérie » avait plu: inutile de nous étendre plus longue-ment.

Nous avons apprécié les excellentes chanteuses: « Quand nous serons vieux » (par Mlles A.-M. Quillévéré et Anne Messager); « Serr Noz », délicieuse mélodie bretonne (Mlle Messager). Puis, un air qui fait toujours plaisir,

Il était un petit navire », bien scandé par Mlle Germaine Saillour. « Ar Vatez Vihan (chant à deux voix), (P/Ille Anna Castel et Mlle A.-M. Quil-lévéré) .

« Bergerettes », romance viii* siècle, que nuança à merveille Mlle Castel. On goûta un air de Martha de Flotow que nuança avec style Mlle Quillévéré.

Le piano d'accompagnement était excellemment tenu par Mlle Berest.

Après une rllocution prononcée par Mlle Cardinal, une quête fut faite, profit des Prisonniers de Guerre de Saint-Pol-de-Léon.

A l'occasion de ces séances il a été versé 1.000 fr. pour les prisonniers et 200 fr. pour les réfugiés.

Félicitons toutes les personnes qui ont contribué au succès de ces séances

JOURNEE DE FORMATION JA-CISTE. — Une journée de formation pour militants jacistes aura lieu Saint-Pol, le dimanche 8 mars, prési-dée par M. le chanoine Favé. Première réunion à 10 h. (officielle).

Sont convoqués: les militants du sec-teur de Saint-Pol et environs.

Taulé LES OBSEQUES de M. Louis Le

Guillou, décédé à Penzé le 24 février, à rage de 88 ans, ont été célébrées à Taulé mercredi 25. — Le défunt est le beau-père de l'amiral Derrien, à qui nous présentons nos condoléances ainsi qu'à toute la famille.

pagné de M. le Curé-archiprêtre de Châteaulin. Il est suivi des roemore» du clergé, des autorités civiles et mili-taires. d'un millier de personnes envi-ron, chantant le cantique du Vœu. Au retour à Samt-ldunet, M. le chanoine Pondaven fit une éloquente allocution, devant une assistance où se pressaient les notabilités locales: MM. Hollard, sous-préfet; CaveKat, président du Tribunal civil; Hébert, procureur de la République; Caudan, juge d'instruc-tion; capitaine de gendarmerie Lie Cam; Jafïré, adjoint au maire; une déléga-tion du Corps municipal, etc„.

Après lecture du Vœu, im salut so-lennel termina la cérémonie religieuse.

Plonévez-Porzay LE CADAVRE de M. Corentin Fer-

rec, chiffonnier, 50 ans, a été trouvé sur la route près du Vieux Saint-Marc (Brest) par M. Le Moal, ouvrier à l 'Ar-senal. — Cause naturelle.

Q U I M P E R LE GROUPEMENT d'achat et de ré-

partition des viandes du Finiftèn; a son siège social rue Saint-Mathieu n 19. Les administrrteurs sont MM. G;i.ii, boucher à Guipavas: Naour, agiicuj teur à Rosporden; Dumazeau, charcu-tier à Brest; Le Mercier, marcnard de porcs à Kerfeuntcun; Cueff, 5ai.ii?or.-nier à St-Martiti-des-Champs; J.-L. Quéinnec, éleveur à Guiclan; Le Mf.ur boucher à Quimper; Cinquin, agricul-teur à Scaër; Jouan, marcnand de bds-liaux à La Roche; Sourimant, à .V.cr-laix; Tinevez, maire de Plabennec. — Les statuts ont été établis par MM les bouchers Nédellec, de Quimi^er Goar, de Guipavas; Le Grignou, de Morlaix.

LE CAPITAINE Jobbé-Duval, in-tendant général du Finistère, est nom^ mé chef d'escadron de Cavalerie, en résidence à Constantine.

LES HAUTS DIRIGEANTS du Se cours National ont visité les princi-paux centres du Finistère: M. Garric, commissaire général, M. Pilon, secré taitre générait, M. Raffinel, commis-saire général adjoint. Ils ont visité aussi les Abris du Marin et l'Ecole de pêche de Douamenez.

Dcuarnenez ACCIDENT. — Une enfant de 9 ans,

fille de M. et Mme Yves Auguste, de la rue du Pont, a été tuée nei par une auto.

chacim des départements de la région de Rennes. ^

Toutefois, des autorisations d achat pourront être délivrées par un direc-teur des services agricoles aux agri-culteurs de leur département qui jus-tifieraient du besoin immédiat d'un animal de remplacement.

Le ronctionnement et :e Dépannage DES MOTEU RS

B à la portée de tous a s

Cette brochure v ient a son beui>e et semble t)ien indispensable à leii.s: l 'art isan, le prat ic ien, l ' ama -tn.r. qu'i l soit de la vi l le ou de la

cii;npafine, y t rouvera les ind lca -ti.iiis ra isonnées les plus uti les, c l . a f " n devant désorma is se sou-cier des moteurs, qu' i l re t rouve a n ul instant, soit dans l 'u l i l i sat ion (le ses machines-out j l s , so i t encore sur la route.

Pour un prix min ime, que de pertes de temps, que d ' embarras , qwe de tâtonnements coûteux pour -ront- i l s év i ter en possédant ce p e -tit manuel.

Oe manuel i l lûstré est édité de fa(.!on at t rayante et prat ique, par

•esse L i t

S l ? O R T »

SERVICE A N N I V E R S A I R E

Un service anniversaire sera cé-lébré pour Je rL'|K)s de l 'âme de M. Henri <k' LaU'oresl, en l'ét;lise de Sainl-Malhieu de Morlaix le lundi 2 .Mars à 10 heures.

RE^1ERCIEM.^NTS

iLes ipetits-enfants et toute la fa-mil le remercient bien sincèremient les personnes qui ont assisté auK obsèques de

Madame Yve Alphonse RACINE née Caroline LEMONNIER

et toutes celles qui leur ont témoi-gné de 'la sympall i ie en cette dou-loureuse circonstance.

REMERCIEMENTS

M. Jean Cosquer; MJIe 'Madeleine et M. Louis Cosquer; Mme Vve Hervé et ses enfants; M. et Mme René Violet ; Mme Vve Joseph I.,e Goff et SCS enfants; M)mc Vve Dan-tec et ses enfants; M. et Mime Hervé Cosquer et leur, f i l le; M. et Mme Joseph Cosquer et leurs illiles; ses cou.sans, cous.ines et toute k famil le remercient bien sincèrement les personnes qui ont assisté aux obsè-ques de

Madame Jeao COSQUER née Francine L E GOFF

et toutes celles qtii leur ont lémoi-;né de la sympatlhic en cette dmi-oureuse circonstance.

E T

BULLETIN RNANC101

M P O f i M A T t O N S R N A N C Ë ^

É T U D E S É C O H O M ^ Q V f S

La situation dui Marché d e Paris demeure satisfaisante et lia lo i sur la réorganisation d e la Bourse a été bien accueillie. I>ans tous les grou-pes les échanges sont plus nourris. On enregistre des .progrès sensibles dans la plupart des compartiments.

succès de l'émission d e la S. N . C. F. close le lendeinaiai de l'ouverture a provoqué de Iwnnes denumdes sur les' Renies. Les Ban-ques soWtl éigaicmenti trèsi recher-chées entre autres ia. Société Géné-rale dorft le bilan, fin Décembre, fait i-essortir uin accro.issemcnt de )lus de c inq miMlands d e dépôts de !i cl ientèle pair irapporl au bilan de

lin 1940. On note de bonnes de-mandes sur l 'Eneri/ie Industrtelle.

REMERCIEMENTS

I>es enfants, petiits-enfants et toute la famil le remercient Iwen .sincèrement les personoies qui ont assisté aux obsèques de

Madame Veuve LUCAS née Françoise-Marie LOUEDEG

et toutes celles qui leur ont témoi-

Î[né de lia symipathie en cette do oureuse circonstance.

Plougonven REUNION DES AMICALES des

Ecoles Saint-Bernard et Sainte-Anne. — S'il existe à Plougonven une ques-tion d'actualité, c'est bien celle de l'en-seignement libre. Notre communs - n effet possède deux écoles libres qui, à elles seules, groupent actuellement 265 élèves. Ce nombre est vraiment impo-sant si l'on songé aux nombreuses dif-licultés qu'éprouvent les maîtres ef les maîtresses pour le recrutement et la bonne marche dé leurs écoles.

Les subventions ne sont pas nom-breuses et tout dernièrement encore — les lecteurs de ce journal s'en souvien-nent — la municipalité, invoquant les temps douloureux, refusait les crédits de fournitures, de chauflage, d'éclaira-ge aux enfants nécessiteux de ces deux écoles ainsi que des secours pour leurs cantines. Seul, le Secours National, cette œuvre magnifique placée sous le haut patronage du Maréchal Pétain, leur est venu en aide en letu: appor-tant quelque subvention pour la can-tine.

Aussi il fallait que les parents, les anciens élèves et les amU des deux écoles soient mis au courant de la si-tuation. A l'appel de leur président, M. Louis Le Houérou et de leur prési-dente, Mlle Plusquellec, ils sont venus nombreux, 300 environ, assister à l'as-semblée générale de leur association. M. l'abbé Le Ster, inspecteur diocésain, présidait cette importante réunion.

Avant la grand'messe, un service fut chanté pour les membres défunts des deux amical 3S. Aux offices religieux, M. Le Ster monta en chaire et fit mieux comprendre aux fidèles la nécessité d'un enseignement chrétien qui, avec l'aide de la famille, peut refaire une jeunesse chrétienne et française.

L'après-midi tous les membres et amis des deux amicales " étaient de nouveau réunis au patronage pour écouter M. l'inspecteur dans une con-férence très instructive leur parler de l'histoire de l'enseignement libre, les difficultés que les écoles durent affron-ter par suite de lois injustes; il leur fit part également des nouvelles lois édictées par le gouvernement actuel et dont l'une, très importante, sur la caisse des écoles privées, doit retenir l'attention des parents chrétiens. Dans la salle nous avons remarqué M. Le Pemp, curé-doyen de Plouigneau, M. le docteur Le Gall et Mme, Mme Gour-finkel, du sanatorium, M. Lostalen, no-taire et de nombreuses autres person-nalités. M. le Commandant de Lanla.y de Bourouguel, président d'honneur et M. l'Amiral Exelmans, empêchés, s'é-taient fait excuser.

A l'issue de la conférence, urf goûter fut servi à l'école Saint-Bernard et à l'école Sainte-Anne pour les membres et amis de chaque école. Des toasts fu-rent prononcés par M. l'abbé Le Scao, le directeur si dévoué de l'école Saint-Bernard et par M. Louis Le Houérou, président de l'amicale.

Le soir, une séance récréative don-née par les enfants fut particulière-ment appréciée par les nombreux spec-tateurs qui applaudirent le jeu si amu-sant des pages de la reine Anne de Bretagne, de la mère Michelle de Lus-tucru dans la piècS « la mère Mi-chelle ».

Ce fut une l)elle et réconfortante journée pour les membres et les amis des deux amicales, pour les maîtres et maîtres.ses qui se dévouent sans comp-ter auprès des enfants qui leur ont été confiés par des parents conscients de leurs devoirs. Au soir de cette mani-festation de vitalité de notre enseigne-ment libre, formulons un souhait: Puissent ceux qui ont la charge de gé-rer les intérêts de notre commune comprendre enfin que les 265 élèves des écoles Saint-Bernard et Sainte-Anne ont le droit d'être traités comme leurs petits amis de l'école voisine. .

Roscoff COMITE DES PRISONNIERS. — A

notre grand regret nous sommes obligés de remettre au prochain numéro le très intéressant compte rendu.

Nous rappelons la Journée du l " mars, avec la plus vive instance.

Satut-Pol-de-Léon LE CONCOURS mPPIQUE DU

PRINTEMPS (Poulains d'un an, pou-liches de 1, 2 et 3 ans) est fixé au Mordi 21 Avril 1942..

Celui des Poulains Bretons de 30 mois au lendemain, mercredi 22 avril.

SANCTIONS. — Interdiction est fai-te à toute la population de Brest, y compris l'agglomération (Saint-Pierre-Quilbignon, Saint-Marc et Lambézellec) de quitter son domicile entre 20 heures et 5 heures du matin, et ce pour une durée de trois semaines, commençant le lundi 23 février 1942 au soir, jus-qu'au lundi 16 mars 1942 ,au matin.

Les personnes civiles qui seront ren-contrées pendant ces heures d'interdic-tion dans les rues, cafés, brasseries et lieux publics, seront arrêtées et punies.

Ne sont exemptées de cette interdic-tion que les personnes;

1) Munies d'un laissez-passer noctur-ne en règle;

2) Munies d'un laissez-passer de la . Werft » et de l'Arsenal;

3) Qui sont employées dans les ser-vices publics et qui - devront le justi-fier;

4) De plus, chaque personne devra avoir constamment sur elle sa carte d'identité;

5) Les personnes qui doivent partir en voyage pendant les heures d'inter-diction ont à prendre leur billet avant l'heure d'interdiction et le faire tim-brer par l'officier de la gare. Les per-sonnes arrivant par le train pendant les heures d'interdiction ne pourront pénétrer en ville qu'après avoir obtenu un certificat établi par l'officier de la gare, et elles devront se rendre à leur domicile par le chemin le plus direct

DANS UN CHAMP une bombe in-cendiaire a pris feu pendant qu'elle était manipulée par MM. J.-M. Lava-nant, son fils François et M. Hervé Hélias. Elle les a brûlés gravement, surtout le père (49 ans). Ils furent d'abord soignés par M. Loriant, officier principal des équipages, et M. Héliès, chef-infirmier de la Défense Passive, puis transportés à l'Hôpital maritime.

Attention! Déclarer à la mairie ou à la "îendarmerie les engins non éclatés.

M. Lédan père a succombé. — Nos vives co'"'"léances à sa famille.

' Impr imer i e de la Presse L ibé ra l e ('», rue du Château, à B r e s t ) .

L ' exempla i r e : 7 f r . 60. I f ' ranco: 8 f r . '25. — Impr imer i e , 4, rue du Cbâlequ. Brest .

An 00. Aog. CONQ

BARZAS H mm

L A COMMISSION DES IMPOTS DIRETCS demande l'exemption de la cote mobilière depuis 1940 et le paie-ment d'une indemnité de bombarde-ment pour to"s les Brestois.

COMITE LVON-BREST. — Outre les trois membres d'abord choisis, sont nommés Mme Bienvenue. MM. les mai-res de Lambézellec et de Saint-Marc. M l'administrateur de l'agglomération, aui avec MM. le chanoine Courte', le bâtonnier Masseron et Thierry du Se-cours National, complètent le Comité.

CHAMBRE SYNDICALE de la car-ros.<;erio et du charronnage (Bretagii-;) — Est nommé vice-président pour le Finistère: M. Demeule, 11, rue Ana-tole' France.

LE FOLGOET AFFILIATION JACISTE. — Diman-

che 15 février 1942, les deux sec-tions jacistes du Folgoat, l'une dirigée par M. l'abbé Kerdoncufl:. l'autre par Mlle Marie Hélouet, directrice de l'école libre des filles, ont été solen-nellement affiliées par M. le chanoine Favé, Directeur diocésain, en présence de nombreuses délégations jacistes- ve-nues de Guipavas, St-Divy, Kersaint, Plabennec. Plouvien, Plouguerneau, Kernilis, Guissény, Kerlouan, Plouider, Lesneven, Trégarantec, St-Méen, Bodi-lis, Ploudiry, La Martyre et Plo'idal-mézeau.

Devant le Saint-Sacrement exiiosé sur l'autel, M. Marcel Tanguy, prési-dent de la section de Lesneven 5t dé-légué fédéral pour le Léon, poi>a aux postulants et postulantes les quîstions rituelles, puis M. le Recteur bénii les insignes.

A l'issue des vêpres, dans la grande salle du Patronage aux br'llants dé-cors tout neufs, les nouveaux .lacistes offrirent à leurs amis et compatriotes une séance récréative très réussie. Si-gnalons Bcrn kolo Tonton Hcre, oui obtient un beau succès sur nos théâ-tres bretons, Plac'h ami tri benn, les-tement enlevée, des chansons et mono-logues bretons divertissants, un gai sa-.vetier et sa boudeuse femme. Va zi hilian, charmante poésie du fameux Paotr Tréouré harmonisé par M. Ar-noux, de Brignogàn...

Ajoutons que les chants, y compris le final si vibrant : Jasistet war zao! avaient été préparés par an mr.ître, expert en la matière, M. l'abbft Kéra-moal, aumônier du Juvénat des Frères du Folgoat, ancien chef de nuisique à Dout/arnenez.

I F O O T - B A L I ^ GUIPAVAS. — Stade Lesnevien bat

Etoile Saint-Roger: 5-0. Stade Lesnevien 2 bat l'Etoile St-Ro

ger-Gâs du Reun: 2-1. ST-POL-DE-LEON. — E.S. du Kreis-

ker et Stade Léonard: 1 à 1. PLOUDALMEZEAU. — Arzelis bat

Espérance de Plouguerneau: 2 à 0. Arzellis (2) bat Espérance (2): 5 à GUILERS. — A.S. St-Valentin de

Guilers (1) bat Armoricaine (2): 4-1. A.S. St-Valentin bat Légion de St

Pierre: 2-0. PLOUGASTEI^DAOULAS. — Ave-

nir de Brest bat A.S. St-Guénolé: 1-0. GOUESNOU. — Flamme du Pilier

Rouge bat Jeanne d'Arc Gouesnou: 3-2 SAINT-MARC. — Armoricaine bat

Jeunes: 2-1. QUIMPER. — J. A. 3 bat Etoile Bé-

nodet: 3-1. Etoile Bénodet et J .A. 2. 1-1. U. S. Kerfeunteun 3 bat Phalange J.:

4-0. MORLAIX. — Stade et Stella Maris:

3-3. Stade minimes bat Gàs Morlaix4: 4-0. QUIMPER. — Phalange bat USDP:

2-0 après prolongations. BREST. — Gâs Morlaix et ASB: 2-2. LAMBEZELLEC. — E. St-Laurent et

Gûs St-Thivisiau: 1-1. SAINT-PIERRE: Légion bat EJl. :

5-2. TREGLONOU. — En Avant Tréglo-

nou bat Saint-Michel Plouguerneau : 5-1.

Nos meilleurs vœux aux jeunes équi-pes si courageuses.

CHAMPIONNAT DES PATRONAGES DU SUD-FINISTERE

CALENDRIER 1-3: Phalange d'Arvor - J.A. Banna-

lec. — A.-G. Quimperlé - J.-A. Quimper.

8-3: Stella-Maris - A.-G. Quimperlé. — J.-A. Bannalec - J.A. Quimper.

15-3: A.-G. Quimperlé - Phalange d'Ar-vor. — J.-A. Bannalec - Stella-Maris.

22-3: J.-A. Quimper - Phalange d'Ar-vor. — A.-G. Quimperlé - J.-A. Bannalec.

29-3; Phalange d'Arvor - SteUa-Maris. — J.-A. Quimper - A.-G. Quim-perlé.

12-4: J.-A. Bannalec - Phalange d'Ar-vor. — Stella-Maris - J.-A. Quim-per.

19-4: A.-G. Quimperlé - Stella-Maris. — J.-A. Quimper - J.A. Banna-lec.

26-4: Phalange d'Arvor - A.G. Quim-perlé. — Stella-Maris - J.A. Ban-nalec.

A PLOUDALMEZEAU Dimanche 1""' mars 1942, grande fête

sportive sur le terrain des Sports au profit des prisonniers de guerre de la Dali : Arzellis I et II contre Stade Les-nevien I e: II. — Concours de Pronos-tic. — Ouverture à 14 heures (heure allemande).

GRAND MATCH DE FOOT-BALL A PLEYBER-CHRIST

Dimanche prochain, l"'' mars l'Etoi-le 1 de Pleyber-Christ recevra, sur son terrain de Park-an-Denved, l'excellente équipe première des Gâs de Saint-Thi-visiau. Les spectateurs viendront nom-breux admirer le.« belles phases de jeu des visiteurs habitués aux grandes ren-contre.s contre Lesneven. Lambézellec, etc... Ils • encourageront leurs jeunes compatriotes pour qu'ils soient dignes de leur début de saison.

Le match se jouera uniquement au profit des prisonniers. Toutes les en-trées seront payantes. Grandes person-nes, 5 fr.: enfants, 3 fr.

20 roa!

BARZAS HA SONIOJ EVIT AR VUGALE

t akouod

E gwerz e Moulerez ar C'bourner

, rue ar C'hasteli, Brest.

Etude de M» BAGOT, Morlaix.

notaire à

Suivant acte reçu par M* BAGOT, notaire à Morlaix, l e 6-2-1942, enre-gistré à Moria ix <A. C.) l e 12 Fé-vr ier 1942, iinitervenu entre M. Guil-laume CARO, demeurant à Mor-laix, rue iLongue, et Madame José-phine - Mar ie - Françoise SCOUAR-NBC, divorcée d e M. CARO, com-merçanite, demeurant à Mor ia ix , Quartier St-Augustin, de f onds de comm'erce de débit hygiénique et épicer ie exploité par Madame SCOUARNEC, à Morlaix, Quartier Sl-.\ui^sitin, a été attribué à cette dern'iere.

Insertion au B. O. dti' 25 Févr i e r 1942.

Les oppositions, s ' i l y a lieu, de-vront être faites dans les délais légaux à Morlaix, eu 'l'étude de M* BAGOT, notaire.

Pour deuxième insertion : G. BAGOT.

Etude d e M" P i e m e J A N N I N , N o -taire à Lanmeur.

VENTE MOBILIERE Le Lundi 9 Mars 1 9 4 2 , à 1 4 heu-

res.

A TRAON.<}UIN!QUIS, en Ploué-gat-Guerrand.

A ta irequâtie des oonswits JAOUEN.

ON V E N D R A :

l>cux juments, 11 bêtes à cornes. :NratérieI agricole : 2 charrettes,

1 tombereau^ 1 voiture, pressoir à cidre, malaxieur et accessoires, se-moir, hache-lande avec manège, javelcuse, brabant, gritl'on, herses, rouleau en 'pien-e, rouleau denté, cou'pc-racincs, houe, charriot, grand fournenu, barriques demi-mui'ds, écréineuse, harnais, bascu'le avec poids, tables de hallage et bancs, tarare, brouette, meule, roues de ciharrette, divers outils et quantité d'autres, objets.

Pour tous Tcnseignenvents s'a-dresser à l 'Etude.

C H A T E A U L I N L E V Œ U A N . - D . D U F O L G O A T . —

Mille douarnenistes se sont joints aux paroissien.» et aux Brestois assistant en grand nombre.

M. le chanoine Pondaven, supérlear du collège Saint-Yve^ de Quimper, pré-sidait les diverses cérémonies accom-

BASKET-BiLL RENNES. — SélecUon Rennes bat

Sélection Brest: 23-11. BREST. — Milice 2 bat ER: 11-6. B.C.L. bat Espérance Recouvrance :

30-29. B.C.L. 3 bat Cadets ESK: 60-7. Milice bat ASB: forfait. QUIMPER. — J.A. 1 bat Stella 1 ;

28-10. •I.A. 2 bat Stella 2: 38-15. J.A. 3 bat Stella 3: 24-10. SAINT-BRIEUC. — 1. Bonamy, Ren-

nes. 3-4. Bellec et Bozec, Brest. 8. Bus-siole, Brest.

FOIRES ET K'IAftCHES

ElU'de d e M" P ierre J.\NXIN, N o -ta ire à Lanmeuir.

VENTE MOBILIERE Le Mardi 3 i'tfrtr.-î 1942, à 14 heu-

res.

A Goas-Raoul, GUER,R.\ND.

en PLOUEG.\T-

LANDERNEAU. — Vaches, T.OOO-9.000 fr Génisses pleines. 5.500-6.000 Porcelets- laitons, 800-1.100 les 2; cou-reurs, 700-800 pièce; jeunes cochons, 2.500-2.800 pièce. Pas de truies. Pas de porcs de qualité charcutière.

LESNEVEN. — Pas de chevaux. Peu de bovins de service. Vaches et por-cins en, baisse.

CHEVAUX

Un arrêté du préfet régional en date du 11 février interdit jusqu'au 31 mars toutes sorties de chevaux de

la requête des héritière de Monsieur Joseph LAVAiNANT.

ON V E N D R A :

Une vache, un porc , tonubcreau, grande charretite, voiture, harnais, herse, rouileau en pierre, gr i f fon , pressoir à cidire, malaxeur, cuves et accessoires, coupe-racine, tarare, grand fourneau, écrémeuse marque « Sylvia » , lanternes-tempête, E r -râtes, lessiveuse, barriques, plan-ches, établi, banc ipour tuer les jjorcs, brouettes, échelles, pomimes de terre, navets, 'betteraves.

4 li'ls, 3 armoires, 2 buffets, four-neau, cuisinière, tables, bancs, cl»ai-.ses, pendule et c.T(ndéilabres. hor-loge, glaces, Iami])es, chaudrons, (Vsscrol'cs, ibaitt'erie d e cuisine, lampe suspension, grande mamnite, vai.sselle, soupières, assiettes, bols, plais, légumier-, saucière, couipe à gàtvaux, service à café, couteaux, fourchettes, cu'illères, louches, chandeliers en cuivre, cafetières, itlié'ièrcsi, inéK-eil inatinv lampe à pied, pots en grés, et quantité d 'au-tres objet®.

Pour toi>s renseignements, s'a-diresser à M- JANNIN , Notaire.

In» . 4. ni» A i